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 You're not drunk if you can lie on the floor without holding on.

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MessageSujet: You're not drunk if you can lie on the floor without holding on.    You're not drunk if you can lie on the floor without holding on.  EmptyJeu 20 Juin - 7:25


Un rayon de soleil lui chatouilla la joue, prompt à lui asséner de violents coups contre sa boite crânienne et ainsi réveiller une migraine monstrueuse. Grommelant avec férocité, Sin crut bon de se retourner dans son lit mais l'afflux sanguin remontant à ses tempes rappela ce mal de tête à son bon souvenir. Alors il ouvrit les paupières, ses pupilles dessinant un cercle rond et plein sous la lumière du jour lui étant plus néfaste que bénéfique, dardant les lieux inconnus. « Qu'est-ce que... » Le jeune lion se redressa dans un fatras de tissu, oubliant d'humer au passage les effluves d'alcool embaumant la pièce. Pièce qu'il ne reconnaissait pas, par ailleurs, à moins que dans la nuit une multitude d'elfes de maison ne se soient amusés à redécorer les dortoirs des Gryffondors. Aucun drap de coton rouge et or ne se manifestait alentour ; la chambre toute en longueur abritait un grand lit, un sofa et une table, le tout joyeusement noyé sous des débris de bouteilles et vêtements en bien mauvais état. Un coup d'oeil sur son torse nu et le jeune homme comprit qu'il n'eut conservé pour cette nuit que ses sous-vêtements... C'est alors que par cette simple oeillade Sin vint craindre le retour de ses démons endormis, ceux qui le poussaient à faire la fête et tomber dans les bras de n'importe quelle demoiselle désirable ou jeune homme bien monté. Ses yeux noisette cherchèrent désespérément une tignasse rousse, comme si la seule présence de Lily lui assurerait d'être resté sage, mais ce fut une chambre déserte que vint couver son regard blasé. Déserte, vraiment ? N'en déplaise à cette couverture qui s'agita soudain toute seule, faisant sursauter Sin d'un effroi passager. Reconnaissant les cheveux hirsutes de Benjamin, le Gryffondor ne se fit guère prier pour l'asséner de coups de coussin en guise de revanche. « Fuck off Benji ! Tu m'as foutu une de ces trouilles. » Et sur ces mots sages, Ainsley vint enfouir son visage dans ses mains, luttant contre une gueule de bois férocement désagréable.

« Fuck. » Une autre injure sifflée sous une grimace de douleur ; à entendre le pic-vert cognant contre les parois de son crâne, en rythme avec l'infernal orchestre qui s'y donnait à cœur joie, Ainsley jura quoique un peu tard, ne jamais recommencer à boire autant. Et bien sûr, il ne tiendrait pas ses bonnes résolutions et s'en irait, la semaine suivante, goûter aux plaisirs festifs. D'une main passée dans ses cheveux en bataille, le jeune homme avisa les lieux avant de buter sur un détail des plus intrigants : il fronça les sourcils comme pour s'assurer ne pas rêver, et lorsqu'il fut convaincu du bien fondé de la réalité, secoua Benjamin d'une seule main. « Pourquoi y a des lapins dans notre chambre ? » souffla-t-il en dardant à l'autre bout les bestioles galopant gaiement dans la chambre ou s'attardant sur les boutons de leurs uniformes. « Et où... » « Petit déjeuner. » Une voix nasillarde se fit soudain entendre lorsque la porte s'ouvrit sur la silhouette d'une sorcière blasée au physique ingrat. Elle n'eut, par ailleurs, qu'à observer la mine déconfite de Ainsley pour répliquer aussitôt : « Bienvenue au Chaudron Baveur. » , et la vieille femme de refermer derrière elle sans un mot de plus.


Londres, vraiment ? Alors ils s'étaient déplacés jusque la capitale anglaise ce week-end, et visiblement accompagnés puisque la montagne de vêtements entassés là suggérait un nombre impressionnant d'invités les ayant suivis dans leurs délires nocturnes. D'un soupir, Ainsley prit conscience du caractère incontrôlable de la situation, plissa le nez de dépit et se hissa du lit avec peine. D'un grognement furtif il s'en prit à cette fichue migraine lui assénant les tempes, partant à la recherche d'une chemise et d'un pantalon dans tout ce capharnaüm. « Sacrée orgie. Je ne me souviens de rien. » siffla-t-il non sans toiser les environs, son odorat s'habituant aux effluves alcoolisées lui piquant les narines. « T'as un truc écrit sur ton bras. » Ainsley reprit la course aux vêtements après avoir soufflé cette réplique avec naturel à son acolyte de fortune, ne s'attardant pas vraiment sur les graffitis tracés au gros feutre et narguant l'épiderme de son ami.
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Benjamin L. Geolia

lost in fucking mind
Benjamin L. Geolia


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MessageSujet: Re: You're not drunk if you can lie on the floor without holding on.    You're not drunk if you can lie on the floor without holding on.  EmptyVen 28 Juin - 1:55



You're not drunk if you can lie on the floor without holding on.  Tumblr_mm41ylB7u51s6zqgfo1_500 You're not drunk if you can lie on the floor without holding on.  Tumblr_morgydEGca1qlw760o1_400

sin et ben
remember that night when nothing was clear, I told you I wan drunk and you


told me "elephant". it had no sense, so we laughed together.


Quel doux rêve. Tout était joli, doux, frais. Le sommeil du brun était profond, et paisible. Oh, il y avait bien cette légère douleur dans le bas de son dos, mais ce n'était rien, pas si gênant, il pouvait faire avec. De toute façon, ces formes assez imprécises et mouvantes devant ces yeux le distrayait de tout le reste. C'était d'un beau. Un genre d’œuvre impressionniste d'avant-garde, de l'art contemporain, encore à l'état de prototype peut-être. Benjamin ne s'y connaissait pas vraiment en art, raison pour laquelle tout ce qu'il réussit à dire pour décrire ce tableau magique fut « Jébar pas arh. Mmmmmh. » Cela manquait cruellement de sens, mais le préfet ne s'en rendit pas vraiment compte. Après tout, tout était beau, si beau. Et il était bien ici, si bien. Une légère agitation à ses côtés atteint ses oreilles. Quelque chose bougeait à proximité, et même très près. Ce n'était pas logique, il dormait toujours seul dans son lit dans le dortoir, c'était une règle qu'il s'était fixé. Alors pourquoi sentait-il quelqu'un bouger juste à côté ? Qui que ce soit, qu'il fasse moins de bruit, Benjamin était trop bien pour qu'on le réveille, il voulait dormir encore, admirer ces formes brillantes qui bougeaient de manière tout à fait aléatoire. Mais non, le mouvement ne cessait pas. Roh, pourquoi tant de haine ? Benjamin tenta une légère remontée à la surface et se rendit compte que, oh, c'était douloureux, et difficile. Prenant conscience de ses sens au fur et à mesure qu'il sortait de son rêve, il se rendit compte que les draps ne semblaient pas être les mêmes que ceux dans lesquels il dormait depuis bientôt sept ans. « Ouhlà, c'est quoi ça... » Une odeur d'alcool assez forte commençait à lui venir au nez, mais pas seulement, une odeur de garçon aussi. Il n'avait pas dormi seul. Ces quelques informations commencèrent à intriguer Benjamin, car les conclusions qu'il pouvait en tirer n'était pas plus brillantes les unes que les autres. Il tenta donc d'ouvrir les yeux dans l'espoir de mieux comprendre. Dans son champ de vision se trouvait des draps pas du tout bleu, des couvertures pas du tout bronze et le torse d'un homme de profil pas du tout prévu. Mais qui avait l'air pas mal, cela dit. Mais avant qu'il puisse dire quoi que ce soit, demander l'heure par exemple, il fut accueilli par de violents coups de coussins ravageurs. « Fuck off Benji ! Tu m'as foutu une de ces trouilles. » Cette migraine puissante. « Comm... Hein ? Citrouille ? Comment tu t'appelles ? » Sa voix du matin, éraillée couplée au fait qu'il était encore très perdu rendirent sa phrase quelque peu maladroite, pour ne pas dire carrément incompréhensible. « Fuck. » « Oh Sin... Sin ?! Oh mon dieu... » Benjamin regarda aux alentours, cette chambre lui était totalement inconnue et son état témoignait d'une soirée pour le moins arrosée et, sûrement très amusante. « Encore une histoire étrange à raconter à mes petits-enfants ça. » Le Serdaigle avala sa salive et mâcha quelques secondes dans le vide pour récupérer toutes les fonctions de sa bouche et permettre une meilleure articulation. Il se retourna ensuite pour se mettre sur le dos et s'allongea dans une meilleure position, la tête sur un oreiller. Il ferma les yeux puis les frotta légèrement. Ils collaient, c'était mauvais signe. « Pourquoi y a des lapins dans notre chambre ? » Surpris, Benjamin se redressa d'un coup – ce qu'il regretta aussitôt en voyant tourner la chambre de façon assez peu naturelle – pour voir les fameux animaux au milieu de la pièce en train de renifler... les boutons de leurs uniformes. Pour que ceux-ci se soient retrouvés ici, sans le reste de l'uniforme, cela voulait dire que les deux compères avaient eu à enlever leurs uniformes assez rapidement pour une activité nécessitant une certaine nudité. Peu de solutions se bousculaient dans la tête du brun pour expliquer ce phénomène, et la plus probable ne le dérangeait nullement, au contraire. Seulement elle devait sûrement déranger Sin dans la mesure où celui-ci portait une ceinture de chasteté depuis qu'il avait juré fidélité à Lily Potter. Ceci étant, il n'avait peut-être même pas capté le fait que quelque chose avait eu lieu entre eux cette nuit (si cela était bien le cas d'ailleurs, mais vu la douleur que Benjamin ressentait au niveau intime, tout se tenait), mais si c'était bien le cas, il ne tarderait pas à s'en rendre compte, il n'était pas idiot. « Et où... » « Petit déjeuner. » l'interrompit une vieille sorcière qui manquait d'une certaine fraîcheur. « Bienvenue au Chaudron Baveur. » ajouta-t-elle face aux visages sûrement un peu perdus de ses deux clients. « Oh... » Ainsley se leva du lit et se mit à la recherche de vêtements parmi les monceaux de tissus qu'ils avaient au quatre coins de la chambre. Tout ça n'avait ni queue ni tête. « Sacrée orgie. Je ne me souviens de rien. » lança le Gryffondor à l'adresse de Benjamin. Benjamin se rendit compte qu'effectivement, lui non plus n'avait absolument aucun souvenir de sa soirée d'hier. Comment cela était-il possible ? Il n'en avait aucune idée. C'était un fait et c'était assez effrayant. Et un peu amusant aussi. Benjamin rit. « T'as un truc écrit sur ton bras. » puis se stoppa net. Il jeta un coup d’œil à son avant-bras gauche et vit que son ami disait vrai. Écrit de façon grossière au marqueur noir, on pouvait lire sur son bras « 872 GLASGOW HOTEL. XO » « Merde mais c'est quoi ça. Glasgow hotel ? C'est où ? » Benjamin porta la main à son front en fermant les yeux, de toute évidence, cette nuit dont ni lui ni Sin ne se rappelaient cachait des choses qu'ils seraient tous deux surpris d'apprendre d'eux-mêmes. Il se releva, s'aperçut qu'il avait dormi nu et trouva au pied du lit son boxer qu'il mit aussitôt, profitant du fait que son complice était penché sur une pile de vêtement et ne le voyait pas. Benjamin se mit à son tour à la recherche de ses vêtements, qu'il trouva : son uniforme était trempé de whisky pur-feu – c'était en tout cas ce qu'indiquait l'odeur – et ne disposait plus d'aucun bouton viable. Il sortit sa baguette de la poche de son uniforme et, après avoir remercié les dieux de l'avoir sauvée des dégâts de la soirée, le sécha et en répara les boutons. Peut-être Ainsley n'avait-il pas vu les boutons arrachés et ne saurait pas qu'ils avaient probablement couché ensemble. Benjamin ne voulait surtout pas être la cause d'une déception du jeune lion. Il faisait partie des rares élèves du château qu'il pouvait considérer comme un ami.
A nouveau habillé, Benjamin entra dans la salle de bain pour voir à quoi il ressemblait et tenter d'arranger les choses. Quand il eut poussé la porte, il s'avança jusqu'au lavabo et « Oh putain Sin ! Ya plein de sang ici ! » Les parois du lavabo étaient maculées de sang, il n'y en avait pas des litres, mais beaucoup tout de même, c'était inquiétant, surtout quand on ne savait pas d'où il venait. Benjamin sentit derrière lui la présence du Gryffondor, il se retourna donc vers lui avec des grands yeux, se demandant d'où toute cette hémoglobine pouvait bien provenir. Puis il vit une coupure dans le haut du cou de son interlocuteur, près de l'arrête de la mâchoire, coagulée, mais à l'air grande et douloureuse. Benjamin posa son doigt dessus et en suivi le courbe. « C'est quoi ça ? »

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