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 Teste-moi, tu vas mourir | arian (terminé)

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Chelsea M. Moriarty

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MessageSujet: Teste-moi, tu vas mourir | arian (terminé)   Teste-moi, tu vas mourir | arian (terminé) EmptyJeu 18 Avr - 23:20

Teste-moi, tu vas mourir | arian (terminé) Tumblr_lxd12f9heh1r9f7gko2_500

Le réveil sonnait toujours trop tôt. Pourquoi est-ce que les cours commençaient à huit heures d’ailleurs ? Personne n’avait eu la brillante idée de proposer au directeur de les faire commencer une heure plus tard ? Ariane rigola à sa propre pensée. Non, bien évidemment, même si l’idée avait germé en certain, personne n’aurait le culot -car ce n’était pas autre chose- d’aller embêter le Lord pour de simples horaires de cours. Elle grogna et sortie de son lit. Puis elle marcha jusqu’au lit de sa voisine et, une fois de plus, elle jeta le réveil au sol. « Oh désolée, il m’a glissé des mains. » Même si la poufsouffle était encore endormie, son instint de peste anti-sang-mêlés reprennait le dessus. Non, mais sérieusement, cette gamine avait des moldus dans sa famille, on a pas idée de la mettre dans le même dortoir que la belle et grande Ariadne July Moriarty tout de même ! Elle fonça sous la douche avant qu’une autre des jaunes et noires ne se lève. Histoire de bien embêter tout le monde, elle occupa la salle de bain un maximum de temps. Quarante-sept minutes et des cris plus tard, elle ouvrit la porte. « Hum, j’ai peut être été un peu longue, navrée, mais il a fallut que je recouse mon ourlet de pantalon. » annonça la jeune fille en montrant l’objet du crime. « Mais tu ne mets ce pantalon que le jeudi et on est mardi. » Prenant un air affreuseument étonnée et confuse, elle ajouta. « Oh, que suis-je bête, tant pis. » Et elle posa le pantalon sur sa valise avant de quitter la pièce. Seules ses épaules trahissaient son hilarité. Qu’est-ce qu’elle aimait embêtait les filles de son dortoir ! Il n’y en avait pas une seule qu’elle appréciait, en réalité il n’y avait que très peu de poufsouffle qu’elle respectait et avec qui elle aimait passer du temps. Attérir chez les jaunes était, selon elle, sa plus grosse erreur. Pourtant elle avait tout fait pour éviter cela, mais le choipeaux lui avait dit « Je vois de grandes qualités de réussite dans ta petite tête, mais pour ta générosité et ta loyauté envers les siens… POUFSOUFFLE t’accueillera.» Et là, honte totale. Bon, elle était dans la maison de son frère, mais tout de même ! Elle pesta contre un première année qui se trouvait sur son chemin et rejoingnit la grande salle. Voilà bien le seul avantage qu’avaient les jaunes et noirs : leur salle commune était au rez-de-chaussé, ils n’avaient pas besoin de marcher longtemps pour aller manger.

Après avoir pris un bon petit déjeuné, elle monta les innombrables escaliers pour se rendre en cours. Car oui, en plus d’avoir des horaires pourris, voilà qu’elle avait cours de divination en première heure. Il ne manquait plus qu’elle ait botanique en seconde, puis astronomie ensuite. Non, parce que si les salles de cours étaient justes à côté, ça serait trop facile. Elle leva les yeux au ciel et continua son ascension de Poudlard. Une fois arrivée en haut, elle méprisa les filles jaunes et noires de sa classe et alla voir Arthur. Il faisait partie des seuls poufsouffle qu’elle appréciait. A la base ce n’était que pour embêter son frère jumeaux qu’elle s’était rapproché de lui, mais au fil des années, elle avait fini par ne plus le considérer comme un poids mort mais comme un … camarade. Ami c’était trop tôt. Elle jeta un coup d’œil aux autres élèves présents et remarqua le double. Et merde, ils étaient en cours communs avec les serdaigle. Elle avait pourtant réussit à l’oublier. Elle soupira et d’un geste de la tête, elle montra à Arthur qu’elle ne serait pas vexée si jamais il allait rejoindre son frère, chose que le garçon s’activa de faire. Ariadne alla donc voir quelqu’un d’autre. Plutôt mal accompagnée que seule. Elle détestait être seule, c’était un signe de faiblesse. Voilà pourquoi elle était parfois hypocrite : pour garder au moins quelques amis de temps en temps et s’éviter la solitude. La porte s’ouvrit et les élèves rentrèrent. Le professeur était assis dans ses coussins, sur le tout devant de la salle et la jeune fille s’empressa d’aller contre le mur au milieu à droite, accompagnée de Padma, une serdaigle avec qui elle était souvent en cours. « Euh là en fait c’est ma place donc tu dégages… » Un aiglon débile s’était assis à la place qu’elle occupait habituellement tous les mardis matin depuis presque un an. Le bleu et bronze, pas très intelligent vu son air ahuri, répliqua que non, il resterait là. Il n’en fallait pas moins à la jolie poufsouffle pour se déchaîner. « OK, donc tu es réellement aussi débile que tu en as l’air, maintenant tu vas dégager avant que je ne te frappe. » Agressive. Trop agressive et menaçante en plus. Et pourtant elle n’hésiterait pas. En réalité elle profitait de son jeune âge, car avant quinze ans, les filles étaient généralement plus grandes que les garçons, elle n’avait pas forcément plus de force mais elle n’était pas un microbe. Alors que devant les autres élèves plus âgés, elle n’agissait pas vraiment de la même manière. « DEGAGE. » Elle avait hurlé parce que sa patience avait atteint ses limites. Et l’autre, toujours un air d’imbécile heureux sur le visage, ne bougeait pas. Rha. « Il y a un problème peut-être ? » Ariadne regarda autour d’elle : tout le monde était assis, seule elle et Padma était debout. Et la professeur maintenant aussi. Oups. « Puisque vous ne semblez pas vouloir bouger, on sépare. Midigan et Thomson vous vous mettez à droite, Brythe et Williams derrière et Moriarty avec … McMillan, tout devant. Bien sûr les quatre vous avez deux heures de colle demain à 17 heures. » C’était injuste. Pestant de rage elle alla s’asseoir à la place indiquée. En regardant Ian se lever pour lui laisser la place à côté d’Arthur. Au moins elle avait éviter le drame, Arthur était plutôt un bon binôme. « Non, l’autre McMillan » Autant lui mettre un couteau dans le crane, c’était pareil. La jeune fille se retourna vers le garçon et lui offrit un sourire des plus faux. « T’es heureux j’espère de me pourrir la vie ? » Car oui, pas de doute, le jeune homme n’avait que cela comme ambition. Si Dewis avait choisi Ian McMillan, c’était au moins parce qu’il l’avait ensorcelé pour être avec elle. Pas de doute. Elle attrapa le livre sur la table, sûrement celui de McMillan et s’avachi sur le coussin. Elle regarda droit devant elle et fit mine de ne pas le voir. « Bon et bien on peut commencer. » Sale hypocrite pensa la jeune fille. Le professeur commença le cours, ce bon, en réalité elle adorait ce cours, mais elle préférait être sur la droite car il y avait la fenêtre et de là elle apercevait le terrain de quidditch. Certes, plus personne n’y allait depuis l’histoire du traitre, mais c’était une habitude et Ariadne était très ancrée sur les habitudes. Elle regarda le livre ouvert à la page indiquée par le professeur. Divination dans les tasses. Chouette ! Elle adorait lire l’avenir, cela la rassurait au plus haut point. Elle était si superstitieuse qu’elle avait besoin de se consoler avec des techniques de magie étranges. « Bon, tu te lèves chercher les tasses ou quoi ? » La professeur avait donné les indications, un de chaque binôme se levait pour récupérer l’objet et une fois que tout le monde avait sa tasse devant lui, elle pourrait expliquer en détail comment cela marcherait. « Allez, j’ai pas envie de bouger moi ! » Elle le détestait et elle était forcée d’être en cours avec lui, il n’y avait aucune raison pour qu’elle ne bouge ne serait-ce qu’un petit doigt et si cela ne plaisait pas au bleu et bronze, c’était le même prix. Elle allait attendre longtemps s’il le fallait, mais elle ne tenait pas à perdre la face devant ce petit vantard. Jamais.


Dernière édition par Ariadne J. Moriarty le Lun 20 Mai - 8:59, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Teste-moi, tu vas mourir | arian (terminé)   Teste-moi, tu vas mourir | arian (terminé) EmptyVen 19 Avr - 2:31

Teste-moi, tu vas mourir | arian (terminé) Tumblr_m8m6igkEFs1rt4c9oo1_500
Le cours allait pouvoir commencer. Assis tout devant sur des coussins brodés main et sûrement bons marchés, le Serdaigle se résigna à ne pas en tenir compte, tout comme du reste de la pièce à l’aspect vieillot. Divination. Il paraissait qu’après la troisième année ce cours était optionnel. Encore heureux. Vivement d’être l’an prochain. Tout respirait ici la brocante et la camelote poussiéreuse de charlatan utilisée par les voyantes –souvent des gitanes sans grande surprise- dans les foires attrape-touristes. En espérant que l’aspect de la fameuse salle de classe était dû à une réduction budgétaire, il aurait été encore plus dégradant pour leur professeur de se sentir fière de son grenier. Déjà qu’elle ne paraissait pas particulièrement douée, elle enseignait en plus une matière inutile, basée sur des prédictions à dormir debout et des théories et techniques ne se basant sur rien si ce n’était que de la pure superstition idiote. Il fallait vraiment être idiot pour croire à ces sornettes. « T’as ton manuel ? ». Tourné vers son jumeau qui s’était mis avec lui comme à la plupart des cours –et c’était tant mieux comme ça il ne côtoyait pas plus que nécessaire ses soi-disant amis au sang discutable-, le bleu et bronze sortit néanmoins son livre. Il fallait être bien niais pour écrire un tel tissu d’âneries. Les boules de cristal, les marcs de café et tout ce tintouin. Du grand n’importe quoi. Qui pouvait réellement y croire ? Peut-être Arthur, en doux rêveur qu’il était. Voyant la prof se levait alors qu’il y avait de l’agitation derrière, le bleu et bronze se retourna pour s’apercevoir que la personne qui causait tout ce raffut n’était autre que Moriarty. Bien sûr. Qui d’autre. Cette fille n’avait aucune grâce, aucune classe, c’était probablement pour cela qu’elle avait été envoyée à Poufsouffle d’ailleurs. Etrangement agressive avec lui plus qu’avec les autres pour d’obscures raisons, il se souvenait que depuis qu’il l’avait rembarré en première année elle semblait le haïr profondément. C’était d’un pathétique. Elle avait commencé à traîner avec Arthur peu de temps après. Au moins était-elle obscure convaincue et avait-elle le sang pur. Qu’Arthur traîne avec cette fille le dérangeait quelque peu mais c’était toujours mieux que ses autres pitoyables amis. Peut-être que Moriarty l’influencerait et l’aiderait lui-même si cette idée ne l’enchantait guère… Devoir quelque chose à la Poufsouffle. Non merci, jamais il ne s’abaisserait face à elle. « DEGAGE. ». Quel langage de charretier. C’était tout elle. La féminité et l’amabilité incarnée. Et on disait que les Poufsouffles avaient le cœur sur la main. Allons donc. « Il y a un problème peut-être ? Puisque vous ne semblez pas vouloir bouger, on sépare. Midigan et Thomson vous vous mettez à droite, Brythe et Williams derrière et Moriarty avec … ». Bien fait pour elle, dommage que la prof ait été si faible qu’elle ne l’ait pas viré de son cours. « … McMillan, tout devant. Bien sûr les quatre vous avez deux heures de colle demain à 17 heures. ». Quoi ? Rangeant son livre dans son sac, le Serdaigle se leva froidement. A cause de cette fille il allait se retrouver avec un élève quelconque qui ne méritait pas d’être à Poudlard, et cette dernière continuerait d’apprendre à Arthur à parler comme un camionner mal dégrossi. « Non, l’autre McMillan ». En fait, il aurait préféré partir que de devoir la subir pendant une heure. Croisant le regard d’Arthur alors qu’il se rasseyait, celui-ci avait l’air navré. Il savait très bien qu’entre son frère et son amie ce n’était pas l’entente cordiale que lui avait avec la jaune et noir. Ne pouvait-il pas arrêter de ressentir de la peine pour les autres ? « T’es heureux j’espère de me pourrir la vie ? ». Parce que bien sûr c’était sa faute à lui. En plus de ne pas être finaude, et mal élevée, elle était butée et même pas fichue de reconnaître qu’elle s’était toute seule mis dans la situation dans laquelle elle se trouvait. Quelle mauvaise foi.D’autant plus agacé, Ian laissa partir son frère alors que la petite brute arrivait avec sa délicatesse légendaire, jetant son sac à côté de lui et se posant comme un poids mort sur son pouf, le tout en accaparant son livre à lui, le metant devant elle sur la table basse qui servirait de bureau pour cette matière passionnante.

« Pardon ? Heureux de quoi ? De te voir te ridiculiser un peu plus chaque jour ? A vrai dire si tu veux tout savoir, je m’en moque éperdument. ». Mettant son livre au milieu d’eux deux –unique sacrifie qu’il acceptait à faire avec cette petite fille pourrie gâtée-, le Serdaigle ne se retint pas pour lui faire remarquer qu’elle n’était même pas fichue de ramener ses affaires dans son rôle de petit tyran qu’elle souhaitait se donner. « Bien sûr tu n’as pas tes affaires, mais bon mettons le livre au milieu… ». La prof prenant la parole, Ian l’écouta. Aujourd’hui au programme lecture de l’avenir dans des tasses de thé. A quoi bon préciser lecture de l’avenir ? N’était-ce pas l’objectif de chacune des fameuses techniques qu’ils étudiaient ? Lecture de l’avenir dans les rêves, lecture de l’avenir dans la forme des nuages, lecture de l’avenir selon si on beurrait sa tartine le matin ou pas. Au bout d’un moment il fallait s’arrêter… « Bon, tu te lèves chercher les tasses ou quoi ? ». Hein ? Haussant un sourcil à l’adresse de la fille à côté de lui, Ian ne bougea pas d’un pouce alors qu’autour tout le monde commençait à se lever. Soutenant son magnifique regard courroucé, le bronze et bleu se retint de plonger d’avantage dans ses yeux verts scintillants, lâchant un « Pardon ? » un peu brut. « Allez, j’ai pas envie de bouger moi ! ». La peste. Que croyait-elle qu’il allait courber l’échine et aller chercher les tasses ? Si c’était ça elle se mettait le doigt dans l’œil. Pour qui se prenait-elle ? Pour qui le prenait-elle aussi ? Pour son domestique ? Son elfe de maison ? Arthur l’avait trop bien habitué à la faire se sentir supérieure aux McMillan. Elle aurait été plus aimable et moins agressive qu’à son accoutumée, peut-être que… Mais non. « C’est fâcheux… Vraiment fâcheux. » ança-t-il hautain. Ils allaient pouvoir rester comme ça pendant longtemps à se toiser. Mais bon la prof risquait de le coller avec cet énergumène. Tant pis. Les deux troisièmes années continuant à se juger l’un l’autre du regard, tous deux attendaient que l’un d’entre eux cède. Est-ce que ç’allait être la fille passionnée par ces mièvreries, ou le garçon obnubilé par ses cours ? « Tenez. ». Son frère posant deux tasses et le reste pour se faire un thé sur la table basse, Ian n’eut pas le réflexe de le remercier. Mais… Pourquoi faisait-il ça ?! Tout ça ne le regardait pas, il était un McMillan, dans ses veines coulait le sang des tous premiers McMillan, de tous ces hommes et toutes ces femmes qui au fil des siècles avaient fait des choses si grandioses partout dans le monde. Et lui était là à faire le larbin pour cette fille. Presque énervé et arrêté sur le fait qu’Arthur se pliait aux désirs de mademoiselle Moriarty, l’idée que son frère avait fait ça pour lui également ne l’avait même pas effleuré. Ne s’apercevant qu’ils avaient évité la colle de justesse, le Serdaigle poussa la tasse vers la Poufsouffle avec un air de défi. « Je ne sais pas à quoi tu joues avec Arthur mais je te prierais d’arrêter. En fait non je ne te prierais de rien du tout. Laisse Arthur tranquille. ». Voilà c’était dit, ils allaient pouvoir continuer cette séance de travaux pratiques passionnante, et si la Poufsouffle osait lui répondre de quelque façon que ce soit, il ne ferait pas que lui prédire un avenir sombre et houleux. Il ne rigolait pas, surtout lorsque cela concernait Arthur, et pour peu qu'elle compte continuer à profiter de son frère encore, et fille ou pas il lui montrerait de quoi était capable un véritable McMillan.


Dernière édition par Ian C. McMillan le Ven 19 Avr - 6:59, édité 1 fois
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Chelsea M. Moriarty

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MessageSujet: Re: Teste-moi, tu vas mourir | arian (terminé)   Teste-moi, tu vas mourir | arian (terminé) EmptyVen 19 Avr - 6:53

Teste-moi, tu vas mourir | arian (terminé) Tumblr_m9rk8zYiDO1rbw8uto1_500

Le cours avait commencé et Ariadne se plongea intégralement dedans, c’était largement mieux que de penser à l’énergumène débile à ses côtés. « Pardon ? Heureux de quoi ? De te voir te ridiculiser un peu plus chaque jour ? A vrai dire si tu veux tout savoir, je m’en moque éperdument. » Dire qu’elle avait été fière d’être sa fiancée, dire qu’elle avait eu hâte de lui en parler. Il était ridicule à faire son intéressant, il l’insupportait. Ok c’était faut, elle appréciait son sens de la répartie, son calme, sa classe et son sang-pur. Il était fait pour elle, or il ne s’en rendait pas compte. Et c’était pour cela qu’elle le détestait. Parce qu’il se croyait supérieur à elle. Ariadne faisait toujours mine de bouder pour ne pas lui répondre. Elle réfléchissait à un plan dans sa tête. « Bien sûr tu n’as pas tes affaires, mais bon mettons le livre au milieu… » Elle rit, bien sûr que si elle avait son livre mais c’était tellement plus drôle de l’embêter. D’ailleurs comment aurait-elle pu oublier son livre de divination alors que parfois elle le trimbalait pour le lire durant les cours d’histoire de la magie. Bref, ce livre était son livre de chevet, alors évidemment elle l’avait avec elle. Le professeur Dewis continua de parler et commença alors un nouveau combat : qui irait chercher les tasses de thé ? Elle ne comptait pas y aller et apparemment lui non plus. Pff. Une fois qu’ils seraient mariés il allait apprendre à lui faire plaisir, oh ça c’était sûr. Elle ne se ferait pas marcher sur les pieds. Il allait souffrir. Elle lui sourit. « C’est fâcheux… Vraiment fâcheux. » Oh mon cher ami, très fâcheux oui. Elle ricana. Ils allaient rester longtemps comme cela et c’était tant mieux ou tant pis. Elle avait déjà deux heures de colles, que pouvait-elle avoir de pire ? « Tenez. » Intriguée la jeune fille releva la tête et remarqua qu’Arthur s’éloignait après avoir posé les deux tasses. Il était vraiment adorable. « Eh Arthur ! Merci t’es adorable ! » Elle minaudait, juste pour embêter un peu plus Ian. « Je ne sais pas à quoi tu joues avec Arthur mais je te prierais d’arrêter. En fait non je ne te prierais de rien du tout. Laisse Arthur tranquille. » En plein dans le mille. Elle lui sourit, mais ne répondit pas. Répondre c’était lui montrer que sa phrase avait eu un impact sur elle. Elle attrapa la théière d’eau chaude qui circulait et servit les deux tasses. « Un peu de sucre peut être ? » Elle se moquait ouvertement de lui, c’était tellement bon. Elle n’attendit pas qu’il réponde et elle posa les feuilles. Elle n’avait pas besoin de suivre le manuel ou d’écouter la professeur, elle savait précisément comment cela marchait. Elle déposa la tasse sur le bord de la table et attendit que cela fasse effet. Soudain elle se pencha sous la table, pour lire les définitions, avoir son livre c’était mieux. « Au fait, tu vas rire mais j’ai mon livre. Je suis un peu étourdie, je l’avais oublié. » Un sourire presque innocent : le serdaigle n’allait pas tarder à s’énerver et à partir de là, cela allait être bien. La troisième année avait hâte d’en arriver là. La poufsouffle sortit ledit bouquin de sous la table et l’ouvrit à la page 314. Elle s’imprégna des différentes formes que pouvaient avoir les feuilles au fond de la tasse et but son thé. Ce n’était pas le meilleur thé qu’elle n’était jamais bu, mais il n’était pas mauvais non plus. Une fois fini elle posa sa tasse sur la table. « Faut le boire d’un coup hein ? Et ne pas mélanger sinon ça fausse tout. Souffle dessus pour pas que ça soit trop chaud. Je crois que c’est tout. » Elle fit une petite pause et rajouta devant le regard de son binôme d’infortune. « Je te dis tout ça parce que tu n’as pas vraiment … l’étoffe d’un voyant… » Elle avait dit cela en le dévisageant. Cela la tuait de voir combien peu de gens s’intéressaient au noble art de la divination pourtant essentiel. Elle attendit presque patiemment qu’il finisse sa tasse et une fois qu’il l’eut posé elle l’attrapa. Elle la lui arracha presque des mains mais qu’importe elle avait hâte de voir l’avenir que Merlin lui destinait. « Oh non. Oh non non non. Oh non ! Ce n’est pas possible. Non. » Elle venait de prononcer cela à voix haute alors qu’elle était certaine de l’avoir seulement pensé. Elle regarda de nouveau la tasse en profondeur. Oui, le Cacatoès était bien là, elle ne l’avait pas rêvé, de même que la massue. Seulement le pire était au centre de la tasse. Or Dewis l’avait toujours dit, le plus important se trouvait au centre de la tasse. Et là, il y régnait en maître un faucon. Elle trembla. Comment une tasse pouvait-elle être aussi dramatique. « Non mais ce n’est pas possible. Regarde là tu as le cacatoès qui indique que tu as des problèmes avec des amis. » Elle montra l’arbre qui se trouvait sur le côté droit de la tasse avec son index, même sans imagination on ne pouvait pas le rater. « Juste au-dessus c’est la massue qui présage une attaque soudaine. » Elle inspira un grand coup et reprit la parole en tremblant. « Et voilà le faucon. » Elle avait pris une voix basse pour annoncer ce dernier signe. Ce n’était pas une voix mystérieuse ou autre, non, sa voix trahissait sa peur car elle y croyait réellement au plus profond d’elle. « Le faucon se traduit par tellement d’interprétation, selon ‘lever le voile du futur’ il t’annonce un ennemi mortel, selon ‘prédire l’imprévisible’ il prévient d’un danger soudain et d’une jalousie. Avoir un faucon ce n’est jamais un bon signe. Jamais. » Ariadne tends la main pour reposer la tasse quand elle remarqua quelque chose. Horrifiée elle lâcha la tasse sans plus tarder, ladite tasse rebondit sur le coussin avant de retomber au sol, elle n’était pas cassé mais les feuilles avaient dû mélanger. « Non mais dans mon rêve prémonitoire j’avais une tasse rouge dans les mains et j’étais habillée, comme aujourd’hui, avec mes sous-vêtement rouge et cela ne faisait que de me porter malheur. C’est pile ce qui est en train de se produire. C’est une catastrophe. Trouve-moi du bois. » Elle allait de nouveau piquer une crise et cette fois-ci Zack ne serait pas avec elle pour la calmer. Elle allait mourir, ça serait la fin du monde et … oh du bois. De sa main droite elle serra sa patte de lapin avec force. Oui, cela allait déjà beaucoup mieux. Elle respira, se calma puis finit par prononcer avec difficulté. « Dis-moi que ma tasse est mieux que la tienne, par pitié… » Elle en avait besoin, c’était une question de vie ou de mort.



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MessageSujet: Re: Teste-moi, tu vas mourir | arian (terminé)   Teste-moi, tu vas mourir | arian (terminé) EmptyDim 28 Avr - 3:34

Teste-moi, tu vas mourir | arian (terminé) Tumblr_m5rrn8oirL1r81lryo1_500
« Un peu de sucre peut être ? »… Quoi ? Elle se moquait de lui c’était ça ? Pour qui se prenait-elle cette … Jurant intérieurement, le Serdaigle la toisa médisant alors qu’elle se régalait à lui servir son thé. Sous couvert de ses bonnes manières dont elle ponctuait de temps à autre son attitude, cette fille était véritablement lourde. Non pas physique, non physiquement elle était bien, mais lourde dans le sens où elle en rajoutait toujours… Du sucre… Dans son thé … Pour qui le prenait-elle ? Une sexagénaire retraitée adepte du tricot moldu ? N’importe quoi. Un thé ne se buvait pas avec du sucre, du lait ou autre. Il se buvait tel quel, et ceci tout membre de bonne famille le savait… Bon ce n’était peut-être pas le cas mais ça l’était au manoir, et si ses parents se comportaient de la sorte, c’était sûrement un acquis de leur rang social et non un trait de leur caractère austère. « Non… Merci. ». Même si elle ne méritait qu’il soit poli avec elle, au moins on ne pourrait lui reprocher de ne pas savoir se conduire envers une autre sang pur. Et pourquoi ne répondait-elle pas à propos d’Arthur ? Elle courbait l’échine devant lui peut-être… Mais pour ça il aurait aimé une confirmation de sa part. Un oui, une excuse, quelque chose. Pour qui se prenait-elle à essayer de le faire tourner en bourrique ? Et pourquoi lui ? Elle devait être jalouse voilà tout. Jalouse de ? Aucune idée. Peut-être qu’une de ses amies le voyaient autrement qu’un camarade de classe et que c’était sa manière de se venger en l’embêtant lui. Oui ce n’était pas impossible, même fort probable. Mais ça ne l’intéressait pas, ses parents avaient été clairs là-dessus et il n’irait pas vagabonder avec une Poufsouffle au sang douteux tout ça parce qu’elle était tombée sous son charme. Ou alors peut-être était-elle jalouse de sa richesse, de la notoriété de ses parents, ou même de ses excellentes notes. Oui il y avait matière à le jalouser et ça il devait bien l’avouer… Mais l’en excuser ? C’en était une toute autre affaire. C’est vrai après tout, elle pouvait rester à sa place et arrêter de s’en prendre à lui, à Arthur, pour un oui ou pour un non, faire comme les autres à son égard : cacher leur jalousie. « Au fait, tu vas rire mais j’ai mon livre. Je suis un peu étourdie, je l’avais oublié. ». Et lui était cracmol pro-Ordre du Phénix passionné de Divination et arborant fièrement les couleurs jaune et noir. Allons donc. Elle était véritablement agaçante. Comment Arthur pouvait faire pour la supporter ? Ou même ses autres amis ? Même si Arthur aurait dû le premier se rendre compte de son attitude exaspérante. Peut-être que ses minauderies marchaient. Quelle hypocrite celle-là vraiment, ou bien elle était encore une de ces personnes Double-face de l’école. Décidément Poudlard comptait dans ses rangs bon nombre d’énergumènes en plus des sang mêlés qui ne méritaient pas leur place ici. En cherchant dans sa mémoire pour étayer ses arguments, le blue en sortit un nom au hasard. Stefan. Stefan aussi était bizarre. A s’énerver puis à lui faire un câlin. Non oui, décidemment lui aussi était bizarre. C’était à se demander si Ariadne et Stefan n’avaient pas un lien en commun… Erk non, rien que d’imaginer son tuteur qu’il estimait et cette fille sans grâce aucune était une aberration. Désolé Stefan. Se tournant vers elle il la vit boire son thé d’un coup. Efficace. Ce n’était pas trop brulant ? Elle devait maintenant s’en mordre les doigts d’agir au quart de tour. A moins qu’elle n’avait autant de féminité que papilles gustatives. « Faut le boire d’un coup hein ? Et ne pas mélanger sinon ça fausse tout. Souffle dessus pour pas que ça soit trop chaud. Je crois que c’est tout. ». Haussant un sourcil alors qu’elle lui donnait des conseils, Ian n’en comprit pas l’origine. N’était-elle pas censée ne pas l’aimer ? Non elle faisait sûrement ça pour la matière, qu’elle semblait adorer au plus haut point. « Je te dis tout ça parce que tu n’as pas vraiment … l’étoffe d’un voyant… ». Difficile de savoir si c’était une insulte, car à vrai dire ce qu’elle venait de lui dire s’apparentait à un compliment. Comme quoi même sans s’en rendre compte elle pouvait être sympathique … Hmmm non sympathique était un mot trop fort tout de même. « Encore heureux… ». Ponctuant sa phrase d’un petit sourire amusé, le garçon souffla sur sa tasse puis but le thé, faisant attention à ne pas avaler les feuilles de thé sans quoi il n’y aurait pas de prédiction magique et sujette à une interprétation douteuse. Finissant tout juste de boire le thé chaud brulant et sûrement bon marché vu le goût acre, le Poufsouffle fut surpris par sa collègue qui lui arracha la tasse des mains. Hein quoi ? Non mais c’était sa tasse … Quoique si elle voulait porter à elle seule leur binôme après tout pourquoi pas… « Oh non. Oh non non non. Oh non ! Ce n’est pas possible. Non. ». Intéressant. Mademoiselle était donc une comédienne de génie. Bon alors qu’allait-elle lui sortir comme ânerie ? Regardant à la page 314 de ce qui se voulait être un manuel scolaire, le Serdaigle se demanda avec quel signe elle allait tenter de le baratiner… Ah un Sinistros, c’était la mort imminente ça non ? Allons donc, peut-être en avait-il deux voir même trois !

« Non mais ce n’est pas possible. Regarde là tu as le cacatoès qui indique que tu as des problèmes avec des amis. » . Etait-ce lui ou elle n’était plus du tout la même ? Mieux valait qu’elle arrête la magie et se reconvertisse en actrice moldue, peut-être cela lui aurait-il véritablement mieux convenu. Faire comme si on était intéressé par la Divination … Cette fille avait un don vraiment. Incroyable. Regardant sa tasse pour y distinguer une forme pâteuse noire, le bleu et bronze hocha la tête comme pour approuver la chose. Ah oui définitivement ceci ressemblait à un cacatoès… Qu’est-ce que c’était d’ailleurs ? Un oiseau non ? Trêve de plaisanterie. La chose était sérieuse. Il avait un cacatoès dans sa tasse et donc des problèmes avec ses amis. Horreur et damnation. Ne restait plus qu’à trouver comment interpréter la chose. Des problèmes avec ses amis… C’était problématique ça, des amis il n’en avait pas énormément non plus, il fallait dire qu’il ne trainait pas avec n’importe qui. Peut-être que ça concernait son frère avec qui il allait s’embrouiller, nooon ! Oh encore mieux ! En fait, vu qu’il était lié à son frère, il avait dans sa tasse son destin, et ce dernier allait avoir des problèmes avec ses amis impurs. Oh oui oui, continuons ! « Juste au-dessus c’est la massue qui présage une attaque soudaine. ». Une massue ? Où ça ? La forme ressemblait plus à un arbre. « C’est un arbre.. Regardant alors dans le livre, il lut avec plaisir que l’arbre était signe de réussite des ambitions. Ah parfait. Ah non, avec des points autour cela signifiait que son avenir était à la campagne. Regardant sa tasse à nouveau, le bleu et bronze se pinça la lèvre. Il y avait des points. « En fait t’as raison c’est une massue. ». Quitte à avoir un avenir affreux autant avoir le moins pire. Il ne voulait pas finir fermier ou homme au foyer… Absolument pas… « Et voilà le faucon. ». Le faucon. Un signe affreux. Sujet à plein d’interprétations d’après elle, mais dans tous les cas ce n’était pas bon. Une attaque prochaine, des problèmes avec des amis, et maintenant le faucon. Quelle horreur. Décidemment cette matière était vraiment inutile, et il avait raison de ne pas l’aimer : elle le lui rendait bien. Sursautant alors que la Poufsouffle poussa un cri en lâchant sa tasse en ne lui donnant pas l’opportunité de vérifier cette histoire de faucon, le Serdaigle cocha intérieurement cette histoire de massue. L’attaque prochaine ? C’était fait : l’attaque cardiaque qu’il avait loupé de peu. Cette fille était folle à lier décidemment. Il était temps qu’elle quitte son rôle de gourou du thé… « Non mais dans mon rêve prémonitoire j’avais une tasse rouge dans les mains et j’étais habillée, comme aujourd’hui, avec mes sous-vêtement rouge et cela ne faisait que de me porter malheur. C’est pile ce qui est en train de se produire. C’est une catastrophe. Trouve-moi du bois. ». A deux doigts d’éclater de rire, le Serdaigle se retint de justesse. Des sous-vêtements rouges ? Une information utile. Non mais cette fille avait vraiment un grain. Etait-elle … vraiment en train de croire ce qu’elle racontait ? Ahah … magnifique… Ou pas vraiment vu comment elle se comportait comme une sang de bourbe, mais bon son affolement soudain était presque touchant s’il n’était pas basé sur une situation si ridicule. Et pourquoi voulait-elle du bois ? « La table … est en bois hein. ». Mais aucune idée de ce qu’elle voulait faire avec, vraiment aucune. La voyant se précipiter dessus et la cogner comme si elle comptait la fracasser, la prof passa inquiète pour son élève fétiche visiblement. « Tout va bien ? ». A deux doigts d’exploser de rire, chose qu’il ne faisait pas souvent, le gamin lui répondit avec le plus grand sérieux un « Oui oui. » signifiant clairement qu’ils n’avaient pas besoin d’elle. Peu convaincue elle repartit quand même, les laissant à nouveau avec eux. « Dis-moi que ma tasse est mieux que la tienne, par pitié… ». Elle … était donc sérieuse. Souriant intérieurement, le bleu était résolu à venger trois années de semi enfer à avoir la blonde sur le dos pour un oui ou pour un non. Comme quoi il y avait une justice en ce monde. Parfait. Combien de Sinistros dans sa tasse ?

Se saisissant de la tasse de porcelaine il regarda son livre histoire de mémoriser chaque effet ou au moins quelques-uns avant de s’occuper de sa tasse. Elle voulait du mystique, elle voulait du destin, elle allait être servie. Une meilleure tasse que la sienne ? Mais ouiii … Un peu en retrait par rapport à elle qui semblait pendue à ses lèvres, angoissée et à deux doigts d’un infarctus, le bleu et bronze tenta de ne pas sourire. Elle risquait de se rendre compte de la vengeance qu’il allait accomplir. C’était mesquin, trop mesquin pour lui, mais il n’y aurait plus jamais d’opportunité de la sorte avant longtemps. « Ah mince … On dirait un champignon… Alors un champignon… Ah des échecs en vue… Peut-être scolaires ou autre, t’as quoi de prévu pour le moment? Peut-être que tu vas redoubler ton année… ». Relevant la tête de son bouquin tout en gardant l’air de rien la tasse près de lui il releva la tête pour voir la tête blonde à deux doigts de fondre en larmes. Elle y croyait vraiment à ces sornettes ? Si lui annonçait que d’après la tasse elle devait se jeter par la fenêtre le ferait-elle ? Se replongeant rapidement et dans sa tasse et dans son livre, le Serdaigle lui lança un « Attend attend j’ai lu un autre truc. ». Oui voilà si c’était près de la anse le champignon signifiait une maison dans la campagne. Quel avenir affreux mais au moins elle ne pleurerait pas, en toute logique. « Oui voilà, le champignon est près de la anse, donc ça veut dire que t’auras une maison à la campagne, c’est bien non ? ». Lui montrant rapidement la tasse histoire qu’elle ne distingue ni les formes ni le mensonge, le garçon se replongea dans l’execice. Bon un peu d’amour, les filles étaient toujours en train de rêver d’un prince charmant, elle ne devait pas faire exception et elle irait mieux du coup. Cherchant un signe dans le livre où ça parlait de bonheur amoureux, il trouva enfin. Regardant la tasse comme s’il vérifiait, il pointa quelque chose dans le fond. « Ah oui c’est définitivement des cerises, d’après le livre t’auras une liaison amoureuse heureuse. ». Plaignant d’avance l’heureux élu, le bleu et bronze releva vers elle des sourcils inquiets pour savoir si ça allait. Croisant son regard, il rabaissa subitement la tête, fronçant les sourcils comme s’il essayait de décrypter la suite de la tasse. Non mais pourquoi était-il gentil avec elle ? Elle était infecte après tout, ce n’était pas comme s’il l’appréciait ou autre. Une maison dans la campagne, un mariage heureux, et puis quoi un chien ? Non mais n’importe quoi. Elle avait déjà Arthur dans sa poche, il ne manquait plus qu’elle le mène lui aussi par la baguette. Elle le faisait exprès voilà tout. « Ah par contre au centre t’as une étoile à huit branches, dur, un accident, un revers majeur. ». Bim voilà, il n’était plus dans ses filets, bien fait pour elle. Regardant sa tasse toujours par terre, le garçon garda celle de la blonde, près à la faire tomber si elle voulait vérifier ses dires. « Et ma tasse tu la ramasse pas ? ». Non mais oui, il n’allait pas la ramasser pour elle non plus…



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Chelsea M. Moriarty

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MessageSujet: Re: Teste-moi, tu vas mourir | arian (terminé)   Teste-moi, tu vas mourir | arian (terminé) EmptyMer 1 Mai - 1:24



« C’est un arbre. » Ariadne se tapa la main contre la tête. En plus d’avoir l’air un extrêmement mauvais voyant, il était aveugle, impossible de voir correctement. La jaune et noire inspira profondément et essaya de se calmer. Il ne fallait pas qu’elle craque devant lui, elle releva le regard vers le jeune homme qui, fier, lui montrait la massue. Il osait dire ça en plus ? il osait CROIRE qu’il était plus douée qu’elle en divination ? La poufsouffle laissa échapper un rire, très faible mais un rire tout de même, son ton était empreint de désespoir, ce n’était pas joyeux. « En fait t’as raison c’est une massue. » Ah bah enfin, il finissait par entendre raison. Dire qu’il lui avait fallu, Ariadne regarda la grosse horloge, plus d’une minute et trente-six secondes. La jeune fille finit par se calmer et regarda la suite de la tasse pour lui expliquer encore tous les malheurs qu’elle avait vus. C’était horrible, atroce, inhumain. Pourquoi est-ce qu’il avait une si mauvaise tasse ? Enfin, voilà que la jeune fille le prenait comme un signe du destin. Elle qui avait toujours plus cru en la magie qu’en elle-même, elle qui avait plus écouté les signes que son propre frère. Puisque la tasse était une catastrophe, peut être qu’en réalité McMillan était mauvais et qu’elle n’était pas faite pour être sa femme ? Han. Ariadne détourna le regard et paniqua pour de bon. Trop de pensées traversaient son esprit, trop de doutes, trop de questions, elle ne savait pas, elle ne savait plus. Il lui fallait toucher du bois. « Tout va bien ? » La professeur était là, elle allait les sauver, leur montrer qu’elle avait mal lu, que le jeune homme lui était bien destiné, que tout allait s’arranger. Elle releva ses petits yeux inquiets, déprimés, perdus, stressés, paniqués vers la dame. Seulement le gamin la congédia en la rassurant si bien que la professeur n’eut pas le temps de lire dans les yeux de la troisième année. RESTEEEZ avait-elle envie de crier. Trop tard. C’était fini. Elle se forgea un visage fort, un air dur, si elle était seule avec Ian, il fallait qu’elle lui montre qu’elle n’était pas faible et elle espéra de tout cœur que sa tasse lui prédirait de bonnes choses.

« Ah mince … On dirait un champignon… » Un champignon, olala. Ce n’était pas un bon début cela. C’était mauvais, pourquoi fallait-il qu’il voit un champignon. Elle se rua sur la tasse pour l’arracher des mains du gamin, mais il semblait avoir prédit son geste et la rapprocha de lui. La dissuadant du regard de retenter. Elle avait pourtant besoin de vérifier cette information. Elle n’avait pas besoin d’un champignon dans sa tasse. « Ah des échecs en vue… Peut-être scolaires ou autre, t’as quoi de prévu pour le moment? Peut-être que tu vas redoubler ton année… » Ariadne était choquée, hésitant entre pleurer et s’évanouir. Elle avait de bons résultats partout, sauf en soin aux créatures magiques mais ça c’était de la faute de l’autre cruche de professeur qui la détestait. La poufsouffle releva les yeux vers le gamin, le suppliant presque du regard de lui annoncer une bonne nouvelle. Il aurait pu dire n’importe quoi elle l’aurait cru naïvement, pour elle les signes étaient plus important que les faits. « Attend attend j’ai lu un autre truc. » Ses sourcils se relevèrent, ses yeux s’ouvrirent en grand, un sourire s’attarda sur son visage, elle reprenait espoir. Elle attendit avec impatience la suite, elle était pendue à ses lèvres. « Oui voilà, le champignon est près de la anse, donc ça veut dire que » maison campagne. soupira la blonde en même temps que son compagnon d’infortune. Elle connaissait cette explication, elle l’avait lu dans le bouquin il n’y avait même pas trois minutes. Oui, elle n’était pas fichue pour de bon. Un soupir de soulagement traversa ses lèvres. Elle était sauvée. Elle regarda la tasse, mais McMillan ne lui laissa pas le temps de bien admirer, elle tendit les mains pour la tenir elle-même mais il semblait se découvrir une passion pour ce noble art qu’était le troisième-œil et se reconcentra. Partagée entre l’idée de savoir et celle de voir le jeune homme aussi passionné qu’elle, elle hésita un long instant jusqu’à ce qu’il reprenne la parole.Bon et bien elle avait été trop longue. « T’auras une liaison amoureuse heureuse. » Elle serait heureuse ? Des cerises, elle adorait ce fruit en plus. C’était merveilleux, c’était magique. Elle en pleura presque de joie. Ses yeux admiraient le beau jeune homme en face d’elle qui venait de lui annoncer un très heureux événement. Non, il ne comprenait rien, il ne savait sûrement pas, sinon il ne lui aurait pas dit cela comme ça. Ou alors peut être qu’il jouait un jeu ? Et qu’il venait de lui annoncer son amour ? Oh. C’était si mignon. Oui, c’était sûrement cela, dire qu’il avait fallu attendre trois ans pour qu’il le lui avoue enfin. « Ah par contre au centre t’as une étoile à huit branches, dur, un accident, un revers majeur. » Comment cela ? Un accident. Non. Il ne pouvait pas lui dire cela, avec un si grand sourire, non mais voyons. Ariadne souffla tout l’air de ses poumons et reprit confiance quand il ouvrit la bouche une nouvelle fois. Peut être qu’il allait lui dire autre chose, une chose adorable. Oui, il allait lui dire quelque chose de bien. Elle sourit. « Et ma tasse tu la ramasses pas ? » OK. Il était mort. Pff. Sale petit, infâme gamin, traitre. Comment osait-il lui parler comme cela après tout ce qu’elle avait fait pour lui ? Il était ingrat et il allait voir de quel bois elle se chauffait. Ses yeux lancèrent des éclairs dans tous les sens, y compris sur McMillan. D’un geste très gracieux, elle croisa les bras et tourna la tête de l’autre côté. « jamais, je ne suis pas ta boniche. » cracha-t-elle. La gamine avait toujours eu un très beau langage, car ses parents l’avaient bien éduquée, mais sitôt arrivée dans la cour des grands, dès qu’elle avait rencontré d’autres enfants de son âge ou un minimum plus âgé, elle avait tout de suite pris leurs tics de langage. Devenant aussi vulgaire que les autres, aussi immature aussi… ah non, cela elle l’était déjà. « Eh, Aria, t’as fait tomber ta tasse. » Le jeune homme d’à côté, Sammy, lui tendit la tasse. « Pour toi c’est Ariadne, tu sais bien. » répondit-elle sans gentillesse aucune. Elle n’aimait pas ce jeune poufsouffle même s’il venait de leur sauver la vie. D’abord Arthur, puis Sammy. Il n’y avait pas à dire, les jaunes et noirs avaient donc une utilité : récupérer et ramasser les affaires des autres, génial, qu’est-ce qu’elle était fière de sa maison. Pour peu, la jeune fille aurait sauté par la fenêtre. Elle leva les yeux au ciel, attrapa la tasse et poussa un faible hurlement. Elle sourit. Elle fit les gros yeux. Elle semblait heureuse. Elle avait l’air totalement paniquée. Elle était soulagée. Elle contempla la tasse en la tournant dans tous les sens. Elle ne faisait même pas exprès de faire patienter Ian, pour une fois elle l’avait réellement oublié tant sa surprise était grande. Au bout de quelques longues secondes de silence, elle finit par relever son joli minois et plongea son regard dans celui du serdaigle, merlin que ses yeux étaient beaux, oh, ses yeux ! Pour la première fois depuis belle lurette, elle lui sourit sincèrement. Elle fit tourner la tasse pour qu’il la voit. « Regarde comme c’est beau. » Elle en avait presque des larmes aux yeux. Même si elle n’avait vu les signes qu’une seule fois elle les connaissait déjà par cœur et avec leur emplacement. Les yeux fermés elle pourrait redessiner le fond de sa tasse. Pourtant elle n’était pas sûre à cent pour cent de ce qu’ils signifiaient mais elle aurait pu mettre sa main à couper que tous étaient plus que positif. Elle souriait niaisement. En fait, il suffisait qu’Ariadne traverse sa vie pour que tout s’arrange. McMillan leva un sourcil interrogateur, en temps normal cela l’aurait énervé et la poufsouffle aurait levé les yeux au ciel en le traitant de tous les noms d’animaux qu’elle connaissait. Pas cette fois-ci, là elle mourrait d’envie de lui expliquer. « Est-ce que tu te souviens du positionnement des choses de la dernière fois ? » Elle lut la réponse dans ses yeux avant même qu’il ne réponde. Heureusement qu’elle était plus que satisfaite de sa découverte sinon elle lui en aurait voulu pour se bon. Elle soupira et se força à garder le sourire, tant pis s’ils recommençaient du début. Elle posa la tassa sur le table de façon à ce qu’ils la voient tous les deux et chaque fois qu’elle parlait d’un signe, elle le désignait du doigt tout en vérifiant que le jeune homme suivait avec attention ses explications. « A cet endroit-là il y avait le cacatoès et maintenant tu vois, c’est un aigle. Bon, j’admets qu’il n’est pas très facile à voir mais regarde, là c’est le bec et les ailes sont dépliées dans l’autre sens. Là tu vois ? Et donc l’aigle annonce une amélioration, attends je vérifie, oui c’est ça. Donc il contre tes problèmes pour que tout s’arrange. » Elle prit sa respiration et reprit. « Tu te rappelles de la massue, tu étais sûr que c’était un arbre et bien maintenant c’est une croix dans un carré. » Elle était passionnée par ce qu’elle racontait, elle voyait les signes qui dansaient dans sa tête, alors que la jeune homme devait galérer à les voir. Au contraire, pour Ariadne, ils lui sautaient aux yeux, dès qu’elle en avait fini avec un, l’autre se montrait automatiquement. Elle était sincèrement heureuse d’être l’annonciateur de toutes ces merveilles. Elle continua son soliloque. « Et cette croix montre que tu as évité les problèmes, ainsi l’attaque que tu risquais d’avoir est déjà un fait du passé ! Et LA c’est le mieux ! Regarde-bien, dis-moi ce que tu vois à la place du faucon. » Elle était presque euphorique, elle attendit un millième de seconde qu’il parle mais elle était trop pressée de lui montrer qu’elle ne lui laissa même pas le temps de mettre ses neurones en marche qu’elle continuait toute seule. « Un nid d’oiseau ! » Elle souriait béate. Elle ferma les yeux pour annoncer la signification, le nid d’oiseau qu’est-ce qu’elle avait rêvé l’avoir, c’était un des plus beau signe, l’un des plus forts, l’un des plus rares. Et elle venait de l’avoir grâce à lui. Une larme de bonheur perla au coin de son œil. « Cela veut dit bonheur familial, amour sincère et heureux. » Elle était finalement tomber sur le bon mari, oui, elle avait de la chance. Même si lui ne s’en rendait pas compte. Un éclat de rire la sortit de sa rêverie. La jeune fille qui était assise à côté n’arrivait plus à reprendre sa respiration. Elle riait à en alerter la professeur. Ariadne rouvrit les yeux, effarée de retomber dans ce monde alors qu’elle était partie très loin avec Ian, sans même le prévenir. Elle se força à regarder de l’autre côté, il ne fallait pas qu’il sache qu’elle avait failli l’apprécier pour de bon. Elle le haïssait, parce qu’il était insupportable. La professeur demanda le silence et demanda à la pauvre cruche de s’expliquer. « Mais madame, c’est Moriarty, elle pleure ! » A l’entente de son nom, la gamine s’était relevée sur sa chaise et dès que l’accusation était arrivée à ses oreilles elle avait porté la main à son œil, pour cacher la preuve traitresse. C’était trop tard et son attitude était encore plus coupable. D’un coup d’œil rapide et efficace, la gamine repéra les informations dont elle avait besoin. « Oh c’est toi qui est avec Sammy, c’est vrai que ta tasse était tellement inintéressante qu’il a préféré se jeter à mes pieds pour récupérer la mienne au lieu de s’occuper de toi. Or comme tu ne sais jamais quoi faire de ta vie, tu préfères te moquer de la seule élève sérieuse qui fait son travail avec passion. Vraiment je suis navrée d’être meilleure que toi en divination. En fait, non, j’en suis fière. » Et elle tourna les épaules pour se retrouver face au professeur, légèrement dépassé par la situation. Il était vrai que Moriarty n’était d’ordinairement pas l’élément perturbateur, de plus elle était son élève la plus studieuse et celle avec le plus de talent pour voir les signes. Seulement elle ne pouvait pas laisser ce signe impuni, elle avait son rôle de professeur à assumer. Elle distribua donc de nouveau une série d’heure de colle à la poufsouffle, puis elle en donna une autre à la pauvre cruche qui s’était moqué d’Ariadne. Au moins elles étaient dans le même cas, Ariadne n’en avait rien à faire, elle avait rebattu le clapet d’une gamine qu’elle ne supportait pas, rien d’autre ne pouvait la toucher. « On s’y remet et en chuchotant cette fois. » reprit madame Dewis, avec un ton presque menaçant, si bien que les élèves se remirent au travail avec ardeur.
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MessageSujet: Re: Teste-moi, tu vas mourir | arian (terminé)   Teste-moi, tu vas mourir | arian (terminé) EmptyMer 1 Mai - 1:26

Teste-moi, tu vas mourir | arian (terminé) 2799
Moriarty était vraiment très bizarre. Un coup elle était à deux doigts de pleurer, un autre elle râlait, encore un autre elle souriait. Bizarre. Mais dans le genre bizarre, pour le jeune Serdaigle, elle atteignait des sommets. Bon, non. Les gens bizarres peuplaient l’entièreté du château il fallait l’admettre… Sarah Mandleton, Arthur, elle… Mais … Deux secondes … Etait-ce lui ou étaient-ils tous à Poufsouffle ? Voilà ! C’était ça ! Le mystère de la raison de l’existence de cette maison était enfin résolu. On disait les jaunes travailleurs, gourmands et loyaux … Que nenni, en fait cette maison réunissait toutes les personnes atteintes de schizophrénie avancée, de retardement psychologique ou tout simplement de douce rêverie naïve comme son frère. Pour ce qui concernait Moriarty, celle-ci semblait furax. Quoi ? Elle n’aimait pas l’étoile à huit branches c’était ça? Tant mieux, et bien fait pour elle. S’il continuait à se montrer gentil avec elle, elle et les autres élèves allaient croire qu’il l’appréciait un peu… Et si on pensait qu’il l’appréciait un peu, les rumeurs risquaient de tourner dans le château. Quoi de plus normal en même temps, il n’était pas déplaisant à regarder d’après le regard que lui lançaient certaines filles, était de bonne famille, au sang pur et fortuné, et elle tout ce qu’il savait sur sa famille se résumait au fait qu’elle avait un grand frère –Poufsouffle-, et qu’ils étaient de sang pur. Mais en s’en tenant uniquement au physique, d’un point de vue objectif, elle était digne d’être une future Mme McMillan, mais bon avec ce comportement, il était bien content que ce ne soit pas le cas.. Enfin… Gêné, le garçon essaya de penser à quelque chose, de retrouver le fil de ses pensées qu’il avait laissé dériver inconsciemment vers la j-… blonde. Blonde. Cora. Oui Cora. Donc bref, euh, si il y avait donc des rumeurs et si Cora l’apprenait et pensait qu’il allait à l’encontre de la volonté de leur père, ça irait mal … Mal non pas pour lui mais pour Cora. Parce que madame viendrait lui faire la leçon, lui faire son discours sur les devoirs d’un sang pur et autres… Sauf que ça, lui le savait ! Mais bon Cora était comme ça… Toujours sur son dos. Vraiment étouffante, surtout qu’elle répétait sans cesse la même chose, comme si il allait frayer avec les presque nés-moldus … N’importe quoi. Dans un sens le cadet appréciait l’initiative que prenait sa sœur à venir le voir et autres, mais … Mais non. Cora était un monstre. Un monstre non pas avec lui mais avec Arthur, ce qui revenait au même au final, et ça, Ian ne pouvait le laisser passer. Son frère et sa sœur ainés étaient deux égoïstes qui ne pensaient qu’à eux et qui se complaisaient à passer leurs nerfs sur Arthur qui ne faisait jamais rien de mal … Enfin consciemment puisque son attitude avait quand même de quoi justifier leurs constantes agressions. « jamais, je ne suis pas ta boniche. ». Hein quoi ? Ah oui la tasse. Non mais pour qui se prenait-elle ? Déjà qu’elle l’interrompait dans ses pensées, en plus elle osait darder sur lui un regard noir ? La tasse elle allait la ramasser non mais oh ! De gré ou de force ! Ça commençait à bien faire les duels de regard, elle oubliait à qui elle avait à faire, il n’était pas son frère et n’allait pas faire carpette de sitôt ! « Eh, Aria, t’as fait tomber ta tasse. ». Un Poufsouffle encore un. Décidément l’entièreté de cette maison lui obéissait au doigt et à l’oeil, mais quelle pouvait en être l’utilité ? Ils portaient son sac, lui apportaient et lui ramassaient les choses pour lesquelles elle ne voulait pas prendre la peine de se déplacer elle-même… Oui en fait avoir des elfes de maison à Poudlard même était sans doute sympathique. Les siens lui manquaient également quand il s’agissait d’effectuer les colles avec Stefan. « Pour toi c’est Ariadne, tu sais bien. ». Et en plus elle leur parlait mal … Heureusement pour elle, Arthur avait eu le droit à un traitement différent, sinon elle aurait volé par la fenêtre, si bien sûr son égo surdimensionné arrivait à passer.

A deux doigts de voler au secours du jaune, non pas pour aider ce sang mêlé mais pour bel et bien embêter la princesse des jaunes, le Serdaigle s’arrêta, regardant le sourire béat de sa camarade d’infortune qui fixait sa tasse, à deux doigts de pleurer de bonheur. Il n’y avait pas que des feuilles de thé dedans pourtant ? « Regarde comme c’est beau. »… Il avait envie de lui dire que ce n’était que des feuilles de thé éparpillées et dont la forme ne voulait plus rien dire vu qu’elle avait fait la tasse, au lieu de quoi il haussa un sourcil alors que celle-ci semblait en transe. « Si par beau tu veux dire extrêmement laid, alors oui c’est beau. ». Elle ne l’entendit même pas, passionnée par ses sornettes. « Est-ce que tu te souviens du positionnement des choses de la dernière fois ? ». Bien sûr que non il ne s’en souvenait pas. Leur regard se croisant, elle put probablement y lire son incompréhension face à cette situation. Elle totalement excitée, lui totalement froid, et tout ça pour une tasse qu’elle avait fait tomber. Elle débloquait totalement. Ce n’était qu’une tasse … Et pas n’importe qu’elle tasse. Une tasse en cours de Divination. Autrement dit, que lui se moquait bien de tout ça. Ne pouvait-elle pas se contenter d’écrire ce qu’elle avait déjà vu, comme ça l’exercice serait terminé et il pourrait peut-être même sortir avant la fin du cours une fois leurs notes rendues ? Se rapprochant de lui de manière très … rapprochée, le jeune homme considéra le fait qu’elle était bien trop prêt de lui, et ce même pour lui montrer le contenu de la tasse. Etait-ce une simple manœuvre pour que celle-ci se rapproche de lui ? Bien pensée … « A cet endroit-là il y avait le cacatoès et maintenant tu vois, c’est un aigle. Bon, j’admets qu’il n’est pas très facile à voir mais regarde, là c’est le bec et les ailes sont dépliées dans l’autre sens. Là tu vois ? Et donc l’aigle annonce une amélioration, attends je vérifie, oui c’est ça. Donc il contre tes problèmes pour que tout s’arrange. ». Suivant son doigt qui trônait au-dessus de la tasse de porcelaine qui avait eu la chance de ne pas se briser –ce n’était peut-être pas de la porcelaine au final-, le bleu et bronze regarda la bouillie ignoble qu’elle lui désignait. Ça un aigle ? Déjà qu’il n’avait pas remarqué la forme pourtant frappante selon elle du cacatoès, alors si là elle ne distinguait qu’à peine le rapace, il était fichu. En effet. Regardant le pâté il ne parvint même pas à y voir la paire d’ailes ni le bec décrits. Des sornettes. Des enfantillages. Il le savait de toute façon, qu’il n’aille pas faire comme s’il s’était surpris lui-même… « Tu te rappelles de la massue, tu étais sûr que c’était un arbre et bien maintenant c’est une croix dans un carré… Et cette croix montre que tu as évité les problèmes, ainsi l’attaque que tu risquais d’avoir est déjà un fait du passé !». Mais n’importe quoi vraiment. Il fallait qu’elle comprenne qu’elle ne faisait que s’humilier d’avantage et rabrouer le nom de sa famille en partant dans ses délires. Une massue, un arbre, une croix, en quoi cela allait-elle l’aider pour plus tard ? Comptait-elle finir comme Dewis, à enseigner la magie à un groupe d’enfants dont la plupart ne méritaient pas leur place ici ? Et LA c’est le mieux ! Regarde-bien, dis-moi ce que tu vois à la place du faucon. ». Rien. « Un nid d’oiseau ! ». Oui c’était ce qu’il disait, rien. « Cela veut dit bonheur familial, amour sincère et heureux. ». Haussant un sourcil sceptique alors qu’il continuait à regarder la tasse, le garçon souffla un bon coup. Comme par hasard elle venait de lui décrire à quelques choses près le même bonheur familial que lui. On sentait le coup fourré à des lieux à la ronde, malheureusement pour elle son cœur n’était pas à prendre.

Relevant la tête vivement alors que la jaune et noir s’était écartée de lui pendant la professeur demandait le silence et qu’une fille la dénonçait comme en train de pleurer, le jeune homme vit en effet qu’elle avait les larmes aux yeux. Etonné, il devait avouer qu’il ne pensait pas non plus qu’il était en mesure de faire pleurer les filles par sa simple présence… Si Anton ou Stefan l’apprenaient ils n’en démordraient plus… Un pétage de câble, une heure de colle, et Dewis qui repartait. Cette fille n’était pas croyable. Mitigé entre l’envie de lui rire au nez et celle de l’enfoncer dans sa désillusion, le garçon décida finalement de remettre les pendules à l’heure. « Oui … Et donc… C’est une tasse. Une tasse qui est tombée par terre. Donc les feuilles de thé s’étant dispersées, elles ne veulent plus rien dire. ». Prenant soin d’articuler et de parler clairement comme s’il s’adressait à une demeurée, le bleu et bronze, amusé de la situation n’hésita pas à pousser le bouchon plus loin. Moriarty, il ne l’appréciait pas un point c’est tout, et il devait le faire clairement savoir, aux autres mais également à lui-même. Comment avait-il pu imaginer un instant qu’elle et lui, que lui et elle… « Déjà qu’à la base c’était n’importe quoi… Je ne vois vraiment pas en quoi toutes ces sornettes peuvent te mettre dans des états pareils. ». Il aurait eu envie d’ajouter qu’elle faisit honte à son rang, à sa famille, mais ç’aurait peut-être été trop méchant, particulièrement si Arthur l’entendait, puisque c’était majoritairement à lui qu’on tenait habituellement ce genre de discours. « Que ce soit bien clair, toi et moi ça ne se fera jamais, prédictions bon marché ou pas, autant te couper là dans ton élan… Et pas seulement parce que mon père a d’autres projets pour moi. ». Voilà qui était fait. Fier de lui, d’avoir clarifié la situation, d’avoir réduit ses probables rêves à néant, le garçon repris sa tasse qu’il prit soin de vider de ses feuilles de thé avec un essuietout qu’il laissa sur le coin de la table. Voilà. Plus de prédiction fumeuse, plus de bonheur familial, amoureux ou autre avec elle ou ce qu’elle semblait croire –sinon pourquoi aurait-elle pleuré ?- il allait pouvoir noter ce qu’il disait avoir vu sur son parchemin. « Ah et à l’avenir si tu pouvais éviter de te rendre ridicule devant le reste de la classe lorsqu’on travaille en binôme… ». Bon il ne prévoyait pas d’avantage de travailler avec elle, mais les accidents comme aujourd’hui arrivaient.
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Chelsea M. Moriarty

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MessageSujet: Re: Teste-moi, tu vas mourir | arian (terminé)   Teste-moi, tu vas mourir | arian (terminé) EmptyMer 1 Mai - 2:08



Le cours était long, mais Ariadne ne s’ennuyait pas. Elle était heureuse de tout ce qu’elle venait de découvrir et puis la meilleure de toutes les choses étaient bien que sans elle dans la vie de son cher McMillan, sa vie était nulle. Et hop, dès qu’elle apparaissait, tout s’arrangeait, comme par miracle. Ah, il était bien temps qu’elle arrive. Pourquoi s’était-elle énervée contre lui pendant toutes ses années ? Leur couple était si évident. Elle souriait à pleines dents maintenant, oubliant tout le reste. Oubliant les heures de colles qu’elle avait récupérer, les insultes qu’elle avait assumer. Elle était prête à tout. « Oui … Et donc… C’est une tasse. Une tasse qui est tombée par terre. » Ou presque. Qu’est-ce qu’il était terre à terre ! Il fallait vraiment qu’elle laisse échapper son troisième œil pour enfin voir les signes et surtout voir plus loin que le bout de son nez. Il n’y avait pas à dire, elle avait encore beaucoup à lui apprendre. Elle soupira et le regarda l’air désolée. Elle allait devoir se remonter les manches, mais pour son fiancé elle était prête à beaucoup de chose. Oui, elle allait faire des efforts, c’était décidé. « Donc les feuilles de thé s’étant dispersées, elles ne veulent plus rien dire. » Un point pour lui, en temps normal c’est ce qu’il se passe, comme quoi il avait bien écouté ses consignes en début de cours ! Tout n’était pas perdu, seulement leur situation était différente parce que dans le cas où les évènements s’annulaient un à un et où il restait le même nombre de signes, cela marchait. Enfin c’était évident qui ne savait pas cela ? Elle allait ouvrir la bouche pour le lui expliquer d’un ton tranchant, pour marquer sa supériorité quand il parla avant elle. « Déjà qu’à la base c’était n’importe quoi… Je ne vois vraiment pas en quoi toutes ces sornettes peuvent te mettre dans des états pareils. » Ah les hommes alors, tous les mêmes. Il était bouché et ne comprenait rien à rien. En même temps il n’était pas au courant, sinon il n’aurait pas dit cela. Elle sourit. Elle avait cru pendant longtemps qu’il se moquait d’elle, qu’il savait mais qu’il n’osait lui dire parce qu’il était gêné, mais maintenant elle était sûre et certaine : il ne savait pas. Comment se faisait-il que seule Ariadne était au courant de leur futur mariage ? Peut être que les McMillan étaient beaucoup plus strictes et qu’ils savaient, eux, refuser des choses à leurs enfants bien aimés ? Oui, cela était plausible. Un fin sourire s’étira sur les lèvres de la jeune fille, il fallait qu’elle le lui dise et tout serait arrangé. Elle prit la tasse sans y penser et se mit à jouer avec, elle cherchait la meilleure formulation pour lui annoncer la merveilleuse nouvelle. « Que ce soit bien clair, toi et moi ça ne se fera jamais, prédictions bon marché ou pas, autant te couper là dans ton élan… Et pas seulement parce que mon père a d’autres projets pour moi. » La jeune fille avait eu un air étonné pendant la première phrase, il en était arrivé à des conclusions, presque les mêmes que celles de la jeunes filles sauf que lui était totalement dans l’erreur. La dernière partie de la phrase la fit exploser de rire. Elle se mordait le poing pour ne pas rire trop fort : son seul soucis était de ne pas déranger la classe et de s’éviter de nouvelles heures de colle. Le vexer lui, cela n’avait aucune importance. Pas après ce qu’il venait de dire, il ne se rendait pas compte qu’il venait de lui briser le cœur et elle ne devrait jamais le montrer. Reprenant sa respiration peu à peu, le jeune homme finit de la casser par une dernière tirade sanglante. « Ah et à l’avenir si tu pouvais éviter de te rendre ridicule devant le reste de la classe lorsqu’on travaille en binôme… » Ainsi, malgré tout ce qu’il venait de lui dire, il avait tout de même l’audace de croire qu’ils referaient un binôme ? Ariadne ne savait plus quoi penser. Elle était triste et avait un peu mal au cœur de la phrase qu’il venait de lui dire, seulement ses espoirs n’étaient pas réduit à néant parce qu’elle avait en sa connaissance un détail qu’il ne soupçonnait même pas. Un minime détail qui avait une importance énorme. Alors elle se jura de ne jamais lui dire, jamais de la vie. S’il l’apprenait ce serait par le papa McMillan et personne d’autre. Il faudrait qu’elle aille voir les quelques personnes dans le secret et qu’elle les fasse taire. Plus personne ne serait au courant. Une fois qu’elle eut fini de prépare son plan elle songea à ce qu’elle ressentait. Cette promesse d’être mariée tout de même à Ian l’empêchait d’être réellement triste, car en réalité elle l’avait aimé d’abord parce qu’il était son fiancé. Elle le haïssait parce qu’il était hautain, indifférent, snob, beau. La poufsouffle pesa le pour et le contre, valait-il mieux l’aimer ou ne pas l’aimer ? Les deux clans se séparaient peu à peu, il fallait qu’elle fasse un choix. La phrase que le serdaigle avait prononcé quelques minutes plus tôt résonnait dans son esprit : lui avait fait son choix, il ne l’aimerait pas. Alors, une fois de plus, elle ferait comme lui. Elle sourit. Sa décision était prise et elle allait le lui faire payer. D’un geste assuré, elle releva la tête et plongea son regard dans celui de son futur ennemi. Tu as signé ton arrêt de mort se dit-elle en pensées, puis elle rigola doucement de nouveau. « Tu es en train de me dire que … » et elle reparti dans un fou-rire. Des élèves commençaient à la regarder. Ian lui lança un regard outré, il fallait qu’elle se taise. « Désolée, c’était tellement inconcevable que j’ai du mal. » Aria se mordit la lèvre pour ne pas rire encore et dans un seul souffle elle lâcha. « Toi et moi ensemble…. » Des larmes commençaient à couler, mais cette fois-ci c’était parce qu’elle riait trop. Elle reprit sa respiration et le regarda l’air méprisant. « Sérieux, t’es insupportable, trop fier, suffisant suffit de voir comment tu regardes les poufsouffles et puis tu es à Serdaigle. Et regarde-toi, toujours bien propre, jamais un cheveu qui dépasse, toujours là à te laver les mains dès que tu touches quelque chose d’étrange. Tu te bats avec des gamins puis tu te caches dans les jupes de ton protecteur. Et tu as osé croire que … moi ? j’étais attirée. Ok t’es beau et alors ? T’es le seul ? T’es trop mignon. » La dernière phrase ne sonnait ni comme un reproche ni comme un compliment, elle lui parlait comme elle parlait à un enfant. C’était sa manière de cacher la peine qu’il le lui avait faite, mais elle refusait d’y penser, elle allait être forte et leur montrer à tous que non, Ariadne July Moriarty n’était pas amoureuse de Ian Connor McMillan. Elle se trouverait un petit copain, elle accuserait les insultes qu’il lui lancerait car on ne s’attaque pas à un McMillan comme cela. Elle allait payer tout ce qu’elle le lui avait dit, c’était certain, seulement elle était prête, prête à tout. Elle lui sourit et s’amusa devant sa réaction, visiblement il ne s’attendait pas à cela. Croyait-il réellement ce qu’il avait dit ? Avait-il compris qu’elle l’aimait ? Ou alors peut être qu’il avait seulement quelqu’un pour lui dégonfler les chevilles. « Eh oh, redescends sur terre, enfin je crois que je t’ai enfin dégonflé les chevilles. Tout le plaisir était pour moi. » Elle ricana et posa la tasse sur la table, la même tasse qui l’avait fait espérer et croire. C’était fini. Il allait tomber de haut s’il croyait qu’elle allait être aimable maintenant, elle s’accrocherait encore plus à Arthur, elle lui offrirait son côté gentil. OH et si jamais elle arrivait à le dresser contre Ian, qu’est-ce que ce serait beau ! Son plus beau plan machiavélique, le meilleur de tous. Elle se retint un sourire, il ne fallait pas qu’il devine ses pensées et elle sortit son livre. Elle commença à noter sur une feuille les signes de sa tasse. « Bon, le devoir pas se rendre tout seul, faut peut être que tu t’active un jour. Je sais que je suis géniale et que j’écris six fois mieux que toi, mais tu pourrais y mettre du tiens. Je n’aimerai pas avoir une mauvaise note à cause de mon binôme. » Elle avait lâché le dernier mot avec un air de dégoût, comme pour lui montrer qu’elle n’approuvait pas non plus leur alliance en cours. « Non parce que si je te fais honte quand j’ai une bonne note, vraiment, je m’excuse mon chou. » Et elle repartit avec un petit rire. Oh qu’elle allait s’amuser, il allait la détester. Et là il apprendrait qu’ils étaient fiancés. Et il tomberait de haut et se ferait très mal. Elle donnerait ses cheveux pour voir cette scène. Elle sourit en l’imaginant puis elle reprit sa plume et se remis à écrire.
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MessageSujet: Re: Teste-moi, tu vas mourir | arian (terminé)   Teste-moi, tu vas mourir | arian (terminé) EmptyLun 20 Mai - 3:14

Teste-moi, tu vas mourir | arian (terminé) Tumblr_m9ytb2XA3e1rtwl80o1_500
Pourquoi souriait-elle ? Aucune idée. Qu’est-ce qu’elle avait l’air bête à sourire pour un rien alors qu’il venait de briser ses plus que probables rêves. Pas de prince charmant pour elle, ça lui apprendra à être si vulgaire, si rude, alors qu’initialement il ne lui avait jamais rien fait. C’était vrai quoi ! C’était elle qui était venue le voir à la base en pensant qu’il allait accepter de taper la discut’ avec une parfaite inconnue. Il fallait qu’elle soit un peu réaliste tout de même, sinon elle allait mal finir. Sur ça, mais aussi sur tout le reste hein. Vu comment elle était gaga devant une bouillie ignoble dans une tasse de thé, elle était mal partie. Pourtant la famille Moriarty était dite -après recherches- de sang pur. Pour preuve, son père était -d’après ce qu’il avait entendu dire-, ami avec le père de cette Poufsouffle. Quelle honte pour ses parents ça devait être. Sérieux et médisant comme à son habitude, le bleu soutint le regard de la jaune qui venait d’arrêter de ricaner comme une cruche. Voilà qu’elle lui lançait un regard méchant avant d’ajouter un « Tu es en train de me dire que … » médisant. « Oui. ». Maintenant que sa question avait obtenu une réponse elle allait pouvoir se taire et arrêter d’hausser le ton pour qu’à chaque fois tout le monde se retourne sur son passage. Ah les filles… « Désolée, c’était tellement inconcevable que j’ai du mal…Toi et moi ensemble…. ». Haussant un sourcil, le McMillan peu convaincu regarda son binôme. Le déni. Pourquoi fallait-il passer par le déni ? Il n’y avait pas de honte à avoir voulu sortir avec lui. C’était normal. Peut-être avait-elle honte de s’être fait rejetée ainsi. En même temps à quoi s’attendait-elle ? Bon il aurait pu y aller avec plus de tact mais ça restait Moriarty donc bon… Bah son orgueil désamplifierait bien vite et avec un peu de chance le lâcherait-elle. « Sérieux, t’es insupportable, trop fier, suffisant suffit de voir comment tu regardes les poufsouffles et puis tu es à Serdaigle. ». Ah ce dernier point n’était pas un reproche. La laissant cracher sur son dos puisqu’elle devait probablement cracher toute sa bile pour pouvoir avaler la pilule de la fin prématurée de cet amour naissant qu’elle s’était imaginée, le garçon sourit quelque peu à ce moment. Il était à Serdaigle et contrairement à Poufsouffle sa maison avait une certaine réputation, qu’elle le veuille ou non. Mais bon. « Et regarde-toi, toujours bien propre, jamais un cheveu qui dépasse, toujours là à te laver les mains dès que tu touches quelque chose d’étrange. ». Là elle commençait à pousser trop loin. Est-ce que c’était une si mauvaise chose de ne pas se comporter comme un sang-de-bourbe, de tenir son rang ? Si elle continuait il allait lui rabattre son clapet vite fait bien fait. Ayant d’arrêter d’écrire depuis le début de son monologue, le bleu et bronze la toisa. « Tu te bats avec des gamins puis tu te caches dans les jupes de ton protecteur. ». Si elle faisait référence à Stefan alors là ça allait barder. C’était ça l’image que Stefan donnait de lui ? Alors en plus de lui faire avoir colle sur colle, il le faisait paraître pour un faible ?! Pour qui se prenait cette blondasse à lui parler de la sorte parce qu’il défendait son frère ? Devait-il le laisser tel quel hein ? Se faire embêter par les plus grands ? Il s’en sortait très bien tout seul et n’avait jamais demandé de l’aide à qui que ce soit et ce même si au final il provoquait suffisamment les brutes pour qu’elles se reportent sur lui et non plus sur son jumeau. Après les interventions de Stefan étaient purement fortuites alors qu’elle se la ferme cette future grosse, parce que oui hein tous les Poufsouffles étaient des gros dégueulasses ! « Et tu as osé croire que … moi ? j’étais attirée. Ok t’es beau et alors ? T’es le seul ? T’es trop mignon. » Rictus intérieur. Elle se moquait de lui décidemment. Si l’aveu comme quoi il était beau ne l’avait pas fait sourire il aurait probablement perdu son sang froid au point de la gifler. Non. Elle ne méritait pas sa considération. Le visage qu’il pensait toujours impassible, le bleu et bronze serra aussi fort qu’il le put sa plume s’imaginant que c’était le cou de la jaune à la place. Elle essayait de l’énerver comme d’habitude, ça ne marcherait pas, non. « Eh oh, redescends sur terre, enfin je crois que je t’ai enfin dégonflé les chevilles. Tout le plaisir était pour moi. ». MAIS LA FERME. Fiouuuu, et on respire profondément. Heureusement qu’il avait reçu une éducation sinon il se serait jeté sur elle. On ne frappait pas une fille ? Vous rigolez ? Moriarty n’en était pas une. Faisant comme si son petit sourire ne le touchait pas, le garçon prit la tasse qu’il avait posé à côté de lui, versant les feuilles de thé dans la sienne de tasse de laquelle l’autre avait finalement retiré ses serres. Les deux paquets de feuilles s’étalant dans son ancienne tasse, il plaça celle de sa … camarade … sous la sienne avec un geste brusque, affairé qu’il était à donner un semblant de propreté à leur table alors qu’elle se remettait à parler. Entendant un bruit mât alors qu’il commençait, celui-ci se produisit pile au moment où l’autre employait avec insistance le mot « binôme. ». Ressentant un vif élancement dans la main, le garçon regarda celle-ci, comprenant alors la cause de sa douleur. Il avait enfoncé sa tasse dans l’autre trop violemment, au point de casser l’autre. De la camelote, comme il s’en doutait depuis le début. « Non parce que si je te fais honte quand j’ai une bonne note, vraiment, je m’excuse mon chou. ». Mais dans son mouvement trop brusque –provoqué bien évidemment par Moriarty-, un morceau de céramique lui avait ouvert la peau, et de là s’échappait un mince filet de sang. Regardant sa plaie avec l’ombre d’un sourire, le bleu et bronze n’appréciait pas vraiment que sa partenaire puisse se vanter de l’avoir blessé… Néanmoins, il n’était pas dit qu’elle éprouverait des remords. A d’autres. Elle avait eu le béguin pour lui, ça crevait les yeux. Et si elle voulait l’humilier, l’insulter, et le rabaisser encore tout ça parce qu’il l’avait rejeté, et bien elle en subirait les conséquences. On ne s’attaquait pas à un McMillan comme ça. Pour qui s’était-elle prise à croire que toutes ses critiques ne resteraient pas impunies. Cependant il ne lui dirait pas ses quatre vérités non. Elle savait maintenant ce qu’il pensait d’elle, et ce serait se rabaisser à son niveau que d’être aussi vulgaire, grossier et rude qu’elle. Non il ferait ça avec un peu plus de classe. Une vengeance qui contrecarrerait la sienne. Ça lui apprendra. « Je crois que tu vas devoir finir ce devoir toute seule, mais bon avec tes talents en divination je suis certain que même sans le contenu de nos tasses tu arriveras à trouver quelque chose si tu ne t’en souviens pas. ». Un sourire sur le visage, le gamin sortit de sa main valide son mouchoir –propre bien évidemment- dont il se servit pour enrouler sa main, histoire de compresser la blessure. Levant la main pour appeler la prof, le Serdaigle ravala son sourire. Il ne fallait pas non plus qu’elle pense qu’il l’avait fait exprès. « Excusez-moi je me suis blessé, je peux aller à l’infirmerie ? ». La prof de Divination regarda la main du garçon sceptique puis la tasse. Oh qu’elle ne se plaigne pas pour la tasse hein, un Reparo et celle-ci serait comme neuve. Se levant en rangeant son livre dans son sac, le gamin se dirigea vers la trappe de sortie. « C’est sûrement Moriarty qui lui a fait ça M’dame, faut la coller encore, elle a toujours pas compris. ». Même si la remarque le fit sourire intérieurement, le garçon se tourna plus glacial que jamais vers celui qui avait ouvert sa bouche avant que quelqu’un d’autre puisse réagir. « C’est toi qu’on devrait coller Simons, Moriarty a rien fait alors la prochaine fois garde tes remarques pour toi… ». Froid, le gamin commença à descendre, laissant le sort de celui qui avait fait la remarque entre les mains des autres. Il trouvait qu’il avait bien manœuvré. Voilà. Pas trop. Il avait clairement défendu tout juste la jaune. Sa vengeance commençait à prendre forme. Et il voyait à présent comment formuler les choses. Ariadne Moriarty allait retomber amoureuse de lui. Malgré tous les faux défauts qu’elle avait mis en avant, il lui montrerait qu’il avait eu raison. Elle tomberait sous son charme, jouerait selon ses règles. Puis au moment fatidique où elle n’aurait d’yeux que pour lui, il la larguerait, et la laisserait se débattre en vain dans sa honte. Il n’y avait plus qu’à y aller pas à pas maintenant car comme on disait, tout vient à point à qui sait attendre.
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MessageSujet: Re: Teste-moi, tu vas mourir | arian (terminé)   Teste-moi, tu vas mourir | arian (terminé) EmptyLun 20 Mai - 9:00



La jolie blonde était dans ses pensées. Souriant à mieux mieux. Il lui avait dit des choses méchantes, il avait été cruel avec elle, il venait de lui briser le cœur et pourtant elle avait réussi à faire comme si de rien n’était. Comme si tout allait bien. Elle était plutôt fière de son coup, car il lui avait fallu beaucoup de force pour ne presque rien laisser transparaître et rigoler comme un bossu. Elle ne se rendit pas compte de ses gestes, elle essayait juste de reposer la tasse, tout en riant, sur la table. « Je crois que tu vas devoir finir ce devoir toute seule. » La voix du garçon la coupa dans ses pensées. Comment cela finir toute seule… Elle fronça les sourcils et regarda son binôme dans les yeux, intriguée. Elle ne remarqua même pas la coupure sur sa main, ni le sang sur la tasse. « Mais bon avec tes talents en divination » Soit c’était pour se foutre de sa gueule, soit c’était un réel compliment. Ariadne hésita mais choisi la seconde option, c’était plus valorisant. Elle sourit et attendit la suite, le jeune homme semblait ne plus vouloir s’arrêter de parler. « je suis certain que même sans le contenu de nos tasses tu arriveras à trouver quelque chose si tu ne t’en souviens pas. » Déjà la blonde s’en souvenait parfaitement de tout ce qu’elle avait dit et ce qu’il lui avait dit. Seulement cette fois-ci elle hésita plus sérieusement, il se moquait d’elle là ? Une moue contrariée se composa sur son visage et le remue-ménage qu’il faisait à côté la perturba. Il sortit un mouchoir et OH. Elle mit instinctivement sa main sur sa bouche, oh lala. C’était très grave ça, très dangereux. Se couper la main avec la tasse qui t’a prédit ton avenir, il devait sûrement y avoir quelque chose de néfaste. Il fallait qu’elle fasse quelque chose. Elle ouvrit et referma la bouche, tel un poisson. « Excusez-moi je me suis blessé, je peux aller à l’infirmerie ? » Il avait levé la main -la valide- et la professeur le regardait et semblait hésiter. Ariadne avait envie de lui dire de se bouger les feseses pour répondre, il n’allait pas pisser son sang devant elle comme cela ! C’était ridicule. Seulement elle ne laissa rien transparaître et garda un petit sourire -trop faux- sur le visage. Elle regardait ailleurs, vers la fenêtre. McMillan ne devait pas lire son stress. Son regard croisa celui de son voisin. « C’est sûrement Moriarty qui lui a fait ça M’dame, faut la coller encore, elle a toujours pas compris. » Elle éc arquilla les yeux, mince, elle n’avait pas pensé à cela. Elle n’avait pensé qu’à la main du garçon, sa punition pour lui avoir causé accidentellement cette blessure … non c’était injuste ! Elle se mordit la lèvre pour ne pas crier d’aller voir ailleurs si elle était quand son binôme ouvrit la bouche. « C’est toi qu’on devrait coller Simons, Moriarty a rien fait alors la prochaine fois garde tes remarques pour toi… » Elle tomba de haut, intriguée elle relève son petit minois vers le serdaigle. Pourquoi prenait-il sa défense alors qu’elle venait de l’engueuler et lui dire les défauts qu’il avait ? Pourquoi était-il gentil alors qu’elle n’avait pas été gentille ? Pourquoi était-il comme cela alors qu’il n’avait jamais agi de cette manière avec elle ? La jeune fille n’arriva pas à capter le regard du garçon, mais le ton qu’il avait utilisé était froid entre Simons. Elle était contente qu’il ait prit sa défense de cette manière-là, il avait pris le même ton que lorsqu’il rembarrait les élèves qui embêtaient Arthur. La professeur parla mais Ariadne était trop enfoncée dans ses pensées qu’elle n’entendit pas. Un coup de coude la fit sursauter. « Mademoiselle Moriarty, venez vous asseoir sur la première table pour finir de rédiger. » La blonde ne comprit pas, mais prit ses affaires et se déplaça. Là au moins elle était toute seule elle pourrait se perdre dans ses pensées autant qu’elle le voudrait même s’il fallait qu’elle termine le devoir. Elle se força à faire en premier le boulot pour ne pas être en retard. Alors de sa jolie écriture ronde, elle commença à décrire ce qu’ils avaient vu dans leurs tasses et à en expliquer les significations. Elle était tellement appliquée à faire les choses bien qu’elle sursauta lorsque la cloche sonna. Le cours s’était passé tellement vite qu’elle en avait perdu la notion du temps. Elle sourit et tendit le devoir à la professeur. « Moriarty, vous êtes une élève excellente, pourquoi faut-il que vous soyez seule pour être efficace ? » La blonde accusa le coup et baissa la tête. Si elle s’en fichait des professeurs il en existait certains qu’elle ne voulait surtout pas décevoir et la professeur de divination en faisait partit. Elle s’excusa en grommelant et quitta la salle de classe. Une de ses amies l’attendait, les bras croisés, au niveau de la porte. Elle accueillit Ariadne avec un sourire et se hâta de la question sur tout ce qui s’était passé, sur McMillan, sur la tasse, sur tout tout tout. La poufsouffle secoua la tête pour prévenir qu’elle ne voulait pas parler seulement refuser d’expliquer lancerait des rumeurs encore pire alors elle prit une profonde inspira et commença à expliquer. « Il est trop con McMillan, je le savais déjà, mais quand même se couper la main avec une tasse ! Même Mandleton elle ferait pas de conneries du genre. » La blonde leva les yeux au ciel et rigola doucement. Les deux jeunes filles se mirent en marche pour aller à leur cours suivant. Une partie de son cœur se questionnait toujours et voulait courir pour le voir à l’infirmerie, mais l’autre partie le pensait toujours trop imbu de lui-même pour la mériter. Elle sourit encore et reprit la parole. « Fin bref, c’était une catastrophe, en plus il est nul pour voir les signes, j’ai trop du l’aider, heureusement que je connais presque le manuel par cœur… mais bon, j’aurai une bonne note comme d’habitude. C’est ce que m’a dit la professeur à la fin du cours d’ailleurs. » La troisième année avait surement remarqué que son amie s’était arrêtée à son bureau et elle se débarrassait de cette question d’un coup de maître. Elle accéléra le pas et entra dans la salle qui avait déjà accueilli les trois quart des poufsouffle de troisième année. Un nouveau cours débutait et il serait sûrement moins intéressant. Ariadne posa ses affaires et ouvrit son livre. Non tant qu’elle ne croiserait plus le regard de Ian et qu’elle ne saurait pas ce qu’il s’était passé, plus rien ne l’intéressait.
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