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 interrogatoire ▽ stefan et solveig (terminé)

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MessageSujet: interrogatoire ▽ stefan et solveig (terminé)   interrogatoire ▽ stefan et solveig (terminé) EmptyDim 7 Avr - 2:13

interrogatoire, stefan et solveig

Un soupir traversa les lèvres de la rousse tandis qu’elle jetait un regard à la pièce, qui n’avait toujours pas changé depuis la dernière fois. Debout face à l’intérieur de la salle, dans l’embrasure de la porte, la rousse fit claquer sa langue contre son palais avant de finalement pénétrer complètement dans la pièce sombre qu’elle commençait à connaître. Les interrogatoires précédents n’avaient rien donné de très concluant, de toute manière il fallait s’y attendre vu qu’elle devait interroger des élèves. Et les élèves, hormis quelques rumeurs stupides, ne connaissaient rien sur les adultes et les membres du personnel de l’école. Mais elle était obligée de les interroger, tout comme le reste du personnel qui avait été innocenté, même si cela était plus une perte de temps qu’autre chose. Et dire que le traître courrait dans la nature pendant qu’elle perdait son temps précieux à interroger des élèves stupides. Comme la vie était mal faite parfois. Soupirant de nouveau, la jeune femme atteignit finalement sa chaise et laissa tomber son sac sur le sol, juste aux pieds de ladite chaise. Puis, lançant un regard à son montre, elle vit que son futur élève avait encore exactement trois minutes pour arriver en face d’elle. Et aujourd’hui elle n’était pas d’humeur à attendre et à supporter les retardataires. Il avait intérêt à arriver pile à l’heure sinon elle ne donnait pas cher de leur entretien. Se penchant au-dessus de la table, la jeune femme chercha un parchemin, fouillant dans la masse de papier qui s’étendait sous ses yeux, avant de finalement trouver ce qu’elle cherchait. Le nom de sa future victime. Stefan Durden. Fronçant les sourcils, la jeune femme fouilla dans sa mémoire pour mettre un visage sur ce nom et la seule image qui lui revint en tête fut celle d’un élève plutôt discret. Alors après, qu’il soit discret dans ses cours ne voulait pas forcément dire qu’il l’était aussi en dehors, mais au moins elle n’avait jamais eu de problèmes avec lui. Dommage. Elle aurait bien aimé tomber sur Edelweiss pour pouvoir se détendre un peu les nerfs. Mais tant pis, ce Durden était peut-être un véritable petit con qui allait lui ouvrir une voie royale pour qu’elle puisse user de magie noire. Jetant un nouveau regard sur sa montre, plus que une minute trente, la jeune femme alla chercher sa baguette qui se trouvait dans la poche intérieure de sa veste avant de la faire tourner entre ses doigts, le visage rivé vers la porte. Finalement, deux coups secs brisèrent le silence lourd et épais de la pièce et la baguette de la suédoise s’arrêta en plein mouvement. « Entrez » La porte s’ouvrit bientôt, laissant apparaître une tignasse noire et un uniforme aux couleurs des serpents. Montrant la chaise qui lui faisait face d’un signe de baguette, Solveig attendit patiemment que le brun ne s’assoit pour s’assoir à son tour, les yeux fixés sur lui. Puis, détachant finalement son regard du visage de Stefan, elle posa sa baguette sur la table avant d’attraper le dossier personnel du jeune homme. « Stefan Kit Durden, sang-pur, en sixième année chez les Serpentard. Est-ce exact ? » Encore et toujours le même protocole, et qui n’apportait aucune véritable information. Hormis peut-être la valeur du sang du jeune homme, qui partait déjà avec un avantage. Reposant le dossier du jeune homme, la jeune femme soupira avant de plonger son regard dans celui du brun, un léger sourire en coin collé aux lèvres. « Je n’ai sans doute pas besoin de vous dire pourquoi vous êtes ici. Vous avez entendu le discours du directeur tout comme moi, et vous savez ce que j’attends de vous » Marquant une pause, la jeune femme plaça ses doigts sur sa baguette, la faisant légèrement rouler contre le bois de la table, gardant le regard fixé sur le brun. « Je veux que vous me donniez toutes les informations que vous avez sur les membres du personnel. Rumeurs, anecdotes, n’importe quoi. Et je ne parle pas des ragots sans intérêt, je me fiche bien de savoir qui s’envoie en l’air avec qui. »Elle ne voulait pas que le brun lui fasse un inventaire de toutes les histoires de cul qui se déroulaient dans le château, surtout que s’il le faisait vraiment leur interrogatoire allait durer toute la journée. « Je veux du concret, et j’espère que vous allez gentiment coopérer. Dans le cas contraire, je vous rappelle que dans cette pièce j’ai tous les droits, et que je n’ai aucun remord à user de quelques sortilèges pour vous délier la langue » Un sourire se dessina sur les lèvres de la rouquine tandis qu’elle penchait légèrement la tête sur le côté, regardant toujours le brun. Au moins les choses étaient claires, maintenant c’était à lui de décider de quelle manière il voulait jouer le jeu.

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Dernière édition par Solveig K. Löfgren le Jeu 2 Mai - 3:12, édité 1 fois
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Stefan K. Durden

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MessageSujet: Re: interrogatoire ▽ stefan et solveig (terminé)   interrogatoire ▽ stefan et solveig (terminé) EmptyLun 8 Avr - 11:04

Stefan regarda le papier qu’il venait de recevoir. Deux tables plus loin, il remarqua qu’Eden en tenait un aussi. Il avait un interrogatoire dans quelques minutes et il n’était pas à l’aise. En réalité il avait une grande gueule, mais devant les mangemorts assoiffés de pouvoir, il préférait se la fermer. Certes, il y avait quelques professeurs qui ne lui faisaient pas peur et à cause de qui il avait de nombreuses heures de colles… seulement là c’était différent. Il avait assuré à Eden que ce traite était un con, que les mangemorts étaient débiles, que les chaussettes jaunes … oui cela n’avait pas de rapport. Stefan soupira comme à son habitude et hésita. Heureusement qu’il ne connaissait rien sur l’histoire du traitre, sinon il aurait été mal barré… Dès qu’il vit qu’Eden sortait de table, il se leva et la rejoignit au niveau de la porte. Leur relation avait pris un tournant encore indescriptible, il ne savait plus quoi penser ni quoi faire, mais il savait qu’il avait besoin d’elle à ses côtés. « Tu… tu as reçu un papier pour l’interrogatoire toi aussi ? » Très éloquent le serpentard, bravo. Elle acquiesça et lui montra. « C’est la même écriture, c’est un siiiiigne. » Elle rit et lui tapa sur la tête en lui disant le fameux « T’es con Kit » puis il se séparèrent. En marchant dans les couloirs pour se rendre à son interrogatoire, le jeune homme se mit à réfléchir et à supposer qui pourrait l’interroger. Il ne voulait pas O’Toole, parce que sinon il allait finir à sainte mangouste, car la Weasley de l’infirmerie ne pourrait rien pour elle. Il ne voulait pas Kensington car sa soif sa vengeance se lisait dans ses yeux et qu’il risquerait de souffrir s’il n’avait rien à lui dire. Il ne voulait pas McGregor car cet homme était trop sûr de lui pour avoir l’air agréable. Il ne voulait pas Yaxley parce que depuis que Zahara était rentrée dans sa vie, le professeur de potion se vengeait un petit peu sur sa personne. Il ne voulait pas Alterman car elle ne semblait pas apprécier son arrogance, ok il l’avait cherché mais bon, elle était trop belle pour qu’il reste sans rien faire. Qui d’autre faisait les interrogatoires ? Si Zahara en avait certains, ce qui semblait logique vu sa position, il aimerait bien tomber sur elle. Remontant les couloirs avec lenteur, le jeune homme espéra avoir un soupçon de chance. Il n’avait pas eu énormément de chance dans sa vie, pourtant il avait toujours fait ce qu’on lui avait dit de faire. Les couloirs étaient vide, beaucoup d’élèves étaient en cours, d’autres évitaient le second étage -chose bien normale-, d’autres encore étaient juste des larves dans leur salle commune. Il releva la tête et vu qu’il se trouvait devant la porte. Il se passa une main dans les cheveux pour les éparpiller, rajusta sa cravate et toqua à la porte. Il était pile à l’heure. C’était Löfgren, merde. Cette femme était magnifique, jeune et … totalement accro à la magie noire. Avec Kensington elles devraient bien s’entendre. Ou alors se détester et se bagarrer tout le temps. Il ne pourrait sûrement jamais le savoir. Suivant l’indication de la sorcière, il s’assit sur l’unique chaise libre. « Stefan Kit Durden, sang-pur, en sixième année chez les Serpentard. Est-ce exact ? » Il ne savait s’il devait répondre par la parole ou si un geste suffisait. Voulant montrer qu’il était fort il répondit d’une voix assurée. « Oui, c’est bien moi. » Il ne fallait pas en faire trop, mais il ne voulait pas avoir l’air faible non plus. « Je n’ai sans doute pas besoin de vous dire pourquoi vous êtes ici. Vous avez entendu le discours du directeur tout comme moi, et vous savez ce que j’attends de vous » Le jeune homme écoutait avec attention. La voix de la jeune femme était plus assurée que sa voix à lui ne le serait jamais. Elle savait ce qu’elle faisait et pourquoi elle le faisait. Cette femme était prête à tout pour suivre le Lord, cela se sentait jusque dans ses gestes. « Je veux que vous me donniez toutes les informations que vous avez sur les membres du personnel. Rumeurs, anecdotes, n’importe quoi. Et je ne parle pas des ragots sans intérêt, je me fiche bien de savoir qui s’envoie en l’air avec qui. » En plus de savoir ce qu’elle disait, elle était directe. Stefan réfléchit un instant et supposa que ce n’était pas son premier interrogatoire et qu’elle en avait marre d’entendre parler du professeur de potion et de son assistante, et puis de Weasley et Lupin aussi. Il garda un visage neutre, mais à l’intérieur il souriait, en réalité, tous le élèves devaient être dans le même cas que lui : ils ne savaient strictement rien. « Je veux du concret, et j’espère que vous allez gentiment coopérer. Dans le cas contraire, je vous rappelle que dans cette pièce j’ai tous les droits, et que je n’ai aucun remord à user de quelques sortilèges pour vous délier la langue » Le vert et argent la croyait sur parole, il savait déjà de quoi elle était capable et au vu de certains visages de certains élèves, elle n’était plus tout à fait innocente. « Pas besoin de me menacer, je suis un fier serpentard … c’est-à-dire qu’entre ma vie et celle des autres il y a un gouffre. » Trahir les autres n’était pas un problème si cela lui assurait une bonne place, bon ok il en avait deux ou trois peut être que ça lui ferait mal de trahir, mais puisque ces personnes n’étaient pas des adultes, tout irait bien. Il regarda la jeune suédoise dans les yeux, pour soutenir son regard, comme s’il était maître ici. Comme si seulement. « Seulement voilà je ne sais rien. J’suis pas une commère moi, demandez à Spencer, elle a rien à foutre de sa vie, des trucs inutiles comme vous demandez elle doit savoir. » Il était insolent, juste pour voir comment elle allait réagir. Pas qu’il aimait se faire torturer ni se faire péter la tronche mais, avouons-le, parfois cela faisait du bien et puis cela lui permettrait de vérifier qu’elle était une vraie mangemorte sans cœur. Elle allait sûrement réagir d’ailleurs vu l’éclat qui brillait de ses yeux. « Bon, sinon, des rumeurs et anecdotes j’en ai pas. Ya des profs nuls y en a partout par contre. Hum, vous voulez vraiment que je vous donne des détails sur chaque professeur ? Ça va être super long. » Azy, si tu veux te faire péter les dents Stefan, continues comme ça, tu es très bien parti.
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MessageSujet: Re: interrogatoire ▽ stefan et solveig (terminé)   interrogatoire ▽ stefan et solveig (terminé) EmptyMar 9 Avr - 3:43

interrogatoire, stefan et solveig

Malheureusement pour le jeune homme, et heureusement pour la suédoise, Stefan ne semblait pas avoir conscience de ce qui se déroulait dans cette pièce. Au contraire, le jeune homme affichait un air sur de lui alors que Solveig sentait très bien dans les intonations de sa voix que ce n’était qu’une façade, et qu’au fond il ne faisait pas tellement le fier. Un sourire en coin se dessina sur les lèvres de la rousse tandis que le brun ouvrait la bouche pour la seconde fois, la première fois ayant servi à affirmer qu’il était bien Stefan Durden, chose que Solveig savait déjà pour l’avoir eu en cours. « Pas besoin de me menacer, je suis un fier serpentard … c’est-à-dire qu’entre ma vie et celle des autres il y a un gouffre. » La jeune femme haussa un sourcil, étonnée par la réaction de son élève. Un fier serpentard, qu’est-ce qu’il insinuait par-là ? Solveig était bien placée pour savoir que les meilleurs Mangemorts ne sortaient pas tous de la maison des vipères, elle-même ayant appartenue à la maison des blaireaux. Et malgré leur réputation de nuls et de lâches, Solveig avait bien prouvé, à de maintes occasions, qu’une réputation ne sert qu’à être défaite. Elle n’était pas honteuse de son ancienne maison, elle ne prêtait d’ailleurs aucune importance à la couleur du blason qui luisait sur les poitrines de ses élèves. Ils étaient tous dans le même panier à ses yeux, et Stefan était fou de croire que parce qu’il appartenait à la maison du Lord, il allait avoir le droit à un traitement de faveur. Le jeune homme partait déjà très mal juste avec ces quelques phrases mais Solveig ne répondit rien. En revanches, ses doigts allèrent chercher sa baguette qui se trouvait à quelques centimètres d’elle, se refermant autour du morceau de bois. Elle sentait déjà des picotements envahir le bout de ses doigts et elle savait très bien qu’elle n’allait pas résister très longtemps avant de lancer un petit sort de son cru au jeune homme, histoire de bien lui montrer qu’être fier des couleurs de sa maison ne fait pas tout. Cependant, elle lui laissa une seconde chance, pour voir s’il était vraiment idiot ou s’il voulait juste faire le fier une seule fois dans sa misérable existence. « Seulement voilà je ne sais rien. J’suis pas une commère moi, demandez à Spencer, elle a rien à foutre de sa vie, des trucs inutiles comme vous demandez elle doit savoir. » Cette fois-ci, les sourcils de la rousse se froncèrent d’eux-mêmes. Déjà il lui parlait d’une autre élève alors que ce n’était pas la question qu’elle venait de lui poser et qu’elle se foutait bien de savoir si Spencer aimait les ragots ou non, mais en plus, il osait adopter un ton d’une insolence sans borne. Il ne la croyait pas capable de le tuer ici et maintenant ? Certes, elle n’allait sans doute pas en arriver à cette extrémité là, mais rien ne l’empêchait de lui faire regretter ces mots de trop. Le sourire de la professeure s’accentua, laissant apparaître quelques dents blanches tandis que Stefan continuait son numéro à deux noises. « Bon, sinon, des rumeurs et anecdotes j’en ai pas. Ya des profs nuls y en a partout par contre. Hum, vous voulez vraiment que je vous donne des détails sur chaque professeur ? Ça va être super long. » Là il cherchait vraiment la merde. Elle n’acceptait pas qu’un pauvre étudiant de dix ans de moins qu’elle ose lui parler sur ce ton, même si il portait l’uniforme des verts et argent. Il se croyait dans quel monde sérieusement ? Ne se retenant plus, de toute manière elle savait très bien que cette situation allait arriver avec un élève ou un autre, la jeune femme leva sa baguette d’une geste vif, et quelques secondes plus tard un filet de lumière de couleur pâle s’écrasa sur la poitrine du brun. Puis, reposant sa baguette sur la table mais la gardant fermement serrée entre ses doigts fins, elle observa avec un sourire sadique Stefan porter les mains à sa gorge. On fait moins le malin lorsque la trachée est bloquée n’est-ce pas ? Le sort que la suédoise venait d’envoyer au jeune insolent était des plus simples qui soit : il consistait à refermer les parois de la trachée de sorte que l’air inspiré ne pouvait plus atteindre les poumons. Asphyxie, étouffement. C’était une bonne manière de tuer lentement et douloureusement une de ses victimes, surtout lorsque l’on pouvait profiter du spectacle qu’offrait le manque d’air dans les poumons. Yeux exorbités, cris rauques, langue pendante et teint qui palissait de minute en minute. Mais dans ce cas précis, il n’était pas question de tuer Stefan, juste de lui faire comprendre qui était le chef dans cette pièce. Se levant lentement, les pieds de sa chaise grinçant sur le sol, la jeune femme commença à jouer avec sa baguette tout en reprenant la parole. « Je crois que l’on ne s’est pas bien compris. » S’approchant du jeune homme, elle se posta juste derrière lui, posant ses doigts dans sa chevelure. Puis, tirant sur ses cheveux, elle obligea le brun à pencher la tête en arrière, plongeant son regard dans celui de son élève. Sa bouche chercha l’oreille de Stefan puis elle reprit enfin la parole. « Je me fous de Spencer et des potins qu’elle peut m’apporter. Je vous l’ai dit, je suis pas là pour connaître toutes les rumeurs que de misérables élèves s’amusent à colporter, c’est compris ? » Claquant sa langue contre son palais, la jeune femme augmenta la pression de ses doigts sur la chevelure du brun, sentant le cuir chevelu de ce dernier se soulever légèrement. « Et rassurez-vous, j’ai tout mon temps. Alors je veux tout savoir. Tout ce que vous pouvez me dire, je veux l’entendre, et je me fous de passer la nuit à supporter votre voix criarde, je veux juste des informations qui pourraient nous aider à trouver ce traître. J’espère m’être bien fait comprendre » La jeune femme marqua une pause, prête à lâcher sa prise, mais elle se ravisa, ayant oublié un dernier petit détail. « Ah, et j’oubliais. Je me fous de ta foutue maison. Que tu sois un Serpentard ne veut pas dire que tu sois meilleur que les autres. Alors arrêtes tout de suite de penser ça » Le vouvoiement n'était plus de rigueur pour ce détail, mais Solveig reprit rapidement ses esprits. Relâchant enfin les cheveux du brun, elle se fit la réflexion qu’il fallait peut-être lever le sort histoire de ne pas se retrouver avec un cadavre sur les bras. Soupirant légèrement, elle leva sa baguette et formula l’anti-sort qui alla frapper le brun de plein fouet. Une énorme inspiration résonna dans la pièce ce qui prouvait que le vert et argent reprenait de grandes bouffées d’air qui lui avaient manqué. Puis, allant se rassoir à sa place, la jeune femme plongea son regard azur dans celui du brun, un sourire sadique collé aux lèvres. « Maintenant que les choses sont plus claires, j’espère que vous avez la langue plus déliée » Dans le cas contraire, elle avait encore quelques petits sorts sympathiques à tester, et franchement, Stefan faisait un cobaye plus que sympathique.

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Stefan K. Durden

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MessageSujet: Re: interrogatoire ▽ stefan et solveig (terminé)   interrogatoire ▽ stefan et solveig (terminé) EmptyMar 9 Avr - 6:10

Il jouait au con, comme toujours, pourquoi ressentait-il ce besoin de tester les autres ? Il le savait bien que tous les mangemorts étaient pareil : cruels et assoiffés de pouvoir. Il avait testé Clint, il avait perdu ses dents, il s’était cassé le nez, il avait été deux jours entiers à l’infirmerie avant de pouvoir parler de nouveau. Il s’était affronté à Kensington, il avait souffert, un poil moins mais il avait perdu une bonne partie de ses os. Et voilà qu’il testait encore une fois un nouveau mangemort. Donc son but à Poudlard était de mourir ? Au moins. Il regarda le sourire s’étaler sur les lèvres de le rousse, ce n’était pas un sourire sympathique, oh non, c’était un sourire sadique que seuls les mangemorts réussissent à chaque coup. Il vit son regard briller et il comprit qu’en réalité il était rentré dans son jeu. Lui était masochiste et il aimait tester les jeunes. Elle était dangereuse et elle aimait torturer. Ils allaient bien s’entendre en fin de compte. « Je crois que l’on ne s’est pas bien compris. » murmura la jeune femme soudain proche de lui. Il aurait aimé répondre quelque chose, lui dire que si, il allait arrêter de faire le con, que c’était fini, mais il ne pouvait rien dire. La jeune mangemorte venait de lui couper la respiration et ce n’était pas réellement agréable … c’était même plus que douloureux. L’air ne circulait plus dans son corps et s’il ne circulait plus, son sang n’était plus irrigué en oxygène. Le second problème, c’était que sans air on meurt, mais pas tout de suite. D’abord il allait souffrir, très violemment. Il essayait d’ouvrir la bouche, pour aspirer l’air alentours mais il ne pouvait rien faire, il était comme un poisson hors de l’eau. Sa tête commençait à tourner, autour de lui les choses devenaient flou, même la jeune femme avait l’air ailleurs. Il sentit le souffle de la suédoise tout contre son oreille. Il devinait qu’elle parlait, il entendait tous les mots mais son cerveau ne voyait plus très clair. Cependant son message l’était. Ainsi il comprenait parfaitement ce qu’elle lui disait sans pour autant pouvoir en détailler les phrases. Soudainement il se sentit soulever. En plus de lui couper la respiration, elle portait son poids et lui arrachait les cheveux. Il avait mal, mais il devait rester fort. Comme il l’avait été face à Clint, peu importe les conséquences. Elle parlait encore, se moquait de lui, c’était évident. Et lui il ne pouvait rien faire, pourtant il criait intérieurement, il voulait de l’air, pitié de l’air. Dans une minute au plus, il perdrait connaissance. « Ah, et j’oubliais. Je me fous de ta foutue maison. » Pourtant elle parlait encore, elle ne le lâchait plus. Sa voix n’était pas forte, mais dans ses oreilles elle résonnait comme amplifiée. Il allait mourir, comme ça, sans n’avoir rien compris à la vie. Sans avoir dit à Ariel et à Eden qu’il les aimait. Il pensa à Ian. A ses amis. Il revit de nombreuses images, mais tout cela s’éloignait, devenait flou. Soudain il inspira. La meilleure bouffée d’oxygène de toute sa vie, la plus longue aussi. Savez-vous que l’oxygène a un goût spécial quand on en a été prié ? Stefan venait d’en faire l’expérience, jamais il n’avait autant aimé respirer. « Maintenant que les choses sont plus claires, j’espère que vous avez la langue plus déliée » Il n’osait la regarder maintenant, oh qu’il était faible. Fini l’arrogance, fini la fierté. Il allait ramper devant elle, plus jamais une souffrance pareil. Il voulut parler, mais il se dit qu’après avoir manqué d’air aussi longtemps, il risquerait d’avoir une voix dégueulasse. Il inspira et expira plusieurs fois pour retrouver ce mécanisme de la respiration acquis dès la naissance. « Oui. » répondit-il fièrement. En fait, il ne pouvait s’en empêcher, il continuait de la provoquer et lorsqu’il vit la lueur dans les yeux de la rousse il comprit qu’elle aussi voulait décharger la pression qui devait tenir sur ses épaules via sa baguette. Cependant il avait compris la leçon et puis qu’elle tenait sa baguette fermement pointée sur lui, et qu’il voulait éviter de mourir il reprit. Cette fois-ci il parlait vite, comme pour donner le plus d’informations possible. « Les professeurs, je ne les vois qu’en cours commun et je n’ai aucun cours de soutiens, donc mon avis ne sera sûrement pas le plus développé. » Cela n’allait pas lui plaire alors il ne s’arrêta qu’une demi-seconde le temps de reprendre sa respiration. « De Sade, est un bon prof de vol que je ne vois plus parce que le quidditch a été interrompu, mais il est strict et sérieux, il n’a pas l’étoffe d’un traitre. Alterman est violente et stricte, une vraie mangemort je pense, elle n’hésite jamais à nous montrer les pires choses qui existent, toujours à l’heure en cours. Yaxley est un très bon professeur qui nous fait toujours les cours, efficace et même s’il ne m’aime pas parce que j’ai dragué sa copine, je pense qu’il est vraiment un bon mangemort. » Elle allait le tuer s’il continuait comme ça. « Dewis est un peu dans son monde, mais vu sa matière c’est normal je pense. Je ne suis plus ses cours depuis que j’ai arrêté après mes BUSEs donc je ne l’ai pas vraiment revue depuis.» Il s’arrêta une nouvelle fois pour respirer, quelle douce saveur que l’oxygène, puis il passa aux surveillants. « Kensington se bat avec Alterman pour le titre de la sadique je crois, elle n’hésite jamais à punir un élève qui ne respecte pas les idéaux du Lord, elle est clean de son côté. Sturridge est une bonne brute qui se bat quand il le faut, franchement il aime bien se battre et tout, mais je pense pas qu’il soit assez con pour jouer au traitre. Clarke, ahah, à part ses plantes, ya rien dans sa vie. Enfin sauf Stocker mais non on s’en fou. » Elle lui avait bien dit de ne pas parler d’autre choses. « Stocker c’est un bon gars, il est toujours dans son monde mais il hésite pas à faire son boulot de mangemort je pense. Lupin et Weasley, ils sont pas cons pour être des traitres, ils sont trop surveillés pour échanger des informations. Calloway, je ne l’ai pas croisée souvent mais elle a l’air sympa, après elle a pas l’air d’être assoiffée de sang comme vous, mais tous les mangemorts ne sont pas comme vous je suppose ? Enfin non, sinon il n’y aurait pas de traitres je pense. » Il souffla et osa un regard vers la jeune femme. « Voilà je vous avais bien dit que je ne savais rien, il sont à l’heure en cours, ils sont violents, méchants, ils couchent tous ensemble, fin voilà. » Stefan, Stefan, Stefan, arrête de dire de la merde, c’est pour ton bien…
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MessageSujet: Re: interrogatoire ▽ stefan et solveig (terminé)   interrogatoire ▽ stefan et solveig (terminé) EmptyMar 9 Avr - 8:59

interrogatoire, stefan et solveig

Le brun semblait avoir compris la leçon vu les bouffés d’air qu’il prenait, essayant en vain de reprendre un rythme cardiaque normal. Mais la suédoise savait pertinemment qu’il fallait plusieurs minutes pour que le corps se remette d’une telle épreuve, d’un tel manque d’approvisionnement en air. Souriant sadiquement au brun qui n’osait même plus lever le visage vers elle, la jeune femme commença à jouer avec sa baguette en attendant que le pauvre petit se remette de ses émotions. Non mais vraiment, les élèves étaient vraiment trop douillets, même pas capable de tenir quelques minutes sans air. Et ça se voulait dur à cuire. Solveig avait une folle envie de lui montrer ce que c’était que des vrais durs à cuire, de véritables Mangemorts. Il ne semblait pas se rendre compte qu’il fallait plus qu’une belle gueule et qu’un air suffisant pour être Mangemort ou même, être au sommet de la chaine alimentaire. Non. Elle en avait vu des horreurs dans sa vie, elle en avait entendu des histoires, et ce qui venait de se dérouler dans cette pièce n’était rien comparé aux horreurs que la magie noire pouvait infliger aux êtres humains. Physiquement et mentalement. Solveig savait comment dompter l’âme d’une personne, la rendre folle à lier, la rendre folle au point qu’elle-même soit capable de tuer ses proches sous les yeux affolés de sa famille. La suédoise savait comment faire mal, et encore elle n’était pas la pire dans leur petite troupe. Il n’y avait qu’à voir quelle imagination fertile les membres du Ministère avaient eu dans la Grande Salle, utilisant des sorts que la jeune femme ne connaissait pas, ou plutôt, qu’elle n’avait jamais eu l’occasion de voir en vrai. Entre le nuage qui s’était abattu sur les élèves, en tuant un ou deux au passage, et les sorts personnels, lancés sur Stoker et le jeune Kensington. Non vraiment, les Mangemorts étaient capable de bien pire que ce que Solveig venait de faire à Stefan. Il devait s’estimer heureux de s’en être sortit dans séquelles, bien que l’état de son cerveau soit, de toute manière, irrécupérable. « Oui. » La mâchoire de la rousse se contracta lorsqu’elle entendit le son de sa voix. Non, il n’avait rien comprit du tout, il jouait encore au con. A croire qu’elle n’avait pas été assez claire. S’il voulait passer à la vitesse supérieure, elle n’allait pas hésiter à accepter sa requête. « Les professeurs, je ne les vois qu’en cours commun et je n’ai aucun cours de soutiens, donc mon avis ne sera sûrement pas le plus développé. » Tapotant nerveusement sur le morceau de bois qui lui servait de baguette, la jeune femme soutint le regard de son élève, bien déterminée à ne rien laisser passer du tout. Et déjà, il commençait bien mal. Mais la suédoise n’avait même pas le temps d’interrompre le brun tant ce dernier parlait sans reprendre son souffle. A croire que le petit sort qu’elle lui avait lancé lui avait au moins permit à s’améliorer en apnée. Il aurait au moins pût la remercier pour cette aide gracieusement offerte quand même. « De Sade, est un bon prof de vol que je ne vois plus parce que le quidditch a été interrompu, mais il est strict et sérieux, il n’a pas l’étoffe d’un traitre. Alterman est violente et stricte, une vraie mangemort je pense, elle n’hésite jamais à nous montrer les pires choses qui existent, toujours à l’heure en cours. Yaxley est un très bon professeur qui nous fait toujours les cours, efficace et même s’il ne m’aime pas parce que j’ai dragué sa copine, je pense qu’il est vraiment un bon mangemort. » Toujours le même discours pour De Sade. Pour Alterman, les dires de Durden contrastaient avec ceux de Wells mais, même si ça la tuait de le dire, elle était plus de l’avis du Serpentard. De toute manière l’emploi du temps de la brune qui s’occupait des soins aux créatures magiques allait quand même être vérifié, par mesure de sécurité. Solveig ne pouvait rien laisser passer, et chaque détail était important dans cette histoire. Quant à Yaxley, ce que tout le monde pensait semblait se confirmer. Et par la même occasion, la stupidité de ce Serpentard se confirmait aussi. Aller draguer Zahara, sérieusement. Il se croyait où ce microbe. La jeune femme ne pût retenir le ricanement qui s’échappa de ses lèvres tandis que son regard azur était toujours plongé dans celui du brun. « Dewis est un peu dans son monde, mais vu sa matière c’est normal je pense. Je ne suis plus ses cours depuis que j’ai arrêté après mes BUSEs donc je ne l’ai pas vraiment revue depuis.» Oui, Dewis n’était pas très connue des élèves, et la divination avait toujours été une matière très controversée. Stefan ne lui apprenait rien de nouveau. « Kensington se bat avec Alterman pour le titre de la sadique je crois, elle n’hésite jamais à punir un élève qui ne respecte pas les idéaux du Lord, elle est clean de son côté. Sturridge est une bonne brute qui se bat quand il le faut, franchement il aime bien se battre et tout, mais je pense pas qu’il soit assez con pour jouer au traitre. Clarke, ahah, à part ses plantes, ya rien dans sa vie. Enfin sauf Stocker mais non on s’en fou. » Heureusement qu’il s’était rattrapé à la fin de sa tirade, parce qu’elle n’avait pas envie de savoir qui se tapait Clarke ou non. Elle entendait déjà de ragots dans les couloirs de l’école en temps normal pour qu’il en rajoute dans cette salle.

« Stocker c’est un bon gars, il est toujours dans son monde mais il hésite pas à faire son boulot de mangemort je pense. Lupin et Weasley, ils sont pas cons pour être des traitres, ils sont trop surveillés pour échanger des informations. Calloway, je ne l’ai pas croisée souvent mais elle a l’air sympa, après elle a pas l’air d’être assoiffée de sang comme vous, mais tous les mangemorts ne sont pas comme vous je suppose ? Enfin non, sinon il n’y aurait pas de traitres je pense. » Il n’avait pas l’air d’avoir inventé l’eau chaude celui-là. Sans blague, il y a un traître et il pensait vraiment que tous les Mangemorts étaient de réels Mangemorts ? Même certains partisans du Lord étaient parfois réticents à l’idée de torturer leurs victimes, et pourtant cela ne voulait pas dire qu’ils étaient des traîtres. Sentant le regard du brun sur elle, la jeune femme releva les yeux, plongeant son regard dans celui du Serpentard. « Voilà je vous avais bien dit que je ne savais rien, il sont à l’heure en cours, ils sont violents, méchants, ils couchent tous ensemble, fin voilà. » Roulant des yeux, la jeune femme ne pût s’empêcher de rire sarcastiquement aux dernières paroles du brun. Elle voulait des informations, et même s’il n’avait rien à lui dire elle trouverait bien un moyen d’avoir au moins une piste. Il allait devoir fouiller dans sa mémoire pour lui fournir ce qu’elle voulait s’il voulait sortir de cette pièce en vie. Cette fois-ci, la jeune femme était véritablement énervée. Elle avait passé sa journée à interroger des élèves débiles et à ne rien trouver de concret, et là c’était trop pour elle. La fatigue, la pression, l’attitude de Stefan tout concordait pour qu’elle ne maîtrise plus ses nerfs. Et ce n’était pas une bonne chose pour le garçon. Plaquant ses mains sur la table violemment, elle releva ensuite les yeux, la mâchoire contractée. « Malheureusement ça ne va pas me suffire. A croire que manquer d’air ne te rend pas plus intelligent. Alors il va falloir passer aux choses plus sérieuses. » Tout se passa ensuite très vite. La jeune femme se leva d’un geste fluide, puis sa baguette se pointa sur le jeune homme e deux secondes plus tard, son sort atterrissait sur le corps du vert et argent. Un affreux craquement résonna dans la pièce. « Peut-être qu’avec un bras cassé tes deux misérables neurones vont réussir à se connecter » Un soupir traversa ses lèvres tandis que sa baguette retombait le long de son corps. Contournant la table, la jeune femme arriva à hauteur de Stefan et baissa les yeux vers lui, s’appuyant contre la table. « Écoutes moi bien espèce de larve. Je suis pas ici pour plaisanter, et je détestes les petits cons dans ton genre qui pensent pouvoir me tenir tête. » L’obligeant à lever les yeux vers elle, elle continua son discours. « Alors tu vas chercher au fond de ta cervelle quelque chose qui m’aide à mettre la main sur ce traître. Je me fous de savoir si tu mens, si ce n’est qu’un soupçon quelconque, mais il doit bien y avoir une personne qui t’intrigue plus qu’une autre. Ou alors c’est que tu n’es pas un digne serpent, comme tu le pensais tout à l’heure » Sourire aux lèvres, la jeune femme se redressa, puis attrapa le dossier de la chaise du jeune homme. Puis, le tirant violemment en arrière, elle l’obligea à tomber sur le sol, son bras cassé amortissant la chute. Ouille, ça doit faire mal. Elle en avait assez de ce gamin mais elle ne voulait pas le laisser partir sans lui avoir infligé le maximum de souffrance. S’accroupissant aux côtés de la silhouette du jeune homme, elle tapa sur le bras blessé de sa victime du bout de sa baguette. « Bon, maintenant, si jamais tu continues à me prendre pour une conne, c’est à un autre membre que je vais m’attaquer, tu comprends ce que je te dis ? Je vais m’occuper de te péter tous les os, et si ça ne suffit pas, je ferais en sorte que tu ne puisses jamais avoir de mômes de ta vie, ok ? J’espère que ça, au moins, ça te fera réfléchir » Se relevant, elle lança un regard de dégoût à la carcasse de son élève avant de croiser les bras, impatiente d’entendre la suite.


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MessageSujet: Re: interrogatoire ▽ stefan et solveig (terminé)   interrogatoire ▽ stefan et solveig (terminé) EmptyMar 9 Avr - 11:27

Et voilà Stefan avait fait le con et il était en train de le payer. Enfin pour l’instant les yeux de la rousse lui montrait juste un avant-goût de ce à quoi il allait être mangé, le vert et argent n’avait pas vraiment été très futé il fallait se l’avouer, mais après tout c’était ça qui était drôle, il ne fallait pas lui faciliter la vie à l’autre mangemort non plus. Bon le risque était qu’elle se venge dans les cours suivant… et malheureusement il était en sixième année, il lui restait donc un an entier avant de quitter le château et les cours défense contre les forces du bien étaient obligatoires jusqu’à la fin de la scolarité. « Malheureusement ça ne va pas me suffire. A croire que manquer d’air ne te rend pas plus intelligent. Alors il va falloir passer aux choses plus sérieuses. » Stefan baissa le regard et il se répétait qu’il l’avait cherché et donc que c’était volontaire. Peut être que lorsque l’on choisissait de souffrir la douleur était moins grande ? Belle erreur. Le craquement qui résonna dans la pièce était significatif : son bras, enfin non l’os de son bras, venait être brisé. Et pas un petit peu comme ça, non non, complètement brisé en deux. Une blessure qui ne se réparera peut être pas d’un simple coup de baguette. La douleur était horrible, cuisante. Il aurait voulu retenir le cri mais il n’était pas assez fort et il n’avait pas été préparé ni prévenu. Alors son cri avait traversé la salle et il se tenait le bras. Le toucher était encore pire, mais le laisser pendre le tuerait. Il haletait pendant que des larmes de douleur coulaient le long de ses joues. Il avait mal. Qu’est-ce qu’il avait mal. « Peut-être qu’avec un bras cassé tes deux misérables neurones vont réussir à se connecter » Il ne comprenait rien à ce qu’elle disait, la douleur avait coupé court à toutes ses fonctions cérébrales. Son seul but maintenant c’était sortir d’ici, le reste n’avait plus aucune importance. « Écoutes moi bien espèce de larve. Je suis pas ici pour plaisanter, et je détestes les petits cons dans ton genre qui pensent pouvoir me tenir tête. » Il avait les yeux presque fermés, il ne voulait surtout pas la voir. Seulement elle l’obligea à relever la tête, il n’avait pas le choix, il regarda ses yeux fou de rage. Pour peu il allait se pisser dessus. « Alors tu vas chercher au fond de ta cervelle quelque chose qui m’aide à mettre la main sur ce traître. Je me fous de savoir si tu mens, si ce n’est qu’un soupçon quelconque, mais il doit bien y avoir une personne qui t’intrigue plus qu’une autre. Ou alors c’est que tu n’es pas un digne serpent, comme tu le pensais tout à l’heure » Il soufflait de plus en plus fort, son bras lui faisait tellement mal qu’il n’arrivait plus à penser par lui-même. Son cerveau était mis sur off. La jeune femme cependant ne s’arrêtait pas, elle avait envie de le tuer pour de bon. Il avait trouvé ce qu’il était venu cherché, maintenant il n’avait plus qu’à s’incliner. Cependant il n’avait pas pensé qu’elle ne s’arrêterait pas là. Qu’elle le ferait tomber encore, pile sur son bras. Un nouveau cri de douleur traversa la pièce. Il allait mourir bordel de merde. « Bon, maintenant, si jamais tu continues à me prendre pour une conne, c’est à un autre membre que je vais m’attaquer, tu comprends ce que je te dis ? Je vais m’occuper de te péter tous les os, et si ça ne suffit pas, je ferais en sorte que tu ne puisses jamais avoir de mômes de ta vie, ok ? J’espère que ça, au moins, ça te fera réfléchir » Oh la merde. Le jeune homme ferma les yeux et souffla plusieurs fois. Ne pas pleurer. Ne pas crier. Tout irait mieux très bientôt. Oui, il pouvait le faire. Il pensa à ce qu’elle venait de dire, elle était réellement cruelle, mais le pire : c’était qu’elle était capable de faire tout ce qu’elle venait de dire. « Compris, j’ai compris. » La voix du jeune homme n’est qu’un murmure, très faible, trop faible. Il fait moins le malin maintenant, ça c’est sûr. « Je sais quelque chose. » Elle avait des qu’elle voulait des pistes c’était bien ça ? Elle allait en avoir, tout n’était pas forcément vrai, sûrement enjolivé mais tout serait dit, il ne voulait plus souffrir, il voulait juste s’en sortir. « Calloway, je l’ai vue plusieurs fois dans Poudlard sans raison. Elle vient discrètement enfin je suppose parce qu’on ne la voit jamais longtemps, si tu la croises dans un couloir, tu le revois pas une seconde fois. » tout cela était dit avec lenteur comme s’il ne pouvait pas dire trop de mots à la fois, comme si cela lui faisait trop mal, comme si chaque fois qu’un son lui traversait la bouche, son bras lui rappelait son existence. Cependant il avait remarqué qu’en crachant sur les gens, cela faisait du bien. « Bref, elle passe souvent sans raison et elle a l’air louche un peu. Fin moi je me cache pas trop quand je me balade dans les couloirs alors qu’elle évite le monde. » EH ! Mais si dire des trucs sur Calloway l’aidait, peut-être qu’il pouvait balancer Eros aussi ? Ah ce satané pion qui lui en faisait voir de toutes les couleurs. Bon, il fallait se la jouer discret parce que la rousse n’allait sûrement pas le croire sur parole, il fallait qu’il trouve des réels arguments. « Et puis ya aussi le pion là, Sturridge. Vraiment il a l’air clean, je dis pas le contraire, violent et tout, mais il fait beaucoup plus de tour de garde qu’il ne le devrait. Genre c’est rare les gens qui se rajoute des rondes la nuit non ? Ok, je sais j’ai pas le droit de sortir en dehors des couvre-feux bref, mais vous voulez des informations et je vous en donne, alors soyez … j’allais dire sympa mais non. Enfin voilà, moi je trouve ça un peu louche qu’il sorte plus que nécessaire et ce la nuit. Parce qu’il a pas besoin de se cacher pour se taper des nanas, en journées ça le dérange pas non plus. » Il espérait que cela passerait mieux, que les informations qu’il venait de donner lui plairait. Il avait été cool cette fois-ci. Il ne lui avait pas tenu tête, il n’avait pas dit trop de conneries. Pitié Merlin, pitié.
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MessageSujet: Re: interrogatoire ▽ stefan et solveig (terminé)   interrogatoire ▽ stefan et solveig (terminé) EmptyMar 16 Avr - 2:19

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Les cris du brun envahissaient la salle tandis qu’un sourire se dessinait lentement sur les lèvres de la suédoise, qui admirait son œuvre. Le bras cassé du serpentard semblait lui procurer une douleur immense, et les larmes de douleur qui coulaient le long de ses joues ne faisaient qu’ajouter encore plus de beauté à son supplice. Observant la silhouette de Stefan qui luttait de toutes ses forces contre la douleur de ce membre brisé, la jeune femme attendit patiemment que cet idiot soit enfin capable d’aligner deux mots sans qu’ils ne soient entrecoupés de sanglots pathétiques. « Compris, j’ai compris. » Heureusement que la pièce était silencieuse car les quelques paroles de Stefan étaient murmurées, à peine audible. Même la suédoise eut du mal à cerner les quelques mots soufflés entre ces lèvres brisées, mais lorsqu’elle eut compris ce que le jeune homme venait de lui dire, un sourire satisfait remplaça son sourire sadique. Au moins elle avait pût se défouler un petit peu, et au final il avait compris. Mieux vaut tard que jamais me direz-vous. Mais le simple fait de voir cet élève arrogant perdre de sa splendeur, gire sur le sol en criant et en pleurant, le bras brisé en deux, c’était mieux que tout le reste. Il avait voulu jouer avec elle, pensant que sa maison lui donnait des droits qu’il n’avait pas, ou en tout cas qu’il ne méritait pas, et elle l’avait remis à sa place. Maintenant, il n’était plus qu’une épave, le fantôme de son arrogance passée. Au moins il savait à qui il avait affaire. Les Mangemorts n’étaient pas les amis des élèves, ils n’étaient pas là pour faire plaisir à ces gamins pathétiques qui pensent régner sur le monde alors qu’ils sont à peine capable de lever leur baguette sans trembler. Jamais ils ne sauraient ce que c’est d’être Mangemort, ils pensaient être des durs à cuire mais au fond ils n’étaient rien que des gamins pédants. Un soupir traversa les lèvres de la rousse tandis qu’elle observait les traces des larmes versées par le brun. Des larmes, des pleurs. Sérieusement, il avait perdu de sa superbe le petit. Et c’était tant mieux, au moins maintenant il comprenait qu’il ne pouvait pas se permettre de se pavaner dans Poudlard comme si c’était son royaume. Parce qu’il n’était pas le roi, il n’était qu’un pion. Un pion parmi tant d’autres, un pion que Solveig pouvait déplacer à sa guise, qu’elle pouvait manipuler comme elle le voulait. Elle avait le pouvoir sur lui, elle pouvait lui infliger la pire des souffrances ou au contraire l’épargner. Et personne ne venait lui taper sur les doigts lorsqu’on apprenait qu’elle torturait des élèves. Parce que c’était la seule manière de mater ces idiots, la seule manière dont ils comprenaient qu’ici ils devaient se taire et accepter en silence, obéir sans hausser la voix. Stefan ne l’avait pas compris dès le début, mais maintenant, en piteux état, le bras brisé, la voix tremblante à cause de la douleur, il semblait avoir retenu la leçon. « Je sais quelque chose. » Oubliant le fil de ses pensées, la rousse se redressa imperceptiblement, finalement intéressée par ce que pouvait dire le brun. Bon, il y avait de fortes chances pour qu’il invente des énormités juste pour pouvoir sortir de cette pièce le plus rapidement possible, mais il y avait toujours une infime chance pour qu’il dise la vérité. Enfin, sa vérité. « Calloway, je l’ai vue plusieurs fois dans Poudlard sans raison. Elle vient discrètement enfin je suppose parce qu’on ne la voit jamais longtemps, si tu la croises dans un couloir, tu le revois pas une seconde fois. » Calloway ? La brune qui avait pleuré lors de l’épisode de la Grande Salle ? Elle se souvenait vaguement de la jeune femme, qui devait travailler à Pré-Au-Lard. Elle n’était sans doute pas la traître puisqu’elle n’appartenait pas au personnel, mais il fallait vérifier quelles étaient ses fréquentations à l’intérieur du château. Pour une fois que le brun ne sortait pas une connerie, Solveig était à deux doigts de l’applaudir mais elle se retint de le faire, le laissant continuer dans ses dénonciations. « Bref, elle passe souvent sans raison et elle a l’air louche un peu. Fin moi je me cache pas trop quand je me balade dans les couloirs alors qu’elle évite le monde. » Il fallait donc vérifier ce qu’il lui disait. Vérifier les allers et venues de la jeune femme, qui elle rencontrait, qui elle connaissait, bref, savoir ce qui l’amenait dans le château, et surtout pourquoi elle avait l’air de ne pas vouloir être vue. « Et puis ya aussi le pion là, Sturridge. Vraiment il a l’air clean, je dis pas le contraire, violent et tout, mais il fait beaucoup plus de tour de garde qu’il ne le devrait. Genre c’est rare les gens qui se rajoute des rondes la nuit non ? Ok, je sais j’ai pas le droit de sortir en dehors des couvre-feux bref, mais vous voulez des informations et je vous en donne, alors soyez … j’allais dire sympa mais non. Enfin voilà, moi je trouve ça un peu louche qu’il sorte plus que nécessaire et ce la nuit. Parce qu’il a pas besoin de se cacher pour se taper des nanas, en journées ça le dérange pas non plus. » Haussant les épaules à l’allusion de ses sorties après le couvre-feu, la jeune femme préféra imprégner dans sa tête les divers informations qu’il venait de lui donner. Sturridge donc. Tous les autres élèves semblaient s’accorder sur le fait qu’il n’avait rien à se reprocher, mais de toute manière il ne fallait faire confiance à personne, surtout pas ces derniers temps. La suédoise allait donc devoir vérifier pourquoi le brun s’amusait à faire plus de rondes de nuit qu’il n’y était obligé. Même si c’était probablement pour aller rejoindre l’une des nombreuses élèves qui passaient dans son lit, ce qui semblait être l’hypothèse la plus convaincante. Posant de nouveau ses yeux sur le corps de Stefan, la jeune femme se rapprocha de lui, ses pieds s’arrêtant juste à côté de la tête du serpent. « Rassures toi, je me fous de savoir si tu sors après le couvre-feu ou non. J’espère juste qu’un jour tu te ferras dévorer par une des bêtes de la forêt interdite » Lui adressant un sourire qui n’avait rien d’amical, elle donna un léger coup de pied dans le bras cassé de Stefan, provoquant un nouveau spasme de douleur chez le brun. « Bon, c’est déjà mieux que tout à l’heure. T’es peut-être moins con que t’en as l’air au final. Rien d’autre ? Sur les autres pions, sur les professeurs ? Et t’as aucune idée de ce que Sturridge fait la nuit quand c’est pas son tour de garde ? » Reposant son pied sur le sol, la jeune femme fit tourner sa baguette entre ses doigts. Elle allait bientôt laisser Stefan libre, elle voulait juste encore jouer un peu avec lui avant de lui laisser sa liberté.


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MessageSujet: Re: interrogatoire ▽ stefan et solveig (terminé)   interrogatoire ▽ stefan et solveig (terminé) EmptyJeu 18 Avr - 6:45

Stefan avait fait le dur, pensant que sa maison le protégerait. Ensuite il avait eu besoin de la tester de vérifier qu’elle était telle qu’elle voulait le montrer : dangereuse. Ensuite il avait souffert et pour de vrai. Il n’avait pas juste eu du mal à respirer, non il avait vraiment perdu le mécanisme de respiration. Et puis son bras, quelle douleur ! Il le serrait contre lui, sans pour autant le toucher car le moindre contact réveillait la douleur … qui n’était même pas endormie. Il fallait qu’il sorte et ce très vite, il était temps qu’il quitte la fureur rousse, il avait bien comprit dans quelle merde il s’était fourré. Seulement la femme ne semblait pas avoir l’intention de le laisser revivre. « Rassures-toi, je me fous de savoir si tu sors après le couvre-feu ou non. J’espère juste qu’un jour tu te feras dévorer par une des bêtes de la forêt interdite. » Si le jeune homme s’était permis d’être soulagé -non parce que McMillan ne serait pas réellement heureux d’avoir de nouvelles heures de colles- il déchanta bien vite. Même très vite au moment précis où la jeune homme lui broya de nouveau le bras dans un coup de pied. La douleur fut plus qu’intense, comme s’il avait besoin d’un rappel, comme s’il n’était pas déjà en train de mourir. Il souffla avec difficulté l’air de ses poumons alors que les larmes remontaient dans ses yeux. « Bon, c’est déjà mieux que tout à l’heure. T’es peut-être moins con que t’en as l’air au final. Rien d’autre ? Sur les autres pions, sur les professeurs ? Et t’as aucune idée de ce que Sturridge fait la nuit quand c’est pas son tour de garde ? » Il ferma les yeux, ces dernières questions annonçaient la fin de l’interrogatoire, il n’avait rien d’autre à dire, c’était emballé. Enfin. Il avala sa salive et essaya de formuler la phrase dans sa tête pour être sûr qu’elle sorte dans le bon ordre, non parce que son cerveau était bien amoché par la douleur. Sujet verbe complément. C’était simple, il allait pouvoir le faire. Il rouvrit les yeux, mais évita soigneusement de plonger son regard dans celui de la suédoise. « Non, je n’ai rien d’autre. J’ai dit tout ce que je savais, je le promets. » Son regard était suppliant. Oh bien sur, si elle le forçait il trouverait de nouvelles choses à inventer, comme le fait que Stoker dorme avec une peluche, que de Sade traumatise les poufsouffle, ou d’autres inepties du genre, seulement ce n’était pas vrai. Enfin peut être que si mais il n’en avait rien à foutre, la seule chose qui lui importait c’était de sortir vivant d’ici. « J’ai bien sûr une idée très claire de ce que le pion peut faire, mais j’ai pas le droit d’en parler. » Devant le regard interrogatoire de la jeune femme, il risqua. « J’ai pas le droit de parler de coucheries, c’est vous qui l’avait dit. » Il s’arrêta un instant avant de reprendre. « Eh oh du calme, c’était une petite blague, c’est tout. Vous aimez les blagues ? Je suis sûr que oui. C’est un squelette qui rentre dans un bar et qui demande un verre de lait et une serpillère. » Il sourit malgré lui. Sa blague était nulle à chier mais il n’avait pas pu s’en empêcher. C’est au moment où le gros blanc se fit sentir qu’il se rendit compte qu’il était allé trop loin. Il se mordit la lèvre. « La douleur doit me fait perdre la tête, je ne sais pas ce qu’il m’a prit. Je ferais mieux de partir. » Excellent, avec cela tu vas rester encore plus longtemps, quel con. Le jeune homme ne releva surtout pas la tête, gardant les yeux fixés au sol, son bras serré contre lui. Il avait essayé d’être drôle. MAIS POURQUOI ? Ce mec voulait mourir ou alors. Non, il n’y avait pas de où alors. Le garçon avait peut être prévu d’être mangemort pour sauver sa peau, mais pour l’instant ce n’était même pas sûr qu’il atteigne la septième année…
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MessageSujet: Re: interrogatoire ▽ stefan et solveig (terminé)   interrogatoire ▽ stefan et solveig (terminé) EmptyDim 21 Avr - 1:44

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Le brun semblait avoir compris la leçon, il faisait presque peine à voir, si seulement la suédoise avait était encline à la compassion. Seulement ce n’était pas le cas et elle devait bien admettre qu’elle trouvait le spectacle plus que réjouissant. Lui qui avait pensé se cacher derrière le blason qu’il portait sur la poitrine, il comprenait maintenant où était sa place, et elle était bien contente d’être celle qui lui avait fait ouvrir les yeux sur sa condition. « Non, je n’ai rien d’autre. J’ai dit tout ce que je savais, je le promets. » La voix du brun était faible, beaucoup moins assurée qu’au début de l’interrogatoire, et c’était très agréable pour les oreilles de la rouquine. Bon, s’il n’avait plus rien à dire, elle ne voyait aucune raison de le garder plus longtemps, sauf pour jouer avec lui ce qui était plutôt plaisant. Seulement, elle avait d’autres interrogatoires derrière, et même si la perspective de faire souffrir Durden l’enchantait grandement, elle savait bien qu’elle ne pouvait pas le garder dans cette pièce toute la sainte journée. « J’ai bien sûr une idée très claire de ce que le pion peut faire, mais j’ai pas le droit d’en parler. » Fronçant les sourcils, la jeune femme lança un regard interrogateur au brun, ne sachant pas où il voulait en venir. Mais ce dernier sembla comprendre que sa phrase était étrange puisqu’il enchaîna rapidement. « J’ai pas le droit de parler de coucheries, c’est vous qui l’avait dit. » Bon, même si une légère insolence perçait dans sa phrase, Solveig ne voyait aucune raison de lui en tenir rigueur. Après tout, elle lui avait elle-même bien précisé que les ragots et autres potins ne l’intéressait pas, elle n’allait pas changer d’avis tout de suite. Et certainement pas devant le serpent. La jeune femme se contenta de rouler des yeux, lançant ensuite un regard noir au brun. Esquissant un geste pour revenir vers le bureau, pensant que Stefan avait terminé et donc, de ce fait, que l’interrogatoire touchait à sa fin, elle fut interrompue dans son mouvement par la voix du brun qui résonna de nouveau dans la pièce. « Eh oh du calme, c’était une petite blague, c’est tout. Vous aimez les blagues ? Je suis sûr que oui. C’est un squelette qui rentre dans un bar et qui demande un verre de lait et une serpillère. » Oh non, alors là. Se pétrifiant, la jeune femme se retourna brusquement vers le corps du brun, lui lançant un regard qui mêlait surprise et exaspération. Il ne venait tout de même pas de dire ce qu’elle venait d’entendre. Par Merlin, dites-moi qu’il n’est pas aussi stupide que ça. Le silence se fit dans la pièce, un silence pesant, un énorme blanc qui montrait bien le peu de sens de l’humour que possédait le rousse. Déjà qu’en temps normal elle n’était pas vraiment du genre à rire pour ce genre de choses, dans ces circonstances là c’était du suicide d’oser lancer une blague. Surtout une blague aussi nulle. « La douleur doit me fait perdre la tête, je ne sais pas ce qu’il m’a prit. Je ferais mieux de partir. » Pauvre chou, il a un petit bobo et il divague. A croire qu’il avait vraiment perdu la tête, la jeune femme avait peut-être atteint ses capacités cérébrales. Quoique non, il ne devait pas en posséder énormément à la base, elle n’avait pas pût les endommager énormément. Un soupir, très long soupir, s’échappa des lèvres de la rousse tandis qu’elle fermait les yeux, un tremblement agitant la main qui tenait sa baguette. Lorsqu’elle rouvrit les paupières, elle baissa le regard vers le visage du brun. « T’es vraiment con Durden. Je pensais que tu le faisais exprès, que tu jouais un rôle, mais là tu surpasses mes attentes. » Levant sa baguette, elle la pointa vers le brun. Un autre craquement se fit entendre, un horrible bruit d’os qui se brise. Cette fois-ci, ce fut l’autre bras du serpent qui encaissa le coup. Histoire que tout soit symétrique. Baissant le bras, sa main retombant le long de son corps, la jeune femme secoua la tête. « Je sais pas ce que vous avez dans cette école, à penser que l’on joue un jeu. Vous êtes pas chez vous ici. Je suis pas ta mère, je suis pas ta copine, je suis ta professeure. Et je suis pas là pour écouter tes blagues débiles alors que la situation est plus que grave. Tu te rends compte de la situation quand même non ? » Question rhétorique, elle laissa planer un léger silence bien qu’elle n’attende aucune réponse, avant de reprendre. « Mais bon, si t’as envie de jouer au con, c’est toi qui en paye les conséquences. Moi je vais très bien dormir cette nuit, toi par contre … Paraît que se faire réparer un os c’est douloureux, alors tes deux bras … J’espère que tu vas pas réussir à fermer l’œil de la nuit, histoire que tu réfléchisses à ton comportement débile. » Se détournant du brun, elle enjamba son corps pour se rapprocher du bureau, posant sa baguette sur la table. Puis, elle finit par reporter son attention vers le serpent. « Tu peux partir, j’ai plus de questions. Bonne chance pour te rendre à l’infirmerie » Déjà il allait devoir se relever, avec deux bras en moins c’était un supplice. Et ensuite, il allait devoir marcher jusqu’au premier étage, les bras ballants et douloureux. Quant à toquer à la porte … Outch, la suédoise avait presque envie de le suivre pour voir comment il allait s’y prendre. Dommage qu’elle doive rester ici pour interroger un autre élève.


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MessageSujet: Re: interrogatoire ▽ stefan et solveig (terminé)   interrogatoire ▽ stefan et solveig (terminé) EmptyMar 23 Avr - 5:30

« T’es vraiment con Durden. Je pensais que tu le faisais exprès, que tu jouais un rôle, mais là tu surpasses mes attentes. » Cette phrase et ce ton ne sonnaient pas bon, pas bon du tout. Le jeune homme inspira un bonne bouffée d’air pour se préparer à ce qui allait l’attendre et la jeune femme aussi surpassa ses attentes… d’un seul coup de baguette il venait de se faire briser l’os du second bras. Cette fois-ci non plus il ne put retenir le cri de douleur qui traversa ses lèvres. Les deux bras brisés, comment allait-il faire ? « Je sais pas ce que vous avez dans cette école, à penser que l’on joue un jeu. Vous êtes pas chez vous ici. Je suis pas ta mère, je suis pas ta copine, je suis ta professeure. Et je suis pas là pour écouter tes blagues débiles alors que la situation est plus que grave. Tu te rends compte de la situation quand même non ? » Bon, c’était vrai qu’il avait été bien con. Qu’est-ce qu’il lui était passé par la tête ? Faire une blague. Comme si. Non mais il n’avait même pas d’excuses, il avait été ridicule pour de bon. Il était foutu même, parce qu’elle se souviendrait sûrement de lui et il était prêt à mettre sa main à couper -il n’avait plus de bras de toute manière- qu’elle s’amuserait en cours. Elle le prendrait au hasard pour tester des sortilèges ou autres conneries du genre. Il était fichu. « Mais bon, si t’as envie de jouer au con, c’est toi qui en paye les conséquences. Moi je vais très bien dormir cette nuit, toi par contre … Paraît que se faire réparer un os c’est douloureux, alors tes deux bras … J’espère que tu vas pas réussir à fermer l’œil de la nuit, histoire que tu réfléchisses à ton comportement débile. » Le jeune homme était toujours allongé au sol, il ne pouvait même plus retenir ses bras alors qu’il allait mourir de douleur. Il était une loque, n’osant même pas songer à comment il allait se relever. « Tu peux partir, j’ai plus de questions. Bonne chance pour te rendre à l’infirmerie » Oh oh. Il inspira et expira avec force. L’air était plein de poussière, mêlé à la sueur et à son sang. Putain. Il força sur ses abdos pour s’asseoir, puis croisa les jambes pour se relever, c’était difficile mais pas infaisable. Il sentait sur lui le regard de la suédoise. Il sentait qu’elle se moquait. Et elle avait bien de quoi. Il se mordit la lèvre et s’approcha de la porte. La porte. Fermée. Il inspira et après quelques millièmes de secondes il se tourna vers la jeune femme. « La porte est fermée… » La jeune femme plongea son regard sadique dans ses yeux, son air trahissait son amusement et semblait signifiait « et alors ? ». Le garçon avala sa salive et demanda ce qu’il espérait ne plus jamais demander de toute sa vie. « Pouvez-vous l’ouvrir s’il vous plait ? » Il venait de lui demander de l’aide et de la supplier. Il avait honte et se sentait si faible. La rousse le fit encore patienter quelques instants et finit par l’entrouvrir à l’aide de sa baguette. Il glissa son pied dans l’ouverture, et tenta d’écarter le passage afin qu’il puisse s’y engouffrer. En voulant tout faire avec les pieds il donna un coup un poil trop fort et se prit la poignée dans les bras. Il sentit le goût du sang dans sa bouche tellement il s’était mordu fort pour ne pas crier. Des larmes de rages coulaient le long de ses joues. Il avança dans les couloirs, espérant croiser le moins de monde possible, personne ne devait le voir dans cet état-là. Le serpentard voulu courir, mais il eut peur de se casser la figure et se relever une fois de plus, jamais. Enfin il arriva devant l’infirmerie, il était sauvé ! …… comment allait-il ouvrir la porte ? Une fois de plus il était faible, à la merci de quelqu’un d’autre. Il détestait avoir des dettes envers des gens. Il resta devant la porte un temps qui lui sembla indéfiniment long, soudain n’y pouvant plus, il ouvrit violemment la porte avec son pied. Weasley releva la tête, étonnée, et quand elle vit le garçon elle s’approcha en courant. Il essaya de garder un visage fier, il ne devait pas être faible devant cette traître à son sang, mais il n’avait pas le choix, elle tenait sa vie -presque- entre ses frêles doigts. Il s’allongea sur le lit que l’infirmière lui indiquait et se laisser soigner. Il sortirait de là une fois qu’il serait rétabli. Il éviterait la suédoise le plus longtemps possible. Il allait survivre et qui sait, peut être qu’il en tirerait des leçons …
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