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 interrogatoire ▽ benjamin et solveig

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MessageSujet: interrogatoire ▽ benjamin et solveig   interrogatoire ▽ benjamin et solveig EmptyMar 26 Mar - 5:56

interrogatoire, benjamin et solveig


Passant sa main sur son cou, la jeune femme soupira légèrement tandis qu’elle attendait le second élève qu’elle allait devoir harceler de questions. La première avait été Wells, une élève qu’elle connaissait et qu’elle aimait bien malmener lorsqu’elle avait un peu de temps à perdre. Son second interrogatoire était avec Benjamin Geolia, le préfet des bleus et bronze. Un élève plutôt discret contre lequel la rousse n’avait rien de spécial. Il ne faisait pas de vagues, ne créait pas de problèmes comme certains de ses camarades, il prenait en notes ses cours et ne demandait pas plus. La suédoise avait même perçu des bribes de ses conversations avec d’autres élèves et avait été assez enjouée par l’attitude du préfet qui prenait plus ou moins le reste des élèves pour des moins que rien. Ce qui augmentait ses points aux yeux de la rousse. Mais il demeurait un élève et elle n’allait pas agir d’une manière différente avec lui juste parce qu’il avait un bel insigne où était inscrit « Préfet » collé à sa veste. Posant ses yeux sur sa montre, elle remarqua qu’il restait encore cinq bonnes minutes au brun pour toquer à la porte et elle décida donc de s’assoir plutôt que de rester debout à attendre comme une gourde que le brun daigne ramener ses fesses ici. Tapotant des doigts sur la table, ses ongles produisant un affreux bruissement lorsqu’ils rencontraient la surface dure du bois, la jeune femme attendit patiemment, relisant ses notes, regardant au plafond, pestant contre le manque de respect de ces jeunes qui n’étaient même pas foutus d’arriver en avance, surtout pour quelque chose d’aussi important. Enfin, le bruit distinctif des deux coups sur la porte sortit Solveig de sa torpeur. La professeure se redressa d’un coup, le dos droit, le regard fixé sur la porte tandis que ses lèvres s’ouvraient pour donner l’autorisation à l’élève d’entrer. La poignée tourna et la silhouette de Benjamin se détacha dans l’obscurité, apparaissant dans l’embrasure de la porte. « Refermez la porte et venez vous assoir » lança-t-elle tout en montrant la chaise qui lui faisait face d’un signe rapide de la main. Elle attendit que le jeune homme fût enfin installé pour chercher dans ses parchemins celui qui le concernait. « Benjamin Leeroy Arthur Geolia Martin, septième année chez Serdaigle et préfet, sang-pur ? Confirmez-vous ces informations ? » Question purement rhétorique, les informations fournies avaient été vérifiées par le Ministère mais il fallait quand même poser la question, question de procédure. Attendant que le brun réponde, la jeune femme enchaîna ensuite rapidement. Lâchant le parchemin qui alla rejoindre le reste des feuilles qui traînaient sur la table, la jeune femme appuya ses coudes sur la surface en bois et posa sa tête contre ses mains superposées. Elle plongea ensuite son regard dans celui de Benjamin, un léger sourire en coin collé aux lèvres. « Je n’ai pas besoin de vous rappeler pourquoi vous êtes ici. Il y a un traître parmi ces murs et vous allez nous aider à l’attraper » Accentuant son sourire qui ne démontrait aucune amitié envers l’élève mais plutôt sa forte envie de lui faire cracher les informations qu’il possédait, la rousse laissa tomber ses mains sur la table, ses doigts se posant sur sa baguette magique avec laquelle elle commença à jouer, la faisant rouler sur la table. Mais ses yeux fixaient toujours le jeune homme, le regard noir et glacé. « Vous êtes préfet, vous devez sans doute avoir des anecdotes sur vos professeurs. Des bribes de conversations entendues au détour d’un couloir, une attitude particulière, une relation étrange. Vous avez plus de libertés dans les couloirs que vos camarades alors dites-moi que cela vous sert à quelque chose » Ses doigts se refermèrent autour du morceau de bois qui lui servait de baguette et elle la mit entre ses deux mains, laissant au jeune bleu et bronze tout le loisir de l’observer pendant qu’elle continuait à parler. « Je veux que vous me parliez de vos professeurs, de vos camarades, de tout ce qui pourrait vous paraître suspects. Vous devez sans doute avoir eu vent de certaines rumeurs, et je ne parle pas de rumeurs totalement débiles qui ne m’intéressent pas mais de choses fondés qui pourraient nous aider dans nos recherches. » Et quand elle disait ‘nos’ elle parlait bien sûr de ses propres recherches mais aussi de celles de tous ses collègues Mangemorts, qu’ils soient de Poudlard ou du Ministère. Le préfet ne devait pas oublier qu’elle n’était pas la seule à être dans cette affaire, et qu’il y avait des Mangemorts bien pire qu’elle. Ou du moins aussi sadiques qu’elle pouvait l’être. « Et si jamais il vous prend l’envie de me mentir, je vous rappelle que j’ai tous les droits dans cette salle. Et que je n’hésiterai pas à user plus que des menaces pour vous faire cracher vos informations » Un sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu’elle laissa tomber ses mains contre la table, ses doigts toujours fermement accrochés à sa baguette magique, le regard toujours plongé dans celui du brun. C’était à lui de décider de la façon dont les choses allaient se dérouler par la suite. Soit il la jouait malin en obéissant calmement et en répondant à ses questions, ce qui était sans doute la meilleure chose à faire face à la suédoise. Soit il prenait les choses à la légère et jouait la carte de l’insolence. Auquel cas la rousse allait se faire un plaisir d’utiliser de nombreux sorts de sa connaissance sur le préfet. Et ces sortilèges n’étaient pas vraiment très agréables à supporter. Au moins cela lui permettrait de faire un cours express de magie noire au bleu et bronze.

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Benjamin L. Geolia

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MessageSujet: Re: interrogatoire ▽ benjamin et solveig   interrogatoire ▽ benjamin et solveig EmptyJeu 28 Mar - 8:07

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SOLVEIG AND BENJAMIN
La nouvelle était tombée peu de temps auparavant : un traître faisait apparemment partie de l'équipe enseignante. Voilà qui en avait troublé plus d'un. Les amis Obscurs de Benjamin s'étaient soit murés dans le dénie le plus total, soit indignés que ce genre de chose puisse arriver, qu'un sorcier non partisan du lord ait pu leur enseigner quoi que ce soit était inadmissible, et si cette personne leur avait enseigné des choses compromettantes ? Des « choses » de sorciers pro-moldu et sang-de-bourbe ? Que feraient-ils dans ce cas ? Pour eux c'était catégorique, il fallait retrouver l'infâme au plus vite et lui infliger la correction qu'il méritait. Du côté de l'entourage résistant du préfet, c'était plutôt une bouffée d'espoir, un souffle nouveau qui les faisait aspirer à une vraie révolution, pas la pâle représentation qu'ils s'en faisaient, une vraie de vraie, avec des forces armées, des batailles et... des espions infiltrés. Qui était ce héros masqué ? Infiltré courageusement parmi les vilains mangemorts ? Les suggestions allaient bon train, les suppositions fumeuses de certains n'avaient d'égale que les inventions bancales d'autres. Mais surtout, cette petite information avait rendu floues toutes les relations. Une suspicion sournoise mais mordante planait dans les couloirs, et chacun remettait en question la confiance qu'il avait ou non en tel professeur ou en tel autre. Si certains en détestaient un jusqu'à présent, ils se mettaient à lui trouver des circonstances atténuantes. Et de la même façon, un professeur apprécié devenait la cible des accusations les plus terribles. Benjamin dans cette affaire était un peu en marge. En tant qu'impartial affirmé il n'avait pas réellement d'avis sur le problème ; en revanche il lui tenait à cœur d'être informé de l'avancé de l'enquête, les ragots, les événements de ce genre, il en était friand.
La convocation qu'il reçu de Mademoiselle Löfgren à un interrogatoire lui fit donc une impression assez partagée. Il avait bien sûr entendu parler de ces petites entrevues entre mangemorts et personnel de Poudlard ou élève du château, mais il n'avait pas pensé être appelé à l'un de ces interrogatoires, affichant clairement sa condition d'impartial à la population scolaire. Néanmoins, être en première ligne – et peut-être apprendre quelque chose d'intéressant d'une manière ou d'une autre – lui procurait un plaisir non-négligeable.
Tandis qu'il se dirigeait vers l'endroit indiqué par la fine écriture du professeur Löfgren sur la convocation, des milliers de questions se bousculaient dans sa tête. Qu'allait-elle lui demander ? Le considérait-elle comme un élément important ? Savait-il effectivement quelque chose ? L'ego du Serdaigle était gonflé d'honneur à l'idée que la réponse à sa seconde interrogation puisse être affirmative, mais se crispait tout à coup quand il imaginait ce qu'il risquait s'il ne savait rien. De toute façon, il ne comptait couvrir personne, s'il avait quelque chose qui lui venait en tête, il le dirait, point. Rares étaient les personnes dont le garçon était suffisamment proche pour les couvrir, elles se comptaient sur les doigts de la main et étaient – de toute façon – toutes obscures. Par ailleurs, une seule faisait partie de l'équipe professorale, et Ambroise n'était pas du genre espion. Quoi que... Plus le temps d'y penser de toute façon, il était arrivé en face de la porte. Il jeta un œil à se montre : il était pile à l'heure. Aux deux coups qu'il toqua sur la porte il reçu un autorisation d'entrer. « Refermez la porte et venez vous asseoir. » Benjamin s’exécuta puis attendit fébrilement la suite. La pièce n'encourageait pas vraiment le garçon à se mettre à l'aise, l'ambiance était tamisée, mais pas d'une jolie façon, plutôt d'une façon qui fait froid dans le dos. Et la pièce ne disposait que du strict minimum : deux chaises, une table. Bref, pas vraiment une jolie salle commune. En face de lui, le professeur Löfgren le regardait fixement, d'une expression pour le moment indéchiffrable. « Benjamin Leeroy Arthur Geolia Martin, septième année chez Serdaigle et préfet, sang-pur ? Confirmez-vous ces informations ? » demanda-t-elle en relevant la tête de son parchemin, pas intéressée par la réponse outre mesure. Benjamin hocha la tête poliment pour confirmer , encore assez serein. Comme cela paraissait officiel et strict. Cette seule et unique question semblait tracer une trame aux moments à suivre dans cette salle. C'était réellement une affaire d'état. La mangemort lâcha son parchemin et plongea son regard à nouveau profondément dans celui de Benjamin, posant sa tête sur ses mains, comme si elle s’apprêtait à rester dans cette position aussi longtemps que nécessaire. Une pensée furtive failli faire sourire Benjamin : à un combat de regard, il serait indubitablement gagnant. Mais ce n'était pas vraiment le genre de réjouissance prévue au programme. Fort heureusement, il se retint d'afficher une expression stupide tandis que Solveig reprenait : « Je n’ai pas besoin de vous rappeler pourquoi vous êtes ici. Il y a un traître parmi ces murs et vous allez nous aider à l’attraper. » Lui ? Il avait beau se considérer comme un personnage puissant et influent au sein du château, il n'avait pour autant aucune affinité particulière avec n'importe lequel des professeurs. Ou presque... Une fois encore Ambroise lui revint en tête, mais il oublia vite cette idée et se concentra à nouveau sur son interlocutrice qui, déployant petit à petit un sourire carnassier, ajouta : « Vous êtes préfet, vous devez sans doute avoir des anecdotes sur vos professeurs. Des bribes de conversations entendues au détour d’un couloir, une attitude particulière, une relation étrange. Vous avez plus de libertés dans les couloirs que vos camarades alors dites-moi que cela vous sert à quelque chose. » C'était donc ça, son statut de préfet... Voilà pourquoi il était appelé, voilà pourquoi ils pensaient qu'il pouvait savoir quelque chose. Seulement, à ce moment précis, il ne voyait absolument pas comment aider. Et le regard de la jeune femme qui lui faisait face n'était pas pour l'aider beaucoup. Benjamin se dandina discrètement sur sa chaise. Et comme pour donner une justification de plus au malaise du bleu et bronze, le professeur de défense contre les forces du bien se mit à jouer doucement avec sa baguette, d'une façon qui prêtait à croire que cela n'était pas seulement un mauvais tic qu'elle traînerait depuis des années, option plus rassurante, mais bien une façon de le menacer. Il retint une fois de plus les expressions de son visage comme l'un de ses sourcils se soulevait face à cette menace à peine voilée. « Je veux que vous me parliez de vos professeurs, de vos camarades, de tout ce qui pourrait vous paraître suspects. Vous devez sans doute avoir eu vent de certaines rumeurs, et je ne parle pas de rumeurs totalement débiles qui ne m’intéressent pas mais de choses fondés qui pourraient nous aider dans nos recherches. » Et en plus elle le prenait pour un autiste. L'émotion partagée que Benjamin avait ressenti quelques heures plus tôt s'était maintenant transformée en un total mécontentement. Il n'avait rien à faire ici et ne serait d'aucune aide aux partisan du Lord et c'était ce qu'il s’apprêtait à dire lorsque ses pensées furent coupées par une réplique qui lui glaça les os. « Et si jamais il vous prend l’envie de me mentir, je vous rappelle que j’ai tous les droits dans cette salle. Et que je n’hésiterai pas à user plus que des menaces pour vous faire cracher vos informations. » Là les choses avaient le mérite d'être claires, plus aucun voile ne couvrait les menaces que la mangemort proférait avec un plaisir évident. Comme quoi c'était vraiment un métier, une vocation. Tout le monde n'était pas capable de cracher avec tant de détachement des propos comme ceux-là, le discours qu'elle lui tenait était digne des histoires que Benjamin avait pu lire dans les livres à propos de la dernière guerre perdue par Potter. Alors c'était ça ? C'était bien si sérieux ? La guerre menaçait et tous les coups étaient de nouveau permis ? Benjamin détourna son regard de celui du professeur Löfgren, qui commençait sérieusement à lui faire froid dans le dos, et – après avoir repris ses esprits, tenta de répondre à ses questions. « Vos droits ne vous seront d'aucune utilité, je ne cacherai rien et vous saurez tout ce que je sais. Cependant, ne vous attendez pas à l'information du siècle car mon savoir ne représente pas grand chose. » dit-il d'un ton encore assuré. Au moins elle était prévenue, si elle s'attendait à rassembler les meilleures informations sous prétexte qu'il était préfet, la suédoise savait maintenant qu'elle était dans l'erreur. Le brun tourna à nouveau sa tête en direction de son interlocutrice et ajouta, posant ses mains jointes sur la table : « Au niveau des élèves je n'aurais rien à vous apprendre professeur, rien qui puisse vous intéresser. À ma connaissance aucun ne trafique quoi que ce soit avec l'ordre, la plupart sont des mioches farouches et excités mais qui ne représentent pas vraiment une quelconque menace, et les plus mâtures des élèves du château n'ont jamais posé de problème dont vous n'ayez eu vent. » Benjamin regarda aux alentours, jaugeant la pièce une demi-seconde avant de terminer par : « Enfin, en ce qui concerne le corps enseignant, vous devez être plus au courant que moi. Je n'ai pas de soupçons parti... Particulier sur qui que ce soit. » Merde. Avait-elle remarqué cette hésitation ? Elle avait été très subtile, à peine audible, mais Benjamin lui même l'avait bien distinguée. Sa conscience l'avait rattrapé, encore ce satané doute sur Ambroise. Il était vrai que personne n'intriguait plus le jeune homme que ce professeur. Sa conduite en elle-même était particulière. Il semblait bien se ficher de tous ces trucs en rapport avec le Lord alors que l'équipe enseignante était censée être mangemort. Mais justement... n'était-ce pas bien trop flagrant pour être plausible ? C'était comme voler une tarte à la crème et se promener partout avec une tâche de crème sur son t-shirt. Aucune crédibilité dans le mensonge. Ça paraissait mirobolant. « Bref, je ne vois pas bien ce que je fais ici, donc si vous le permettez je vais vous laisser faire votre travail. » Benjamin recula sa chaise et s'apprêtait à se lever pour quitter la salle, mais apparemment, Solveig voyait les choses différemment.


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Dernière édition par Benjamin L. Geolia le Ven 3 Mai - 1:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: interrogatoire ▽ benjamin et solveig   interrogatoire ▽ benjamin et solveig EmptyMer 3 Avr - 0:00

interrogatoire, benjamin et solveig


Interroger des élèves. Une idée assez étrange en soi mais la suédoise n’avait pas eu l’idée de critiquer les ordres de son maître. Ce n’était jamais arrivé et ce n’était pas aujourd’hui, plongée dans cette atmosphère de soupçons et de délation que la jeune femme allait commencer à critiquer les ordres supérieurs. Au contraire, elle devait se faire la plus discrète possible, écouter les ordres, les appliquer, en profiter pour régler ses comptes avec les élèves qu’elle n’aimait pas et c’était tout. En l’occurrence aujourd’hui, elle avait en face d’elle un élève qu’elle appréciait, ou tout du moins qu’elle ne détestait pas. C’était un peu dommage au fond, la rousse aurait bien aimé tomber sur l’un de ses souffre-douleur attitré histoire de pimenter un petit peu cette entrevue qui s’annonçait d’un ennui mortel. Les élèves ne savaient rien, elle en était à peu près persuadée. Si le traître était parvenu à les berner, eux, les professeurs, des Mangemorts de renommé et aguerri, il y avait fort à parier qu’il n’allait pas risquer sa couverture en allant crier sur tous les toits que c’était lui le traître. Surtout que les élèves étaient friands de ragots pour la plupart, et que les secrets étaient très mal gardés dans l’enceinte du château. La rousse était bien placée pour le savoir ayant été elle aussi un jour une élève de Poudlard. Faisant claquer sa langue contre son palais, la jeune femme écouta attentivement ce que le préfet des bleus et bronze avait à lui dire. « Vos droits ne vous seront d'aucune utilité, je ne cacherai rien et vous saurez tout ce que je sais. Cependant, ne vous attendez pas à l'information du siècle car mon savoir ne représente pas grand chose. » La jeune femme fronça les sourcils devant le ton qu’avait employé Benjamin. Mais elle n’y porta pas davantage attention, après tout il avait raison même si jamais elle ne lui dirait franchement. S’il n’avait rien à se reprocher et qu’il répondait normalement à ses questions, elle ne voyait pas l’intérêt d’utiliser la magie noire sur lui. Quoique, elle aurait pût le faire par pur sadisme comme elle savait si bien le faire, mais aujourd’hui il fallait laisser ses pulsions meurtrières de côté et se concentrer sur l’essentiel : le traître. Ce traître qui allait finir la tête en haut d’une pique, elle se le promettait. Jamais elle ne s’était sentie aussi humiliée que le jour où ses yeux s’étaient posés sur l’annonce. Un traître. Parmi ses collègues. Et elle n’avait rien vu. Que les autres ne voient rien, très bien, elle pouvait le comprendre. Mais que elle ne voit rien, qu’elle soit assez aveugle pour laisser passer cette pourriture sous ses yeux, non, ça elle ne l’admettait pas. Elle lui avait sans doute déjà parlé, elle avait sans doute des liens avec cette personne, qu’ils soient positifs ou négatifs. Et cette pourriture s’était moquée d’elle. Non, elle ne pouvait pas laisser passer ça, elle devait laver son honneur et se venger de cet affront. La rousse ne s’aperçut même pas qu’elle serrait son poing tandis que ses pensées se mélangeaient dans sa tête. Ce n’est que lorsque ses ongles eurent arraché une portion de sa peau, s’enfonçant dans sa chair, qu’elle revient enfin sur terre. Une légère grimace traversa ses traits mais elle reprit rapidement un air sérieux. Ses yeux d’un bleu profond se posèrent rapidement sur les mains jointes de Benjamin avant de revenir se plonger dans son regard. « Au niveau des élèves je n'aurais rien à vous apprendre professeur, rien qui puisse vous intéresser. À ma connaissance aucun ne trafique quoi que ce soit avec l'ordre, la plupart sont des mioches farouches et excités mais qui ne représentent pas vraiment une quelconque menace, et les plus mâtures des élèves du château n'ont jamais posé de problème dont vous n'ayez eu vent. » Il fallait s’en douter. Tous des mioches inutiles, elle n’avait rien à espérer d’eux, elle le savait depuis longtemps. Cependant un bref sourire traversa ses lèvres lorsque Benjamin évoqua ses camarades. Au moins lui était lucide, il les considérait comme ils étaient, c’est-à-dire de stupides mioches inutiles. C’est pour cela qu’elle aimait bien le brun, parce qu’il se rendait bien compte de la débilité de la plupart de ses camarades. Même si lui-même se pensait au-dessus alors qu’il n’avait pas plus de dix-sept ans, mais passons ce détail. « Enfin, en ce qui concerne le corps enseignant, vous devez être plus au courant que moi. Je n'ai pas de soupçons parti... Particulier sur qui que ce soit. » La rousse releva brusquement la tête. Elle venait de griffonner quelques mots sur un morceau de parchemin mais le fait d’écrire ne l’avait pas empêché de remarquer la brève hésitation de son élève. Alors comme ça on est nerveux ? Ou alors on veut cacher quelque chose. Dans un cas comme dans l’autre il fallait éclairer tout ceci. Et la suite ne fit que confirmer les doutes de la jeune femme quant au comportement du préfet.

« Bref, je ne vois pas bien ce que je fais ici, donc si vous le permettez je vais vous laisser faire votre travail. » Les pieds de la chaise raclèrent le sol tandis que le brun se reculait de la table, visiblement prêt à partir. Ah ça non, ce n’était pas finit. Pourquoi voulait-il écourter à ce point cette entrevue ? Il ne lui avait rien donné comme informations, pas même ses avis sur ses professeurs, et son comportement était d’autant plus étrange qu’il savait à qui il avait affaire. D’un mouvement rapide et sec, la jeune femme leva sa baguette et la chaise du brun vint se coller contre la table dans un bruit sourd. Au moins elle avait de bons réflexes, c’était toujours ça de gagné. Lançant un sort informulé pour que la chaise reste bien à sa place et que le préfet n’ait pas encore envie de fuir, la jeune femme laissa retomber par la suite sa main contre la table, un sourire aux lèvres. « Cette entrevue se terminera quand je l’aurais décidé. » [/color]Souriant de plus belle, laissant apparaître quelques dents blanches, la jeune femme se pencha sur la table, se rapprochant de son élève. « Vous pensez que vous n’avez rien à m’apporter mais j’ai comme l’impression que vous voulez me cacher quelque chose. Et je voudrais savoir quoi » Perdant son sourire, la jeune femme se recula, se remettant droite sur sa chaise, les mains jointes sur sa baguette. Un léger soupir traversa ses lèvres avant qu’elle ne reprenne d’une fois froide et sèche. « Le corps enseignant donc. Pas de soupçons vous dîtes ? Il semblerait plutôt que ce soit le contraire. Alors je veux savoir sur qui vous avez des doutes, et je veux que vous soyez sincère avec moi, sans quoi je vais vraiment utiliser la manière forte » Bref sourire au jeune homme avant qu’elle ne reprenne un air impénétrable. « Sachez que ce qui se dit dans cette pièce reste entre nous. C’est à moi de trier ce que vous me dites. Si je trouve que vous avez mis le doigt sur quelque chose d’intéressant tant mieux, sinon tout ce que vous me direz ira directement à la poubelle. Alors maintenant, vous allez me dire tout ce que vous savez, et je me fous de savoir si vous allez moins bien dormir cette nuit parce que vous aurez craché sur vos professeurs. Comme si vous vous gêniez pour le faire lorsqu’on a le dos tourné » Solveig n’était pas dupe, elle savait très bien que les élèves s’en donnaient à cœur joie dans leurs dos, et qu’ils ne se privaient pas pour cracher leur venin sur eux. Elle s’en foutait de toute manière, elle ne les aimait pas et elle se fichait bien de savoir si eux l’aimait. Elle n’était pas à Poudlard pour lier des liens d’amitiés avec des pré-pubères au visage recouvert d’acné ne sachant pas prononcer deux formules sans bafouiller. Alors qu’il crache son venin, il ne serait que le premier d’une longue liste à le faire. « J’écoute »

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MessageSujet: Re: interrogatoire ▽ benjamin et solveig   interrogatoire ▽ benjamin et solveig EmptyVen 3 Mai - 0:56

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SOLVEIG AND BENJAMIN
Benjamin ne voyait vraiment pas l'intérêt de sa présence ici. Il n'avait aucune information, quelle qu'elle soit, à apporter à l'équipe des enseignants, et ils le savaient tous très bien. Et dans ce cas, il était temps pour lui de partir, il chercha donc à se lever, mais dès que les pieds de sa chaise commencèrent à racler le sol de cette salle lugubre, ladite chaise fit marche arrière pour venir se coller abruptement sous la table, pressant Benjamin dans une position pour le moins inconfortable, contre le bord de cette dernière. Bien entendu. Le préfet soupira comme il se pinçait l'arrête du nez, un mal de tête naissant entre ses tempes. Il se doutait bien que le professeur ne laisserait pas les choses se passer ainsi, mais il fallait avouer que son orgueil l'avait poussé à ignorer ce détail, le persuadant qu'elle ne ferait rien contre lui, tout simplement parce qu'il était un élève modèle, pas le genre de gamin idiot qu'on avait intérêt à emmerder. « Cette entrevue se terminera quand je l’aurais décidé. » lança doucereusement le professeur de défense contre les forces du bien, comme pour confirmer les pensées du brun. Autant dire qu'ils en avaient pour un bout de temps car à ce qu'avait pu voir le Serdaigle, Mademoiselle Löfgren était du genre bornée. Ils avaient déjà passé deux heures supplémentaires en classe parce qu'un idiot de résistant avait refusé de faire l'exercice demandé. Et encore, seuls les élèves ayant accepté de faire l'exercice du premier coup avaient pu sortir au bout de ces deux heures supplémentaires ; l'élève stupide, lui, après avoir tout de même capitulé, avait du rester en seul à seul avec la rousse. Benjamin n'avait jamais réussi à savoir ce qui s'était passé. Cela dit, il n'était pas certain de vouloir le savoir. Il rouvrit légèrement les yeux, le visage crispé par la tournure que prenait la situation. Solveig sourit furtivement et ajouta, se rapprochant de Benjamin : « Vous pensez que vous n’avez rien à m’apporter mais j’ai comme l’impression que vous voulez me cacher quelque chose. Et je voudrais savoir quoi. » Telle n'était pas vraiment l'intention du 7ème année, il n'était pas du genre à protéger qui que ce soit à ses dépends. Seulement il n'était pas non plus du genre à inventer des choses pour se sortir de telle ou telle situation, il était lâche, il fuyait souvent, mais ne voyait pas d'intérêt dans le mensonge. Le soupir illustrant à quel point il trouvait la situation ridicule sortit tout seul. Le professeur sembla ne pas faire attention à la réaction de Benjamin, de toute évidence la situation ne lui plaisait pas plus à elle qu'à lui, elle faisait abstraction de tout ce qui ne ressemblait pas de près ou de loin à une réponse. Condamné à ne pas pouvoir bouger, Benjamin prit donc une position plus confortable sur la chaise. De toute façon Solveig devenait agressive, ce dont Benjamin avait horreur. Alors, sans même le vouloir, il ne contrôlait pas ce genre de chose, c'était épidermique chez lui, il adopta une façon d'agir moins polie, plus provocatrice, qui dégageait davantage de mépris. Le mépris qu'il avait déjà tendance à éprouver envers les gens en général, mais qui prenait plus d'ampleur lorsqu'on s'attaquait à lui, d'autant plus quand cette attaque n'était pas justifiée. Le seul et unique pouvoir de Benjamin face à un professeur c'étaient ses mots, car aussi orgueilleux qu'il puisse être, il n'était pas inconscient, et s'il pouvait se vanter de pouvoir terrasser les trois quarts des élèves du château les yeux fermés et le dernier quart avec une seule main, il savait bien que les professeurs étaient tous des mangemorts confirmés et donc très agiles de leurs baguettes. Il croisa les bras sur sa poitrine et posa son menton sur sa main, fixant le professeur Löfgren dans les yeux. « Le corps enseignant donc. Pas de soupçons vous dîtes ? Il semblerait plutôt que ce soit le contraire. Alors je veux savoir sur qui vous avez des doutes, et je veux que vous soyez sincère avec moi, sans quoi je vais vraiment utiliser la manière forte. » Le visage d'Ambroise traversa l'esprit de Benjamin d'une manière fulgurante, et sa détermination à être un vilain garçon insolent bascula, poussée par les doutes qui lui emplirent à nouveau la tête. Benjamin n'était pas homme à protéger qui que ce soit à ses propres dépends, mais, quitte à le répéter, il ne s'inventait pas de vérité pour se sortir d'affaire, par conséquent même s'il trouvait la conduite du professeur plus que douteuse, il n'avait aucune certitude, et quelque chose le poussait à penser que c'était tout simplement dans sa nature. De plus il avait un attachement particulier à Ambroise, intime, qu'il n'avait avec personne d'autre. Et dernière chose qui ne le poussait pas à confier ses soupçons : la rousse ne se montrait vraiment pas encourageante, à l'heure actuelle, Benjamin avait plus envie de partager ses plus noirs secrets avec Cerbère le chien des enfers plutôt que de lui confier un ridicule soupçon à elle. Et bien entendu, ses sourires remplis d'ironie, et d'une certaine menace n'arrangeaient en rien cette impression qu'avait Benjamin d'être confronté à une Harpie. « Sachez que ce qui se dit dans cette pièce reste entre nous. C’est à moi de trier ce que vous me dites. Si je trouve que vous avez mis le doigt sur quelque chose d’intéressant tant mieux, sinon tout ce que vous me direz ira directement à la poubelle. Alors maintenant, vous allez me dire tout ce que vous savez, et je me fous de savoir si vous allez moins bien dormir cette nuit parce que vous aurez craché sur vos professeurs. Comme si vous vous gêniez pour le faire lorsqu’on a le dos tourné. » Que de présomptions erronées ! Benjamin n'était pas du genre à cracher sur qui que ce soit, il adorait connaître les rumeurs mais ne les inventait pas et ne les colportait que rarement. Et en ce qui concernait une éventuelle culpabilité, ce n'était pas non plus le genre du garçon d'en éprouver. De toute façon, au diable Ambroise, s'il avait quelque chose à se reprocher il se débrouillerait, c'était un grand garçon et si son comportement était si suspect, il ne devait pas être le seul à l'avoir remarqué, et ne serait par conséquent pas le premier à le dire. Cependant l'attitude de Solveig lui tapait tellement sur les nerfs qu'il voulait la pousser un peu. C'était idiot, inconsidéré, mais tellement plus drôle. « J’écoute. » Benjamin prit un air ennuyé, affalé sur la chaise, les bras croisé il souffla lentement avant de dire : « Vous semblez avoir une vision tellement sombre des élèves que vous éduquez dans ce château professeur, je peux pourtant vous assurez que tous ne suivent pas le schéma que vous avez apparemment en tête. Moi par exemple, je ne fais que respecter mes professeurs, je les estime, chacun d'entre eux bien que certains ne le méritent pas vraiment. Vous m'accorderez que beaucoup sont à la ramasse des fois, mais moi je ne dis rien. De leurs techniques abusives, de leurs comportements hautains, de leurs ego sur-dimensionné, je ne dis rien parce que je n'ai pas à le faire.  » L'attaque n'était pas directe, mais elle était sensiblement compréhensible, suggérée, implicite. Toute en douceur et en insolence, des mots venimeux mais pas corrosifs. Benjamin se redressa, posa ses coudes sur le bord de la table et plongea ses yeux dans ceux de la mangemort qui lui faisait face tout en appuyant son menton sur l'un de ses mains. Haussant un sourcil, il prit un air d'adulte expliquant à un enfant comment faire ses lacets. « Vous savez que tout être humain est unique n'est-ce pas ? Il me semble que c'est aussi le cas dans les pays scandinaves. Alors mettre tous les élèves dans le même sac, c'est peut-être un peu too much, ne pensez-vous pas ?  » La singularité, Benjamin connaissait, son passé lui avait appris que personne ne ressemblait en tout point aux autres. Lui encore moins, cela allait sans dire. C'était donc très insultant de s'entendre dire qu'il faisait « comme les autres », de se voir inclure dans le « vous » général qui désigne les élèves. Tout en tenant ce laïus, Benjamin se fit la réflexion qu'il ferait sûrement un excellent mangemort s'il le voulait. Il était très difficile de savoir ce que pensait Solveig à ce moment précis, rien ne trahissait ses pensées. Le calme avant la tempête ? Comment savoir ?

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MessageSujet: Re: interrogatoire ▽ benjamin et solveig   interrogatoire ▽ benjamin et solveig EmptyMer 8 Mai - 4:25

interrogatoire, benjamin et solveig


La rousse avait eu ce faible espoir risible que le bleu et bronze soit plus intelligent que les autres, plus coopératif, plus mature. Espoir qui s’était vite flétri comme une fleur au soleil puisque le préfet ne semblait pas comprendre les enjeux de ce qui se déroulait dans cette pièce sombre. Soit il voulait jouer au plus malin avec elle, ce qui était sans doute l’une de ses plus grandes erreurs, soit il ne relevait pas le niveau du reste des élèves de cette école. Et vraisemblablement, la seconde hypothèse était la meilleure vu l’attitude qu’adoptait lentement le brun, croisant les bras en affichant un air profondément ennuyé. Haussant un sourcil, la jeune femme scruta de haut en bas le brun avant de plonger son regard dans celui de l’élève, lui demandant silencieusement s’il se foutait de sa gueule ou s’il ne comprenait juste pas que ce genre d’attitudes n’était pas toléré par le corps enseignant. « Vous semblez avoir une vision tellement sombre des élèves que vous éduquez dans ce château professeur, je peux pourtant vous assurez que tous ne suivent pas le schéma que vous avez apparemment en tête. Moi par exemple, je ne fais que respecter mes professeurs, je les estime, chacun d'entre eux bien que certains ne le méritent pas vraiment. Vous m'accorderez que beaucoup sont à la ramasse des fois, mais moi je ne dis rien. De leurs techniques abusives, de leurs comportements hautains, de leurs ego sur-dimensionné, je ne dis rien parce que je n'ai pas à le faire. » Très bien, il jouait un jeu dangereux que la rousse ne cautionnait absolument pas. Il se croyait différent des autres ? Il était du même acabit que ces abrutis que la jeune femme voyait défiler tous les jours devant elle. Il se croyait supérieur, il n’aimait pas les autres élèves qu’il considérait comme idiots ? Franchement, il ne valait pas mieux qu’eux à en juger par les paroles qui venaient de fuser de sa bouche. Ou alors les deux n’avaient pas la même définition du mot respect, ou même de celle du terme estime. Il pensait vraiment que peindre ses professeurs de cette manière-là allait combler la jeune femme de joie ? Il ne mettait lourdement le doigt dans l’œil, la suédoise n’appréciait que moyennement que l’on dépeigne les Mangemorts comme étaient des êtres hautains et égocentriques. Même si cela était vrai. Autant elle pouvait se permettre de le dire, autant un morveux de dix-sept ans n’avait aucun droit de le faire. Un sourire se dessina lentement sur les lèvres de la jeune femme, un rictus discret et subtil. « Vous savez que tout être humain est unique n'est-ce pas ? Il me semble que c'est aussi le cas dans les pays scandinaves. Alors mettre tous les élèves dans le même sac, c'est peut-être un peu too much, ne pensez-vous pas ? » Le brun la regardait comme un parent ennuyé regarde son enfant, et les paroles qui fusèrent de sa bouche furent les mots de trop aux oreilles de la suédoise. Baissant les yeux l’espace de quelques secondes, un pouffement sinistre s’échappant de ses lèvres, la jeune femme prit une grande inspiration avant de relever le visage et d’éclater sa main sur la joue de son élève. La marque de ses doigts s’imprégna sur la peau blanche du préfet, laissant une trace rouge distincte tandis que la jeune femme se relevait, posant ses deux mains à plat contre la table, regardant Geolia comme s’il était la dernière des choses. Soupirant d’un air las, la jeune femme se redressa de toute sa hauteur, croisant les bras sur la poitrine tout en gardant le regard fixé sur la silhouette du bleu et bronze. « Tu viens à l’instant de me prouver que mettre tous les élèves dans le même sac est une bonne idée. Tu te crois différent, meilleur ? Sérieusement, à mes yeux tu es le même microbe insolent et inutile que tous tes petits camarades » Décroisant les bras, la jeune femme lui lança un dernier regard noir avant de baisser les yeux sur la table où elle récupéra sa baguette, la faisant tourner entre ses longs doigts fins tout en marchant quelques pas, cherchant ce qu’elle pouvait bien faire pour sanctionner le comportement de cet imbécile. Tout en marchant et en jouant avec sa baguette, la jeune femme reprit. « Quant à ta définition du mot respect, je pense qu’il va falloir que tu potasses un peu ton dico. Parce que là tu me respectes absolument pas, et j’aime pas ça du tout » S’arrêtant subitement de marcher, la jeune femme fit tourner ses pieds contre le sol afin de se retrouver face au jeune homme, plongeant son regard dans le sien. Puis, sans un mot de plus, elle leva sa baguette d’où un filet de lumière s’échappa, venant percuter avec violence le torse du jeune homme. Quelques secondes plus tard le corps de Benjamin fut pris de violents spasmes tandis qu’une douleur devait s’emparer progressivement de ses membres, venant empoisonner chaque fibre de son être. Sourire aux lèvres, la jeune femme croisa les bras, s’adossant contre le mur opposé tandis que ses yeux se délectaient du spectacle que lui offrait l’état lamentable dans lequel se trouvait désormais le brun. Puis, au terme de quelques instants de délicieuse torture, la jeune femme décida qu’il était temps de reprendre leur conversation de départ, aussi leva-t-elle la main, stoppant le sortilège que subissait le préfet. Le souffle haletant et sourd du jeune homme emplit la pièce mais la rousse ne lui laissa pas le temps de reprendre ses esprits, ou même ses forces. Recroisant les bras, toujours collée contre le mur, elle ouvrit une nouvelle fois la bouche. « Bien, maintenant que les choses sont claires, j’espère que ta langue va se délier. Pour répondre à mes questions, et pas me faire un tableau déplaisant de ce que tu penses de l’égo de tes professeurs. » Marquant une légère pause, la jeune femme plongea son regard dans celui du brun, lui faisant bien comprendre qu’elle n’hésiterait pas à jouer une nouvelle fois de sa baguette, même si cela devait détériorer l’image que le préfet possédait de ses professeurs. « Donc, prouve moi que tu ne fais pas partie du même sac que tes camarades. Parce que pour l’instant t’es mal parti pour. Mais il te reste encore une chance de me prouver le contraire » De toute manière, la jeune femme était désillusionnée par les élèves qui peuplaient ce château. Pas un pour rattraper l’autre, tous des fainéants qui critiquaient en douce le régime mis en place. C’était à pleurer de voir à quel point les élèves de Poudlard étaient influencés par les commérages de leurs parents qui croyaient encore à la paix et qui racontaient leurs histoires de Grande Guerre, racontant les exploits de cet idiot de Potter ou de Dumbledore. Vraiment, c’était rageant de voir que la génération future ne comprenait pas la chance et le devoir qu’ils avaient envers le Lord. Gardant le regard fixé sur le jeune homme, la suédoise attendit une quelconque réponse, n’espérant cependant plus rien de sa part.
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Benjamin L. Geolia

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MessageSujet: Re: interrogatoire ▽ benjamin et solveig   interrogatoire ▽ benjamin et solveig EmptySam 25 Mai - 3:21

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SOLVEIG AND BENJAMIN
Le regard que les deux interlocuteurs échangeaient à ce moment précis étaient chargés d'une tension à couper au couteau. Nul doute que les paroles que venait de prononcer Benjamin avait déplu au mangemort qui se trouvait face à lui, car c'était bien entendu elle, entre autres professeurs, qui était visée par sa remarque à propos de l'ego sur-dimensionné des professeurs de cette école, et elle l'avait de toute évidence perçu. Il n'avait jamais eu de problème particulier avec ce professeur, il était impartial, les méthodes qu'elle employait l'importait donc peu aussi longtemps qu'elles ne le touchaient pas physiquement. Il la trouvait belle, lui trouvait même une certaine classe jusque là, mais à la seconde où elle avait commencé à le comparer aux autres et, pire, à le menacer, son image à ses yeux s'était détériorée de façon fulgurante ne laissant plus qu'une femme aux traits vaguement plaisants mais aux manières suffisantes et hautaines. Une femme détestable en somme. Benjamin était bien conscient des risques qu'il prenait, mais pour l'une des premières fois de sa vie, les conséquences, bien qu'impliquant de façon certaine un préjudice corporel et un quota évident de douleur, ne lui importaient guerre. Dans cette pièce sombre, face à cette femme qui représentait dès aujourd'hui l'une des choses que Benjamin détestait le plus au monde après feu son père, il était prêt à affronter un courroux violent, pour peu que ses mots arrivent à la toucher. L'énerver, la blesser, la troubler, il n'en demandait pas plus. Il attendait une grimace, un petit rictus pincé, et il serait satisfait. Non, Benjamin n'avait pas de demi-mesure, chez lui c'était tout ou rien, si bien qu'un problème si bénin que celui qu'il venait d'affronter avec elle avait provoqué en lui un ouragan de sentiments virulents. Le rire qui s'échappa des lèvres de la rousse failli déstabiliser le Serdaigle, il n’eut cependant pas le temps de l'être car la claque qu'il reçut de plein fouet sur sa joue fit entrave à tout autre information qui voulait atteindre son cerveau. Il sentait chaque doigt de la main de cette garce imprimé sur sa joue, mais cela prouvait qu'il avait raison, que ses mots avaient gêné la rousse, qu'elle était consciente de sa prétention, et n'appréciait pas qu'on le lui dise. Bref, il l'avait mise de mauvaise humeur, et aussi paradoxal que celui puisse paraître, nerveusement, Benjamin eut envie de rire, même conscient des risques qui se profilaient. Son interlocutrice se redressa de toute la hauteur que lui offrait le fait que Benjamin soit condamné à rester assis et lui dit : « Tu viens à l’instant de me prouver que mettre tous les élèves dans le même sac est une bonne idée. Tu te crois différent, meilleur ? » Oh oui, bien différent de tous ces pauvres gamins perdus, naïfs et puérils qui peuplaient le château. Meilleur ? C'était une logique. De meilleurs notes, préfet, beau, Benjamin pouvait se targuer d'être un homme idéal. Il était définitivement au-dessus. « Sérieusement, à mes yeux tu es le même microbe insolent et inutile que tous tes petits camarades. » « Et c'est là toute ton erreur, chérie. » pensa Benjamin, le visage impassible. Il ne voulait surtout pas qu'elle sache ce qu'il ressentait, il ne voulait pas que ce soit facile pour elle, il voulait que cet interrogatoire soit éprouvant, long et surtout inutile. Il voulait tout simplement mettre des bâtons dans les roues du professeur Löfgren, car il avait désormais une dent contre elle, la façon qu'elle avait de s'adresser à lui et cette baffe... cette baffe ! L'ultime faux pas. Rien ne pourrait jamais être comme avant à partir de ce moment, plus de rapports polis et de sourires niais, plus de ce certain respect qu'il lui accordait. Juste du mépris. La sorcière prit sa baguette sur la table puis s'éloigna de cette dernière. Tant qu'elle était de dos, Benjamin se frotta discrètement la joue, pour soulager un peu la douleur qui lui traversait encore le visage. Sa main s'arrêta sous son œil comme son cerveau faisait le rapprochement : colère d'un professeur, prise en main de la baguette, ambiance lourde... Benjamin se prépara à recevoir un sort. « Quant à ta définition du mot respect, je pense qu’il va falloir que tu potasses un peu ton dico. Parce que là tu me respectes absolument pas, et j’aime pas ça du tout. » lança-t-elle comme pour prévenir de l'offensive qu'elle préparait. C'est donc sans surprise qu'en se retournant, elle leva sa baguette vers le bleu et bronze qui prit une grande inspiration tandis qu'un filet de lumière fusait vers son thorax. L'impact fut brutal et Benjamin fut projeté sur le dos de la chaise, les bords de celle-ci lui pénétrant la chair sans douceur. Mais cette douleur, bien que forte, fût submergée par la douleur du sort qui lui provoqua une douleur sans pareil dans chacune des parties de son corps. La douleur brouillait sa vision et sa raison, il fut pris de spasmes sans s'en rendre compte, son rythme cardiaque s'accéléra, il avait chaud, il paniquait, ne sachant pas comment faire pour que la douleur cesse. Il était incapable de réfléchir et d'agir, piégé dans cette cage de souffrance. Il ne sut même pas combien de temps il resta là, sur cette chaise, à avoir mal partout et si fort qu'il avait dû hurler sans même s'en rendre compte, la seule chose qu'il su, c'est que lorsque la douleur prit fin, il du reprendre son souffle pendant plusieurs minutes et que les fois où il y en pensa après, il du reprendre son souffle sans raison apparente, juste à cause du souvenir. « Bien, maintenant que les choses sont claires, j’espère que ta langue va se délier. Pour répondre à mes questions, et pas me faire un tableau déplaisant de ce que tu penses de l’ego de tes professeurs. » entendit-il indistinctement à plusieurs kilomètres de lui. Ses yeux reprirent du service et s'ouvrirent sur ceux profonds du mangemort, qui lui faisaient clairement passer un message de menace. « Donc, prouve moi que tu ne fais pas partie du même sac que tes camarades. Parce que pour l’instant t’es mal parti pour. Mais il te reste encore une chance de me prouver le contraire. » Lui prouver. Benjamin sourit. Comme s'il avait besoin de prouver quoi que ce soit à cette femme. Elle n'était rien à ses yeux qu'une mégère incapable qui déversait ses fantasmes dévastateurs sur des élèves par définition plus faibles qu'elle, et donc incapables de répliquer. « Au risque de décevoir sa majesté, ma langue ne se déliera que pour une personne qui en vaille la peine. Je n'ai pas l'intention de vous apporter une aide quelconque. À vrai dire, j'aurais pu, mais votre façon d'agir me déplaisant fortement, je ne vois pas l'intérêt de livrer mes secrets à un vulgaire sous-fifre du mage noir. » Il partit dans un rire nerveux. Le serdaigle était réputé parmi les élèves pour être un garçon lunatique, presque bipolaire, sa réputation l'avait-elle suivit jusqu'ici et son comportement ne surprendrait-il donc pas le professeur ou ne saurait-elle pas comment fonctionnait le brun ? Dans une situation pareille, les rires devaient être rares. Mais Benjamin était content de pousser la rousse à bout, et le maléfice ayant mis ses nerfs à vif, il allait dans les extrêmes. Sa satisfaction devenait une jouissance. « C'est donc tout ce que vous savez faire ? Souffrir ? Votre unique moyen de pression sur des élèves à peine majeurs ? Comme les mangemorts sont impressionnants de techniques et savoir-faire. » Benjamin se redressa sur sa chaise, ce qui lui tira quelques grimaces, et regarda le plafond pour cherche quelque chose sur quoi poser son regard. « Oubliez-moi, vous perdez votre temps. » conclue-t-il.
Les risques grandissaient encore, il aurait parut inconscient à quiconque aurait assisté à la scène, et à juste titre, mais ce qui motivait Benjamin à pousser le mangemort jusque dans ses retranchements, c'est qu'il savait qu'il disposait d'une issue de secours, bien au chaud dans sa poche. Il y mit d'ailleurs une main, que la mangemort ne pu pas voir, étant donné qu'il se trouvait collé à la table, ses poches et sa main étaient hors de la vue de son vis-à-vis. Ses doigts suivirent les fines gravures de l'objet doré, caressèrent le verre. Rares étaient les choses qu'il avait gardé de son père, mais il était difficile de refuser un tel héritage, car il n'existait plus qu'un tout petit nombre de retourneurs de temps dans le monde des sorciers.

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