Le Deal du moment : -50%
-50% Baskets Nike Air Huarache Runner
Voir le deal
69.99 €

Partagez
 

 The hope is the only thing stronger than fear. [PV : Liv ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



The hope is the only thing stronger than fear. [PV : Liv ]  Empty
MessageSujet: The hope is the only thing stronger than fear. [PV : Liv ]    The hope is the only thing stronger than fear. [PV : Liv ]  EmptyLun 2 Juil - 2:11

La salle commune était bondée et AB pas de bonne humeur. Elle avait eu une journée pourri. Elle avait eu un A et un P en étude des moldus et en arithmétique alors qu'elle devait y exceller si elle voulait devenir ce que les moldus appelaient "astronautes" et voir les étoiles et la lune et elle s'était engueulé avec Dalia au sujet d'un prof. Le lendemain, cette dispute serait déjà oublié et elle trouverait le moyen de remonter ses notes, mais pour le moment, son humeur s'en ressentait et elle fulminait. Pour éviter de se mettre à hurler sur quelqu'un, elle remonta dans son dortoir. Heureusement il était vide. A côté de son lit, il y avait ses sept boursouflets : Arnold, Jacques, Jean, Mathieu, Jasmine, Lucile et Sophie, qu'elle devait avoir depuis ses 7 ans. Les petites boules de fourrure s'agitèrent en piaillant quand ils la virent. Elle ouvrit la porte et ils montèrent sur son b et épaule. Sophie vint même se mettre dans ses cheveux. Elle décida d'aller les promener, ça leur ferait du bien et elle arrêterait de faire la tête : ils étaient trop mignons pour qu'on ne leur souris pas. Elle descendit dans sa salle et de là gagna les couloirs. Elle

Annie-Brooklyn s'appliqua à ne croiser personne, parce que sept boursouflets lui attirerait à tous les coup des railleries des plus âgés du collège. Elle savait bien que sept boursouflet la faisait paraître trop gamine, et qu'elle aurait mieux fait d'avoir un autre animal ou un seul boursouflet. Avec leur fourrure douce et leurs grands yeux, ils faisaient le bonheur des petits assez souvent mais elle ne pouvait pas se passer d'eux. Ça réussi jusqu'à ce que dans le parc, elle tombe sur un groupe d'Obscur en classe préparatoire. Elle n'eut pas le temps de faire un détour pour les éviter qu'ils arrivaient déjà. Elle baissa les yeux et rentra la tête dans les épaules en espérant qu'ils passent leur chemin sans faire attention à elle. Peine perdue ! L'un d'eux s'exclama : Poonneyyyy ! Toujours à jouer avec tes poupées ? Non mais regardez-là, qui croirait qu'elle a 14 ans, elle fait honte à sa couleur. Elle serra les dents, ne trouvant rien à leur répliquer. D'ailleurs il ne valait mieux pas si elle ne voulait pas devenir leur tête de turc officielle. Quelqu'un la bouscula quand ils s'éloignaient et et elle vit avec horreur ses petites bêtes s'éloigner -effrayées- vers la Forêt Interdite. Ils disparurent entre les arbres. Seul restait Sophie qui s'était enfoncée encore plus dans ses cheveux. Revenez ! Lucile, Jean attendez !

Annie-Brooklyn leur courut après et s'enfonça dans la Forêt. Autour d'elle, les arbres prenaient dans l'obscurité des formes étranges et elle frissonna. C'est maintenant qu'elle aurait bien aimé avoir le courage de Dalia... . Elle n'avait rien d'une Gryffondor. Mais elle pensa à ses pauvres boursouflets perdus dans la Forêt. Et Jasmine qui a peur du noir. Va vraiment falloir que j'y aille, j'ai pas le droit de les laisser là-dedans... Quelle journée de merde. Elle sortit Sophie encore tremblante de ses cheveux et la cajola. Décidément, ils sont adorables mais vraiment trop peureux. S'il te plait ma jolie, ils faut retrouver les autres, j'ai besoin de toi d'accord ?Après 7 années à vivre ensemble, Annie-Brooklyn avait pu remarquer qu'un lien étrange s'était développé entre les bestioles et qu'elles se retrouvaient toujours quand, chez elle, l'un deux s'éloignait des autres pour se cacher dans un coin. Ils étaient aussi très intelligent, et si Sophie ne comprenait certainement pas ce qu'elle disait, quand elle la posa par-terre, elle comprit ce qu'on attendait d'elle. Pipiiii Piiiii Elle s'éloigna d'elle et s'enfonça dans les méandres de la Forêt. A contrecœur, AB la suivit. Sophie s'arrêta plus à peine quelques pas plus loin, et c'est sous un buisson qu'elle découvrit Jasmine qui s'y était réfugiée. Les deux boursoufles se firent la fête. AB prit Jasmine dans sa main et la serra contre elle en la grondant doucement. Pour ce coup-ci elle avait vraiment peur pour eux, mais elle était contente de voir que Sophie arrivait à facilement les retrouver. Sophie s'élança de nouveau, suivie de Jasmine qui sauta au sol pour la suivre. Elle du attendre plus longtemps cette fois-ci pour qu'elle s'arrête de nouveau, et le prochain fut Arnold. Le même scénario se refaisait à chaque fois, et bientôt, cinq boursouflets couraient devant elle avec à leur tête Sophie.

L'avant-dernier était Jacques, et c'est seulement quand elle le retrouva qu'elle comprit qu'elle était perdue. De boursouflet en boursouflet, elle s'était éloignée de la lisière et celle-ci avait maintenant disparu. Pour ne rien arranger, Sophie ne bougeait plus et regardait autour d'elle en poussant des petits cris tristes, comme les autres boursouflets. Pas de Mathieu en vue. Elle paniquait maintenant. Elle était vraiment effrayée par cette forêt et elle ne voulait pas perdre son boursouflet. Elle les fit tous monter dans ses bras et retourna sur ses pas, mais elle tournait en rond. Mathieu ? Mathieu sort d'où tu es et vient me voir ! Hoho ?! Il y a quelqu'un ? AB savait qu'il était inutile d'appeler son boursouflet, car dans ses bras, les autres continuaient de se lamenter. Elle cherchait désespérément du regard une tache jaune- la couleur de Mathieu-, n'importe quoi qui eut pu lui correspondre. Rien. Tout lui faisait peur dans cette forêt, les branches lui griffaient le visage et les arbres semblaient vouloir se refermer sur elle. Et toujours pas de Mathieu et de lisière en vue.

En pensant à toutes les bêtes qui devaient habiter dans cette forêt elle se mit à trembler et à pleurnicher. Des loups-garous et des araignées on lui avait dit... Et il y avait aussi des centaures et ils n'aimaient pas les humains. AB avait son sac avec elle et elle fit rentrer les six boursouflets restant dedans, en cas de mauvaise rencontre, le laissant un peu entrouvert pour qu'ils puissent respirer sans s’échapper. Elle se mit à courir, elle voulait à tout pris retrouver le château. A un moment il lui sembla entendre un craquement derrière-elle et elle tourna la tête en courant encore. Elle se heurta alors à quelque chose de vivant qu'elle renversa. Haaaaaaaa ! Elle en arrière et en se cachant derrière un arbre. C'était un réflexe stupide mais bon... En sortant la tête de l'arbre, elle vit que quelque chose était en fait quelqu'un, une élève de Poudlard surement. Elle sortit de sa fragile cachette et éclaira la scène. Lumos. L'inconnue était une poufsouffle blonde. Jamais elle n'avait été aussi contente de voir un élève de Poudlard. Elle était aussi préfète mais c'était peu important une punition en comparaison avec cette horrible forêt. Je-je suis désolée, j'ai perdu mon boursouflet ici, il est jau-jaune, tu... l'as pas vu ? Je me suis perdue, est-ce que tu peux m'aider à le-le trouver s'il te plait, même si c'est interdit ? Je peux pas l'abandonner... .
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



The hope is the only thing stronger than fear. [PV : Liv ]  Empty
MessageSujet: Re: The hope is the only thing stronger than fear. [PV : Liv ]    The hope is the only thing stronger than fear. [PV : Liv ]  EmptyMar 3 Juil - 1:54

Liv Ҩ Annie-Brooklyn
« Ce qu'on risque révèle ce qu'on vaut »


La journée n’avait pas été mauvaise en soit. Liv avait croisé à plusieurs reprises Claira, avec qui elle avait discuté à l’intercours, pour faire le point, en tant que tutrice. La demoiselle était une très bonne élève, comme la totalité des Serdaigle, en fait, et la préfète savait qu’elle n’avait pas à s’en faire, sa petite « protégée », comme disaient les autres tuteurs, n’était absolument pas une gamine à problèmes, mais au cas où, Liv gardait quand même un coup d’œil discret sur la petite. Sait on jamais, elle pourrait avoir un jour besoin d’un coup de main, et même si elle n‘aimait trop pas les marmots, hormis Vanity, elle se devait d‘être là, parce que c‘était son boulot de tutrice et aussi celui de préfète. La jeune fille avait aussi aidé un première année, perdu dans les couloirs, et absolument terrorisé à l’idée d’arriver en retard en cours. Ce qui ne manqua pas d’ailleurs, puisqu’il était à l’opposé de l’endroit où il devait se rendre. Liv aurait bien aimé faire court et lui indiquer le chemin à prendre pour rejoindre sa salle de classe, mais vu que le môme la regardait avec un regard de merlan frit comme Liv n’en avait encore jamais vu, et que sa petite lèvre inférieure commençait à trembler, signe caractéristique d’un geyser de larmes intarissable qui menaçait d‘exploser sous peu, elle se décida à l’accompagner, ce qui ne fut pas plus long que de lui expliquer en long, en large et en travers le chemin qu’il devait emprunter. N’empêche que le garçon fut quand même en retard, mais bon. Les préfets n’étaient pas non plus des magiciens capables de remonter le temps et d’accomplir des miracles. Ça arrivait, même aux meilleurs, d’être en retard, et c’est-ce qu’elle avait tenté de lui faire comprendre pendant qu’ils marchaient. Mais ses efforts avaient été vains, puisqu’un poisson rouge dans son bocal aurait saisi ses paroles avec plus de facilité. Liv ne fut pas mécontente de finir son baby sitting de première année perdu, parce qu’elle avait plus l’impression de parler à un poisson neurasthénique qu’à un élève de cette école. Elle finit par conclure que soit il était vraiment stupide, soit il avait une peur atroce de son professeur qui les avait menacé, lui et ses petits camarades, de terribles sanctions en cas de retard, en début d'année. Ce genre de discours, c’était juste pour la forme. Il n’était jamais arrivé de terribles sanctions, juste des heures de colle. Quoiqu’en y repensant, les heures de colle étaient terrifiantes pour les gamins.

Après avoir effectué sa bonne action de la journée, enfin, à ce qu’elle croyait, Liv se rendit elle-même à son cours de potions, où, pour changer, son très aimé professeur, Monsieur Yaxley, l’empêcha de se tourner les pouces, et elle n’eut même pas l’occasion d’échanger un mot pendant le cours avec Sarah, pour savoir si elle n’avait pas été trop abimée par les Serpentards lors de leur intrusion dans leur Salle commune. Sa collègue de la Résistante, affublée du surnom ridicule de « Choupette », avait l’air d’aller bien, et son pronostic vital n’était pas engagé, ou plus engagé. Parce que Liv avait eu vent de toutes sortes de traumatismes, un nez et une arcade sourcilière en vrac, des dents cassées, des pommettes fissurées, et même, selon les versions, des côtes cassées. Enfin bref, comme à son habitude, elle avait imaginé des scénarios catastrophes avec ces éléments dramatiques, pour sa jeune amie, mais elle n’avait pas eu l’occasion, notamment à cause de ce maudit enseignant, de lui demander plus de précisions sur son sort. Liv s’en voulait beaucoup d’avoir entraîné Sarah là dedans, et tant qu’elle ne se serait pas assuré personnellement que l’état mental et physique de la Poufsouffle étaient corrects, elle n’aurait pas de possibilité de ne plus se ronger les sangs. Après en avoir bavé pendant une heure interminable, Liv sortit enfin de la salle, et quitta au plus vite les cachots. C’était humide, glauque, froid, et absolument pas accueillant pour un sou.

La fin des cours avait sonnée, et Liv décida de faire un tour dans le parc, malgré le soleil qui commençait à décliner, entamant sa descente pour la nuit, tandis que l’astre lunaire pointait le bout de son nez. Resserrant son écharpe fine, grise avec des motifs de rennes et de flocons, un cadeau qu‘Alister lui avait fait par le passé, autours de son cou, la jeune fille rentra sa tête dans ses épaules et rajusta son bonnet, d'habitude un accessoire mais en ce début de soirée réellement utile, gris également, pour qu’il recouvre bien ses oreilles, devenues douloureuses en peu de temps, à cause du froid. L’air froid, malgré le début du mois d'avril, créait de la buée à chacune de ses expirations, et d’humeur enfantine, malgré l’heure qui venait de s’écouler, la demoiselle se prêta à un jeu régressif, faire un maximum de buée avec son souffle. Et pendant qu’elle s’amusait comme une gamine dans le parce, Liv ratait une scène qui lui aurait fait de la peine pour la demoiselle qui était en train de la vivre, si elle l’avait vu. Sauf que le cri strident de désespoir de Annie-Brooklyn la tira du cocon sympathique que créait son jeu puéril. Paniquée, elle chercha d’où venait l’appel pour les fameux Lucile et Jean. Quand elle localisa la demoiselle qui se précipitait vers la Forêt Interdite, Liv leva les yeux au ciel, soupirant de découragement. Les élèves qui voulaient absolument pénétrer dans la forêt existaient donc bel et bien, ce n’était pas une légende qu’on racontait les soirs d’hivers, aux préfets, pour leur faire peur. Dommage, elle aurait bien aimé que ça reste une légende. L’ennui avec les légendes, c’est que parfois, elles sont vraies. Un peu comme là, en fait. Liv se fit un rapide topo dans sa tête, histoire de comprendre un peu la situation. Une fille qu’elle connaissait de la Résistance, une certaine Annie-Brooklyn, accessoirement l'ancienne copine de son meilleur ami, courait après Jean et Lucile, que Liv ne voyait absolument pas. Même pas des silhouettes. Rien, niet, nada. La forêt semblait aussi déserte que … La forêt à son habitude. Il y avait juste cette fille qui commençait à être vraiment trop loin de la lisière et qui cherchait des gens qui n’existaient pas, à première vue. C’était pas glorieux. Pas du tout. En plus, il faisait froid, et il commençait à faire nuit. Un petit « Génial ! » ironique franchit la barrière des lèvres bleutées de la demoiselle, juste avant qu’elle se lance en courant derrière la Serpentard, dont les neurones devaient avoir gelés avec le froid pour se diriger, consciemment, vers la forêt, à la recherche d’amis imaginaires. Ou tout du moins de connaissances imaginaires. Liv souhaitait vraiment que la jeune fille considère ses fantômes comme ses amis, parce que sinon, elle se gèlerait les pieds, les mains et les lèvres pour ramener une fille à Poudlard, une fille se baladant seule, à la tombée de la nuit, dans les bois, sur les traces de connaissances dont l‘existence était encore à prouver.

Tandis qu’elle atteignait la lisière de la forêt, l’inconsciente continuait son chemin, et elle avançait vite, très vite, tandis que Liv était aux prises avec une boue collante et dégoutante qui lui arrivait au niveau du tibia, s’infiltrant lentement, sournoisement même, dans ses chaussures fourrées. Oui, Liv était une fille légèrement frileuse, il n'y avait pas de doutes possibles. Se félicitant mentalement d’avoir mit ses bottines aujourd’hui, la préfète se remit en marche, loin derrière la jeune fille qu’elle suivait. Seul Dieu savait ce que cette fille avait en tête, et si il lui manquait la lumière dans une pièce, Liv ne voulait pas plus que ça en faire les frais, elle préférait une approche douce et chaleureuse. En parlant de chaleur, Liv commençait sérieusement à sentir la sienne s’échapper par tous les endroits possibles. Resserrant sa cape autours d’elle, la demoiselle serra les dents et continua son ascension, en se persuadant qu’elle n’avait pas froid. Elle avait lu un jour que même lorsqu’on était en Enfers, on pouvait se persuader qu’on se trouvait au Paradis. Soit. Appliquant ce principe, Liv s’imagina dans sa Salle commune, assise dans le canapé, enroulée dans une couverture, juste devant la cheminée. C’était nul, et ça ne marchait que moyennement, mais la jaune fille ne se démonta pas, et se concentra sur sa cheminée. Elle se concentra tellement bien dessus d’ailleurs, que lorsqu’elle scruta les alentours, il n’y avait plus personne. Un murmure, un seul, résonna dans le silence ambiant et c’était le sien. « Bordel ! ». Il n’était pas dans ses habitudes d’être grossière ou d’avoir un comportement dans ce genre là, mais cela avait été plus fort qu’elle. Après tout, elle crapahutait tant bien que mal dans une forêt boueuse, lugubre, et interdite, qui plus est, pour suivre une fille surement pas seule dans sa tête. Ça aurait pu être pire. Ah, bah non en fait, puisqu’elle l’avait perdu, et qu’elle avait perdu ses repères aussi. « Ça me casse les ovaires cette histoire ! » Son grommèlement avait surpris en plein repas un lapin, et celui-ci le regardait, un brin d’herbe pendant lamentablement de sa bouche, l’air idiot. « Que veux tu, j’ai pas de chance aujourd’hui … » Secouant vaguement les épaules, Liv fit fuir l’animal, jusque là paralyser par la peur. Dans sa course, le mammifère entraina la fuite d’autres animaux qui se trouvaient tapis dans les fourrés. En tournant vers la droite, juste après un arbre, il lui sembla entendre des bruits de pas se rapprochant vivement, mais, malgré sa rapidité, Liv n’eut pas le temps de s’écarter et elle se retrouva allongée dans la gadoue, percutée de plein fouet par … Ah ouais, la fille, vu la silhouette qui se découpait au dessus d‘elle, qui sortait de sa cachette de fortune. Un arbre. Liv haussa un sourcil. Si elle avait percutée une bête sauvage, cette fille aurait-elle réagi de la même façon ? Elle se rendait compte, au moins, qu’un arbre ne la protégerait jamais de rien ? Elle préféra se taire, la jeune fille avait l’air assez chamboulée comme ça, pas la peine d’en rajouter, pour l’instant. Et tandis qu’elle se relevait difficilement, la Serpentard la regardait avec une joie non dissimulée. Liv ne prononça mot, mais elle n’en pensa pas moins. Elle avait l’air heureuse de la voir alors qu’elle allait lui faire passer un sale quart d’heure. Où était la logique ? Pendant qu’elle cherchait une réponse à sa question, Annie-Brooklyn lui adressa la parole, d’une voix rendue tremblante par la peur et par les petits sanglots qui l’agitait encore. « Je-je suis désolée, j'ai perdu mon boursouflet ici, il est jau-jaune, tu... l'as pas vu ? Je me suis perdue, est-ce que tu peux m'aider à le-le trouver s'il te plait, même si c'est interdit ? Je peux pas l'abandonner... . »

C’était une blague. Une mauvaise blague, juste ça. Dans un instant, Annie-Brooklyn allait éclater de rire et murmurer entre deux crises de fou rire qu’elle l’avait bien eu. Sauf que rien ne vint et il lui sembla discerner des larmes dans les yeux de la jeune fille. Alors c’était ça être préfet ? Chercher un Boursouflet jaune perdu par sa propriétaire dans la forêt ? Bon, au moins elle ne cherchait pas des gens imaginaires mais bien des êtres réels. C’était déjà pas mal. Mais quand même ! Liv avait rêvé mieux en accédant à ce poste. Se forçant à respirer calmement pour éliminer l’injonction de survie induite par le danger qu’elles couraient toutes les deux en étant là, elle tenta un sourire rassurant en cherchant sa baguette dans sa poche. Illuminant à son tour les lieux grâce à un sort, la Poufsouffle constata qu’elles étaient vraiment loin de tout et que la lisière n’était plus visible. Magnifique ! Cela ne pouvait pas être pire, selon elle. Pour lui prouver qu’elle se trompait, et que cela pouvait manifestement être pire, il se mit à pleuvoir. Essayant de se repérer en levant sa baguette pour éclairer les alentours, Liv s’adressa à Annie-Brooklyn en cherchant à paraître la plus rassurante possible. « Écoute Annie-Brooklyn, c’est bien ça ton prénom, hein ? Pour l’instant, ton Boursouflet je ne l’ai pas vu, et il m’importe peu, parce qu’il va faire nuit noire dans un peu moins de dix minutes je dirais, qu’on est au milieu de la Forêt Interdite à cause de tes escapades, que je reconnais rien, et que je sais pas quoi faire pour nous sortir de là avant que les bestioles qui vivent ici sortent pour leur repas du soir. Alors ta bestiole jaune … Vraiment, c’est le cadet de mes soucis ! Tu m’excuseras. » Finissant de tourner sur elle-même à la recherche d’un point d’éclaircie sur l’horizon, qui indiquerait la lisière de la forêt, Liv tomba nez-à-nez avec le visage tremblotant de son compagne d’aventures. Il lui rappela vaguement celui du première année qu’elle avait aidé ce matin. Bon, c’est vrai, elle avait été un peu dur dans sa façon de présenter les choses, mais cette fille voulait-elle mourir à chercher sa peluche vivante et voulait-elle sortir d’ici ? Vu sa tête, elle voulait son Boursouflet. L’air dépité, Liv la contempla longuement, en réalité seulement quelques secondes mais qui lui parurent extrêmement longues, avant de capituler. Elle était trop gentille, elle allait servir de repas pour un Boursouflet. Jaune de surcroit. Bon, la bestiole marquait un point, la couleur plaisait beaucoup à la jeune fille. « D’accord, d’accord. On va chercher ton Boursouflet jaune. Il a un nom, cette bestiole ? Qu’on puisse hurler un truc censé histoire d’être repérées plus vite ? » Adressant un sourire mi figue-mi raison à Annie-Brooklyn, Liv se mit en marche, baguette tendue devant elle, pour se faire un peu de lumière. La marche devenait sérieusement difficile dans ce coin, alors Liv décida de repartir en sens inverse. « Suis moi, me lâche pas surtout. »

Elle le sentait vraiment mal. Mais vraiment. C’était ancré au fond d’elle, ça se ressentait dans chaque parcelle de sa peau, dans chaque cellule. Cette escape allait mal se finir. « Juste, que je me fasse une idée, pourquoi ta bestiole jaune se balade dans la forêt, en fait ? Non, parce que si c’est sa promenade de santé, faut me le dire hein, faudrait pas que je m’inquiète qu’il serve de repas. » A peine prononcés, les mots eurent sûr la Serpentard l’effet d’une bombe et elle se mit à pleurer à chaudes larmes. Liv avait fait une boulette, Annie-Brooklyn n’ayant surement pas pensé que son petit animal pouvait finir en pâté pour bestiole bizarre. La prenant dans ses bras pour la calmer, Liv lui chuchota à l’oreille des paroles qu’elle espérait rassurantes. « Oublies ce que j’ai dit, il doit être intelligent, il doit attendre en sécurité que tu viennes le chercher, t’inquiètes pas, on va le trouver … » Et tandis qu’elle continuait à serrer la jeune fille dans ses bras, Liv jeta un coup d’œil aux alentours. Puis il y eu le craquement sinistre qui la glaça jusqu’au sang. Manque de bol, les arbres n’avaient pas de branches assez basses pour servir de premières prises. Serrant plus fort la jeune fille dans ses bras, Liv leva sa baguette, et fut figée un instant par l’effroi. « Cours. Ne te retourne pas. Cours ! » On aurait pu croire qu’elle hurlait. Ce n’était pas le cas, elle chuchotait. Tirant sur la main de la jeune fille pour l‘entraîner avec elle, la préfète se mit elle-même à courir, aussi vite que le dépôt visqueux au sol le lui permettait, en jetant des coups d’œil terrifiés derrière elle. C’était décidé, plus jamais elle ne suivrait quelqu’un dans cette maudite forêt !


fiche par century sex.


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



The hope is the only thing stronger than fear. [PV : Liv ]  Empty
MessageSujet: Re: The hope is the only thing stronger than fear. [PV : Liv ]    The hope is the only thing stronger than fear. [PV : Liv ]  EmptyMer 15 Aoû - 6:57

Liv éclaira la scène. Les deux baguettes combinées éclairait beaucoup plus qu'un seul Lumos et on y voyait désormais à plusieurs mètres autour d'elles. Un peu comme quand la nuit commençait à tomber. Annie-Brooklyn ne maîtrisait pas encore le Lumos Maxima, ce sort bien plus efficace et qui éclairait très bien et elle prit la résolution qu'il faudrait s'y mettre dès qu'elle serait rentrée au château. *Si tu rentres AB, si tu rentres. * lui chuchota une méchante petite voix intérieure. * Ah tais-toi toi, ça suffit comme ça, tu finiras bien par rentrer avec Matthieu. Et voilà que je me parle comme une schizo... * Comme pour contrebalancer ça, une pluie diluvienne s’abattit sur les deux jeunes filles. Et quelques part dans la forêt, sur un Matthieu bien trempé, à condition qu'il soit vivant encore. Au moins la pluie ne le gênerait pas. Chez elle, elle avait un grand jardin et quand il pleuvait, des flaques énormes s'y créaient. Rien ne rendait le boursouflet plus heureux que d'aller y sauter. « Écoute Annie-Brooklyn, c’est bien ça ton prénom, hein ? Elle hocha la tête et ajouta Et toi t'es Liv, la préfète des jaunes.

Sans marquer aucune réaction Liv continua d'une voix qu'elle voulait apaisante. AB avait horreur de ça, qu'on la traite comme un bébé. Mais c'était sure, qu'en trouvant une fille de 14 ans, qu'on classe entre les deux, les petits et les plus grands en train de balbutier dans la forêt en cherchant une peluche vivante et qui avait besoin d'aide, on avait du mal à la prendre pour une fille responsable à qui on peut parler en adulte. Pour l’instant, ton Boursouflet je ne l’ai pas vu, et il m’importe peu, parce qu’il va faire nuit noire dans un peu moins de dix minutii il es je dirais, qu’on est au milieu de la Forêt Interdite à cause de tes escapades, que je reconnais rien, et que je sais pas quoi faire pour nous sortir de là avant que les bestioles qui vivent ici sortent pour leur repas du soir. Alors ta bestiole jaune … Vraiment, c’est le cadet de mes soucis ! Tu m’excuseras. » Un bon résumés de leurs soucis. Mais elle s'en fichait de Matthieu ! Pourquoi ne pouvait elle pas comprendre que Matthieu était aussi important que son chat ou son hibou et qu'au moins AB ne pouvait pas le laisser dans cette forêt. Et elle, elle ne voulait pas l'aider. C'était son choix, mais pour ça elle la détesta immédiatement. Des larmes lui montèrent aux yeux, qu'elle tenta de retenir de toute ses forces. Parce que ce n'était pas pleurer qui allait arranger ses affaires, surtout pas et qu'elle passerait encore plus pour une gamine entre autre. Mais si son cerveau lui disait "pleure pas'' le souvenir d'un petit bousouflet lui disait autre chose et une bataille s'engageait entre-eux, ce qui en résultait des yeux larmoyants. La préfète la regarda quelques secondes. « D’accord, d’accord. On va chercher ton Boursouflet jaune. Il a un nom, cette bestiole ? Qu’on puisse hurler un truc censé histoire d’être repérées plus vite ? » Pour un peu elle lui aurait sauté au coup. C'est Matthieu mais c'est pas la peine de l'appeler, depuis tout à l'heure il ne répond pas. Si il est près, les autres le sentiront. Elle désigna son sac dans son dos. En ce concentrant, on pouvait entendre les petits bruits produits par les autres boursouflets à l'intérieur. « Suis moi, me lâche pas surtout. »

Elles repartirent en sens inverse car avancer devenait impossible tant les buissons se faisaient denses. Leurs ronces sur ses vêtements et sa peau lui faisait penser à des griffes qui cherchaient à la happer. Bref, elle n'était pas rassurée. « Juste, que je me fasse une idée, pourquoi ta bestiole jaune se balade dans la forêt, en fait ? Non, parce que si c’est sa promenade de santé, faut me le dire hein, faudrait pas que je
m’inquiète qu’il serve de repas. » *Parce qu'une bande de *** m'a poussé, qu'ils ont eut peur et que Matthieu est pas fichu de rester avec les autres ! * Et elle n'avait vraiment pas besoin qu'on lui rappelle ce que risquait son Matthieu chéri. De finir dans la gueule d'un monstre de la forêt, ce qui n'était pas vraiment une fin réjouissante. Elle ne put pas s'en empêcher et fondit en larme. Très discret dans cette foret, vraiment... Liv la prit dans ses bras, étouffant un peu le son de ses sanglots. « Oublies ce que j’ai dit, il doit être intelligent, il doit attendre en sécurité que tu viennes le chercher, t’inquiètes pas, on va le trouver … » AB aurait bien aimé la croire, mais rien n'était moins sur. Annie-Brooklyn allait se dégager quand comme ça tout à coup arriva une sensation de mauvais pressentiment. Elle se dégagea vivement et regarda autour d'elle. Un craquement sinistre et nul endroit pour grimper. . « Cours. Ne te retourne pas. Cours ! » Chose étrange, elle chuchotait. Inutile non, puisqu'elles étaient déjà repérées ? Elles partirent en courant à toute allure au même moment, dérapant et se griffant sur l'étroit "chemin". Là Matthieu le boursouflet était vraiment devenu le cadet de ses soucis. Par-dessus le bruit rauque de sa respiration précipitée, AB entendait le bruit de pattes qui couraient. Elle tourna la tête pour voir ce qui les confondaient avec son repas mais ce pris le pied dans une racine. Annie-B crut que son coeur allait s'arrêter. Mais elle se rétablit et repartit, courant de plus belle. Elle avait pu voir leur poursuivant : grand sur pâte, noir, comme un chien ou un loup et des yeux brillants. Elle mit un nom dessus presque immédiatement : un Sinistros. Elle avait l'impression que son sang s'était glacé dans ses veines : présage de mort le Sinistros. Elle avait l'impression de pouvoir relire par coeur la page du livre qui lui avait appris l'information. Elle eut honte d'elle, car si elle ou Liv, voir les deux mouraient, ça serait pour un boursouflet, pour Matthieu qui aussi gentil soit-il ne valait pas le prix de leurs vie. Elle ne pensait pas distancer le Sinistros, pourtant peut-être une nouvelle proie ou des branches le retinrent-il, mais le bruit des pattes se distança puis cessa. Liv s'arrêtait déjà. Ce qui était complètement stupide ! << Marches tu es folle ou quoi !? >> Elle lui tira sur sa manche cette fois-ci et continua de marcher rapidement. Elle ne savait pas du tout où elle allait, ce qu'il fallait c'était mettre le plus de distance entre elle et la bête. Alors qu'elles marchaient, elle préféra informer Liv de ce qui les avaient poursuivis. << Je l'ai vu quand j'ai trébuché... C'était un Sinistros j'en suis sure, le présage de mort, tu sais le chien que l'on rencontre dans les cimetières. >> Ce qu'elle venait de dire la frappa : dans un cimetière. Pas dans une forêt ! Les deux sorcières avaient vus le Sinistros mais il n'était pas ici un présage de mort ! De joie elle sauta au cou de Liv qui ne s'y attendait pas. << Il ne vas rien nous arriver ! Là ce n'est pas un présage de mort, on est pas dans un cimetière ! >> Le soulagement peut-être ou une manière d'exprimer sa joie, elle fit un tour sur elle-même, tout sourire.

Elle profita de cette pause pour faire le point. Toujours pas de Matthieu qui était la raison pour laquelle elles marchaient dans la forêt interdite au beau milieu de la nuit, une sale bête surement pas très loin et pas très gentille et toujours plus paumées. Bilan génial... . Elle allait demander à la plus âgée si elle avait une idée de que faire quand un grognement les figèrent toutes les deux. << Oh non.... pas lui. >> Et rebelote ! Après la course de tout à l'heure elles étaient plus fatigués et allaient moins vite alors que le Sinistros qui était partis plus près encore gagnait du terrain à une vitesse effarante. Dans quelques secondes il serait sur elles ! Elle sortit sa baguette et cria : << Imobilis >> Le sort marcha bien et le Sinistros fut figé en pleine course. Aucune des deux jeunes filles ne prit le temps de le regarder et elle s'éloignèrent car le temps qui le retiendrait immobile se comptait en secondes. << Si tu as une idée je t'écoutes c'est le moment ! hurla-elle à Liv. Surtout que son sort venait de lâcher.

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



personal informations



The hope is the only thing stronger than fear. [PV : Liv ]  Empty
MessageSujet: Re: The hope is the only thing stronger than fear. [PV : Liv ]    The hope is the only thing stronger than fear. [PV : Liv ]  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

The hope is the only thing stronger than fear. [PV : Liv ]

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Hope that is just a goodbye, hope...
» What does not kill me makes me stronger - Hippo
» EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
D i s s e n d i u m :: DRAGEES SURPRISES DE BERTIE CROCHUE :: RP-