-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Eden L. Walsh

belle, c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle
Eden L. Walsh


personal informations

► date d'inscription : 07/03/2013
► parchemins : 409


EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  Empty
MessageSujet: EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.    EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  EmptyJeu 7 Mar - 21:36



Walsh
Eden Livia
« I tell my love to wreck it all, cut out all the ropes and let me fall. »

nom  Whalsh prénom  ▽ Eden, Livia âge  ▽ 16 ans nature du sang  ▽ sang-mêlé nationalité  ▽ angleterre  année  ▽ 6eme année camp  ▽ impartiale caractère  ▽ franche ϟ ambitieuse ϟ lucide ϟ fidèle ϟ orgueilleuse ϟ susceptible ϟ trop joueuse ϟ bornée avatar  ▽ Cara Delevingne



le barème

ambitieuse : •••••
romantique : •••••
sportive : ••••
généreuse : ••••
franche : •••••
sérieuse : •••••

le pourquoi tu comment

Eden n’est pas issue d’une famille à sang pur, ni d’une famille à histoire d’ailleurs elle ne savait même pas être une sorcière. Elle ne connaît l’histoire de Voldemort et des illustres familles sorcières que depuis son arrivée au château et à vrai dire, elle n’a jamais aimé vivre dans le passé et c’est pour ça qu’elle ne s’y est jamais véritablement intéressée. Elle trouve les méthodes utilisées par Voldemort et ses sbires pour l’éducation un peu extrême et n’apprécie pas du tout qu’ils s’obstinent à lui dire ce qu’elle doit ou ne doit pas faire. Une chose est sûre, elle ne choisira pas un camp par conviction fût qu’au final, elle n’a pas d’avis particulier. Cette guerre ne la touche pas le moins du monde et elle la trouve ridicule. C’est pour ça que pour le moment, elle reste chez les impartiaux et choisira son camp en fonction de la manière dont se déroulent les choses. Elle rejoindra ceux qui auront le plus besoin d’elle, elle rejoindra les pauvres, les faibles vu que c’est ce qu’elle aurait espéré qu’on fasse pour elle quand elle étai en difficulté. Donc qu’elle se tourne vers les résistants ou les obscurs, elle restera fidèle à ses principes, aider les plus nécessiteux.



et toi dans tout ça? pas vraiment de pseudo fixe mais sinon c'est christelle,20 y.o (ou du moins, bientôt). J'ai connu D. sur bazzart et pis bah je serais pas venue s'il était pas trop beau :25: mon vis ma vie fait 3675 mots. Credit : Sugar Slaughter pour les icons et tumblr pour le gif







vis ma vie





I would hold you in my arms. I would take the pain away. Thank you for all you've done. Forgive all your mistake, there's nothing I wouldn't do to hear your voice again. Sometimes I wanna call you, but I know you won't be there

Tu ouvres les yeux difficilement, sans véritablement comprendre la scène qui est entrain de se dérouler devant toi. Tu vois du monde s’agiter, un peu trop à ton goût, ce qui a pour résultat de te donner une migraine sans nom. Tu te sens lourde, la douleur est grande, et, c’est avec stupeur que tu remarques que tu es incapable de bouger tes bras parce que tous deux sont emplâtrés. Ils portent tous des robes blanches et la lumière qu’ils te projettent au visage te brûle les yeux. C’est là que tu comprends, au fur et à mesure des explications hésitantes des médecins, tu commences à reconstruire le puzzle.

Ce bruit, ces cris, ce vacarme et puis cette lumière vive, blanche, claire, lumière qui reste, malgré tous tes efforts pour te souvenir de cette nuit en détail, ton dernier souvenir de cette nuit d’effroi.  T’étais pas seule, non, tu te souviens qu’elle était là, elle aussi, ta mère. Tu te souviens que peu auparavant vous parliez et preniez plaisir à rire à gorge déployée. Tu te souviens de ses grands yeux bleus qui brillaient le soir quand elle te racontait des histoires et tu te souviens aussi de ses longs cheveux blonds qu’elle nouait toujours dans un chignon soigné. Tu te souviens de son rire cristallin qui raisonnait dans votre petit appartement. Tu te souviens à quel point elle était belle et à quelle point t’aimais la voir toujours heureuse, cette fichue habitude qu’elle avait de toujours sourire envers et contre toutes les difficultés que vous pouviez bien traverser.  C’est ce sourire qui au fond te remontait le moral à chaque fois que t’avais un coup de cafard, que t’en pouvais plus, que t’avais besoin de respirer, que t’avais besoin d’air. Tu te souviens de ses mains douces qui te caressaient la tête les soirs d’orages où t’arrivais pas à dormir, tu te souviens de sa façon de dessiner un sourire avec de la confiture d’orange – ta préférée – chaque dimanche matin sur tes crêpes, parce-qu’ensemble vous aviez décidé que le dimanche serait le jour des crêpes.Tu te rappelles aussi, en esquissant un léger sourire tant tes lèvres sont meurtries, des interminables karaokés des samedis soirs que vous faisiez jusqu’à point d’heure, jusqu’à ce que les voisins viennent quémander leurs quelques heures de sommeil. Tu te souviens de l’amour, tu te souviens de la confiance, de la complicité, de ce foutu sentiment de sécurité qu’elle te faisait ressentir, tu te remémores la compréhension, la joie et l’entraide, l’admiration, l’empathie. Tu te souviens d’elle, tout simplement, et sans rien contrôler du présent, tu laisses une larme couler le long de ta joue endolorie et tu lèves de grands yeux inquiets vers les médecins. Alors, t’essaies d’ouvrir la bouche, de leur parler, de leur demander si tu peux la voir, si elle est blessée, elle aussi, mais t’y arrives pas. T’as tellement mal à la mâchoire que les mots se perdent en un gémissement incompréhensible. Ces regards. Ouai, t’oublieras jamais leurs regards à tous ces incompétents, ces regards pleins de pitié, ces regards désolé. Et là tu comprends. Tout s’effrite en toi comme si t’essayais de capturer une poignée de sable et que celle-ci te glisse entre les doigts. Tu comprends qu’elle est partie, partie pour toujours et que toutes les prières vaines que tu pourrais lui adresser le soir depuis ton lit ne suffiront pas à la ramener. Tu te rends compte que c’est la fin, qu’elle a pas eu autant de chance que toi et là, tu deviens incontrôlable, tu bouges dans tous les sens en essayant de te débattre, de pouvoir courir dans ses bras, pouvoir fuir ce cauchemars duquel t’aimerais te réveiller. Mais ce n’est pas un cauchemar Eden, pas cette fois, pas comme ça.

Tu te résignes, finalement. Les mouvements te demandent trop d’efforts, t’es incapable d’aligner deux mots et plus aucun de tes muscles ne te répond. Tu sais pas trop si t’es effarée par la tristesse où si c’est à cause des sédatifs qu’ils t’ont administrés pour te calmer, tu sais pas, tu veux pas savoir. T’as envie de vomir, t’as envie de crier, t’as envie de pleurer mais t’arrives à rien, t’arrives à rien parce-que tu ressens plus rien, t’as une vilaine impression que t’as atteint la ligne finale de cette course effrénée, que sans elle tu serais pas capable, pas capable d’affronter la vie, les huissiers et l’aide sociale, que t’es trop jeune et que du haut de tes sept ans c’est pas possible. Tu te demande ce qu’ils vont faire de toi, maintenant, eux, tous ceux qui ont toujours essayé de t’enlever à ta mère et là tu pleures parce-que tu sais qu’ils ont gagné, que la lutte que vous aviez menée à deux est terminée et qu’ils t’ont tout pris.  Tu sais que plus jamais tu ne serais cette gamine insouciante qui rentrait après les cours et bordait sa mère parce-qu’encore une fois elle s’était endormie sur le canapé du salon en laissant une bonne dizaine de bières derrière elle. Tu savais bien au fond, qu’elle était malade, mais tu refusais de comprendre, au final qu’est-ce que ça pouvait bien faire. Ta mère au moins, elle s’était occupée de toi comme elle avait pu, avec le salaire de misère qu’elle touchait à l’usine et avec beaucoup d’amour et de patience. Pas une fois ton père avait envoyé de pension, pas une. C’est comme si tu n’avais jamais existé pour lui et tu le sais pertinemment, tu sais qu’il  a refait sa vie quelque part, dans le sud ou bien ailleurs, qu’importe, tu t’en fous. Tu réalises aussi qu’elle se tuait au travail pour toi, qu’elle sortait les griffes devant les assistantes sociales, que jamais elle les aurait laissées t’amener, que jamais elles les auraient laissées t’enfermer. Mais maintenant c’est différent et tu penses bien que ton père ne va pas refaire surface, tu penses bien que jamais il te prendrait avec lui, que toi et ta mère vous étiez qu’une erreur en cours de chemin, alors t’as peur Eden, t’as peur. T’appréhendes et au fond t’en as plus rien à foutre. Tu sais que le combat est fini, que ça vaut plus la peine de te battre, que seule tu n’as plus la force.

C’est comme ça que tu t’es endormie ce jour là, Eden, les larmes glissaient sur tes joues roses et toi tu te laissais aller dans un monde ou t’espérais pouvoir la revoir – dans tes rêves du moins – tu savais qu’elle serait là, qu’elle t’ouvrirait ses bras et que tu pourrais te laisser aller, que tu pourrais pleurer. Au final, ils pouvaient bien décider de ce qu’ils allaient faire de toi… t’en avais plus rien à foutre.


Au réveil, tu ne vas pas vraiment mieux mais au moins tu ressens plus les effets de leurs saloperies de tranquillisants qu’ils t’administrent à dose de cheval. Tu regardes l’infirmière de nuit qui change ton cathéter et, de ton regard de gamine apeurée, tu la supplie de te laisser la voir, une dernière fois au moins, avant qu’ils brûlent son corps et que tu ne puisses plus faire ton deuil. Tu te mets à pleurer, à gémir de tristesse en l’implorant de tout ton être. T’avais pas le droit d’y aller cette nuit Eden, c’était trop dur à supporter pour une gamine de sept ans, t’avais pas encore les épaules assez fortes, mais elle a du avoir pitié de toi, cette nuit là, et elle t’a mené dans cette pièce froide qui puait la mort à plein nez en te poussant sur une chaise à roulettes. T’as cru que t’allais tourné de l’œil au début, tant ça sentait la chair en décomposition, mais t’étais là et tu te sentais vivante. Tu te sentais vivante de côtoyer la mort de si près, l’adrénaline qui montait, t’adorais ça. Quand elle a sorti le corps de son tombeau de fortune, tu n’as pas pu t’empêcher de crier et de tomber aux pieds de ta mère, Eden, c’était trop dur. Tu pris le seigneur pour qu’elle soit morte sur le coup et qu’elle n’ait pas eu à endurer toutes les souffrances que ses nombreuses blessures promettaient. L’infirmière a du regretter de t’avoir amené cette nuit là parce-qu’elle t’a de suite poussée à faire demi-tour, et toi tu criais. Tu criais parce que tu voulais pas, parce-que tu savais que c’était la dernière fois que tu la voyais, t’étais consciente que son sourire disparaitrait à jamais et que personne viendrait réclamer ses cendres. Tu savais qu’ils la jetteraient au fin fond d’une fosse commune parce-que plus personne n’en avait rien à cirer de vous deux, parce-que tes grands parents étaient morts depuis longtemps et que ta mère n’avait pas d’amis, que vous étiez que vous deux et que vous étiez seules au monde. Du haut de tes sept ans et de ton cœur déchiré, tu aurais tellement voulu qu’elle ait des obsèques dignes de ce nom, elle les méritait vraiment, mais ça, tout le monde s’en foutait et ça te brisait. T’as pas réussi à t’endormir à nouveau, les lares ne te laissaient pas le répit nécessaire. Tu vous revoyais, à deux, rentrer dans cette putain de voiture pour aller en vacances, pour la première fois de votre putain vie, dans un putain de camping à quelques kilomètres de votre vieux HLM pourri. Mais tu regrettes. Tu regrettes tellement de l’avoir tellement suppliée pour partir en voyage les deux, tu regrettes de lui avoir forcé la main elle qui pourtant te répétait que vous n’aviez pas les moyens. Elle a voulu te faire plaisir Eden, te montrer à quel point t’étais importante pour elle et que t’étais une gamine aimée. Mais dieu seul sait à quel point t’aurais préféré ne jamais mettre un pieds dans votre vieille voiture qui roulait à peine. T’en avais rien à carrer au final de ces vacances, et à choisir, t’aurais préféré garder ta mère. La vie est injuste parfois et c’est souvent des innocents qui en payent les frais et ça, tu t’en rends bien compte Eden, t’es pas bête non plus.

T’as du rester deux semaines alitée sans trop savoir ce qui t’attendais après et quand ils ont estimé que t’étais apte à sortir, t’as du rentrer dans une grande voiture noire. Une voiture de luxe, de ces voitures de riches dans laquelle t’aurais jamais pensé rentrer un jour. Epuisée, tu t’es couchée quelques secondes sur la banquette arrière et tu t’es endormie sans vraiment comprendre ce qui était entrain de t’arriver, sans vraiment comprendre que ton père essayait par là de se débarrasser de toi, pour ne pas avoir à se soucier d’une gamine au cœur brisé. Parce-qu’il était riche, le salaud, qu’il avait refait sa vie quelque part et que t’étais la pièce de trop, la pièce rapportée. Deux heures plus tard, on te sommait de descendre et un homme en costume te remit en main propre un bout de parchemin froissé et une petite valise, qui en l’occurrence, semblait être la tienne. C’est la que t’as vu accourir une nonne depuis la vieille bâtisse, une nonne qui connaissait ton nom et qui serra la main du monsieur en costume avant de serrer la tienne un peu trop fort et de te forcer à pénétrer dans ce domaine, qui dès lors était, ton nouveau chez toi.
Heart beats fast, colors and promises. How to be brave, how can I love when I’m afraid to fall. But watching you stand alone all of my doubt suddenly goes away somehow, one step closer


Au pensionnat, t’as jamais vraiment été heureuse. Tu pensais prendre un nouveau départ mais ce n’était pas vraiment ça. Tu as été déçue quand t’as réalisé à quel point les gamins pouvaient être cruels. Tu te souviens d’ailleurs de son visage quand un jour t’es tombée à terre et que tu pouvais plus te relever, que t’avais plus la force de te battre. Tu te rappelles de son regard vindicatif et de toute la colère qu’il essayait de contenir. Tu te souviens d’à quel point il avait l’air grand pour toi, à quel point il avait l’air fort quand il s’est dressé devant eux en leur crachant au visage et en leur faisant jurer de plus jamais te chercher des noises. Lâches. Bande de lâches. Ils avaient tous pris la fuite. Il te tendit alors la main et te força à te relever en te faisant jurer à toi que plus jamais tu te laisserais faire, que plus jamais tu baisserais les bras, que t’arrêterais jamais de te battre. Il te jura ensuite que tu valais mieux qu’eux, que s’ils t’en voulaient tous tellement c’est parce-que t’étais trop franche et que ça faisait trop ressortir leurs petits défauts, que face à toi ils se sentaient mal, ils se sentaient inférieurs parce-que t’avais peur de rien, toi. Depuis ce jour là, vous êtes devenus inséparables. Lui aussi avait perdu ses parents, des années auparavant, dans un incendie. Vous viviez l’un à travers l’autre, qu’importe le reste du monde, vous vous suffisiez. Ensemble, vous vouliez devenir les prochains à rentrer dans l’histoire, à combattre l’injustice et tout ceux qui s’empiffraient sur la tête des pauvres. Vous vouliez devenir le Robin des bois des temps modernes version Bonnie and Clyde et l’ambition ne vous manquait pas. T’étais sûrement la seule du pensionnat à ne pas avoir peur de lui, même les nonnes le fuyaient comme la peste. Elles étaient effrayées, effrayées des choses étranges qu’il pouvait faire, effrayées par l’inexplicable qu’il suait. Tu te souviens de ce jour aussi, où vous étiez tous les deux dans les bois avoisinants et que vous vous êtes faits attaqués par une vipère. T’as jamais vraiment compris pourquoi ni comment il avait réussi à faire fuir l’animal en sifflotant des sons étranges mais t’as jamais posé de questions. Au final, t’en avais rien à battre. Tu te rendais compte de ce que c’était d’avoir un ami, quelqu’un pour qui tuer, à vrai dire, t’en avais jamais vraiment eu des amis… t’étais la gamine solitaire dans le coin de la cour qui pendant la récréation faisait des opérations et des soustractions pour savoir ce qu’il vous resterait, à toi et à ta mère, à la fin du mois. T’avais du prendre trop de responsabilités trop jeune, pour la décharger Eden, pour lui permettre de respirer un peu de temps en temps, pour lui permettre de se soigner, que tu croyais.  Parce que t’étais convaincue qu’elle était malade toi, tu voulais pas voir que ce qui la rongeait de l’intérieur, c’était l’alcool. T’avais trouvé en lui tout ce que t’avais perdu à sa mort à elle et t’avais réappris à t’attacher si fort à quelqu’un que sa perte te serait fatale. Il était tien, tu étais sienne, vous étiez un et ensemble, vous étiez convaincus qu’un jour vous déplaceriez des montagnes.

Ce que t’aimais chez lui, c’est qu’il te faisait te sentir vivante. Il était comme toi, il avait besoin d’action, besoin de se détruire pour exister, et ensemble, vous tentiez toutes les choses risquées que vous pouviez. Pour vous sentir bien, pour vous sentir libre. Tu te souviens qu’un jour vous avez été un peu trop loin en jouant au jeu du foulard, jeu de la mort comme elle l’appelait les nonnes, et que t’étais tombée dans le coma pendant deux jours. Ce jour-là, t’avais frôlé la mort à nouveau, mais t’étais heureuse. Tu te sentais tellement vivante. Pour vivre il faut parfois se brûler les ailes et ça, t’en étais convaincue. Il savait lui, que tu te réveillerais, que c’était juste pour lui faire peur. Il savait que tu ne pouvais pas l’abandonner que t’aimais trop votre jeu malgré toutes les punitions que vous pouviez récolter. Au final, c’est le seul qui a jamais vraiment eu peur pour toi parce-qu’il savait à quel point t’étais agressive quand tu décidais de te battre.

Vous étiez bien loin de vous imaginer à quel point vous vous étiez bien trouvé en ce temps là, et ça, vous l’avez compris bien plus tard. C’est ce jour là que t’as compris à quel point vous étiez destinés à faire de grandes choses ensemble. Il était con, de le faire, mais il l’avait fait quand même, il avait grimpé tout en haut du grand chêne du pensionnat. 10 mètres de risque, 10 mètres de rire aussi, de promesses et d’espérances. Vous saviez que c’était risqué et même si t’étais pas confiante, tu savais que rien ne pouvais lui arriver, que t’avais eu le quota de malheur pour toute une vie et qu’on pouvait pas te l’enlever, pas lui. C’est là que t’as entendu un cri Eden, le même cri que le jour de l’accident et que ça t’a poussé à te boucher les oreilles si fort et à marmonner quelque chose dans ta barbe, de prier pour ne pas qu’il tombe, pour ne pas qu’il se blesse, pour ne pas que tu le perdes, lui aussi. Tu ne pouvais pas l’envisager, tu n’aurais pas pu continuer. Ange déchue à l’espoir perdu. Quand t’as ouvert les yeux, il était couché au sol, il bougeait plus. Sous le choc, t’as couru en sa direction et tu t’es mise à pleurer, à hurler jusqu’à cet instant précis où il t’a pris la main et t’as murmuré un merci silencieux à travers un sourire satisfait. T’as jamais vraiment compris pourquoi il t’avais remercié et tu l’as compris le jour où t’as reçu ta lettre pour Poudlard au fond, quand t’as compris que par tu ne sais quel sortilège, ce jour là, tu lui avais sauvé la vie. Quand t’as remarqué qu’il en avait une lui aussi, de lettre, t’étais tellement rayonnante Eden, t’étais heureuse. Il s’est réveillé quelques jours après d’une légère commotion cérébrale et te gratifiant d’un sourire en ajoutant d’une voix taquine avait ajouté: 1 à 1. Une fois chacun. Une frayeur chacun. Vous flirtiez avec la mort comme vous flirtiez l’un avec l’autre depuis toujours Eden, ensemble à la vie à la mort, vous vous l’êtes promis.
On the border line of the edge where I walk alone.
Read between the lines of what's fucked up and everything's alright. Check my vital signs to know I'm still alive


Le jour du départ, tu t’amusais de voir à quel point elles étaient contentes, les nonnes, de vous voir partir tous les deux loin du pensionnat. Parce-que pour être sincère, vous leur avez pas rendu la vie facile Eden, vous étiez deux cancres, deux cancres vivant en parfaite autarcie.  Vous aviez besoin de personne et personne n’avait besoin de vous là-bas. T’étais la plus égoïste des deux et tu le savais, malgré les réprimandes constantes de tes camarades, tu partageais pas, tu donnais rien à personne, ils avaient qu’à le gagner et ça tu le tenais de ton expérience. Tu te rappelles à quel point vous aviez du lutter, toi et ta mère, pour trouver ne serait-ce que l’argent pour vivre et tu te souviens avec une amertume désagréable à quel point les gens s’écartaient sur votre passage, à quel point ils avaient été avares, à quel point vous leur faisiez pitié, à quel point vous les dégoutiez. Pourquoi aurais-tu du être généreuse aujourd’hui, toi qui autrefois ne demandait qu’à trouver une main tendue, en vain. Il était le plus joueur et pourtant… tu n’étais pas en reste. Vous étiez cons Eden et vous le saviez. Vous étiez vulgaires et inconscients et vous n’en aviez rien à foutre. Au fond, vous étiez juste deux gamins qui souffraient, qui souffraient à mourir de l’absence de vos parents et de ton côté, t’en voulais tellement à ton père de ne pas t’avoir récupérée à la mort de ta mère que t’es devenue acide avec les gens, que tu voulais plus faire confiance à personne. A personne sauf à lui que tu considérais un peu comme ton sauveur. Il s’y connaissait mieux que toi en magie, ses parents lui en avait parlé quand il était jeune, mais toi… toi t’étais qu’une novice, t’étais pleine d’incompréhension, d’ailleurs, tu savais même pas que ton père était un sorcier. Il t’a raconté des souvenirs qu’il n’avait pas vécus, de ces histoires dont ses parents lui avaient raconté leurs bribes d’adolescence. Ainsi, il te parlait de la voie neuf trois quarts, il te parlait des tableaux animés, des escaliers capricieux et des professeurs ancestraux. Tu voyais cette lueur dans ses yeux, cette lueur d’impatience, de joie, cette lueur que tu n’avais que rarement vu, lui d’ordinaire si renfermé, si discret semblait vivre à nouveau, vivre à travers la magie qu’il avait attendu si longtemps, vivre ça avec toi Eden, ensemble. Vous vous ressembliez tellement au fond, votre histoire était la même et vous saviez que vos maisons n’auraient aucune importance, vous étiez votre propre équipe, votre propre famille et qu’importe que l’un soit chez les rouges et l’autre chez les verts ou l’un chez les jaunes et l’autre chez les bleus. Vous étiez deux. Ensemble.

Les années passèrent ainsi, ensemble et heureux. Jouant avec la vie, flirtant avec la mort, vous aimiez vous sentir vivant toujours et encore. Le Quidditch fut votre grande découverte, votre exutoire et après les matchs, il n’était pas rare de vous trouver dans le lac, ensemble, pour vous laver, au lieu d’aller prendre une douche. Vous plongiez dans le risque avec une telle détermination, une telle passion en commun que rien ne semblait en mesure de vous séparer. Mais les faux semblants sont nombreux et les espoirs souvent vains, les promesses souvent rompues et vous le saviez au fond, vous saviez qu’un jour quelque chose se dresserait entre vous, mais vous ne vouliez pas le voir.

Des amis, vous en aviez peu, vous vous suffisiez. Et toi Eden, t’avais peur des gens, t’en avais peur parce-que quand tu vivais avec ta mère, eux ils riaient. Ils riaient de toi, de vous et de vos malheurs. C’est pour ça que tu te méfies, c’est pour ça que tu les méprises, que tu ne veux pas d’eux dans ta vie. T’en veux pas parce que t’as peur. Alors tu t’accroches, tu t’accroches à lui de toutes tes forces, de toutes les forces qu’il te reste encore en priant le ciel pour que ça dure toujours. Mais une vie à deux est risquée et des ailes seront brûlées, des cœurs seront certainement brisés. C’est la triste loi de l’existence humaine. Ainsi va la vie, ça va, ça vient Eden.





CRÉDITS GIF ; TUMBLR. ICONS ; MORIARTY ET EYLIKA.
CODE APPARTENANT AU FORUM DISSENDIUM


Dernière édition par Eden L. Walsh le Ven 12 Avr - 8:46, édité 7 fois
Revenir en haut Aller en bas

Roxanne H. Weasley

Roxanne H. Weasley


personal informations

► date d'inscription : 24/10/2012
► parchemins : 3316


EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  Empty
MessageSujet: Re: EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.    EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  EmptyVen 8 Mar - 0:15

Han cara :64: super choix
Bienvenue sur d. et hâte de lire ta fiche ! Et comme je t'ai dis n'hésite pas si jamais tu as des questions EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  241369
Revenir en haut Aller en bas

Lucy Weasley

victory needs sacrifice ∞ ∆DMIN
Lucy Weasley


personal informations

► date d'inscription : 18/04/2010
► parchemins : 5756


EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  Empty
MessageSujet: Re: EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.    EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  EmptyVen 8 Mar - 2:50

Bienvenue sur le forum EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  644995
Il nous faudra un super lien parce que WILLA&CARA EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  273358
Revenir en haut Aller en bas
http://blackholenow.tumblr.com/

Juyne E. Wells

    Juynie Ҩ je suis un songe;
Juyne E. Wells


personal informations

► date d'inscription : 02/11/2010
► parchemins : 1664


EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  Empty
MessageSujet: Re: EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.    EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  EmptyVen 8 Mar - 3:22

Bienvenue sur D. EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  273358
Ton vava est à tomber EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  204902
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  Empty
MessageSujet: Re: EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.    EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  EmptyVen 8 Mar - 4:42

OMFG CARAAAAAAAAAAAAA :36:

Je t'aime déjà toi EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  273358 BIENVENUE ♥️
Revenir en haut Aller en bas

Dalia A. Harrison

WONDERDALIA prepare for trouble...
Dalia A. Harrison


personal informations

► date d'inscription : 31/03/2012
► parchemins : 989


EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  Empty
MessageSujet: Re: EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.    EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  EmptyVen 8 Mar - 6:58

Bienvenue EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  136179 Bon courage pour ta fiche EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  855253
Revenir en haut Aller en bas

Albus S. Potter


living louder, fighting harder
Albus S. Potter


personal informations

► date d'inscription : 13/06/2010
► parchemins : 1753


EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  Empty
MessageSujet: Re: EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.    EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  EmptyVen 8 Mar - 10:53

Bienvenue parmi nous EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  273358 bon courage pour ta fiche !
Revenir en haut Aller en bas

Hermès A. Charleston

lost in a bottomless mess
Hermès A. Charleston


personal informations

► date d'inscription : 29/05/2012
► parchemins : 731


EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  Empty
MessageSujet: Re: EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.    EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  EmptySam 9 Mar - 3:13

OMG Cara est tellement géniale. Bon courage. ♥
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  Empty
MessageSujet: Re: EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.    EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  EmptySam 9 Mar - 23:10

Bienvenue EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  273358
Revenir en haut Aller en bas

Sarah Mandleton

    Sarah-fraîchit quand il fait chaud ♛ ADMIN
Sarah Mandleton


personal informations

► date d'inscription : 26/07/2010
► parchemins : 4864


EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  Empty
MessageSujet: Re: EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.    EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  EmptyDim 10 Mar - 6:48

je ne peux qu'approuver tout le monde, bienvenue sur D. si t'as la moindre question oui, n'hésite pas et ... EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  273358 hâte de lire ta fiche ! EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  273358
Revenir en haut Aller en bas

Fred Weasley

Fred Weasley


personal informations

► date d'inscription : 24/08/2011
► parchemins : 2765


EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  Empty
MessageSujet: Re: EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.    EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  EmptyDim 10 Mar - 8:42

Bienvenue EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  644995
Revenir en haut Aller en bas

Eden L. Walsh

belle, c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle
Eden L. Walsh


personal informations

► date d'inscription : 07/03/2013
► parchemins : 409


EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  Empty
MessageSujet: Re: EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.    EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  EmptyLun 11 Mar - 0:44

Roxanne: merci à toi déjà pour tous les conseils étoutétout, j'essaierai de pas te décevoir promis.Je suis au T-A-Q-U-E-T là EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  37955 Pour ma fiche, je pense qu'elle sera complète en fin d'après-midi ou en début de soirée, là je cherche des phrases qui tuent tout pour le début de mes chapitres
Lucy: :64: Willa, Je dis oui pour le lien qui tue tout!
Juyne: Je te retourne le compliment, Ebba en plus, ça me fait penser que je la joue ailleurs :61:
April: Moi aussi JOTEM déjà tiens, j'aime déjà tout le monde moi EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  115227
Dalia, Albus, Adrian, Fred: Merci vous tous!!!
Hermès: Tu veux me torturer toi avec Mitch Hever ?? *meurt 3x et revient à la vie*
Sarah: BARBARAAAAAAA OMG! EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  548823 J'hésiterai pas pour les questions

Merci, merci, merci à tous les chatons, vous êtes des amours EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  804613 EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  136179



Revenir en haut Aller en bas

Sarah Mandleton

    Sarah-fraîchit quand il fait chaud ♛ ADMIN
Sarah Mandleton


personal informations

► date d'inscription : 26/07/2010
► parchemins : 4864


EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  Empty
MessageSujet: Re: EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.    EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  EmptyLun 11 Mar - 1:42

Tu écris à TU.
Tu écris trop bien.
Ton personnage est complètement bizarre et fou.
je veux un rp.
t'es géniale.
épouse-moi. EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  273358
Revenir en haut Aller en bas

Dissendium

what's meant to be will always find a way
Dissendium


personal informations

► date d'inscription : 21/12/2009
► parchemins : 2294


EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  Empty
MessageSujet: Re: EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.    EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  EmptyLun 11 Mar - 1:52

EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  2qdsvnl


le tu, l'histoire, le personnage. mais omg comme j'aime ta fiche. je veux pleins de liens avec ton tarée de personnage parce que je l'aime trop et que j'aime trop ta fiche. alors bienvenue officiellement :58: EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  241369
Revenir en haut Aller en bas
http://www.dissendium.org

Eden L. Walsh

belle, c'est un mot qu'on dirait inventé pour elle
Eden L. Walsh


personal informations

► date d'inscription : 07/03/2013
► parchemins : 409


EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  Empty
MessageSujet: Re: EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.    EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  EmptyLun 11 Mar - 1:54

Owi un mariage entre filles EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  855253
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



personal informations



EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  Empty
MessageSujet: Re: EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.    EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

EDEN ► Suckle on the hope in lite brassiere, sullen load is full; so slow on the split.

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Hope that is just a goodbye, hope...
» Défi,défie moi... → Eden
» interrogatoire ▽ eden et solveig
» (Eden) ❀ saleté de piaf.
» EDEN ► There’s a girl that gives a shit, behind this wall you just walk through it

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
D i s s e n d i u m :: VADROUILLES AVEC LES GOULES :: « BUREAU DE REGULARISATION DES CREATURES » :: fiches validées-