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 ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait ♦ saven

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Heaven A. Coleman

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Heaven A. Coleman


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MessageSujet: ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait ♦ saven   ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait ♦ saven EmptyMer 28 Mai - 21:49



ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait
Tout s'était passé si vite et si lentement à la fois. Huit années que Samaël et toi vous connaissiez, et seulement à présent il te dévoilait ses sentiments, et toi les tiens. Huit longues années durant lesquelles vous ne vous étiez pas doutés vous-même de pouvoir un jour en arriver à ce stade. Vous étiez les meilleurs amis du monde, et ne seriez jamais allé imaginer cela. Du moins pour ta part. Mais voilà qu'en l'espace d'une matinée tout avait changé. Il te l'avait dit, tu avais d'abord cru qu'il te détestait, mais en fait non. C'était bien au-delà de tout ça. Vous aviez fait l'amour il y a peu de temps, car tu l'avais demandé à ton meilleur ami afin d'en faire l'expérience. Tout le monde en parlait tellement, et si souvent, que tu avais envie de connaître cela toi aussi. Mais tu ne voulais pas le faire sur un coup de tête avec n'importe qui, non, cela te répugnait. La réponse t'était alors parue évidente : Samaël. Tu étais sûre qu'avec lui, les choses se passeraient bien, et qu'il te respectait. Mais jamais au grand jamais aurais-tu pu imaginer que cette nuit il se rendrait compte qu'il tenait plus à toi qu'il ne le pensait. Tu ne t'étais pas vraiment posé la question, toi, mais il était clair que tu ressentais quelque chose pour lui. Et quelque chose de fort. Il vous avait fallu huit années pour que cela éclate au grand jour, et vous y étiez à présent, vous le ressentiez, et tous les deux. Tu ne comprenais pas pourquoi il te voulait toi, alors qu'il pouvait avoir toutes les filles qu'il désirait, il avait tout pour lui. Il était beau, fort, intelligent, courageux... Mais à tout ça, il semblait avoir une réponse. Ses paroles te trottaient dans la tête. « C'est parce que tu es toi justement, Heaven. Tu es la seule que je trouve belle sur tous les points. C'est seulement maintenant que je m'en rends compte, mais je crois que je t'ai toujours trouvé comme tel. » Tu avais rougi, beaucoup. Jamais tu n'aurais pensé que Samaël te préférerait aux autres filles. C'était bien trop beau pour être vrai. Et pourtant... Le vert et argent s'était alors approché de toi, dans la salle aux coussins, et avait caressé ton doux visage. Tu te sentais rougir plus rapidement qu'il ne s'approchait de toi, mais ton meilleur ami avait la délicatesse de ne pas y attacher de l'importance. Il continuait d'avancer vers toi, et ton cœur s'emballait violemment dans ta poitrine. Il caressait ton cou, et t'attrapait la nuque, ton souffle se faisait court, ses lèvres étaient dangereusement proches des tiennes. Tu les désirais, comment aurais-tu pu le nier ? Il te souriait tandis que tu tremblais légèrement, il allait t'embrasser et tu en avais tellement envie, et peur en même temps. Vous ne vous étiez jamais embrassés. Il était si proche de toi que tu pouvais sentir son souffle près du tien, mais alors qu'il allait te livrer ce baiser que vous attendiez tant, la porte de la salle avait claqué, et un surveillant vous avez mis dehors. Déçue, tu aurais bien voulu arracher la tête de ce dernier. Mais il était l'autorité ici, et vous vous deviez de lui obéir. Dès lors, Samaël avait attrapé ta main et vous aviez quitté la salle. Sentir la chaleur de sa paume dans la tienne te faisait du bien, tu la possédais pour la première fois et tu adorais la sensation qu'elle te procurait. « Viens. » te dit-il, et tu t'exécutas sans hésiter. Le suivre ? Tu l'avais toujours fait, cela ne changera pas, et même probablement jamais. T'entraînant dans les couloirs, il te proposa « Allons dehors, sur la plage, personne ne nous dérangera. » et tu hochas la tête même si c'était discrètement. Vous sortîtes du château, et tu pus admirer le soleil au dehors qui tapait. Il faisait un temps magnifique pour se rendre à la plage, et avec Samaël ce ne pourrait être que parfait. Marchant toujours main dans la main, tu pus apercevoir des regards interrogateurs qui fuyaient vers vous, attirants l'attention. Tu souris, ne t'en préoccupant pas. Tu aperçus la plage au loin et souris d'autant plus. Tu adorais le sable, la vue, tout. Arrivant sur celle-ci, vous vous lâchèrent quelques instants afin de défaire vos chaussures. Profitant de la sensation du sable contre ta peau, tu roucoulas avant d'emmener Samaël dans un coin de la plage où il y avait le moins d'élèves. En cette belle journée, il y en avait quand même quelques uns. Trouvant un coin isolé, tu lâchas la main de ton meilleur ami et, sortant ta baguette, lui dit « Attend. Accio serviette. » tentas-tu afin de faire venir ta serviette de plage depuis le château. Mais ce fut clairement et incontestablement un échec. Tu regardas Samaël d'un air désespéré, tu n'avais jamais vraiment été très doué en sortilèges magiques. Et ne parlons pas du reste. Il le savait, mais là c'était tout de même la honte, tu devais bien l'avouer. Timidement, tu attendis que ton meilleur ami agisse pour rectifier ton échec flagrant, lui était doué en magie, avant de t'asseoir avec lui sur le sable. Glissant tes doigts de pieds entre les grains de sable fin, tu ne pus t'empêcher de le regarder intensément et tendrement à la fois. Tu n'arrivais pas à détacher ton regard de lui, comme si quelque chose de fort te concentrait vers lui. Et peut-être était-ce le cas. Il était si beau et, pour la première fois, tu sentais que tu avais le droit de le regarder, et tu t'en donnais à cœur joie. Sentant la chaleur du soleil émaner, tu ôtas ta veste doucement et la posas à tes côtés, dans le sable. Tu penchas ton crâne sur le côté afin que les rayons du soleil tape ton visage. Tu adorais cette chaleur, tu l'avais toujours adorée. Cette journée était belle, et même mieux que cela. Souriant timidement à Samaël, tu te risquas à engager la conversation et à demander, non sans être la personne la personne la plus gênée au monde « Alors euh... » Hum. Tu te sentais rougir à la vitesse de la lumière. D'ailleurs, tu devais probablement être plus rouge que le vernis de tes ongles, la belle affaire. Tu étais gênée et tu baissas la tête bien que tu n'aies pas la moindre envie de le quitter des yeux. Tu ne savais pas trop comment reprendre là où vous vous étiez arrêtés, et en même temps, tu n'osais pas. Prenant tout ton courage à deux mains, tu pris une grande inspiration et achevas dans un souffle « Euh... On en était où ? » Bon, ça aurait pu être pire. Au moins, tu avais parlé, tu ne restais pas sur un échec. Et puis Samaël te connaissait bien, il n'allait probablement pas te prendre pour une attardée, ou du moins pas plus que d'habitude. Néanmoins, tu te demandais bien ce qui allait se passer à présent, entre vous et tout ça. Dans ta tête, c'était la grande interrogation, qui cernait pourtant un tas de désirs enfouis au fond de ton être, parmi des choses que tu désirais tant.
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Samaël O. Nicholson

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MessageSujet: Re: ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait ♦ saven   ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait ♦ saven EmptySam 12 Juil - 6:55

ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait

Vous étiez si proche l'un de l'autre. Tu osas enfin la toucher. Tu ne la touchas pas comme avant. Tu caressas son doux visage avec beaucoup de tendresse. C'était une chose que tu n'aurais jamais fais auparavant. Cela aurait été impensable. Tu étais loin d'être tactile, hormis avec ta petite soeur. La moindre marque d'affection venant de ta part était souvent un sourire, une accolade ou une pression sur la main. Mais là, tu l'avais caressée. Cela te procurait un grand bien. Elle rougissait de plus en plus. tu n'y prêtais plus beaucoup d'importance. Tu avais l'habitude maintenant, mais aujourd'hui, tu espérais qu'elle rougisse car tu lui plaisais. Tu l'espérais fortement. C'est ce que tu désirais le plus au monde en cet instant présent. Elle pouvait désirer tous les autres hommes du monde tel que Tyler, mais tu voulais que son élu ce soit toi. Tu t'étais un peu plus avancer vers elle, rompant au fil des minutes la distance qui vous séparait. Tu descendit ta main vers son cou. Tu pouvais sentir ses frissons sous tes doigts ainsi que son pouls irrégulier. Tu passas ta main derrière sa nuque. Tu la voulais, tu voulais qu'elle t'appartienne. Pour le lui montrer, tu avais décider de faire quelque chose que tu n'avais pas oser faire lors de votre nuit d'amour : l'embrasser. Cela peu paraître bizarre, mais lors de cette fameuse nuit tu n'avais pas oser emprunter ce chemin. Etrange pour certain, mais tout à fait naturel pour toi. Un baiser voulait dire beaucoup et tu ne savais pas encore que ce beaucoup revenait à Heaven. Tu approchas son visage du tien. Tu lui souriais pour la mettre ne confiance, tu la sentis tout de même trembler sous tes doigts. Tu inspiras et te penchas un peu plus encore. Tu étais si proche du but, à quelques millimètres. Tu aurais pu enfin goûter à ses lèvres, mais il avait fallut que l'un des surveillant débarque. Il t'avait reconnu. Tu te doutais qu'il n'allait pas vous laisser tranquille. Tu soupiras, toujours proche du visage de ta belle. Tu savais qu'il ne fallait pas résister, ne pas s'opposer. Surtout si tu ne voulais pas que ça retombe sur Heaven. Et ça tu ne le désirais pas. Si la belle n'avait pas été là, tu n'aurais pas ciller et tu aurais tenu tête au surveillant. Tu pris le livre qui se trouvait à tes cotés, le mis dans ta besace que tu passas autour de ta tête. Tu te levas tout en prenant la main de la poufsouffle. Tu l'intimas de te suivre. Tu passas devant le surveillant. Ce dernier semblait abasourdi d'être obéi sans aucune résistance. Aujourd'hui, tu n'avais pas envie de te battre. Tant mieux pour lui, tant mieux pour toi. Tu proposas à Heaven d'aller à la plage. Le temps était bon, vous pourriez en profiter. Tu savais que vous n'alliez pas être beaucoup déranger dans ce coin là. Tu tenais toujours sa main quand vous traversiez le château. Dans ton fort intérieur, tu espérais ne pas croiser Eole. Tu ne voulais pas qu'elle l'apprenne ainsi. Tu avais nier de bloc quand elle t'avait poser la question et tu savais qu'elle ferait une crise et s'en prendrait à Heaven devant tout le monde. Du moins ça ne te surprendrais pas. Tu essayas de l'effacer de ton esprit, pour quelques instants au moins. Tu exerças une plus forte pression sur la paume d'Heaven. Tu ne voulais pas qu'elle t'échappe. Pas maintenant. Tu avais encore peur après ses révélations qu'elle parte en courant, loin de toi et de tes sentiments. Le soleil réchauffa ta peau quand tu touchas le sol du parc. Tu ne regardas pas autour de toi. Tu n'avais aucune envie de voir les têtes des élèves de Poudlard. Tu les entendais déjà commérer sur votre compte. Tu n'aimais pas être au centre de l'attention. Tu espérais en tout cas que ses ragots ne seraient pas négatifs et ne feraient pas mal d'une façon ou d'une autre à Heaven. Heaven t'attirait vers la plage. Elle semblait presser le pas. La hâte la gagnait. Toi aussi d'un coté. Avant que vos pieds ne touchent le sable, Heaven lâcha ta main pour ôter ses chaussures. Tu en fis de même. C'était agréable de sentir les grains de sable s'infiltrer entre ses doigts de pieds. Heaven s'empara une nouvelle fois de ta main et t'attira vers un coin silencieux de la plage, à l'abri des regards indiscrets.

En regardant autour de toi, tu pouvais remarquer quelques groupes d'élèves qui s'étaient aventurer comme vous jusqu'à la plage. Le temps n'était pourtant pas assez bon pour aller faire trempette. Tu les regardas un instant. Ils semblaient heureux, euphoriques, bavards, bruyants. Toi aussi tu étais heureux en cet instant présent, mais tu ne l'extériorisait pas comme eux. Tu ne ferais jamais de tel chose. Tu en avais presque horreur même, mais tu t'y étais habitué avec Heaven et Willow. Mais seulement pour elle, chez les autres cela t'horripilait encore. Lorsqu'Heaven lâcha ta main, tu reportas ton attention sur elle. Elle avait sortit sa baguette. Qu'allait-elle faire ? Tu levas un sourcil surpris. Attend. Accio serviette. Tu attendis, mais aucune serviette ne vint. Tu réprimas un sourire. Heaven te regardait avec un regard désespéré. Tu sortis ta baguette à ton tour. Tu formulas le sortilège et le plaid arriva à tes pieds. Tu te penchas et déplia le plaid que tu étalas pour vous permettre de vous asseoir. Heaven s'assit et tu la suivis. Tu regardais au loin. Tu sentais bien qu'Heaven te regardait. Tu ne voulais pas tourner la tête pour le moment. Tu savais que si tu croisais son regard, la blonde allait rougir. Tu voulais lui laisser quelques instants de répit avant. Pour elle, pour qu'elle se sente bien. Tu la sentis bouger près de toi, tu t'accordas alors le droit de tourner le regard vers ta belle. Tu la vis sourire. Sous ce soleil, tu remarquas à quel point elle était belle. Ses cheveux blonds étaient éclatant sous ce soleil timide. Tu attendis. Tu ne savais pas quoi, mais tu attendais. Tu ne savais plus quoi faire depuis qu'on vous avait coupé. Tu étais prêt à l'embrasser et tu avais du laisser tomber. Tu ne savais pas si elle était gênée ou non. Elle semblait l'être de moins en moins. C'était une bonne chose. Alors euh... Elle commenca à rougir. A peu être pas enfin de compte. Elle baissa la tête. Tu t'étais légèrement trompé. En même temps ça n'allait pas changer comme ça. Tu l'avais toujours connu comme ça. Il ne pouvait en être autrement. Tu attendis. Elle reprit ses esprits. Euh... On en était où ? Tu souris. Tu n'aurais jamais pensé qu'elle aurait osé engager la conversation sur ça, mais elle l'avait fait. Tu te raclas la gorge. Tu t'approchas un peu plus d'elle. Vos corps se frôlaient. Tu attrapas sa main. Tu exerças une pression sur celle-ci avec ton pouce. Elle avait la tête baisser. Avec ton autre main, tu relevas son doux minois. Tu lui souris.  Tu es sûre que tu ne t'en souviens pas ? Tu approchas ton visage du sien. Je peux essayer de te le rappeler si tu veux. Tu rompas encore les quelques centimètres. Tes lèvres étaient très proches des siennes. Vos souffles se mêlaient. La main qui tenait son menton passa derrière son cou. Tes doigts se mêlaient à ses cheveux. Puis tu rompis définitivement la distance. Tes lèvres rejoignirent celles d'Heaven. Ton coeur rata un battement, puis il accéléra. C'était la première fois que tu ressentais ça en embrassant quelqu'un. Pourtant tu en avais eu des expériences. Il fallait croire que la relation que tu entretenais avec Heaven était vraiment loin, très loin de toutes les autres. Tu n'en avais jamais douté mais tu en avais la preuve aujourd'hui. Tu te sentais réellement bien avec elle en cet instant présent. Tu jouais encore avec ses lèvres. Tu n'approfondis pas plus le baiser. Vous auriez tout le temps que vous vouliez pour ça. Pour ce premier baiser tu voulais être doux, mais pas trop non plus. Tu n'étais pas quelqu'un de mielleux. Il ne fallait pas trop en demander. Des doigts étaient toujours perdu dans la crinière doré d'Heaven. Ils étaient doux. Tu exerças une dernière pression sur ses lèvres avant de te séparer d'elle. Tu le fis doucement. Tu restas encore à quelques millimètres de celle-ci tout en collant ton front au sien. Tu respiras doucement. Il ne fallait pas être brusque. Tu t'éloignas un peu plus. J'espère que c'est bien de ça que tu parlais. lui dis-tu avec un petit sourie espiègle. Le jeu de séduction pouvait réellement commencé entre vous. Auparavant, cela ne te serait jamais venu à l'esprit. Heaven t'avait déjà vu dans tous tes états : en colère, joyeux, triste ou même totalement bourré. Mais là, elle allait en connaître un nouveau. Elle ne t'avait encore jamais vu en tant que petit ami. Lorsque tu sortais avec des jeunes femmes, tu faisais très peu de marque d'affection envers celle-ci devant la blonde. tu le remarquais maintenant. Heaven ne connaissait aucunement ce coté là. Aujourd'hui, tu avais l'intention de lui montrer.


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Heaven A. Coleman

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MessageSujet: Re: ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait ♦ saven   ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait ♦ saven EmptyLun 14 Juil - 1:03



ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait
Vous vous trouviez à nouveau seuls. Ou du moins, assez éloignés des autres élèves pour avoir toute la tranquillité que vous désiriez. Pour toi, pour tes yeux, seul lui existait. Tu ne voyais que lui, et tu admirais ce visage que tu avais toujours tant connu avec une vision nouvelle. Tu avais toujours "remarqué" que Samaël était très beau, mais à présent, tu ne remarquais plus, tu constatais et en jouissais sans retenue. Tu avais du mal à croire que ces yeux, ces cheveux noirs, ce visage dur et tendre à la fois, te voulaient toi. Tu l'avais toujours considéré comme le meilleur individu au monde sur tous les points, intelligence, beauté, tout. En tant que ton meilleur ami, tu ne pouvais que le voir de la sorte, il en était ainsi. Tu t'apercevais à présent que Samaël possédait toutes ces qualités bien plus que ce que ton inconscience avait pu lui fournir. Il était le possesseur de toutes ces perfections. Il les possédait toutes. Cela te faisait rougir et en même temps dérougir. Car d'une part cela faisait partie de ton caractère, et de l'autre c'était lui. Il te connaissait par cœur, peut-être mieux que tu te connaissais toi-même. Tu n'avais pas de honte à avoir avec lui. Même lorsqu'un de tes sorts échouait lamentablement. Le regard surpris de ton meilleur ami exprima d'ailleurs cet étonnement face à l'utilisation que tu envisageais faire de ta baguette. Oui, il savait à quel point tu n'étais véritablement pas adroite en magie. C'est pourquoi il n'hésitait pas à te venir en aide, et il le fit en effet. Tu lui souris sans hésitation lorsque le plaid arriva à vos pieds, et t'assis dans le même élan. Il te suivit et n'eût durant quelques instants de cesse de regarder l'horizon. Toi, tu ne pouvais pas te détacher de la vision que l'univers t'offrait : lui. Tu ne réalisais toujours pas. Tout cela signifiait bien qu'il était à toi, et à toi seule. Tu humectas tes lèvres, oui, tu le voulais. Tu désirais chaque part, chaque partie, de lui. Tu te rendais compte de ce que la demande que tu lui avais fait se comptant en jours, celle qu'il avait refusé parce que tu étais sa meilleure amie, qu'il ne pouvait pas faire ça, et qu'il avait fini par accepter, celle de t'offrir une nuit d'amour, sans amour, avait finalement engendré ce qu'aucun de vous deux ne pensait vouloir : l'amour, justement. Et pour une fois, tu étais si heureuse de ce que tu avais pu demander. Cela vous avez amené ici, à cette situation, à cet instant, ce moment partagé dans un coin de paradis. Tu le regardas avec insistance, d'une façon dont tu n'avais jamais usée jusqu'alors, avec personne. Tu attendais cet instant que vous étiez sur le point de partager quelques instants plus tôt, dans la salle aux coussins. Tu l'avais senti s'approcher de toi doucement, et le moment qui allait atteindre enfin son apogée, avait été rompu de plein fouet. Samaël te regardait à présent lui aussi. Il te regardait d'une manière qui en disait bien long. Il semblait te scruter, retenir dans sa mémoire chaque détail de ta personne. Puis il se racla la gorge. Tu attendais, oui. Tu savais que c'était à lui de le faire, car c'était lui tout simplement, et que c'était vous. Cela ne voulait pas dire grand chose, mais dans vos esprits, tout était pourtant on ne peut plus clair. Il s'approcha de toi, prenant d'étreinte ta main, la caressant du bout de son doigt, puis serrant son pouce contre celle-ci. Le contact de vos peaux te fit frémir. Ton visage était plus bas que le sien, tu ne le regardais plus. Doucement, il le releva, pour le porter à la hauteur du sien. Tes yeux fuyards se posèrent tendrement sur les siens. Il te dit « Tu es sûre que tu ne t'en souviens pas ? » Tu n'osas pas bouger. Tu étais captivée par lui, par ses yeux et par ce qu'il s'évertuait à faire, ainsi que la façon dont il s'apprêtait à l'exécuter. Son visage s'avança vers le tien. Tu sentais que ton cœur battait plus fort dans ta poitrine. « Je peux essayer de te le rappeler si tu veux. » Ton cœur dans ta poitrine s'emballa hardiment. Il était si proche de toi, et le devenait de plus en plus au fur et à mesure que les secondes s'écoulaient. Plus rien n'avait d'importance à tes yeux excepté lui. Tu ne voyais plus ce qui pouvait se passer dehors. Le Lord aurait pu débarquer que tu ne l'aurais pas remarqué. Tu ne cillais pas, ta respiration se faisait plus courte, elle se mêlait à la sienne. Le souffle chaud émit par sa bouche te faisait accélérer le cœur encore davantage. Tu étais peut-être en état de tachycardie, mais c'était si bon.

Sa main trouva une place toute donnée dans ton échine, ses doigts se mélangeant à tes mèches de cheveux. Et alors, cela se produisit. Il te livra un baiser tendre et intense, pas trop doux mais pas brusque non plus. Le baiser le plus parfait que tu avais pu goûter. Tu n'avais pas eu beaucoup de copains, mais tu avais déjà goûté des lèvres, et aucunes ne t'avaient procuré la chaleur et l'excitation que tu ressentais dans ton cœur. Tu lui rendis son baiser en tentant de lui livrer les mêmes sensations qu'il te produisait. Vos lèvres se mêlaient, partageaient, jouaient, elles étaient en parfaite communion, comme si leur place avait toujours été ici, et que tout avait toujours convergé vers ce moment. L'échange se rompit plus rapidement que tu ne l'aurais espéré, et tu gardas les paupières closes quelques instants pour le faire durer un peu plus longtemps dans ton esprit, pour le conserver à jamais. Tu sentis son front s'appuyer contre le tien, et tu ouvris doucement les yeux. Il s'éloigna quelque peu de toi et tu ne doutais pas que des étoiles, des étincelles, et tu ne savais quoi d'autre, se trouvait en cet instant dans tes yeux. Il respirait lentement, tu calquas ta respiration sur la sienne, et un sentiment de profond bien être t'envahit. « J'espère que c'est bien de ça que tu parlais. » Tu ne pus t'empêcher d'esquisser les lèvres jusqu'à la hauteur de tes joues. Jamais Samaël n'avait eu ce ton de voix en ta compagnie. Ni cette attitude. Tu aimais ça, tu adorais ça. Ton sourire ne quittait pas ton visage, tu étais bien en cet instant, tu ne rougissais pas. Tu ne voulais pas penser aux expériences passées de Samaël, tu t'en moquais. Seuls vous deux comptaient ici et maintenant. Il avait un air espiègle que tu n'avais jamais vu mais que tu adoptais d'ores et déjà, et tu compris que tout pouvait réellement commencer entre vous. Votre histoire. Et c'était à vous de la façonner, alors tu t'y prêtas sans hésiter. D'un naturel très timide, tu ressentais une confiance en toi qui sortait de tu ne savais où. Peut-être ton meilleur ami te l'émettait-elle. Quoi qu'il en soit, tu t'avanças d'une façon complice vers lui, mais pas avec la complicité que vous aviez auparavant. Non, un air plus assuré sur le visage, tu t'approchas de lui, détournant son visage pour aller lui murmurer au creux de l'oreille « Oui c'est bien de ça. » Tu reculas un peu, et lui souris de toutes tes dents, tu espérais lui avoir procuré des frissons avec le timbre de ta voix sensuelle. Tu le regardas, tu avais tellement hâte de découvrir toutes les choses que tu ne connaissais pas avec Samaël. Tu te sentais vivre avec lui, et tu étais certaine que tu le serais de plus en plus en sa compagnie. Avec lui en tant que petit-ami. Cette appellation formulée dans ton esprit maintint ton sourire. Pouvais-tu l'appeler comme ça désormais ? Évidemment que oui. « Alors... » lâchas-tu en faisant glisser tes doigts sur son bras, et en remontant doucement dans son cou, puis sa nuque, et t'approchant un peu plus de lui, afin que vos souffles se mêlent. « Cette nuit n'était pas une erreur en fin de compte... » tes yeux étaient emplis d'étincelles. Tu posais une question en même temps que tu confirmais ton état d'esprit. Tu étais persuadée que le brun en face de toi ne t'avais jamais vu telle que tu te découvrais à présent. Tu ne rougissais plus, tu étais même entreprenante, il y avait de quoi en laisser plus d'un perplexe, et pourtant, c'était comme si Samaël t'avait permis d'agir ainsi. D'ailleurs, il l'avait probablement fait. Tu étais sensuelle, quasi séductrice, et tu poursuivais « On est maintenant des... petits-amis ? » alors ça pour une surprise. Décidément, il semblait que tu aies toujours un tour de plus dans ton sac. Quoi qu'il en soit, tu plantas tes prunelles bleues dans celles du vert et argent, le regardant avec intensité et, avec un immense sourire, tu lui montras ainsi que tu étais prête à engager une réelle relation. Pas un truc de bébé, non, quelque chose qui serait sûrement un inconnu puisque tout à fait différent de tout, mais dans lequel tu te jetais avec plaisir.

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Samaël O. Nicholson

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MessageSujet: Re: ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait ♦ saven   ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait ♦ saven EmptySam 16 Aoû - 6:16

ils ne savaient pas que c'était impossible alors ils l'ont fait

Tes doigts caressaient le sable doux. C'était une sensation agréable. Tu perdais ton regard dans ce tapis jaune. Tu sentais la présence de la belle blonde a tes cotés. Tu sentais aussi les gens autour de toi. Ils ne se précoccupaient pas de vous. Enfin tu l'espérais. Tu n'aimais pas être le centre d'attention, même si tu savais que ça n'allait pas tarder à l'être. Chaque nouveaux couples étaient victimes de ragots et de racontards dans ce château. Ils n'étaient jamais tranquille. Tu voulais protéger Heaven, tu voulais protéger ton couple qui était tout nouveau, tout frais, tout fragile. Tu le considérais comme tel même si vous n'aviez pas encore partagé votre premier baiser. Cela n'allait tarder de toute manière. C'était inévitable. Tu avais voulu le faire tout à l'heure. Tu en avais terriblement envie. Tu n'allais pas te priver, pas maintenant. La belle s'était emparée de toutes tes pensées depuis un long moment, tu rêvais de ses lèvres que tu n'avais pas encore eu l'occasion de toucher. Elle prit la parole a ta plus grande surprise. Elle engagea la conversation. Tu la regardas, pas d'un ton mielleux ce n'était pas vraiment ton genre, mais tu portais tout de même un nouveau regard sur elle. Un regard que tu n'avais porté sur aucune autre fille. Tu étais plus proche d'elle désormais. Ton corps s'appelait. Tu avais envie de la tenir contre toi, la sentir contre toi. Tu saisis sa main pour qu'elle se détende. Tu savais que ce n'était pas facile pour elle de parler de ça. Elle était gênée. Ses joues étaient légèrement rosies. Pas autant que d'habitude mais quand même un petit peu. Tu laissas un sourire fendre tes lèvres. Elle était si belle, si irrésistible. La blonde ne te regardait pas. Pas encore. Tu avais envie qu'elle monte ses yeux vers toi. Tu aimais voir ses yeux, tu voulais te plonger dedans. T'y perdre si c'était possible. Tu voulais te sentir bien, détendu. Tu mis les mains sur son menton et monta sa tête. Tu trouvas enfin son regard comme tu le désirais. Tu souriais. Il n'y avait qu'avec elle que ton visage se détendait autant pour en faire apparaître un, un vrai sourire. Tu te penchas un peu plus vers ta belle. Tu respirais lentement. Tu l'embrassas enfin. Tu passas tes mains dans son cou, à la racine de ses cheveux. Tu sentais ses frissons de plaisir. Elle te rendit ton baiser, avec plus de tendresse. Vos lèvres se mêlaient. Elles s'imbriquaient parfaitement. Ton coeur battait de plus en plus vite au fru et à mesure que vous vous embrassiez. C'était un ballet merveilleux qui était entrain de se dérouler à ce moment même. Ce baiser te procurait des sensations que tu n'avais pas connu depuis longtemps. Tu les appréciais. Tu n'en revenais pas d'avoir eu peur d'en parler à la jeune femme et d'avoir faillit passer à côté de ça. Cela faisait tellement de bien. Tu étais comme délivré. Tu étais toi. Rien que toi. Votre baiser s'interrompue. Elle garda les yeux fermés et toi tu restas proche d'elle collant ton front au sien. Frôlant l’arrête de son nez avec le bout du tien. Tu avais envie d'embrasser chaque passerelle de son visage, ce visage qui t'appartenait désormais. Tu respirais lentement. Tu la regardais. Elle ne relevas pas encore le visage. C'était la première fois que tu sortais avec une fille qui ne faisait pas un tas de démonstrations affectives quand tu l'embrassais. Tu aimais ça, tu aimais cette nouveauté et tu aimais vraiment Heaven. Tu n'en revenais toujours pas d'être passé à coté de cette relation pendant tant d'années. Mieux vaut tard que jamais, n'est ce pas ? Mais si ça avait été plutôt, ça lui aurait épargné de faire un tas de bêtises. Tu lui demandas si tu avais bien réussis à percer ses pensées. Un petit sourire charmeur apparut sur tes lèvres. Tu vis son visage s'illuminer et un grand sourire apparaître sur ses lèvres pulpeuses. Le rouge avait quitté ses joues. Tu aimais bien le ton rosé de ses joues quand elle était gênée, tu espérais la voir encore dans cet état. Elle était si belle comme ça. Tu espérais que votre nouvelle relation n'allait pas t'empêcher de la voir de la sorte.

Il semblait pourtant y avoir une nouvelle Heaven devant toi. Plus sure d'elle, plus entreprenante. Elle s'approcha de toi sans maladresse, sans trembler. Elle semblait plus confiante. Tu trouvais ça terriblement sexy, malgré que tu sois surpris. Tu ne bougeas pas d'un pouce. Tu levas seulement les sourcils te demandant ce qu'il se passait. Un air complice apparut sur son visage. Tu souris. Elle se pencha vers toi et rapprocha sa bouche de ton oreille. Oui c'est bien de ça. dit-elle avec une voix sensuelle. Jamais tu n'avais imaginé Heaven agir de la sorte. Tu devais avoué que cela ne surprenait au plus haut point. Tu la laissas reculer, ne faisant aucun mouvement. Elle t'offrit un énorme sourire. Tu le redécouvrais et ça te plaisait beaucoup. Énormément même. Alors... Tu la regardais toujours. Tu sentais ses doigts glisser sur ton bras. Elle caressait ta chaire du bout de ses doigts. Des frissons apparaissaient après le passage de ses doigts. Ta peau réagissait à son contact. Elle remonta vers ton cou, elle caressa ta nuque. Son visage se rapprocha de toi. Tu sentais son souffle chaud sur ton visage. Tu avais envie de s'emparer de ses lèvres une nouvelle fois.  Cette nuit n'était pas une erreur en fin de compte... Tu vis des étincelles dans les yeux de ta belle. Tu savais que ce n'était pas seulement une affirmation. Elle avait besoin d'être rassurée. Elle voulait être sûre que tu serais près d'elle tout le temps. Tu lui souris, confirmant ses dires. Tu ne t'embarrassais pas de paroles. C'était une évidence. Biens sûr que ce n'était pas une erreur quoique tu es pu penser au début. Tu la voulais pour toi. Rien que pour toi. Elle ne devait plus se poser la question.  On est maintenant des... petits-amis ? Tu faillis t'étrangler avec ta propre salive. Jamais tu n'aurais pensé qu'elle mettrait des mots sur votre relation comme ça tout d'un coup. Tu n'aimais pas les étiquettes. Oui vous étiez en couple. Tu lui appartenais. Elle t'appartenais. Vous étiez ensemble. Tu préférais les mots-là plutôt que "petits amis". Tu allais lui dire ses mots. Heaven... Je t'appartiens et tu m'appartiens. Voila comment je vois ça moi. Tu rapproches ton visage d'elle. Tu saisis sa joue avec ta main. Tu approchas son front du tiens. Tu la regardas dans les yeux. Appelles ça comme tu le souhaites. Alors oui, je suis ton petit ami. lui dis-tu avec un petit sourire. Tu caressas son doux visage. Tu passas ta main derrière sa nuque. Tu l'embrassas une nouvelle fois. Un peu plus sauvagement. Vos lèvres jouaient un nouveau ballet. Vos langues jouaient elles aussi. Tu approfondis un peu plus le baiser en pressant légèrement sa nuque vers toi. Tu te défis difficilement de ses lèvres. Tu avais envie d'elle. Mais tu n'étais pas du genre à avoir des démonstrations en public. Les élèves qui étaient autour de vous avaient sûrement remarqué ce qu'il s'était passé entre vous. C'était même sur. Vous n'aviez pas été discret. Tu les entendais déjà chuchoter, mais tu n'en avais que faire. Tu étais avec Heaven et c'était la plus belle chose qui soit. Je pourrais te répéter toute la journée ce que je viens de te dire, mais je ne crois pas que ça soit nécessaire. lui dis-tu avec un petit sourire entendu. Tu descendis ton nez vers sa joue, tu effectuas des petits ronds. Puis tu suivis les lignes de sa mâchoire et tu descendis vers son cou. Tu y déposas une multitude de baisers. Après quelques secondes, tu te redressas et regardas ta belle dans les yeux.  qu'est ce que tu veux faire maintenant ?






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