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 Tu ne sais pas comment tu avances, alors tu t'enfonces... [pv. Louis]

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MessageSujet: Tu ne sais pas comment tu avances, alors tu t'enfonces... [pv. Louis]   Tu ne sais pas comment tu avances, alors tu t'enfonces... [pv. Louis] EmptySam 8 Sep - 10:53

Louis W. Ҩ Lew W.
« Paysages désolés qui circulent dans nos veines... »


Louis. C’est à ça que se résumaient les pensées de Lew depuis quelque temps. Louis ici, Louis là-bas, Louis partout. Le jeune garçon c’était bien vite rendu compte que ses sentiments envers son meilleur ami avaient changés dernièrement, mais soyons sincère – ça ne le rendait que plus confus. Louis et lui se connaissaient depuis le début, depuis la première année, et c’est quelque chose que Lew n’oubliera jamais. A son arrivée, il était perdu, quelque peu enfermé dans son propre monde même – c’est dire qu’il ne prêtait aucune attention à ce qu’il se passait autour de lui, ou presque. Il avait cette sauvage impression d’être entouré d’un nuage bien épais qui le rendait invisible, et il ne se souciait même pas des gens qui, physiquement, entraient dans son nuage – ils n’étaient là que de passage de toute façon. Louis était différent. Dès le début, dès la première fois qu’il l’a vu, Lew savait que Louis était différent. Il semblait tellement... Aucun mot n’était capable d’expliquer ce que Lew a ressenti à ce moment précis, ni même ce qu’il avait compris. Quand Louis passait à côté de lui, son nuage volait en éclat, ses protections, ses murs défensifs – tout allait au diable. A croire que Louis émettait un champ d’énergie parfaitement en phase avec celui de Lew. Il le brisait en morceau à chaque rencontre, et très vite, une relation étrange s’est installée entre les deux adolescents. Une relation qui a bien vite évoluée d’ailleurs. Ils étaient devenus meilleurs amis en ce qui semblait être un claquement de doigt pour Lew, mais sa perception du temps, lorsqu’il s’agissait de relation, n’était pas spécialement la plus précise. Le jeune homme soupira. Ils étaient censés se voir aujourd’hui. Ca ne présageait, pour une fois, rien de bon. Lew aura hésité trois fois avant de se diriger vers le lieu de rencontre, et encore quatre fois sur le chemin. Il avait mis une distance entre eux depuis peu, et il ne pouvait que s’imaginer que ça déplaisait à Louis tout autant qu’à lui. Il ignorait s’il aimait les hommes plus que les femmes, ou s’il n’aimait que les hommes. A vrai dire, il n’a jamais réellement apprécié quelqu’un dans ce sens, à part Louis. Et s’il avait tout faux sur l’interprétation de ses sentiments ? Il secoua sa tête, comme s’il voulait se dégager de cette idée absurde. Il verrait sur le coup. Lew savait que Louis, tout comme sa cousine Lily, le connaissaient par cœur, ou presque. A eux deux, ils savaient certainement tout sur lui. C’est un choix qu’il a fait assez vite, dire beaucoup, énormément, mais pas tout. Se garder des parts de soi qui serait inconnues à l’un, mais connues de l’autre, et réciproquement. Plus il y repensait, plus Lew avait envie de revenir en première, voire deuxième ou troisième année. Bah ! La quatrième lui irait tout aussi bien. Tout était tellement simple, si innocent à l’époque. Les « Je t’aime » ne signifiaient en rien ce qu’ils auraient signifié aujourd’hui. Pour peu qu’il y en ait encore. La route vers le parc semblait interminable pour le jeune homme, et il sentait tous les états d’âme possible passer à travers lui. Tantôt il était impatient de revoir son meilleur ami, tantôt il avait la boule au ventre, appréhendant avec amertume ce qui pourrait résulter de cette rencontre. L’excitation et la peur le traversaient si vite qu’il en venait à croire qu’elles jouaient toutes deux à pile ou face dans les écoinçons de son esprit. Il ne voulait pas perdre Louis. C’était la chose dont il était sûr. Il aimait tout dans ce garçon, et particulièrement sa présence. Le jeune homme avait tendance à changer de comportement de façon plus ou moins subtile selon qu’il se trouvait seul ou non, des restes de son éducation, mais la pensée même de Louis était plus que suffisante pour qu’il ne se trouve plus seul. De même, l’autre garçon rendait toutes les envies de proximité de Lew tactiles, dans le bon sens. Avec Louis, même quand ils restaient sans parler, ils se comprenaient et, par dessus-tout, ils étaient plus ou moins collés. Avec Louis, les problèmes n’en étaient plus. Avec Louis, il se détestait beaucoup moins.

Pourtant, Lew savait que ça ne pourrait pas durer éternellement, et sa cinquième année catastrophique aura tout fait pour le lui montrer. Il passa sa main gauche sur son bras droit. La sensation de toutes les cicatrices qu’il s’était fait provoqua en lui un mouvement de recul. Louis a été le premier à comprendre ce qu’il se passait, et sa réaction a été l’une des meilleures choses qui soient arrivées dans la vie du garçon. Il ne l’a pas jugé, ne l’a pas critiqué non plus. Il l’a aidé à se soigner et a compris. Il aura fallut un regard et huit mots à Lew pour que Louis sache. C’était comme ça que fonctionnait leur relation. Lew ne se rappelait même pas des mots qu’il avait utilisés, à vrai dire, mais ce n’était pas essentiel. Non, ce qui l’était, c’était la présence de Louis, son Louis. C’est au courant de la cinquième année aussi qu’il se rendit compte qu’il désirait plus qu’une simple amitié, aussi géniale soit-elle, de la part de son binôme. Ca a été impulsif, irréfléchi, mais fait quand même : Lew lui avait fait une bise sur la joue. En soit, quand on connaissait les antécédents des deux garçons, il n’y avait rien d’étonnant à ça, et Louis n’avait, selon les souvenirs de Lew, pas réagit. Ou alors, il lui en avait fait une aussi, difficile à dire. Ce geste, pourtant insignifiant, a embrouillé le jeune homme au plus haut point. Il ne comprenait tout simplement pas pourquoi il a fait ça. C’était venu tout seul, sur le coup, mais, pour un coup, s’en était un relativement difficile à encaisser. En soit, ce n’était peut-être pas le geste, mais les pensées qui ont suivies. Il voulait plus, cette bise n’était pas suffisante. Ca a été tout aussi impulsif, il avait enlacé Louis avec force et détermination. Ce souvenir, il l’a gravé dans son mémoire, dans son corps aussi. Jamais il ne s’était senti aussi bien qu’en ce moment fatidique. Plus, sur le moment, ne lui ai pas passé par l’esprit, mais dès qu’ils se sont quittés, Lew a courut aux toilettes. Ca a été la première fois que son imagination a souillé Louis. La première fois qu’il a eu un fantasme. Et la dernière. Le châtiment qu’il a infligé à son esprit pour cette unique pensé a été la chose la plus cruelle dans sa vie. Il savait se faire mal déjà avant, il savait tirer du plaisir de cette douleur aussi, certes, mais il savait aussi comment ne pas ressentir ce plaisir. Une incision, puis une autre, encore une autre. Toutes au niveau de la jambe gauche. A chaque passage du morceau de verre qu’il utilisait, il sentait son pêché expié. Il ne faisait pas ça pour se libérer du fardeau de son père, donc cette unique fois il n’a pas fait attention à son sang. Non. Tout ce qui l’intéressait, c’était d’avoir mal. Une incision de plus, et encore une. Le verre s’enfonçait de plus en plus dans sa chaire, la douleur devenait de moins en moins exquise. Encore une coupure, bien plus profonde cette fois-ci. Il lâcha rapidement le verre et s’enfonça le poing dans la bouche, s’empêchant ainsi d’hurler la peine qui le traversait. Ca aurait été trop facile, trop peu sévère s’il se permettait d’hurler. Une larme coula le long de sa joue alors qu’il s’infligeait une blessure en plus. Le sol commençait à se teinter d’un rouge blême. Le sang, il en avait partout. Sa main était rouge, son visage aussi, sans parler de son pied. Il eut un spasme, le petit morceau de verre lui échappa des mains et se fracassa sur le sol. Un spasme de plus, et encore un. Combien de sang avait-il perdu dernièrement déjà ? Sa tête lui faisait mal... Il secoua la tête. Ce n’était pas un bon souvenir, absolument pas. Le plus ironique, dans toute cette histoire, c’est que c’est Louis qui l’a trouvé. Les quelques mois qui ont suivi ont été particulièrement difficile pour le jeune homme. Lew se sentait détruit, décomposé. C’était comme si son âme avait volé en éclat lorsque Louis l’a trouvé. Il n’a pas vraiment que quiconque le voit dans cet état, et encore moins que ce soit justement Louis. Lui-même ne s’est pas réellement apprécié dans cet état, et il était gré à son esprit d’avoir refoulé toute impure imagination envers Louis au fin fond obscur de la conscience à laquelle personne, ni même Lew, n’avait accès. Son pouls accélérait à mesure qu’il s’approchait du Parc. Il craignait cette rencontre tout comme il en avait envie. Depuis ce jour, se rencontrer avec Louis, c’était comme flirter avec l’interdit. Il avait cessé beaucoup de ce qui caractérisait pour lui sa relation avec le Poufsouffle, sans pour autant aller à l’ignorer. Mais ça lui manquait. S’assurer qu’il puisse vivre plus ou moins correctement tout en gardant ce qu’était sa relation avec Louis était son principal objectif. Presque rien n’a changé, et pourtant ce rien était trop pour Lew. Le parc était déjà visible, et dans ce parc Louis. Il était là, au milieu, à regarder à droite et gauche. Le cœur de Lew accéléra si brutalement qu’il en fut étonné, mais il se calma aussi vite. Marchant droit, se donnant une allure fière factice (à quoi bon d’ailleurs), il s’approchait calmement de Louis tandis qu’un sourire franc grandir sur son visage. Toutes les questions – comment se comporter, que faire, que dire – se sont évanouies au moment même où Louis lui adressa un timide sourire. Le Serdaigle se mordit délicatement le coin de sa lèvre inférieure dans un geste réflexe. En arrivant au niveau de Louis, il lui adressa une maigre salutation en hochant sa tête, sans s’arrêter. A être rationnel, il ne savait pas spécialement où le mènerai cette journée, il était donc fortement conseiller qu’ils ne restent pas tellement exposé au regard du monde. Cet après-midi, pour Lew, c’était le leur, rien qu’à eux. Il savait que Louis le suivait sans même regarder. Le trajet ne fut pas spécialement long, mais le silence lourd qu’imposait Lew par sa marche rapide le rendait particulièrement insupportable. Il avait envie se serrer l’autre garçon dans ses bras, de discuter avec lui, d’arriver à cette béatitude décontractée qu’il n’était capable d’obtenir qu’en sa présence. Lew soupira. C’était bon, il n’y avait personne autour d’eux. Il toisa rapidement les environs, la localisation était parfaite. Il souffla un bon coup, fit volte face et se tourna vers Louis.

L’autre garçon était sur le point de dire quelque chose, déjà un bonjour, peut-être un au revoir, mais Lew l’en empêcha, plaçant sa main gauche sur la bouche du jeune homme. Aucune réaction, il prit cela comme un feu vert. Tremblant, il avança sa main droite vers la poitrine de son ami. A quelques centimètres, il se rétracta et la resserra d’une façon frêle, mais finalement se remotiva pour le faire. Il apposa sa main au niveau du cœur du Weasley. C’était son petit quelque chose, un geste qu’il a tiré de sa mère ainsi que de son plus jeune âge. En première année, lorsqu’il a fait ça pour la première fois, il avait expliqué brièvement à Louis que c’était une magie folklorique polonaise qui consistait à lire le cœur d’autrui, voir ses soucis et apaiser la souffrance. Il y croyait, au début, mais l’âge amène la raison. Cette explication, c’était aussi mot pour mot celle de sa mère. Aujourd’hui, il savait que ce n’était qu’un mensonge, mais la douceur de celui-ci était plus que charmante. Lew se concentra, ferma ses yeux, ses lèvres formèrent une moue difforme. Il essayait de capter le battement du cœur de Louis et le synchroniser avec le sien (une part de subconscient qui était fort utile dans ce geste). Son cœur loupa un battement, puis un autre. Il sentait son cœur s’affoler, son souffle devenir cour. Il ouvrit les yeux à temps pour attraper, de justesse et de son autre main, la main de Louis qui, de façon réciproque, s’approchait de son cœur à lui. Pour justifier son geste, il arracha brusquement sa main droite de la poitrine de son camarade et se rua sur le sol pour s’assoir, l’attirant dans sa descente. Il s’adossa confortablement au muret qui se présentait à son dos et, dans le même sourire franc et radieux, adresse la parole à Louis, pour la première fois depuis deux semaines. « Je... Désolé. » Ce désolé n’était en rien semblable à celui d’un enfant qui fait une bêtise, ou du moins, il a essayé de ne pas le faire sonner ainsi. Pour Lew, c’était censé être le pardon d’un homme qui, conscient de ses erreurs, cherchait à les expier. Seulement, était-il vraiment conscient de ses erreurs ? Bien sûr, il était désolé, comme tout le temps, pour cette fatidique fois où Louis l’a ramassé en pièces, mais il s’en excusait à chacune de leur rencontre. Non, cette fois il y avait plus. C’était deux semaines d’absence, deux semaines en dehors de son propre monde que Lew voulait qu’on lui pardonne…
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