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 Maryl | A Kiss with a Fist is Better than None

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MessageSujet: Maryl | A Kiss with a Fist is Better than None   Maryl | A Kiss with a Fist is Better than None EmptyDim 11 Aoû - 2:17

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« Tu finis pas ton bacon Marcus ? ». Qui… Ah Jude. Regardant son assiette puis son ami, Marcus soupira avant de faire un non de la tête. « Non vas-y sers-toi. ». Lassé au plus haut point, il fallait dire que le rouquin jouait avec ses œufs brouillés depuis au moins cinq minutes avec sa fourchette sans s’en rendre compte. Et vas-y que j’divise la portion en deux, puis chacune des moitiés encore en deux, que j’en additionne trois puis que je redivise cette part en trois… Hmmmm il en était où ? Grognant quand Judie désordonna son chef d’œuvre culinaire en prenant les deux tranches de bacon intactes mais sûrement plus aussi chaudes que quand il les avait prises, le Serpentard se décida à manger le petit tas d’œufs brouillés le plus isolé. Tout seul là, sans défense, une proie parfaite. Oui il avait maintenant presque quinze ans et pourtant il jouait encore avec sa nourriture comme un gamin. Mais mieux valait faire le gamin que le charognard comme l’autre tortue ninja serpentarde non ? D’ailleurs pourquoi ne s’était-il pas servi lui-même dans le plat ? Cherchant le plat de bacon, Marcus s’aperçut qu’il était déjà vide. Ah. Oui. Bon normal. C’était donc pour ça que Jude avait pris ses restes. Serrant sa fourchette dans son poing, le Cauldwell eut une pensée meurtrière pour un autre quatrième année qui lui avait aussi volé ses restes. Eugène. Un jour il lui scalperait ses cheveux blonds de popstar. C’était à cause de lui si ce matin il ne se sentait pas dans son assiette. Littéralement vu qu’il mangeait à peine. Autour de lui tous les verts semblaient en forme à chahuter dans tous les sens, certains plus distingués que d'autres. C’était si anormal d’être déprimé ? Bah s’ils avaient été à sa place ils auraient sûrement aussi peu mangé que lui. Il faut dire que des débuts de journée dans ce genre, ça a de quoi vous couper dans votre élan. Pourtant on était samedi matin donc pas cours… C’était la faute à Eugène. Il se prenait pour qui pour lui infliger un tel? Sale blaireau. Le voir embrasser Cheryl juste sous ses yeux alors qu’ils allaient rentrer dans la grande salle pour prendre leur petit déj… Et en plus il n’y était pas allé de main morte le sale jaune. Obligé il avait fait ça pour le narguer même s’il avait fait mine d’être surpris alors qu’il embrassait son ex. Qu’il recommence, la prochaine fois il le prendrait à part dans un couloir et lui toucherait deux mots. Tout seul, avec Jude ou avec Isy, il n’y avait pas encore vraiment réfléchi mais sa patience commençait à atteindre ses limites. Non mais c’est vrai quoi ! Voir une espèce de rapace abruti et mauviette tourner autour de son ex même alors qu’il sortait avec elle, puis le voir parvenir à ses fins en sortant avec il y avait de quoi vous rendre fou. Sans compter que monsieur commençait de plus en plus à prendre la confiance et à s’afficher  tout fier de lui et à faire le beau. Il sortait avec Cheryl ? C’est bon, il avait compris, pas besoin de le lui balancer en pleine poire ! C’était surtout pour ça qu’il avait envie de se frotter à Eugène avec ses poings : pour le remettre à sa place… Et aussi parce qu’il sortait avec elle. ‘fin bon… Elle avait tourné la page, lui aussi devait le faire. C’était pas très juste de sa part d’être attiré par Dalia, de regarder à gauche à droite pour l’oublier, tout en lui interdisant de fréquenter d’autres garçons. Pas très juste non, mais c’était pourtant ça qu’il aurait voulu. Mais bon. On avait pas toujours ce qu’on voulait. La preuve : avec elle, pour lui, c’était totalement bouché. Il avait eu la bonne idée de rompre alors que leur relation avait un coup de mou, et voilà que maintenant il regrettait son choix sans possibilité de revenir en arrière. Aucune chance oui, vu son caractère et sa fierté il ne pouvait même pas espérer lui faire la bise un jour. Après bon… C’était un peu normal… Maiiis… Mais rien du tout. Bon ça n’allait pas, il fallait à nouveau mélanger ses œufs et les redécouper en pleins de petites parts égales. Il avait maintenant un nombre impair, c’était malin d’en avoir mangé un, vraiment.
* * *
« Passe ! Passe ! ». En pleine partie de Quidditch, le rouquin était finalement sorti des cages, alors que dans l’équipe des verts il était d’habitude gardien. C’est que bon, au bout d’un moment on s’en lassait un peu hein ! Et puis, il était pas si mauvais un Souaffle à la main. Ah on l’avait finalement écouté. Il fallait dire qu’il était particulièrement bien positionné par rapport aux buts. Le gardien suivait la balle des yeux, mais en le prenant de vitesse il pourrait probablement marquer en visant le cercle de droite qu’il surveillait à peine. Tendant le bras droit pour attraper la grosse balle rouge qu’on lui lançait, il ne vit pas l’autre balle qui fonçait vers lui, trop absorbé qu’il était dans son geste. De mémoire, les deux balles arrivèrent sur lui au même moment. Mais bon après avoir effleuré le Souaffle sans pouvoir le toucher à cause de la douleur, il ne put qu’assister à la chute de celui-ci reprit par le camp adverse. Le cognard qui était arrivé en plein dans le coude lui arracha un cri de douleur qu’il n’aurait jamais cru pouvoir pousser un jour. Blessé, en mauvais état, il failli tomber, se rattrapant de justesse avant de manœuvrer difficilement son balais pour le faire redescendre sur la terre ferme. Atterrissant comme une feuille, il fut rejoint par d’autres joueurs de son équipe, un temps mort ayant été demandé. Heureusement que ce n’était pas un match inter-maison… Il s’en serait pris plein la tronche, surtout par ce crétin de Stefan. Ç’aurait même pu être lui qui avait lancé le cognard s’il avait joué avec eux. « C’-C’est bon, j’vais rentrer à l’infirmerie tout seul… ». Voulant se montrer fort, le gamin avec le bras recroquevillé contre lui se laissa passer une écharpe pour maintenir son bras, chaque geste de cette opération pas très délicate lui arrachant une grosse grimace de douleur. L’infirmerie … Pourquoi est-ce qu’il avait dit qu’il irait là-bas… Personne n’avait un sort pour-aïe-… Ok. C’était loin et en plus maintenant administré par de nouveaux mangemorts encore plus infectes qu’Alterman, mais bon. C’était quel étage déjà ? Commençant à sortir du terrain, Isy descendu lui aussi de balais lui proposa de l’accompagner « Non non, vas-y j’t’assure ça va. »
* * *
Le bras en écharpe, à se déplacer difficilement pour que ce dernier bouge le moins possible, il avait l’air malin alors qu’il montait les escaliers. D’autant plus qu’aujourd’hui ils semblaient particulièrement brusques et agités. Génial. Le bon jour. S’ils en faisaient qu’à leur tête en plus il allait galérer pour atteindre l’étage qu’il voulait. Bon de mémoire c’était le deuxième étage. Arrivé là-haut le rouquin s’aperçut que dans sa hâte il s’était planté. Génial. Ça, ça avait pas la gueule de l’étage où y avait l’infirmerie. Bon c’était le premier alors. Et vas-y que j’redescende. Montant in extremis sur l’escalier qui commençait à partir pour le premier étage, le vert et argent s’aperçut qu’il y avait déjà quelqu’un au milieu des marches. Et pas n’importe qui. Cheryl Ophélia Baker. La sœur d’Ellio. Et bon, autant arrêter le suspens, son ex, celle pour qui il éprouvait encore un pincement, et qu’il voulait oublier alors qu’il avait fait le con avec elle.   « Salut… ». Hochant la tête en sa direction avec un maigre sourire hypocrite, le Cauldwell réfléchit un moment. Pas génial comme phrase d’accroche. L’escalier se faisait de plus en plus lent en plus… Ou alors c’était l’impression qu’il avait. Ça lui faisait penser à cette chanson moldue sur un ascenseur et les secondes qui étaient des heures. Un truc du genre. Merci maman, papa pour la référence. Bon deuxième tentative Marcus, parles-lui normalement. Tu veux tourner la page ? Fais comme si de rien n’était. C’est que ton ex-copine. C’était sympa avec elle, t’a rompu, c’est fini. Y en a plein d’autres de libres. Genre l’italienne là, ou … Non l’autre est pour Isy. « T’as enfin réussi à semer ton blondinet ? ». Bah oui. Elle était toute seule. C’était la première chose qui lui était venu à l’esprit alors qu’il repensait au baiser fougueux de ce matin. Tant mieux d’ailleurs qu’elle soit toute seule. Ça voulait dire qu’Eugène n’était pas avec elle. Genius. Mordant à souhait pour montrer qu’il n’aimait pas son nouveau choix de copain, le Serpentard était prêt à nier de A à Z qu’il était jaloux. De toute façon, il fallait l’avouer c’était gros comme une maison. Descendant brusquement de deux marches alors qu’il était projeté en avant, il grimaça de douleur. Hors de question de pleurer ou de crier devant la princesse des verts. Il ne s’appelait pas Durand lui, et n’était pas un petit français trouillard et maniéré. Regardant Cheryl puis autour de lui, le gamin s’aperçut bien rapidement du problème qu’il y avait. Ils étaient suspendus en lévitation à plusieurs mètres du sol, bloqués sur les escaliers qui n’étaient reliés à aucun palier. « … Bon… Ok. J’retire c’que j’ai dit sur ton mec. Tu pourrais remettre les escaliers en marche ? C’est que … ». Montrant son bras en écharpe, il poussa un soupir. Cheryl avait toujours été excessive quand elle était énervée. Mais bon là elle avait fait fort quand même. S’apercevant qu’elle n’avait pas de baguette en main, le rouquin haussa les sourcils avant de formuler un « Hein ? » brouillon et pas des plus distincts.  S’il l’avait accusé pour rien, elle n’allait sûrement pas aimer. Bloqués sur un escalier… Tous les deux… Génial. Et dire que ça faisait plusieurs mois qu’ils s’adressaient à peine la parole à part quelques remarques par ci par là comme quand Ellio les avait présenté avant qu’ils ne sortent ensembles. Remarche escalier de malheur !


Dernière édition par Marcus A. Cauldwell le Sam 28 Sep - 11:39, édité 2 fois
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Cheryl O. Baker

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MessageSujet: Re: Maryl | A Kiss with a Fist is Better than None   Maryl | A Kiss with a Fist is Better than None EmptyDim 11 Aoû - 10:27


❝ A kiss with a fist is better than none MARYL


Cheryl rejeta ses cheveux blonds derrière ses épaules, tout en soupirant fortement, exprimant ainsi son profond agacement. Elle avait une sorte de mauvais pressentiment aujourd'hui, comme si cette journée allait mal se terminer. Elle n'avait jamais été très bonne en divination, mais elle savait reconnaître les signes d'une journée qui s'annonçait pourrie, voire même désastreuse. Pour commencer, elle avait très mal dormi. Toute la nuit, elle n'avait cessé de se tourner et de se retourner dans son lit, cherchant à sombrer dans les bras de Morphée, sans succès véritable. Énervée, elle s'était donc levée à l'aurore, du mauvais pied, avec deux ou trois heures de sommeil à son actif. Un comble pour un samedi. On n'avait plutôt intérêt à ne pas lui chercher des noises aujourd'hui, parce qu'elle n'était pas disposée à être de bonne humeur. Elle se glissa sous la douche et y resta de longues minutes, peut-être même des heures, espérant que l'eau chaude finisse de la réveiller. Nouant une serviette autour d'elle, elle sortit de la cabine tout en se frottant les yeux. Mouais, bof. Pas terrible. Elle se sentait toujours aussi fatiguée. Elle ne préféra pas ôter la buée accumulée contre le miroir même si celle-ci l'empêcher de se maquiller correctement. Déjà que d'ordinaire, elle détestait se regarder, si en plus celui-ci lui donnait le reflet d'une fille fatiguée, cela ne valait pas la peine. De toute manière, elle était habituée à se pomponner sans miroir, alors au final, ça ne changeait pas grand chose. Elle traversa la salle de bain, laissant derrière elle un sillon de gouttes d'eau. Mais peu lui importait, ce n'était pas son job de nettoyer non plus. Pénétrant dans son dortoir, elle se planta devant sa penderie avant de l'ouvrir. Elle hésitait fortement entre deux tenues. Robe verte ou robe noire ? Telle était la question du jour, enfin, du matin. N'arrivant pas à se décider, Cheryl passa la verte, puis la noire, renfila la verte. Ouais, finalement, celle-ci était très bien. L'été approchait à grand pas, il faisait de plus en plus chaud et l'uniforme scolaire était vraiment à proscrire le week end. Vive les robes et les talons hauts le samedi. Et le dimanche aussi, en passant. Elle attrapa ses boucles d'oreilles pendantes qu'elle accrocha doucement, et sortit du dortoir. Le programme de la journée ? Glandage en perspective. Peut-être qu'elle passerait l'après-midi au parc avec Eugène, elle n'avait pas encore décidé. Peut-être qu'il avait du travail aussi. Elle en avait également aussi, mais selon Cheryl, le week-end, c'était davantage fait pour se reposer, et non pour travailler. Elle ne comprenait pas toujours ces rats de bibliothèque qui s'enfermaient jour et nuit dans le sanctuaire du savoir pour étudier encore et encore, pour toujours être le meilleur, comme Ellio en soit. Son frère, c'était vraiment la personne la plus intelligente qu'elle connaissait, et ça, ça la rendait vraiment fière des fois. À Poudlard, tout comme elle, il était populaire et apprécié, et ça faisait plaisir de voir qu'il réussissait tout dans la vie, malgré un début de vie et une enfance difficiles. Cheryl croisa Jude dans la salle commune et le salua : « Oula, t'as une sale tête toi ! » La jeune Baker marmonna : « M'en parle pas, j'suis crevée. Qu'est-ce que t'attends toi, planté comme un piquet ? Une fille peut-être ? » demanda-t-elle, taquine, en lui faisant un clin d’œil. Jude haussa les sourcils en répondant, l'air embarrassé : « Marcus. » Ah, le sujet qui fâche. Cheryl secoua la tête : « Rien à voir donc. On se voit plus tard alors. » Cheryl rejoignit rapidement la grande salle, ou Eugène devait sûrement l'attendre. Ça faisait maintenant quelques semaines qu'ils étaient ensemble, et cette relation reposait Cheryl en un sens. C'était loin d'être l'amour fou de son côté, mais au moins, elle était tranquille avec lui. Il était loin d'être le genre de garçon qui changeait de fille comme de chemises et qui faisait pleurer la gente féminine. Bien le contraire même. Gentil, prévenant, galant, l'image parfaite du gendre idéal, du garçon que toutes les filles rêvent de rencontrer. Ou presque. Elle le repéra de loin, adossé contre un mur. Il lui sourit et lui répondit en retour. Il s'approcha d'elle et lui attrapa la main. « T'es trop belle aujourd'hui. » Cheryl dodelina de la tête doucement. Ça, c'était du Eugène tout craché. Il agissait toujours comme un chevalier servant avec elle, toujours prêt à la complimenter. « Tu... » Elle le coupa en l'embrassant, parfois, il parlait un peu trop. Même s'il était discret et réservé, il arrivait souvent que Cheryl l'arrête en lui donnant un baiser. Ce matin, il se montrait même plus insistant que d'ordinaire, approfondissant le baiser et la serrant contre lui. Ses mains hardies s'attardèrent sur la chevelure de la blonde, et Cheryl enlaça le corps de son petit-ami. Puis, elle rompit leur baiser, et mit fin à leur étreinte. Juste au moment où elle releva la tête, elle aperçut Marcus et Jude qui entraient dans la grande salle. Timing parfait à ce qu'on dirait. Cheryl n'hésitait pas de temps à autres à s'exhiber avec Eugène lorsque son ex était dans les parages, pour bien lui faire comprendre ce qu'il avait perdu en la quittant. Car oui, Cheryl n'avait toujours pas digéré la rupture. Eugène ne semblait avoir rien remarqué. « Euh, faut que j'aille poster une lettre, on se retrouve plus tard ? » Il hocha la tête, déposa un baiser sur son front et répondit : « D'accord, à tout à l'heure, je t'attendrais dans le parc. » Cheryl ressortit du château l'estomac vide. En fait, elle n'avait juste pas eu envie de se coltiner Marcus au petit déjeuner. Déjà qu'ils se retrouvaient souvent face à face dans la grande salle, dans la salle commune, en cours... C'était pas évident lorsqu'on avait le même groupe d'amis. Ou presque. Cheryl parcourut rapidement les mètres qui la séparaient de la volière. Elle n'avait pas trop de temps à perdre. Non pas qu'elle était pressée de rejoindre Eugène, mais surtout parce qu'elle était énervée, et lorsqu'elle était énervée, et bien, tout l'énervait. C'était aussi simple que ça. Elle grimpa les marches, et lorsqu'elle arriva en haut de la tour, elle attacha sa lettre destinée à ses parents à la patte d'un hibou. Elle le regarda s'envoler par la fenêtre, avant de laisser son esprit vagabonder un peu plus loin, très loin en vérité. Les minutes passèrent sans qu'elle ne s'en aperçoive vraiment. Lorsqu'elle rejoignit la planète terre, elle jeta un coup d’œil sur la parc de Poudlard, et sur le terrain de Quidditch. Au loin, elle pouvait distinguer les couleurs vertes de sa maison, il était bien tard pour un entraînement... A cet instant précis, elle donnerait tout pour discuter avec Noah, alors elle commença à la chercher. Elle se pointa devant la porte de sa maison et attendit qu'un débilos de premier année en sorte. « Et toi ! Bah oui toi, tu crois que je parle au mur peut-être ? »  Le garçon la regarda d'un air presque effrayé et demanda d'une petite voix ce qu'elle lui voulait. Cheryl roula des yeux. N'était-ce pas si évident que ça ? « Tu connais Noah ? En quatrième année non ? Mais oui tu la connais, tout le monde connaît Noah crétin ! Et bah tu vas me la chercher, et illico presto, j'ai pas que ça à faire moi ! Grouille ! » Il s’exécuta sans demander son reste. Cheryl commença à attendre. Deux minutes, trois minutes, six minutes. Au bout de la septième, elle commença à taper du pied, énervée. Elle croisa les bras autour de sa poitrine, et soupira fortement. Il avait plutôt intérêt à sortir rapidement ce gnome, ou ça allait barder. Elle lui donnait encore une minute. Elle commença à compter dans sa tête, lorsqu'il réapparut, seul. « Elle est pas là. » Cheryl le fusilla du regard. « Comment ça, elle n'est pas là ? Elle est forcément là crétin ! » Cheryl rebroussa chemin, encore plus furax qu'avant.

Pourquoi Noah n'était-elle pas là nom d'un snargalouf ? Juste au moment où elle avait besoin d'elle ? Cheryl s'assit à un banc, passa une main dans ses cheveux, et murmura : « Bon, Cheryl, réfléchis. Où peut-elle être ? Bibliothèque non, salle de travail non, infirmerie ? Non. » Elle se releva et décida d'arpenter les couloirs au hasard. Des fois, ça marchait. Elle se lança à la recherche de sa meilleure amie. Et au moins, marcher la détendait. Finalement, peut-être qu'elle n'aura pas besoin de sa noisette pour se calmer. La jeune Baker monta sur un escalier capricieux et le laissa la guider. Peu importe où il irait après tout. Elle se cramponna à la rembarre, histoire de ne pas tomber tout de même. Celui-ci était presque arrivé à un pallier lorsque la personne que Cheryl souhaitait à tout prix d'éviter sauta dessus. Cela faisait des mois et des mois qu'ils ne se parlaient plus, et lorsqu'ils y étaient contraints, la conversation tournait souvent court. Ils n'avaient tellement plus rien à se dire depuis longtemps... « Salut… » Un sourire presque fourbe aux lèvres, comme si il la narguait. Cheryl décida de l'ignorer, ne lui rendant même pas son bonjour. Qu'est-ce qu'il croyait lui sérieusement ? Qu'il pouvait lui lancer un pathétique salut et faire comme si de rien n'était ? Et de toute manière, elle évitait son regard, préférant regarder les murs, qui à son humble avis, étaient certainement plus intéressant que lui. « T’as enfin réussi à semer ton blondinet ? » Ce qu'il ne fallait absolument pas dire. Marcus Cauldwell, vous aviez tout faux. « En quoi ça te regarde ? » répondit-elle du tac au tac, d'une voix sèche et dénuée de la moindre émotion. Elle se retourna brusquement vers lui, et fronça les sourcils. C'était quoi cette fichue écharpe autour de son bras ? Était-il blessé ? Cheryl commença à s'inquiéter. Puis se ressaisit. Elle n'avait pas à s’inquiéter pour ce petit con qui l'avait largué quelques semaines après qu'elle se soit donnée à lui. Non, non, et non. C'était interdit. « … Bon… Ok. J’retire c’que j’ai dit sur ton mec. Tu pourrais remettre les escaliers en marche ? C’est que … » Hein de quoi ? Quoi les escaliers ? Ah oui, ils étaient bloqués. Fichtre, comme dirait son père. Cheryl jeta un regard sur lui. Il lui montra son bras. Il croyait l’apitoyer ou quoi ? « Hein ? » Elle le regarda et ricana. « Parce que t'as cru que c'était moi ? C'est vrai que j'adooooore me retrouver coincée dans les escaliers avec toi, on s'aime tellement beaucoup tous les deux, c'est sûr que c'est un super endroit pour un rendez-vous. » déclara-t-elle, sur le ton de l'ironie. Mais bon, c'était de l'ironie, alors est-ce qu'il allait comprendre cet idiot... « Et comme tu sais, on a pas le droit d'utiliser la magie en dehors des cours, je respecte le règlement MOI. » dit-elle, en appuyant fortement sur le moi. Même si c'était faux, même si elle était l'une des première à transgresser les règles elle n'avait pu s'empêcher de le dire. « Et au pire, t'as deux bras oui ou merde ? Débrouille-toi tout seul ! » C'était instinctif. Il lui avait tellement fait mal lorsqu'il avait rompu, qu'elle se sentait le devoir de le blesser à son tour. Encore un peu plus. Il fallait le briser, comme il l'avait brisé. Lui montrer qu'il n'était plus rien pour elle, même si c'était faux. Lui montrer qu'elle ne ressentait plus rien, si ce n'était de la colère, et du dégoût. « Qu'est-ce que t'as au bras ? Tu t'es fais casser la gueule ? Même si tu l'as pas mérité, c'est bien fait pour toi, tiens. » Manière détournée d'apprendre comment il s'était fait cela, et aussi, si c'était grave et s'il avait mal. Cheryl se souciait toujours de lui, à son plus grand regret. Cheryl Baker et sa subtilité, c'était tout un art. Et puis, le manque de sommeil la rendait irrascible et impossible à vivre. Et surtout, se retrouver seule avec Marcus la rendait insupportable. Pourquoi lui ? Il y avait des centaines de personnes à Poudlard, alors pourquoi, par Merlin, cela tombait sur lui tout particulièrement ? « Alors ? T'as perdu ta langue ou quoi ! » pesta-t-elle, comme il ne répondait toujours pas. Elle plissa sa robe verte, attendant qu'il daigne enfin parler.
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MessageSujet: Re: Maryl | A Kiss with a Fist is Better than None   Maryl | A Kiss with a Fist is Better than None EmptyMer 28 Aoû - 7:51

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« Parce que t'as cru que c'était moi ? ». Bon … Ce n’était finalement peut-être pas elle. Détournant le regard de la blonde comme pour regarder ailleurs s’il n’y avait pas quelqu’un autour qui avait lancé le sortilège pour arrêter les escaliers, il grimaça légèrement comme s’il souffrait à nouveau à cause de son bras alors qu’il plissait plutôt les yeux à l’entente de la voix hargneuse et colérique de la Serpentarde. C’était vrai qu’elle ne mâchait pas ses mots. Noah était pareil sauf qu’elle elle ne faisait pas tant mal avec ses mots, mais plus avec ses poings. « C'est vrai que j'adooooore me retrouver coincée dans les escaliers avec toi, on s'aime tellement beaucoup tous les deux, c'est sûr que c'est un super endroit pour un rendez-vous. ». C’était dommage qu’elle ait dit ça sur le ton de la moquerie. Qu’est-ce qu’il aurait aimé ré-entendre ce genre de phrase dites sérieusement. Et puis… Elle généralisait un peu. Elle ne l’aimait peut-être plus mais lui l’aimait encore un peu bien quoi. « J’ai pas non plus parlé d’un rendez-vous tu sais… ». Bam envoyé. Ça lui avait échappé à Cheryl de parler de rendez-vous galant ou bien était-ce fait exprès pour lui rappeler qu’ils sortaient ensemble ? Elle pensait toujours au moindre détails de ses phrases quand elle laissait tomber sa carapace… Et là est-ce qu’elle la portait ? Est-ce qu’elle le détestait sérieusement ? Ils s’étaient séparé à l’amiable quand même… ‘fin à peu près. « Et comme tu sais, on a pas le droit d'utiliser la magie en dehors des cours, je respecte le règlement MOI. ». S’étouffant plus fort qu’il n’aurait dû si ç’avait été un véritable étouffement, le vert et argent n’en croyais pas ses yeux. Non mais elle allait vraiment essayer de se faire passer pour miss parfaite ? Miss je –suis-les-règles ? Elle croyait qu’il n’avait pas entendu toutes les rumeurs qui trainaient comme quoi elle se bourrait la gueule avec des plus âgés avant de sortir avec Eugène … Et Merlin seul savait à quel point il s’était rongé les sangs à cause de ça. Elle finissait morte apparemment avec un certain Benjamin, un mec en Serdaigle en 7e année, et quand Marcus avait sorti une réflexion désobligeante à Ellio à ce propos mais toujours en essayant de cacher qu’il en pinçait encore pour sa sœur, le bleu et bronze lui avait assuré que le gars en question n’était pas attiré par les filles. Comme quoi il avait reluqué Ellio plusieurs fois d’ailleurs. Info ou intox ? Il connaissait son meilleur ami et plus particulièrement sa faculté à s’enorgueillir d’un truc imaginaire et à se crêper le chignon sur des problèmes inexistants. Mais s’il disait que le délire de ce Benjamin c’était les mecs … là il n’avait pas d’autres choix que de le croire. « Att-». Commençant à être agacé par son ton exaspéré, il n’eut même pas la possibilité de calmer le jeu. « Et au pire, t'as deux bras oui ou merde ? Débrouille-toi tout seul ! ». Han la bâtarde. Elle voyait pas qu’il ne pouvait dans l’état des choses en utiliser qu’un seul ?! Et pourquoi elle l’agressait comme ça ? Seulement parce qu’il l’avait accusé ? Eh oh ! Depuis quand on était aussi susceptible ! Il lui avait dit salut et tout, et elle rien ! Bon ok il avait parlé d’Eugène direct mais fallait pas déconner à l’agresser comme ça pour rien. Elle avait rendez-vous avec quelqu’un ? Merde elle avait bien vu que c’était pas sa faute avec lui, donc si elle avait mal dormi ou mal digéré un truc, qu’elle rumine dans son coin. Ouais il s’était fait mal et alors… De plus en plus indigné et remonté de parler à une fille aussi bornée et agressive, le rouquin se calma finalement avec la suite. « Qu'est-ce que t'as au bras ? ». Oui finalement. Finalement elle s’inquiétait toujours pour lui.

« Tu t'es fait casser la gueule ? Même si tu l'as pas mérité, c'est bien fait pour toi, tiens. » . Pétage de plomb au summum. Ç’aurait été n’importe qui à la place de Cheryl il l’aurait déjà poussé de toute ses forces hors des escaliers. Il aurait tenté même avecNoah… Bon elle, ce ninja, aurait sûrement évité la charge mais quand même. Ils étaient quoi ? Entre le premier et le deuxième ? Peuh il avait déjà jeté quelqu’un du septième ! Bon ok c’était pas fait exprès, et sur les conseils judicieux de la nouvelle fantômette –alliés à la maladresse de l’autre gourde de Gryffondor qu’il devait pousser-, mais quand même. Non … En vrai il ne l’aurait pas… Il avait déjà suffisamment mal comme ça pour vouloir éviter un séjour à l’hosto suivi d’une séance de torture avec Löfgren ou autre pour mauvaise conduite. Et dire que la fille qui se réjouissait qu’il se soit fait casser la gueule –ce qui était totalement faux d’ailleurs ! … Pour une fois !- était celle pour qui il s’était inquiété pendant plusieurs jours il n’y avait pas si longtemps après que le Codé Phénix l’ait  faite voler et écraser contre le sol via le Calamar Géant… Elle ne méritait pas son inquiétude finalement. Elle ne l’aimait pas ? Ok. Mais il y avait des choses à ne pas dire quand même. Elle ne l’avait pas aimé quand ils étaient ensemble ? Si oui c’était une bonne comédienne ! Pour sûr ! Et même s’il savait qu’elle n’avait pas feinté quand ils étaient ensemble, son indignation grandissante et son envie de lui montrer qu’il ne ressentait plus rien en la remettant à sa place fulminaient en lui. « Alors ? T'as perdu ta langue ou quoi ! ». Coup de grâce. Elle n’avait donc pas compris qu’il se retenait pour elle ? C’en était trop, il n’allait pas faire carpette quand même. « Tu veux savoir comment j’me suis fait ça ?! Vraiment ?! ». Son ton commençant à monter, le rouquin qui avait tendance à monter rapidement sur ses grands chevaux à chercher la bagarre commençait tout juste. Ils voulaient du Maryl ? Ils allaient avoir du Maryl. Ça allait péter. « C’est juste que j’ai tapé tellement fort dans la tronche de ta blondinette que j’me suis fait mal ! Mais si tu t’inquiètes pour moi, j’te rassure tout d’suite, comparé à ton blaireau, moi j’me porte comme un charme ! ». La bombe était lancée. Mais il n’avait pas fini. L’interrompant alors qu’elle allait commencer à répliquer, le gamin lui intima le silence de sa main valide, sachant pertinemment qu’elle s’en offusquerait encore plus. « Alors ouais j’me suis trompé en pensant que c’était toi ! Mais c’est vrai t’es tellement Miss Parfaite ... j’avais oublié que t’étais pas du genre à utiliser ta baguette comme ça pour obtenir c'que tu voulais. Alors franchement excuses-moi, hein, genre VRAIMENT.». Excuse bidon bonjour. Et en plus il n'était même pas sûr de s'être excusé pour les bonnes raisons ... Il fallait qu’il finisse sur quelque chose de mieux… Vite… « Mais avoue qu’ç’aurait quand même été logique que ça toi qui stoppe les escaliers pour qu’on soit que tous les deux ! Faut dire que niveau  vie amoureuse, avec ton gringalet tu dois t’faire chier avoue, j’te manque trop c’est ça ? T’sais tu peux l’dire direct au lieu de tourner autour du pot ! ». A peine avait-il balancé ça qu’il regrettait déjà. ‘tin LE CON. PUTAIN. Roxanne l’aurait probablement giflé à ce moment là si elle avait été présente. Elle, elle savait toute l’histoire…






Dernière édition par Marcus A. Cauldwell le Sam 28 Sep - 11:39, édité 1 fois
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Cheryl O. Baker

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MessageSujet: Re: Maryl | A Kiss with a Fist is Better than None   Maryl | A Kiss with a Fist is Better than None EmptyVen 6 Sep - 12:39


❝ A kiss with a fist is better than none MARYL


Cheryl était en train de se persuader qu'elle était sans conteste la personne la plus malchanceuse de la planète, si ce n'était de l'univers tout entier, et même des galaxies environnantes. Combien y avait-il d'étudiants à Poudlard ? Plus d'une centaine non ? Sans compter les professeurs, le personnel, les gardes, les mangemorts en patrouille, tout ces gens qui arpentaient sans arrêt les couloirs de l'école, qui gravissaient les escaliers en vitesse... et il avait fallu qu'elle tombe sur la seule, la seule personne avec qui elle aurait aimé être coincée ici pour rien au monde. Rien. Marcus. Son Marcus, qui n'était définitivement plus son Marcus. Maintenant, elle avait Eugène. Mais Marcus, c'était Marcus. Mince, trop de Marcus dans les pensées de Cheryl lui donnait mal à la tête. Un mal de crâne terrible. Tellement intense qu'elle passa sa main sur son front, pour tenter de le chasser de son esprit, mais le voir devant elle compliquait franchement la tâche. Qu'est-ce qu'il l'énervait ! Elle serra les poings pour tenter de conserver son calme, ce qui chez elle, était vraiment difficile. Surtout en sa présence. Face à lui, elle avait souvent envie de se jeter sur lui pour l'étrangler jusqu'à ce que mort s'en suive. Tiens, d'ailleurs, il s'étouffait déjà. Mais pas pour cette raison. Il se moquait d'elle. Putain, il se moquait d'elle cet enfoiré ! « QUOI ? Qu'est-ce qui te fait rire ! » Il ne répondit pas. C'était tellement lui tout ça. Qu'est-ce que Cheryl le haïssait. Elle avait été tellement heureuse avec lui que la rupture avait été un choc terrible pour elle. Parfaite oui, elle s'efforçait de toujours l'être, mais avec lui, elle avait pourtant fait tomber sa carapace. Elle était tombée amoureuse et il l'avait détruite. Complètement. Le pire, c'est qu'elle n'avait vraiment rien vu venir. Elle qui contrôlait toujours toutes ses relations amoureuses s'était bien faite avoir, et sur toute la ligne. Elle se reconcentra sur lui, plantant ses yeux dans les siens, essayant d'y déceler une lueur qui lui indiquerait ce qu'il pensait vraiment d'elle. L'avait-il vraiment quitté parce que leur couple traversait une période de creux et parce que leur relation était un obstacle à sa relation amicale avec son frère ? Ou y avait-il autre chose ? Quelque chose d'autres ? Elle n'arrêtait pas de penser que tout était de sa faute. La culpabilité la rongeait parfois. Elle n'était sans doute pas assez belle, ni assez intelligente pour lui. Il lui fallait sans doute un Ellio au féminin, ce qu'elle n'était pas, et elle ne le sera sans doute jamais.

« Tu veux savoir comment j’me suis fait ça ?! Vraiment ?! » Le ton commençait à monter. Oulala, monsieur Cauldwell n'était pas content. Pas content du tout. « Bah ouais, vas-y dis-moi tout ? T'as voulu sauter de ton lit et tu t'as glissé sur ton slip ? » Cheryl ressaisis-toi BON SANG ! Arrête de le provoquer espèce d'idiote ! La provocation était une manière bien peu singulière pour tenter de le blesser encore un peu plus dans son amour-propre. Il fallait bien qu'elle se venge de lui d'une manière ou d'une autre, car lui, qu'en avait-il fait de son amour-propre ? Son estime d'elle-même était descendue en flèche après qu'il l'ait quitté. Quelques jours après avoir sauté le pas avec elle soit dit en passant. Elle regrettait souvent de s'être donnée à lui. Tout ce qu'il voulait, c'était ça en fait. En finir avec sa virginité, se taper la première fille venue, pour après faire son Dom Juan et se la péter auprès de ses amis ! Quoi que... peut-être pas auprès de ses amis. Elle s'imaginait plutôt mal Marcus se venter de ses exploits sexuels devant Ellio, cela aurait été totalement déplacé. Mais bon...  « C’est juste que j’ai tapé tellement fort dans la tronche de ta blondinette que j’me suis fait mal ! » Sa blondinette ? OH L’ENFOIRÉ il allait payer ! « MAIS T'ES UN GROS CONNARD TOI ! » On ne s'en prenait pas aux gens qu'elle aimait sans en payer le prix fort ! Elle s'élança vers lui avec le but ultime de lui faire mal. De lui casser le deuxième bras pourquoi pas. Peut-être même de lui briser les bijoux de famille. Il avait osé s'en prendre à Noah, sa meilleure amie... Pourquoi il avait fait ça ? Cheryl sentit les larmes lui monter aux yeux, tout en leur ordonnant de ne pas couler. Il était hors de questions qu'elle se laisse aller devant lui. Cela serait comme une demi-défaite. « Mais si tu t’inquiètes pour moi, j’te rassure tout d’suite, comparé à ton blaireau, moi j’me porte comme un charme ! » Cheryl s'arrêta net. Cela n'avait aucun sens. Pourquoi Marcus s'en prendrait à Noah ? C'était stupide. Ils étaient même amis non ? « Mon blaireau ? » répéta-t-elle à voix basse, comme dans une murmure. Tout à coup, ce fut comme l'illumination dans sa tête. Eugène. Non. Il ne l'avait tout de même pas fait. Elle avait du mal à croire qu'il s'en soit pris à lui. Son petit ami était quelqu'un de gentil, de tellement gentil comparé à lui qu'elle avait du mal à croire que Marcus ait pu sciemment sans prendre à lui, sans raison valable. « Alors ouais j’me suis trompé en pensant que c’était toi ! Mais c’est vrai t’es tellement Miss Parfaite ... j’avais oublié que t’étais pas du genre à utiliser ta baguette comme ça pour obtenir c'que tu voulais. Alors franchement excuses-moi, hein, genre VRAIMENT. » « Oui Monsieur je suis parfaite moi ! En tout cas, je saute pas sur le premier venu pour me battre ! » Mais il continua sans prêter garde à ses mots. Cheryl le laissa dire, ne l'écoutant qu'à moitié. Elle était tellement énervée qu'elle faisait tout son possible pour ne pas le tuer sur place. Sa voix l'énervait tellement qu'elle avait presque envie de le bâillonner, et d'attendre avec impatience que l'escalier redémarre. En fait, Cheryl avait fait toute cette histoire parce qu'elle ignorait le sort qui ré-actionnerait l'escalier. Et puis, imaginez elle se trompait, ou quelque chose dans le genre, Marcus se moquerait, et ça serait la honte assurée pour elle. Et puis, au moins, ici, elle pouvait le voir de près sans Ellio collé aux basques. « Mais avoue qu’ç’aurait quand même été logique que ça toi qui stoppe les escaliers pour qu’on soit que tous les deux ! Faut dire que niveau  vie amoureuse, avec ton gringalet tu dois t’faire chier avoue, j’te manque trop c’est ça ? T’sais tu peux l’dire direct au lieu de tourner autour du pot ! ». Mais de quoi je me mêle ? Pourquoi tout le monde se mêlait-il de sa vie sentimentale d'abord ? Un ricanement sinistre s'échappa des lèvres de la jeune fille. Pauvre gars. « Oh BAH NON, c'est ça le contraire ! Parce que moi, j'ai quelqu'un dans ma vie alors que toi... Oh bah en fait toi, rien. Mon pauvre gars, tu veux des conseils pour pé-cho ? Vas-y, je vais t'aider moi, pas de soucis ! Moi, j'ai aucun problème à ce niveau là ! » Elle s'approcha un peu plus de lui, plantant ses yeux dans les siens. C'est clair que Marcus, bah rien depuis elle. Ou alors, elle était pas au courant. Et de toute manière, elle aurait cassé la gueule à la fille. Ou elle aurait demandé à Noah de l'aider. Bah oui, Noah, elle était forte en karaté. Elle reprit : « C'est vrai que de ce niveau-là, c'est le calme plat chez toi ! En même temps, trouve une seule personne capable de te supporter ! Je me demande comment Ellio fait des fois ! » Cheryl continua, elle n'arrivait plus à s'arrêter ! Il fallait que ça sorte de toute manière, qu'elle vide son sac une bonne fois pour toute. Peut-être qu'après, elle arrêterait de penser parfois à lui avec nostalgie... Parce que oui, de la nostalgie, elle en avait, mais pas autant que de la colère, pas autant que la haine qu'elle éprouvait à cet instant. « Parce qu'en même temps, pour casser la gueule du mec de ton ex, on se demande c'est qui qui manque à l'autre ! Oublie moi quoi ! Passe à autre chose, je sais pas ! MAIS LÂCHE-MOI bordel. » Elle voulait autant qu'elle ne le voulait pas. S'engueuler c'était toujours mieux que de s'ignorer. Elle détestait aussi ça, lorsqu'il faisait comme si elle n'existait pas. Elle était un peu perdue, alors elle se mura dans sa carapace et  commença à hurler encore plus fort, ne contrôlant plus sa colère : « ET PUTAIN, QU'EST CE QUE TU AS FAIT A EUGENE ? Il t'a rien fait lui merde ! Si t'as quelque chose à me dire à moi, viens me le dire en face au lieu de t'en prendre à lui ! BAH VAS-Y CRACHE LE MORCEAU ! SI TU AS LES COUILLES POUR LE FAIRE ! »

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MessageSujet: Re: Maryl | A Kiss with a Fist is Better than None   Maryl | A Kiss with a Fist is Better than None EmptySam 28 Sep - 11:37

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« Mais avoue qu’ç’aurait quand même été logique que ça toi qui stoppe les escaliers pour qu’on soit que tous les deux ! Faut dire que niveau  vie amoureuse, avec ton gringalet tu dois t’faire chier avoue, j’te manque trop c’est ça ? T’sais tu peux l’dire direct au lieu de tourner autour du pot ! ». Pourquoi avait-il été aussi con ? A ramener la conversation comme ça sur le fait qu’il devait lui manquer… La vérité c’était plutôt que c’était l’inverse. Et ça le rendait malade de la voir avec un autre garçon. Et qu’il ne l’aime pas de base renforçait son aversion et sa haine contre lui. Lui Eugène. Mais aussi lui Marcus. Il avait cassé, s’était dit que ça ne marcherait pas. Et tout ça pour quoi ? Pour s’en mordre les doigts maintenant et bloquer toute possibilité de réconciliation. Surtout qu’il n’y allait pas de main morte pour creuser encore plus l’écart qu’il avait instauré entre eux. Mais la colère, la haine d’Eugène, sa propre frustration et le fait que la vérité comme quoi Cheryl ne voulait et ne voudrait plus de lui lui éclate au visage… Il avait quoi, quinze ans maintenant ? S’il avait été plus mature il se serait lancé, lui aurait tout balancé bim d’un coup. Mais il était trop fier pour se mettre à la merci de la blonde qui était sûrement aussi intéressé par lui que le Lord par un elfe de maison. « Oh BAH NON, c'est ça le contraire ! » Serrant les poings de frustration, le rouquin énervé au possible refusait d’écouter sa conscience. Parce que oui monsieur était trop fier, trop impulsif. Et madame encore plus…   « Parce que moi, j'ai quelqu'un dans ma vie alors que toi... Oh bah en fait toi, rien. Mon pauvre gars, tu veux des conseils pour pé-cho ? Vas-y, je vais t'aider moi, pas de soucis ! Moi, j'ai aucun problème à ce niveau là ! ». Son cœur se serrant comme s’il venait d’être transpercé d’une flèche à l’instant même où elle lui avait rappelé haut et fort qu’elle avait officiellement tourné la page alors que de son côté les apparences semblaient prouver le contraire. Si ç’avait été une toute autre personne il se serait probablement ejté dessus quitte à tomber des escaliers. Deux étages c’était rien non ? Cette fille Eden avait failli tomber de sept après tout pour tomber un étage ou deux plus bas, ça ne devait pas être la mer à boire. « Parce qu'en même temps, pour casser la gueule du mec de ton ex, on se demande c'est qui qui manque à l'autre ! Oublie moi quoi ! Passe à autre chose, je sais pas ! MAIS LÂCHE-MOI bordel. » VAS-Y MAIS LA FERME TAIS TOI PUTAIN. AH POURQUOI EST-CE QU’ELLE AVAIT RAISON… Pourquoi fallait-il qu’il agresse encore et encore Eugène qu’il soit là ou pas ? Elle pensait vraiment qu’Eugène s’était pris la pire dérouillée de sa vie ? Pour quelqu’un dont le copain venait de se faire défoncer elle n’était pas tant que ça sur les nerfs. Après tout il n’avait pas volé à travers la cage à escalier propulsé par un quelconque sort. Et l’excuse du  ‘je respecte les règles’ ne comptait pas bien sûr vu à quel point c’était du pipeau. « ET PUTAIN, QU'EST CE QUE TU AS FAIT A EUGENE ? Il t'a rien fait lui merde ! Si t'as quelque chose à me dire à moi, viens me le dire en face au lieu de t'en prendre à lui ! BAH VAS-Y CRACHE LE MORCEAU ! SI TU AS LES COUILLES POUR LE FAIRE ! » Ah bah il n’avait rien dit, ou pensé ou … bref. Elle se rapprochait l’air de plus en plus énervé. Il avait oublié à quel point elle était belle, surtout quand elle était énervée. Ses sourcils froncés, ces yeux qui vous dardaient comme s’ils pouvaient vous pulvériser dans la seconde, et ce rictus au coin de ses lèvres… Et pourtant le tout s’orchestrer parfaitement bien. Peut-être n’était-il pas objectif dans ses goûts mais il ne pouvait pas s’empêcher de plonger dans ces yeux verts flamboyants et de ressentir un léger frisson. Non. Non. Il devait se ressaisir.

« OUAIS J’AI UN TRUC QUE J’VEUX TE DIRE DEPUIS UN MOMENT S’TU VEUX TOUT SAVOIR. »  Hola mal parti. Il fallait qu’il surenchérisse. « TU CROIS QUE J’AI PAS LES COUILLES DE L’FAIRE ? DE T’LE DIRE ? VRAIMENT ? » J’t’aime encore ! Voilà t’sais tout ! Eugène peut aller s’faire voir chez les véracrasses ou d’autres bestioles dégueulasses dans ce genre. « BAH T’ES QU’UNE SALOPE. ». Presque.   « Ouais tu m’as bien entendu! T’es qu’une salope! Ou du moins tu t’comportes comme si t’en étais une ! Ahhhh t’veux m’apprendre à pécho c’est ça ? C’est clair que depuis qu’on l’a fait t’as eu pas mal d’expériences c’est ça hein ? Tu deviens une pro quoi ! Eugène c’était vraiment l’deuxième ? Et Jude hein ? Même avec mes potes ? C’est qui le prochain ? Isaac ? Ellio ? ». Il avait arrêté de gueuler mais son ton n’en était pas moins mordant et agressif. Pas besoin de se donner en spectacle d’avantage ou du moins pas besoin de continuer à hausser sa voix pour couvrir le timbre de la blonde qui allait crescendo jusqu’à présent. « Et si tu veux tout savoir ton Eugène j’l’ai pas touché. La merde ça éclabousse comme on dit non ? De toute c’est pas comme si j’avais pas tourné la page moi aussi… Tu crois que parce que j’m’expose pas ouvertement comme toi tu l’fais avec ton trophée que t’es allée chercher chez les Poufsouffles ça veut dire que j’ai connu personne d’autre ? Et bah s’tu veux tout savoir tu t’goures ma grande. ». Voilà. Il avait tout balancé là. Enfin. Non. Bouquet final. Il venait d’y penser. « Enfin non, si vraiment j’voulais qu’tu saches tout j’devrais sûrement te détailler en quoi Dalia est et restera un meilleur coup que toi, mais moi au moins j’suis pas du genre à m’vanter sous tous les toits comme t’as fait avec Jude à c’te putain d’fête ! J'ai un minimum de classe au moins...». Bon double mensonge éhonté depuis le début. Enfin il y en avait plus que deux mais bon il y avait le fait qu’il ne s’était jamais fait Dalia. Ou même ne l’avait même pas embrassé comme il aurait voulu à ce bal de Noël. Et il y avait cette histoire avec Jude. Jude avait essayé de le calmer à la fête après l’arrivée fracassante de la Baker. Comme quoi c’était faux, qu’elle délirait, qu’ils étaient juste potes. Bon il avait un coup dans le nez et avait mis du temps à s’interdire d’envoyer une patate à son ami mais bon maintenant avec du recul… Hmmm bon par contre que les rumeurs Jude/Cheryl ne s’éternisent pas… Que les gens pensent Eugène cocu ne le gênait pas mais qu’on pense qu’Hemingway le poignarde dans le dos… Bon bah voilà. En toute logique là il vait utilisé toutes ses cartes. Le coup de Dalia... Vu comment les deux s'aimaient .... Que ça n'aille pas retomber dans les oreilles du frère de son ex sinon il se ferait défoncer, non pas parce qu'il le croirait mais parce qu'il se serait comporté comme un connard avec Cheryl.
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Cheryl O. Baker

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MessageSujet: Re: Maryl | A Kiss with a Fist is Better than None   Maryl | A Kiss with a Fist is Better than None EmptyDim 6 Oct - 11:12

A kiss with a fist is better than none.
Marcus ∞ Cheryl

Ça dégénérait. Ça dégénérait vraiment. Cheryl commençait à se perdre dans ses pensées, et elle en avait assez de se battre. Putain d'escalier à la con, redémarre s'il te plaît... La jeune Baker le supplia dans sa tête de bouger immédiatement, qu'elle puisse s'en aller loin de Marcus. Elle n'aimait pas cette conversation. Enfin une conversation, c'était lorsque deux personnes discutaient calmement. Là, on aurait plutôt dit un affrontement, la troisième guerre mondiale des gobelins ou un truc dans le genre. Parce que la Serpentarde était énervée, vraiment énervée. Mais le problème c'est que lui aussi. Cheryl s'en rendit compte lorsqu'il commença à élever le ton lui aussi. Elle était plutôt du genre impulsive et démarrait au quart de tout et surtout, souvent pour un rien, mais elle détestait quand Marcus le faisait, parce que ça, ça lui faisait mal au cœur. « OUAIS J’AI UN TRUC QUE J’VEUX TE DIRE DEPUIS UN MOMENT S’TU VEUX TOUT SAVOIR. TU CROIS QUE J’AI PAS LES COUILLES DE L’FAIRE ? DE T’LE DIRE ? VRAIMENT ? » Cheryl haussa durement les sourcils. Qu'est-ce qu'il allait lui sortir comme connerie ce con ? Il n'avait rien à te reprocher. Vraiment rien. Et puis, de toute manière, il n'avait aucun droit sur elle non ? Il l'avait plaqué, elle sortait avec Eugène maintenant, alors c'était quoi son problème bordel de merde ? Ne pouvait-il juste pas la laisser tranquille ? Rien qu'un instant ? « Bah vas-y, crache le morceau ! Qu'on en finisse ! » Allez, dis-le. Dis-le, pensa Cheryl. Mais lui dire quoi exactement ? « BAH T’ES QU’UNE SALOPE. » Cheryl tomba de haut. Perdant l'équilibre, elle faillit tomber tellement elle était choquée, mais surtout blessée. Il n'avait pas dit ça... Ce n'était pas possible. Il n'avait pas osé. L'entendre de la bouche des autres ou de n'importe quel autre élève ne l'aurait pas touché. L'entendre de sa bouche, c'était comme un coup de poignard planté dans son propre cœur, remuant la lame pour que jamais la plaie de ne referme. Ses lèvres s'ouvrirent et se refermèrent. « Ouais tu m’as bien entendu! T’es qu’une salope! » Vas-y, enfonce le couteau dans la plaie Marcus, vas-y, fais-moi encore plus mal.  Déconnectée de la réalité, elle n'entendit même pas ce qu'il lui dit ensuite. Il avait tellement changé. Elle ne le reconnaissait plus. Où était le garçon qui avait réussi à entrevoir et à percer la carapace de la jeune Baker il y a quelques mois de cela ? Où était-il ? Se trouvait-il encore au fond du cœur du Serpentard ? Où tout cela n'avait été que façade, un moyen comme un autre pour lui faire encore plus mal ? Un moyen de la faire souffrir encore et encore ? Mais dans quel but ? Y avait-il un objectif à tout cela ? Où bien était-il simplement un connard de la pire espèce, un enfoiré, un salop, un tyran en puissance, un monstre. Dévastée par la haine, envahie par la colère, elle le fixa intensément. Ses yeux s'étaient légèrement embués, et elle se retenait de ne pas pleurer. Le faire devant lui ça aurait été qu'un échec de plus. Elle ne le voulait pas. Serrant les poings, n'arrivant toujours pas à bouger, elle entendait les mots de Marcus l'atteindre toujours en plein cœur : « C’est clair que depuis qu’on l’a fait t’as eu pas mal d’expériences c’est ça hein ? Tu deviens une pro quoi ! Eugène c’était vraiment l’deuxième ? Et Jude hein ? Même avec mes potes ? C’est qui le prochain ? Isaac ? Ellio ? Et si tu veux tout savoir ton Eugène j’l’ai pas touché. La merde ça éclabousse comme on dit non ? De toute c’est pas comme si j’avais pas tourné la page moi aussi… Tu crois que parce que j’m’expose pas ouvertement comme toi tu l’fais avec ton trophée que t’es allée chercher chez les Poufsouffles ça veut dire que j’ai connu personne d’autre ? Et bah s’tu veux tout savoir tu t’goures ma grande. Enfin non, si vraiment j’voulais qu’tu saches tout j’devrais sûrement te détailler en quoi Dalia est et restera un meilleur coup que toi, mais moi au moins j’suis pas du genre à m’vanter sous tous les toits comme t’as fait avec Jude à c’te putain d’fête ! J'ai un minimum de classe au moins...»

La goutte qui fit déborder le vase. Sans crier garde, sans prévenir, sans rien avoir prémédité, elle s'approcha de lui, et décrocha une droite d'une telle violence qu'un filet de sang s'échappa presque instantanément du nez de Marcus. Une larme rapide et fugace coula sur sa joue, qu'elle essuya rapidement. De toute manière, Marcus était trop occupé à vérifier que son nez était encore en un seul morceau pour voir ça. Putain, qu'est-ce qu'il l'avait déçu. Tellement. Le pincement au cœur qu'elle ressentait lui montrait bel et bien que jamais elle n'arriverait à le détester entièrement. Il y avait toujours cette infime partie d'elle qui continuait à l'aimer, mais maintenant, il baissait tellement dans son estime qu'elle n'avait qu'une seule envie, lui faire mal. « Estime-toi heureux que je t'ai pas donné un coup de pied dans les couilles, parce que c'est tout ce que tu mériterais. » Donner ce coup de poing avait déchargé Cheryl de toute sa colère, mais en réalité, elle ne se sentait pas mieux qu'auparavant. C'était même pire. « Vas-y défends-toi, tape-moi, j'en ai rien à foutre. » Qu'il la frappe s'il en avait envie lui aussi. Elle n'en avait plus rien à faire car la douleur du cœur faisait beaucoup plus mal que n'importe quel coup physique qu'on aurait pu lui donner. Elle se sentait brisée. Tellement brisée. Qu'ils s'engueulent, ça, ils avaient plus ou moins l'habitude, ce n'était pas nouveau, mais quand cela touchait des sujets qui faisaient mal comme ceux-là... C'était autre chose. Elle remonta quelques marches, et s'assit tranquillement dessus. Passant sa main dans ses cheveux, elle garda le silence durant quelques instants. Elle en avait plus qu'assez. « T'as tellement changé Marcus que je te reconnais même pas. T'es en train de devenir un con, et ça te va tellement pas. » Cheryl soupira profondément. Elle dodelina de la tête, cherchant les mots. Mais rien ne venait. « Mais vas-y donc, fais-toi Dalia si ça te branche, recouche avec, façon c'est une fille facile, ça la dérange pas d'écarter les cuisses pour un con comme toi... » Calme, calme Cheryl. Harrison méritait pas ça non plus.  « Et en ce qui concerne Jude, t'en prends pas à lui, il a rien à voir dans cette histoire, ouais, c'était une blague de ma part, que t'as sans doute pas saisi vu que t'as pas d'humour. Mais laisse tomber Marcus, sérieux, laisse tomber. » Et lorsqu'elle disait ça, elle ne parlait pas seulement de Jude. C'était fini. C'était la fin de tout. « M'adresse plus jamais la parole, je pense que c'est mieux comme ça de toute manière. On a plus rien à se dire je pense. Et puis, vaut mieux pas que les gens te voient avec une salope comme moi. Tu sais, on sait jamais, ça pourrait briser ta petite réputation de merde. » Cheryl se sentait humiliée. Tellement humiliée. Elle qui avait déjà tellement si peu confiance en elle, elle qui ne se trouvait jamais assez bien, elle qui se détestait. Et tout cela, il le savait, et il avait appuyé sur la corde sensible. Il venait de l'achever. Une fois de plus, elle était à terre. À cause de lui. Game over. Dans la vie de tous les jours, elle avait beau réussir à se faire passer pour la pire des garces, à faire comme si rien ne l'atteignait, à jouer aux femmes fortes et qui n'avaient besoin de personne, lui seul avait su voir qui elle était réellement au fond, et aujourd'hui, il avait décidé d'en jouer. Finalement, son image idéalisé qu'elle se faisait de lui tombait en morceaux. Il ne restait plus rien en lui de celui qu'elle avait aimé... « Mais, entre nous, le connard, de nous deux, c'est quand même toi. Parce que me larguer juste après avoir obtenu de moi ce que tu voulais, c'était vraiment un coup bas. J't'aurais jamais cru capable de faire ça. Sur ce, bon courage avec Harrison, j'suis sûre qu'Ellio va apprécier d'apprendre qu'après sa sœur, tu t'attaques à son ex. » Cheryl se releva, et le fixa intensément. Lui souriant d'un air désolé, elle l'applaudit doucement, avec ironie. « Bravo, t'es sans doute le meilleur ami qu'il soit. Et aussi une ordure de la pire espèce. J'déteste Harrison, mais en fait, ça me fait limite mal pour elle. La pauvre. » Cheryl avala sa salive, et laissa son regard vagabonder dans le vide. Elle se sentait vide. Tellement vide.
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