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 interrogatoire ▽ eden et solveig

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MessageSujet: interrogatoire ▽ eden et solveig   interrogatoire ▽ eden et solveig EmptyDim 7 Avr - 2:23

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La journée touchait à sa fin, la rousse pouvait clairement le voir puisque la pièce, déjà sombre en plein jour, devenait encore plus obscure. La seule source de lumière véritable était l’unique bougie qui planait au-dessus de la table d’interrogatoire, à quelques centimètres de la tête des deux seuls occupants de la pièce. Pour l’instant Solveig était seule, elle attendait sa future et dernière victime de la journée, et elle n’avait qu’une hâte, quitter cet endroit. Elle venait de passer une journée éprouvante à interroger ces élèves qui n’avaient rien à lui dire de concret, et elle voulait surtout se reposer, notamment si le lendemain était du même acabit. Soupirant, la jeune femme posa ses yeux sur sa montre et vit qu’il était presque l’heure du dîner. A cette idée, la demoiselle se rappela qu’elle n’avait rien, avalé de la journée hormis un café noir et son ventre réagit au quart-de-tour, émettant un gargouillis. Grimaçant, la jeune femme ferma les yeux. Elle n’avait jamais eu un appétit d’ogre et les évènements des derniers jours lui avaient coupé toute envie de s’empiffrer comme un porc. L’annonce d’un traître dans l’enceinte de Poudlard l’avait tellement dégoutée qu’elle n’avait plus qu’une idée en tête : retrouver cette personne. Elle mangeait moins, dormait mal, ses pensées étaient obnubilées par l’identité de ce traître. Elle retournait la situation dans tous les sens, essayait de se rappeler de comportements suspects, mais elle ne trouvait rien qui soit vraisemblable. Et mêmes les maigres informations fournies par les interrogatoires ne l’aidait pas à aller de l’avant dans ce sujet épineux. Wells avait parlé d’Alterman, mais Solveig avait elle aussi déjà été en retard à certains de ses cours, ce n’était pas pour autant qu’elle était une traître. Et puis Alterman semblait tout de même moins suspecte que des membres du personnel comme Clarke ou même Collins. Ces deux filles avaient l’air louche aux yeux de la rousse mais vu qu’elle n’avait aucune preuve en main, elle ne pouvait se permettre de lancer des accusations infondées. Il fallait donc attendre, joindre ses informations avec celles des autres interrogateurs. A eux tous ils allaient sans doute parvenir à regrouper des informations solides, des preuves vérifiables, et enfin mettre la main sur ce traître. Un nouveau soupir traversa les lèvres de la jeune femme tandis qu’elle laissait tomber sa tête en arrière, les yeux fermés. Ces derniers évènements n’étaient pas bons pour elle. Ils réveillaient son hystérie et elle n’aimait pas du tout ça. Elle pouvait encore se souvenir du jour où elle avait lu l’annonce du Lord annonçant la présence du traître. Elle avait perdu le contrôle d’elle-même et une fois arrivée dans son appartement, elle avait vomi ses tripes avant d’être prise de légers spasmes. Et encore, ce n’était pas le pire. Ses crises de nerfs étaient plus fréquentes, elle ne comptait plus le nombre de fois où elle s’était acharnée sur ses élèves pour des broutilles. Un livre qui tombe et elle voyait rouge, les sorts fusaient et les cris envahissaient sa salle de classe. Le visage de la suédoise fut bientôt déformé par une grimace tandis que sa main gauche était agitée de tremblements. Rouvrant les yeux, la jeune femme serra le poing, espérant que cela ferait passer la douleur, et porta son regard à sa montre. La prochaine élève avait intérêt à se dépêcher, parce que la fatigue et la névrose de son professeur la rendait encore plus intraitable que d’habitude. Finalement, quelques coups toqués contre la porte firent tourner la tête de la rousse. « Entrez » La poignée de porte se tourna et bientôt un rayon de lumière traversa la pièce, laissant apparaître une jeune femme à la chevelure dorée, portant le blason des rouge et or. Cette dernière referma vite la porte et alla s’installer sur la chaise que Solveig lui montrait de la main. Lorsque la demoiselle fut installée, Solveig attrapa le parchemin où étaient inscrites les informations concernant la jeune fille et commença à les lire à haute voix. « Eden Livia Walsh, sang-mêlé, sixième année chez Gryffondor. Confirmez-vous ? » Levant les yeux vers la blonde, elle attendit que cette dernière lui confirme ses dires avant de continuer, reposant le parchemin dont elle n’avait plus besoin. « Vous savez pourquoi vous êtes ici, je n’ai pas envie de me répéter. Je suis fatiguée et j’ai envie que cet interrogatoire se termine le plus vite possible, tout comme vous je pense. Mais cela ne tient qu’à vous » Marquant une pause, la jeune femme attrapa sa baguette qui gisait sur la table, commençant à jouer avec elle, la faisant glisser entre ses doigts. « Vous pouvez coopérer, c’est-à-dire répondre rapidement et exactement à mes questions. Ou vous pouvez décider de faire les rebelles auquel cas je me verrais dans l’obligation de vous délier la langue à coups de sortilèges dont vous ne connaissez même pas l’existence et que vous n’aimeriez pas essayer, croyez-moi » La fatigue aidant, les mots sortaient en flot continu de la bouche de la suédoise, mais ce n’était pas vraiment très grave de toute manière. « Donc, maintenant que les choses sont claires, je veux que vous me parliez de vos professeurs. Et du reste du personnel tant qu’on y est. Vous avez vu des comportements suspects ? Entendu des conversations qui n’auraient pas lieu d’être ? N’importe quoi qui pourrait vous faire douter de la sincérité d’un des membres du personnel ? Tout est bon à prendre alors surtout, ne vous retenez pas. » Elle avait hâte que cette journée se termine, et c’était à Eden de décider si elle voulait sortir rapidement ou non de cette pièce sombre.

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Eden L. Walsh

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MessageSujet: Re: interrogatoire ▽ eden et solveig   interrogatoire ▽ eden et solveig EmptyMer 10 Avr - 10:15

Comme pour tout le monde, l’annonce de son interrogatoire était parvenue aux oreilles d’Eden qui, pourtant, était persuadée d’y avoir échappé. Que pouvait-elle bien apprendre à ces maudits mangemorts qu’ils ne sachent pas déjà ? Elle ne connaissait que très mal ses professeurs, de nature plutôt antisociale, elle est bien plus connue pour son comportement désastreux par eux qu’elle ne les connaît elle même. Elle en avait pourtant bien rit, de tous ses camarades qui venaient lui parler de leurs interrogatoires, lui confier leurs craintes… ah ça oui alors, elle en avait bien rit. C’était tellement bête de stresser ainsi pour quelques questions posées auxquelles très certainement personne à par le ou la concernée n’avait vraiment de réponse. Ils ne l’avaient pas loupée, la rouge et or, elle avait eu tord, tord de penser qu’elle passerait à travers les mailles du filet. Elle devait s’y rendre passablement tard et elle espérait pour son interrogateur ou son interrogatrice qu’elle serait la dernière, car sinon, non car sinon rien, c’était leur idée après tout, les élèves n’avaient jamais demandé à se faire interroger, qu’ils assument aujourd’hui. Elle croisa Stefan, au détour d’un couloir, un bref instant. Ils avaient parlé. Un peu. Mais tout était tellement étrange depuis cette nuit passée tous les deux dans cette clairière isolée du monde. Ils se cherchaient mais en même temps se fuyaient, c’était tellement paradoxal que ça en venait même à lui donner le tournis, à la jolie blonde. Elle marchait, d’un pas lent et las, en direction de la salle d’interrogatoire. Combien de personnes étaient-elles déjà passées à la marmite avant elle ? D’autres y passeront-ils encore après ? Elle était en retard et était encore loin du but… Tant pis. Elle avait mal partout, de pénibles courbatures de s’être étirée un peu trop fort la veille, même si elle avait fait preuve de bonne volonté, la cadence n’en aurait pas été plus rapide. Arrivée enfin à destination, elle avait 5 bonnes minutes de retard. Eden, ou l’art de se faire désirer. D’un coup un peu trop fort, suivi de petits tentant de rattraper cette arrivée fracassante, la gyffone toqua à la porte de la salle où, pendant un bon moment, et Dieu seul sait combien de temps il durerait, elle se ferait cuisiner. « Entrez » La voix qui l’invitait avait été rendue bizarrement rauque, par la fatigue sûrement, mais elle reconnut instantanément le timbre de sa prof de défenses contre les forces du bien. Elle trouvait le concept du cours ridicule, qu’il ait été autrefois appelé cours de défense contre les forces du mal, que sont nom ait changé au fil des années et des ères, elle ne comprenait pas vraiment l’intérêt. Après tout, dans la vie, contre le bien ou contre le mal, tu sais te défendre ou tu ne le sais pas, t’as du chien, ou tu n’en as pas, c’est quelque chose qui ne s’achète pas, c’est bien plus puissant que ça et bien plus important dans la vie de tous les jours que n’importe quoi d’autres. Ne te laisse pas marcher sur les pieds Eden. Sa mère avait raison, comme toujours, et elle s’accrochait à ses quelques mots comme s’ils avaient à eux seuls donner un sens à toute une vie, toute sa vie. Prenant presque ses aises, la rouge et or alla s’asseoir en face de son interrogatrice, sur la chaise pointée par son aînée. « Eden Livia Walsh, sang-mêlé, sixième année chez Gryffondor. Confirmez-vous ? » Solveig avait dit tout ça avec un tel manque de sentiments, un tel professionnalisme que ça en devenait presque déconcertant. La fière lionne ne savait exactement que répondre et se demandait intérieurement si la question était un piège, enfin, plutôt cette affirmation. Elle ne prit pas le risque de ne pas répondre, et d’une voix involontairement insolente, elle répondit : « Oui M’aam » ne prenant même pas la peine de prononcer le madame en entier. « Vous savez pourquoi vous êtes ici, je n’ai pas envie de me répéter. Je suis fatiguée et j’ai envie que cet interrogatoire se termine le plus vite possible, tout comme vous je pense. Mais cela ne tient qu’à vous » Poussant le vice du manque de savoir vivre encore plus loin, la jeune femme saisit un stylo posé sur le bureau devant elle et s’amusa à le tortiller entre ses doigts sans véritablement prendre la peine de répondre jusqu’à ce que les doigts impatients de sa professeur ne résonnent sur le bois sec du meuble en bois. Elle leva alors les yeux et fit preuve d’un peu plus d’attention, après tout, elle n’avait qu’une envie : rejoindre quelqu’un, n’importe qui, et sortir fumer une cigarette, oh ça oui alors, elle en avait bien besoin. Elle comprit alors que cet interrogatoire n’était pas de la rigolade, qu’il ne devait pas être pris à la légère quand elle vit la rousse se saisir de sa baguette, cette même baguette qui avait torturé tant d’âmes avant la sienne, et la tourner entre ses doigts, par défiance sûrement, mais ayant bien plus d’allure que quand elle-même le faisait, avec ce vulgaire stylo qu’elle reposa sur le champ. « Vous pouvez coopérer, c’est-à-dire répondre rapidement et exactement à mes questions. Ou vous pouvez décider de faire les rebelles auquel cas je me verrais dans l’obligation de vous délier la langue à coups de sortilèges dont vous ne connaissez même pas l’existence et que vous n’aimeriez pas essayer, croyez-moi » L’impertinente, elle pouffe de rire. Quelle conne. Elle lève les yeux et comprend que ce n’était pas une blague, son rire se stoppe. Elle n’a pas peur, pas le moins du monde, mais en vérité elle n’a pas envie d’y passer des heures, elle n’a pas envie de passer sa soirée ici, et son ventre crie faine, tant de raison qui font qu’elle doit réussir à se contrôler : « C’est juste que je croyais tous les connaître. » Insolente, impertinente, débile. Elle est tout à la fois. Comment pouvait-elle prétendre connaître tous les sortilèges elle qui en plus n’en avait qu’un usage limité ? La suédoise sembla ne pas noter cette remarque inutile, qui, de toute façon, était bien loin d’être pertinente et n’avait aucun rapport avec la discussion pour laquelle elles étaient toutes deux réunies ici en ce début de soirée. « Donc, maintenant que les choses sont claires, je veux que vous me parliez de vos professeurs. Et du reste du personnel tant qu’on y est. Vous avez vu des comportements suspects ? Entendu des conversations qui n’auraient pas lieu d’être ? N’importe quoi qui pourrait vous faire douter de la sincérité d’un des membres du personnel ? Tout est bon à prendre alors surtout, ne vous retenez pas. » Merde. Dans le mil. Eden ne connaît que mal ses professeurs, que dire ? Elle devait pourtant dire quelque chose, sinon, jamais elle ne pourrait partir, jamais, elle serait trop vite soupçonnée de cacher quelque chose. Mais que pouvait-elle dire après tout, qu’elle ne suivait aucun cours ? qu’elle s’absentait souvent avant la fin et que ça lui avait valu bien plus d’une colle ? Elle n’avait rien d’intéressant à dire, elle allait broder, il fallait qu’elle brode. « Vous savez, je sais rien moi, j’en ai rien à foutre de ce qui peut se passer entre ces murs. Dès que j’ai l’âge, je pars visiter le monde, je resterai pas ici. Je veux dire… y’aura toujours des gens qui suivront pas le mouvement, des hypocrites, c’est pas nouveau. Mais vous tombez sur la mauvaise personne, moi, je sais rien. » Et voilà, sombre imbécile qui ne sait pas mentir. Elle essaie mais c’est toujours pareil, elle essaie, mais sa franchise revient au galop. Elle aurait pu dire, dire que parfois certains profs arrivent en retard, que le bibliothécaire profite de ses livres pour faire passer des messages à une personne dont elle ignore tout, même le nom, dire qu’un jour elle avait aperçu le professeur de vol en compagnie d’une élève et qu’ils avaient l’air vachement plus que des amis, qu’Alterman fait les yeux doux à O’Tool, elle aurait pu dire tout ça. Elle aurait pu aussi descendre Dewis parce qu’elle ne la supportait pas. Mais elle n’a rien fait de tout cela et, d’après les yeux accusateurs de sa professeur, elle n’était pas sorti de l’auberge. Rien n’était gagné d’avance.
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MessageSujet: Re: interrogatoire ▽ eden et solveig   interrogatoire ▽ eden et solveig EmptyMar 16 Avr - 2:23

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A peine la blonde eut-elle posé son joli postérieur sur la chaise qui lui était réservée que Solveig sentit que ça n’allait pas bien se dérouler. La rouge et or affichait d’ores et déjà un air de je-m’en-foutisme assez incroyable et Solveig n’avait qu’une envie, lui faire réaliser l’ampleur de la situation. Mais elle décida tout de même de laisser une maigre chance à Eden de se rattraper, pour vérifier si cette fille était stupide ou tout simplement suicidaire. Posant ses questions comme le protocole l’exigeait, la rousse vit avec agacement qu’Eden semblait s’ennuyer à mourir et qu’elle préférait jouer avec un vulgaire stylo qu’elle faisait passer entre ses doigts fins plutôt que de porter une quelconque attention à ce que sa professeure pouvait bien lui raconter. Et ça ne plaisait pas du tout à la rousse. Qu’avaient tous ces élèves à arriver comme ça, comme si l’annonce d’un traître n’était pas importante ? Ils pensaient que leurs misérables petits problèmes étaient peut-être plus importants que de savoir que la vermine s’était infiltrée dans ces murs ? Cette gamine, qui osait pénétrer dans cette pièce et qui semblait vraiment se foutre royalement de tout ce que Solveig pouvait lui dire n’avait rien compris. Ici, ses problèmes étaient dérisoires. Elle n’était rien d’autre qu’une carte dans le jeu, une parmi tant d’autres. Et pas la plus importante. Sa disparition, sa torture, sa souffrance, personne ne s’en soucierai, la suédoise était au moins sûre de cela. Continuant à déblatérer sur les conditions de cette entrevue, la rousse ne pût s’empêcher de contracter la mâchoire lorsqu’un léger rire résonna dans la pièce. Levant les yeux et les plongeant dans le regard de cette impertinente, elle sentit ses doigts s’accrocher fermement sur sa baguette, une forte envie de l’utiliser lui démangeant les entrailles. « C’est juste que je croyais tous les connaître. » Et en plus elle continuait, à croire que sa seule volonté était de mourir entre ces quatre murs. Un sourire hypocrite se dessina sur les lèvres de la rousse qui se laissa aller en arrière contre le dossier de sa chaise, les yeux toujours rivés sur cette gamine qui avait du cran, ça elle devait l’admettre. Mais le cran n’avait jamais été une qualité que la suédoise appréciait, loin de là. Le cran c’est bon pour les imbéciles, ceux qui pensent pouvoir brûler les limites histoire d’avoir leur dose d’adrénaline pour la journée. Cette gamine jouait avec le feu et elle aimait ça, mais le jour où elle tomberait sur plus fort qu’elle, elle ne comprendrait pas. Malheureusement pour Eden, Solveig n’avait pas envie de rentrer dans son jeu, et la fatigue s’ajoutant à cette insolence commençait à lui faire perdre le contrôle. Si Eden voulait du spectacle, elle allait en avoir, et ses cordes vocales n’auraient même pas assez de puissance pour retranscrire la douleur qu’elle allait subir. Elle avait déjà passé de longues minutes à écouter et déguster les hurlements de cet idiot de Durden, elle pouvait très bien reproduire le même schéma avec cette rouge. « Vous savez, je sais rien moi, j’en ai rien à foutre de ce qui peut se passer entre ces murs. Dès que j’ai l’âge, je pars visiter le monde, je resterai pas ici. Je veux dire… y’aura toujours des gens qui suivront pas le mouvement, des hypocrites, c’est pas nouveau. Mais vous tombez sur la mauvaise personne, moi, je sais rien. » Très bien, elle allait en avoir pour son argent cette idiote. Le sourire de Solveig s’agrandit sur ses lèvres, laissant apparaître quelques dents blanches avant qu’elle ne ferme des yeux, prenant une légère inspiration. Finalement, lorsqu’elle eut rouvert les paupières, elle se leva lentement, sans un mot. Seul le bruit des pieds de la chaise contre le sol brisèrent le silence tandis que la rousse se redressait de toute sa hauteur. Puis, délicatement, lentement, elle s’approcha de la blonde qui était toujours assise, un sourire toujours figé aux lèvres. Enfin, lorsqu’elle fut juste derrière la blonde, elle se pencha, cherchant l’oreille de sa future victime des lèvres. Son souffle percuta la nuque de l’élève tandis qu’elle prononçait enfin quelques mots. « Le mensonge n’a pas l’air d’être ton fort ma belle » Les doigts de la rousse allèrent chercher la chevelure dorée d’Eden, et brusquement sa main se referma sur ces pauvres cheveux qu’elle tira de toute ses forces, faisant tomber la blonde de sa chaise. « Écoute moi bien, je suis pas là pour rire, et tes petits airs de rebelle tu peux te les garder. Tu veux jouer à la conne, moi ça me dérange pas, j’ai tout mon temps et j’adore essayer des sorts sur des petites connes dans ton genre » Donnant un léger coup de pied au corps de la blonde pour la faire légèrement bouger, Solveig continua son discours. « Alors maintenant tu vas arrêter de penser que je suis ta copine, parce que je te méprises. T’es rien d’autre qu’une autre idiote, une parmi tant d’autres. Tu te crois plus maligne mais t’as tort. Tu comprends ça ? J’en vois défiler des dizaines comme toi tous les jours, vous pensez toutes être supérieures, différentes, rebelles. Mais au fond vous êtes toutes les mêmes gamines sans aucune personnalité » Sa baguette glissant entre ses mains, la rousse décida de laisser les actes remplacer les mots, la douleur remplacer l’insolence. Elle n’était pas d’humeur à supporter les crises identitaires de ses élèves. Pointant son bout de bois sur la blonde, elle attendit quelques secondes avant de murmurer son sort. Immédiatement, un filet de lumière bleu pâle alla percuter le corps frêle de la blonde. « Maintenant ça va être clair. Soit je te laisse dans cet état et je te jure que la souffrance va s’accentuer très rapidement, soit tu arrêtes de jouer à l’idiote et tu me dis ce que tu sais » Se penchant vers la blonde, elle plongea son regard dans le sien, un sourire aux lèvres. « Tu sens cette douleur ? Là pour l’instant c’est que le début, mais au fur et à mesure ton crâne va te faire encore plus mal, et ça va très mal terminer pour ton minuscule cerveau. La pression va d’abord t’éclater la mâchoire, et après ça dépend des cas mais à chaque fois c’est assez … divertissant. Je pourrais te décrire tout ça en détail, mais je préfère te laisser la surprise. » Se redressant, la jeune femme croisa les bras sur la poitrine.« Donc, t’es disposée à me répondre maintenant ? Ce serait bête de pas pouvoir faire le tour du monde à cause d'un simple interrogatoire »

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Eden L. Walsh

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MessageSujet: Re: interrogatoire ▽ eden et solveig   interrogatoire ▽ eden et solveig EmptyDim 21 Avr - 11:57

A vrai dire, Eden n’en avait que faire de cet interrogatoire, d’ailleurs, elle n’en avait que faire de cette histoire de traître entre les murs. C’était une évidence qu’un jour, trahison il y’aurait, après tout, il était parfois tellement difficile de se ranger dans un camp et d’en partager tous les idéaux. C’est finalement aussi pour ça que la rouge et or avait toujours refusé de choisir un camp, tout était tellement plus facile du moment que l’on était libre de nos actes. Elle voulait rester libre, folle amoureuse de la liberté, elle préférait mourir plutôt que de se retrouver enchainée. La blonde ne comprenait pas l’acharnement de sa professeur, sa persévérance afin de trouver un traître potentiel. Après tout, sa présence avait-elle seulement été prouvée ou n’était-ce qu’un bruit de couloir ? En prime, si les professeurs étaient assez naïfs pour croire que les élèves auraient des informations pertinentes sur le traître introduit dans les murs, personne ne pouvait plus rien faire pour eux. Les confessions entre les professeurs et les élèves n’étaient pas courantes et la possibilité que l’un de ses camarades aient réellement des informations concrètes laissait Eden perplexe. De son côté, elle était convaincue d’une chose : elle ne savait rien, ou du moins, rien qui vaille véritablement la peine d’être rapporter pour une histoire de la sorte. Elle ne savait que des broutilles, des futiles broutilles qui ne valaient même pas la salive qu’elle utiliserait pour les avouer à son aînée. La cruauté de la rousse n’avait d’égale et le simple sourire provocateur qui naissait sur ses lèvres ne présageait rien de bon pour la rouge et or. Eden n’avait pas peur. Elle savait de quoi était capable sa professeur, elle savait qu’elle n’hésiterait pas à user de la force, qu’elle la mettrait mal en point, mais après tout, qu’est-ce que cela changera ? Obtiendra t’elle ainsi les réponses qu’elle attend ? Trouvera t’elle miraculeusement une solution que sa jeune élève ne possédait pas ? Certes, elle prendrait son pied et Eden devrait serrer les dents mais elle trouvait tout ce rituel d’une telle débilité qu’elle ne dirait que ses futiles informations que si le besoin était vital. Elle ne voulait pas mourir, tout de même pas, mais à vrai dire, depuis cette soirée avec Stefan et leur éloignement qui avait suivi, Eden n’avait plus l’envie de se battre. Elle était morose, préférait parfois rester seule quand pourtant elle aurait tant eu besoin d’être entourée. Elle voulait avoir mal, elle le cherchait finalement. Elle voulait être punie de toute cette culpabilité qu’elle ressentait de l’aimer lui. Finalement non. Elle n’avait pas envie de se battre, pas envie de lutter, pas la force surtout. Elle était en son fort intérieur convaincue qu’il ne restait plus aucun espoir pour retrouver sa relation avec son meilleur ami de toujours et elle s’en voulait terriblement d’avoir trop jouer. Foutu jeu dans lequel il lui plaisait de se perdre. Ce jeu qui un jour la tuerait. A jouer à la plus conne, Eden se tuera un jour, elle le sait, mais elle joue quand même. Solveig s’approchait. Elle était à présent si proche que son élève impertinente pouvait sentir son souffle contre sa peau, son regard transperçant son corps frêle, ses pas craquer sur le parquet de bois. « Le mensonge n’a pas l’air d’être ton fort ma belle » Plus par amusement que par provocation, Eden laissa échapper un léger rire. Elle ne cherchait pas à mettre sa professeur encore plus hors d’elle qu’elle ne l’était déjà, bien que l’interprétation de cet acte pouvait être ambiguë. Elle repensait surtout à toutes les fois où sa mère le lui avait rappelé, à toutes ces fois où Stefan ne marchait pas parce qu’il remarquait à la seconde même où elle ouvrait la bouche qu’elle mentait. Ca avait toujours été comme ça, elle avait toujours été tellement franche que le mensonge n’était pas une option envisageable si elle voulait paraître crédible. Douleur fulgurante. C’était comme si, tirant sur ses cheveux, Solveig arrachait à la gryffone tout son cuir chevelu en prime. Elle cria, ne put retenir ce gémissement plaintif avant d’essayer d’ôter les mains de son aînée, foutu instinct de survie, en vain. « Écoute moi bien, je suis pas là pour rire, et tes petits airs de rebelle tu peux te les garder. Tu veux jouer à la conne, moi ça me dérange pas, j’ai tout mon temps et j’adore essayer des sorts sur des petites connes dans ton genre. Alors maintenant tu vas arrêter de penser que je suis ta copine, parce que je te méprises. T’es rien d’autre qu’une autre idiote, une parmi tant d’autres. Tu te crois plus maligne mais t’as tort. Tu comprends ça ? J’en vois défiler des dizaines comme toi tous les jours, vous pensez toutes être supérieures, différentes, rebelles. Mais au fond vous êtes toutes les mêmes gamines sans aucune personnalité » Si la politesse avait été une critère pour devenir prof à Poudlard, la rousse aurait très certainement échoué. Elle ne pleurerait pas, non, Eden ne se montrerait pas faible devant cette cruche qui se disait professeur. Elle grommela un juron avant d’ajouter : « C’est bon ça va, je vais vous dire le peu de conneries que je sais si des putains de broutilles vous intéresse tellement, même au point de faire preuve d’une impolitesse et d’un anti-professionnalisme sans nom… » Elle n’eut pas le temps de terminer sa phrase que son aînée décida d’agir, agacée par son impolitesse et son impudence : « Maintenant ça va être clair. Soit je te laisse dans cet état et je te jure que la souffrance va s’accentuer très rapidement, soit tu arrêtes de jouer à l’idiote et tu me dis ce que tu sais. Tu sens cette douleur ? Là pour l’instant c’est que le début, mais au fur et à mesure ton crâne va te faire encore plus mal, et ça va très mal terminer pour ton minuscule cerveau. La pression va d’abord t’éclater la mâchoire, et après ça dépend des cas mais à chaque fois c’est assez … divertissant. Je pourrais te décrire tout ça en détail, mais je préfère te laisser la surprise. » Le sort frappa la rouge et or de plein fouet, mais à vrai dire, elle ressentait la douleur précédente de son cuir chevelu encore trop fortement pour sentir quoi que ce soit d’autre. Elle commença une phrase : « Non mais vous êtes complétement mala… » Elle fut interrompue par la douleur qui s’accentua à peine eût-elle commencer sa phrase. Solveig n’était plus d’humeur patiente et la douleur devint vite insupportable. La pauvre Eden commença alors à se tortiller dans tous les sens sans réussir, sans oser prononcer quoi que ce soit : « Donc, t’es disposée à me répondre maintenant ? Ce serait bête de pas pouvoir faire le tour du monde à cause d'un simple interrogatoire » Eden n’arrivait plus à ouvrir la bouche, la migraine était trop forte, la douleur trop imposante. Elle aurait très certainement des douleurs pendant des jours, elle qui déjà était une abonnée mensuelle aux maux de têtes conséquents. Elle réussi à balbutier un « Stop » timide et presque inaudible que sa professeur entendit cependant. Son sort diminua d’intensité sans pour autant disparaître et, cette pause semblait plus être une attente qu’un véritable répit. Elle voulait une réponse et laissait à sa proie la possibilité de répondre, sans grande certitude qu’elle ne relancerait pas la douleur par plaisir après les aveux. Toujours couchée par terre, les yeux fermés pour lutter contre le mal, Eden commença ses aveux d’une voix essoufflée : « Alterman est parfois en retard en cours mais à voir ses cheveux ébouriffés, je pense plus que son retard est du à ses ébats de la nuit avec O’toole. Parce que oui, des bruits courent sur une probable relation passionnée entre vos deux collègues. Les bibliothécaires écrivent parfois sur leurs bouquins, je sais pas si c’est des notes ou quoi, vous aurez qu’à aller vérifier, je ne regarde pas par dessus leurs épaules. J’ai vu De Sade avec une femme il n’y a pas longtemps, elle semblait plus jeune, beaucoup plus jeune, je saurais pas trop dire si c’est une élève ou quelqu’un d’extérieur, mais ça fait un moment déjà. Ça se trouve c’est même plus d’actualité. Et Dewis est dérangée, elle parle souvent seule avec ses boules et ses ustensiles et personne n’y comprend jamais rien. Ah oui et puis si je cherchais un traître dans les murs, à votre place, j’irais plutôt voir vers Lupin, c’est si anodin que ça que son aïeul se soit fait dégommé quelques année plus tôt par un des vôtres ? » Elle marqua une pause, le visage déformé par la douleur mais ne voulant s’avouer vaincu : « Voilà ce que je sais, c’est super intéressant pas vrai ? » Ironie dangereuse mais si Solveig avait voulu en savoir plus, cette fois-ci, elle était vraiment tombée sur la mauvaise personne pour la simple et bonne raison qu’Eden ne savait strictement rien de plus.
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MessageSujet: Re: interrogatoire ▽ eden et solveig   interrogatoire ▽ eden et solveig EmptyJeu 2 Mai - 3:07

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A croire que tous les élèves qui peuplaient ce château étaient animés d’une pulsion suicidaire. Ils ne semblaient pas très bien cerner l’enjeu qui se trouvait derrière ces interrogatoires qui, on était bien d’accord, semblait au premier abord peu sérieux. Mais ce qui se jouait dépassait de loin les petites préoccupations de ces élèves minables qui pensaient pouvoir jouer avec le jeu et l’autorité. Seulement, la suédoise n’était pas d’humeur à jouer avec des gamins stupides et insolents. Non, elle était, comme la plupart du personnel, sur les nerfs. L’annonce du traître avait fissuré ses idéaux, elle n’aurait jamais pût croire que le Lord, et ses fidèles Mangemorts, puissent être un jour dupés par un traître. Puis, l’épisode de la Grande Salle avait été éprouvant : elle aussi avait été victime du test du Lord, et même si elle n’avait eu aucun remord à torturer un élève, elle n’avait que moyennement apprécié de se faire diriger par un membre du Ministère. Sa fierté en ayant pris un sacré coup, et le fait qu’elle ne puisse pas se venger n’aidant en rien, sa seule consolation était aujourd’hui de pouvoir mettre la main sur le traître. Seulement, les élèves ne voulaient pas l’aider dans cette mission, et la jeune femme commençait vraiment à en être fatiguée. Walsh appartenait à cette catégorie d’élèves qui pensaient pouvoir surpasser l’autorité. Seulement elle ne se rendait pas compte qu’elle n’était rien par rapport à Solveig. Autant au niveau magique qu’au niveau autorité. La suédoise avait tous les droits sur la blonde, et en plus elle avait sans doute plus de connaissances en magie que la jeune fille. Bien sûr, c’était normal puisque dix années séparaient les deux femmes et que Walsh ne semblait pas s’intéresser de très près à la magie noire. « C’est bon ça va, je vais vous dire le peu de conneries que je sais si des putains de broutilles vous intéresse tellement, même au point de faire preuve d’une impolitesse et d’un anti-professionnalisme sans nom… » Le premier sortilège avait donc fusé de la baguette de la rousse, frappant le corps de la jeune fille tandis qu’une douleur déchirante lui traversait le crâne. Il faut dire que la blonde n’était pas très maligne de s’adresser de cette manière-là à Solveig. A croire qu’elle n’avait pas compris que la jeune femme n’était pas d’humeur à plaisanter et encore moins d’humeur à laisser passer ce genre de comportements. « Non mais vous êtes complétement mala… » Un sourire retroussa les lèvres de la rousse lorsqu’elle vit que la douleur qui envahissait la jeune élève était tellement forte qu’elle n’arrivait même plus à parler. Elle ne prêta même pas attention aux quelques mots qui avaient fusé de la bouche de la rouge et or, de toute manière elle n’avait que faire de son avis. Et en plus elle avait raison, la suédoise était malade, c’était même officiel. Une hystérique sadique en guise de professeur, voilà à quoi les élèves avaient le droit. Mais la suédoise était en accord avec le régime politique actuel, elle n’avait rien à se reprocher puisque les Mangemorts se devaient d’avoir une certaine ligne de conduite : pas de compassion, pas de pitié, seuls les idéaux devaient vaincre. Posant son regard sur le corps de la jeune fille, la rousse croisa les bras, serrant fortement sa baguette entre ses doigts au point de faire ressortir ses jointures blanches. Lui demandant si elle était enfin disposée à répondre, la jeune femme entendit un imperceptible « Stop » jaillir des lèvres de la blonde. Un soupir traversa alors les lèvres entrouvertes de la rousse, tandis qu’elle décroisait les bras avant de pointer sa baguette sur Eden. N’annulant pas les effets de son sortilèges mais les atténuant, elle attendit que la rouge et or se remette rapidement de ses émotions pour qu’elle puisse enfin répondre correctement à ses questions. « Alterman est parfois en retard en cours mais à voir ses cheveux ébouriffés, je pense plus que son retard est du à ses ébats de la nuit avec O’toole. Parce que oui, des bruits courent sur une probable relation passionnée entre vos deux collègues. Les bibliothécaires écrivent parfois sur leurs bouquins, je sais pas si c’est des notes ou quoi, vous aurez qu’à aller vérifier, je ne regarde pas par dessus leurs épaules. J’ai vu De Sade avec une femme il n’y a pas longtemps, elle semblait plus jeune, beaucoup plus jeune, je saurais pas trop dire si c’est une élève ou quelqu’un d’extérieur, mais ça fait un moment déjà. Ça se trouve c’est même plus d’actualité. Et Dewis est dérangée, elle parle souvent seule avec ses boules et ses ustensiles et personne n’y comprend jamais rien. Ah oui et puis si je cherchais un traître dans les murs, à votre place, j’irais plutôt voir vers Lupin, c’est si anodin que ça que son aïeul se soit fait dégommé quelques année plus tôt par un des vôtres ? » Elle était maudite. Pourquoi tous les élèves de ce foutu château s’intéressaient plus aux histoires de cul de leurs professeurs plutôt qu’à leurs comportements suspects ? A croire qu’ils étaient tous décérébrés. Ce qui était fort probable en fin de compte. « Voilà ce que je sais, c’est super intéressant pas vrai ? » Se baissant d’un coup après les quelques paroles de la lionne, la suédoise attrapa son élève par les cheveux, la soulevant par la seule force de son bras histoire d’avoir son visage levé sur elle. Ses doigts se crispèrent autour de la chevelure dorée de la jeune fille, elle sentait même quelques cheveux fins s’arracher du crâne de la blonde tandis qu’elle plongeait son regard dans le sien. « Je croyais t’avoir expliqué que je n’accepte pas qu’on me manque de respect » siffla-t-elle entre ses dents, la pression sur les cheveux de Walsh s’accentuant à mesure qu’elle parlait. Puis, relâchant finalement sa prise, elle regarda le corps de la jeune fille retomber sur le sol, lui envoyant un léger coup de pied pour qu’elle soit bien sûre que la jeune fille reste à terre. Lâchant les quelques cheveux blonds qui étaient restés coincés entre ses doigts, la jeune femme reprit la parole. « Mais dis donc t’es d’une intelligence impressionnante. Lupin, j’y aurais jamais pensé. Si ce traître à son sang est entre ces murs c’est pour une raison qu’une idiote dans ton genre n’est pas capable de comprendre. » Marquant une légère pause, la jeune femme tapota du pied contre le sol avant de reprendre. « Et sinon, ça t’arrive d’aller en cours ? T’as bien d’autres profs non, alors tu me dis ce que tu penses de chacun d’eux. Je me fous de savoir si tu sais avec qui ils couchent ou pas, savoir qu’Alterman se tape quelqu’un ce n’est pas vraiment la nouvelle la plus importante de ma journée vois-tu. Mais comment les profs se comportent avec les élèves, lesquels semblent trop laxistes ou au contraire pas assez ? Je veux que tu me donnes tes avis, et c’est bien la seule fois que je vais y prêter un quelconque intérêt » Au moins c’était dit, si la blonde ne comprenait pas ce que Solveig venait de lui dire, la suédoise allait devoir réutiliser la manière forte. Et cela ne la dérangeait pas outre-mesure.

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