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 le prince charmant est un plan cul ► paliros

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MessageSujet: le prince charmant est un plan cul ► paliros   le prince charmant est un plan cul ► paliros EmptyMar 18 Déc - 11:22

eros et pálina


Pálina était assise sur le rebord de la fenêtre de son dortoir, observant le parc qui s’étendait sous ses yeux. La jeune fille était fatiguée, fatiguée des cours, fatiguée de voir son ami imaginaire sans cesse, fatiguée des rumeurs qui courraient dans son dos mais qui étaient pour la plupart fondées, même si les gens ne comprenaient pas, ne pouvait pas comprendre. Soupirant, la jeune fille attrapa une mèche de cheveux qu’elle emmêla entre ses doigts blancs, pensive. La jeune fille fut tirée de ses pensées par le bruit d’une porte claquant et elle tourna la tête pour voir débarquer deux de ses camarades de classe, apparemment en pleine discussion de la plus haute importance. Les deux rouges se stoppèrent net dans leur échange lorsqu’elles virent qu’elles n’étaient plus seules. Souriant d’un sourire fatigué, l’écossaise lâcha sa mèche de cheveux avant de descendre de son perchoir pour se remettre sur ses deux pieds. Elle épousseta légèrement sa jupe avant de sourire plus largement à ses deux camarades de chambrée. « J’allais partir de toute manière » parvint-elle à prononcer avant de passer devant elles et de sortir sous leurs regards inquisiteurs. Dès que la porte se referma derrière elle, la jeune rousse entendit les voix des deux autres filles reprendre leur conversation. Soupirant de nouveau, la jeune fille descendit les marches qui la séparaient de sa salle commune. Elle n’avait pas envie de voir des gens, elle voulait se retrouver seule, dans ses pensées. Elle descendit tout de même, se disant que rester comme une conne dans les escaliers n’était pas forcément une bonne idée. La jeune fille arriva bientôt dans la salle bondée, et elle aperçut quelques visages familiers, dont celui de Sidney, un des rouges et or qu’elle appréciait le plus et avec qui elle se tapait souvent des délires plus idiots les uns que les autres, faisant semblant qu’elle parlait avec les esprits des défunts quand Matt était à ses côtés. Sid quant à lui faisait semblant de se transformer en loup-garou et à chaque fois les deux élèves partaient dans des crises de fou rires incontrôlables, au beau milieu de la salle commune. Mais pas aujourd’hui, la rouquine n’était pas d’humeur. Elle lui sourit pourtant de son plus beau sourire avant de lui lancer un « A plus tard » silencieux et de sortir de la salle commune par le trou du portrait qui gardait l’entrée. Elle se retrouva donc dans le couloir du septième étage, seule avec elle-même, mais ne sachant toujours pas quoi faire. Comme à chaque fois qu’elle ne savait pas où se rendre, la jeune fille descendit les étages lentement pour se diriger vers le parc. Pálina franchit bientôt les lourdes portes qui séparaient le château et son parc, et se retrouva bientôt au beau milieu des étendues vertes qui s’étendaient sous ses yeux verts. Un sourire aux lèvres, la jeune fille commença à marcher silencieusement dans le parc, emprunta les passages les moins fréquentés pour éviter de rencontrer d’autres élèves. En temps normal la jeune fille était plutôt sociable, elle aimait bien parler avec ses amis, mais parfois elle aimait se retrouver seule, et aujourd’hui était l’un de ces jours où elle avait besoin de calme. Se promenant dans les allées désertes du parc, la jeune fille décida de s’arrêter un moment près du lac. Elle jeta un coup d’œil dans les environs, vérifiant qu’elle était seule, et alla s’installer au pied d’un grand saule qui surplombait le lac de ses branches. La jeune rouge et or s’adossa contre le tronc épais de l’arbre avant de fermer les yeux, perdue dans ses pensées. Ces derniers jours, Matt apparaissait de plus en plus souvent, faisant basculer la jeune fille dans une humeur maussade. A chacune de ses apparitions, il arrivait à la mettre en colère voir même à enrager. Et de part son caractère explosif, elle n’arrivait jamais à le laisser parler dans le vide, elle était obligée de lui répondre, comme une sorte d’instinct destructeur. Elle continuait sans cesse à lui dire de partir, mais lui restait planté devant elle, à la narguer de son sourire insupportable qu’elle avait envie de lui faire ravaler. Mais elle ne pouvait pas, elle ne pouvait même pas le toucher puisqu’il était dans sa tête. Et c’était un supplice de tous les jours, qui risquait de la faire passer pour une vraie folle. Plusieurs élèves l’avaient déjà vu parler seule, et beaucoup la craignait, pensant qu’elle était folle à lier ou qu’elle marmonnait des incantations. Mais que leur dire ? Qu’elle avait un ami imaginaire ? C’était peut-être encore pire que de passer pour une adepte de la magie noire. Alors elle laissait couler, mais cela lui faisait quand même mal et l’épuisait. Heureusement qu’elle avait certaines personnes sur qui se reposer, avec qui elle pouvait oublier ses problèmes, ses prises de tête avec Matt. Un sourire traversa les lèvres de la demoiselle tandis que l’image d’Eros apparaissait à son esprit. Eros, ce pion qui faisait peur à beaucoup. Mais pour elle c’était un allié, un soutien. Elle se souvenait de la première fois où elle lui avait vraiment parlé.

Avant pour elle, ce n’était qu’un pion parmi tant d’autres, un autre de ces Mangemorts qu’elle n’appréciait pas, mais qu’elle ne détestait pas non plus. Un être insignifiant en somme. Mais il était arrivé un jour, pendant qu’elle fumait une cigarette dans ce parc. Au début, elle avait eu un instant de frayeur, elle avait eu peur qu’il vienne l’emmerder et la coller parce qu’elle fumait. Mais non. Il avait sorti une clope à son tour, était venu s’assoir à ses côtés et ils avaient commencé à parler, de tout et de rien. Ils s’étaient revus par la suite, pour fumer clope sur clope, parlant de tout, laissant Pálina échapper à ses problèmes. Puis un jour elle avait atterris chez lui, pour une quelconque raison dont elle ne se souvenait plus. A force des choses, ils avaient terminé dans le lit du batteur. Et depuis ils se revoyaient le plus souvent possible, passant du temps ensemble, parlant, couchant ensemble. Ils n’étaient pas ensemble, loin de là, mais ils s’appréciaient. Ce n’était pas seulement du sexe, c’était aussi quelqu’un avec qui elle pouvait parler. Et étrangement, quand elle était avec lui, Matt ne daignait pas la gratifier de sa présence. Et ça c’était un beau plus qui ne pouvait pas être omis. De ce fait, Eros ne savait pas que la rousse avait un ami imaginaire. Elle ne savait même pas s'il était au courant des rumeurs qui courraient sur elle, hormis celles dont elle lui parlait. Rouvrant les yeux, la rouquine laissa tomber sa tête en arrière qui alla se poser contre l’écorce de l’arbre. Elle fouilla dans les poches de sa veste pour en sortir un paquet de cigarette ainsi qu’un briquet. Elle sortit l’une des cigarettes de son paquet avant de l’allumer et de tirer une taffe tout en plongeant son regard dans l’étendue noire et glaciale du lac qui s’étendait à ses pieds. Le parc était son endroit préféré, son refuge. Elle ne se sentait pas oppressée ici, elle se sentait libérée. Et elle était tranquille si jamais Matt apparaissait, il y avait moins de témoins qu’au détour des couloirs, donc elle s’y rendait le plus souvent possible, pour éviter toute situation délicate, même si elle ne pouvait pas toutes les éviter. « Tu penses à quoi ? » La voix qui sortit de nulle part fit sursauter la jeune fille qui faillit en échapper sa clope. La rouquine porta une main à sa poitrine, sur son cœur, et elle sentit ce dernier battre plus vite que la normale. Oh le con. Maintenant il essayait de la buter en lui faisant avoir une crise cardiaque ? De mieux en mieux. « Qu’est-ce que ça peut te foutre ? » répliqua-t-elle froidement tout en portant sa cigarette à ses lèvres, ne tournant même pas la tête pour fixer son ami imaginaire. Elle ne voulait pas lui faire ce plaisir, certainement pas. « Aller dis-moi. Tu penses à un garçooooon ? » Elle vit une silhouette avancer et se poster juste devant elle, l’empêchant de regarder le lac. Soupirant, la jeune fille leva les yeux vers le visage de Matt qui lui souriait. Mais elle, elle ne souriait pas du tout, loin de là. « Et même si c’était le cas, pourquoi je te le dirais à toi ? » La rouge et or se releva en évitant de croiser le regard de Matt et épousseta sa jupe et sa veste avant de reprendre une taffe de sa cigarette. Jetant un regard sur le sol pour vérifier qu’elle n’avait rien laissé tomber sur le sol, elle tourna les talons pour s’éloigner de Matt. Peine perdue puisque ce dernier la suivit en sautillant. « Aller dis-moi, je suis ton confident non ? C’est à moi que tu dois dire ce genre de trucs. Je le connais ? » L’écossaise roula des yeux. Question stupide puisqu’il connaissait chaque personne que la jeune fille connaissait, pour la simple et bonne raison qu’il était dans sa tête et donc qu’il voyait à travers ses yeux. Elle ne répondit rien, continuant sa route à travers le parc, Matt continuant à parler. Mais elle ne répondit pas, elle se força à se rien dire, se mordant la lèvre inférieure pour éviter de cracher des remarques acides qui lui brûlait la langue. Elle fit comme si de rien était, continuant à fumer sa clope tranquillement, marchant dans les allées du parc, comme si elle était seule, et bien seule.

Lorsqu’elle arriva au niveau de la cabane du garde-chasse, c’est-à-dire la limite du parc, elle s’arrêta net. Que faisait-elle ? Est-ce qu’elle rentrait au château pour se retrouver plongée dans la foule d’élèves en furie, obligée de parler alors que Matt était sur ses talons ? Ou continuait-elle, malgré l’interdiction de passer cette ligne ? Un sourire malicieux s’étala sur ses lèvres tandis qu’elle faisait un pas en direction des limites du parc. Elle avait décidé de se rendre à Pré-au-Lard. Ce n’était pas la première fois qu’elle sortait illégalement du château. Bon, la plupart du temps elle était accompagnée d’Eros, mais quand bien même, elle n’avait pas peur des punitions. Après tout, elle était plutôt bien vue par la plupart de ses professeurs, et donc elle évitait la plupart du temps les punitions. Certes, il y en avait certains qui restaient insensibles à ses sourires désolés, mais il fallait juste éviter ceux-là, et après tout allait bien. Tirant la dernière taffe de sa cigarette, elle la laissa ensuite tomber au sol avant de l’écraser du bout de sa chaussure. Elle mit ses mains dans ses poches avant de continuer sa route, lançant des regards furtifs sur les alentours pour vérifier que personne ne la voyait transgresser les règles du directeur. Elle arriva bientôt à la zone de transplanage, mais elle continua à marcher, premièrement parce qu’elle ne savait pas transplaner, et deuxièmement parce qu’elle aimait bien marcher. La rousse continua donc sa marche jusqu’au village sorcier, ce qui faisait une bonne petite trotte, mais elle était habituée à marcher avec ses nombreuses promenades dans le parc, donc cela ne la gênait plus. Pálina se félicita intérieurement d’avoir changé de vêtements en rentrant de cours, changeant son uniforme de Poudlard assez voyant pour une tenue plus classique, et donc qui passait plus inaperçue. Comme quoi elle avait parfois des lueurs d’intelligence. « Tu vas où comme ça ? On se rebelle Pálichou ? On transgresse les règles, wouuu » Elle l’avait oublié celui-là, mais il ne lâchait jamais le morceau il fallait croire. Elle le vit commencer à tourner autour d’elle, essayant sans doute d’attirer son attention, mais elle garda le regard fixé devant elle, l’ignorant du mieux qu’elle le pouvait. Le chemin se déroula de cette manière, et heureusement elle arriva assez rapidement au village sorcier qui était plutôt vide en cette période de l’année, et surtout en dehors des sorties autorisées par le directeur. Se faufilant à travers les ruelles, ses pas la menèrent tout naturellement devant un vieil antiquaire dont la boutique tombait en ruines, au-dessus duquel se trouvait l’appartement d’Eros. Plongeant davantage ses mains dans ses poches, la jeune fille se mordit la lèvre inférieure. Elle hésitait à aller voir Eros, ayant surtout peur qu’il ne soit pas chez lui et qu’elle passe pour une débile profonde. Mais bon, de toute manière maintenant qu’elle était là ça ne servait à rien de faire demi-tour sans tenter sa chance. « youhou tu m’entend ? » Non mais c’est pas vrai, dites-moi que je rêve. La jeune fille venait d’un coup de perdre sa bonne humeur à l’idée de voir Eros, tout ça encore et toujours à cause de l’autre débile. « Lâches moi, sérieux lâches moi, pars, dégages, tu veux que je te le dise en combien de langues ? » siffla la jeune fille entre ses dents en lançant un regard noir à son ami imaginaire avant de tourner les talons, décidée à aller voir le pion. Elle emprunta donc la petite porte qui menait à l’étage et se retrouva devant la porte du pion. Elle se retourna et fut rassurée et étonnée de voir que Matt avait disparu. Vu qu’elle allait voir Eros, son esprit torturé n’avait pas besoin d’une autre figure masculine dans la pièce, et donc il se volatilisait, tout naturellement. La jeune fille était toujours sur les nerfs cependant, il avait réussi à lui gâcher sa « bonne humeur » et elle avait vraiment besoin de parler à quelqu’un, de l’oublier au moins l’espace de quelques heures. Sortant sa main droite de sa poche, elle frappa deux coups secs sur la porte en bois sec, avant de la remettre dans sa poche, en attendant une quelconque réponse. Maintenant elle priait pour que Sturridge soit chez lui, elle avait vraiment besoin de penser à autre chose une bonne fois pour toute. La rousse entendit du mouvement derrière la porte et elle la vit s’ouvrir quelques secondes plus tard, Eros apparaissant dans l’embrasure, l’air vraisemblablement étonné de la voir débarquer comme ça. Sans dire un mot, elle passa dans l’ouverture de la porte, rassurée de voir que ses prières avaient été entendues. Elle se retrouva donc dans le salon/chambre du pion qui refermait la porte derrière elle. Jetant un regard à la pièce, toujours aussi en désordre, elle enleva sa veste qu’elle jeta sur le lit avant de s’y assoir. « Je suis désolée de débarquer comme ça, j’avais besoin de voir quelqu’un et je savais pas où aller » Il allait comprendre, elle le savait, mais elle tenait à lui dire clairement. Tendant ses mains au-dessus de sa tête pour s’étirer, elle laissa retomber ses bras le long de son corps avant de prendre une clope dans un des paquets qui jonchaient le sol, et d’en allumer une. Un sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu’elle levait le visage vers Eros. « Ça va ? Quoi de neuf ? » Clope à la main, elle se leva et commença à faire un tour de la pièce, touchant quelques objets qui traînaient par-ci par-là. Lorsqu’elle eut terminé le tour du propriétaire, elle se rapprocha du pion, qu’elle n’avait pas vu depuis quelques temps déjà. Son sourire s’agrandit tandis qu’elle passait une main derrière son cou, rapprochant son visage du sien, scellant leurs lèvres l’une contre l’autre. Elle l’embrassa, se détendant, faisant fuir toute cette colère qui bouillait en elle depuis le matin. Puis elle se sépara de lui, lui lança un sourire avant de se retourner et de prendre une nouvelle taffe de sa cigarette. « Je vois que le ménage et toi c’est toujours pas l’amour fou hein » lança-t-elle d’une voix légère. Peut-être que la journée n’allait pas se terminer si mal finalement.




Dernière édition par E. Pálina MacLeod le Mer 8 Mai - 4:22, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: le prince charmant est un plan cul ► paliros   le prince charmant est un plan cul ► paliros EmptyDim 17 Mar - 13:10


« macleod&sturridge. »




Ses doigts martelaient le bois du comptoir. Le gérant des Trois Balais lui adressa un sourire et glissa devant lui une deuxième pinte de bière. Il était encore relativement tôt dans l'après midi, mais Eros s'en foutait. Il allait avoir besoin de sommeil pour retourner au boulot le lendemain après plusieurs jours de congés. Son regard se glissa vers la porte qui s'ouvrait avec fracas. La petite tête blonde qui s'approcha à grand pas sans manquer de lui mettre un coup d'épaule lui souriait. Camelia s'installa contre lui au bar et ne dit rien. Elle lui souriait et cela suffisait pour apaiser Eros. La garde-chasse était le petit bijoux du Mangemort. Sa confidente, une boule d'énergie avec qui il aimait passer du temps, tout ce qui pouvait décrire leur lien d'amitié et de confiance aveugle. L'enthousiasme de la jeune femme était vraiment contagieux et il se surprit à sourire avec elle. Elle ouvrit la bouche pour déblatérer quelques trucs, la routine, elle lui racontait sa matinée avec entrain. Tu m'écoutes au moins ? Le batteur ébouriffa sa chevelure en s'esclaffant. À moitié, comme d'habitude. Il bailla bruyamment et engloutit la fin de sa boisson. Il s'étira en s'affalant un peu plus sur sa chaise, puis posa sa main sur le dossier de celle de Cam. Comment tu fais pour être toujours en forme comme ça.. Elle ne répondit dit, se contentant d'hausser les épaules. Eros tapota une nouvelle fois le plat du comptoir. Tu devrais aller dormir Sturridge, t'as l'air éclaté, et je te rappelle que demain tu reviens au château. T'as raison.. je vais me balader cinq minutes et rentrer, je vais me poser tranquille. Je t'aurais bien dis de venir mais je préfère t'inviter ce week end, c'est vraiment le bordel chez moi. Il se leva, sauta de la chaise qui lui servait de perchoir et posa les pièces de gallions devant le serveur. Il pinça les lèvres et embrassa le front de Camelia. Fais pas trop de bêtises, et prend soin de Oli pour moi. Dehors, le vent fit frissonner le jeune homme. Il fit quelques pas, alluma une cigarette et repartit lentement, trainant volontairement des pieds. Il appréciait les rares moments où il pouvait glaner de longues minutes à marcher dans Pré-au-lard. Pas d'élèves assourdissants et éreintants, pas de complots, de scandales. Le brun sourit en esquissant un coup d'oeil vers le ciel découvert. Il se dirigea vers chez lui, pour s'installer sur le banc en face de la boutique. Le vieux gérant lui fit un signe de la main auquel Eros répondit avec entrain. Le vieil homme était agréable aux yeux du surveillant. Aigri comme pas possible, sorcier talentueux en son temps, il louait le studio du dessus à un prix plus que raisonnable de plus. Et sa boutique était pleine d'objets antiques. Des fois il en offrait à son locataire, des fois il venait tout simplement en acheter tant ils étaient originaux et pratiques pour certains. Le jeune homme passa sa main sur son visage en se frottant longuement les yeux. Il respira lentement avant de se lever pour grimper les escaliers et ouvrit la porte. Nimbus était dans sa cage et n'avait pas l'air d'aimer ça. Désolé, c'est trop le bordel, j'aime pas trop les trous que tu fais dans mes fringues sale rongeur. L'animal couina et renifla les doigts que son maitre glissait entre les barreaux.
Sturridge n'était bon à rien en cette fin d'après midi, il s'était débarrassé de son t-shirt et avait poncé l'un de ses nombreux paquets de clopes allongé sur son lit, les yeux semi-clos fixés sur le plafond. Il s'étira à nouveau et se redressa, fatigué, mais pas décidé à s'endormir apparemment. Au même moment, trois coups résonnèrent contre sa porte. Le plus se répercuta sèchement dans l'appartement étroit. Avec un soupir, l'irlandais enfila un t-shirt choisit au hasard et ouvrit la porte sans précaution de son état de torpeur ou l'état de son studio, presque sur qu'il s'agissait de Camelia, April ou Oli. Quelle fût sa surprise lorsqu'une chevelure rousse se matérialisa devant lui. Le visage doux de Palina le regardait, elle avait l'air.. fatiguée, comme lui probablement. Il n'eut besoin de rien dire pour qu'elle rentre, et qu'elle fasse comme chez elle. Sturridge eu un léger sourire qui ne lui ressemblait pas. Je suis désolée de débarquer comme ça, j’avais besoin de voir quelqu’un et je savais pas où aller. Il repoussa la porte contre l'embrasure et passa une main dans ses cheveux. Je t'en veux pas. Mais il va falloir que tu donnes ta part du loyer tu sais.. Il observa la Gryffondor s'étirer, et allumer une cigarette. Son cœur palpitait quand elle était là. En fait, il se sentait vivant en sa présence. Palina était franchement, souvent sereine, sans prise de tête. La jeune fille était souvent considérée de bizarre, très souvent même, mais le Mangemort ne s'était jamais sentit mal à l'aise. Elle faisait disparaitre tout doute dès qu'il était avec la jeune femme. Il n'avait plus besoin d'être le méchant, d'être craint. Il pouvait être des plus banals qu'elle ne lui en aurait pas voulu, pensait-il. Ça va ? Quoi de neuf ? Il se secoua hors de ses pensées et haussa les épaules. Rien, comme tu peux le voir. C'était des mini vacances plutôt cool, j'ai pris du repos. Et toi ? Elle ne répondit pas tout de suite et entreprit un petit tour du logement du Mangemort. Eros n'avait rien à lui cacher, rien de compromettant ou quoi que ce soit. Palina n'était pas du genre à lui demander de s'expliquer pour telle ou telle chose, elle le laissait être lui en tout sérénité. Il s'appuya contre sa commode alors que la rouge et or revenait vers lui. Il glissa ses mains sur ses hanches alors qu'elle posait ses lèvres contre les siennes. De l'autre main, il agrippa doucement ses cheveux et poussa un soupir contre sa joue. Il avait oublié à quel point la présence de Palina lui était bénéfique. D'un côté, rester loin des élèves, c'était rester loin de la jeune femme, et ça Eros avait du mal à y faire. Je vois que le ménage et toi c’est toujours pas l’amour fou hein. Le jeune homme s'esclaffa et lui fit un clin d'oeil. Tu m'as manqué aussi. Il défit leur étreinte et lui prit la cigarette des mains. C'est mauvais tu sais. Ça va te pourrir la santé. Il lui lança un coup d’œil en biais. Donc en plus du loyer faut que tu payes les clopes aussi. Il la contourna et ramassa une pile de vêtement pour la mettre sur le fauteuil dans le coin. Il s'affala sur son lit et se redressa à peine pour pouvoir regarder la rouquine. Tu risques gros à venir me voir tu sais ? T'as de la chance que je sois un ange aussi.. Il lui sourit et tapota son lit pour lui faire signe qu'elle vienne le rejoindre. À peine assise, il posa sa main sur sa joue et l'interrogea du regard. Qu'est ce qu'il t'arrive Pal ? T'as ce pli entre les sourcils qui se forme dans t'es contrariée.. Sur ces mots il glissa son doigt le long de son front, de l'arrête parfaite de son nez avant de déposer un baiser à la commissure de ses lèvres. Elle détourna imperceptiblement la tête mais le surveillant la retint. Tu peux me le dire tu sais ? Je suis pas la pour te juger. Je suis même content que tu sois venu me voir, moi. Eros se laisse retomber sur le matelas, aspirant une bouffée de nicotine droit dans les poumons. Il n'était pas doué pour parler. Il ne l'était plus, pour être correct. Il laissa échapper un soupir et prit la main de Palina dans la sienne, c'est le mieux qu'il pouvait faire d'après lui.

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MessageSujet: Re: le prince charmant est un plan cul ► paliros   le prince charmant est un plan cul ► paliros EmptyMer 8 Mai - 4:21

eros et pálina


La lionne venait sans doute de transgresser une bonne moitié des règles de l’établissement en venant ici, et pourtant elle n’y pensait même pas, observant l’état désastreux de l’appartement du pion, son rat étant enfermé dans sa cage tandis que des vêtements traînaient çà et là, un peu partout sur le sol de la pièce. La jeune fille entendit la porte se refermer derrière elle après les quelques paroles d’Eros qui firent sourire la jeune fille. Payer le loyer, puis quoi encore, elle n’était qu’une pauvre et misérable étudiante sans le sou. Après avoir fait un rapide tour du propriétaire des yeux, la jeune fille fit un tour sur elle-même pour se retrouver face au surveillant, appuyé contre une commode, qui l’observait. N’y tenant plus, la jeune fille se rapprocha du pion, se collant contre lui avant de sceller leurs lèvres, une des mains de Sturridge venant s’enfouir dans la chevelure rousse de la jeune fille tandis que l’autre reposait sur ses hanches. La main glissée contre la nuque du brun, la jeune fille profita de ces quelques instants échangés avec le pion avant de finalement se détacher de lui, lui lançant une pique sur la propreté de son appartement. Bien qu’elle n’en ait rien à faire au fond. Pálina n’était pas vraiment le genre de fille maniaque qui exige que tout soit bien rangé à sa place pour pouvoir dormir sur ses deux oreilles, alors cette réflexion servait plus à rire qu’à vraiment reprocher quelque chose. Tant qu’elle ne trouvait pas des cadavres de souris sous les vêtements elle était contente. Un rire s’échappa des lèvres du brun tandis qu’il adressait un clin d’œil à la demoiselle qui afficha une moue faussement vexée devant une telle réaction. « Tu m'as manqué aussi. » La moue de la jeune fille s’accentua mais elle ne pût empêcher les commissures de ses lèvres de tressaillirent, l’envie de sourire se faisant plus forte que l’envie de jouer à la gamine vexée. Cependant le sourire de la jeune fille s’évanouit bien rapidement de ses lèvres lorsqu’elle sentit sa cigarette lui échapper des mains. Levant les yeux vers les doigts d’Eros qui tenait fermement le précieux élixir de la jeune fille, elle entendit vaguement ses paroles. « C'est mauvais tu sais. Ça va te pourrir la santé. » « Non mais je rêve, n’importe quoi » répondit-elle en maugréant. C’est l’hôpital qui se fout de la charité. Même si Eros avait totalement raison sur toute la ligne, la rousse ne pouvait s’empêcher de penser à la consommation plus qu’irrationnelle du jeune homme, qui devait quand même fumer plus de clopes que la demoiselle. Posant son regard vert clair sur le surveillant, la jeune fille le laissa pourtant garder sa précieuse cigarette, n’essayant même pas de la récupérer, pour le moment. « Donc en plus du loyer faut que tu payes les clopes aussi. » Un sourire s’étala sur les lèvres pleines de la jeune fille qui haussa un sourcil, un air de défi collé au visage. Au fond il avait raison, la jeune fille venait de pénétrer chez lui sans aucune raison, faisant comme si cela était la chose la plus normale qui pouvait arriver, et hormis quelques excuses balancées rapidement, elle n’avait pas vraiment agit comme si elle était accablée de remords. Mais la lionne savait bien, enfin espérait-elle, que le brun ne lui en voulait pas. Ils avaient installé une espèce de relation étrange qui les liait, et la jeune fille trouvait cela presque normal de venir lui rendre visite en bravant les interdictions du règlement. Tout serait plus simple s’il habitait au château, ou s’il n’avait pas décidé de prendre une semaine de congé et de disparaître complètement de la circulation. Bien sûr la jeune fille n’avait aucune raison de lui reprocher un tel acte, de toute manière sortir de l’enceinte de l’école lui faisait du bien, et malgré le risque de se faire attraper par un prof complètement fou qui allait lui faire payer le prix de sa rébellion, la jeune fille n’avait pas vraiment peur des représailles.

La jeune fille laissa le pion se détacher d’elle, la contournant tandis qu’elle prenait sa place, adossée contre le commode. Sans bruit, elle l’observa ramasser quelques vêtements qu’il déposa sur une chaise, essayant sans doute de mettre un peu d’ordre dans ce chaos organisé. Ne se détachant pas de son sourire, la jeune fille suivit le brun des yeux, le regardant s’allonger sur son lit sans aucune douceur, les planches qui soutenaient le matelas grinçant légèrement sous le poids du pion. « Tu risques gros à venir me voir tu sais ? T'as de la chance que je sois un ange aussi.. » La lionne haussa les épaules, signe que le brun ne remarqua sans doute pas avant d’attraper une mèche de ses cheveux d’un roux orangé qu’elle fit tourner entre ses doigts, l’emmêlant autour de son index tandis qu’elle répondait. « Je sais, le règlement tout ça, je connais les règles mais bon, je m’ennuyais et j’avais envie de te voir » Haussant une nouvelle fois les épaules, la jeune fille lâcha sa mèche de cheveux qui retourna avec ses sœurs, disparaissant dans la lourde chevelure de la jeune fille. Eros se releva légèrement, tapotant le lit de sa main, signe discret pour demander à la jeune fille de venir s’installer à ses côtés. Se décollant de la commode, la jeune fille fit les quelques pas qui la séparaient du lit du surveillant et s’y installa, s’enfonçant dans le matelas. La main du brun se posa rapidement sur la joue diaphane de la lionne tandis que leurs regards se croisaient. « Qu'est ce qu'il t'arrive Pal ? T'as ce pli entre les sourcils qui se forme dans t'es contrariée.. » Les paroles du brun mirent quelques secondes à s’imprégner dans le cerveau de la jeune fille, le temps qu’il fallut au jeune homme de venir caresser le front et le nez de la rouge et or et de déposer un chaste baiser sur le coin des lèvres de la demoiselle. La jeune fille ne voulait pas aborder le sujet, elle ne voulait pas être venue ici pour se faire assaillir de nouveau par ses démons, ses problèmes. Elle voulait oublier, fuir le problème même si elle savait qu’il allait rapidement revenir vers elle, dès qu’elle aurait quitté ces lieux et qu’elle serait de nouveau en proie à la solitude. Voulant détourner le visage et couper court à ce contact visuel qui était bien trop pesant sur elle, la jeune fille fut cependant coupée dans son élan par le pion qui posa sa main sur son menton, l’empêchant de fuir. « Tu peux me le dire tu sais ? Je suis pas la pour te juger. Je suis même content que tu sois venu me voir, moi. » Fixant le regard sombre d’Eros, la jeune fille resta figée tandis que le surveillant se laisser tomber en arrière sur son lit, sa main se glissant dans celle de Pálina tandis que la fumée de sa cigarette s’échappait dans les airs. Un soupir traversa les lèvres de la rousse tandis qu’elle resserrait l’étreinte de leurs doigts, se demandant bien ce qu’elle allait pouvoir lui dire, et surtout ce qu’elle allait avec la force de dire. Elle était tellement lasse de toutes ces histoires, de ces problèmes qui ne faisaient que s’accentuer au rythme des années, qui pesaient sur elle, qu’elle se gardait bien d’en faire part aux autres. Elle encaissait, gardait jalousement ses secrets les plus intimes pour elle-même, entassant tous ces doutes qui l’assaillaient, mais l’explosion était imminente. Elle le savait, elle le sentait, elle ne pouvait pas garder tout ce qui pesait sur elle indéfiniment, c’était inhumain. Un nouveau soupir s’échappa des lèvres de la jeune fille tandis qu’elle se laissait tomber aux côtés du brun, ses cheveux s’étalant sur l’oreiller d’un blanc immaculé, la main toujours serrée dans celle du jeune homme. Fermant les yeux, la demoiselle prit une large inspiration, ses poumons s’emplissant de l’air mélangé à l’odeur de la cigarette. La lionne finit par rouvrir les paupières, observant le plafond qui lui faisait face, comme hypnotisée par le spectacle que lui offrait cette surface blanche et lisse. « Les filles de mon dortoir sont insupportables, j’ai dû fuir leurs rires de poufiasses. » lança-t-elle, le regard toujours rivé sur le plafond dont elle observait les détails, les imperfections. En repensant à ces deux idiotes qui avaient débarqué dans le dortoir, elle se dit qu’elle aurait mieux fait de rester assise plutôt que de leur faire le plaisir de partir. Mais ce qui est fait est fait, et la jeune fille était tout aussi bien ici en compagnie du surveillant que seule dans sa tour. « J’te jure je les supporte plus. Toujours à ricaner comme des débiles. Et puis y a rien à faire au château, je m’emmerde. J’sais pas, les gens sont pas d’humeur » Marquant une pause, la jeune fille tourna enfin la tête en direction du brun, sa main libre se levant pour aller attraper la cigarette qui traînait entre les doigts du jeune homme, l’attrapant du bout des doigts avant de la porter à ses lèvres, profitant de la taffe qu’elle inspirait avant de tendre la cigarette à moitié consumée à Eros. Soufflant la fumée opaque et épaisse de la cigarette au-dessus de leurs têtes, la jeune fille s’obligea à continuer. « Et puis… Y a lui aussi. » Elle ne le nomma pas, restant silencieuse sur ce point obscur de sa vie qu’il valait mieux taire à ses yeux. Soupirant une nouvelle fois, la jeune fille ferma les yeux l’espace d’un instant. « Moi aussi j’ai envie de prendre des mini-vacances » lança-t-elle en faisant une moue enfantine tout en rouvrant les yeux, son regard rencontrant le visage d’Eros.

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