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 Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé

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MessageSujet: Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé   Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé EmptyJeu 13 Mai - 2:18


What's the f*ck ?

Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé M311 Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé Noh7yc Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé Iconalexzjohnsonbe2


Le soleil avait pointé son nez depuis maintenant plusieurs heures, mais le château semblait comme endormi. Pourtant, la matinée était déjà bien avancée, mais il faut dire que le week-end, rares étaient les élèves qui sortaient de leurs couvertures avant que midi ne sonne. La salle des serpents était elle aussi complètement déserte. Pas de trace d'un groupe de première année qui discutent dans un coin, pas de troisièmes années qui jouent à des jeux idiots, pas de septièmes années jetant des regards de dédain à leurs cadets, pas de travailleurs qui grattent sur leurs parchemins afin de terminer un devoir à rendre le lendemain. Non, seule le bruit du feu qui crépitait dans la cheminée et le tic tac lent et lourd de l'horloge venaient briser le silence pesant qui régnait dans la pièce. Roxanne s'était levée depuis maintenant trois quarts d'heure mais elle se trouvait toujours dans la salle de bain réservée aux filles de cinquième année. Se lorgnant dans le miroir, elle venait de passer sous la douche et ses cheveux roux tombaient lamentablement sur ses épaules nues, goutant lentement. La verte ouvrit le robinet d'eau et attendit que cette dernière passe du chaud au froid, puis elle attrapa son savon pour la visage et entreprit de se rincer le visage. Puis elle attrapa une des serviettes ornée du blason des serpents et se sécha après avoir fermé le robinet. Cette tâche étant terminée, la Weasley traîna les pieds jusqu'au dortoir des cinquièmes années où les filles dormaient toujours, certaines parlant dans leur sommeil, d'autres ronflant bruyamment. Elle se dirigea vers sa malle entrouverte et en sortit une tenue adéquate pour le week-end. Nul besoin de se vêtir d'un uniforme, elle préféra donc sortir un pantalon noir et un top blanc qu'elle enfila à la va vite. Puis elle chaussa des ballerines noires. Puis elle attrapa sa baguette et murmura une formule magique pour sécher ses cheveux rapidement. Étant fin prête pour la journée de dur labeur qui l'attendait, elle glissa le morceau de bois dans son pantalon et descendit les escaliers pour sortir de la salle commune. Traversant la pièce vide, elle jeta un coup d'œil à l'horloge et un petit sourire apparut sur ses lèvres délicates. Elle allait être en retard, mais Louise devait déjà l'attendre depuis vingt minutes. Parfait. La rousse sortit enfin de la salle commune pour se retrouver dans le couloir sombre et désert. Ses pas résonnèrent sur la pierre froide tandis qu'elle se dirigeait vers le rez-de-chaussé. Arrivée là, elle continua son ascension jusqu'au niveau de la bibliothèque.
Ayant croisé quelques rares élèves matinaux, la jeune fille arriva enfin à son lieu de rendez-vous. Elle ouvrit doucement la porte et sentit le regard de la bibliothécaire se poser sur elle. Elle lui lança un regard innocent avant de s'engouffrer dans les rayons de livres. Quelques tables étaient disposées dans une partie de la salle, et un ou deux élèves y étaient assis. Le visage de la rousse se vêtit d'un sourire méchant lorsqu'elle aperçut la jeune fille qu'elle cherchait. Sa chevelure brune jurait avec le décor marron de la salle. Devant elle, plusieurs ouvrages étaient étalés, mais elle ne semblait pas y prêter attention. Roxanne s'avança silencieusement vers la table et se pencha vers Louise Londubat qui ne semblait pas l'avoir vue. Puis elle lui murmura au creux de l'oreille. «Désolée de t'avoir fait attendre Louise, j'ai eu un petit problème au dortoir. Tu vas bien ?»

Bien sûr c'était faux. La rousse était arrivée en retard exprès, mais la jeune ignorait ce détail, et pour le moment, c'était le but. Aussi, Roxanne s'efforça de changer son sourire méchant en un sourire d'excuse qu'elle adressa à la jeune qui s'était retournée en sursautant. Wealsey tira une chaise proche de son « amie » et elle s'affala dessus, la faisant grincer légèrement. Louise semblait assez fatiguée, mais se n'était pas vraiment le problème de la verte. Déposant son sac sur la table, elle en sortit un rouleau de parchemin et un flacon d'encre. Puis elle redoubla son sourire pour Louise. « J'ai un vrai problème avec ce devoir. Si tu pouvais m'aider à le faire, ce serait très gentil.». « M'aider à le faire » signifiait plutôt, « le faire », mais Roxanne préférait ne pas être trop directe avec Louise pour se pas éveiller ses soupçons. Voilà plusieurs semaines déjà que Louise faisait ses devoirs au moins deux fois dans la semaine. Cela épargnait à Roxanne de faire une bonne partie du travail demandée, et de plus, elle ne trouvait jamais rien à redire au travail de la jaune. Et puis, cette dernière était bien trop gentille – ou intimidée – pour refuser de rendre service à Roxanne. Il faut dire qu'étant enfants, la rousse n'avait jamais rien épargné à la brune, allant même jusqu'à la pousser dans les escaliers. A vrai dire, Londubat avait toujours insupporté Roxanne, par ses airs de fille idiote et maladroite. Certes elle n'était pas bête, mais sa maladresse légendaire n'était pas qu'une impression. Il valait mieux ne pas rester près d'elle lors d'un cours de potion par exemple. A moins de vouloir faire un tour à l'infirmerie (ou d'être masochiste héhé). Roxanne déroula le morceau de parchemin et le fit glisser en direction de Louise. Si tout allait bien , dans trente minutes il était finit. A ce moment là, la verte se rendit compte de l'absence de sa meilleure amie. Normalement, elle devait être là. Roxanne et Calipso s'étaient mises d'accord pour se rejoindre à la bibliothèque afin de bien commencer la journée avec leur souffre douleur préférée. Mais L. avait dû avoir un problème, sans doute. Roxanne n'y fit donc pas attention, attendant de voir son amie arriver dans les prochaines minutes. Roxanne voulu ouvrir la bouche, mais avant qu'un quelconque son ne puisse sortir de sa bouche, un bruit se fit entendre dans son dos. Soupirant et levant les yeux au ciel, la verte se retourna vivement afin de lancer une réplique à ce perturbateur pour qu'il aille voir ailleurs. Mais elle ne s'attendait pas à se retrouver en face de cet inconnu là, et rien ne sortit de sa bouche.


Dernière édition par Roxanne Weasley le Dim 22 Aoû - 7:28, édité 5 fois
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MessageSujet: Re: Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé   Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé EmptyJeu 13 Mai - 4:56

Ce n’était pas l’assourdissante sonnerie provenant du réveil de Maria Edgcombe qui réveilla Louise, ce matin. Il s’agissait d’une méthode bien plus douce qu’uniquement les week-ends possédaient le secret. Un rayon de soleil s’était posé sur la jeune fille, qui ne put résister à l’appel du soleil qui lui aussi émergeait d’un long sommeil réparateur. Lorsque la Poufsouffle se frotta et les yeux et observa le dortoir de son lit, elle constata que chacune de ses camarades avaient sombré dans un profond sommeil malgré l’heure tardive. Elle se tira de ses couettes, à regret, afin de…De se prendre le pied dans sa malle ouverte, plantée à côté de son lit. Ainsi étalée de tout son long, Louise se pinça les lèvres, empêchant une longue plainte qui réveillerait sans aucuns doutes ses camarades. Elle contenta de se précipiter dans la salle de bain, les larmes aux yeux sous l’effet de la douleur, se traitant elle-même de pure idiote. La douleur semblait prendre un malin plaisir à se propager avec lenteur, au désarroi de mademoiselle Londubat, qui gémissait et grimaçait abondamment. En guise de remède, elle fit tourner le robinet de la douche, et plongea sous l’eau chaude. Sa blessure en contact avec les vapeurs que procurait l’eau, elle ne ressentit presque plus aucun mal lorsqu’elle en sortit enroulée dans une serviette rose bonbon, en prenant évidement le soin de ne pas glisser dans la mare qu’elle avait formée. Aujourd’hui, la demoiselle avait un rendez-vous à la bibliothèque, qu’elle ne voulait surtout pas manquer, si jamais Roxanne la surprenait à arriver en retard… Enfin bref, mieux ne valait pas y pensé. Quoi que, depuis qu’elle était entré à Poudlard – ceci dit même auparavant – Louise avait prit l’habitude de toujours imaginer le pire, et d’un côté, elle trouvait à cette méthode un charme inconditionné qui collait à merveille avec sa personnalité. Car, il était connu que Louise n’avait pas été gâtée par le destin. Sa maladresse légendaire la rendait incapable de faire quoi que ce soit, et il fallait toujours qu’elle réfléchisse intensément avant de dire un mot, ou de faire un geste. Ses amis pouvaient en témoigné, hier soir même, Alice Grandson avait évité de peu une calvitie précoce, après avoir demandé d’ensorceler son peigne à Louise... La jaune enfila en rapidité un jean serrant, et un cardigan gris par-dessus un débardeur blanc, noua ses longs cheveux ondulés en une queue de cheval et retraversa le dortoir en douceur. La salle commune était totalement déserte, il y avait néanmoins quelques braises dans la cheminée qui étincelaient quelque peu la pièce. Une fois son sac balancé sur ses épaules, Louise ne s’attarda pas plus en ces lieux et quitta la salle commune pour faire un saut en cuisine. A cette heure, le petit déjeuné avait été servit depuis longtemps, avec un peu de chance il resterait un toast ou deux en cuisine. « Mademoiselle désire quelque chose en particulier ? » couina une de ces petites bestioles au nez prohibant et aux oreilles papillonnant gracieusement, le tout en se courbant légèrement. Ces pratiques et ces excès de politesses avaient le don de rendre Louise peu disert et encore plus réservée qu’à l’ordinaire. Elle accepta néanmoins volontiers le croissant qu’on lui avait servit sur un plateau d’argent, et quitta la cuisine par le même chemin qu’elle était entrée, c’est-à-dire, en chatouillant une poire qui explosa de rire avant de céder le passage. En chemin pour la bibliothèque, la jeune fille ne fit aucune rencontre particulière, tout le château semblait encore somnoler et très peu d’élèves avaient eu le courage de se lever.

Louise vira à gauche et poussa la porte de la bibliothèque. L’endroit semblait encore plus poussiéreux que la dernière fois. La vieille mégère de bibliothécaire observa la nouvelle venue d’un œil mauvais, derrière ses lunettes rectangulaires pendues sur son affreux nez crochu. La Poufsouffle lui offrit tout de même un minuscule sourire, avant de se déplacer vers l’endroit habituel – la table où elle s’installait souvent en compagnie de Calipso et Roxanne afin de faire ses devoirs – et constata qu’aucunes des deux n’étaient encore arrivées. Elle entreprit alors de débuter sans elles, et ouvrit son livre de Sortilèges à la page quatre-cent-soixante-deux, déboucha son encrier, saisit sa plume et commença à griffonner sur un vieux morceau de parchemin jaunit. C’était un des seuls moments dans lesquels Louise pouvait exploiter le peu de confiance en elle qui lui restait, l’amour qu’elle portait à ses études rendait la plupart du temps ses travaux impeccables et d’une minutie frappante. Les sourcils froncés, les lèvres pincées et enfouie sous une pile de livres, la concentration de la Londubat fut perturbée par l’arrivée d’une jeune fille rousse à l’air farouche. « Désolée de t'avoir fait attendre Louise, j'ai eu un petit problème au dortoir. Tu vas bien ?» Louise sursauta brutalement et manqua de peu de faire crouler la panoplie « Livre des sorts & Enchantements de Miranda de Fauconnette ». Le visage de la rousse s’adoucit subitement lorsque la brune releva la tête pour mieux percevoir son interlocutrice. Elle sourit en reconnaissant son « amie » Roxanne Weasley. Elles se connaissaient toutes les deux depuis des années et les relations qu’elles avaient entretenues auparavant s’avéraient plutôt houleuses mais avec le temps, il semblait que Roxanne s’était épanouie et était devenue plus ouverte d’esprit (du moins c’était ce que s’était dite Louise). La blairelle s’apprêta à rassurer la vipère de son retard, à vrai dire, elle n’avait même pas prêté attention à l’heure – négligence de sa part, d’ailleurs – mais cette dernière la coupa dans son élan, lui présentant un morceau de parchemin. « J’ai un vrai problème avec ce devoir. Si tu pouvais m’aider à le faire, ce serait très gentil » Louise parcourut les quelques lignes inscrites dessus. Il suffisait de faire une rédaction d’une quarantaine de ligne sur les effets d’un béozard sur l’organisme humain. Rien de bien compliqué, en sommes. « Je pense pouvoir faire quelque chose pour toi ! » Dit-elle, calmement, avant de saisir sa plume et de commencé à griffonner de sa petite écriture ronde et soignée le parchemin en question. Elle n’avait pas fait attention à l’absence de Calipso, bien que cette dernière était censée se trouvé en compagnie des deux jeunes filles. Louise rejeta sa tête en arrière, pensive. Elle espérait qu'il ne lui était rien arrivé de nuisible. Peut-être était-elle souffrante ? Enfin. La Poufsouffle se replongea dans son travail, et ne remarqua même pas qu’une troisième personne était apparue.
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MessageSujet: Re: Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé   Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé EmptyJeu 13 Mai - 6:04

C’était le week-end. « Enfin » diraient la plus grande partis des élèves, « c’est bien » répondrais simplement Lysandre. Car week-end ou non, Poudlard l’ennuyait toujours autant. Il n’avait rien à redire là-dessus, la magie ne sera jamais sa « passion ». Pour tout vous dire, il déteste la magie et tout ce qui tourne autour. Réveillé depuis déjà un certain temps, il avait tourné et retourné dans son lit avant de se dire qu’il était assez tard pour se lever. Contrairement à ses camarades de dortoir, il n’était pas un gros dormeur, week-end ou non. N’ayant qu’un caleçon sur le corps, il prit ses affaires pour la journée et se dirigea directement dans la salle de bain commune à son année. Il faisait encore froid et Lysandre fut content de trouver l’eau chaude de la douche. Rien de tel pour se réveiller un peu plus et se détendre avant une journée qui se déroulera, ou non, bien. Au bout de plusieurs minutes, il quitta la douche, une serviette autour de la taille. L’avantage de se lever tôt un jour le week-end, c’est qu’il n’y a jamais personne dans la salle de bain. Se séchant les cheveux avec une serviette, il enfila un jean bleu claire, avec un tee-shirt blanc et un gilet grisé. Pour ce qui est de ses cheveux, il ne change rien à ses bonnes habitudes et les laissent en batailles. Retournant dans son dortoir, il ouvrit les rideaux de la fenêtre près de son lit. Des plaintes vinrent à lui, mais le serdaigle n’en fit pas attention. Mettant quelques feuilles de parchemins, sa plume, sa baguette et autres petites choses dans son sac avant de quitter le dortoir sans fermer le rideau alors qu’un de ses camarades se plaignait encore. Il avait qu’à se lever et le fermer tout seul. Sortant de sa salle commune, il alla déjeuner dans la grande salle, espérant qu’il reste encore quelque chose à grignoter. L’odeur du pain chaud et du lait fit gronder un peu plus son estomac et Lysandre tourna vers la grande salle pour rejoindre la table de sa maison. Saluant d’un faux sourire amical quelques personnes, l’étudiant prit un bol de chocolat chaud, ainsi qu’un croissant et commença à manger. Tout était calme et cela ne pouvait que lui faire plaisir. Rien de mieux que de déjeuner dans un silence presque total. Il y avait quelques murmures par ci et des rires par là, mais rien de bien dérangeant. Réfléchissant un peu au déroulement de sa journée, il se fit un planning qu’il allait suivre à la perfection. Après avoir déjeuné, il faut qu’il aille à la volière, envoyer une lettre à sa mère - super -, vu que sa sœur ne le fera surement pas. Après, il ira voir son professeur d’histoire de la magie pour lui poser quelques questions. Dans l’après-midi, il ira à la bibliothèque travailler un peu. Un hululement le tira de ses pensées. Posé sur la table, un hibou grand-duc couleur fauve le regardait de ses yeux noirs. Lysandre regarda autour de lui, s’assurant que ce hibou soit bien là pour lui. Prenant le bout de parchemin qu’il avait attaché à la patte, le jeune homme déplia celui-ci. Aussitôt, l’oiseau s’envola et quitta le château. Parcourant le parchemin du regard, il soupira. Son planning allait être remit à plus tard. En attendant, il fallait qu’il trouve sa sœur. Et le voila qui joue au hibou pour sa sœur à présent ! Soupirant, il finit son déjeuner et quitta la salle. Où pouvait bien être Calipso ? N’essayant même pas de jouer aux devinettes, il profita du fait que des serpentards quittent la salle pour les arrêter « Savez vous où je peux trouver Calipso ? » alors que l’un le toisa d’un regard plein d’arrogance, la jeune fille aux cheveux blonds lui répondit qu’elle était peut-être à la bibliothèque. Le serdaigle ne la laissa pas finir sa phrase et se tourna pour rejoindre l’endroit dit. Son sac sur son dos, il plongea ses mains dans les poches de son jean et tourna dans les couloirs.

Une fois devant les grandes portes de bois brutes, il poussa l’une d’elle dans un grincement stricte. La bibliothécaire, cachée derrière ses lunettes et son bureau, regarda le nouvel arrivant qui ne la regarda même pas. Fermant la porte derrière lui, il chercha un instant du regard sa sœur, mais comprit bien vite qu’il allait devoir traverser les rangées de livres. Peut-être allait-il changer ses plans et faire ses devoirs ce matin ? Cette idée ne lui plaisait qu’à moitié. Ce savoir dans le même lieu que sa sœur jumelle ne lui plaisait pas beaucoup. Tout en la cherchant, il passa une main dans ses cheveux et bouscula une élève de deuxième année sans s’excuser. Elle n’avait qu’à pas se trouver là à ce moment là ! Ne faisant pas attention à ses paroles, il s’éloigna. Après quelques secondes, son regard se posa sur une chevelure rousse et une brune. Il ne fallut pas longtemps à Lysandre pour reconnaître Roxanne et Londubat. Tout en s’avançant vers elles, il se demandait si Louise savait ce qui se préparait contre elle. Surement pas, sinon elle ne serait pas là avec Roxanne. Enfin, cela ne le regarde pas et tout le monde sait qu’avec lui, c’est chacun ses problèmes. Tout en s’approchant, il se souvient que la fille qu’il cherchait ce n’était aucune des deux. Mais où pouvait-être sa « charmante » sœur ? Il n’allait pas non plus la chercher toute la journée. De toute façon, il était trop tard pour faire demi-tour, car le voila juste derrière les deux jeunes filles. Voulant attirer leurs intentions, il se racla la gorge pour montrer sa présence. Cela fonctionna, car la serpentard se retourna. Lysandre lui fit un mince sourire avant de lui tendre le papier « Pourrais-tu donner ça à Calipso ? Je ne sais pas où elle est et je n’ai pas que ça à faire de la chercher… » Sa question n’en n’était pas vraiment une. Enfaite, il voulait vraiment qu’elle prenne le papier et qu’elle lui donne. Attendant qu’elle prenne le papier, il jeta un coup d’œil sur les livres et les feuilles. Louise avait l’air prit dans son devoir. T’en qu’elle ne faisait pas une gaffe, il n’a rien contre elle. « Peux-tu aussi lui dire que la prochaine fois que j’ai son courrier, je lui brûle. » Il fit un nouveau petit sourire pour montrer qu’il était franche et qu’il n’hésiterait pas.

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MessageSujet: Re: Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé   Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé EmptyJeu 13 Mai - 7:14

A peine eut-elle donné le sujet du devoir à Louise, que celle ci s'empressa de le lire. Puis elle lui jeta un regard. « Je pense pouvoir faire quelque chose pour toi ! ». La verte la remercia rapidement. Louise était plongée dans son travail, aussi Roxanne pensa qu'elle n'avait pas vu le nouvel arrivant. En face de la jeune rousse se tenait Lysandre, le frère de sa meilleure amie. Autant dire le pire ennemi de sa meilleure amie. Mais Roxanne n'avait rien contre le bleu, et Calipso n'était pas, encore, dans les parages. Aussi il n'y avait aucune raison pour que la rousse se comporte mal avec le bleu. Lui souriant faiblement, elle n'eut pas le temps d'ouvrir la bouche pour lui demander ce qu'il faisait ici. « Pourrais-tu donner ça à Calipso ? Je ne sais pas où elle est et je n’ai pas que ça à faire de la chercher… » La rousse jeta un coup d'œil au bout de parchemin que le jeune homme tenait dans sa main. Apparemment il s'agissait d'une lettre, destinée sans doute à Calipso. Reportant son regard sur le visage du jeune homme, la verte tendit la main pour attraper le petit bout de parchemin. Puis elle le rangea dans la poche de son pantalon, se promettant de le donner à son amie. « Je m'en occupe, pas de soucis ». Pensant que la discussion était close, Roxanne esquissa un mouvement pour se retourner vers Louise, mais Lysandre reprit la parole avant qu'elle n'ai pu finir son geste. « Peux-tu aussi lui dire que la prochaine fois que j’ai son courrier, je lui brûle. » Les sourcils de la rousse se levèrent légèrement. Au vu du sourire qui s'affichait sur le visage du bleu, il ne plaisantait pas. Et d'ailleurs, ce n'était pas son genre de plaisanter, surtout lorsqu'il s'agissait de sa sœur. A ce moment là, la verte se rendit compte que cela faisait plusieurs jours, voir une semaine et demi, qu'elle n'avait pas parlé au bleu. D'après ses souvenirs, une énième dispute stupide était venue entacher leur relation, et elle n'était pas revenue. De plus, elle n'avait cessé de trainer en compagnie de Calipso durant la semaine, aussi les chances de parler avec Lysandre étaient diminuées. « Je lui dirai, mais si elle vient de voir pour brûler ton propre courrier, tu ne viendra pas te plaindre ». Roxanne n'aimait pas vraiment faire l'intermédiaire entre les jumeaux, et heureusement que cela n'arrivait pas souvent. La plupart du temps, ils s'évitaient, et cela convenait à tout le monde.

Lâchant le jeune homme du regard, elle se retourna vers Louise qui avait relevé la tête de ses bouquins. Sans doute à cause de la conversation des deux autres. La verte lui adressa un sourire faux. « On aurai mieux fait de venir cet après midi ma pauvre Louise. D'ailleurs je ne sais pas ce que Calipso fabrique, mais elle n'a pas vraiment l'habitude d'être en retard ». Puis, elle se retourna vers Lysandre, qui était restée à la même place, stoïque. La jeune rousse se leva lentement de sa chaise et se rapprocha du bleu, laissant Louise seule à la table. La situation était en fait très étrange. Louise, la souffre douleur de Roxanne et Calipso, réunie dans la même pièce que Lysandre et la rousse. Il ne manquait plus que la reine pour couronner ce tableau étrange. Surtout que Lysandre devait se doutait de la relation qui unissait la jaune et la verte. Cela ne sautait pas aux yeux, mais on parlait de Lysandre Owens, il est donc clair qu'il devait savoir. Mais il ne se mêlait jamais des affaires des autres, c'est bien connu. Cette pensée fit sourire la verte qui était à présent aux côtés du bleu. « Ou bien tu peux aussi attendre ta sœur pour lui dire tout ça toi même mon cher Lysandre. C'est dommage que votre relation fraternelle soit si froide » Bien sûr, les paroles n'étaient que pure ironie. Tout le monde dans la pièce, tout le monde à Poudlard même, savait que Roxanne avait les pires relations imaginables avec sa famille. Ce n'était pas vraiment à elle de donner des conseils aux autres sur leur façon de gérer leurs frères et sœurs.
Souriant faiblement à Lysandre, la rousse lança un regard en biais à Louise qui ne bougeait pas. Un sourire d'une autre nature apparut alors sur son doux visage. Louise était bien connue pour sa maladresse. Et Lysandre détestait tout ce qui était maladroit. Cette petite pause devoirs s'annonçait peut être plus intéressante que prévu. Reposant ses iris bleus sur le brun, Roxanne posa sa main sur son dos. « Aller viens, et même si tu ne veux pas attendre ta sœur, tu peux au moins passer un petit moment avec moi non ? Ça fait longtemps que l'on ne s'est pas parlé tous les deux ». Puis elle le poussa légèrement afin qu'il s'assoie sur une des chaises. Tirant une des chaises, elle choisit bien évidemment la chaise la plus proche de Louise. Puis elle se posa elle même sur une chaise en face du petit « couple » afin d'avoir une meilleure vue sur le petit spectacle et sortit les pop corns. Avec un peu de chance, Louise ne mettrait pas beaucoup de temps pour faire une de ses légendaires bourdes. Enfin, encore fallait-il que Louise soit mal à l'aise. Pour le moment, rien ne semblait montrer qu'elle l'était, et Roxanne fronça les sourcils. Si son « plan » échouait, ce n'était pas vraiment la peine de rester ici.
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MessageSujet: Re: Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé   Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé EmptyJeu 13 Mai - 9:17

Louise n’avait pas relevé la tête de son parchemin, à vrai dire, ses mouvements de poignets s’étaient même accélérés. Le sujet était tellement « passionnant », et il y avait tellement à dire là-dessus qu’elle ne savait même plus sur quoi enchaîner. Avec un peu d’organisation, elle pouvait parvenir à un résultat pas mal…Pas mal du tout si…La jeune fille sursauta une nouvelle fois. Décidément, ça n’allait jamais en finir ! Elle releva légèrement la tête et aperçu le torse de ce qui semblait être … un garçon. Sans blague ! En relevant davantage la tête, Louise écarta légèrement les lèvres – ce qui lui donnait un air profond d’ahurie – et reconnut immédiatement Lysandre Owens, le frère jumeau de Calipso. Elle ne le connaissait pas mais la curiosité que le jeune homme avait créée en Louise le rendait aux yeux de cette dernière, assez... important ? Bref. Le Serdaigle ne posa même pas un œil sur Louise, préférant s’adresser à cette chère Roxanne. Il redoutait sans doute encore la Londubat et son don inexplicable de créer des catastrophes. « Pourrais-tu donner ça à Calipso ? Je ne sais pas où elle est et je n’ai pas que ça à faire de la chercher… » Son ton n’annonçait pas une courtoisie flagrante vis-à-vis de sa sœur, ce qui n’étonna visiblement pas Roxanne. Cette dernière ne fit que prendre le morceau de parchemin que lui tendait le brun, et le rangea dans la poche de son jean. « Je m'en occupe, pas de soucis », se contenta-t-elle d’ajouter et pensant que l’aigle allait déguerpir d’ici quelques minutes, se retourna vers Louise, qui s’était repenchée vers son travail, observant tout de même d’un œil discret les deux adolescents. Mais le damoiseau Owens ne semblait pas avoir totalement terminé. Aussi ajouta-t-il froidement « Peux-tu aussi lui dire que la prochaine fois que j’ai son courrier, je lui brûle. ». La verte se tourna une nouvelle fois, arquant un sourcil envers Lysandre. « Je lui dirai, mais si elle vient de voir pour brûler ton propre courrier, tu ne viendra pas te plaindre ». Louise qui avait progressivement levé la tête, était désormais totalement absorbée par la conversation qu’entretenaient les deux autres, même si là n’était pas son intention. Roxanne lui sourit, et elle revint peu à peu à elle, se rappelant que cette histoire ne la regardait absolument pas, même pas visuellement. « On aurai mieux fait de venir cet après midi ma pauvre Louise. D'ailleurs je ne sais pas ce que Calipso fabrique, mais elle n'a pas vraiment l'habitude d'être en retard » Louise jeta rapidement un coup d’œil à sa montre. Cela faisait déjà une quinzaine de minutes que les deux jeunes filles s’étaient installées à la bibliothèque et toujours aucuns signes de Calipso. Où était-elle donc passée ? Comme l’avait appuyé Roxanne, Calipso était de nature ponctuelle et arrivait en retard qu’uniquement si quelque chose de très important s’était déroulé. Occupée à imaginer le pire pour son ‘amie’, Louise ne remarqua pas que la rousse s’était levée et s’était dirigé vers Lysandre. Décidément, Roxanne devait avoir raison, ça n’était vraiment pas le jour pour fréquenter la bibliothèque, Louise devenant de plus en plus inattentive et lunatique. « Ou bien tu peux aussi attendre ta sœur pour lui dire tout ça toi même mon cher Lysandre. C'est dommage que votre relation fraternelle soit si froide » Une désagréable pointe d’ironie trahissait les paroles de Roxanne. Elle offrit un nouveau sourire à Louise, stoïque, observant la scène comme une spectatrice d’Opéra. A vrai dire, Louise trouva ça légèrement déplacé de la part de la rousse, cela faisait tout de même un moment que Roxanne n’avait plus de contact - soit très peu, soit houleux – avec les membres de sa famille. La Londubat essayait tant bien que mal de positiver auprès de Lucy, les deux jeunes filles se disant qu’un jour, elle reviendrait forcément retrouver son frère, et le reste de la famille. Mais elle se tut, après tout, ça n’était pas ses affaires, et elle ne voulait surtout pas installer un froid ! « Aller viens, et même si tu ne veux pas attendre ta sœur, tu peux au moins passer un petit moment avec moi non ? Ça fait longtemps que l'on ne s'est pas parlé tous les deux ». La Weasley entreprit de pousser délicatement le brun, afin de le faire avancé. Louise posa sa plume. Elle commença à paniquer alors que Roxanne installa le Serdaigle sur la chaise se situant juste à côté d’elle. Il avait franchit la ligne de sécurité. Les joues et la gorge de la jeune fille s’empourprèrent alors qu’elle se noua nerveusement les mains. Elle remit une mèche de cheveux rebelle derrière ses oreilles, et commença à fourrer rapidement ses affaires dans sa sacoche. « Je…Je ferais mieux de vous laissez vous retrouver entre vous, vous n’êtes pas d’accord ? Je dois vous gêner rien que par ma présence… Je terminerai tout ça à la Salle Commune et… » Alors qu’elle engouffrait le dernier livre dans son sac, ce qui devait arriver arriva. Louise donna un malheureux coup de coude à l’encrier qui se trouvait en face du parchemin, et ce dernier tomba à la renverse. Par chance, elle réussit à sauver le devoir de Roxanne. Ironie du sort, l’encre se déversa en partie sur le pauvre Lysandre. La Poufsouffle lâcha son sac, et plaqua ses mains sur sa bouche, visiblement désorientée. Confuse, elle bafouilla quelque chose qui devait ressembler à « Oh…Je...Seigneur ! Je...Quelle imbécile…Excuse-moi...Oh ce n’est pas vrai ! » Elle voulut sortir sa baguette pour arranger le carnage mais elle jugea qu’elle en avait assez fait. Elle se pencha et balança rapidement son sac sur les frêles épaules. « Je ferai mieux d’y aller, je crois…»
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MessageSujet: Re: Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé   Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé EmptyVen 14 Mai - 21:34

Il était clair et net que si tout bout de parchemin pour sa sœur venait à lui, il finira dans la cheminé de sa salle de commune. Peut lui importait les conséquences de ses gestes là. Si Calipso voulait vraiment son courrier, elle avait cas mieux renseigner ses expéditeurs. Décidant de ne pas trop s’attarder, il voulut rebrousser chemin, mais Roxanne le prit de cours en lui répondant « Je lui dirai, mais si elle vient de voir pour brûler ton propre courrier, tu ne viendras pas te plaindre » Un sourire s’étira sur ses lèvres. Cela n’arrivera surement jamais, car Lysandre ne recevait jamais de courrier. C’est amis les plus proches sont des moldus, sa mère n’écrit qu’à sa sœur et s’il reçoit du courrier, ce n’est pas sa sœur qui l’aura, mais bel et bien lui. Faisant un signe négatif de la tête, essayant de lui montrer que cela n’arrivera surement pas, il la regarda surveiller ? La poussoufle. S’il comprenait bien, Roxanne avait trouvé quelqu’un pour faire ses devoirs ? Levant discrètement les yeux au ciel, il releva son regard à ses mots. « On aurait mieux fait de venir cet après midi ma pauvre Louise. D'ailleurs je ne sais pas ce que Calipso fabrique, mais elle n'a pas vraiment l'habitude d'être en retard » C’est vrai que sa sœur était ponctuelle. Surement une de ses rares qualités. Enfin, elle était ponctuelle avec qui elle voulait, car si Lysandre venait à lui donner un rendez-vous, elle ne viendrait surement pas à l’heure et peut-être même jamais… De toute façon, le simple fait que le serdaigle lui propose un rendez-vous était du pur irréel. Tiré de ses pensées, il fronça doucement ses sourcils en voyant son amie s’approcher de lui. Cela faisait longtemps qu’ils ne sentaient pas parlés. Une dispute avait éclaté entre eux quelques jours auparavant et comme dans leurs habitudes, ils sont restés sans se parler depuis. Il ne faut pas penser que cela fait quelque chose au jeune homme, il s’en fou complètement. Enfin, pour le moment. Un jour il allait surement péter un câble envers Roxanne, mais ce jour n’est pas encore arrivé. « Ou bien tu peux aussi attendre ta sœur pour lui dire tout ça toi même mon cher Lysandre. C'est dommage que votre relation fraternelle soit si froide » Il ne put s’empêcher de rire. Mais bien sur, quelle bonne idée ! S’il venait à attendre sa sœur, cela allait commencer par une dispute et se finir en dispute. De toute façon, leur relation ne tient que sur des disputes. Et puis, pour assez qu’il le sache, la verte et argent n’avait pas non plus de bonne relation avec sa famille. Une Weasley chez les serpentards, mais qui auraient pensé cela ? Même Voldy doit être étonné sur haut de son trône d’argent. « Aller viens, et même si tu ne veux pas attendre ta sœur, tu peux au moins passer un petit moment avec moi non ? Ça fait longtemps que l'on ne s'est pas parlé tous les deux » Le serdaigle s’arrêta de rire. Sentant la main de Roxanne le pousser légèrement vers une chaise près de la jaune. Avec tout ça, il en avait complètement oublié Louise. Elle avait l’air encore absorbé dans son devoir. Le jeune homme voulut se retourner pour partir et ne pas accepté cette « invitation », mais Weasley avait l’air déterminé et il n’eut pas le choix. Se retrouvant assit aux côtés de Louise, il la regarda avec un certain recul. Londubat était connu pour sa maladresse et, jusqu’à ce jour, Lysandre avait toujours tout fait pour ne pas trop l’approcher. La serpentarde alla s’asseoir de l’autre côté de Louise et le regard toujours viré vers elle, Lysandre vit un mal-l’aise s’installer doucement. Cela ne sentait rien de bon ! « Je…Je ferais mieux de vous laissez vous retrouver entre vous, vous n’êtes pas d’accord ? Je dois vous gêner rien que par ma présence… Je terminerai tout ça à la Salle Commune et… » Tout en disant ses paroles, elle rangeait ses affaires avec précipitation et ce qui devait arriver, arriva. Louise donna un coup de coude dans son encrier encore ouvert et celui-ci déversa son liquide sur la table, mais aussi sur le gilet et le pantalon de Lysandre. Par réflexe, il eut un mouvement de recul et se leva à toute vitesse « Oh…Je...Seigneur ! Je...Quelle imbécile…Excuse-moi...Oh ce n’est pas vrai ! » Lui jetant un regard noir, Lysandre avait le bras écarté pour ne pas se salir un peu plus. Plusieurs regards se posèrent sur leur table et des rires se firent entendre. Fusillant tous ceux qui laissaient un son s’échapper de leur bouche, il sentait la colère monter peu à peu en lui. « Je ferai mieux d’y aller, je crois… » La voyant prendre ses affaires et vouloirs s’éloigner, Lysandre la rattrapa en posant une main peut-être un peu trop brusque sur son épaule pour la retenir. « Tu ne comptes pas me laisser dans un tel état ? » Il eut alors conscience de ses mots et il lâcha la jaune « Non, en fin de compte, ne fait rien. Ne fait plus jamais rien devant moi ! Ne m’approche pas, même si tu n’as rien dans les mains, tu serais capable de me faire tomber juste en me regardant ! » En bref, il la traitait de pure idiote. Il ne fallait pas trop lui en vouloir, il était en colère et une fois en colère, Lysandre pouvait être blessant. Quoiqu’elle devait avoir l’habitude. Il pensait ses mots, c’étaient clair. Les trais de son visage furent crisper avec la colère, il regarda un peu plus les dégâts. Il ne pouvait pas enlever cette tâche tout seul, même avec la magie. Se tournant vers Roxanne, qui devait surement être en train de rire à en avoir mal au ventre, il lui demanda avec une voix toujours aussi énervé et froide « Ca ne te dit pas de servir à quelque chose ? Après tout, c’est toi qui m’a mit à côté de cette… Je me demande même si tu ne l’as pas fait exprès ! » Fronçant les sourcils, cette idée venait juste de le frapper. Si Roxanne voulait faire une blague à Louise, elle en avait le droit, mais qu’elle ne mêle pas Lysandre dedans !
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MessageSujet: Re: Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé   Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé EmptyVen 14 Mai - 22:42

Un léger sourire apparu enfin sur les lèvres de la rousse. Quelques secondes seulement après que le brun se soit assis aux côtés de Londubat, cette dernière commença à perdre ses moyens. Ses gestes se firent plus nerveux, elle jeta des regards furtifs au bleu qui gardait une distance de sécurité entre eux deux. Puis, elle fit ce qu'elle n'aurait jamais dû faire, au bonheur de la verte. « Je…Je ferais mieux de vous laissez vous retrouver entre vous, vous n’êtes pas d’accord ? Je dois vous gêner rien que par ma présence… Je terminerai tout ça à la Salle Commune et… » La jaune se leva en toute hâte et commença à fourrer ses affaires dans son sac. Mais son coude toucha l'encrier qui était encore ouvert, et la bouteille tomba sur la table, éclaboussant de liquide noir le jeune homme. Ce dernier se releva à toute vitesse et leva les bras dans une pose tout à fait idiote. Derrière elle, Roxanne entendit les rires des rares occupants de la bibliothèque. Elle même dû se mordre la lèvre pour ne pas éclater d'un rire sonore. Observant avec délectation la scène qui se déroulant sous ses yeux, elle était secouée d'un rire silencieux qui la rendait presque au bord des larmes. « Oh…Je...Seigneur ! Je...Quelle imbécile…Excuse-moi...Oh ce n’est pas vrai ! » C'était juste un véritable délice pour les yeux. Louise s'étendait en excuses, tandis que Lysandre lui lançait un regard plein de reproches. C'en était tellement comique que la jeune rousse se rendait mal compte que cette scène était bien réelle. Louise se surpassait de jour en jour. « Je ferai mieux d’y aller, je crois… » Roxanne fronça les sourcils. Elle n'allait tout de même pas partir alors qu'on commençait juste à s'amuser ici. Heureusement, le bleu rattrapa la jeune jaune qui fut contrainte de rester encore quelques secondes de plus. « Tu ne comptes pas me laisser dans un tel état ? Non, en fin de compte, ne fait rien. Ne fait plus jamais rien devant moi ! Ne m’approche pas, même si tu n’as rien dans les mains, tu serais capable de me faire tomber juste en me regardant ! » C'en était trop. Roxanne dut détourner les yeux quelques secondes pour se retenir de rire. Secouée de ses rires silencieux, elle tenta de reprendre le contrôle d'elle même, parvenant tant bien que mal à paraitre un peu plus choquée qu'hilare. Puis elle reposa ses yeux sur les deux autres, essayant de garder son visage impassible. Lysandre posa alors les yeux sur elle et lui parla d'une voix froide et colérique qu'elle n'apprécia pas trop. « Ça ne te dit pas de servir à quelque chose ? Après tout, c’est toi qui m’a mit à côté de cette… Je me demande même si tu ne l’as pas fait exprès ! » Toute envie de rire s'estompa, bien que les souvenirs de la scène comique soient encore bien frais dans son esprit. Décroisant les jambes, elle se releva à son tour. A présent, ils étaient tous trois debout, la bibliothécaire n'allait pas tarder à rappliquer, et si elle les trouvait dans cette position, dérangeant le calme habituel de la pièce, ils allaient en entendre parler. Ce postant face au bleu qui lui lança un regard noir, elle fronça les sourcils en lui rendant son regard. « Tu n'es pas capable de te nettoyer tout seul ? Et puis, comment oses-tu prétendre que j'ai quelque chose à voir dans cette histoire ? Ce n'est pas de ma faute si tu as mis mal à l'aise Louise. » Elle laissa le temps à ses paroles d''arriver dans l'esprit de Lysandre. Puis détourna les yeux, fit quelques pas pour aller chercher sa baguette, et revint se planter devant le bleu. Elle jeta un coup d'œil à Louise qui était toujours là, comme pétrifiée. Elle lui lança un sourire qui se voulait rassurant, mais au fond d'elle, il voulait plutôt dire « pauvre cruche » qu'autre chose. « Bon, c'est vrai que Louise est de nature maladroite, mais ne rejette pas la faute sur elle. La traiter d'idiote de fera pas avancer les choses »

Faisant tourner sa baguette entre ses longs doigts blancs, elle lança un sourire méchant à Lysandre qui était toujours dégoulinant d'encre. Ses vêtements se ressemblaient plus à rien, et cette vision réchauffa un peu le cœur de la rousse. D'accord, elle appréciait le jeune homme, mais il ne s'agissait que d'une petite blague sans conséquences. Pas sûr que le jeune homme apprécierai, mais après tout, il n'aimait pas grand chose. « Bon aller, viens je vais essayer de limiter les dégâts. » Pointant sa baguette sur le torse du brun, elle prononça à voix basse « Tergeo ». Aussitôt, une bonne partie de l'encre présente sur les vêtements du jeune homme fut aspirée par la baguette magique. Certes il y en restait un peu, mais c'était beaucoup mieux que quelques instants plus tôt. Poussant un soupir, la jeune rousse rangea sa baguette dans la poche de son jean. Cela n'allait peut être pas satisfaire complètement le jeune homme, mais tant pis. Il n'avait qu'à se débrouiller seul, elle avait déjà été bien gentille de sortir sa baguette pour lui. « Voilà, de dis pas merci surtout. Ça me disait de servir à quelque chose ». La verte insista bien sur les derniers mots, pour faire comprendre au jeune homme qu'elle n'avait pas vraiment apprécié sa façon de lui parler. Puis elle lui tourna le dos et alla se poster devant Louise. La pauvre jaune avait l'air complétement sous le choc. Elle devait pourtant avoir l'habitude d'avoir ce genre de problèmes. Sans doute que le fait que le bleu l'ait traité d'idiote l'avait choqué. Ne voulant pas la traumatisé encore plus – après tout elle devait finir son devoir – Roxanne lui lança un regard plein compassion et posa sa main sur son épaule. Puis elle attrapa son sac et alla le reposer sur le bureau. « Aller Louise, ce n'est pas si grave. Lysandre a tendance à exagérer ses propos. » Puis elle lui fit signe d'aller se rassoir. Détournant son regard de la jaune, elle reposa ses yeux bleus sur le brun qui ne bougeait plus, mais continuait à lancer des regards noirs à tous les occupants de la pièce. « Et toi Lysandre, n'en fait pas tout un drame. Louise est peut être maladroite, mais elle est très … gentille ». Puis se rapprochant de lui, elle mit sa bouche au niveau de son oreille, et lui susurra très doucement, afin que seul lui puisse l'entendre. « Bien que je dois avouer qu'elle a surpassé mes attentes sur ce coup là »
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MessageSujet: Re: Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé   Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé EmptySam 15 Mai - 1:55

Ce qui est drôle dans la vie, c’est qu’on peut tomber sur toute sorte d’individus. Des beaux, comme des plus moches, des cancres et des génies… Une tonne de caractéristiques déferlent et de ce fait, nous pouvons affirmer que personne n’est pareil. C’était une des nombreuses déductions de Louise, envers qui la nature n’avait pas été si généreuse. Qu’avait-elle pour elle ? Une poisse constance qui l’obligeait à commettre les pires bourbes qu’un nifleur lâché dans un dortoir, une malchance qui la rendait encore plus pitoyable, et une timidité qui n’arrangeait pas les choses. Pourquoi n’avait-elle pas été dotée d’une personnalité riche en couleurs et en rebondissements ? Cette vie morne, ennuyeuse et sans intérêt était bien la sienne... Pauvre Louise. Elle ne dégageait décidément aucun charme, dans sa façon d’agir, comme du haut de sa petite taille, de ses yeux fuyards. Et lorsqu’elle provoquait une catastrophe, c’était toujours désemparée et perturbée qu’elle le prenait, s’excusant mille fois. Prenons l’exemple de l’instant même. La jeune fille se tordait nerveusement les mains, ses grandes iris noisettes fixant Lysandre qui bouillonnait. « Tu ne comptes pas me laisser dans un tel état ? », lança-t-il à l’égard de la jaune qui s’apprêtait à s’éclipser. Il l’avait brusquement rattrapée et lui avait agrippé l’épaule. Il eut un instant de réflexion. « Non, en fin de compte, ne fait rien. Ne fait plus jamais rien devant moi ! Ne m’approche pas, même si tu n’as rien dans les mains, tu serais capable de me faire tomber juste en me regardant ! » Louise cligna des yeux « M..Mais je ne … » Ca ne servait à rien, le jeune homme ne l’écoutait déjà plus. Après lui avoir soufflé furieusement qu’elle n’était qu’une idiote, il reporta son attention sur Roxanne, que les autres élèves qui bordaient leur table avaient pu apercevoir se tordre de rire. « Ca ne te dit pas de servir à quelque chose ? Après tout, c’est toi qui m’a mit à côté de cette… Je me demande même si tu ne l’as pas fait exprès ! » A première vue, la remarque ne plu pas particulièrement à la Weasley. Néanmoins, elle se leva et s’approcha du Serdaigle et de la Poufsouffle. « Tu n'es pas capable de te nettoyer tout seul ? Et puis, comment oses-tu prétendre que j'ai quelque chose à voir dans cette histoire ? Ce n'est pas de ma faute si tu as mis mal à l'aise Louise. » Les esprits commençaient tout doucement à s’échauffer et mieux valait canaliser cette tension, avant qu’une bataille surgisse et que, coup de théâtre, les trois étudiants soient privés de séjour à la bibliothèque. Roxanne s’en alla rechercher sa baguette, alors que Louise restait plantée là, comme si on l’avait pétrifiée ou changée en gargouille, sous les rires silencieux mais néanmoins peu discrets des autres. Malgré ça, elle gardait la tête haute, elle perçut un sourire énigmatique chez Roxanne mais n’y prêta pas une attention particulière. « Bon, c'est vrai que Louise est de nature maladroite, mais ne rejette pas la faute sur elle. La traiter d'idiote de fera pas avancer les choses » Louise se passa une main derrière la nuque, embarrassée à l’idée d’être l’objet d’une nouvelle dispute entre les deux amis. « Euh eh bien… c’est-à-dire que… » Elle fut interrompue par un mouvement gracieux de la demoiselle Weasley, et en quelque secondes la majorité de l’encre s’étant étalée sur le gilet de Lysandre s’évapora. Louise observait la scène avec un certain détachement, peut-être avait-elle était plus affectée par les paroles cruelles qu’avait si bien prononcé le brun qu'elle n'y pensait. Elle tourna la tête vers la bibliothécaire qui ne semblait – et fort heureusement- n’avoir rien remarqué de l’agitation qui s’était produite, plongée dans un bouquin romanesque à l’eau de rose, probablement. Elle reporta son attention sur ses interlocuteurs, Roxanne lui lança un regard compatissant, et lui posa une main réconfortante sur l’épaule – ou était ce juste pour attraper son sac allez savoir – avant d’aller se rasseoir calmement. « Aller Louise, ce n'est pas si grave. Lysandre a tendance à exagérer ses propos. » Louise jeta un œil derrière elle, afin de vérifier si les autres élèves s’étaient remis à leur travail, avant de reposer son attention sur Roxanne. Confuse, elle termina tout de même par s’approcher de la table et regagner sa place, observant du coin de l’œil Roxanne chuchotant à l’oreille du Serdaigle. Quelque fois, Louise se demandait s’ils n’avaient pas une liaison cachée, n'osant pas s'afficher à cause de Calipso… Les joues de la jaune rosirent légèrement, rien que part le fait d’imaginer son amie en compagnie de Lysandre, alors qu’elle réinstallait timidement le morceau de parchemin sur la table.
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MessageSujet: Re: Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé   Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé EmptySam 15 Mai - 22:03

Il avait sentit que quelque chose allait se passer et il aurait peut-être dû partir t’en qu’il était encore temps. C’est surement pour cela qu’il était si énervé. D’habitude, il était d’un naturel calme ou du moins, il savait garder sa colère à l’intérieur. Mais tout ici faisait qu’il ne pouvait pas garder son calme. Tout le monde pouffaient de rire, il avait ses habilles tâchés d’une énorme tâche et surtout il avait la fâcheuse impression d’avoir servit de pion. Fronçant les sourcils à cette idée, il regarda Roxanne se lever sans cillé « Tu n'es pas capable de te nettoyer tout seul ? Et puis, comment oses-tu prétendre que j'ai quelque chose à voir dans cette histoire ? Ce n'est pas de ma faute si tu as mis mal à l'aise Louise. » Parfois, il avait vraiment l’impression d’avoir ça sœur devant lui. Etait-ce le fait que Roxanne et elle passent toutes leurs journées ensemble ? Ou alors parce qu’il y a du monde autour d’eux et que Calipso va peut-être débouler comme une furie, donc son amie se permet d’être des plus aigri avec lui ? Lysandre la suivit du regard tout en pensant cela. Plus ça allait et plus il se disait que s’il y avait de telle dispute entre eux, c’est parce qu’ils sont bien trop différent. Ne voulant surtout pas penser à cela maintenant, il se sortit de ses songes. « C’est vrai que Louise est de nature maladroite, mais ne rejette pas la faute sur elle. La traiter d'idiote de fera pas avancer les choses » C’est elle qui dit ça ? Alors qu’elle prévoit de lui faire toutes les misères du monde à cette pauvre Louise ? Qu’elle garde ces belles paroles pour elle. « Euh eh bien… c’est-à-dire que… » Il tourna la tête vers elle. Son regard était toujours aussi froid, mais moins électrique. En quelques secondes, une grosse partie de la tâche d’encre disparut et Lysandre fut un peu moins furax. Pour ce qui restait, il allait se débrouiller par ses propres moyens une fois ses vêtements retirés. « Voilà, de dis pas merci surtout. Ça me disait de servir à quelque chose » Mais bien sur, elle ne voulait pas non plus une rose ? Les trais de son visage toujours crispé par la colère, il prit son sac qu’il mit sur son épaule pendant que les deux jeunes filles s’échangèrent quelques mots. S’il n’était pas aussi perso’, le jeune homme aurait pu résonner Louise, la secouer dans tous les sens pour lui ouvrir les yeux. Mais ce n’est pas comme ça que Lysandre fonctionne. Pour lui, ou du moins pour sa lâchitude, il était essentiel qu’elle s’en rende compte par elle-même la situation. Préparé à quitter le lieu, il vit du coin de l’œil la verte revenir vers lui et le serdaigle ne pu s’empêcher de froncer les sourcils. « Et toi Lysandre, n'en fait pas tout un drame. Louise est peut être maladroite, mais elle est très … gentille » N’ayant pas le temps de dire quoique ce soit, il l’écouta murmurer ses quelques mots « Bien que je dois avouer qu'elle a surpassé mes attentes sur ce coup là » S’en fut trop pour lui. D’un geste vive, il attrapa le poignet de la serpentard qu’il serra un peu trop fort. Il y avait bien une chose qu’il détestait, c’était qu’on se serve de lui. Il n’était pas dupe et savait quand on essayait de le manipuler. La façon dont Roxanne joue ne lui plait pas, tout comme son comportement actuel. Louise avait beau être mal-à-l’aise quand il était présent pour n’importe quelle raison qui soit, il ne fallait pas trop en profiter. Plongeant son regard dans celui de la rousse, il parla juste assez fort pour que seul elle puisse entendre « Que tu veuilles t’amuser un peu ne me dérange pas. Mais je n’accepte pas que tu t’amuse avec moi ! » Sa voix était stricte et toujours aussi froide. Elle en faisait presque froide dans le dos. Tout comme lui, à se moment même, ne faisait pas envie d’aller le voir. « Ne joue pas à un jeu où seule toi peux t’amuser, cela peut te retomber dessus… » Il l’a mettait en garde. Il parlait pour lui, mais aussi pour tout le reste. Quoiqu’il en pense, Roxanne restait son amie et, même si pour le moment ce n’est pas le cas, il ne veut pas qui lui arrive des choses désagréables. Car il ne faut pas oublier qu’une princesse peut se faire voler sa future place à n’importe quel moment. Lâchant son poignet, il la regarda encore un petit moment avant de se tourner vers Louise. Il ne la voyait que de dos, mais le jeune homme fut surpris de la voir replongé dans son devoir -qui n’était pas le sien- comme ci rien ne s’était passé. Un peu intrigué, il se sentit un instant honte. Peut-être avait-il était trop dur ? N’importe quoi ! Elle n’avait eu que ce qu’elle méritait, un point c’est tout. Détachant son regard de la poufsouffle, il se retourna vers Roxanne. Sa colère disparaissait doucement, même s’il savait que ce qui venait de ce passé, allait créer entre eux une nouvelle dispute. Mettant correctement son sac sur son épaule, il se prépara à partir « Je vous laisse travailler… »
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MessageSujet: Re: Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé   Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé EmptyDim 16 Mai - 8:13

Le jeune brun attrapa alors le poignet de la rousse et le serra un peu trop fort au goût de cette dernière. La poigne du bleu était un peu trop forte pour elle, et elle sentit bientôt une douleur lancinante dans son bras. La rousse retint une grimace de douleur, préférant regarder les yeux de Lysandre qui jetaient des éclairs. Lui rendant son regard noir, elle s'efforça de soutenir le lien visuel, tandis que son bras lui faisait de plus en plus mal. Mais il était bien sûr évident que Roxanne ne céderait pas, pas aussi facilement en tout cas. Ce n'était pas dans sa nature, et ce ne l'avait jamais été. Si il y avait bien une chose dont elle avait le mérite, c'était cette hargne de gagner, coûte que coûte. Reportant son attention au brun, elle le vit ouvrir la bouche. Haussant un sourcil, elle fut surprise que le brun parle à voix basse, mais ne s'en plaint pas. « Que tu veuilles t’amuser un peu ne me dérange pas. Mais je n’accepte pas que tu t’amuse avec moi !  » Son ton froid et autoritaire fit monter d'un cran la colère, de Roxanne à son égard. D'une part il lui avait attrapé le bras et le serrait d'une manière démesurée, mais en plus, il lui parlait sur un ton qu'elle n'appréciait, mais alors pas du tout. Si il pensait l'impressionnait avec ses airs de dur à cuire, il se mettait le doigt dans l'œil. Le jour où Lysandre ferait peur à Roxanne n'était pas encore arrivé, bien que la jeune rousse soit obligée d'avouer qu'il faisait assez peur actuellement. Regardant le brun sans ciller, la verte ouvrit la bouche pour rétorquer, mais le bleu la prit de court, et continua sur sa lancée. « Ne joue pas à un jeu où seule toi peux t’amuser, cela peut te retomber dessus…  » Il était bien placé pour donner des leçons. La seul chose qui l'affectait en ce moment, c'était surtout que la rousse se soit amusée à ses dépends. Lui, celui qui ne levait jamais le petit doigt pour personne, montait sur ses grands cheveux dès que quelque chose était attenté sur sa personne. Si Roxanne n'était pas aussi énervée, elle aurait bien explosé de rire sur le coup. Lysandre relâcha enfin la pression qu'il exerçait sur le poignet de la rousse, avant de lancer un regard à Louise. Jetant un coup d'œil à son poignet endolori, la rousse s'aperçut que ce dernier était complètement rouge. La verte se massant un peu, geste totalement inutile se il faut dire, mais qui lui permit de réfléchir quelques instants. Déjà que ses relations avec le jeune homme n'étaient pas au beau jour ces derniers temps, cette altercation n'allait en rien arranger la donne. Mais ce n'était pas une raison pour ne pas rétorquer. Les ongles de la rousse s'enfoncèrent dans sa chair déjà endolorie, permettant à la jeune fille d'évacuer le surplus de colère qui la faisait littéralement bouillir de l'intérieur. Lorsqu'elle retira sa main, des traces profondes d'ongles s'étaient ajoutées à la trace rouge, mais la rousse n'y prêta pas attention et se retourna face à Lysandre. Ce dernier était en train de mettre son sac, prêt à partir. S'il pensait pouvoir s'en aller comme ça, il se trompait lourdement. « Je vous laisse travailler…  » C'est un comble, franchement, il le croyait vraiment ? Peut être qu'il avait perdu un peu de raison avec la chute de l'encre, mais c'était peu probable. Poussant la chaise qui se tenait devant elle d'un geste rageur, Roxanne se posa devant le brun, lui barrant de ce fait la route vers la sortie. «  Je ne crois pas non » La verte se voulait convaincante, mais pas blessante. Ce qui était déjà une tâche plus ardue, étant donné qu'elle avait à présent l'habitude de parler pour blesser. Mais même si le Serdaigle l'avait énervé au plus haut point, il demeurait son ami -un ami peu sympathique sur le coup, certes, mais un ami quand même. La rousse tenta doc de peser ses mots, mais ne voulant pas perdre se temps, elle débita la première phrase qui lui venait à l'esprit, ne sachant pas vraiment si elle était de circonstance ou pas. «  Tu me menace ? Sache Lysandre, que ce n'est pas parce que j'ai joué à tes dépends, qu'il faut tout d'un coup de réveiller. Ça ne te dérange pas quand je m'amuse des autres, mais dès que j'atteins monsieur, un monde s'effondre c'est cela ? » La rousse avait parlé à voix basse, de sorte que Louise ne puisse pas l'entendre. Elle ne voulait pas vraiment rendre évident qu'elle se foutait ouvertement d'elle et qu'elle s'en servait à volonté. Pour le moment, elle en avait encore besoin? Jetant un bref regard sur la brune, elle vit qu'elle s'était remise à travailler. La rousse sourit alors. Il était certain que la jaune essayait de capter leur conversation, mais elle était assez bonne comédienne, il faut l'avouer. Reportant son regard sur le jeune homme, elle s'en rapprocha le plus possible, afin que leurs têtes ne soient plus qu'à quelques centimètres l'une de l'autre. Elle pouvait ainsi avoir une bien meilleure vue sur les yeux du jeune homme, aussi froid que le ton qu'il avait emprunté quelques minutes plus tôt, et pouvait même sentir son souffle. «  Oublions ça, veux tu ? » La verte venait de susurrer ces mots sur un ton anodin, voir même sur un ton d'excuse. Certes, cet événement n'allait pas disparaître de sitôt de son esprit, mais elle voulait retenir le maximum possible le jeune homme. A présent, la chose qui lui ferait la plus plaisir, c'était une confrontation entre les jumeaux. Si seulement Calipso daignait ramener son illustre personne dans la salle. Jetant un coup d'œil furtif en direction de la sortie, elle ne vit aucune chevelure brune se détacher du lot, aussi elle soupira discrètement. «  Reste avec moi, cette histoire n'a aucune raison d'être. Je te promet même de ne pas te faire assoir à côté de Louise. Mais il faut dire qu'elle m'ennuie lorsqu'elle travaille. Elle passe son temps à gratter le parchemin, et moi je me tourne les pouces, sans aucune conversation à faire. Ce n'est pas très amusant » S'éloignant lentement du jeune homme, elle lui fit une petite moue qui montrait sa bonne volonté. Il était si rare que la jeune fille s'excuse -car c'était là les « excuses » de la rousse- qu'il valait mieux pour le bleu qu'il accepte de rester. Haussant le ton de sa voix pour ne pas éveiller les soupçons de la jaune plus longtemps, la rousse lança un regard au brun, le suppliant de rester avec elle. «  Viens, tu pourra même faire connaissance avec Louise. » Puis lança un regard à la jaune, elle continua, d'un ton faussement curieux. «  Enfin, je ne sais pas si vous vous connaissez déjà ». Puis elle tourna le dos au brun. Elle se dirigea vers la table, tira une chaise en face de Louise qui continuait d'écrire, bien que ses geste soient bien plus saccadés qu'habituellement et tira une autre chaise à côté d'elle, très loin de la brune. Si Calipso ne montrait pas le bout de son nez, elle pourrait au moins rire de l'embarras de la jeune Poufsouffle. Et Dieu seule sait à quel point elle peut être drôle lorsqu'elle est embarrassée. La meilleure amie de Roxanne loupait vraiment un beau spectacle. Malgré tout, un petit doute venait de germer dans l'esprit de la Weasley. Il est vrai que Louise était vite embarrassée, mais la présence de Lysandre décuplait cet embarras. Y avait-il anguille sous roche. Appuyant ses coudes sur la surface en bois de la table, Roxanne scruta la jaune, attendant de lever le voile sur ce mystère.
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MessageSujet: Re: Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé   Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé EmptyMer 19 Mai - 2:24

Si on aurait fait un film sur la vie de Louise Londubat, le casting et le scénario auraient été bien miteux. Une actrice de seconde classe aurait été choisie contre son gré pour incarner le rôle de la jaune, et des faux-rires pourris en fond, lorsqu’une fausse gaffe sortie tout droit du génie artistique d’artistes ratés ferait son apparition. Puis, évidemment, il y aurait les condisciples de la belle. La diabolique Roxanne Weasley serait une des grandes vedettes irremplaçables de la série, à force de mettre des bâtons dans les roues elle serait devenue indispensable. Quelle aurait été le script de la bibliothèque ? Louise serait tombée à la renverse, faisant s’écrouler les rangées de livres les unes après les autres ? Roxanne aurait-t-elle trouvé un nouveau stratagème pour mettre Louise mal à l’aise ? Quoi qu’il en soit, les réalisateurs n’auraient probablement pas eu l’idée d’incorporer un nouveau personnage. Et certainement pas un drôle de bonhomme comme Lysandre Owens. On ne savait jamais trop à quoi s’attendre avec lui – en particulier Louise car elle ne le connaissait pas – noir ou blanc ? En ces instants, du point de vue de la Poufsouffle en particulier, on aurait sans doutes répondu noir. Tout en réinstallant ses affaires, Louise observait d’un œil taquin ses deux condisciples s’éloigner un peu plus loin. Ils chuchotaient, et malgré son irrésistible envie de saisir la conversation, elle ne put comprendre une miette du dialogue de ses compères. Peut-être se donnaient-ils un rendez-vous ? Pris sur le fait ! Louise gloussa, cachant ses lèvres rosées derrière sa fine main. Malheureusement, elle fut saisie de voir ce qu’elle avait jugé de « flirt », n’étant qu’en fait une nouvelle dispute qui venait de surgir au sein du Serpent et de l’Aigle. Ce n’était ni des mots doux et câlins qu’ils se murmuraient à l’oreille, mais plutôt des chuchotements furieux. Louise fut légèrement déçue, elle commençait un peu à s’amuser en imaginant la vie qu’aurait eut Roxanne avec Lysandre…Tout s’effondrait. Pff… Louise tourna la tête et remarqua un détail qui la fit tiquer. Le jeune bleu se tenait à présent à une dizaine de centimètres de la verte, et il lui avait saisit le poignet. Louise avait pu voir la Weasley grimacer un instant, avant que son visage ne redevienne impassible, comme si la douleur s’était subitement envolée. Que devait-t-elle faire ? Intervenir et envenimé les choses ou les laissés arranger cette histoire entre eux ? Après maintes réflexions, La Londubat opta pour la deuxième solution. Elle haussa les épaules et se réinstalla sur sa chaise, trempa sa plume dans le reste d’encre qu’il lui restait et se remit à griffonner rapidement sur le parchemin. Néanmoins, elle ne put s’empêcher de tendre l’oreille. Elle ne saisit que des parties de phrases comme « …aucune raison d’être. Asseoir… parchemin… pouce…aucune conversation… ». A l’instant où la brune allait se pencher pour saisir un plus grand nombre de ces bribes, Roxanne s’éloignait du Serdaigle « Viens, tu pourras même faire connaissance avec Louise. » La jaune crut qu’elle allait s’étouffer avec sa propre salive. Après ce qu’elle avait fait subir à Lysandre, cela l’aurait fortement étonné que ce dernier daigne se réinstaller à la table comme si de rien était, tout en commençant à lui faire la causette. « Enfin, je ne sais pas si vous vous connaissez déjà » Le ton de Roxanne sonnait un peu faux, mais Louise n’y prêta pas attention. Elle hocha la tête en signe de négation. Non, ils ne se connaissaient pas. Ou uniquement de vue. Lysandre avait perçut Louise dans une de ses incomptables bêtises, et Louise ne connaissait Lysandre uniquement car il était le frère de Calipso. Point. Et, en relatant les derniers évènements, les deux jeunes gens ne désiraient probablement pas se connaître davantage. Roxanne se réinstalla en face de Louise, et tira une autre chaise, comme pour inviter Lysandre à s’asseoir. Avant que ce dernier ne puisse ne serait-ce bougé le petit doigt, Louise se pencha vers la verte et lui chuchota d’un ton inquiet. « Roxanne, qu’est-ce qui te prends ? Tu as songé à ce que ferait Calipso si jamais elle le trouvait en notre compagnie ? Oh et puis ce qu’il s’est produit ne va pas arranger les choses, je préférerai que… » La jaune s’interrompit. Le regard du damoiseau s’était reposé sur elles et Louise n’avait nullement envie qu’il surprenne la conversation. Elle se tut, et jugea préférable de la reporter à plus tard. Elle se leva, et fit mine de parcourir la bibliothèque. « J’ai besoin d’un livre, je reviens… » Elle tourna les talons, et s’élança vers le comptoir de la bibliothécaire, observant du coin de l’œil les deux autres.
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MessageSujet: Re: Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé   Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé EmptyJeu 27 Mai - 4:51

C’est l’histoire de trois élèves. Tous trois différents et venant d’une maison différente. Deux filles, un garçon. Une maladroite, une manipulatrice et un chieur. Comme cette histoire aurait pu être drôle s’il y avait eut en plus la jumelle du chieur. Mais voila, elle faisait poireauter tout le monde la vipère… « Je ne crois pas non » Pardon ? Depuis quand était-ce elle qui choisissait qui rester ou non avec elle ? Gardant ses remarques et sa colère pour lui, il ne fit que arquant un sourcil « Tu me menace ? Sache Lysandre, que ce n'est pas parce que j'ai joué à tes dépends, qu'il faut tout d'un coup de réveiller. Ça ne te dérange pas quand je m'amuse des autres, mais dès que j'atteins monsieur, un monde s'effondre c'est cela ? » Il fit mine un instant de réfléchir avant de lui répondre un bref « Oui » Qu’elle fasse ce qu’elle veut des autres, elle peut même les torturer si ça la chante, mais loin, très loin de lui. Tout ceux qui connaissaient Lysandre savaient au combien monsieur était un con, mais il en était fière enfaite. Pourquoi il n’aidait personne ? Peut-être parce qu’on l’a jamais aidé, lui. Alors, rancunier qu’il était, il n’aidait personne. On ne peut pas être tous des supermans qui viennent au secours des autres. Il faut du différent, du spécial. Oui, spécial, c’est bien ce qu’il était. Son visage près de celui de Roxanne, il ne la quitta pas du regard. Son regard était froid, peut-être menaçant, mais en aucun cas méchant. « Oublions ça, veux tu ? » Ouai, oublions cela, du moins pour cette fois. Entendant le ton d’excuse qu’elle prit, il se décontracta un peu avant de lâcher un grand soupir d’agacement. Son sac toujours à l’épaule, il ne pu résister à l’envie de jeter des regards autour de lui. Tout le monde s’était replongé dans les livres. N’y avait-on donc personne pour retenir l’intention de Roxanne ? Pour une fois, il supplia même que sa sœur arrive. « Reste avec moi, cette histoire n'a aucune raison d'être. Je te promets même de ne pas te faire assoir à côté de Louise. Mais il faut dire qu'elle m'ennuie lorsqu'elle travaille. Elle passe son temps à gratter le parchemin, et moi je me tourne les pouces, sans aucune conversation à faire. Ce n'est pas très amusant » Elle avait cas, elle aussi, faire ses devoirs. Après tout, n’est-ce pas le but de ce rendez-vous ? Regardant Louise, il avait encore oublié sa présence. Qu’elle en est soit heureuse, ainsi, il ne lui faisait pas payer sa maladresse. Il hésitait longuement, ce qui était déjà bien, car il ne disait pas tout de suite non, à rester. C’est vrai qu’il avait des devoirs et que, maintenant qu’il se trouve là, pourquoi ne pas en profiter ? Voyant les yeux de Roxanne et entendant ses mots, il se demanda si son ton ne cachait pas quelque chose. Posant son intention sur la jaune, il fronça un peu les sourcils. Le peu de chose qu’il connaissait d’elle lui suffisait déjà. Elle était saute, maladroite et, un bon point, travailleuse. S’il n’y avait pas autant de défauts -car il ne les a pas tous cité et puis, il ne l’a connaît que de vu- auraient-ils pu bien s’entendre ? Réfléchissant à son idée, il changea vite d’avis. Ses « vrais » amis se comptaient sur une seule main et ils sont, pour la plupart moldu et ont un caractère bien spécial… « J’ai besoin d’un livre, je reviens… » Était-ce une excuse pour s’éloigner un peu ? S’avançant vers la table, il regarda un instant le parchemin sur lequel Louise travaillait. Un sujet qui l’inspire à première vue. Par curiosité, il parcourra les mots. Il comprit vite mieux pourquoi Roxanne lui laissait ses devoirs. Elle devait avoir de bonnes notes. Relevant son regard vers la verte, il eut un sourire au coin « Je ne comprenais pas pourquoi tu lui donnais tes devoirs, après tout, elle n’a pas l’air très… intelligente ? » Est-ce vraiment le bon mot ? Il ne savait pas lequel employer et ce fut le premier qui lui vient en tête « Mais elle a l’air d’en avoir bien plus dans la tête qu’on pourrait le croire… » Il dit cela un peu pour lui. La serpentard à du bien entendre ses mots, mais on avait l’impression qu’il se parlait à lui-même. Allant s’asseoir à côté de son amie, il posa son sac sur la table avant de se tourner vers elle. « Je suppose que ma sœur devait ou va venir ? Cela m’étonne pas qu’elle soit en retard, elle est surement en train de se complimenter devant son miroir ! » Oups, il venait d’avouer quelque chose de plutôt désagréable pour sa sœur. Et oui, Calipso se complimente devant son miroir, à la limite de demander qui est la plus belle à une simple miroir. C’est pathétique. Ouvrant son sac, il sortie sa plume, son encrier et un bout de parchemin « Si tu t’ennuis vraiment, je peux toujours te donner du travail. » Il l’a taquinait un peu, essayant de faire comme-ci rien ne s’était passé tantôt. Passant une main dans ses cheveux, il fixa un instant la table voisine avant d’écrire quelque chose sur le parchemin.
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MessageSujet: Re: Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé   Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé EmptyVen 28 Mai - 6:31

La rousse était toujours appuyé contre la surface dure et rugueuse de la table en bois foncé, tandis que ses yeux inquisiteurs scrutaient les moindres faits et gestes de la jaune. Une oreille tendue pour voir ce qui adviendra de Lysandre – bien qu'elle fusse persuadée qu'il allait venir s'attabler avec elle – la verte préféra porter toute son attention à Louise qui paraissait plongée dans un profond embarras. Un fin sourire s'afficha sur les lèvres de la verte, tandis qu'au fond d'elle même, elle se félicitait d'être responsable de ce spectacle aussi hilarant pour elle, qu'embarrassant pour la Poufsouffle. Certes, elle n'était pas seule responsable. La maladresse légendaire de Londubat, et d'autres concours de circonstances avaient bien aidé l'affaire, mais Roxanne faisait de son mieux pour que le brun et la brune restent le plus possible dans la même pièce, à quelques mètres seulement l'un de l'autre. Oui, elle était comme ça. Elle aimait jouer des sales tours aux autres, mais personne ne devaient jamais s'aviser de lui en jouer un. Sinon, la rancœur héritée de sa mère pointait le bout de son nez, et dès lors, c'était le début inévitable d'une longue et douloureuse guerre. Plusieurs élèves en avaient fait les frais, et cela n'était pas près de s'arrêter de sitôt. La rousse vit la brune s'approcher vers elle, et se pencher vers son oreille. Cachant à peine sa surprise, la rousse tendis l'oreille afin d'écouter le discours de la brune qui semblait – à sa plus grande satisfaction – très mal à l'aise. « Roxanne, qu’est-ce qui te prends ? Tu as songé à ce que ferait Calipso si jamais elle le trouvait en notre compagnie ? Oh et puis ce qu’il s’est produit ne va pas arranger les choses, je préférerai que… » Elle se stoppa au beau milieu de sa phrase, et Roxanne jeta un coup d'œil au brun qui observait les deux jeunes filles d'un air étrange. Pestant intérieurement contre lui, Roxanne reporta son attention sur la brune. Mais elle aurait préféré que quoi ? Franchement, la curiosité de Roxanne était piquée à vif, mais cette dernière tenta de mettre ça dans un coin de sa tête. Après tout, cela ne devait être qu'une excuse de plus pour ne pas rester en présence d'un représentant de la gente masculine. Il est vrai que la rousse ne voyait pas souvent Louise en compagnie de garçons, mais il faut dire qu'elle ne passait pas beaucoup de temps en sa compagnie, hormis les moments où elle lui servait à faire ses devoirs, par exemple. La vie d'une jaune n'était pas vraiment le sujet le plus intéressant pour la verte, et elle se fichait éperdument des fréquentations de la brune, tant qu'elle ne venait pas marcher sur ses plates-bandes. Lorsque la verte posa ses yeux sur Louise, celle ci était déjà redressée, et bafouillait quelques mots. « J’ai besoin d’un livre, je reviens… » Vague excuse, peu convaincante aux yeux de Roxanne qui se contenta de hocher la tête comme pour autoriser la brune à s'éclipser. Repensant aux mots de cette dernière, quelques moments auparavant, elle sourit quand à la pensée de sa meilleure amie. Certes, la vue de son frère ne lui aurait pas vraiment fait chaud au cœur sur le moment, mais après explications, elle aurait même trouvé ça comique. Et puis bon, après tout Calipso avait beau être sa meilleure amie, Roxanne n'était pas non plus son esclave. Il ne faut pas confondre. La rousse fut coupée de ses pensées par le bruit d'une chaise tirée. Elle tourna la tête pour se retrouver face au bleu, qu'elle avait momentanément oublié. « Je ne comprenais pas pourquoi tu lui donnais tes devoirs, après tout, elle n’a pas l’air très… intelligente ? Mais elle a l’air d’en avoir bien plus dans la tête qu’on pourrait le croire… » Les derniers mots furent murmurés, mais la rousse put en tirer l'essentiel. Oui, Louise était intelligente, peut être était-ce là sa seule qualité. Sauf si la gentillesse niaise et écœurante était considérée comme une qualité. En tout cas, certainement pas aux yeux de la rousse. Sa devise était on ne peut plus claire à ce niveau là « Soit gentille, on te marchera dessus, soit mesquine, tu marchera sur eux. » Très clair non ? Et au moins, elle s'y tenait, à sa devise. « Je lui donne mes devoirs, d'abord parce que tu as raison, elle à bien plus dans la tête que ce qu'elle montre, mais qu'aussi, je préfère la voir les faire plutôt que de m'ennuyer à écrire des paragraphes entiers de choses totalement inutiles comme par exemple la position de Mars par rapport à Vénus au mois de septembre. Tu vois ? » Oui, les études étaient des choses bien superflues aux yeux de la rousse, surtout les matières telles que l'astronomie. Mais après tout, certains aimaient ça ? Idiots mais bon, que pouvait-elle faire contre eux ? Lysandre s'assit alors sur la chaise qu'il venait te tirer, se mettait aux côtés de Roxanne. Cette dernière jeta un rapide regard à Louise qui semblait plus intéressée par leur conversation que par les étalages. Ne prenant pas la peine de baisser la voix – pour le moment – Roxanne adressa un sourire au brun avant de se concentrer sur leur conversation. « Mais tu sais à quel point je suis nulle pour les devoirs, et pour les études en général. Malheuresement, la pression familliale vois-tu. Je suis obligée de faire semblant d'avoir de bons résultats si je peux espérer sortir durant les vacances. » Arquant un sourcil, elle continua, murmurant cette fois-ci. « Et plutôt mourir que de rester en compagnie de mon cher frère plus qu'il n'est nécessaire. » Tandis que Lysandre posait son sac sur la table et sortait ses affaires pour écrire, il prit à son tour la parole. La rousse s'appuya contre le dossier de sa chaise, étendant ses longues jambes sous la table. « Je suppose que ma sœur devait ou va venir ? Cela m’étonne pas qu’elle soit en retard, elle est surement en train de se complimenter devant son miroir ! » Roxanne retint un sourire à la remarque du brun. Elle ne savait que trop bien le genre de relations qu'entretenaient les deux Owens. Il faut dire qu'elle était la mieux placée pour les comprendre. Les jumeaux se haïssaient, et elle même considérait son frère comme la plus grande erreur sur Terre. Et là, on ne parlait que du frère. Il y avait aussi les cousins, les cousines, les tantes, les oncles, les parents. Entre sa mère, curieuse et soulante, et son père, le bouffon de service, la verte se retrouvait bien lotie. Le mot haïr était encore bien trop faible pour exprimer le sentiment qu'éprouvait la jeune femme pour le reste de sa famille. Tous si gentils, tous si fiers de servir le bien. C'était presque à en vomir. Mais la rousse s'efforça de ne pas ressasser ces douloureuses vérités, préférant s'intéresser à son ami compliqué. Pour la première fois depuis le début de leur conversation, elle l'observa attentivement, scrutant chaque détail de son visage. Lysandre était, -elle devait bien l'avouer – plutôt du genre mignon. Mais son côté coincé, qui n'aide personne, était plus rebutant qu'autre chose? Et puis, c'était sans compté Calipso. La relation entre le brun et la rousse était déjà bien compliqué en tant « qu'amis » alors parler d'autre chose … « Oui, elle aurait du être là, mais je pense qu'elle a eu un empêchement. Ou alors elle ne trouve plus de miroir. » Soupirant, la jeune femme croisa les bras sur sa poitrine tandis que le brun écrivait quelque chose sur son morceau de parchemin. Baillant ouvertement, la rousse jeta de nouveau un regard sur Louise qui n'avait plus donné signe de vie depuis quelques minutes. Mais la jaune ne s'était pas envolée, elle était toujours là, fidèle à son poste. « Si tu t’ennuis vraiment, je peux toujours te donner du travail. » Retournant lentement le tête, la rousse approcha sa chaise du brun afin de jeter un coup d'œil sur son devoir. Puis elle plongea ses yeux dans ceux du bleu, et lui sourit avant de rétorquer à sa remarque taquine – qui était plutôt bon signe. « Ce serai avec une grande joie, mais j'ai un peu mal au poignet là. Tu sais, le Quidditch et tout … Dangereux pour ma santé. » Mêlant le geste à la parole, elle fit tourner son poignet en grimaçant puis sourit de plus belle au brun. Bien sûr, son poignet n'avait rien, il était indemne, mais la rousse n'était pas là pour faire les devoirs, ou des devoirs, du brun. « Et puis, tu n'a pas besoin de moi pour travailler, tu est suffisamment intelligent pour deux, non ? » Détournant le regard, elle posa ses yeux sur la brune. « Louise, tu as besoin d'aide ? Je peux venir si tu veux ». Il était bien sûr hors de question qu'elle se lève, mais peut être que cette phrase inciterait la brune à se joindre de nouveaux aux deux compères, et que cela mettrait plus de piment à la situation actuelle.
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MessageSujet: Re: Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé   Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé EmptyDim 27 Juin - 6:48

Louise zigzaguait entre les étagères, longeait les rangées de bouquins de ses yeux, en se mordant les lèvres. Il était évident qu’elle n’avait nullement besoin d’un autre livre pour se renseigner davantage sur le sujet de « sa » dissertation, les notes qu’elle avait rapidement notées lui suffisaient amplement. De plus, quelques phrases et le devoir était officiellement terminé. Elle avait inventé ce prétexte pour laisser le ‘couple’ seul, et aussi pour reprendre ses esprits. Faisant mine de lire les titres des recueils, tête penchée, la jeune fille semblait plus préoccupée par la conversation des deux autres dans son dos plutôt que par « Comment frisé ses cheveux à la manière de Sandy Seling en dix étapes ». Son petit numéro n’avait pas semblé porter ses fruits, sentant le regard perçant lui donnant l’impression d’être passée au rayon X de Roxanne dans son dos, elle préféra s’éloigner vers les étagères se trouvant à sa droite. De là où elle était, elle ne voyait que les lèvres de ses compères remuer calmement, mais elle ne chercha pas à comprendre ce qu’ils racontaient. La brune tourna la tête. Plus loin se trouvaient un groupe de première année qui bavardaient joyeusement, cachés derrière un pile de livres afin d’être certains de ne pas être épier par la vieille mégère de bibliothécaire. En mentionnant cette dernière, Louise avait remarqué au fil de ses visites qu’elle n’était pas au meilleur de sa forme. Hier par exemple, alors qu’un troisième année avait fièrement sorti son frisbee à dents de son sac et menacé de le lancer juste devant son nez, elle n’avait même pas réagit. Pas une punition, ni une interdiction de remettre les pieds en ces lieux, rien, nada ! La Londubat avait surpris une conversation, apparemment, la sœur jumelle de Madame Princetown (c’est son nom), avait été gravement blessée suite à un accident dans sa serre qui comportait oh combien de plantes dangereuse. Louise resta immobile, elle avait tourné la tête et ses prunelles noisettes fixaient désormais la vieille bibliothécaire. Elle se rendit à présent compte qu’elle n’y avait jamais prêté attention. Quelle sensation étrange. A vrai dire, cette vieille femme ridée rimait avec les pages poussiéreuses de l’antique pièce qu’abritait ces écrits. Lou n’avait jamais imaginé qu’elle pouvait posséder une vie en dehors de Poudlard et c'était là une réfléxion bien stupide de sa part, qu'elle avait été jeune, mariée, peut-être même était-elle grand-mère ? Quelle genre de demoiselle était-elle dans sa jeunesse ? Avait-elle un eut un grand succès auprès des garçons ? Il y avait tellement de questions à se poser sur un être aussi banal… Sans savoir réellement pourquoi, Louise s’avança lentement vers elle, comme si ses chaussures ensorcelées refusaient de lui obéir. Après avoir traversé quelques étagères et esquiver deux ou trois livres volants, la jeune fille parvint à la hauteur de Madame Princetown. Elle était recroquevillée sur son haut bureau, qui ressemblait plus à une estrade cela-dit. Ses petites lunettes rondes sur le nez et une immense plume de jais qui contournait en panache entre ses fins doigts, la bibliothécaire griffonnait à l’aide de grands gestes et d’une écriture tranchante ce qui ressemblait à une lettre. Louise eut même le privilège d’en saisir un bout ; « Ma chère Athénaïs, J’espère que tu vas bien. Je regrette de ne point être à tes côtés en ces temps difficiles, ma chère, qui garderait donc ces lieux que je protège depuis des années déjà ? Je me fais vieille, Athénaïs, et tu sais très bien que toi et moi sommes l… » La demoiselle s’était stoppée net. Le regard perçant de la bibliothécaire s’était posé sur elle, et son œil malveillant transperça Louise, qui aperçut l’ombre du bras de la vieille retirer brusquement le morceau de parchemin, histoire de protéger son intimité. Ce semblant de pudeur donna encore plus l’envie à la Poufsouffle de poursuivre sa lecture, mais il aurait été inconvenant de réclamer cette lettre. « Oui ? », questionna la dame, pianotant son bureau de ses longs doigts ridés. Son élan de générosité perdu, la jolie Louise resta figée, incapable de prononcer un mot. C’est vrai, que pouvait-elle donc dire ? ‘Bonjour, comment allez-vous ? Vous savez que vous me faites pitié, je vous regarde depuis tout à l’heure, et vous avez vraiment une mine affreuse ? Allons, chérie, racontez-moi toutes vos petites misères ! ‘ Elle aurait très bien pu, mais au lieu de ça, Louise pense avoir dit quelque chose qui ressemblait fortement à ceci : « Euh…Excusez-moi, mais vous ne savez pas où se trouve ‘Comment lisser ses cheveux à la manière de Sandy Seling en dix étapes » …Euh oui, elles n’en ont pas l’air mais…mais mes mèches sont très euh… rebelles, voilà ! » Suite à ça, elle offrit à la mégère un sourire radieux qui sonnait un peu faux sur les bords. Cette dernière devait l’avoir ressenti, elle jeta un regard suspicieux à Louise, puis, lentement, désigna d’un signe de tête l’étagère où se trouvait Louise tout à l’heure. Elle tourna donc les talons, et refit le chemin inverse. Quel choc. D’abord, car il existait réellement un tas de ces magazines stupides qui vous expliquait comment vous coiffer avec pour vedette Sandy Seling, qui ne devait être de nos jours qu’une vieille shnock coincée dans sa chaise roulante entrain de dessécher, et ensuite parce qu’elle s’était faites passée pour la dernière des imbéciles auprès de la bibliothécaire, qui devait se lamenter sur le sort des jeunes à présent. La brune retrouva sa place initiale, et continua de mimer la recherche d’un bouquin. La voix de Roxanne la fit sursauter. « … intelligent pour deux, non ? » La rousse ne semblait même pas avoir remarqué que la jaune s’était éclipsée aussi loin. Est-ce que sa petite balade avait duré aussi peu de temps ? Ouah ! « Louise, tu as besoin d'aide ? Je peux venir si tu veux ». Nouveau sursaut. Décidément ! Louise pivota, et aborda un sourire aux deux compères. « Non, merci ! Le livre qu’il me fallait n’est pas ici…Peut-être l’a-t-on emprunté ? Enfin, ce n’est pas grave, j’ai pratiquement terminé de toute manière ! » Tout en disant cela, elle retournait à sa place, et se réinstallait sur sa chaise. Pour la énième fois, elle reprit sa plume et continua à griffonner, alors que le loquet de la porte de la bibliothèque s’ouvrait brusquement.
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MessageSujet: Re: Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé   Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé EmptySam 3 Juil - 22:57

Roxanne. Toujours l’excuse pour ne jamais rien faire qui pourrait l’ennuyer ou encore aggraver sa popularité. Trainer avec sa sœur jumelle n’a fait qu’augmenter ce que pensaient les autres ; elle n’était pas une Wealeys comme les autres. Il ne connaissait pas vraiment cette famille, si ce n’est que par leur histoire et leurs parents. Il les connaissait de vu, mais c’était tout. Et il ne s’en plaignait pas. Les histoires de famille, il en avait bien assez avec la sienne, pas besoins d’avoir celle des autres en plus. « Mais tu sais à quel point je suis nulle pour les devoirs, et pour les études en général. Malheureusement, la pression familiale vois-tu. Je suis obligée de faire semblant d'avoir de bons résultats si je peux espérer sortir durant les vacances. Et plutôt mourir que de rester en compagnie de mon cher frère plus qu'il n'est nécessaire. » La pression familiale. C’était drôle de penser qu’il n’était pas le seul à devoir bien travailler par une « pression familiale ». Mais c’était différent d’elle. Lui devait travailler s’il ne voulait recevoir toutes sortes de coups ou de punitions qui pouvaient être très désagréables. Avoir un Mangemort à sa table n’était pas une partie de plaisir. Surtout quand celui-ci n’aimait pas les adolescents. Mais Lysandre aimait cet homme pour une seul et simple raison, il n’aimait ni lui, ni sa sœur et qu’elle joie de voir Calipso se taire devant quelqu’un. Quelle joie de ne pas l’entendre se plaindre à leur mère. Cela pouvait paraître vraiment très méchant, mais la voir se prendre des coups le soulageait parfois, au moins, il n’était pas tout seul. Assit sur la chaise, il avait sortit ses affaires pour avancer un peu dans ses devoirs. Un parchemin vierge déplié devant lui, la plume dans sa main et son encrier à sa droite, il soupira intérieurement. Même si les élèves de serdaigle était connu pour leur travail et leur intelligence, il fallait avouer que la flemmardise peut aussi être présente chez certain. Lysandre n’était pas un grand flemmard, mais parfois il avait bien envie d’aller en cours les mains dans les poches. Pensant alors aux conséquences, il se mit au boulot. « Oui, elle aurait du être là, mais je pense qu'elle a eu un empêchement. Ou alors elle ne trouve plus de miroir. » Un fin sourire se traça sur ses lèvres. Il releva un instant son regard pour essayer de trouver Louise, mais en vain. Elle avait comment disparu dans les livres de la bibliothèque. Roxanne bailla alors ouvertement, montrant bien son ennui. Le jeune homme ne pu retenir un soupire désespérer avant de lui proposer gentiment de quoi l’occuper. Après tout, si elle s’ennuyait vraiment, un devoir ne pourrait que l’occuper un peu plus. Celle-ci s’approcha un peu plus de lui, jeta un coup d’œil par-dessus son épaule. Lysandre avait toujours se petit sourire au coin des lèvres alors qu’il regarda Roxanne, amusé. « Ce serai avec une grande joie, mais j'ai un peu mal au poignet là. Tu sais, le Quidditch et tout … Dangereux pour ma santé. » Oh, que c’est bête ! Souriant un peu plus, il regarda la grimace de la demoiselle avant de se retourner vers son devoir. Bien sur, il la connaissait assez pour savoir que ce n’était pas vrai, mais peu importe, de toute façon, il n’avait pas besoins d’elle. Ni pour ses devoirs, ni pour autres choses d’ailleurs. Elle-même l’avoua après. Il acquiesça d’un geste de la tête. Il n’avait jamais eu besoins de quelqu’un pour faire ses devoirs et ça n’allait surement pas commencer maintenant. Bien qu’il déteste la magie, l’étudier ne le dérangeait pas. Et puis, avait-il le choix ? Lysandre attendait avec impatience ses dix-sept ans pour quitter ce monde qui n’était pas le sien et rejoindre son monde. « Louise, tu as besoin d'aide ? Je peux venir si tu veux » Comme c’était gentil de sa part, elle lui proposait de l’aide. Sachant qu’elle faisait ça parce qu’elle trouvait la poufsouffle trop lente, le bleu releva un peu ses yeux pour voir la jeune fille revenir vers eux « Non, merci ! Le livre qu’il me fallait n’est pas ici…Peut-être l’a-t-on emprunté ? Enfin, ce n’est pas grave, j’ai pratiquement terminé de toute manière ! » Elle avait mit autant de temps pour s’apercevoir que le livre qu’elle voulait n’était pas là ? Douteux, il n’essayant même pas de chercher plus loin. Après tout, ce qu’elle avait fait dans les rangés de livres ne le regardait pas et il ne voulait rien savoir. Ce replongeant dans son devoir, il trempa sa plume pendant que Louise se rasseyait. Commençant à écrire, le loquet de la grande porte s’ouvrit alors brusquement. Trop brusquement pour que ce soit une personne qui venait dans ces lieus pour travailler. Un règlement de compte ? Dans une bibliothèque ? Il y avait, quand même, meilleur lieu. Entendant des paroles venant de Madame Princetown, la bibliothécaire, il releva sa tête, curieux. Cherchant tout d’abord la personne qui venait d’entrer, il ne lui fallut pas longtemps pour trouver une jeune fille à la chevelure brune qui leur tournait le dos. Fronçant alors les sourcils, Lysandre ce demanda un instant qui c’était. De dos, il aurait juré que c’était sa sœur, mais au fond, il espérait que non. Il ne voulait vraiment pas la voir, n’ayant pas envie de se battre avec elle aujourd’hui. Ni avec personne d’autre d’ailleurs. Il y a eu assez de catastrophe à son gout pour la journée. Serrant sa plume entre ses doigts, il se répétait intérieurement ‘Ne te retourne pas…’ Si c’était vraiment sa sœur, il devait partir tout de suite, mais il n’en n’était pas sûr et il ne voulait pas partir comme un voleur. La fille commença alors à se retourner, cherchant quelqu’un du regard. Son sang se glaça. Il était trop loin et en même temps trop près. Regardant autour de lui, il chercha un peu quoi faire et puis, il n’eut pas le temps de plus réfléchir. Le regard de cette fille se posa dans leur direction et, comme un réflexe, sans être certain que c’était Calipso, Lysandre s’approcha de Roxanne pour l’embraser. Posant ses lèvres sur les siennes, il fit en sorte qu’on ne le voit pas, qu’il soit caché par la verte. Entendant des murmures de surprises autour de lui, il comprit que ce qu’il venait de faire n’allait pas l’aider. Eloignant son visage de celui de son ami, il jeta un regard derrière l’épaule de celle-ci pour voir où était sa sœur. Voyant alors le visage de cette brune, il marmonna un « Merde.. » avant de se redresser et de commencer à ranger ses affaires. La fille qui était rentré comme furie et qu’il avait prit pour sa sœur, n’était pas Calipso. Boulet. Dans un moment de panique, il n’avait pas réfléchit et il avait… embrasé Roxanne ? C’était comme-ci il venait de se rendre compte de ce qu’il venait de faire. Honteux, il jeta toutes ses affaires dans son sac, se leva et mit celui-ci sur son épaule. « euh… Je dois y aller… » Il ne dit rien d’autre, de toute façon, que dire ? Des regards amusés et surpris se posèrent sur lui alors qu’il quittait la table. Il ne savait pas quelle était la réaction des deux filles et surtout pas celle de Roxanne. Elle allait surement le détester pendant un long moment. Tempi. Si cette fille aurait été Calipso… Sa aurait été pire ! Soupirant, énervé de son comportement, il avança rapidement entre les rangés des livres.
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MessageSujet: Re: Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé   Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé EmptyDim 11 Juil - 2:02

Il était si bon de se jouer de Louise, et si facile en même temps, que parfois ça en devenait trop barbant. Il faut dire que la jaune ne faisait pas grand chose pour se rebeller, elle ne semblait même pas voir que la verte se jouait d'elle en toutes circonstances et parfois, il serait presque venu à l'esprit de Roxanne de la prendre en pitié. Mais il lui suffisait de revenir quelques secondes aux raisons pour laquelle elle la faisait tourner en bourrique pour que ce sentiment idiot disparaisse. Et c'est ainsi que la pauvre Louise devait supporter les quolibets de la verte à toute heure de la journée. Tant pis pour elle, cela faisait une distraction de plus pour la verte qui semblait vraiment s'ennuyer en ce moment même. Lysandre qui voulait travailler, Louise qui avait disparut de la circulation. Que de circonstances qui l'empêcher de se sentir bien, ou tout du moins de rire un petit peu. « Non, merci ! Le livre qu’il me fallait n’est pas ici…Peut-être l’a-t-on emprunté ? Enfin, ce n’est pas grave, j’ai pratiquement terminé de toute manière ! » Enfin, la jeune brune se décidait à rejoindre les deux amis. Pour le plus grand bonheur de la rousse, la brune se rassit à sa place et commença à griffonner quelque chose sur un morceau de parchemin. A en voir la bonne partie noircie du parchemin, ce devoir assurerait une nouvelle bonne note à la rousse qui n'avait même pas levé le petit doigt. Franchement, il fallait toujours avoir quelqu'un du cabari de Louise sous le coude : cela s'avérait bien utilise lorsqu'on avait pas vraiment envie de passer des heures à délibérer sur un sujet qui nous intéressait autant que le caleçon du professeur de potion. Mais tout de même, le temps qu'avait prit Louise pour aller voir un unique ouvrage mit les sens de la rousse en boule. Soit elle avait écouté la conversation depuis le début, et c'était là quelque chose qu'elle ne supportait pas, soit elle était allé faire un tour pour éviter de se retrouver trop près des deux amis. Dans ce cas là, c'était un signe que Louise était vraiment mal en leur compagnie, et cela ne faisait qu'amuser un peu plus la jeune rousse. Mais rien n'était moins sûr, il valait donc mieux se méfier, et s'assurer que la jaune n'avait pas entendu un mot de leur conversation. Quoique la jeune verte n'avait rien dit de très méchant à son sujet, enfin rien qui puisse lui mettre la puce à l'oreille sur l'origine de leur prétendue amitié. Donc pas trop de soucis à se faire pour le moment, mais Roxanne savait qu'il fallait toujours être sur ses gardes en ces lieux. « Tu en as mis du temps pour t'en rendre compte. Tu ne savais pas où chercher ? » Puis elle se retourna et plongea ses yeux bleus dans les iris marrons de Louise qui ne sembla pas vraiment très à l'aise, sans non plus montrer un très grand malaise. La verte n'attendit pas sa réponse car la porte de la bibliothèque s'ouvrit à se moment précis. Espérant voir débarquer sa meilleure amie en ces lieux, la jeune rousse se retourna vers l'entrée, oubliant totalement Louise et Lysandre. Pour le moment, elle ne vit qu'une chevelure brune mais elle se douta qu'il ne s'agissait pas de Calipso car celle ci se dirigea vers la bibliothécaire, ce qui était assez rare venant de la part de la verte. Roxanne retourna donc la tête, pestant contre sa meilleure amie qui se faisait attendre. Dire qu'elle loupait un merveilleux spectacle : son frère et sa victime réunis dans la même pièce, c'était trop beau pour être vrai. Mais tant pis, si elle ne voulait pas daigner ramener ses fesses à la bibliothèque, c'était sa faute, Roxanne en profiterait pour deux. Replongeant son regard dans celui de Louise, elle oublia momentanément Lysandre qui ne disait plus un mot. Quand à Louise, elle jetait de temps à autre un regard vers le brun. « Louise, je ne voudrais pas t'accaparer toute l'après-midi non plus, et puis j'ai un petit creux, il faudrait que j'aille faire un tour pour manger. Donc si tu pouvais me donner les dernières lignes du travail ou me les finir vite fait, je t'en serrai bien reconnaissante. » La jeune rousse marqua une pause et lança un regard vers Lysandre qui semblait carrément pétrifié. La verte plissa les yeux tout en fronçant les sourcils et reposa son regard sur Louise qui l'écoutait. « Et puis il faut que j'aille voir ce que fait Calipso parce qu'elle commence à m'inquiéter à ne pas se pointer comme ça » Sur ces mots, elle se retourna vers Lysandre mais ce dernier ne semblait pas l'entendre, complètement obnubilé par la nouvelle arrivée. A la vue de ce comportement, deux hypothèses germèrent dans l'esprit de la rousse : soit il s'agissait d'une admiratrice du brun qu'il ne voulait pas du tout voir, soit il la prenait pour sa sœur – il faut dire que le ressemblance de dos était frappante – et il ne voulait pas le voir du tout aussi. Dans les deux cas, Lysandre adoptait un comportement d'une personne qui veux se cacher de quelqu'un d'autre. Essayant de s'approcher un peu de Lysandre pour le faire revenir sur terre, Roxanne perçut de loin la jeune fille du bureau faire un signe dans leur direction, et là il lui sembla que le monde devint fou. D'ailleurs, elle ne comprit pas vraiment ce qu'il se passa. Le bleu se retourna vivement, lui attrapa le cou et l'obligea à s'approcher de lui, utilisant une force dont la verte ne se doutait pas. Leurs deux bouches se joignirent et s'effleurèrent, mais elle restèrent dans cette position plusieurs secondes, Roxanne étant trop abasourdie pour pouvoir esquisser un seul geste. Puis enfin, la vipère reprit ses esprits lorsqu'elle entendit des murmures et des ricanements autour d'elle. Levant ses bras afin de repousser son ami, elle fut devancé par ce dernier qui coupa net le contact entre leur deux bouches. Il se retourna vivement en direction de la jeune fille brune de l'entrée. Donc Roxanne avait vu juste, le bleu avait été effrayée par cette nouvelle venue. « Merde.. » A la vue de la tête de Lysandre lorsqu'il se retourna vers elle, la verte comprit qu'il regrettait le geste qu'il venait d'avoir. Leurs yeux se rencontrèrent, et Roxanne sentit bien que son regard devait être emprunt de fureur et d'étonnement. Puis Lysandre se leva brusquement, attrapa ses affaires et se stoppa quelques secondes avant d'adresse un faible « euh… Je dois y aller… » Roxanne ne le suivit même pas des yeux et ne le vit pas s'enfoncer dans les rangées de livres. Elle était trop sous le choc pour ne serai-ce qu'ouvrir la bouche. Puis ses sens reprirent le dessus après quelques secondes d'arrêt, mais cela était trop tard. Le Serdaigle était déjà bien loin et il était trop tard pour lui crier dessus, ou même lui demander des explications dignes de ce nom. Et puis, son attitude à fuir devant cela mit encore plus la vipère en boule. Relevant la tête, elle aperçut plusieurs dizaines de paires d'yeux qui la regardaient, l'air amusé ou surpris. C'est là qu'elle explosa. La rousse se leva, attrapa ses affaires qu'elle fourra dans son sac, arracha pratiquement le parchemin des mains de la jaune qui semblait elle aussi abasourdie, le roula d'un geste rageur et l'enfonça dans sa besace avant de mettre cette dernière sur son épaule. Puis elle lança un regard noir à tous ceux qui étaient à proximité d'elle. « Occupez vous de vos vies sans intérêt au lieu de venir vous occuper de la mienne. » Ce n'était pas vraiment un cri, mais après cette phrase, tous les ricanements s'évanouirent dans l'air comme pas enchantement. Tout le monde dans la pièce savait pertinemment que si Roxanne se décidait de leur pourrir la vie, ils allaient en baver. Et il valait mieux ne pas essayer. On pouvait clairement se moquer de Lysandre, mais Roxanne était une autre paire de manche. Avançant d'un pas décidé, la verte bouscula au passage un sixième année qui avait un sourire moqueur aux lèvres. Celui ci en eut le souffle coupé et son sourire disparu automatiquement. Traversant les rangées de livres, la vipère entendit la bibliothécaire crier un « Miss Weasley ! On ne cri pas dans la bibliothèque » mais elle n'y prêta pas attention. Puis brusquement, elle se stoppa en plein milieu d'une rangée et tourna les talons pour revenir vers sa table. Voyant que Louise n'avait pas bougé un petit doigt depuis tout à l'heure et devinant que les autres personnes présentes dans la bibliothèque s'empresseraient d'aller la questionner sur la relation qui unissait la verte et le bleu, elle lui lança un « Bon Louise, tu viens où tu attend Merlin ? » Puis voyant que la jeune commençait à ranger ses affaires, elle reprit le chemin de la sortie, lança un regard noir à la bibliothécaire et sortit dans le couloir. La fraicheur des lieux lui fit du bien, étant donné qu'elle devait ressembler à une tomate. Elle avait vraiment très chaud, et ôta son gilet en attendant que la jeune sorte de l'antre des livres. Puis voyant une chevelure brune sortir de la pièce, elle attrapa Louise et lui murmura à l'oreille « Louise, je sais très bien que cela va tourner dans toute l'école et que demain tout le monde le saura, mais je compte sur toi pour te taire à propos de ce qui s'est passé tout à l'heure. » La rousse lança un coup d'œil à droite et à gauche afin de voir si elle apercevait le brun quelque part, mais celui ci devait être bien loin à l'heure qu'il était. La rousse décida donc de rentrer à son tour dans son dortoir, et faire en sorte de trouver Calipso avant que quelqu'un ne l'informe de cet « incident ». Dardant une dernière fois Louise, elle lui souffla un léger « Je dois y aller, merci pour ton aide. » avant de tourner les talons et de s'empresser de retrouver le confort de son lit. Ce dont elle était certaine, c'est que Lysandre ne tarderait pas à payer son affront, et elle commençait déjà à imaginer les façons dont elle pouvait s'y prendre, ses pas résonnant sur le sol.
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MessageSujet: Re: Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé   Cendrillon, les belles soeurs, le prince charmant ? {Lou', Lys', Roxie} | Terminé EmptyMer 14 Juil - 8:45

La relation qu’entretenaient Louise et Roxanne pouvait facilement être associée à une poupée. Une poupée est remplie d’air or, l’amitié que la jeune rousse apportait à la brune, ça n’était que du vent. A bien regarder, il était pourtant évident que Roxanne Weasley s’amusait constamment de la naïveté de sa compère. A très, très bien regarder en fait car Roxanne cachait bien son jeu. Et de toute manière, quiconque aurait osé prévenir Louise des méfaits de Roxanne à son égard se serait vu en posture délicate vis-à-vis de la Serpentard. Ce petit jeu n’allait pas durer éternellement. Lorsque la demoiselle Weasley se languirait trop de sa marionnette, elle la laisserait tombée, qu’importent les dégâts que cela causerait. Et puis, elle n’aurait pas été la seule à blâmer. Il y avait aussi Calipso qui se jouait énormément de Louise. Cette dernière ne se rendait compte d’absolument rien. A ses yeux, tout n’était que Barbabapapa et arc-en-ciel pétillant. Peut-être que cela la rendait moins attentive à l’emprise de Voldemort sur eux, d’observer chaque détail sous un œil enfantin. Néanmoins, ça lui nuisait. Et, trop occupée à papillonné, elle ne s’est rendait même plus compte. Pauvre Louise. Elle s’était donc rassie à sa place, calmement, la plume entre ses doigts, une nouvelle fois. Elle fronça les sourcils en entama une relecture rapide, sa plume toujours dans les mains. Globalement, elle jugeait que son devoir n’était pas si mauvais que ça. Espérons qu’il convienne à la rousse, qui n’avait cessé de l’observer furtivement depuis qu’elle s’était réinstallée sur son support. « Tu en as mis du temps pour t'en rendre compte. Tu ne savais pas où chercher ? » Louise hissa sa nuque, sentant le regard de braise de la demoiselle se poser sur elle. Leurs regards se croisèrent simultanément et la brune pu contempler, l’espace d’un instant, son reflet dans l’iris perçante de Roxanne. Heureusement, elle n’eut rien à répliquer car la porte de la bibliothèque grinça avant de laisser paraître une silhouette féminine dans son encadrement. La verte tourna enfin la tête, ouf ! Louise dont les pommettes commençaient à se rougirent de honte. Tous les trois observèrent en plissant les yeux la nouvelle arrivée. La jeune inconnue marchait de dos et laissait voir une crinière brune parfaitement entretenue qui se dandinait sur ses épaules. L’espace d’un instant, Louise crut à l’arrivée de Calipso. La carrure, la coiffure, tout lui était extrêmement semblable. Dans ce cas, pourquoi ne se dirigeait-elle pas vers eux ? Avait-elle aperçu son frère en leur compagnie ? Louise imagina l’affreuse scène dont elle aurait été témoin si la vipère aurait surpris ses ‘‘deux’’ amies en compagnie de son frère et ennemi de toujours ? A cet instant, elle aurait voulu être un animagus, pour se transformer en petite souris et se terrer dans un endroit encore inexploré et désert de la bibliothèque. Malheureusement cette option demeurait une chimère, et il fallut affronter la dure réalité. Encore absorbée par le sosie, Louise fut rapatriée sur terre par Roxanne qui attira l’attention de la jaune « Louise, je ne voudrais pas t'accaparer toute l'après-midi non plus, et puis j'ai un petit creux, il faudrait que j'aille faire un tour pour manger. Donc si tu pouvais me donner les dernières lignes du travail ou me les finir vite fait, je t'en serrai bien reconnaissante. » Entre un coup d’œil curieux à Lysandre qui ne bougeait plus d’un cil, comme un faon prit en chasse, Louise jeta un léger coup d’œil à sa montre. Il était vrai que l’heure du déjeuner n’allait pas tarder. La bibliothèque allait bientôt se vider, et il n’était pas agréable de se retrouver totalement seul dans cet endroit pouvant prendre des airs sinistres. « Et puis il faut que j'aille voir ce que fait Calipso parce qu'elle commence à m'inquiéter à ne pas se pointer comme ça » Louise approuva d’un signe de tête, après s’être assurée, et aussi étonnée, que la jeune fille n’était pas Calipso. Son absence n’avait fait qu’inquiéter Louise. Il avait forcément du lui arriver quelque chose. Roxanne pivota sur sa chaise en laissant Louise imaginer le pire pour sa pseudo-amie. Lysandre ne bougeait toujours pas, il observait l’inconnue avec un zeste d’anxiété. A l’instant où la jeune sortait de ses songes, elle crut rêver. Ou cauchemarder. La scène qui s’offrait à elle lui paraissait tellement insolite qu’elle hésita un instant de pincer violement le bras pour se réveiller…La main posée sur la nuque de la rouquine, Lysandre l’avait vivement approchée vers elle, il n’avait pas prit le temps de la regarder, et directement ses lèvres brûlantes s’étaient posées sur celles de Roxanne dans un geste lent mais fougueux à la fois. Et là, ce fut comme si le temps s’était arrêté. Les quelques secondes qui s’écoulèrent alors que les lèvres des deux étudiants semblèrent durer une éternité. Le silence régnait, et toutes les têtes s’étaient rivées en un même mouvement vers Roxanne et Lysandre. Les yeux et la bouche de Louise s’étaient écartées afin de former un ‘‘O’’ parfait. Elle se laissa choir sur sa chaise – si cette dernière n’aurait pas été là, elle se serait certainement écroulée au sol – immobile. Enfin, les lèvres entrelacées du bleu et de la verte se détachèrent sous les yeux ébahis des curieux. Alors les premiers ricanements et sourires narquois se firent voir et entendre. Lysandre ne prêta pas attention à Roxanne, et tourna la tête en direction de la jeune fille qui demandait des renseignements à la bibliothécaire. Il venait de réaliser qu’elle n’était pas sa sœur. « [color=steelblue]Merde.. » fut la seule chose qu’il arriva à articuler. Il balança alors toutes ses affaires dans son sac à une vitesse exceptionnelle et lâcha d’une petite voix : « euh… Je dois y aller… ». Louise aurait voulut les secouer tous les deux en leur demandant vainement ce qu’il les avait prit. Lysandre avait commit un acte irréversible en violant ainsi les lèvres interdites de la gracieuse mais terrifiante princesse des serpents. A cet instant, on aurait pu l’identifier à une de ces guerrières amazones, ses magnifiques yeux électriques remplis de fureur et son visage impassible, Louise observait son amie sous un autre angle. En se montrant ainsi femme, elle avait démontré à la jaune toute la beauté dont elle était la détentrice. Jamais la Londubat n’avait imaginé Roxanne passé à ‘‘l’acte’’ de la sorte. Soudainement, les traits de l’amazone se déformèrent pour exprimer une grimace de rage, qui fit frissonner Louise d’effroi. Elle n’incarnait désormais plus la beauté et la grâce, mais la rage destructrice. La guerrière était prête à scalper. Elle bondit de sa chaise avec fougue, attrapa toute sa paperasse avec rage, arracha son devoir des mains de Louise, apeurée mais en même temps fascinée par cette facette de Roxanne qu’elle n’avait encore jamais rencontré. « Occupez vous de vos vies sans intérêt au lieu de venir vous occuper de la mienne. » Devant la voix menaçante que prenait leur princesse, tous les rires des sujets de la bibliothèque s’évanouirent instantanément. Même les réprimandes de Mrs. Princetown ne parvinrent pas à calmer la rage de Roxanne. Louise ne savait plus si elle devait rire ou pleurer devant l’acte aussi insensé de Lysandre. Tout se bousculait dans sa tête, jusqu’au moment où elle vit la verte se stopper nettement. Inconsciemment, Louise frissonnait et craignait d’être la proie de la furie. Elle se tapi un peu plus sur sa chaise, craintive, alors que la princesse clamait ses ordres. « Bon Louise, tu viens où tu attend Merlin ? » Il n’en fallut pas plus pour que la jaune s’exécute, elle fourra rapidement ses affaires dans son sac et se précipita d’un pas rapide vers son amie, ses boucles chocolats se dandinant sur ses épaules au rythme de ses petits pas. Elle poussa la porte de l’antre aux bouquins et lorsque cette dernière se fut refermée, la rousse attrapa la brune. Le spectacle qu’offrait Roxanne était assez étrange. Dans leur entièreté, ses joues avaient adoptés une teinte rouge vive, ses yeux exorbités et menaçants posés sur Louise la faisait tressaillir, sa bouche se nouait de colère et son nez ainsi retroussé n’allait pas tarder à cracher des flammes. « Louise, je sais très bien que cela va tourner dans toute l'école et que demain tout le monde le saura, mais je compte sur toi pour te taire à propos de ce qui s'est passé tout à l'heure. » Louise hocha vivement d’un signe de tête positif et aussi vite qu’un lapin détalant, Roxanne prit la fuite en remerciant Louise une dernière fois. Alors que les pas de la rouquine se firent de moins en moins audible, la brune s’appuya sur le mur d’en face et s’y laissa glisser pour se retrouver à même le sol. Elle inspira une grande bouffée d’air frais, elle avait essayé de respirer le moins possible, imaginant qu’elle serait fusillée sur place si son souffle aussi délicat soit-il aurait été perceptible. D’un revers de la manche, elle tamponna son front en sueur et se frotta les yeux. Plus jamais, plus jamais elle ne désirait être observatrice d’une telle scène. D’emblée, elle bondit sur ses jambes encore flageolantes d’excitation, et se pressa de faire volte-face afin d’emprunter les escaliers de marbre. Quelle quiche, elle n’avait pas pensé que derrière le bloc de béton sur lequel elle s’était remise de ses émotions se trouvaient une tonne d’adolescentes, piaffant sur ce qui venait de se dérouler. Si jamais Louise avait le malheur de tomber sur l’une d’entre elle, elle était finie ! Mieux valait prendre la poudre d’escampette et ruminer seule à cette journée fatidique.

e n d .
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