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MessageSujet: 2 et 2 font 5. (vanicus) (terminé)   2 et 2 font 5. (vanicus) (terminé) EmptyDim 30 Sep - 6:29


le vilain cousin



Depuis que Vanity avait appris que Blake était sa cousine, elle avait hâte de rencontrer son cousin, le petit frère de Blake. Marcus apparemment, elle ne l’avait jamais vu enfin peut être qu’elle l’avait croisé mais elle ne savait pas du tout à quoi il ressemblait. Vanity avait donc demandé à Blake a quoi il ressemblait, ce qu’il aimait, qui il était. Voilà comment elle avait appris que Marcus était en troisième année. Elle avait donc réfléchit à un cadeau, parce qu’elle ne pouvait pas ne pas en faire, s’il apprenait qu’elle en avait fait un à Blake il serait peut être jaloux et elle ne voulait, mais elle n’avait plus autant de sous depuis qu’elle avait acheté le balais de Blake, donc il fallait qu’elle fasse attention. Et puis elle connaissait Blake, pas Marcus. Elle réfléchit beaucoup et finalement c’est sa copine Sarah qui lui donna l’idée, sans qu’elles ne sachent comment, elles avaient parlé toutes les deux des salles de Poudlard et la poufsouffle lui avait appris qu’il y avait des peluches super grosses qui avaient la forme des animaux emblématiques de Poudlard, elle avait donc décidé d’acheter le serpent. Au pire, cela pouvait faire un traversin tellement elle était grosse. Elle espérait que Marcus l’aimerait bien, parce qu’elle en tout cas, adorait. Et puis s’il n’aimait pas, elle pourrait toujours l’offrir à Emily Spencer, elle l’aimerait c’était sûr !

Vanity, fière de son achat, se débrouilla pour l’empaqueter –chose un peu plus complexe il faut l’avouer– afin de le donner en bonne et due forme. Maintenant qu’elle avait le cadeau, il fallait le garçon. Quand on cherche quelqu’un on ne le trouve jamais, mais alors si on ne sait même pas à quoi il ressemble, c’est encore plus difficile. Le mieux serait de lui donner rendez-vous au moyen d’un hibou qui, lui, trouverait son destinataire à coup sûr. Une nouvelle fois, la gryffondor fut fière de son idée et alla chercher un hibou dans la volière. Que pouvait-elle marquer, elle voulait lui annoncer de vive voix qu’ils étaient cousins, parce que normalement Blake ne lui avait rien dit et puis si Blake avait eu du mal à trouver le lien de parenté il était évident que son petit frère ne mettrait pas moins de temps. Elle posa sa plume et chercha l’inspiration donc.

Deux heures plus tard, Marcus recevait un petit mot qui disait « Rendez-vous dans la salle des trophées à 17 heures, sauf si tu es trop un trouillard. » Ce n’était pas signé, mais normalement sa curiosité et fierté masculines étaient en jeu et donc il viendrait. Du moins elle l’espérait et elle n’avait plus que ça pour y croire. Il était seize heures passées, l’attente ne devait plus être trop longue.

Evidemment, la jeune fille arriva en avance, on est une bonne organisatrice ou on ne l’est pas, or Vanity est une excellente organisatrice lorsqu’elle a un projet en tête et qu’elle souhaite le mener à bien. La jeune fille n’eut pas à attendre très longtemps avant que la porte ne s’ouvre, tient donc Marcus serait-il en avance ? Un jeune homme passa doucement la tête à travers la porte, histoire de flairer un piège ou non, mais il ne vit qu’une innocente fillette au milieu de la salle. Il ne fallut cependant pas bien longtemps à la jeune première année pour le reconnaitre. « Marcus c’est toi ? » demanda-t-elle avec une tête déçue. Maintenant qu’elle le voyait elle le reconnaissait. « Rholala, moi qui était toute contente de te rencontrer voilà que je tombe avec le méchant garçon qui m’avait volé mon ruban rouge et donc totalement décoiffée au début de l’année ! » Vanity n’oubliait jamais rien alors elle lui tira la langue. Zut, elle qui avait espéré rencontrer un cousin sympathique qui pourrait la défendre. « Mais bon, on ne choisit pas sa famille, tout le monde le dit donc voilà. Bienvenue dans ma famille cousin ! » Vanity adora la tête que fit le jeune homme lorsqu’elle lui annonça la nouvelle. Bonne vengeance. Elle sourit de fierté mais très vite Marcus dédaigna, comme s’il flairait le mensonge. « Mais il faut tout leur expliquer aux garçons c’est pas possible. Blake elle a tout de suite comprit quand même. Ah mais oui c’est vrai que tu ne dois pas connaître mon prénom, eheh. Bref, moi c’est Vanity Cyreil, c’est le nom de jeune fille de ta maman. Et donc mon papa est ton oncle, mais on s’est jamais vu parce que voilà c’est comme ça, ils ne voulaient pas se voir donc nous non plus. Et tadam, je suis à Poudlard DOOONC on est cousins ! » Il faudrait peut-être quelques minutes entières à Marcus pour qu’il s’en remettre et comprendre, les garçons alors. Vanity sourit et lui laissa le temps de s’adapter, finalement il haussa les épaules comme s’il s’en foutait. « Eh bah, tu m’as l’air enchanté de m’avoir comme cousine, je vais bien m’amuser à t’embêter du coup, j’ai une vengeance à obtenir. » Elle lui sourit innocemment mais c’était trop tard, jamais Marcus ne la verrait comme l’adorable fillette que tout le monde croyait voir. Il ne manquait plus que ça, que Vanity soit sage et serviable, non mais oh, laissez-là vivre la petiote un peu !

Elle laissa encore quelques secondes de silences avant de reprendre. « Oh suis-je bête, je t’avais fait un cadeau, parce que, petit un, j’aime bien faire des cadeaux à ma famille, petit deux, je pensais que tu étais gentil, petit trois, j’aime bien les petits trois. Sauf que du coup je ne sais pas si tu le mérites… Mais comme il irait paaas du tout dans ma chambre je vais te le donner quand même. Au pire tu peux le donner à Emily, mais tu lui dis bien que c’est de ma part… quoique non, tu lui diras jamais donc si tu aimes pas j’irai le donner moi-même mais bref. » Elle s’arrêta et s’approcha du paquet qu’elle tendit à son nouveau cousin. Il sembla hésiter à le prendre, elle le tendit avec plus de vigueur et, sûrement par curiosité, l’attrapa. Sans délicatesse il déchira le paquet pour se trouver nez-à-nez avec la peluche. « Elle est vraiment trop belle moi je trouve, elle te plait ? » Un léger sourire ironique, au début c’était réellement pour lui faire plaisir qu’elle l’avait choisit mais maintenant qu’elle voyait le jeune homme en face d’elle, Vanity trouva qu’elle avait fait le bon choix : offrir une peluche à un adolescent qui sort à peine de l’enfance c’est une excellente idée, sans moquerie aucune, évidemment.
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MessageSujet: Re: 2 et 2 font 5. (vanicus) (terminé)   2 et 2 font 5. (vanicus) (terminé) EmptyDim 10 Mar - 6:52

Regardant d’un air suspicieux la note rédigée à l’encre rouge sang, le rouquin chassa le volatile qui la lui avait livré d’un revers de la main alors que ce dernier commençait à la lui picorer comme s’il voulait être récompensé avec un de ces gâteaux pour hiboux, Cric’hibou, Bouffechouette, ou une autre ânerie du genre, peu importe le nom débile que ça avait. Et puis quoi encore. Devait-il gaspiller des trucs qu’il achetait avec son propre argent pour son hibou à lui en en donnant à un rapace inconnu qui venait lui livrer une note bizarre ? Allons donc. Hululant un bon coup, l’oiseau le laissa finalement tranquille, alors qu’il regardait autour de lui au cas où quelqu’un aurait été l’auteur de cette blague. Non. Personne n’avait l’air suspect. Quelques regards curieux pour l’histoire de la chouette mais sinon rien. Qu’est-ce que c’était que ce foutu truc. Roulant le bout de papier en boule, le quatrième année arma son bras pour le jeter par la fenêtre, se ravisant au dernier moment avant de le fourrer dans sa trousse, s’interrogeant sur l’identité de l’auteur du message. Hmmmm … Et puis d’abord c’était quoi ce message de gamin ? « Rendez-vous dans la salle des trophées à 17 heures, sauf si tu es trop un trouillard. » Trop un trouillard… Ouhhh provocatiooonn ! Obligé il allait venir ! Son honneur était en jeu !... Est-ce que c’était vraiment la réaction qu’on attendait de lui ? … Il aurait fallu envoyer ça à un de ces Gryffondors demeuré… Non. Pas demeurés. Ils ne l’étaient pas tous. C’était juste que des fois les vieilles rancunes intermaisons sortaient toutes seules. D’ailleurs Isy était à Gryffondor et il aurait sûrement jeté ce bout de papier illico presto, pour l’oublier deux secondes plus tard. Non. C’est Ellio qui aurait accouru les yeux fous de rage. Monsieur était susceptible… Comme quoi la maison ne faisait pas tout. Mais bon, il n’était ni Isaac ni Ellio, et le problème demeurait : qui est-ce que ça pouvait bien être ? Le prof arrivant -en retard comme d’hab’ -, le rouquin regarda tour à tour les élèves dans son champ des vision… Un Serpentard ? Si oui, ça sentait le coup fourré à plein nez. Mais depuis quand n’était-il plus bien vu par eux ? Ils n’auraient en plus sûrement pas attendu pour faire une magouille. Ça pouvait être Peters. Fixant méchamment le dos de ce cancrelat vert, le rouquin la détourna finalement. Non, même si la mentalité et la maturité étaient au rendez-vous pour produire un truc miteux de ce genre, le courage n’y était pas lui. Même pas sûr qu’il aurait écrit la lettre lui-même ! C’était peut-être ça… il avait réuni sous sa bannière des mioches et autres mouflets et voulait faire son mariole… Bah. Il irait. Et seul au moins. Ça pouvait être marrant.

Entrouvrant la porte, le Serpentard glissa sa main dans sa poche, près à sortir sa baguette au moindre problème. Mais il n’y avait personne. Ah si. Personne à part une mioche et un gros sac qui aurait pu contenir une personne voire deux. Oh. Ce paquet devant lequel elle se tenait comme si elle voulait le cacher était en effet bizarre. Bizarre et louche ! D’ailleurs qu’est-ce qu’une gamine lui voulait ? « Marcus, c’est toi ? ». La dévisageant tout en rentrant totalement dans la pièce avant de la refermer, l’endroit étant sûrement non autorisé d’accès, le cadet Cauldwell sortit un « Euh, ouais. » étonné en réponse à la fillette. Elle était plutôt mignonne … Et plus tard, une fois toutes ses dents de lait tombées, elle risquait d’attirer plus d’un regard sur elle et plus d’un garçon dans ses filets. Enfin mignonne ouais, adorable…non. Surtout alors qu’elle le regardait avec un petit air contrarié, les sourcils froncés. «Rholala, moi qui était toute contente de te rencontrer voilà que je tombe avec le méchant garçon qui m’avait volé mon ruban rouge et donc totalement décoiffée au début de l’année ! ». Pour le coup c’était plus au gamin roux de froncer les sourcils, mais qu’est-ce qu’elle racontait, et puis c’était qui c’te mioche ? Un ruban ? Euh … Non pas qu’il niait le fait, mais bon comme s’il allait se souvenir de ce genre de choses. Qu’elle voit le bon côté des choses. Il ne l’avait pas brûlé sur sa tête son ruban. D’ailleurs qu’en avait-il fait ? « Mais bon, on ne choisit pas sa famille, tout le monde le dit donc voilà. Bienvenue dans ma famille cousin !». Euh … Stop. Pouce. Cousin ? Génial. Une inconnue l’agressait pour un truc qui remontait à perpette, et voilà pof, ‘‘cousin’’… Euh…Non. Figé dans son expression qui s’avérait un parfait mélange d’incompréhension, de refus et de scepticisme, il eut l’heureux plaisir de voir la situation s’éclaircir alors que mademoiselle la princesse lui accordait dans sa grande mansuétude des explications pour l’heure plus que bienvenues. « Mais il faut tout leur expliquer aux garçons c’est pas possible. Blake elle a tout de suite comprit quand même. Ah mais oui c’est vrai que tu ne dois pas connaître mon prénom, eheh. Bref, moi c’est Vanity Cyreil, c’est le nom de jeune fille de ta maman. Et donc mon papa est ton oncle, mais on s’est jamais vu parce que voilà c’est comme ça, ils ne voulaient pas se voir donc nous non plus. Et tadam, je suis à Poudlard DOOONC on est cousins ! ». Sa voix fluette et ses airs de petite miss je-sais-tout avait le don pour exaspérer les gens –ou lui seulement mais ça il en doutait-. « Ah. Cool. ». Haussant les épaules, Marcus ne voyait pas quoi dire d’autre à son histoire farfelue. Cyreil ? Oui c’était peut-être bien le nom de jeune fille de sa mère mais ce ne devait pas être un nom de famille super rare… De toute façon leur mère, à lui et à Blake, n’aimait pas trop parler de sa famille. Entre son cousin mangemort et un supposé frère dont elle n’avait jamais réellement parlé, le côté Cyreil de la famille demeurait un peu voilé. Des bobards. A tous les coups. Blake avait tout de suite compris ? Donc Blake était au courant de cette histoire à dormir debout… Génial, il était toujours le dernier au courant, à croire que sa sœur n’était même pas fichue de venir le voir au moins pour préciser ce genre de point … Sauf si elle n’y croyait pas elle-même. « Eh bah, tu m’as l’air enchanté de m’avoir comme cousine, je vais bien m’amuser à t’embêter du coup, j’ai une vengeance à obtenir. ». Poussant un soupir, le rouquin se fixa rapidement. La mioche était loin d’être l’ange qu’elle présupposait être. Il y avait qu’à voir sa petite tête de fouine victorieuse alors qu’elle lui disait qu’elle allait se venger. Mais se venger pour quoi ? ça y est, elle se disait sa cousine et pensait être protégée par des liens familiaux inexistants, ou tout du moins jusqu’à maintenant ? Et puis si ça trouvait –et c’était plus que fort probable-, elle s’était montée le bourrichon à propos de cette histoire de famille. Sûrement une de ces petites pestes filles uniques qui rêvent d’avoir une grande sœur dans le style de Blake. Blake était gentille avec tout le monde de toute façon. Pas étonnant qu’elle attire ce genre de phénomène court sur pattes, mais elle pourrait au moins penser à lui et ne pas laisser croire à sa bande de gamines totalement fans d’elle qu’elle avait des quelconques liens de sang avec elles… Voilà où ça le menait lui : à un rendez-vous galant avec une morveuse qui le menaçait comme si elle avait une quelconque arme secrète… Et en parlant d’arme secrète, elle entama une tirade ronflante sur le gros paquet à côté d’elle, avant de le soulever avec sa force de hamster pour le lui tendre. Hésitant, le rouquin s’en empara finalement, constatant avec surprise que c’était mou. Gros et mou ? Hein ? Déchirant le paquet rapidement, Marcus s’arrêta, sceptique au possible devant ce qu’il voyait. C’était … Une peluche ? Non pas seulement une peluche. Mais une peluche-serpent… Blake lui avait précisé son âge au moins ou ? … «Elle est vraiment trop belle moi je trouve, elle te plait ? » . La dévisageant, le quatrième remarqua son petit sourire arrogant qu’il aurait bien aimé lui faire ravaler. Mon dieu qu’elle était chiante… Pas à la manière de Blake … Plutôt à sa manière à lui quand il était plus petit. Quelle horreur. Il avait trouvé une version féminine de lui, plus petite, et il regrettait déjà cette découverte. Il n’y avait qu’à voir ses yeux brillants et stupides pour comprendre qu’elle n’allait pas le lâcher … Cyreil … Blague ou pas, vérité, mensonge … Sa mère et Blake allaient le lui payer.

«Oh géniale. En plus elle est verte! Dommage que tu m’aimes pas, j’vais pas pouvoir la garder. Sinon tu pourrais toujours t’en servir comme costume d’Halloween… Un déguisement en ver de terre c’est pas cool ? ». Roulant des yeux, le rouquin lui renvoya la peluche, la lui lançant un peu brutalement histoire de voir si recevoir un truc qui faisait le double de sa taille en pleine figure allait la faire tomber et donc la faire descendre du petit piédestal sur lequel elle s’était hissé. Elle était quoi ? En première année non ? Si c’était pas le cas elle en avait l’allure en tout cas, et à en juger par sa robe de sorcière, elle était à Gryffondor. Et donc avec Blake. Une fois la peluche receptionnée, le Serpentard sourit d’un drôle de façon, comme s’il allait manger tout cru ce petit cafard qui pensait impunément pouvoir provoquer les gens, et ce alors qu’elle ne faisait qu’un mètre de haut. Peut-être avait-elle l’habitude de faire sa gamine arrogante avec Blake parce qu’elle l’appréciait ou avec les autres si elle avait un quelconque preux chevalier qui assurait sa protection, mais là, la miss se retrouvait toute seule. Voyons voyons … «Tu sais p’tit cafard tes menaces et tes petites manières, j’te cache pas que ça me fait aucun effet. T’as peut-être réussi à manipuler Blake pour qu’elle croit à ton histoire débile, mais moi il va me falloir des preuves… Ahlala Blake est vraiment trop gentille parfois alors qu’elle ferait mieux de rembarrer les infâmes gamines mythomanes dans ton genre… Mais bon, faut croire qu’à Gryffondor c’est pas des flèches. ». Faussement insultant sa sœur devant ce microbe pour voir comment ce dernier allait réagir, le vert et argent sourit de toutes ses dents alors qu’il regardait la petite peste qu’il était lui-même plus jeune. «Mythomane ça veut dire qui raconte n’importe quoi au cas où. Tu sais Cyreil c’est courant comme nom de famille… C’est pas en souhaitant avoir des cousins que tu vas en avoir comme par magie… Et puis même… J’t’avoue, qu’on soit cousins ou non j’m’en fous un peu…». Se stoppant un moment, le rouquin marqua une pause, réfléchissant à quelque chose qui venait de lui effleuré l'esprit. Cette histoire de ruban... Oui maintenant il s'en souvenait. Une petite blague que lui et les autres garçons de son dortoir s'était fait entre eux: ramener un trophée pris à un première année. Ouais il s'en était pris à une fille. Pourquoi? Il ne s'en souvenait plus. Sûrement parce que voir pleurer les gamines pour une truc aussi débile qu'un bandeau ou un autre morceau de tissu était marrant... En tout cas, ce qu'il avait fait avec il n'en savait rien mais ça ne l'empêchait pas d'en rajouter un peu. «Il était pas rouge ton ruban au fait ? J’sais plus trop… En tout cas il flambait vachement bien dans le feu de cheminée… Ah mais au fait, tu comptais te venger comment déjà ? Désolé j’ai pas tout écouté.». Jouant le jeu de la gamine, le rouquin haussa un sourcil complaisant. Alors microbe, est-ce que t’allais t’enfuir en chialant ? Ou continuer tes grands airs de duchesse ?
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MessageSujet: Re: 2 et 2 font 5. (vanicus) (terminé)   2 et 2 font 5. (vanicus) (terminé) EmptyLun 11 Mar - 2:37


le vilain cousin



Marcus = son cousin = un être méchant. Non mais sérieusement pourquoi fallait-il que cela tombe sur elle ? il y avait tellement de gens trop cool à Poudlard et son cousin était le pire. Rha. Bon, c’est vrai qu’elle avait une cousine extra, c’était déjà ça, mais bon si elle avait pu avoir mieux comme cousin, ça ne l’aurait pas dérangée. « Oh génial. » Ah bah enfin, voilà qu’il disait quelque chose, peut être qu’il n’était pas aussi débile et méchant qu’il en avait l’air ? En temps qu’optimiste de première, Vanity était obligée d’espérer. « En plus elle est verte! Dommage que tu m’aimes pas, j’vais pas pouvoir la garder. Sinon tu pourrais toujours t’en servir comme costume d’Halloween…» Là c’était méchant. Elle avait pourtant tout fait, vert pour les serpentards, un serpent pour les serpentards. Et puis les peluches étaient super chouette, au pire s’il ne l’aimait pas il pouvait s’en faire un oreiller. Voilà, il n’y mettait pas du sien aussi ! «Un déguisement en ver de terre c’est pas cool ? » Là ce n'était plus méchant c'était même cruel. La rouge et noir ne se vexait pas pour deux sous, mais l'humour de son cousin était à revoir. Elle haussa les sourcils d'un air étonné, pourquoi se donnait-il tant de mal à dire des conneries ?

Elle hésita un instant quand elle se prit la peluche dans le ventre. Ok. Il ne l'aimait pas, il aurait pu la lui rendre délicatement au moins, savait-il combien elle avait coûté ? Pff. La jeune fille galéra un peu à la rattraper, bon elle était toute petite aussi !, mais elle réussit à le remettre dans le sac. Emily au moins saurait en faire bon usage. Elle tira la langue à son -eurk- cousin, qui se remit à parler. «Tu sais p’tit cafard tes menaces et tes petites manières, j’te cache pas que ça me fait aucun effet. » La jeune fille n'écoutait plus. Petit CAFARD ? Elle ? Un petit cafard. Du jamais vu. N'importe quoi ce grand type. Il avait cru qu'elle allait être gentille et sage ? Pff. Il allait voir de quel bois elle se chauffait, elle avait plusieurs tours dans son sac, il n'était pas sorti de l'auberge. Petit cafard, non mais oh. «T’as peut-être réussi à manipuler Blake pour qu’elle croit à ton histoire débile, mais moi il va me falloir des preuves…» Bon, cette fois-ci c'était un compliment. Qu'il ait cru qu'elle était capable de manipuler sa soeur, c'était pas trop mal. Bien sûr, elle ne l'aurait pas fait, beaucoup trop gentille pour manipuler quelqu'un, mais qu'il la croit capable, c'était un bon début, il commençait à prendre conscience qu'il n'avait pas à faire à une débile. «Mais bon, faut croire qu’à Gryffondor c’est pas des flèches. » Ah bah non il n'avait rien compris. Il se contredisait lui-même. Vanity ne retient pas un gloussement. C'était plutôt lui qui n'était pas une flèche. Ahah, cela allait être amusant. «Mythomane ça veut dire qui raconte n’importe quoi au cas où. » La première année failli s’étouffait, là il l’insultait, elle n’était pas demeurée tout de même, elle connaissait des mots. Pff. Bon, elles connaissaient certaines personnes qui avait peu de vocabulaire mais elle avait été éduquée elle, elle savait ! « Tu sais Cyreil c’est courant comme nom de famille…» Et le rapport avec la choucroute ? Ce n’était pas parce que c’était courant que forcément ils n’étaient pas cousins. Et il se doutait bien qu’elle n’était pas heureuse de l’avoir lui dans sa famille, si seulement cela avait pu tomber sur quelqu’un d’autre ! « C’est pas en souhaitant avoir des cousins que tu vas en avoir comme par magie… » En souhaitant avoir des cousins tels que lui ? mais ce mec n’allait pas bien. Elle allait le remettre à sa place bien vite. Parce qu’il était en quatrième année il pensait que tout lui était permit. Ahah. Laissez-la rire, il allait comprendre son malheur.

Tout à coup le vert et argent changea de sujet. « Il était pas rouge ton ruban au fait ? » Si tout à fait, son beau ruban rouge, elle l’aimait en plus ! Alors qu’elle allait répondre, il continua. « J’sais plus trop… En tout cas il flambait vachement bien dans le feu de cheminée…» Elle retint un hoquet de surprise et se passa la main devant la bouche. Son pauvre ruban. Bon depuis elle en avait acheté d’autres mais tout de même ! « Ah mais au fait, tu comptais te venger comment déjà ? Désolé j’ai pas tout écouté.» AHAHAH. Il était pitoyable. Elle soupira. Qu’avait-elle fait de mal pour mériter un cousin comme celui-ci ? Elle prit un air énervé, fini les jolis sourires pour amadouer, lui allait connaître la véritable Vanity, celle qui ne se laissait pas marcher sur les pieds, celle qui faisait des bêtises.

« Ok, donc pour toi je suis une débile qui a tout de même comprit qu’on avait le nom de famille. Waouh. Mais non DEBILE, j’ai fait des recherches avant, d’ailleurs qui t’a dit que je voulais des cousins ? J’étais très heureuse moi sans famille. Bon il se trouve que Blake est géniale, pas comme toi, je te rassure. Après je n’ai malheureusement pas eu de chance et je suis tombée sur … » sa voix se transforma en un ton dégoûté « toi. » puis elle marmonna la suite, histoire de bien lui faire comprendre qu’elle n’avait pas envie de lui dans ses proches « fin c’est connu, que de toute manière sa famille on ne la choisit pas. » Pendant un cours instant elle pensa à sa mère, la folle. A sa sœur, la morte. A son père qui l’avait abandonné. Non, on ne choisissait réellement pas sa famille, et c’était sûrement cela le plus dur. « Donc oui, on est cousin, et si tu veux des preuves… bah t’ira chercher, je ne vais pas te faciliter le travail non plus. » Elle savait bien qu’il s’en fichait et qu’il n’irait absolument pas chercher des preuves, à moins qu’il ne veuille juste la blesser et chercher des informations sur son passé, mais dans tous les cas, elle ne l’aiderait pas. Vilain cousin qui ne méritait pas sa compassion.

Elle s’avança un peu vers lui. « Au fait t’es super drôle tu sais ? Ton humour est génial, j’adore, mais faudrait peut-être essayer de faire un effort, parce que si on dit femme qui rit à moitié dans ton lit, seulement toi, tu ne risques pas de trouver grand-monde… » Son ton n’était plus celui de la gamine qu’elle était, il faut dire qu’elle en a entendu des choses depuis qu’elle est arrivée ici. Fouineuse comme pas deux, elle écoute aux portes et s’intéresse à tout ce qui se dit. Elle recule un peu et se rapproche de la peluche. « Dire qu’à la base je voulais être gentille avec toi parce que je suis adorable et tout ça, et voilà comment tu me remercies ? » Elle leva les yeux au ciel, même pas foutu d’accepter un simple cadeau celui-là. « Blake au moins a gardé son cadeau. Bon il faut dire qu’on refuse rarement un balais, mais… t’es quand même vraiment pas sympa. » Elle ne le regardait même pas quand elle parlait, comme si elle était trop supérieure à lui. Qu’est-ce qu’elle pouvait se transformer en une gamine insupportable quand elle s’y mettait ! et dire qu’elle n’avait que onze ans. Soudain, d’un ton suppliant elle se reprit. « T’es sûr sûr que tu le veux pas ? Il est quand même cool ce serpent. Et ouais, c’est pas un vert de terre, parce que tu vois, moi je réfléchis et je me renseigne, je savais que tu étais à serpentard. Pff. Tu perds un oreiller incroyable, dommage pour toi. » Sa voix se transformait en un reproche, elle était incapable de faire semblant devant lui. Elle le haïssait parce qu’il ne l’aimait pas, mais elle ne savait pas comment s’attaquer à lui. Elle pouvait bien sûr demander de l’aide à n’importe qui, avec ses beaux yeux et son visage angélique, personne ne lui résistait. Personne sauf lui. Et c’était à cause de cela qu’elle le trouvait intéressant. Elle voulait comprendre pourquoi elle n’arrivait pas à se le mettre dans la poche comme tous les autres, comme Oliver d’ailleurs mais ça c’était une autre histoire. Elle jeune fille releva la tête, il fallait que Marcus arrête de se croire supérieur et qu’il l’aime bien, comme ça elle pourrait le haïr en toute tranquillité, mais si jamais ils se haïssaient tous les deux, cela ne pourrait pas marcher. Forcément cela bloquerait quelque part.

« Et je ne sais pas encore comment me venger mais ne t’inquiète pas, je vais trouver quelque chose. Je trouve toujours. » En tant que fouineuse et commère de première, elle se sentait bête de ne pas avoir cherché avant à le connaître, parce que si elle était venue ici, avec pleins d’informations en poche, elle aurait pu lui en faire baver, mais elle allait trouver. Des quatrièmes années, elle en connaissait, Dalhia lui dirait forcément quelque chose, Poudlard c’est très petit quand on y pense et tous les secrets se retrouvent très vite su de tous, il suffisait qu’elle tombe sur le bon et là, il était cuit. Elle lui sourit, déjà fière de son futur coup.
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MessageSujet: Re: 2 et 2 font 5. (vanicus) (terminé)   2 et 2 font 5. (vanicus) (terminé) EmptyLun 11 Mar - 4:09

« Ok, donc pour toi je suis une débile qui a tout de même comprit qu’on avait le nom de famille. Waouh. Mais non DEBILE, j’ai fait des recherches avant, d’ailleurs qui t’a dit que je voulais des cousins ? J’étais très heureuse moi sans famille. Bon il se trouve que Blake est géniale, pas comme toi, je te rassure. Après je n’ai malheureusement pas eu de chance et je suis tombée sur … » La voyant réfléchir le rouquin s’en amusa un peu avant de l’aider à trouver la fin de sa phrase. « Moi ? ». « toi. ». Qu’elle était mignonne. Haute comme trois pommes et déjà elle pensait faire sa loi en pialant à gauche à droite. Elle lui retournait ses insultes et s’affichait content sans famille ? Soit… Comment ça sans famille ? Bah. Une fille comme ça ça devait exagérer à tous les coups. Et bien non, il ne rentrerait pas dans son jeu de pauvre petite malheureuse endurcie qui rêvait que tout aille mieux et qu’elle soit entourée de gentilles personnes aimantes. Quand on était un tel boulet piailleur il était normal qu’on n’obtienne pas tout simplement en claquant des doigts. Elle n’était pas contente de l’avoir comme cousin ? D’accord. Comme elle le disait Blake était géniale … Si seulement Blake pouvait être aussi géniale en tant que cousine qu’en tant que sœur, la gamine ferait moins la maline et regretterait d’avoir creusé sur cette histoire de famille. Mais bon peut-être qu’une illusion de cousine lui suffisait après tout hein. Elle devait peut-être penser qu’avoir des liens avec quelqu’un de plus âgé était cool. N’aurait-elle pas pu jeter son dévolu sur Pete ? Elle l’aurait harcelé lui et tout aurait été pour le mieux. Quoique Pete l’aurait rembarré probablement … Au moins d’après ce qu'il avait déjà pu voir, lui savait dire non et faire son mec trop dark, inaccessible et ténébreux. Non bien sûr c’était tombé sur Blake/ Ah si seulement il avait été le grand-frère de Blake, il lui aurait appris à ne pas se laisser marcher sur les pieds et à être gentil avec tout le monde. Car oui, soyons clair, si Blake sortait avec Pete c’était sans aucun doute par pitié ou charité. Il lui avait fait des avances et elle n’avait pas osé le blesser tout simplement. Blake tu déconnes ! « fin c’est connu, que de toute manière sa famille on ne la choisit pas. ». Ouais. Hochant la tête comme s’il ressentait la même chose, Marcus réalisa soudainement qu’il était censé ne pas s’entendre avec la mioche. Mioche qui au final disait peut-être la vérité … Bah. Pour c’que ça changeait. Même si elle mentait, elle serait restée accrochée à son idée idiote comme un véritable crampon.

La voyant se rapprocher de lui, le Serpentard haussa un sourcil, surpris. Elle avait du cran. Il fallait l’avouer. « Au fait t’es super drôle tu sais ? Ton humour est génial, j’adore, mais faudrait peut-être essayer de faire un effort, parce que si on dit femme qui rit à moitié dans ton lit, seulement toi, tu ne risques pas de trouver grand-monde… »Mais bon le cran ne faisait pas tout. C’était bien mignon tout ça mais à onze ans on ne se la ramenait pas trop. Quelle horreur. Marcus était comme dans la peau de Matthew, victimisé par une petite chieuse. Là hors de question que ça passe.S’il se laissait faire et que ça s’ébruitait, ça serait encore plus l’affiche que le fait qu’il s’en soit pris à une première année inoffensive. Le début de la fin. Et elle voulait en être l’initiatrice apparemment… Dans tes rêves microbe. Dire qu’à la base je voulais être gentille avec toi parce que je suis adorable et tout ça, et voilà comment tu me remercies ? ». Ouhhh qu’elle était mignonne… Elle voulait juste être adorable, gentille et serviable ? A d’autres il y avait qu’à voir comment elle se considérait-elle-même. Cette fillette devait être une vraie fouine au quotidien. Bizarre qu’elle n’ait pas été envoyée à Serpentard au moment de la répartition. Mais bon, le Choixpeau se trompait parfois… Enfin en théorie. Peut-être que plus grande elle serait moins fourbe et le vieux chapeau rapiécé l’avait deviné. « Blake au moins a gardé son cadeau. Bon il faut dire qu’on refuse rarement un balais, mais… t’es quand même vraiment pas sympa. ». Voilà où était la fourberie. Crispant la mâchoire alors qu’elle sous-entendait que Blake avait eu un vrai cadeau et pas une misérable peluche hideuse en forme de serpent, le jeune Cauldwell reconnut qu’un balais, même un ancien modèle comme avait dû recevoir sa sœur, était toujours sympa comme cadeau. Après bon, pas sûr que si elle lui en avait offert un il l’aurait quand même accepté par peur qu’elle puisse le trafiquer. Non. Il l’aurait sûrement forcé à nettoyer la poussière de la salle avec histoire de lui faire fermer sa grande bouche et de faire en sorte qu’elle se montre un tantinet utile. « T’es sûr sûr que tu le veux pas ? Il est quand même cool ce serpent. Et ouais, c’est pas un vert de terre, parce que tu vois, moi je réfléchis et je me renseigne, je savais que tu étais à serpentard. Pff. Tu perds un oreiller incroyable, dommage pour toi.». Confirmation. Cette fille était bipolaire. Possession ou simple maladie mentale elle avait bel et bien deux personnalités. Un côté arc-en-ciel à vous en faire vomir, et un autre sournois et malsain. Dans le fond ça se sentait que c’était une gamine vu la manière dont elle parlait mais des fois elle faisait plus que son âge … M’enfin une mioche était une mioche, et elle devait savoir tenir son rang : tout en bas de l’échelle, et ça il n’allait pas se priver pour le lui rappeler. L’écoutant le menacer d’une oreille distraite, le gamin s’accroupit pour être à sa hauteur avant de lui tapoter la tête comme s’il avait véritablement une intention d’être gentil avec elle. « Qu’elle est mignonne…»

Se redressant de toute sa hauteur, le rouquin la toisa du regard, un sourire insolent toujours en coin. « Tu parles trop pour une mioche, on te l’a jamais dit ? Tes parents t’ont pas éduqué ou quoi ? Non ? Laisses-moi t’apprendre une ou deux règles vu que t’es ici depuis pas longtemps... On est cousins alors ? J’te dois bien ça du coup.». Ironie quand tu nous tiens. Calculant son coup avant de pousser la gamine suffisamment fort pour qu’elle atterrisse sur sa peluche immonde, le gamin leva son index devant lui, le gamin se pencha un peu en avant. « Petit un : Ne pas chercher d’ennui avec quelqu’un qui fait deux fois ta taille et qui n’hésiterait pas à te jeter du haut de la tour en faisant passer ça pour un accident. ». Un sourire méchant apparaissant sur son faciès, le rouquin dévisagea cette bouille d’ange … En avait-elle les capacités ? Pouvait-elle voler ? Non il n’irait probablement pas jusqu’à la pousser, c’était une certitude, il n’était pas si corrompu, mais l’idée était plaisante. Au mieux, la seule leçon de vol qu’elle pouvait recevoir de sa part se limiterait à cette pièce si elle continuait son petit manège de peste schizophrène insupportable. Levant un deuxième doigt pour former le V de la victoire, car en effet pour lui il avait gagné, le gamin continua presque innocemment. « Petit deux : Rester à sa place, c’est-à-dire pour toi, tout tout tout en bas. Tu te plains d’être tombée sur moi ? Que t’es chou… Avec d’autres t’aurais connu pire… Mais bon comme tu le dis t’as Super Blake hein ? Blake la gentille, Blake l’attentionnée … Tu me diras à quel point elle est formidable dans quelques semaines hein ? ». Non il n’avait pas non plus des problèmes avec sa sœur, mais voir les gens penser que Blake était extra, le prodige de la famille était lassant. En fait non. Pas lassant. Enervant. Ok Blake était idéalisée, mais bon elle restait humaine hein et elle avait ses défauts. Marre de se faire passer pour le petit frère étrange, pas aussi flamboyant que l’ainée. Bon dans ce cas précis, ça ne le dérangeait pas de se faire passer pourle méchant de service. C’était même marrant de se donner des grands airs pour tenter d’effrayer une gamine rebelle et de tenter de lui faire fermer son clapet. Troisième doigt levé. « Et petit trois : j’aime bien les petits trois… ». La regardant avec une profonde ironie, le rouquin avait trouvé marrant de reprendre la formulation enfantine de la gamine histoire de lui montrer à quel point elle était immature et ridicule. « Plus sérieusement, même avec une bouille comme la tienne, tes grands airs consternés et tes crises de fausse gentillesse, tu m’auras pas donc te donne pas cette peine. Et j’pense que je vais prendre ta super peluche finalement. Ça me fendrait le cœur que t’ais dépensé de l’argent pour ce truc et qu’au final tu le gardes… Peut-être que j’arriverai même à le revendre … Ou alors j’pourrais le garder pour taper les élèves rebelles dans ton genre avec… On essaie ? » … Ouais ouais la violence est la réponse des faibles. Mais qu’est-ce que c’était marrant comme genre de réponse …
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MessageSujet: Re: 2 et 2 font 5. (vanicus) (terminé)   2 et 2 font 5. (vanicus) (terminé) EmptyLun 11 Mar - 10:23


le vilain cousin



« Qu’elle est mignonne…» Il ne se sentait vraiment plus, voilà qu’il parlait d’elle à la troisième personne maintenant. Pff. Les garçons de nos jours, vraiment n’importe quoi. Elle ne releva même pas, cela n’en valait pas la peine. Bon, il fallait qu’elle trouve comment se venger et le faire payer, mais cela pouvait se faire plus tard.

Soudain elle remarqua combien il était plus grand qu’elle, et, du haut de ses un mètre vingt-six très précisément, elle se sentit petite. « Tu parles trop pour une mioche, on te l’a jamais dit ? » Elle parlait trop, ça c’était un fait avéré, mais se faire traiter de mioche ça non. Elle commençait à être en colère, d’abord cafard, ensuite mioche. N’importe quoi. « Tes parents t’ont pas éduqué ou quoi ? Non ? » Il ne pouvait pas le savoir mais non. C’était drôle de se dire ça, qu’à partir de ses sept ans elle n’avait plus de mère et qu’à neuf elle était la maîtresse de maison. Comment voulez-vous qu’elle ait apprit à vivre ? Par grâce à ses parents en tout cas… « Laisses-moi t’apprendre une ou deux règles vu que t’es ici depuis pas longtemps... On est cousins alors ? J’te dois bien ça du coup. » Ah bah enfin, il faisait un effort. Dommage qu’elle ne l’aime déjà plus, parce qu’elle ne l’écouterait pas, ses conseils l’insupportait par avance alors qu’elle n’avait même pas encore commencé à l’écouter. Elle hésita à se boucher les oreilles, mais elle était trop polie au fond d’elle-même pour le faire. Le jeune garçon la poussa, elle était tellement surprise qu’elle perdit l’équilibre, heureusement qu’elle réussit à viser la peluche pour s’asseoir confortablement dessus. « Petit un : Ne pas chercher d’ennui avec quelqu’un qui fait deux fois ta taille » Oui bon elle était assise par terre et lui debout, c’était facile de dire ça…. Même si elle devait admettre qu’il était beaucoup plus grand qu’elle… « et qui n’hésiterait pas à te jeter du haut de la tour en faisant passer ça pour un accident. » Elle avala sa salive brusquement. Puis elle fit comme si de rien n’était. Il n’en n’était même pas cap, ça elle en était sûre et certaine. Le jeune homme leva son second doigt, comme si elle était débile et qu’elle ne savait pas compter jusqu’à deux. Si elle n’était pas en position de faiblesse, il verra bien qu’elle était une dure à cuire. « Petit deux : Rester à sa place, c’est-à-dire pour toi, tout tout tout en bas. » Rien que pour l’embêter elle se releva, elle aurait voulu se mettre debout sur une chaise, pour le surpasser en hauteur mais d’un coup de pied il la ramena au sol. Ok, il voulait la jouer à la déloyale… « Tu te plains d’être tombée sur moi ? Que t’es chou… Avec d’autres t’aurais connu pire… Mais bon comme tu le dis t’as Super Blake hein ? Blake la gentille, Blake l’attentionnée … Tu me diras à quel point elle est formidable dans quelques semaines hein ? » Nianianiania. Il ressemblait à une poule qui piaille. Et elle en avait vu des poules, c’était exactement ça. Et le troisième doigt en l’air, elle leva les yeux au ciel, il se sentait vraiment plus. « Et petit trois : j’aime bien les petits trois… » ET EN PLUS IL SE FOUTAIT DE SA GUEULE. La rouge et or respira profondément et lui sourit. Comme si elle trouvait sa blague drôle, comme si cela ne l’atteignait pas. Elle avait trouvé sa vengeance, elle allait l’ignorer. Rien de mieux. Quoique, elle était incapable de ne pas parler, zut. « Plus sérieusement, même avec une bouille comme la tienne, tes grands airs consternés et tes crises de fausse gentillesse, tu m’auras pas donc te donne pas cette peine. » Pardon, il lisait dans ses pensées ou alors il y avait une once d’intelligence en ce garçon ? Non, ça serait trop beau. Il était perdu ce garçon, il n’y avait plus d’espoir. « Et j’pense que je vais prendre ta super peluche finalement. Ça me fendrait le cœur que t’ais dépensé de l’argent pour ce truc et qu’au final tu le gardes… Peut-être que j’arriverai même à le revendre … Ou alors j’pourrais le garder pour taper les élèves rebelles dans ton genre avec… On essaie ? » Et bah, monsieur est pire qu’une girouette à changer d’avis. Sauf que maintenant c’était elle qui refusait de la lui donner. Elle avait décidé qu’elle l’offrirait à Emily, too late. « C’est drôle je trouve, parce que, lorsque tu me parles, on dirait que tu t’adresses à un bébé… sauf qu’en fait, tu vaux pas mieux. » Son ton était dédaigneux. Elle restait au sol, elle aurait pu se lever, mais elle avait peur de l’écraser face à son éclat merveilleux de jeune duchesse ouaisjevaisbien. « Ca va, tu te sens fier et puissant ? Grand comme tu es ? Oh mon cher cousin en quatrième année ? Tu vaux pas mieux que les autres. J’avais un espoir, j’étais contente comme je t’ai dit au début d’apprendre que j’avais un cousin, je pensais que les cousins c’était un proche de la famille qui te soutiens. Mais j’oubliais qu’à cet âge-là les garçons ne valent rien. » Son ton est peut-être un poil trop méprisant pour la gamine qu’elle est, mais il la mise en rogne.

La première année finit se pas se lever, mais elle s’éloigne de son cousin. De toute manière il n’en a rien à faire d’elle, alors pourquoi restait-il là avec elle ? « Avec d’autres j’aurai connu pire ? Donne-moi des noms. Vas-y je t’écoute. Je t’assure que je me débrouille bien mieux que toi. Après si tu ne me crois pas, réunie ton fan club et moi le miens, tu verras qui aura le plus de monde. » C’était un défi qu’elle lui lançait mais en même temps elle était sûre de sa victoire. Déjà elle avait Eros de son côté. Bon ni Stoker ni Kensington l’aimait mais Marcus ne devait pas bien être apprécié par eux, c’était impossible. Ensuite toutes les filles de sixième ou septième année (ou presque) la trouvaient trop mignonne, alors que Marcus était déjà en quatrième année, une année hypocrite, trop grands pour être mignon, trop petits pour être intéressant. Hinhinhin, il allait perdre. La petite fille continuait de marcher dans la salle, en s’éloignant ou s’approchant à moitié du jeune garçon. « Et puis de toute manière, t’es même pas cap. » Elle hésitait déjà, devait-elle continuer ? Elle n’avait pas envie non plus de tester sa patience et s’il la balançait vraiment ? Non, impossible il n’en n’était pas capable. « T’es pas cap de me jeter de la tour d’astronomie. T’es un trouillard. » Il avait voulu lui prouver qu’il était violent et parlant de la frapper avec sa peluche, elle lui montrait qu’elle était une tête brulée insupportable qui voulait le tester. Ils avaient tout pour se détester jusqu’à la fin des temps, c’était génial. La jeune fille lui offrit un sourire immense. « Au fait, j’ai fait un choix. C’est moi qui ait payé la peluche donc c’est moi qui décide à qui je l’offre, tu as refusé c’est trop tard, je la garde. Il fallait l’accepter tant qu’il était encore temps, peut être qu’Emily s’amusera à te frapper avec ! Sois pas deg, cousin. » Elle accentua le dernier mot parce qu’elle sentait bien que cela l’embêtait. Leur discussion ne faisait que commencer et Vanity adorait déjà le détester, qu’est-ce que ces trois ou quatre années allaient être bien !
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MessageSujet: Re: 2 et 2 font 5. (vanicus) (terminé)   2 et 2 font 5. (vanicus) (terminé) EmptyVen 15 Mar - 14:03

« C’est drôle je trouve, parce que, lorsque tu me parles, on dirait que tu t’adresses à un bébé… sauf qu’en fait, tu vaux pas mieux. » . Au moins même si dans sa tête de gamine elle essayait d’être méchante, elle reconnaissait qu’il avait raison de s’adresser à elle comme à un bébé. Ou au moins on pouvait le comprendre. Et puis même si ce n’était pas ce qu’elle voulait dire, les faits demeuraient. C’était elle le bon gros bébé capricieux. Lui ? Il jouait juste son jeu voilà tout. Si vraiment il avait été honnête avec lui-même et s’en moquait de la petite il l’aurait laissé plantée là. Bon ok non. L’idée de la martyriser un peu et de lui rappeler qu’elle n’était qu’en première année était trop forte. Il était venu avec l’irrésistible envie d’en découdre et même si son adversaire s’était révélé être décevant, c’était toujours bon à prendre même si peu gratifiant. Car bon qui se vanterait d’avoir réduit au silence une gamine ? Sûrement personne. Et donc pas lui. Cependant s’il réussissait à lui mettre un coup de pression suffisamment fort peut-être arrêterait-elle sa fixation de fangirl sur Blake, et les laisserait tranquille. Il avait très bien vécu jusqu’à maintenant sans qu’elle n’ait à squatter leur petite cellule familiale… Pourquoi ne pas les avoir laissés dans leur drôle de situation familiale ? Et pourquoi sa mère n’avait jamais invité son soi-disant frère hein ? Jalousie parce qu’il avait réussi dans a carrière de sorcier, ou bien c’était un chieur et un gamin comme sa fille ? Ou mieux peut-être qu’il n’existait même pas. Les petites schizophrènes dans son genre pouvaient très bien s’inventer tout un monde imaginaire… « Ca va, tu te sens fier et puissant ? Grand comme tu es ? Oh mon cher cousin en quatrième année ? Tu vaux pas mieux que les autres. J’avais un espoir, j’étais contente comme je t’ai dit au début d’apprendre que j’avais un cousin, je pensais que les cousins c’était un proche de la famille qui te soutiens. Mais j’oubliais qu’à cet âge-là les garçons ne valent rien. » . Souriant dans un rictus, le gamin s’amusa à la contempler toujours de toute sa hauteur. Qu’elle reste donc par terre ce petit microbe. Que croyait-elle ? Qu’avec toute ses piques et ses répliques sûrement volées à des plus grands quelle elle allait l’impressionner ? Il y avait tout un monde entre ce qu’on disait et ce qu’on faisait. Et ça, le rouquin l’avait très bien compris, et s’il le fallait il utiliserait la manière forte pour lui faire rentrer dans son crâne de moineau qu’elle n’était pas grand-chose, et non pas la petite duchesse sûrement pourrie gâtée depuis sa naissance.


La toisant alors qu’elle se relevait, le rouquin continua d’écouter la petite fillette rouspéter et pester contre lui. Qu’elle s’épuise donc. « Avec d’autres j’aurai connu pire ? Donne-moi des noms. Vas-y je t’écoute. Je t’assure que je me débrouille bien mieux que toi. Après si tu ne me crois pas, réunie ton fan club et moi le miens, tu verras qui aura le plus de monde. » Han. L’enflure. Elle partait sur un concours de popularité… Il allait la gifler. Pour avoir approchée Blake elle devait sûrement lui avoir fait les yeux doux. A elle et sûrement à d’autres. Après tout quand on était aussi fourbe –suffisamment pour tromper le Choixpeau vu que sa place n’était visiblement pas à Gryffondor même si elle avait du cran-, il était normal qu’on profite de sa bouille pour attirer la pitié et la protection des plus forts. Et par plus fort, il devait sûrement y avoir dans le lot des plus forts que lui. Sixièmes, Septièmes années, qui sait ? En tout cas cette petite pimbêche lui avait cloué le bec et ça il le remarquait maintenant… « Et puis de toute manière, t’es même pas cap. » . Surpris dans sa réflexion, le gamin haussa un sourcil. « T’es pas cap de me jeter de la tour d’astronomie. T’es un trouillard. » … Elle avait bien fait de s’éloigner de lui. Et de lui avoir donné rendez-vous ici et non pas sur les toits. Un accident arrivait si vite… Et tout bout de chou qu’elle puisse être, elle méritait une gifle, une de ces bonnes grosses claques qu’on mettait à un enfant insolent, hyperactif, ou juste chiant et pleurnicheur. S’il avait été son père, nul doute qu’elle s’en serait mangé plus d’une. Mais non. Il n’était pas son père –et encore heureux-… Et son ‘‘oncle’’ s’il ne se mordait pas les doigts d’avoir enfanté d’un tel monstre, devait être sourd, aveugle ou muet pour pouvoir la supporter… Ou plus les trois en même temps en fait. Il n’était pas cap ? Approche un peu par ici. « Au fait, j’ai fait un choix. C’est moi qui ait payé la peluche donc c’est moi qui décide à qui je l’offre, tu as refusé c’est trop tard, je la garde. Il fallait l’accepter tant qu’il était encore temps, peut être qu’Emily s’amusera à te frapper avec ! Sois pas deg, cousin. » . Elle. Se. Foutait. De. Lui. Ahah il allait lui en faire baver. Sortant délicatement sa baguette, c’était au rouquin de prendre la parole.

« C’est vrai, tu dois avoir raison . Pour ce qui est du fanclub tu dois me battre à plate couture. Avec ta tête d’ange et ta fourberie de petite peste, t’as du t’en mettre plus d’un dans ta poche. Mais cependant vois-tu, ici, pour l’heure, je ne vois pas l’ombre d’un chevalier servant à l’horizon… C’est embêtant pour toi non ? A moins que derrière tes grandes tu serais en effet pas un bébé comme t’aimes à l’affirmer.». S’assurant de faire les cents pas l’air de rien entre elle et la porte, le rouquin tenait à la coincer, histoire qu’elle s’aperçoive de sa propre bêtise. « Tu penses que je suis méchant ? Vilain ? Vilain cousin hein ! Mais réalises-tu seulement qu’avec ta petite insolence, plus d’un Serpentard t’aurais déjà envoyé valser contre le mur ? Tout de suite c’est vrai, tu dois te dire qu’y a que les verts et argents qui pourraient te faire ce genre de coup hein ? Que même si t’as Emily ta grande copine chez nous, on doit être tous des méchants ? C’est pas vraiment ça. A mon avis c’est plus que tu sois juste une petit gamine ou non qui nous intéresse pas. Tu veux faire ta maligne ? Assumes-en les conséquences voilà tout... Levicorpus. »Pointaient sa baguette sur la Gryffondor, il eut le plaisir de la voir suspendue en l’air par la cheville. Il ne remercierait sûrement jamais assez Roxanne pour lui avoir appris ce sortilège qui n’était sûrement pas de son niveau. Il s’était entraîné dur pour le maitriser, et même si l’annulation laissait toujours à désirer, ce n’était pas la part la plus intéressante du sortilège. A un mètre du sol –et encore elle était chanceuse que le sort n’ait pas foiré et ne l’ait pas laissé à quatre mètres de hauteur-, le gamin regarda le petit asticot gigoter, ses longs cheveux bruns filasses tombant en cascade. « J’espère que tu apprécies la vue. Tu vois ? Moi je suis pas si méchant que ça non ? Oui oui, c’est pas bien j’utilise la force sur gamine, vas-y, jettes-moi la pierre, mais dis-moi, ça va le sang ne te monte pas trop à la tête ?». S’arrêtant à sa hauteur, le garçon regarda la gamine mécontente. Toute mignonne qu’elle était, elle n’avait sans aucun doute jamais appris à briser un sort de ce niveau d’apprentissage. Vu comment lui avait lutté longtemps dessus, si cette morveuse arrivait à résoudre le problème en claquant des doigts, il se jetait lui-même de la tour d’astronomie ! Fléchissant un peu les genoux pour être sa hauteur, le gamin alluma avec un sourire cruel une petite flamme au bout de sa baguette, pointant le bout dangereusement près des cheveux de la gamine. « J’t’avoue que je te déconseille vivement de crier si tu tiens à tes jolis cheveux… ça serait dommage d’être chauve à ton âge non ? … Alors ? J’attends… Vas-y, excuses-toi ! Excuses-toi avant de tomber lamentablement dans les pommes à force d’avoir la tête en bas ! Et tu pourrais en profiter par me dire pourquoi tu lâches pas prise la morveuse... Aller balance, t'as pas le choix j'pense...sois pas deg, cousine. Bon il s’acharnait peut-être un peu, et sortait un tantinet de son personnage. Mais qu’est-ce qu’on rigolait. En espérant que même sous la menace elle allait répondre. Elle était intéressante pour une première année. Qui l’eut cru… Car oui, le vert et argent escomptait une vrai réponse. Autant pour les excuses il espérait qu’elle l’enverrait paître, autant il voulait qu’elle joue franc jeu et qu’elle pose cartes sur tables sur sa profondeur d’esprit qu’elle ne semblait pas initialement avoir cette gringalette rouge et or. Du caractère. De la volonté. De la fourberie. Et même en position délicate elle continuait… Pourquoi ? Il était intéressant de le savoir, peu importait les insultes qu’elle risquait de lui sortir à la sauvette. Vas-y petite balance tout c’que t’as et peut-être que j’te relâcherais…
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MessageSujet: Re: 2 et 2 font 5. (vanicus) (terminé)   2 et 2 font 5. (vanicus) (terminé) EmptySam 16 Mar - 8:23


le vilain cousin



La gamine, particulièrement fière de sa dernière phrase, sourit angéliquement à son cousin. Cousin qui sortit sa baguette. Wo-oh. Doucement. « C’est vrai, tu dois avoir raison . Pour ce qui est du fanclub tu dois me battre à plate couture. Avec ta tête d’ange et ta fourberie de petite peste, t’as du t’en mettre plus d’un dans ta poche. » Ahah, au moins il reconnaissait qu’elle avait une tête d’ange. Bon, fourberie, c’était un peu trop loin, elle n’était pas souvent une peste. Seulement avec les gens qui le méritaient. Marcus venait en tête de file. « Mais cependant vois-tu, ici, pour l’heure, je ne vois pas l’ombre d’un chevalier servant à l’horizon… C’est embêtant pour toi non ? A moins que derrière tes grandes tu serais en effet pas un bébé comme t’aimes à l’affirmer.» Ok, elle avait onze ans. Cela ne voulait pas dire qu’elle était un bébé, juste âgée de trois ans de moins que lui. Or les garçons grandissaient en maturité beaucoup moins vite que les filles, donc ils étaient, au moins, au même âge dans le tête. CQFD. Et son chevalier servant n’allait peut être pas arriver, au elle saurait se battre toute seule. Nah. « Tu penses que je suis méchant ? Vilain ? Vilain cousin hein ! » Pouahah, il avait tout compris. « Mais réalises-tu seulement qu’avec ta petite insolence, plus d’un Serpentard t’aurais déjà envoyé valser contre le mur ? Tout de suite c’est vrai, tu dois te dire qu’y a que les verts et argents qui pourraient te faire ce genre de coup hein ? Que même si t’as Emily ta grande copine chez nous, on doit être tous des méchants ? C’est pas vraiment ça. A mon avis c’est plus que tu sois juste une petit gamine ou non qui nous intéresse pas. » Elle ne le suivait plus, il disait trop de chose débiles à la fois. Elle n’était pas si conne, elle savait que les méchants n’étaient pas tous à Serpentard et que les gentils n’étaient pas tous à gryffondor. Demyan par exemple, était chez les rouges et or et Sixtine chez les serpentards. Ok mauvais exemples mais voilà, la maison ne définissait pas tout… même si cela pouvait jouer. Et non, les gens ne l’envoyaient pas valser contre les murs. Elle n’était pas habituée à se faire torturer en réalité. C’était une première pour elle qu’on s’oppose à sa bouille d’ange, personne ne fait de mal aux enfants normalement. Il était sûrement temps pour elle de grandir pour de bon. « Tu veux faire ta maligne ? Assumes-en les conséquences voilà tout... Levicorpus. » Tout alla très vite, elle ne comprit pas tout de suite ce qu’il se passait. Elle se sentit attirée par sa cheville, sa tête se retrouva en bas trop rapidement, ses longs cheveux lui cachèrent la vue de l’abominable peste aka marcus. Elle hurla de stupeur, un long cri non pas de douleur mais d’étonnement. Et puis, elle partait vite dans les aigus alors autant casser les oreilles de Marcus c’était toujours cela de gagné. Ok, il avait réellement lancé un sortilège. Cela ne l’étonnait guère, elle l’avait énervé, bien fait pour lui. Enfin c’était surtout elle qui en payait les frais actuellement. Sa tête d’ange se transforma en un visage de colère. « J’espère que tu apprécies la vue. Tu vois ? Moi je suis pas si méchant que ça non ? Oui oui, c’est pas bien j’utilise la force sur gamine, vas-y, jettes-moi la pierre, mais dis-moi, ça va le sang ne te monte pas trop à la tête ?» Elle se retint de l’insulter de toute ses forces, parce que maintenant qu’il était lancé, qu’allait-il faire ensuite ? La jeter par la fenêtre ? non il n’en serait pas capable. Pouvait-il vraiment faire pire encore ? Cette fois-ci elle ne paria rien. Il s’approcha d’elle et se pencha pour être à sa hauteur, parce qu’il osait se moquer d’elle encore ? Quel méchant. Du bout de sa baguette il toucha ses cheveux. « J’t’avoue que je te déconseille vivement de crier si tu tiens à tes jolis cheveux… ça serait dommage d’être chauve à ton âge non ? … Alors ? » Il n’était pas sérieux là ? Elle souffla pour se calmer, elle n’oserait pas imaginer ce qu’il pouvait faire à ses cheveux, il ne fallait pas qu’elle crie. Elle se retint du mieux qu’elle put. « J’attends… Vas-y, excuses-toi ! Excuses-toi avant de tomber lamentablement dans les pommes à force d’avoir la tête en bas ! » Il voulait des excuses ? Il pouvait crever. Enfin non, il pouvait espérer puis crever dans d’atroces souffrances.. Jamais elle ne s’excuserait. Après tout, qu’est-ce qu’elle risquait ? Au pire, comme il l’avait dit, elle tomberait dans les pommes et il serait obligeait de l’amener à l’infirmerie. Il allait attendre longtemps. « Et tu pourrais en profiter par me dire pourquoi tu lâches pas prise la morveuse... Aller balance, t'as pas le choix j'pense...sois pas deg, cousine. » Alors petit un, le morveux c’était lui. Petit deux, on a toujours le choix. Petit trois, il était dégueulasse. Le pire était qu’il s’éclatait. Elle décida de ne rien répondre. Comme ça, il serait déçu. Dans ta face Cauldwell. Décidemment, elle préférait Blake de loin, Marcus n’avait rien pour lui. Si ce n’était qu’il n’était mignon et qu’ils se correspondaient en beaucoup de point, dommage il aurait été un bon garde du corps. Dommage qu’elle préférait le détester, c’était bien plus drôle. En parlant de détester quelqu’un, la jeune fille pensa à Misha, oui, si Misha n’était pas là, elle s’ennuierait beaucoup. Il fallait mettre un peu de chalenge dans la vie pour qu’elle soit plus amusante.

Au bout de quelques secondes, elle commença à ressentir une douleur dans la tête. Le sang lui montait au cerveau, elle essaya de relever la tête, mais elle n’arriva à rien. Et Marcus qui la regardait toujours avec son petit sourire satisfait. Elle lâcha sa bonne résolution pour lui jeter. « De toute manière au pire je tombe dans les pommes, comme tu l’as dit. Donc tu peux toujours aller voir ailleurs si j’y suis pour avoir des excuses. » Elle sifflait entre ses dents, parlant le moins fort possible pour garder le plus d’air pour irriguer son cerveau. Elle voulait éviter de mourir, mais y avait-il vraiment des morts juste à cause de leur tête en bas ? Peut être que cela existait, mais pas pour quelques minutes, Marcus était trop faible pour la laisser mourir. De cela elle n’en doutait pas, personne n’était assez cruel, sauf les mangemorts peut-être, pour tuer quelqu’un délibérément. Par contre, il était urgent qu’elle apprenne à se défendre. Il fallait qu’elle maîtrise des tas de sortilèges pour se défendre et se venger. Marcus allait payer, oh que cela allait être drôle. Elle toussa un peu. « Enfin après tu peux me tuer comme ça si tu veux, c’est toi qui risque gros pas moi, puisque je serais morte. Et ne t’inquiète pas que tu je deviendrai un fantôme et que je te suivrais sans relâche nuit et jour pour te faire chier comme je sais si bien faire. » Un sourire victorieux s’écrasa sur ses lèvres délicates, il allait souffrir, mais il ne s’en doutait pas encore. Et puis la vengeance était un plat qui se mange froid, elle frapperait au moment où personne ne s’y attendait. « Et sinon t’attend quoi pour me lâcher déjà ? Parce que bravo, tu peux être fier de t’en prendre à une gamine de trois ans ta cadette, mignonne comme un ange, » elle ne pouvait pas s’empêcher de se jeter des fleurs « qui ne t’a rien demandé si ce n’est un peu de sympathie. » Presque vrai. Elle était venue avec un cadeau à la base. « Enfin bon, t’as l’air d’aimer te sentir fort, j’aimerai juste te voir avec un adversaire à ta taille, physiquement je veux dire, parce que mentalement, ne t’inquiète pas, je suis loin devant toi. » Elle allait le rendre fou. Elle fit donc attention à ne pas lui donner d’idées, ne pas parler de ses cheveux qu’elle voulait garder, ne plus parler de fenêtre et d’escalier. Elle se sentait de plus en plus faible, le sang montant toujours à son cerveau, il fallait qu’il la lâche. Elle ne voulait pas tomber dans les pommes, cela serait un gros signe de faiblesse devant lui. Et jamais il ne s’en remettrait, se moquant d’elle jusqu’à la fin de sa vie. Vite Marcus, reviens sa ta décision. Elle pensa à des excuses… mais elle se doutait bien que cela ne ferait que lui gonfler les chevilles sans l’attendrir, surtout qu’elles ne seraient pas sincère, pas le moins du monde. « C’est drôle, vu dans ce sens-là, t’as vraiment une tête de rat. » Elle ne voulait pas crier encore, pour économiser l’air, quoiqu’en parlant, cela irriguait son cerveau. Elle ne voulait pas l’insulter non plus, elle n’avait pas les idées claires et elle ne voulait pas dire n’importe quoi de peur qu’il s’en serve contre elle, depuis le début il se moquait d’elle, il fallait qu’elle arrête de tendre le bâton pour se faire battre.
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MessageSujet: Re: 2 et 2 font 5. (vanicus) (terminé)   2 et 2 font 5. (vanicus) (terminé) EmptySam 25 Mai - 2:01

Elle galérait. Mais genre vraiment. Il n’y avait qu’à voir comment elle avait tenté de gigoter pour se redresser avant de lui sortir « De toute manière au pire je tombe dans les pommes, comme tu l’as dit. Donc tu peux toujours aller voir ailleurs si j’y suis pour avoir des excuses. ». Oui au pire elle tombait dans les pommes. Mais d’ici à ce que le sortilège s’annule de lui-même que se passerait-il ? Au bout de combien de temps finirait-il d’ailleurs. Elle ne voulait pas s’excuser ? Téméraire la gamine. Ok. Comme ell voulait. Tant pis pour elle sinon. « Enfin après tu peux me tuer comme ça si tu veux, c’est toi qui risque gros pas moi, puisque je serais morte. Et ne t’inquiète pas je deviendrai un fantôme et que je te suivrai sans relâche nuit et jour pour te faire chier comme je sais si bien faire. ». Oui m’enfin son discours ne tenait pas tant que ça la route. Elle ne risquait pas gros à mourir ? Elle serait un fantôme ? Au bout d’un moment elle se lasserait sans aucun doute de sa forme spectrale. Qu’est-ce que ça devait être chiant d’être un fantôme. Il demanderait à Jenny. C’est vrai quoi, condamnée à rester à Poudlard elle devait mourir d’ennui. Enfin non. Elle était déjà morte mais quand même. Donc Vanity voulait rejoindre le club des fantômes ? Quand il y réfléchissait bien c’était vraiment marrant de voir à quel point ce rôle lui irait à merveille. Toutes les histoires les plus terrifiantes ne parlaient-elles pas de petites filles fantômes, ou de petites filles possédées ? Vanity aurait son propre jeu vidéo ! Stylé ! … D’ailleurs même pas sûr qu’elle se réincarnerait comme ça. On lui avait dit un jour que seules les personnes mortes qui refusaient de mourir absolument se retrouvaient avec cette forme spectrale. Et Vanity n’était visiblement pas une pisseuse malgré tout ce qu’il pouvait dire sur elle avec le peu d’infos qu’il avait. Une chieuse oui, une pisseuse… malheureusement … ou heureusement … non. « Et sinon t’attend quoi pour me lâcher déjà ? Parce que bravo, tu peux être fier de t’en prendre à une gamine de trois ans ta cadette. ». Ah non qu’elle n’aille pas croire qu’il était fier. Il était juste … content de pouvoir martyriser plus petit que lui.

« …mignonne comme un ange, qui ne t’a rien demandé si ce n’est un peu de sympathie. ». Manquant de s’étouffer vu comment elle parlait d’elle-même, le rouquin s’esclaffa. Qui l’avait agressé au départ en l’accusant d’être un voleur de ruban ? Et puis ce n’était pas de la faute du garçon si la peluche était vraiment de mauvaise goût et s’il n’avait pas la réserve de le cacher à la gamine. « Enfin bon, t’as l’air d’aimer te sentir fort, j’aimerai juste te voir avec un adversaire à ta taille, physiquement je veux dire, parce que mentalement, ne t’inquiète pas, je suis loin devant toi. ». C’en était trop. Elle ne se sentait plus. Peut-être parce qu’ainsi suspendue elle était plus grande que lui mais quand même. « Blablabla… Non mais tu t’arrêtes jamais ? T’es vraiment trop chiante hein dit ! Ouais j’adore ça te voir suspendue comme ça. Mais j’pensais que ça t’aurait fait taire. Faut croire que j’me trompais. T’as pas l’air très maligne finalement à m’provoquer dans cette position. Moi qui commençait à espérer que t’étais pas qu’une mioche cucu et pourrie jusqu’à la moëlle… ». Bon le manège avait assez duré. Il allait… « C’est drôle, vu dans ce sens-là, t’as vraiment une tête de rat. » … la laisser un petit moment encore suspendue. Utilisant sa baguette –comme il avait prévu de le faire avant l’interruption de la gamin-, le Serpentard la pointa vers la peluche. « Vu que c’était mon cadeau à la base, j’vais quand même garder une partie. Ça serait pas poli de refuser hein cousine … Par contre elle est trop grosse. Elle te ressemble un peu. On dirait un asticot géant. Mais en plus vert hein.. S’approchant de la peluche, il applique sa baguette contre celle-ci pour lui retirer les yeux en découpant les coutures autour. « V’la comme ça elle est mieux. J’vais garder ça. J’te laisse offrir le reste à Emily s’tu veux.. Montrant avec dédain les deux yeux de la peluche qu’il avait ôté, le Serpentard, satisfait de son trophée rangea les deux trucs dans sa poche. « ça va tu te sens bien ? Allo ? T’as l’air un peu sonnée. Quelque chose à dire ? Bon aller j’te laisse. ». Sous-entendu j’te libère quand même hein. Pointant sur la gamine sa baguette, il murmura une formule avant qu’un éclair orange se dirige vers elle. Manque de bol. Ce sort était bel et bien trop puissant pour lui, lui qui n’était d’ailleurs pas habitué à le lancer. Le sort il l’avait bien travaillé, le contre-sort un peu moins. C’était embêtant. Mince euuuh c’était quoi déjà la formule ? La gamine pendant ce temps-là se faisait trimballer dans tous les sens super rapidement, toujours suspendue par un pied. Qu’elle voit le bon côté des choses, c’était comme si elle était à la fête forraine. Ou comme si un troll l’avait attrapé par la jambe et l faisant valdinguer en l’air en tournoyant. Ah non comme si on avait ensorcelé son balais ! Une expérience enrichissante en soit quoi ! Tentant plusieurs autres sorts, le rouquin commençait à avoir la pression. Un coup elle tournait dans un autre sens, un coup dans l’autre. Haut-bas, gauche-droite. « Putain ! ». Et là, bingo. Elle était revenue à sa position originale. Bon elle l’air d’être sur le point de vomir par contre… Nouvelle formule, cette fois lancée avec succès et la gamine retombait sur le sol. « Merde, ça va la mioche ? … Haaa tu fais moins la fière hein ? ». Bon ok, il n’avait pas de cœur sur le coup. Il s’était quand même inquiété pour elle –enfin plus pour lui vu que s’il lui arrivait quelque chose il risquait gros comme elle disait-, mais bon là il avait l’occasion de rabaisser la gamine qui ne serait sûrement pas en état de répliquer. Et si elle le dénonçait ? Hmmm … il allait se casser vite fait bien fait, Il fallait faire disparaître les preuves, la peluche, tout ça… Ramassant la peluche il la jeta à côté de la morveuse. « Tiens s’tu veux vomir, vomis là-dessus histoire qu’on ait pas à nettoyer après.. Il était trop gentil sérieux.
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MessageSujet: Re: 2 et 2 font 5. (vanicus) (terminé)   2 et 2 font 5. (vanicus) (terminé) EmptyVen 31 Mai - 5:13


le vilain cousin



Vanity était suspendue en l’air et pourtant elle continuait de faire la maligne, comme quoi elle n’apprendrait jamais la leçon. A moins que ça soit une manière -un peu suicidaire- de tenir tête à son affreux cousin jusqu’au bout. Qui savait ? Elle proférait des menaces alors qu’elle n’était pas vraiment en mesure de négocier car dans l’histoire c’était elle la faible et non lui. « Blablabla… Non mais tu t’arrêtes jamais ? » Un sourire victorieux s’étala sur les lèvres de la jeune fille qui commençait pourtant à avoir mal à la tête, le sang était bien descendu jusqu’à son cerveau et elle ne réfléchissait plus aussi vite qu’avant, ses mots étaient donc les premiers qui lui venaient à l’esprit et elle parlait pour continuer le plus longtemps à faire circuler le sang alor qu’en réalité c’était l’inverse mieux valait qu’elle retienne ses forces mais que voulez-vous, elle n’avait que onze ans, toutes ses capacités mentales ne s’étaient pas encore développées. « T’es vraiment trop chiante hein dit ! » Dansla bouche du jeune homme cela ressemblait presque à un compliment. Enfin elle le prit comme tel, elle aimait montrer qu’elle existait, pas forcément être chiante mais son cousin ne méritait pas mieux… pour l’instant. La brune était sûre qu’au bout d’un moment il finirait par être quelqu’un de bien, il fallait juste qu’il grandisse un encore un peu. « Ouais j’adore ça te voir suspendue comme ça. Mais j’pensais que ça t’aurait fait taire. Faut croire que j’me trompais. T’as pas l’air très maligne finalement à m’provoquer dans cette position. Moi qui commençait à espérer que t’étais pas qu’une mioche cucu et pourrie jusqu’à la moëlle… » OH. Là il venait de lui faire un compliment, complètement caché mais au moins il l’avait dit. Enfin il fallait enlever le mot « espérer » c’était mieux de se dire qu’il avait commencé à le croire et le voir. Parce que non elle n’était pas pourrie, au contraire elle était géniale. Enfin presque, elle ouvrit la bouche et ne put que tousser avant de répliquer encore une fois. C’était de la méchanceté pure et pas malin de sa part du tout, mais au moins elle n’avait pas perdu la face devant lui. Il se détourna d’elle et pointa sa baguette sur le peluche, rho zut et elle qui avait pensé que le sortilège allait être enlevé ! Elle se mordit la lèvre et ferma les yeux. Ah, cela faisait du bien de ne plus voir tout à l’envers, elle écouta d’une oreille distraite tout en essayant de reprendre son souffle. « Vu que c’était mon cadeau à la base, j’vais quand même garder une partie. Ça serait pas poli de refuser hein cousine … Par contre elle est trop grosse. Elle te ressemble un peu. On dirait un asticot géant. Mais en plus vert hein. » Gardant les yeux, elle s’empêcha de répondre à cette bassesse. Il se croyait supérieur ? Très bien mais il allait payer ses paroles, plus tard, quand elle retrouverait ses mots. Parce que NON elle ne ressemblait PAS à un asticot d’abord. « V’la comme ça elle est mieux. J’vais garder ça. J’te laisse offrir le reste à Emily s’tu veux. » Elle ne put s’empêcher d’ouvrir les yeux pour regarder ce qu’il avait fait et lâcha un hoquet de surprise. Il avait dénaturé la peluche en lui enlevant ses membres. Il tenait les deux yeux du serpent dans sa main. Comment avait-il osé agir de la sorte ? Elle retint une larme de rage qui serait passé pour une larme de faiblesse et lui fit les yeux les plus noirs qu’elle n’avait jamais faits. S’il ne ressentait rien alors il était insensible … ou alors un gros connard, à lui de voir. « ça va tu te sens bien ? Allo ? T’as l’air un peu sonnée. Quelque chose à dire ? Bon aller j’te laisse. » Un soupir de soulagement s’échappa de ses lèvres, enfin la libération. Elle ferma les yeux de nouveau et essaya de penser à autre chose mais seul un écran noir se plaçait devant ses yeux, son cœur battait à tout rompre, la tête lui tournait, elle avait vraiment mal. La plaisanterie avait assez duré, heureusement qu’il en avait eu conscience, car la faible Vanity était sur le point de le supplier, si seulement il l’avait su il l’aurait gardé en l’air un peu plus longtemps. « AHHHHH. » hurla-t-elle quand elle se sentie valser avec l’air de la pièce. Enfin une valse très très rapide. Elle ne put s’empêcher d’ouvrir les yeux alors que la meilleure chose à faire était de les garder scellés. Seulement la peur de se prendre un mur sans le voir était plus forte. Tout était flou, tout avançait trop vite, les murs elle ne les évitait par une quelconque chance, merlin merci. Elle volait dans les airs dans une position absolument pas confortable et elle était à deux doigts de perdre connaissance. Cette fois-ci, la première année ne pouvait plus se retenir et des larmes s’écrasèrent le long de ses joues ; elle avait si peur. Tout s’arrêta un quart de seconde et elle reparti dans l’autre sens. Merde non pas ça. Puis vers la droite et brusquement vers la gauche. Oh la misère. En plus d’avoir la tête en bas elle était ballotée dans tous les sens. Si cela s’arrêtait elle allait vomir. Oh fait que cela ne s’arrête pas, ce serait l’humiliation totale surtout pas devant lui. Elle inspira comme elle le put et BOUM. Vanity avait atterrit au sol. Elle se mordit les lèvres et inspira, les yeux fermés. Elle resta allongée le plus longtemps possible pour reprendre conscience, respirant le plus profondément possible. « Merde, ça va la mioche ? … » Un faible sourire s’étirer sur ses lèvres, même s’il avait dit « la mioche » il s’était inquiété pour elle, c’était toujours mieux que rien. Elle garda les yeux fermés pour lui faire croire que non plus rien n’allait. Enfin ce n’était pas tout à fait éloigné de la vérité en fait elle n’était pas tout à fait bien en point. « Haaa tu fais moins la fière hein ? » Devant cette réplique elle ne put s’empêcher de lui jeter un regard noir et donc d’ouvrir les yeux. « quhefsjns » tenta-t-elle d’articuler. Ok en vrai elle avait dit ‘sale con’ mais ses lèvres ne semblaient plus être reliées à son cerveau. En ouvrant la bouche elle avait eu un haut-le-cœur, pitié qu’elle ne vomisse pas. Elle ferma de nouveau les yeux et écouta les bruits autour d’elle. « Tiens s’tu veux vomir, vomis là-dessus histoire qu’on ait pas à nettoyer après. » Bon elle n’avait pas pu cacher qu’elle était sur le point de vomir mais l’entendre le dire lui avait donné le courage de se montrer plus forte encore. Elle ouvrit les yeux pour voir … ahah très drôle. Si elle avait le courage elle se retournerait vers lui et l’engueulerait. Malheureusement elle n’avait plus assez de force. Et surtout elle ne devait pas *haut-le-cœur* vomir. D’un geste mal assuré elle posa sa petite main sur son cœur. « de l’eau » murmura-t-elle, elle avait de boire pour se remettre les idées en place, puis elle se rappela à qui elle parlait. « non pas toi. » maladroitement elle chercha sa baguette et tenta de se lancer un aguamanti sur le visage pour avoir un peu d’eau mais elle eut un meilleure idée. Elle se traina un peu, tant pis si elle était ridicule. Peu à peu elle réussit à s’asseoir. Le serpentard la regardait d’un air dédaigneux si bien que la gamine se demandait ce qu’il faisait encore ici, avait-il un cœur et il ne voulait pas la voir mourir alors il était prêt à s’occuper là ? Ou alors il voulait se graver l’image de sa faible cousine dans la tête ? Oui c’était surement ça, il allait voir ce qu’il allait voir. S’accoudant sur le peluche elle posa ses mains sur le mur pour se relever. Quand elle fut assise pour de bon elle prit sa baguette et se la pointa sur le visage. Elle lança le sort avec le plus de force dessus et avant de se le prendre dans la gueule et tourna sa baguette de l’autre côté. Marcus se prit un geyser d’eau dans la tronche. BIEN FAIT. Coupant le sortilège bien vite avant qu’il ne lui prenne toutes ses maigres forces -elle n’était qu’en première année oh !- elle regarda le garçon dans les yeux. Qu’il se venge, tant mieux elle avait besoin d’eau, mais s’il s’enfuyait maintenant ce n’était qu’un lâche et elle ne manquerait pas de lui rappeler. Il était foutu et forcé de jouer à son petit jeu. Après tout elle avait déjà beaucoup souffert à son tour. D’un air tout à fait innocent qui ne trompait vraiment personne elle s’excusa. « Oh, je suis vraiment navrée. Le sort est parti tout seul j’ai pas compris. Ca va t’es pas trop AGUMENTI. » et de deux dans la gueule. Désolée Cauldwell mais tu ne mérites pas mieux, un sourire victorieux se forma sur les lèvres de la gamine, toujours faible mais qui reprenait du poil de la bête rapidement. Un super-héros cette petite. Enfin presque.
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MessageSujet: Re: 2 et 2 font 5. (vanicus) (terminé)   2 et 2 font 5. (vanicus) (terminé) EmptyLun 10 Juin - 1:25

« de l’eau ». Hein quoi ? Qu’est-ce qu’elle baragouinait la gamine ? De l’eau ? De l’eau pour quoi faire ? Ahhh oui le futur vomi… Ahah. Bien fait pour elle. Elle voulait de l’eau ? Elle n’avait qu’à ramper jusqu’aux toilettes au deuxième ou troisième étage… Ou un truc du genre. Oh oui qu’elle rampe donc. Ça serait marrant à voir. Que dis-je… Plus que marrant même. Et à mesure qu’elle ramperait il l’encouragerait par derrière pour la faire encore plus rager… Ou alors pourquoi pas transformer son parcours en parcours du combattant. Il avait quoi ? Des petards, des fusées, des marécages portatifs. Franchement ? Il avait largement de quoi faire… « non pas toi. ». Ouhla t’en fais pas petiote, il ne comptait pas l’aider. Pas du tout. Il avait interrompu le sort, lui avait filé la peluche … Franchement c’était le maximum dont il avait été capable avec cette petite peste. Il ne fallait pas pousser le bouchon trop loin non plus quoi… Onze ans, la morve au nez et les tétons qui pointent… Qui ne se serait pas montré méchant devant son impertinence et son manque de savoir vivre ? Elle avait besoin qu’on lui enseigne le respect cette petite chieuse. La voyant sortir sa baguette, le rouquin réalisa qu’une première année qui plus est à Gryffondor s’était révélée plus maligne que lui. Oh la honte dis ! Bien sûr. Aguamenti… « JKNDZHJGBDUHBZH ». Mettant ses deux bras devant lui en guise de protection devant le jet d’eau surpuissant c’était trop tard. Il s’était retrouvé avec jet d’eau dans la face et surtout dans la bouche, le rendant incapable de hurler sa rage et sa surprise correctement. Surpris, étonné, choqué, le gamin ne bougeait pas, se contentant d’écarter ses bras pour contaster ses dégâts. Mais c’était qu’en plus elle était froide l’eau ! S’avançant vers elle d’un pas rageur, le rouquin fronçait maintenant les sourcils plus que de raison. LA PETITE … « Oh, je suis vraiment navrée. Le sort est parti tout seul j’ai pas compris. Ca va t’es pas trop AGUMENTI. ». Et en plus elle se foutait de … KDKJZBFJDBZH. Rhaaaa ! Elle allait prendre cher. C’était fini. Il allait lui faire la peau. Qu’elle se prépare à être jetée du haut de la tour d’astronomie ? Elle ne le pensait pas capable ? Se foutait de lui verbalement ? Et pire encore, l’humiliait avec un sort que lui-même avait du mal à maîtriser ? Elle était morte ! Morte de chez morte de chez morte de chez morte ! C’en était fini. Plus d’cousine ! Blake serait triste pendant un court moment, et puis après ça elle irait se réconcilier dans les bras de son Pete, ou bien une autre de ses fangirls se trouverait un lien de parenté imaginaire avec elle…

« Toi … T’es … Foutue ! ». Lâchant sa phrase de manière saccadée alors qu’il essuyait son visage mouillé d’un revers d’une de ses manches encore miraculeusement sèche, le rouquin avança d’un autre pas vers elle. Qu’est-ce qu’il pouvait bien en faire ? Lui casser sa baguette, la recouvrir de pustules, l’attacher à une chaise sur laquelle il regrouperait tous ses pétards et ses feux d’artifice ? Pas assez méchant. Il fallait qu’il trouve quelque chose d’autre. Quoique le coup du cassage de baguette était pas mal. Elle irait recotoyer les moldus cette sale petite gamine et finirait sa triste vie en Cracmol. Parce que sauf si elle était démesurément riche, ç’allait être tendu pour elle de racheter une baguette. Pas sûr que les mangemorts et le ministère soient partants… Non s’il s’en prenait à sa baguette, pour peu qu’elle fasse les yeux attendris à quelqu’un de haut déplacé suffisamment débile pour la croire, et c’était lui qui finirait sa vie en Cracmol. L’empoignant pour la soulever, il la relâcha bien vite en la repoussant le plus loin possible, se souvenant qu’elle était à deux doigts de vomir et ne se gênerait pas de le faire. « Accio baguette. Ah t’fais moins ta fière sans ta baguette sale foutue peste. Qu’est-ce que j’vais faire de toi alors ? J’vais pas t’frapper la merde ça éclabousse… ». Tenant la baguette de la petite, il la rejeta dans un coin de la salle opposé à l’endroit où ils étaient en un geste rageur. Qu’elle se lève seulement pour aller la chercher … « Serpensortia ! ». Sa baguette crachant la grosse vipère verte tout comme lui avait craché son sortilège avec toute sa hargne, il s’assura de pointer sa baguette entre le morceau de bois d’une trentaine de centimètres de long de la rouge et or et celle-ci. La vipère sifflant méchamment contre la gamine, le garçon sourit légèrement. Qui du lion ou du serpent allait gagner alors ? Il s’était toujours demandé si les serpents créées par ce sort étaient venimeuses… Si elle ne sortait jamais de la salle il aurait sa réponse. « Va chier. Content de t’avoir rencontré… cousine. ». Sortant, content de lui, mais encore énervé parce qu’il était trempé, le gamin s’assura de verrouiller la porte avec un petit sort derrière lui. Voilà sans Alhomora, elle ne pourrait rien faire. Rester pour assister au duel aurait été marrant, mais il ne fallait pas pousser trop loin. Les vipères invoquées étaient connues comme étant particulièrement agressives. Surtout les siennes… Rectification. Surtout les siennes, quand il était en colère. Et là, inutile de le nier. Il l’aurait étranglé net s’il n’avait pas arrêté son geste en se souvenant qu’elle pouvait gerber à n’importe quel moment. Rha foutue sjdgiebrg de rouge de ses deux. Bon il fallait qu’il aille vite se sécher. Tout son haut était mouillé … En même temps normal. Et puis comment ça se faisait qu’elle connaissait ce sort ? Ce n’était pas de son niveau ! Ils l’avaient appris seulement cette année, et des jets comme ça, lui n’arrivait pas à en faire… Mais ça plutôt crever que de le reconnaître, tout comme reconnaître qu’il espérait intérieurement revoir cette foutue Vanity une fois qu’elle serait sortie… Mais ce dernier point était très très très bien caché pour l’instant, et même lui n’en avait pas conscience. Eh, bienvenue chez les Cauldwell.
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MessageSujet: Re: 2 et 2 font 5. (vanicus) (terminé)   2 et 2 font 5. (vanicus) (terminé) EmptyLun 10 Juin - 2:32


le vilain cousin



« Toi … T’es … Foutue ! » la phrase avait fendu l’air, d’un coup et Vanity avait enfin commencé à comprendre l’enjeux. Seulement elle ne put s’empêcher de rire. Folle à lier ? Sûrement, mais elle n’avait pas conscience du danger, pourtant elle n’était pas débile elle savait bien que Marcus, un quatrième année, possédait bien plus de pouvoir qu’elle. Elle baissa la tête et ferma les yeux pour essayer de se reposer encore un peu quand elle se sentit soulevée du sol. Hein quoi ? Ah c’était juste Marcus qui … ouille. Il pourrait être un peu plus doux et aimable avec sa gentille cousine tout de même. Vanity se frotta la tête à l’endroit où elle était retombée sur le sol et attendit que le cousin parle encore, il ne savait faire que cela de toute manière. « Accio baguette. » merde elle avait parlé trop vite. Sentant sa baguette s’éloigner d’elle sans qu’elle ne puisse rien faire, était douloureux. Certes d’un certain point de vue sa baguette ne lui était guère utile car elle ne connaissait que très peu de sortilège. En fait, son répertoire comprenait surtout les sortilèges de ménage et d’entretiens de la maison, car c’est ceux qu’elle avait expérimenté avec la baguette de sa maman lorsqu’elle s’était retrouvée maîtresse de maison à sept ans. Seulement il fallait qu’elle l’avoue, l’aguamenti qu’elle avait lancé à Marcus avait été un pur coup de bol, elle n’avait pas vraiment calculé son coup et elle avait espéré de tout cœur que cela marche sans en être certaine. Seulement un jour un grand homme -son papa- lui avait dit quand tu espères de tout cœur quelque chose, crois qu’il s’est déjà réalisé et tu y arriveras alors elle avait appliqué son conseil … et cela avait payé. La gamine releva doucement la tête, c’était étrange que Marcus soit aussi silencieux que cela, quel mauvais coup préparait-il ? La rouge et or lut dans ses yeux qu’elle allait souffrir et elle fut prise d’une grande peur quand il s’écria. « Serpensortia ! » Le serpent qui en sortit était énorme, vert, visqueux, horrible. Qui donc sur terre appréciait les serpents si ce n’était ces sales verts et argent ? Les yeux de l’enfant s’embuèrent de larmes, elle haleta, stressa, mais ne put rien faire. Le serpent s’avançait toujours vers elle, se dandinant en rampant sur le sol. La gamine avala sa salive et posa son regard terrifié sur celui du garçon. En cours ils avaient appris ce sortilège, d’après le professeur, c’était le directeur qui l’avait demandé. Ils devaient le maîtriser sinon ils ne passeraient pas en seconde année, or chacun avait des faiblesses, des bêtes noires et Vanity c’était les serpents. Elle en avait si peur qu’elle avait dressé son chat pour les tuer car elle n’habitait pas en ville. Quelle idée débile ! A qui le chat ramenait-il ses proies à votre avis ? La brune ouvrit la bouche pour le supplier de rester mais avant qu’aucun son n’ait pu traverser sa gorge, le rouquin lui répondit « Va chier. Content de t’avoir rencontré… cousine. » Soudain tout se passa très vite. Le serpent s’avança vers la gamine, le quatrième année recula vers la porte avec un sourire aux lèvres ET sa baguette puis la referma sur elle. Un petit bruit se fit entendre, mais avant que la rouge et or n’en comprenne l’origine, un sifflement mécontent parvint à ses oreilles. Elle baissa la tête et le serpent était là, sous ses yeux. Deux grosses larmes coulèrent sur ses joues, la peur lui crispa le ventre, elle était tétanisée. Tentant d’inspirer, son souffle se coinça dans sa gorge et le serpent se rapprochait toujours. Allait-il la morde ? Allait-elle mourir ? Quel était le but originel de Marcus, la laisser crever dans cette salle sans prévenir personne. D’un bruit sourd elle se laissa tomber au sol, pleurant pour de bon. Lorsqu’elle était tombée au sol, le serpent avait esquissé un mouvement de recul, vanity fronça les sourcils, le bruit pouvait-il faire peur à la bête ? Elle avait cru que justement le bruit l’attirerait mais elle n’avait plus de se retenir droite. Rampant à son tour elle essaya d’atteindre la porte, peut être que Marcus était derrière et attendait juste qu’elle parle et le supplie. Oh que oui elle était prête à tout, à s’excuser, à s’écraser, tout mais pas le serpent. Le serpent dont elle n’aurait pas pu reconnaître l’espèce la suivait toujours, cherchant sûrement le meilleur moment avant de l’attaquer. Elle inspira elle cogna contre la porte, sa faiblesse et son envie de vomir l’empêcher de donner des grands coups et c’est à peine si la porte bougea. « Marcus, s’il te plait. MARCUUUUUS. » elle essayait de parler fort, mais c’était à peine si elle murmurait, lorsqu’elle prononça le nom du garçon, elle essaya de donner de la force pour se faire entendre mais à moins que quelqu’un ait des oreilles à rallonge, personne ne l’entendrait crier. Elle tenta de taper plus fort et encore. Elle ferma les yeux, inspira un grand coup, resta immobile pendant quelques secondes et donna toute la force à son coup qu’elle le pouvait. Cette fois-ci, si quelqu’un était dans le couloir il l’entendrait. « AHHHHHHH. » hurla-t-elle, ce n’était pas le cri qu’elle avait prévu, elle réservait ses forces pour lancer un ‘au secours’ seulement le dernier coup contre la porte avait été trop brusque pour le serpent qui s’était jeté sur Vanity. Une douleur atroce se fit ressentir sur sa cheville, le serpent l’avait mordu. « NOOOOOOOOOON. » hurla-t-elle avant de sombrer dans le noir. Elle était trop faible pour se battre contre une vipère qui n’attendait rien d’autre que de planter son venin dans la peau de la gamine. « Ouvre cette porte. » lança une voix autoritaire de l’autre côté de la porte, un sauveur potentiel ? Seulement la brunette n’entendait plus rien, amorphe contre le sol. La porte s’ouvrit dans un grand fracas … écrasant au passage la gamine entre le mur et la porte, mais dans le monde où elle était Vanity n’entendit rien, elle ne vit pas non plus le regard affolé d’Eros lorsqu’il remarqua l’enfant, elle ne sentit pas la fureur du pion envers la vipère, elle n’entendit pas le sort qu’il lança pour s’en débarrasser, elle ne sentit pas les bras du jeune homme qui la soulevèrent, elle ne se rendit pas compte qu’elle était transportée dans les couloirs du château. Lorsqu’elle ouvrit les yeux quelques heures plus tard, elle était allongée sur un lit de l’infirmerie. « marcus je te déteste. » fut la première phrase qu’elle murmura au moment où elle se réveilla. Il allait payer, malgré les faibles ressources qu’elle possédait. Oh que oui il allait payer.
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