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 cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé)

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Louis Weasley

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Louis Weasley


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MessageSujet: cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé)   cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé) EmptySam 11 Aoû - 9:59


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Find you, love you and live without shame

J'ai longtemps hésité à ressortir ce journal. Comme cela fait tout de même quelques temps que je n'ai pas écrit quoi que ce soit dedans. J'ignore exactement pourquoi. Probablement parce que j'estimais que ça concernait davantage les autres que moi. Parce que j'avais peur que de clamer mes sentiments vis-à-vis des agissements des autres dans ce journal puisse être dévastateur s'il venait à tomber entre des mains mal intentionnées à mon égard. Non pas que je craigne pour moi spécialement, mais plutôt pour les autres. Je n'ai pas changé de ce côté-là de ma personnalité. Je me fiche bien de souffrir et de pâtir de mes actes, du moment que les autres demeurent indemnes. Et puis, surtout, si j'ai quoi que ce soit à redire à propos du comportement de quelqu'un que je côtoie, je préfère que cet individu l'apprenne de vive voix plutôt que par lecture inopinée d'un de mes journaux intimes.

Mais d'une certaine manière, je suis parvenu à faire la part des choses. J'ignore d'où provient le déclic, mais j'y ai réussi. J'ai fait une séparation entre ce que me font vivre les autres et moi-même. Une véritable séparation, une limite. Assez visible pour que je revienne écrire ici. Assez puissante pour enfin y voir clair et ne pas avoir la sensation de foncer tête baissée dans un mur. Si aujourd'hui je fonce réellement dans un mur, au moins, je le fixe, je l'invite, je le provoque. Je le vois. Et j'apprends à le connaître. J'en ai finit de me leurrer derrière la chance, la fatalité, le passé. Je veux réellement connaître ce mur, et qui sait, peut-être sera-t-il comme cette muraille sur la voie 9 ¾ dont mes aïeux parlent tant. Peut-être que bien qu'en apparence il paraisse solide, infranchissable, douloureux, il n'en sera que magique et ne portant que sur de magnifiques aventures, et surtout, une nouvelle vie. Ou au moins, un nouveau chapitre.

Dans quelques minutes exactement, j'aurais dix-sept ans. Ces dix-sept ans tant convoités, dont je rêvais, pour de nombreuses raisons. Notamment celle d'être majeur, vu probablement comme un adulte, et perdre la Trace. Surtout perdre la Trace. Car une partie de moi savait pertinemment qu'être majeur n'apporterait que ça dans mon cas. Dans mon ancien cas. Les gens ne me verraient pas spécialement plus adulte parce que j'allais avoir un an de plus. Mon comportement n'avait pas changé. J'étais toujours le même gamin qu'en première, deuxième, troisième année. Je n'ai pas vraiment évolué en fait depuis mon entrée à Poudlard. C'est maintenant que je m'en rends réellement compte. Dès les premiers mois au château, le même fantôme me hante. Celui de savoir qui je suis. Ou plutôt, celui de ne pas accepter celui que je suis et rêver à une figure à laquelle je ne ressemblerais fortement pas si je passe mon temps à me dire que je ne le pourrais jamais le faire et m'imposer mille et uns obstacles pour ne pas le faire. Finalement, pendant toutes ces années, j'ai été mon seul ennemi. Celui qui m'a fait le plus de mal. Et celui qui a donné toutes les armes nécessaires aux autres pour me faire du mal. Je me suis offert comme victime à quiconque. Et j'ignore pourquoi. J'en suis venu à un point où je regarde derrière moi et je ne me saisis pas moi-même. Pourtant, ce n'était pas si loin. Pourtant, c'était encore moi il y a quelques jours. Je connais le principal moteur de ces états d'âme et attitudes : le manque de confiance en soi. Une estime de soi qui frôlait le zéro absolu pour ne pas dire qu'elle descendait en chute libre dans les nombres négatifs. Et puis, c'était peut-être une manière d'extérioriser. Ou rechercher la force dans la faiblesse. Après tout, je ne perds rien de ces années, bien au contraire. Sans elles, je n'en serais pas là. Peut-être que sans elles je me porterai mieux, mais sans elles, je ne serais pas devenu si résistant.

C'est probablement ridicule à penser et à écrire. C'est sans doute incompréhensible, incohérent, impossible peut-être même. Néanmoins, j'ai le sentiment qu'en trois petits mois, je suis devenu quelqu'un d'autre. Ou plutôt, je me suis vu mettre au placard des facettes de moi-même pour en exhiber de toutes nouvelles. Je ne sais pas vraiment où elles étaient tout ce temps, pourquoi elles se terraient même, mais je sais qu'elles ont toujours été là, quelque part. N'attendant que le bon moment pour sortir. N'attendant que le déclic, que le pas en avant se fasse. Car sinon, elles n'auraient eu aucune valeur, aucune force. Après tout, l'on ne naît pas un homme, on le devient. C'est comme l'arrogance, elle se mérite. Sinon, elle est pathétique, faible, sans intérêt, sans valeur, sans poids, sans saveur.

En trois mois, j'ai réalisé plusieurs choses. »


La journée de cours s'était déroulée sans embûches, tellement qu'elle en était devenue ennuyante. Mais l'adolescent se retint de se plaindre sur cela. Plutôt, il laissa couler un jour où il ne reçut aucune remarque désobligeante, punition, menace ou coup par derrière. C'en était à se demander s'il n'était pas devenu invisible en perdant la « Trace. » A la fin de la journée de cours, alors qu'il s'installait dans la salle commune en compagnie de sa cousine Lucy, un hibou vint mordiller l'oreille de cette-dernière qui annonça en chassant le volatile : « Cadeau de Mamie Weasley. Je déteste ce hibou. » Louis eut un léger rire alors qu'il saisissait le paquet et attrapait un biscuit dans son sac pour chasser l'idée de dévorer Lucy au hibou de ses grands-parents. « Je parie que ton pull sera bleu, cette année. » Louis leva les yeux vers son cousine qui se frottait l'oreille, puis s'assurait qu'elle n'en avait perdu aucun morceau. « Fred a dit jaune. Molly vert. Lily violet, je crois. » « Pourtant, le trois-quart qu'elle me tricote sont verts. » répliqua Louis en ouvrant le colis. Puis, il singea la voix de son aïeul : « Pour aller avec tes yeux, mon Louis. » Lucy eut un léger rire et se laissa glisser à côté de son interlocuteur. Louis déballa le pull-over qui s'avéra être de couleur grise. « Oh, elle s'est renouvelée cette année. » La capitaine de l'équipe de Quidditch des Blaireaux saisit le pull et commenta : « Ça va, c'est pas de la laine qui gratte. Et tu sais quoi ? Il a l'air plutôt fin, du coup, t'as pas le choix, tu le mets ! » Sans attendre la moindre réponse de la part de son cousin, la Poufsouffle enfila le pull de force à son interlocuteur. Celui-ci observa la création qui semblait également à la bonne taille et dont son nom était miraculeusement gravé en petit cette fois-ci en haut à gauche. Ça changeait du « L » majuscule énorme. « Oh, regarde, y'a un vif d'or aussi. » Louis baissa les yeux sur sa manche où en effet, un vif d'or était tricoté, suivi d'un filament qui courrait tout le long du poignet. Le même dessin s'avéra résider sur l'autre manche également. Généralement, il avait le droit à une plume ou à un livre, sa grand-mère avait décidément sorti le grand jeu. « Bon, je reviens, je vais me changer et déposer ce fardeau » annonça sa cousine qui se leva du fauteuil, tira son cartable vers elle, puis s'orienta vers ses dortoirs. Louis l'imita, déposant son sac au pied de son lit. A peine eut-il le temps de songer à s'y laisser tomber qu'un hibou tapotait énergiquement à un des carreaux de la salle. Le garçon s'en approcha, fit entrer l'oiseau qui sautilla jusque sur une commode et lui tendit noblement sa patte où était précipitamment accroché un message. Il le détacha précautionneusement, et à peine eut-il le temps d'ouvrir que Louis évita de justesse un coup d'aile de la part du hibou qui quittait son dortoir. Le Poufsouffle s'avança vers son lit, ses yeux parcourant le rendez-vous que lui donnait Cassiopée. Après manger. Louis extirpa sa baguette magique et fit flamber le morceau de parchemin après en avoir prit connaissance. Un fin sourire étira ses lèvres puis il quitta la pièce.

« La vérité c'est que je sais pas ce qui m'a rendu comme ça. Je sais pas si c'est de l'amour ou de l'acharnement. Je ne sais pas. Tout ce que je sais, c'est qu'il a fallut qu'elle entre dans ma vie pour que j'ouvre enfin les yeux. Sur tout, sur les autres, sur moi-même. Certains disent que ma vision est faussée par elle, mais je n'assimile pas comment elle pourrait bien l'être. J'ai surtout l'impression de taper dans le mille et les autres refusent de m'avouer que j'ai raison, parce que la vérité fait bien trop mal. Elle me ferait bien trop mal. Sauf que je peux l'encaisser, maintenant, je peux l'encaisser. Je peux encaisser que Louise ne reviendra pas, je peux encaisser qu'elle n'est pas celle que j'ai toujours pensé. Car si elle l'avait été, elle ne m'aurait jamais laissé comme ça. Elle n'aurait pas joué avec moi comme si j'étais un vulgaire moins que rien. Je méritais des réponses. Je sais que je les méritais. Mais jamais elle n'a prit la peine de s'asseoir ou de me les donner. Jamais elle n'a voulu gaspiller la moindre goutte d'encre pour le faire. Elle m'a laissé dépérir, elle m'a laissé mourir à petit feu. Elle m'aurait abandonné sans rien dire, m'aurait laissé me consumer devant ses yeux. Et je me fiche de tous ceux qui me diront que ce n'est que l'amertume, la rancœur ou la haine qui me fait parler et qui défendront Louise. Parce que je sais au fond de moi que je ne l'aime plus. Que je ne la déteste pas non plus. C'est de l'indifférence, maintenant. Maintenant que je vois plus clair, c'est de l'indifférence qui demeure entre moi et elle. Probablement la même indifférence qu'elle m'a servi pendant que je rampais à ses pieds.

Et je ne veux plus ça. C'en est finit, de tout ça. Je ne suis plus le Louis vulnérable qui s'accroche désespérément aux fantômes de sentiments ou ébauches de sentiments que les autres ont pu un jour laisser entrevoir. Lucy dit que mon cœur est meurtri depuis ma rupture avec Louise. C'est probablement vrai. Mais d'une certaine manière, je le préfère comme ça. Car il est bien plus solide. Il me semble l'être en tout cas. »


Assis sur le rebord de la fenêtre en face de la salle oubliée, Louis demeurait immobile. La salle oubliée, c'était un bien drôle de lieu pour se donner un rendez-vous pour deux amoureux. Elle était réputée pour être maudite, pour refermer les pires situations qu'ont dû connaître des couples. Et Cassiopée l'invitait à le rejoindre là-bas. Le seul avantage que représentait cette pièce, c'était bien celui d'être extrêmement peu fréquentée. Peut-être avait-elle opté pour la fameuse salle pour cette raison particulière. Ils ne risqueraient pas d'être dérangés, ainsi. Et peu de gens les soupçonnerait de s'être aventuré jusque là-bas. Le garçon baissa les yeux sur le vif d'or gravé sur sa manche. Cela faisait plusieurs minutes que ses ongles grattaient la broderie inconsciemment. Il retroussa ses manches d'un air décidé, se releva du rebord de la fenêtre, se précipita vers la porte, la poussa brusquement et y pénétra.

« On entend des tas de choses dans notre vie. Des tas de belles paroles. Qui sont sensées nous procurer du courage, un peu de force, invoquer l'espoir. Nous consoler, réconforter, rassurer. Nous aider à y voir plus clair, à accepter certains événements, à vivre avec soi-même. Mais ces paroles, ces mots précieux, ne valent rien si on ne peut les relier à des expériences que nous avons réellement vécu. Elles n'auront aucun sens, aucune valeur, aucun poids. Elles resteront, flotteront dans l'esprit, sans vraiment pouvoir infliger à l'être l'impact qu'elle devrait avoir sur lui ou elle. J'ai entendu des tas de choses dans ma vie. Mais c'est comme si on m'avait donné l'antidote avant que je connaisse le poison. Comme si j'avais été enfermé dans une bulle, une prison de verre. Je ne peux en vouloir à personne pour ça. On ne peut pas blâmer qui que ce soit pour ce genre de chose, cet amour, cette protection.

Mais on peut aussi remercier la personne qui nous assène de ce poison. On peut aimer la personne qui nous fait comprendre, qui nous fait réaliser ce qu'est la vie. Qui nous fait gagner un tout nouveau regard sur le monde.

Cassiopée, c'est ma magie. Ma constellation rien qu'à moi. Elle a su relier tous ces beaux mots avec des expériences. Elle a su réparer mon être, éclairer mon âme. Elle a été celle qui m'a reconstruit, qui m'a solidifié, qui m'a fait ouvrir les yeux et qui m'a donné les armes nécessaires pour que je ne flotte pas dans toutes les situations et que je n'y comprenne rien. Elle a été celle qui a su relier chaque partie de mon histoire, chaque partie de ma personne, pour en faire un homme. Un homme complet et résistant. J'ai souffert à ses côtés. Je souffre encore à ses côtés. Mais ce n'est pas nécessairement de la mauvaise souffrance. C'est de la souffrance obligatoire, celle qui nous permet de se sentir en vie, celle qui nous permet d'apprécier la vie, celle qui nous permet d'aimer la vie. En fait, les mots les plus précieux qui pourraient s'accorder avec Cassiopée, ce seraient ceux qui clament qu'il y a toujours un peu de lumière dans la pénombre, même la plus totale. Il y a énormément de noirceur dans notre relation, mais il y a aussi tellement de lumière, qu'une fois que cette noirceur disparaît, il ne reste que de pétillants éclats de lumière inestimables. Je ne peux pas oublier Cassiopée. Elle compose tous ces éclats de lumière inestimables. Qui perdurent. Et perdureront.

Comment je peux l'abandonner ? Comment je peux tracer un trait ? Comment je peux l'oublier, la laisser tomber ? Elle fait partie intégrante de moi. Elle est en moi. Je ne peux plus la faire disparaître. Même si elle en venait à partir à des milliers de kilomètres de ma personne ou à quitter ce monde, elle vivrait toujours au fond de moi, à travers moi. »


Louis effectua quelques pas dans la large pièce. Après plusieurs minutes, il sortit sa baguette magique d'une des poches de son pantalon et lança une incantation à l'adresse de l'ampoule qui s'alluma, puis fut imitée des nombreuses autres présentes. Il s'installa contre le mur, puis sur une chaise, puis à même le sol, pour enfin revenir contre le mur. Il tenta de se rappeler le rendez-vous noté sur le morceau de parchemin. Il était pourtant bien à la bonne heure, au bon endroit. Il se retourna vivement vers la fenêtre où le soleil périssait derrière les arbres de la forêt interdite. Il posa son front contre la vitre fraîche, un halo de buée se formant sur celle-ci au contact de son souffle chaud. Il ferma difficilement les yeux. Il ne pouvait pas se résoudre à retourner en arrière. Il ne voulait pas faire autre chose que de foncer dans son mur. Le mur Cassiopée.
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Dernière édition par Louis Weasley le Mer 5 Juin - 6:15, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé)   cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé) EmptySam 11 Aoû - 12:04

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Ce n’était pas la première fois de la journée qu’elle croisait Louis. Ça faisait la première fois cette après-midi, mais elle l’avait déjà vu ce matin. Sans compter les cours, puisqu’ils étaient dans la même classe. Cassiopée avait désespérément eu envie de lui dire joyeux anniversaire !, juste ça, mais non, ça aurait semblé un tantinet déplacé. Un jour, peut-être. La blonde n’avait cependant pas abandonné la possibilité de lui souhaiter et allait attendre, comme d’habitude, le soir. La veille, elle lui avait envoyé un hibou directement contre la fenêtre des dortoirs Poufsouffle. Ce n’était pas forcément discret, ni très intelligent, mais elle n’avait pas vraiment trouvé d’autres moyens. Au bout de trois mois, les idées commençaient à s’épuiser. Elektra avait subi la journée qui était d’un ennui mortel. Récemment, rien ne se passait autour d’elle. Les règles strictes qui avaient ébranlées Poudlard quelques mois plus tôt étaient devenues routine, et s’étant violemment séparé de Jenny, elle ne pouvait pas étancher comme il fallait sa soif de potins. La seule chose amusante et mémorable qui s’était passée ses derniers temps était l’achat du cadeau du Poufsouffle, un chat entièrement noir qui n’avait actuellement pas de nom. Ariel et Cassiopée l’avaient acheté à Pré-au-Lard, et elles y avaient au moins passé l’après-midi. Ça c’était fait de justesse, puisque théoriquement, la sixième année n’avait en aucun cas le droit de sortir de Poudlard suite à une malencontreuse rencontre avec une Taylor Kensington, qui avait menée à une punition pour le moins déprimante. Mais grâce à des talents d’actrice, des excuses répétées – qui avaient arraché la bouche de la verte, n’ayant pas prévue de s’excuser pour voir son petit ami – et tout un tas de bonnes actions, elle avait eu une permission spéciale. Cassiopée adorait les anniversaires. Elle aimait, évidemment, le sien plus que les autres, mais globalement c’était toujours des évènements où elle participait volontiers. Celui de son petit ami aurait dû être fêté en bonne et due forme, mais elle n’en n’avait pas vraiment l’occasion alors elle avait juste prévu de le voir et de lui offrir son cadeau.

Cadeau qu’elle allait finir par blesser avant qu’il n’arrive dans les bras du destinataire. Le chat noir n’arrêtait pas de courir partout, d’embêter son chat à elle, qui avait l’habitude du calme et de l’amour de sa propriétaire et pas d’un délaissement subit pour s’occuper d’un autre animal. Elektra ne savait pas si elle devait rire de la situation ou en pleurer. Elle était coincée avec deux chats, un qui grognait et l’autre qui prenait un malin plaisir à détruire ou réduire en pièce la plupart de ses affaires, et la sixième année ne voulait pas le traumatiser puisqu’elle était censée l’offrir au garçon. Inutile qu’il la griffe sur le chemin. Si la sixième année avait choisi un chat, c’est parce que Louis lui avait une fois parlé d’un défunt chat qu’il avait quand il était plus jeune, et elle avait décidé que son histoire était très triste et qu’il lui en fallait un autre. Sûre que ce n’était pas à cause du Poufsouffle qu’il avait tristement perdu la vie, elle lui faisait confiance pour qu’il s’en occupe très bien et le garde plus longtemps. Et puis ça lui permettrait de penser à elle à chaque fois qu’il le verrait. Pour le moment, elle essayait simplement de mettre ses chaussures sans s’en faire bouffer une pendant qu’elle mettait l’autre. « Lucky, viens là ! » Son chat n’arrêtait pas de geindre parce qu’il se faisait embêter par l’autre. Le dit Lucky Strike reconnut la voix de la blonde et s’approcha d’elle, essayant d’éviter la bête noire qui lui tournait autour. « Tu as besoin d’aide peut-être ? » La sixième année leva les yeux et croisa le regard de sa meilleure amie. Avec un sourire et un soupir de soulagement, elle hocha la tête. « Si tu peux tenir dans tes bras l’horrible chose qui veut tuer mes vêtements, bouffer mes chaussures, blesser mon chat et me rendre folle, je te serais éternellement reconnaissante. » Violet attrapa d’une main le chat et l’installa dans ses bras. « S’il me griffe je te tue. » Cassiopée ricana, et s’assit sur son lit, caressant Lucky pour le rassurer. « Toute façon t’as déjà un bras cassé, c’est pas une griffure qui te gênera. » La française lui lança un rictus mauvais. La blonde s’amusait à lui rappeler chaque seconde sa confrontation avec une biélorusse qui n’avait apparemment pas hésité à frapper fort.

« Bon allez. J’y vais. Garde Lucky, je vais essayer de tenir cette boule de poil jusqu’à son propriétaire. » La brune hocha la tête et sauta sur le lit de sa meilleure amie. Elektra détestait ça, mais n’osa rien dire, de peur de perdre une partie de son chat chéri. Ariel se serait approprié son lit une fois qu’elle aurait tourné le dos de toute façon. Elektra réussit à sortir de la Salle Commune sans trop de dégât avec le chat dans les bras. C’est au tournant du premier couloir, se dirigeant vers la salle oubliée, que la boule de poil lui sauta des mains, la griffant au passage, et courut en sens inverse. La sixième année leva les yeux au ciel, observant ses avant-bras marqués avec consternation. Etait-ce vraiment un cadeau qu’elle faisait au garçon, finalement ? Marchant à la suite du chat, elle le récupéra quelques mètre plus loin, en attrapant la peau de son coup et en le levant à la hauteur de ses yeux. « Tu vas me mettre en retard. » Jetant un coup d’œil à l’heure, elle se rendit compte que si elle ne se dépêchait pas, elle le serait en effet. La salle oubliée n’était pas très loin de sa salle commune, et c’était tout à fait le but. Elle ne désirait pas avoir à monter dix mille marches avec un chat capricieux et des talons. Elle le faisait suffisamment la journée. La blonde avait presque espérée qu’elle arriverait à destination sans autre incidents. Mais non. Devant la porte de la salle oubliée, l’animal décida qu’il en avait marre et grimpa sur l’épaule de Cassiopée avant de sauter derrière elle. « Oh t’as de la chance si t’es encore en vie avant d’arriver toi. » Partant à sa suite, Elektra cru qu’elle ne le rattraperait jamais. Elle était presque arrivée devant la Salle Commune, tout le chemin inverse, quand elle rentra de plein fouet dans Alistair. « Rend moi mon chat. » « Je sais pas, il a pas l’air très coopératif. J’ai pas l’impression qu’il a envie de toi. » Les yeux de la sixième année envoyait des éclairs. Elle n’était absolument pas d’humeur pour les petits jeux du garçon. « Comment il s’appelle ? » « Qu’est-ce que ça peut te faire. » S’approchant du Serpentard, il recula avec un petit sourire. Elle leva les yeux au ciel. « Tu sais je voulais te parler à propos de… » Coupant net le brun dans sa phrase, n’ayant même pas envie d’écouter, elle arracha l’animal des bras du garçon et lui fit un petit sourire hypocrite. « Et ça m’intéresse parce que ? » Alistair se tut, et haussa les épaules. « Tant pis pour toi. » La sixième année le dévisagea et fit demi-tour. Elle s’excuserait un autre jour. Tout avait été plutôt tendu récemment, mais la blonde savait que ça s’arrangerait. Ce n’était pas la première fois qu’ils se disputaient de cette façon.

Faisant une fois de plus le chemin inverse vers le lieu de rendez-vous, Cassiopée réalisa que le garçon n’avait peut-être pas eu le hibou. S’il n’était pas là, elle trouverait un autre moyen de le joindre. Mais ça serait obligatoirement un autre jour. Et elle devrait se coltiner le chat. Un autre jour. Croisant les doigts pour que son bien-aimé soit dans la pièce quand elle ouvrirait, elle finit par être obligée de tenir fermement deux pattes du chat. Il ne pourrait plus partir de cette façon. Ouvrant la porte tant bien que mal, elle aperçut son sixième année préféré, assis, la tête contre la vitre. Avec un sourire, elle s’approcha. Louis releva la tête et lui rendit son sourire, ses yeux s’arrêtant un instant sur le chat qu’elle tenait méchamment entre ses bras. La blonde baissa les yeux vers lui, et eut un petit rire. « Désolée du retard. Le truc là, il m’a retardé. » Se baissant pour embrasser son bien-aimé, elle relâcha un peu la boule de poil. « Mais ça valait le coup. Enfin j’espère. » Ouvrant ses bras, le chat sauta sur le garçon. Elektra eut un sourire. « Joyeux anniversaire Louis. » Lançant un regard méchant à l’animal qui s’était calmement logé dans les bras du garçon, elle soupira. « Il m’aime pas. Regarde. » Montrant les griffures au garçon, elle s’assit à ses côtés. « Tu te rappelles, une fois tu m’avais parlé de ton ancien chat, et tu avais l’air de beaucoup l’aimer… alors je me suis dit que ça te ferait peut-être plaisir d’en avoir un autre. Donc voilà. Il a pas de nom par contre ! » Posant sa main entre les oreilles du chat, elle lui donna une mini-tape sur le crâne. « Je te laisse le baptiser. J’espère qu’il t’aimera bien, même si je crois que c’est bien parti. Pourtant je lui ai rien fait. Je m’en suis occupée avec amour et dévotion. » Haussant les épaules, elle sourit à Louis, et se rapprocha de lui. « Mais bon c’est pas toujours réciproque apparemment. Tant pis, c’est pas l’amour de ton chat qui compte. »
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MessageSujet: Re: cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé)   cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé) EmptySam 11 Aoû - 13:58


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En entendant enfin la porte de la salle oubliée grincer sur ses gonds, le garçon décolla son front de la vitre fraîche et fit face à sa petite amie. Un sourire sincère apparut sur son visage instantanément. La blonde s'approcha de lui et à mesure qu'elle réduisait la distance qui les séparait, le Poufsouffle remarquait qu'elle tenait quelque chose entre ses mains. Il plissa les yeux et finit par deviner qu'il s'agissait d'un chaton noir. L'adolescente eut un léger rire alors que l'animal daignait enfin lever ses grands yeux bleus vers son futur propriétaire et ajouta : « Désolée du retard. Le truc là, il m’a retardé. » Louis sourit de nouveau, embrassant amoureusement Cassiopée. « Mais ça valait le coup. Enfin j’espère. » La Serpentard ouvra ses bras et le chaton sauta immédiatement sur Louis qui n'eut d'autres réflexes que de l'attraper promptement au vol, pire que s'il s'agissait d'un vif d'or. « Joyeux anniversaire Louis. » Le félin se blottit dans les bras du jeune homme qui leva les yeux vers son interlocutrice : « Merci. » Il déposa un nouveau baiser sur les lèvres de la préfète pour appuyer sa reconnaissance. « Il m’aime pas. Regarde. » La jeune femme déplia ses bras devant lui sur lesquels figuraient plusieurs griffures. Louis grimaça, mais ne put s'empêcher de taquiner, relativisant à sa manière : « On dirait presque que tu t'es mutilée. Imagine, tu montres ça à quelqu'un, ça fait le tour de tout Poudlard et demain on entend des rumeurs sur ton futur suicide. » Il sourit à cette idée, ce scénario déjanté. Mine de rien, l'on pouvait faire jaser les apprentis sorciers de ce château avec trois fois rien. « Tu te rappelles, une fois tu m’avais parlé de ton ancien chat, et tu avais l’air de beaucoup l’aimer… alors je me suis dit que ça te ferait peut-être plaisir d’en avoir un autre. Donc voilà. Il a pas de nom par contre ! » Louis ne put faire autrement que de conserver son souvenir. Bien entendu, le souvenir de son « ancien chat » comme le disait si bien Cassiopée, était encore douloureux et ainsi présent dans sa mémoire. Le sixième année aimait chèrement son défunt félin et il l'avait eu depuis de nombreuses années avant qu'un groupe de Serpentard bien plus âgés trouve amusant de lui ôter la vie pour accueillir Louis de manière encore plus réjouissante à Poudlard. Le jeune homme s'en était toujours voulu, se jugeant coupable pour la mort de son animal. Dans son esprit, il aurait dû faire quelque chose, il aurait pu faire quelque chose. Mais techniquement, et Victoire l'avait répété des milliers de fois au Louis de onze ans sanglotant qu'elle avait recueillit dans les sous-sols ce jour-là, il n'aurait rien pu faire contre des élèves plus nombreux et bien plus expérimentés niveau magie. Depuis cette journée, Louis s'était juré de ne plus jamais avoir de familier, de peur qu'il meurt encore alors qu'il devrait prendre soin de lui. Cependant, il se disait que cette promesse pouvait très bien être apportée à son terme. Il était assez grand pour se défendre et défendre un chaton, dorénavant. Et puis, il ne laisserait plus faire comme avant. C'en était finit, il en avait marre de se faire marcher sur les pieds pour un oui ou pour un non. De plus, à ce rythme-là, ce n'était pas une question de devenir plus méchant ou mauvais, c'était une question de vivre en paix et de se faire un minimum respecter pour ne pas en venir au point de craindre de se lever de son lit le matin. En somme, ce chat pouvait représenter un nouvel espoir, le début d'un nouveau chapitre. Un symbole. Et puis, il provenait de Cassiopée. Ça le rendait tout de suite beaucoup plus précieux. « Merci, c'est vraiment gentil. » finit-il par répéter tandis que Cassiopée tapotait affectueusement la zone entre les oreilles de l'animal. Celui-ci bondit alors automatiquement sur le sol et se précipita vers une chaise en vue d'attaquer les innocents pieds de cette dernière. Louis eut un léger rire. « Je te laisse le baptiser. J’espère qu’il t’aimera bien, même si je crois que c’est bien parti. Pourtant je lui ai rien fait. Je m’en suis occupée avec amour et dévotion. » L'attrapeur haussa les sourcils, peu habitué à entendre des termes tels que « amour » et « dévotion » sortir de la bouche de la Serpentard pour la qualifier. Néanmoins, il n'allait pas s'en plaindre. Et puis, ça prouvait qu'elle n'était pas si glaciale et sanguinaire que le dictaient les rumeurs. L'adolescente se rapprocha de lui. « J'en doute pas. » prononça-t-il alors qu'il attirait Cassiopée dans ses bras et déposait un baiser sur sa joue, s'enivrant de son parfum qu'il aimait tant et recherchait dès qu'elle n'était plus là. « Mais bon c’est pas toujours réciproque apparemment. Tant pis, c’est pas l’amour de ton chat qui compte. » Louis sourit, déposant un nouveau baiser contre sa peau de porcelaine. « Le seul amour qui compte vraiment c'est le nôtre. » Il plaça ses bras sous les fesses de la sixième année et la souleva du sol, l'asseyant ensuite sur un meuble assez haut pour que Cassiopée sous plus ou moins à sa hauteur en position assise. Il attrapa son sac, commençant à farfouiller dans ses poches. « L'avantage d'être poisseux et d'avoir une sœur infirmière à Poudlard... » Il fronça les sourcils, finissant par sortir un petit sachet. « C'est que j'ai de quoi te guérir. » Il dévissa le flacon de désinfectant et en versa sur un coton. « A moins que tu tiennes à garder tes blessures de guerre. » Il leva les yeux vers son interlocutrice, un sourire malicieux aux lèvres. Celle-ci finit par lui tendre ses bras. Il retroussa ses manches délicatement et tamponna précautionneusement les griffures qui zébraient la peau de ses bras. Après quelques secondes silencieuses où les deux adolescents se contentaient d'observer la réaction entre les plaies et le désinfectant, Louis questionna : « Ça va, toi, sinon ? Enfin, je veux dire, globalement ? » Il risqua un regard vers l'apprentie sorcière. Il faisait bien entendu allusion à l'altercation qu'elle avait eu avec sa cousine Lucy quelques jours auparavant. D'une certaine manière, Louis ne pouvait s'empêcher de se dire que ceci n'était qu'un avant-goût de ce qui pourrait se produire si un jour leur relation venait à être annoncée au reste du monde. Après tout, Lucy n'était au courant que des sentiments de Louis à l'adresse de Cassiopée et comment il tenait profondément et solidement à elle. Le jeune homme ne lui avait jamais évoqué explicitement le fait qu'ils étaient en couple. Si la Capitaine des Poufsouffle l'apprenait, ça risquait de devenir encore plus houleux pour eux. Sans compter qu'il n'y avait pas que Lucy à craindre dans toute cette histoire. Il y avait les relations du côté de Cassiopée comme celui du garçon. En somme, Louis se demandait si un jour ils pourraient vivre autrement que cachés au sein du château. Il se disait qu'à l'extérieur, si leur histoire durait jusque là, leur vie serait bien plus aisée. Mais entre les murs du collège de sorcellerie, leur petit secret était mis à rude épreuve constamment. Ce qui s'avérait plutôt pesant. Une boule se forma dans l'estomac de Louis. En fait, sans se rendre compte, il se projetait des années dans l'avenir à propos de leur couple, mais rien ne leur disait que tout allait pouvoir tenir jusque là. Il l'espérait de tout cœur, bien entendu, mais personne était conscient – à part pour de rares exceptions – de ce que l'avenir leur réservait. Le sixième année se redressa. Il s'interrogeait sur la possibilité que Cassiopée en était déjà venu à tenter de les visualiser hors du château également, si elle l'avait souhaité d'une certaine manière. Si elle s'était risquée à faire des projets pour eux, au bout de trois petits mois de relation qui semblaient certes peu mais composaient tout de même un réel exploit. « Tu sais, si un jour tu en viens à rencontrer ma mère, je crois qu'elle t'aimerait bien. » Il eut un léger sourire. Après tout, Fleur et Cassiopée avaient beaucoup de points en commun. Et toutes deux avaient déjà eu affaire à la rage furibonde spéciale Weasley. « En mettant de côté les différentes convictions, vous aurez beaucoup pour vous entendre. » Il haussa une épaule, ajoutant : « Après, c'est une Delacour, aussi. Éducation totalement différente. » Il eut un sourire, repensant à toutes ces divergences entre l'instruction anglaise et française, et comme lui et ses sœurs avaient eu droit à un semblant de mélange des deux qui au final avait été assez perturbant au début, jusqu'à ce qu'ils soient devenus assez vieux pour savoir comment se comporter en fonction de quelles personnes ils avaient en face d'eux. Il leva la tête. « Enfin, c'est pas très intéressant ce que je te raconte. Ça m'est juste venu à l'esprit. Et parfois, l'histoire de mes parents me fait assez penser à la nôtre. » Il planta son regard dans les yeux bleus des amoureux de sa bien-aimée et demanda, énigmatique : « Tu as des projets, pour après ta septième année ? Je veux dire, qu'est-ce que tu voudrais faire, en sortant du château ? Attends, tiens ! La première chose que tu aimerais faire. Là, tout de suite. La première chose qui te vient à l'idée. » Il sourit, remarquant l'air assez surpris de Cassiopée. Généralement, il n'était pas du genre à parler autant, à évoquer sa famille ou même lui poser des questions de ce genre. Il se contenta de conclure : « Je suis vraiment content que tu sois là. »
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MessageSujet: Re: cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé)   cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé) EmptySam 11 Aoû - 16:18

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« Le seul amour qui compte vraiment c'est le nôtre. » Elektra sourit. C’était ce qu’elle voulait entendre. Elle ne l’avait pas prononcé à voix haute, mais le fond de sa pensée c’était bien ça. Elle fit un sourire à Louis. « Entièrement d’accord. » La minute d’après, elle se sentait soulevée du sol. Surprise, elle lâcha un petit cri et se laissa finalement agréablement porter par le garçon. La blonde se fit asseoir sur un meuble face au Poufsouffle, qui commença à farfouiller dans son sac. Fronçant les sourcils, elle attendit qu’il trouve ce qu’il semblait ardemment chercher. « L'avantage d'être poisseux et d'avoir une sœur infirmière à Poudlard... » La Serpentard haussa un sourcil. Il y avait un avantage, vraiment ? Il avait réussi à en trouver un ? Le blond finit par trouver ce qu’il cherchait. Il le sortit de son sac. C’était un petit sachet qui contenait des choses que Cassiopée n’avait pratiquement jamais utilisé. « C'est que j'ai de quoi te guérir. » La sixième année sourit. Elle avait le petit-ami parfait, finalement. C’était officiel. Non seulement il savait parler quand il fallait parler, il avait les mots justes, était gentil, attentionné, et maintenant il pouvait la guérir quand elle avait besoin. Que demander de plus, concrètement, hein ? Et il était beau, et il embrassait bien. Bon, sa famille posait un tantinet problème mais ce n’était pas si grave que ça. Contemplant Louis, elle en oublia presque ce qu’elle devait faire : montrer ses petites plaies pour que le sachet victorieusement trouvé se rende utile. « A moins que tu tiennes à garder tes blessures de guerre. » La blonde redescendit sur terre et arrêta de fixer le garçon avec un sourire béat et tendit ses bras, attendant que son infirmier personnel passe à l’action. Il avait déjà versé le désinfectant sur un morceau de coton, et retroussa ses manches pour lui passer sur les griffures. Elektra retint un sursaut. C’était froid et ça piquait. Mais elle se retint de se plaindre. Elle pouvait surmonter ce drame toute seule comme une grande. « Ça va, toi, sinon ? Enfin, je veux dire, globalement ? » La blonde haussa les épaules. Globalement… Non, dire oui était un mensonge. Dire non était une exagération. C’était une suite de hauts et de bas. Elle avait eu quelques soucis avec la famille de son amoureux récemment, ce qui avait été plus ou moins la cause d’une mauvaise humeur constante, mais elle était là avec le dit amoureux et ça allait très bien. Alors ça dépendait de tout. La pleine lune était passée il y avait peu de temps, elle allait bien. Elle avait encore des jours et des jours avant de recommencer à angoisser.

« Globalement, je dirais que ça peut aller oui. » Laissant planer un long silence, la blonde se perdit à nouveau dans ses pensées. « Tu sais, si un jour tu en viens à rencontrer ma mère, je crois qu'elle t'aimerait bien. » Elektra détacha ses yeux de ses avant-bras et regarda le garçon face à elle. Il devait être lui aussi allé bien loin dans ses pensées pour lui dire une telle chose, comme ça, sans prévenir. Cassiopée ne savait pas quoi répondre. Si un jour elle rencontrait sa mère… ils en seraient loin dans leur relation. Bien plus loin que maintenant. Ça voudrait dire tellement de chose, rencontrer la mère de Louis Weasley. Ça voudrait dire qu’ils ne seraient pas cachés, ça voudrait dire qu’ils soient encore ensemble d’ici là. Ça voulait dire beaucoup de temps passé sans problèmes majeurs. Elektra avait déjà pensé à un futur dans leur couple, mais pas de cette façon-là. La blonde avait de toute façon une tendance à se projeter dans le futur souvent. Et récemment, elle ne se projetait qu’avec lui. Persuadée qu’ils étaient faits pour durer, alors qu’elle n’en savait rien. Intuition amoureuse, peut-être, ou doux rêve. En attendant, le garçon devait y avoir pensé aussi pour parler d’une hypothétique rencontre parentale. Ce n’était pas une pensée qui venait de nulle part. « En mettant de côté les différentes convictions, vous aurez beaucoup pour vous entendre. » en mettant de côté. La sixième année fit la grimace. C’était un point important, qu’on ne pouvait pourtant pas mettre de côté de cette façon. Ils allaient devoir, s’ils voulaient continuer, mais en attendant, ça ne serait pas chose facile. A part ça, Cassiopée n’avait aucune idée de pourquoi Louis parlait de ça. Ça lui plaisait, elle aimait l’entendre parler, mais de ses parents ? Soit. « Après, c'est une Delacour, aussi. Éducation totalement différente. » La blonde hocha la tête. Elle acquiesçait alors qu’elle ne savait même pas de quoi le blond parlait. Ça devait dire quelque chose, le fait que ce soit une Delacour. Probablement. Pas pour la verte et argent, qui se contentait d’écouter Louis parler. « Enfin, c'est pas très intéressant ce que je te raconte. Ça m'est juste venu à l'esprit. Et parfois, l'histoire de mes parents me fait assez penser à la nôtre. » La sixième année sourit. Un jour elle lui demanderait de lui raconter pourquoi. Mais il semblait déterminé à continuer de monopoliser la conversation, alors elle le laissa faire.

« Tu as des projets, pour après ta septième année ? Je veux dire, qu'est-ce que tu voudrais faire, en sortant du château ? Attends, tiens ! La première chose que tu aimerais faire. Là, tout de suite. La première chose qui te vient à l'idée. » Fixant les yeux verts de son petit ami, Elektra eut un moment de réflexion. La première chose qui lui venait à l’idée ? Elle n’avait pas d’idée. Ça plus le fait qu’elle ne savait pas ce qui prenait le garçon de parler autant, et d’avoir l’air aussi enjoué. Non pas qu’elle n’aime pas ça. C’était juste surprenant. « Je suis vraiment content que tu sois là. » La Cayrel baissa la tête pour embrasser le Weasley. « Je suis contente que tu sois venue aussi. Et que tu aies l’air aussi heureux d’être là. Je crois que c’est ça qui me fais le plus plaisir. » Attrapant les mains du garçon, elle leva les yeux au plafond, cherchant une réponse à sa question. « Tu sais c’est bizarre parce que. C’est pas la première fois qu’on me demande ce que je veux faire, mais c’est la première fois que je sais pas quoi répondre. D’habitude je peaufine, j’ai quelque chose de prévu. Mais pour être honnête, je sais pas. Vraiment, blanc total. » Sa septième année était proche, pourtant. Elektra avait un plan de vie prévu. Décidant de raconter, une fois de plus, sa vie au garçon, elle l’invita à s’asseoir à côté d’elle. Il sauta sur le meuble, et elle posa sa tête sur son épaule. « Tu vas trouver ça débile. » Cassiopée soupira, et fini par reprendre. « Tu vois j’ai toujours pensé que ça servait à rien que je prévois quelque chose. Parce que je compte sur mon futur mari pour m’entretenir. Donc. J’ai rien de prévu. Je veux pas faire une classe préparatoire, rester une année de plus dans ce château non merci. Mais j’ai rien de prévu. Pour moi je sors de Poudlard et pouf. J’ai quelqu’un d’autre qui me donne à manger. » Lançant un regard vers Louis qui semblait pensif, elle haussa les épaules. « Mais j’imagine que je devrais réfléchir à ça. Et pas juste être là et attendre que quelqu’un s’occupe de moi. Tu penses que je pourrais faire quoi ? Je sais pas faire grand-chose, concrètement. A part lancer des rumeurs et en récolter d’autres. Je pourrais être journaliste. » Avec un soupir, la verte et argent se mit sur ses pieds et alla chercher son sac qu’elle avait abandonné à l’entrée de la pièce. Elle se baissa pour fouiller et sortit un paquet de cigarette, qu’elle envoya à Louis. « Réflexe ? » Son talent d’attrapeur n’était plus à prouver, et il les attrapa d’une main, surpris. Elektra s’approcha de la chaise qui prenait la poussière dans un coin et fixa un instant le chat. Après quelques secondes d’hésitation, elle le prit dans ses bras et revient s’asseoir sur le meuble, déposant l’animal sur les genoux de Louis. « Il est beau. Et il est tout doux. » Récupérant le paquet de cigarette, elle en sortit une qu’elle glissa entre ses lèvres. Elle tendit le paquet au garçon, et d’un sourire, l’invita à en prendre une. « Que si tu veux, hein. On sait jamais, tu pourrais avoir peur de t’étouffer. » Taquinant le garçon à propos de la première fois qu’il avait fumé avec elle au bal, elle ria en voyant son regard vexé et déposa un baiser sur ses lèvres. « Et toi, tu veux faire quoi après ? T’as une idée depuis tout petit ? Ou tu cherches encore ? » Allumant la cigarette du bout de sa baguette, elle attendit patiemment une réponse de son petit-ami.
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MessageSujet: Re: cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé)   cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé) EmptyVen 17 Aoû - 5:37


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Je suis vraiment content que tu sois là. » Le jeune homme planta son regard dans celui de son interlocutrice, un fin sourire étirant ses lèvres. C'était vrai, il était heureux. Tout simplement heureux. Une sensation qu'il n'avait eu la chance d'expérimenter depuis quelques temps. Lucy était de l'opinion que la Serpentard était apparue dans un moment de sa vie où il était vulnérable, et que c'était pour cela qu'il pouvait s'accrocher tant à elle. Parce qu'elle avait été celle qui lui avait offert un nouveau souffle, et bien plus. Le Poufsouffle avait du mal à y croire. Il avait de la misère à avaler l'idée que ce sentiment de bonheur parfait provenait tout droit de sa vulnérabilité et d'un timing impeccable de la part de la préfète des Serpents. Et à vrai dire, il n'avait pas franchement envie de se questionner sur les origines particulières de sa relation avec la jeune femme. Ni sur celle de son amour pour elle. Il ne souhaitait pas remettre en question son lien avec la jeune Cayrel, pour la simple et bonne raison qu'il préférait profiter de chaque moment de gaité avec elle. Des moments qui s'avéraient malheureusement rares étant donné leur condition périlleuse. Mais des instants qu'il chérissait et ne souhaitait en aucun cas gâcher. Cassiopée était son soleil, il s'évertuait à chasser tout nuage qui altérait le moindre de ses rayons. La sixième année baissa la tête, saisissant les lèvres de l'attrapeur. « Je suis contente que tu sois venu aussi. Et que tu aies l’air aussi heureux d’être là. Je crois que c’est ça qui me fais le plus plaisir. » Le sourire de Louis s'élargit, alors qu'elle s'emparait de ses mains, réfléchissant. Le garçon demeura silencieux quelques instants, se contentant d'admirer sa petite amie. « Tu sais c’est bizarre parce que. C’est pas la première fois qu’on me demande ce que je veux faire, mais c’est la première fois que je sais pas quoi répondre. D’habitude je peaufine, j’ai quelque chose de prévu. Mais pour être honnête, je sais pas. Vraiment, blanc total. » Le jeune homme ne pipa mot, s'installant aux côtés de la préfète qui l'invitait à prendre place sur le meuble où il l'avait assise quelques minutes plus tôt afin de soigner ses blessures. « Tu vas trouver ça débile. » Louis fronça les sourcils, l'air intrigué, attendant la suite. « Tu vois j’ai toujours pensé que ça servait à rien que je prévois quelque chose. Parce que je compte sur mon futur mari pour m’entretenir. » Le cœur de Louis rata un battement. Son futur mari ? Pendant un moment, l'adolescent redouta l'apparition d'un tel personnage dans leur couple. Après tout, Cassiopée était une Cayrel, ça ne paraîtrait absolument pas saugrenu que ses géniteurs décident de la marier à un homme d'origine respectable à leurs yeux. Mais... L'était-elle déjà ? Jamais elle ne lui en avait parlé, jamais ils n'avaient évoqué ce sujet, jamais il n'en avait entendu parler au sein du château. Il savait pertinemment que des élèves étaient dans ce cas, certains étaient satisfaits de leur futur époux ou épouse, alors que d'autres les méprisaient, les abhorraient, ne souhaitaient que l'annulation de cette alliance forcée. Mais qu'en était-il du cas de la jumelle ? Était-elle totalement célibataire ? A l'idée d'avoir de la compétition, Louis pâlit, trop surpris par cette idée saisissante pour chasser ce petit nuage sombre. Il ne pourrait certainement pas rivaliser avec un adolescent fort, riche, beau, intelligent, mature, et tout ce qui s'en suivait. En y réfléchissant, il n'avait pas grand chose à donner à Cassiopée. Il ne venait pas d'un milieu qu'on puisse catégoriser de riche, bien que grâce aux origines françaises et plutôt respectables de sa mère, son niveau de vie avait toujours été aisé. Mais les Weasley ne sont pas réputés pour exhiber leurs richesses, si ce n'est que celle du cœur. Et c'était tout ce que offrait Louis à Cassiopée. Tout son cœur. « Donc. J’ai rien de prévu. Je veux pas faire une classe préparatoire, rester une année de plus dans ce château non merci. Mais j’ai rien de prévu. Pour moi je sors de Poudlard et pouf. J’ai quelqu’un d’autre qui me donne à manger. » L'idée que ce quelqu'un d'autre ne soit pas lui ne procura pas plus de couleurs au visage de l'adolescent déconfit. Cependant, il appréciait l'idée qu'ils soient du même avis quant à la classe préparatoire. Aucun d'eux ne souhaitaient s'y inscrire. Louis ne rêvait que de quitter le château, il n'allait certainement pas y passer une année de plus. Il avait beau être un bon élève, il se contenterait très facilement de ses ASPICs au niveau scolaire. A savoir s'il allait parvenir à trouver un métier avec ceux-ci. Si son nom de famille ne l'opposerait pas à avoir une bonne place et gagner un revenu satisfaisant. Louis ne cherchait pas à collectionner les gallions, le strict minimum lui suffirait amplement. Mais même ça, comment pourrait-il l'obtenir en étant doté d'un nom de « paria » selon la tête du gouvernement sorcier ? Comme pourrait-il être le « quelqu'un » que décrivait sa petite amie en demeurant un Weasley ? Pendant un court instant, Louis songea aux histoires de changement d'identité qu'il avait pu entendre au cours de son existence. Peut-être pourrait-il être l'une de ces personnes qui changent de nom, d'histoire, pour certaines raisons. Ça serait peut-être bénéfique pour la Résistance, qui plus est, s'il changeait de peau, usait de ses compétences magiques pour obtenir une place hautement placée, puis s'en servait pour divulguer quelques informations et peut-être infiltrer quelques uns des siens. Dangereux, mais envisageable. Il devrait y songer. « Mais j’imagine que je devrais réfléchir à ça. Et pas juste être là et attendre que quelqu’un s’occupe de moi. Tu penses que je pourrais faire quoi ? Je sais pas faire grand-chose, concrètement. A part lancer des rumeurs et en récolter d’autres. Je pourrais être journaliste. » Un soupir fila entre les lèvres rouge sang de la sixième année qui se laissa glisser sur ses pieds pour recueillir son sac posé à quelques mètres. Elle farfouilla dedans quelques secondes, puis lança un nouvel objet non identifié à Louis qui l'attrapa au vol une nouvelle fois, mettant ses talents d'attrapeur à exécution. Il baissa les yeux sur ce qu'il venait de saisir : un paquet de cigarettes, ressemblant sensiblement à celui que détenait Cassiopée au bal. Manifestement, la préfète devait posséder son petit stock. L'adolescent leva ses yeux du paquet, retrouvant l'Obscure avec son chaton dans les bras, s'installant de nouveau sur le meuble. « Il est beau. Et il est tout doux. » Le félin encore sans nom résidant désormais sur ses genoux s'agita quelques instants, étirant ses longues pattes contre le torse de son propriétaire. Louis laissa glisser sa main sur le dos de l'animal, caressant celui-ci. « Que si tu veux, hein. On sait jamais, tu pourrais avoir peur de t’étouffer. » Louis posa son regard sur le paquet de cigarette que lui tendait Cassiopée, un regard vexé face à l'évocation de celle-ci du bal où le Poufsouffle avait – soyons honnête – eut assez de mal à dompter sa première cigarette. Mais il y était parvenu, persévérant comme il était. Il attira une cigarette dans ses mains tandis que la jeune femme déposait un nouveau baiser sur ses lèvres comme pour se faire pardonner de sa récente taquinerie. « Tu auras remarqué quand même que j'ai finit par m'y faire. » Il déposa un nouveau baiser sur les lèvres de l'apprentie sorcière. « Et toi, tu veux faire quoi après ? T’as une idée depuis tout petit ? Ou tu cherches encore ? » Louis observa Cassiopée allumer l'extrémité de sa cigarette et en fit de même avec la sienne. Après une inspiration difficile mais pas assassine, il répliqua, les sourcils froncés. « Quand j'étais petit, je voulais être capitaine d'un bateau. » Il eut un léger sourire. Ce n'était pas forcément le genre de carrière que l'on envisage lorsqu'on est sorcier. « Autant dire que ça restera qu'un rêve d'enfance. » Surtout que, hé bien. Louis capitaine, il fallait dire qu'il avait extrêmement de mal à se visualiser comme tel. Il aimait la mer. Il avait toujours aimé la mer. Sans doute parce qu'il avait vécu toute son enfance au bord de celle-ci et que même ses grands-parents maternels n'en résidaient pas loin lorsqu'il leur rendait visite pendant la période estivale. Cette vaste étendue d'eau composait en quelque sorte son réconfort. Il se sentait bien, face à cette immensité bleue. Et il n'avait qu'une envie : s'y lancer, l'habiter, en faire partie. Ce n'était pas franchement très compréhensif ou facile à expliquer, mais c'était comme ça. Un appel. Un appel constant. Une réelle attraction. Un désir profond. Et mis à part le parfum de Cassiopée, rien ne plaît plus à l'odorat du garçon que l'air salin. Louis tira une nouvelle fois sur sa cigarette, réfléchissant à une réponse. Pendant un moment, il aurait voulu être un Briseur de Sorts, comme son père. Et bien que l'idée ne lui déplait toujours pas, il ne sait pas vraiment si cela composerait un métier fait pour lui. Il ne s'était jamais vu Auror contrairement à Lucy qui plaçait cette option en première position dans son plan de carrière. Louis voulait se battre, mais ne souhaitait pas passer sa vie à le faire. D'autre part, l'idée d'être dans un bureau au ministère ne lui plaisait pas non plus. Quant à celle de tenter sa chance dans le Quidditch, car il paraît qu'il n'est pas si mauvais, Louis ne l'envisageait pas non plus. Il était peut-être trop terre-à-terre pour croire qu'un talent sportif pourrait subvenir à ses besoins. Par ailleurs, les joueurs de Quidditch ne sont pas réputés pour pouvoir mener une vie privée tranquille sans difficultés. Ils sont traqués par les journalistes, fans, requins. Finalement, il pourrait peut-être être un alchimiste incompris résidant dans une cave à inventer des potions aussi folles les unes que les autres et ne possédant plus de sourcils, ceux-ci ayant cramés à force des explosions. Et il finirait par être tué par l'une de ses concoctions. Mais sincèrement, c'était le scénario le plus sombre qu'il voyait pour l'instant. En règle générale, un énorme point d'interrogation se trémoussait devant ses yeux lorsqu'il pensait à son futur emploi. Et puis, encore une fois, être un Weasley limitait assez les choix, surtout si l'on est un Weasley réaliste. « Je suis un peu comme toi, je sais pas trop. Je sais que je ne ferai pas de classe préparatoire, c'est bien la dernière chose que je veux. » Il sourit faiblement. Sa petite amie était bien consciente de l'amour qu'il portait au château et de la grande hâte qu'il avait de quitter une bonne fois pour toutes ses murs. « De plus... Être un Weasley ferme pas mal de portes niveau futur métier et intégration dans la société sorcière d'aujourd'hui. » Un air désolé emprunta ses traits. « Je sais ce que je veux pas dans l'immédiat. Comme être Auror, je veux pas être Auror. Et je ne veux pas travailler au Ministère non plus, même si je doute qu'on m'y propose une place à bras grands ouverts sans que ce soit douteux. Le commerce me dit rien, et puis, ouvrir une boutique... » Il secoua la tête. « J'ai pas la fibre pour ça. » Il tira une nouvelle fois sur sa cigarette. « Il reste peut-être le Quidditch mais faut dire que vu ma chance légendaire, je passerai probablement plus de temps chez les blessés que sur le terrain. » Il conserva son sourire, fronça légèrement les sourcils. « T'as jamais voulu avoir ta boutique ? Ça m'étonnerait pas que tu parviennes à faire marcher un commerce même dans ces temps durs. » Il expira lentement la fumée qu'il avait inhalé. Il le pensait sincèrement, Cassiopée était convaincante, intelligente, plutôt populaire donc sociable. Elle possédait un bon lot d'atouts pour être commerçante, si jamais l'idée réussissait à la charmer. Après une bonne minute silencieuse pendant laquelle leur cigarette se consumèrent, Louis finit par ajouter : « En fait. Il y aurait peut-être quelque chose, en plus de capitaine de bateau. » Il sourit finement, explicitant le fond de sa pensée. « La nuit où tu t'es faite attaquer, j'étais coincé dans l'infirmerie avec Xander, Mirka et Ewen. » Il eut un sourire compatissant, il n'évoquait pas ce cuisant souvenir pour Cassiopée pour son plaisir personnel, il avait même hésité à évoquer son idée à l'Obscure étant donné qu'elle représentait à la base 'un tournant désastreux dans sa vie. Mais l'adolescente ne sembla pas vouloir qu'il se taise, peut-être curieuse de la suite de l'histoire. Ainsi, Louis continua : « Enfin bref, en très bonne compagnie. Que des gens qui m'adorent. » Il haussa les sourcils dans un geste entendu, son ton étonnement humoristique et un peu je m'en foutiste, reprenant : « J'avais proposé qu'on aille se cacher dans les cuisines, parce qu'un loup-garou aurait à mes yeux assez de mal à chatouiller une poire pour y entrer. Ewen était de mon avis et avait décidé de me suivre, sachant que j'estimais que rester dans l'infirmerie était pas une très bonne idée. Xander était blessé, il saignait, les sens d'un lycanthrope étant beaucoup plus aiguisés que ceux d'un être humain, il aurait pu être attiré par l'odeur du sang et venir nous attaquer. Mais Xander et Mirka ne voulaient pas bouger a priori. » Il fronça les sourcils, revoyant les scènes devant ses yeux à mesure qu'il racontait la détestable soirée pour la majorité des élèves du château, si ce n'était tous. Les conséquences qu'elle avait apporté étaient après tout considérables, perpétuelles et même meurtrières dans certains cas. « Ewen était donc décidé à partir, il s'est avancé vers la porte, et c'est à ce moment que le loup-garou est entré. Il a fracassé la porte et avant même qu'on puisse réaliser ce qui se passait, il était devant nous. Mirka et Xander ont lancé des sortilèges, Ewen gisait sur le sol. J'ai finit par attaquer aussi le loup-garou et des mangemorts sont venus pour le chasser. Mais Ewen était dans un sale état. Vraiment en piteux état. » Il plissa les yeux, revoyant le Serdaigle aux blessures multiples dont une très profonde au niveau de son ventre. Le sang s'était vite mis à couler, si bien qu'un halo rougeâtre l'entourait déjà alors que les mangemorts chassant l'animal venaient tout juste de quitter leur champ de vision. Il tira une ultime fois sur sa cigarette, concluant : « Je l'ai soigné. Ou plutôt, j'ai aidé un peu à sa guérison. J'ai réussi à stopper l'hémorragie avec un sortilège que j'avais lu dans un livre il y avait quelques mois. Le sang est reparti d'où il était venu et la plaie s'est refermée. Et j'ai un peu pansé celles qui étaient plus petites. Ce n'était pas un travail mémorable ni admirable, mais j'imagine que ça a aidé. Et puis, Victoire me l'a confirmé plus tard. Et Xander m'a moins en travers de la gorge depuis, comme s'il me... Respectait un peu ? » Il fronça les sourcils, l'air interrogateur. Il trouvait ça quand même très farfelu que le McClary puisse le respecter. Mais il ne se plaignait pas du fait qu'il le laissait désormais tranquille. Le septième année avait toujours composé un de ses plus redoutables ennemis et bourreaux. Il ne ratait jamais une occasion d'en faire voir des vertes et des pas mûres au Poufsouffle et avait toujours été déterminé à le faire cracher des informations sur la Résistance, ce que Louis n'avait jamais fait, frustrant ce dernier. Aujourd'hui, il était tout bonnement invisible aux yeux du Serdaigle, et c'était parfait.« Quoi qu'il en soit, si je te raconte tout ça, c'est surtout parce que quand j'ai réussi à faire cesser le sang d'Ewen de couler et que j'ai pu aider à sa guérison à ma manière, aussi minime soit-elle, j'ai aimé ça parce que... Je me suis senti utile. J'ai senti que je faisais quelque chose d'utile à mes yeux. Bien sûr, c'est utile d'être Aurore, de travailler au ministère, d'ouvrir un commerce. Mais je sais pas, c'est ce qui m'a le plus saisi. Aider Ewen de cette manière et pas d'une autre. » Il fronça les sourcils, incertain de se comprendre lui-même et encore moins d'être compris par Cassiopée. « J'étais pas nécessairement effrayé par la gravité de ses blessures ni rien, j'étais juste déterminé à faire quelque chose quoi qu'il m'en coûte et je voulais tout donner. Et j'ai tout donné. C'était plus fort que moi. C'était tout ce que je voulais faire. Aider Ewen. Réduire un peu sa douleur. Aider sa guérison. Je me fichais bien de tout le reste. Je voyais que Ewen et ce que je pouvais faire pour lui venir en aide, pour son bien à lui. » Il orienta son regard vers Cassiopée, concluant finalement : « Alors... Je crois que ce serait quelque chose que j'aimerai bien faire plus tard. Quelque chose qui me ferait me sentir bien, même si techniquement, je serais toujours en contact avec les maux des gens. Mais si je peux réduire leur douleur le plus possible, je ne demande rien de plus. » Il sourit gentiment, puis jeta un coup d'oeil à son interlocutrice qui l'avait écouté jusqu'au bout, bon public, ne l'interrompant pas dans son récit. Quelques secondes silencieuses se dissipèrent avant que Louis ne se relève, se rappelant soudainement de quelque chose, le chaton se déplaçant sur le meuble. « En fait ! J'ai aussi quelque chose pour toi ! » Il prit une nouvelle fois son sac à bandoulière dans ses mains et ouvrit une des poches de devant. Il finit par sortir un petit sachet en papier brun dans lequel reposaient cinq cœurs en sucre, sucreries qu'il avait récemment été acquitté. Il plaça le sachet dans les mains de sa petite amie, déposa un prompt baiser sur ses lèvres et l'observa, l'air un peu préoccupé : « J'espère que tu aimes bien ça. »
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MessageSujet: Re: cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé)   cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé) EmptyVen 17 Aoû - 14:12

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Maybe our relationship isn't as crazy as it seems,
Maybe that's what happens when a tornado meets a volcano,
All I know is I love you too much to walk away.


Louis avait finalement pris une cigarette, sous le regard amusé de Cassiopée. Elle se sentait un brin coupable d’être responsable de sa première cigarette, et maintenant de sa deuxième, et sûrement des suivantes. D’un certain côté, Lucy n’avait pas tort. Elle ne faisait que faire des choses nulles au garçon. Fumer, sortir après le couvre-feu, s’enfuir du bal. Coucher dans la laverie. S’enlevant rapidement ces pensées de la tête, Elektra regarda le garçon, l’écoutant attentivement. « Quand j'étais petit, je voulais être capitaine d'un bateau. » La blonde lui fit un grand sourire. Son petit ami était le plus mignon de tous les petits amis du monde. Capitaine d’un bateau, voilà qui était original. Ça ne serait certainement pas venu à l’idée de tout le monde, évidemment. Quelle idée, de vouloir faire ça, alors qu’il y a tellement pleins d’autres trucs à disposition. Surtout en faisant partie du monde magique. La sixième année réfléchit un instant. S’il devenait vraiment capitaine de bateau, ça serait synonyme à la fin définitive de leur histoire. S’ils arrivaient jusque là, bien évidemment. Mais la verte et argent avait bon espoir, alors pourquoi pas ? « Autant dire que ça restera qu'un rêve d'enfance. » Cassiopée prit un petit air triste. Si c’était vraiment ce que voulais faire Louis, il n’avait qu’à se lancer. Mais intérieurement, elle était un brin soulagée. A tous les coups, il finirait par se noyer ou faire couler son bateau. Non pas qu’elle n’avait pas confiance dans le Weasley, mais elle savait qu’il ne lui arrivait que des mésaventures. Enfin, souvent. « Je suis un peu comme toi, je sais pas trop. Je sais que je ne ferai pas de classe préparatoire, c'est bien la dernière chose que je veux. » La blonde hocha la tête. Sur ce point là, aucun doute. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il lui dise qu’il voulait retaper sa septième année, faire une classe préparatoire, et après devenir pion pour rester dans Poudlard. C’était un autre point commun, ils voulaient tous les deux partir loin de là où ils étaient bloqués. Cassiopée se dit qu’elle devrait moins se plaindre, ceci. Ces cinq premières années à Poudlard avaient été parfaites. Des années comme elles les aimaient. Elle s’était bâti son royaume, et tout allait sur des roulettes. Le début de sa sixième année aussi. Et puis pleins de trucs s’étaient emmêlés, il y avait eu le loup-garou, il y avait eu Ambroise, Eros, Louis. Et tout était parti en sucette, elle avec. Comme lui avait dit Ariel il y avait peu de temps, elle avait changé, et ça la terrorisait. Une fois sur deux, elle n’arrivait plus à réagir comme une Cassiopée Cayrel réagirait d’habitude. Comme les gens la connaissaient. Non, ce n’était plus pareil. Et elle étouffait dans les murs de pierre, bloquée de tous les côtés par une réputation qu’elle aimait et haïssait en même temps. Alors c’était son prochain objectif dans la vie : avoir ses ASPICs et sortir de l’école. Après, elle n’aurait qu’à improviser.

« De plus... Être un Weasley ferme pas mal de portes niveau futur métier et intégration dans la société sorcière d'aujourd'hui. » Devant l’air désolé du blond, Cassiopée se sentit désolée à son tour. Il n’y pouvait rien, mais il avait raison. Tirant sur sa cigarette, attendant la suite, la jeune fille eut envie de lui dire qu’il devait se marier et prendre le nom de sa femme. Ou celui de sa mère. Mais elle n’interrompit pas. « Je sais ce que je veux pas dans l'immédiat. Comme être Auror, je veux pas être Auror. Et je ne veux pas travailler au Ministère non plus, même si je doute qu'on m'y propose une place à bras grands ouverts sans que ce soit douteux. Le commerce me dit rien, et puis, ouvrir une boutique... » La blonde se sentait bête, parce qu’en y réfléchissant, elle ne voyait pas son Louis Auror. Ni au ministère. Ni ouvrir une boutique. Ni faire du journalisme, ni du commerce. Elle ne le voyait nulle part. C’était vrai qu’un bateau lui irait bien. Elle le voyait dans un métier, pourtant, où il serait avec des gens. Il savait réconforter les gens. C’était une bonne idée, ça. « Il reste peut-être le Quidditch mais faut dire que vu ma chance légendaire, je passerai probablement plus de temps chez les blessés que sur le terrain. » La sixième année laissa échapper de sa bouche un petit rire, et posa sa tête sur l’épaule du garçon, continuant à fumer en écoutant son amoureux, fixant la cigarette qui se consumait progressivement. « T'as jamais voulu avoir ta boutique ? Ça ne m’étonnerait pas que tu parviennes à faire marcher un commerce même dans ces temps durs. » Elektra eut un petit sourire. Ce n’était pas une mauvaise idée, même si elle doutait un peu de sa capacité à accueillir les gens. A être aimable, tout ça tout ça. Vendre, elle y arriverait. Mais faire revenir les gens, c’était une autre paire de manche. Louis serait doué à ça, par exemple. Il arriverait à charmer les gens par sa simplicité. La Serpentard charmerait les gens vicieusement, ce qui n’était pas forcément sain.

Il y eut une longue minute de silence. Ils étaient tous deux plongés dans leurs pensées, et puis finalement, le Poufsouffle reprit la parole. « En fait. Il y aurait peut-être quelque chose, en plus de capitaine de bateau. » Souriante à nouveau, la blonde regarda le garçon, une lueur intéressée dans les yeux. Elle était contente qu’il lui parle autant. Elle avait eu peur, pendant un moment, qu’il n’ose pas ou n’aie pas envie de se confier autant qu’elle, de parler autant. Mais non. C’était la première fois qu’il parlait autant de lui, et elle adorait ça. « La nuit où tu t'es faite attaquer, j'étais coincé dans l'infirmerie avec Xander, Mirka et Ewen. » Le sourire d’Elektra disparut, mais elle ne dit rien. Elle voulait entendre la suite, il y avait forcément une raison. Elle savait qu’il ne parlerait pas d’un tel évènement comme ça pour le plaisir de lui rappeler de mauvais souvenirs. « Enfin bref, en très bonne compagnie. Que des gens qui m'adorent. » La sixième année eut un petit rictus. Le pauvre sixième année se retrouvait toujours coincé avec ce genre de gens, ce qui était bien triste pour lui. Elle ne savait même pas comment il arrivait à se mettre dans de telles situations tout seul. C’était à se demander s’il le faisait exprès par pur masochisme. « J'avais proposé qu'on aille se cacher dans les cuisines, parce qu'un loup-garou aurait à mes yeux assez de mal à chatouiller une poire pour y entrer. Ewen était de mon avis et avait décidé de me suivre, sachant que j'estimais que rester dans l'infirmerie était pas une très bonne idée. Xander était blessé, il saignait, les sens d'un lycanthrope étant beaucoup plus aiguisés que ceux d'un être humain, il aurait pu être attiré par l'odeur du sang et venir nous attaquer. Mais Xander et Mirka ne voulaient pas bouger a priori. » Cassiopée haussa un sourcil. Ils avaient eu une meilleure idée qu’eux. S’ils ne s’étaient pas barrés en balai comme des idiots, elle ne serait pas aussi mortifiée de sa propre apparence comme elle ne l’avait jamais été avant. C’était évident. Les cuisines. Les cuisines. C’était juste à côté de la salle commune des verts et argent, en plus : ils auraient étaient sains et saufs. Secouant la tête pour chasser ses horribles pensées d’échec et tous les et si, elle se reconcentra sur l’histoire du Weasley. « Ewen était donc décidé à partir, il s'est avancé vers la porte, et c'est à ce moment que le loup-garou est entré. Il a fracassé la porte et avant même qu'on puisse réaliser ce qui se passait, il était devant nous. Mirka et Xander ont lancé des sortilèges, Ewen gisait sur le sol. J'ai finit par attaquer aussi le loup-garou et des mangemorts sont venus pour le chasser. Mais Ewen était dans un sale état. Vraiment en piteux état. » Ewen avait été blessé, lui aussi. Elle ne savait pas que Louis avait vu la scène. Griffé, lui. Pas mordu, mais il avait bien souffert. Pas autant qu’elle. Au regard perdu de Louis, la Cayrel comprit bien que la scène devait être horrible. C’était un souvenir qu’il n’allait pas oublier.

« Je l'ai soigné. Ou plutôt, j'ai aidé un peu à sa guérison. J'ai réussi à stopper l'hémorragie avec un sortilège que j'avais lu dans un livre il y avait quelques mois. Le sang est reparti d'où il était venu et la plaie s'est refermée. Et j'ai un peu pansé celles qui étaient plus petites. Ce n'était pas un travail mémorable ni admirable, mais j'imagine que ça a aidé. Et puis, Victoire me l'a confirmé plus tard. Et Xander m'a moins en travers de la gorge depuis, comme s'il me... Respectait un peu ? » La sixième année sourit, faisant disparaître le mégot de sa cigarette terminée d’un coup de baguette. Elle comprenait exactement ce qu’il voulait dire, et reconnaissait bien Xander. Il était intolérant, mais savait discerner ce qui était juste, ce qui était important à ses yeux, et ce qui méritait d’être remarqué. Il n’était pas sans appel sur quelqu’un qui avait du potentiel, et arrivait à changer, à l’occasion – même si ce genre d’occasions étaient rares – son jugement. Pas énormément, mais de manière significative. Elektra fonctionnait un peu de la même façon, même si elle était bornée et que généralement, si quelqu’un ne lui plaisait pas, c’était foutu pour lui. La blonde savait où voulait en venir son petit ami. Il voulait guérir des gens. Souriant de fierté pour lui, elle lui fit un baiser sur la joue. Elle avait bien compris un peu plus tôt ce qui serait possible dans le futur de Louis. Aider les gens, être avec eux. C’était son truc, c’était sa plus grande qualité et il ne fallait pas qu’il ne la laisse tomber. Elektra était entre autre avec lui pour cette qualité primordiale, son cœur sur la main, qu’il lui avait amoureusement tendu. Une qualité qu’elle n’avait vu chez personne d’autre de son entourage. Pas aussi poussée. Un trait de caractère précieux, et à utiliser. Beaucoup auraient appelés ça faiblesse, elle la première, mais maintenant qu’elle était avec le blond et qu’elle voulait le connaître de plus en plus, dire que c’était un défaut et une faiblesse aurait été une preuve évidente de mauvaise foi. Elle était persuadée que c’était ce qui finirait par sauver le jeune Louis Weasley à un certain point.

« Quoi qu'il en soit, si je te raconte tout ça, c'est surtout parce que quand j'ai réussi à faire cesser le sang d'Ewen de couler et que j'ai pu aider à sa guérison à ma manière, aussi minime soit-elle, j'ai aimé ça parce que... Je me suis senti utile. J'ai senti que je faisais quelque chose d'utile à mes yeux. Bien sûr, c'est utile d'être Aurore, de travailler au ministère, d'ouvrir un commerce. Mais je sais pas, c'est ce qui m'a le plus saisi. Aider Ewen de cette manière et pas d'une autre. » La verte observa ses pieds. Elle ne comprenait pas vraiment ce sentiment. Elle n’avait jamais ressenti le besoin de se sentir utile, et ne voyait pas en quoi c’était essentiel pour le garçon. Pour être plus précis, elle comprenait l’effet que ça pouvait faire et la joie que ça pouvait apporter, mais c’était quelque chose qu’elle n’avait jamais recherché. Mais la sixième année hocha la tête, remarquant que le Poufsouffle doutait de sa clarté. « J'étais pas nécessairement effrayé par la gravité de ses blessures ni rien, j'étais juste déterminé à faire quelque chose quoi qu'il m'en coûte et je voulais tout donner. Et j'ai tout donné. C'était plus fort que moi. C'était tout ce que je voulais faire. Aider Ewen. Réduire un peu sa douleur. Aider sa guérison. Je me fichais bien de tout le reste. Je voyais que Ewen et ce que je pouvais faire pour lui venir en aide, pour son bien à lui. » La Cayrel croisa le regard de Louis et lui lança un franc sourire. Elle le soutenait tout à fait dans son choix, le trouvant parfait dans ce rôle-là. Et elle savait de quoi elle parlait. La première fois qu’il lui avait dit un mot, c’était pour lui faire un compliment. Sous-entendu, mais ça en était un. Et puis il l’avait laissé pourrir son tee-shirt, ils avaient discutés et elle s’était sentie mieux. Elle était persuadée qu’il pourrait faire carrière dans un tel domaine. C’était tout à fait son truc. Louis se leva d’un seul coup, et fouilla dans son sac. « En fait ! J'ai aussi quelque chose pour toi ! » La verte sourit. « Hé, mais c’est ton anniversaire. Tu dois rien avoir pour moi. » En revenant vers elle, il l’embrassa et lui glissa un petit sachet dans les mains. Elle l’ouvrit, curieuse, et sourit en voyant les cœurs en sucre. « J'espère que tu aimes bien ça. »

La blonde se pencha pour embrasser le garçon, et posa les cœurs pour attraper ses joues. « J’adore ça, encore plus si c’est toi qui me les donne. » En en glissant dans sa bouche, elle sourit au garçon. « Tu sais, j’pense que je comprends ce que tu veux dire. Et je pense que t’as bien raison. » Fronçant les sourcils, cherchant à s’expliquer, Cassiopée finit par reprendre, regardant le garçon droit dans les yeux. « Je veux dire, tu es fait pour ça. Tu ferais un très bon infirmier, ou médicomage, ou je sais pas trop quoi. Un truc comme ça. T’as peut-être pas la fibre pour ouvrir un commerce – même si je pense que tu en serais parfaitement capable – mais tu sais réconforter les gens. Tu sais les rendre mieux. » Interrogeant le garçon du regard, se demandant s’il comprenait ce qu’elle voulait dire et s’il était d’accord ou s’il ne voyait pas où elle en venir, elle fit de son mieux pour éclairer sa pensée. « T’es naturellement gentil, tu sais ça ? T’as envie d’aider les gens, et t’y arrives super bien, que ce soit avec des blessures comme Ewen ou… avec des conseils. » Faisant allusion à la discussion dans la volière, que Louis n’avait peut-être même pas un petit souvenir, elle continua sans attendre que le garçon donne son avis. « T’es fait pour ça. Tu mets à l’aise. T’as peut-être pas l’impression, mais quand on a commencé à te parler un peu, on a tout de suite envie d’être ton ami. C’est l’effet Louis. » Embrassant son Louis, rien qu’à elle, qu’elle ne prêterait jamais à personne, elle haussa les épaules. « Et tu sais, je pense que si tu mets ça en avant et pas ton nom de famille, tu pourras faire des grandes choses. Et des belles choses. Tu pourrais prendre celui de ta mère, peut-être. » Hésitant un instant, elle proposa quand même autre chose. « Ou prendre le nom de ta future femme. » En se mordillant la lèvre, elle tourna ses yeux sur le chat. « Mais pour ça, faut pas forcément que tu te maries avec une Londubat. Ou quelqu’un du même genre. Enfin, c’est pas forcément méchant, mais ça te servirait à rien quoi. » Réalisant ce qu’elle disait, elle se tourna à nouveau vers le blond. « Tu te marierais pas pour un nom de famille, je sais, mais c’était pour continuer mon idée. Bref. »

Elektra posa ses talons sur le sol et passa ses bras autour de la taille du garçon, lui faisant un câlin qui voulait dire pleins de choses. De réconfort, de bonheur un peu aussi. D’amour, évidemment. Et puis de soulagement qu’il soit encore là. Tout ce qu’elle ne disait pas à voix haute, quoi. « Quant à moi, je sais pas vraiment. Je pense pas que je serais douée pour ouvrir un commerce. Je suis pas assez… ouverte. Enfin j’ai pas envie de voir des gens et d’être aimable. Tu serais doué pour ouvrir un commerce. Pour accueillir les gens. » Poussant le garçon jusqu’au meuble et le forçant à s’asseoir, elle grimpa dessus à son tour pour poser sa tête sur ses jambes, et s’allonger. Regardant le plafond, la blonde eut un instant de réflexion. « Mais pas pour vendre. Je te vois bien faire des réductions à quelqu’un parce qu’il a l’air triste. » Rigolant toute seule à cette pensée, elle garda un sourire aux lèvres. « On devrait ouvrir un commerce à deux, en fait. Je suis sûre qu’on se complèterait assez pour être super aimés et vendre pleins de trucs. Et genre, tu tiendrais le devant de la boutique et moi je ferais les comptes. » Il y eut un petit moment de silence et la verte soupira. « Enfin bref. » Soudainement rougissante, gênée de l’idée soudaine qu’elle avait émise à voix haute, elle murmura. « Tu serais un bon médecin. » Changeant subitement de sujet en voyant le chat, elle sourit à son petit ami. « Tu lui a trouvé un nom ? Je suis nulle là-dedans, je vais pas pouvoir t’aider, la preuve. Je l’ai appelé du premier truc que j’avais sous la main quand je l’ai eu, et maintenant il s’appelle Lucky Strike. J’aime bien, mais je suis pas très imaginative alors… Va falloir que tu réfléchisses. » Le chat était beaucoup plus calme que plus tôt. Il se baladait tranquillement dans la pièce, l’air presque serein. « Tu vois, c’est l’effet Louis. Il se calme trop quand t’es là. C’est comme tout. » Riant en croisant le sourire du garçon, elle rajouta quelque chose, n’étant pas sûre du fond de pensée du garçon. « Enfin si tu veux le garder. Ça se trouve tu veux pas de chats, et je t’impose un animal alors que c’est la dernière chose au monde dont tu veux t’occuper. Je le récupère à ce moment-là. »


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Louis Weasley

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MessageSujet: Re: cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé)   cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé) EmptyDim 26 Aoû - 5:51


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Amesure des minutes qui se déroulaient sans embûches, Louis appréciait de plus en plus la salle dans laquelle Cassiopée lui avait donné rendez-vous. Il ne prendrait pas le risque de le déclarer à haute voix de peur d'attirer de la mauvaise visite, mais jusqu'à présent, rien n'avait laissé présager qu'ils seraient dérangés : pas le moindre bruit ne leur parvenait de l'extérieur. Ce silence leur procurait presque même l'impression d'être seuls au monde. Ou au moins d'avoir le droit d'être tous les deux sans que quelqu'un ne vienne les séparer malencontreusement et douloureusement. Quoi qu'il en soit, le jeune Weasley en venait à penser que ces instants dans la salle oubliée avec sa petite amie composait un de ses plus beaux cadeau d'anniversaire, si ce n'était le plus beau. La Serpentard lui manquait atrocement pendant les longues journées, parfois semaines, qui distançaient leurs retrouvailles. Et le fait de pouvoir certes la voir tous les jours mais sans l'approcher, l'observer directement ni lui adresser la parole bien entendu constituait un réel supplice. Toutefois, après longues réflexions, l'adolescent ne pouvait s'empêcher de penser que c'était le mieux qu'ils pouvaient avoir dans l'enceinte du collège de sorcellerie. Si jamais leur couple venait à être dévoilé au grand jour, non seulement beaucoup de leurs proches désapprouveraient, mais peut-être qu'une partie d'entre eux tenteraient de les séparer, de les dissuader de rester ensemble. D'une certaine manière, conserver leur relation secrète était aussi la bâtir solidement pour qu'elle demeure et Louis se consolait en se disant que si elle durait jusqu'à leur sortie de Poudlard, et que s'ils s'aimaient autant voire plus, rien ne pourrait plus jamais les séparer. Il serait certains pour eux qu'ils puissent s'entendre, qu'ils puissent s'aimer, qu'ils puissent vivre ensemble. Et tous les arguments sur leurs différences qui ne pourraient semer que discorde entre eux ne seraient qu'impuissants. Ainsi, prendre son mal en patience et savourer chaque seconde avec sa petite amie devenaient le crédo du Poufsouffle. Et puis, ça pourrait être pire. Déjà, ils ne portaient plus de bracelet à leurs poignets qui menaçaient de sonner dès qu'ils s'approchaient un peu trop l'un de l'autre.

Après avoir confié à la jeune femme ses désirs de plan de carrière, l'apprenti sorcier sauta du meuble, saisissant son cartable qui refermait un sachet en papier contenant cinq cœurs en sucre. « En fait ! J'ai aussi quelque chose pour toi ! » « Hé, mais c’est ton anniversaire. Tu dois rien avoir pour moi. » Le garçon sourit, se pencha vers l'Obscure afin de déposer un amoureux baiser sur ses lèvres et déposa le sachet sur les genoux de son interlocutrice. Peu importe si c'était son anniversaire, à ses yeux, il n'existait aucune excuse valable possible dans ce monde pour l'empêcher d'offrir quelque chose à sa petite amie. Il articula ses espérances : « J'espère que tu aimes bien ça. » L'adolescente lui rendit son baiser, un sourire étirant ses lèvres alors qu'elle prenait connaissance de ce que renfermait le sachet. Le Weasley sourit largement, heureux de faire plaisir à la préfète. « J’adore ça, encore plus si c’est toi qui me les donne. » Le sourire de l'attrapeur s'élargit. « Tu sais, j’pense que je comprends ce que tu veux dire. Et je pense que t’as bien raison. Je veux dire, tu es fait pour ça. Tu ferais un très bon infirmier, ou médicomage, ou je sais pas trop quoi. Un truc comme ça. T’as peut-être pas la fibre pour ouvrir un commerce – même si je pense que tu en serais parfaitement capable – mais tu sais réconforter les gens. Tu sais les rendre mieux. » Louis conserva son sourire. C'était vrai, peut-être qu'il pourrait se lancer dans la médecine sorcière, la médicomagie. Cependant, quelle profession il viserait en premier lieu, il l'ignorait. Dans l'idéal, il aimerait aider le plus de gens possible, donc sans doute ferait-il son possible pour intégrer Sainte-Mangouste s'il parvenait à décrocher un diplôme plutôt que de travailler dans une institution privée ou à Poudlard, si jamais Victoire décidait de quitter le château. Mais là-bas, il y avait tellement de postes existants. Tellement de spécialités. Tellement d'opportunités. Beaucoup trop pour Louis pour choisir. S'il le pouvait, il voudrait probablement tout faire, être partout à la fois, et finir par en mourir de fatigue. « T’es naturellement gentil, tu sais ça ? T’as envie d’aider les gens, et t’y arrives super bien, que ce soit avec des blessures comme Ewen ou… avec des conseils. » Le Poufsouffle sourit, se remémorant le passé. Dire qu'à la base, leur relation se limitait à lui tentant d'apaiser une Cassiopée en crise et plus ou moins perdue en la consolant et lui prodiguant les conseils les plus judicieux qu'il puisse lui offrir. Comme quoi, la vie était drôlement faite. Mais cela, il ne s'en plaindrait sans doute jamais. « T’es fait pour ça. Tu mets à l’aise. T’as peut-être pas l’impression, mais quand on a commencé à te parler un peu, on a tout de suite envie d’être ton ami. C’est l’effet Louis. » Le jeune homme prolongea le baiser que lui offrait sa petite amie. L'« effet Louis », il ignorait s'il existait réellement – surtout qu'il n'avait pas énormément d'amis à Poudlard, et techniquement, beaucoup plus de personnes qui lui voulaient du mal que du bien -, mais ne se permettrait pas de mettre la parole de Cassiopée en doute. Quoi qu'il en soit, il se promit de lui annoncer qu'il existait aussi un « effet Cassiopée » qui avait sensiblement la même qualité pour sa part. Elle était celle qui lui apportait énormément de bonheur et lui donnait l'impression qu'il était extrêmement chanceux. Dès que Cassiopée était dans les parages, c'était comme si la vie était bien plus simple, bien plus belle, irrémédiablement lumineuse. Il voyait les choses d'un œil beaucoup plus relatif, beaucoup moins sombre. Et tout ça, c'était grâce à elle. Elle savait comment lui parler, comment le regarder. Il lui suffisait d'un clin d'œil, d'un sourire en coin de sa part, pour illuminer sa journée et l'emplir de bonheur. Et même lorsqu'il l'entendait râler à la table des Serpentard et que lui était à celle des Poufsouffle, il ne pouvait s'empêcher de sourire en pensant à quel point elle était inestimable à ses yeux. C'était l' « effet Cassiopée », son effet Cassiopée. Celui qui le rendait fou. Fou de joie. « Et tu sais, je pense que si tu mets ça en avant et pas ton nom de famille, tu pourras faire des grandes choses. Et des belles choses. Tu pourrais prendre celui de ta mère, peut-être. » Le jeune homme fronça les sourcils, revenant au sujet de conversation actuel. Prendre le prénom de sa mère pour faciliter son entrée dans la vie active. C'était une idée. « Ou prendre le nom de ta future femme. » Le garçon sourit, amusé, tandis que Cassiopée se mordillait la lèvre et déviait son regard de lui au chaton. « Mais pour ça, faut pas forcément que tu te maries avec une Londubat. Ou quelqu’un du même genre. Enfin, c’est pas forcément méchant, mais ça te servirait à rien quoi. » Le sixième année haussa les sourcils. Il saisissait l'idée, bien entendu. Et dans tous les cas, s'il en venait à se marier un jour avec une femme provenant d'une famille reconnue résistante, il conserverait son nom de famille. En fait, l'idée de prendre le nom de famille de son épouse lui procurait une assez drôle de sensation, sans doute parce qu'il n'avait jamais connu telle homme avoir fait ça. Mais troquer son Weasley pour Delacour pourrait probablement lui ouvrir beaucoup de voies qui s'avéreraient utiles non pas seulement pour lui et son épanouissement, mais aussi pour l'Ordre et son avancement par exemple. « Tu te marierais pas pour un nom de famille, je sais, mais c’était pour continuer mon idée. Bref. » Le Poufsouffle réduit la distance qui séparait son visage de celui de Cassiopée pour prendre une nouvelle fois possession de ses lèvres, effleurant une de ses joues du bout de ses doigts. De toute façon, il ne risquait pas de se marier à Louise Londubat. Si Cassiopée redoutait le retour de son ex petite amie, elle n'avait pas grand souci à se faire.

Le jeune homme se laisser glisser du meuble, le rejoignant sur le sol. Elle l'étreint affectueusement, Louis déposa un doux baiser sur son front. Quelques instants plus tard, la Serpentard reprit : « Quant à moi, je sais pas vraiment. Je pense pas que je serais douée pour ouvrir un commerce. Je suis pas assez… ouverte. Enfin j’ai pas envie de voir des gens et d’être aimable. Tu serais doué pour ouvrir un commerce. Pour accueillir les gens. » Louis se rassit sur le meuble, incité par Cassiopée, qui s'y installa, posant sa tête sur ses jambes. « Mais pas pour vendre. Je te vois bien faire des réductions à quelqu’un parce qu’il a l’air triste. » Louis eut un léger rire, dégageant une mèche du front de la jeune femme, caressant doucement ses longs cheveux blonds. « On devrait ouvrir un commerce à deux, en fait. Je suis sûre qu’on se complèterait assez pour être super aimés et vendre pleins de trucs. Et genre, tu tiendrais le devant de la boutique et moi je ferais les comptes. » L'attrapeur fronça les sourcils, tentant de visualiser cette idée. C'était pas faux, ils pourraient s'en sortir en ouvrant un commerce à deux, probablement. « Enfin bref. Tu serais un bon médecin. » Le garçon sourit, conservant le silence, observant le chaton s'approcher d'eux pour se frotter contre les côtes de Cassiopée puis sauter de nouveau sur le sol pour gambader joyeusement. « Tu lui a trouvé un nom ? Je suis nulle là-dedans, je vais pas pouvoir t’aider, la preuve. Je l’ai appelé du premier truc que j’avais sous la main quand je l’ai eu, et maintenant il s’appelle Lucky Strike. J’aime bien, mais je suis pas très imaginative alors… Va falloir que tu réfléchisses. » Louis se redressa, réfléchissant à un nom. Le seul animal qu'il avait eu en sa possession ainsi que le loisir de nommer avait été Elisud, qui n'avait passé sombrement que quelques semaines au château. Il avait tiré ce prénom d'un livre sur la culture celtique et parce qu'il aimait la signification de ce nom. En revanche, sur le coup, il ne regorgeait pas d'idées de nom pour ce chaton. « Tu vois, c’est l’effet Louis. Il se calme trop quand t’es là. C’est comme tout. » Le jeune homme esquissa un sourire, toujours à la recherche d'un nom pour le félin. « Enfin si tu veux le garder. Ça se trouve tu veux pas de chats, et je t’impose un animal alors que c’est la dernière chose au monde dont tu veux t’occuper. Je le récupère à ce moment-là. »] Louis sourit, déposant un baiser sur les lèvres de son interlocutrice. « Je veux le garder. Je l'aime déjà. Il est parfait. » Il se redressa. « Mon dernier chat s'appelait Elisud, j'avais tiré ce prénom d'un livre. Mais j'aime bien aussi ta manière de trouver un prénom. » Il sourit, son regard se dispersant dans la salle à la recherche d'un futur prénom de chat. « Tu sais, il existe aussi un « effet Cassiopée ». Enfin, sur moi en tout cas. » Il attira son attention de nouveau sur la préfète. « Tu me rends heureux, tu sais. Mais ce n'est pas un bonheur tout simple, c'est un bonheur qui dure, et qui apparaît aussitôt que t'es là. » Il sourit. Il ignorait comment réellement l'expliquer à la jeune femme de quelle manière elle parvenait à le faire se sentir bien et le faire tout simplement apprécier la vie et même en tirer profit, alors qu'avant son apparition dans son existence, Louis se laissait plutôt malmener par celle-ci en se laissant prodigieusement faire. Dorénavant, il prenait les choses comme elles venaient, certes, mais faisait son possible pour les faire tourner en son avantage. Il ne laissait plus de place à la chance, au destin, ou autre. Il prenait contrôle sur sa vie le plus possible, l'assumait enfin complètement, se battait pour celle-ci. « C'est sûr que je suis heureux quand je vois mes amis et que j'étais aussi heureux quand j'étais avec Louise. Mais ce n'était pas pareil. C'est différent avec toi, c'est plus net, plus pur, c'est moins pesant, c'est mieux. Je sais pas comment l'expliquer, mais je suis juste bien avec toi. Toujours bien. Et tout est mieux quand t'es là. Tout est plus simple, tout en vaut le couple, tout est possible. Je revis, en fait, et j'ai pas peur de faire quelque chose de travers et de devoir me prendre la tête. Parce que je sais que si c'est le cas, je le saurais aussitôt. » Il fronça les sourcils. « En fait, même si tout le monde juge que c'est malsain que je t'aime, t'aimer et être avec toi sont les choses les plus saines que je n'ai jamais eu dans ma vie. » Il sourit, caressant une mèche des cheveux de la sixième année. « Et en plus, on a même un plan de carrière pour la suite, si j'ai bien compris ? » Il déposa un nouveau baiser sur le front de la jeune femme. « Je ne risque pas de me marier avec une Londubat, tu sais. La seule que je veux, c'est une Cayrel. Et je ferai tout mon possible pour la rendre aussi heureuse qu'elle me rend heureux. » Ses yeux finirent par se poser sur le paquet de cigarettes posé sur le cartable de l'Obscure. « On a qu'à l'appeler Marlboro, et ça fait un lien avec toi et ton chat en plus. C'est parfait. Qu'est-ce que t'en penses ? » Il marqua une pause. « Tu as envie de vivre où après Poudlard ? » Il se redressa, se rappelant : « En fait. Tu as sûrement dû en entendre parler, mais il y a une fête organisée demain soir. Normalement, il y aura plein de gens d'invités. Je me suis dit qu'on aurait pu s'y rejoindre ? S'il y a tellement de monde et si tout le monde finit bourré, on ne risque pas d'avoir de problèmes et ce sera tout bénef pour nous. Je pourrais encore te revoir de près. » Il sourit, approchant ses lèvres de celles de Cassiopée. « De très près. » Il embrassa amoureusement la jeune femme, articulant entre deux baisers : « Qu'est-ce que t'en dis ? »
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MessageSujet: Re: cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé)   cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé) EmptyDim 26 Aoû - 15:18

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« Je veux le garder. Je l'aime déjà. Il est parfait. » Cassiopée élargit son sourire, plus qu’heureuse que Louis veuille garder le chat. Et qu’il l’aime déjà, aussi. Elle avait eu peur de mal le choisir, ou de se planter dans ses goûts, ou d’être trop ambitieuse quant à ce qu’elle voulait lui offrir. Et puis comme ça il pourrait penser à elle tout le temps. Il aurait une petite partie de Cassiopée à disposition toujours sur lui. « Mon dernier chat s'appelait Elisud, j'avais tiré ce prénom d'un livre. Mais j'aime bien aussi ta manière de trouver un prénom. » Elektra regarda autour d’elle. Ça avait marché une fois, elle doutait que prendre le premier objet marche ce coup-ci à part si le garçon voulait appeler son chat chaise, table, fenêtre, ou… Cassiopée. En gros, c’était ou un prénom moche ou un prénom un peu trop significatif. Le Poufsouffle finit par changer de sujet après un petit silence pendant lequel il avait dû lui aussi regarder la salle dans l’espoir de trouver un prénom. « Tu sais, il existe aussi un « effet Cassiopée ». Enfin, sur moi en tout cas. » La blonde fut tellement surprise qu’elle commença à rire, ne croyant pas le garçon un instant. S’il y avait bien un effet Cassiopée, ce serait plus une tornade qui déchiquetait tout sur son passage qu’autre chose, et ce n’était positif. Et si ce n’était pas un compliment, elle allait devoir comprendre pourquoi Louis lui balançait ses défauts en forme de métaphore d’un coup alors qu’ils ne parlaient de rien qui n’avait à voir quelques secondes plus tôt. « Tu me rends heureux, tu sais. Mais ce n'est pas un bonheur tout simple, c'est un bonheur qui dure, et qui apparaît aussitôt que t'es là. » La verte et argent réduit son sourire, contemplant les yeux du garçon pour voir s’il était aussi sérieux qu’elle l’espérait. Elle savait déjà qu’il était capable de grandes déclarations, et qu’il exprimait ses sentiments plutôt bien, mais la sixième année doutait vraiment d’avoir un tel effet sur qui que ce soit. « C'est sûr que je suis heureux quand je vois mes amis et que j'étais aussi heureux quand j'étais avec Louise. Mais ce n'était pas pareil. C'est différent avec toi, c'est plus net, plus pur, c'est moins pesant, c'est mieux. Je sais pas comment l'expliquer, mais je suis juste bien avec toi. Toujours bien. Et tout est mieux quand t'es là. Tout est plus simple, tout en vaut le couple, tout est possible. Je revis, en fait, et j'ai pas peur de faire quelque chose de travers et de devoir me prendre la tête. Parce que je sais que si c'est le cas, je le saurais aussitôt. » La Cayrel se mordit la lèvre, réagissant soudainement qu’elle devait être rouge tomate et qu’elle allait encore pleurer s’il continuait à lui parler comme ça. Elle n’avait pas cherché à ce qu’il lui dise une telle chose, et c’était pourtant rare qu’on lui dise des compliments aussi beaux et agréables sans qu’elles les demandent. La verte devait encore avoir l’air ridicule, fuyant le regard de son amoureux, ne sachant pas quoi dire ni comment réagir à un truc pareil. Comment arrivait-elle à avoir un effet aussi positif sur quelqu’un restait un mystère. Louis devait être trop sensible à ce genre de chose, ou trop amoureux. A cette simple pensée, un sourire fendit le visage de la sixième année. Se rappeler que Louis était amoureux d’elle, follement amoureux, et que c’était réciproque était une constance source de joie pour la jeune fille. C’était comme un bouton bonheur ou un truc niais dans le genre. Ça avait exactement le même effet. « En fait, même si tout le monde juge que c'est malsain que je t'aime, t'aimer et être avec toi sont les choses les plus saines que je n'ai jamais eu dans ma vie. » Le jaune et noir passa sa main dans les mèches d’Elektra, qui savourait ça comme un bien précieux. C’était quelque chose qu’elle adorait, qu’on joue avec ses cheveux. Rendant son sourire au garçon, elle se mordilla la joue pour reprendre contenance. « C’est trop gentil ce que tu dis et je crois que ça me fait t’aimer encore plus. Et je suis contente d’être aussi significative pour toi. »

Le Weasley embrassa le front de la jeune femme, qui en profita pour l’attraper par le col et l’embrasser sur les lèvres avant de le laisser se relever. « Et en plus, on a même un plan de carrière pour la suite, si j'ai bien compris ? » Elektra ricana et hocha la tête avec vigueur. Si ça lui allait, alors ils allaient définitivement ouvrir un commerce. « Je ne risque pas de me marier avec une Londubat, tu sais. La seule que je veux, c'est une Cayrel. Et je ferai tout mon possible pour la rendre aussi heureuse qu'elle me rend heureux. » C’était la première fois que Louis évoquait concrètement un futur possible et envié des deux amoureux, et Cassiopée ne savait pas trop comment réagir. Alors elle ne dit rien, souriant juste rêveusement, pour une fois heureuse de ne pas avoir réussi à remettre Londubat et son Louis chéri d’amour ensemble. « Tu me rends déjà heureuse toute façon. T’as même pas d’effort à faire. » Les deux étudiants se turent un instant, et c’est une fois de plus le blond qui brisa l’agréable silence qui s’était installé. Elektra était replongée dans ses pensées, de mariage, de Louise, de bonheur et d’amoureux. C’était rare qu’elle se laisse autant aller dans ses rêveries, mais contre le Poufsouffle, au calme, dans une salle tranquille et sans aucun souci en tête, elle décida qu’elle pouvait bien avoir la tête dans la lune pour une fois. Que ce n’était pas très grave et que de toute façon, ici, personne n’exigeait rien d’elle à l’instant. « On a qu'à l'appeler Marlboro, et ça fait un lien avec toi et ton chat en plus. C'est parfait. Qu'est-ce que t'en penses ? » La sixième année haussa les sourcils, revenant subitement dans le monde réel et essayant de comprendre de quoi parlait le garçon. Ses neurones se mettant rapidement en place, elle réalisa d’un coup ce que disait le blond. Elle était d’accord avec lui, Marlboro était une excellente idée. Et puis ça faisait effectivement un genre de clin d’œil qu’ils connaîtraient tous les deux. Même si Elektra voyait mal Louis justifier le nom d’un paquet de cigarette pour son chat à sa cousine par exemple. Elle n’eut pas le temps d’émettre son avis qu’il reprenait. « Tu as envie de vivre où après Poudlard ? » Il la coupa encore une fois dans sa pensée, sans qu’elle ait le temps d’ouvrir la bouche. De toute façon, elle n’avait rien à dire. Cassiopée n’avait pas de réponse à la question du blond.

« En fait. Tu as sûrement dû en entendre parler, mais il y a une fête organisée demain soir. Normalement, il y aura plein de gens d'invités. Je me suis dit qu'on aurait pu s'y rejoindre ? S'il y a tellement de monde et si tout le monde finit bourré, on ne risque pas d'avoir de problèmes et ce sera tout bénef pour nous. Je pourrais encore te revoir de près. » La blonde regarda son petit ami avec un air faussement outré et finit par sourire, embrassant amoureusement le jaune et noir et approuvant totalement son idée. Elle n’avait entendu parlé de cette fête que par petites bribes, et n’avait aucune idée de ce que c’était réellement, mais si Louis venait elle viendrait. Sans aucune hésitation. « De très près. » Elektra lança un regard de défi au blond et se laissa embrasser, réfléchissant déjà à une stratégie pour partir en avance avec lui. « Qu'est-ce que t'en dis ? » La verte fit semblant de réfléchir et haussa un sourcil. « Je sais pas. J’ai assez vu ta tronche récemment alors je pense pas que je me bougerais. Je vais faire un bon petit somme à la place, parce que je préfère dormir que voir une fois de temps en temps mon amoureux. » Il y eut un petit silence et elle se releva, attrapant les lèvres du garçon au passage et déposant un doux baiser sur celle-ci. « Evidemment que je viens ! Si tu es là je serais là aussi. » Secouant la tête et regardant amoureusement son bien-aimé, elle soupira. « Qu’est-ce qu’on doit pas faire pour se voir, quand même. » Baissant les yeux, soudainement énervée, elle essaya de changer de sujet avant de péter un câble toute seule. « Marlboro, c’est parfait. C’est super, j’adore. » Elle sourit à Louis, et se rendit rapidement compte que c’était plus un sourire forcé qu’autre chose. Elle bouillonnait. Elle avait envie de dire au jaune que de toute façon, s’il l’appelait comme ça, il allait falloir trouver une explication pour que ça paraisse normal alors qu’il ne fumait pas. Il allait falloir qu’il ait une raison d’aller à une fête, ce n’était absolument pas son genre. Il pouvait sortir l’excuse Cassiopée à Lucy, évidement, mais elle allait encore lui faire une scène. Et il était évident qu’il n’en n’avait pas envie, ce qui était normal. Faisant passer sa colère sur ses ongles, elle ôta ses jambes de celles de Louis et les fit balancer dans le vide, s’asseyant à côté du garçon silencieusement. La blonde posa sa tête sur l’épaule du Weasley et regarda le chat se balader au milieu de la pièce.

« ça m’énerve. Ça m’énerve. Désolée, je vais encore m’énerver mais j’arrive pas à me contenir et voilà. » La sixième année regardait droit devant elle, incapable de se taire, comme d’habitude. Si quelque chose la contrariait, il était quasiment impossible qu’elle le garde pour elle. « J’ai envie de te croiser dans les couloirs et de te faire un câlin, j’ai envie d’être à côté de toi en cours. J’ai envie que tu viennes manger avec moi, j’ai envie que le matin tu viennes me chercher devant ma salle commune. J’ai envie qu’on aille à la fête main dans la main et j’ai envie de te rouler une pelle dans la bibliothèque. J’ai envie de rester avec toi tout le temps, de sortir le mercredi ensemble, j’ai envie qu’on aille promener nos chats tous les deux et j’ai envie de narguer ta cousine à chaque fois que je te prends dans mes bras. Voilà. » Un long silence suivit la plainte d’Elektra, qui aspira une grande bouffée d’air et posa son front contre l’épaule du garçon, se tapant la tête toute seule en guise de châtiment. « ça m’énerve qu’on soit obligé de prendre autant de risques pour être ensemble. J’ai pas l’habitude de faire ça. Et puis faire semblant de t’ignorer c’est marrant au début mais ça devient juste… chiant. Et lassant. Et pas drôle, et triste, et ça me déprime. » Relevant les yeux vers son petit ami, elle l’implorait du regard comme s’il allait changer quelque chose et comme s’il en avait la quelconque possibilité. Elle ne lui demandait pas qu’ils se dévoilent au grand jour, elle ne voulait pas qu’il se force, ou même qu’il pense en être obligé, mais elle était juste forcée de se plaindre. Ça n’aurait pas été Cassiopée Cayrel, autrement. « Tu vois je suis contente qu’on soit là. Mais tu te rends compte comment être tranquille est une bénédiction ? Comment ça semble irréel ? Je trouve ça pas juste. Et j’ai pas envie de vivre encore deux ans comme ça. » Croisant le regard vert du garçon, qui semblait attristé lui aussi, elle déposa un baiser sur sa joue et se dépêcha de rajouter une phrase, de peur d’être mal comprise. « Mais si c’est pour toi je le ferais. » Avec un sourire malicieux et un clin d’œil, elle ajouta une objection. « Mais tu devras subir mes plaintes régulières, j’espère que tu le savais en signant le contrat. » Redevenant soudainement silencieuse, la verte et argent entoura le garçon de ses bras et ferma les yeux, profitant d’être serrée à lui et d’en avoir la possibilité, gardant son parfum autant qu’elle pouvait, et faisant durer cette étreinte aussi longtemps qu’elle le pourrait. Murmurant plus pour elle-même qu’autre chose, elle souffla avec un sourire. « On doit être vraiment fait l’un pour l’autre et désespérément amoureux pour supporter ça tout le temps. »
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MessageSujet: Re: cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé)   cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé) EmptyDim 2 Sep - 18:28

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Probablement Louis aussi commençait-il à étouffer à force de vivre secrètement sa relation amoureuse avec Cassiopée. Néanmoins, il parvenait à tenir le coup car il n'avait pas à cacher son affection pour celle-ci. Lucy et Lily étaient parfaitement au courant des sentiments que leur cousin entretenait vis-à-vis de la préfète, et bien que la première de ses cousines désapprouvait, les sentiments étaient sus. De plus, aux yeux de Louis, il estimait que ce n'était pas comme s'il faisait quelque chose de mal. Il n'avait jamais demandé à tomber amoureux de la Cayrel, il n'avait jamais commandé cela. Et encore moins auguré l'entrée si précieuse dans sa vie de l'Obscure. Après tout, il était encore sur sa rupture avec Louise lorsqu'il s'était vraiment mis à fréquenter Cassiopée. C'était probablement cela qui le faisait tenir. Le fait de ne pas avoir à mentir sur des sentiments qu'il ne pourrait de toute façon jamais nier correctement. Bien sûr, il ne criait pas et n'avait pas crié sur la tour d'astronomie qu'il était entiché de l'apprentie sorcière, mais au moins, les plus proches personnes de sa vie étaient au courant. Ce qu'elles ignoraient, c'est que Louis était en couple avec la sixième année.

Et bien sûr, souvent, il aimerait pouvoir parler librement à la jeune femme, pouvoir déposer un baiser sur sa joue au détour d'un couloir. Il apprécierait pouvoir se promener dans le parc avec elle et qu'ils puissent discuter dans un endroit fréquenté sans avoir peur de se faire prendre et que les choses tournent mal pour eux. C'était assez terrible à dire, mais Louis redoutait que les siens apprennent la nature de ses sentiments pour la Serpentard. Il craignait leur réaction, leurs réprimandes, leur colère peut-être même. Il redoutait de les perdre, alors que le nommer fautif dans cette histoire serait réellement injuste. Il n'avait pas fait exprès de tomber amoureux de Cassiopée. Il ne faisait pas exprès de l'aimer de tout son cœur. Il ne faisait pas exprès de ne pouvoir se la sortir de la tête. Parfois, il souhaiterait tellement tout envoyer valser. Car la jeune femme lui avait apporté tellement en si peu de temps, comparé à ce que les autres avaient pu lui procurer. Bien entendu, ils lui avaient prodigué une magnifique stabilité, et de l'amitié de temps à autres. Mais la Cayrel lui avait aussi offert énormément. Mais ce serait probablement trop audacieux, et Louis n'avait pas le courage nécessaire pour vivre son amour au grand jour de cette manière. Pour risquer de perdre les maigres personnes qui l'avaient épaulé pour une histoire d'amour, aussi belle soit-elle. Car malgré tout, Louis ne pouvait s'empêcher de redouter le pire. Il ne pouvait s'empêcher de cauchemarder à l'idée que Cassiopée puisse lui faire le même coup que Louise lui avait effectué. Soit celui de rompre avec lui du jour au lendemain alors que la veille, tout allait très bien. Sans doute Louis vivait dans le passé avec ces craintes, mais c'était celles-ci en partie qui motivaient son désir de vouloir conserver sa relation avec sa petite amie secrète. Il ne voulait pas se réveiller un jour seul au monde. Il ne pourrait survivre à la solitude de toute façon, ni au fait de croiser des regards déçus, désapprobateurs ou courroucés vis-à-vis de sa manière d'aimer chaque jour de son existence au collège de sorcellerie Poudlard.

Est-ce que cela faisait-il de lui quelqu'un d'égoïste ? Mal à l'aise, le Poufsouffle avait de plus en plus l'impression que oui. La préfète s'était déjà plainte quant à la nature secrète de leur relation, tout comme explicité à l'attrapeur à quel point elle pouvait en souffrir. Et lui, pour le coup, n'avait su formuler la moindre solution pour apaiser son mal. Il ne pouvait pas, ne voulait pas. Ou en tout cas, pas dans les règles de l'art. C'était risqué aussi de sa part, bien que la Serpentard lui ait répété qu'elle respecterait son choix. Le seul bémol qui hantait Louis, c'était qu'il ne pouvait s'empêcher de se dire que Cassiopée finirait par en avoir marre, par étouffer beaucoup trop, et le laisserait tomber parce qu'elle n'en pourrait plus de vivre tapie dans l'ombre son amour pour lui. C'était malsain, cruel, épuisant. Alors, peut-être que l'inviter à cette fameuse fête serait judicieux. Peut-être que se rejoindre à une soirée leur ferait du bien. Leur donnerait l'impression d'être un peu plus que deux pestiférés n'ayant pas le droit de s'aimer librement sans recevoir douze coups d'œil de travers à la minute.

« Qu'est-ce que t'en dis ? » finit par articuler le Weasley après qu'il ait invité la jeune femme ainsi que goûter une nouvelle fois à ses lèvres. La Verte et Argent haussa un sourcil, semblant réfléchir. « Je sais pas. J’ai assez vu ta tronche récemment alors je pense pas que je me bougerais. Je vais faire un bon petit somme à la place, parce que je préfère dormir que voir une fois de temps en temps mon amoureux. » Louis sourit. « Son amoureux », il ne se lasserait jamais d'entendre son interlocutrice le définir de cette manière. Il était « son amoureux ». « Évidemment que je viens ! Si tu es là je serais là aussi. » L'adolescent sourit, embrassant amoureusement la Serpentard qui soupira après que le baiser soit rompu. « Qu’est-ce qu’on doit pas faire pour se voir, quand même. » Le Poufsouffle se redressa, augurant déjà la suite des propos de Cassiopée, commençant à connaître sa petite amie de mieux en mieux. Celle-ci baissa les yeux, bien que l'énervement empruntait déjà les traits de son visage. Amère, elle déclama : « Marlboro, c’est parfait. C’est super, j’adore. » Le garçon sourit, bien qu'il sentait que quelque chose pesait la préfète. Celle-ci finit par se redresser puis ôter ses jambes de sur lui. Elle posa sa tête contre son épaule et le Poufsouffle n'osa prononcer le moindre mot, se doutant que dans ce genre de situation, il valait mieux laisser Cassiopée tranquille. Et s'il ne se trompait pas, elle allait bientôt lui annoncer le fond de sa pensée, ce qu'il attendait patiemment. L'avantage, avec l'adolescente, c'était qu'elle finissait toujours rapidement par lui clamer ce qui n'allait pas. Beaucoup de personnes ne supporteraient pas d'entendre quelqu'un se plaindre, mais Louis préférait cela à des silences pesants où il devait deviner ce qui se passait dans l'esprit des autres. Avec la Cayrel, il était fixé. C'était parfait et tellement plus sain. « Ça m’énerve. Ça m’énerve. Désolée, je vais encore m’énerver mais j’arrive pas à me contenir et voilà. » Le garçon ne pipa mot, l'encourageant à continuer dans son silence, n'osant néanmoins pas la toucher après de tels propos, de peur de l'offenser. « J’ai envie de te croiser dans les couloirs et de te faire un câlin, j’ai envie d’être à côté de toi en cours. J’ai envie que tu viennes manger avec moi, j’ai envie que le matin tu viennes me chercher devant ma salle commune. J’ai envie qu’on aille à la fête main dans la main et j’ai envie de te rouler une pelle dans la bibliothèque. J’ai envie de rester avec toi tout le temps, de sortir le mercredi ensemble, j’ai envie qu’on aille promener nos chats tous les deux et j’ai envie de narguer ta cousine à chaque fois que je te prends dans mes bras. Voilà. » Un fin sourire étirait toujours les lèvres du Poufsouffle bien que celui-ci avait un goût profondément attristé. Une nouvelle fois, l'apprentie sorcière lui exprimait sa peine vis-à-vis de leur secret. Et Louis se rendait compte qu'à mesure que le temps passait, plus ce manque semblait prendre de l'ampleur. Cassiopée avait forcément songé à eux durant son temps libre et avait dû s'imaginer tout ce qu'ils pourraient faire ensemble – ou être inspirée de couples présents à Poudlard – pour pouvoir lui élaborer une telle liste de ce qu'elle apprécierait faire en sa compagnie. Toutes ces activités de « couple » ou même entre simples amis qu'ils se refusaient à cause de leur appartenance à des mondes diamétralement opposés. Il sentit la Cayrel se taper le front contre son épaule et passa son bras dans son dos dans une légère étreinte. « Ça m’énerve qu’on soit obligé de prendre autant de risques pour être ensemble. J’ai pas l’habitude de faire ça. Et puis faire semblant de t’ignorer c’est marrant au début mais ça devient juste… chiant. Et lassant. Et pas drôle, et triste, et ça me déprime. » La Verte et Argent leva un regard implorant à l'adresse de son petit ami qui ne répondit toujours pas. Il l'entendait bien, la comprenait bien, et était vraiment désolé de lui infliger tout cela. La dernière chose qu'il voulait était bien de la rendre déprimée. Même si, fatalement, c'était exactement ce qu'il faisait. « Tu vois je suis contente qu’on soit là. Mais tu te rends compte comment être tranquille est une bénédiction ? Comment ça semble irréel ? Je trouve ça pas juste. Et j’ai pas envie de vivre encore deux ans comme ça. » Le cœur de Louis rata un battement. Il percevait les propos de la jeune femme comme une menace de le quitter, qui confirmait la crainte qu'il avait déjà supposée si leur relation devenait trop étouffante et difficile à vivre pour l'adolescente de nature plutôt extravertie et haute en couleurs. « Mais si c’est pour toi je le ferais. » Mais jusqu'à quand ? Jusqu'à ce qu'elle se mette peut-être à lui en vouloir ? Jusqu'à ce qu'elle ne le supporte plus ? Jusqu'à ce qu'elle veuille passer à autre chose, lassée de ne pouvoir vivre librement à ses côtés, fatiguée de ne pas obtenir la vie normale qu'elle souhaiterait et que n'importe qui mériterait ? « Mais tu devras subir mes plaintes régulières, j’espère que tu le savais en signant le contrat. » Louis baissa des yeux tristes sur son interlocutrice qui solidifia leur câlin. « On doit être vraiment fait l’un pour l’autre et désespérément amoureux pour supporter ça tout le temps. »

Le garçon laissa filer quelques minutes silencieuses qu'il savoura en conservant Cassiopée à ses côtés. Il ne voulait pas perdre ça, sa présence et tout ce qu'elle invoquait. Ça représentait tellement pour lui. Après une grande inspiration, Louis interrogea : « Et si je t'invitais officiellement à la fête ? Et si on se rendait officiellement à cette soirée ? » Il sentit la Serpentard se distancer légèrement de sa personne dans le but de l'observer plus précisément. Le Poufsouffle sourit faiblement, explicitant le fond de sa pensée : « Il y a quelques mois, juste après que Sarah m'ait brisé le poignet avec un cognard, j'ai rencontré Emily Spencer. J'imagine que tu vois qui c'est. » Il marqua une pause pendant laquelle Cassiopée affirma sa conjecture. « Fred m'a raconté au début de l'année qu'Emily avait tenté de le draguer. A ses yeux, elle a fait ça pour obtenir des informations sur les Résistants. De son côté, Emily m'a dit que c'était juste parce qu'elle trouvait mon cousin mignon. Dans tous les cas... Si je te dis tout ça, c'est parce que... » L'attrapeur baissa les yeux sur son interlocutrice. Il ignorait si comment elle était positionnée elle pouvait le sentir, mais son cœur battait présentement la chamade. Il redoutait la réaction de la jeune femme, qu'elle rejette son idée parce qu'elle la trouve profondément débile voire insultante. Il avait peur de ne pas être à la hauteur de ce plan et de faire tout tomber à l'eau si la Serpentard au contraire le trouvait excellent et voulait le mettre en application. Le Weasley avait déjà eu cette idée quelques semaines auparavant, peu après leur périple à Pré-au-Lard. Mais égoïste ou couard ou même les deux, il était effrayé face à ce qu'impliquait ce même plan. Ce serait passer à la vitesse supérieure, monter d'un niveau dans sa relation avec la jeune femme. Cela n'autoriserait aucune marche arrière, et il aurait à être vigilant. Extrêmement vigilant. Peut-être même plus qu'en ce moment. Même si, d'un côté, ce stratagème leur procurerait une véritable bouffée d'oxygène. Ce qui n'était pas négligeable. « Tout le monde n'est pas obligé de savoir qu'on s'aime. Ils peuvent croire que ce n'est qu'un plan pour qu'on ait des informations sur le clan de l'autre. Alors qu'en vérité... » Il sourit, murmurant : « On s'en fiche. » Il reprit son sérieux, continuant : « Ça nous permettrait de vivre notre couple au grand jour sans avoir tout le monde sur notre dos. On passerait pour de bons comédiens... Et d'excellents espions. » Il dégagea une mèche de cheveu qui barrait le visage de la préfète. « Et on peut mettre ça en application dès ce soir. Quoi de mieux qu'une fête pour lancer une telle bombe ? On pourrait se retrouver là-bas, se charmer là-bas, commencer notre vie publique ensemble là-bas. » Il saisit la main de la jeune femme, craignant toujours sa réaction, qu'elle le prenne mal et le laisse en plan avec pour unique compagnie une bonne centaine de coussins en tout genre. « Mais ça implique de mentir un peu. » Ce qui pourrait être considéré comme une nouvelle barrière. Mais sans doute bien moins éprouvante. Il conclut : « A toi de voir. »
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MessageSujet: Re: cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé)   cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé) EmptyLun 3 Sep - 8:40

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Maybe our relationship isn't as crazy as it seems,
Maybe that's what happens when a tornado meets a volcano,
All I know is I love you too much to walk away.


La plainte de la blonde n’était pas une première. Elle s’en voulait un peu de faire subir ça au garçon, mais elle était impossible de faire autrement. Peut-être que ce n’était pas aussi difficile pour Louis, ou peut-être qu’il n’était pas juste quelqu’un qui se plaignait, elle ne savait pas, mais au final elle se retrouvait toujours à râler et lui à faire de son mieux pour la calmer. Le Poufsouffle avait beau faire de son mieux, ça ne changeait strictement rien au problème. Ils tournaient en rond. Soupirant, attendant qu’il change de sujet, la sixième année réfléchit à une solution alternative. Il n’y en avait pas. Elle avait beau retourner le problème dans tous les sens, elle ne voyait aucune solution envisageable. La verte se plaignait mais s’il lui proposait d’être un vrai couple tout le temps, elle ne savait pas si elle dirait oui. Vraiment pas. C’était trop de changement d’un coup, ça allait lui promettre au moins quelques jours mouvementés de blabla de la part de l’école. Les gens allaient forcément en parler. Ils finiraient par se lasser, mais elle savait que du côté de la famille de Louis, ça serait toujours un problème. Peut-être pas pour tous, mais si on prenait l’exemple de Fred et Lucy, ils ne s’en lasseraient pas. Ils ne laisseraient peut-être pas passer, ce qui ferait plus de mal qu’autre chose à Louis et ce n’était pas ce qu’elle voulait non plus. De son côté, à part sa réputation qui prendrait un coup dur et devoir supporter tous les bruits sur elle, ainsi que les réunions obscures qui risqueraient d’être un brin tendues, elle n’avait aucune pression familiale. Littéralement aucune. Ses parents n’étaient là que pour la nourrir et lui donner de quoi faire ce qu’elle voulait, et elle ne se considérait pas gênée par sa sœur jumelle. Ce qu’elle craignait le plus, ça serait les réflexions éventuelles des Malfoy, chez qui elle appréciait passer du temps. Drago et Lucius ne se gênerait pas de lui en faire, encore fallait-il qu’ils soient au courant, ce qui n’était pas forcément prêt d’arriver. Globalement, elle pouvait prendre sur elle pour une fois dans sa vie et subir. Mais c’était entièrement la décision du blond qui importait. Elle ne voulait pas le forcer, et n’allait pas le quitter pour ça. Elektra avait réussi à débloquer une case compassion dans son esprit, et elle arrivait presque à comprendre pourquoi ça le rendait si malheureux. Bon, Lucy restait un mystère pour elle, ses raisonnements ne tenaient pas debout et elle ne comprendrait jamais, mais elle arrivait plus à voir le point de vue de Fred. Fred, avec qui elle s’était juré de remettre Louise et Louis ensemble. L’ironie, sans doute.

Quoiqu’il en soit, elle attendait un signe de son petit ami, qui restait dans un silence qu’elle ne savait pas interpréter. Etait-il en colère qu’elle soit autant égoïste ? Elle n’osait même pas lever les yeux vers lui. La blonde connaissait Louis et doutait qu’il éclate et qu’il lui crie dessus, ça semblait un scénario assez improbable, mais on ne savait jamais. Il avait tendance à être un brin imprévisible. « Et si je t'invitais officiellement à la fête ? Et si on se rendait officiellement à cette soirée ? » Voilà. Cassiopée se recula instinctivement, cherchant à croiser le regard de Louis pour voir s’il était sérieux ou pas. L’inviter à la soirée ? Officiellement ? C’était complètement fou comme idée. La verte attendit la suite, fronçant les sourcils. Il devait avoir une idée, c’était forcé. « Il y a quelques mois, juste après que Sarah m'ait brisé le poignet avec un cognard, j'ai rencontré Emily Spencer. J'imagine que tu vois qui c'est. » Quoi que ce soit l’idée, la sixième année n’avait plus envie d’écouter. Depuis quand Emily était dans la conversation. Pourquoi. En quel honneur. « Malheureusement, oui. » Le blond laissa planer un petit silence et finit par reprendre. Le regard de la blonde devait être significatif. Elle abhorrait simplement la brune de cinquième année, ne pouvant supporter d’être dans la même pièce qu’elle. Ce qui était plus ou moins embêtant et terminait souvent mal. « Fred m'a raconté au début de l'année qu'Emily avait tenté de le draguer. A ses yeux, elle a fait ça pour obtenir des informations sur les Résistants. De son côté, Emily m'a dit que c'était juste parce qu'elle trouvait mon cousin mignon. Dans tous les cas... Si je te dis tout ça, c'est parce que... » La blonde leva les yeux au ciel. Evidemment qu’elle avait essayé de le draguer, comme elle faisait avec tout le monde. Cette fille était une machine à battement de cils. Si elle approchait de Louis, elle allait probablement la défigurer. Si c’était possible d’être encore plus laid qu’elle ne l’était déjà. Riant toute seule à sa vision du futur d’Emily, elle se reconcentra sur les paroles du garçon. Et son cerveau se connecta d’un coup tout seul. Louis allait lui dire qu’ils pouvaient faire semblant de chercher des informations dans le clan de l’autre. Et elle ne savait même pas quoi en penser. Elle n’avait jamais vraiment considéré cette idée, mais il fallait croire que le sixième année l’avait dans la tête depuis plus longtemps.

Le jaune et noir semblait dans la panique intérieure la plus complète. Il regardait la jeune fille, cherchant ses mots. Cassiopée aurait presque trouvé ça mignon si elle n’attendait pas avec une impatience visible la suite de son idée. Qu’il explicite sa pensée. Elle ne comptait pas le presser, ne voulant pas être responsable de sa crise cardiaque, mais lui envoyait un petit sourire encourageant. « Tout le monde n'est pas obligé de savoir qu'on s'aime. Ils peuvent croire que ce n'est qu'un plan pour qu'on ait des informations sur le clan de l'autre. Alors qu'en vérité... » La sixième année manqua de grincer des dents mais ne dit rien. C’est bien ce qu’elle craignait. Elle allait bientôt devoir donner son avis et commença à réfléchir sur la question, ne sachant vraiment pas quoi en penser. Etait-ce une mauvaise idée ? ça leur permettrait de faire ce qu’ils en avaient envie, mais la blonde avait un peu peur des conséquences d’un tel jeu. « On s'en fiche. » La verte sourit au garçon, absente. Ça allait rajouter une ambiguïté évidente dans leur couple, et même s’ils s’en fichaient, ça voulait dire trop de choses. Peut-être pas pour lui, mais pour elle, c’était beaucoup trop. « Ça nous permettrait de vivre notre couple au grand jour sans avoir tout le monde sur notre dos. On passerait pour de bons comédiens... Et d'excellents espions. » La verte sentit le garçon écarter de son front une mèche de cheveux. Elle regarda le garçon, se mordillant la lèvre. C’était une mauvaise idée. « Et on peut mettre ça en application dès ce soir. Quoi de mieux qu'une fête pour lancer une telle bombe ? On pourrait se retrouver là-bas, se charmer là-bas, commencer notre vie publique ensemble là-bas. » Cassiopée serra la main du garçon. Il attendait manifestement un geste de la jeune fille. « Mais ça implique de mentir un peu. » Elektra soupira et leva les yeux vers le garçon. « A toi de voir. »

Avant de dire quoique ce soit, la sixième année embrassa le garçon. Aspirant une bouffée d’air, elle réfléchit à toute vitesse pour trouver un moyen de lui dire qu’elle n’aimait pas du tout cette idée sans qu’il se vexe. Ou qu’il panique. Ou quoique ce soit. N’ayant pas encore réussi à débloquer la case tact dans sa façon de parler, elle planta ses yeux dans ceux du Poufsouffle et se lança. « Non j’aime pas cette idée. » Le garçon eut l’air un brin surpris d’une réponse aussi catégorique. La blonde explicita donc le fond de sa pensée. « C’est trop… Non. » Bien Cassiopée. Quelle explication. « Si on fait ça. Ça serait bien sur pleins de niveaux, notamment qu’on puisse faire ce qu’on veut, mais c’est trop… inhabituel. Ça t’es déjà arrivé d’avoir un rôle aussi important dans la résistance ? Enfin, je veux pas dire que tu sers à rien dans la résistance, mais je t’ai jamais vu faire un truc comme ça. Et désolée de te le dire comme ça, mais les obscurs vont pas vraiment te croire crédible. » Se pinçant les lèvres, elle haussa les épaules, cherchant à montrer son point de vue du mieux qu’elle pouvait. « Et puis même si tu arrivais à le justifier, c’est pas crédible pour moi, t’imagines pas à quel point. J’ai pas ce rôle-là chez les Obscurs, et j’aurais besoin de matière pour justifier tout ça. » Redoutant d’avance la réaction de Louis, elle regarda ses pieds se balancer dans le vide et hésita à lui dire, finalement. Il n’avait pas besoin d’entendre vraiment la suite, puisque ça ne lui plairait pas de toute façon et que ça n’allait pas montrer la Cayrel sous un angle sympathique. Décidant qu’il allait toute façon le comprendre à un moment ou à un autre, elle reposa sa tête sur son épaule. « Quand je dis qu’il me faut de la matière, c’est qu’il me faut des infos, des vraies. Je vois pas pourquoi Cassiopée Cayrel resterait avec un Weasley si ça ne lui apporte rien. On sera tranquille plusieurs semaines, et puis ça sera plus crédible. A part si tu me donnes vraiment des informations sur la Résistance… » Voyant que Louis ne semblait pas ravi d’entendre ça et d’approuver son idée, elle termina rapidement sa phrase. « … à ce moment-là oui. Mais tu passeras pour un benêt à tous les niveaux. Chez les Obscurs, même si c’est déjà un peu le cas, et chez les Résistants tu te feras jeter aussi. »

Souriant d’un air triste, elle tapota la table à côté d’elle pour trouver son paquet de cigarettes. Réalisant qu’il était du côté de Louis, elle le montra du menton. « Tu me le passes ? » L’attrapeur lui tendit, et elle s’empressa d’en mettre une dans sa bouche pour essayer de combler le silence gênant par une action quelconque. Elle posa le paquet à côté d’elle et précisa gentiment. « Si t’en veux une, sers toi. » Avec un petit soupir elle déposa un baiser sur la joue de Louis. « Je veux bien qu’on essaie de trouver une solution pour pallier ce que je viens de te dire et garder ton idée, mais ça marchera vraiment pas comme ça. Et puis ça finira par revenir au point de départ : se séparer parce qu’on a rien à faire ensemble. Le mensonge ne revient à rien. » Haussant les épaules, mettant un léger bémol à sa déclaration, elle ria, jaune, une fois de plus. « Ou on revient au problème du résistance ou Cassiopée. Et on tourne en rond. Encore. » Elle passa sa main sur la joue de Louis, le dévisageant amoureusement. « Je te forcerais pas à choisir ça de toute façon, je sais que c’est dur et que… je suis pas forcément le premier choix. » La verte déglutit, ne se pensant pas capable de se le rentrer dans la tête. Elle avait toujours été le premier choix des gens. Elle ne supportait pas d’être deuxième. Surtout pas derrière Lucy Weasley, ou Lily Potter, ou la résistance et leurs idées auxquelles elle ne pouvait simplement pas adhérer. Embrassant amoureusement le garçon, s’écartant à contre cœur, elle essaya de lui sourire mais se rendit compte que ça ne ressemblait pas vraiment à grand-chose et tourna la tête vers le chat qui s’était roulé en boule dans un coin. « Marlboro ? » Silence. Elle se leva et s’approcha de l’animal, se baissant pour être un peu plus près. « Ton nom c’est Marlboro. T’as intérêt à l’apprendre vite. » Lançant un clin d’œil à Louis, elle caressa le chat distraitement. « Mais t’as un super maître. T’en as de la chance, tu sais. Il est trop génial et tu vas être très bien avec lui. Comme tout le monde. Tout le monde est très bien avec lui. »
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MessageSujet: Re: cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé)   cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé) EmptyMer 5 Sep - 15:16

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Parfois, Louis se demandait s'il ne se prenait pas la tête inutilement quant au sujet de la nature secrète de la relation amoureuse qu'il entretenait avec Cassiopée. Après tout, Lily s'affichait bien publiquement avec Ainsley qui était réputé pour être un Obscur. La cheffe des Résistants avec un membre du clan adverse ? Il fallait avouer que ce couple était perçu d'un œil plutôt mauvais et que la jeune Potter avait de nombreuses personnes contre qui faire face, et cela sur tous les plans possibles. Teddy et Albus refusaient que leur petite protégée fréquente avec un garçon, craignant sans doute de la voir grandir. Les Résistants redoutaient que leur cheffe batifole avec un membre des Obscurs et ainsi, qu'ils perdent une certaine importance, force, crédibilité. Et puis, c'était sans compter certaines anciennes connaissances du Gryffondor qui avaient dû tirer un trait sur un homme qu'elles avaient l'habitude de rejoindre sous la couette. En conclusion, Louis maximisait peut-être ses propres problèmes et redoutait probablement des conséquences qui ne seraient pas aussi imposantes que celles qu'affrontait quotidiennement la rouquine. Pourtant, le Poufsouffle ne pouvait se résigner à accepter que son couple avec la préfète soit public en se disant que de toute façon, sa cousine faisait pire que lui. Se comparer en général était une chose qu'il évitait de faire, et il ne souhaitait pas commencer aujourd'hui. D'autre part, se servir de Lily pour essayer de faire passer la pilule de son couple singulier aux yeux de ses proches constituerait un acte prodigieusement puéril de sa part. En conclusion, le mieux était de rassembler tout le courage et l'audace présents dans son organisme s'il voulait vivre au grand jour avec la Serpentard et assumer pleinement toutes les conséquences qui tomberaient irrémédiablement. Courage que manifestement il n'avait su dénicher car sinon il n'aurait pas proposé le plan qu'il venait d'expliciter à son interlocutrice.

Un certain silence s'installa entre eux pendant lequel le jeune homme ne sut quoi réellement faire. D'un côté, il n'aimait pas sa propre idée, car il craignait de ne pas être assez bon comédien pour l'exercer parfaitement. Et si le pot-aux-roses était découvert, les choses s'envenimeraient encore plus. Imaginer un froid polaire s'installer entre lui et ses rares amis car il les avait dupés n'était pas très réjouissant. De plus, il ignorait si Cassiopée aimerait prendre part à un tel stratagème. Cela composerait un nouveau mensonge avec lequel vivre, même s'il annihilerait le silence qu'ils s'imposaient depuis quelques mois. Finalement, la Cayrel se mouva, déposant un baiser sur les lèvres du Poufsouffle. Sur le coup, il ne savait pas si c'était pour le féliciter de lui présenter ce genre de plan qu'elle appréciait ou si c'était une introduction à des propos qui seraient plus amères. Quelques secondes plus tard, l'attrapeur avait la réponse à sa question : « Non j’aime pas cette idée. » L'adolescent ne put retenir un air surpris à la réponse catégorique de la jeune femme. Elle rejetait son plan en bloc, ce qui était aussi intriguant que vexant. « C’est trop… Non. » Le garçon eut un prompt sourire qui n'avait rien de très joyeux. C'était plutôt un rictus embarrassé, un réflexe dérisoire, qui s'évanouit alors qu'il baissait la tête. Il se doutait que la pensée de Cassiopée allait beaucoup plus loin, mais il n'était pas certain de vouloir l'entendre. Tout présageait qu'il allait passer un sale moment qui le blesserait forcement. Pas qu'il était quelqu'un de foncièrement orgueilleux, mais disons que ça le ferait sentir comme s'il était quelqu'un de profondément stupide alors qu'il avait songé pendant des heures à ce genre de subterfuge. Il n'était pas un garçon impulsif, loin de là. Et bien sûr, il pouvait se tromper. Mais ça lui faisait toujours quelque chose qu'on le lui dise. Son propre rejet et peur de l'échec parlaient, sans doute. « Si on fait ça. Ça serait bien sur pleins de niveaux, notamment qu’on puisse faire ce qu’on veut, mais c’est trop… inhabituel. Ça t’es déjà arrivé d’avoir un rôle aussi important dans la résistance ? Enfin, je veux pas dire que tu sers à rien dans la résistance, mais je t’ai jamais vu faire un truc comme ça. Et désolée de te le dire comme ça, mais les obscurs vont pas vraiment te croire crédible. » Louis releva les yeux, évitant précautionneusement de croiser le regard de la sixième année néanmoins. Comme prévu, ce qu'elle lui disait le vexait, mais il ne se doutait pas qu'elle s'attaque au rôle qu'il pouvait avoir ou non dans son clan surtout qu'elle n'en avait aucune idée. Bien évidemment, il n'était pas le Résistant le plus tape à l'œil, mais ce n'était pas pour autant qu'il ne faisait rien et ne servait presque à rien. Son travail au sein de la Résistance ne se voyait pas, ce qui correspondait extrêmement bien à sa personnalité d'ailleurs, mais ce n'était pas pour autant qu'il ne pouvait pas être dangereux. D'un côté, c'était une information à garder de savoir que les Obscurs ne le voyaient pas comme une menace. Mais d'une autre, ça réduisait considérablement le peu d'estime qu'il avait déjà de lui-même. Grosso modo, Cassiopée lui rappelait qu'il était et serait toujours le garçon invisible, vulnérable, dont les pieds sont continuellement piétinés mais que ce n'est pas grave, parce que c'est Louis Weasley. Et tout le monde se fiche de Louis Weasley, étant donné qu'il ne représente aucune force quelconque et qu'il ne sert à rien. Il ne mérite même pas l'attention d'une Obscure. Le garçon pouffa d'un rire sans joie. Finalement, il avait surestimé sa réputation au sein du château. Elle n'était pas misérable, elle était pourrie, nulle. « Et puis même si tu arrivais à le justifier, c’est pas crédible pour moi, t’imagines pas à quel point. J’ai pas ce rôle-là chez les Obscurs, et j’aurais besoin de matière pour justifier tout ça. » Le garçon rapproche ses mains de ses cuisses, ne pipant mot, posant ses yeux sur son cadeau d'anniversaire poilu qui traversait nonchalamment la salle. Le rôle que Cassiopée pouvait bien avoir chez les Obscurs. Louis l'ignorait, forcément. Mais il se demandait bien à quoi elle pouvait bien servir pour assurer que ça ne rimerait à rien qu'elle tente de lui soutirer des informations. Si ce n'était pas des informations, elle pourrait tenter de le faire rejoindre les Obscurs, par exemple. Et aux yeux du Poufsouffle, Cassiopée avait bien assez de force de caractère pour imposer un de ses choix. Mais manifestement, il devait se tromper, ce ne devait pas être aussi simple. « Quand je dis qu’il me faut de la matière, c’est qu’il me faut des infos, des vraies. Je vois pas pourquoi Cassiopée Cayrel resterait avec un Weasley si ça ne lui apporte rien. On sera tranquille plusieurs semaines, et puis ça sera plus crédible. A part si tu me donnes vraiment des informations sur la Résistance… » Le jeune homme haussa les sourcils. Bien sûr, cette option n'était pas envisageable. Il pouvait bien lui raconter des mensonges si elle lui souhaitait, mais il ne révèlerait pas des informations sur son clan. « … à ce moment-là oui. Mais tu passeras pour un benêt à tous les niveaux. Chez les Obscurs, même si c’est déjà un peu le cas, et chez les Résistants tu te feras jeter aussi. » Louis déglutit. Un « benêt », voilà qui était mieux. Finalement, il se demandait bien ce que Cassiopée pouvait bien lui trouver vu sa réputation tellement appréciable, honorable et ravissante. Il se demandait même pourquoi elle voulait s'afficher avec un garçon qui ne sert presque à rien, qui a des idées stupides et est considéré comme le personnage le plus niais du château. Si ça se trouvait, même un première année avait plus de matière que lui. Même son chat avait une meilleure réputation que lui. Pas étonnant qu'il n'ait pas d'amis si tout le monde le considérait comme une perte d'espace toutes catégories confondues. « Tu me le passes ? » Le garçon se décida enfin à lever les yeux vers sa petite amie qui lui démontrait d'un geste du menton son paquet de cigarettes. Sans émotions apparentes, l'attrapeur le saisit et le tendit à son interlocutrice qui se pressa de placer une cigarette entre ses lèvres. « Si t’en veux une, sers toi. » Les iris vertes du sixième année se posèrent sur le paquet mais il n'esquissa pas le moindre mouvement pour s'en servir une. Ce qui lui faudrait présentement, c'était plutôt un stock de bouteilles de whiskey pur-feu pour oublier qu'il venait d'ajouter une année de médiocrité à son palmarès et accessoirement y placer pour la prochaine la case « alcoolique » vu qu'il n'était pas à ça près. L'apprenti sorcier sentit la préfète déposer un baiser sur sa joue, mais même avec toute la volonté du monde, le Poufsouffle ne pouvait feindre qu'il allait à merveille comme était incapable d'esquisser le moindre sourire en retour, aussi faible puisse-t-il être. « Je veux bien qu’on essaie de trouver une solution pour pallier ce que je viens de te dire et garder ton idée, mais ça marchera vraiment pas comme ça. Et puis ça finira par revenir au point de départ : se séparer parce qu’on a rien à faire ensemble. Le mensonge ne revient à rien. » Le garçon leva la tête. Le mensonge ne revenait à rien. C'était Cassiopée qui était considérée comme une personne assez méchante et c'était lui qui lui proposait un vice et elle qui le rejetait. Mais quel comique de situation. Dans tous les cas, même si la jeune femme trouvait un moyen d'arranger son idée, il était à peu près sûr qu'il ne voulait plus mettre en exécution ce plan. Maintenant qu'il avait été rejeté et avait prouvé à tel point il était un être humain médiocre, il préférait largement ne plus en entendre parler, même si c'était très généreux de la part de la Serpentard. « Ou on revient au problème du résistance ou Cassiopée. Et on tourne en rond. Encore. » La main de Cassiopée caressa sa joue alors qu'un « Encore » restait bloqué dans sa gorge. Le pessimisme englobait tout l'espoir qu'il avait présentement. Ils tournaient en rond. Et ils ne trouvaient pas de solution agréable pour eux deux. C'était assez désespérant que frustrant. « Je te forcerais pas à choisir ça de toute façon, je sais que c’est dur et que… je suis pas forcément le premier choix. » Le Weasley baissa les yeux. Ce n'était même pas une question de choix selon lui. Il séparait étrangement trop sa vie. Pour lui, la Résistance, la famille, et son amour composaient trois sphères distinctes qui ne se rejoignaient pas. Cependant, si quelqu'un le forçait à les mettre dans le même panier, sans doute devrait-il réviser ses priorités. Pour le moment, il ignorait souverainement comment il pouvait choisir entre ces trois parties de son existence. Cassiopée l'embrassa amoureusement et le jeune homme ne put s'empêcher de se dire qu'il ne pouvait pas choisir, tout simplement. Il préférait mourir plutôt que de choisir. Il observa la femme qui faisait battre son cœur se distancer de sa personne pour rejoindre le chaton qui s'était installé en boule dans un coin de la salle. « Marlboro ? Ton nom c’est Marlboro. T’as intérêt à l’apprendre vite. » Louis eut un léger sourire, amusé par l'ordre énoncé par l'adolescente. C'était sans doute pour ça et tant d'autres aspects de sa personnalité que le Poufsouffle n'avait su faire autrement que de tomber éperdument amoureux d'elle. « Mais t’as un super maître. T’en as de la chance, tu sais. Il est trop génial et tu vas être très bien avec lui. Comme tout le monde. Tout le monde est très bien avec lui. » Le sourire du jeune homme s'évanouit. Il poussait peut-être le bouchon un peu trop loin, mais il finissait par penser que si les gens se sentaient bien avec lui, c'était peut-être parce qu'ils s'estimaient forcément supérieurs à lui. Quoi de mieux qu'un cause perdue pour se réconforter sur sa propre vie. A cette idée, son estomac se noua. Rester avec Louis Weasley, car à ses côtés, on se sent forcément mieux. Mieux que lui. Pendant quelques minutes, le Poufsouffle observa Cassiopée caresser le chaton, les secondes silencieuses se suivant, identiques. Finalement, tandis que Marlboro se laissait aux ronronnements tellement intenses que l'étudiant pouvait l'entendre d'où il était, Louis interrogea : « Pourquoi tu restes avec moi ? » Sa question provenait de nulle part, et avait franchit les lèvres du sixième année sans qu'il s'en aperçoive réellement. Il en était venu à prononcer une de ses nombreuses interrogations intérieures à voix haute, devant la principale intéressée. Toutefois, le garçon ne se laissa pas démonter, reprenant : « Pourquoi tu restes avec quelqu'un comme moi ? » Il croisa le regard légèrement perdu de la Serpentard. Bien sûr, il avait retenu les moindres mots de leurs rares conversations. Il savait quelles qualités chez lui elle trouvait et appréciait. Il se remémorait qu'elle lui avait même avoué qu'elle l'aimait. Mais quelque chose dépassait le garçon. Le pouvoir de l'amour, sans doute. « Tous tes amis me méprisent. Et tout le château doit me voir comme une royale perte d'espace et de temps. Alors, pourquoi tu restes avec moi ? Je tâche plus ta vie qu'autre chose. Je tâcherai ta réputation. Et peut-être que tes amis trouveront ridicule que tu aies tant de considération pour... » Louis marqua une pause, cherchant des termes qui pouvaient le décrire. Mais il n'en trouvait pas d'assez forts, étrangement, sans avoir à jouer dans le vulgaire. Même dire « quelqu'un comme moi » lui semblait saugrenu. Car il devait être le dernier des derniers, finalement. Il n'existait pas de personnes aussi pathétiques que lui. Il personnifiait l'inutilité même. « Moi. » Louis grimaça, continuant, sa voix se serrant à mesure qu'il articulait sa pensée concernant la vision misérable qu'il avait de lui-même. « Même ta famille. Même ta famille. » Louis baissa les yeux. Il n'avait même pas de mot pour décrire comment sa famille pourrait le juger inapte à rester avec leur fille idéale, parfaite, qui méritait infiniment mieux. Ce n'était même pas une question que sa famille l'aime ou pas. C'était bien plus que ça. « Je détruirai tout. Je salirai tout. La seule chose que j'ai à t'offrir, c'est tout l'amour que j'ai pour toi. » Louis se mordit l'intérieur de la joue, les sourcils froncés, quelques larmes menaçant de faire leur apparition. « Et il a beau n'avoir jamais été aussi fort que pour toi, il vaut rien. Qu'est-ce qu'il vaut, comparé à tout le reste ? Qu'est-ce qu'il vaut, quand il vient de quelqu'un comme moi ? Quand il vient de moi ? » Le garçon inspira profondément, retenant difficilement ses larmes. Ça le tuait de dire tout ça, mais à ses yeux, c'était la pure vérité. Il ne pourrait jamais rendre heureuse Cassiopée, parce qu'il était Louis Weasley, la splendide erreur de la nature, la faute humaine. Il ne pourrait jamais mériter être avec elle, il ne pourrait jamais mériter son amour, il ne pourrait jamais faire tout ce qu'il voulait faire pour elle. Parce que tout ce qu'il était allait contre tout ça. Il finirait par l'étouffer. Sa relation n'avait rien à voir avec celle de Lily et Ainsley. Parce que le couple de sa cousine avait au moins un peu de tenue, de l'équilibre. Le sien, c'était comme mettre une reine avec un clochard. Il se doutait que ça puisse aller bien loin, que la reine finirait par en avoir marre de se trimbaler avec un clochard. « Je veux pas pourrir ta vie. » Louis inspira profondément, réprimant un hoquet. « Je veux pas pourrir ta vie. Mais je sais pas comment faire pour ne pas la pourrir. » Il baissa les yeux, la respiration saccadée. Il laissa ses dents s'incruster légèrement dans la chaire de l'intérieur de sa bouche, tentant de lutter contre le sanglot qui cognait à sa porte et menaçait de l'envahir bientôt. Il était littéralement au bord des larmes, mais militait pour qu'aucune d'entre elles n'osent s'effondrer sur son visage. Car Cassiopée méritait mieux. Et il voulait être ce mieux. Il désirait tellement être ce mieux. Il souhaitait cela plus que tout au monde. Il vendrait son âme au Diable s'il le pouvait. Il ferait n'importe quoi, tout de suite, sans réfléchir. Pour elle, pour l'amour de sa vie. Son Felix Felicis, son élixir du bonheur, sa salvatrice, son porte-bonheur. La femme qui avait filé ses collants pour lui, quand lui cherchait toujours désespérément comment il pourrait lui rendre la pareille.
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MessageSujet: Re: cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé)   cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé) EmptyJeu 6 Sep - 9:30

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If I lay here, if I just lay here
Would you lie with me and just forget the world ?


Cassiopée se maudissait intérieurement. Elle faisait comme si tout allait pour le mieux, comme si ce n’était pas si grave, mais elle voyait bien que le sixième année n’était pas bien. Et elle ne savait pas quoi lui dire pour palier ce malaise, redoutant que cette situation d’incapacité à faire quelque chose d’utile n’arrive pas qu’une fois. La dernière fois qu’elle avait eu le loisir de se retourner et de le voir en train de paniquer, la seule chose qu’elle avait réussi à faire c’était le gifler, ce qui était pour le moins violent. Et elle n’avait pas envie de recommencer. Du coin de l’œil, elle voyait le visage de Louis se décomposer. C’était discret pourtant, on aurait pu dire qu’il boudait simplement mais elle voyait à quel point sa bonne humeur de tout à l’heure avait disparue. Intégralement. Elektra laissa planer le silence angoissé, les secondes défilant toutes seules. Seul le chat ronronnait, montrant bien qu’il était le seul à être content dans la pièce. Et puis la voix du blond brisa violemment le calme forcé qui s’était installé dans la pièce. « Pourquoi tu restes avec moi ? » La verte se retourna rapidement, surprise et choquée de la question soudaine du Weasley. Il semblait complètement perdu. La sixième année chercha quelque chose pour changer de sujet, parler du chat, du temps qu’il faisait, s’il fallait elle parlerait même de ses escarpins. Elle était quasiment sûre de la direction que la discussion prendrait, et elle ne voulait simplement pas l’emprunter. Pas ce soir. D’un côté, elle se demanda si elle l’avait cherché. Peut-être qu’elle aurait dû réfléchir un peu plus avant de parler, employer d’autres mots. Ne répondant rien, reportant son attention sur le chat d’un air distrait, elle entendit la question répétée du garçon dans son dos. « Pourquoi tu restes avec quelqu'un comme moi ? » Les mots du garçon tombaient comme une sentence. Une jolie question piège. Complètement perdue dans la conversation, incapable de penser correctement ou d’avoir une façon logique de réagir, elle croisa le regard triste de son petit ami. La Cayrel doutait qu’il ait oublié ce qu’elle lui avait déjà dit, et elle ne comptait pas le répéter une fois de plus. Elle avait envie de rassurer le garçon comme elle pouvait, mais une partie d’elle-même était juste plus violente, plus impulsive, et énervée aussi. Partagée entre deux états d’esprits, elle garda une fois de plus le silence, se releva lentement, ne bougeant ceci dit pas du fond de la pièce. La Serpentard dévisagea le garçon.

« Tous tes amis me méprisent. Et tout le château doit me voir comme une royale perte d'espace et de temps. Alors, pourquoi tu restes avec moi ? Je tâche plus ta vie qu'autre chose. Je tâcherai ta réputation. Et peut-être que tes amis trouveront ridicule que tu aies tant de considération pour... » Elektra ferma légèrement ses paupières. La dernière chose qu’elle avait envie d’entendre, c’était les plaintes du garçon sur lui-même et son constant doute de ne pas être à la hauteur. A la hauteur de rien, avec aucune possibilité de rien faire de sa vie, et un destin qui menait dans tous les cas à un échec cuisant. Non seulement les paroles du garçon étaient d’une tristesse désespérante, mais elles étaient aussi dites avec tellement d’aplomb qu’il allait, après s’être convainc lui-même, convaincre tous les gens autour de lui qu’il était moins que rien et qu’il ne serait jamais utile à personne.

« Moi. » La blonde retenait une furieuse envie de se boucher les oreilles et de se remettre à écouter quand il aurait fini. « Même ta famille. Même ta famille. » La voix de Louis devenait quasiment inaudible tant il lui était de plus en plus douloureux de la faire sortir de sa gorge. La Serpentard sentait des larmes lui monter aux yeux, pour une raison qu’elle ne connaissait même pas. Elle n’était pas du genre à prendre les gens en pitié, et ne comptait pas commencer aujourd’hui. Elle ne pouvait pas tenir sur ses épaules ses propres problèmes et les déversaient suffisamment sur ses proches pour ne pas en plus remplir son fardeau de l’inutilité imaginaire des autres. Mais le Poufsouffle renversait tout ça. Le voir au bord des larmes brisait le cœur de la verte. « Je détruirai tout. Je salirai tout. La seule chose que j'ai à t'offrir, c'est tout l'amour que j'ai pour toi. » Cassiopée trouva le courage de faire quelques pas vers lui, sa vision se troublant légèrement à cause des mêmes larmes. Vacillante, elle se rapprocha et essaya de dire n’importe quoi mais n’alla pas plus loin qu’ouvrir la bouche. Elle avait envie de le rassurer, de lui dire que tout irait bien et qu’il était plus que ce qu’elle demandait. Il était plus qu’utile, et qu’il ne fallait pas qu’il dise de telles choses, ni même qu’il les pense. Mais rien ne sortit, alors elle se contenta de rester plantée là, les bras ballants. « Et il a beau n'avoir jamais été aussi fort que pour toi, il vaut rien. Qu'est-ce qu'il vaut, comparé à tout le reste ? Qu'est-ce qu'il vaut, quand il vient de quelqu'un comme moi ? Quand il vient de moi ? »

Cassiopée en vint à se demander d’où Louis pouvait bien tirer tout ça. Avait-il toujours été aussi peu sûr de lui ? Sentant qu’après la peine venait la colère, elle s’enfonça ses ongles dans la paume de sa main, se doutant qu’il n’avait peut-être pas envie d’une baffe cette fois-ci. La jeune fille angoissait déjà du silence qui suivrait ses tristes paroles. Elle n’aurait rien à lui dire. Elle ne saurait pas quoi lui dire. Elle ne voyait même pas de bonnes possibilités de dialogues. Le garçon était comme ça, elle n’avait aucun moyen de le convaincre du contraire. Tout du moins, elle ne savait pas comment s’y prendre. De quoi il avait le plus envie à l’instant. S’il voulait simplement être tranquille, être tout seul, ou si elle allait lui faire un câlin jusqu’à ce que ça passe. Qu’il puisse dire et pleurer tout ce qu’il voulait, et que ça passe. « Je veux pas pourrir ta vie. » Les larmes qu’il retenait depuis plusieurs minutes étaient sur le point de couleur, la sixième année le voyait d’ici. L’impression horrible que c’était un triste cercle vicieux était de plus en plus présente dans l’esprit de la Serpentard. « Je veux pas pourrir ta vie. » « Louis… » Le prénom du garçon étant la seule chose qu’elle réussit à prononcer, elle referma les paupières, incapable de gérer la crise. Ce n’était pas une surprise, elle n’était pas douée pour ça et ne le saurait jamais. Mais savoir que c’était tout sa faute, que ça ne venait que d’elle, qu’il se torturait autant à cause de sa petite personne – cette fois-ci, tout du moins, ça la blessait plus que n’importe quoi d’autre. « Je veux pas pourrir ta vie. Mais je sais pas comment faire pour ne pas la pourrir. » Figée sur place, n’osant pas approcher plus, elle étudia soigneusement ses possibilités. Elle ne voulait pas qu’il pense qu’elle le prenait en pitié et aller l’embrasser avant de changer de sujet, mais n’avait simplement pas envie d’aller lui répéter tout ce qu’elle avait déjà pu lui dire, voyant bien que ce n’était pas utile. Qu’au final, il était toujours à se questionner tout le temps. « Je suis désolée Louis, je suis désolée… » Elle n’avait pas pu se retenir plus longtemps. Elle sentait les larmes qui coulaient sur ses joues. Plus inutiles que jamais. Ce n’était pas ce dont le garçon avait besoin. Il allait encore penser que c’était sa faute, et s’enterrer encore plus dans son trou qui était déjà bien creusé.

Elektra finit par réduire rapidement le peu de distance qui les séparaient. La Serpentard glissa ses bras autour des hanches du garçon et posa sa tête sur son épaule, se souciant peu du fait qu’il lui rende ou pas son étreinte. Elle essayait simplement maladroitement de lui faire comprendre qu’elle était là de toute manière. Même si ce n’était pas la meilleure façon, et que d’autres le ferait sûrement mieux, elle était là. La voix de la sixième année n’était qu’un murmure, qu’elle chuchotait dans l’oreille de son amoureux, comme elle aimait l’appeler. « S’il te plait Louis, arrête de dire des trucs pareils. C’est n’importe quoi ce que tu racontes, d’accord. » Essayant de se reprendre et de ne pas tâcher un autre des hauts du garçon avec son mascara sombre et qui était plus ou moins difficile à enlever, elle battit des sils légèrement. Il n’avait pas besoin qu’elle pleure sur son épaule, pas maintenant. « Tu me connais non ? Si je veux pas quelque chose, je perds pas mon temps. Si je suis là c’est parce que tu es la meilleure chose qui me soit arrivée depuis longtemps. » S’écartant du garçon pour croiser son regard, posant ses paumes contre ses joues, elle le força à planter ses yeux verts dans les siens. Elle resta un moment comme ça, à fixer le Poufsouffle. La sixième année avait peur qu’il n’en ait rien à faire, et qu’elle ait beau lui dire tout ce qu’elle croyait pertinemment et ce pourquoi elle avait besoin de lui, ça ne servirait pas. Il trouverait toujours quelque chose pour douter de lui, et qu’elle ne pourrait quoiqu’il arrive rien n’y faire. Se sentant coupable des douloureuses larmes du Poufsouffle, elle finit par lâcher le garçon et baisser les yeux. « J’ai pas envie que tu te sentes aussi mal à cause de moi. » Tournant la tête vers le chat, regardant ses chaussures, ne sachant absolument pas ou poser ses yeux et comment dire ce qu’elle avait sur le cœur, ni même si c’était une bonne idée. Elle se remettait plus que rarement en question, elle l’avait fait il y avait de ça quelques semaines avec Ariel et ça avait plus ou moins bien terminé. Après tout, c’était encore de sa faute dans la situation présente et peut-être qu’il attendait ça. Qu’il voulait qu’elle lui dise que c’était son problème à elle aussi et qu’il n’avait pas à se morfondre tout seul. « Je suis même désolée que tu te sentes aussi mal à cause de moi… Et s’il y a quoique ce soit que je peux faire, dis le moi. Mais je déteste te voir comme ça, je sais pas quoi faire, quoi dire. Arrête de dire des choses pareilles, c’est ridicule. Je suis pas masochiste, ni suicidaire, je sais choisir ce que je veux comme une grande et si c’est toi que j’ai choisi alors sois sûr que c’est parce qu’il y avait une bonne raison. » Lâchant un grand soupir, déglutissant difficilement, Cassiopée haussa les épaules, désespérée. « Arrête de te dire que t’es une perte d’espace, tu te le répètes tellement que tu vas vraiment finir par le devenir, et par disparaître grâce à ton merveilleux pouvoir et à la magie de l’auto-persuasion. »

Essayant un maigre sourire, elle déposa ses lèvres sur celle du garçon, et lui frappa gentiment l’épaule, juste assez fort pour qu’il le sente passer. « Tu m’énerves. » La blonde n’était pas vraiment sérieuse. Il l’énervait, oui, mais elle l’aimait trop pour ne pas être plus peinée qu’autre chose. Etre inutile à ce point était plus que frustrant. C’était toujours comme ça avec lui. Soit elle se plaignait, soit elle se rendait inutile. Le reste du temps ils étaient collés l’un à l’autre, et ça c’était mieux. Mais au final, chaque fois qu’ils parlaient, ça revenait au même : ça commençait bien et ça finissait mal. Soupirant une fois de plus, elle embrassa distraitement le garçon, et lui attrapa une main comme elle en avait l’habitude. C’était un geste simple, tout bête, mais elle se souvenait l’avoir fait à Pré-au-Lard et la jeune fille jouait avec les doigts du garçon machinalement maintenant, ne lui demandant même pas son avis. La verte adorait faire ça, presque autant qu’on lui passe la main dans les cheveux. « Si y’a un problème avec moi Louis. Si tu veux que… je parte. Ou que je change un peu. Ou n’importe quoi. Tu me le dis. Je sais que c’est partiellement ma faute ce qui se passe et ça nous fait du mal à tous les deux, alors… » Croisant les prunelles du blond, elle se mordilla la lèvre. « Je veux pas te faire autant de mal, surtout si y’a quelqu’un d’autre que tu peux aller voir qui sera plus utile que moi dans ce genre de situation. » Faisant une ultime étreinte au jeune Poufsouffle, elle déposa une pluie de petits baisers dans son cou et posa finalement sa tête sur son épaule, blottit dans son cou. « Tu me surestimes trop. C’est quelqu’un juste comme toi dont j’ai besoin, alors s’il te plait, s’il te plait mon amour, ne doute plus jamais de ça. C’est trop stupide. » Faisant un sourire qu’il ne pouvait pas voir de toute façon, elle appuya un peu plus la pression de ses bras autour de lui et chuchota à son oreille, presque complètement calme dorénavant. « Je t’aime. »
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MessageSujet: Re: cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé)   cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé) EmptyMar 11 Sep - 19:27

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« Le bonheur est une bien drôle de sensation. Une aura volatile, lunatique, fuyarde. Je n'ai pas le souvenir qu'il soit resté très longtemps à mes côtés. Il y a bien ces gens qui semblent constamment heureux, ou qui font peut-être en sorte de toujours l'être. Sans doute sont-ils les plus futés d'entre nous. Peut-être que la joie n'est pas quelque chose qui nous est forcément acquise mais quelque chose pour laquelle il faut constamment se battre. Cependant, étrangement, j'ignore dans quelle direction taper. A mes yeux, je joue constamment à cache-cache avec le bonheur. C'est comme s'il se réfugie dans une boîte parmi des milliers et que je dois fracasser chacune d'entre elles jusqu'à ce que je puisse le trouver et qu'il me dupe, disparaissant se cacher une nouvelle fois. Je sais pas comment garder le bonheur à mes côtés, je sais pas quoi faire pour qu'il estime que c'est pas si mal, juste à côté de moi. D'un côté, je sais pertinemment que tout ça c'est de ma faute. Que peut-être les gens qui sont malheureux sont ceux qui veulent l'être, inconsciemment. Qu'ils se punissent, qu'ils ne s'autorisent que ce qu'ils estiment mériter. Et dès qu'ils trouvent quelque chose à leurs yeux tellement trop bien pour eux, ils se sentent irrésistiblement mal, et tout s'écroule. Il faudrait sans nul doute se ressaisir, parce qu'en définitive, c'est prodigieusement idiot. Mais ça a cette odieuse tendance à toujours revenir, tel le naturel qui réapparait au galop lorsqu'on le chasse. Je sais pas si chaque être humain est à la base malheureux, et que seuls ceux qui affichent un franc sourire compose la catégorie des battants, des résistants, des durs à cuire. J'ignore si un jour je pourrais faire partie d'entre eux, passer de l'autre côté du mur. Je sais pas si un jour, j'arriverai à évoluer, à accepter d'être bien. Simplement bien. C'est drôle, comme la vie peut-être mal faite. Comme je peux être mal fait. Il y a bien des personnes qui me disent qu'ils m'aiment, que j'ai tort, qui me complimentent, mais la seule chose que je retiens, c'est la part négative, c'est ceux qui m'insultent et me rabaissent. Il y a forcément un problème chez moi. Je devrais autoriser les compliments à m'envahir et les insultes à disparaître. Commencer à écouter les bonnes choses et entendre les mauvaises. Les laisser filer d'une oreille à une autre, comme je fais quand quelqu'un essaie de me rendre le sourire. Je devrais faire tout ça. Je devrais faire de moi un chantier complet. »

Louis inspirait profondément, expirait lentement, militant contre la horde de hoquets qui menaçait de le déstabiliser prodigieusement. De briser sans merci l'image la plus calme qu'il pouvait présenter à Cassiopée. Les termes qu'il venait de prononcer étaient sans nul doute les plus difficiles qu'il n'avait jamais eu à prononcer. Jamais il n'avait osé aller si loin, jamais il n'avait exprimé autant une partie de son mal-être vis-à-vis des autres. La plupart du temps, il se taisait et attendait sagement que ça passe. Bien que ça ne disparaissait jamais vraiment et perdurait toujours au fond de lui, tiraillant ses entrailles dès que le sujet pouvait ne serait-ce qu'être insinué. Ça composait une de ses cordes sensibles, sans hésitation. Une corde sensible si facile d'accès et renfermant tellement de pouvoir de destruction sur le Poufsouffle. Bien entendu, Louis aimerait envoyer valser tout ça. Arrêter de se sentir comme ça constamment, arrêter de voir les choses sous cet angle. Il voudrait s'en moquer éperdument, prendre la vie à la légère, et perdre cette terrible manie de constamment se comparer aux autres. Redouter la disparition des gens qui l'entourent puisqu'il ne vaut pas le coup. Craindre l'apparition de quelqu'un qui serait bien meilleur que lui et qu'il soit envoyé aux oubliettes en un temps trois mouvements, remplacé par bien mieux. Le garçon ne voulait pas ça. Il ne voulait pas être relayé par un autre individu. Ça constituerait probablement son plus terrible cauchemar. Mais le pire de l'histoire, c'est qu'il ne savait même pas dans quelle direction évoluer, finalement. Quoi qu'il fasse, quoi qu'il devienne, il serait critiqué. De plus, en étant lui, c'est manifestement le pire à ses yeux. Alors, il n'avait plus qu'à trouver quelqu'un à imiter. Oh, ça c'était déjà fait depuis des années. Louis avait toujours voué une véritable admiration pour son géniteur. Mais ressembler à Bill Weasley relèverait du pur miracle, surtout quand il s'avère qu'on est Louis Weasley. Louis Weasley. L'attrapeur ferma les yeux, tentant de chasser la bourrasque d'émotions qui menaçait de l'envahir. Peut-être se faisait-il des idées. Peut-être jouait-il trop dans le dramatique, qu'il voyait les choses trop en grand, qu'il renforçait tout d'une importance extravagante et ainsi dérisoire. Il devrait apprendre à relativiser, à lâcher prise. Toutefois, cela s'augure tellement ardu quand tout dessine sa plus grande peur.

Le jeune homme n'osa pas lever la tête, vouant une nouvelle contemplation toute particulière au bout de ses chaussures. Il se doutait bien qu'il ne pouvait pas duper Cassiopée, qu'elle allait réaliser qu'elle avait en quelque sorte étouffé la bonne humeur qu'avait animé le garçon dès le début de leur rencontre. Et le Poufsouffle s'en voulait. Il aurait tellement aimé ne pas s'être laissé autant atteindre et ne pas avoir articulé ses derniers propos. Ils le perturbaient grandement, c'était sûr. Mais le Weasley était sûr qu'il aurait pu vivre avec, les ruminer jusqu'à ce qu'ils fassent moins mal, même si ça prendrait plusieurs jours. Il aurait pu prendre sur lui, au lieu d'infliger à sa petite amie de ridicules questions qui certes révélaient une profondeur que seule elle pourrait se vanter de voir de manière si lucide. Même Lily, la jeune femme en qui Louis avait le plus confiance et osait en dire le plus, n'avait jamais entendu son cousin formuler de tels propos. Elle l'avait vu dans toutes sortes de situations, au plus grand désespoir et regret du sixième année, mais jamais il n'avait confié à la jeune Potter des interrogations si intimes. Jamais il n'avait osé. C'était dans sa nature, après tout, et Lily le répétait déjà assez. Il intériorisait tout. Jusqu'à imploser. Ce qu'il venait joliment de faire. Le garçon déglutit difficilement. Il n'avait qu'une envie, de relever la tête et assurer à son interlocutrice que ce n'était pas grave, de tout oublier, après lui avoir présenté des excuses. De se relever et ramasser les lambeaux de ses maigres estime et confiance en lui éparpillé dans la salle. Il était idiot. Gâcher leur temps ensemble de cette manière. Il s'en voulait déjà atrocement. « Je suis désolée Louis, je suis désolée… »

La préfète glissa ses bras dans son dos dans une étreinte, le Résistant sentant une de ses larmes s'abattre sur sa joue. Voilà, il la faisait pleurer. Il avait tout gagné. Il n'était qu'un être misérable qui faisait tout de travers, qui envenimait tout, voyait les choses d'un mauvais angle, déprimait pour un rien et faisait insatiablement du mal aux personnes qu'il aimait le plus au monde. Après réflexion, il ne méritait même pas de vivre. Ou d'avoir cette vie. Il ne méritait pas Cassiopée. Ou Lucy. Ou Lily. Ou Madelyn. Ou n'importe qui qui était d'une infime bonté et amitié avec lui. Il ne méritait rien de bon, il ne méritait personne de bien pour lui. « S’il te plait Louis, arrête de dire des trucs pareils. C’est n’importe quoi ce que tu racontes, d’accord. » Le garçon ne bougea pas, sentant les cheveux de l'Obscure lui chatouiller légèrement le visage. « N'importe quoi ». Mais les preuves étaient là. Elle l'avait dit elle-même. Il ne faisait juste que continuer le tableau, bien que de manière peut-être trop excentrique. « Tu me connais non ? Si je veux pas quelque chose, je perds pas mon temps. Si je suis là c’est parce que tu es la meilleure chose qui me soit arrivée depuis longtemps. » La jeune femme se redressant, le garçon releva finalement la tête, tentant de croiser le regard de l'adolescente, une lueur d'espoir naissant dans le sien. Elle n'avait pas tort. Il savait pertinemment que Cassiopée ne s'enquiquinerait pas de quelque chose ou quelqu'un qu'elle n'aimait pas, ne désirait pas. Elle ne ferait non plus pas tout cela si elle ne l'aimait pas un minimum. Ce serait irréaliste. Et même si Lucy et Fred le mettaient constamment en garde que la Cayrel soit proche de lui uniquement pour le bienfait de son clan, Louis en doutait sérieusement. Cassiopée n'aurait jamais osé aller si loin, non ? Elle n'aurait jamais été si loin si elle ne l'avait pas voulu personnellement un minimum ? De toute façon, le Poufsouffle ne voulait pas y croire. Il faisait entièrement confiance à la femme qui faisait battre son cœur. Et à l'heure actuelle, elle lui redonnait espoir. Sa plus grande tristesse serait de la perdre, ainsi, si Cassiopée lui assurait qu'elle ne voulait que rester avec lui, qu'il en valait le coup à ses yeux, il n'aurait plus de raison de se désoler autant. Il pouvait vivre avec le mépris des autres. Mais il ne pouvait pas vivre avec la perte de sa petite amie à cause de celui-ci. « J’ai pas envie que tu te sentes aussi mal à cause de moi. » Un silence pesant distança les deux apprentis sorciers, que Louis ne sut comment rompre ou alléger. « Je suis même désolée que tu te sentes aussi mal à cause de moi… Et s’il y a quoique ce soit que je peux faire, dis le moi. Mais je déteste te voir comme ça, je sais pas quoi faire, quoi dire. Arrête de dire des choses pareilles, c’est ridicule. Je suis pas masochiste, ni suicidaire, je sais choisir ce que je veux comme une grande et si c’est toi que j’ai choisi alors sois sûr que c’est parce qu’il y avait une bonne raison. » Le Weasley baissa la tête, l'air honteux. A ce moment précis, il ressemblait énormément à un petit garçon qui se fait gronder par sa mère et qui attend sagement que ça passe, n'osant énoncer le moindre mot car il a parfaitement conscience qu'il a tort et n'entend que la vérité au sein des paroles de son interlocutrice. Plus ça allait, plus l'attrapeur craignait que Cassiopée ait pu mal le prendre, qu'il ait pu la vexer. Il la connaissait, il savait qu'elle n'en faisait qu'à sa tête et s'y donnait généralement totalement ou nullement. Il pouvait certes avoir énormément de mal à comprendre pourquoi lui, mais il valait probablement mieux ne pas s'aventurer sur ce chemin. C'était sans doute le même qui expliquait pour lui, aimait tellement la jeune femme. Ça ne pouvait pas s'expliquer, c'était comme ça. Ils avaient beau être des extrêmes, figurer diamétralement opposés de tous les points de vue possibles, Louis n'avait jamais autant aimé qu'elle. « Arrête de te dire que t’es une perte d’espace, tu te le répètes tellement que tu vas vraiment finir par le devenir, et par disparaître grâce à ton merveilleux pouvoir et à la magie de l’auto-persuasion. » Un maigre sourire étira les lèvres du jeune homme avant que Cassiopée n'y dépose un baiser. Puis, il sentit un léger coup au niveau de son épaule, agrémenté d'un « Tu m’énerves. » auquel il ne répondit pas, se contentant de planter son regard d'émeraude dans les yeux bleus des amoureux de son interlocutrice. Ses yeux bleus des amoureux... Louis sentit la jeune femme prendre place à ses côtés et saisir sa main, triturant ses doigts distraitement. « Si y’a un problème avec moi Louis. Si tu veux que… je parte. Ou que je change un peu. Ou n’importe quoi. Tu me le dis. Je sais que c’est partiellement ma faute ce qui se passe et ça nous fait du mal à tous les deux, alors… » Le Weasley tourna rapidement la tête vers l'étudiante, pire que si elle venait de lui déclarer une abomination des plus surprenantes et surréalistes. « Je veux pas te faire autant de mal, surtout si y’a quelqu’un d’autre que tu peux aller voir qui sera plus utile que moi dans ce genre de situation. » Le jeune homme baissa les yeux tandis que la Verte et Argent se rapprochait de lui, l'étreignant, déposant de nombreux baisers dans son cou. « Tu me surestimes trop. C’est quelqu’un juste comme toi dont j’ai besoin, alors s’il te plait, s’il te plait mon amour, ne doute plus jamais de ça. C’est trop stupide. » Le sixième année sourit doucement, resserrant un peu plus leur câlin. « Je t’aime. »

Quelques secondes silencieuses se déroulèrent pendant lesquelles Louis se demandait s'il avait bien compris les deniers mots de son interlocutrice ou si son imagination lui jouait des tours. Bien sûr, il leur était déjà arrivé d'évoquer l'affection qu'ils avaient l'un pour l'autre, mais jamais lui ou Cassiopée n'avait franchit le pas de l'aveu brut, officiel, qui venait tout droit du cœur. Louis inspira profondément, emplissant ses poumons du parfum de sa petite amie qu'il aimait tant. « Moi aussi. » finit-il par prononcer, sincère. Il se redressa, distançant légèrement son corps de celui de l'apprentie sorcière. « Moi aussi, je t'aime. » Il se coupa presque dans sa phrase. Ses paroles n'étaient pas forcées, absolument pas, mais ça lui faisait tellement bizarre de pouvoir les dire à voix haute, de pouvoir le crier s'il le voulait – après avoir certes jeté un sortilège sur la porte -. Il n'avait pas à ajouter le moindre mot pour faire mieux passer la pilule à un de ses proches. Il avait le droit de le dire franco. Enfin ! Un sourire soulagé aux lèvres, il répéta, de manière cette fois plus fluide : « Je t'aime. » Il se laissa glisser devant le meuble, se mettant debout devant l'adolescente. Il l'embrassa tendrement, puis amoureusement, avant de répliquer, son cœur battant tant la chamade qu'il résonnait dans ses oreilles. « Je t'aime. Il y a pas d'autres excuses. C'est juste que je t'aime. Je t'aime Cassiopée. Je t'aime. » Un large sourire étira ses lèvres. Il devrait probablement avoir l'air débile, ou effrayant, ou atteint d'un trouble de dédoublement de la personnalité avec ses répétitions dignes d'un bon disque rayé. Mais c'était ça, la clef. Il l'aimait. C'était tout ce qui importait. Ils s'aimaient. Il ignorait s'il surestimait la Serpentard, il ne pouvait pas être objectif de toute façon parce qu'il l'aimait. Et il n'y aurait jamais de problème avec elle, puisqu'il l'aimait. Le garçon baissa les yeux, croisant le regard interloqué de la Cayrel. Instinctivement, son sourire se dissipa, redescendant un peu plus sur Terre. « Je suis désolé. C'est ma faute. » Il marqua une pause, avant de reprendre, ses doigts jouant machinalement avec un lacet de sa jupe : « Je n'aurais pas dû dire ça. Je vais arrêter. Je ne vais pas recommencer. » Il planta son regard dans celui de son interlocutrice, avant de déclarer, franc : « Pardon. » Il entrouvrit la bouche, mais se ravisa. Il lui serait inutile d'évoquer une nouvelle fois les autres, ni sa réputation au sein du collège de sorcellerie. Il lui serait dérisoire de lui dire qu'il avait peur que les autres la persuadent qu'il n'est pas assez bien pour lui. Elle lui avait donné assez de preuves comme quoi cela ne devrait pas arriver. Et si elle l'aimait, il y avait peut-être une chance pour qu'il s'améliore tout en restant à ses côtés. Qu'il puisse devenir une meilleure personne, l'homme qu'il voulait être, tout en continuant de partager sa vie avec la femme dont il était si amoureux. Grandir pour elle. « Je ne veux pas que tu changes. Et encore moins que tu partes. » Une certaine crainte doublée d'une tristesse apparut dans ses yeux rien qu'à cette terrible idée. « Je ne veux que toi. Toi comme ça. Toi comme tu es, comme tu veux l'être. Je te veux toi. Je t'aime toi. Comme ça. » Il ancra son regard dans celui de la Serpentard, ses paroles emplies d'une profonde sincérité. C'était tout ce dont Louis avait envie, tout ce dont il avait besoin : Cassiopée. Le garçon se pencha légèrement, embrassant l'adolescente avec toute la tendresse et l'affection qu'il éprouvait à son égard, glissant sa main dans ses cheveux. Il voulait qu'elle sache, par l'intermédiaire de ce baiser, à quel point il l'aimait, et à quel point ces trois petits mots tant réputés pouvaient paraître même faibles face à l'immensité de l'amour qu'il entretenait à son égard. Il voulait qu'elle comprenne tout ce qu'il n'arrivait pas à exprimer en des termes, mais que son cœur ressentait naturellement pour elle. Tout ce qu'elle invoquait en lui, tout ce qu'elle représentait. A quel point elle lui était précieuse, chérie. En outre, qu'il l'aimait à l'infini du ciel bleu. Mais tout cela, Louis doutait fortement que les mots soient assez forts pour le décrire ne serait-ce qu'un petit peu. Il lui faudrait quasiment inventer une nouvelle langue, pour le lui confier à l'oral. Quoi qu'il en soit, le Pousfouffle se consolait en se disant que Cassiopée devait sans doute le ressentir d'elle-même, et que les mots seraient de toute façon bien superflus.
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MessageSujet: Re: cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé)   cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé) EmptyJeu 13 Sep - 8:17

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Yellow diamonds in the light and we're standing side by side
As your shadow crosses mine, what it takes to come alive
It's the way I’m feeling I just can't deny but I've gotta let it go,
We found love in a hopeless place


Cassiopée souffla un grand coup, laissant planer le silence. Elle ne doutait pas que ça ferait plaisir au garçon d’entendre ça, et elle ne regrettait pas de l’avoir dit, mais c’était tellement sortit tout seul, c’était tellement spontané et irréfléchi, contrairement aux peu nombreuses déclarations de ce style qu’elle avait pu faire à ses anciens petits amis, qu’elle s’était surprise elle-même. Je t’aime. Les deux amoureux savaient très bien ce que l’autre ressentait, et n’en doutait – presque – jamais, mais c’était, elle était presque sûre, la première fois que l’un deux le disait aussi catégoriquement. Deux mots épurés de tout autre expression, de tout contexte, des purs sentiments traduits et murmurés dans l’oreille du blond. Je t’aime. « Moi aussi. » Elektra eut un petit sourire, appréciant la proximité du garçon et le fait qu’il semblait s’être calmé. Tout allait aller très bien. Louis desserra l’étreinte qui liait les deux sixièmes années pour répéter. « Moi aussi, je t’aime. » La blonde déposa un baiser sur ses lèvres, sentant son cœur battre à cent à l’heure dans sa poitrine. Elle était plus que bien à cet instant précis, et avait déjà oublié la crise du garçon quelques minutes plus tôt. Tout était pardonné, même si elle ne lui en voulait pas. Et puis ils s’aimaient, alors tout irait bien, non ? Cassiopée savait que c’était de la pure naïveté et que ce n’était pas aussi facile, que c’était même très niais de dire que n’importe quoi pourrait arriver, puisqu’ils s’aimaient, mais elle n’en pensait pas moins. Elle aurait été capable de l’emmener dans la Grande Salle et de l’embrasser devant tout Poudlard qu’elle n’en aurait rien eu à faire. Bon, ce sentiment passerait sûrement et il n’était pas sûr que le Weasley apprécie les impulsions amoureuses de la verte, mais quand même. Avant qu’elle n’ait pu dire quoi que ce soit, son petit ami était encore en train de parler. « Je t'aime. » Elle fronça les sourcils, élargissant son sourire. Il avait l’air obstiné, ce qui était, d’un côté, une bonne chose, et en même temps elle avait l’impression qu’il avait une idée derrière la tête, à répéter de cette manière si déterminée la même chose. Le garçon glissa du meuble et se planta devant la blonde. Louis l’embrassa amoureusement, pour apparemment appuyer ses paroles, Cassiopée n’y voyait aucun inconvénient, vraiment pas. gardant un sourire qu’elle n’arrivait pas à enlever ne serait-ce qu’un peu de son visage, ses muscles tendus presque contre sa volonté, elle se contenta de détailler le visage de son amoureux, qu’elle aimait tant regarder. Elle passait ses prunelles sur ses yeux, ses lèvres, ses cheveux. Il était beau et c’était le sien. Et personne n’allait le toucher. Pas tant qu’elle était dans les environs. « Je t'aime. Il y a pas d'autres excuses. C'est juste que je t'aime. Je t'aime Cassiopée. Je t'aime. » Elektra était quasiment persuadée que ses yeux devaient briller de joie.

La sixième année inspira une bouffée d’air et plongea son regard dans celui du garçon, l’interrogeant des yeux. Elle n’allait pas lui demander s’il allait bien puisqu’il répétait la même chose depuis tout à l’heure, mais elle essayait de comprendre ce qui motivait autant le garçon. Ce dernier baissa les yeux vers le sol, attrapant un lacet de sa jupe pour jouer avec. Il avait fait la même chose à Pré-au-Lard. Comme quoi, cet épisode de leur vie les avaient tous deux marqués pour qu’ils gardent des petites habitudes, des infimes détails de cette nuit tumultueuse. « Je suis désolé. C'est ma faute. » La Verte et Argent roula des yeux et secoua un instant la tête. Le blond semblait obligé de tout le temps se remettre en question, et s’excuser de la moindre de ses actions. « Je n'aurais pas dû dire ça. Je vais arrêter. Je ne vais pas recommencer. » Et voilà. La Cayrel attendit en soupirant qu’il termine de se plaindre et de s’auto flageller, lui souriant alors qu’il relevait la tête vers lui et qu’il plantait son regard dans le sien. C’est d’un ton déterminé qu’il lança un « Pardon » définitif, comme s’il signait une promesse de ne plus jamais avoir à faire subir ça à quiconque – lui comprit – une autre fois. Elle hocha la tête avec un petit sourire en coin, attendant que le Weasley se doit décider à ouvrir la bouche pour dire quelque chose ou à continuer d’imiter le poisson. « Je ne veux pas que tu changes. Et encore moins que tu partes. » La lueur qu’il avait dans ses yeux changea aussi rapidement que discrètement, mais il était facile de voir que rien que prononcer cette idée lui faisait sérieusement baisser le moral. Elektra considéra un instant les paroles du garçon. Il était bien le premier à lui dire qu’il ne voulait pas qu’elle change et qu’elle reste comment elle était. Seuls de rares personnes lui avait fait comme reproche qu’elle changeait. Et la deuxième était Ariel : la notion du changement devait donc être assez négative si autant sa meilleure amie que l’homme de sa vie lui déclarait une telle chose. Elle se promit de le retenir et de faire de son mieux. Quant à partir, ce n’était pas près d’arriver. Si une personne devait traverser la porte et ne plus revenir, ça ne serait certainement pas elle qui ferait le premier pas. Il pouvait en être certain. « Je ne veux que toi. Toi comme ça. Toi comme tu es, comme tu veux l'être. Je te veux toi. Je t'aime toi. Comme ça. » La sixième année hocha une énième fois la tête mais ne répondit rien, gardant un silence qu’elle n’arriverait toute façon pas à combler. Elle n’avait rien à dire au garçon, rien à lui répondre si ce n’était des balbutiements émus et gênés : la jeune fille pourrait donc définitivement s’en passer. Elle se contenta donc de rendre le baiser au garçon, qui décrivait si bien ce qu’ils ressentaient tous les deux. C'était un de ses baisers qu'on n'oubliait pas tellement ils voulaient dire tant de choses sans avoir à les prononcer. Passant sa main dans son dos, fermant délicatement ses paupières, Cassiopée hésita un instant à exprimer sa pensée. Ça serait encore changer d’avis, encore perturber le garçon, mais après tout, ça pouvait changer tellement d’autres choses.

Déposant un délicat et rapide baiser sur les lèvres de Louis juste après avoir coupé le précédent, elle le fixa et se mordilla un instant la lèvre. « Louis, tu veux faire ça ? » Le sixième année eut un instant de réflexion, se demandant de quoi parlait sa petite amie. « Si tu veux vraiment faire ton idée. Je sais je suis chiante mais. » Comment lui expliquer qu’elle avait changé d’avis ? Elle était toujours persuadée que c’était une mauvaise idée, mais au final, ils seraient tranquilles quelques temps non ? Et puis toute façon, ils allaient bien finir par devoir faire quelque chose. Que ce soit maintenant ou l’année prochaine, ça revenait au même, leur problème n’avait pas de solutions. Ils ne changeraient pas de clans, ni de familles, ni d’opinion quant à tous ceux qui les entouraient, c’était ridicule d’attendre plus. Surtout que le blond avait bien réfléchi à leur idée, et que c’était bientôt la fin de l’année. Plus que quelques mois, peut-être qu’ils tiendraient le coup quelques mois, et qu’après il y aurait les vacances d’été et qu’ils auraient une nouvelle idée qui coulerait de source. Cassiopée avait l’autorisation de sortir de Poudlard pendant les périodes non-scolaires, et d’aller voir sa famille, mais elle ne comptait pas le faire plus d’une petite semaine. Ariel ne pouvait pas, Louis non plus, et maintenant il rentrait dans son programme et son emploi du temps de jeune fille très occupée. Il avait réussi à dégager plusieurs tranches horaires assez importantes, qu’elle comptait tout à fait combler pendant l’été. Entre autres, les deux personnes étaient deux excellentes raisons de garder la blonde à l’école de sorcellerie. Voyant le regard un brin interloqué de son petit ami, Elektra s’expliqua. « Je change toujours d’avis et c’est nul mais je viens de réfléchir. Et. » Fronçant les sourcils, regardant dans le vague pour faire comme une colonne positif/négatif dans sa tête. Elle finit par revenir au visage du garçon, le fixant très sérieusement, observant qu’il attendait plus ou moins impatiemment la fin de la phrase de la Serpentard. Exposant ses idées, elle commença à parler. « C’est bientôt la fin de l’année, il faut tenir comme tu dis que jusqu’à juin. Après on aura l’été pour y repenser, pour revoir le tout, et puis on pourra s’arranger à ce moment-là. » Imaginant dans sa tête ce que ça pouvait impliquer, elle prit une bouffée d’air. « On pourrait le faire tu crois pas ? Je pense qu’on pourrait le faire. Et que j’avais tort de voir les choses aussi négativement. Peut-être que les gens s’habitueront carrément. » Battant des sils, elle eut une petite seconde de silence, embrassa le Weasley et fit un petit sourire triste. « Bon, je pense pas VRAIMENT qu’ils s’habitueront mais je suis quasiment persuadée qu’on pourra trouver un moyen après. Et ça nous laissera respirer un peu, on aura un peu de temps pour voir ce que ça fait que tout le monde le sache aussi. » La blonde se tourna vers le chat, l’observant un instant. Jetant un coup d’œil à l’heure, elle eut un petit soupir déçu. Le temps passait trop vite, beaucoup trop vite, et c’était bien trop nul. Se retournant vers Louis, passant sa main dans ses cheveux et l’ébouriffant au passage, elle lui déposa un baiser sur le coin de la lèvre. « Tant qu’à faire, autant voir ce que ça donne à la fête demain. Et après on voit, d’accord ? T’en pense quoi ? »
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MessageSujet: Re: cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé)   cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé) EmptyMer 26 Déc - 17:40

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Ses lèvres sur les siennes, Louis inspira profondément. Comme s'il voulait conserver en lui pour toujours une partie de cette atmosphère toute particulière qui apparaissait inévitablement exactement dans ce genre de situation. A chaque fois que la Serpentard entrait dans son champs de vision, elle invoquait quelque chose en le jeune homme. A chaque instant qu'elle l'observait de ses grands yeux clairs, à chaque fois qu'elle lui adressait le moindre mot, à chaque fois qu'elle lui sommait de s'approcher pour s'emparer de ses lèvres, il y avait quelque chose qui s'animait en Louis, indéniablement. Un sentiment tout particulier, s'apparentant probablement aux papillons que les romans décrivent tant. C'était comme une sensation de vertige, sauf que l'on ne craint aucunement de tomber dans le vide, aussi intense soit-il. C'est comme l'impression de perdre tout contrôle sur soi-même, sauf qu'on s'y autorise, confiant. Il s'agit du genre de sensation que l'on veut toujours revivre, à laquelle on devient accroc dès la première fois. Mais tout ceci ne composait pas grand-chose en comparaison au baiser amoureux que les deux apprentis sorciers s'échangeaient présentement. Ce n'était pas le premier, mais il était sans doute tout aussi magistral que celui-ci. Le genre de baiser qui comporte tant, le genre de baiser qui n'a besoin de rien, d'aucune réflexion, d'aucun mode d'emploi. On sait forcément s'y prendre, propulsé en une symbiose parfaite. Le genre de baiser qui va de soi, qui signifie tout, la vie, la mort, l'amour. Le genre de baiser qui transporte forcément, le genre de baiser qui pourrait effarer par son imminent pouvoir. Le genre de baiser que rien ni personne ne peut égaler, par sa préciosité, par son exclusivité de production, soit Louis Weasley et Cassiopée Cayrel.

Le jeune homme glissa délicatement sa main sous l'oreille de la jeune femme, dépliant ses doigts contre sa nuque, quelques mèches de ses cheveux les enlaçant, prolongeant le baiser avide de temps. Finalement, il sentit la préfète se détacher doucement de lui, les pensées animant manifestement son esprit. Le garçon conserva sa main posée sur la joue de porcelaine de son interlocutrice, qui déposa un rapide baiser sur ses lèvres avant de déclarer, hésitante : « Louis, tu veux faire ça ? » Le Poufsouffle fronça les sourcils, incertain de ce à quoi Cassiopée pouvait bien faire référence. Bien sûr, ils venaient d'évoquer un plan que le sixième année avait établit plusieurs et pendant de longues semaines auparavant, mais étant donné la conclusion de cette conversation, l'attrapeur n'était pas convaincu que la jeune femme désirait revenir sur le sujet. « Si tu veux vraiment faire ton idée. Je sais je suis chiante mais. » L'adolescent eut un léger sourire, baissant doucement les yeux sur la Serpentard. Certes, le Weasley pouvait être têtu comme une mule, si bien qu'il n'avait plus aucune envie de mettre son projet en exécution. Les commentaires de sa petite amie à son propos ne l'enthousiasmaient guère vers cela. De plus, probablement par susceptibilité, il ne souhaitait absolument pas revenir sur ce qu'il considérait comme un « échec ». Il avait probablement été bien naïf de s'imaginer que ce plan pouvait marcher, et Cassiopée l'avait d'une certaine manière fait redescendre sur Terre. Désormais, il n'avait aucune confiance en ce qu'il considérait comme un stratagème et pour être tout à fait sincère, il ne désirait que de l'oublier. « Je change toujours d’avis et c’est nul mais je viens de réfléchir. Et. » Le Résistant inspira profondément, attendant patiemment l'énonciation du fil de la pensée de la Verte et Argent. « C’est bientôt la fin de l’année, il faut tenir comme tu dis que jusqu’à juin. Après on aura l’été pour y repenser, pour revoir le tout, et puis on pourra s’arranger à ce moment-là. » Le regard du jeune homme devint pensif. Bien sûr, son interlocutrice marquait un point, mais l'on pouvait voir le fait que l'été approchait d'un tout autre angle de vue. D'un angle de vue complètement opposé... « On pourrait le faire tu crois pas ? Je pense qu’on pourrait le faire. Et que j’avais tort de voir les choses aussi négativement. Peut-être que les gens s’habitueront carrément. » Les lèvres de l'adolescent s'étirèrent en un nouveau sourire qui disparut sous le baiser que lui offrit la préfète. « Bon, je pense pas VRAIMENT qu’ils s’habitueront mais je suis quasiment persuadée qu’on pourra trouver un moyen après. Et ça nous laissera respirer un peu, on aura un peu de temps pour voir ce que ça fait que tout le monde le sache aussi. » Le même sourire figé sur ses lèvres, le garçon ne pipa mot. Encore une fois, la Cayrel avait raison. Mais une partie de Louis se demandait si Cassiopée ne lui disait pas tout cela plus par générosité que par malignité. Dans tous les cas, elle demeurait lucide, ce qui état une excellente chose. « Tant qu’à faire, autant voir ce que ça donne à la fête demain. Et après on voit, d’accord ? T’en pense quoi ? » Le Poufsouffle croisa brièvement le regard de sa petite amie avant de baisser timidement les yeux. D'un côté, il n'osait pas annoncer à l'Obscure qu'il n'avait aucune envie de mettre en place ce plan. De l'autre, il rêvait de pouvoir offrir à la fille dont il était amoureux la possibilité de l'aimer en public qu'elle méritait. Le jeune homme déglutit, réfléchissant quelques instants, silencieux. Finalement, après un manège orné de quelques soupirs, sourires désolés et regards interrogateurs, il répliqua, incertain : « Tu sais, on parlait de changement. Du changement que tu pourrais faire sur toi et que je refuse. » Le Weasley se redressa, disposant ses mains de chaque côté de la sixième année. « Je n'ai pas envie de changer non plus. Je n'ai pas envie de vouloir changer. Je sais pertinemment que je change, mais je ne le remarque pas, et c'est ça qui est bien. Je le remarque après, quand c'est fait, pour la simple et bonne raison que ce changement est naturel. Et c'est parfait. Tu me changes, et j'aime ça. J'adore ça. J'adore tellement l'effet que tu as sur moi. » Un sourire aussi sincère que bienheureux étira les lèvres de l'attrapeur. « Cependant, il y a des parties de moi qui changeront jamais. Je reste attaché à des morceaux de moi-même qui ne s'évaporeront peut-être jamais. C'est peut-être pour ça que c'est si difficile... » Une lueur triste s'installa dans les pupilles du garçon. Son sourire se transforma en rictus tandis que son regard devenait progressivement vitreux. D'une voix blanche, il annonça : « Je ne veux pas mentir. » Un silence plana, durant lequel le blond ne bougea point. Finalement, il releva lentement la tête, plantant son regard dans celui de Cassiopée. « Je n'ai pas envie de mentir. J'avais eu cette idée, principalement parce que je voulais arranger tout le monde. Dire à tout le monde ce qu'ils voulaient entendre. Que j'étais toujours le même, que j'étais toujours aussi Résistant, que je haïssais toujours autant les Obscurs. Mais c'est faux. » Louis marqua une pause, avant de reprendre, souriant : « Comment je pourrais abhorrer les Obscurs alors que j'en aime une ? » Il n'attendit pas de réponse à sa question, qui de toute façon n'en réclamait aucune, pour ajouter : « J'en ai marre d'être celui qui essaie de tout faire pour convenir à quiconque. J'en ai marre de réfléchir pendant dix mille ans pour trouver la meilleure chose à faire dans l'unique but que personne ne souffre. Personne à part moi. Je ne veux plus passer des nuits éveillé pour trouver comment je pourrais annoncer à mes proches que j'aime quelqu'un que je ne devrais pas aimer. Parce que c'est ridicule. C'est tellement ridicule. » Un bref rire faux mais libérateur fila entre ses lèvres. « Pourquoi je devrais toujours être celui qui fait tout pour plaire à tout le monde ? De toute façon, ce n'est même pas comme si je plaisais à tout le monde. Et d'un côté, je m'en fous. Quand je sortirai d'ici, je passerai pas ma vie avec tout Poudlard. Je passerai ma vie avec toi. » Louis s'arrêta, l'air déterminé. Puis, il se rendit compte de ses derniers propos qui avait franchit ses lèvres sans aucune pudeur. Ils étaient véridiques, mais tellement francs et intimes que le rose lui monta aux joues. Il resserra ses doigts sur un des lacets de la jupe de son interlocutrice, murmurant un « Si je peux » à peine audible, pour reprendre de plus belle : « J'en ai marre de jouer ce rôle. Je veux vivre ma vie. Et pour une fois, tous ces gens à qui j'ai tant donné pourrait me rendre la pareille et accepter que la femme qui me rend heureux. Peu importe qui elle est. Ils pourraient me faire confiance, ils pourraient me soutenir, ils pourraient au moins l'accepter. Je veux pas mentir, Cassiopée. Je veux les mettre au pied du mur et je m'en fous de leur réaction. S'ils me tournent le dos, ça signifiera que j'ai perdu des années de ma vie à soutenir des gens qui ne le méritent pas, des gens qui n'auront même pas hésité à m'expulser de leur vie à la moindre contrariété. Des beaux égoïstes. » L'adolescent soupira. Une pointe de colère et tristesse faisait vibrer sa voix, mais son regard émeraude ne reflétait que force et détermination. « Et si c'est gens font partie de ma famille, c'est bien dommage. Mais d'une certaine manière, ça me permettra de voir leur vrai visage, non ? » Un maigre sourire étira les lèvres du Poufsouffle qui inspira profondément, caressant amoureusement le visage parfait de sa petite amie du bout de ses doigts. « Je veux vivre avec toi. Aujourd'hui, et depuis décembre je n'ai que ça en tête. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai tant voulu te concilier assurément avec les membres de ma famille. Peut-être que c'est possible, peut-être que c'est royalement incompatible. Mais dans tous les cas, ça ne change pas que c'est avec toi que je veux passer du temps. C'est toi que je veux impérativement dans mon futur. C'est de toi dont j'ai besoin pour être heureux. Toi par-dessus tout. » Le jeune homme sourit tendrement, déposant une mèche des cheveux blonds de sa petite amie derrière son oreille. « Mais si tu préfères qu'on fasse ça, je le ferai. Je dis juste que maintenant, je me fiche bien de clamer haut et fort pourquoi je suis le garçon le plus chanceux de tout Poudlard. »
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MessageSujet: Re: cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé)   cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé) EmptySam 29 Déc - 7:22

ϟ
ever fallen in love with someone you shouldn't fell in love with?

Cassiopée avait changé d’avis comme un dernier espoir. Elle ne voulait pas blesser le garçon, même si manifestement elle l’avait déjà fait quelques minutes plus tôt en lui démontant son idée en trois phrases. Pas une deuxième fois. Et puis merde, il fallait bien qu’elle arrête d’être aussi rationnelle si elle comptait passer à l’action pour que son couple soit public à un moment ou à un autre. Leur amour n’était pas rationnel, tant pis. C’était un fait, et il fallait vivre avec ou abandonner. Et pour l’instant, elle n’avait pas envie d’abandonner. Elle n’avait de toute façon pas prévu de laisser partir le garçon comme ça, et ils venaient de se dire qu’ils s’aimaient mutuellement. Leur futur proche n’était certainement pas une séparation – si tout allait bien. Alors Elektra s’était décidé à revenir sur son avis, essayant de trouver des éléments positifs au subterfuge que proposait son amoureux. Après les lui avoir dits, elle avait un bilan plutôt mitigée de cette idée. En même temps, elle savait qu’elle avait raison quand elle disait que ce n’était que quelque chose qui fonctionnerait à court terme, et qu’après il allait falloir trouver autre chose pour justifier le fait qu’ils aient décidés de faire ça précédemment… Enfin bref : ça serait un beau bordel, un prix cher à payer pour, au mieux, un petit mois de tranquillité. Et d’une certaine manière, c’était quand même un mois de tranquillité, et la possibilité de vivre avec un poids en moins, de se dire qu’après tout ce n’était pas si grave et d’avoir plus de temps pour trouver une autre solution. Le pour et le contre se battaient en duel dans la tête de la Serpentard, qui n’attendait que l’avis de Louis. Après tout, c’était lui qui aurait le dernier mot et il était inutile qu’elle continue à tergiverser toute seule en silence. En parlant de silence, celui qui emplissait la pièce se faisait étrangement long. Cassiopée baissa la tête pour arriver à capter le regard du Weasley, qui apparaissait être fuyant. Elle fronça les sourcils, n’osant rien dire, s’attendant au pire vu comment le Poufsouffle semblait chercher ses mots et hésiter à parler. La sixième année tenta de lui envoyer un sourire encourageant, auquel il répondit par un sourire entre l’excuse et la gêne. Finalement, il se décida.

« Tu sais, on parlait de changement. Du changement que tu pourrais faire sur toi et que je refuse. » Le garçon se redressa, retrouvant une contenance. La sixième année attendit, absolument pas rassurée. En fait, elle ne savait même pas à quoi elle s’attendait d’horrible, mais un pressentiment lui tiraillait l’estomac. « Je n'ai pas envie de changer non plus. Je n'ai pas envie de vouloir changer. Je sais pertinemment que je change, mais je ne le remarque pas, et c'est ça qui est bien. Je le remarque après, quand c'est fait, pour la simple et bonne raison que ce changement est naturel. Et c'est parfait. Tu me changes, et j'aime ça. J'adore ça. J'adore tellement l'effet que tu as sur moi. » Cassiopée sourit tendrement. Son petit ami était mignon à mourir, et elle en était ravie. Elle ne se rendait pas compte non plus qu’elle le changeait, se contentant de s’adapter plus qu’autre chose, mais s’il trouvait qu’elle le faisait et en bien, c’était encore mieux. La blonde n’avait jamais demandé au Weasley de changer. Mais il avait l’air de trouver ça nécessaire, dans tous les cas positif. Ce que la Cayrel savait aussi, c’est qu’elle changeait grâce à Louis. Elle s’en rendait compte manifestement plus souvent que lui et ne savait pas si c’était en bien, du progrès, ou si elle régressait juste, mais ça ne la dérangeait pas tant que ça. Il fallait juste qu’elle s’habitue. Et surtout que les autres autour d’elle s’habituent, parce que ce n’était pas encore ça non plus. Elle n’était pas la seule surprise de ses réactions. « Cependant, il y a des parties de moi qui changeront jamais. Je reste attaché à des morceaux de moi-même qui ne s'évaporeront peut-être jamais. C'est peut-être pour ça que c'est si difficile... » Le sentiment d’inquiétude qui faisait un nœud dans l’estomac de la sixième année revint en une seconde. Cette désagréable impression était progressivement partie en l’entendant parler, mais le blanc sur lequel il avait arrêté sa phrase ne rassurait absolument pas. Avec ça, le sourire du résistant était parti en fumée. « Je ne veux pas mentir. » Cassiopée ne rajouta rien. Elle n’avait rien dire, elle ne savait pas où il voulait en venir et n’était pas sûre de vouloir le savoir. Le garçon planta son regard dans les yeux de la jeune fille anxieuse. « Je n'ai pas envie de mentir. J'avais eu cette idée, principalement parce que je voulais arranger tout le monde. Dire à tout le monde ce qu'ils voulaient entendre. Que j'étais toujours le même, que j'étais toujours aussi Résistant, que je haïssais toujours autant les Obscurs. Mais c'est faux. » Elektra eut un micro sourire. Il n’allait pas lui annoncer une horrible nouvelle, apparemment. Et elle commençait à voir où il voulait en venir. La blonde n’avait pas encore d’avis sur ce début d’idée complètement folle, elle allait devoir réfléchir.

« Comment je pourrais abhorrer les Obscurs alors que j'en aime une ? » Cassiopée répondit au sourire du garçon. C’était plus qu’un soulagement que de le voir sourire. Et puis il était si beau quand il la regardait comme ça qu’elle était persuadée qu’elle ne s’en lasserait jamais. Comment était-il possible qu’on quitte quelque chose comme ça ? Non seulement elle était contente de le voir content, mais la façon dont il la regardait la faisait se sentir bien. Elle aurait pu passer des heures à le contempler. Simplement à contempler son beau sourire et à l’entendre parler. « J'en ai marre d'être celui qui essaie de tout faire pour convenir à quiconque. J'en ai marre de réfléchir pendant dix mille ans pour trouver la meilleure chose à faire dans l'unique but que personne ne souffre. Personne à part moi. Je ne veux plus passer des nuits éveillé pour trouver comment je pourrais annoncer à mes proches que j'aime quelqu'un que je ne devrais pas aimer. Parce que c'est ridicule. C'est tellement ridicule. » La sixième année hocha vivement la tête. Elle n’aurait pas pu dire mieux, et elle était heureuse que Louis prenne la peine de lui dire avec autant de détermination. Vu qu’il avait semblé réfléchir longtemps pour trouver une solution, qu’il termine par ça prouvait à la blonde qu’il était plus que sûr de lui. « Pourquoi je devrais toujours être celui qui fait tout pour plaire à tout le monde ? De toute façon, ce n'est même pas comme si je plaisais à tout le monde. Et d'un côté, je m'en fous. Quand je sortirai d'ici, je passerai pas ma vie avec tout Poudlard. Je passerai ma vie avec toi. » En effet, il était donc plus que déterminé. Elektra écarquilla les yeux. Il n’y allait pas de main morte. Non pas que ça la dérange, non, de toute façon elle était aussi le genre à penser des choses comme ça quand elle était avec quelqu’un. Mais rarement à voix haute, d’une, et c’était souvent des fantasmes de princesse et de prince charmant qu’un projet concret. Il allait falloir du courage et une forte dose d’optimisme et d’amour pour vivre avec la blonde. Elle ne s’attendait absolument pas à une déclaration du style, surtout pas venant de Louis. Comme quoi, cet homme était plein de surprise. Cassiopée se mordilla la lèvre en souriant. Le Poufsouffle rougissait. Il devait se rendre compte de ce qu’il avait dit, et réaliser à quel point ça pouvait être étonnant – et potentiellement flippant. Le Weasley attrapa un des lacets de sa jupe. Comme elle avait pris l’habitude de le faire avec ses doigts, il jouait avec ceux-ci. Le silence qui planait permis à la verte d’entendre le murmure « Si je peux » sortit de la bouche de son petit ami. L’Obscure pouffa mais ne rajouta rien, le laissant continuer. Il ne lui laissa pas de choix, toute façon.

« J'en ai marre de jouer ce rôle. Je veux vivre ma vie. Et pour une fois, tous ces gens à qui j'ai tant donné pourrait me rendre la pareille et accepter que la femme qui me rend heureux. Peu importe qui elle est. Ils pourraient me faire confiance, ils pourraient me soutenir, ils pourraient au moins l'accepter. Je veux pas mentir, Cassiopée. Je veux les mettre au pied du mur et je m'en fous de leur réaction. S'ils me tournent le dos, ça signifiera que j'ai perdu des années de ma vie à soutenir des gens qui ne le méritent pas, des gens qui n'auront même pas hésité à m'expulser de leur vie à la moindre contrariété. Des beaux égoïstes. » Cassiopée ne savait pas ce qui se passait dans la tête du blond, mais il semblait décidé et ne comptait manifestement pas changer d’avis. Ce qu’il disait était plus que courageux, affirmant que c’était tant pis pour les autres. Elektra avait peur qu’il lui accorde trop d’importance. Qu’il n’hésite pas à se séparer d’êtres chers alors qu’elle ne valait pas le coup. D’un certain côté, ça ferait quand même un tri bénéfique, dans le sens où même si leur histoire bancale ne marchait pas, il aurait vu les personnes qui ne regardaient pas plus loin que des histoires de camps ou d’affinités. Et ça pouvait lui servir pour beaucoup plus de choses qu’un couple. En même temps, la sixième année connaissait aussi l’importance de certaines personnes dans la vie de Louis et sa tendance à apprécier facilement n’importe qui du moment qu’il l’appréciait en retour. Et sans ces gens-là, personne ne donnerait cher de la peau du sixième année. Cassiopée fouilla dans sa mémoire et se rendit compte qu’elle n’avait jamais calculé Louis tout seul avant leur première rencontre à la volière. C’était toujours Lucy et son cousin. Khôl et son meilleur ami. Louise et son copain. Le blond qui était avec Emily. L’attrapeur de l’équipe Poufsouffle. Le frère de Dom. A part ça, Louis l’avait très peu marqué en tant que personne. Il faisait partie d’un tout. Et c’était d’ailleurs bien dommage, les gens qui ne le connaissaient pas loupant quelque chose. Qu’il se sépare de certaines personnes dans ce tout, ceci dit, semblait peu probable. Cassiopée ne voulait pas douter de son petit ami, mais elle savait que la séparation serait très dure. Et elle ne ferait pas forcément plus de bien que de mal. « Et si c'est gens font partie de ma famille, c'est bien dommage. Mais d'une certaine manière, ça me permettra de voir leur vrai visage, non ? » Le sourire triste qu’affichait le garçon fit soupirer la verte. Il passa ses doigts sur son visage, arrachant un maigre sourire à Cassiopée en guise de réponse. Sa famille avait déjà subi ce genre de crise, notamment avec Roxanne. Récemment, avec Lily. Lily se portait très bien, et Roxanne avait l’air de s’en foutre un peu. Au final, ce n’était pas un tel drame. Encore une fois, ça ferait des vagues, mais les Weasley-Potter n’étaient pas connus pour être une famille sans histoire, sans problèmes, dont les membres étaient tous d’accord. Louis ne serait pas le premier, ni le dernier, à sacrifier ses idéaux pour être heureux à un autre niveau. Les Obscurs voyaient dans la Résistance ceci comme un trait de faiblesse assez grand. Elle battait de l’aile, parce que personne ne se battait jusqu’au bout. Si les Obscurs n’étaient pas non plus connus pour tout abandonner en faveur des idées du Lord, ils surpassaient en nombre une résistance qui, au final, n’était jamais assez puissante. Pour Louis, ça ne serait que faire face aux mêmes personnes que pour les autres ‘scandales’. Plus Lucy, qui avait été et resterait probablement un problème pour le couple. Une fois celui-ci surmonté, Cassiopée ne voyait pas d’autres gros obstacles. Après réflexion, se foutre de l’avis du reste était peut-être la meilleure idée possible.

« Je veux vivre avec toi. Aujourd'hui, et depuis décembre je n'ai que ça en tête. C'est d'ailleurs pour ça que j'ai tant voulu te concilier assurément avec les membres de ma famille. Peut-être que c'est possible, peut-être que c'est royalement incompatible. Mais dans tous les cas, ça ne change pas que c'est avec toi que je veux passer du temps. C'est toi que je veux impérativement dans mon futur. C'est de toi dont j'ai besoin pour être heureux. Toi par-dessus tout. » La verte sentit encore les battements de son cœur s’accélérer. Si Ariel était une petite voix dans sa tête, elle lui dirait qu’elle était trop fleur bleue pour son propre bien. Oh, attendez, Ariel était une petite voix dans sa tête. Elektra l’ignora, se disant qu’elle règlerait ses problèmes de niaiserie intérieure plus tard. Elle élargit son sourire, sentant avec plaisir le jeune homme qui remettait une mèche de ses longs cheveux derrière son oreille. Louis pouvait très bien être son prince charmant, au final. Elle n’aurait pas parié sur lui au départ, mais il avait tout pour l’être, et c’était bien ce qu’elle souhaitait depuis plusieurs mois. Sa réputation à elle serait probablement un brin ternie par ce couple, mais il allait en falloir bien plus pour descendre la Cayrel. Surtout qu’au final, elle aussi avait des parias dans sa famille. Isis en était l’exemple parfait. Alors à quoi bon préserver les apparences ? Cassiopée resterait l’élément majeur de la famille, ce qu’elle comptait bien rester dans tous les cas. Louis n’allait pas influencer ni la fortune de ses parents, ni son nom de famille – pas dans l’instant, tout du moins, ni son camp, ni la plupart de ses relations : pas les essentielles, en tout cas. Plus leur couple durait, plus elle se demandait pourquoi ils continuaient de se cacher. Et Louis venait sûrement d’arriver à la même conclusion : il n’y avait aucune raison de le faire. S’ils comptaient faire durer à long terme, de toute façon, ça reviendrait au même. Et il valait probablement mieux faire passer la pilule maintenant qu’annoncer un mariage d’un coup un jour ou l’autre. De plus, comme il disait, à part Ariel et d’autres avec qui elle garderait contact, Cassiopée n’allait certainement pas se taper la moitié de Poudlard chez elle toutes les semaines. Sa vie n’appartenait qu’à elle. Pour finir, elle avait aussi assez de secrets comme ça. Notamment un qui la transformerait intégralement tous les mois si elle ne faisait pas gaffe. A force d’en rajouter, c’était les mauvais qui allaient éclater. Elle préférait donc s’afficher avec Louis comme une fierté que devoir supporter ce que vivait Sidney au quotidien. « Mais si tu préfères qu'on fasse ça, je le ferai. Je dis juste que maintenant, je me fiche bien de clamer haut et fort pourquoi je suis le garçon le plus chanceux de tout Poudlard. » Cassiopée ricana. Avec tout ce qu’il avait dit, il finissait toujours par être conciliant. C’était elle qui faisait le choix final. De toute façon, ils devaient être tout deux d’accord. Ne restait plus qu’à mettre en pratique. Au fil de sa réflexion, Elektra s’était décidée. Elle était plus que d’accord avec son amoureux et ne lui enlèverait pas sa volonté de ne pas mentir. C’était honorable et courageux. Cassiopée manquait un peu de courage, et acceptait l’idée tant qu’ils étaient dans une salle tous les deux, et elle angoissait déjà du matin suivant, mais un peu de courage n’avait jamais fait de mal. Dans tous les cas, Louis serait à côté d’elle et elle pourrait compter sur lui. Il y avait Ariel aussi, qui savait depuis longtemps et n’avait jamais critiqué le couple d’une manière vraiment virulente.

La Cayrel déposa un baiser au coin des lèvres du garçon avec un petit sourire. « Tu m’impressionnes. » Avec un sourire, elle détourna quelques secondes les yeux de ceux du Weasley pour rappeler son chat. Lucky l’écoutait très bien, depuis le temps qu’elle l’avait, mais elle avait abandonné de dresser l’acquisition très récente qu’elle avait offert à son petit ami. Il était infernal avec elle, avec son autre chat, avec les animaux en général, et il ne s’était calmé que dans les bras du Weasley. Vexée, elle avait décidé qu’elle boudait et qu’il était hors de question qu’elle se mette à apprécier ‘Malboro’. Le chat de la verte sauta sur ses genoux. Elle l’attrapa dans ses bras et le caressa distraitement, relevant les yeux vers le visage du Poufsouffle. Il attendait son avis sur la question, ce qu’elle comptait bien faire de tout ce qu’il avait pu lui dire. « Je vais être honnête : ça me fait flipper. » Avant que le garçon ne puisse s’inquiéter plus longtemps ou se dire qu’il avait encore affirmé quelque chose de ridicule, elle reprit. « Mais je crois que je peux surmonter ça. Et j’en ai envie. Et puis tu seras là, c’est pas comme si je tenais la main de n’importe qui. Peut-être que ça me fait flipper, mais ça me fait surtout plaisir. Plaisir que t’es confiance comme ça. » Cassiopée attrapa la main du garçon et le tira un peu plus vers lui. Elle colla son front contre le sien, fermant à demi les yeux, et murmurant juste assez fort pour qu’il entende. « J’espère que ça ira. J’espère que tu perdras personne à qui tu tiens, j’en ai pas envie et ça serait pas juste. » Déposant un rapide baiser sur les lèvres du garçon, elle passa ses bras autour de ses hanches. « Moi aussi je veux vivre avec toi. On vivra tous les deux, hein ? Bien sûr que tu peux. T’es bête quand tu veux. » Cassiopée resta un instant sans bouger, appréciant l’étreinte et ne disant rien d’autre. Elle n’avait rien à rajouter. Elle aimait assez Louis pour faire un effort et abandonner sa lâcheté dans son lit le matin. Prise d’une impulsion, la jeune fille se releva, ordonna à son chat de ne pas bouger d’ici, et tira le garçon par la main pour qu’il la suive. Elle ouvrit la porte de la salle oubliée et sortit dans le couloir, regardant autour d’elle pour voir les alentours. Elle tenait toujours Louis par la main. Prenant une grande respiration, Cassiopée se tourna vers son petit ami et fit quelque pas dans le couloir désert. Il était déjà tard, et si elle avait le droit d’être là en sa qualité de préfète, Louis était hors-la-loi. Et elle aussi, par procuration : profiter des privilèges auquel elle avait accès pour ramener son copain n’était pas conseillé. Au premier pion qui passait, c’était la catastrophe assurée. Elektra se retourna vers Louis et le tira une nouvelle fois pour qu’il s’approche. N’importe qui aurait pu arriver maintenant, tourner au coin du couloir et les voir. Et ce qui était jubilatoire, c’était qu’Elektra s’en fichait complètement. Elle en avait presque envie. « Bon ben t’attends quoi pour m’embrasser ? » Louis eût un petit sourire et ne se fit pas prier, approchant son visage de celui de la préfète, qui scella le baiser avec un sourire satisfait. Ils se séparèrent à contre cœur, regardant autour d’eux comme s’ils attendaient quelque chose. Rien ne se passa, évidemment. Cassiopée lâcha la main du garçon et avança vers le couloir menant à sa salle commune, déambulant lentement. Elle faisait dans sa tête la liste des relations qui auraient quelque chose à dire sur leur couple. Ignorant les gens comme Alistair, qui avaient de toute façon toujours quelque chose à dire, elle arriva au sujet épineux de Demyan. Elle n’aimait pas avoir des avis de sa part, parce qu’il était méchant et qu’il s’en fichait. Il était un de ses amis à qui elle hésitait toujours avant de dire quelque chose. Une fois sur deux, elle avait peur de sa réaction. Pourtant elle savait qu’il ne lui ferait probablement pas de mal, mais il n’hésitait pas à lui dire la vérité en pleine face, ce qu’elle détestait. Il n’était pas fervent des jolis mensonges contre une moche vérité. Haussant les épaules pour elle-même, Elektra se dit que de toute façon, elle devait bien lui faire face. Et il savait déjà beaucoup de choses.

Puis vint les dernières relations qu’elle avait. Des gens auquel elle s’était attachée sans le vouloir. Louis en avait fait partie. Généralement, c’était des gens qu’elle n’aurait même pas dû voir en les croisant. Fred, par exemple. Juyne. Elle aurait le soutien de Juyne, elle le savait. Fred était une autre histoire. Il allait la détester après ça. Mais il y avait pire : il y avait Louise. Elle n’avait jamais voulu blesser Louise, elle avait même dans l’optique d’arranger son couple. Et du jour au lendemain, elle finissait avec son ex petit ami. C’était quelque chose qui n’allait probablement pas bien passer. Elektra se pinça les lèvres. Merde, merde, merde. Il fallait qu’elle lui dise. Elle pouvait attendre que Londubat l’apprenne, mais ça serait juste cruel. Normalement, ça ne gênerait pas vraiment la verte, mais si Louis apprenait qu’elle n’avait même pas fais gaffe, il risquait lui de le prendre mal. Le courage qu’elle avait accumulé venait de partir en fumée, ce qui lui faisait se poser la question : était-ce un courage imaginaire ? L’obscure soupira et se maudit d’avoir été gentille envers Louise se tourna vers Louis, derrière elle, qui devait se demander pourquoi elle avait soudainement accéléré. Nerveusement, la Serpentard s’approcha de son amoureux et lui fit un sourire maladroit. Il fronça les sourcils, alors elle détourna les yeux. « Je peux régler deux trois trucs avant qu’on se balade dans Poudlard tous les deux ? » Se pinçant les lèvres, la sixième année se dépêcha de rassurer le garçon. « Rien de grave, hein, juste… certaines histoires à… euh… finir. Limiter les dégâts. » Cassiopée toussota et embrassa le garçon avant de revenir à grands pas dans la salle oubliée. Elle espérait que le Poufsouffle ne voudrait pas d’explications, et en même temps tous ses actes étaient synonymes de ‘qu’est-ce qu’il se passe’. Ouvrant la porte et s’effaçant pour laisser passer Louis, elle la referma derrière lui. Il valait peut-être mieux qu’elle lui dise avant qu’il ne devine, ou qu’elle n’ose pas lui dire la vérité si jamais il posait la question. « J’ai peut-être promis à quelqu’un que. Tu étais libre et que j’allais faire de mon mieux pour te garder libre et te remettre avec la dite personne. Et ça la fout mal. Donc… Faudrait que je prévienne. Enfin, rien de grave hein, haha. Juste que je fixe ça. Mais ça se passera bien. Je pense. J’espère. Croisons les doigts. » Elektra fixa son chat qui était revenu entre ses jambes pour lui faire un câlin, se disant – et espérant encore plus – que le garçon s’en ficherait, que ce n’était pas si grave et qu’elle pouvait bien fréquenter qui elle voulait avec n’importe quelle intention. « Mais bref dès que j’aurais prévenu les deux personnes concernées que ça peut pas se passer comme ça, tout ira bien et on pourra faire ce qu’on veut. »
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Louis Weasley

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MessageSujet: Re: cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé)   cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé) EmptySam 13 Avr - 2:04

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Lous inspira profondément. Une boule demeurait logée dans sa gorge tandis que son estomac le tiraillait, néanmoins il demeurait déterminé à assumer ses paroles. Prononcer ces termes à voix haute et de surcroît devant Cassiopée lui procurait une véritable bouffée d'oxygène, étonnement. Il avait l'impression d'avoir fait un énorme pas en avant, et d'une certaine manière, le fait d'avoir déclaré à sa petite amie son désir d'arrêter ses manigances pour plaire à tout le monde sauf à lui-même scellait son objectif. Il ne désirait aucunement retourner en arrière. Pour une fois, il avait envie de vivre, il avait envie de faire ce qu'il voulait, un souhait qui se répétait perpétuellement depuis qu'il était avec Cassiopée d'ailleurs. Étonnement, la Serpentard lui donnait des ailes en quelque sorte. Depuis le jour où ils avaient réellement parlé, depuis qu'ils s'étaient enivrés une belle soirée, Louis ne pensait plus qu'à elle, mais aussi à son propre bonheur. Cassiopée figurait être la définition parfaite de ce qui le rendait heureux, et bien qu'elle allait contre une bonne quantité de choses dans sa vie, bien qu'il était probablement certain que Louis blesserait de nombreuses personnes de son propre entourage en entretenant sa relation avec l'Obscure, le garçon n'avait pas envie de tirer un trait. Égoïste, il voulait voir cette relation évoluer pendant aussi longtemps qu'elle en aurait la chance. Il désirait vivre avec Cassiopée, quoi qu'il lui en coûte. Et d'une certaine manière, il était indéniable que la jeune femme le faisait évoluer, elle le changeait mais aussi l'aider à s'assumer, s'imposer. Alors que Lucy voyait que le mal que la Cayrel pouvait affliger à son cousin, elle ne réalisait pas à quel point Cassiopée délivrait Louis des milliers de chaînes, de craintes, sans compter sa timidité maladive que le Poufsouffle avait traîné pendant toutes ces années de scolarité à Poudlard. La Serpentard n'était pas seulement l'élixir du bonheur de Louis, elle composait aussi sa liberté. Avec elle, bien qu'elle l'effraie toujours de temps en temps, le Weasley avait la sensation de pouvoir être qui il était réellement, intégralement, sans édulcoration. Et ça, c'était un des meilleurs sentiments que l'attrapeur n'avait jamais connu. Bien évidemment, Cassiopée lui faisait remarquer certains points de son attitude qui n'étaient pas des meilleurs, et la beauté du geste était qu'en étant violente avec lui lorsqu'il agissait de cette manière, elle l'aidait à devenir un homme. En somme, Louis ne pouvait pas se détacher de Cassiopée, elle lui apportait tout ce que le monde n'était jamais parvenu à lui offrir. La préfète représentait tellement qu'il était prodigieusement impossible de le caractériser en de simples mots. Elle était parfaite, son ange, sa salvatrice, son bonheur, sa liberté. Son tout. Et il l'aimait de tout son cœur comme de toute son âme pour cela et tant d'autres choses.

Le sixième année sentit l'adolescente déposer un baiser au coin de ses lèvres avant de déclarer un « Tu m’impressionnes. » qui lui fit expirer doucement tout l'air qu'il avait emmagasiné dans ses poumons et le rendait souverainement tendu. Il rendit son sourire à son interlocutrice tandis que celle-ci partait à la recherche du chat qu'elle lui avait offert en guise de cadeau d'anniversaire et qui ne semblait pas l'apprécier autant que ça. En revenant avec le félin dans ses bras, la Serpentard avoua : « Je vais être honnête : ça me fait flipper. » Le garçon baissa les yeux. Ça le terrorisait lui aussi. Il savait pertinemment que lorsqu'il serait rendu devant sa famille à clamer haut et fort qu'il aimait Cassiopée et ne comptait pas lui tourner le dos, il tremblerait probablement de tout son corps. Il craignait que sa famille le prenne mal, il redoutait qu'elle ne l'accepte pas, majoritairement car cela signifierait que ses cousins, ses sœurs, ses quelques amis, n'étaient pas ceux qu'il pensait être. Qu'ils seraient des êtres bien en-dessous de l'estime que Louis leur offrait depuis des années. Un prodigieux leurre, suivi d'une perte de sa foi en eux radicale. D'un côté, une partie de lui-même avait du mal à envisager ses proches réfuter tellement sa relation qu'ils le rayent de sa vie. Cela lui semblait purement surréaliste. Comment pouvait-on annihiler un membre de sa propre famille à cause d'une relation ? Une relation qui le rendait plus qu'heureux de plus ? Cependant, Louis se remémorait très bien comment Roxanne avait perdu le soutien de nombreux des membres de leur famille. Ou dans un autre cas, comment Sarah avait aussi perdu beaucoup en quittant les Résistants dans le but de rejoindre Xander – selon la rumeur. Lucy abhorrait Sarah depuis ce jour. Peut-être que la capitaine des Poufsouffle se mettrait à haïr son propre cousin, son meilleur ami, celui qui avait toujours été là pour elle pour la simple raison qu'elle était en désaccord avec son choix de petite amie. « Mais je crois que je peux surmonter ça. Et j’en ai envie. Et puis tu seras là, c’est pas comme si je tenais la main de n’importe qui. Peut-être que ça me fait flipper, mais ça me fait surtout plaisir. Plaisir que t’es confiance comme ça. » Un sourire sincère étira les lèvres de l'apprenti sorcier. Comment leur couple pouvait-il ne pas durer ? Malgré qu'ils étaient des êtres souverainement différents, qu'ils avaient des opinions divergentes, qu'ils étaient en désaccord sur un tas de choses, il ne pouvait que se rejoindre au niveau de leur relation et de ce qui se passait au sein de leur couple. Même lorsqu'ils se disputaient, les deux adolescents parvenaient toujours à trouver un terrain d'entente et leur chamaillerie ne durait jamais plus d'une heure en général. Honnêtement, pour Louis, leur couple avait tous les atouts pour résister à énormément de choses. Ils savaient s'écouter, se respecter, s'aimer. L'adolescente saisit sa main, l'incitant à se rapprocher d'elle afin qu'elle pose son front contre celui du jeune blond. « J’espère que ça ira. J’espère que tu perdras personne à qui tu tiens, j’en ai pas envie et ça serait pas juste. » Un rapide rictus apparut sur le visage du Weasley. Il espérait aussi que ça irait et qu'il ne perdrait personne à qui il tenait, mais il était déterminé à prendre ce risque quoi qu'il en soit et était prêt à assumer quelconque perte. Ce serait triste, mais c'était quelque chose qu'il voulait faire, qu'il voulait voir arriver. Le garçon déposa un baiser sur les lèvres de sa petite amie après qu'elle en ait fait autant. « Moi aussi je veux vivre avec toi. On vivra tous les deux, hein ? Bien sûr que tu peux. T’es bête quand tu veux. » L'attrapeur sourit de nouveau. Ce genre de déclaration avait le don de le rendre plus qu'heureux. Et bien qu'il tentait de se freiner à envisager un futur assez lointain avec Cassiopée, il trépignait d'impatience à l'idée de vivre avec elle, de quitter ce macabre château et commencer sa vie d'adulte. Il rêvait de rentrer chaque soir chez lui en sachant que Cassiopée l'y attendrait jour après jour. Louis étreint amoureusement la Serpentard, un doux silence s'installant entre les deux élèves. Puis, Cassiopée se mouva soudainement, se distançant du garçon dans le but d'aller ouvrir la porte. Elle finit par revenir par lui, l'entraînant vers l'extérieur de la salle oubliée. Ils s'enfoncèrent dans les couloirs aussi humides qu'austères, une pointe d'inquiétude accélérant les battements du cœur du sixième année. Finalement, après quelques minutes de marche, assez loin de la salle oubliée pour se faire découvrir finalement par quiconque appréciait une escapade nocturne à cette heure avancée, la préfète des Verts et Argent se stoppa puis tourna les talons vers son interlocuteur, avant d'interroger, comme si cela allait de soi: « Bon ben t’attends quoi pour m’embrasser ? » Un léger sourire fila entre les lèvres du jeune homme qui ne se fit pas prier plus longtemps pour embrasser tendrement sa petite amie. Il prolongea doucement le baiser, souhaitant lui faire partager tout l'amour, toute l'affection, toute l'admiration qu'il entretenait pour elle dans ce simple acte, tout en se fichant bien des réprimandes qu'il pourrait en recevoir dans l'immédiat. A se faire attraper dans les couloirs à une heure où il devrait sagement reposer dans son dortoir, il préférait que ce soit en embrassant Cassiopée qu'en pratiquant une autre activité en compagnie de n'importe qui d'autre. Le baiser prit finalement fin, le silence du couloir étant presque assourdissant tant le Poufsouffle redoutait l'apparition d'un individu. L'Obscure lâcha la main de l'adolescent, s'orientant vers sa salle commune lentement. Durant quelques minutes, un nouveau silence s'imposa entre les deux jeunes gens durant lequel Louis se contenta de suivre l'étudiante en silence, se doutant que celle-ci était plongée dans ses pensées. Il n'était pas réellement de la personnalité de Cassiopée de ne rien dire volontairement. Il fallait qu'une âme assez forte l'y ait contraint ou que des pensées assez prenantes aient fait apparition dans son esprit. Finalement, la marche de la Cayrel connut une fin, et celle-ci se retourna en vue de faire face à son petit ami qui conservait toujours un silence irréprochable. Un sourire maladroit orna les lèvres de l'adolescente qui finit par demander : « Je peux régler deux trois trucs avant qu’on se balade dans Poudlard tous les deux ? » L'adolescent ne put se retenir de froncer les sourcils, intrigué. Qu'est-ce que Cassiopée avait-elle bien envie de régler au début de la soirée de si important ? Manifestement, cela avait rapport avec leur dévoilement au grand jour, sinon la Serpentard ne serait pas aussi pressé de le faire dès maintenant. Un fin sourire conciliant étira les lippes du garçon qui ne pouvait de toute façon pas refuser une telle demande. Il comprenait parfaitement que la jeune femme ait le besoin de régler quelques faits avant de métamorphoser une bonne partie de son futur au sein du collège de sorcellerie. Après réflexion, c'était d'ailleurs le moins qu'il pouvait accorder. « Rien de grave, hein, juste… certaines histoires à… euh… finir. Limiter les dégâts. » Tandis qu'apparemment Cassiopée prononçait ces quelques mots en vue de ne pas l'inquiéter, cela eut royalement l'effet inverse. Il ignorait une bonne partie de la vie de la jeune femme, ses nombreuses relations. Peut-être ne connaissait-il que le sommet de l'iceberg que constituait le royaume de sa petite amie. Et manifestement, cette dernière souhaitait empêcher la partie submergée de se fracasser avec un bon nombre de choses avant que son couple ne devienne public. L'obscur déposa un vif baiser sur les lèvres du Poufsouffle avant de se diriger promptement vers la salle oubliée, où elle déclara, après avoir soigneusement fermé la porte derrière lui : « J’ai peut-être promis à quelqu’un que. Tu étais libre et que j’allais faire de mon mieux pour te garder libre et te remettre avec la dite personne. » Les yeux ronds comme des soucoupes, le jeune homme demeura bouche bée, tandis que Cassiopée continuait, d'un ton rapide qui trahissait son stresse : « Et ça la fout mal. Donc… Faudrait que je prévienne. Enfin, rien de grave hein, haha. Juste que je fixe ça. Mais ça se passera bien. Je pense. J’espère. Croisons les doigts. » Pendant une bonne minute, l'adolescent ne pipa mot, ignorant quelle réaction adopter. Des pensées se bousculaient à vitesse grand V dans son esprit, à l'en étourdir. Cassiopée aurait promit à quelqu'un qu'il était libre et qu'elle allait arranger un couple entre cette personne et lui ? Le jeune homme s'appuya discrètement contre le mur, digérant l'information. Il n'avait jamais songé que la Serpentard puisse s'être intéressée à lui dans le but d'aider quiconque. Une de ses amies, peut-être ? Mais qui par Merlin désirerait être avec lui ? Il était plus ou moins la risée de Poudlard. La seule qui semblait l'avoir aimé auparavant était Louise et encore, vu la façon dont elle avait rompu avec lui, il en doutait assurément. Pendant un court instant, Louis craint que Cassiopée avait eu pour but de le détruire par l'intermédiaire de l'élaboration d'un quelconque couple. Ou de toucher sa famille, la Résistance, que sait-il. D'un autre côté, le fait que Cassiopée désire prévenir cet individu lui informait également que le fait que la Cayrel soit tombée amoureuse de lui et se soit mit en couple avec sa personne demeure hors du plan, et cela ne mettait pas en danger la sincérité de ses sentiments, bien heureusement, même si Louis n'en avait spécialement douté. Le Poufsouffle leva des yeux inquiets vers la sixième année qui avait fait tout son possible pour être la plus rassurante possible. Il était vrai que Cassiopée se fichait royalement de lui avant, avec des bons arguments, elle aurait pu voir un jeu, une opportunité ou n'importe quoi d'autre en aidant quelqu'un à s'allier à lui. Et d'une certaine manière, Louis ne pouvait pas lui en vouloir. D'une voix enrouée, l'adolescent interrogea : « Est-ce que je peux connaître l'identité de cette personne ? » Il implorait presque inconsciemment du regard son interlocutrice. Il ne demandait pas ça pour flatter son égo ou autre, il la questionnait sur cette écolière pour la simple et bonne raison de contrer sa paranoïa une fois de plus vis-à-vis de ses camarades de classe et autres apprentis sorciers résidant au collège de sorcellerie. De plus, s'il avait un ennemi assez déterminé pour désirer l'embrasser devant tout Poudlard, il était bon de connaître son visage, question de se méfier. Puis, les derniers termes prononcés par Cassiopée fusèrent dans son esprit. Elle espérait que cette confrontation se passe bien, ce qui voulait dire qu'il y avait de bonnes chances pour qu'elle se passe mal... Le cœur du Poufsouffle rata un battement à l'idée de voir sa petite amie en danger à cause qu'elle ait était contre une de ses promesses ou autre. Il était clair que Louis était très fidèle et loyal, qu'il n'avait qu'une seule parole et y tenait fermement, toutefois il ne voulait pas que Cassiopée paye pour être tombée amoureuse de lui. Elle ne l'avait pas commandé, et ce serait hautement injuste. Comme le clamait l'adage : à l'amour comme à la guerre. Personne ne pouvait réellement s'opposer contre les manigances orchestrées par les sentiments amoureux. « Tu veux y aller complètement seule ? Je ne veux pas qu'il t'arrive quelque chose à cause de ça. » Cette fois-ci, le regard du sixième année était décidé, une lueur de bravoure y reposait même. Le garçon était réputé pour être prêt à se battre pour ceux qu'il aimait, peu importe le prix, et cette partie de lui s'appliquait bien évidemment également à Cassiopée. Cependant, celle-ci l'informa : « Mais bref dès que j’aurais prévenu les deux personnes concernées que ça peut pas se passer comme ça, tout ira bien et on pourra faire ce qu’on veut. » Louis ignorait si sa petite amie voulait le rassurer une nouvelle fois ou pas mais la nouvelle qu'il ne s'agissait pas d'une seule personne mais de deux le fit stresser un peu plus. Deux étudiants ? Il avait comprit qu'il s'agissait de le mettre en couple avec un individu, que faisait la deuxième âme dans cette histoire ? Perdu, le garçon questionna : « Deux personnes ? Je croyais que c'était me mettre en couple quelqu'un ? Que veut la deuxième personne ? » Inquiet, le jeune homme ne put s'empêcher d'ajouter : « Tu es sûre de vouloir y aller seule ? Qu'il n'y a pas de danger ? » Entendant ses propres mots, Louis eut l'impression de s'être métamorphosé en sa mère. Il soupira à cette idée, mais ne perdit aucune consistance. Il accorda ainsi : « Si tu veux vraiment y aller seule on peut se rejoindre après quelque part. » Il croisa le regard de la jeune femme, répétant, ne voulant pas se faire trop encombrant malgré tout : « Si tu veux. Je disais ça parce que tu parlais de te promener dans Poudlard. Mais peut-être que tu parlais en général et pas spécialement ce soir. » Le jeune homme fronça les sourcils, se maudissant déjà intérieurement de paraître aussi stupide. Il eut un sourire aussi désolé qu'embarrassé, haussa les épaules sans aucune véritable signification, comme s'il voulait se persuader que ce n'était rien d'être aussi ridicule, et ajouta une nouvelle couche, étant toujours aussi conciliant : « A toi de voir. » Puis, l'adolescent songea à ceux que lui-même se devait de prévenir. A informer ses proches, il préférait que ce soit de sa bouche que par leur découverte aléatoire. Il n'y aurait rien de pire pour rendre leur réaction encore plus désastreuse. Probablement devait-il s'y mettre plus tard. Il pourrait voir Fred et Lucy dans sa salle commune si Cassiopée voulait mettre au parfum ses deux mystérieuses personnes en solitaire. Après, il y aurait toujours Khôl, Emily, Dominique, Victoire. Lily était déjà au courant, et honnêtement, Louis ignorait s'il voulait en parler avec Albus ou pas. Déjà que leur relation était horrible, cela suffirait pour se faire envoyer à l'infirmerie par son propre cousin. Quoi que de cette façon, ça lui permettrait de voir Victoire dans la foulée et de l'informer. Louis fronça les sourcils, est-ce qu'il devrait envoyer une lettre à ses parents ? Il trouvait ça assez étrange, comme concept. Il s'imaginait mal raconter à ses géniteurs qu'il avait trouvé une petite amie à Poudlard et que celle-ci se prénommait Cassiopée Cayrel. Oui oui, Cayrel, de la famille du côté de Vous-Savez-Qui. Il recevrait sans doute après une centaine de lettres de chaque membre de sa famille tentant de le faire rompre avec sa bien aimée. Le Poufsouffle leva les yeux vers son interlocutrice. Allait-elle mettre au courant ses propres parents ? Peut-être valait-il mieux de le faire plus tard. Quoi qu'encore une fois, il était préférable que ce soit Louis qui informe Bill et Fleur Weasley qu'une de ses sœurs ou cousins. L'adolescent soupira, tout ceci s'annonçait être un véritable parcours du combattant. Mais ça en valait hautement le coup. « J'ai aussi quelques personnes à prévenir. Enfin, je préfère qu'elles l'apprennent d'abord de ma propre bouche qu'en nous découvrant dans un couloir. Je pense que la pilule passera mieux si ça ne vient pas d'une rencontre au hasard » Le jeune homme sourit, toujours aussi déterminé à se jeter dans cette tornade infernale qui serait créée par l'annonce de sa relation avec Cassiopée. « Je peux toujours voir Lucy et Fred dans la Salle commune des Poufsouffle. En revanche, pour mes sœurs et les autres cousins, ça devra attendre. Je vois pas trop comment je pourrais les voir ce soir... Pareil pour quelques autres amis, ils sont pas de Poufsouffle... » déclara-t-il d'un ton désolé. Il pourrait toujours leur envoyer une note par hibou, mais encore une fois, c'était cruellement impersonnel et c'était quelque chose qu'il jugeait devoir faire en face à face. Il était certes peureux, mais n'était pas si lâche. « J'ai déjà dit à Lily et Lucy que j'étais amoureux de toi et tu as connue plus ou moins leur réaction. » Louis se remémora l'incident dans la classe des potions où Lucy avait confronté Cassiopée et vice versa. « Désolé pour ce qui s'est passé avec Lucy, d'ailleurs. » Quant à Lily, elle lui avait confié précédemment avoir parlé à la Serpentard et manifestement, ça ne s'était pas passé si mal. Quoi que d'une certaine manière, Louis imaginait mal Lily faire quelque chose contre Cassiopée maintenant qu'elle était la petite amie de son cousin. Elle comprenait Louis, et vivait la même situation avec Ainsley. En fait, dans cette histoire, la benjamine des Potter composait un réel allié. Le Weasley ignorait ce qu'il ferait sans elle, elle était d'un précieux soutien, doublée d'une confidente hors-pair. Il lui restait que Fred, Albus, Dominique et Victoire niveau famille. Il se doutait que Fred et Albus allaient exploser d'une manière ou d'une autre. Quant à ses sœurs, étrangement, il ignorait prodigieusement leur réaction à venir. Ce serait la surprise totale. Un léger sourire orna ses lèvres, l'attrapeur conclut : « Enfin, on verra bien pour les autres, pour ce qui concerne mon côté. » Louis plongea ses mains dans ses poches, réalisant qu'il venait de raconter sa future hypothétique petite vie familiale à Cassiopée pendant de bonnes et longues minutes alors que celle-ci lui avait demandé de partir régler certaines affaires avec deux énigmatiques personnages. « Enfin, désolé de te retenir avec ça. A moins que tu veux que je vienne avec toi. Ce que je ferai avec plaisir si tu le désires. Mais je peux aussi t'attendre. Ça me dérange pas du tout. Je peux - » Louis se stoppa, tranchant son flot de paroles aussi dérisoires les unes que les autres qui trahissaient finalement assez son stresse imposé par la nouvelle de la fameuse mise en couple : « Enfin, tu connais la chanson. A toi de voir. » Gauche, l'adolescent se pencha pour déposer un doux et rapide baiser sur les lèvres de la séduisante Serpentard et patienta pour recevoir sa réponse sagement, s'imposant un silence irréprochable malgré sa nervosité exemplaire.
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MessageSujet: Re: cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé)   cassiopée&louis ϟ find you, love you and live without shame (terminé) EmptyMer 22 Mai - 6:58

be careful of love. it will twist you brain around and leave you thinking up is down and down is up.


Dire que Cassiopée regrettait déjà sa décision était beaucoup s’avancer, mais elle doutait un peu de sa propre assurance. Oh, elle aimait le garçon, elle voulait pouvoir se balader fièrement à son bras et l’embrasser n’importe quand et arrêter de l’ignorer tous les jours en passant devant lui en cours, mais en même temps, il y avait Louise qui formait un bloc de béton devant son objectif, bloc qu’elle ne pouvait pas simplement contourner, et il y avait tout le reste, le fait qu’elle restait Cassiopée, qu’Isis était suffisamment une déception pour qu’elle n’ait pas besoin de déshonorer à son tour sa famille. A chaque fois que cette pensée lui traversait la tête, elle se frappait mentalement. Le fait qu’elle assimilait chaque fois Weasley avec déshonneur allait sûrement être problématique bientôt, elle allait parler trop vite et vexer son petit ami, ou un truc du style. Il allait falloir qu’elle assume tous les côtés de sa relation avec l’attrapeur, et ça allait demander de la patience et du courage. Deux traits de caractères particulièrement présents chez la blonde, bien entendu. Au final, elle avait traîné le Poufsouffle hors du couloir où il venait de lui donner un baiser qu’elle sentait encore sur ses lèvres. Elle lui avait rapidement expliqué la situation, lui glissant qu’une certaine jeune fille serait un problème, essayant du mieux qu’elle pouvait de le rassurer pour qu’il évite de paniquer. Malheureusement, ça ne semblait pas très bien marcher, puisqu’elle voyait déjà dans les yeux de Louis qu’il n’était ni rassuré, ni à l’aise. Au moins, il ne semblait pas énervé, ce qui était déjà un bon point. « Est-ce que je peux connaître l'identité de cette personne ? » La voix du garçon était un brin tremblant, et la Serpentard se mordit la lèvre en observant le blond. Il faisait de son mieux pour son convaincre que tout allait bien, c’était évident. Et pourtant, ça ne semblait pas suffisant. Cassiopée évita la question d’un geste de la main, continuant à fixer ses chaussures comme si de rien n’était et qu’il n’avait jamais rien demandé. Elektra se demanda un instant s’il avait déjà des idées. Si elle l’avait sous-estimé et qu’il avait déjà eu plusieurs aventures dans le même genre qu’avec elle. Elle aurait ri à cette idée quelques mois plus tôt, mais depuis qu’ils avaient fait les fous dans la lingerie, elle se disait qu’il n’était pas aussi insignifiant et sage et ennuyeux que ce qu’on lui avait toujours dis. L’idée qu’une longue liste de prétendante défile dans la tête de son petit ami faisait bouillir le sang de la blonde. Elle n’était pas réputée comme partageuse ou amicale avec quiconque, alors si c’était son copain impliqué, c’était deux fois pire. L’exemple parfait était toutes les filles qui approchaient Ariel. Cassiopée les examinaient soigneusement avant de donner son semi-accord à Violet, qui l’ignorait une fois sur deux, sachant très bien qu’elle n’avait en aucun cas besoin d’un accord pour rencontrer des gens. Quoiqu’il en soit, la Cayrel se devait de réfléchir à ça en allant voir Louise. Elle pourrait demander à la Jaune et Noire, elle était peut-être plus au courant. La jeune fille sortie de ses pensées en attendant le sixième année lui parler. « complètement seule ? Je ne veux pas qu’il t’arrive quelque chose à cause de ça. » Cassiopée releva les yeux, surprise, et croisa le brave regard du garçon. Il semblait déterminé à infliger le même traitement que réservait Cassiopée aux ex de Louis à tous ceux qui pourraient lui faire du mal. Elle adorait cette idée. Bon, en imaginant le Weasley face à Louise et Fred, l’idée était moins agréable. Surtout qu’elle aurait tendance à se cacher derrière son dos et attendre que ça passe, alors que lui serait sûrement perdu devant les deux. Bref, mauvaise idée. Il ne jouerait pas le rôle du preux chevalier ce coup-ci. La verte lui sourit et tenta de fermer la conversation d’une courte phrase.

« Deux personnes ? Je croyais que c'était me mettre en couple quelqu'un ? Que veut la deuxième personne ? » Cassiopée eut un petit mouvement de recul et soupira. Elle avait raté son coup. Elle fit la moue et ouvrit la bouche pour répondre, mais fut coupée par Louis qui avait repris la parole. « Tu es sûre de vouloir y aller seule ? Qu’il n’y pas de danger ? » Cassiopée ne put s’empêcher de rire à l’idée d’être en danger face à Louise. Elle hocha la tête, un sourire au coin des lèvres, dévorant le garçon des yeux. Qu’est-ce qu’il était beau quand il s’inquiétait comme ça. « Si tu veux vraiment y aller seule on peut se rejoindre après quelque part. » Louis la regarda un instant, et elle n’ajouta rien, sachant très bien qu’il n’avait pas fini son petit speech. « Si tu veux. Je disais ça parce que tu parlais de te promener dans Poudlard. Mais peut-être que tu parlais en général et pas spécialement ce soir. » Finalement, Elektra éclata de rire. Elle se retenait depuis qu’il avait commencé à parler, mais son regard désolé et gêné finissait le travail. Elle passa ses bras autour de ses hanches, calmant son éclat de rire. Il finit par hausser les épaules et par conclure, ce coup-ci, en se répétant. « A toi de voir. » La blonde hocha la tête avec un sourire déterminé. Louis avait été assez clair, au final. Elle faisait ce qu’elle avait à faire avec ou sans lui. Elle aurait adoré tenir sa main quand elle racontait tout à Louise, mais elle avait un peu peur que ça fasse tâche, alors il ne valait mieux pas. Elle trouvait adorable, ceci dit, que le garçon ce soit proposé. Il releva les yeux pour croiser son regard, et elle en profita pour déposer un petit baiser sur sa joue. « Merci, mais je vais me débrouiller. J’apprécie beaucoup le fait que tu te sois proposé pour m’accompagner, ceci dit. Mais ça ferait trop désordre. » Louis replongea dans ses pensées, aussi Elektra se tut, l’observant réfléchir. Il était normal qu’il ait lui aussi des amis et des gens à prévenir. Si elle était Lucy, elle aurait sûrement préféré l’apprendre de la bouche du garçon et pas le croiser au bras d’une blondasse qu’elle détestait. Ceci dit, elle n’était pas Lucy –merci mon dieu. « J'ai aussi quelques personnes à prévenir. Enfin, je préfère qu'elles l'apprennent d'abord de ma propre bouche qu'en nous découvrant dans un couloir. Je pense que la pilule passera mieux si ça ne vient pas d'une rencontre au hasard. » Cassiopée hocha vigoureusement la tête. Elle se voyait mal faire un caprice et refuser ça au garçon, quand elle restait si mystérieuse à propos de ses connaissances à prévenir. Tout le procédé semblait tellement stupide. Le pire étant que ça ne concernait qu’eux. Jusqu’à preuve du contraire, sortir avec Louis n’engageait que Cassiopée et Louis. Ce n’était pas trucmuche ou machin qui lui tenait la main, et c’était très bien comme ça. La préfète savait ceci dit que les gens parleraient, elle aurait été la première à le faire si elle avait vu, au pif, Jenny sortir avec Hugo. « Je peux toujours voir Lucy et Fred dans la Salle commune des Poufsouffle. En revanche, pour mes sœurs et les autres cousins, ça devra attendre. Je vois pas trop comment je pourrais les voir ce soir... Pareil pour quelques autres amis, ils sont pas de Poufsouffle... » Le garçon affichait encore un air désolé. Elektra leva les yeux au ciel. Elle ne lui avait pas demandé de prévenir tout le monde d’un coup tout de suite dans la seconde et qu’ils se retrouvent dans le quart d’heure. Cassiopée fit un sourire maladroit au garçon, réfléchissant à ce qu’elle pourrait faire pour prévenir Fred avant qu’il ne le fasse. C’était cruel de lui couper l’herbe sous le pied, mais il allait falloir qu’elle le fasse, sinon c’est lui qui viendrait la voir et elle était lâche et peureuse, alors que son petit ami était FORT ET COURAGEUX. « J'ai déjà dit à Lily et Lucy que j'étais amoureux de toi et tu as connue plus ou moins leur réaction. » La blonde fit la grimace malgré elle, ce que Louis dut remarquer, puisqu’il s’empressa de s’excuser pour Lucy. La sixième année haussa les épaules. « T’excuses pas pour elle. Et tout devrait bien se passer avec Lily, on a eu le loisir de discuter nous aussi. » Elle fit un petit clin d’œil au garçon. Sa relation avec Ainsley était assez similaire à celle qu’elle avait avec Louis, aussi avaient elles décidées d’un commun d’accord qu’elles n’avaient rien à dire et qu’il valait mieux se soutenir. Cassiopée avait trouvé le deal raisonnable.

« Enfin, on verra bien pour les autres, pour ce qui concerne mon côté. » Louis lança un sourire à sa petite amie, qu’elle lui rendit avec un énième hochement de tête. Même si elle aurait beaucoup aimé, elle ne pouvait pas vraiment tout prévoir. Cassiopée se retrouvait une fois de plus face à la triste réalité qu’était le fait qu’elle ne pourrait jamais contrôler l’esprit des gens sur son passage. Un rêve d’enfant jamais réalisé. Elle n’aurait de toute façon jamais parié sur un prince charmant comme Louis Weasley, alors ses rêves d’enfants ne voulaient plus vraiment rien dire. Le reste, elle l’avait déjà. « Enfin, désolé de te retenir avec ça. A moins que tu veux que je vienne avec toi. Ce que je ferai avec plaisir si tu le désires. Mais je peux aussi t'attendre. Ça me dérange pas du tout. Je peux - » La blonde le fixa, un air amusé sur le visage. Il était tellement nerveux qu’il se répétait depuis tout à l’heure. Cassiopée se demanda un instant s’il allait tenir le coup ou si les deux prochaines semaines de leur vie allait être un constant flot nerveux de paroles et de questions et de comme tu veux. Elektra se rendit compte pendant une petite minute qu’elle allait peut-être être la plus forte des deux, ce qui était une nouveauté, et qui n’annonçait rien de bon pour la force du couple. Mais soit. Si elle devait être celle qui coupait le garçon pour lui dire que tout allait bien toutes les dix minutes, elle le ferait. « Enfin tu connais la chanson. A toi de voir. » « Je commence à la connaître, oui. » Cassiopée lui fit un petit sourire moqueur, sourire qui disparut dans le baiser que le garçon se pencha pour lui donner. Elle le contempla un moment avant de secouer la tête. « Louis, ça ira. Détends-toi. » Il baissa les yeux vers ses pieds. Elle lui attrapa le menton pour lui relever la tête. « On se verra dès que j’aurais tenu les personnes au courant, d’accord ? J’irais voir la fille concernée, et on se rejoint après, et on ira se balader. Tu veux bien faire ça ? » Louis hocha la tête avec un sourire. Elle passa ses bras autour de son cou avec un petit sourire heureux. « Parfait alors. Et puis si j’ai besoin de toi à n’importe quand, je n’hésiterais pas une seconde à te demander. » Après un petit froncement de sourcil, elle planta son regard dans les yeux du garçon. « Hé, c’est réciproque hein. Si tu veux que je vienne avec toi, tu me traînes aussi, hein ? J’peux faire mal avec mes talons si t’as un souci. » Le Poufsouffle laissa échapper un petit rire. Elle lui lança son poing dans l’épaule gentiment. « Te moques pas, sinon je t’écrase les pieds et tu comprendras ta douleur. » Elle fit semblant de lever le pied, et Louis recula d’un pas rapidement. Cassiopée reposa son pied sur le sol avec un air satisfait. Elle l’attrapa par la main et le tira vers lui pour l’embrasser. « Bon. Tu me raccompagnes ? » Sans lui laisser le temps de répondre, elle marcha vers la porte, laissa le temps au garçon d’appeler son nouveau chat et sortit dans les couloirs, marchant en direction de la Salle Commune des verts. Ils marchèrent en silence jusqu’à la dite salle commune. Arrivés devant la porte, Elektra se tourna vers son petit ami. Elle se lança dans ses bras, l’étreignant du plus fort qu’elle pouvait. Le garçon lui rendit son étreinte. Elle plongea sa tête dans son cou, attendit quelques secondes avant de lui faire de nouveau face. « Je t’aime beaucoup tu sais. » Sans attendre aucune réponse, elle lui déposa un simple baiser sur ses lèvres et tourna les talons, rentrant dans la Salle Commune bruyamment. Alistair, qui trainait toujours dans le coin, leva les yeux en la voyant ouvrir la porte. Elle haussa un sourcil et accéléra avant qu’il se mette dans son chemin encore une fois. « T’étais où ? C’est pas à toi de faire la ronde ce soir. T’étais avec un mec ? » Cassiopée se retourna pour fixer le garçon un instant. Finalement, elle haussa les épaules et croisa les bras. « Oui. Mon copain. T’as un problème avec ça où je peux y aller ? » Il y eut un moment de silence, que la blonde interpréta comme un oui avant de tourner les talons et de monter les escaliers quatre à quatre, le souffle court. Les prochaines semaines risquaient d’être amusantes.

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