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 LOUIS&EOWYN X I don't even need your love

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MessageSujet: LOUIS&EOWYN X I don't even need your love   LOUIS&EOWYN X I don't even need your love EmptyJeu 2 Aoû - 10:11




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« Le souvenir du bonheur n’est plus du bonheur ; le souvenir de la douleur est de la douleur encore. » ► LORD BYRON
Eowyn Lannister était confortablement installée sur l'un des fauteuils du bureau de sa directrice de maison. Silencieuse, elle attendait patiemment, laissant ses doigts caresser le velours de son fauteuil. Un sourire figée sur ses lèvres, Eowyn trônait, telle une reine. Elle était de retour à Poudlard. Oh, elle savait pertinemment que peu d'élève aurait de la sympathie pour elle, mais cela ne l'abattait pas, au contraire, elle en ferrait sa force. Sa situation actuelle la , rendait tout ausis mystérieuse qu'à l'époque. Les autres élèves avaient pu lire son histoire dans la gazette des sorciers, ils connaissaient son secret, mais ils ne savaient pas qui elle était, réellement. Pouvait-ils lui faire confiance? Résistants et Obscures se questionneraient sur elle. Elle était une Lannister et l'on savait cette famille fidèle au Seigneur des Ténèbres. Et pourtant, elle était entrée à Poudlard avec une seule chose en tête : sa vengeance. Une vengeance qu'elle n'avait malheureusement pas pu concrétiser, mais une vengeance tout de même. A l'heure actuelle, elle semblait être à nouveau sous la protection du Lord Noir, mais comment être sûr que c'était vers lui qu'allait son allégeance? Son secret avait beau avoir été dévoilé au grand jour, Eowyn n'avait jamais été aussi mystérieuse et énigmatique. Le professeur de défense contre les forces du bien entra dans la pièce sans lui accorder le moindre regard. La blonde n'en fut nullement blessé, elle connaissait les professeurs de Poudlard, le Narcissisme et l'égocentrisme qui allaient avec. Elle se contenta d'attendre que le professeur ne daigne lui porter de l'attention. Cette dernière se racla la gorge, se posant derrière son bureau. Elle fouilla dans ses parchemins et en tendit un à Eowyn. Comme convenu, nous vous avons assigné un élève de sixième qui se chargera de vous remettre à jour. Lotchowsk ne releva son regard vers Eowyn que lorsqu'elle se rendit compte qu'elle n'avait pas encore quitter la pièce. Les sourcils du professeur se rehaussèrent. Je suppose que je n'ai pas besoin de vous montrer le chemin de la sortie, Mademoiselle Lannister.Elle ne s'y faisait décidément pas. Elle avait été appelée Mayfair pendant tellement longtemps qu'elle s'y était habituée. Aujourd’hui, elle pouvait pourtant se faire appeler Lannister au grand jour. Oh elle était fière d'être l'héritière d'une famille aussi illustre, mais elle n'avait jamais été habituée à être appelée ainsi. Elle décroisait les jambes, puis d'une impulsion de ses mains contre les accoudoirs de son siège, elle se redressa. Elle portait l'uniforme de sa maison et, à sa manche, était toujours cousu l'écusson des Obscurs. Elle se demandait comment elle allait être accueillie... Une chose était certaine, on ne sortirait pas les cotillons pour fêter son retour. Elle quittait le bureau de la directrice de Serpentard et refermait consciencieusement la porte derrière elle. Une fois au dehors, elle déroula le bout de parchemin qui lui avait été donné. En découvrant le nom de la personne qu'elle devait rencontrer plus tard dans la journée, son coeur loupa un battement. Louis Weasley. Certes, elle s'était attendue à devoir revoir le jeune homme, mais pas aussi tôt. Elle avait espéré pouvoir l'éviter quelques temps. Louis Weasley. Elle ne s'expliquait pas l'attachement qu'elle éprouvait à l'égard du Poufsouffle. Jamais elle ne s'était livré à ce point à quelqu'un. Elle ne savait nullement pourquoi elle l'avait fait... C'était ridicule. Ridicule et irréfléchis. Un soupire s'extirpa de ses lippes alors qu'elle s'adossait au mur. Le Weasley était sans nulle doute une faiblesse pour la Serpentard. Une faiblesse qu'elle ne s'expliquait pas. Et pour ne rien gâcher, il l'avait repousser, vulgairement. Comment pouvait-elle aussi attachée à lui? Ils s'étaient connu quand ils étaient gamins, mais ils avaient grandit, ils s'étaient perdu... Alors pourquoi ? Elle n'en avait pas la moindre idée. Elle prit une inspiration profonde, se détachant finalement du mur. Ce n'était qu'un mauvais moment à passer. Au final, peut-être que ce n'était pas plus mal. Une fois qu'elle aurait affronter le sixième année, elle n'aurait plus à craindre de le croiser au détour d'un couloir.

Elle se détacha du mur, jetant un coup d'oeil à sa montre. Hm. Il lui restait peu de temps avant son rendez-vous. Si l'on pouvait appeler cela rendez-vous. C'était plutôt un rattrapage. Voilà, un rattrapage. Eowyn était arrivée quelques heures auparavant et n'avait pas eut l'occasion de croiser grand monde. Oh, elle ne s'attendait à rien, elle n'avait jamais eut réellement d'attache à Poudlard. Elle ne redoutait rien ni personne, elle affronterait les élèves contre qui elle s'était levée sans qu'il ne le sache, elle ferrait mine d'oublier le passé, même si elle ne le pourrait jamais. Elle avait été élevée dans la haine et dans la rancune, elle ne pouvait tiré un trait sur sa vengeance aussi facilement. Oh non, elle n'en avait pas terminé avec ces traîtres, avec ces imbéciles qui se sont dressés contre les siens. Une erreur? Sans doute, mais ils restaient coupable aux yeux de la blonde. Le Cartwright avait peut-être perdu leur honneur, mais c'était une bien maigre consolation, trop maigre. Les Cartwirght. Elle n'avait pas eut l'occasion de croiser son prétendant depuis que la traîtrise de la famille de ce dernier avait été révélé au grand jour. Ce n'était qu'une question de temps. Ils étaient dans la même maison et se trouvait être dans la même année. L'idée de cette confrontation enthousiasmait Eowyn. Le seul qui serait peut-être ravi de la retrouver, serait son complice de toujours, celui avec lequel elle partageait ce secret. Le secret avait été dévoilé, mais un autre était né, celui d'une vengeance et d'une rancœur qui n'avait pas de limite. Il était le seul à qui elle pouvait se confier, le seul qui ne l'avait pas jugé et qui l'avait, au contraire, encouragé. Mais elle aurait tout le temps de le retrouver plus tard. Pour l'heure elle devait retrouver Louis. Louis Weasley. Elle essayait de ne pas trop y penser, craignant que ce rattrapage ne tourne en règlement de compte. Louis la connaissait mieux que personne, malgré les années, il anticipait et comprenait la moindre de ses mimiques, le moindre de ses non-dits. Louis lisait en elle comme dans un livre ouvert et elle ne pouvait rien faire pour l'en empêcher. Tout en avançant dans le couloir, elle déroula à nouveau le parchemin pour voir où elle devait se rendre. La salle aux coussins. Elle n'avait eut l'occasion de s'y rendre qu'une fois et elle n'avait malheureusement pas pu y rester longtemps. Pour travailler, c'était l'endroit idéale. Il y avait un aspect confortable que l'on ne retrouvait pas à la bibliothèque, et plutôt calme. Ce serait parfait... Sans doute. Bon, elle n'avait plus le choix, elle devait y aller. Connaissant le Poufsouffle, il aurait probablement la fuite. A moins qu'il ne décide de boycotter leur petite séance. Par Merlin et s'il ne venait pas au rendez vous... Enfin au rattrapage, c'était un rattrapage. Eowyn remonta dans les étages, froissant la parchemin sans s'en rendre compte. Elle ne savait pas si elle était pressée ou si elle appréhendait de revoir Louis. le relation était tellement Bizarre. Vraiment bizarre. Elle ne savait pas mettre de mot sur celle-ci. Il n'y avait d'ailleurs pas de mot. Cinquième étage. Elle se posa devant la porte, tendit la main vers la poignée mais plutôt que d'ouvrir la porte, elle posa la paume contre la porte de bois massif et laissa échapper un soupire. Elle su alors qu'elle appréhendait de le revoir. Elle n'était même pas certaine de le vouloir. Pourtant, avait-elle le choix? Non. Absolument pas. Par Merlin, pourquoi avait-il fallu qu'on la foute avec Louis Weasley. Non seulement le hasard faisait mal les choses, mais il jouait clairement dans l'ironie. Allez. Une nouvelle inspiration profonde et elle se décida enfin à passer le pas, à ouvrir cette foutue porte et pénétré dans la pièce. Louis y était déjà, elle reconnu sa chevelure blonde. Son regard se posa sur lui, froid, impassible et distant. Elle ne laissa rien filtrer de son trouble, parce que oui, elle était troublée qu'il ait une telle emprise sur elle, mais elle refusait qu'il le comprenne. Il ne devait jamais l'apprendre, JA-MAIS. Elle instaurait donc cette distance, pour se protéger, de lui, de ce qu'il pourrait comprendre, de ce qu'il pourrait voir. Son sac glissa de son épaule pour tomber au sol. Elle haussa les épaules, nonchalante, comme si tout cela n'avait aucune importance. Alors, qu'est ce qu'on fait? Pas de bonjour, rien, elle en venait directement au fait. Encore une fois, c'était une façon de se protéger. Elle ne lui donnait pas le temps de poser la moindre question, elle ne lui accordait aucune familiarité, elle ne s'autorisait aucune proximité. C'était Louis Weasley, c'était son plus vieil ami, c'était son talon d’Achille. C'était justement ça le problème. Elle le craignait. Elle avait peur d'être démasquée. Elle avait peur de ressentir quelques choses. Il avait ce pouvoir là sur elle. Elle finit par se poser, loin de Louis, le plus loin possible de lui. Et merde, par Merlin, elle était Eowyn Lannister, elle valait MIEUX que ça.


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MessageSujet: Re: LOUIS&EOWYN X I don't even need your love   LOUIS&EOWYN X I don't even need your love EmptyMar 7 Aoû - 16:46

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« Qu'est-ce qui se passe ? » interrogea Louis alors que sa sœur l'observait d'une drôle de manière. En fait, exactement lorsqu'elle avait quelque chose à lui dire ou à lui demander mais n'osait pas franchir le pas. Victoire savait pertinemment que son frère ne faisait pas partie de la catégorie de personne des insensibles. Elle savait à quel point la moindre parole, la moindre demande, la moindre déclaration, pouvait avoir un solide impact sur lui. Ainsi, maternelle et protectrice envers son cadet, elle avait apprit à le manier et préserver un maximum. Cependant, le Poufsouffle avait également apprit à reconnaître ces moments où Victoire n'osait pas dire les choses directement. Sa sœur aîné se pinça les lèvres puis s'assit. Son interlocuteur réitéra, une pointe d'inquiétude faisait son apparition : « Qu'est-ce qui s'est passé ? » « Il ne faut pas que tu t'inquiètes, Louis. » Le garçon fronça les sourcils. « D'accord. Mais à quel sujet ? » Victoire se pinça les lèvres. « J'ai reçu un message des grands-parents, la grand-mère de Salomé, tu sais, leur voisine. » Louis hocha la tête. Bien entendu, il connaissait la grand-mède de Salomé, et la dite Salomé en elle-même. Bien qu'ici, à Poudlard, elle était surtout réputée sous le prénom d'Eowyn. La fillette avait constitué sa première amie, la première amie qui n'ait aucun lien de parenté avec lui qu'il s'était faite. Il connaissait Eowyn énormément, il avait une certaine capacité à lire en elle, ce qu'elle abhorrait d'ailleurs. Leurs rapports actuellement étaient des plus houleux. L'adolescente lui avait avoué quelques semaines auparavant qu'elle avait des sentiments plus qu'amicaux pour lui par l'intermédiaire d'un baiser. Malheureusement, le jeune homme n'avait pu lui annoncer la réciproque, ne la ressentant pas, et ne pouvant se résoudre à jouer avec les sentiments de l'apprentie sorcière ou à lui mentir. La sixième année l'avait extrêmement mal pris, provoquant une sortie théâtrale et le menaçant violemment. Depuis ce jour, elle ignorait prodigieusement l'attrapeur, ce qui, d'un certain point de vue, était peut-être mieux que d'emmagasiner des coups. Toutefois, en dépit de tout ce qu'il avait pu se passer entre eux et de la rancune que pouvait renfermer la française, Louis ne pouvait pas s'empêcher de l'affectionner tout particulièrement. Elle était une amie chère à ses yeux, et il était persuadé que derrière Eowyn, Salomé persistait, cette fillette qu'il avait tant aimé. On ne pouvait changer radicalement, on ne pouvait se refaire complètement. Le naturel, l'enfance, l'innocence de ces temps récents, ne pouvait s'évanouir totalement. Le coeur de Louis s'emballa. Il savait à la tête de Victoire qu'elle ne lui annoncerait pas une bonne nouvelle, et alors, il craignait le pire. Il se mettait à la place de l'adolescente si le pire était arrivé. Il baissa les yeux quand Victoire prononçait : « Elle est morte. »

Louis avait quitté l'infirmerie quelques temps après. Il se trouvait souverainement ridicule, mais il était profondément triste pour Eowyn. Cette nouvelle le désamorçait, alors que techniquement, il n'avait rien à voir avec la famille de la française. Et celle-ci ne voulait plus entendre parler de lui. Mais c'était dans sa nature. Il était bien trop empathique. Il ressentait quasiment pour tout le monde. Après avoir véhiculé dans les couloirs sans trop de but, il finit par se décider. Il fallait qu'il voit Salomé. Il fallait qu'il fasse quelque chose, il ne pouvait se résoudre à la laisser l'ignorer après une telle nouvelle. Il fit le tour du château à plusieurs reprises et finit par apprendre qu'elle était déjà partie pour la Métropole.

Les jours qui suivirent ne furent guère plus joyeux. A mesure des jours qui s'écoulaient, le château, le monde sorcier même, s'ébranlait à la découverte de secrets que conservaient précieusement l'aînée Lannister. La gazette publiait des éditions qui parlaient de cette famille désormais populaire, cette trahison tragique qui l'avait quasiment décimée. L'on voyait pendant plusieurs jours le nom de famille d'Eowyn imprimé en lettre capitale au sein de la première page. Et les élèves parlaient et parlaient encore. Tout le monde semblait perdre pied face à cette nouvelle ainsi que terrible erreur de la part de leur Directeur même qui perdait alors en crédibilité, tout comme certain de ses mangemorts. Un pot-aux-roses des plus perturbants jeté sur la place publique. La colère finit par s'immiscer au gré des repas, prenant le dessus sur l'étonnement et les interrogations innombrables. Les adolescents se sentaient dupés, manipulés, et abhorrait cette sensation. Quelques uns parlaient de vengeance, comme ce terme pouvait être tant attribué à Eowyn ces derniers-temps. Vengeance. La Serpentard personnifiait la vengeance dans toute sa splendeur. Le monde de la sorcellerie n'y avait vu que du feu, la dernière Lannister faisait trembler certains dorénavant, le fantôme Mayfair trônait, hantait. Elle avait agit avec tant de dextérité, tant de puissance. Le leurre était une seconde nature chez elle. Et chacun se questionnait à propos de la place qu'elle leur avait attribué sur son échiquier géant.

Quelle place Louis avait-il pu avoir, d'ailleurs ? Quelle place occupait-il encore ? Son prénom apparaissait parfois dans les conversations, parce qu'il y avait eu des rumeurs sur un « amour » entre lui et Salomé. Le sixième année quant à lui ne savait pas où se placer dans toute cette histoire, ou alors, il ne voulait tout simplement pas en prendre part. Il avait connaissance des nouvelles, savait ce qui se passait, mais au lieu de se révolter et de se sentir misérable car honteusement manipulé par la française, il se sentait triste pour elle. Il se mettait à sa place. Il essayait de la comprendre, et se demandait s'il pouvait lui venir en aide, de quelque manière qui soit. Et bien entendu, si elle accepterait son aide, un jour ou l'autre. Il ignorait pourquoi il se donnait tant de peine alors que Salomé avait prouvé être très dangereuse et même destructrice. Mais de toute façon, c'était comme se demander pourquoi il agissait toujours à l'opposé de beaucoup. Il était bizarre, comme garçon. Bien trop bizarre.

Les journées se déroulaient et commençaient à se ressembler de plus en plus. Puis, les nouvelles fraîches de la gazette s'orientèrent vers d'autres sujets que les secrets de la famille Lannister. Louis ne put se retenir de demander à Victoire si elle avait des nouvelles de l'ancienne voisine de leurs grands-parents maternels mais il faut dire qu'il se doutait bien que la réponse risquait d'être négative. Après tout, les Lannister n'avaient aucun lien avec les Delacour, si ce n'est qu'ils étaient voisins. Et même, ils n'étaient pas amis pour autant. Ils se contentaient de vivre en harmonie, une harmonie qui n'invitait aucune interaction particulière. Les Delacour composait une famille assez illustre, ainsi, on évitait de vouloir leur chercher des noises. Non pas parce qu'on les redoutait, mais parce qu'on les respectait. De plus, la famille de sa mère évitait de se mêler des affaires des autres. Ça leur avait réussi jusqu'à présent, alors, Louis éviterait de s'en plaindre.

Le sujet « Eowyn » alimenta de nouveau les conversations entre les cours et autour des repas lorsque la Serpentard refit son apparition au collège de sorcellerie. Louis l'observa de loin, ainsi que la réaction des autres élèves. Énoncer qu'ils étaient ses « camarades de classe » serait probablement assez osé. A peine la jeune femme venait cependant de poser ses valises qu'elle s'invita à une réunion des Résistants et se clama être leur espionne. Alors que beaucoup pensait qu'ils avaient eu leur lot de surprise avec Salomé, il se rendait compte qu'il ne faut jamais dire jamais avec elle.

Si le Poufsouffle n'avait osé approché la Serpentard et que celle-ci continuait de l'ignorer avec expertise, le destin sembla jouer en la faveur de leur rencontre. La soirée-même où Eowyn revenait en cours, Louis fut appelé par le professeur qui surveillait ses punitions depuis sa mésaventure à Pré-au-Lard. Celui-ci lui déclara un changement de plan. Au lieu de graver continuellement un « Je ne m'échapperai pas » dans la chaire du dos de sa main, il donnerait des cours de rattrapage à la française. Louis ignorait ce qui était le plus dangereux, pour être tout à fait honnête.

Leurs rendez-vous furent installés par le dits professeurs. Ils se verraient trois fois par semaine pour commencer et choisiraient mais c'était de la responsabilité de Louis d'établir un programme. Pour le jeune homme qui n'avait jamais vraiment donné de cours à quelqu'un ou envisagé une carrière dans le professorat, ça équivalait un peu à le précipiter au bord d'une falaise. Bien sûr, il avait déjà aidé quiconque lui demandait un soutien quelconque en cours, mais il n'était pas forcément le meilleur sur la question. Surtout que depuis le début de l'année scolaire, il était devenu un élève bien plus mauvais que ce qu'il était auparavant. Bien qu'il restait un bon élève. Le jeune homme fit les cents pas dans son dortoir le jour de leur premier cours particulier. Il ignorait quelle matière Eowyn aimait, dans lesquelles elle avait de la facilité, lesquelles constituaient sa bête noire. Il tenta de se rappeler leurs cours ensemble. Finalement, il fourra la majorité de ses manuels scolaires dans son sac. De toute façon, ce n'était pas une question de soutien, c'était une question de rattrapage. Il n'avait qu'à lui fournir les cours qu'elle avait manqué et le tour était joué, non ?

L'adolescent s'arrêta à la bibliothèque. Il étala ses livres sur une table et sortit plusieurs rouleaux de parchemin. Le mieux, c'était de recopier ses propres notes et les lui offrir en guise d'appui. Ensuite, il lui donnerait les chapitres qu'ils avaient étudiés. Elle les lirait, et à leur prochaine réunion, elle lui ferait part de ses questions si elle en avait et il tâcherait d'y répondre le mieux qu'il pouvait... En fait, après réflexion, Louis jugea son rôle plutôt inutile. Eowyn pourrait après tout trouver mieux professeur que lui dans n'importe quel livre. Mais soit, il n'allait pas revenir sur la décision d'un mangemort qu'il redoutait d'avance. Il lança un sortilège à ses plumes qui se mirent à recopier ses notes en botanique pour commencer, puis métamorphose et potions.

Une dizaine de minutes avant l'heure fixée par le mangemort, Louis rangea ses affaires et se dirigea vers la salle aux coussins. Il pénétra dans la pièce et remarqua vite que son ancienne amie d'enfance n'y était pas. Il s'installa donc sur le sol et sortit quelques unes de ses affaires scolaires. Alors qu'il prenait son livre de potions, la porte s'ouvrait. Il ne réalisa cependant sa présence que lorsqu'elle laissa glisser son sac sur le sol et s'assit sur le coussin le plus loin de sa personne qu'elle put trouver. Le jeune homme ne put s'empêcher de sourire face à cette réaction. A croire qu'elle le craignait, à croire qu'elle le haïssait. « Alors, qu'est ce qu'on fait? » Sa voix se voulait froide et rien qu'à ses propos plus que brutaux, Louis augurait leur réunion d'être des plus agitées. Un fin sourire étira ses lèvres et il posa les lèvres sur la jeune femme. Le temps d'un instant, il ne put s'empêcher de s'imaginer tout ce qu'elle avait dû endurer, tout ce qu'elle venait de traverser. Il n'éprouvait néanmoins pas de la pitié à l'adresse de la française, mais plutôt de l'admiration. Il admirait sa force de caractère, sa bravoure, sa volonté. Tout ce que les autres méprisaient et fuyaient. Il baissa les yeux, se rendant compte qu'il devait la fixer depuis quelques instants et prononça : « Eh bien, on a beaucoup avancé en Potions depuis ton départ. En fait, c'est dans cette matière qu'on a le plus vu de chapitre et à laquelle tu as du coup, pris le plus de retard. Ainsi, je te propose qu'on s'attaque à ça d'abord ? A moins que tu préfères commencer par une autre matière. » Il posa son manuel de Potions sur le sol. L'adolescente hocha la tête dans un signe imperceptible. Il se contenta ainsi de demander, s'apercevant qu'elle n'avait esquissé le moindre mouvement vers son cartable. « Tu as ton manuel ? J'ai le mien, sinon. Mais ça implique que tu dois t'approcher un peu. » Il eut un léger sourire qui se voulait humoristique bien qu'il n'y ait rien de drôle là-dedans et tourner en dérision le comportement d'Eowyn n'était peut-être pas la chose la plus judicieuse à faire. « Enfin. Dans tous les cas, je t'ai recopié mes notes. Je me suis dit qu'avec elles et qu'en lisant les chapitres qu'on a étudié, tu ne devrais pas avoir grand mal à rattraper ton retard. Et si tu as des questions après ça, je pourrais t'y répondre. Enfin, tenter d'y répondre le mieux possible dans tous les cas. » Il lui sourit de nouveau, amical. Un silence s'installa entre les deux adolescents durant lequel Louis ouvrit son manuel et fourra ses notes aux pages des chapitres correspondants. Quand il eut finit, il poussa son livre vers la Serpentard, qui n'avait toujours pas bougé. Après une bonne minute d'immobilité entre les deux jeunes gens, il se risqua à demander : « Je sais que je ne suis certainement pas la première personne à qui tu penserais pour ça, mais si tu as besoin d'aide, pour autre chose que pour les cours j'entends, je suis là. » Il leva les yeux vers la française, tentant de croiser son regard et établir un quelconque contact visuel. Un léger rictus vint apparaître sur son visage, avant qu'il n'ajoute, hésitant mais sincère : « Je suis désolé, pour tout ce qui t'est arrivé. » Il lui sourit faiblement. Il ne savait même pas ce qui pouvait remonter le moral de son interlocutrice ou y aidait. Il avait déjà tenté avec les patacitrouilles, mais il fallait dire que sa tentative s'était soldée par un échec cuisant. Ainsi, il se contenta de se taire, attendant qu'elle daigne lui répondre quelque chose.
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MessageSujet: Re: LOUIS&EOWYN X I don't even need your love   LOUIS&EOWYN X I don't even need your love EmptyMer 8 Aoû - 3:49




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« Le souvenir du bonheur n’est plus du bonheur ; le souvenir de la douleur est de la douleur encore. » ► LORD BYRON
Eh bien, on a beaucoup avancé en Potions depuis ton départ. En fait, c'est dans cette matière qu'on a le plus vu de chapitre et à laquelle tu as du coup, pris le plus de retard. Ainsi, je te propose qu'on s'attaque à ça d'abord ? A moins que tu préfères commencer par une autre matière. La blondinette hocha à peine la tête à la négative pour répondre au garçon. Elle restait impassible, neutre et fermé. Elle n'esquiva pas le moindre mouvement, elle se contenta d'attendre d'en savoir un peu plus avant de sortir son manuel de potion. Tu as ton manuel ? J'ai le mien, sinon. Mais ça implique que tu dois t'approcher un peu. Comment pouvait-elle le connaître encore à se point? Rien qu'à entendre le léger scintillement dans sa voit, Eowyn savait qu'il sourit, très légèrement, mais il souriait. Un regard en coin, les sourcils soulever, elle détailla le jeune homme quelques secondes avant de détourner à nouveau son regard de lui. Elle se taira dans son mutisme, ne lâchant pas le moindre mot, immobile, seul sa poitrine se gonflait, suivant le rythme calme et régulier de sa respiration. L'houmour du jeune homme? Hm.. C'était réellement de l'humour? Tsss. Enfin. Dans tous les cas, je t'ai recopié mes notes. Je me suis dit qu'avec elles et qu'en lisant les chapitres qu'on a étudié, tu ne devrais pas avoir grand mal à rattraper ton retard. Et si tu as des questions après ça, je pourrais t'y répondre. Enfin, tenter d'y répondre le mieux possible dans tous les cas. Et ce nouveau sourire qui venait délicieusement teinté le son de sa voix. Elle l'ignorait. Elle faisait abstraction de cette part de lui. Tout comme le fait qu'il s'était donné du mal pour cette remise à niveau imposée. Plus de mal qu'elle ne l'aurait cru. Oh, mais elle ne se laissa pas pour autant attendrir par ces attentions. Il l'avait laissé s'ouvrir comme jamais elle ne l'avait fait auparavant. Certes, ils avaient été proche dans leur jeunesse, mais à l'époque, ils n'étaient que des mômes sans pudeur. Là, elle s'était ouverte, elle avait dévoilé des sentiments qu'elle n'assumait pourtant pas. Et ce qu'il avait fait, lui? Il l'avait rejeté. Purement et simplement, après lui avoir dit à quel point il tenait à elle, il l'avait fait souffrir comme jamais auparavant. Sa fierté et son orgueil l'avr. Elle avaient alors contrainte à encaisser et à lui rendre physiquement la douleur qu'il lui avait infliger. Elle avait ravaler ses mots qu'elle avait pourtant eut tant de mal à faire sortir. Elle les avait ravaler en faisant comme si elle ne les avait jamais ressentit. Elle se mentait pour pouvoir supporter la douleur. Il lui tendait finalement le livre dans lequel il avait intercalé ses notes de cours. Elle le laissa au sol, sans même le regarder. Elle le prendrait plus tard. Elle le laissait parler, établir leur programme. Et puis? Rien. Avec un peu de chance, elle n'aurait même pas besoin de parler. Je sais que je ne suis certainement pas la première personne à qui tu penserais pour ça, mais si tu as besoin d'aide, pour autre chose que pour les cours j'entends, je suis là. Et ce n'était pas peut de le dire. Par Merlin, que le hasard faisait mal les choses. Mais ce n'était pas le pire, le pire était probablement que le jeune Poufsouffle sache à quel point il était insupportable pour elle de devoir travailler avec lui. le pire, c'est qu'il savait pertinemment ce qu'elle ressentait pour lui, que les excuses et le mal qu'elle lui avait infliger n'avaient pas démentis ses actes. La mâchoire de la blonde se crispait très légèrement, alors que ses poings se refermaient contre la jupe de son uniforme. Je suis désolé, pour tout ce qui t'est arrivé.

Le regard de la sixième année se releva avec férocité sur le fils Weasley. S'il avait pu blessé, il l'aurait probablement fait sans éprouver une once de culpabilité. Elle ancra furieusement son regard dans celui du jeune homme, lui imposant le silence. La froideur de son regard aurait pu lui glacé le sang s'il en avait eut le pouvoir. Elle refusait d'en entendre davantage. Ne te donne pas autant d'importance, Weasley. Froide, distante et hautaine, elle le regardait dans les yeux, lui balançant tout le mépris et lé dégoût qu'elle avait. Elle ne voulait pas le froisser. Ou du moins, elle ne l'avait pas voulu en entrant dans la pièce, mais il avait détourner ses intentions. Il prouvait une fois de plus que quoi qu'il puisse arriver, il avait un impact considérable sur sa personne. C'était intolérable d'être aussi facilement touchée par lui. Ne donne pas autant de crédit aux actes d'une fille complètement perdue. Elle parlait bien évidemment d'elle et du baiser qu'elle lui avait volé. Oui, elle était perdue lorsqu'elle s'était abandonnée à une telle chose. Est-ce que cela pouvait signifier qu'elle ne l'avait pas voulu? Non, même en se persuadant du contraire, elle savait pertinemment que ce n'était pas le cas. Et pourtant, pourtant la verte et argentée se complaisait dans ce mensonge de fortune, bien plus facile à assumer que la triste réalité. Ne fait pas comme si tout cela t'importait. Ne fait pas comme si tu comprenais. Tu ne sais rien, Wealsey. Oh et abstient toi l'hypocrisie que l'on me serre depuis que j'ai passé le seuil du château. Après tout, ce beau bordel doit plaire au résistant, non? Non seulement vous voilà débarrassé d'une famille au service du Lord, mais en plus, vous gagné une allié qui est prête à tout pour les détruire. Et elle acceptait qu'ils se réjouissent de la situation. Elle avait conscience qu'elle leur était utile, simplement utile, rien de plus, rien de moins. Il en valait de même pour eux. Elle ne leur ferrait jamais réellement confiance, comme il ne pouvait pas, eux, donner autant de crédit qu'ils ne le voudraient au parole de la traîtresse. Elle l'acceptait. Mais pas ce genre de traitement. Elle refusait la pitié. Elle ne la cautionnait pas. Maintenant, par Merlin, fait juste ce que l'on te demande. Rageuse, elle s'empare de son sac et en sortit différent manuel qu'elle déploya devant elle. Elle se saisit de celui de potion, ou du moins, c'est ce qu'elle croyait car, lorsqu'elle l'ouvrit, le livre se referma brutalement sur son doigts, laissant la trace d'une morsure. Elle laissa échapper un cris douloureux, refermant au mieux le livre pour le balancer à travers la pièce. Avant que Louis ait pu s'avancer d'elle, elle reposa son regard furibond sur sa personne. Ne t'avises même pas. Le menaça-t-elle alors qu'elle pressait son doigts ensanglanté contre un mouchoir blanc. Fait juste ce que tu as à faire. Sa voix n'était plus qu'un murmure, à peine audible.


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MessageSujet: Re: LOUIS&EOWYN X I don't even need your love   LOUIS&EOWYN X I don't even need your love EmptyDim 26 Aoû - 6:14

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A mesure qu'il s'adressait à Eowyn, le Poufsouffle sentait que celle-ci se crispait, abhorrait de plus en plus la situation dans laquelle elle était placée de force. Le hasard s'était bien joué d'elle, en lui assignant des cours particuliers avec Louis. Néanmoins, le sixième année ne se démonta pas, continuant à lui déclarer ce qu'il pensait essentiel pour les cours de soutien qu'il devrait lui donner. Bien qu'en soit, cela se limiterait à des notes recopiées. Jamais le professorat n'avait été une carrière qu'avait envisagée Louis pour son futur. Il était certes un bon élève, il n'était pas rare que certains de ses amis et connaissances viennent lui demander une explication sur une partie du cours, mais ce n'était pas pour autant que le garçon désirait se retrouver devant une salle d'apprentis sorciers dans le but de leur prodiguer un savoir. De plus, si jamais cette idée se mettait à lui plaire, il devrait se rallier chez les mangemorts et ainsi à la cause de leur sombre Directeur, ce que Louis ne pourrait jamais se résoudre à effectuer.

Alors qu'il venait d'expliciter ses propositions pour le déroulement de leurs cours, un silence s'installa, la française serrant ses poings solidement durant celui-ci. Il ne serait pas mentir d'affirmer que l'atmosphère était tendue, bien que étonnement, l'attrapeur ne se sentait pas pour autant mal à l'aise. En fait, il ne craignait pas Eowyn. C'était probablement naïf et stupide de sa part, mais il n'arrivait pas à redouter la jeune femme, et encore moins à la détester. A ses yeux, elle constituait toujours cette fillette avec qui il jouait dans les galets et à laquelle il avait rendu son précieux pendentif, vestige de sa famille pratiquement décimée. La Serpentard avait beau rejeter une image d'elle-même froide, inaccessible, violente et puissante, Louis n'y croyait pas. Il ne pouvait pas voir Salomé comme une personne foncièrement mauvaise. Il était buté pour n'apercevoir que du bon en elle, même si elle lui avait explosé la lèvre à deux reprises la dernière fois qu'ils s'étaient retrouvés et l'avait ensuite volé. Même si elle lui balançait des horreurs en pleine figure puis après lui avouait qu'elle l'aimait pour ensuite devenir encore plus méchante. Eowyn composait un mystère, une réelle énigme. Par ailleurs, le jeune Weasley n'interagissait avec elle uniquement qu'en suivant son instinct. Après réflexion, c'était l'une des rares personnes avec laquelle il ne réfléchissait pas vraiment avant d'agir, qu'il pouvait se caractériser d'impulsif, si ce n'est la seule avec Cassiopée. Et bizarrement, il ne se voyait pas agir différemment avec elle de comment il le faisait déjà.

C'est ainsi que même si c'était un sujet épineux, que même si une partie de lui était persuadée que la française n'apprécierait pas ses prochaines paroles pour diverses raisons, le garçon ne put s'empêcher de lui offrir son aide, quelle qu'elle soit. Tout comme au moins, lui exprimer sa compassion, même si elle serait sans doute bien trop orgueilleuse pour l'accepter. Mais Louis n'exprimait pas ces propos à des buts personnels. Il n'énonçait pas sa désolation ainsi que sa proposition de l'aider d'une manière ou d'une autre pour plaire à Eowyn ou la faire sentir bien chez les Résistants ou autres. Tout comme il ne le faisait pas parce que cela pourrait paraître comme un procédé en vue de se rabibocher avec l'adolescente. Non, s'il faisait tout cela, c'était bien parce que c'était en lui, que c'était sa manière de fonctionner. Louis Weasley avait toujours été le garçon serviable et empathique, peu importe la personne qu'il avait en face de lui. La preuve, il avait bien secouru un mangemort qui souhaitait sauter du haut de la tour d'astronomie dans l'optique de mettre fin à ses jours quelques jours plus tôt. Il pouvait très bien se plier en quatre pour un inconnu, alors il ne pouvait pas agir autrement devant les épreuves qu'avait dû traverser la Serpentard. C'était plus fort que lui, il devait lui affirmer qu'il était là pour elle.

Toutefois, comme il avait pu s'en douter, l'apprentie sorcière lui répondit par un regard assassin. Le jeune homme haussa les sourcils, tandis que Eowyn s'efforçait à lui servir le regard le plus pénible, le plus méchant, le plus froid et prometteur de mal qu'elle pouvait produire. Le genre de regard qui glacerait le sang de n'importe qui. Qui aurait certainement glacé celui du jeune Weasley si ça n'avait pas été Salomé en face de lui. « Ne te donne pas autant d'importance, Weasley. » Le jeune homme ne pipa mot. Son ton inspirait le dégoût, la férocité. Si Louis possédait une once d'orgueil en lui, il aurait certainement été piqué à vif. Après tout, il faisait tout pour faciliter l'existence de son interlocutrice et celle-ci le répondait par des menaces hautaines et des violences verbales. « Ne donne pas autant de crédit aux actes d'une fille complètement perdue. » Le jeune homme ne put s'empêcher de pouffer de rire une fois. L'adolescente ne se démontait pas, mais Louis non plus. Il ne prenait pas sa méchanceté au sérieux. Il ne l'avait jamais prit. Que ce soit lorsqu'elle n'était qu'une enfant ou sur ce ponton il y avait quelques mois. « Une fille complètement perdue ». Ses paroles regorgeaient quand même de sens. Elle s'annonçait perdue, Eowyn Lanister se cataloguer de « fille complètement perdue ». Louis avait bien du mal à y croire. Il ne pouvait envisager la jeune femme comme étant quelqu'un de perdue. Bien au contraire, Eowyn savait pertinemment où elle allait, elle était têtue et ne s'abandonnerait jamais dans les méandres de l'esprit ou de la vie. Ceci n'était qu'un prétexte. Un prétexte pour s'excuser de son baiser, le discréditer. Tout comme les sentiments qu'il avait pu représenter et qu'elle avait pu lui confier. La française n'assumait donc pas d'avoir eu plus que de l'affection pour lui. Et à l'heure actuelle, elle mettait cela sous le compte d'une « faiblesse » de sa part. Au moins, elle avouait ne pas être infaillible et aussi forte que l'image qu'elle rejetait de sa personne. Au moins, Louis n'avait pas si tort et ne croyant pas à cette Eowyn de surface. « Ne fait pas comme si tout cela t'importait. Ne fait pas comme si tu comprenais. Tu ne sais rien, Wealsey. Oh et abstient toi l'hypocrisie que l'on me serre depuis que j'ai passé le seuil du château. Après tout, ce beau bordel doit plaire au résistant, non? Non seulement vous voilà débarrassé d'une famille au service du Lord, mais en plus, vous gagné une allié qui est prête à tout pour les détruire. » Louis haussa les sourcils, surpris. Lui, menteur ? Lui, hypocrite ? Était-il le seul à connaître son interlocuteur dans cette réunion forcée ? Si la jeune femme était persuadée qu'il venait de lui proposer son aide et de lui présenter ses sympathies de manière hypocrite, elle le connaissait bien mal. Quant à la partie sur les Résistants, qu'Eowyn le croit ou pas, encore une fois, Louis ne faisait pas partie de ceux qui se frottaient les mains en se réjouissant de la tournure des événements. Il ne prenait pas plaisir face au malheur des gens, même si son clan pouvait en profiter. Il était bien trop sensible pour ça, bien trop généreux. « Maintenant, par Merlin, fait juste ce que l'on te demande. » Louis sourit, se retenant de lui annoncer que c'était exactement ce qu'il faisait. Elle était la seule qui leur faisait perdre leur temps en ruminant dans son coin, lançant des regards mauvais et se murant dans un silence qui lui faisait plus de mal à elle qu'à lui. Le jeune homme soupira, observant l'adolescente attraper frénétiquement un manuel au hasard, qui s'avéra être celui de soins aux créatures magiques et non celui de potions. Comme quoi, le terme « perturbée » correspondait extrêmement bien avec la jeune femme en ce moment. Bien vite, un cri de douleur s'extirpa de ses lèvres. Instinctivement, le Poufsouffle se releva, réduit promptement la distance qu'avait imposé la Serpentard entre eux et referma le livre avant qu'il ne commette d'autres dégâts. Pendant ce temps, Eowyn pressait son doigt ensanglanté dans un mouchoir blanc, le menaçant : « Ne t'avise même pas. » Louis ne bougea pas, scrutant la française qui susurrait : « Fait juste ce que tu as à faire. » Le jeune homme se rapprocha, s'installant à côté de l'adolescente bien qu'elle lui avait sommé de ne pas le faire. Il saisit le doigt de celle-ci par la force et ôta le mouchoir qui avait déjà perdu une bonne partie de sa blancheur. Il examina rapidement la profondeur de la blessure. « C'est exactement ce que je fais depuis tout à l'heure, je te signale. » répondit l'adolescent sur un ton catégorique, n'autorisant aucune réponse. Il extirpa sa baguette magique d'une poche de son pantalon, ne lâchant pas sa prise sur le doigt de la française. Il prononça le sortilège qui lui semblait le plus adapté tout en mouvant sa baguette magique comme il le fallait puis observa la plaie se refermer doucement après que le sang qui s'en soit dérobé ne s'y recueille. Le garçon lâcha enfin sa prise sur l'adolescente, son doigt présentement guéri comme si jamais il n'avait été mordu par un livre ensorcelé. Louis leva les yeux vers Salomé, croisant rapidement son regard qui lui paraissait un peu moins sombre. Il articula ainsi : « Si tu penses que tout ce que je fais c'est pour mon propre intérêt ou celui des Résistants, tu ne me connais vraiment pas. » Il se releva, continuant : « Je ne suis pas un menteur, tu devrais le savoir. Et je ne suis pas un hypocrite non plus. Seulement, tu préférerais probablement que je sois ce genre de personne, car ça te faciliterait sans doute la vie de me haïr pour quelque chose que je suis et non quelque chose que tu as fait à mon égard. » Il eut un léger sourire, presque paternel. « « Une fille complètement perdue » hein ? C'est comme ça que tu te désignes ? Comme une fille « complètement perdue ? » Désolée, mais je n'y crois rien. C'est encore un de tes stratagèmes pour mieux vivre avec toi-même parce que t'es simplement effrayée à l'idée de laisser du bon entrer dans ta vie et en prime la probabilité de devoir essuyer une nouvelle déception. » Il marqua une pause, plantant son regard sur le profil de la blonde. « T'assumes pas. C'est tout. T'assumes pas qu'un jour, t'aies pu aimer un garçon qui ne voulait pas se jouer de toi et a donc refusé tes avances. T'aurais préféré quoi, Salomé ? Que je te mentes ? Que je te fasses vivre une belle illusion, pour pas que ton orgueil n'en prenne un coup ? Désolé, mais encore une fois, et je me répète, je ne suis pas un menteur. » Louis finit par s'asseoir sur l'un des coussins. Il était conscient que ses paroles risqueraient d'être dures à entendre, et que peut-être il se trompait sur toute la ligne. Mais c'était sa vision des choses, et il se moquait bien qu'Eowyn lui inflige une nouvelle blessure physique parce qu'il avait été trop loin. D'une certaine manière, ça prouverait qu'il ait eu raison. D'un ton doux, amical, il finit par prononcer : « Je peux te comprendre, tu sais. Je peux comprendre une partie de toi. Une partie de pourquoi tu réagis comme ça. Mais Salomé, la personne qui souffre le plus dans tout ça jusqu'à présent, c'est toi. » Il fronça les sourcils dans une expression triste : « Ça finira par te détruire de voir le mal partout. Et tes démons finiront par te consumer si tu ne les excommunies pas. » Il soupira. « Tu n'es pas obligée de m'écouter, tu n'es pas obligée de me croire. Mais si je te dis tout ça, si je m'évertue à faire tout ça pour toi, c'est bien parce que je tiens à toi. Tu es mon amie, Salomé. Je ne peux pas l'oublier, je ne peux pas faire autrement. »
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MessageSujet: Re: LOUIS&EOWYN X I don't even need your love   LOUIS&EOWYN X I don't even need your love EmptyMar 28 Aoû - 10:48

Eowyn S. Lannister a écrit:



I don't even need your love

« Le souvenir du bonheur n’est plus du bonheur ; le souvenir de la douleur est de la douleur encore. » ► LORD BYRON
C'est exactement ce que je fais depuis tout à l'heure, je te signale. Non, ce n'était pas exactement ce qu'il faisait. Elle lui demandait de faire ce qu'il avait à faire, c'est à dire la remettre à jour pour qu'elle puisse passé en septième année sans trop de difficulté. Cela n'incluait pas la pseudo sympathie et la pitié qu'il lui servait. Elle ne supportait pas que l'on la plaigne, peut-être parce qu'elle ne trouvait pas qu'elle était à plaindre. Tout ce qui lui était arrivé? Une sorte de destin, ni plus ni moins, elle ne pouvait pas le combattre, c'était la fatalité, il n'y avait donc pas de quoi en faire tout un plat, tout homme était contraint à cette même fatalité. Mais Louis était étrangement autoritaire, alors elle demeura silencieuse, se contentant de le toiser furieusement pour toute réponse. Il prit son doigts, s'occupant de la plaie en deux temps trois mouvements. Elle pinçait délicatement les lèvres, hésitant à lui servir un simple merci. Ça lui écorchait les lèvres de devoir le sortir, à peine audible. Si tu penses que tout ce que je fais c'est pour mon propre intérêt ou celui des Résistants, tu ne me connais vraiment pas. Elle n'oserait pas prétendre le connaître, elle savait pertinemment que ce n'était pas le cas. Certes, Luis était le même garçon que ce môme qu'elle avait connu, il y a pas mal de temps, en France. Oui, Louis était le même, mais paradoxalement il était terriblement différemment. C'était d'ailleurs bien là le problème. Le passé la retenait. Leur passé la retenait. Elle le suivait du regard, sans rien dire, elle le laissait parler, pour le moment en tout cas. Je ne suis pas un menteur, tu devrais le savoir. Et je ne suis pas un hypocrite non plus. Seulement, tu préférerais probablement que je sois ce genre de personne, car ça te faciliterait sans doute la vie de me haïr pour quelque chose que je suis et non quelque chose que tu as fait à mon égard. Elle roulait des yeux, ne pouvant s'empêcher de laisser échapper un soupire. Elle se trompait peut-être à son sujet, mais il en valait de même pour lui. Le baiser n'était pas réellement le problème, non, c'est ce qu'elle ressentait pour lui, ce qu'il représentait aux yeux de l'héritière Lannister. C'était en lui, quoi qu'il en dise, elle, elle le savait. Il la rendait faible. Il était sa faiblesse. Elle était lasse et impatiente, mais elle le laissa poursuivre, son corps, ses mains trahissant malgré elle les tensions qui la crispait.

« Une fille complètement perdue » hein ? C'est comme ça que tu te désignes ? Comme une fille « complètement perdue ? » Désolée, mais je n'y crois rien. C'est encore un de tes stratagèmes pour mieux vivre avec toi-même parce que t'es simplement effrayée à l'idée de laisser du bon entrer dans ta vie et en prime la probabilité de devoir essuyer une nouvelle déception. Non, ce n'était pas un stratagème. C'était la vérité. La cruelle vérité qui la rongeait. Il croyait que c'était une façon de se protéger? Ce n'était pas le cas. Elle aurait préféré que ce soit disant stratagème lui permette de vivre avec elle-même, mais ce n'était pas le cas. Cette pauvre fille complètement perdue, c'est ce qu'elle était quand on la mettait en contact avec Louis, il la bouleversait, il avait cette vision d'elle, cette façon de la voir que nul autre n'avait. T'assumes pas. C'est tout. T'assumes pas qu'un jour, t'aies pu aimer un garçon qui ne voulait pas se jouer de toi et a donc refusé tes avances. T'aurais préféré quoi, Salomé ? Que je te mentes ? Que je te fasses vivre une belle illusion, pour pas que ton orgueil n'en prenne un coup ? Désolé, mais encore une fois, et je me répète, je ne suis pas un menteur. Ses mains tremblaient. Elle serrait les poings pour masquer cette perte de contrôle. Elle détournait son regard, laissant son regard au prise des larmes. Elle inspirait et expirait, profondément. Elle ne voulait plus l'entendre, mais elle ne pouvait rien faire pour le faire taire. Elle tentait de garder de la contenance, de reprendre le dessus, que la froideur glace à nouveau ses sentiments qu'elle avait pourtant enfouit au plus profond de son être. Je peux te comprendre, tu sais. Je peux comprendre une partie de toi. Une partie de pourquoi tu réagis comme ça. Mais Salomé, la personne qui souffre le plus dans tout ça jusqu'à présent, c'est toi. Au son de sa voix, elle comprit qu'il s'était à nouveau assis. Sa voix était douce, agréable et caressante. Elle n'était pourtant pas résolue à lui accordé de l'attention. Elle le savait. Il ne croyait tout de même pas qu'elle n'avait pas conscience de toute cela? Hein? Mais lui, est-ce qu'il savait que la seule chose qui le faisait réellement souffrir, c'était lui, lui et ses bons sentiments, lui et son amitié. Ça finira par te détruire de voir le mal partout. Et tes démons finiront par te consumer si tu ne les excommunies pas. Tu n'es pas obligée de m'écouter, tu n'es pas obligée de me croire. Mais si je te dis tout ça, si je m'évertue à faire tout ça pour toi, c'est bien parce que je tiens à toi. Tu es mon amie, Salomé. Je ne peux pas l'oublier, je ne peux pas faire autrement. Ce n'est évidemment pas ce qu'elle voulait entendre. Elle refusait de l'entendre, elle refusait d'espéré quoi que ce soit, parce qu'au fond d'elle, elle savait qu'il n'y avait rien à espérer. Louis lui faisait encore comprendre, sans le vouloir. Ils étaient amis. Amis. Maudit soit Louis Weasley et son amitié. Bon, il avait finit? Elle avait écouté, Oh par Merlin oui, elle s'était imposée le silence, mais elle ne pouvait plus se contenir.

Elle prit une inspiration profonde. Une dose de force et de courage, elle en aurait besoin. Elle releva son regard vers celui du regard, un regard toujours humide, mais un regard qui n'avait laissé échapper aucune larme. Sans doute par orgueil. Elle le toisa, quelques secondes encore, en silence, avant de parler, d'exploser. C'est amusant tu sais, parce que finalement, on est pas si différent l'un de l'autre. On est persuadé d'avoir changer, de ne pas se connaître, mais on reste chacun sur ce que l'on a connu de l'autre. Toi, tu gardes cette foutue amitié qui t'oblige à me protégé. Et moi, moi je n'ai que mon amour pour toi. Oui, de l'amour. Tu commences à comprendre où il faut que je te fasse un dessin? Un sourire jaune, sans saveur. Elle lui crache son cynisme et ses désillusions, elle lui crache son amour, sans la moindre pudeur. Elle n'a plus rien à perdre. Cette discussion est incontournable, elle ne peut pas la fuir éternellement. Franchise et vérité, elle les crache avec dédain. La seule personne qui me fait souffrir, Louis, c'est toi. Toi, uniquement TOI. Même cette guerre et cette vengeance me bouffe moins que toi tu ne le fais. Tu me rends faible et pathétique. Tu me rends misérable. Tu me fais devenir cette fille perdue. Parce que tu sais quoi? j'voudrais être cette fille qui vit dans tes souvenirs. J'voudrais tellement. Parce que tu sais, si j'ai une chance infime d'avoir ton amour, c'est en étant cette fille. Le problème, c'est que ça fait longtemps que je suis plus cette fille là.Elle se tait, pour reprendre son souffle. Elle a la gorge nouée, les lèvres sèchent. Tu arrives à me faire détester ce que je suis, Louis. T'es ma faiblesse. Ta sensibilité, ton empathie et tes bons sentiments? Ca ne m'aide pas.Ca ne fait qu'empirer les choses. Tu crois que ça me plait de te détester? De te foutre en dehors de ma vie? HEIN? Et pourtant, c'est toujours mieux que de t'avoir auprès de moi. J'pourrais pas être ton amie. Jamais. Je serais hypocrite et égoïste. Elle ne mentait pas, elle le pensait sincèrement. Elle ne disait pas cela pour le blessé ou quoi que ce soit d'autre. Elle finissait par détourner le regard, laissant échapper un soupire, passant une main dans ses cheveux pour les rejeter en arrière. Alors tu as peut-être raison, ça me ronge, mais à côté de ce que toi tu me fais ressentir, j'te jure que c'est facile. Puis tu veux me comprendre? Imagine que tu aies perdu ta famille de la même façon que j'ai perdu la mienne, tu ne voudrais pas les venger? Quoi qu'il en coûte? T'es un Weasley, Louis, j'sais que tu ferrais n'importe quoi pour les tiens. Tu vois, j'te connais quand même un peu, hein? Elle le toise, sans l'ombre d'un sourire. Tu sais, parfois, j'ai envie d'te faire mal, vraiment mal, pour que tu comprennes à quel point TOI tu me fais mal, sans même t'en rendre compte. Vraie. Il lui arrivait parfois d'avoir furieusement envie de le voir souffrir, physiquement, comme lorsqu'elle l'avait quitté dans la laverie. Elle ne se cherchait pas d'excuse, d'ailleurs, elle ne s'attendait pas à ce qu'il lui pardonne quoi que ce soit. Elle finit par se taire et détourner le regard. Elle avait trop parlé. Ses paroles semblaient dépourvue de sens, elle les avait laissé couler comme elle venait.



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MessageSujet: Re: LOUIS&EOWYN X I don't even need your love   LOUIS&EOWYN X I don't even need your love EmptySam 1 Sep - 17:36

Louis finit par se taire, estimant qu'il avait énoncé tout ce qu'il avait sur le cœur à son interlocutrice. Il était conscient que ses propos étaient d'une dureté qui lui était rare, mais ce n'était pas de la méchanceté ou de l'énervement qui animait le plus le Poufsouffle, c'était son amitié pour Eowyn. Il voulait la voir bien, ou du moins, mieux. Il voulait faire une différence dans sa vie, la rendre un minimum heureuse. Il était honnêtement attristé que le sort s'acharne sur son amie d'enfance comme il le faisait, et son empathie ainsi que sa générosité alliées à leur passé commun faisaient en sorte qu'il se donnait tant de mal à vouloir raisonner la française, lui inculquer ce qu'il pensait être la solution pour qu'elle retrouve le goût du bonheur. Comme d'habitude, le sixième année s'évertuait à prodiguer les meilleurs conseils qu'il pouvait avoir en sa connaissance pour améliorer la vie autour de lui. Cependant, ce qu'il ne se doutait pas, c'est qu'il était complètement à côté de la plaque. Et que le problème n'était pas forcément le comportement de la Serpentard qu'il déplorait, ni l'horrible passé qu'elle devait accepter, mais bien lui. Pour une fois, c'était lui le problème, Louis Weasley. Il n'était pas celui qui aidait, mais était bien celui qui enfonçait. Un rôle qu'il n'avait jamais réellement connu auparavant.

Son regard se posa sur son interlocutrice qui n'avait émit le moindre mot, bonne spectatrice de sa tirade. Elle se tenait, crispée, le regard vague mais l'évitant soigneusement. Il n'avait su s'arrêter, ça avait été plus fort que lui. Il savait pertinemment que s'il n'avait jamais énoncé tous ces mots, il s'en serait voulu. C'était à ses yeux son rôle, ce qu'il avait eu à faire. Peu lui importait s'il avait pu aller trop loin, s'il l'avait peut-être même blessée dans ses paroles bien que ce ne soit pas son but premier, il était convaincu que ses propos finiraient bénéfiques. Et en quelque sorte, sans doute le seraient-ils, mais pas comme il se l'imaginait. Dans tous les cas, il assumait complètement l'intégralité de sa vision des choses qu'il exposait à l'ex Obscure. Comme il apprendrait à vivre avec si ça se retournerait contre lui.

Après quelques lourdes minutes de silence, Eowyn s'anima enfin. Elle le fixa d'un regard brillant pendant quelques longues secondes, son orgueil ravalant sans doute les larmes qui menaçaient de se dérober de ses yeux. Louis ne pipa mot, n'émit le moindre mouvement, attendant la réponse que lui servirait prochainement l'apprentie sorcière. « C'est amusant tu sais, parce que finalement, on est pas si différent l'un de l'autre. On est persuadé d'avoir changer, de ne pas se connaître, mais on reste chacun sur ce que l'on a connu de l'autre. Toi, tu gardes cette foutue amitié qui t'oblige à me protégé. Et moi, moi je n'ai que mon amour pour toi. Oui, de l'amour. Tu commences à comprendre où il faut que je te fasse un dessin? » Un sourire jaune étira les lippes de l'adolescente. Mais son ton n'offensait pas Louis. Il avait beau possédait du dédain, le garçon ne se sentait pas personnellement insulté. Il avait presque l'impression d'être hors de la conversation, que la jeune femme se contentait de parler d'elle et de son histoire, de leur passé qui se reliait de temps à autres. Le jeune homme baissa les yeux. Il n'était pas persuadé d'avoir changé énormément. Enfin, tout du moins, il y a quelques mois, avant qu'il ne commence à sortir avec Cassiopée, il pensait avoir été le même garçon que celui qui était sur les plages françaises avec la Lannister. Il ne s'imaginait pas si différent, ne se voyait pas avoir spécialement évolué psychologiquement parlant. Bien entendu, il avait dû gagner en maturité sur certains aspects de la vie, mais à ses yeux, il possédait la même personnalité que ce garçonnet. Il l'avait possédée. Aujourd'hui, il avait tendance à être beaucoup plus franc, beaucoup moins vulnérable. S'il se laissait marcher sur les pieds il y avait encore plusieurs mois, aujourd'hui, il se défendait. Il n'avait plus besoin de ses sœurs ou de sa cousine pour le protéger contre quiconque, il le faisait très bien tout seul. Il avait prit confiance en lui, avait sans doute commencé à entretenir un peu d'estime de lui-même. Il vivait mieux, était dorénavant de plus en plus un homme avec un peu plus de forces apparentes contre tant de faiblesses. Il avait bien sûr toujours sa même personnalité au grand cœur, mais disons qu'il avait désormais aussi l'esprit critique et assez de puissance pour ne plus qu'on profite de lui comme tant l'avaient fait. Il brisait son image de Louis niais, Louis vulnérable, Louis bonne poire de plus en plus. Jamais il ne deviendrait un individu foncièrement mauvais, c'était évident, et il doutait fort de changer complètement de personnalité. Mais il appréciait le fait qu'il s'assume enfin, tout bonnement. Il aimait Cassiopée pour ce qu'elle faisait de lui. Pour lui avoir procuré non seulement tant de bonheur, mais aussi tant de forces et d'armes pour survivre dans ce monde. Elle l'avait peut-être même révélé d'une certaine manière. Dans tous les cas, elle avait fait de lui quelqu'un de bien plus solide, ce dont il lui serait éternellement reconnaissant. Mais peu importait qu'il ait beaucoup changé ou pas, il ne pensait pas que son amitié qui était réelle et sincère à ses yeux qu'il entretenait vis-à-vis de la jeune femme l'oblige totalement à vouloir la protéger. Ou du moins, il ne voulait pas y croire. En fait, il trouvait ça assez étrange que dans la bouche de la française, ça paraisse presque quelque chose de mauvais, de controversable. Après tout, s'il était l'ami de Salomé, pourquoi devrait-il se sentir mal de vouloir la défendre ? Lui épargner le plus de maux possibles ? N'était-ce pas pour cela que les amis étaient faits ? Il se retint d'affirmer à l'adolescente que son amitié était sincère, qu'elle l'avait toujours été. Et que c'était en grande partie à cause d'elle qu'il avait repoussé la jeune femme après qu'elle lui ait dérobé un baiser. Son amour pour lui. Qu'elle décrivait une nouvelle fois. Elle n'avait que son amour pour lui. A ses mots, il commençait à comprendre que le problème ne venait pas de l'extérieur ou d'elle, mais bien de lui. C'était lui son problème, l'effet qu'il exerçait sur Eowyn, et il ne pouvait strictement et tragiquement rien y faire. Il ne pourrait pas forcer l'apprentie sorcière à être indifférente à propos de lui. Il ne pouvait pas jouer sur ses sentiments. Et il savait pertinemment à quel point l'amour qu'on pouvait avoir vis-à-vis de quelqu'un pouvait être destructeur, notamment lorsqu'on a le sentiment qu'il n'est pas réciproque. Il avait connu cela à la suite de sa rupture avec Louise et savait à quel point ça avait pu lui faire du mal. Et d'une certaine manière, peut-être que si Cassiopée n'était pas entrée dans sa vie, il serait toujours au point de regretter la disparition de la jeune Londubat dans sa vie et s'écorcher le cœur à espérer qu'elle revienne, qu'elle accepte de lui parler, qu'elle lui explique ce qu'il avait bien pu faire de mal pour qu'elle rompe avec lui de cette manière. « La seule personne qui me fait souffrir, Louis, c'est toi. Toi, uniquement TOI. Même cette guerre et cette vengeance me bouffe moins que toi tu ne le fais. Tu me rends faible et pathétique. Tu me rends misérable. Tu me fais devenir cette fille perdue. Parce que tu sais quoi? J'voudrais être cette fille qui vit dans tes souvenirs. J'voudrais tellement. Parce que tu sais, si j'ai une chance infime d'avoir ton amour, c'est en étant cette fille. Le problème, c'est que ça fait longtemps que je suis plus cette fille là. » Une nouvelle fois, le Poufsouffle conserva le silence, évitant plus ou moins de croiser le regard de l'espionne. La vérité était difficile à entendre, et malgré tout, l'attrapeur tombait plutôt de haut. Il ne s'était jamais remis en question dans toute cette histoire, il n'avait jamais pensé être à l'origine de tant de douleurs vis-à-vis de Salomé. Et désormais qu'il en prenait conscience, il se sentait de plus en plus mal. Il n'avait envie que de partir, disparaître de sa vie vu qu'il la faisait tant souffrir. Il l'aimerait toujours de son côté, c'était certain, et c'est probablement pour cela qu'il ne souhaitait que de s'évaporer. Parce qu'il était le souci, le poison, le malheur. Il était le méchant de l'histoire. Un rôle qu'il n'avait jamais occupé jusqu'à présent. Et qu'il espérait de tout cœur ne jamais devoir occuper de nouveau tant cela le rendait mal à l'aise. Les termes d'Eowyn résonnaient dans son esprit, tels des fantômes le hantant. Il la rendait misérable. Il était la seule personne qui la faisait souffrir. Il la rendait faible. Pathétique. Une fille perdue. Il la détruisait, finalement. Alors que son unique but était de l'aider, il l'enfonçait, l'étouffait, la brisait. Il se retint d'affirmer à l'adolescente que ce n'était pas une question de passé qui l'empêchait de tomber amoureux d'elle. Il ne pensait pas qu'il pouvait s'énamourer de la française même si elle était la même que l'enfant qu'il avait connu à la base. Dans son esprit, il n'y avait toujours eu que de l'amitié, de la pure amitié. Et puis, Louis avait aussi beaucoup de mal à voir son interlocutrice beaucoup différente de la fillette qu'elle avait été des années plus tôt. Mais la Lannister affirmait que cela faisait longtemps qu'elle n'était plus cette fille-là, et le sixième année ne savait plus quoi en penser, restant focalisé sur la nouvelle affirmant qu'il composait un réel boulet dans la vie de la Serpentard. « Tu arrives à me faire détester ce que je suis, Louis. T'es ma faiblesse. Ta sensibilité, ton empathie et tes bons sentiments? Ca ne m'aide pas. Ca ne fait qu'empirer les choses. Tu crois que ça me plait de te détester? De te foutre en dehors de ma vie? HEIN? Et pourtant, c'est toujours mieux que de t'avoir auprès de moi. J'pourrais pas être ton amie. Jamais. Je serais hypocrite et égoïste. » Louis inspira profondément, une boule se formant malicieusement, douloureusement, dans sa gorge. Il tressaillait à chaque fois que l'adolescente haussait le temps. Cependant, il retint du mieux possible ses traits d'emprunter une expression de tristesse significative qui avait le don d'apparaître dès que quelqu'un se mettait à le disputer de toute manière. Il ignorait comment il faisait pour garder autant de calme en fait. D'ordinaire, il aurait éclaté. La peine aurait eu raison de lui et les larmes couleraient sur ses joues. Mais il n'en était rien. L'adolescent fixait le plancher, silencieux, recevant pourtant chacun des reproches de l'adolescente comme des poignards en plein cœur qu'il s'estimait avoir mérité. Non seulement n'était-il qu'une tare dans son existence qui la rendait malheureuse, mais en plus, il la faisait se détester. Il ne l'aidait pas. Il empirait tout. Et jamais elle ne pourrait être son amie. Louis grimaça, s'ordonnant de ne pas pleurer pour ça. De toute façon, il n'en avait pas le droit. C'était lui la pourriture, elle la victime. Même si ça lui crevait le cœur d'entendre ça, qu'il avait des remords immenses, qu'il n'avait que l'envie de s'en aller parce que de toute façon quoi qu'il fasse c'était mal. Promptement, le jeune homme ne put s'empêcher de se dire que ce sentiment n'était pourtant pas si rare dans sa vie. Il avait été omniprésent pendant sa scolarité à Poudlard. Il avait su le repousser quelques mois avec Cassiopée à ses côtés, mais il revenait au galop. Comme quoi, il constituait réellement une personne horrible. Il avait tellement fait souffrir de gens autour de lui. Probablement devrait-il se recycler. Ou s'éloigner de tous. Au moins, de cette façon, il était sûr de ne décevoir ni briser personne. « Tu sais, parfois, j'ai envie d'te faire mal, vraiment mal, pour que tu comprennes à quel point TOI tu me fais mal, sans même t'en rendre compte. » Quelques minutes de silence s'abattirent sur les deux jeunes gens. Manifestement, Eowyn avait déclamé à son interlocuteur tout ce qu'elle avait sur le coeur, et Louis tentait de digérer tout ça du mieux qu'il pouvait. Il restait néanmoins sur les mêmes mots qui se répétaient encore et encore dans sa tête. Tous les termes qu'elle avait usé pour se décrire lorsqu'il était là. Comment elle avait annoncé qu'elle n'était pas son amie, qu'elle ne le serait jamais. Et qu'au final, il l'avait perdue. Il l'avait affaiblie, blessée, brisée, puis perdue. Il n'était qu'un monstre. « J'ai compris. » finit-il par articuler d'une voix faible. Il avait comprit. Il avait assimilé qu'il lui faisait du mal. Il avait élucidé une part du mystère « Eowyn ». Et il se promettait de ne pas commettre les mêmes erreurs à l'avenir. Ce n'allait pas réparer ses derniers torts, mais au moins, il éviterait d'en créer de nouveaux. Il finit par lever les yeux vers la blonde qui avait détourné son regard, lui tournait presque le dos. Pendant un moment, il hésita presque à lui parler, de peur de dire quelque chose de travers, et ayant la forte impression qu'il en avait de toute façon déjà beaucoup trop fait. Il se contenta donc du minimum : de lui promettre, la gorge nouée, la voix légèrement chevrotante : « Je ne recommencerai plus. » Il la laissera tranquille. Si la seule manière de l'aider qu'il avait en sa possession était de disparaître de sa vie, alors, il le ferait. Il disparaîtrait de son monde. Il tâcherait de ne plus lui faire le moindre mal. Lentement, il baissa les yeux sur le manuel de potions de la Serpentard et déposa ses notes par-dessus, avant de reprendre silencieusement sa place initiale à l'autre bout de la salle. Il s'adossa contre le mur de pierres et sortit ses notes des autres cours dans l'optique de les recopier également. Le mieux était qu'il fasse tout ça le plus vite possible, bien que ses mains tremblotaient sous l'émotion, de manière à ce que la française ait ses notes au plus tôt et donc qu'il puisse la laisser tranquille aussi vite que possible. Il sortit un rouleau de parchemin et se mit à la tâche, ne pensant plus qu'à comment il pourrait aider Eowyn à rattraper son retard sans qu'elle n'ait beaucoup affaire à lui. A comment il pourrait faire tout cela le plus vite possible, de manière à ne pas craquer ici maintenant. Se mettre au travail pour tout oublier, et ne se laisser submerger par tout ça que lorsqu'il serait dans son dortoir, à l'abri des regards indiscrets et en particulier de la principale intéressée. D'une certaine manière, la Serpentard avait peut-être réussi à lui rendre tout le mal qu'il avait pu lui faire avec son simple discours. Louis inspira profondément, tentant de se plonger dans ses cours de métamorphose. Ne penser plus qu'au dernier chapitre. Il pourrait craquer plus tard. Mais en ce moment, ne penser plus qu'à ça. Il se devait de ne penser qu'à ça. De faire uniquement ce qui s'apparentait aux cours de rattrapage. Il lui devait ça. Il se devait de lui donner que ça, ce qu'elle attendait, ce qu'elle nécessitait, ce qu'elle désirait.
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MessageSujet: Re: LOUIS&EOWYN X I don't even need your love   LOUIS&EOWYN X I don't even need your love EmptyVen 7 Sep - 9:47




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« Le souvenir du bonheur n’est plus du bonheur ; le souvenir de la douleur est de la douleur encore. » ► LORD BYRON
Le silence pesait à présent sur la pièce. Un tel silence qu’Eowyn finit par relever le regard vers Louis. C’est alors qu’elle se rendit compte qu’elle l’avait blessée. Le voir ainsi lui déchira le cœur. Elle ne supportait pas de le faire souffrir. Elle avait beau dire qu’elle crevait d’envie de le voir souffrir comme elle souffrait, elle ne supportait pas de voir à quel point elle l’avait blessé et heurter. Comment pouvait-on faire mal à la seule personne que l’on ait jamais aimé. Parce que jamais elle n’avait aimé comme elle aimait Louis. Il y avait bien eut sa Grand-mère, mais elle n’était pas certaine de pouvoir dire qu’il y avait de l’amour entre elles. Sa Grand-mère l’avait utilisé, elle était son objet de vengeance, rien de plus. J'ai compris. Finit-il par dire. Le son de sa voix avec une saveur détestable. Je ne recommencerai plus. De quoi parlait-il ? Elle se rendit soudain compte qu’elle avait été trop dure avec lui. Toute vérité n’est pas bonne à dire. Elle le savait et elle le comprenait d’autant plus aujourd’hui. Il se replongea dans ses livres, feuilletant les cours pour lui donner les notes dont elle avait besoin pour se remettre en ordre. La peur la frappa de plein fouet, elle l’empêchait de respirer comme il fallait. Ses lèvres étaient sèches, elle déglutit difficilement. Elle avait prétendu ne pas vouloir de lui, mais alors qu’il lui cédait enfin, alors qu’il lui donnait une porte de sortie, elle ne parvenait pas à la prendre, elle ne parvenait pas à s’éloigner de lui. Elle avait clamé vouloir vivre sans lui et pourtant, maintenant qu’il lui cédait, elle refusait de le faire sortir de sa vie. Elle voulait le garder à tout prix. Parce que Louis était Louis, qu’il ne pourrait jamais changer. En promettant de ne plus recommencer, il recommençait malgré lui. Il lui cédait parce qu’elle le lui demandait. Louis était la gentillesse incarnée et il le prouvait, une fois de plus. Louis lui faisait tellement. Ou plutôt, ce que Louis lui faisait ressentir lui faisait peur. Elle avait cru que cela lui faisait mal de l’avoir auprès d’elle, alors que c’est seulement sa fierté qui souffrait et sa peur qui s’accentuait. Elle avait peut-être mal lorsqu’il était auprès d’elle, mais la réalité la saisit : c’était encore pire souffrance d’être séparée de lui. Encore une fois, elle redevenait faible. Encore une fois, elle redevenait fragile. Encore une fois, elle redevenait humaine. Elle n’était plus ce monstre assoiffée de vengeance, capable de tout faire pour y parvenir. Louis lui donnait une conscience. Louis la faisait souffrir, certes, mais ce n’était pas véritablement Louis, c’était ce qu’il lui faisait prendre conscience. Sa vie, dans toutes ses absurdités. Ses erreurs, ses failles et par-dessus tout, tout ce qu’il y avait de mauvais et néfaste dans sa vie. Il lui ouvrait les yeux sur une réalité qu’elle ne parvenait pas à voir, aveuglé par ses sentiments destructeurs. Elle était perdue. Une fois de plus. Mais elle n’était plus certaine que ce soit mal.

Elle comprit alors qu’elle aurait voulu qu’il la contredise. Inconsciemment peut-être, elle aurait voulu qu’il reste dans sa vie. Mais cela n’aurait pas été le Louis qu’elle connaissait. Il était bien trop bon, bien trop généreux et emphatiques pour aller à l’encontre de sa volonté. S’il avait été égoïste, cela aurait été tellement facile de le détester, de le mépriser, de lui hurler dessus pour qu’il ne la laisse. Mais il ne l’était pas, il ne lui avait jamais été, il la libérait de la souffrance qu’il lui infligeait. C’était paradoxal et incompréhensible. Cela foutait un boucan désastreux dans sa tête. Elle ne savait plus ce qu’elle pouvait dire, ce qu’elle pouvait faire pour mettre un terme à cette mascarade qu’elle avait elle-même initié. Elle avait envie d’en pleurer. Non. Je ne veux pas. Enfin, si je veux que tu recommences. Elle secouait frénétiquement la frimousse à la négative. C’était incompréhensible. Pour Louis particulièrement, il n’avait pas conscience de ce que sa réaction avait provoqué chez elle. Je t’ai mentis. Je ne pourrais pas vivre sans toi. Même si ce n’est que pour… je prends tout ce que tu me donnes. J’m’en fous que tu ne m’aimes pas comme je t’aime, moi. J’m’en fous d’avoir mal, parce que… Tu ne me rends pas faible, tu me rends humaines. Son corps tout entier fut bouleversé par un sanglot, sans qu’elle ne pleure pour autant. Je sais que je suis humaine, mais tu as raison, tout ça, ça me bouffe, mais je ne peux pas faire autrement. Il n’y a qu’avec toi que je me rends compte du mal et de la destruction que cela va provoquer. Mais c’est plus fort que moi. J’ai grandis à travers cette vengeance. C’est plus facile de ne pas avoir conscience que c’est terrible ce que je fais, mais ce n’est pas pour cela que c’est bien. Elle se mordit l’intérieur de la joue, elle détournait à nouveau son regard de lui. Ses doigts s’entrelaçaient. Tout ce que je t’ai dit, je le pense sincèrement, mais c’est tellement plus compliqué, Louis. Les larmes lui brulaient les yeux. Tout ce que je sais, c’est que… Je ne veux pas que tu partes à nouveau de ma vie. J’ai déjà laissé ma Grand-mère nous séparé à cause de cette foutue vengeance, je…. Je ne veux pas faire deux fois la même erreur. Elle parlait, elle parlait, elle avait tellement à lui dire, elle ne voulait pas lui faire du mal. Pas réellement. Plus réellement. Je ne veux pas que tu culpabilises d’être la personne que tu es Louis. Tu es tellement… Tu es parfait. Ne laisse personne te laisser penser que tu n’en vaux pas la peine ou que tu n’es pas assez bien. Même pas moi, parce que je me connais, je sais comment je suis, je pourrais te le faire croire, mais ne me fais pas confiance. Elle finit par se taire, laissant échapper un soupire. Elle se risqua à relever le regard vers lui.




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