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 Collision impromptue ? ▬ Clint (terminé)

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MessageSujet: Collision impromptue ? ▬ Clint (terminé)   Collision impromptue ? ▬ Clint  (terminé) EmptySam 29 Sep - 7:41

April Ҩ Clint
« La solitude est un sentiment partagé par tellement de gens que ce serait extrêmement égoïste d'éprouver sa solitude tout seul . »


Des bruits de pas lents, lourds. Une jeune femme qui s’avance dans la pénombre et l’humidité de la nuit. Ses cheveux semblent mouillés, mais c’est trop épais pour être de l’eau. Elle est sale, couverte d’un liquide foncé sur ses mains, ses vêtements, une partie de son cou et son visage. De la boue ? Non ça colle trop, peut être du pétrole ? Non personne ne se retrouve couvert de pétrole comme ça et surtout en plein milieu de la nuit…

April ouvrit la porte de son appartement et leva les sorts de protection d’un mouvement de la main qui laissait transparaitre sa lassitude. C’était pour la forme, il n’y a pas grand monde qui allait venir s’introduire dans son appartement mais bon, on est jamais trop prudent et la confiance est quelque chose qu’elle n’offre à personne. La jeune femme referma la porte derrière elle et s’appuya dessus en soupirant. Elle était épuisée. Autant physiquement que moralement. Elle savait que ça serait dur de jouer ce double jeu, de constamment faire attention à ses paroles, ses pensées, ses actes, elle avait été élevé comme ça mais ça l’épuisait, et pour combler le tout, elle devait assurer des missions pour Phénix et pour les Mangemorts. Résultat ce soir sa fatigue lui avait joué des tours et elle avait baissé sa garde. Un soupire sortir de ses lèvres pulpeuses et elle se décolla de la porte pour se rendre directement dans la salle de bain, elle se sentait sale et ce n’était pas qu’une impression. Sans même refermer la porte, April se déshabilla soigneusement, avec des gestes lents et minutieux mais elle ne pu retenir un sifflement de douleur en laissant glisser sa veste en cuir sur ses épaules poisseuses. Puis ce fut le tour de son débardeur noir qui était dans un état lamentable et atterrit directement dans la poubelle. C’est là qu’elle put inspecter la plaie sur son abdomen. Elle n’était pas très belle à voir mais elle avait vu pire aussi, pas besoin d’aller se faire soigner à sainte mangouste. En fait ce qui lui faisait le plus mal c’était la honte de porter cette plaie, représentative de sa bêtise, elle avait été tellement stupide…

#FLASHBACK#

Un nouveau cri strident brisa le silence de la pièce, un cri de douleur pure à fendre l’âme qui se répercuta sur les murs sales et finit en écho, un cri que l’on ne peut plus jamais oublier.

« Parles ou je continue. »

« Mais puisque je vous dis que j’en sais rien !! Je vous en supplie arrêter, j’ai une famille, je n’ai jamais rien fait contre le Lord, pitié… »

« Tu mens ! Parle ! »

Un nouveau cri, plus long cette fois ci. April ferma les yeux et essaya de faire le vide dans sa tête pour ne plus entendre ça mais c’était difficile dans cette pièce si petite et sans fenêtre, tout résonnait. Et puis son collègue prenait un malin plaisir à torturer cet homme. Pas que ça l’a dérange d’ordinaire, elle le faisait aussi quand ça s’imposait, mais elle n’était pas quelqu’un de méchant au fond. Torturer pour le plaisir sans résultat derrière elle n’appréciait pas trop sauf exception, et là c’était inutile.

« Il ne sait rien arrête. Ça me donne mal à la tête de l’entendre crier comme un veau à l’abattoir. Relâche-le. »

« Tu n’as aucun ordre à me donner Alterman. »

Doucement April rouvrit les yeux et détourna son attention du corps endoloris recroquevillé sur le sol pour le porter sur son « collègue ». Un homme gras, épais, complètement abrutit. Elle ne l’avait jamais aimé avec son sourire de psychopathe et son strabisme qui lui donnait l’air d’un débile mentale mêlé d’un pervers. Dans un geste rapide elle sortit sa baguette et fit voler la sienne avant de le projeter contre le mur. Son gros corps plein de graisse tapa avec violence contre la pierre froide avant qu’il ne retombe lourdement sur le sol. Elle avait effectué ses deux sorts avec une rapidité et une fluidité impressionnante alors que l’expression de son visage n’avait pas changé, comme si elle venait simplement de boire un verre d’eau.

« Quand je te dis d’arrêter, tu arrêtes Andrews point barre et si… »

Mais avant qu’elle ne puisse réagir l’homme au sol qu’elle pensait si innocent se jeta sur elle, une douleur fulgurante la transperça au niveau du ventre puis d’un coup le corps de l’homme lui explosa en plein visage, la couvrant de choses plus écœurantes les unes que les autres, la laissant complètement sous le choc. Quand elle reprit ses esprits, Andrews avait sa baguette pointée sur l’endroit ou se trouvait avant le prisonnier, un sourire pervers aux lèvres.

« Boom ! »

#FIN FLASHBACK#

Rien que d’y repenser April en avait des hauts de cœur. Elle connaissait ce sort consistant à accélérer les molécules du corps humains jusqu'à la combustion et l’explosion, mais le voir de près pour ensuite se retrouver couverte de tripes et de sang c’était loin d’être très agréable. Mais surtout, elle s’était trompée et elle détestait ça. L’homme avait bien quelque chose à cacher sinon il ne se serait pas jeté sur elle pour essayer de la tuer. Maintenant c’est sa femme et ses enfants qui allaient devoir en répondre devant eux, quel abrutit. Blasée, la jolie brune finit de se déshabiller et alla sous le jet d’eau chaude, lâchant un sifflement de douleur quand l’eau rentra en contact avec sa blessure puis se détendit, se lava et finit par sortir, ensuite elle se contenta d’enfiler un peignoir et se rendit dans sa chambre avec des compresses et du désinfectant. Assise sur son lit, April se fit un bandage comme elle put et se coucha tel quel mais une fois de plus, elle ne trouva pas le sommeil, les cris de l’homme résonnant encore dans sa tête, elle sentait encore la sensation de la lame froide qui s’enfonce dans sa chair et la déchire, le regard suffisant d’Andrews quand il lui annonça fièrement qu’elle avait eut tord…les heures passèrent et impossible de dormir.

Capitulant, elle finit par se lever et se prépara pour ses cours, s’habillant soigneusement pour ne pas se faire mal, se maquillant légèrement pour camoufler sa fatigue, se coiffant du bout des doigts, du parfum, ses talons et elle était prête. Mais la perspective de rester à tourner en rond dans son appartement avant le début de la journée ne l’enchanta pas, surtout qu’elle n’avait cours que cette après midi, April prit donc son sac, provoquant un gémissement de douleur quand elle le mit sur son épaule en oubliant sa blessure, la journée allait être longue à ce rythme ! Soupirant, elle finit par sortir de son appartement, replaçant les sorts de défense et se rendit sur l’allée de pré-au-lard qui commençait à se remplir doucement. Le froid vint mordre sa peau délicate et elle regretta de ne pas avoir prit autre chose que sa veste en cuir la poussant à prendre une boisson chaude au stand qui ne toucha jamais ses lèvres puisque à peine eut-elle quitté le stand avec son gobelet fumant, qu’elle percuta quelqu’un de plein fouet, renversant le liquide brulant sur elle en plein sur l’endroit de son entaille. April serra les dents avec force et retint un cri de douleur, se contenant le temps que la sensation de brûlure passe, sifflant entre ses dents sans même regarder la personne.

« Bon sang vous ne pouvez pas faire attention ! »
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Dernière édition par April J. Alterman le Jeu 4 Oct - 7:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Collision impromptue ? ▬ Clint (terminé)   Collision impromptue ? ▬ Clint  (terminé) EmptyLun 1 Oct - 7:53

Allez-vous y retrouver parmi le faux vrai, le vrai faux, le vrai vrai et le faux faux



Il était tard et les rues de Londres étaient quasiment désertes. On entendait ici et là quelques cris poussés par des fêtards mais le reste était silencieux. Clint avançait d’un pas rapide. Il avait hâte de rentrer chez lui. Il venait tout juste de sortir du ministère mais avait décidé de rentrer à pied histoire de se changer un peu les idées. Il n’aimait pas rester seul chez lui, à ne rien faire. Clint était un homme d’action, il aimait que ça bouge, et être un employé du ministère ne lui convenait pas réellement. C’est pour cela qu’il était heureux lorsque le Lord lui donnait une mission à accomplir. Cela le faisait voyager et il pouvait contenter sa soif d’action. Mais ce soir, il n’était pas question de mission, il allait passer la soirée dans son appartement, à noyer sa conscience dans des limbes d’alcool, jusqu’à ne plus savoir qui il était. La rue se divisa en deux passages, et Clint emprunta celui de gauche. Quelques secondes plus tard il se trouvait devant une porte vert-bouteille qu’il ouvrit d’un coup de baguette. Il monta rapidement les deux étages qui le séparaient de son appartement et ouvrit la porte d’un nouveau coup de baguette. La chaleur de la pièce lui fit du bien et il commença par enlever sa veste avant de s’affaler sur un fauteuil qui tombait en lambeaux. Il lança sa baguette sur la table à côté de lui avant d’attraper une bouteille qu’il ouvrit d’un geste et dont il se servit un verre. Verre qui devint bientôt vide mais qu’il remplit une seconde fois. C’était devenu une routine, une routine dont il ne parvenait plus à se passer. L’alcool était devenu l’une des seules constantes de sa vie tourmentée. Sa valeur refuge. Il n’avait personne d’autre sur qui s’appuyer. Les Mangemorts n’étaient pas censés être fleur bleue, et encore moins aller se confier à leurs collègues. Clint ne faisait pas exception à la règle. Il restait seul, portant son fardeau sur ses épaules, endurant la vie qu’il avait choisi. Mais il ne regrettait rien : ni les horreurs, ni les meurtres, ni même ce poids sur sa conscience en repensant à chacune de ses victimes. Il faisait cela par conviction, et au fond il savait qu’il se battait pour une bonne cause, il en était persuadé. Cette conviction l’aidait parfois à surmonter ses passages à vide. Parfois elle ne suffisait pas, mais il parvenait toujours à aller de l’avant, d’une manière ou d’une autre. Il ne maudissait pas sa vie, il aurait juste voulu qu’elle s’accompagne d’un peu moins de déprime.

Le troisième verre succéda au second, et le quatrième au troisième. Bientôt la bouteille, qui était pleine à son arrivée, fut vidée de moitié. Lorsqu’il sentit les volutes d’alcool faire leur effet, Clint reposa son verre et se leva d’un pas chancelant. Il enleva son t-shirt, dévoilant au passage quelques cicatrices, souvenirs de ses missions aux quatre coins du monde, puis il ôta son jean avant de se diriger vers sa chambre. Là, il s’effondra sur son lit, et quelques secondes plus tard il dormait déjà. Mais sa nuit allait être de courte durée, car il fut réveillé au beau milieu de la nuit par des coups. Quelqu’un toquait sur une de ses fenêtres. L’homme ouvrit un œil et jeta un coup d’œil sur son réveil qui indiquait 5 heures du matin. Maugréant, Clint se leva et alla voir qui était l’abruti qui venait le réveiller à cette heure-ci. Mais lorsqu’il s’approcha de la fenêtre, il vit que l’inconnu était un volatile qui venait lui apporter un message. Clint ouvrit donc la fenêtre et laissa entrer l’oiseau auquel il porta peu d’attention. Il s’empressa d’arracher le papier accroché à sa patte et le déroula. C’était une lettre de son ancien collègue Parker, qui lui annonçait qu’il devait se rendre à Poudlard dès qu’il aurait reçu cette lettre, car le Lord exigeait leur présence. A peine eut-il finit de lire la lettre que Clint se précipita dans son salon pour récupérer ses vêtements. Il enfila ensuite sa veste, attrapa sa baguette, et après avoir mis l’oiseau dehors et verrouillé porte et fenêtres, il transplana. Lorsqu’il arriva à Pré-au-Lard, le froid lui glaça le sang. Il faisait encore nuit et les rues étaient désertes. Le Mangemort se dirigea ensuite d’un pas hâtif en direction du château. Quelques minutes plus tard, il retrouvait Parker devant le bureau du directeur. Les deux hommes se saluèrent rapidement avant que la porte ne s’ouvre. Clint ne savait pas ce que le Lord leur voulait, mais il espérait qu’il s’agissait d’une nouvelle mission. De l’autre côté de la porte, il n’y avait personne, mais une enveloppe était posée sur le bureau. Les deux hommes savaient ce que cela signifiait. Ils avaient en effet une nouvelle mission à effectuer. Ce fut Parker qui l’ouvrit et il la lut à haute voix. « Un membre très actif de la Résistance a été repéré en Ecosse cette nuit. Vous devrez vous y rendre dès ce soir pour l’interpeller et le ramener ici. Je le veux vivant, car il peut avoir des informations à me communiquer. Si il est accompagné, tuez les autres et ne vous encombrez même pas d’enfants. Je veux les voir entre les murs de Poudlard demain soir au plus tard. »

Lorsqu’il eut finit de lire la lettre, Parker la jeta dans la cheminée et lança un regard à Clint. Les deux hommes sortirent du bureau silencieux. Ce n’est que dans le parc de l’école qu’ils finirent par briser le silence pesant qui s’était installé. « On se retrouve chez toi avant de partir ? » Parker acquiesça. « J’espère qu’il sera plutôt facile à trouver, parce que j’ai l’impression qu’il est important pour le Maître. C’est le genre de mission qu’il faut éviter de rater » « Je pense aussi. » Les deux hommes continuèrent à discuter des modalités de leur escapade en Ecosse. Lorsqu’ils eurent finit de régler les questions d’heure, de technique et de contacts, le soleil était déjà levé. « Je dois aller au ministère ce matin, une affaire houleuse qui m’échappe et m’ennuie, mais je dois te laisser. On se voit ce soir » dit Parker lorsqu’ils eurent à se séparer. Clint lui dit au revoir et le regarda transplaner. Les vapeurs d’alcool qu’il avait oublié le temps de son séjour à Poudlard remontèrent et il se rappela aussi de la courte nuit qu’il avait eue. Baillant, il se retourna mais il n’eut pas fait deux pas qu’il percutait quelqu’un. « Bon sang vous ne pouvez pas faire attention ! » Clint n’était pas d’humeur à supporter la mauvaise humeur de quelqu’un d’autre, mais lorsqu’il leva les yeux, il se rendit compte qu’il connaissait la personne en face de lui. Enfin connaitre était un grand mot. « Vous pouvez aussi regarder où vous marchez Alterman. » répondit-il. Il remarqua qu’elle avait fait tomber sa boisson sur elle. « Mais bon, comme j’ai aussi besoin d’un café, je veux bien vous en racheter un » dit-il avant de se diriger vers le stand et commander deux boissons. Lorsqu’il fut servi, il en tendit une à April Alterman qui le regardait d’un regard peu amical. « Qu’est-ce que vous faites dehors à cette heure-ci ? Je ne savais pas que les profs de Poudlard avaient si peu de travail » Clint savait qu’il aurait du partir et la laisser là avec sa mauvaise humeur, mais il ne savait pas quoi faire de sa journée, et April l’avait toujours intrigué, alors il tentait le tout pour le tout. Au pire, elle allait lui balancer sa boisson dans la tête, au mieux elle partirait sans demander son reste. Attendant une réaction, Clint but une gorgée de sa boisson.
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MessageSujet: Re: Collision impromptue ? ▬ Clint (terminé)   Collision impromptue ? ▬ Clint  (terminé) EmptyMar 2 Oct - 12:27

April Ҩ Clint
« La solitude est un sentiment partagé par tellement de gens que ce serait extrêmement égoïste d'éprouver sa solitude tout seul . »


Décidemment cette journée n’annonçait absolument rien de bon. Il y avait des jours comme ça. Vous savez, ceux où on se dit à un moment de la journée que l’on aurait mieux fait de rester couché pour ne croiser personne, le genre de journée où on a l’impression que la Terre entière nous en veut. Ba là c’était un de ces jours et April n’avait pas du tout l’énergie pour l’affronter après la nuit qu’elle venait de passer. La douleur de la brûlure du café sur sa plaie à vif était insupportable mais surmontable pour elle, après tout ses parents l’avaient habitué à pire souffrances. Elle se contenta donc de serrer les dents en maudissant celui qui avait baptisé sa journée pourrie.

    « Bon sang vous ne pouvez pas faire attention ! » Elle savait que ce n’était pas forcément la meilleure technique à aborder et d’ordinaire elle n’aurait pas pesté, ça arrive à tout le monde d’être dans la Lune. Mais aujourd’hui le responsable allait en prendre pour son grade. « Vous pouvez aussi regarder où vous allez Alterman » la belle se crispa un instant. Elle connaissait cette voix. D’un geste lent elle leva enfin la tête et reconnue sans mal Clint. Elle ne le connaissait pas vraiment personnellement, mais elle le connaissait bien quand même pour avoir enquêté sur lui comme sur tout les autres mangemorts.


Cette fois c’était le poteau rose, il fallait que ce soit lui bien sûr ! la jeune femme soupira et se calma un peu, jetant son gobelet maintenant vide dans une poubelle à côté. Retenant la remarque peu agréable qu’elle allait lui lancer. Pourquoi les hommes ne peuvent ils pas simplement s’excuser et s’écraser. Il lui fonce dedans, renverse son café donc il s’excuse point barre. Mais bon, le contraire aurait été étonnant, surtout pour un mangemort de la trempe de Clint. April sortit sa baguette pour se nettoyer en évaluant avant les dégâts. Elle en avait partout, même sur les chaussures, bon sang il n’y avait pas été de main morte à croire qu’il l’a fait exprès, mais bon là ce serait tourner dans la paranoïa et la brune n’en était pas encore là, bien que ça n’en était pas loin vu sa situation.

    « Mais bon, comme j’ai aussi besoin d’un café, je veux bien vous en racheter un. » la jeune femme se nettoya d’un coup de baguette rapide et lança un regard noir à sa remarque totalement inutilee. Quel grand seigneur alors ! Il lui renverse son café bouillant sur elle et dans sa grande générosité accepte de lui en racheter un, non mais vraiment c’est trop d’honneur. Bon ok elle était carrément sur les nerfs pour le coup et ne lui laissait pas une seule chance de se racheter mais on ne peut pas dire qu’il ne l’a cherchait pas aussi avec ses piques, elle lui répondit donc d’une voix glaciale et dure « Ne vous donnez pas cette… » Mais la jolie brune n’eut pas le temps de finir sa phrase qu’il lui tendit déjà un gobelet fumant qu’elle finit par prendre en soupirant, de toute façon elle avait vraiment besoin de ce café. Et visiblement vu l’odeur d’alcool qui se dégageait de son vis-à-vis, il en avait encore plus besoin qu’elle. La jeune femme s’apprêta à le remercier et partir quand Clint jugea bon de lui lancer une nouvelle pique « Qu’est-ce que vous faites dehors à cette heure-ci ? Je ne savais pas que les profs de Poudlard avaient si peu de travail »


Bon ok c’était quoi son problème à lui ? D’accord April n’était pas beaucoup appréciée chez les Mangemorts, et pour cause, elle ne parlait à personne en dehors du travail. Elle savait qu’elle intriguait beaucoup d’entre eux et Clint en particulier mais ça ne lui donnait pas le droit d’être désagréable et il avait de la chance qu’ils soient dans une rue publique sinon ça aurait pu mal finir. April ne répondit pas tout de suite, se contentant de regarder avec insistance l’homme en face d’elle, faisant tourner son gobelet de café entre ses doigts, le jugeant du regard sans même tenter de le cacher. C’était le genre d’homme beau et charismatique qui semblait tout réussir et pourtant, elle aurait parié que cette forte odeur d’alcool n’était pas si innocente que ça. Elle connaît bien ce genre de type, ils veulent tous donner l’apparence d’un homme sûr de lui, mais ils cachent pratiquement tous une part sombre qu’ils vont compenser avec un vice, l’alcool, le sexe, la drogue, le meurtre, la violence, la panel de compensation pour ce genre de secret est assez large, April en connaît un rayon sur le sujet pour en utiliser quotidiennement l’un d’eux afin de palier à tout ce qu’elle doit porter sur ses épaules et sur sa conscience. Un sourire en coin se dessina lentement sur ses lèvres pulpeuse tandis qu’elle cessa le mouvement de ses doigts sur le gobelet brûlant.

    « Et je ne savais pas que les employés du ministère était payé à picoler toute la nuit » elle avait répondu du tac au tac, sa voix encore plus claquante qu’un coup de fouet. Oui bon, c’était peut être bas, après tout l’alcoolisme était une maladie et non un sujet de plaisanterie mais comme elle l’avait dit, aujourd’hui il valait mieux éviter de la provoquer et là Clint faisait tout pour, c’était le juste retour des choses. Et puis quelque part, il avait piqué sa curiosité, elle aimait bien connaître le vrai visage des gens avec qui elle bosse.


Toujours en le fixant en attendant sa réaction, April bu à son tour une gorgée de café, laissant le liquide chaud glisser dans sa gorge. Mais elle grimaça de douleur et finit par détourner son attention du jeune homme. Le plus discrètement possible elle tenta de regarder sous sa veste à l’endroit de sa blessure et y vue une auréole de sang. Merde, la plaie avait du se rouvrir avec le liquide brûlant. Pourquoi tant de haine ! la jeune femme soupira et releva le visage vers Clint. Elle était partagée entre deux émotions. Celle qui avait envie de dire à cet enfoiré d’aller voir ailleurs si elle y était, et celle qui voulait lui demander tout simplement de la soigner parce qu’elle ne pouvait pas continuer sa journée comme ça. Tandis qu’elle le laissait répondre, elle continua de le fixer et une nouvelle décharge électrique la prit à l’abdomen lui permettant ainsi de prendre sa décision. Merlin qu’elle détestait ça ! elle avait l’impression d’enchainer les hontes, d’abord la veille quand elle avait baissé sa garde avec ce prisonnier, son collègue ne manquant pas de lui rappeler après avoir fait exploser littéralement l’homme sous son nez, et maintenant elle devait demander l’aide d’un homme qui ne se privait pas pour la juger et qui en plus avait des soupçons sur elle, c’était génial, absolument génial. April soupira et balaya la conversation d’un mouvement de la main faisant mine de ne pas prêter attention à la réponse de Clint alors qu’en réalité elle l’avait parfaitement enregistré.

    « Pour répondre à votre question je n’arrivais pas à dormir c’est tout, et je ne voulais pas tourner en rond dans mon appartement en attendant le début des cours. Ah et aussi… je vous emmerde » Bon ok ce n’était pas vraiment la meilleure façon de demander un coup de main pour le coup, mais elle ne savait pas fermer sa bouche c’était plus fort qu’elle. Maintenant qu’elle lui avait dit ce qu’elle pensait de lui, elle pourrait reprendre sur de bonnes bases, enfin en principe. La jeune femme but une nouvelle gorgée de café en lançant un regard à Clint et finit par se décider. [color=white]« Je sais qu’on a commencé sur de mauvaises bases alors je recommence. Excusez-moi pour tout à l’heure, j’ai eut une nuit difficile. Profitez-en je m’excuse très rarement. Vous habitez dans le coin ? » bon la question pouvait paraître assez bizarre dîtes comme ça. La jeune femme se racla la gorge et finit par jeter son café à moitié entamé qui du coup ne lui donnait plus vraiment envie. Sans quitter des yeux l’homme en face d’elle, la jolie brune ouvrir doucement sa veste et écarta l’un des pans pour lui montrer la tâche de sang qui devait surement avoir grossit depuis la dernière fois. Parfois les mots sont inutiles et encore plus dans ce genre de situation. April referma sa veste sans quitter du regard Clint « J’aurai besoin que vous me soignez, ou au moins que vous refassiez le bandage…après tout c’est en partie votre faute si ça s’est rouvert » la jeune femme lui offrit tout de même un léger sourire, après tout on ne demande pas un service en agressant les gens ! Sinon ce n’est plus vraiment un service mais une obligation et elle n’était pas sûr que le jeune homme soit du genre à accepter des ordres d’une personne qui n’a pas à lui en donner, pour ça ils se ressemblaient beaucoup. La jeune femme continua sur sa lancée espérant quand même qu’il accepte même s’il ne semblait pas vraiment la porter dans son cœur. « Je m’explique. Je pourrai très bien retourner chez moi et me le refaire mais ça donnerai le même résultat, je ne peux pas bien le serrer autour de l’abdomen toute seule et…bon ok j’ai besoin d’aide et je déteste le demander alors s’il vous plait, dîtes moi juste oui sans poser de question et je vous rendrais la pareille, ça marche ? » là pour le coup c’est sûr qu’il allait refuser, April avait littéralement laisser tomber son masque de bonne manière, elle détestait s’écraser pour demander un service, chose qu’elle ne faisait presque jamais et encore moins avec un mec comme Clint qui semblait prendre un malin plaisir à la fixer en buvant son café en la laissant se démerder avec ses explications et sa requête. Encore plus excédée, April tourna les talons sans le laisser répondre, ba oui elle a une fierté la demoiselle, et souvent mal placée« Laissez tomber je ne sais même pas pourquoi je vous demande ça à vous. Bonne journée O’Toole » sans demander son reste, la jeune femme commença à s’éloigner, se demandant comment elle allait faire sans passer par la case hôpital et sans demander de service à quelqu’un. Elle se sentait amère d’avoir demandé ça à un type comme O’Toole, elle aurait dû savoir qu’il refuserait même s’il ne l’avait pas exprimé clairement, il préférait plutôt la voir se dépatouiller toute seule. Quel con.

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Dernière édition par April J. Alterman le Jeu 4 Oct - 7:07, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Collision impromptue ? ▬ Clint (terminé)   Collision impromptue ? ▬ Clint  (terminé) EmptyMer 3 Oct - 8:03

Allez-vous y retrouver parmi le faux vrai, le vrai faux, le vrai vrai et le faux faux



Clint était fatigué et ce n’était pas vraiment son genre de s’attarder avec une fille qu’il ne connaissait que de vue et qui, de toute façon, ne lui inspirait que très peu confiance. Mais il n’avait pas vraiment envie de rentrer chez lui tout en sachant qu’il allait ensuite partir en mission. Il avait besoin de se changer les idées afin de ne pas imaginer le pire scénario possible. Le mangemort avait donc préféré « entamer » la conversation avec la jolie brune plutôt que de passer son chemin. Il ne connaissait pas très bien April Alterman. Il connaissait seulement les choses que tout le monde savait, et il ne s’était pas donné la peine d’aller chercher plus loin, et c’était peut-être là l’occasion de mieux cerner cette jeune femme qui avait l’air de cacher bien des choses. Clint savait que nombre de Mangemorts avaient des doutes sur la jeune femme, mais il ne s’était jamais posé la question, il préférait laisser filer les évènements et laisser les autres enquêter sur les membres des Mangemorts. Lui avait d’autres chats à fouetter, et il avait bien assez de soucis pour aller s’en rajouter volontairement. Bref, l’homme avait hâte de voir la jeune femme réagir à son comportement, pour réussir à avoir une idée de qui elle était – chose qui n’allait pas s’annoncer facile.
« Et je ne savais pas que les employés du ministère était payé à picoler toute la nuit » Clint ne répondit rien et se contenta de boire une gorgée du café. Il devait empester l’alcool, c’était sûr. Après, de là à aller se confondre en explications sans queue ni tête, non merci. Si elle voulait penser que c’était un alcoolique de première catégorie, grand bien lui fasse. Il avait ses raisons, et ne souhaitait pas les partager. Aussi préféra-t-il se taire, se contentant de lui lancer un regard noir par-dessus son gobelet fumant. Le liquide lui brûlait les mains à travers le carton, mais il n’y prêtait pas beaucoup d’attention. Il était focalisé sur la jeune femme, cherchant à décrypter quelque chose sur ses traits. Les deux mangemorts se fixèrent quelques secondes puis la demoiselle finit par détourner les yeux avec une grimace de douleur qui n’échappa à l’homme. Mais il ne dit toujours rien. Il attendait le bon moment. « Pour répondre à votre question je n’arrivais pas à dormir c’est tout, et je ne voulais pas tourner en rond dans mon appartement en attendant le début des cours. Ah et aussi… je vous emmerde » Clint esquissa un sourire eux derniers mots de la jeune femme. Il but une seconde gorgée de son breuvage avant de prononcer quelques mots. « Ah les insomnies … Cela ne vous permet pas d’être vulgaire envers vos collègues même si je peux comprendre. » Bien sûr, il ne prêtait guère attention au fait qu’elle l’insulte. Il n’en était pas encore réduit à cette finalité, mais l’irritabilité de la jeune femme l’amusait et il comptait bien s’en servir pour la faire tourner en bourrique. Ce serait une bonne manière de passer le temps, et elle avait l’air très réceptive aux petites piques qu’il pouvait lui envoyer à la figure. Les deux adultes ne parlèrent pas pendant quelques secondes. Clint sentait que la jeune femme voulait dire quelque chose mais qu’elle n’avait pas envie que ça sorte, comme si les mots allaient lui brûler la bouche. Elle finit pourtant par se décider. « Je sais qu’on a commencé sur de mauvaises bases alors je recommence. Excusez-moi pour tout à l’heure, j’ai eu une nuit difficile. Profitez-en je m’excuse très rarement. Vous habitez dans le coin ? »

Clint haussa légèrement un sourcil. D’après ce qu’on disait sur elle, April aurait plus eu tendance à le gifler plutôt que de s’excuser. Mais il n’allait certainement pas s’en plaindre, loin de là. « J’accepte vos excuses, je vois que c’est dur pour vous. Et pour répondre à votre question, je suis ici pour quelques affaires, j’habite à Londres. Pré-au-Lard n’a jamais été un village très accueillant pour y vivre je trouve. » Chose vraie. Clint préférait de loin habiter à Londres. Déjà il avait moins de chances de croiser des personnes de sa connaissance, alors que Pré-au-Lard fourmillait de Mangemorts. Et il y avait des moments où il ne voulait croiser aucun Mangemort dans les environs. Soudain, April jeta son café à peine entamé. Clint ouvrit la bouche pour lui dire qu’il n’était pas vraiment poli de jeter un café qui venait de lui être offert, mais la jeune femme ouvrit sa veste et Clint ravala immédiatement ses mots. Sur le ventre d’April, une tâche sombre, qu’il reconnut immédiatement comme étant du sang, grossissait à vue d’œil. Le jeune homme était assez habitué aux blessures pour les reconnaitre, même de cette manière. Vu la taille de la tâche de sang, la blessure devait être sévère, il n’était pas étonnant que la jeune femme soit aussi irritée. Ce qui était étrange, c’est qu’elle saignait. Elle avait dû se faire un bandage, ou quelque chose du genre puisqu’elle sortait de chez elle apparemment. « J’aurai besoin que vous me soignez, ou au moins que vous refassiez le bandage…après tout c’est en partie votre faute si ça s’est rouvert » Clint releva les yeux vers la jeune femme et la regarda, très étonné. Pourquoi lui demandait-elle ça à lui, alors qu’elle venait de l’envoyer bouler comme pas possible. Et puis il n’était pas responsable de ses escapades dangereuses je-ne-sais-où. Cette demande était très étrange, et il se demandait bien pourquoi elle demandait une chose pareille.
Mais avant qu’il n’ait pu dire quoi que ce soit, elle reprit la parole. « Je m’explique. Je pourrai très bien retourner chez moi et me le refaire mais ça donnerai le même résultat, je ne peux pas bien le serrer autour de l’abdomen toute seule et…bon ok j’ai besoin d’aide et je déteste le demander alors s’il vous plait, dîtes moi juste oui sans poser de question et je vous rendrais la pareille, ça marche ? » Ah parce qu’en plus il n’avait pas le droit de poser de questions ? Il voulait au moins savoir d’où venait cette blessure importante. Elle ne s’était pas coupé le doigt ou une connerie du genre. Là c’était grave. Clint hésitait. Toute cette histoire n’était pas claire. Pourquoi lui demandait-elle de l'aide alors qu’elle ne parlait jamais rien à personne ? Pourquoi était-elle blessée ? Et si c’était une histoire acadabrante pour lui faire un mauvais coup dans le dos ? Clint avait toujours apprit à se méfier des autres et il ne faisait confiance à personne hormis lui-même. Même Parker ne pouvait pas prétendre avoir la confiance de Clint. Réfléchissant, il prit une nouvelle gorgée de café en regardant la jeune femme, mais celle-ci avait déjà interprété son silence. « Laissez tomber je ne sais même pas pourquoi je vous demande ça à vous. Bonne journée O’Toole » Elle tourna les talons et s’éloigna. Clint la regarda s’éloigner, prit une dernière gorgée de son café qu’il jeta et se décida enfin. « Alterman » Il la rejoignit en quelques pas. « Je veux bien vous aider, je ne suis pas un salaud, et je ne veux pas vous voir mourir sur le sol devant mes yeux. Mais il faudrait apprendre à demander gentiment, surtout ce genre de truc. » Il baissa les yeux sur la veste de la jeune femme qui recouvrait la blessure. « Bon suivez-moi, on va aller un peu plus loin, au calme. »

Le mangemort avança, sans regarder si la jeune femme le suivait, mais il entendit ses pas. Il s’arrêta un peu plus loin, là où les gens ne passaient pas. Il fit signe au professeur de s’assoir ce qu’elle fit. Ensuite, il ouvrit la veste de la jeune femme et souleva son tee-shit. Il ne put s’empêcher de faire une grimace à la vue du bandage imbibé de sang. « Bon, va falloir enlever ça et en refaire un autre. Je sais pas si je peux soigner ça » Clint sortit un couteau de sa poche et entreprit de défaire le bandage qu’il jeta au sol. La plaie était importante, et saignait assez. « C’est pas joli à voir. Je peux savoir comment vous vous êtes fait ça ? » Il hésita, mais se dit que de toute façon c’était elle qui était dans une situation d’infériorité. « Ou plutôt qui vous l’a fait ? » Récupérant le bandage qui était sur le sol, il le posa sur la plaie en appuyant fortement, sans se soucier de la douleur que cela devait produire. Pour le moment il tentait juste de stopper l’hémorragie, et tant pis pour les dommages collatéraux. Et puis, si il restait comme ça, la jeune femme ne pouvait pas fuir, alors qu’une fois qu’il l’aurait soigné, elle serait vite partie. Clint comptait bien profiter de la situation pour le moment. « Bon, parlons un peu de vous Alterman. On entend beaucoup de choses à votre sujet, j’aimerais bien être un peu éclairé. Ça vous plait votre boulot à Poudlard ? S’occuper de gamins ça doit être chiant parfois non ? » Clint continuait de presser la plaie, mais il ne faisait rien d’autre. Il voulait en apprendre un peu plus sur la demoiselle et c’était l’occasion rêvée de le faire. « Enfin je pense que vous avez, comment dire, des activités extrascolaires ? Ça m’étonnerait qu’un de vos élèves vous ait infligé ça » dit-il en lança un regard à la plaie. Il sourit, pour lui-même, en se disant que si cette journée avait mal démarré, elle se finirait peut-être mieux.

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Dernière édition par A. Clint O'Toole le Mar 16 Oct - 6:44, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Collision impromptue ? ▬ Clint (terminé)   Collision impromptue ? ▬ Clint  (terminé) EmptyJeu 4 Oct - 7:03

April Ҩ Clint
« La solitude est un sentiment partagé par tellement de gens que ce serait extrêmement égoïste d'éprouver sa solitude tout seul . »


Bon sang qu’est-ce qui lui avait prit de faire ça ! Elle perd la tête ou quoi ? Oui c’est ça, c’est forcément ça ! A force de jouer ce double jeu, d’enchainer les missions pour les deux camps, faire attention a ses gestes, ses pensées, le manque de sommeil, elle devait surement perdre complètement la boule il n’y avait pas d’autre explication ! Ou alors c’était la perte de sang qui l’a faisait divaguer. Quoi que non, ça c’est moins probable, elle s’était déjà retrouvée dans une situation bien pire entre la vie et la mort et pourtant elle avait gardé son self-control. Mais là en un instant, elle venait de se ridiculiser, encore ! Pour la deuxième fois en 24h, ça fait beaucoup trop pour elle. Et la honte est d’autant plus amère quand elle se passe devant Clint O’Toole. Ce type a vraiment le don de la sortir de ses gonds. Enfin non, c’était vite dit ça, les rares fois où ils se sont parlés ça ne c’était pas aussi mal passé que ça, mais aujourd’hui n’était pas un bon jour. Mais ça ne résout pas le problème de pourquoi elle lui a demandé ça à LUI ! April tourna les talons après avoir fait une erreur monumentale soit demander de l’aide à la seule personne dans cette rue qui n’allait pas lui donner, mais surtout elle s’était écraser pour lui demander. Elle avait bien vu son regard surpris, même lui avait été choqué de sa façon de faire, en même temps ceux qui la connaissent savent qu’elle ne s’écrase pas, April Alterman ne demande de l’aide à personne et pour cause, elle ne fait confiance à personne. La jeune femme partit d’un pas décidé essayant d’oublier la douleur de son abdomen qui se faisait beaucoup plus sévère, la plaie devait s’être encore plus rouvert depuis l’incident du café. Maintenant elle allait devoir un moyen de refaire le bandage, elle ne voulait pas aller à l’hôpital, ils ont tendance à poser trop de question et puis le Lord n’apprécie pas trop que ses soldats aillent se faire soigner là bas, après tout ils ont une image à véhiculer, et puis n’importe qui pourrait en profiter pendant qu’elle est faible, non l’hôpital c’était hors de question. Un professeur ? Non encore moins, ça reviendrait au même. Elle n’avait plus qu’a serré les dents et se le refaire seule en espérant ne pas aggraver les choses. « Alterman » tellement prise dans ses réflexions, April ne fit pas attention à l’appel de Clint et continua de marcher une main posée instinctivement sur son ventre sur sa blessure, c’est quand elle le vit arriver à sa hauteur qu’elle se décida enfin à s’arrêter pour lui faire face, le regard peu amical. « Je veux bien vous aider, je ne suis pas un salaud, et je ne veux pas vous voir mourir sur le sol devant mes yeux. Mais il faudrait apprendre à demander gentiment, surtout ce genre de truc. » La jeune femme le dévisagea un moment en levant un sourcil. C’était une blague ? Il se payait sa tête ou quoi ? C’était encore un de ses petits jeux ? Si c’était le cas ce n’était ni le moment ni l’endroit et vraiment de mauvais goût. April ouvrit la bouche pour lui répondre mais il la devança « Bon suivez-moi, on va aller un peu plus loin, au calme. » automatique la professeur referma ma bouche et le regarda tourner le talons pour s’éloigner se demandant si elle devait le suivre. A bien y réfléchir, elle lui avait demandé de l’aide certes, mais maintenant qu’il avait l’air d’accepter elle n’était pas tranquille. Après tout rien ne l’empêchait de tenter quelque chose une fois seuls, surtout que dans son état, April était en position de faiblesse et avait peu de chance de s’en sortir. Mais ça relevait aussi de sa paranoïa à ne faire confiance à personne.et puis là elle n’avait pas le choix, soit c’est lui qui l’a tuait, soit c’était l’infection de sa blessure ou l’hémorragie. La belle lâcha un soupire résigné et finit par lui emboiter le pas, lançant quelques regards au dessus de son épaule par sécurité et s’assurant que sa baguette était à porté de main dans sa botte. « Vous m’emmenez où ? » à peine eut-elle posé la question qu’elle le vit tourner dans une ruelle à l’abri des regards. Bon elle aurait préféré un autre endroit parce que côté sanitaire il y avait mieux. Là c’est sûr qu’elle allait mourir d’une belle infection ! « Merlin… »

Mais la jeune femme tourna quand même dans la ruelle en jetant un dernier regard derrière elle. Un endroit désert bien évidemment. Elle se retrouva nez à nez avec O’Toole qui lui ordonna de s’asseoir. D’abord réticente à recevoir des ordres de la part d’un autre mangemort, elle se dit que pour le coup c’est lui qui lui rendait un service et s’assit sur ce qui ressemblait à l’ancêtre d’un banc rouillé. Encore mieux, tétanos youpi ! Avec une mine dégoutée elle regarda autour d’elle et fut surprise quand son collègue prit lui-même les choses en mains et lui détacha sa veste en cuir avant de soulever son tee-shirt, s’arrêtant à la limite de son soutien gorge. Il n’y avait rien de doux dans ses gestes, et encore moins de sous entendu, au moins là-dessus il était clair. En revanche ses gestes étaient appuyés, presque brusque et avec sa plaie à vif ce n’était pas une partie de plaisir mais elle ne pu s’empêcher de lui lancer une nouvelle pique en riant jaune « Quelle délicatesse O’Toole on voit que tu as fait ça toute ta vie. » mais la jolie brune se laissa quand même faire bien que la grimace qu’il fit ne lui dit rien de bon, apparemment l’étendue des dégâts étaient plus grave qu’elle ne le pensait. « Bon, va falloir enlever ça et en refaire un autre. Je ne sais pas si je peux soigner ça » une fois de plus April ouvrit la bouche pour répondre mais la vue de son couteau l’en dissuada mais surtout la crispa d’un coup. Elle pouvait encore se souvenir de la sensation de la lame froide qui s’enfonce dans sa chair et la déchire, lui provocant un violent frisson. La jeune femme avala difficilement sa salive mais ne dit rien, le laissant enlever le pansement qui effectivement était plein de sang, elle avait du sous estimer la gravité de la blessure hier soir. « C’est pas joli à voir. Je peux savoir comment vous vous êtes fait ça ? Ou plutôt qui vous l’a fait ? » Ah nous y voilà. April se doutait que Clint ne pourrait pas passer à côté de cette question malgré sa recommandation de ne PAS poser de question. L’occasion de l’humilier ou d’en savoir plus sur elle était bien trop belle. « C’est pas… » Mais sa phrase restant en suspend quand elle du serrer les dents pour retenir un cri de douleur. Ce con venait de presque lui enfoncer le bandage dans la plaie pour arrêter l’hémorragie et il n’y allait pas de main morte ! La brune pencha la tête en arrière et essaya de respirer normalement pour faire taire la douleur en serrant les poings tandis que Clint semblait appuyer plus fort et prendre plaisir à la voir en si mauvaise position, d’ailleurs en entendant ses paroles elle comprit vite que ce coup de main serait à double tranchant. « Bon, parlons un peu de vous Alterman. On entend beaucoup de choses à votre sujet, j’aimerais bien être un peu éclairé. Ça vous plait votre boulot à Poudlard ? S’occuper de gamins ça doit être chiant parfois non ? Enfin je pense que vous avez, comment dire, des activités extrascolaires ? Ça m’étonnerait qu’un de vos élèves vous ait infligé ça » quel salaud ! La jeune femme redressa doucement la tête pour regarder le visage de son vis-à-vis, plongeant son regard dans le sien sans répondre. La respiration saccadée tandis qu’elle essayait de ne pas hurler de douleur, a croire qu’il le faisait exprès d’appuyer si fort. Elle ne pu que répondre en serrant les dents d’une voix sifflante « T’es un bel enfoiré O’Toole…tu penses sincèrement que je vais te répondre parce que tu as tes mains enfoncées dans mon abdomen ? Tu te trompes, j’ai déjà vécu pire que ça… » Sous la colère et la douleur elle en avait complètement oublié les bonnes manières, adieu le vouvoiement et autre forme de politesse débile, là elle avait envie d’une chose c’était de lui casser sa gueule d’arrogant finit. Surement par vengeance, la pression sur sa plaie se fit plus forte et elle ferma les yeux en grognant. Mais il voulait quoi à la fin ! Elle avait eut raison de se méfier de lui, pourquoi elle n’avait pas juste écouté ses instincts ? La jeune femme commençait à avoir à la fois chaud et froid c’était bizarre comme sensation, et ses jambes étaient un peu engourdie. Elle aurait pu transplaner mais vu son état elle prenait le risque de se désartibuler et c’était trop risqué.

« Qu’est-ce que tu me veux à la fin O’Toole ? Oui mon travail me plait, oui j’aime m’occuper de morveux mal élevé et non je n’ai pas d’activités en dehors des missions durant laquelle je me suis faite cette blessure ! Maintenant je te conseille d’arrêter ton petit jeu… » La jeune femme sortit sa baguette d’un geste étrangement vif vu son état et la pointa dans le creux du coup de Clint en appuyant suffisamment pour en enfoncer un peu le bout. N’importe quel sorcier et surtout mangemort savait que dans cette position il n’y avait pas beaucoup d’alternative, elle pouvait le tuer avant même qu’il fasse un geste pour sortir sa baguette ou transplaner. En fait le seul avantage ou porte de sortie qu’il pouvait avoir en cet instant c’était sa main sur sa blessure, et encore, lui lancer un sort allait plus vite mais bon. Elle n’avait pas l’intention de le tuer, c’était juste une assurance. Elle rapprocha donc son visage du sien et parla doucement « Tu m’as réellement prit pour une débutante O’Toole et je n’aurai jamais pensé que toi tu écoutais le commérage des autres mangemorts…mais tu sais quoi ? Je veux bien répondre à certaines de tes questions si tu arrêtes tes conneries… » Elle commençait à avoir un peu de mal à parler, le souffle lui manquait un peu et la douleur de sa blessure était horrible mais elle ne relâcha pas pour autant la pression de sa baguette dans son cou et ne lâcha encore moins son regard le défiant de faire un mouvement.[/list]
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MessageSujet: Re: Collision impromptue ? ▬ Clint (terminé)   Collision impromptue ? ▬ Clint  (terminé) EmptyJeu 4 Oct - 8:39

Allez-vous y retrouver parmi le faux vrai, le vrai faux, le vrai vrai et le faux faux



« Quelle délicatesse O’Toole on voit que tu as fait ça toute ta vie. » Comme si il était là pour lui faire un gros câlin et des bisous. Il n’était pas du genre délicat il est vrai, mais il faut dire que la situation ne s’y prêtait pas réellement. Si elle voulait quelqu’un de doux, elle s’était trompé de personne. En soi, Clint n’avait jamais été quelqu’un de sadique. Il n’aimait pas faire souffrir les autres par simple plaisir. Certes, ça ne l’avait jamais dérangé d’éliminer les personnes qu’il devait éliminer, mais il ne s’était jamais amusé à les torturer si il n’y était pas obligé. C’est un fait étrange pour un Mangemort mais c’était la pure et simple réalité. Aussi, le fait de faire souffrir cette pauvre April n’était pas vraiment quelque chose qu’il faisait par plaisir. Mais cette femme l’avait toujours intrigué, et elle venait de lui tendre une perche. Elle s’était mise toute seule dans cette situation, et Clint souhaitait juste se servir de la tournure des évènements pour avoir quelques réponses à ses questionnements. Il se doutait de la douleur que son appui sur la plaie pouvait être. Il avait remarqué la crispation de la jeune femme, sa façon de pencher sa tête en arrière. Il savait qu’elle devait souffrir comme un fou, mais il ne comptait pas lâcher l’affaire si facilement. Maintenant qu’il y était, il ne voulait pas quitter. « T’es un bel enfoiré O’Toole…tu penses sincèrement que je vais te répondre parce que tu as tes mains enfoncées dans mon abdomen ? Tu te trompes, j’ai déjà vécu pire que ça… » Le Mangemort sourit légèrement à la remarque de la jeune femme. Bien sûr qu’elle devait avoir enduré pire, mais il savait bien qu’elle préférait ne pas à avoir à endurer ce qu’elle subissait en ce moment précis. Aucune personne n’est immunisée contre la douleur, même si elle a l’habitude de souffrir. Le corps réagira toujours, c’est le réflexe animal primaire. « Comme ça on se tutoie maintenant ? Intéressant. Mais je ne pense pas que tu aimes vraiment ce moment, surtout si je fais ça » dit-il. Il appuya ensuite plus fortement sur la blessure, excessivement. Il voulait lui faire comprendre que même si elle lui disait qu'elle avait enduré de bien pires choses, il pouvait aussi la faire souffrir de manière inconditionnelle. La pression ne dura que quelques secondes et il relâcha legèrement, revenant à la situation initiale. C'était une sorte d'avertissement, pour que la douleur monte d'un cran avant de redescendre. Il faisait aussi cela pour lui sauver la vie. S’il ne pressait pas, le sang allait s’écouler et en quelques minutes tout au plus, la jeune femme allait se retrouver vidée de son sang et il ne pourrait plus rien faire. Et s’en serait finit d’Alterman. Voulait-elle vraiment tenter l’expérience ? C’était à elle de voir, il pouvait très bien partir et la laisser là, dans une mare de sang, sans que personne ne puisse rien faire pour elle. Bien sûr il ne le ferait pas, mais ça April ne le savait absolument pas, et il pouvait donc jouer de ce fait. «Mais vas-y, insulte moi, ça va encore plus me donner envie de t'aider à sauver ta peau. Pas très tactique Alterman. » « Qu’est-ce que tu me veux à la fin O’Toole ? Oui mon travail me plait, oui j’aime m’occuper de morveux mal élevé et non je n’ai pas d’activités en dehors des missions durant laquelle je me suis faite cette blessure ! Maintenant je te conseille d’arrêter ton petit jeu… »

Mais avant même qu’il ait pu dire quelque chose, la jeune femme avait sorti sa baguette qui était à présent enfoncée dans son cou. Clint était étonné de la rapidité de la jeune femme, mais ce n’est pas pour autant qu’il s’inquiétait. Elle allait le tuer ? Grand bien lui fasse. Personnellement, elle ne l’intimidait pas. Non pas qu’il doute de ses capacités à lancer un sort, mais elle ne pouvait pas le faire pour la simple bonne raison que si elle le tuait, elle allait aussi mourir. Et il doutait qu’elle soit véritablement prête à courir le risque. « Tu m’as réellement prit pour une débutante O’Toole et je n’aurai jamais pensé que toi tu écoutais le commérage des autres mangemorts…mais tu sais quoi ? Je veux bien répondre à certaines de tes questions si tu arrêtes tes conneries… » Les choses devenaient intéressantes. La demoiselle tombait ses dernières barrières. Quelle idée avait-elle eu de lui demander de l’aide, vraiment. Bon, elle aurait pu tomber sur pire, parce qu’au fond Clint n’était pas le pire des Mangemorts. Certains auraient déjà profité depuis longtemps de la faiblesse de la jeune femme en la tuant, ou pire. « Bon, on va se calmer. D’abord je ne joue pas, j’essaye de sauver ta vie. Parce que si j’enlève ma main, je te laisse pas plus de cinq minutes avant de claquer. Après c’est à toi de voir. » Il s’arrêta quelques secondes, le temps pour la jeune femme de prendre conscience de ses mots. « Deuxièmement, je te prierais de virer ta baguette de mon cou. Je pourrais le faire moi-même, mais je n’ai pas envie de te casser le poignet en plus » Chose vraie. April avait peut-être de très bons réflexes, mais Clint n’était pas en reste. Il avait appris à se battre à la façon moldue, et il pouvait très bien désarmer la jeune femme, mais ce ne serait pas très agréable pour elle, et il ne voulait pas arriver à cette extrémité. Clint plongea ses yeux dans ceux de la jeune femme, lui montrant qu’il n’était pas du genre à plaisanter et qu’il pouvait très bien la laisser mourir sur l’asphalte sans bouger le petit doigt. Les deux Mangemorts se fixèrent quelques secondes, sans bouger. Clint ne relâcha pas la pression et April avait toujours sa baguette fixée sur le cou de l’homme. « Maintenant, les commérages sont de mise si on ne veut pas se retrouver mort. Je pense qu’on t’a appris à te méfier des autres non ? Et bien ça en fait partie. »
Clint soupira. Il ne voulait pas que la jeune femme le prenne en grief, même si il se fichait bien qu’elle l’aime ou pas. Mais avoir des ennemis était plutôt ennuyeux. Il se battait déjà avec la Résistance, alors avec les Mangemorts il essayait de ne pas avoir à faire la même chose. Le Mangemort relâcha tout de même la pression, tout en continuant à appuyer. La douleur devait être atténuée, même si elle n’avait pas disparue. « Voilà, ça devrait déjà aller mieux. » Il regarda les alentours mais la ruelle était vide. Après une légère pause, il reprit. « Je ne veux pas connaître ta vie t’inquiète pas Alterman. Je me questionne simplement sur ton comportement. » Il ne savait pas trop comment amener ça sans la blesser, puis il se dit que de toute façon cela n’avait guère d’importance. « Je trouve ça étrange que tu ne parles à personne. Les profs à Poudlard sont censé communiquer, et on a presque l’impression que t’es muette. Alors je trouve ça étrange que tu sois prof, alors que tu déteste tout le monde et que tu ne parles avec personne. » Bon, il n’avait pas été très délicat, c’est vrai. Mais Clint n’avait jamais été très diplomate, et il n’avait pas l’habitude de balancer ce genre de trucs aux gens. D’habitude il gardait ça pour lui, il ne voyait pas l’intérêt de le faire partager.

Clint se tut et plongea sa main droite dans sa veste, gardant sa main gauche sur la jeune femme. Voyant la tête d’Alterman, il la prévint. « Je vais sortir ma baguette, mais pas la peine de me tuer, je veux juste avoir un bandage neuf » Il sortit sa baguette et d’un geste fit apparaître un linge blanc qui tomba sur le sol. Rangeant sa baguette, il attrapa le linge d’une main mais n’en fit rien. Il se contenta de le mettre dans sa poche, à côté de sa baguette. Il voulait encore profiter de la situation, tout en montrant qu’il était sérieux en affirmant qu’il allait soigner la jeune femme. Observant la jeune femme dont le visage commençait à être recouvert de sueur dû à la douleur, il attendit, pour voir comment les choses allaient évoluer – et voir si la situation allait une nouvelle fois rebondir. April l'intriguait de plus en plus, et il faut dire que la situation ne lui déplaisait pas. Cela faisait bien longtemps qu'il n'avait pas été au feu de l'action, qu'il n'avait pas fait quelque chose de ses mains. Au ministère, les journées se ressemblaient beaucoup, alors Clint était très friand de ce genre de petits moments inhabituels, qui mettaient du piquant dans sa pauvre vie d'employé. Ce n'était pas la faute d'April, mais inconsciemment le jeune homme faisait en sorte que l'échange dure le plus longtemps possible pour ne pas revenir à sa petite vie, ne pas avoir à penser et à se souvenir. Même si c'était une torture pour la jeune femme, Clint repoussait le moment où il aurait à la soigner et la laisser partir. Il avait la situation en main, même si Alterman tentait de se défendre. Et puis, il fallait l'avouer, il aimait bien la jeune femme. Elle s'était construit une espèce de carapace mais elle était tout aussi humaine que les autres. Elle lui faisait un peu penser à lui-même. Et voir cette femme s'écraser pour qu'il l'aide, il faut dire que ça ne devait pas arriver tous les jours, alors autant dire que Clint était un petit chanceux.
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MessageSujet: Re: Collision impromptue ? ▬ Clint (terminé)   Collision impromptue ? ▬ Clint  (terminé) EmptyJeu 4 Oct - 9:57

April Ҩ Clint
« La solitude est un sentiment partagé par tellement de gens que ce serait extrêmement égoïste d'éprouver sa solitude tout seul . »


April ne pouvait s’empêcher de regretter amèrement son choix en s’insultant de tous les noms dans sa tête. Mais il lui arrivait quoi à la fin, d’abord elle donnait le bénéfice du doute à un prisonnier et résultat se retrouvait à pisser le sang comme un porc égorgé, et en prime elle demandait de l’aide à un mangemort, non pire, à Clint O’Toole de l’aider qui bien évidemment ne s’est pas gêné pour en faire un interrogatoire. Depuis quand elle demandait de l’aide aux autres hein ? Surtout à des mangemorts ! N’importe quel abrutit sur cette terre sait parfaitement que s’il y a bien une race de personne a laquelle il ne faut pas faire confiance, c’est bien les mangemorts ! Merlin, au moins qu’il finisse vite ! C’est maintenant ce qu’elle venait à penser quand elle sentait la pression de ses doigts se faire plus important dans sa chair. Elle avait bien comprit qu’il lui lançait un avertissement, il n’avait même pas besoin de le verbaliser, sentir ses doigts s’insinuer presque dans son abdomen était amplement suffisant merci bien. Mais la jeune femme tenta de se contenir du mieux qu’elle pu pour ne pas lui donner la satisfaction de lui montrer qu’elle souffrait, après elle ne pouvait pas tout contrôler, son corps réagissait tout seul et elle avait du mal à contenir les cris étouffés même en serrant tellement fort les dents qu’elle aurait pu se les casser. En plus ce con souriait, il souriait ! Qu’il ne vienne pas lui sortir après que c’est pour son bien, elle est peut être blessée mais pas complètement stupide. En revanche, elle fut ravit de voir sa mine surprit quand elle lui enfonça le bout de sa baguette dans la carotide, apparemment il ne l’avait pas vu venir celle-ci. Mais malheureusement à en voir son regard, ils savaient tout les deux qu’elle ne le tuerait pas. Déjà parce que après elle allait se retrouver seule dans la ruelle avec un cadavre et se vider de son sang, la version Roméo et Juliette sans l’amour très peu pour elle, mais surtout parce qu’elle n’était pas sûr que Voldemort apprécie qu’elle liquide un de ses meilleurs éléments sans raisons concrètes. Et franchement, elle ne voulait pas affronter ce taré en colère, déjà qu’en temps normal il arrivait à lui donner la nausée. Finalement April donna presque l’air de céder au chantage en répondant à la va vite à ses questions, et quelque part, tout au fond d’elle, c’est ce qu’elle fit. Depuis toujours il y a cette petite voix dans sa tête qu’elle essaye de faire taire mais qui devient de plus en plus forte. Celle qui lui rappelle sa vie, son futur quand elle est dans une posture délicate et qui au final, souhaite que tout s’arrête. Juste de fermer les yeux et arrêter. Se laisser mourir, se faire tuer, pour partir sans culpabilité de ne pas avoir finit son travail. Mais pour l’instant elle n’est pas assez forte pour la faire plier, et puis elle se disait que ça devait être normal à force de voir la mort en face tout les jours. Mais ça, même s’il la torturait pendant des jours, elle ne le dirait pas, elle est déjà assez ridiculisée comme ça à lui demander de l’aide. Qu’il aille au diable. « Bon, on va se calmer. D’abord je ne joue pas, j’essaye de sauver ta vie. Parce que si j’enlève ma main, je te laisse pas plus de cinq minutes avant de claquer. Après c’est à toi de voir. » Elle s’attendait à une phrase comme celle-ci. Il y a toujours une phrase comme celle-ci après une menace. Mais elle restait quand même amer tout simplement parce qu’il avait raison, et ils le savaient tout les deux. Mon dieu qu’elle détestait ça ! Mais au lieu de bouger, April exerça une pression plus forte avec sa baguette dans le cou de Clint, le laissant continuer de parler mais lui faisant comprendre que même si elle jouait avec sa vie, elle ne lâcherait pas le morceau comme ça. Il était peut être plus vieux, plus expérimenté et surement plus fort qu’elle, April avait été élevé comme ça. Torturée et conditionnée depuis son enfance pour devenir la femme qu’elle est aujourd’hui. Elle n’allait pas tout effacé juste pour les beaux yeux du jeune homme. « Deuxièmement, je te prierais de virer ta baguette de mon cou. Je pourrais le faire moi-même, mais je n’ai pas envie de te casser le poignet en plus »

Bon ça en revanche elle aimait moins. Une blessure à la fois suffisait amplement mais elle n’arrivait pas à lâcher sa prise, c’était au dessus de ses forces. « Dans ce cas je suis dans le regret de te dire que tu vas devoir le faire parce que je ne retirerai pas ma baguette de là tant que tu ne m’auras pas prouvé que je peux te faire confiance » Bon ça c’était une chose complètement absurde vu qu’elle ne faisait confiance à personne. Mais au moins s’il parvenait à la convaincre qu’il n’était pas en train de profiter de la situation, elle ferait peut être un effort et ce n’était pas gagné. La jeune femme soutint son regard et ils se défièrent mutuellement pendant de longues secondes, aucun d’eux ne voulaient capituler, pour ça ils se ressemblaient bien. Elle pourrait presque l’apprécier s’il ne cherchait pas à lui soutirer des infos en enfonçant ses mains dans son ventre. « Maintenant, les commérages sont de mise si on ne veut pas se retrouver mort. Je pense qu’on t’a appris à te méfier des autres non ? Et bien ça en fait partie. » La jeune femme siffla entre ses dents, c’était facile de dire ça, surtout contre une personne qui fait jaser beaucoup de monde. « Oui je me méfie, mais je me forge mes propres opinions, les mangemorts ont beaux être forts, certains sont plus débiles que des balais et… » April se stoppa dans sa phrase en poussant un léger soupire de soulagement. La pression sur sa plaie venait d’être atténuée de moitié au moins, et même si la douleur était toujours cuisante, le degré était beaucoup moins fort, c’était plus supportable. La brune se demanda s’il l’avait fait exprès mais ses mots lui confirmèrent « Voilà, ça devrait déjà aller mieux. Je ne veux pas connaître ta vie t’inquiète pas Alterman. Je me questionne simplement sur ton comportement. » elle le regarda étonné, c’était comme ci ce n’était plus le même homme en face d’elle, enfin si c’était toujours Clint, mais il était moins agressif, comme s’il laissait de côté pendant un court lapse de temps son jeu du grand méchant mangemort, et elle fut obligé de reconnaître que ça lui allait bien. « Merci… » Elle prononça ce mot d’une voix à peine audible, comme si ça lui avait brûlé les lèvres de le dire mais d’un autre côté elle le pensait et il pouvait le voir dans ses yeux. Puis la jeune femme percuta sur un truc qu’il avait dit, se crispant instinctivement « Mon comportement ? » la réponse ne tarda pas arriver et le moins que l’on puisse dire c’est qu’elle était criante de vérités. « Je trouve ça étrange que tu ne parles à personne. Les profs à Poudlard sont censé communiquer, et on a presque l’impression que t’es muette. Alors je trouve ça étrange que tu sois prof, alors que tu déteste tout le monde et que tu ne parles avec personne. » Pour le coup elle ne parvint pas à retenir une légère grimace à ses paroles. Elle se doutait que les autres mangemorts parlaient beaucoup sur elle, certains étaient venus la voir, d’autre pourrissaient dans un coin de la terre. Mais étrangement les propos tenus par Clint l’a dérangeait plus qu’elle ne l’aurait pensé et pour une raison simple, ça résumait entièrement sa vie d’aujourd’hui. Pas de famille, pas d’amis, encore moins de relations amoureuses, parfois sexuels entre deux missions, elle avait juste son travail mais surtout sa mission, rien d’autre. Pourtant elle ne cessait de se répéter qu’elle avait été élevé comme ça, ses parents ne l’avaient engendré que dans un seul but et c’était loin d’être celui de faire une vie heureuse avec un mari, des enfants, le bonheur…elle ne connaissait que la violence, la mort, la dévotion. Elle était complètement parano et refusait tout contact, même amical de peur de devoir éliminer la personne qui a trouvé grâce à ses yeux. Sans même s’en rendre compte, April relâcha un peu la pression de sa baguette. Surement la perte de sang qui commençait à faire effet, ou alors la prise de conscience que sa vie ne se résume qu’a mourir seule. Mais quand elle sentit Clint bouger, la jolie brune reprit ses esprits et appuya sa baguette dans son cou au cas où. Chassez le naturel et il revient au galop, mais le cœur n’y était plus, bien que l’envie de lui arracher ses magnifiques yeux se faisait fortement sentir, elle le tuerait, un jour.« Je vais sortir ma baguette, mais pas la peine de me tuer, je veux juste avoir un bandage neuf ».

Elle ne répondit rien et regarda le moindre de ses faits et gestes avec attention même si sa tête commençait à tourner sérieusement à cause de l’hémorragie et c’est là qu’elle fit quelque chose qui ne lui ressemblait pas. Elle baissa sa baguette. Dans un soupire lasse, April Alterman finit par capituler et baissa sa baguette au risque de le payer très cher par la suite. A ce stade, il lui suffisait d’un rien pour l’éliminer, et ça serait finit pour la prof de soins aux créatures magiques. Personne ne se souviendra d’elle quand elle sera partit, elle était juste une prof, un soldat de guerre tomber au combat mais sans attache, personne ne l’a pleura, personne n’organisera ses funérailles ou viendra poser des fleurs sur sa tombe, personne ne pensera à elle de temps en temps en regardant le ciel se demandant ce qu’elle devient maintenant. Elle sera juste un cadavre de plus au fond d’une ruelle. « Fais ce que tu veux j’en ai rien à faire… » Les mots étaient sortit tout seul de sa bouche alors qu’elle avait tourné la tête pour ne plus regarder Clint. Elle commençait à avoir les membres engourdis et son corps semblait peser une tonne, elle pouvait sentir une perle de sueur glisser sur sa tempe et ses lèvres avaient perdus leur couleur si rouge. C’était comme ça qu’elle allait finir alors ? Au fond d’une ruelle avec un homme qui n’en a rien à faire de la sauver ou non, qui veut simplement se servir de ce que lui a infligé une tierce personne pour la faire parler ? Sans s’en rendre compte, commençant presque à divaguer, April laissa échapper un rire faible et se mit à tousser, un goût métallique ampli sa bouche mais elle n’y prêta plus attention. « Et bien si j’avais su que j’allais mourir comme ça ! Mes parents doivent être très fiers tiens…au fond d’une ruelle avec…toi, si c’était pas aussi grotesque ça en serait presque drôle…je suis sûr que tu te délecte de voir ça… » La jeune femme tourna lentement la tête vers surement la dernière personne qu’elle allait voir. Quelle mort pourrie franchement, une blessure mal évaluée et commise par un abrutit sans nom, elle n’aurait pas du se lever se matin, au moins ça se serait passé au chaud dans son lit et pas ici, pas avec LUI. Une nouvelle fois elle se mit à tousser et son souffle se coupa un peu, sa tête tournait trop, c’était vraiment pas agréable, comme être bourré mais sans avoir bu de l’alcool. « Tu veux savoir pourquoi je ne parles à personne ? Parce que je n’ai confiance en personne…j’ai tué…mes propres parents quand j’avais 15 ans pour me protéger…j’ai tué ce qui se rapprochait le plus d’amis pour la guerre…alors a quoi ça sert…de se faire des amis qui soient te trahiront, soit mourront…je ne voulais m’embarrasser des sentiments quels qu’ils soient…ma meilleure amie, ma famille et mon amante c’est la guerre rien de plus… » Plus elle parlait plus sa voix s’affaiblissait, elle ne se rendit même pas compte qu’elle laissa filtrer une information capitale.
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MessageSujet: Re: Collision impromptue ? ▬ Clint (terminé)   Collision impromptue ? ▬ Clint  (terminé) EmptyJeu 4 Oct - 10:45

Allez-vous y retrouver parmi le faux vrai, le vrai faux, le vrai vrai et le faux faux



Clint regardait la jeune femme en face de lui. Peut-être était-il allé trop loin. En tout cas il se posait sérieusement la question, étant donné que l’état de la demoiselle empirait à chaque seconde. Son visage avait perdu sa couleur, elle était à présent aussi pâle que la mort. Des gouttes de sueur perlaient sur son front et ses yeux avaient une fâcheuse tendance à se fermer. Clint savait à quoi s’en tenir, il avait déjà assisté au travail de la mort. Et malheureusement la jeune femme s’enfonçait péniblement dans les méandres de cette horreur. Clint n’avait jamais eu l’idée de tuer April. Premièrement parce qu’elle était du même clan que lieu et il devrait trouver une bonne excuse pour expliquer son acte, et deuxièmement parce que la jeune femme ne lui avait rien fait de mal. Même si il ne paniquait pas, le Mangemort fut tout de même envahit par une sensation étrange. Dans sa tête, une voix lui ordonnait d’arrêter tout de suite, de la soigner et de la laisser partir. Mais il ne pouvait se résoudre à la laisser partir, il voulait continuer à parler, même si ce n’était pas vraiment le genre de discussion super amicale. Il avait l’impression de connaître la jeune femme mieux que quiconque à Poudlard, ou même au sein des Mangemorts. D’un autre côté, s’il ne la soignait pas, elle allait bientôt être morte, et tout ça n’aurait servi à rien. Clint ne voulait pas se transformer en monstre, il ne voulait pas avoir une mort de plus sur la conscience, surtout pas dans ces circonstances. Sa conscience était déjà bien assez mal en point comme cela pour en rajouter une couche.

La jeune femme finit par baisser sa baguette. « Fais ce que tu veux j’en ai rien à faire… » Un instant, Clint oublia ses propres préoccupations. Il était étonné de la phrase qu’April venait de prononcer. Elle semblait si désespérée. Se résoudre comme ça, ça ne semblait pas être le genre de la jeune femme. Cependant, elle devait être complètement épuisée, et elle devait sans doute dire n’importe quoi. Au fond elle ne le pensait pas. Le physique l’emportait sur le mental et tout devenait flou dans sa tête. Clint avait déjà vécu ce genre de situation, et c’était horrible. La jeune femme émit un rire, et Clint fronça les sourcils. Toute cette histoire allait véritablement trop loin à ses yeux, il était temps d’y mettre fin. « Et bien si j’avais su que j’allais mourir comme ça ! Mes parents doivent être très fiers tiens…au fond d’une ruelle avec…toi, si c’était pas aussi grotesque ça en serait presque drôle…je suis sûr que tu te délecte de voir ça… » Un léger sourire se dessina sur les lèvres du Mangemort. Même ici elle savait se montrer désagréable avec lui. Mais bon, il ne pouvait pas lui en vouloir. Il avait agi comme un salaud, et il était normal qu’elle ait cette image de lui. « C’est pas si mal au fond, t’aurais pu tomber sur pire que moi comme dernier souvenir » Bon d’accord, elle ne devait pas avoir la tête à plaisanter, mais bon, fallait bien détendre l’atmosphère plutôt pesante qui s’était installée dans la ruelle. « Et puis détrompes toi, je me délecte pas de voir ça. Je suis pas un monstre, même si tu as l’air de le croire »

Clint attrapa le bandage qu’il avait mis dans sa poche et s’apprêta à enlever l’ancien qui faisait office d’éponge. Mais avant qu’il n’ai eut le temps de bouger, April reprit la parole. « Tu veux savoir pourquoi je ne parles à personne ? Parce que je n’ai confiance en personne…j’ai tué…mes propres parents quand j’avais 15 ans pour me protéger…j’ai tué ce qui se rapprochait le plus d’amis pour la guerre…alors a quoi ça sert…de se faire des amis qui soient te trahiront, soit mourront…je ne voulais m’embarrasser des sentiments quels qu’ils soient…ma meilleure amie, ma famille et mon amante c’est la guerre rien de plus… » C’était déprimant. Savoir qu’on pouvait tout abandonner, pouvoir tuer ses propres parents. Clint n’était peut-être pas l’exemple du gars hyper sociable, mais il n’avait pas renoncé à tout, seulement il savait que pour le moment il ne pouvait pas joindre vie privée et travail. Mais April … Elle avait tout quitté. Elle n’avait plus eu confiance en qui que ce soit. Le Mangemort savait que la jeune femme avait tué ses parents, c’était un fait connu de tous. Mais l’entendre de sa bouche rendait la chose encore plus affreuse. Il se demandait comment elle avait réussi à leur porter le coup fatal sans ciller, sans reculer. Il ne parvenait pas à le concevoir. Cependant, il avait des choses étranges dans ce qu’elle disait. D’abord, pourquoi disait-elle avoir tué ses parents pour se protéger ? Clint ne comprenait pas vraiment à quoi cela rimait. Se protéger de quoi ? De qui ? Et puis la guerre ? La guerre était terminée. Il restait encore des conflits entre les deux camps, mais de là à parler de guerre à proprement dire. Clint ne comprenait pas tout. Certes elle devait divaguer à cause de la douleur, mais ces paroles étaient sincères, et c’était peut-être ça le problème.

N’y pensant plus pendant un instant, il ôta le bandage de la blessure. Puis il sortit sa baguette d’un geste vif. Il devait agir assez vite sinon le sang allait s’écouler en trop grande quantité et il ne pourrait plus rien faire. Il prononça un sort à voix basse et la blessure cessa de saigner. Quelques secondes plus tard, elle était à moitié renfermée. Ce n’était pas un sort de guérison totale, April devrait prendre des médicaments pour se remettre complètement, mais au moins elle ne risquait plus de mourir. Clint lança l’ancien bandage imbibé de sang au loin et commença à mettre le nouveau. Il ne dit rien pendant tout ce temps, préférant se focaliser sur son travail. Quand il eut terminé, il rangea sa baguette. « Voilà, ça devrait aller mieux d’ici quelques minutes, mais tu devrais rester assise un petit moment, sinon tu risques de tomber dans les pommes. » Il ne savait plus quoi dire. Il attendit quelques instants, en tenant la main de la jeune femme pour voir si sa température baissait un peu. Puis, ne pouvant plus se retenir, il finit par parler. « De quoi tu te protégeais ? Je veux dire … tuer tes parents te protégeait en quoi dis-moi ? » Il savait bien qu’elle n’allait sans doute pas lui répondre, ou alors lui mentir, mais il fallait u moins essayer. Dès qu’un mystère était résolu, un autre venait prendre sa place. Cette femme était si difficile à cerner qu’il ne savait plus trop quoi en penser.
Elle était encore très faible, et il y avait fort à parier qu’elle allait fermer les yeux, et peut-être même en profiter pour ne pas lui répondre. Aussi, Clint entreprit de lui donner quelques petites claques, légères. « T’endors pas surtout, après tout ce que j’ai fait si tu meures maintenant je t’en voudrais vraiment » Puis voyant qu’elle n’était pas sur le point de s’endormir, il se redressa et fit quelques pas pour se dégourdir les jambes. Il en profita pour allumer une cigarette tout en gardant un œil sur la demoiselle. « On va mettre les choses au clair. Je ne suis pas un ennemi. Je sais que t’aimes personne ou quoi, mais ne juges pas les gens trop vite non plus. Si tu penses une seconde que je t’aurais laissé mourir là, tu te trompes. Faut arrêter de croire qu’on est tous dans le même panier » Ce n’était pas la première fois que quelqu’un pensait que tous les Mangemorts étaient des cons sans pitié et sans cœur. April était une Mangemort, mais elle ne pouvait pas pour autant dire que tous étaient comme ses collègues. Il y avait des gens biens, comme des gens malsains. Clint ne prétendait par être bien, mais il avait certains principes tout de même. « Bon, faut que tu manges un peu pour te remettre d’aplomb. Tu veux que j’aille te chercher un truc ? » Il avait besoin de bouger, il avait trop de choses qui se mélangeaient dans sa tête. Il ne savait plus quoi penser. Mais d'un autre côté, s'absenter donnait une occasion à April de fuir, et ça ce n'était pas vraiment une chose qu'il voulait voir arriver. Même si vu l'état de la jeune femme, il doutait du fait qu'elle puisse partir en l'espace de trois minutes. Mais bon, on n'est jamais trop prudents, surtout avec des personnes comme April.

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MessageSujet: Re: Collision impromptue ? ▬ Clint (terminé)   Collision impromptue ? ▬ Clint  (terminé) EmptyJeu 4 Oct - 11:46

April Ҩ Clint
« La solitude est un sentiment partagé par tellement de gens que ce serait extrêmement égoïste d'éprouver sa solitude tout seul . »


C’était bête à dire mais April ne se voyait pas mourir comme ça. Pourtant c’était quelque chose qu’elle avait envisagé et imaginé de bien des façons, plusieurs fois elle avait frôlé la mort de près mais jamais comme maintenant. Et c’était toujours arrivé lors de bataille plus ou moins intense, pas aussi…bêtement. Non vraiment, elle s’était imaginée des tas des scénarios, quand on travaille dans son milieu et surtout quand on jongle avec des missions de deux camps adverses, on apprend à faire face à la mort, à l’accueillir à bras ouvert comme une vieille amie, mais pas comme ça, pas ici avec un homme qu’elle a dû croisé trois fois dans sa chienne de vie, lui accordant à peine de deux mots par rencontre. Il l’a méprisait, la jugeait, il ne l’a connaissait pas. En fait personne ne l’a connaissait, même elle commençait à se perdre du vrai et du faux. Mais ça n’avait plus aucune importance. Elle allait mourir ici, seule, comme l’aura été sa vie. C’était triste, mais ça avait été son choix. Pas d’attache, pas de regret c’est aussi simple que ça. Comment aurait-elle fait si elle s’était fait des amis, pire si elle était tombée amoureuse pour la première fois de sa vie et que Voldemort lui ordonne de liquider la personne, ou qu’elle soit obligé de le faire pour garder sa couverture comme avec ses parents ? Elle n’aurait pas pu, c’est le genre de geste que l’on peut faire une seule fois dans sa vie, elle avait tué sa famille, elle n’aurait pas pu tuer l’homme qu’elle aimait, ça elle le savait. Alors autant ne pas tenter le diable, en parlant à personne, pas d’amis, pas d’affinité, pas d’amour et c’était réglé. Les autres l’a prenaient peut être pour une folle, mais au moins elle irait au bout de sa mission. Enfin ça c’était avant aujourd’hui. Journée pourrie, elle l’avait sentie dès le début. En plus elle a froid, elle a jamais eut aussi froid, comme si elle était glacée de l’intérieur, son corps pèse une tonne et elle a des fourmis partout c’est super bizarre comme sensation. Et puis elle entend les sons venir de loin, elle sait que Clint est à côté d’elle et la regarde, il doit se demander sur quelle tarée il est tombé. Mais elle le voit flou, une silhouette presque, quand à sa voix elle résonne en écho dans sa tête. Elle sentit ses mains sur elle et ce qui l’affola le plus c’est que la douleur n’était plus là, pourtant elle le sentait bien toucher sa plaie mais ça ne faisait plus vraiment mal, comme si c’était anesthésié. Elle le laissa faire en se laissant aller contre le mur, se retenant de fermer les yeux, mais ses paupières étaient tellement lourdes. Elle s’entendait parler, elle ne pouvait pas s’en empêcher et pourtant elle savait qu’elle en disait trop mais de toute façon, elle va mourir alors…« Voilà, ça devrait aller mieux d’ici quelques minutes, mais tu devrais rester assise un petit moment, sinon tu risques de tomber dans les pommes. »

April se força à rouvrir ses yeux et sentit quelque chose de changé sur son ventre, petit à petit les sensations revenaient et la douleur avec, cuisante. Elle gémit doucement en déglutissant, le goût de son propre sang lui donnant la nausée. Non ce n’était pas bien ça, elle était bien avant, pourquoi tout revenait maintenant, comme si on l’avait arraché à son repos. Elle ne voulait plus sentir tout ça. Mais ça revenait de plus en plus, bientôt un mal de crâne atroce l’a prit et elle ferma les yeux avec force, c’était horrible, encore pire que les tortures. Lui faire miroiter la douceur de la mort avant de la replonger dans la souffrance, il avait battu le record de la torture sur ce coup ci. « De quoi tu te protégeais ? Je veux dire … tuer tes parents te protégeait en quoi dis-moi ? » Doucement April rouvrit les yeux essayant d’assimiler ses paroles et tourna la tête pour essayer de regarder Clint, sa silhouette redevint peu à peu l’homme séduisant qu’elle avait cogné dans la rue, mais son regard avait changé, comme sa voix. C’était de la pitié qu’elle lisait dans ses yeux ou c’était encore la blessure qui l’a faisait divaguer ? Non tout mais pas ça, surtout pas ça ! La jeune femme ferma les yeux pour ne plus le voir et essayer de se replonger dans cette béatitude, oublier la douleur qui lui tordait le ventre maintenant et lui donnait envie de hurler alors que son corps refusait de bouger. Elle sentit les faibles claques sur ses joues « T’endors pas surtout, après tout ce que j’ai fait si tu meures maintenant je t’en voudrais vraiment » Lentement elle accepta de rouvrir ses yeux chocolat et les porta sur Clint, retombant une fois de plus sur ce regard. « Ne…ne me regarde pas…comme ça… » Vu la faiblesse de sa voix elle n’était même pas sûr qu’il l’a entendu, surtout qu’il se leva pour s’allumer une clope. Ba voyons, soyons fou après tout. D’abord le tétanos, et maintenant le cancer, c’était la joie de se faire soigner par Clint O’Toole. April toussa doucement mais ne bougea pas, se contentant de le regarder et d’essayer de se rappeler les conneries qu’elle avait dû dire, mais son esprit était encore embrouillé, autant que son corps était douloureux maintenant. « On va mettre les choses au clair. Je ne suis pas un ennemi. Je sais que t’aimes personne ou quoi, mais ne juges pas les gens trop vite non plus. Si tu penses une seconde que je t’aurais laissé mourir là, tu te trompes. Faut arrêter de croire qu’on est tous dans le même panier » la belle le regarda faire ses allées retour dans la ruelle la respiration sifflante entrecoupé de quelques toussotements. Un sourire se dessina lentement sur ses lèvres trop blanches alors qu’elle continuait de le regarder fumer sa clope. « Tu…parles de…jugement alors que…tu es le…premier à en porter. Qui…je suis selon toi ? Ou…oublie les rumeurs…dis moi…ce que tu penses…de moi…à moi de…poser les questions… » La jeune femme finit sa phrase en toussant de nouveau, parler lui demandait un effort considérable, sa gorge était en feu, sèche mais surtout chaque mouvement, même celui de sa bouche rendait la douleur encore plus intense. April tenta un mouvement de sa main et la posa doucement sur son ventre dans un geste instinctif. « Bon, faut que tu manges un peu pour te remettre d’aplomb. Tu veux que j’aille te chercher un truc ? » Là elle devait admettre qu’elle ne s’attendait pas à ça de sa part, ça devait être un nouveau coup pour la faire parler. Non mais là elle devenait vraiment parano ! Et si pour une fois elle…faisait confiance ? Non bon faut pas pousser mémé dans les orties, elle va juste lui donner le bénéfice du doute. La brune hoche doucement la tête pour acquiescer mais elle le vit rester là à la fixer ce qui la fit sourire. Elle savait sans mal ce a quoi il pensait en cet instant. « T’en fais…pas…je ne vais…nulle part… » Elle tenta de lui adresser un sourire rassurant mais dans son état c’était difficile. Finalement il l’a laissa pour partir dieu seul sait où et elle en profita pour essayer de se reprendre, appuyant sa tête contre le mur et fixant un point invisible devant elle. Finalement la matinée s’était déroulée d’une bien drôle de façon, d’abord une prise de bec et voilà que maintenant c’était un homme dont elle n’avait jamais prêté attention qui lui sauvait la vie et lui ouvrait les yeux. April n’aimait pas trop ce qu’elle ressentait en cet instant et ferma les yeux pour faire taire tout ça. Mauvaise idée, tout se mit à tourner et elle fut prise de nausée, elle se pencha mais ne parvint qu’a se faire mal, ne retenant pas un cri de douleur, puis tout alla très vite, une fois de plus ce fut comme si un coup de massue venait de lui atterrir sur la toile et un voile noir se posa sur ses yeux, elle eut juste le temps de voir Clint revenir avant de perdre connaissance pour de bon, sa main instinctivement tendue vers le jeune homme.
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MessageSujet: Re: Collision impromptue ? ▬ Clint (terminé)   Collision impromptue ? ▬ Clint  (terminé) EmptyVen 5 Oct - 2:24

Allez-vous y retrouver parmi le faux vrai, le vrai faux, le vrai vrai et le faux faux



« Tu…parles de…jugement alors que…tu es le…premier à en porter. Qui…je suis selon toi ? Ou…oublie les rumeurs…dis moi…ce que tu penses…de moi…à moi de…poser les questions… » Clint ne fit même pas attention à la remarque de la jeune femme. Elle divaguait complètement, et il y avait fort à parier qu’elle n’était même pas capable de construire une question dans sa tête vu son état. Il n’avait donc pas beaucoup de soucis à se faire, tout du moins pour le moment. La jeune femme était encore mal en point, même si son état devait bientôt s’améliorer, en tout cas l’espérait-il. Il ne voulait pas qu’elle meure là, et il n’avait pas non plus envie de se coltiner une mourante toute la sainte journée. Il hésitait franchement à aller lui chercher quelque chose à manger. D’un côté, si elle mangeait, son état ne ferait qu’aller en s’améliorant. Mais si la jeune femme trouvait la force de se lever et de partir, elle serait déjà bien loin quand il reviendrait. April semblait lire dans ses pensées, car il l’entendit dire qu’elle n’irait nulle part, et il fut bien obligé de la croire. De toute façon, elle aurait du mal à partir, espérait-il. Jetant la fin de sa cigarette, le Mangemort tourna les talons, laissant la jeune femme seule dans la ruelle. Il rejoignit rapidement la rue principale qui se remplissait petit à petit. Heureusement, personne de sa connaissance. Le pas rapide, Clint se rendit dans un petit stand qui vendait toute sorte de nourriture. Il commanda un petit déjeuner solide et prit un café pour lui. Il fallait qu’il tienne le coup, et les relents d’alcool lui donnaient juste envie de s’allonger dans son lit et ne rien faire. Mais non, il avait trouvé mieux de s’occuper d’une femme blessée. Parfois il avait des idées lumineuses, c’est clair.
Le vendeur lui tendit sa commande et il partit après un faible merci. Un sac dans une main, le café dans l’autre, il se dirigea vers la petite ruelle. Il vit de loin que la jeune femme était toujours là. Heureusement. Buvant une gorgée de café, il releva les yeux, et c’est là qu’il vit que la jeune femme n’allait pas bien. Elle avait la main levée, et un instant plus tard elle s’effondrait sur le sol. « Merde » Clint lâcha le sac et le café et se précipita vers April qui avait perdu connaissance. Non mais elle le faisait vraiment exprès, c’était pas possible. C’était une vielle magouille. Il ne pouvait pas non plus jouer au baby-sitter toute la journée, et voilà qu’elle était inanimée sur le sol. Et bien sûr, la laisser toute seule agonisante comme une âme en peine, c’était hors de question. Il était obligé de s’occuper d’elle et d’attendre qu’elle se réveille. Il aurait mieux fait de lui dire de se démerder seule, parce que maintenant il en avait pour la journée. Y a des jours où vaut mieux rester chez soi et se taire, ça vaut mieux. Le Mangemort administra quelques claques à la jeune femme, sans grande conviction. Elle n’allait pas reprendre ses esprits maintenant. Clint ne pouvait même pas l’emmener à Poudlard, parce qu’on lui poserait sans doute des questions, auxquelles il ne saurait même pas répondre. Et il avait fort à parier qu’April le tuerait si jamais il l’affichait dans cet état devant ses collègues. Lui-même n’aimerait pas que ceux avec qui il travaillait le voient dans les pommes. L’homme regarda la jeune femme pendant quelques instants, ne sachant pas quoi faire. Il hésitait franchement à la laisser mourir là, mais bon, il ne pouvait pas. Se décidant, il retourna la jeune femme et la prit dans ses bras. Heureusement qu’elle n’était pas lourde, parce qu’un poids mort c’est pas facile à porter. Le bras de la jeune femme tombait lamentablement sur le côté et sa tête était penchée en arrière. Bon, maintenant il fallait savoir où il allait l’emmener. Il ne savait pas où elle habitait, et transplaner n’était pas une bonne idée, ils ne pouvaient donc pas se rendre chez lui. Il décida donc de se rendre aux trois balais. Il savait qu’il y avait quelques chambres précaires, mais ça ferait bien l’affaire. Ils n’avaient pas besoin de quelque chose de luxueux, seulement un endroit avec un lit et à l’abri du froid.

Portant la jeune femme dans ses bras, il se dirigea donc vers la rue principale, le pas très rapide. Il espérait qu'il ne croiserait personne de sa connaissance, ou qui connaissait April. Il ne se sentait pas prêt à discuter. Il arriva finalement aux trois balais sans encombre. Le bar était encore vide. « J’ai besoin d’une chambre, elle ne se sent pas très bien » dit-il à la serveuse, en montrant April d’un regard. « Ah et une bouteille de Whisky Pur-Feu ne serait pas de refus non plus » Sans un mot, la serveuse lui indiqua de la suivre et l’emmena dans une chambre minable. Elle les laissa ensuite en refermant la porte derrière elle, ayant pris soin de déposer une bouteille sur une table. Clint posa April sur le lit et alla s’assoir sur une chaise en bois. Il attrapa la bouteille, se servit un verre mais ne le but pas. Il se releva et se dirigea vers la jeune femme, puis lui mit sous le nez. Il fit ses yeux frémir, comme si elle était sur le point de se réveiller. Il la redressa un peu et lui ouvrit la bouche dans laquelle il fit couler le breuvage, puis l’obligea à avaler. Quelques secondes plus tard, l’alcool avait fait son travail et April ouvrait doucement les yeux. Clint reposa le verre et retourna s’assoir.
La chambre était petite. Le lit prenait la plus grande partie de l’espace. La chaise sur laquelle était assis Clint se trouvait juste en face du lit et à côté de lui il y avait la petite table. C’était tout, il n’y avait rien d’autre. Regardant par la fenêtre, il attendit que la jeune femme reprenne peu à peu ses esprits, puis détourna les yeux vers elle. « Bien dormi ? Je t’avais dit de pas fermer les yeux » Il ne pouvait pas l’engueuler, mais bon, c’est pas cool de voir quelqu’un tomber dans les vapes et devoir s’en occuper après. « Bon, j’espère que ça va mieux maintenant. Je pense pas que tu puisse faire un match de Quidditch cet aprèm, mais au moins tu devrais pas mourir dans d’atroces souffrances. Je serais donc pas ton dernier souvenir, tu devrais être contente » Clint ne savait plus quoi dire. Se retrouver dans une chambre, c’est-à-dire un espace clos, ce n’était pas pareil qu’être face à elle dans une ruelle. Surtout que là elle était dans un état pitoyable. Elle ne devait presque plus avoir de forces. Il avait juste envie de partir, maintenant qu’elle était remise de ses états, mais il savait qu’elle pouvait toujours retomber dans les pommes, et il préférait donc attendre pour être sûr qu’elle allait bien.

Puis Clint se souvint de la question de la jeune femme, celle qu’elle lui avait posé juste avant qu’il parte acheter à manger. Que pendait-il d’elle ? A vrai dire il ne savait pas vraiment quoi en penser. Elle était étrange, et beaucoup de parties de sa vie étaient encore floues. Mais elle n’avait pas l’air d’être une personne foncièrement méchante, elle semblait plutôt s’être construit un bouclier pour ne pas avoir à affronter la vie, avec tout ce que cela implique. Il la comprenait mieux que quiconque puisqu’il avait fait la même chose qu’elle. Après ce qui c’était passé durant son enfance, il s’était créé une carapace et il avait navigué seul pendant longtemps. Mais il était plus vieux qu’elle, il avait compris certaines choses. « Tu veux savoir ce que je pense de toi ? Je pense que tu passes à côté de certaines choses. Tu mets un masque parce que tu as peur d’être blessée, mais tout le monde a peur de ça. Pleins de Mangemorts ont une famille, et même si ils ont peur de ce qui pourrait leur arriver, ils vivent leur vie » C’était vrai. Il connaissait beaucoup de Mangemorts qui étaient mariés ou fiancés, qui avaient des « amis ». Tous n’étaient pas des âmes solitaires, ne pensant qu’à leur petite personne sans jamais relever la tête vers les autres. Bon, il n’était pas vraiment très bien placé pour donner des leçons de morale, mais bon. Se taisant, il attrapa la bouteille à côté de lui et se servit un verre qu’il but cette fois-ci. Il reporta ensuite son regard sur la jeune femme. « Après je te connais pas, je ne peux pas juger. Tu vis ta vie comme tu le sens, je suis pas là pour t’indiquer ce que tu dois faire. » C’était vrai. Il n’avait aucun droit sur elle, et ne pouvait pas se permettre de lui dire ce qui était bien et ce qui était mauvais. C’était à elle et à elle seule de prendre ses décisions, et tant pis pour les autres. Clint poussa un soupir et se remit à regarder par la fenêtre. Le ciel était gris, et il se rappela que dans quelques heures, il serait en Ecosse, sûrement en train de massacrer une famille entière devant les yeux impuissants du père.
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MessageSujet: Re: Collision impromptue ? ▬ Clint (terminé)   Collision impromptue ? ▬ Clint  (terminé) EmptyVen 5 Oct - 4:41

April Ҩ Clint
« La solitude est un sentiment partagé par tellement de gens que ce serait extrêmement égoïste d'éprouver sa solitude tout seul . »


April devait admettre que sur ce coup ci elle ne s’y attendait pas. En laissant Clint partir pour aller lui chercher un truc à manger, bon ça aussi elle ne s’y attendait pas en passant, elle ne s’attendait pas à rendre l’âme. Elle avait presque cru qu’il l’avait sortit d’affaire. Rien que d’y penser ça lui donnait la nausée, elle allait devoir lui rendre la pareille, c’est naze. Rendre des comptes à quelqu’un et surtout devoir quelque chose à quelqu’un c’était au dessus de ses forces mais apparemment mère nature en avait décidé autrement. A peine le vit-il partir de la ruelle qu’elle commença à se sentir mal et cette fois ci elle ne parvint pas à garder ses yeux ouverts, la pression sur sa tête était trop lourde, comme si on cherchait à l’écraser de l’intérieur. Et puis elle était fatiguée. Vraiment fatiguée alors a quoi bon lutter encore. April se laissa donc aller contre le mur et finit par fermer les yeux au moment où elle vit Clint revenir dans la ruelle, ne contrôlant même pas le geste de sa main. Puis ce fut le noir total. C’était vraiment étrange comme sensation. Ne rien sentir, ne rien voir. En fait c’était agréable mais dérangeant comme sensation. La jeune femme ne savait pas où elle était, c’était comme une boîte noire. Elle savait qu’elle était là, mais c’est tout, il n’y avait rien d’autre. Elle n’arrivait pas non plus à bouger, c’était comme être enlisé dans du goudron. C’est étrange. Quand on s’imagine mourir on ne voit pas ça. On s’imagine de suite une sorte de tunnel, ou un grand portail avec de la lumière, des petits anges avec des ailes ridicules, des nuages, quelque chose, pas…ça. Finalement c’était nulle et décevant, vraiment. April se mit à essayer de bouger et parler mais rien y fit, elle était coincée. C’était une blague ou quoi ? Alors elle allait rester là pour l’éternité ? Peut être que finalement c’était ça l’enfer, après tout elle était loin d’avoir mérité le paradis même si elle ne croyait pas trop a ces deux mondes, a une vie après la mort. Mais en y réfléchissant, impossible que les gens bien finissent ici, sinon leur bonté et leurs actes n’auraient servit à rien et ça elle ne pouvait pas le croire. Elle ne croyait peut être pas à Dieu ou autre mais elle croyait aux récompenses. La jeune femme soupira. Enfin essaya de soupirer du moins. Elle n’était même sûre qu’elle respire de toute façon. Ça s’était passé trop vite et maintenant elle regrettait. C’était bête mais elle regrettait sa mort, pourtant quelque part elle l’avait voulu, mais là, c’était trop bête. Personne ne veut mourir seul, elle non plus. Malgré son image de femme forte et invincible, elle avait peur de mourir seule comme tout le monde, et c’était arrivé. Même Clint qui avait été la dernière personne qu’elle a vu n’était pas là, comme une conne elle lui avait dit qu’il n’avait pas à s’en faire et résultat elle était morte toute seule dans une ruelle sale sans personne pour l’accompagner et lui tenir la main. Mais en même temps elle ne pouvait s’en prendre qu’a elle, a force de repousser les gens ils finissent par ne même plus essayer de vous parlez. « Bonjour April » la concernée sursauta sur le moment, elle ne s’attendait pas à entendre quelque chose et encore moins une voix, surtout une voix familière. Elle tourna la tête, enfin essaya du moins et tomba nez à nez avec…Clint. Non mais c’était une farce ou quoi ? Qu’est-ce qu’il faisait ici encore ? A moins qu’il soit mort aussi…si ça se trouve elle avait imaginé toute la scène de la ruelle et avait été seule, imaginant seulement la dernière personne qu’elle avait croisée. Si ça se trouve il ne l’a pas rattrapé, elle a juste été seule dans la ruelle pour essayer de se soigner et elle y est morte seule. Puisqu’il est mort aussi. Sinon il ne saurait pas là aussi. Merlin elle avait mal au crâne maintenant. « Pourquoi tu es ici aussi ? » le jeune homme afficha un sourire en coin qu’elle ne lui avait pas vu dans son hallucination. Même son regard était différent, plus profond, même quelque chose clochait. « Et pourquoi pas, tu veux que je m’en aille et te laisse seule April ? » elle percuta alors que même l’intonation de sa voix était différente. Elle avait apprit ça avec ses parents, détecter ce genre de chose qui trahissent souvent beaucoup de chose. C’était le pompon quand même, même morte elle ne peut pas être tranquille, et doit encore bosser et se méfier des morts, a croire que ça s’arrêtera jamais.

« Non reste je…c’est bien que tu sois là » si un jour quelqu’un aurait pensé qu’elle dirait un truc comme ça. April se rendit compte alors qu’elle parvenait à bouger et se tourna face à Clint pour le regarder plus attentivement. Maintenant qu’elle était morte et lui aussi elle n’avait pas honte de le détailler de la tête aux pieds ce qui l’a fit sourire mais il y avait toujours ce truc qui clochait. Quelque chose dont elle n’arrivait pas à mettre le doigt dessus et qui l’a gênait grandement. Puis ça fit tilt dans sa tête et elle releva le regard pour le plonger dans le sien, son sourire s’évanouissant au fur et à mesure. « Qui es-tu ? » la question avait claqué comme un coup de fouet. Maintenant c’était évident, son regard, son sourire, sa façon de se tenir, ce n’était pas l’homme qu’elle avait croisé de temps en temps pendant ses missions et encore moins celui de son hallucination. Un rire chaud sortit de la gorge d’O’Toole, ou au moins la personne qui lui ressemblait et elle se gifla mentalement pour trouver que ça lui allait bien de rire. « Peu importe qui je suis April, de toute façon tu vas bientôt partir. » de quoi il parle au juste ? La jeune femme le regarda longuement et tourna la tête à gauche et a droite. Ou voulait-il qu’elle parte ? Il n’y avait rien ici, juste du noir et encore du noir, à l’infini. Elle était morte et allait restée ici pour l’éternité. April reporta son attention sur Clint en haussant un sourcil « Dans ce cas faudra que tu me dises où parce que là… » « Tu n’es pas morte, du moins pas encore. Ça viendra, comme tout le monde, surement pus tôt que les autres dans ton cas mais pas maintenant. Tu verras ce sera différent à ce moment là. Je veux juste te donner un conseil April, après tu en feras ce que tu veux. Méfies toi des sacrifices d’une grande cause. Ils sont utiles certes mais pas tous et tu sais de quoi je veux parler. Ton père était un homme bien, mais il n’avait pas raison sur tout, regardes où ça l’a mené. Je ne pense pas que tu veuilles finir comme lui. Réfléchis-y. » April ne comprenait rien, c’était quoi cette histoire encore ? Pourquoi tout le monde essaye toujours de lui dire quoi faire ? La brune ouvrit la bouche pour répondre mais au lieu de ça s’étouffa. Quelque chose glissait dans sa gorge et l’a brûlait. Le goût était affreux et la sensation horrible. Puis elle se sentait glisser vers quelque chose, comme aspirer. Ses sens commençaient à revenir petit à petit. « Bien dormi ? Je t’avais dit de pas fermer les yeux » Une fois de plus elle reconnue sans mal la voix pour l’avoir entendu il y a encore quelque seconde. Mais encore une fois les intonations étaient différentes, elle se sentait différente. Merde. Elle était en vie. Elle pouvait sentir son cœur battre dans ses oreilles, sa respiration sifflante et saccadée, la douleur de sa plaie, les fourmillements dans ses membres, le goût ignoble de whisky bon marché dans sa bouche et même le parfum de Clint. Tout semblait décuplé. « Bon, j’espère que ça va mieux maintenant. Je pense pas que tu puisse faire un match de Quidditch cet aprèm, mais au moins tu devrais pas mourir dans d’atroces souffrances. Je serais donc pas ton dernier souvenir, tu devrais être contente » Lentement mais surement April ouvrit les yeux. La lumière lui agressa la rétine et elle les referma en gémissant, déglutissant pour essayer de faire passer le goût de l’alcool. Pourquoi il lui avait fait boire cette pisse de dragon ? C’était lui au moins ? La belle rouvrit les yeux et cligna plusieurs fois pour s’adapter à la lumière et c’est là qu’elle remarqua le plafond. Un plafond ? Et puis elle était sur quelque chose de moue, pas comme le banc de la ruelle. Et des murs, il y avait des murs ! Une chambre ? Comment elle avait atterrit ici ? Elle hallucinait encore surement. April tourna la tête pour regarder Clint assit sur une chaise. Egale à lui-même. Pas comme cette copie qu’elle avait rencontré. Où rêvé elle ne sait pas trop. Et lui il est en vie ou c’est son imagination ? Elle le fixa en essayant de se souvenir des paroles du Clint de son rêve, elle ne comprenait pas tout, ou refusait de comprendre plutôt. « Tu veux savoir ce que je pense de toi ? Je pense que tu passes à côté de certaines choses. Tu mets un masque parce que tu as peur d’être blessée, mais tout le monde a peur de ça. Pleins de Mangemorts ont une famille, et même si ils ont peur de ce qui pourrait leur arriver, ils vivent leur vie » de quoi il parlait au juste ? Elle ne lui avait jamais demandé ça, ah attendez…si peut être en fait. Mais c’était dans la ruelle, c’était une hallucination. Si ça se trouve un bon samaritain l’avait trouvé, emmené ici pour la violer dans son coma et était partit. La laissant seule avec son hallucination. April bougea le bras et vérifia si elle avait ses vêtements. Bon ça au moins c’était en place. Puis les paroles de Clint firent tilt. C’était comme ci elles étaient en lien direct avec celle qu’avait prononcé le Clint de ses rêves. « Méfies-toi des sacrifices d’une grande cause… » Elle avait soufflé ces mots pour elle-même, se rappelant avec plus de netteté son rêve, si s’en était un. Laissant parler le fantôme sans vraiment l’écouter, perdue dans ses pensées. « Après je te connais pas, je ne peux pas juger. Tu vis ta vie comme tu le sens, je suis pas là pour t’indiquer ce que tu dois faire. » « Tu es réel ? » April avait sortit ça d’un coup sans même contrôler ses paroles. En même temps elle s’en fichait bien, c’était un fantôme il n’allait pas faire grand-chose. Elle tourna la tête pour le regarder longuement et essaya même de se redresser en vain, lui arrachant une grimace de douleur. « Je veux dire…non laisse tomber c’est très bien comme ça. » en fait elle ne voulait pas savoir. La jeune femme se rallongea doucement et fixa son collègue tandis qu’il regardait par la fenêtre. Son regard était différent et étrangement elle se reconnaissait un peu dans ce regard, étant presque prête à parier qu’elle connaissait le fond de ses pensées. « Alors qui tu dois tuer cette fois…un enfant ? Une femme ? Un mari ? Une famille entière ? » La première partie n’était pas vraiment une question, plus une affirmation, après pour les victimes elles pouvaient être nombreuses et variées. April fit une nouvelle tentative et parvint à s’asseoir en posant son dos contre la tête de lit, une main sur son ventre pour tenir sa blessure. « Je crois que c’est le moment où je dois te dire merci de m’avoir sauvé la vie…même si le coup du whisky je m’en saurai bien passer. Et en passant, tu bois trop. Je sais que tu t’en fou, je te dis ça juste pour toi. » Elle lui montra du menton le verre vide qu’il tenait à la main avant de baisser le regard et de soulever son tee shirt afin de vérifier le bandage. « Alors merci…Clint. » étrangement elle se sentait beaucoup mieux. Bon elle avait encore mal et se sentait faible, la perte de sang avait été importante mais elle se sentait quand même mieux et le seul responsable était assit sur une chaise, elle devait le reconnaître. La jeune femme laissa aller sa tête contre le mur et regarda devant elle. « Tu as déjà dû tuer un membre de ta famille ? Un ami ? Un amant ? Moi oui, et pas qu’une fois et ça me fatigue, vraiment. Je sais très bien que je passe à côté de beaucoup de choses mais c’est un choix, je refuse que quelqu’un puisse me détruire ou m’atteindre par le biais d’une personne que j’aime. C’est comme ça…c’est un risque que je refuse de prendre. »

fiche par century sex.



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MessageSujet: Re: Collision impromptue ? ▬ Clint (terminé)   Collision impromptue ? ▬ Clint  (terminé) EmptyVen 5 Oct - 6:37

Allez-vous y retrouver parmi le faux vrai, le vrai faux, le vrai vrai et le faux faux



Clint entendait les bruissements de draps et savait donc qu’April tentait, sans doute au prix d’un lourd effort, de se relever, mais il se posa pas son regard sur elle. Il continuait à fixer l’extérieur, regardant les nuages se déplacer. « Tu es réel ? » Clint fronça les sourcils. Elle avait reçu un sacré coup sur la tête pour poser des questions pareilles. Elle pensait qu’il était quoi ? Un fantôme ? Il n’était pas assez pâle quand même. Il n’y fit pas vraiment attention, puisque la jeune femme venait à peine de se remettre d’un choc. Elle devait avoir des hallucinations, ou des trucs dans le même style. D’ailleurs, elle se ravisa vite. « Je veux dire…non laisse tomber c’est très bien comme ça. » Tant mieux, parce que Clint était bel et bien réel, même si ce n’était pas quelque chose qui réjouissait la brune. Le Mangemort soupira faiblement. Il avait envie de s’allonger et de dormir avant de se rendre en Ecosse et il avait hâte de quitter cette chambre miteuse pour retourner chez lui et oublier toute cette histoire. Il voulait dormir toute la journée, accomplir sa mission, puis rentrer chez lui. « Alors qui tu dois tuer cette fois…un enfant ? Une femme ? Un mari ? Une famille entière ? » Clint sentit ses muscles se crisper au son de la voix. Qu’est-ce que ça pouvait bien lui faire ? Après tout, il n’avait pas insisté pour savoir qui l’avait blessé, et il ne lui demandait pas de lui faire une liste de toutes ses victimes. Lui-même préférait les oublier même si il savait bien que c’était impossible. Il se souvenait de chacune d’entre elles. Il se souvenait des cris des parents en voyant leurs enfants se faire enlever, les cris des enfants en voyant leurs parents se faire tuer. Mais maintenant, il n’arrivait plus à mettre des noms sur les visages, des raisons à ces meurtres. C’était devenu automatique, comme si il était programmé pour faire ça sans se poser de questions. Moins il y pensait mieux il se portait, parce qu’il savait que tout allait recommencer, encore et encore, dans un cercle infernal dont il aurait du mal à sortir. Puis il se dit que de toute façon, qu’il lui dise ou non, cela ne changerait rien au fait qu’il allait certainement tuer plusieurs personnes dans quelques heures. Alors à quoi bon ne rien dire, hormis faire semblant d’être porteur d’un lourd secret qu’il n’avait pas ? Clint détourna son regard de la fenêtre pour regarder la jeune femme qui s’était relevée et était maintenant assise contre le sommier du lit. « Je sais pas très bien. Je dois ramener un exilé, et apparemment il a une femme et des enfants, mais c’est flou » Le fait d’avoir prononcé sa mission à voix haute n’avait rien changé. Il devait toujours la remplir, et personne n’était rentré dans la pièce pour lui découper la langue parce qu’il avait fourni une information capitale – à un membre de son propre clan qui plus est.
« Ça n’a pas vraiment d’importance en fait. Une personne reste une personne, et c’est tout » Il ne croyait même pas lui-même à ses propres paroles, mais il essayait de se persuader qu’il était dans le vrai lorsqu’il les prononçait. « Je crois que c’est le moment où je dois te dire merci de m’avoir sauvé la vie…même si le coup du whisky je m’en saurai bien passer. Et en passant, tu bois trop. Je sais que tu t’en fou, je te dis ça juste pour toi. Alors merci…Clint.» Elle ne lui apprenait rien en disant cela. C’était justement l’intérêt qu’il trouvait à l’alcool. S’il ne buvait pas assez, il était encore aux prises avec ses pensées, alors que lorsqu’il avait bu jusqu’à plus soif, tout lui paraissait si facile, si simple. Mais bon, elle ne pouvait pas comprendre et il savait que de toute façon, son comportement était clairement répréhensible. Boire comme ça n’était pas bon du tout, il le savait bien, mais c’était sa seule échappatoire alors il l’utilisait. « Au moins ça t’a réveillé, sans ça tu serais encore en train de dormir » Chose vraie. Même si ce whisky avait une qualité plus que médiocre, il aurait au moins servit à réveiller la jeune femme. Clint n’aurait pas vraiment aimé attendre quatre heures qu’elle daigne enfin ouvrir les yeux. Alors aux grands maux les grands remèdes. « Et de rien pour ça » dit-il en pointant l’abdomen de la jeune femme où était le bandage. « Mais fais quand même attention, je suis pas médicomage alors c’est peut-être pas encore totalement soigné » Le silence s’installa quelques secondes. Chacun semblait être plongé dans ses propres pensées. Ils regardaient chacun dans la direction opposée, mais ils ne regardaient rien en particulier. Puis April se décida à parler.

« Tu as déjà dû tuer un membre de ta famille ? Un ami ? Un amant ? Moi oui, et pas qu’une fois et ça me fatigue, vraiment. Je sais très bien que je passe à côté de beaucoup de choses mais c’est un choix, je refuse que quelqu’un puisse me détruire ou m’atteindre par le biais d’une personne que j’aime. C’est comme ça…c’est un risque que je refuse de prendre. » Clint écoutait en silence. Il pouvait tout à fait comprendre ce que la jeune femme ressentait, mais il n’avait pas vraiment la même vision qu’elle. Il hésitait à lui faire part de ses sentiments, parce qu’il devrait pour cela aborder un sujet dont il n’avait parlé à personne, vraiment personne. Ils avaient étaient trois à être au courant, il était le dernier restant. Clint restait toujours très flou sur son passé. Ses parents étaient morts il y a plusieurs années de cela, et il n’avait plus aucune famille. Il venait d’Irlande et tout ce qui le rattachait à sa vie là-bas avait disparu. « J’ai jamais eu à faire ça, mais je sais ce que c’est que de perdre quelqu’un » Il marqua une pause et prit une légère inspiration. « J’ai perdu quelqu’un de proche quand j’étais petit, et c’est à ce moment que je me suis rendu compte que j’avais eu tort de ne pas lui dire beaucoup de choses. Je peux comprendre que tu aies peur qu’on utilise tes proches pour te faire souffrir, mais faire une croix sur tout cela, ça veut dire que tu laisses gagner tes ennemis. T’empêcher de vivre une vie normale, c’est leur montrer que tu as peur, et la peur c’est le premier pas vers la défaite » Ses mots n’auraient sans doute aucun impact sur la jeune femme, mais il s’en fichait. Elle semblait être complètement parano, comme si elle s’attendait à ce que quelqu’un surgisse chez elle à chaque instant. Il fallait se détendre un peu. Certes les temps n’étaient pas très joyeux, mais de là à vivre dans la peur continuelle, il ne fallait pas exagérer. « Oublie ça, t’as le droit de croire ce que tu veux » dit-il finalement. Il se mit à rire légèrement puis se leva et se dirigea vers le lit. Il s’assit à côté de la jeune femme pour posa sa main sur son front pour voir si sa température était à peu près normale.
« Tu te sens bien ça va ? Normalement ça devrait aller mieux mais on sait jamais » Il n’avait vraiment pas envie qu’elle lui refasse le coup de la ruelle. Cette fois-ci il allait s’assurer que tout allait vraiment bien avant de la laisser sans surveillance. Pour avoir un meurtre sur le dos, et devoir aller s’expliquer au Lord non merci. Surtout que cette fois-ci ils avaient été vu ensemble, par la serveuse. Donc même pas possible de nier avoir vu April aujourd’hui. Elle avait pas intérêt à claquer maintenant. « Non parce qu’apparemment tu pense que je suis pas réel, alors j’ai un peu de doutes sur ta santé mentale, sans vouloir te vexer » Il ôta sa main du front de la jeune femme lorsqu’il fut certain qu’elle avait une température corporelle dans la moyenne. Il s’appuya contre le pied du lit, en face de la demoiselle. Il ne savait pas quoi faire de ses mains : il avait envie de boire un verre ou d’allumer une clope, mais il en avait assez du regard accusateur d’April dès qu’il faisait quelque chose dans le style. Il croisa donc les bras en observant la jeune femme, espérant qu’elle allait bientôt pouvoir être d’aplomb. « Il est à quel heure ton cours ? Je suis pas sûr que ce serait raisonnable d’y aller » finit-il par lâcher, ne sachant pas trop comment parler à la jeune femme. La situation avait bien évolué. Au départ il était en position de force puisqu’il tenait la vie de la jeune femme entre ses mains, puis le jeu est allé trop loin et voilà que maintenant il jouait les baby-sitters. Vraiment, cette matinée était très étrange. Peut-être qu’au fond April ne divaguait pas et que c’était réellement un rêve. Mais quel rêve pourri alors.

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MessageSujet: Re: Collision impromptue ? ▬ Clint (terminé)   Collision impromptue ? ▬ Clint  (terminé) EmptySam 6 Oct - 3:01

April Ҩ Clint
« La solitude est un sentiment partagé par tellement de gens que ce serait extrêmement égoïste d'éprouver sa solitude tout seul . »


Plus elle apprenait à la connaître, et plus April se rendait compte que Clint et elle avaient plus de points communs qui ne l’admettront jamais, en passant par ce regard. Etrangement, chaque fois qu’il la regarde, même si elle a toujours cette insupportable sensation qu’il va lui lancer vacherie à tout moment, il essaye de le comprendre et non la juger, et quelque part, elle sait qu’il l’a comprend plus qu’il n’y parait et ça la dérange. Ce type est dangereux, de bien des façons. Maintenant qu’elle reprenait ses esprits, elle se rendait bien compte qu’il était réel, elle avait déjà eut des hallucinations mais jamais aussi construite, elle était donc obligée d’admettre que Clint est bien là, dans une chambre avec elle, et qu’il venait de lui sauver la vie. Et au final, elle aurait préféré le contraire, ça aurait été beaucoup plus facile. Elle avait bien remarqué que son regard avait changé, il s’était assombrit quand le silence s’était installé et elle avait deviné sans mal la raison, il allait partir en mission dans peu de temps. Et tout les mangemorts savent que missions riment forcement avec meurtre, torture, cris et culpabilité, enfin sur le dernier point ça ne concerne pas tout le monde mais elle savait que ça l’a concernait elle et surtout Clint qui ne tarda pas à confirmer son hypothèse. « Je sais pas très bien. Je dois ramener un exilé, et apparemment il a une femme et des enfants, mais c’est flou » Tout les deux savaient ce que ça signifiait, les mangemorts avaient pour ordre de ne pas faire de zèle mais surtout de ne pas risquer d’avoir d’éléments gênants. Une femme en colère, blessée, des enfants ayant soif de vengeance, tout ça étaient des éléments gênants qu’ils devaient donc éliminer. Tout les deux savaient quel allait être le résultat de cette mission qui semblait pourtant si simple et banale à l’entendre parler. April laissa échapper un soupire. Elle savait dans quoi elle s’engageait mais elle devait admettre que la théorie avait toujours été plus simple que la pratique. « Ça n’a pas vraiment d’importance en fait. Une personne reste une personne, et c’est tout » Etrangement cette dernière phrase fit sourire la jeune femme. C’était le genre de connerie qu’elle aurait été capable de sortir pour essayer de convaincre les autres mais surtout elle que ça ne la touchait pas. Que tuer une famille entière avec des enfants ne lui faisaient ni chaud ni froid, qu’ils n’étaient que de la viande fraîche qui devaient mourir pour la cause des mangemorts. C’était ridicule. Et April savait en cet instant que Clint ne croyait pas lui-même à ses propres paroles. Par la suite elle jugea bon de faire quelque chose qu’elle ne faisait jamais en général, tout simplement parce qu’elle n’en avait jamais eut besoin. Remercier. Au début les mots lui écorchèrent un peu la bouche mais finalement ils passèrent relativement bien. Après tout même si elle détestait devoir quelque chose à quelqu’un, elle n’était pas ingrate et c’était normal qu’elle le remercie, il aurait très bien pu la laisser dans la ruelle. Même si elle était sûr qu’il avait du y penser, il ne l’avait pas fait et pour ça elle lui devait la vie. Foutue morale. Les mots qui lui échappèrent ensuite, elle ne les prémédita pas vraiment. En réalité sans comprendre pourquoi, elle essayait d’expliquer à Clint son point de vue sans trahir sa couverture. C’était assez simple en fait mais elle pouvait comprendre que peu de gens comprennent. En plus elle ne savait pas vraiment pourquoi elle en parlait avec lui, elle ne le connaissait pas vraiment et ne savait pas de quoi il était capable, il avait quand même essayé de la faire parler en se servant de sa faiblesse. Mais elle en avait besoin, ça aurait été lui ou un autre, elle aurait surement parlé, même si avec Clint ça semblait plus facile à faire.

« J’ai jamais eu à faire ça, mais je sais ce que c’est que de perdre quelqu’un…J’ai perdu quelqu’un de proche quand j’étais petit, et c’est à ce moment que je me suis rendu compte que j’avais eu tort de ne pas lui dire beaucoup de choses. Je peux comprendre que tu aies peur qu’on utilise tes proches pour te faire souffrir, mais faire une croix sur tout cela, ça veut dire que tu laisses gagner tes ennemis. T’empêcher de vivre une vie normale, c’est leur montrer que tu as peur, et la peur c’est le premier pas vers la défaite » April tourna lentement la tête pour regarder le jeune homme tandis qu’il parlait. Elle ne s’attendait pas à ce qu’il parle autant et dise autant de chose. Un peu comme s’ils étaient de vieux amis qui se confiait des secrets. C’était vraiment bizarre comme situation, mais pas désagréable. Elle ne connaissait pas vraiment ça, parler avec quelqu’un, se confier, elle ne connaissait pas donc elle ne saurait pas dire si c’est ce qu’ils étaient en train de faire. Et puis elle savait aussi que Clint calculait ses paroles, il n’était pas stupide. Mais ça donnait un semblant de conversation civilisée et elle aimait bien ça. « Oublie ça, t’as le droit de croire ce que tu veux » Non elle n’oubliait pas. Même si elle ne lui avouera sans doute jamais, il venait de lui ouvrir plus les yeux cette dernière heure que n’importe qui en vingt-six ans, à savoir pourquoi elle ne savait pas trop. Surement parce qu’ils semblaient se ressembler plus qu’ils ne le pensaient et que donc elle savait qu’il la comprenait, un peu trop d’ailleurs. Elle fut en revanche surprise de l’entendre rire, surtout dans cette situation, la faisant lever un sourcil. Puis elle le suivit du regard quand il se leva pour venir près d’elle. Lentement elle poussa un peu ses jambes et son bassin pour lui laisser la place et le regarda longuement tandis qu’il touchait son front pour vérifier sa température. Décidemment la situation devenait de plus en plus bizarre. Elle n’avait pas l’habitude qu’on la materne comme ça, on prenne soin d’elle. Même si elle savait qu’il faisait ça surtout pour lui, personne ne s’était jamais occupée d’elle comme ça a part ses parents et c’était vraiment étrange, surtout quand on se souvient de comment à démarrer leur altercation. « Tu te sens bien ça va ? Normalement ça devrait aller mieux mais on sait jamais. Non parce qu’apparemment tu pense que je suis pas réel, alors j’ai un peu de doutes sur ta santé mentale, sans vouloir te vexer » April ne pu s’empêcher de sourire à ses paroles se retenant de rire. C’est vrai que maintenant qu’elle reprenait ses esprits elle se sentait stupide. Mais la limite entre le rêve et la réalité est parfois dur à délimitée surtout quand on fait une hémorragie. Sans quitter son regard, la belle prit enfin la parole pour lui répondre sans se défaire de son sourire. « Oui désolée pour tout à l’heure, j’ai fait disons…un drôle de rêve du coup je ne savais plus si j’y étais encore ou pas…bref…Oui ça va mieux, j’ai moins froid. » la jeune femme le laissa retirer sa main de son front et se rendis compte d’un fait un peu dérangeant, l’absence du contact de sa main faisait comme un vide maintenant et elle tourna un instant le visage en déglutissant, se concentrant sur le liquide ambrée dans la bouteille de whisky posée plus loin. « Il est à quel heure ton cours ? Je suis pas sûr que ce serait raisonnable d’y aller » une fois de plus elle tourna le visage vers Clint et s’aperçue qu’il avait changé de place, maintenant assit en face d’elle sur le pied du lit. Encore plus bizarre maintenant. Elle ne répondit pas de suite, perdue dans ses pensées sans réaliser qu’elle le fixait en même temps avant de cligner plusieurs fois des yeux. « Euh…j’ai cours à 13h…et raisonnable ou pas je dois quand même y aller, le Lord ne serait pas vraiment enchanter que j’annule mon cours à cause d’une faute d’inattention de ma part. » une fois de plus elle se mordit la langue en réalisant qu’elle venait de laisser échapper une information capitale sur l’origine de sa blessure mais de toute façon, elle n’était plus à ça près. Laissant un silence pesant s’installer, April regarda ses mains et commença à jouer avec ses doigts, elle sentait qu’il avait envie de partir et quoi de plus normal, elle n’aura pas non plus apprécié de jouer les nounous pour un mangemort blessé, qui qu’il soit. Et là c’est ce qu’il faisait, en plus on ne pouvait pas dire qu’elle était la personne la plus agréable pour passer du temps. Le professeur se racla la gorge hésitant à parler et à rompre le silence. « Tu sais…à force d’être seule et de fuir toute forme de relations on finit par ne plus savoir comment faire pour changer ça…c’est un cercle vicieux. Plus on est seul, plus on se braque, plus on repousse les gens et plus on est seul. Je ne sais pas comment casser ce cycle et je ne sais pas si j’en ai envie. Je sais très bien que je suis en train de passer à côté de beaucoup de choses mais je sais aussi que les sentiments sont souvent une faiblesse. Ce que je ne réalisais pas jusqu'à maintenant en revanche c’est que la solitude…c’est aussi une forme de faiblesse… » April se tut en continuant de regarder ses mains, elle avait laissé échapper ces paroles et au final ça lui faisait du bien, elle disait à voix haute ce qu’elle avait pensé à voix basse pendant longtemps et qu’elle réalisait enfin. Après certes, elle aurait préféré ne pas le dire devant quelqu’un comme Clint, on ne pouvait pas dire qu’il était la gentillesse incarnée mais peu importe. De toute façon ce n’était que des paroles, ça ne changeait rien en soit, ceux sont les actes qui sont importants, pas les paroles. La jeune femme se passa la langue sur les lèvres pour les humidifier et soupira avant de lever le regard vers Clint en souriant en coin. « Tu peux partir Clint, je te libère de ta charge de nounou. Je vais rester un moment ici de toute façon avant d’aller à Poudlard, donc tu peux partir, te préparer pour ta mission. » Elle lui montra la porte avec le menton avant de sourire un peu plus. Elle sentait qu’il avait envie de partir et c’était normal, mais elle sentait aussi qu’il n’osait pas la laisser seule, ce qui la dérangeait un peu plus vu qu’elle n’était pas sucre et qu’elle n’était pas habituée à ça. « Ah et au fait…c’est un prisonnier qui m’a fait ça…j’ai baissé ma garde et il en a profité. Voilà tu sais tout. » Elle lui devait bien ça.
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MessageSujet: Re: Collision impromptue ? ▬ Clint (terminé)   Collision impromptue ? ▬ Clint  (terminé) EmptySam 6 Oct - 5:39

Allez-vous y retrouver parmi le faux vrai, le vrai faux, le vrai vrai et le faux faux



Clint jeta un coup d’œil à sa montre qui indiquait 10 heures. Il avait encore beaucoup de temps à tuer avant de se rendre chez Parker. Là, il savait exactement ce qui allait se passer. Les deux hommes parlerait quelques minutes des dernières informations à propos de leur mission, ils transplaneraient et plus un seul mot ne serait échangé jusqu’à ce qu’ils trouvent l’exilé en question. Lorsque ce serait fait, les deux hommes trouveront le premier bar venu, et y passeraient la nuit. Ils avaient toujours opéré comme ça, et c’était maintenant devenu une petite routine très bien huilée. La seule surprise qu’ils auraient se sera l’homme et sa famille éventuelle ainsi que leurs réactions. Certains suppliaient, d’autres tentaient de se défendre ou de s’enfuir sans grands résultats. Certains ne faisaient rien, ils attendaient qu’on leur porte le coup fatal. Ils savaient que c’était la fin et ils l’acceptaient. Mais ils étaient rares. La plupart du temps les victimes de Clint tentaient de sauver leur vie jusqu’à la dernière seconde, ayant toujours un espoir fou d’être celui qui parviendra à s’échapper de la folie meurtrière des Mangemorts. Mais ils n’étaient pas différents, ils finissaient comme les autres. C’était dur à dire mais c’était la réalité. Les Mangemorts avaient pour ordre de n’épargner personne, d’accomplir leur mission telle qu’elle leur était demandée. Ils avaient compris que faire preuve d’indulgence envers une victime pouvait avoir de lourdes conséquences. Alors ils obéissaient aux ordres et repartaient comme si de rien était. Le Mangemort soupira à cause de toutes ces pensées qui se bousculaient dans sa tête. Il pouvait comprendre qu’April n’ait pas envie de fonder quelque chose. Lui-même ne voulait rien fonder parce qu’il se voyait mal partir assassiner des traîtres puis rentrer chez lui retrouver quelqu’un comme si de rien n’était. Il préférait broyer du noir tout seul. Vivre avec quelqu’un lui paraissait utopique. Personne ne pourrait supporter ses sautes d’humeur, ses remords et ses problèmes de conscience. Alors autant continuer à avancer seul, même si une compagnie aurait sans doute rendu le fardeau moins lourd à porter. « Euh…j’ai cours à 13h…et raisonnable ou pas je dois quand même y aller, le Lord ne serait pas vraiment enchanter que j’annule mon cours à cause d’une faute d’inattention de ma part. » La voix de la jeune femme le ramena dans la chambre et il se rendit compte qu’il lui avait posé une question quelques secondes plus tôt. Il fallait vraiment qu’il dorme avant de partir en mission, parce que là il commençait à perdre un peu la boule, et ce n’était pas vraiment recommandé pour aller tuer des gens.

April n’avait pas tort, il y avait fort à parier que le Lord n’aime pas que ses enseignants prennent des jours de congés sur un coup de tête. Le jour où un des profs de Poudlard se viderait de son sang peut-être y réfléchira-t-il à deux fois, mais bon, ce que Clint en pensait … Il préférait se tenir loin de Poudlard, et il se portait très bien comme ça. Il n’avait jamais vraiment aimé Poudlard, pour la simple et bonne raison qu’il n’y avait pas passé de très bonnes années, mais ça ne regardait que lui. Le Lord gérait l’école comme il le sentait, et tout le monde s’occupait de ses propres affaires. Il ne répondit rien, se contentant de faire un léger signe de tête pour dire qu’il approuvait. « Tu sais…à force d’être seule et de fuir toute forme de relations on finit par ne plus savoir comment faire pour changer ça…c’est un cercle vicieux. Plus on est seul, plus on se braque, plus on repousse les gens et plus on est seul. Je ne sais pas comment casser ce cycle et je ne sais pas si j’en ai envie. Je sais très bien que je suis en train de passer à côté de beaucoup de choses mais je sais aussi que les sentiments sont souvent une faiblesse. Ce que je ne réalisais pas jusqu'à maintenant en revanche c’est que la solitude…c’est aussi une forme de faiblesse… » Clint sourit. Au moins son discours à deux gallions avait peut-être servit à quelque chose. Bon, ce n’était pas le meilleur exemple pour parler de solitude et de sentiments, mais ce n’était pas pour les mêmes raisons qu’il avait décidé de vivre seul, alors il était content qu’April ouvre un peu les yeux. Enfin content, au fond ce qu’elle faisait de sa vie ne le regardait pas. « Tu peux partir Clint, je te libère de ta charge de nounou. Je vais rester un moment ici de toute façon avant d’aller à Poudlard, donc tu peux partir, te préparer pour ta mission. » Clint la regarda. La proposition était alléchante, mais d’un autre côté il ne savait pas où il allait bien pouvoir traîner son âme en peine toute la journée, alors finalement ça ne le dérangeait pas tant que ça de rester ici. Même si ils ne parlaient pas énormément, il avait au moins une compagnie et c’était déjà mieux que rien. Et puis il voulait être bien sûr qu’elle allait rentrer à Poudlard entière, donc il se devait de rester pour veiller sur elle jusqu’à ce qu’elle débute son cours. Au moins si elle avait un problème dans l’enceinte de l’école elle serait vite prise en charge. Mais si elle avait un souci ici, la serveuse ne serait sans doute pas d’une grande aide. Alors il valait mieux rester ici, oui c’était sans doute la meilleure solution. « Je vais rester jusqu’à ce que tu rentres à Poudlard, je préfère être sûr que ça va. Et puis j'ai le temps avant ma mission, alors autant rester ici. » Il se stoppa un instant avant d’ajouter. « Sauf si je te déranges bien sûr » Clint se leva quand même. Ce fut une très mauvaise idée. Le verre qu’il avait ingurgité quelques minutes plus tôt décida de rejoindre ses copains de la veille et une vague d’alcool s’empara de l’homme sans qu’il n’y soit préparé. Faisant quelques pas, il fut pris d’une légère douleur à la tête, qui fut vite remplacé par un sentiment de plénitude. C’est pour ça qu’il buvait, pour se sentir comme ça. Il n’y avait aucune autre raison. « Ah et au fait…c’est un prisonnier qui m’a fait ça…j’ai baissé ma garde et il en a profité. Voilà tu sais tout. » Le Mangemort se retourna vers sa collègue. Un prisonnier ? Bah dis donc, il devait lui en vouloir, ou cacher un gros truc pour l’attaquer à ce point-là. « C’est pour ça que j’aime pas les interrogatoires, y peut toujours t’arriver un truc. Tu l’as tué je suppose ? » Question stupide. Si ce n’était pas elle, son collègue ce serait sans doute occupé d’éliminer un prisonnier qui s’attaque à l’un des siens. De toute façon il ne connaissait pas ce prisonnier alors qu’il soit mort ou vif, ça n’avait guère d’importance à ses yeux.

Clint alla se servir un autre verre, plus petit que les autres. C’était bien connu, il fallait vaincre le mal par le mal et c’est ce qu’il faisait. Il avala la substance ambré d’un trait, reposa le verre et alla se rassoir aux côtés d’April sur le lit. Il avait la tête lourde et il se surprit à observer la jeune femme en face de lui. Il n’avait jamais prêté attention à son physique auparavant, et il devait avouer qu’elle était plutôt belle. Même si ses traits étaient marqués par la mort, comme tous ceux qui ont déjà tué quelqu’un de sang-froid, Clint ne pouvait pas nier qu’elle restait jolie. « En fait c’est étrange que tu ne sois avec personne, parce que t’es plutôt pas mal. T’as du avoir pas mal de propositions, non ? » C’était carrément indécent et déplacé, mais Clint n’était plus à ça près après la matinée qu’il venait de passer. Il pencha sa tête en arrière, se demandant si April allait lui répondre ou lui dire d’aller se faire foutre, ce qui était bien son genre étant donné qu’elle lui avait dit pas mal de fois en l’espace d’une heure. Un de plus un de moins, on allait pas chipoter pour des détails pareils. Relevant la tête, il se rapprocha de la jeune femme et releva son tee-shirt pour observer le bandage. Il n’était pas imbibé de sang, ce qui voulait dire que la plaie ne s’était pas rouverte, ce qui était déjà un bon point pour elle, et pour lui par la même occasion. La peau d’April était étonnement chaude, mais après tout, après toutes ses aventures ce n’était pas si étonnant. Clint rebaissa le tee-shirt de la jeune femme et leva les yeux vers elle. Ils étaient tous les deux dans un piètre état, ils devaient former un tableau tout à fait déprimant. Entre elle qui était blessée gravement, ne parvenant presque plus à parler et divaguant totalement, et lui qui avait un coup dans le nez et peu de sommeil derrière lui. Charmant, vraiment. « Sérieusement, je trouve la situation très marrante au fond, je n’aurais jamais pu imaginer un tel truc » Il savait que personne n’allait le croire si il le racontait. Même Parker ne croirait pas un seul instant que Clint ait pu voler au secours d’April Alterman. Clint lui-même se demandait par moments s’il n’était pas en plein rêve. « Tu sais, au fond on se ressemble. On forme le duo des asociaux de l’amour » C’était triste comme constat, mais Clint préférait en rire, ce qu’il fit dès qu’il eut finit de prononcer ces mots. Les asociaux de l’amour. Un nom charmant qui leur allait bien. Ils se ressemblaient bien plus qu’ils ne voulaient bien l’admettre, Clint le comprenait à chaque mot qu’elle prononçait. Il ferma les yeux et l’alcool monta d’un cran. Oh rien de très grave, il n’avait pas avalé tant de liquide que ça, et il avait une résistance élevée à la l’alcool, mais ça faisait son petit effet. La suite, il ne sait plus trop comment cela se passa. Il ouvrit les yeux et rencontra les iris d’April, et quelques secondes plus tard il avait posé ses lèvres sur celle de la jeune femme. Cette fois-ci c’était sans doute lui qui allait avoir besoin de secours médical.

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MessageSujet: Re: Collision impromptue ? ▬ Clint (terminé)   Collision impromptue ? ▬ Clint  (terminé) EmptyDim 7 Oct - 2:22

April Ҩ Clint
« La solitude est un sentiment partagé par tellement de gens que ce serait extrêmement égoïste d'éprouver sa solitude tout seul . »


Plus le temps avançait et plus la situation devenait bizarre. Pour être honnête, April ne s’était jamais retrouvée dans une situation pareille. Pourtant elle en avait vu des vertes et des pas mûres, elle pensait d’ailleurs avoir tout vu et tout vécu dans les situations du genre bizarre, mais celle-ci…elle battait des records. Si un jour quelqu’un lui avait dit qu’elle se retrouverait dans une chambre miteuse à moitié morte avec comme sauveur et confident Clint O’Toole juste après qu’il a essayé de lui soutirer des informations dans une ruelle sordide, elle l’aurait dit à la personne d’aller sérieusement se faire soigner. Et pourtant elle y était. Ou ça se trouve non, elle rêvait peut être. Non, fallait qu’elle arrête avec ça, fuir la réalité ne protégeait en rien, tout comme se protéger des sentiments…ça reculait juste l’échéance mais c’est tout. C’est vraiment étrange tout ce dont elle se rendait en la présence de cet homme, pourtant quand elle le regardait, au premier abord, il n’avait rien de spécial. Certes c’était un bel homme, un mangemort dévoué, bon ok il avait un problème avec la boisson mais qui est-elle pour juger un vice, elle en a elle-même des tas. Tout ça pour dire qu’au premier abord, elle n’aurait jamais pensé qu’il serait aussi…semblable à elle. C’était une drôle de façon de penser certes, chacun est différent heureusement, mais il y avait quelque chose chez ces deux là qui les relaient, qui faisaient en sorte qu’ils se ressemblaient bien plus qu’ils ne voulaient l’admettre et c’est ce qui rendait la situation si délicate. April avait presque l’impression à certain moment de se voir dans un miroir. La jeune femme n’avait donc pas prémédité ses paroles, avouant une chose qu’elle n’avait jamais réalisée, ou plutôt qu’elle s’était toujours refusé d’admettre. Ça faisait du bien. et puis elle lui devait bien ça, il venait de lui sauver la vie, alors autant lui donner quelque chose à se mettre sous la dent, même si elle se doutait qu’il se fichait un peu de sa vie et de ses états d’âme. Mais le vor regarder sa montre lui confirmait qu’il n’avait pas envie d’être ici, April le libéra donc, il devait surement son signal pour partir donc elle lui donna en souriant. Il en avait déjà fait assez. Même si une petite voix dans sa tête voudrait qu’il ne parte pas, elle commence tout juste à apprécier sa compagnie et voudrait voir pourquoi. « Je vais rester jusqu’à ce que tu rentres à Poudlard, je préfère être sûr que ça va. Et puis j'ai le temps avant ma mission, alors autant rester ici. » La jeune femme leva un sourcil à sa remarque, ça elle ne s’y attendait pas. Pourtant il semblait ne vouloir qu’une chose c’est quitter cette pièce et les problèmes qu’elle pourra engendre, la quitter elle et ses emmerdes. « Sauf si je te déranges bien sûr » Cette fois ci April sourit franchement en découvrant une rangée de dents parfaites et blanches. Ba oui ça a des avantages de ne pas fumer ou picoler a outrance tout les soirs. La jeune femme pouvait se vanter d’avoir un sourire et une peau à rendre verte de jalousie plus qu’une femme. Bref on s’en fou. Elle lui adressa un sourire presque…chaleureux. « Aussi étrange que ça puisse paraître, je commence tout juste à t’apprécier alors ça serait dommage de couper court maintenant. » sa phrase pouvait paraître pleine de sous entendus mais elle s’en fichait, en fait ce qui l’inquiétait plus c’était la façon de tituber de Clint maintenant qu’il venait de se lever. Visiblement l’alcool qu’il avait bu avant et après sa rencontre commençait à lui taper sur la tête. Elle n’aimait pas trop les gens bourrés, ils faisaient toujours des trucs idiots sous prétexte qu’ils avaient bu, comme si ça leur donnait un super pouvoir, l’autorisation de faire tout et n’importe quoi sans conditions et sans conséquences. April espérait juste que Clint ne soit pas comme ça. « C’est pour ça que j’aime pas les interrogatoires, y peut toujours t’arriver un truc. Tu l’as tué je suppose ? » Elle se souvint alors qu’elle lui avait avoué la provenance de sa blessure et sa question la fit frissonner. Elle se souvint des organes de l’homme sur elle, son sang encore chaud dégoulinant sur elle, le bruit de ses pas quand elle marcha pour sortir, un bruit de suçon en marchant sur des tripes. April esquissa un sourire en coin qui n’avait rien de joyeux mais plutôt un sourire de dégoût pur. « Non je n’ai pas eut le temps, sa lame était encore enfoncé dans mon ventre que mon abrutit de collègue a jugé de le faire exploser…littéralement. » Un nouveau frisson de dégoût la secoua et elle tourna la tête pour regarder Clint qui se servait un nouveau verre.

Il devait vraiment avoir beaucoup de choses à se reprocher pour boire autant. Et finalement, ça lui faisait presque de la peine. Bon ça elle ne lui dirait pas, sinon il la tuerait surement, un homme a sa fierté, mais elle savait que boire autant relevait forcement de quelque chose. Mais la faisant aussi réaliser que tout les mangemorts ne sont pas des monstres sans cœur. Elle percuta alors que Clint la fixait aussi, mais d’une étrange façon. Son regard était un peu vitreux signe qu’il avait trop bu et il l’a détaillait de la tête au pied. Pas comme un mangemort qui surveille un des siens pour ne pas qu’il claque, mais vraiment comme un homme regarde une femme et elle sentit ses joues chauffer un peu. Oh non c’était pas sérieux, elle n’allait pas rougir quand même ! Mais en même temps elle n’avait pas l’habitude d’être regardé comme ça, ou alors elle n’y prêtait pas attention mais là c’était difficile de ne pas le voir. « En fait c’est étrange que tu ne sois avec personne, parce que t’es plutôt pas mal. T’as du avoir pas mal de propositions, non ? » La jeune femme ouvrit et referma plusieurs la bouche ne sachant pas quoi répondre complètement prise au dépourvu. Comment en étaient-ils arrivés à ce genre de sujet au juste ? Elle n’aimait pas ça, parce que c’était un terrain extrêmement glissant, surtout pour elle. Elle ne savait même pas comment prendre ses propos, d’un côté ils pouvaient être flatteur et de l’autre…complètement insultants et indécents. Elle le vit alors bouger pour venir s’asseoir une fois de plus sur le lit mais après de tels propos et un regard aussi ambigu elle n’était plus aussi à l’aise en sa présence que plus tôt. Pas parce qu’il ne lui plaisait pas, il était loin d’être repoussant, mais surtout parce qu’ils se ressemblaient trop. « Tu as trop bu Clint… » Mais elle leva quand même ses mains de son ventre pour le laisser relever son tee-shirt et inspecter le bandage bien que ses mains sur elle maintenant ne lui donnait pas la même sensation que plus tôt et qu’elle le regardait différemment. Visiblement elle devait avoir retrouvé une chaleur corporelle normale puisque Clint ne montra aucun signe d’inquiétude et rabaissa son tee-shirt mais il ne s’éloigna pas pour autant ce qui étonna quelque peu April qui soutenait tout de même son regard. Ses iris étaient dilatées, pas totalement mais suffisamment pour voir qu’il était sous l’effet de l’alcool. Elle se dit donc que quoi qu’il dise ou fasse, elle ne devait pas en tenir compte, l’alcool fait dire des bêtises. « Sérieusement, je trouve la situation très marrante au fond, je n’aurais jamais pu imaginer un tel truc. Tu sais, au fond on se ressemble. On forme le duo des asociaux de l’amour » April se surprit à laisser échapper un rire.

Tiens ça faisait longtemps qu’elle n’avait pas rit. Ça faisait vraiment du bien au fond, comme de respirer pour la seconde fois. C’est vrai que la situation n’avait rien de normale, tout les deux le savaient et encore plus maintenant qu’ils se regardaient intensément sans parler. Ils étaient vraiment seuls au monde maintenant. « Oui c’est… » Mais la jeune femme ne finit jamais sa phrase puisque quelque chose d’imprévu se passa, quelque chose qui dépassait vraiment tout ce qu’elle aurait pu imaginer comme scénarios dans cette chambre. Bon en même temps elle avait la vie amoureuse d’une gamine de onze ans alors c’est sûr que pas un instant elle n’aurait imaginé ça. Elle vit le visage de Clint s’approcher du sien au ralentit et pourtant ses lèvres touchèrent les siennes avant qu’elle ne puisse réagir. Après peut être n’en avait elle pas eut envie. Sous le coup de la surprise, la jeune femme ne bougea et se crispa tandis que les lèvres de Clint rencontraient les siennes sans plus. Il avait un goût de whisky et de tabac, mélangé à quelque chose d’autre, sa saveur à lui. Ça aurait pu ne pas être agréable et pourtant ça l’était. Il avait un goût particulier et ses lèvres étaient étonnamment douces tout en étant ferme. Mais elle réalisa alors ce qu’ils étaient en train de faire et le repoussa doucement. Oui oui, doucement. April n’est pas non plus une brute épaisse sans sentiments ! Enfin…c’est sur que si ça avait une personne autre qu’elle déteste profondément et qu’elle n’avait pas eut le cerveau aussi embrouillé avec la perte de sang et ses prises de conscience, la personne en question aurait surement perdu beaucoup de chose. Mais là elle savait que Clint faisait ça parce qu’il avait trop bu, et puis c’était une façon pour eux aussi de…se consoler. Comme il avait su si bien le dire, ils étaient des asociaux de l’amour, en d’autre terme, ils étaient seuls. April le repoussa seulement de quelques centimètres et plongea son regard chocolat dans le sien. « Clint ce n’est pas forcément la meilleure solution pour…Oh et puis merde » la jolie brune glissa sa main sur la nuque du jeune homme et l’attira contre elle pour à son tour coller ses lèvres aux siennes, fermant les yeux cette fois ci et lui rendant un vrai baiser. C’était bête à dire mais elle en avait marre de réfléchir, marre de toujours tout calculer, de tout contrôler. Et peuvent là ils ne prenaient pas de risques, il ne s’agissait pas d’amour, juste de deux personnes qui sont seuls et qui ont besoin de palier à cette solution, deux personnes qui se comprennent plus qu’ils ne l’auraient jamais pensé. April embrassa Clint en déconnectant son cerveau du monde extérieur, se déconnectant de Poudlard, des mangemorts, de Phénix, de tout ce qui lui empoisonnait la vie et fit pour une fois quelque chose pour elle, et seulement pour elle.

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MessageSujet: Re: Collision impromptue ? ▬ Clint (terminé)   Collision impromptue ? ▬ Clint  (terminé) EmptyDim 7 Oct - 7:04

Allez-vous y retrouver parmi le faux vrai, le vrai faux, le vrai vrai et le faux faux



Clint s’était mis tout seul dans une situation qu’il ne contrôlait plus. Il aurait dû claquer la porte il y a de ça plusieurs minutes à présent, et tout aurait été pour le mieux. Mais non, monsieur en avait décidé autrement, et à présent il ne contrôlait plus rien. Et il détestait ça. Il n’aimait pas perdre le contrôle, suivre le courant, il ne supportait que tout le dépasse. Malheureusement, il ne pouvait s’en prendre qu’à lui et il le savait bien. Ses pensées commençaient à être embuées par l’alcool qu’il avait ingurgité et il savait qu’il allait bientôt laisser le contrôle au liquide. Le plus traître dans ce vice, c’est qu’on a toujours l’impression de faire les bons choix et ce n’est que le lendemain qu’on se rend compte des grosses conneries qu’on a pu faire. Mais pour l’instant Clint pensait tout contrôler, il pensait qu’il faisait les bons choix, que tout ceci était normal. Ce qui n’était pas le cas, loin de là. Il se retrouvait seul dans une chambre miteuse avec une de ses collègues qu’il connaissait à peine et sur qui tout le monde s’interrogeait. April elle-même devait se rendre compte que l’esprit de Clint n’était plus très clair car elle lui annonça qu’il avait trop bu. Ça se voyait donc autant que ça ? Clint pensait qu’il tenait mieux que ça, mais peut-être que les circonstances avaient accentué l’effet néfaste de la boisson sur lui. Le Mangemort ne prêta pas d’attention à la remarque de la jeune femme, de toute façon même s’il l’avait voulu, il aurait fait l’inverse alors à quoi bon lutter. Guidé par quelque chose qu’il n’arrivait pas trop à définir, il embrassa la jeune femme. Il ne s’étonna pas de sa réaction lorsqu’elle le repoussa, mais étrangement son geste était moins brutal que ce à quoi il s’attendait. Se rendant compte de ce qu’il venait de faire, Clint était sur le point de lancer une excuse ridicule et se sortir de la chambre ni vu ni connu puis rentrer chez lui en tentant d’oublier toute cette histoire mais il fut pris de court.
« Clint ce n’est pas forcément la meilleure solution pour…Oh et puis merde » Il sentit la main de la brune se glisser sur sa nuque et deux secondes plus tard leurs lèvres étaient de nouveau scellées. L’homme ne s’attendait absolument pas à cela. Il avait tout imaginé, même le pire des scénarios dans lequel il gisait dans une mare de sang, agonisant sous le regard sadique de la jeune femme, mais jamais il n’aurait pu penser qu’elle l’embrasserait à son tour. Lorsque Clint avait embrassé la jeune femme, ça n’avait été qu’un bref contact, mais cette fois-ci April lui rendit un véritable baiser. Les lèvres de la jeune femme étaient douces, plus douces que ce que Clint avait cru. Bien sûr, il ne se faisait pas d’idées. Tous les deux savaient que ce baiser n’engageait à rien, en aucun cas. Ils n’étaient pas ce genre de personnes, ils l’avaient bien compris tous les deux. Clint se laissa prendre au jeu et rendit son baiser à la jeune femme du mieux qu’il le pouvait. Ce n’était pas vraiment tendre, on aurait plutôt pu parler d’un baiser instinctif. Le Mangemort glissa à son tour sa main dans la nuque de la jeune femme et rapprocha leur deux corps pour prolonger le baiser. Puis il se détacha d’elle et plongea son regard dans ses yeux chocolat. « Je ne sais pas si c’est une très bonne idée » C’était différent des autres fois. Habituellement, Clint rencontrait une femme dans un bar et savait qu’il n’allait jamais la recroiser, alors tout cela était plus simple. Mais dans le cas d’April, il savait qu’il allait recroiser sa route à plusieurs occasions, et cette idée ne l’enchantait pas vraiment. Non pas qu’il soit lâche, mais il faut dire qu’il préférait éviter toute histoire qui pourrait un jour retomber sur lui. C’est pour cela qu’il habitait du côté moldu de Londres, qu’il ne trainait pas dans des bars sorciers. Il ne voulait pas être obligé de croiser toutes les personnes à qui il avait parlé lors de missions ou autres. Il faisait une claire distinction entre travail et vie privée, si on pouvait parler de vie privée. Mais les pensées de Clint furent bien vite embrumées par les verres qu’il avait avalés, et quelques instants plus tard il embrassait de nouveau la jeune femme, plus tendrement cette fois-ci. Il commençait à prendre goût au contact de leurs deux bouches. Il pouvait sentir le corps d’April contre le sien, il entendait ses battements de cœur. Il oublia un instant la mission qui l’attendait le soir même, il oublia ses soucis, il oublia tout ce qui pouvait lui pourrir la vie depuis plusieurs années maintenant. Pour une fois il ne pensait qu’au moment présent, qu’à ce qui se déroulait en ce moment même.

Le Mangemort fit basculer la jeune femme sur le dos, en faisant attention à ne pas trop appuyer son abdomen, tout en continuant à l’embrasser. Son crâne commençait à lui faire mal mais il tenta de ne pas y prêter attention. Il savait comment il allait se sentir dès qu’il serait sorti de cette chambre. Encore une fois il s’était perdu dans les délices de l’alcool et voilà qu’il se mettait à embrasser une de ses collègues, c’était d’un pathétique à faire pleurer même Voldemort, quoique ça aurait pu le faire marrer. Ce qu’il pouvait faire des trucs idiots parfois, il battait ses propres records personnels. Clint se sépara de la jeune femme. « On est ridicules non ? » April était allongée sur le lit et Clint se trouvait sur elle. Le Mangemort sentit une vague de chaleur l’envahir à mesure qu’il fixait la jeune femme, mais il n’osait pas la toucher plus que ça, il avait peur de ce que cela pouvait induire, et puis ses gestes n’étaient plus vraiment précis à cause de son état. Il se décida finalement et releva la jeune femme tout en lui enlevant sa veste. Il fut surpris de la délicatesse de ses gestes, peut-être parce qu’il avait inconsciemment peur de lui faire mal à cause de sa blessure. Quoi qu’il en soit, il se révéla plus doux qu’il n’en avait l’air et une fois qu’il eut enlevé la veste, il la jeta sur le sol sans un regard. Il ôta sa propre veste ensuite qui rejoignit celle d’April sans plus de cérémonie. Puis il entreprit d’enlever le tee-shirt d’Alterman, découvrant le bandage qu’il lui avait fait dans la ruelle. Cela lui paraissait tellement lointain, une autre époque. Il c’était passé tellement de choses entre ces deux instants que Clint n’avait même pas l’impression qu’ils s’étaient déroulés le même jour. Il en avait appris plus sur April en une matinée que beaucoup n’apprendraient jamais sur elle en toute une vie. Était-ce réellement quelque chose de bon ? Peut-être aurait-il préféré ne rien savoir et continuer son chemin. Mais c’était trop tard maintenant, ils s’étaient plus ou moins mis à nu tous les deux, dans tous les sens du terme. Clint se rapprocha de la jeune femme et prit son visage entre ses mains. Sa peau était douce, plus qu’aucune autre peau qu’il avait eu l’occasion de toucher auparavant. Il ôta une mèche de cheveux qui tombait sur les yeux de la demoiselle et la replaça derrière son oreille. Il ne s’était jamais vraiment rendu compte de la beauté de la jeune femme, et c’était maintenant, maintenant qu’il se retrouvait face à elle, après lui avoir sauvé la vie et lui avoir confié quelques-unes de ses pensées profondes qu’il s’en rendait compte. Le Lord avait souvent très bon goût dans le choix de ses partisanes, cela ne faisait aucun doute. Clint ferma les yeux et respira l’odeur de la jeune femme. Elle sentait légèrement le sang, ce qui pouvait venir de sa blessure mais aussi du cadavre de son prisonnier, étant donné que quelqu’un l’avait fait exploser, s’il avait bien entendu. Soit dit en passant, Clint trouvait cela horrible. Il y avait des sorts qui ne méritaient même pas d’exister tant ils pouvaient être ignobles, mais cela était un tout autre sujet. Hormis cette légère note de sang, April sentait bon et Clint rouvrit les yeux après avoir inhalé cette odeur. « Toute cette histoire restera entre nous » murmura-t-il. Ce n’était pas vraiment une question, plutôt une affirmation. De toute façon, il savait bien qu’April n’allait pas aller crier sur tous les toits ce qui c’était passé entre ces quatre murs. Étant à court de mots, et sachant que ce n’était pas le bon moment pour entrer dans un monologue, il s’approcha du visage de la jeune femme pour l’embrasser de nouveau. Clint prenait de plus en plus goût à ces baisers. L’effet était d’autant accentué qu’il n’avait pas l’habitude de ce genre d’échanges. Il lui arrivait bien sûr de se retrouver au lit avec des femmes, mais c’était quelque chose qui ne lui arrivait pas tous les jours, et il devait bien avouer que c’était quelque chose qui lui manquait. April devait être dans le même cas que lui. Ils se retrouvaient tous les deux, totalement seuls, et naturellement ils tentaient de combler cette solitude qui les dévoraient de l’intérieur. C’était tombé sur April, ça aurait pu tomber sur n’importe qui d’autre, et Clint ne se faisait pas d’idées. Ce qui allait se passer dans cette chambre n’était que le défouloir de deux personnes qui se ressemblaient et qui se servaient plus ou moins de l’autre pour échapper un instant à leurs calvaires quotidiens, à leurs peines de tous les jours. Peut-être se rendaient-ils compte qu’ils avaient besoin de la présence de quelqu’un alors qu’ils l’avaient toujours nié. Cette prise de conscience, ajoutée à la situation et toutes les circonstances qu’elle amenait avec elle, les rendait plus vulnérables qu’en temps normal. Ils avaient abaissé leur carapace, leurs masques étaient tombés, et voilà où cela les avait menés.
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MessageSujet: Re: Collision impromptue ? ▬ Clint (terminé)   Collision impromptue ? ▬ Clint  (terminé) EmptyDim 7 Oct - 9:19

April Ҩ Clint
« La solitude est un sentiment partagé par tellement de gens que ce serait extrêmement égoïste d'éprouver sa solitude tout seul . »


April avait du mal à se reconnaitre en cet instant. Jamais elle n’avait agi comme ça avant. Elle était plutôt du genre à se mettre barrière sur barrière, a toujours réfléchir avant d’agir, à calculer chaque chose, pensé à toutes les conséquences inimaginable au point de souvent tomber dans la paranoïa. April était une femme de contrôle, est une femme de contrôle. Pourtant là elle ne contrôlait absolument rien, et c’est ce qui lui plaisait. Avec Clint dans cette chambre sordide au-dessus d’un bar, elle se déconnectait totalement du monde extérieur. Plus de règle, plus de contraintes, elle se sentait libre de faire ce qu’elle voulait, libre de vivre pour une fois, libre de faire quelque pour elle et non pour la cause qu’elle défend. Surement qu’elle allait le regretter plus tard, se dire que batifoler avec un collègue n’était pas une bonne idée, ça entrainerait forcement des histoires, des malaises, des questionnements et peut être à force des remise en question, mais là, elle s’en fichait. Seul comptait les lèvres incroyablement douées de Clint qui arrivait à dompter sa bouche d’une manière unique. Après tout elle avait plus apprit avec lui en quelques heures que pendant vingt-six ans, elle avait droit à une pause et étrangement, elle voulait que ce soit avec lui. Elle savait au moins que les choses étaient entre eux, comme il l’avait fait remarqué, ils étaient les associables de l’amour, ce n’était pas pour eux toutes ces conneries, l’amour, les relations sérieuses, les prises de tête, tout ce qui se liait de près ou de loin à Cupidon, ce n’était pas pour eux. En revanchent ils étaient d’accord sur une chose, ils étaient seuls, trop seuls et ça commençait à se faire ressentir terriblement alors pourquoi ne pas rompre cette solitude ensemble ? Après tout Clint était surement la meilleure personne pour comprendre April de ce côté et vice versa. Et puis à en juger par leur baiser, ils s’accordaient très bien sur ce point ci aussi. La jeune femme soupira doucement en continuant d’embrasser son collègue et futur amant, ravie qu’il ne l’a repousse pas. En même temps ça aurait été mal venu de sa part vu que c’est lui qui a commencé à l’embrasser, sans ça elle ne l’aurait jamais fait d’elle-même…ou du moins pas maintenant. Elle sentit son corps se rapprocher du sien qui réagit immédiatement, se cambrant un peu pour pouvoir le sentir en faisant quand même attention à sa blessure. Mais au final elle le sentit se détacher et garda un instant les yeux fermés en se passant la langue sur les lèvres histoire de profiter de ces dernières secondes avant le retour à la réalité. « Je ne sais pas si c’est une très bonne idée » April ouvrit lentement les yeux et les plongea dans ceux de son collègue où elle pouvait encore y voir les effets de l’alcool. Mais en même temps, même si elle savait que l’alcool jouait beaucoup sur les actes de Clint, elle savait aussi que quelque part ce n’était pas un geste à la légère, qu’il contrôlait quand même un peu son corps et son esprit, ses baisers en étaient la preuve. Baisers qui d’ailleurs lui manquaient déjà alors qu’il venait seulement de séparer ses lèvres des siennes. « Je sais » elle avait soufflé ses mots avant de sceller de nouveau ses lèvres aux siennes. C’était des paroles inutiles en soit, ils savaient tous les deux que c’était une mauvaise idée mais ils s’en fichaient, ils en avaient chacun marre de suivre des règles que personnes n’avaient jamais fixé, qu’ils s’étaient fixés eux même, les rendant encore plus malheureux. A quoi bon. La saveur de Clint lui explosa de nouveau dans la bouche et April se colla plus à lui, écrasant sa bouche contre la sienne. Ce baiser avait quelque chose de différent par rapport au premier. Il était plus doux, plus tendre. Une chose nouvelle pour la jeune femme qui ne connaissait que la passion et la fougue durant ses étreintes. En général elle ne prenait pas des hommes qui respiraient la douceur tout simplement pour ne pas se laisser tenter ou amadouer. Bien sûr avec Clint ça n’avait pas été prémédité mais jamais elle n’aurait pensé qu’il était capable d’une telle tendresse, surtout à son égard. Elle se demanda s’il était comme ça avec toutes les femmes ou si c’était juste avec elle pour ne pas risquer inconsciemment de lui faire mal. Au fond elle s’en fichait. Ses pensées s’embrouillèrent vite quand elle sentit le mouvement du jeune homme pour l’allonger.

Elle se laissa guider, l’entrainant avec elle pour qu’il s’allonge sur elle entre ses jambes sans jamais lâcher ses lèvres expertes. Elle s’amusa à glisser ses doigts dans ses cheveux et joua un moment avec ceux présent sur la base de sa nuque. April ne saura jamais si c’était pour les mêmes raisons, mais ils séparèrent leurs bouches au même instant, la brune ayant grand besoin de reprendre son souffle. Elle plongea une nouvelle fois son regard chocolat dans le sien commençant vraiment à y prendre goût. Il avait le regard des hommes qui en ont déjà trop vu et trop vécu, qui se noie dans l’alcool et le travail pour ne pas penser, pour ne pas avoir le temps de se poser et de réfléchir, de se souvenir des visages, des noms, des actes. April devait avoir le même, quelques années en moins et ça l’a touchait plus qu’elle ne l’aurait pensé. Elle le trouvait beau. « On est ridicules non ? » la jolie brune laissa échapper un rire en le regardant. Oui ils l’étaient, totalement. Mais personne n’était là pour le voir et puis même en disant ça, ils savaient qu’ils en avaient besoin, presque autant que de respirer. « Oui complètement mais je n’arrêterai pas pour autant. » c’était une affirmation clair et net, au moins il était prévenu. Elle sentit la pression de ses mains dans son dos et sa nuque et se redressa à sa demande doucement pour s’assoir, gardant ses yeux plongés dans ses beaux yeux. Elle savait ce qu’il voulait faire et l’aida à lui enlever sa veste en cuir sans lui faire mal, son cœur manqua plusieurs battement en voyant avec quelle douceur il s’y prenait pour la déshabiller, elle n’était vraiment pas habituée et pourtant elle se surprit à adorer ça, elle pourrait presque y prendre goût. A son tour elle l’aida à enlever sa veste qui rejoignit vite la sienne dans un coin de la pièce mais elle ne regarda pas où, trop concentrée sur le visage de Clint, ainsi que ses gestes. Ils semblaient tous les deux dans une bulle, comme si personne ne pouvait venir les déranger ici, leur petite bulle, leur exutoire à la solitude quotidienne qui les ronge de l’intérieur comme un poison mortel qui est en train de les tuer à petits feux. La jeune femme leva les bras pour qu’il puisse lui enlever son tee-shirt sale, ses cheveux châtain retombant en cascade sur ses épaules et dans son dos. Etrangement elle ne se sentait pas mal à l’aise d’être comme ça devant lui. Au contraire. Elle se sentait belle dans ses yeux, comprise, sa tendresse ne l’a surprenait plus, c’était agréable comme sensation, ses mains étaient étrangement douce sur sa peau. Elle le regarda fermer les yeux en inspirant et en profita pour le détailler. Passant sa main sur son torse, puis sur son ventre. Il était beau, vraiment, un homme, un vrai. Le genre d’homme qui malheureusement commence à se faire rare. Sa main remonta lentement pour aller se nicher dans son cou dans une caresse légère, souriant doucement quand il rouvrit enfin les yeux.

« Toute cette histoire restera entre nous » Une fois de plus c’était comme s’il lisait dans ses pensées, disant tout haut ce qu’elle pensait tout bas. Ce n’était pas une question, mais plutôt une entente entre eux. Après ça, chacun retournerait à ses occupations et mèneraient sa vie comme ils l’entendaient, toujours seuls. Mais en se regardant chacun savait que ce petit moment reviendrait, souvent. Ils en avaient besoin, besoin de casser cette solitude au moins pendant quelques heures sans rien devoir à personne, juste se perdre dans les bras de quelqu’un, mais pas n’importe qui, une personne qui comprend et ressent la même chose. Clint et April se comprenaient, de bien des façons et c’est ce qui faisait que ce moment devenait vital pour chacun. Ils restaient de simples collègues mais se donneraient aussi l’affection dont ils avaient besoin pour ne pas devenir fou. La jeune femme acquiesça d’un signe de tête sans répondre. C’était inutile, Clint savait très bien qu’April ne le dirait à personne, on ne pouvait pas dire qu’elle était du genre à parler et encore moins de sa vie privée. D’un même mouvement, leurs lèvres se scellèrent de nouveau. Elles s’emboitaient parfaitement et bougeaient d’un même rythme comme une danse sensuelle. Doucement April passa sa langue sur la lèvre inférieure de Clint afin de pouvoir aller caresser sa jumelle. Quand elle rentra en contact avec celle-ci elle ne put retenir un frisson. Ça faisait tellement longtemps qu’elle n’avait pas été touchée de cette façon. La jeune femme se pencha en arrière pour s’allonger et entraina une fois de plus son collègue sur elle, glissant ses mains dans son dos pour aller chercher le bas de son tee-shirt et de lentement le remonter afin qu’il le retire, le jetant plus loin. Elle put alors profiter du contact de sa peau contre la sienne et ne se priva pas de le toucher, de le caresser et l’embrasser autant qu’elle le souhaitait. Par la suite les choses s’enchainèrent avec un naturel déconcertant, ils firent l’amour, ou plutôt ils couchèrent ensemble jusqu’à épuisement, jusqu’à ce que leurs corps couvert de sueur ne puissent plus faire un mouvement et crient grâce, jusqu’à ce que cette solitude qui planait au-dessus d’eux les laisse tranquille pendant quelques temps. April devait admettre qu’elle n’avait jamais connu ça auparavant, c’était juste incroyable, unique. Elle s’était mise à nue devant lui de bien des façons et ne regrettait pas son choix pour le moment, peut-être par la suite on verra. Mais pour l’instant il avait été la seule personne à la libérer de tout ça entièrement pendant quelques heures, a lui redonner un second souffle et elle ne voulait pas que ça s’arrête maintenant, cette chambre miteuse allait surement les revoir pendant quelques temps.

FIN ?

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