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 LOUIS² ► FORGIVE ME FIRST LOVE

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MessageSujet: LOUIS² ► FORGIVE ME FIRST LOVE   LOUIS² ► FORGIVE ME FIRST LOVE EmptyVen 2 Nov - 8:37


So little to say but so much time despite my empty mouth. The words are in my mind please wear the face. The one where you smile because you lighten up my heart when I start to cry. Forgive me first love but I'm tired. To doubt myself simply, it's time. This love has dried up and stayed behind and if I stay, I'll be a lie.
First Love • ADELE


Louise se réveilla de mauvaise humeur. Elle n’avait pas réussit à fermer l’œil de la nuit et pour cause, aujourd’hui était une date bien spéciale pour elle, la date de son premier baiser avec Louis, la date qui représentait toute leur relation, la date à laquelle ils ont commencé à sortir ensemble et où Louise a apprit la vraie signification du mot bonheur, mais aujourd’hui il représentait le mot migraine et mauvaise humeur. Sachant que cette date fatidique approchait, Louise n’avait pas pu fermer l’œil de la nuit, se tournant et se retournant dans son lit, le visage de Louis s’imprimant sans cesse derrière ses paupières dès qu’elle les fermait. Cette agitation lui avait valut un coussin en pleine tronche vers quatre heures du matin de la part de Lucy qui avait tendance à avoir le sommeil léger. Au final la jeune Londubat avait réussit à s’endormir sur les coups de six heures, épuisée par sa propre agitation, sachant qu’elle devait se lever a peine une heure plus tard pour le début des cours. La jeune fille ne dormit pas beaucoup mais ça lui suffit à faire des cauchemars, et l’objet principale de ses tourments était toujours le même, un certain pouffssoufle. Elle détestait cette date. Enfin non, pas vraiment, elle ne pouvait pas la détester, comme elle ne pouvait pas détester Louis de parvenir à l’oublier dans les bras d'une autre. C’était égoïste de sa part, déjà parce que c’était elle qui avait rompu sans une explication pour lui et d’autre part parce qu’il avait droit lui aussi au bonheur, de trouver une fille à sa hauteur, pas une fille comme elle qui vit dans un monde de bisounours et ne fait pas face à la dure réalité, qui préfère rire que pleurer, et qui ne supporte pas de faire face à des problèmes. Elle fuyait, elle avait toujours fait ça, sous des formes différentes. Utiliser le rire, la folie, c’était une forme de lâcheté pour ne pas à avoir à choisir son camps, prendre elle aussi des décisions qui changeront sa vie, ça l’a retenait encore un peu dans son monde enfantin, l’empêchait de grandir. Sa rupture avec Louis avait été un coup dur, un coup qui avait su lui rappeler que dans ce monde, tout n’est pas rose, tout n’est pas toujours à la fête et à l’amour, que parfois ça fait mal, que parfois on préférerait mourir plutôt que de vivre encore une minute de plus cette douleur qui nous bouffe de l’intérieur comme de l’acide. La jeune fille grogna donc en entendant son réveil et les autres élèves s’agiter dans le dortoir pour se préparer. Elle n’avait pas envie d’aller en cours aujourd’hui, elle ne voulait pas le croiser, elle ne saurait pas comment réagir. Si encore ils avaient vécu cette date séparément au moins une fois, mais là c’était la première fois en trois ans. Durant ces trois années, chacun avait cherché à surprendre l’autre avec cette date, lui offrant des fleurs, des chocolats, allant réveiller l’autre en douce avec des bisous et des câlins, ponctuant la journée de petites attentions et de cadeaux, voilà comme se passait d’ordinaire ce jour. Mais là elle allait le passer dans son lit à ruminer, c’était tout décidé. « Tu ne te lève pas Lou ? » Louise ne sortit même pas la tête de sous l’oreiller en entendant la voix de Lucy, elle sentit le matelas s’affaisser signe que la jeune fille s’était assise et attendait une réponse. Elle pouvait deviner sans mal sa mine compatissante, elle-même sachant très bien ce que cette date représentait pour la jeune pouffssoufle. « Non, je vais essayer de m’étouffer avec mon oreiller plutôt. » Lucy lâcha un rire cristallin et finit par se lever, lui disant qu’elle dirait aux profs qu’elle était souffrante. Louise l’en remercia d’un grognement tout à fait charmant et consentit à lever sa tête en n’entendant plus aucun bruit dans le dortoir. Elle finit par se redresser les cheveux ébouriffés et soupira bruyamment. Cette journée allait être longue, très longue même.

Louise finit par se lever et traina des pieds jusqu'à la salle de bain comme un zombie, elle se déshabilla et se doucha à l’eau brulante, y restant un bon moment jusqu'à ce que la pièce soit remplit de buée. Une fois propre et à peu près réveillée, elle sortit de la salle de bain et alla s’habiller, non pas en uniforme mais en mode ma viecestdelamerdelaissezmoicreverenpaixmerci. Ce fut donc un pantalon en pilou bleu ciel avec des moutons arc en ciel dessus et un tee-shirt assez spécial, celui de Louis. Il n’avait rien de particulier en soit, il était simple, blanc avec un dessin dessus, bien trop grand pour elle mais elle s’en fichait, elle n’avait pas envie de s’habiller et ce tee-shirt était très confortable voilà ! Comment ça pas crédible ! Pff. Prenant son crapaud Trevor Junior, Louise attrapa ensuite une veste de jogging bleu et l'enfila, refermant la fermeture éclair en partie pour cacher le haut. Elle s’attacha les cheveux en une queue de cheval haute, ouvrit sa valise et en sortit une boite de chocolat que son père lui avait envoyé puis elle attrapa un bouquin et finit par descendre dans la salle commune complètement déserte, son amphibien calé sur son épaule. Ah la joie des cours ! Contente de ne croiser personne en ce jour merdique, Louise attrapa une tasse sur une des table, vérifia qu’elle était propre et d’un coup de baguette se prépara un thé avant de se rendre sur un des fauteuils moelleux près de la cheminée. Le pied. La jeune Londubat s’installa avec aucune grâce sur le fauteuil s'y laissant tomber comme une merde, ramenant ses jambes contre elle, sa boite de chocolat sur l’accoudoir, son crapaud posé sur l'autre, son livre sur les genoux et sa tasse fumante entre ses mains, et c’était partie pour la journée déprime ! Mais apparemment quelqu’un ne l’entendait pas de cette oreille et un importun vint la déranger. Elle leva les yeux en voyant le cadre de l’entrée s’ouvrir s’attendant à voir un première année qu’elle allait fusiller du regard même si un regard assassin de Louise Londubat faisant souvent plus rire qu'autre chose. Mais le regard qu’elle croisa lui glaça le sang, comme si le temps s’était arrêté pendant une fraction. Oh non pas ça. « Louis ! » Louise poussa un petit cri et dans sa maladresse renversa le contenu de sa tasse bouillante sur elle, se levant précipitamment sous l’effet de la brulûre, la boite de chocolat finissant par terre avec son livre, Trevor lui ne bougea pas en revanche ce gros tas, tandis que le liquide mentholé lui brûlait la peau. Non mais pourquoi lui, pourquoi aujourd’hui ! Elle était restée ici justement pour ne pas le voir! C’était une mauvaise blague, quelqu'un là haut lui en voulait forcément il n'y avait pas d'autre explication. Après que l’effet de la brulure soit un peu passé, Louise arrêta de sautiller en tenant son haut, le laissant retomber sur sa peau et elle leva ses yeux vers Louis, rougissant instantanément. « Salut… »


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Louis Weasley

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MessageSujet: Re: LOUIS² ► FORGIVE ME FIRST LOVE   LOUIS² ► FORGIVE ME FIRST LOVE EmptyJeu 25 Avr - 5:41

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Les yeux grand ouverts, Louis tentait de caler sa respiration sur les ronflements perpétuels de Hermès, tâchant de ne pas bouger du moindre millimètre, fixant avec détermination le plafond du dortoir des garçons de Poufsouffle. La date qu'il attendait généralement avec impatience chaque jour de l'année car elle s'accordait avec fête, euphorie, surprises, éclats de rire et baisers à profusion, s'était transformée en redoutable torture. Il se rappellerait toujours de cette fameuse journée, celle où Louise Londubat et lui avaient échangé leur premier baiser. Ils n'avaient que treize ans à l'époque et beaucoup avaient trouvé cela étrange qu'ils soient en couple, qu'ils soient « amoureux ». Pourtant, ça n'avait jamais été un doute dans l'esprit de Louis. Qu'il ait cinq ans ou treize ans, il savait qu'il entretenait une affection toute particulière pour la jeune Londubat. Il savait que c'était avec elle qu'il voulait demeurer, il savait qu'il l'aimait, bien plus que n'importe qui au monde. Et pendant un long moment, pendant plusieurs années, il avait cru que cela était réciproque. Qu'il ne s'était pas leurré au point de croire qu'il y avait quelque chose de spécial entre eux, si singulier que ça avait commencé dès leur enfance pour ne jamais les quitter. Mais il s'était trompé sur toute la ligne, sinon, Louise n'aurait jamais rompu avec lui de cette manière. Il avait réfléchit pendant des nuits blanches à répétition à ce qu'il avait pu faire pour qu'elle décide de mettre un terme à leur relation. Quel faux pas il avait effectué, quelle mauvaise parole il aurait peut-être pu prononcée qui l'avait vexée autant pour qu'elle ne veuille plus de lui. Il avait analysé chaque geste de Louise, chacun de ses derniers regards, de ses derniers agissements, à la recherche d'un indice qui le mettrait sur la voie pour déceler ce qu'il avait fait de travers à son égard. Néanmoins, il n'avait rien déniché. Absolument rien, un néant absolu. Et ça le perturbait autant que ça l'énervait. Il avait finit par en parler à Lucy, sa cousine et meilleure amie depuis toujours, mais même celle-ci, qui était tout de même très proche de Louise également, n'avait pu lui fournir quelconque réponse. La seule chose que la capitaine des Blaireaux avait à lui offrir était du soutien et une promesse qu'elle tenterait de les remettre ensemble. Cependant, ça avait été impossible, et maintenant, la situation était plus que catastrophique entre eux.

Louis se résigna enfin à se mouvoir et enfonça sa tête dans son oreiller, chassant les milliers de souvenirs qui fusaient dans son esprit. Il se rappelait leur enfance chez lui, à la chaumière aux coquillages, lorsqu'avec Louise ils se précipitaient dans l'eau jusqu'aux genoux, leurs parents leur interdisant formellement d'aller plus loin, mais y trouvaient un bonheur exceptionnel. Lorsqu'ils finissaient par se chatouiller dans le sable, se transformaient par la suite en véritable momie et que la mère de Louis râlait en tentant d'enlever tout le sable qui s'était logé dans leurs cheveux, leurs oreilles, entre leurs orteils. Lorsqu'ils partaient à la chasse aux coquillages et que Louis finissait toujours par donner son plus beau gain à la Londubat ou le mettait sur son chemin pour qu'elle s'exalte d'enfin trouver une merveille de la mer. Lorsqu'ils se réveillaient en pleine nuit pour voler des friandises dans la cuisine ou à une de ses sœurs. Lorsqu'ils essayaient de se faire peur sous les couvertures avec une lampe de poche bien moldue. Lorsqu'ils avaient voulu construire une machine à voler pour Trevor Senior mais que cela s'était avéré un véritable désastre et que Neville avait faillit écrabouiller le pauvre crapaud sans défense. Louis se remémorait absolument tout, comme si son esprit s'était focalisé sur les nombreux souvenirs qu'il partageait avec la jolie blonde. Il entendait encore le rire de Louise, sa voix énonçant des histoires aussi folles les unes que les autres, sa voix lui articulant des secrets qu'il ignorait véridiques ou pas mais qu'il avait crus et promit de ne jamais répéter. Sa voix qui poussait des petits hurlements lorsqu'il la surprenait en voulant lui faire peur ou en lui faisant un cadeau. Son regard perçait ses paupières, ce regard si parfait, si lumineux, si incomparable, qu'il n'avait jamais cessé d'admirer. Ces pupilles à l'image de la jeune femme, pétillante, changeante, regorgeant de surprises colorées. Ses yeux qui se plissaient légèrement lorsqu'elle tentaient de lui faire croire qu'elle était en colère ou quand elle riait aux éclats, d'une manière si puissante que des larmes perlaient à l'extrémité de ses yeux, s'accrochaient à ses cils fins pour finalement rouler sur ses joues de porcelaine. Louis soupira, frisant presque la crise de nerfs. Il voulait chasser Louise de son esprit, il pensait qu'elle aurait dû s'en aller de ses pensées depuis bien longtemps, pourtant, la sixième année semblait inscrite en lui. Il n'arrivait pas à tourner la page, et cela le mettait autant en colère que dans l'embarras. Il était désormais avec Cassiopée, une Serpentard qui n'attirait en aucun cas l'approbation de ses proches amis et de sa famille, mais quoi qu'on en dise, la Cayrel rendait Louis heureux. Elle le transformait, faisait de lui une personne plus forte, plus virile, et surtout, plus assumée. Sans doute parce que contrairement à Louise, Cassiopée était une adolescente dure, cassante, et Louis avait ainsi vite apprit à se rebeller, s'imposer, se montrer plus fort pour ne plus se faire marché sur les pieds. Il aimait Cassiopée, de tout son cœur. Il l'aimait d'une manière différente qu'il avait aimé Louise, mais cela ne changeait en rien que la Serpentard représentait tellement pour l'apprenti sorcier. Il ne voulait en aucun cas se séparer d'elle, il avait même des projets d'avenir avec elle. Cassiopée lui avait tant donné, un présent plus supportable, un futur dont l'idée de le débuter le faisait trépigner d'impatience. La relation que le jeune homme entretenait avec l'Obscure divergeait prodigieusement de celle qu'il avait pu avoir avec Louise. Il n'y avait pas tant de tendresse et d'innocence dans son couple avec Cassiopée. Il n'y avait pas cette naïveté, cette pointe enfantine, ce désir de courir partout et avoir l'air ridicule mais de s'en ficher. Avec Cassiopée, c'était comme s'il était soudainement responsable, et s'il faisait quelque chose contre ce qu'on attendait de lui, c'était quelque chose de « grand », d' « adulte », comme coucher dans la laverie ou se balader dans les couloirs près des cachots et de ce fait de l'appartement d'un de leurs redoutables professeurs. Louis ne regrettait en aucun cas d'être avec Cassiopée et comptait bien rester avec la jeune femme, aussi longtemps qu'elle le lui permette. La question d'être ou pas avec Louise ne se posait absolument pas, la question de récupérer la Poufsouffle avait disparu à tout jamais. Il désirait être avec Cassiopée, c'était indéniable.

Alors pourquoi, ô Diable pourquoi, il était incapable de tourner la page ? Pourquoi il songeait à la sixième année en ce moment précis, ne parvenant ainsi à ne pas fermer l'œil de la nuit, alors qu'il était heureux avec Cassiopée, l'aimait, avait des projets d'avenir avec elle, etc. ? Peut-être parce qu'il cherchait toujours une réponse à ses milliers de questions. Peut-être parce qu'une partie de lui craignait que la Serpentard le jette comme Louise avait pu le faire auparavant. Peut-être parce qu'il souhaitait savoir quelles erreurs il avait produites pour ne pas les recommencer et se ramasser une rupture en pleine visage qu'il n'avait même pas vu arriver. Peut-être parce qu'il se sentait toujours mal vis-à-vis de Louise bien que c'était elle qui avait mis un terme à leur couple. Peut-être parce qu'une partie de lui était en colère contre l'adolescente, une partie de lui voulait lui hurler que ce n'était pas juste ce qu'elle avait fait, qu'il méritait des réponses, que l'ignorait comme ça alors qu'ils étaient au moins – il espérait – amis depuis leur plus tendre enfance, était inadmissible. Qu'il était certes un homme avec des centaines de défauts, mais qu'il pensait au moins mériter du respect, des réponses. Qu'au moins il aurait pu ne pas avoir ce sentiment récalcitrant de s'être fait jeté comme une vieille chaussette et que maintenant, il est si nauséabond, que la Londubat ne daigne même pas le regarder, lui adresser le moindre mot. Louis voulait savoir pourquoi Louise le faisait se sentir comme pire que de la bouse de dragon. Il voulait comprendre ce qu'il avait fait pour mériter ça. Il voulait des explications, il désirait l'élément clef qui lui permettrait enfin de tourner la page sur cette histoire qui lui faisait encore énormément de peine. Il voulait en finir, par Merlin, comme Louise l'avait si aisément éradiqué de sa vie selon lui.

Un des réveils matins du dortoir finit par sonner, les yeux de Louis lui picotant désagréablement, lui procurant la détestable impression qu'il n'avait dormi que cinq petites minutes. L'attrapeur se redressa, se frotta une bonne minute les yeux en vue de voir le plus net possible et fila se préparer au radar, ses mouvements étant souverainement lents. Alors qu'il nouait sa cravate depuis six bonnes minutes, le Weasley finit par laisser Hermès le faire à sa place et suivit le jeune blond dans la salle commune des Poufsouffles. Là-bas, il retrouva vite Lucy qui le dévisagea sans retenue, sachant pertinemment la cause de la mauvaise nuit qu'avait passé son cher cousin. Néanmoins, l'adolescente eu le bonté de n'en évoquer aucun mot, annonçant seulement et clairement qu'il avait une mine affreuse et qu'il aurait pu au moins se peigner les cheveux, pour le traîner hors du quartier général des Blaireaux en vue de prendre leur petit-déjeuner. L'apprenti sorcier ne pipa mot durant tout le trajet comme le repas, refusant même la part de tarte aux framboises que lui proposait avec un sourire encourageant Lucy. Finalement, ce ne fut qu'en entendant leurs camarades de classe évoquer le devoir de Potions qu'il avait à rendre pour ce matin que Louis s'anima, sursautant presque. Le devoir de Potions, il avait complètement oublié et était quasiment sûr que Yaxley le cuisinerait pendant des heures pour ça. Lucy interrogea son cousin, l'air effaré, alors que celui-ci répondait, bafouillant presque, comme s'il avait oublié dans que l'ordre placer les mots dans une phrase grammaticalement correcte. « Le potion. Le devoir potions. J'ai oublié. » Louis leva des yeux inquiets sur Lucy qui l'observait l'air tout autant préoccupé par son état. Elle finit par répondre, conciliante : « Je sais. Rentre à la salle commune et va faire ton devoir de potions. Je préviendrais Yaxley, ça a plus de chance de passer avec moi. Et cette après-midi, tu lui rends ton devoir. » Louis observa sa cousine pendant une longue minute, étudiant sa proposition. De toute façon, il n'avait pas le choix, mais réaliser son devoir de potions s'annonçait quand même périlleux vu comment son cerveau tournait au ralenti. Le jeune homme finit par se servir une tasse de café tiède qu'il avala promptement et acquiesça, remerciant sa cousine au passage qui lui somma de filer dans leur salle commune avant que quelqu'un du personnel ne l'en empêche. Le Weasley attrapa ses affaires, remercia une nouvelle fois Lucy puis retourna sur ses pas, s'enfonçant dans le portrait qui donnait sur la salle commune des Blaireaux. Sur le seuil de celle-ci, il laissa échapper un long soupir fatigué avant de s'avancer vers le cœur de la pièce, les yeux mi-clos. Son attention néanmoins se vit attirée par une entité qui se mouva dans un des nombreux fauteuils moelleux devant lui, le garçon ne pouvant s'empêcher de poser ses yeux vers la cause du mouvement et croisa bien vite le regard de... Louise. « Louis ! » Un léger cri s'extirpa des lèvres de l'adolescente dont la tasse de ce qui semblait être du thé se répandit sur sa tenue joyeusement, tout en faisant danser la jeune femme qui manifestement souffrait à cause du brusque changement de température qu'elle subissait. Instinctivement, le Poufsouffle se précipita vers Louise, évitant les nombreux chocolats comme le livre qui jonchaient le sol, attrapant un linge au passage qu'il imbiba d'eau grâce à sa baguette et pressa contre la peau rougie de son ex-petite amie. Celle-ci fit retomber son haut contre sa peau qui devait logiquement lui faire moins mal, articulant, rouge comme une pivoine : « Salut… »

Le garçon ne pipa mot durant plusieurs minutes, scrutant son interlocutrice sans retenue. Il n'effectua le moindre mouvement, sa main toujours contre son ventre, comme s'il redoutait qu'au moindre mouvement, la jeune femme se volatilise dans la nature comme elle avait si bien su le faire durant les derniers mois qu'il avait passé à solliciter des réponses de sa part. Cependant, par pure chance ou par une quelconque magie ou peut-être même grâce à un véritable miracle, Louise demeurait proche de lui, si bien que le Poufsouffle pouvait analyser chacun de ses traits, le moindre changement qui s'était opéré sur son visage depuis qu'elle avait rompu. Finalement, le garçon fronça les sourcils, se rendant compte que cette situation était particulièrement ridicule. Il lâcha le linge, croisa les bras, les lèvres scellées. Il inspira discrètement profondément, la colère montant en lui progressivement. Il avait attendu ce moment depuis des semaines, et voilà que rendu devant elle, il ne savait même pas quoi lui dire. Il était furieux, mais également extrêmement triste. Se trouver devant Louise lui donnait le sentiment d'avoir une dague enfoncée en plein cœur, lui donnait l'impression de ne pas mériter d'être là, d'être qu'un moins que rien, la vermine que de nombreux étudiants du collège de sorcellerie le cataloguaient d'être. Et il en voulait à la jeune Londubat de lui faire ressentir tout ça, de le faire souffrir autant. Elle était sensée être son amie, celle qui le rendait heureux, qui lui donnait confiance en lui, qui le faisait se sentir bien. Cependant, elle avait l'effet royalement contraire. Et c'était injuste, tout comme leur rupture, tout comme l'effet qu'elle avait sur lui, tout comme le fait qu'il ne puisse pas tourner cette maudite page. L'envie de hurler sur la Londubat se faisait de plus en plus forte, et désormais, l'attrapeur était complètement éveillé. Pourquoi Louise avait-elle fait ça ? Pourquoi avait-elle agit comme ça ? Etait-il si stupide, si naïf, si loyal, qu'il ne savait même pas qui était la jeune femme en face de lui ? Qu'il avait cru qu'elle était la Louise qu'il aimait, mais qu'elle était en vérité un bien plus sombre personnage ? L'agitation se faisait de plus en plus fort chez le Weasley qui se refusait à croire tout ça, qui se refusait de penser que Louise était quelqu'un de mauvais, malgré tout. Et il s'en voulait de penser ça, de lui accorder le bénéfice du doute, alors qu'une partie de lui vociférait qu'elle ne le méritait pas. Si c'était Cassiopée à sa place, elle l'aurait giflée, sans aucun doute. Elle l'aurait déjà déchiquetée par son venin acéré. Mais il n'était pas comme sa petite amie, bien qu'il avait beaucoup changé depuis qu'il était avec elle, il n'était pas si brutal, et étrangement, il avait toujours foi en l'humanité, malgré tout ce qu'elle lui avait fait enduré. Finalement, le garçon soupira, exaspéré, agacé, puis interrogea, son ton trahissant la furie qui croissait en lui. « Tu comptes pas te précipiter dans le dortoir des filles pour m'éviter cette fois ? » Le jeune homme regarda autour de lui, ses mains tremblaient sous l'effet de la colère. Il se doutait que Louise n'avait jamais perçut ce ton chez lui, tout comme cette nocive agitation. D'ordinaire, le Poufsouffle était doux comme un agneau, plus que conciliant avec qui que ce soit. Aujourd'hui toutefois, il était prêt à exploser, ou imploser. Le garçon répondit, voyant Louise esquisser un mouvement. Il refusait qu'elle disparaisse une nouvelle fois. Il ne pouvait pas se prendre un nouveau vent, il avait eu son lot, il ne supporterait pas de se prendre une autre veste. Pas aujourd'hui. Surtout pas aujourd'hui. « Ou alors tu restes ici parce qu'il n'y a personne et que tu n'as pas peur d'avoir honte de te trouver avec moi ? Si tu veux, je peux m'en aller, hein. Vu les efforts que tu as déployés pour m'éviter pendant toutes ces semaines, je peux bien te rendre ça, pourquoi pas ! » L'ironie transpirait dans ses paroles, alors que Louis continuait, déterminé à dire tout ce qui lui passait par la tête maintenant que Louise était assez proche pour l'écouter. Il ne voulait même plus de ses explications dans l'immédiat, il voulait sa justice, il voulait qu'elle entende ce que lui, il avait à dire. Ce qu'elle lui avait imposé et que maintenant, il voulait lui retourner. « C'est ça, ta fameuse raison pourquoi t'as rompu ? Non parce que je sais pas si t'es au courant, mais j'en ai toujours strictement aucune idée. Et même Lucy, elle l'ignore. LUCY ! C'est quoi ? Tu avais pas le cran pour lui dire que tu avais honte de son meilleur ami ? Que tu avais honte de t'afficher avec Louis Weasley, le Poufsouffle que le neuf dixième de Poudlard méprise ? » Le garçon se distança, tentant de calmer sa respiration tremblante sous l'effet de la colère. Il effectua quelques pas, pour revenir devant Louise, vociférant, ne se rendant même pas compte qu'il parlait assez fort pour réveiller tous les portraits de la salle. « Je sais pas si tu as une idée de tout ce que j'ai bien pu faire pour trouver ce que j'avais bien fait pour que tu rompes comme ça. Tu sais combien de temps j'ai passé à essayer de comprendre ? A réfléchir au moindre faux pas, au moindre geste, au moindre MOT que j'ai pu prononcé qui t'a donné l'envie de rompre avec moi de cette manière. Et tu sais c'est quoi le pire ? C'est que j'ai rien trouvé. Absolument RIEN. Oh bien sûr, c'est pas par orgueil ou quoi que ce soit, mais par MERLIN Louise, j'ai toujours été le même. Si tu me détestais autant, pourquoi t'as attendu trois ans pour me larguer ? Pourquoi t'as dit OUI en premier lieu à ce qu'on se mette ensemble si je te dégoûte autant pour mériter une telle rupture ? Et pour que tu me fuis comme la peste après, comme si... Comme si... » Le garçon soupira, ses yeux étincelant sous l'émotion. « Nom d'une goule, je t'aimais Louise. Et depuis ça, je sais même plus qui t'es. Je sais même pas qui t'es ! » Le garçon se distança de nouveau, tournant le dos à son interlocutrice. Il avait honte de hurler de cette manière devant Louise et de lui vider son sac. Il était embarrassé à l'idée de montrer haut et fort à quel point elle pouvait se féliciter de l'avoir plus que blessé. A quel point elle avait détruit une partie de lui, à quelle point elle lui avait non seulement brisé le cœur, mais arraché une partie de son âme, de son enfance, de son histoire. A quel point elle avait terni tous ses beaux souvenirs avec elle, à quel point elle le rendait misérable, et le mot était si faible que c'en était frustrant. L'adolescent passa une main brièvement devant ses yeux, se refusant de paraître encore plus vulnérable. Il allait certainement le regretter, mais il voulait aller jusqu'au bout. A défaut d'obtenir des réponses, il aurait au moins dit tout ce qu'il avait sur le cœur à la principale intéressée. Tout ce qu'il n'avait jamais osé prononcer car il n'était pas hypocrite et se refusait de dire quoi que ce soit contre Louise à quiconque sauf à elle-même. C'était comment il fonctionnait, et même si apparemment c'était susceptible de rupture, il ne changerait pas. Il ne changerait pas son comportement car c'était comme il était et qu'il en avait marre de faire des cas pour tout le monde. Il en avait marre de vouloir faire plaisir à tout le monde et de toujours prendre qui que ce soit par des pincettes. Il était qui il était, et il emmerdait bien les gens qui ne l'aimaient pas pour ce qu'il était. Il ne changerait pas. Il était comme ça. De toute façon, il avait déjà la moitié de Poudlard à dos, alors être lui-même ne lui ôterait qu'un poids et lui permettrait de faire la paix avec lui-même, ce qu'il était parvenu à faire grâce à Cassiopée. Sa nouvelle petite amie, qui au moins, n'hésitait pas à lui dire en face quand elle avait un problème avec lui. Le Poufsouffle inspira, la colère ne se dissipant aucunement. « J'estime que j'ai AU MOINS le foutu droit de savoir pourquoi tu as rompu et que tu te comportes comme ça avec moi depuis. J'en ai fichtrement marre des conjonctures, des idées farfelues que j'ai même pu entendre de la part des autres qui se sont mis à essayer de comprendre tout comme moi. Je veux connaîtra ta raison Louise, je veux la vérité. Et après, tu pourras m'éviter durant toute ta vie si tu le souhaites, mais je mérite au moins de savoir. Je veux savoir. J'ai besoin de savoir, j'ai besoin que tu me le dises. » Louise planta son regard dans celui de la jeune Londubat, buté à obtenir une réponse de sa part, coûte que coûte.
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