-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

Partagez
 

 smooth criminal † SIN

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Albus S. Potter


living louder, fighting harder
Albus S. Potter


personal informations

► date d'inscription : 13/06/2010
► parchemins : 1753


smooth criminal † SIN Empty
MessageSujet: smooth criminal † SIN   smooth criminal † SIN EmptySam 7 Juil - 2:27

smooth criminal † SIN Tumblr_m66qz960o41qhptc5o4_r3_250 smooth criminal † SIN Tumblr_m66qz960o41qhptc5o6_r1_250 smooth criminal † SIN Tumblr_m66qz960o41qhptc5o3_r1_250
LILY ARE YOU OKAY ? ARE YOU OKAY LILY ? WILL YOU TELL US THAT YOU'RE OKAY LILY ?
there's a sign in the window, that he struck you a crescendo Lily
you've been hit by, you've been stucked by, a smooth criminal

« VOTRE ATTENTION JE VOUS PRIE LES MECS » Euh nan, finalement, il y avait plus de filles que de garçons dans l’équipe. Blake leva les yeux au ciel et Rose le fusilla du regard. « Et les demoiselles, bien sur. Nous sommes dans un cas d’urgence. Quelqu’un peut me dire cela fait combien de temps que ces réformes à la noix durent ? » « Deux mois ! » Le gardien de l’équipe avait répondu d’un air indigné «Et qu’est-ce qu’on peut faire face à ça, hein ? » « Rien ! » Euh, ce n’était pas vraiment la réponse attendue. Albus tapa du pied.

Même s’il n’était pas le capitaine de l’équipe, Albus avait organisé une réunion clandestine dans les vestiaires de Quidditch, entre membres (ou ex-membres plutôt) de l’équipe de Quidditch de Gryffondor. Les réformes récentes avaient, malgré les nombreuses protestations, persistées. Ca ne lui faisait ni chaud ni froid d’être tuteur, ça pouvait même être sympa en fait (bien qu’on ne lui en ait pourtant pas encore attribué un. ça devait surement dire qu’on se méfiait de lui. à méditer), mais qu’on suspende les matchs de Quidditch, alors ça, non ! Le Quidditch c’était toute sa vie, sa passion. Albus était convaincu qu’à un moment ou un autre de ses études il prendrait une année sabbatique pour se consacrer pleinement à ce sport. Qui sait, il pourrait même percer dans le métier ? Même s’il préférait quand même devenir Auror pour toutes les nobles causes du monde, dans l’espoir que tous les problème du monde magique soient rétabli d’ici là.

Mais… il ne fallait pas se faire remarquer. Ca non. Surtout lui, que tous soupçonnaient d’être le leader de la Résistance (ce qui était faux, même s’il appelait beaucoup plus à la révolte que sa cadette). Donc exit toute forme de manifestation, même pour le sport, qui pourrait nuire à leur anonymat, comme l’avait conseillé –ou plutôt ordonné- Lily.

Albus soupira et se tapa le front. Le Quidditch était donc condamné dans Poudlard ? La seule source de joie qu’il avait pour se détendre après les cours (oui bien sur hormis Nara, ça allait de soi) était partie en fumée. Il était de loin de plus mauvaise humeur lorsqu’il finissait les cours sans les entraînements quotidiens, et surtout les matches. L’habituelle volonté d’écraser l’ennemi qui l’animait lors de ces moments lui manquait terriblement. Même s’il enfourchait régulièrement en cachette son balai pour voleter çà et là sur le terrain, il n’y avait rien d’égal à cette sensation, en live. D’autant plus qu’il n’avait plus touché à un vif d’or depuis une éternité. Il adorait le voler sous le nez de Lucy, sa cousine adorée pour la taquiner, et surtout Lily quand ils jouaient contre les Serdaigles (même s’ils étaient tous les deux aussi forts l’un que l’autre). Enfin pour cette dernière, c’était avant…

« J’aime pas cet esprit mon gars, mais c’est vrai que t’as raison. Cette réunion n’a pas lieu d’être, à plus les mecs. » Et les demoiselles Albus, et les demoiselles, tu oublies ? A peine ces mots prononcés, Albus sortit de la pièce brutalement, de très mauvaise humeur. Le voilà qui remettait ça. Il était très facilement irritable ces temps-ci. Et c’était principalement pour des raisons familiales. Déjà ce bal qui l’avait complètement détruit psychologiquement –pourquoi diable déjà s’y était-il rendu d’ailleurs ?- pas étonnant lorsqu’il s’agit de fêter une tentative d’évasion tant attendue et échouée de son père (ainsi que la sinistre mort de deux honorables Résistants) puis le fait de voir Lily… voler de ses propres ailes.

Son cœur se serra. Il ne lui avait plus vraiment parlé depuis… en fait depuis qu’il avait apprit qu’elle sortait avec Blackwood. Depuis le temps, Albus avait pleinement réalisé la chose, mais pour tout dire, il ne l’acceptait toujours pas. C’était un regard meurtrier à chaque coin de couloir, un sortilège pour dénouer les lacets, un cafard dans la soupe. Mais Albus n’allait jamais plus loin. Il détestait Blackwood de tout son être. Mais il avait peur qu’il ne se venge sur Lily… C’était la seule raison qui faisait qu’il freinait ses pulsions meurtrières. Il savait que Blackwood serait capable de la violer à tout moment. Son petit doigt lui disait qu’il n’était pas novice en la matière, déjà qu’il s’était déjà tapé un très grand nombre de filles parmi les élèves de Poudlard. Le simple fait de penser à ça était tout bonnement insoutenable à Albus. Il s’enfermait très souvent seul dans la salle sur demande, lors de sombres moments pour rugir de colère en paix, taper tout ce qui lui venait sous la main dans une salle insonorisée. Quand il y sortait alors, il ne valait mieux pas s’approcher près de lui. Il avait déjà cassé le nez à une pauvre troisième année qui l’avait salué au détour d’un couloir, et ce d’un simple coup de poing, et encore, ce n’était pas le seul incident de la sorte. Si vous ne me croyez pas, regardez le motif de ses retenues sur ces derniers mois. D’ailleurs, il avait cessé toute activité excentrique. Les excursions avec Blake et Pete ? La blague. Les mésaventures gentillettes avec Sarah ? LAISSEZ-MOI RIRE. La colère dominait tout le reste. Et oui, effectivement, l’absence de Quidditch pour se vider de toute onde négative n’améliorait pas son triste cas.

La seule personne qui arrivait alors à le calmer un tant soit peu, même si Albus était sur qu’elle n’y comprenait pas grand chose, c’était Nara. Nara et ses douces caresses, ses doux baisers. Il l’aimait tellement et il l’enviait tant d’avoir une vie si simple, dénuée de tous soucis. Elle n’avait à se préoccuper de rien, seulement d’un petit ami à problèmes multiples. Albus ne savait pas où lui-même en serait si elle n’était pas là, pourtant. Mais être un petit ami, c’était quand même du boulot mine de rien. Mais on ne va pas dire que ça ne lui faisait pas du bien de passer autant de temps avec la jolie Poufsouffle. Et c’était tout ce qui comptait.

Albus rentra dans le château sans aucune délicatesse, le claquement de la porte résonnant bien fort à travers le grand hall et ses hauts murs. A cette heure-ci, cet ordinaire mardi soir, les élèves se regroupaient pour un bon diner chaleureux. Albus était gourmand mais se passerait bien de se remplir la panse ce soir. Il grimpa les escaliers quatre à quatre, décidé à passer la soirée dans son dortoir, à compter les moutons de poussière. Qui sait, Pete allait peut-être ressortir ce soir une bouteille, comme au début de l’année. Rien de mieux pour oublier tous ses tracas.

Alors que rien ne semblait plus pouvoir l’arrêter, un simple « Oyez oyez » quelque peu curieux attira son attention. Albus se figea, perplexe, puis regarda aux alentours. Non, il n’y avait personne. Il devenait complètement taré ou bien… ? « Monsieur Potter, j’ai une annonce de la plus haute importance à vous faire… » Le tableau. Celui qui gardait l’entrée du hall du troisième étage, un inventeur de sortilège un peu marteau, mais il avait déjà tapé la causette avec lui à plusieurs reprises. Il avait refilé à Albus beaucoup d’astuces pour ses farces et attrapes et pour échapper aux Mangemorts qui arpentaient constamment le château. Comme si en ce moment il n’avait ça, comme problèmes… « Désolé Merwyn, mais je ne suis pas d’humeur… » « Je ne doute pas que ceci vous intéressera. Il concerne des rumeurs… sur votre jeune sœur. » Albus n’aimait du tout pas la tournure que prenait la conversation, mais resta sur place, le regard figé droits dans les yeux du personnage de tableau, afin de montrer son impatience. « Oui donc ? » Il chuchota ces mots, soudainement grave. Merwyn le Malicieux était du côté des Résistants, bien sur, alors peut être que… « On est démasqué ? Pitié, ne me dis pas qu’elle est dans le bureau de Vol… » Merwyn fut soudainement très gêné « PAS SON NOM je vous prie, et c’est loin d’être cela… Ce ne sont que des rumeurs qui circulent dans le château mais… La nonne qui garde l’entrée du septième étage a été, dit-on, outrée et extrêmement gênée d’assister à des embrassades fougueuses entre miss Potter et son amant. Il est même dit qu’elle a entendu des glapissements et bruits douteux le restant de la nuit, provenant de la salle sur demande et dérangeant son paisible sommeil. Quelques heures plus tard, avant même que le soleil ne se lève, paraît-il qu’ils sont sortis l’un après l’autre, comme si de rien n’était, mais tout de même de manière bien discrète, soucieux de ne pas se faire remarquer. Mais la nonne a bien remarqué que la cravate du jeune homme était mal faite, que les cheveux roux de la fille étaient défaits. D’autres tableaux témoignent également avoir vu les adolescents regagner leurs dortoirs respectifs un peu plus tard… »

Albus n’envisagea même pas le fait que les rumeurs puissent être fausses. Il connaissait bien Merwyn le Malicieux. De telles rumeurs, surtout rapportées de sa bouche ne pouvaient pas être le fruit du hasard. Il ne cherchait qu’à l’aider, pas à lui faire du mal. Merwyn proposa d’amener la nonne du septième étage en témoin, s’excusa de cette nouvelle scandaleuse, mais Albus ne l’écoutait déjà plus. Il resta immobile dans un premier temps, livide, la bouche ouverte, les poings relâchés, le cœur arrêté, les yeux exorbités. Un peu plus et c’était la crise cardiaque. « Blackwood a couché avec Lily. Blackwood a couché avec Lily. Blackwood… » Cette phrase repassait en boucle dans son esprit. Le premier choc passé, le visage d’Albus prit toutes les teintes de l’arc-en-ciel et tableau du pauvre sorcier fut transpercé d’un poing ravageur. Merwyn le Malicieux trouva refuge chez son voisin le chevalier, en proliférant des jurons en latin. Quant à lui, Albus, impuissant sur les évènements antérieurs, s’époumona et se vida de tous les cris qu’il conservait dans son corps sans nulle retenue, tombant à genoux. Il attira quelques regards curieux au passage, un avertissement d’un Mangemort qui surveillait les environs, mais les couloirs étaient presque vidés de toute âme qui vive.

Où pouvait bien se cacher ce fils de p*te, ce salaud, cet ignoble résidu de strangulot putride ? PUTAIN D’OU SORTAIT UN TEL MONSTRE NOM D’UN DE CES SALOPARDS DE GRINGOTTS ? Les mains d’Albus tremblaient, son regard avait perdu toute netteté. Avant de remonter les bretelles de Lily, il fallait d’abord refaire le portrait de Blackwood, afin de l’exposer par la suite dans la galerie des horreurs à Azkaban. Que son père y ajoute sa touche personnelle d’ailleurs, ça ne serait pas plus mal.

Dans la grande salle, quel imbécile bien sûr, c’était l’heure du dîner. Sous l’effet de la colère, il avait perdu toute notion de temps, toute logique, toute raison. Il avait clairement besoin de se poser un moment. C’était inenvisageable cependant. Néanmoins, il s’assit tout de même l’espace de quelques secondes dans les escaliers, le temps de mettre sa tête dans ses mains, de verser une larme de rage, de taper encore et encore le sol comme s’il voulait le détruire, de prendre une respiration bien profonde… Puis de courir comme si sa vie en dépendait retrouver cet enc*lé et lui promettre la raclée qu’il ne connaîtra jamais de toute sa vie.

Il ne prit pas la peine de se faire discret non plus en arrivant dans la grande salle en retard par rapport aux autres qui étaient déjà installés (beaucoup étaient habitués à l’imprévisibilité du cadet Potter, et donc beaucoup n’étaient pas bien surpris de cette entrée qui ne fut au final pas si remarquée que ça mais lui attira quand même à nouveau des regards foudroyants des Mangemorts). Il s’avança à pas de loup vers la table des Gryffondors, écarta brusquement les personnes assises à côté de Blackwood et le leva par le col. Il n’y avait qu’un an de différence entre eux : ils étaient de force physique presque égale, et Albus était assez costaud pour le suspendre à quelques centimètres du sol. Les dents serrées, Albus lui cracha ces mots à la face, ayant du mal à contrôler le volume de sa voix : « Sale enculé, j’arrive pas à croire que t’aies osé… que tu aies… » Il eut à peine assez de raison pour s’empêcher de lui foutre un pain devant la salle grouillant de monde, conscient que les attentions étaient portées sur eux à présent «Tu viens, on a des comptes à régler, même si je rêve de te t’exploser la tronche devant Lily et tous les témoins de votre idylle dégueulasse. »

Sans jeter un nul autre regard à la salle silencieuse, Albus n’attendit pas pour se faire la malle suivi par Blackwood et ils se retrouvèrent dans le hall, puis dehors, pour ne pas avoir de gêneurs. Là, prenant le septième année par surprise, Albus le plaqua brutalement contre un arbre. Ce soir, il allait en finir. Ce serait Blackwood ou Albus. Lily ne pourra jamais avoir les yeux.

« Lily m’a déçue comme jamais. J’ai jamais eu aussi peu d’estime pour elle. Mais toi (Il insista sur ce mot, le fit grincer) Tu me répugnes, tu me fais vomir. Tu ne sais même pas à quel point ton visage m’insupporte. QU’EST-CE QUE T’AS BIEN PU LUI DIRE POUR QU’ELLE SE DONNE A TOI ? A MOINS QUE TU L’AIES VIOLÉE, CONNARD ! » Sa baguette manqua de se briser dans ses mains. Il était sur le point de lancer un sortilège, et oui, il aurait même osé un sortilège impardonnable. Mais il voulait la version de Blackwood. Il avait envie qu’il lui dise qu’il se trompait sur toute la ligne. Sauf qu’il savait que ce que le tableau qui avait raconté était la vérité. Lily lui avait semblé bizarre, comme changée, ces derniers temps. Il aurait du s’en douter… Il aurait du surveiller Lily de plus près au lieu de se mettre à l’ignorer, à ne plus vouloir la voir. Blackwood en avait profité pour faire ce qu’il en voulait. Elle n’avait plus aucune protection, plus personne qui l’en empêchait…

Albus hurla à nouveau « Tu t’es tapée ma sœur, t’as pris son honneur, compte pas sur moi pour te pardonner ça ! ELLE A QUINZE ANS BORDEL DE MERDE ! Tu veux déjà la faire comme toi HEIN ?! JE ME TROMPE ?! » Son visage était presque collé au sien. Albus devenait fou. De rage, il planta de toutes ses forces sa baguette dans l’arbre, à quelques millimètres seulement du visage de l’affreux. Il ne voulait pas le toucher, pas avant d’avoir au moins une réponse.

AU DIABLE LES RÉPONSES ! Qu’il ait croupir en Enfer, qu’on n’en entende plus jamais parler au moins ! Le monde s’en portera mieux. Albus sans réfléchir lui frappa le visage d’un poing serré. Sa colère le rongeait et prenait petit à petit le contrôle sur tout son corps. Blackwood en ressortira rouge sang, parole de Potter.


Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



smooth criminal † SIN Empty
MessageSujet: Re: smooth criminal † SIN   smooth criminal † SIN EmptyVen 12 Oct - 3:30

Le dîner se fit dans un brouhaha habituel, quand bien même les troupes mangemoresques veillaient au grain pour mieux surveiller les dires des élèves ; trop de liberté d'expression c'était la porte ouverte à toute mutinerie. Ce n'était pas pour rien par ailleurs que l'on voyait se former au sein même des Maisons quelques clans frondeurs qui se menaient une guerre froide ; il était en effet récurrent de voir à la table portant les mêmes couleurs de blason, des personnes rassemblées selon leurs opinions. Ainsi donc les Résistants Gryffondors lançaient quelques oeillades mauvaises et incomprises aux jeunes lions préposés aux Obscurs, lesquels n'y répondirent que par des sourires carnassiers et condescendants puisque là étaient leur ère. Ainsley Blackwood n'avait jamais trouvé la situation dérangeante et avait su au contraire en tirer partie puisque se confortant dans ses idéaux de prédominance des sangs purs et autres joyeusetés signées de la patte du Lord, néanmoins aujourd'hui la situation lui paraissait plus délicate. Son idylle avec une résistante – et pas n'importe laquelle qui plus est – lui avait valu critiques et oeillades méfiantes de ses comparses Obscurs, qui s'amusaient même par moment à siffler sur son passage et ce avec mépris des références au célèbre auteur moldu (oui moldu, rendu ainsi pour eux l'insulte encore plus dédaigneuse) racontant l'histoire d'un certain Roméo et d'une prénommée Juliette. Moqueries ouvertes pour les moins tolérants et soupçons modérés pour ses camarades les plus proches, il n'en demeurait pas moins que la place de Sin en leur sein était controversée. D'autres au contraire tentaient par quelques subtilités stériles de lui arracher des informations de la Résistance, convaincus que sa Lily lui en avait soufflé mot entre deux moments de tendresse. Un grief retenu d'ailleurs par ces derniers, fiers opposants des Obscurs et qui voyaient en ce Gryffondor indigne de confiance une sorte de Cheval de Troie, tout de charme et de séduction drapé, mais qui ne recelait que peste et venin. En bref, la position du garçon s'avérait si délicate que même son géniteur lui avait fait parvenir un hibou, s'inquiétant de la renommée des Blackwood dans la sphère menaçante des mages noirs. Pour son amour interdit avec Lily Potter, on murmurait ici et là que leur famille devenait traitresse à son sang – voire l'était déjà à présent – et s'acoquinerait avec cette vermine Potter et compagnie. Ainsley était, disaient les commérages, un pion destiné à transvaser les idéaux des Blackwood du Lord vers les Potter, pour qui ils finiraient à prêter allégeance. Ainsi donc sa relation contestée par beaucoup n'étaient pas seulement prétexte à lynchage verbal dans le château, elle demeurait aussi la source indubitable de nombres de commérages dangereux pour la famille de Ainsley qui commençait à s'en inquiéter. Ou comment transformer une histoire amoureuse entre adolescents différents en une affaire non pas d'Etat, mais pas loin.

Le jeune homme ne s'en offusquait pas pour autant, se sentant peu à peu investi d'une nouvelle personnalité qui bataillait avec l'ancien Sin lubrique et tortionnaire, lequel subsistait toujours mais était endormi sous la strate d'un nouveau caractère. Plus posé et moins endoctriné par sa famille, le rouge et or commençait peu à peu à se rapprocher vers les idéaux de la Résistance, délaissant les Obscurs au point d'en écouter les plans haineux (lorsqu'on l'autorisait cependant, au vu de la méfiance qu'il inspirait à présent) sans mot dire. Lui qui auparavant en aurait développé les rouages pour arriver à un coup bas parfait pour déstabiliser la Résistance demeurait muet et se contentait d'observer ses comparses avec recul nécessaire. Plus aucune place pour lui dans les rangs : ni chez les Obscurs dont il désapprouvait les opinions, ni chez les Résistant qui ne lui faisaient pas confiance. Ce fut donc avec trois amis aux opinions neutres qu'il dînait ce soir, regard absent et sourire stupide aux lèvres. « ...Je vais pas te demander si t'es amoureux. » commenta l'un de ses comparses avec taquinerie, puisque là était l'évidence même. Mais tout de même, cela faisait plusieurs mois que l'on prêtait à Ainsley une relation avec Lily ; comment un garçon aussi lubrique pouvait-il entretenir la flamme pour sa chère et tendre vierge ? « Hey... T'es pas rentré au dortoir l'autre nuit... Alors ? » Un rictus piqué apparut sur le visage du grand blond, lequel attira l'intention mutine des deux autres. Sin ne put faire autrement que relever la tête, lâchant au passage un soupir exaspéré lorsqu'il croisa le regard graveleux de son interlocuteur. Ce dernier avait tout compris. « Tu me surveilles maintenant ? » « Tu déconnes ou quoi, tout le monde te surveille. » Réponse spontanée que son ami souffla sans se rendre compte de la portée de ses paroles, commençant à piquer sa fourchette dans sa viande avant de se redresser enfin. « Non... Enfin, j'veux dire... » « Ca va j'ai compris. » Ambiance aussitôt tendue par des sous-entendus maladroits, mais qui reflétaient bien la situation. Et à croire que ces paroles étaient prophétiques car Ainsley n'eut pas même le temps de braquer son regard brun ailleurs qu'on l'empoignait par le col.

Silence dans la salle. Les yeux d'abord surpris de Sin se muèrent en une oeillade assassine et froide, rendue par son assaillant.

« Sale enculé, j’arrive pas à croire que t’aies osé… que tu aies… »  Rage, haine et colère habitaient les tripes de Ainsley qui mué par un ras-le-bol général, poussa avec tant de virulence le jeune Potter que ce dernier manqua de tomber en arrière. Redressant son col non sans darder le paon faisant son spectacle stupide de ses prunelles assassines, il ne se laissa guère intimider par les pseudo menaces du jeune premier. Si Potter avait de la haine à revendre, Blackwood nourrissait une fièvre hargneuse accumulée au fil du temps contre son détracteur.

Rendez-vous avait été donné dehors, et l'heure à venir suintait les effluves ferreuses d'hémoglobine due à la vengeance. L'un comme l'autre des garçons étaient portés par une colère haineuse s'insufflant en leurs veines et qui devenait dangereuse tant elle les rendait aveugle. L'un parce qu'il protégeait maladroitement sa soeur de ce qu'il pensait être le diable – à juste titre au vu du passé peu glorieux de Ainsley – , l'autre parce qu'il était las de devoir justifier sans cesse la sincérité de son idylle. Et encore une fois, une main l'attrapa pour le plaquer contre un arbre ; ce qui à défaut d'insuffler chez le téméraire Gryffondor un respect pour son adversaire ne fit que nourrir sa colère profonde et son mépris à son encontre. Potter n'était qu'une tête creuse incapable de réfléchir autrement que par son égo. « Lily m’a déçue comme jamais. J’ai jamais eu aussi peu d’estime pour elle.  » Et c'est sur cette phrase que Sin butta, qu'il sentit cette poigne hargneuse enserrer son estomac, ses poumons battre la cadence d'un air happé avec rapidité, son coeur étriqué battre la pulse haineuse contre son buste. « C'est ce qui fait la différence entre toi et moi, j'en ai pour elle. » sifflement haineux mais qui n'était pas propice à l'instant ; à quel titre Potter pouvait-il le croire ? Ainsley lui, avait beau avoir craché ces mots d'un timbre mauvais, il demeurait pour une fois honnête dans ses propos... Propos que son rival prit sans doute, et à juste titre au vu de sa colère aveugle, pour une provocation qui l'encouragea à beugler sa haine. « QU’EST-CE QUE T’AS BIEN PU LUI DIRE POUR QU’ELLE SE DONNE A TOI ? A MOINS QUE TU L’AIES VIOLÉE, CONNARD ! » Et si Ainsley demeurait silencieux, ce n'était que pour sentir cette colère monstrueuse bouillonner en lui. Plus les secondes s'écoulaient, plus l'adversaire déversaient son flot de haine, et plus il attisait celle de Blackwood dont les yeux se rembrunirent de fureur.

« Tu t’es tapée ma sœur, t’as pris son honneur, compte pas sur moi pour te pardonner ça ! ELLE A QUINZE ANS BORDEL DE MERDE ! Tu veux déjà la faire comme toi HEIN ?! JE ME TROMPE ?! » PAF. La baguette se planta à quelques millimètres de son visage. « Raté. » se contenta-t-il de souffler non sans un rictus carnassier, porté par ses démons anciens qui ne juraient que par la provocation. Plus Potter s'énervait tout seul, plus il faisait rire jaune Ainsley lequel ne semblait pas écouter son adversaire. Trop aveuglés par la haine, la communication n'était plus... Mais à la provocation agaçante de Blackwood s'en suivit un coup de poing virulent.

Il lui fallut par ailleurs quelques bonnes secondes pour s'en remettre, sonné par le geste qu'il avait bien vu venir, mais pas aussi tôt... Et le jeune homme de se redresser, sentant son être entier s'investir d'une colère féroce, d'une haine violente, d'une rage qui suintait par tous les pores de sa peau. Toutes ces semaines à supporter ; moqueries, courroux, dédain, intolérance, insultes, venin. Toute cette rage, toute cette fureur, toute ce désespoir et toute cette haine.... Si présente, si palpable, hantant tellement son corps jusqu'à fourmiller à l'extrémité de ses doigts qu'il en aurait hurlé de rage. Tout cela convergea vers son poing serré qui fusa à son tour sur le visage de Albus. De toute sa force et de toute sa rancoeur accumulée, il l'avait frappé comme il n'avait jamais frappé auparavant. Diable que cela faisait du bien. « On vous emmerde, Potter. Toi et les autres qui pensez tout savoir. On vous emmerde vous et votre intolérance à la con, on vous emmerde de vouloir contrôler sa vie, et on vous emmerde parce qu'on en à rien à foutre de ce que vous pensez. On est bien ensemble. Sans vous. T'es juste la caricature du pauvre mec qui pense la protéger et qui n'a même pas d'estime pour elle. » Le buste sifflant de rage comme sa voix se faisait basse mais haineuse. A la pointe d'un timbre forgé par le mépris et la colère. « Et moi, j't'emmerde Potter parce qu'à l'heure qu'il est j'ai beaucoup plus de respect pour Lily que tu ne pourras jamais en avoir. Parce que j'écoute ce qu'elle a à me dire, tandis que tu serais prêt à la renier juste parce que tu la comprends pas. » Un bref silence avant qu'il ne dessine un rictus méprisant. « C'est pas étonnant qu'on n'ait pas voulu de toi comme Chef de la Résistance. Les égocentriques font de mauvais leaders mais des bonnes enflures. » Pour ne pas dire tyran.
Revenir en haut Aller en bas

Albus S. Potter


living louder, fighting harder
Albus S. Potter


personal informations

► date d'inscription : 13/06/2010
► parchemins : 1753


smooth criminal † SIN Empty
MessageSujet: Re: smooth criminal † SIN   smooth criminal † SIN EmptyDim 25 Nov - 8:56

Shine bright like a diamond« Raté » Albus n’aimait pas faire du mal aux autres, ou du moins il évitait au maximum. C’était volontairement qu’il n’avait pas planté sa baguette dans l’œil du Gryffondor. C’était bien trop cruel, même en de telles circonstances. Le coup de poing était parti beaucoup plus naturellement. Blackwood n’attendit pas pour répliquer et n’hésita pas. Cela plut à Albus. Il n’avait pas envie d’avoir des remords par la suite pour avoir mis KO quelqu’un qui ne voulait pas se battre et qui n’avait pas essayé au moins d’attaquer. De plus, cela l’aurait encore plus mis en rogne si Blackwood ne voulait pas le toucher. Ca lui aurait parut trop hypocrite. Ne pas toucher la famille de sa copine pour faire plaisir à celle-ci… Laissez-moi rire ! Les Obscurs ne reculaient devant rien et ce n’était certainement pas Blackwood qui allait faire la différence. Combien avait-on vu de Mangemort tuer leurs proches, leurs parents, leur femme ou petite amie, pour des raisons futiles qui pourtant ne choquaient pas plus que ça ? Et encore, s’il s’avérait que la personne qui partageait leur vie était la chef des Résistance… Quel honneur d’avoir à la tuer en personne, pour les beaux yeux du Seigneur ! Promotion assurée !

Il fut projeté en arrière, mais Albus eut auparavant le temps de prendre sa baguette, toujours plantée, avant que le coup ne fuse. Il la lâcha au sol, pas moins surpris par le poing de Blackwood.

« On vous emmerde, Potter. Toi et les autres qui pensez tout savoir. On vous emmerde vous et votre intolérance à la con, on vous emmerde de vouloir contrôler sa vie, et on vous emmerde parce qu'on en à rien à foutre de ce que vous pensez. On est bien ensemble. Sans vous. T'es juste la caricature du pauvre mec qui pense la protéger et qui n'a même pas d'estime pour elle. Et moi, j't'emmerde Potter parce qu'à l'heure qu'il est j'ai beaucoup plus de respect pour Lily que tu ne pourras jamais en avoir. Parce que j'écoute ce qu'elle a à me dire, tandis que tu serais prêt à la renier juste parce que tu la comprends pas. » Le sourire inapproprié à la situation que fit Blackwood lui fit serrer les poings. Pour qui il se prenait… Comme s’il connaissait mieux Lily que lui ! Comme s’il LE connaissait mieux que lui ! Qui était-il pour savoir qu’il serait prêt à la renier pour des conneries ? Parce que, oui, cette histoire n’était que conneries. Est-ce que Blackwood savait au moins que la famille était tout ce qui comptait pour lui ? Est-ce qu’il savait au moins qu’il n’avait jamais pu voir Roxanne autrement qu’une cousine ? Que Sarah, bien qu’étant Obscure à présent, était toujours aussi proche de son cœur ? Est-ce qu’il savait que son épouvantard était la perte progressive de tous ses proches ? Non bien sur qu’il ne le savait pas. Il utilisait juste les grands mots pour l’intimider. Eh ben loupé, il t’en faudra bien plus. Tout ce que pouvait dire Blackwood ne le ferait pas changer d’avis. Qu’il s’approche de sa sœur c’était déjà une faute. Coucher avec elle c’était bien pire, ça méritait la peine de mort dans la tête d’Albus. Albus n’avait pas la prétention de vouloir contrôler sa vie. Il pouvait juste la conseiller. Et quand ça dépassait les bornes… il fallait la protéger. Ca n’ira pas plus loin avec Blackwood. Il n’en était pas question, il avait trop laissé traîner. C’était ce que tout bon grand frère se devait de faire, et c’était ce qu’il ressentait depuis toujours et encore plus depuis quelques mois. Il ne pouvait pas l’abandonner, c’était sa sœur. Et quand bien même ça ne l’était pas, il ne supporterait pas que quelqu’un comme Lily soit dans les mains d’un être tel que Blackwood. « C'est pas étonnant qu'on n'ait pas voulu de toi comme Chef de la Résistance. Les égocentriques font de mauvais leaders mais des bonnes enflures. »

Albus fronça les sourcils lorsqu’il évoqua la Résistance. Bien sur, c’était l’évidence même que Lily en faisait partie. Mais qu’elle ait jusqu’à lui avouer qu’elle était la chef… Cela restait l’ennemi, et quoiqu’il en soit, il fallait rester sur ses gardes. Ils ne sortaient pas ensemble depuis si longtemps que ça. D’accord, leur relation datait de plus longtemps que celle qu’il avait avec Nara et celle-ci était également au courant que c’était Lily qui tirait les ficelles. Mais ce n’était pas la même chose. Nara était Impartiale et résolue à vivre une vie de moldue pour le restant de ses jours en Espagne, sans approcher le monde de la magie (au grand dam d’Albus). Blackwood était un apprenti Mangemort (peut-être même l’était-il déjà). Ca faisait la différence. Il ne releva pas. Il n’avoua pas qu’il n’avait jamais voulu être leur chef, parce que ce serait un mensonge. En de tels moments, seule la vérité comptait. Et Albus ne voudrait surtout pas que Blackwood lui mente.

Albus, sa main portée au visage, souffla un peu, un peu sonné d’avoir émis tant d’ondes négatives en si peu de temps. Mais il sentait comme un élan d’adrénaline –il n’était pas prêt de s’arrêter de frapper. De l’ironie était très mal placée, toutefois il ne s’en priva pas : « Mais bien sûr, Ainsley. » Il ne l’avait encore jamais appelé par son prénom. Il ne l’avait même jamais prononcé à voix haute, sauf ce fameux jour, avec Demyan, Teddy et Lily. C’était d’ailleurs la première fois qu’il lui parlait réellement, découvrant enfin que les rumeurs concernant leur idylle ne l’étaient pas. Cette fois-ci, c’était avec du mépris, avec un dégoût non dissimulé qu’il le faisait. Comme si, en un nom, il essayait de lui montrer à quel point il était possible de détester un homme comme lui, de le détester, lui, qui avait pourtant l’habitude d’être aimé et tant désiré. Il n’y avait pas de comparaison. Scorpius Malefoy était son meilleur ami, et McClary son compagnon de jeu si vous voulez une idée. Mais il ne pourra décidément jamais éprouver quoique ce soit de positif pour Blackwood.

« Tu sors avec elle depuis quelques mois. Bien. Bravo. Tu es son premier copain. C'est vrai que tu la connais super bien. Bien plus que moi. » Il dit cela d’une voix plate, le regard pas moins déterminé. Il aurait bien rajouté « Tu veux une chocogrenouille ? ». Il reprit avec un ton plus accusateur, pensant ses mots. Là, il réfléchissait déjà plus à ce qu’il disait. Avant l’échange de coups de poings, il avait été mille fois plus impulsif. En revanche, il n’en était pas moins furieux et avait toujours des envies de meurtres. Seulement, il semblait se rendre compte qu’en fait, rien de ce qu’il pourrait faire ou dire ramènera les choses en arrière, et que la seule satisfaction qu’il aurait peut-être ce soir serait de mettre à terre Blackwood. Lily avait couché avec Blackwood et c’était trop tard pour faire quoique ce soir. Albus avait été trop con pour ne pas s’en douter. Il avait fait confiance à Lily pour qu’elle ne tombe pas dans son piège. Il lui avait laissé bien trop de libertés et il le regrettait. « Tu penses pas qu’elle aurait pu avoir meilleur que toi ? Que tu n’es pas celui dont elle rêvait ? Combien de temps tu penses que ça va durer, tout ça ? »

Albus aurait voulu rajouter mille questions, mais il n’en avait plus la force morale, ça ne ferait que de remuer le couteau dans la plaie. T’es aussi sa première fois, tu ne seras certainement pas la dernière et ça ne te fait vraiment ni chaud ni froid ? Tu penses à son avenir un peu ? Tu réalises que t’es en train de pourrir sa vie ? Que tu lui promets de la merde et des moutons de poussière ? Il y a des centaines de fille dans Poudlard, POURQUOI elle ? Et bien plus encore. Il se pencha lentement pour récupérer sa baguette. Le prochain coup serait un sortilège, bien plus efficace qu’un vulgaire coup moldu. Il n’avait pas vérifié si Blackwood avait la sienne, mais peu lui importait. Ce soir il avait, tout compte fait, envie de faire du mal.

Albus le pointa de sa baguette, et, accusateur lui hurla ceci à s’en vider les poumons : « T’es vraiment sans cœur à ce point Blackwood ? T’es vraiment aussi égoïste qu’on le dit ? Laisse la tranquille, si tu l’aimes, pense au moins à elle ! » Impossible qu’il l’aime. D’un côté, c’était ça le pire. Idem pour Lily. Il était évident qu’elle n’éprouvait pour lui qu’une admiration et un désir adolescent, comme les nombreuses naïves qui étaient passées avant elle. Mais Blackwood n’abandonnera pas, c’était sûr. Il avait largement trouvé son compte dans cette affaire. Lily s’était faite manipulée, il n’y avait pas d’autre possibilité. Il lui avait probablement fait du chantage… Il voulait espionner la Résistance, surement ? Albus secoua la tête pour chasser ses idées de son esprit. Au fond, il avait assez confiance en Lily pour savoir qu’elle avait fait tout ça de son plein gré. Elle lui en aurait parlé sinon… Mais pour lui, ça semblait tellement irréel qu’il ne pouvait s’empêcher de penser le contraire. Il voyait encore Lily à cinq ans. En train de faire un bouquet de pissenlits qui poussaient de part et d’autre dans le jardin de leur maison, ses cheveux roux flamboyants au vent, son regard vert émeraude malicieux. Elle lui avait affirmé ce jour là qu’elle n’épouserait qu’un sorcier de bonne famille, de sainte-mangouste, et que d’ailleurs, elle n’en avait que faire de l’amour, tout ce qu’elle voulait c’était qu’ils fassent ensemble des recherches sur les maladies incurables pour rendre les gens heureux. Il serait bête, bien sûr de croire qu’après tout ce temps, ses vœux aient demeurés inchangé mais… Elle méritait tellement plus. Lily ne pouvait pas se limiter au bad boy de Poudlard.

« Deprimo » Souffla Albus en pointant l’arbre, priant pour qu’un de ses sortilèges, pour une fois, fonctionne. Le chêne s’effondra sur le rouge et or. Des couleurs qu’il ne méritait décidément pas de porter.

« Et je t’interdis de me traiter d’enflure. S’il y a un égocentrique ici, ce n’est pas moi. Qui t’es pour me parler d’estime et de respect, toi qui, bien sûr, a traité avec considération toutes les filles avec lesquelles t’as couché ? Donne-moi seulement UNE raison. Une raison qui me fasse croire qu’avec Lily c’est différent. » Il savait pertinemment qu’il n’en trouverait aucune. Tout simplement parce que ça ne l’était pas. Blackwood profitait juste de l’occasion. Il voulait montrer sa supériorité. Un Obscur avec une Potter. Ouah, qu’est-ce que ça faisait grimper sa côte de popularité. Il avait eu une jolie vierge pour s’amuser pendant quelques mois, et finalement il avait eu la satisfaction de la voir se donner à lui. Et bientôt, quand il en aura fait le tour… il la jettera. Comme toutes les autres. Ca ne marchera pas comme ça.

Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



personal informations



smooth criminal † SIN Empty
MessageSujet: Re: smooth criminal † SIN   smooth criminal † SIN Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

smooth criminal † SIN

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» [LUMÈS] If loving you is a crime, then I'm a proud criminal. [FINI]

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
D i s s e n d i u m :: DRAGEES SURPRISES DE BERTIE CROCHUE :: RP-