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 Je t'aime à en crever [PV : Alister] TERMINE

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MessageSujet: Je t'aime à en crever [PV : Alister] TERMINE   Je t'aime à en crever [PV : Alister] TERMINE EmptyJeu 14 Juin - 9:49

Autant dire que cette soirée qu'elle avait passé avec Alister l'avait complètement chamboulé. Son cerveau avait dû au moins cinq tous sur lui même avant de se remettre à sa place, c'était la java dans sa boîte crânienne. Lys n'avait pas revue Alister depuis bientôt deux semaines, demain ça ferait deux, depuis leur entrevu plus que fructueuse le matin d'après leur exploit dans la salle commune de serdaigle, elle l'avait moitié envoyé baladé. Elle se souvient du regard qu'il lui avait lancé quand elle lui avait reproché de l'avoir laissé toute seule, elle détestait ce regard. La panique c'était emparé d'elle, Lys ne savait plus où elle en était, sa tête allait explosé tellement ses idées s'embrouillaient et étaient contradictoire.
Il lui manquait pour sur, elle n'aurait jamais pensé dire ça un jour, éprouver ça un jour, il lui manquait, une partie de son cœur était partie avec lui, elle avait un trou béant au milieu de la poitrine, elle c'était écorché à vif. Elle avait gravé sur le morceau de chair qui lui servait de cœur « Alister » parce qu'elle lui appartenait, toute entière même si elle ne lui avait pas montré... Elle était tétanisée, il était là, beau et gentil et elle, garce et peureuse. Il méritait beaucoup mieux qu'une fille comme elle, qui ne sait même pas qui elle est, la fille qui est catalogué comme prostitué et qui n'a pas d'autres activités que d'embêter Ilyas et de repartir le cœur brisé par qu'il lève toujours la main sur elle, elle le mérite bien sûr, mais Lys, se qui lui manque c'est de l'amour. Mais quand quelqu'un lui dit qu'il l'aime, elle s'enfuit... Elle a toujours été comme ça et comme on le dit, la nature d'une personne ne change pas du jour u lendemain, d'un claquement de doigts.
Lys était une fille prévisible mais qui si se faire discrète et qui sait s’effacer quand il le faut, mais ce défaut qu'elle cache, c'est la peur, parce que contrairement à ce qu'elle dit, qu'elle prévoit tous, et bien ces plans ne se passent pas toujours comme elle l'avait prévu, comme elle n'avait pas prévu de tomber follement amoureuse d'Alister, comme elle ne l'avait pas prévu qu'il était difficile de vivre loin de lui. Elle avait peur voilà tout et le faisait tourné en bourrique. Oui, elle l'aimait mais, qu'est-ce que l'amour ? Sûrement pas qu'une simple attirance et ça l'a détruisait petit-à-petit, elle s'émiettait et ne pouvait pas passer une seconde sans penser à lui et se demander ce qu'il faisait et à quoi il pensait, si il pensait à elle. Les tourments de l'amour, ah qu'elle belle connerie, quand tu t'es lancé dedans t'es partit pour un long voyages, elle ne le regretterait jamais mais, c'est parsemé d'embûche et elle est douillette...
Elle était là, perché sur une chaise à l'autre bout de la pièce, près d'une fenêtre à observait le parc et à jeter des coup d’œil vers Alister qui lui tournait le dos et qui semblait joyeux au milieu de ses personne qu'elle ne connaît même pas. Que devait-elle faire ? Le laissé rire avec ses personnes ou lui dire qu'elle l'amie à en crever ? Doit-elle cessé de penser à lui et se droguer comme tout le monde à la cocaïne ou à l'héroïne plutôt qu'à lui ? Doit-elle se moquer de lui pour qu'il la déteste vraiment et l'oubli ou tout simplement doit-elle partir loin d'ici, loin, très loin où elle pourrait hiberner comme les ours et perdre ces quelques mois et pouvoir ne penser qu'à la nourriture ne laissant plus place à Alister et sa beauté inoubliable... Ahhh quel enfer ! Vendre son âme serait peut-être la bonne solution, mais... c'est lui qui l'a, c'est lui qui est gravé à jamais sur son cœur, c'est comme une évidence, mais tellement dur à contrôler. Elle voulait lui crier qu'elle l'aimait mais en même temps lui dire qu'il serait plus simple d'être ami. Recroquevillé sur elle même, la tête sur ses genoux, ses cheveux la camouflant. Qu'elle torture ! La fenêtre était accessible, il lui était possible de sauter par la fenêtre et faire taire une fois pour toute ses voix qui résonnent contre les paroi de sa tête petite tête.
Allez, il faut prendre son courage à deux mains, non ? Lys se leva de sa chaise et faisait des petits pas de souris, elle avançait, reculait, baissait la tête, marchait de travers pour allonger le chemin, slaloma entre les fauteuils pour se détendre. Elle arrivait, un regard de cocker s'affichant sur son visage, elle hésita puis tapota l'épaule d'Alister pour qu'il la voie et qu'elle puisse commencer son débitage de mot mit à la suite maladroitement en espérant que ça forme une phrase. Il se tourna vers la jeune serdaigle qui avait mit un peu d'écart entre eux. « Désoler de t'importuner mais,... ça devient difficile d'ignorer ce qu'il c'est passé... J'ai été bête... Je.... j'ai... » Lys en perdait son latin, elle était désarçonnée par ce regard qui lui avait tant manqué et auquel elle était très attachée. « J'ai perdue les pédale, et je sais que j'ai été idiote de t'envoyer balader. Mais,... comment dire... j'ai eu peur, peur de se qui pourrait se passer, peur de moi, peur de toi... Alister, je t'aime incontestablement, mais regarde-toi, tu est beau et gentil, et moi un sale garce prétentieuse, tu vaux beaucoup mieux que moi. Regardons les choses en face, tout ce que je sais faire c'est draguer et larguer... » Elle marqua une courte pause et reprit pour ne pas laisser le temps à Alister de répliquer. «  Pour tout te dire, l'amour me fais peur, je ne sais pas ce qui m'attend. Parce que oui, ce n'est pas dans mes plans, tu n'étais pas dans mes plans et pourtant, tu es présent à chaque seconde dans mon cœur et tu fais tourner ma tête, on me dit que c'est de l'amour mais la seule chose que j'ai réussie à faire c'est te faire fuir, je ne sais pas comment faire, mais j'ai peur de te faire mal, et que tu me fasses mal... Alister, j'aurais sans doute mieux fais de ne pas venir te voir mais, c'était plus fort que moi. Je t'aime, au dieu oui je t'aime mais, peut-être est-ce mieux de tout arrêter parce que t'avais raison, j'ai mal à en crever et si on devait se séparer dans l'avenir, je n'imagine même pas se que je pourrais faire, parce que tu es tous, t'as prit en otage mon cœur et je n'arrive pas à m'en débarrasser... Je sais pas se que je dit, c'est contradictoire mais, ce qu'il faut que tu comprennes c'est que c'était comme une évidence à la bibliothèque, tu étais celui que je voulais avoir près de moi toute ma vie mais, je ne suis pas assez bien pour toi, je te ferais souffrir parce que je ne suis pas la gentille, si Ilyas me tape c'est bien parce que je lui ai fais mal, je ne sais faire que ça, faire mal aux personnes qui m'entoure. Je veux te protéger de moi. » Les s'arrêta et baissa la tête puis, un quart de seconde après elle la releva et dit : « Mais n'oublie jamais que je ne vis que pour toi, je t'aime à la folie, Alister... » La serdaigle s'arrêta et inspira un bon coup par le nez pour affronter ses sentiments et se tourner pour retourner occuper la place qu'elle avait lâcher quelques minutes auparavant en lâchant des petites larmes chaudes qui coulaient le long de sa peau blême de chagriné.


Dernière édition par Lys D'aragon le Mer 11 Juil - 9:47, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Je t'aime à en crever [PV : Alister] TERMINE   Je t'aime à en crever [PV : Alister] TERMINE EmptyJeu 14 Juin - 21:36

Un dimanche après midi dans la plus pure tradition hivernale écossaise.

Il neigeait tellement dru qu’on n’y voyait pas a trois mètres derrière les carreaux givrés de la salle commune. L’ambiance était chaleureuse. Le feu brûlé dans la cheminée, il y avait des mugs de chocolat chaud en circulation, Alister était vautré dans un fauteuil moelleux et disputait une partie d’échec avec Paul, en écoutant les ragots comiques rapportés par deux autres élèves de sa maison. Il se sentait bien. Il allait beaucoup mieux. Il avait eu des nouvelles de Nicé dans la matinée, sa mère lui avait envoyé des cookies au citron confi, ses examens se présentaient bien. Bref. Tout était censé aller on ne peut mieux.

Pourquoi Lys avait elle choisi ce jour là ? Aucune idée. Quoi qu’il en soit, elle se tenait devant lui maintenant. Il fallait qu’il l’accepte. Il s’enfonça dans son fauteuil, l’observant en silence, sans se soucier des convenances. Le bleu n’était qu’une paire d’yeux, pas une personne avec qui l’on pouvait interagir. Si elle était décidée à lui imposer sa présence, il pouvait peut être disparaître. Aspirer dans la ouate du canapé. Alister se tenait aussi loin que possible, signifiant clairement qu’il ne tenait pas à ce qu’elle le touche. Il assistait à la scène en spectateur, sans y participer vraiment, enregistrant tout avec attention pour pouvoir se la rejouer plus tard en ruminant comme il convenait.

Certaines personnes savaient vivre l’instant présent. D’autres vivaient en décalé, de plusieurs heures ou mêmes de plusieurs semaines. Alister le savait et il aurait voulu se donner une claque, juste pour sentir ce qui se passait à cet instant et être, pour une fois, en phase avec la vie. Il écouta Lys avec attention, lèvres serrées et pincées comme un bec d’oiseau. L’entendre prononcer son nom lui écorchait les oreilles. Il ne savait pas trop dans quel état d’esprit il se trouvait. Il n’en n’avait aucune idée. Comme toujours, elle avait cherché à plaire, c’était dans son caractère. Lys voulait qu’on l’aime, même si le prix à payer était son bonheur. Son bonheur et le sien, visiblement.

D’où venait ce besoin compulsif d’être aimé ? Il les animait tous les deux, les motivait, les emprisonnait. Alister tenait à préserver son image dans le regard des autres. Il ne voulait jamais décevoir. Il n’y avait même pas à réfléchir. Il y avait toujours eu un abîme entre l’impression qu’il donnait et ce qu’il était réellement. Et elle ? Pourquoi doutait-elle tellement de l’amour qu’on lui portait ? Alister pencha la tête sur le côté, histoire de la sonder encore plus. Il comprit soudain quel amour Lys mettait en doute. Pas celui de sa famille, pas le sien ni celui de ses amis. Son amour propre.

Enfin, ce n’est pas parce que Lys surgissait ainsi devant lui en lui débitant des choses aussi intimes, le mettant mal à l’aise devant ses amis par la même occasion, qu’elle avait encore une quelconque place dans son existence à lui. Il faillit le lui dire. Le bleu avait la désagréable impression de se creuser les méninges pour trouver la réponse à une question qu’il ne cessait d’oublier. Il y avait pourtant bien une question, non ? En la regardant retourné s’assoir près de la fenêtre sous le regard médusé de Paul et des autres, Ali eu la sensation que son cœur ne battait plus comme il le devait. Trop ou pas assez. Il réfléchit. Peut être qu’il allait cesser de battre ? Une image lui traversa l’esprit.

Son cœur qui pendait au bout d’un ressort détendu.

Puis il pensa à Nicé. L’espace d’un instant, l’air ne pénétra plus dans sa poitrine. Ses poumons s’étaient retournés. C’était intolérable que Nicé et Lys cohabitent en pensée dans le même cerveau. Alister eu la vague impression d’être écartelé, déchiré, comme s’il vivait dans deux univers parallèles, comme si deux personnes vivaient en son sein. Il avait oubliait Nicé. Et tous les possibles qu’il lui avait ouverts. Bam. C’était comme se prendre une porte blindée en pleine poire. Finalement, il était tout à fait capable d’oublier. Il était même plus douer qu’il ne le pensait. Mais il ne le voulait pas. Il était en colère. Il avait commencé par être résigné, puis abasourdie et triste et maintenant il était furieux. Il se leva d’un bond, traversa la pièce à grandes enjambées, saisit Lys par le bras et la tira derrière lui jusque dans une alcôve tranquille du couloir.

Tu n’aurais pas du venir.

Surprise, tristesse, incompréhension se succédèrent sur le visage pâle de la Serdaigle. Il pinça les lèvres, son corps se raidit, il n’était pas facile de se détacher d’elle. Un étrange mélange de violence et de terreur habitait son cœur. Et Lys se retrouvait maintenant face aux vestiges du chaos qu’elle avait créé. Alister voulait voir cette folie qui les animait réduite en cendre. Réduit en miette, brisée, consumée, passée, terminée.

J’étais censé te sauter au cou ?
demanda t’il d’un ton moqueur.

Et en même temps, il avait tellement envie de la prendre dans ses bras, de l’embrasser… Il plongea son regard dans le sien. Il ne savait pas s’il pouvait lui faire confiance. Ses résistances se fissuraient. Puis sans signe avant coureur, il l’embrassa comme s’il avait toute une vie de manque et de privation à rattraper. Il sentit son corps se fondre dans le sien, ses lèvres répondant instinctivement. Lys pleurait dans ses bras. Sa manière d’évacuer les choses. Il avait ordonné à son cœur de se tenir tranquille, de ne pas déborder mais c’était trop demander. Tant pis. Il prit son visage entre ses mains, et l’embrasse, un baiser puissant, solide, plein de désir. Un baiser adulte et déterminé. Il se détacha d’elle, un peu à regret puis, remettant machinalement une mèche de cheveux derrière son oreille, il murmura :

Un jour, peut être …


Il se retourna et reprit le chemin de la salle commune. Le plus affreux dans tout cela, ce n’était pas qu’il ne l’aimait plus. Il aurait pu finir par le digérer. Non, le pire c’est qu’il l’aimait encore. Il l’aimait à distance, d’un amour qui défiait a peu près tout même la raison.

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MessageSujet: Re: Je t'aime à en crever [PV : Alister] TERMINE   Je t'aime à en crever [PV : Alister] TERMINE EmptyVen 15 Juin - 5:46

Alors qu'elle c'était avancé vers lui pour lui dire ses pensées parce qu'elle n'arrivait pas à l'oublier, alors que lui, semblait tout à fait prêt à laisser cette histoire derrière lui. Il c'était enfoncé dans son fauteuil pour garder ses distances, Lys en fut surprise et s'écarta d'un pas en arrière. Elle devait sûrement l'embêter, il était en pleine partie d'échec, mais qu'importe, son cœur souffrait et n'attendrait plus. Elle devait tout lui dire, lui dire que peut-être ils ne devraient plus se voir, ce qu'il avait l'air de tout à fait bien concevoir parce qu'il ne réagissait pas à ce qu'elle disait. Attristée, il lui passa par la tête qu'il était comme tout les autres, qu'un garçon méprisant qui avait couché avec la fille et qui l'a laissait. Oui c'était de la faute de Lys, mais il faut bien la comprendre, c'était sa première fois et ça lui était tombé comme ça, sur les bras mais, si il l'aimait vraiment, peut-être qu'il serait venu la voir, lui parler, lui dire ce qu'il a sur le cœur. Rien, maintenant elle se trouvait là et se demandait bien ce qu'elle y faisait, parce que lui s'en fichait clairement et elle avait interrompue son amusement. Alors après avoir débité tout ce qu'elle avait dans la tête, elle partie de ses petits pas de souris et il ne l'a rattrapa même pas. C'était fini je crois, il était passé à autre chose, c'était sûrement mieux comme ça mais elle n'aurait jamais que leur histoire aboutirait comme ça.
Recroquevillé sur sa chaise, elle plaça sa tête dans ses mains cachant ses larmes pour ne pas montrer sa tristesse. Elle ne supportait pas se sentiment de faiblesse, parce qu'il la rendait faible mais, Lys avait su l'accepter car pour les personnes qu'on aime le changement en devient possible. La Serdaigle voulait changer pour lui mais, visiblement ça ne servait plus à grand chose, elle préférerait dépenser son énergie dans d'autre chose comme ses études.
En ce moment elle maudissait l'amour, il l'avait rendu insignifiante et encore plus minuscule qu'elle ne l'avait été, un fiasco total, Lys avait tout perdu, un ami drôle et attentionné et un amoureux passionné. Elle éclatait en sanglot tout an se cachant dans la fond de la pièce, elle n'avait pas vraiment d'ami à part Alister, maintenant il ne lui restait plus rien, elle était belle et bien seule. Voilà, c'était bien fait pour elle, c'est une égoïste et puis elle l'avait mérité, elle se fait que récolter ce qu'elle a semée.
Puis, alors qu'elle leva la tête et le vit apparaître alors qu'il se dirigeait vers en trombe avec un air furieux, elle eu peur. Alister la prit par le bras et la traina jusque dans un couloir où personne ne se trouvait. Lys se plaignit : « Arrête tu me fais mal. », alors qu'elle se débattait pour qu'il la lâche, mais lui, il semblait furax quand il la lâcha moitié en la poussant contre le mur. « Tu n’aurais pas du venir. ». Quoi ? Il voulait qu'elle se terre à jamais dans sa chambre parce qu'elle avait osé montré ses sentiments, alors qu'il lui avait demandé auparavant de s'exprimer. Lys changea de couleur, elle passa du terne, au rouge, au vert puis enfin resta pâle. Alors qu'elle baissait la tête, la violence qu'il avait prit pour lui parlé lui avait retourné le cœur, il l'avait piétiné. C'est ça l'amour ? Si c'est vraiment ça, autant ne jamais aimer, une perte de temps qui laisse des séquelles qui font mal à vie.
« J’étais censé te sauter au cou ? » Il prenait se ton dédaigneux et moqueur qui la blessa fortement, elle pleurait à présent tout en le regardant. Elle voulait lui mettre un gifle mais, ça ne réglerait rien, ça ne ferait qu'envenimer tout ça. Alors comme d'habitude elle ne dit rien et s'écrasa, elle n'avait rien à faire de mieux, il lui faisait peur et elle elle se sentait minable. Mais, alors qu'il c'était tu et avait plongé son regard dans le sien, il se mit à l'embrasser, Lys ne pu que répondre à se baiser, bien qu'un soupçon de peur restait en elle, elle avait trop envie de toucher ses lèvres des siennes. Il plaça ses mains autour du visage de Lys tout rouge et l'embrassant comme jamais, comme si c'était la fin du monde. Autant dire qu'elle ne comprenait plus rien, elle était complètement perdue, un moment ils se disent qu'ils s'aiment puis ils s'aiment plus mais ils s'embrassent quand même. What the fuck ? Puis il s'enleva d'elle et remit un mèche de cheveux avant de murmurer : « Un jour, peut être … » Puis il prit le chemin du retour, c'était tout. « Quoi, notre histoire ce finie comme ça ? Mais dit le... Dit le que tu m'as jamais aimé, que t'es comme tous les autres gars et que tu voulais juste couché... C'est ça un, j'étais juste une pauvre débile qui c'est laissé prendre dans tes filets ? » Elle pleurait abondement et avait crié cette phrase pour qu'il l'entende. Elle y avait été sûrement un peu durement, elle le savait très bien qu'il n'était pas comme les autres et qu'il ne voulait pas juste que coucher, après tout c'est bien de la faute de Lys tout ça. « Je suis désoler d'être aussi nul... » Elle s’effondra par-terre à genoux, démuni de toute force. Son maquillage coulait et ses bras pendait. « Non, je n'attendais pas à ce que tu me saute au cou, seulement que tu comprennes, t'es pas comme les autres et ça je le sais mais, comprend juste que j'ai eu peur parce que oui, je l'avoue je suis faible et ça c'est à cause de toi. Je me suis emporté et je m'en excuse mais, tu n'as pas le droit de me faire ça, Alister je croyais que c'était sincère et toi tu te marres et me reproches de te dire que je t'aime. Alors je fais quoi moi ? Je t’oublie c'est ça ? Alors part, une bonne fois pour toute et je te laisserais... » Elle posa ses mains sur son visage pour essayer ses yeux.
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MessageSujet: Re: Je t'aime à en crever [PV : Alister] TERMINE   Je t'aime à en crever [PV : Alister] TERMINE EmptyLun 18 Juin - 2:23

« Quoi, notre histoire se finie comme ça ? Mais dit-le... Dit le que tu m'as jamais aimé, que t'es comme tous les autres gars et que tu voulais juste coucher... C'est ça hein, j'étais juste une pauvre débile qui s'est laissé prendre dans tes filets ?

Alister avait son goût dans la bouche. Il avait laissé l’empreinte de son corps dans le sien. Ils s’étaient dit des choses qui ne s’oubliaient pas et qu’on ne pouvait pas reprendre. Ils avaient franchis toutes les barrières, les laissant en morceaux à leurs pieds. Qu’est ce qui les retenait maintenant ? Il craignait qu’ils n’aient tous les deux vu l’endroit où ils auraient dû faire demi- tour et ne l’aient dépassé sans s’arrêter. Il ralentit le pas, serrant les poings pour juguler la fureur qui menaçait de l’emporter, mais ne se retourna pas. Il aurait voulu lui sauter à la gorge et lui faire payer. Mais ce n’était pas son genre, non, il était au dessus de tout ça. Ne pas prendre de revanche sur les gens qui avaient gâché sa vie ne devait pas l’intéresser.

« Non, je n'attendais pas à ce que tu me sautes au cou, seulement que tu comprennes, t'es pas comme les autres et ça je le sais mais, comprend juste que j'ai eu peur parce que oui, je l'avoue je suis faible et ça c'est à cause de toi. Je me suis emportée et je m'en excuse mais, tu n'as pas le droit de me faire ça, Alister je croyais que c'était sincère et toi tu te marres et me reproches de te dire que je t'aime. Alors je fais quoi moi ? Je t’oublie c'est ça ? Alors part, une bonne fois pour toute et je te laisserais... »

Le bleu se retourna. Elle avait l’air sincèrement désolée et affectée de la situation. Alister eu envie de la secouer. Il serrait tellement les dents qu’il en avait mal aux oreilles. Il s’avança vers elle, la désignant d’un large geste du bras :

Te dire que c’est terminé ? Mais on n’a rien commencé ! Tu n’as rien laissé commencer, Lys ! Tu as tué notre relation dans l’œuf … Et puis, sérieusement, j’ai l’air de rigoler ?

Il se planta devant elle, les bras croisés, la surplombant de toute sa stature. Il était impressionnant de dureté.

Tu es désolé, hein ? Mais de quoi ? Désolé de m’avoir ridiculisé ? D’avoir cru que ça me concernait ? De m’avoir brisé le cœur ? D’avoir choisis d’autres personnes et pas moi ? De flirter sans vergogne avec tout ce qui te tombe sous la main pendant que je suis cocufié jusqu’au cou ? De voir à quel point j’ai envie de te briser, là, maintenant ? De savoir que ça me touche et que je t’en veux atrocement ? De constater que je ne suis pas celui que tu croyais ?

Elle avait voulu qu’il réagisse, il venait de lui envoyer une bombe. Au final, il était aussi odieux et méprisable qu’elle. Alister se replia sur lui-même, son visage se ferma, il se mura dans le silence et se pinça l’arrête du nez, espérant que cela le calmerait. Il réalisera, plus tard, qu’il ne s’était jamais mis autant en colère contre quiconque. Lys était pétrifié sur le sol en pierre. Donnant un coup de pied rageur dans la porte, Alister étouffa un juron de douleur puis vient s’assoir à côté d’elle en claquidant. Il l’attira contre lui. Sa colère était retombé aussi vite qu’elle était montée. Pareille à un soufflet.

Je te dois bien l’entière vérité. Je suis monstrueusement accro à toi.


Il parlait doucement, lentement, soupesant ses mots.

J’espérais que ça n’irait pas jusque là mais j’espère aussi que ça ira mieux maintenant que je te l’ai dit.

Il posa sa joue dans sa main, fixant son regard au loin.

C’est tellement difficile. Tu es tellement difficile, Lys. Je suis tombé amoureux et ce que je ressens est tellement fort que quand je te regarde, j’ai du mal à me concentrer sur les raisons qui font que ça ne pourrait pas marcher. Toutes les raisons que je t’ai si agréablement édictée plus avant dans la conversation. Ce que je veux ?

Il prit une profonde inspiration :

Je veux te serrer dans mes bras et t’emporter dans les bois. Dans la cabane du lac. Puis je veux te déshabiller pour t’embrasser partout. Je veux qu’on fasse l’amour passionnément comme la dernière fois. Je veux m’endormir avec toi dans mes bras et je veux me réveiller au lever du soleil et tout recommencer.

Il ferma les yeux un instant. Ils traversaient une zone dangereuse. Quand il dévisagea Lys, il voyait presque les forces adverses se battre dans sa tête. Il ne savait pas quel camp était en train de gagner ni même quel camp il soutenait. Il entrelaça ses doigts aux siens, il continua, posément...

Lorsque je parle de toi, Paul me charrie parce que j'ai des étoiles dans les yeux. Je pense à toi tout le temps. Je te cherche quand je ne te vois pas. Je suis tout le temps dans la lune. Lorsque je suis dans mon lit le soir je pense à toi. En cour, quand je dois me concentrer sur un exercice, je pense à toi. Je voudrais que tu m'aimes autant que je t'aime. Je voudrais pouvoir dormir dans tes bras. Je voudrais que tu me regardes en te disant que je suis la plus belle chose qui t'es arrivé. Je voudrais que tu penses tout le temps à moi. Je voudrais que tu écrives des «je t'aime» sur des bouts de papiers que tu mettes dans ma poche de pantalon. Mais je sais que tout cela est impossible.

Il lui caressa doucement la nuque.

C’est impossible parce que tu n’es pas prête pour ça. Et moi, je ne veux pas d’une relation en pointillée comme tu as l’intention de la mener, il semblerait. Alors, je me protège. Oui, je te reproche de me dire que tu m’aimes. Parce que tu m’aimes de travers et que ça me fait souffrir. Et je crois que ce n’est ni à moi de partir, ni à moi de rester. C’est comme si …

Il marqua une pause, cherchant l’image qui correspondrait le mieux à son ressentiment :

C’est comme si tu tournais en rond à deux cents à l’heure alors que je ne bouge pratiquement pas. Tu me vois quand tu passes en courant devant moi, et ça te suffit pour croire qu’on est ensemble. Je ne peux rien contre ça, c’est ton tempérament, sans doute, mais si tu fonctionnes comme ça, je ne suis pas le genre de personne qu’il te faut. Que je sois sincère ou non.

Il se leva, épousseta son pantalon, passa la main dans ses cheveux et fini :

Je ne peux pas faire plus que ça, Lys.

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MessageSujet: Re: Je t'aime à en crever [PV : Alister] TERMINE   Je t'aime à en crever [PV : Alister] TERMINE EmptyMar 19 Juin - 0:08

    Lys était tombé sur le sol froid, le désespoir l'avait envahie, elle ne savait pas ce qu'elle voulait, tout ce qu'elle savait c'était qu'elle tenait énormément à Alister. Le problème c'était qu'elle ne savait pas comment faire pour le lui dire sans provoquer une polémique et où ils ne se taperaient plus sur les doigts et ne se repousseraient pas. Il se retourna une fois qu'elle eu le temps de plaindre, sale enfant pourrie gâtée. Alors qu'il c'était retourné et qu'il s'approchait le doigt pointé vers elle, tout en disant : « Te dire que c’est terminé ? Mais on n’a rien commencé ! Tu n’as rien laissé commencer, Lys ! Tu as tué notre relation dans l’œuf … Et puis, sérieusement, j’ai l’air de rigoler ? » Elle retenait ses larmes, pour une fois combattre avec les mots et n'ont pas les larmes, qui ne sont que superficielles et qui en disent long. Elle devait être une femme pour une fois et accepter ses sentiments sans pour autant en faire tout un tas, nous ne sommes pas au théâtre mais bien dans la vraie vie, nos réactions ne doivent pas être amplifiées mais dosé à sa juste valeur. Elle se contentait juste de le regarder fixement et d'essayer de découvrir ce qu'il pouvait cacher derrière cette colère, ce se sentiment qu'ils avaient partagé dans cette cabane était-il réel, existait-il vraiment ou était-ce juste un trompe l’œil ? Lys devait arrêter de se voiler la face et essayer de faire quelques choses de bien pour une fois, quelque chose de vrai. Alors, lui que voulait-il réellement ? « Tu es désolé, hein ? Mais de quoi ? Désolé de m’avoir ridiculisé ? D’avoir cru que ça me concernait ? De m’avoir brisé le cœur ? D’avoir choisis d’autres personnes et pas moi ? De flirter sans vergogne avec tout ce qui te tombe sous la main pendant que je suis cocufié jusqu’au cou ? De voir à quel point j’ai envie de te briser, là, maintenant ? De savoir que ça me touche et que je t’en veux atrocement ? De constater que je ne suis pas celui que tu croyais ? » Il de dire avec violence toutes ses questions qui pétrifia Lys. Il avait raison elle l'avait fait tourné en bourrique et continuait à le faire tourner en bourrique. Il avait raison de croire qu'elle s'amusait avec lui et que ça s'arrêtait là, disons qu'elle a du mal à exprimer ses ressentit et qu'elle est très maladroite, parce que tout ce qu'elle voulait c'était qu'il la prenne dans ses bras et dépose un baiser sur son front. Voilà à quoi elle pensait, puérile et superficiel, guérir cette plaie d'un baiser. N'était-elle pas prête à avoir une relation sérieuse avec une personne, ou peut-être qu'il lui en demandait trop ? Alister donna un violent coup de pied dans la porte à côté, Lys se cacha le visage à l'aide de ses mains pour retenir ses larmes puis, elle les retira le fixant de nouveau, d'un regard apeuré. La Serdaigle savait qu'il avait d'autre chose sur le cœur qu'il voulait lui dire, mais pour l'instant il s’essaya près d'elle tout en l'approchant de lui. Il était bizarre, lunatique pour sûr mais elle n'en fit rien tout en se laissant faire. Peut-être était-ce la dernière fois qu'il s'étreindront alors autant en profiter.
    « Je te dois bien l’entière vérité. Je suis monstrueusement accro à toi. J’espérais que ça n’irait pas jusque là mais j’espère aussi que ça ira mieux maintenant que je te l’ai dit. » Elle souriait intérieurement, voulant stopper immédiatement cette querelle et lui dire qu'elle était prête à tout pour lui, qu'elle avait fait de grosses erreurs mais qu'elle était prête à essayer de les réparer, mais qu'il faudrait du temps. Il posa sa joue dans sa main et continua avant qu'elle n'ai eu le temps d'avancer un quelconque mot : « C’est tellement difficile. Tu es tellement difficile, Lys. Je suis tombé amoureux et ce que je ressens est tellement fort que quand je te regarde, j’ai du mal à me concentrer sur les raisons qui font que ça ne pourrait pas marcher. Toutes les raisons que je t’ai si agréablement édictée plus avant dans la conversation. Ce que je veux ? » Il l'avait belle est bien coupé, elle se tassa pour se faire toute petite et se faire oublier, alors qu'il inspira profondément pour continuer de lui reprocher d'être elle. Mais qu'attendait-il vraiment ? Qu'elle change du tout au tout ? Alors, il n'aurait cas l'oublier simplement parce qu'elle n'en était pas capable. Oui elle draguait mais, non pas pour le faire cocu mais pour ses croyance, elle ne voulait pas faire de mal, juste être accepter pour une fois mais, il semblerait que lui voulait qu'elle reste l'enfant méprisant et apeuré qu'elle était alors qu'elle avait trouvé sa force dans la résistance et sans donnait cœur et âme. Elle existait comme ça et fut venu le jour où Alister arriva et coup ale souffle de Lys la laissant sans défense, mais que voulait-il, qu'elle arrête la résistance pour se consacrer seulement à lui ? Elle s'écarta un peu de lui.
    « Je veux te serrer dans mes bras et t’emporter dans les bois. Dans la cabane du lac. Puis je veux te déshabiller pour t’embrasser partout. Je veux qu’on fasse l’amour passionnément comme la dernière fois. Je veux m’endormir avec toi dans mes bras et je veux me réveiller au lever du soleil et tout recommencer. » Lys resta bouche bai. Ils ne voulaient pas les même choses, elle se qu'elle voulait c'est qu'il l'aime tout entière, ses qualités comme ses défauts, qu'il la prenne comme elle est. Alors qu'elle voulait dire que c'était bel et bien fini, qu'ils n'arriverait pas à cohabiter ensemble, il attrapa sa mains pour l'entrelacer à la sienne et continuer à s'exprimer. Lys ne bougea donc pas, se laissant faire, tendant l'oreille : « Lorsque je parle de toi, Paul me charrie parce que j'ai des étoiles dans les yeux. Je pense à toi tout le temps. Je te cherche quand je ne te vois pas. Je suis tout le temps dans la lune. Lorsque je suis dans mon lit le soir je pense à toi. En cour, quand je dois me concentrer sur un exercice, je pense à toi. Je voudrais que tu m'aimes autant que je t'aime. Je voudrais pouvoir dormir dans tes bras. Je voudrais que tu me regardes en te disant que je suis la plus belle chose qui t'es arrivé. Je voudrais que tu penses tout le temps à moi. Je voudrais que tu écrives des «je t'aime» sur des bouts de papiers que tu mettes dans ma poche de pantalon. Mais je sais que tout cela est impossible. C’est impossible parce que tu n’es pas prête pour ça. Et moi, je ne veux pas d’une relation en pointillée comme tu as l’intention de la mener, il semblerait. Alors, je me protège. Oui, je te reproche de me dire que tu m’aimes. Parce que tu m’aimes de travers et que ça me fait souffrir. Et je crois que ce n’est ni à moi de partir, ni à moi de rester. C’est comme si … » S'en était trop, il venait d'atteindre le cœur, oui ce n'était qu'une gamine et peut-être qu'elle faisait ça de travers parce qu'elle n'avait pas d'autre appuie, elle n'avait aucun recule. Alister était le premier, elle n'avait jamais voulu d'une relation avant, Xander n'était qu'un leur qu'elle c'était faite parce que l'impossible est attirant mais, Alister lui, avait été bien plus, avait su réveillé en elle cette chaleur qui la retenait à se monde et voilà qu'il lui reprochait encore et encore d'être elle et de ne pas savoir diriger sa vie comme il l'aimerait.
    « C’est comme si tu tournais en rond à deux cents à l’heure alors que je ne bouge pratiquement pas. Tu me vois quand tu passes en courant devant moi, et ça te suffit pour croire qu’on est ensemble. Je ne peux rien contre ça, c’est ton tempérament, sans doute, mais si tu fonctionnes comme ça, je ne suis pas le genre de personne qu’il te faut. Que je sois sincère ou non. » Il se leva enfin et lui jeta un dernier regard et dit : « Je ne peux pas faire plus que ça, Lys. ».
    Il commençait à partir mais, elle ne voulait pas le rattraper, qu'il fasse sa vie comme il le conçoit, sans elle dedans. Mais Lys ne put s'empêcher de rétorquer, parce que son cœur lui faisait mal, il battait de travers et loupait de battre parfois. « Si tu pouvais changer le monde, ça se saurait. Tu en demande trop, autant dire que je suis une erreur pour toi, alors c'est définitivement clair. Je croyais que c'était sincère, mais toi tu n'en fais qu'à ta sauce, oui je suis coupable mais, toi tu m'as pas épargner pour autant. Pars... Je t'ai peut-être fais mal, mais toi, tu viens... de me casser... Peut-être que je ne peux pas te donner une relation stable mais pourtant je l'ai voulue, alors me reproche pas d'être moi. Tu m'es tombé comme ça dessus, j'ai pas eu le temps d’anticiper et je n'ai aucun recule parce que, ça ne m'était jamais arrivé. Je pensais que c'était sincère mais, peut-être que ce que j'avais voulu n'était pas ce que je voulais. » Lys se releva, ferma les poings pour se donner du courage. « Et pendant que j'y suis, bien sûr que si je pensais à toi tout le temps, je me demandais ce que tu faisais, où tu étais, si tu pensais à moi. Les « je t'aime » je les écrivais en haut de mes pages et ton prénom c'était sur mon cœur. » Elle était à son niveau et lâcha ses larmes puis, le regarda . « Alors comme ça c'est clair. Je suis une perte de temps et une erreur et je suis désoler de t'avoir fais mal, parce que j'ai la même sensation et c'est horrible. » Elle le regarda de la tête au pied et déposa un baiser sur la joue d'Alister tout en passant son bras autour de son coup pour le sentir auprès d'elle une dernière fois, elle se mit sur la pointe des pieds pour coller son visage à sa nuque, puis dit, tout le temps coller à lui : « Je pouvais changer... mais, pas entièrement... Alors ça fait cette sensation de perde quelqu'un qu'on aime, parce que c'était sincère mais tu ne le voyais pas du même œil que moi. Mais peut-être est-ce mieux comme ça ». Elle le lâcha et le regarda une dernière fois, ses mains serrant sa jupe par la tristesse qui l'envahissait. Puis, elle chuchota :Elle le lâcha et le regarda une dernière fois, ses mains serrant sa jupe par la tristesse qui l'envahissait... "Je t'aime tellement pourtant..."
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MessageSujet: Re: Je t'aime à en crever [PV : Alister] TERMINE   Je t'aime à en crever [PV : Alister] TERMINE EmptyVen 22 Juin - 9:28

On aurait dit qu’elle lisait le dialogue d’un film. C’était si mélodramatique.

Alister la dévisagea bravement. Il avait envie de rire devant ses élucubrations. Rire jaune. Il ne lui demandait rien, à part qu’elle le laisse en paix et elle prétendait qu’il lui demandait trop. Il ne lui avait jamais dis de changer, il s’était effacé pour qu’elle reste elle-même, et elle prétendait qu’il voulait la brider. Il venait de lui dire qu’il l’aimait et elle insinuait toujours être une erreur. Décidément, elle ne comprenait rien. Ou peut être que ce n’était que ce qu’elle avait envie d’entendre, au fond.

Le bleu s’aperçu alors que si il avait mal à la gorge, c’était a force de ravaler ses larmes. Heureusement qu’il était encore assez fier pour que Lys ne puisse pas le voir. Il ferma les yeux et se concentra pour chasser tout sanglot et tout chagrin de sa voix. Il ne voulait plus dire quoi que ce soit, de peur qu’elle manipule encore une fois ses dires à son avantage. Il préféra se taire. Tout en essayant de reprendre une respiration calme et régulière. Il avait bien envie de la planter là, seule dans le couloir mais elle vient vers lui et déposa un baiser sur sa joue. Collée contre lui, elle clos la discussion d’une confidence inattendue et même carrément stupéfiante.

Je t’aime tellement pourtant …


Sous le choc, Alister ne sut pas quoi répondre. Son cerveau court-circuité grésillait, empêchant la moindre idée de germer. Il n’était même pas capable de sortir le moindre son. Une tondeuse à gazon rugissait dans sa tête. Les émotions se succédaient trop vite, avec trop d’intensité dans son palpitant pour qu’il puisse les analyser : excitation, peur, et dix milles autres filles embrouillés qu’il était incapable de démêler. Puis soudain son cerveau fit la cohérence avec le discours entendu un peu plus tôt. Ce n’était pas ce qu’il espérait. C’était un adieu. Pas une promesse. La tondeuse à gazon cala. Le grésillement se tut. Il se sentit soudain complètement épuisé. Quand il reprit la parole, sa voix était atone :

Je sais que j’ai été un peu... Brusque en tentant de prendre ta vie en main. Et toi, tu sais sûrement que, même si c’était très maladroit, cela partait d’une bonne intention. Maintenant, je vais te dire un truc. Tu n’as pas le temps, Lys. Voilà le conseil le plus amer et le plus douloureux que je puisse te donner. Si tu ne prends pas ce que tu veux, maintenant, tu ne l’aura peut être jamais. Mon frère est mort avec des rêves pleins la tête, qu’il disait réaliser plus tard… Je sais que tu as toujours détesté les choix binaires, blanc, noir, oui, non, A ou B, que tu optes toujours pour la troisième solution, réponse C, le gris ou encore la troisième voix, ce qui souvent ne te mène nulle part. Là, je te demande de choisir entre A et B. Pour être franc, je préfèrerais que tu choisisses A.

Gros silence.

Que tu me choisisses moi. Je reste en retrait de peur de t’effrayer encore un peu plus mais tu ne comprends rien. Je t’attends, j’espère que tu te décide à faire la moitié du chemin mais tu ne comprends toujours rien. Preuve s’il en est le tissu d’âneries que tu viens de me sortir il y a cinq minutes. Enfin, si tu choisis l’option B, je te promets de te laisser tranquille, de ne pas t’ennuyer, et de ne pas casser la figure à tous ceux qui casse du sucre sur ton dos. Tu ne m’auras pas déçue, puisque tu auras choisis ta voie, sans reporter la décision à plus tard, en ne devant rien à personne, comme je le souhaitais.


Il recula d’un pas puis haussa les épaules.

Tu t’imagines peut être que tu auras droit à ton quota de bonheur total en repoussant toujours les échéances, en te terrant comme une souris parce que tu as peur, mais ça ne marche pas comme ça. Il faut de la pratique pour être heureux, Lys. Chaque jour de passé à attendre est un jour de moins à vivre. Chaque jour passé seule te renferme un peu plus sur ton nombril. Chaque fois que tu repousses le moment de vivre ta vie, moins tu es apte à le faire. Désolé si t’as l’impression que je te fais la leçon, mais là je te parle comme un ami et pas comme celui qui t’aime, même si ça se rejoint, dans le fond. Je sais bien que de toute façon, tu semble déjà avoir pris ta décision, alors peut être que ça ne change rien… mais je crois que ça change tout. On ne peut pas rester indéfiniment un œuf. Il nous faut éclore ou pourrir.


Il fouilla dans la poche de son pantalon et sortit un petit carré de parchemin usé. Il était froissé, usé à force d’être plier et replier, écorné, tâché, déchiré par endroit, une relique de guerre, celle qu’il menait pour l’oublier, noircie de mots. Il lui fourra dans la main. Il avait ré écrit cette chanson moldue de mémoire. C’était un vieux tube qui passait à l’époque où il était môme et que son passe temps favoris était d’écouter une radio antique dans la remise de ses parents. Il fredonna quelques paroles, la gorge serrée, en se dirigeant vers la salle commune, d’un pas mal aisé.

Ai-je tort, ai-je tort … De tellement me gâcher, de faire tellement d'efforts pour si peu t'oublier …


Quand il se rassit enfin dans son fauteuil, les deux amis de Paul étaient partis. Ce dernier était en train de remplir une feuille de mots croisés sorciers sur un exemplaire jaunis de la Gazette. Il mâchonnait un bâton de réglisse. Alister se tut un très très très long moment. Paul l’observa calmement, respectant son mutisme hébété. Il lui servit une tasse de chocolat, lui donna l’accolade de l’amitié puis dis, doctement :

Il est tout à fait naturel de ne pas prendre la mesure des choses qui font partie de notre quotidien et des les sacrifier sans réfléchir, sans hésiter. Je te demande, en tant qu’ami, de ne pas commettre cette erreur. Je connais Lys. On aurait pu croire qu’une fille aussi vorace qu’elle aurait eu des dizaines de petits amis, consumé des amants par centaine et pourtant, elle n’en n’a eu qu’un et c’est toi ..

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MessageSujet: Re: Je t'aime à en crever [PV : Alister] TERMINE   Je t'aime à en crever [PV : Alister] TERMINE EmptyMer 27 Juin - 10:10

    Lys avait fermé les yeux et inspirer une bonne fois avant de quitter le couloir et aller se perdre dans ses pensées sans se rendre compte de ce qu'elle avait vraiment fait : tiré un trait sur la seule personne qui avait porté de l'intérêt sur elle. Est-ce une erreur ? Certainement. Est-ce bête de sa part ? Je ne sais pas. Alister était un adolescent respectable et plus que charmant, drôle, au sourire parfait, à la gentillesse inouïe mais il est borné et porte beaucoup trop d'attention aux personnes qui gagnent sa confiance. Lys l'aimait d'un amour sincère mais, comme toute les jeunes filles elle rêvait de liberté et d'amour pur, d'un prince charmant. Lys avait trouvé son prince charmant, l'embêtement c'est que celui-ci la privait de sa liberté. Oui, elle continuait ses petits manèges avec les obscurs, oui cela aurait sûrement des réverbérations sur leurs vie de couple mais, elle voulait prouver à Alister qu'elle n'était pas rien et qu'elle pouvait servir une bonne cause qu'est la résistance.
    Elle allait posé son pied droite sur le sol, puis le gauche et retourner à son dortoir mais, Alister coupa se blanc, il prit les devant et se mit à lui dire qu'il l'aimait tout en faisant des images pour ne pas le dire vraiment et tout en lui donnant des conseils. Lys ne l'écoutait pas vraiment enfaîte, elle survolait ses paroles tout en essayant d'éviter son regard. Une fois qu'il eu finit de parler, elle était pétrifié, il venait de prendre en exemple le frère qu'il avait eu et qui était mort. C'était l'une de ses plus grandes peur, la mort, comme tout le monde elle se demandait ce qu'il y avait après la vie. Est-ce que l'on passait un portail lumineux blanc comme dans les films ou est-ce que nos âmes vont vagabonder dans le ciel ou même dans les rues ? Mais ? Qu'est-ce que la mort ? Une seconde vie ou le noir intersidérale ?
    Lys pensait à tout ça, à la mort, à la vie, à ses envies et à l'amour. Il l'embrouillait. La Serdaige avait décidé de couper les ponts avec Alister, alors qu'il lui avait dit qu'il ne voulait pas se contenter de l'amour qu'elle lui portait et maintenant il était à lui dire qu'il voulait qu'elle le choisisse plutôt que flâner et choisir la troisième option pour ne pas avoir de choix à faire. Bien sûr qu'elle avait envie de le choisir, lui et rien que lui mais, le mot compliqué revenait en permanence avec le mot embrouille. Ils se cherchaient des poux alors que leur histoire n'avait presque pas commencé, alors qu'est-ce que ça serait si ils sont vraiment ensembles ? Lys pensait à ce que pourrait être la vie avec lui, mais elle fut coupé court part Alister qui reprenait la parole après un long moment de silence : « Que tu me choisisses moi. Je reste en retrait de peur de t’effrayer encore un peu plus mais tu ne comprends rien. Je t’attends, j’espère que tu te décide à faire la moitié du chemin mais tu ne comprends toujours rien. Preuve s’il en est le tissu d’âneries que tu viens de me sortir il y a cinq minutes. Enfin, si tu choisis l’option B, je te promets de te laisser tranquille, de ne pas t’ennuyer, et de ne pas casser la figure à tous ceux qui casse du sucre sur ton dos. Tu ne m’auras pas déçue, puisque tu auras choisis ta voie, sans reporter la décision à plus tard, en ne devant rien à personne, comme je le souhaitais. »
    Lys avait envie de lui secouer la tête et lui dire qu'il n'était pas obligé de « l'insulter » bien au contraire, quand on veut quelqu'un on a plutôt tendance à la flatter. Alors qu'elle s'apprêtait à le taper parce qu'il ne l'embrouillait que plus, il fit un pas en arrière comme si de rien n'était et continua son discours sans laissé le temps à Lys de faire quoi que se soit à part ruminer : « Tu t’imagines peut être que tu auras droit à ton quota de bonheur total en repoussant toujours les échéances, en te terrant comme une souris parce que tu as peur, mais ça ne marche pas comme ça. Il faut de la pratique pour être heureux, Lys. Chaque jour de passé à attendre est un jour de moins à vivre. Chaque jour passé seule te renferme un peu plus sur ton nombril. Chaque fois que tu repousses le moment de vivre ta vie, moins tu es apte à le faire. Désolé si t’as l’impression que je te fais la leçon, mais là je te parle comme un ami et pas comme celui qui t’aime, même si ça se rejoint, dans le fond. Je sais bien que de toute façon, tu semble déjà avoir pris ta décision, alors peut être que ça ne change rien… mais je crois que ça change tout. On ne peut pas rester indéfiniment un œuf. Il nous faut éclore ou pourrir. » Il s'éloigna et Lys tapa des pieds, alors qu'il partait en chantonnant elle lui lançait un regard noir s'en suivit d'un : « Je suis grande et j'ai pas besoin qu'on me fasse la leçon ! » Sur ces paroles elle lui tourna le dos ne voulant pas le voir partir, elle faisait la gamine alors qu'elle venait de dire qu'elle ne l'était pas. Puis une fois qu'il fut partit elle se relâcha et et tapa son pied gauche sur le sol et tira une tête déconfite et imita les pleurs et plaça enfin ses mains de désespoir sur son visage. Qu'est-ce qu'elle devait faire à présent ? Le retrouver alors qu'il venait de dire clairement qu'il ne voulait qu'elle ou tout simplement lâcher l'affaire et aller se coucher parce que comme le dit le dicton « la nuit porte conseil ». Elle resta là quelques instants à ruminer et taper le mur en espérant qui lui dise ce qu'elle devrait faire. Alister était dans sa ligne de mire et à chaque fois qu'elle tournait la tête, elle ne voyait que lui assit sur un fauteuil prêt de son ami Paul. Ainsi, Lys continuait à se taper la tête contre les pierres et à lâcher quelques petits bruits de désespoirs.
    La jeune fille se décida enfin à se diriger dans la salle commune et alors qu'elle voulait s'en tenir à « la nuit porte conseille », tout en arrivant tout prêt des deux jeunes gens, elle s'arrêta et écouta ce que Paul disait à Alister : « Il est tout à fait naturel de ne pas prendre la mesure des choses qui font partie de notre quotidien et des les sacrifier sans réfléchir, sans hésiter. Je te demande, en tant qu’ami, de ne pas commettre cette erreur. Je connais Lys. On aurait pu croire qu’une fille aussi vorace qu’elle aurait eu des dizaines de petits amis, consumé des amants par centaine et pourtant, elle n’en n’a eu qu’un et c’est toi .. » Elle souriait et se tortillait dans tous les sens. Alors Alister écouteras-tu ton ami ? Crétin que tu es ! Bien sûr Lys t'aime à la folie et toit u es parti comme une flèche ne lui laissant pas le temps de s'exprimer et lui dire quoi que ce soit.
    La Serdaigle serra les poings histoire de se redonner du courage et avança vers eux : « Alister, Alister, Alister pourquoi es-tu Alister... Toi non plus tu n'as toujours pas compris, j'ai jamais vraiment voulu aimer avant toi... Et oui l'option C est plus facile, comme je préfère dire les deux quand on me demande qu'elle main je choisi parce que au moins je suis sûr d'avoir quelques chose, sauf que là, les deux ça marche pas vraiment... Pour la dernière fois je te dit que je t'aime Alister et que rien ne peut y changer ! Ouvre tes oreilles enfin, je t'aime !! » Puis grand silence, elle ferma les yeux, dégoûté qu'il ne réagisse pas, puis elle baissa les épaules et tourna les talons pour s'en aller. C'était un échec douloureux, très douloureux...
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