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 Irrésistible alchimie. [PV Lys]

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MessageSujet: Irrésistible alchimie. [PV Lys]   Irrésistible alchimie. [PV Lys] EmptyVen 18 Mai - 10:05

Lorsque Monsieur Llywerin avait claqué la porte ce lundi là, Alister prit une profonde inspiration. Il savait qu’aujourd’hui serait donné un devoir de botanique qui comptait lourdement dans la réussite de leurs buses. Peut être parce que c’était justement un entrainement à l’examen. Le jeune bleu s’était assis derrière l’une des paillasses et Sarah s’était assise à côté de lui. C’était stupide de croire que les choses allaient mal se passer et ils feraient ce projet tant redouté ensemble. Comme toujours. Alister sortit son énorme manuel et le feuilleta distraitement en attendant la suite des évènements.

Le jeune professeur de Botanique tapota sa baguette sur un pot en zinc, histoire d’attirer l’attention de ses élèves. Tous les yeux précédemment rivés sur autre chose que sa personne se tournèrent instantanément vers lui. Il fallait bien avouer qu’il dégageait une drôle d’aura. Alister posa son menton sur sa main et se mit à se ronger une peau du pouce, se gardant bien de regarder ailleurs, déjà parce que Llywerin ne le louperait pas, ensuite parce qu’il savait que Lys n’était pas bien loin, il sentait son regard dans son dos et il ne tenait absolument pas à lui faire face.

Bonjour et bienvenue au cours de botanique. Il s’assit et ouvrit un dossier. Bel effort concernant votre choix de place mais en ce jour particulier, je déciderais. Ou plutôt le hasard décidera de qui sera votre partenaire pour ce binôme.

Alister protesta comme toute la classe mais Llywerin ne lâcha rien. Il s’avanca vers la première paillasse et annonca :

Liv Lindgren, vous serez en binôme avec Sarah Mandleton.

Sarah adressa un visage désolé à l’aiglon tandis qu’elle se glissait, avec un ravissement non dissimulé, sur le tabouret à côté de sa coéquipière de mission. Les élèves se déplaçaient avec réticences vers les paillasses que désigne le trentenaire botaniste. Soudain :

Alister Rivera Drew, vous serez en binôme avec mademoiselle Lys d’Aragon.

Le jeune bleu sentit son cœur déraper dans sa poitrine. Ce n’était pas possible. Pas maintenant. Pas après la bibliothèque. Cela faisait presque un mois qu’il évitait Lys pour ne pas avoir à réfléchir et pour ne pas se retrouver en situation inconfortable. Il resta cependant impassible, se contentant de darder un regard de reproche à son professeur, qui haussa les épaules d’un air moqueur. Quand Lys vient s’asseoir à côté de lui, il ne la regarda même pas. Il n’osait pas la regarder. S’il la regardait, il perdrait son self control et il ne tenait pas à faire un esclandre lors d’un cours aussi important.

Votre partenaire et vous allez tirer au sort un sujet. Tous de difficulté égale, ils exigeront que vous travaillez ensemble en dehors de la classe.

Et le Quidditch ? Intervient un élève qu’Alister ne connaissait que de vue.

Priorité à l’éducation. Débrouillez vous pour trouver des moments qui vous arrangent tous les deux.

Lys piocha au hasard l’un des sujets et l’ouvrit délicatement en se mordant la lèvre inférieure d’appréhension. En gras, on peut lire : Le dictame. Lys reposa la feuille sur la table d’une main tremblotante. Alister se pencha pour lire, aussi perdu qu’elle.

Le dictame ? Vous n’auriez pas pu trouver plus vaste comme sujet ?

Llyvwerin le fusilla du regard puis continua la distribution des feuillets. Si le reste du cours se déroula dans un calme relatif, après que chacun eu pleuré sur l’intitulé de son sujet, Alister eu la plus grande peine du monde à adresser la parole à Lys pour convenir d’un rendez vous à la bibliothèque. Finalement, ils le fixèrent au mercredi suivant. En fin d’après midi.

Ce jour là, dans la bibliothèque, toutes les tables étaient prises et les voilà contraints de se trouver un coin au fond de la pièce, dans la section isolée des biographies et de s’asseoir sur le parquet ciré. Le temps maussade n’arrangeait guère l’humeur d’Alister, qui supportait bien mal le départ de son meilleur ami pour l’ordre du Phoenix et qui ne savait comment se comporter avec Lys. Le jeune bleu posa ses livres sur le sol et aperçois la belle brune qui l’observe. Elle croyait peut être qu’en le regardant suffisamment, elle arriverait à lire en lui. Cela ne risquait pas d’arriver, le véritable Alister ne se dévoilait jamais au grand jour. Il en fut presque vexé qu’elle essaye encore, après tant de temps passé ensemble. En surface, il était impénétrable.

Lorsque leurs regards se croisèrent, le temps se figea un instant. Simplement assis là, face à face. Ses yeux traversèrent ceux de la jolie fleur et il fut certain qu’à ce moment précis, elle le perça à jour. Celui qui ne se donne pas un genre, celui qui ne se cache pas derrière un masque : juste Alister. Le bleu étira ses longues jambes devant lui, le livre de botanique posé sur ses cuisses. Pendant une nanoseconde, alors qu’il sondait ces yeux lagons, il s’imagina l’embrasser. Son regard descendit vers ses lèvres. Comment cela serait il cette fois ?

Tu es prêt ?

Pour quoi ?

Pour le devoir, le dictame. Le cours du prof, quoi !

Alister secoua la tête, éliminant toutes les pensées ridicules qui agitaient son cerveau.

Oui, le dictame... alors...

Alister?

Quoi ?

Il scrutait, l’air absent, les mots imprimés sur les pages. Il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il lisait mais il était trop gêné pour se concentrer.

Tu me regardais comme si tu voulais m’embrasser.

Ben voyons.

Alister se mordit la langue mais trop tard. Il savait qu’il l’avait blessé en disant cela. Se traitant de tous les noms, il sortit les documents qu’il avait trouvés sur le dictame et ses nombreuses utilisations. Il reprit la parole, en marmonnant :

J’ai procédé à quelques recherches sur le dictame. Dictame est un nom ambigu désignant en français certaines plantes de la famille des Lamiacées. Cette famille comporte six plantes différentes.

Faux !

Pardon ?

C’est faux.

Je ne crois pas non.

Tu ne t’es jamais trompé auparavant ?

Lys, tu sais bien que non. Et toi, ne crois tu pas avoir fais d’erreur ces derniers temps ?


Alister planta son regard dans le sien. Bien sûr qu’elle avait saisie l’allusion, au vu de son teint rougis et de ses yeux bordés de larmes. Le bleu se serait étranglé de ses mains pour être aussi acide avec elle, mais il ne savait que faire d’autre pour ne pas craquer. Il attendait que la justice frappe. Il ne voulait plus jamais croiser son reflet dans une glace. Lys continua d'une voix tremblante :

Onn peut se tromper tous les deux. Mais je n’ai pas tort pour ce que je viens de dire.
Faisons les paris alors. Si j’ai raison, tu devras m’embrasser.


Et si j’ai raison ?

Tu choisis.

Un pari si facile et surtout gagné d’avance, cela ne pouvait pas se refuser, même si Alister s’étonna de l’extrême confiance en soit dont elle faisait preuve, cette après midi là. Peut être comptait elle tout simplement lui rendre la monnaie de sa pièce, en le poussant à faire ce qu’il voulait à tout pris éviter. Le punir pour son arrogance et sa méchanceté. Qu’importe. Il le désirait. Il le méritait. Lui qui avait envie de mourir pour l’avoir tourmenter.

Si je gagne, tu considèreras avec sérieux tout ce qui se passera entre nous.


Lys hocha la tête en silence. Son comparse jeta un œil à ses recherches puis ouvrit son manuel de botanique à la page correspondante.

Lys, dis moi, sans regarder, combien y a-t-il de plantes différentes dans cette famille ?


Cinq. La Fraxinelle n’est qu’un autre nom du Dictame blanc.

Alister relisait la page, puis ses notes. Il tourna la page. Il ne pouvait pas s’être trompé. Quelle page avait il donc...

Ah oui. Tu as raison.

Tu m’embrasses maintenant ou plus tard ?

Tout de suite.

Elle en resta ébahie, il le voyait à ses mains crispées. Alister plaça sa main dans la sienne. Il faut bien l’avouer, il appréciait grandement l’intimité du rayon Biographies. Sa respiration ralentit tandis qu’il se mit à genoux et se pencha vers elle. Il évitait de penser à ses doigts fins et doux qu’il n’avait plus touché depuis un mois. Il était nerveux. Bien qu’il n’avait aucune raison de l’être. Il contrôlait la situation. Il sentit que Lys se retenait, le laissant prendre les devants. Il posa sa main sur sa joue et, sans le vouloir, ferma les yeux pour savourer sa chaleur contre sa peau. Regards qui se croisent. Temps qui s’arrête. Puis soudain, Alister tourna la tête et lui embrassa la paume.

Voilà, je t’ai embrassé !


Il lui rendit sa main, troublé, et se recula contre l’étalage, avec l’étrange sensation d’avoir été drogué. Il savait que ce n’était pas ce que Lys voulait. Ce n’était pas non plus ce qu’il voulait. Il la scruta un instant puis se pencha à nouveau vers elle. Cette fois, ce fut différent. Ses mains se firent douces sur sa peau, et ses lèvres, tendres sur celle de l’héritière, bizarrement hésitante. Ce fut un baiser très bref et extrêmement voluptueux. Il reprit ensuite son ouvrage et ses notes, puis dit d’un ton détaché :

Est-ce que tu veux encore jouer ou est ce que l’on peut sérieusement se mettre au travail, Lys ?





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MessageSujet: Re: Irrésistible alchimie. [PV Lys]   Irrésistible alchimie. [PV Lys] EmptySam 19 Mai - 22:36

    Aujourd'hui, Lys avait comme d'habitude prit soin de ranger ses affaires correctement et avait révisée ses cours de Botanique, M. Llywerin les avait prévenu de leur faire un devoir les préparant à leur buses qui s'approchaient. Lys c'était emmêlé les pinceaux et avait par chance fait tombé tous ces parchemins et elle désespérait, maintenant que Alister n'était plus là, rien n'allait plus. La Serdaigle révisait chaque fois avec lui, il avait toujours le truc pour apprendre avec rigolade. Alors qu'elle se dirigeait après avoir déjeuner dans la Grande Salle, vers les serres de botaniques, le cœur serré avec ses cours qui fusaient dans sa tête. Elle avait les bras chargé de livre qu'elle devait rendre à son professeur. Ayant raté souvent se cours parce qu'elle ne tenait pas debout à cause de ses insomnies, M. Llywerin avait eu la gentillesse de lui donner les livres qui étaient plus globale et qui l'aiderait à réviser.
    Elle entrait dans la salle de cours, déjà des élèves c'était installés, elle n'avait pas vraiment d'ami, d'habitude elle se mettait toujours avec Alister, mais là, c'était différent, bizarre et enivrant. A chaque fois qu'ils se croisaient, c'était leur regards qui se baissaient et ils faisaient comme si ils ne s'étaient pas vu. Depuis leur dernière rencontre à la bibliothèque, tout avait changé, ils étaient si proche, cette proximité où leur lèvres se sont touchées et là l'extase, magnifique mais, rien n'allait plus, Lys n'avait jamais ressentit quoi que ce soit, elle l'avait toujours prise pour un ami, mais là le désir qu'elle éprouvait pour lui était insoutenable et avait bien préféré s'éloigner pour pas ne faire plus de ravage, sachant que leur histoire ne serait sûrement pas possible, enfin elle avait surtout peur que ça ne marche pas parce que oui, elle n'avait pas de plan, elle n'était pas prépare à ça, Lys a été prise sur le faîte.
    La Serdaigle s'avança vers le professeur de botanique et lui tendit les livres : « Merci beaucoup Monsieur ! » puis, elle partie vers les table, Alister était là et était plongé dans son livre de cours, Lys qui le regardait baissa de suite les yeux de peur qu'il voie ce regard gorgé de sentiment inexprimable. La bleue prit place juste derrière lui, la place était libre et elle aimait sentir le parfum qui se dégageait de lui, se parfum qui la faisait fondre. Elle humait de pleins nez, les yeux fermés pour mieux profiter de ce moment mais, le professeur tapote sa baguette sur un pot de zinc histoire que tout le monde se thèse et l'écoute. Alors qu'il avait capté tous les regards il commença : « Bonjour et bienvenue au cours de botanique. » Il s’assit et ouvrit un dossier. « Bel effort concernant votre choix de place mais en ce jour particulier, je déciderais. Ou plutôt le hasard décidera de qui sera votre partenaire pour ce binôme. » Quelques uns grinchaient de cette injustice où comme Lys qui n'avait pas de partenaire se taisait et se cachait. M. Llywerinne prit pas compte de ces plaintes et prit place devant la première paillasse et annonça que Liv ferait équipe avec Sarah, Alister semblait dépité, Lys espérait en elle même qu'Alister serait son coéquipier. Quand bien même tout les groupes se faisaient et que Lys n'avait pas encore prit place et que Alister devant elle attendait aussi, elle espéra. Une fois les groupes presque tous composés, il s'avança vers Alister et dit : « Alister Rivera Drew, vous serez en binôme avec mademoiselle Lys d’Aragon. » Lys regarda le professeur avec soulagement. Alors qu'elle se leva et prit ses affaires pour aller rejoindre Alister, il ne laissait rien paraître, ne lui jetant aucun regard. Elle comprenait très bien, elle aussi ne voulait pas être confronté ainsi à Alister pourtant elle avait espéré au fond d'elle que le professeur les mettraient ensemble, elle voulait casser se blanc qui il y a entre eux, parce qu'elle a décidé que la vie n'était rie sans Alister, même si ils devaient reste juste amis, Lys ne voulait pas le perdre, en aucun cas.
    « Votre partenaire et vous allez tirer au sort un sujet. Tous de difficulté égale, ils exigeront que vous travaillez ensemble en dehors de la classe. » Lys regarda Alister, qui ne semblait daigner faire quoi que ce soit. Elle baissa la tête et comprit que la bibliothèque n'était juste qu'un égarement et qu'il n'en ferait rien de plus, seulement Lys avait été conquise, sont cœur avait déjà été marqué au fer rouge d'un « Alister ». Alors qu'elle était perdue dans ses pensées elle n'entendit rien des plaintes des autres élèves à part son cœur qui ne battait que plus fort à la proximité de son ami.
    C'était venue au tour de la jeune Serdaigle de piocher et priait qu'il fusse facile bien que le pro avait clairement stipulé qu'ils étaient tous de niveaux égales. Elle déplia le papier avec appréhension, s'en mordant la lèvre, il y avait écrit « Dicatame », elle ne rechigna pas mais sentait juste la présence d'Alister qui se trouvait juste à côté pour lire se qu'il y avait écrit sur le papier, elle ne le regarda pas. « Le dictame ? Vous n’auriez pas pu trouver plus vaste comme sujet ? » Lys le regarda protester et se faire fusillé du regard ce qui le fit se rasseoir dans sa chaise sans dire un mot de plus. Puis le cours continua, Lys jetait de temps en temps des petits regards vers Alister en s’apercevant que lui ne prêtait pas du tout attention à elle. Mais ce fut à la fin du cours qu'il l’interpella enfin pour se donner des horaires pour travailler. Lys se contentait juste de le regardait et acquiescer sur la proposition du jeune homme qui s'enfuit par la suite pour aller rejoindre ses amis. Elle ne bougeait pas, elle le regarda juste s'éloigner, il n'avait rien fait, rien dit et elle inspira profondément et continua son chemin la tête baissée et penser à mercredi prochain.
    Le mercredi tant attendue, elle avait prise des disposition et bien qu'elle n'ai toujours pas fait de plan, elle c'est dit qu'elle suivrait son cœur. Alors qu'ils arrivaient à la bibliothèque sans parler, sans rien faire que marcher l'un à côté de l'autre et s’aperçurent que toutes les tables étaient prisent ils allèrent s'asseoir par-terre dans un coin. Lys avait révisé tous son cours pour l'épater et faire bonne impression. Alister ne lui avait toujours pas décoché un mot et s'enquit de sortir ses bouquins et il s’aperçut sans doute que Lys le fixait des yeux pas d'envie mais de remord parce qu'elle savait pertinemment qu'il ne se passerait rien parce qu'il ne prêtait même pas attention à elle et elle en était désoler, désoler d'éprouver des sentiments pour lui. Mais il se décida enfin à lever les yeux et le regard se confondirent et à ce moment elle savait ce qu'il pensait, son état d'esprit, il était comme à son habitude naturel et qu'il était pas insensible à Lys. Alors qu'il s'installa confortablement, elle baissa les yeux, s'en était trop, elle ne résisterait pas plus longtemps. Lys n'avait qu'une envie, lui sauter dessus et l'embrasser à pleine bouche. « Tu es prêt ?
    -Pour quoi ?
    -Pour le devoir, le dictame. Le cours du prof, quoi !
    -Oui, le dictame... alors...
    -Alister?
    -Quoi ? » Il était plongé dans un livre qu'il avait ouvert, sans lui prêter attention, il ne lâchait pas son regard du livre et Lys dit : « Tu me regardais comme si tu voulais m’embrasser.
    -Ben voyons.
    A sa réponse elle baissa la tête et ferma les yeux, elle n'avais donc plus rien à attendre de lui. Elle s'étonnait d'ailleurs d'avoir demandé ça, bien qu'elle voulait le savoir, parce que si il lui demandait elle lui répondrait mille fois oui, qu'elle avait voulu se suspendre à son coup et ne plus jamais lâcher ses lèvres, mais ça, il ne lui demandera pas. Tout en gardant son attitude serein il sortit des documents qu'il avait trouvé et marmonna en ne la regardant pas : « J’ai procédé à quelques recherches sur le dictame. Dictame est un nom ambigu désignant en français certaines plantes de la famille des Lamiacées. Cette famille comporte six plantes différentes.
    -Faux !
    -Pardon ?
    -C’est faux.
    -Je ne crois pas non.
    [color=cornflowerblue]-Tu ne t’es jamais trompé auparavant ?[/clor]
    -Lys, tu sais bien que non. Et toi, ne crois tu pas avoir fais d’erreur ces derniers temps ?"
    A cette phrase, elle voulait partir, s'en était assez, il cherchait vraiment la petite bête, parce qu'il savait qu'elle ne lui était pas indifférente et qu'elle éprouvait des sentiments pour lui. Alors qu'elle sentait ses larmes monter et que ses yeux devenaient vitreux, il leva la tête et la regarda droit dans les yeux, se qui l'empêchait de s'échapper comme elle l'aurait voulue. Alors la bleue reprit : « On peut se tromper tous les deux. Mais je n’ai pas tort pour ce que je viens de dire. Faisons les paris alors. Si j’ai raison, tu devras m’embrasser.
    -Et si j’ai raison ?
    -Tu choisis. »
    Il semblait sur de lui autant qu'elle l'était d'elle. Mais elle avait prit le temps de faire pleins de recherche sur le Dictame et était sûr qu'il n'y avait pas six plantes différents mais bien cinq. « Si je gagne, tu considéreras avec sérieux tout ce qui se passera entre nous. » Elle se contenta de faire oui de la tête alors qui plongea dans ses recherches et ouvra par la suite son livre de cours, alors il leva la tête et lui demanda combien de plante pensait-elle que contenait cette famille. Alors sans réfléchir elle lui répondait qu'il n'y en avait que cinq et que la Fraxinelle n'était rien d'autre que l'un des noms qu'on donnait au Dictame blanc. Il releva la tête et dit : « Ah oui. Tu as raison.
    -Tu m’embrasses maintenant ou plus tard ? » fière d'elle, elle recevrait enfin ce baiser qu'elle attendait depuis longtemps. Alors qu'il posait sur le sol les bouquins qu'il avait sur les genoux il lui dit tout de suite. Intérieurement c'était l'euphorie pour Lys, elle aurait enfin se qu'elle attendait depuis longtemps et puis ; juste celui-ci, si il ne ressent rien en l'embrassant alors elle lâcherait l'affaire et ne ferait plus rien pouvant montrer que des sentiments fusent en elle. Le jeune homme prit alors la main de la Serdaigle et se mit à genoux pour mieux l’atteindre et alors qu'il se baissait, Lys voulait cesser l'attente pour l'embrasser mis ça gâcherait tous, tous ce qu'elle attendait, tous ce qu'elle voulait. Alors il posa sa main sur la joue de Lys qui fusait de plus en plus et il ferma les yeux tout en avançant vers elle, alors elle fit de même et ferma les yeux mais quand elle les rouvrit il tourna la tête et lui fit un petit baiser sur la main. Tout en s'exclamant l'avoir embrassé, Lys faisait la moue et ne savait plus quoi penser, que ressentait-il mince, que voulait-il ? Lys voulait tout lui donner, elle ne savait pas si elle était cpable d'être une bonne petite amie ou quoi que c soit mais pour une fois elle passait outre ses plans comme il lui avait demander et elle voulait explorer l'inconnu avec lui.
    Il se réinstalla contre une étagère de livre, Lys ne disait rien, troublé parce qu'il venait de faire, alors qu'elle était complètement déçu et qu'elle replongea dans les livres, elle sentit les mains du jeune homme se poser sur son visage et il l'embrassa tendrement. Lys le regardait à présent, elle état sous le charme, elle éprouvait se sentiment de bien être, comme si plus rien n'existait à par eux deux. Elle était aux anges et ne voulait pas en redescendre.
    « Est-ce que tu veux encore jouer ou est ce que l’on peut sérieusement se mettre au travail, Lys ?
    -Juste une dernière question. Crois-tu en l'amour ? Tu as juste un mot à dire et je lâcherais l'affaire, tu sais parce que moi, depuis que tu m'a embrassé j'y crois et je crois aussi en nous. J'ai même abandonné mes plans pour toi, j'ai eu peur mais tu m'as dit que je n'avais pas besoin d'être forte tout le temps, alors... » Lys s'arrêta là et le regardait alors qu'elle laissait tomber les livres par-terre et plonger son regard dans le sien. Elle respirait difficilement et son cœur faisait des dératés, parce qu'elle se sentait faible, oh ça oui elle n'avait pas de plans et bien que ça lui fasse peur, il était là et d'un regard il pouvait la rassurer. Alors dans l'extase du moment elle avoua tout bas : « Je t'aime, Alister. ». Le silence ce fut plus dur que d'habitude et alors qu'il ne répondait rien, elle avait juste envie de partir en courant. Elle avait vraiment trop peur de ce qu'il pourrait se passer par la suite, elle avait peur qu'il lui brise le cœur, mais elle voulait tout de même qu'il soit honnête et pas qu'il dise qui l'aime juste pour ne pas qu'elle souffre.
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MessageSujet: Re: Irrésistible alchimie. [PV Lys]   Irrésistible alchimie. [PV Lys] EmptyDim 20 Mai - 6:07

Alister contempla le plafond avec intensité, comme s’il y lisait quelque chose. Il fallait qu’il soit fort, or il ignorait comment y parvenir. Le silence régna quelques minutes et Lys semblait attendre qu’il réagisse, alors qu’il cherchait désespérément quels mots prononcer. Il était ravi de ne pas la voir lutter contre les larmes qui menaçaient de l’engloutir à nouveau.

Que dire ? Bien sûr, qu’il l’aimait. Il l’avait toujours aimé. Il l’avait aimé dès leur première mission ensemble. Peu de gens pouvaient se vanter d’avoir attiré la sympathie, l’amour ou la protection d’Alister Rivera Drew. Par ses paroles, elle était entrain de déclarer qu’elle était celui qui l’aimait le plus, que son renoncement en était la preuve.

Le bleu eu envie de défendre Nicéphare, bien malgré lui, d’expliquer à Lys qu’il aurait fait comme elle si Alister l’avait voulu, l’avait autorisé, ou lui avait tout simplement révélé son attachement profond. Il était celui qui refusait d’abandonner ses exigences. Et c’était entrain de lui coûter deux de ses amis proches. Toutefois, il était vain d’entamer un discours qui n’aurait servi qu’à la blesser encore plus. Il ferma les paupières afin de contrôler sa peine, il se refusait à lui imposer aussi. Les paroles de Liv lui revinrent alors en mémoire :

Tu veux mon avis ? Je pense qu'il n'est jamais trop tard pour être ce que tu as envie d'être. Tu peux changer ou rester le même. Il n'y a pas de règles pour ça. On peut tirer le meilleur ou le pire. J'espère que tu en tireras le meilleur, j'espère que tu verras des choses qui te secoueront. Que tu ressentiras des choses que tu n'as jamais ressenties. Que tu rencontreras des personnes qui ont un point de vue différent. Que des personnes t’aimeront comme tu le mérite. Certains te diront que tu n’as aucune limite de temps pour ça, je te dirais juste de ne pas être en retard.

Alister posa son livre de botanique à côté de lui et se déplaça légèrement pour prendre Lys dans ses bras. L’embrassant sur la tempe, ses longs cheveux lui chatouillant le bras, il lui dit qu’il était désolé. Il murmura, hésitant :

Me permets-tu de te dire ce qui est le pire ? Ignorer ce que ça aurait été ou ce que cela aurait pu être. Je ne suis sans doute pas l’homme idéal pour toi mais cela ne nous aurait demandé aucun effort, c’aurait été comme respirer. Cependant, ta souffrance me semble un prix trop élevé, Lys. J’aurais voulu être seul à régler la note.

Sa main caressa la joue de la jolie fleur, y resta. Il entendait les battements de son cœur, calmes, réguliers.

Le pire… le pire c’est que j’ai vu ce qu’aurait été notre vie. J’y ai réfléchis. Et je meurs d’envie de l’obtenir, Lys, je le veux tout entier. J’ai envie de rester ici et de ne jamais en partir. J’ai envie de t’aimer et de te rendre heureuse. Or, ça m’est impossible et ça me tue. C’est comme si je regardais le bonheur à travers une vitre sans pouvoir le toucher. Je n’ai jamais eu le choix avec Nicé. J’ai toujours pressenti qu’une fois amoureux, rien ne changerait.

Cette sentence aux accents si définitifs lui coupa un instant ses moyens et il du se concentrer pour parvenir à respirer, puis fut obligé d’attendre avant de retrouver l’usage de la parole. Il soupira et embrassa le sommet du crâne de Lys.

Tu sais que je t’aime. Et tu sais combien j’aurais voulu que ça suffise. Il serait égoïste de te demandé de m’attendre, je suis toujours en retard.


Alister avait parlé d’une voix plus légère tout en relâchant Lys et tendis qu’il s’écartait, il fut en proie à un affreux sentiment de perte, une séparation déchirante, comme s’il laissait une partie de lui, sur le sol de cette bibliothèque, à côté de lui.

Maintenant, je comprendrais que tu ne souhaites plus m’adresser la parole et c’est pourquoi je m’en vais de ce pas dire au prof que je souhaite changer de binôme, il n’y a vraiment aucune raison que l’on obtienne un D parce que je suis incapable de te traiter comme il se doit.

Sans attendre de réponse ou de réaction de la part de la belle d’Aragon, il se leva, à sa manière de chat, et se mit en marche vers les serres. Il n’ignorait pas que Lys se tenait non loin derrière, après tout, cela la concernait également. Cependant, elle restait muette. Dix minutes plus tard, arrivés aux serres, transis de froid, le couperet tomba.

Est-ce que l’un de vous aurez un problème avec ma façon de former les duos de travail ?


L’aiglon lança un grand «oui » en même temps que Lys répondit «non». Alors Llywerin passa une main dans ses cheveux :

Je vous conseille de régler vos différents avant la date de retour du devoir. Alister, je ne vous confierai pas de nouveau binôme. Vous êtes en cinquième année et vous rencontrerez une multitude de personnes et de caractères différents du votre après Poudlard. Si vous ne voulez pas bachoter tout l’été pour vous remettre à niveau en botanique, je vous suggère de collaborer plutôt que de vous affronter ou de vous ignorer. Maintenant, vous m’excuserez, mes filets du diable attendent.


Sortant de la serre, Alister ne put que pousser un soupir résigné. Sautillant sur place pour se réchauffer, il se tourna vers Lys et lui tendit la main avec l’air de dire « comme on n’a pas le choix autant faire au mieux ».Elle la saisit. Seulement, le bleu ne pris pas la direction du château mais celle du parc. Plus exactement les sentiers longeant le lac. Histoire d’évacuer toute la tension entre eux, Lys préféra mettre un peu de distance, sautant de galet en galet. Alister la trouvait magnifique, à cet instant, ses grands yeux bleus lagons mis en valeur par son caban breton rouge carmin. Il se racla la gorge et elle tourna la tête vers lui, en équilibre instable sur un rocher mousseux :

Pour répondre à ta question… sur l’amour … pour moi ce n’est qu’une bulle de trois mots qui crève lors d’une éternité réussie, d'un manque comblé, d'un rêve d'enfant exaucé.

Lys le dévisagea un instant, perplexe. Alister espérait qu’elle comprendrait le sens caché de sa réflexion. Soudain, le visage de neige de sa comparse s’éclaira, elle sourit et voulu le rejoindre. Seulement son pied dérapa et elle chuta, entourée d’un cri angoissé, dans l’eau noire du lac.

LYS !
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MessageSujet: Re: Irrésistible alchimie. [PV Lys]   Irrésistible alchimie. [PV Lys] EmptySam 26 Mai - 3:05

    Elle venait de dire ce qu'elle ressentait et venait de se prendre, comme on dirait un « vent » gigantesque. Il ne réagissait et se contenta de regarder le plafond, Lys était en totale panique, elle ne savait plus quoi faire, il lui avait dit d'affronter ses sentiments et d'être forte, ce qu'elle venait de faire et voilà qui la laissait en plant. Elle en perdait la tête, il ne disait rien et n'avait pas l'air de vouloir dire quelques chose, elle paniquait. Lys voulait s'enfuir pour atténuer sa souffrance ou du moins exploser en sanglot autre part qu'un endroit où tellement de personnes pourraient la voir, la voir si faible, voir la vraie face de son visage de jeune fille qui éprouve des sentiments autres que de la haine.
    Tétanisé par la douleur de l'attente qui ne faisait qu’amplifier, ce silence pesant ne faisait qu'augmenter cette peur qui envahissait tout son corps et atteint son cœur petit à petit. Elle qui avait voulue faire apparence et lui montrant qu'elle était capable de passer outre son goût pour les choses biens faites et prévisibles. Ça lui avait demandé beaucoup d'énergie pour cette scène qui ne se repassera pas souvent si il continue à la rejeter comme ça, voir même jamais.
    Elle le voyait qu'il regardait autre part, qu'il ne prêtait pas attention à ce qu'elle avait dit, seulement ça l'a blessait profondément, ce refus la laissa se terrer pour ne plus jamais dévoiler ses sentiments qui n'avaient l'air pas réciproque contrairement à ce qu'elle avait pu penser. Bien triste d'apprendre cela, surtout de le constater que maintenant, une fois son cœur mis à nu, elle ne voulait qu'une chose remonter le temps et ne pas avoir connu Alister ou de l'avoir détesté pour ne pas avoir à subir ça, ce chagrin qui la ronge de l'intérieur comme pourrait lui faire de l'acide qu'elle aurait avalé.
    Après un long moment de silence où seul les mouches se laissaient entendre, Alister posa son livre de botanique pour se lever et s'approcher de Lys et l'a prendre dans ses bras. Elle ne bougea, ne comprenant pas ce qui lui arrivait, elle le laissa faire. Il li déposa un baiser sur la tempe puis, il brisa se silence pierre avec des désolations : « Me permets-tu de te dire ce qui est le pire ? Ignorer ce que ça aurait été ou ce que cela aurait pu être. Je ne suis sans doute pas l’homme idéal pour toi mais cela ne nous aurait demandé aucun effort, c’aurait été comme respirer. Cependant, ta souffrance me semble un prix trop élevé, Lys. J’aurais voulu être seul à régler la note. » Puis, il lui caressa la joue et continua dans sa lancé avec ses explications qui ne l’intéressait pas, elle en était lasse de ses morales, elle c'était déjà plié à ce qu'il voulait qu'elle soit et il ne la remerciait pas moins, elle ne ferait plus rien pour lui, parce qu'il la punissait au lieu de la féliciter de ses efforts acharnés. « Le pire… le pire c’est que j’ai vu ce qu’aurait été notre vie. J’y ai réfléchis. Et je meurs d’envie de l’obtenir, Lys, je le veux tout entier. J’ai envie de rester ici et de ne jamais en partir. J’ai envie de t’aimer et de te rendre heureuse. Or, ça m’est impossible et ça me tue. C’est comme si je regardais le bonheur à travers une vitre sans pouvoir le toucher. Je n’ai jamais eu le choix avec Nicé. J’ai toujours pressenti qu’une fois amoureux, rien ne changerait. » Elle ne comprenait rien à ce charabia, parce que la vie n'est pas toute tracé et que l'on ne sait pas ce qu'il peut arriver. Bien sûr qu'ils auraient pu car il n'y avait as pire souffrance pour elle que celle qu'il était en train de lui infliger. Ce qu'il ne comprenait pas c'est qu'elle n'était pas si fragile qu'il le pensait. Il poursuivait dans ses explications qui n'avaient aucuns sens pour elle, juste qu'il s’emmêlait les pinceaux en se trouvant des excuses alors qu'il n'avait juste à dire cinq mot pour qu'elle comprenne que ça ne servait à rien d'insister et lâcherait l'affaire et ne l'embêterait plus. Mais il en rajoutait après lui avoir déposer un baiser sur le front, alors qu'elle le repoussait quelque peu mais l'écouta tout de même. « Tu sais que je t’aime. Et tu sais combien j’aurais voulu que ça suffise. Il serait égoïste de te demandé de m’attendre, je suis toujours en retard. » Alors qu'il disait ça, il s'éloigna. Elle voulait lui reprocher de ne pas être assez confiant envers elle mais, il semblait être triste de ce qu'il se passait, mais elle ne l'excusait aucunement, parce qu'il venait de l'embrouiller. « Maintenant, je comprendrais que tu ne souhaites plus m’adresser la parole et c’est pourquoi je m’en vais de ce pas dire au prof que je souhaite changer de binôme, il n’y a vraiment aucune raison que l’on obtienne un D parce que je suis incapable de te traiter comme il se doit. » Alors, il n'ajouta rien et partit sur le champ, elle le suivit de loin pour voir avec qui, si il réussissait à changer les groupes, elle se retrouverait. Il entra donc dans la serre, suivit par Lys qui n'avait pas l'attention de dire quoi que ce soit et le laisserait parlementer avec le professeur. « Est-ce que l’un de vous aurez un problème avec ma façon de former les duos de travail ? » Alors qu'Alister s'empressait de dire oui, Lys baissa la tête en prenant son air de victime tout en lançant quelques légers regards coupable au Serdaigle. Le professeur regarda le jeune homme et prit son air autoritaire tout en se passant la main dans les cheveux et dit : « Je vous conseille de régler vos différents avant la date de retour du devoir. Alister, je ne vous confierai pas de nouveau binôme. Vous êtes en cinquième année et vous rencontrerez une multitude de personnes et de caractères différents du votre après Poudlard. Si vous ne voulez pas bachoter tout l’été pour vous remettre à niveau en botanique, je vous suggère de collaborer plutôt que de vous affronter ou de vous ignorer. Maintenant, vous m’excuserez, mes filets du diable attendent. » Le Serdaigle sortit de la serre en soupirant et se retourna vers Lys qui avait toujours la tête baissé. Alister lui tendit la main et elle la saisit. Ainsi elle le suivit jusque dans le parc ou il pensait sûrement se détendre. Lys lâcha sa main et s'éloigna tout en s'amusant à marcher sur les galets au bord du lac. Alors qu'elle se concentrait sur se qu'elle faisait il reprit la parole, il ne supportait sans doute plus ce silence, qui était cela dit pesant, heureusement que des oiseaux chantonnait sur les branches gelés des arbres mousseux. Alors qu'elle tenait en équilibre sur un rocher instable pour écouter ce qu'il dirait : « Pour répondre à ta question… sur l’amour … pour moi ce n’est qu’une bulle de trois mots qui crève lors d’une éternité réussie, d'un manque comblé, d'un rêve d'enfant exaucé. » La jeune Serdaigle le dévisagea et puis, à quoi bon, la vie est trop courte pour la gâcher. Elle se décida à aller le rejoindre, quand elle glissa sur la mousse mouiller du rocher et tomba dans le lac tout en criant. Elle se laissa engouffrer par les ténèbres de ce lac remplie de créature toutes plus monstrueuses les unes que les autres. Alors qu'elle entendait le cri lointain d'Alister qui disait son nom : « LYS ! ». Alors qu'elle s'enfonçait dans les profondeurs du lac, se faisant entourer par des créatures bizarres qui l'encerclaient, bien qu'elle se essayait de se débattre elle n'arrivai pas à remonter à la surface. Une sirène l'agrippa et bien qu'elle essaie de s'enlever de son emprise, elle coula hypnotisée. Puis elle reprit conscience et poussa la créature pour essayer de remonter, alors qu'elle avait réussit de s'échapper pour remonter, réussissant à sortir la tête pour crier le nom de son ami qui était toujours sur la terre ferme. La créature se saisit sa jambe pour la tirer vers le fond du lac. Elle eu juste le temps de reprendre de l'air avant de replonger dans les profondeurs obscures.
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MessageSujet: Re: Irrésistible alchimie. [PV Lys]   Irrésistible alchimie. [PV Lys] EmptySam 26 Mai - 20:03

Par le caleçon de Merlin !

Incrédule, Alister fit passer plusieurs fois la scène dans son esprit, en isolant chaque composante pour tâcher d’en saisir le sens réel. Hébété, il plongea son regard dans la surface noire du lac. Profonde. Abyssale. Glacée. Il eu un instant l’impression qu’il pourrait s’enfoncer à l’infini dans son insondable tréfonds sans pour autant y déceler un indice qui contredirait l’horreur qui venait de se dérouler sous son regard. La situation n’avait pas de sens. Lys ne pouvait pas se noyer. Elle ne pouvait pas mourir !

Lys ! LYS !

Quand il ne la vit pas remonter, ou même esquisser le moindre remous, la compréhension commença à s’infiltrer dans ses veines comme un poison. Le sang se mit à battre plus fortement à ses tempes, son martèlement passant le reste sous silence. Sans réfléchir d’avantage, le bleu ôta sa veste, sortit sa baguette et se mit à courir vers la berge. Il atteignit la surface moirée du lac d’un plongeon parfait. L’eau était glaciale, bien plus qu’il ne l’avait pensé, pourtant il ignora superbement les frissons qui le secouaient. Il s’efforça un instant de remplacer sa terreur par l’adrénaline, mais il n’y avait rien à faire. Il ne pouvait pas perdre Lys dans cet océan gelé et sombre.

Le courant se disputait son corps, le secouant de tous les côtés, ne lui laissant aucun répit. Il plongea et battit des jambes pour atteindre au plus vite les profondeurs. Les eaux noires ne laissaient filtrer aucune lueur, ainsi il se félicita, une fois de plus, de maîtriser les sortilèges informulés. A la lueur de sa baguette, le bleu se fraya un chemin dans les algues et les strangulots, luttant pour conserver ses réserves d’oxygène et garder les lèvres serrées. Cerné par les ténèbres, le découragement s’abattit sur lui. Il lui manquait de l’air, le froid engourdissait ses membres et Lys n’était toujours pas dans son champ de vision immédiat. Il adressa une supplique mentale à son amie :

Lys, si tu m’entends, je t’interdis de renoncer. Je t’en supplie.


Saisi d’une sorte de vertige, Alister s’obligea à agiter les bras et les jambes, à ne pas céder au froid, à la fatigue, à la torpeur qui l’enveloppait. Au moment où il la vit enfin, il n’était plus certain que l’image soit réelle. Peut être étais ce simplement son cerveau défaillant et son cœur amoureux qui le réconforté avant sa mort. Cette mort enviable. Cette mort paisible. L’image était pourtant claire, tellement plus définie que le moindre de ses souvenirs. Pourquoi résister alors qu’il était tellement heureux de l’avoir retrouvé ? Sa Lys, sa fleur. Malgré ses poumons brulants et la crampe qui lui paralysait la jambe droite, il se débattit encore un peu. Il saisit sa main. Le courant fit alors un dernier caprice, le rejetant contre un rocher, invisible dans ce marasme. Les dernières bulles salvatrices s’échappèrent de ses lèvres, l’eau envahit sa gorge, l’étranglant, l’incendiant, lui donnant la nausée. Il serra la main de Lys aussi fort qu’il le pu et murmura, dans un gargouillis aqueux :

Je suis désolé, je t’aime.

La houle, agitée du vent d’hiver, les expédias sur le rivage. Alister se releva avec difficulté et expulsa l’eau de ses poumons en torrents énormes et stupéfiants mélangés de bile, de boue, de reste du déjeuner. Après avoir aspiré goulument plusieurs bouffées d’air, il se traina piteusement vers Lys, inconsciente, pâle et glacée, qui gisait à quelques mètres de lui. Ses omoplates et ses reins étaient terriblement douloureux mais ce n’était rien comparé à la douleur qui lui tordait le ventre et le cœur à la vue de son amie inanimée.

Respire Lys, je t’en supplie ! Revigo ! Respire ! Allez !


Des tâches noires obscurcissaient singulièrement son champ de vision mais l’aiglon n’y prêtait pas la moindre attention, ignorant les vertiges qui le saisissait, il prit Lys dans ses bras et lui massa le dos avec vigueur .Enfin, elle ouvrit la bouche pour laisser jaillir des cascades d’eau. Elle peinait à reprendre son souffle, et Alister, conscient de ce qui l’attendait, prit soin de retenir ses cheveux en arrière pour la laisser se vider sur le sol sablonneux de la berge. Le bleu ferma les yeux quelques instants. Le contenu de son crâne tanguait et balançait de manière impromptue. Il se laissa retomber sur le sol d’un geste las. Serrant Lys contre sa poitrine, il lui intima :

Ne meurs plus jamais, tu m’entends ? Jamais !

D’une main tremblante, il récupéra sa veste, qu’il enroula autours de la jeune bleue et sa sacoche, toujours pleine d’innombrable article. Glissant un bras sous Lys, il la souleva sans effort et se mis en marche d’un pas mal assuré. Il marchait sans réfléchir. Dans le parc se trouvait l’ancienne maison du garde chasse. C’était une vieille bicoque ronde toute en pierre, qui servait maintenant d’abri aux élèves quand la pluie rendait toute activités au potager, inconcevable. Seulement les meubles d’origines y étaient toujours et la cheminée, bien qu’un peu poussiéreuse, savait encore ronfler quand le devoir l’appelait. De toute façon, Alister n’avait pas le temps de ramener Lys au château, il fallait d’abord qu’il la réchauffe. Et il n’était capable de rien d’autre. Marcher. S’il cessait de marcher, c’en était fini. De l’amour, de la vie, de la raison...Il trébucha souvent, puis fut saisi de panique quand il crut tourner en rond, mais la maison se présenta à lui, comme l’oasis à l’assoiffé dans un désert.

Alister ouvrit la porte d’un coup de hanche, la referma d’un coup de pied, et déposa Lys sur l’énorme lit en bois. Sans se soucier du fait qu’un demi-géant avait habité cette maison à l’origine, le bleu s’afféra le plus rapidement possible. Tout en tirant des couvertures d’une malle en cuir, il jeta des buches dans la cheminée, couvrit Lys d’une main puis alluma un feu. Puis revenant à son amie, toujours frigorifiée par ses vêtements trempés, il resta un moment indécis. Ses poumons irradiaient d’une douleur qui le poussait à s’allonger, à dormir, mais il ne pouvait pas la laisser ainsi. Avec précaution, il ôta sa chemise mouillée ainsi que sa jupe et la frotta vigoureusement avec une autre couverture. Il essora ses cheveux puis l’enroula dans une couette moelleuse en plume d’oie. Il déposa ensuite les vêtements de la Serdaigle devant l’âtre pour qu’ils sèchent et réserva le même sort à ses propres habits.

Il s’assit d’abord sur le plancher, tout près d’elle, la tête contre le chambranle en bois mais, épuisé, il ne cessait de dodeliner de la tête, au risque de se cogner contre le rebord du banc en bois un peu plus loin. Ne voulant pas écoper d’une blessure supplémentaire, il du se résoudre à sortir une autre couette et à se blottir dans le même lit que Lys. Il se tient le plus loin possible d’elle. Il ne tarda pas à sombrer. Pour la première fois depuis longtemps, son sommeil accepta d’être paisible. Quand il se réveilla, une paire d’heure plus tard, Lys respirait de manière profonde et régulière. La pièce était sombre, la nuit avait du se tailler la part du lion. Il était engourdi, mais enfin réchauffé. Il voulait rester allonger là, à la regarder dormir, sans plus jamais bouger.

Attendri, il passa une main douce dans les cheveux de Lys. Il aimait ses cheveux. Et ses yeux ! Mon dieu ! On pourrait tuer pour des saphirs pareils. D’une caresse légère, il suivit la courbe de son visage, la vague de sa nuque, le creux de son omoplate, l’arrondie de son épaule … Leur amitié s’était déjà effilochée sur les bords. Alister sentit une sorte de vide se creuser dans le bas de son ventre et son cœur faire des embardés. Tout allait trop vite. Tout lui échappait. Son corps ne lui demandait plus son autorisation. Il sentit ses joues devenir rouge. Non pas de honte, mais de désir. Une goutte de sueur coula le long de sa colonne vertébrale. Il enfoui son visage au creux de son cou et demeura un long moment ainsi. Il ferma les yeux, laissant son esprit vagabonder.

Il aimait Lys, pas comme Nicéphare, non, rien de tel, mais suffisamment pour avoir envie de la rendre heureuse. Nicéphare était partit, sans intention de retour, alors cela importait-il encore qu’Alister en soit amoureux ? Peut être devrait il essayer de faire avec les pauvres restes d’existence que l’autre avait laissé derrière lui. Il soupira. Son imagination débloquait. C’est ce moment que choisit Lys pour émerger des rêves nébuleux qui l’avait emporté. Elle semblait complètement perdue, son regard papillonnant de gauche à droite, sans parvenir à faire le point. Pour l’apaiser, le bleu passa une main sur son front. Elle sursauta :

Lys, tout doux, c’est moi … C’est Ali. Tu ne crains rien.

Sa voix était grave et posé. Son cœur ne savait plus comment battre. Quand elle tourna la tête vers lui, il l’embrassa d’abord sur le front, puis sur les lèvres. Plein de désir contenu, mais sans la moindre hésitation. Il glissa ses mains sous ses cheveux pour soutenir sa nuque. Lys ne semblait même pas se soucier du fait qu’il soit presque nu. Quant à lui, il avait l’impression qu’un vent violent soufflait dans sa tête, tour à tour chaud et étouffant, puis froid et vivifiant. Sans grande surprise, il sentit à nouveau les vaguelettes du désir dans son bas ventre. Poussant un gémissement, il s’écarta d’elle, roula sur le côté et enfui sa tête sous la couette pour échapper à son regard. Il voulait que ce soit elle.


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MessageSujet: Re: Irrésistible alchimie. [PV Lys]   Irrésistible alchimie. [PV Lys] EmptyDim 27 Mai - 1:43

    Alors que tous devenait flou, que les créatures hurlaient autour d'un un glapissement aiguë. Que tous autour d'elle semblait disparaître par la faiblesse de ses muscles engourdis par l'eau gelé dans laquelle elle berçait. N'ayant plus de force pour résister et remonter une deuxième fois à la surface pour pouvoir respirer, l'air lui manquant et la souffrance se faisant de plus en plus apparaître. Dans la faiblesse de ses membres et de son manque de dioxygène elle ne pu qu'avaler un peu d'eau, l'eau s'engouffrait dans ses poumons. Lys se sentait partir. Quoi de plus terrible que mourir d'un amour inachevé l'a conduisant dans les profondeurs des ténèbres où elle confirait sûrement son corps pour que son âme rejoigne le ciel et reposer en paix.
    Le combat était rude, elle avait envie de plaire à Alister mais ça lui faisait tellement mal d'un côté qu'il l'a repousse. Entre ses deux opinions elle ne savait quoi faire à part abandonné, elle ne pouvait pas lutter plus longtemps, ça lui était impossible, la souffrance était déjà bien ancré en elle. Des légers cris étouffés lui parvenait, c'était sa voix, sa si belle voix qui lui était condamné à ne plus entendre. Qu'elle mort ! Lys s'enfonçait dans les profondeurs, son corps lourd de chagrin ne pouvait résister à se faire emporter, l'air lui était complètement inexistante. Elle tombe alors inconsciente, bien que les bruits ambiant autour d'elle fusaient faiblement à ses oreilles engourdis par le froid. Ses bras étaient ouverts, ses cheveux volaient autour de sa tête, ses lèvres qui avaient perdus de leurs couleurs se durcissaient, ses paupières étaient closent, ses jambes flottaient et sa jupe ondulait sous le courant de l'eau ainsi que sa cravate aux couleurs de sa maison.
    Elle acceptait à présent la mort, son corps ne répondait plus à rien, seul ses pensées emplissait tous son corps. Mais dans un désespoir se décidant à lâcher prise pour ne pas souffrir plus elle entendit la douce voix d'Alister flotter autour d'elle. Lys avait envie de sourire de joie de l'entendre une dernière fois pour partir avec se son si délicieux à ses oreilles. Elle se répétait cette phrase : « Lys, si tu m’entends, je t’interdis de renoncer. Je t’en supplie. ». Alors bien qu'elle était dans l'impossibilité de bouger elle était dans le désire de survivre pour lui, parce qu'elle l'aimait et ferait tout pour lui, pour ne pas le quitter, rester aux prêt de lui tant qu'il le faudra, jusqu'à il se lasse d'elle, jusqu'à ce que leur amour ne suffise plus mais, cela aurait été sûrement déjà une belle histoire. Ne pouvant malgré tout pas bougé, hanté par la souffrance de ne plus avoir d'air elle décida dans finir avec cette torture et malgré l'envie de le retrouver, elle décida dans terminer, la souffrance lui rongeait à présent même son petit cœur qui battait durement. Quelques chose l'agrippa, elle espérait que ça soit Alister et non pas une de ses créatures qui emmènerait son corps loin de la berge. Ses dernières pensées étaient pour son père, que malgré ce qu'elle lui avait montré dernièrement elle l'aimait et Alister lui manquerait... Elle sentait le bref chaleur du corps qui la serrait contre lui et du murmure léger qui se laissa apparaître faiblement déformé par l'eau et l'impossibilité de parler sans air : « Je suis désolé, je t’aime. ». Alister ! C'était lui qui était venu à son secours, c'était lui qui la serrait, il était venue pour elle. Soudain, plus rien, le noir et le silence, c'était sa la mort ? La solitude, le froid et le désespoir ? Alister lui manquait déjà, ses blagues et son amour, bien qu'elle fut heureuse de mourir dans ses bras, tout ce qu'elle espérait c'était que lui avait pu remonter parce que de toute manière elle était finie, l'eau emplissait ses poumons, ne lui donnant plus la possibilité d'un retour, lui offrant juste la lourdeur de la mort. La faucheuse arriverait sans doute pour lui montrer la voie à emprunter pour allez rejoindre le monde des morts.
    Elle ressentait à présent plus rien, juste encore les membres du jeune homme qui la serrait contre lui, Lys voulait à jamais ressentir ce touché qui la réconfortait de sa mort. Au moins elle serait morte au près de lui et il n'aurait plus aucun choix à faire par rapport à elle. Hop disparue, sous les flots du lac gelé qui restait imperturbable, même par l'amour qui se dégageait de la jeune fille, dont le corps se faisait amener sur le rivage par la houle du lac. Ainsi son corps ne serait pas perdue, ni oublié, présent mais froid comme celui d'un mort, parce qu'elle ne pouvait plus rien attendre de la vie.
    « Respire Lys, je t’en supplie ! Revigo ! Respire ! Allez ! » Inutile, elle n'entendait plus rien et son cœur battait à présent presque plus, ses poumons étaient gorgés d'eau mais sous le sort du jeune homme, bien que toujours insouciante, sa bouche s'ouvrit laissant sortir toute l'eau de ses poumons et les remplacer par de l'air et ainsi réanimer son cœur. Toujours bercé par l’insouciant et se laissant porte par Alister qui la serra de nouveau contre lui lui murmurant quelques paroles quir échauffait le cœur de la pauvre Serdaigle trop gelé pour répondre à quoi que ce soit et à ouvrir les yeux. « Ne meurs plus jamais, tu m’entends ? Jamais ! ». Il lui déposa sa veste pour la réchauffer un petit peu bien que ses autres vêtements soient trempés. Il l'a prit donc dans ses bras et la porta difficilement, il vacillait, car lui aussi était gelé et son corps était faible mais il était décidé à emporter Lys au chaud, bien qu'elle ne répondait pas. Ils arrivaient devant un vieille maison de pierre, dans laquelle il déposa Lys sur un gros lit moelleux. La jeune femme était inerte sur le lit mais, l'essentielle était qu'elle respirait, au-delà de son espérance, pensant qu'on ne pouvait plus rien faire pour elle, que son sort était jeté, il y avait une dernière chance qu'elle se réveille. Alors qu'Alister allumait un feu et s'activait, la Serdaigle ne bougeait toujours pas, pas même le petit doigt. On ouïe revenait quelques peu, elle entendait la respiration affolé d'Alister et son agitement dans la pièce, ce qui l'a fit sourire intérieurement. Il était là et il ne semblait pas être décidé à la laisser s'en aller. Alors qui lui enleva ses vêtements trempés qu'il déposa près de la cheminée et l'enveloppa dans un couverture bien chaude.
    Une fois, la jeune fille au sec, il se relâcha, il ne pouvait pas faire grand chose d'autre il s'assit près d'elle et décida, de se déshabiller et se réfugier au chaud pour ne pas tomber malade. Se glissant près du corps de Lys qui endormis, comme la belle aux bois dormants, se laissant scruter par Alister qui ne décrocha pas son regard de la bleu avant de plonger dans un profond sommeil, laissant les deux jeunes gens côtes à côtes dans se lit de géant, se réchauffant mutuellement. Lys reprenait ses esprits petit-à-petit. Jusqu'au moment où elle se réveilla brusquement et paniqua ne sachant pas où elle était, ne voyant personne, juste elle, seul, elle se demandait si elle était au ciel... Mais Alister prit les choses en main et intervenu ce qui la réconforta. « Lys, tout doux, c’est moi … C’est Ali. Tu ne crains rien. ». Elle le regarda avec la peur au ventre, alors il lui déposa un baiser sur son front, se qui la calma, puis il en déposa un autre, mais sur la boche cette fois-ci. Il passa sa main sous Lys la retenant, elle ne sachant quoi faire, le regardant juste, plongeant son regard dans le sien, heureuse de le revoir. Elle voulait le serrer contre elle mais il s'écarta se cachant. Lys ne sachant comment réagir, elle essaya de dire quelques mots, n'ayant presque plus de force, elle réussi quand même à dire : « J'ai cru que je t'avais perdu, que je ne te reverrais plus jamais... Alister, qu'il te plaît... regarde moi... » Son souffle était dur, elle parlait difficilement, alors elle avait du mal à respirer correctement, elle s'étouffait presque mais réussi à avoir le dessus et reprendre le contrôle. Alister était sortit de dessous la couette pour accourir, l'entendant tituber. Lys le regardait et vu qu'il était moitié nu et qu'elle aussi. Elle plongea son regard dans le sien « Que veux-tu ? Tu m'aimes, je t'aime et après... qu'est-ce qu'il se passe ? » Lys se rapprocha de lui ne quittant pas son regard, mais toujours en le questionnant du regard. « Je n'en peut plus, j'ai cru mourir et toi... tu m'as sauvé, je t'en remercie mais, si c'est pour tourner la tête quand tu me vois, alors tu n'aurais pas dû risquer ta vie... » Elle posa ses mains autour du visage d'Alister et approcha sa bouche de la sienne et avant de déposer un doux baiser «Je ne t'en veux pas, si tu veux attendre. Mais... je ne serais peut-être plus là quand tu seras prêt... » Alors elle déposa un doux baiser sur ses lèvres et s'éloigna. Elle sortie du lit, essayant de ne pas tomber, ses jambes étaient toujours un peu faible, alors elle prit ses vêtements, enfila sa jupe et sa chemise, prenant son sac et mit ses chaussures toutes trempés dedans et jeta un dernier regard vers Alister. « Merci, j'ai eu peur de ne plus jamais te revoir, mais peut-être ça aurait mieux valu... » Elle s'arrêta, son regard était triste, alors elle inspira et se dirigea vers la grosse porte pour l'ouvrir. « Je t'aime... et pour le devoir... je ne sais pas, on le fera plus tard sans ambiguïté, quand tous sera réglé... » Lys baissa les yeux...

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MessageSujet: Re: Irrésistible alchimie. [PV Lys]   Irrésistible alchimie. [PV Lys] EmptyLun 28 Mai - 8:54

Silence.

Parfois, c’était comme si elle avait le pouvoir d’extraire tout ce qu’il avait dans la tête rien qu’avec son regard. Et que les mots qu’il prononçait n’étaient que des obstacles à ce processus. Ainsi, il attendit qu’elle est finit. Alister la regarda attentivement, mettant à l’épreuve la sincérité de ses paroles. Mais il n’avait rien à craindre. Il savait que Lys disait vrai. Chassant en bloc ses réflexes chroniques de peur et de fierté, qui n’avaient plus leur place ici, il se leva doucement pour venir prendre ses mains dans les siennes. Le bleu approcha son visage du sien jusqu’à que sa bouche soit tout près de son oreille.

Tu me rends vulnérable. J’ai eu peur. J’ai paniqué. J’ai perdu de vue tout ce qui était important. Tu me rends vulnérable parce que je ne peux pas te mentir aussi bien que je me mens à moi-même. Tu m’as manqué. Et je voudrais pouvoir effacer mon comportement de ce dernier mois.

Lys haussa les épaules et dit d’un air docte :

On ne peut pas.

Dans son supplice, il sembla au jeune bleu voir ces simples mots le faire basculer au ralenti dans un gouffre sans fond. S’était il trompé en pensant qu’elle lui pardonnerait ? Il caressa du pouce les paumes de son amie. Il ne dit rien un cour instant. Il comprenait qu’elle avait raison en disant qu’ils ne pouvaient pas revenir en arrière. Pour le meilleur ou pour le pire, les choses avaient changé. L’innocence n’est pas quelque chose que l’on pouvait retrouver.

Non, tu as raison on ne peut pas. Mais, on peut avancer, non ? Avancer ensemble…


Il passa doucement sa main sur sa joue rosée.

Si je pouvais changer le passé, je ferais n’importe quoi, si ça ne te faisait plus pleurer, mais c’est impossible, le passé c’est le passé, alors …

Il se mit à genoux devant elle, à la manière de celui qui fait une demande, et planta son regard sombre dans celui de la Serdaigle :

Lys, veux tu construire un meilleur présent avec moi ?


Il soutient son regard aussi longtemps qu’il le pu puis il l’attira a lui et ils se retrouvèrent à s’embrasser passionnément sur le sol terreux. Cette attraction, cette sensation, c’était trop beau, ou trop fort pour quoi que ce soit. Alister aurait voulu garder le contrôle de la situation mais là, collé contre elle, ses hanches n’avaient plus besoin de son cerveau pour savoir quoi faire. Il la prit dans ses bras, ne cessant pas de la couvrir de baisers, et la porta jusqu’au lit. Elle se retrouva sans chemise sans s’en être vraiment aperçu. Il n’y avait rien de meilleur que de sentir sa peau nue contre la sienne et ses cheveux doux contre son torse. Son corps ne le consultait plus du tout. Il la voulait tout contre lui, il la voulait en lui. Alister voulait s’arrêter, dire « attends une minute », réfléchir encore un peu au moins. Se reprendre. Mais il ne pouvait pas. Il la désirait tellement que ça lui faisait mal.

Alister se concentra pour rendre cet instant magique. Il l’embrassa lentement, partout, l’effleura du bout des doigts comme on toucherait une œuvre d’art, il aimerait lui dire ce qu’il ressent, à quel point elle occupe tout son être mais les mots refusent de sortir de sa bouche. Il croisa son regard brillant. Serait-elle en train de pleurer ? Il se redressa légèrement pour la scruter du regard et chuchota :

Lys, tu as peur ? Tu n’as qu’un mot à dire …

Il voulait s’assurer qu’elle le désirait aussi.

Un peu, mais j’ai confiance en toi.


Tout en l’embrassant à nouveau, il se débarrassa des dernières barrières de tissus qui se dressaient entre eux. Et puis ils furent nus, leur peau brûlante assoiffée de caresses. Lys encercla de ses bras les épaules du jeune bleu, qui enfoui son visage dans le creux de son cou. Il s’arqua contre elle, vibrant, le cœur chargé d’une joie si intente qu’il aurait voulu le crier à la terre entière. Leurs bouches avides se cherchaient, leurs mains s’étreignaient. Ainsi il fut à elle, si puissant et abandonné, et elle fut à lui, si belle dans son désir et sa fragilité. L’espace d’un instant simple et pur, ils se retrouvèrent plus proche l’un de l’autre qu’ils ne l’avaient jamais été. Alors qu’elle était allongée contre lui, la joue collée à son torse moite, il vit jaillir des petites larmes chaudes au coin des yeux de Lys et couler le long de ses joues, de son nez, pour gouter sur sa cage thoracique. Jamais larmes n’auraient été plus sincères ou mystérieuses. Cependant, Alister ne dit rien, car il sentait que ses yeux étaient embués aussi. Il aurait voulu rester éternellement comme ça. Se fondre dans son corps et y passer sa vie. Il s’endormit ainsi, en lui caressant les cheveux.

Alister plissa les yeux, ébloui par le soleil matinal. Il était complètement sonné, les lèvres gonflées, les yeux bouffis, une vraie gueule de bois sans avoir bu la moindre goutte d’alcool. Il y a des jours où au réveil, il faut apprivoiser une nouvelle réalité, aussi incongrue soit elle. La réalité revient par brides, on la redécouvre dans toute son étrangeté. Et la grande question qui passa dans l’esprit d’Alister quand son regard se posa sur le visage de la belle endormie fut : Après ce qui c’est passé hier soir, rien ne sera donc plus comme avant ? En l’occurrence, il connaissait la réponse. Ils avaient vécu des heures magiques. Remplies de caresses, de rire, d’amour. La passion qui les dévorait les avait entraînés dans un univers bien à eux, loin, très loin du présent et de ses inquiétudes. Un cyclone aurait secoué la maisonnée qu’ils ne l’auraient pas remarqué.

D’ailleurs, les murs résonnaient encore de leurs soupirs, de leurs murmures. Quand ils furent enfin rassasiés d’amour, ils étaient restés étendus, leurs doigts enlacés, leurs regards soudés, savourant chaque instant de paix retrouvée, échangeant encore des aveux, des baisers, des caresses. Ce n’était qu’au matin qu’ils avaient accepté de céder du terrain à Morphée. Comme ça lui faisait une drôle de sensation dans le ventre de la regarder dormir, il arrêta bien vite et se leva pour enfiler ses vêtements. Il fallait bien qu’il s’occupe les mains, sinon elles se seraient mises à trembler. C’est vrai, un désir incontrôlable les avait jetés l’un vers l’autre pour leur faire franchir la dernière limite à leur amitié. Et malgré toutes ses craintes, il ne parvenait toujours pas à regretter ces inoubliables instants. Après avoir fais apparaître un bouquet de fleur d’un coup de baguette, il les déposa sur la couette puis le jeune bleu passa doucement la main dans son dos, pour ne pas la réveiller, remonta la couverture pour qu’elle ne prenne pas froid puis se mit en marche pour rejoindre le château.

Tout au long du trajet, un flot de pensées confuses, apeurées, réveilla une migraine tenace qui lui martela les tempes. Les mêmes questions, toujours les mêmes : regrettait-elle ce qui s’est passé ? Qu’allaient-ils dire quand ils se reverraient ?

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MessageSujet: Re: Irrésistible alchimie. [PV Lys]   Irrésistible alchimie. [PV Lys] EmptyDim 3 Juin - 9:42

Elle était sur le point de quitter la pièce et se rendre dans ce monde gelé dans lequel elle avait faillit y laisser la vie, mais ce n'était visiblement pas son destin, ce n'était pas le moment ou tout ce finit, le vide, personne n'est encore revenu de cet endroit effrayant et personne n'en reviendrait sûrement pas. Elle était tout de même contente et bien trop jeune pour mourir, elle ne connaît encore rien de la vie.
Elle avait posé la main sur la poignée tout en jetant un dernier regard à Alister qui sauta de son lit et il prit les mains de celle-ci. Ainsi il approcha ses douche lèvre de l'oreille de Lys pour lui murmurer quelques mots. C'est tout ce qu'elle attendait, qu'il la rattrape et pour la retenir et lui dire qu'il l'aime. Par chance c'est ce qu'il fit mais, elle était vraiment en train de tomber amoureuse et sa lui faisait relativement peur. « Tu me rends vulnérable. J’ai eu peur. J’ai paniqué. J’ai perdu de vue tout ce qui était important. Tu me rends vulnérable parce que je ne peux pas te mentir aussi bien que je me mens à moi-même. Tu m’as manqué. Et je voudrais pouvoir effacer mon comportement de ce dernier mois. » Lys était contente, c'est ce qu'elle voulait entendre, maintenant elle était sûr, c'est celui qu'elle attendait, c'est celui qu'elle rêvait tout les soirs mais, serait-elle à la hauteur ? Le serait-il ? Il a déjà gaffé et tout avait faillit s'arrêter là. Il voulait revenir en arrière, mais le pourraient-ils ? N'était-ce pas pas déjà trop tard ? Alors, Lys haussa les épaules et dit doucement et bas qu'ils ne pouvaient pas faire ça. Alister s'amusait avec les mains de Lys, qui en disant ses paroles, n'en pensait pas un mot mais voulait juste savoir si il l'aimait vraiment et ne s'arrêterait pas un petit obstacle. Après un instant de pur silence, où les deux jeunes gens se regardaient droit dans les yeux, il se décida à enfin briser ce silence. « Non, tu as raison on ne peut pas. Mais, on peut avancer, non ? Avancer ensemble… » Il passa sa main sur la joue de la Serdaigle, elle fermait les yeux et prit une grande bouffé d'aire. Elle lui prit le main, son touché était insoutenable et ça la déstabilisait. « Si je pouvais changer le passé, je ferais n’importe quoi, si ça ne te faisait plus pleurer, mais c’est impossible, le passé c’est le passé, alors … » Elle le regarda se mettre à genoux ce qui li fit relativement peur, elle se demandait après coup, se demandant bien ce qu'il avait l'intention de lui dire, de lui déclarer. Il l'a regarda, elle détourna un peu son regard du sien, ses joues rougissaient et un petit air de stresse se lisait sur sa bouche qui se serrait et ses mains qui devenaient moites. Il capta enfin son regard et lança « Lys, veux tu construire un meilleur présent avec moi ? » Elle n'en rougissait que plus ne sachant quoi dire après cette déclaration qui la fit juste sourire. Seulement il ne lui laissa pas le temps de réagir. Il s'approcha d'elle et l'attira contre lui pour finir lèvres contre lèvres dans un baiser passionné.
Elle savait ce qu'il se passerait après, c'était dans ses plans mais elle avait tout de même peur parce que ce qui circule sur elle, comme quoi c'est une prostitué et qu'elle n'hésite pas à coucher, c'est faux, elle ne l'avait jamais fait, elle partait au moment où ça devait se produire à chaque fois. Leurs baisers ne finissaient pas, ils s’emmêlaient et ne formaient plus qu'un. Dans leur passion ils se retrouvèrent par-terre, Lys se laissait guidé par ses sentiments qui ne faisait qu’accroître et Alister. Il l'a prit dans ses bras sans pour autant couper ce liant qui les unissait et la déposa sur le lit où il la rejoignit tout en enlevant la chemise et la jupe qu'elle avait enfilé quelques minutes auparavant. Il lui déposait des baisers passionnés dans le cou, sous la tempe se qui effraya Lys, le désir l'envahissait sans qu'elle puisse autant le contrôler. Elle déboutonna alors la chemise d'Alister pour la balancer et commencer à déboutonner son pantalon quand il se resserra contre elle, alors elle plaça ses mains sur le dos du jeune homme. Elle fut rattrapé par les émotions, ses yeux devenaient vitreux, ses intentions étaient confuses ce que remarqua Alister qui s'arrêta et se releva pour lui demander si elle voulait s'arrêter, mais elle n'en avait aucunement envie. Alors elle le retira vers elle pour continuer à l'embrasser à pleine bouche, il était au dessus d'elle et se débarrassa de toute traces de tissus et commença les choses sérieuses. Ils s'entre-mêlèrent au nom de leur amour, Lys avait encerclé le cou du jeune homme pour l'embrasser comme jamais elle l'avait auparavant, parce qu'à ce moment son baiser voulait tout dire, son premier baiser qui correspondait à l'amour qu'elle c'était réservé au bon, à l'homme de sa vie, sa moitié, son âme-sœur. Puis dans leur désir, ils s'endormirent mélangé à la grosse couette, Alister lui caressant la joue et lui remettant une mèche derrière l'oreille, Lys en lui souriant et réfugiant contre le torse de celui-ci, main dans la main.
A son réveille, Lys leva la tête, elle était seule dans la pièce encore chaude de l'amour qu'ils c'étaient exprimés. Elle se releva gardant contre elle la couette et découvrant ainsi un bouquet de fleur posé délicatement sur le matelas. Lys s'en saisit et le plaça sous son nez pour en humer l'odeur des plus délicate. Puis, le reposa sur le lit et alla chercher ses vêtements qui étaient éparpiller un peu partout dans la pièce. Elle enfila sa petite culotte et son soutient-gorge et chercha partout sa jupe qui se trouvait sous une armoire. Elle finit de s'habiller, elle sortit dehors pieds nu, en chemise et jupe, le bouquet à la main. Elle se dépêchait, il faisait froid mais, elle fit un petit détour vers le parc et jeter à l'eau le bouquet de fleur et le regarda partir, emmener par le courant, pour remercier le lac de ne pas l'avoir engouffré. Puis, elle remonta en courant pour sa réchauffer, elle ne sentait presque plus ses doigts tellement dehors il faisait froid, elle ne pu réfléchir de se qu'il venait de se passer. Montant ainsi jusqu'à sa salle commune. Alister y était déjà, devant le feu, Lys ne savait pas comment réagir, elle ne savait quoi penser. Il était partit, la laissant seule dans cette maisonnette affrontant ses sentiments. Elle se dirigea dans vers son dortoir en se faisant toute petite pour ne pas qu'il la voie. Elle se dirigea tout de suite vers la salle de bain pour prendre une bonne douche. Lys se planta devant sa valise pour prendre d'autres vêtements et enfiler quelques chose de plus chaud, ainsi elle prit des collants en laine et un gros pull. Remettant ses chaussures et se recoiffant vite fait, elle sortie en trombe, son sac sur l'épaule. La Serdaigle traversa le couloir et poussa la porte qui séparait le dortoir du hall de la salle commune, passant comme une furie, elle bouscula quelqu'un se retrouvant éjecté au sol, son sac ouvert et les livres éparpiller sur le sol de dalle. Elle releva la tête et croisa le regard d'Alister. « Euh... désoler... ». La jeune fille commença à ramasser ses livres tout en les remettant dans son sac, elle ne savait pas quoi dire, elle voulait juste partir loin d'ici pour ne pas à avoir à affronter cette situation. Un silence se fit apparaître, ils se regardaient, alors Lys baissa les yeux et dit : « Euh... je suis en retard... » Alors, lui faisant un léger sourire et continua son chemin, mais il attrapa sa main pour l'empêcher de partir lui demandant ainsi ce qu'elle avait. « Tu m'a laissé, j'étais seule, j'avais peur et toi tu étais là... Excuse-moi.. j'ai faim... Mais... euh.... passe une bonne journée... » Sur ces paroles et partit en trombe vers la Grande Salle pour s’attabler et oublier ce qu'il venait de se passer. Mais, elle s’affala sur la table, enfouissant ainsi sa tête dans ses mains. Elle s'était mise à l'écart pour ne pas à avoir à se justifier de son absence. Elle se demandait comment elle avait pu lui parler comme ça, de se ton et s'en voulait mais, lui aussi l'avait fait tourné en bourrique, alors elle se permettait de lui faire la même chose.
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MessageSujet: Re: Irrésistible alchimie. [PV Lys]   Irrésistible alchimie. [PV Lys] EmptyMer 6 Juin - 2:03

Alister avait fait la moitié du trajet en petites foulées, histoire de se réchauffer par ce froid mordant. Tellement piquant qu’il avait l’impression que des milliers de petites aiguilles lui perforaient la peau. Ainsi ne fut il pas surprit d’essuyer les regards éberlués, outragés, suspicieux, moqueurs ou bovin de ses condisciples quand il se fraya un chemin dans la grande salle.

Il était débraillé, ses vêtements amidonnés par l’eau du lac, en sueur, les joues rouges, les cheveux poisseux et il distillait une agréable odeur de vase. Ne faisant aucun cas de ses camarades, il saisit deux énormes oranais, une pomme et une orange qu’il fourra dans sa sacoche avant de se rendre dans sa salle commune. Il grimpa les escaliers quatre par quatre, balança sa sacoche sur son lit, s’effeuilla et se précipita dans la salle de bain pour prendre une longue douche brûlante. Il y resta un très long moment. Très très long moment. Comme si l’eau pouvait nettoyer ses pensées et ses doutes, l’aidé à voir plus clair. Il sortit de la douche et se sécha énergiquement avant de se faire un pagne avec l’épaisse serviette en éponge.

Le miroir de la salle de bain, tout piqueté de rouille sur les bordures, ne reflétait que la partie de son corps comprise entre son front et ses hanches. Il se pencha jusqu’à que ses deux yeux ne forment plus qu’un énorme œil de cyclope, la fraicheur du miroir sur son front chaud soulageant légèrement sa migraine. Il n’aurait pas du se tracasser autant. Ses espoirs et ses peurs bourdonnaient à ses oreilles comme d’agaçants moustiques. Alister n’aimait pas ça. Il se devait de les chasser.

Incapable de raisonner correctement, il décida de mettre le premier pantalon qui lui tomba sous la main. Par chance c’était son pantalon d’uniforme. Et pareil pour le haut. Bon, pas le premier, mais le deuxième d’accord. C’était un pull en laine et coton mélangé, bleu chiné. Beaucoup plus adapté. Une paire de chaussette. Il récupéra sa besace et fila dans la salle commune, ses chaussures à la main. Il se vautra dans un fauteuil et sortis l’une des deux viennoiseries qu’il avala avec appétit.

Ce n’est plus pareil, maintenant, ce n’est plus du tout pareil.


Il ne s’écoutait même pas.

Non loin de lui, Paul, un des rares garçons qu’Alister estimait digne d’intérêt, le regardait avec un petit air perplexe entre deux coups d’œil à sa fiche de révision. Paul était presque aussi secret qu’Alister, à l’inverse que lui ne cachait jamais ses émotions. Il avait déjà tout vu du jeune bleu ou presque. A cet instant précis, Paul plissait les yeux, essayant de sonder l’insondable, essayant de toute ses forces de comprendre l’incompréhensible. Il ne disait jamais grand-chose mais il ne l’avait jamais laissé tombé quelque soit le sujet. Paul l’écoutait toujours avec attention, même lorsqu’il râlait pour des bêtises. Jamais, Paul ne prenait l’air horrifié, jamais il ne criait, jamais il ne lui disait de se taire. En avalant un quartier d’orange, l’aiglon se dit que c’était vraiment génial de pouvoir compter sur des gens comme lui.

Lys fit son apparition dans la salle commune, dans un état aussi pathétique que le sien sinon plus. Comme le fauteuil d’Alister lui tournait dos, elle était certaine de ne pas s’être fait repérer en se rendant à son dortoir. Tout faux. Le bleu avait tout de suite reconnue la cadence de ses pas. Il fit mine de n’avoir rien entendu mais coula un regard dans sa direction, puis se renfonça dans son fauteuil, grognon. Il ne savait pas s’il devait rire ou pleurer de sa tentative pour l’éviter. Il croisa le regard de Paul, maintenant intrigué de la situation, qui attendait patiemment qu’Alister se livre. En jouant avec les épluchures de son orange, Alister lâcha, maussade :

Je crois que c’est fini avec Lys.

Parce que ça avait commencé ?


Paul le regarda avec ce regard si particulier qu’il lui réservait. Il semblait découvrir une étrange bestiole tout droit sortie d’un documentaire animalier.

Cela aurait pû. Dans un monde où des choses bien m’arriveraient.


Autrement dit, pas sur cette planète.


C’est sûr.

Paul pencha la tête, compréhensif. Il était aussi doué pour la conversation qu’Alister pour le silence. Au bout d’un moment, il demanda enfin :

Qu’est ce qui c’est passé ?

Ce qui se passe à chaque fois : la vie.

Crétin, va. Tu l’aimes ?

Alister détestait tout ça. L’incertitude. L’impuissance. Il avait l’impression qu’elle venait de creuser un fossé béant au beau milieu de la route prévisible de sa vie. Encore quelques mètres et il se retrouverait au bord du vide. Il passa la main dans ses cheveux encore humide.

Je sais pas trop ce qui se passe ... On rencontre des milliers de gens, et aucuns d'entre eux ne vous touche. Et tout à coup, on rencontre une personne et votre vie est changée pour toujours. Depuis que Lys m’a embrassée c’est comme si le monde avait perdu tout sens commun. Ce n’est plus la gravité qui me maintien au sol, c’est elle.

Il se tut un instant puis poursuivi :

Je me pensais amoureux de quelqu’un d’autre. C’est bien la preuve que je ne connaissais rien à l’amour. Et je vais te dire, c’est bien pire d’être aimé que de ne pas l’être.

Paul se tu. Puis haussant les épaules, il ajouta :

Ce n’est peut être pas moi qui doit entendre ça.

Elle le sait déjà.

Tu en es sûr ?

Alister ne répondit rien. Les graines de l’inquiétude avaient germées et poussées à vu d’œil comme une plante verte sur les diapos du cours de bio, image par image. Il finit sa seconde viennoiserie dans un silence quasi religieux, puis sortis son carnet de poésie. Histoire de s’occuper. Il guettait le moment où la porte du dortoir s’ouvrirait. Il fallait qu’il lui parle. Peu importe le sujet. N’y tenant plus, et surtout incapable d’écrire le moindre mot, il posa le petit livret en cuir sur la table devant lui puis se mit à faire les cents pas. Lys sortit du dortoir comme une bombe, tellement vite qu’elle le percuta de plein fouet et alla s’écraser par terre, sous une avalanche de livre.

Elle était tellement belle dans son pull tunique qu’il ne décrocha pas un mot, submergé par une vague de tendresse. Pourtant il voulait lui dire des tas de choses, qu’il l’aimait, savoir si elle avait aimé les fleurs, si elle regrettait, si elle voulait encore de lui, si ils n’avaient pas fait de bêtise, qu’il l’aimait, qu’il l’aimait et qu’il l’aimait encore. C’était officiel, il était amoureux de Lys. Mais elle ne lui laissa le temps de rien. En trois phrases, elle venait de pulvériser sa bulle de bien être et de bonheur.

Il la regarda partir, songeant que l’amour n'est qu'une version pour adulte du Père Noël. Une sorte de mythe dont on nous rabat les oreilles dès l'enfance, ce qui fait qu'après on s’enfile des romans à l’eau de rose dans l’espoir d’en saisir le sens, on fait du sport, on écrit des lettres niaises avec un ruban rose, on achète des fleurs, on consulte des psys, on s’empiffre de chocolat, on augmente le bénéficie des usines de kleenex, on regarde des films avec une musique à faire suicider un clown , avec des couples qui s'envoient en l'air et tout ça pour tenter d'expliquer que le Père Noël de l'amour reste à jamais coincé dans la cheminée.

* Fin du RP *
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