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 « Nous ne sommes pas des flocons de neige » PV Blake

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MessageSujet: « Nous ne sommes pas des flocons de neige » PV Blake   « Nous ne sommes pas des flocons de neige » PV Blake EmptyDim 3 Avr - 5:01


« Nous ne sommes pas des flocons de neige » PV Blake 0012f0xw « Nous ne sommes pas des flocons de neige » PV Blake Alexz4
BLAKE & ROXANNE
Acte I scène I




C'était une journée comme les autres qui se levait sur le parc de Poudlard. Une journée assez fraîche mais pas froide pour autant, et aucun nuage à l'horizon, pour une fois. Tout semblait calme dans les murs du château, hormis une dispute entre deux mangemorts au deuxième étage et un professeur assez nerveux faisant les cent pas dans son bureau. Mais tout cela, la jeune Roxanne Weasley l'ignorait. Elle était assise sur son lit, regardant le mur d'un œil vide d'expression, comme si elle semblait endormie mais tout en étant éveillée. Le dortoir des jeunes filles de la maison des verts et argent était plongé dans le silence, entrecoupé par la respiration forte d'une des camarade de la jeune blonde. Mais cette dernière ne parvenait pas à trouver le sommeil depuis qu'elle s'était réveillée en sursaut il y a quatre heures de cela. Autant dire que la journée commençait mal, et c'était quelque chose que la verte détestait par dessus tout. Elle ne supportait pas que sa vie parte dans tous les sens et elle savait qu'étant fatiguée, elle pouvait faire des choses qu'elle regretterait plus tard – comme crier sur quelqu'un ou se mettre à parler avec un individu qu'elle ne devait pas fréquenter. Oh oui, sur ça la jeune fille se connaissait bien et elle sentait que cette journée n'allait pas échapper à la règle de la RFI (Roxanne Fatiguée et Idiote). Soulevant sa couverture d'un geste rageur, la blonde posa un pied puis deux sur le sol froid et fut parcourue d'un frisson avant de se diriger vers la salle de bain où elle prit une longue douche afin de la réveiller un minimum. L'effet fut moins concluant que prévu mais il ne manqua pas de lui remettre quelques idées en place. Enfin, la jeune fille enfila un uniforme, prit son sac de cours et se hâta hors de la salle commune avant que les autres élèves ne se réveillent à leur tout. Elle voulait être un peu seule le temps de quelques minutes avant de devoir affronter les autres élèves de l'école de sorcellerie.
Tout en montant les marches qui menaient vers le rez-de-chaussé, la jeune fille se mit à réfléchir. Elle laissait ses pensées s'envoler et retomber en pluie d'idées toutes plus loufoques, idiotes, inattendues avant de reprendre inlassablement ce petit jeu. Elle était si plongée dans ces idées totalement folles qu'elle ne se rendit pas compte qu'elle arrivait déjà au septième étage. Appelé aussi le repaire des idiots rouges, mais passons sur ce point. La jeune fille s'approcha du portrait de la Grosse Dame, le portrait qui dissimulait la salle commune des rouges et or. Ne demandez pas comment elle savait ça, mais la jeune verte avait de très bonnes sources dans le château, et connaissait chaque emplacement des salles communes, et cela pouvait se révéler bien utile dans la lutte des deux clans. Malheureusement, elle n'était pas en mesure d'y pénétrer à chaque fois puisque les mots de passe changeaient souvent et qu'elle n'avait pas toujours le temps – ni l'envie – de connaître le nouveau. Quelle perte de temps après tout. En ce moment même, elle ignorait totalement le mot de passe qui permettait d'y entrer et elle devait avoir l'air très bête, postée devant le portrait de cette femme à la beauté et au goût vestimentaire douteux. Soudain, la Grosse Dame peinte sur la toile ouvrit un œil ce qui eut pour effet de faire sursauter la verte qui porta une de ses mains au niveau du cœur. « Puis-je quelque chose pour vous élève de Salazar Serpentard ? » La frayeur éphémère qu'avait ressenti la blonde disparut aussitôt et elle laissa tomber son bras le long de son corps avant de hausser un sourcil. Qu'est-ce que c'était que ce ton pompeux à souhait ? Visiblement le portrait qui gardait l'entrée de la salle commune était aussi idiot que les habitants de cette salle. « Rien ça ira » répondit-elle avant de vouloir ajouter quelque chose. Mais la verte fut prise de court lors qu'elle vit le portrait pivoter sur lui-même. Et ce n'était sûrement pas dû au fait que Roxanne avait dit le mot de passe. Aussi la verte fit un bond sur le côté afin de se dissimuler dans l'obscurité ambiante et de ce fait, ne pas se faire prendre sur le fait par l'un des membres de la maison Gryffondor. Oui plutôt l'une des membres. Car lorsque la jeune fille sortit de la salle commune, Roxanne eut le temps d'apercevoir une longue chevelure brune.
Que faire ? La jeune fille était face à un dilemme. Soit elle suivait cette jeune rouge pour passer un peu de temps et - qui sait – peut être pouvoir s'amuser un petit peu. Soit elle redescendait et allait faire une petite promenade matinale dans le parc du château. Les deux choix étaient bien tentants, surtout que la jeune fille ne voulait pas se lancer dans une joute verbale de si bonne heure, vu son état de fatigue. L'hésitation était grande et elle dura longtemps si bien que la jeune blonde perdit de vue la rouge et or qui venait de sortir. Cela réglait un problème : vu qu'elle ne la voyait plus, il s'avérait compliqué de la suivre. Aussi décida-t-elle de faire un détour par la volière avant de redescendre dans le parc. Cela faisait longtemps qu'elle n'était pas allée dans cette animalerie privée et elle décida d'y faire un petit saut. La blonde était à présent absorbée par l'identité de la jeune fille rouge qui venait de sortir de son dortoir de si bonne heure. Elle n'avait pas eu le temps de voir son visage et cela la mettait en rogne. Après tout c'était l'occasion rêvée de trouver un petit ragot croustillant à se mettre sous la dent et au lieu de ça elle allait rendre visite à des hiboux. Mais bon, il faut croire que ce n'était pas sa journée et Roxanne se résigna à tenter quoi que ce soit qui pouvait lui causer des problèmes. Elle ne devait pas avoir un bon horoscope, voilà tout. Demain tout irait mieux, c'était à parier.
Bientôt elle arriva dans la volière. A peine eut-elle posé un pied dans cette espace ouvert que l'odeur caractéristique de cet endroit la frappa de plein fouet. Mélange de paille séchée, d'herbe du parc que le vent emportait jusqu'aux sommets du château, de déjections volatiles, de cadavres de souris. Un mélange à la fois subtil et écœurant mais que la jeune fille appréciait grandement,; au contraire de la bonne partie des autres étudiants. Elle trouvait cette odeur particulièrement forte, unique, comme un bon parfum que l'on avait laissé reposer trop longtemps et qui avait pris du caractère au fil du temps. C'était un petit peu ça qu'elle ressentait et elle adorait ce mélange entre la paille et les pauvres repas des rapaces de nuit. La verte et argent respira longuement avant de faire un pas en avant et un frisson lui parcourut l'échine tandis qu'une légère rafale faisait voler ses cheveux blonds. Elle resserra sa ridicule veste autour d'elle et croisa les bras sur sa poitrine afin d'emmagasiner la chaleur dans son corps. Effort dérisoire puisqu'elle n'avait aucune chance de se réchauffer de cette manière. Mais qu'importe, elle continua comme si de rien n'était. De toute façon le soleil ne tarderait pas à être haut dans le ciel et pourrait réchauffer un peu ce château glacial. Pour le moment, il était toujours en train de se lever, donnant au parc des reflets roses et oranges, couleurs qui se reflétaient dans les eaux troubles du lac, qui dardaient leurs rayons dans les arbres, qui éclaboussaient de tâches les oiseaux de la volière. L'aube était un moment particulièrement unique dans une journée, éphémère et pourtant magnifique. C'était l'un des plus beaux moments du jour, et pourtant peu de personnes avaient la force de se lever aux aurores afin de le voir. La jeune Weasley s'approcha de l'espace par lequel s'envolaient les hiboux et s'appuya contre la pierre glacée, regardant toute l'étendue du parc de ce château.
C'est quelque chose de très étrange que la solitude humaine. Après tout nous sommes sans doute les seuls êtres vivants à en souffrir. Les animaux n'en souffrent sans doute pas, ou en tout cas beaucoup moins que nous. Et ce qui est encore plus étrange et qui doit être dû à notre soi-disant évolution, c'est que nous nous sentons seuls même quand nous sommes entourés. Seuls parce qu'incompris. Seuls parce que différents. Nous avons beau avoir des tas de personnes autour de nous, à graviter tels des mouches, nous nous sommes tous un jour ou l'autre rendus coupable de ce sentiment de vide profond. Solitude exagérée mais qui fait mal. Certains recherchent la solitude, d'autres la subissent. Parce que la peur de tout homme est bel et bien d'être seul, sans personne sur qui compter, être entouré de personnes qui ne vous veulent que du mal. Et si quelques rares exceptions à cette règle ne sont pas gênées par cette solitude, la plupart des nôtres le sont. En ce moment même Roxanne était seule. Pas seule dans le sens où elle se sentait seule mais dans le sens où elle n'avait personne à qui parler en haut de cette volière, personne avec qui partager cette vue sur le parc. Et cette simple pensée l'envahit à la fois d'un sentiment de tristesse et de plénitude. Tristesse parce qu'elle aurait bien voulu avoir quelqu'un à ses côtés pour parler de tout et de rien, pour commenter le lever du soleil. Plénitude parce que parfois elle avait besoin de se retrouver seule avec elle-même, à prendre pleinement conscience de ce qu'elle devait faire, et surtout parce que peu de ses amies auraient accepté de venir voir un lever de soleil dans cet endroit « puant ». Alors quelques fois il vaut mieux rester seul, pour notre propre bien.
C'est tandis qu'elle pensait à tout cela, plongée dans ses pensées, observant le soleil qui se levait de plus en plus rapidement, que la jeune fille se prit à bailler. La fatigue montrait encore ses effets dévastateurs et la jeune verte et argent se pressa de se donner une ou deux claques fin de se réveiller. Elle lança un coup d'œil sur sa montre avant de voir qu'il était bien trop tôt pour aller prendre son petit-déjeuner – et par la même occasion une dizaine de café bien serrés afin de la réveiller. Pestant contre ces insomnies qui lui gâchaient la vie, la jeune fille commença à faire un tout parmi les oiseaux, s'amusant à reconnaître les propriétaires de chaque hibou. Elle n'était pas mauvaise à ce jeu puisqu'elle voyait très bien qui recevait ou non du courrier le matin dans la Grande Salle. Et elle avait prit l'habitude d'associer chaque volatile à son maître et à présent elle se rendait compte que sa mémoire était assez bien affutée. Mais même ce petit jeu ne parvenait pas à la maintenir éveillée autant qu'elle le voulait. En moins de dix minutes, la jeune fille se surprit à bailler pas moins de cinq fois, et encore quelques bâillements furent étouffés. Ainsi elle était condamnée à trouver un moyen de rester un tant soi-peu éveillée avant de pouvoir boire de ce nectar précieux que j'ai nommé le café. Tandis qu'elle pestait contre les horaires de la Grande Salle et tempêtait contre la paresse des elfes de maison – oui oui, ils ne travaillent pas assez voilà tout – la porte de la volière s'ouvrit à la volée. Aussitôt la blonde se retourna pour faire face au nouveau venu. Tout de suite ses yeux se posèrent sur le blason rouge et or de l'uniforme, puis remontèrent vers le visage aux yeux en amande et aux longs cheveux bruns. Une expression d'étonnement qui devait être la même que celle du visage de la verte apparaissait dans ses traits. Il ne fallut pas plus de deux minutes pour reconnaître la rouge et or. Blake Cauldwell. Oh ça pour la connaître la blonde la connaissait bien. Il y a quelques années de cela les deux filles étaient même très proches, presque inséparables. Puis tout s'est brisé pour une raison quelconque dont la verte et argent ne se souvient même plus – même si tout doit se résumer à une histoire de sang ou du clan, comme d'habitude – les deux filles ont tout simplement cessé de se voir. Elles avaient trouvé une raison idiote pour mettre fin à leur amitié parce qu'elles savaient toutes les deux qu'elles devenaient trop différentes pour continuer à être amies sans se faire de mal. Et voilà que depuis quelques années la blonde n'a eu aucune nouvelle, hormis les rumeurs qui couraient dans le château et dont elle était au courant – après tout on parle bien de Roxanne Weasley, elle connait tout sur tout le monde ici.
Le silence s'installa dans la volière, brisé par les cris des hiboux s'éveillant et les froissements d'ailes. Bien que n'ayant pas vraiment envie d'engager la conversation, la blonde se força à ouvrir la bouche parce que – après tout – elle ne voulait pas partir d'ici et la brune n'allait sans doute pas quitter les lieux non plus. Alors autant parler, même pour quelques secondes. « Blake, ça fait longtemps tiens donc. » Oui vraiment, il vaut mieux pour Roxanne Weasley qu'elle ait ses neuf heures de sommeil, sous peine de faire des choses très très idiotes – comme adresser la parole à une de ses anciennes amies qu'elle s'était jurée de ne plus recroiser.


Dernière édition par Roxanne H. Weasley le Mer 6 Avr - 1:39, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: « Nous ne sommes pas des flocons de neige » PV Blake   « Nous ne sommes pas des flocons de neige » PV Blake EmptyLun 4 Avr - 23:21

Roxanne & Blake ♥️
« This night is sparkling don't you let it go. »


Tous les matins commencent de la même manière, on ouvre les yeux, on redécouvre l'espace autour de nous comme un nouveau-né en sortant du ventre de sa génitrice, mais on ne sait jamais comme la journée va finir et jusqu'à la fin on veut croire que ça se passera bien. Lorsque Blake ouvrit les paupières ce matin-là elle n'imaginait pas que ce serait différents, un coup d'œil à sa montre pourtant lui indiqua que si. Étrange, elle qui était toujours la dernière éveillée, émergeant trop tôt du sommeil ? Dur à croire, elle plissa les yeux pensant rêver et observa chacun des lits de la pièce un à un pour y voir les rideaux fermés signe que leurs occupants y étaient et sûrement assoupis. Son soupire fut long et peu commun venant d'elle, sentant qu'elle ne pourrait pas se rendormir elle repoussa les couverture et se dirigea d'un pas lent vers la salle de bain. C'est sous l'eau froide de la douche qu'elle se demanda quel jour ils pouvaient bien être et que la réponse surgit soudain dans son esprit. « Merde. » lâcha-t-elle dans un murmure, elle avait oublié l'anniversaire de sa mère, enfin elle s'en rappelait tout juste maintenant alors qu'il fallait qu'elle lui envoie un cadeau. Elle sortit rapidement de la douche et enfila un uniforme propre avant d'attacher ses cheveux mouillés en une queue de cheval haute et serrée. Elle attrapa son sac, après y avoir glissé un petit paquet et fila hors du dortoir, non sans entendre les grognement d'une première de ses camarades qui s'éveillait.

La salle commune est un étrange endroit à voir lorsqu'elle est vide, surtout celle des Gryffondors supposait Blake. En effet la leur était constamment bondée et bruyante si bien qu'elle pouvait rapidement devenir étouffante pour ceux détestant ce genre d'atmosphère ce qui heureusement pour elle n'était pas son cas. Elle voyait mal les Serdaigles avoir une telle ambiance. Elle haussa un sourcils en apercevant une silhouette endormie sur un sofa d'un rouge qui en faisait presque mal aux yeux et sourit, encore un qui soit ronflait trop et avait été gentiment renvoyé de son dortoir ou bien qui avait trop abusé sur la boisson pour se souvenir de la manière de monter un escalier. Elle traversa tout de même la salle sans s'arrêter et le tableau se déplaça pour la laisser passer. Blake n'avait pas pour habitude de discuter avec la Grosse Dame réputée pour ne pas être des plus intéressante, mais même pressée elle préférait la saluer, être dans ses bonnes grâces pouvait toujours lui être utile un jour ou l'autre. « Bonjour ! Bien réveillée ? » La Grosse Dame parut fortement occupée à arranger sa robe qui selon Blake la faisait ressembler à une énorme meringue rose, mais elle finit néanmoins par le lever les yeux vers elle et surtout vers son blason. « Oh ! Bonjour jeune fille, je vois que vous au moins vous faites parti des vaillants élèves de Godric Gryffondor ! » Blake lutta pour ne pas rire, ses sourcils se froncèrent, signe de son incompréhension. Evidemment qu'elle était à Gryffondor c'est l'inverse qui aurait été bizarre et critiquable puisqu'elle venait de sortir de la salle commune des rouges et ors. Elle haussa les épaules et prit pas la peine de répondre, la Grosse Dame n'était elle pas réputée pour son espèce de folie ? La jeune fille tourna les talons faisant volter ses cheveux bruns sur son dos et descendit les escaliers. Avant d'envoyer son cadeau à sa mère il lui fallait d'abord trouver son cher frérot.

Les cachots ne lui parurent pas accueillants, mais ils ne l'avaient après tout jamais été. Elle n'aimait pas cet endroit et se prenait parfois à regretter que son frère ai été envoyé chez les Serpentard, non pas qu'elle n'aimait pas cette maison, mais disons que la plupart des verts et argents n'occupaient pas une place de choix dans son cœur. Ce n'ai qu'une fois arrivée devant ce qu'elle savait être leur salle commune – et cela grâce à nul autre que son frère justement – qu'elle se demanda de quelle manière elle pouvait bien le trouver. Elle ne pouvait certainement pas y entrer et il n'y avait aucune chance pour qu'il sorte à cette heure-ci de la matinée. C'est alors qu'elle entendit un bruit, un bruit très léger, comme un simple souffle. Elle se retourna et fit face à un petit Serpentard qui devait très certainement être en première année et qui écarquilla les yeux à la vue de son écusson. Blake eut un sourire en coin voyant déjà son problème résolu et se pencha vers le jeune garçon. « Eh ! Ca va ? Dis moi tu connais sûrement le mot de passe de ta salle commune toi, non ? » Le jeune garçon trop timide pour oser ouvrir la bouche hocha simplement la tête en signe d'approbation, mais fit une grimace. « Allons ! Je ne te demandes même pas de me le donner. J'ai juste besoin que tu entres là-dedans et que tu ailles dans le dortoir des garçons de troisième année, tu peux faire ça ? - P..p..pourquoi ? - C'est pas le problème ça. J'ai juste besoin que tu ailles dans ce dortoir et que tu réveilles Kyle Cauldwell, tu vois qui c'est ? » Il hocha à nouveau la tête et Blake lui sourit d'un air gentil qui bizarrement effraya le petit plus qu'autre chose. « Parfait ! Tu le réveilles et tu lui dis de sortir. » Le jeune garçon esquissa un pas vers sa salle commune, mais Blake le retint. « N'hésites pas à lui donner une claque pour le forcer à se réveiller, d'accord ? S'il t'embête dis lui que s'il touche à un de tes cheveux sa grande sœur le démonte, ok ? » Le serpentard fila et cinq minutes plus tard le jeune Kyle sortit. « Quoi ? » demanda-t-il d'un ton endormit et en grimaçant. « Un bonjour ne serait pas de trop, sourit sa sœur, au cas où tu aurais oublié c'est l'anniversaire de maman aujourd'hui. Tu as de la chance que j'y ais pensé à la dernière sortie à Près-Au-Lard sauf que maintenant il faut lui écrire sa carte. » L'adolescent soupira et s'assit à même le sol invitant sa sœur à faire de même, celle-ci sortit un plume et un bout de parchemin et dix minutes plus tard ils avaient terminés la « fichue carte » pour reprendre les termes du plus jeune Cauldwell. Blake le prit dans ses bras malgré ses nombreuses protestations et quitta bien vite les cachots. Les couloirs étaient toujours vide et le chemin vers la volière, sa destination, était long. Elle sortit la carte un moment pour la relire.
Citation :

« Chère Maman,
Joyeux anniversaire ! Tout se passe mal bien, ici à Poudlard et on espère qu'il en va de même avec la merveilleuse situation extérieure. Donnez nous vite de vos nouvelles surtout !

PS de Kyle : Dites à Blake de me lâcher les mocassins s'il vous plaît !
PS de Blake : Dites au sale morveux qu'il devrait être content que sa sœur s'occupe de lui. »

S'en suivait une suite de PS tous rayés et maintenant illisibles. Elle soupira et se retint de froisser ce bout de parchemin. C'était ridicule, elle détestait écrire des lettres, elle ne pouvait jamais y mettre la vérité. Elle savait que si elle le faisait, ses parents ne recevraient jamais de ses nouvelles ou bien recevrait une lettre où tous les deux mots auraient mystérieusement disparu. C'est pourquoi elle ne leur envoyait que deux fois par mois une ligne pour expliquer qu'elle n'était pas malade et que non son frère ne faisait pas trop de bêtise. Elle se doutait que ses parents étaient dans une situation similaire à la sienne ne pouvant pas lui dire exactement comme ça se passait en dehors de Poudlard. Bientôt elle pu sentir l'odeur on ne peut plus forte de la volière. Blake n'était pas folle de cette odeur, autant même dire qu'elle la supportait assez mal. Non pas parce que c'était une petite nature, mais plutôt parce qu'elle n'aimait pas le lieu en lui même il était sensé être remplit des messagers de la liberté, mais personne n'était dupe et chacun savait que ces messagers étaient interceptés par on ne sait qui pour que leurs messages soient censurés. Blake poussa violemment la porte histoire de passer ses nerfs et entra dans la pièce dont le sol était couvert de paille. Elle fronça le nez et ses yeux tombèrent alors sur un visage et une tête blonde qui lui était familière. Et pour cause Roxanne Weasley avait été sont amies pendant trois longues années tout de même...enfin avant qu'une dispute dont la cause ne lui revenait même pas les sépare pour de bon. Leur amitié n'aurait jamais pu tenir de toute façon, elles devenaient trop différente l'une de l'autre. Désormais, elles ne se disputaient pas, mais ne se parlaient pas non plus. En fait, elles s'ignoraient c'était plus simple. « Blake, ça fait longtemps tiens donc. » Blake la fameuse lettre toujours dans une main pencha la tête de côté un air légèrement surprit peint sur son visage. C'était étrange de voir la Serpentard lui adresser la parole d'autant plus qu'elle usait de son prénom chose qu'elle n'aurait jamais fait en publique. En même temps elles n'avaient pas le choix puisqu'elles se retrouvaient toutes les deux dans la même pièce il fallait bien qu'elles dissipent la tension. Elle ne pouvait pas dire qu'elle était mécontente de voir Roxanne et encore moins de lui parler et elle était assez curieuse de savoir ce qui pouvait se passer durant cette rencontre. Elle adressa donc un sourire petit, mais convaincue à son ancienne amie. « Roxanne. Effectivement. Tu es debout de bonne heure ! » Sa vague tentative d'engager la conversation la fit elle même sourire, cependant qu'est-ce qu'on pouvait dire à une personne qui venait de nous parler après qu'on l'ai ignorée et réciproquement pendant des années ? La Gryffondor s'approcha cependant d'une chouette, un tout petit animal roux qui lui appartenait, mais qu'elle passait rarement voir. « Anis ! » l'appela-t-elle en lui proposant son bras. Puis elle se tourna vers Roxanne. « Que fais-tu là au fait ? Tu n'as pas l'air d'envoyer du courrier...»

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MessageSujet: Re: « Nous ne sommes pas des flocons de neige » PV Blake   « Nous ne sommes pas des flocons de neige » PV Blake EmptyMer 6 Avr - 1:39


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BLAKE & ROXANNE
Acte I scène II




Chose étrange qu'est l'amitié. Après tout ce ne sont que des passades légères, des fils qui se font et se défont, qui parfois se rencontrent de nouveau ou qui, au contraire, finissent par s'éloigner au gré du temps et se laissent submerger par l'oubli volontaire. Et dire que cette chose, cette amitié, ce sentiment si humain, est un fondement essentiel pour chaque homme qui se respecte. Qui peut se vanter de n'avoir jamais eu d'amis, d'avoir réussi à vivre sans entourage, seul face à lui-même ? La solitude dévore et on finit par devenir fou, une douce folie qui s'empare jour après jour de notre être jusqu'à ne plus vouloir se déloger de là. Et dès lors, c'est la fin. La fin de l'humanité, le début de la monstruosité. On se trouve alors face à deux choix : avoir la haine de l'autre ou au contraire la haine de soi-même. Deux fins terribles qui varient dans leurs supplices mais qui ne changent en rien le résultat. Plus l'on s'enfonce dans la solitude, moins l'on a de chances de s'en sortir. Soit on trouve des défauts à tous, on les méprisent au point de ne plus pouvoir les sentir, au point d'en être révulsé et là c'est notre image qui se façonne au point que les autres ne veulent plus nous approcher. Soit on se déteste au point que l'on perd toute confiance en soi, et dès lors on n'est plus capable d'approcher les autres, ayant trop peur de les décevoir, de ne pas être à la hauteur. Tout cela pour dire que l'amitié est l'un des points fondamentaux de la vie d'un être humain, à moins de vouloir devenir un monstre assoiffé de pouvoir et de sang. Et ces rares personnes ne se compte que sur les doigts d'une main – de deux tout au plus.
Blake Cauldwell et Roxanne Wealsey avaient été amies durant trois années. Elles s'étaient tout de suite bien entendu à vrai dire, malgré leurs maisons respectives qui se détestaient par pur principe. Mais les différences entre rouges et verts, entre Résistants et Obscurs, entre Blake et Roxanne étaient tellement fortes et ancrées que les deux jeunes filles finirent par se heurter à un véritable mur. Un mur de différence impossible à détruire tant il avait grandi au fil des années. Et tout avait explosé et avait dévasté leur amitié qui ne ressemblait plus aujourd'hui qu'à un vulgaire tas de ruines, sans forme précise, sans âme qui vive. Plus le moindre souvenir, plus la moindre nostalgie, plus rien. Le vide, le néant total. En tout cas c'était un peu cela du côté de la jeune verte et argent. Au début c'est vrai, elle avait éprouvé de la rancœur, beaucoup de rancœur. Elle vouait une haine à la rouge et or, une haine un peu étrange et aussi excitante qu'un poison. Elle l'avait haïs à cause de toutes ces années à ses côtés, et par cette haine c'était aussi elle qui se punissait. Elle se punissait d'avoir éprouvé un quelconque sentiment positif à l'égard de cette fille qui était son opposé total, son double angélique. Les deux filles étaient un peu comme le yin et le yang à première vue. La gentille et la méchante, la blanche et la noire, le bien et le mal. Un équilibre parfait mais fragile car ni l'une ni l'autre n'incarnait à la perfection l'abstrait qu'elles représentaient respectivement. Aussi Blake n'était pas toute blanche et pure, car elle avait aussi ses défauts et de même Roxanne n'était pas toute noire, elle pouvait se montrer humaine, indulgente, gentille. Si l'une avait été l'incarnation parfaite, au moindre détail près, du bien et l'autre à l'inverse, celle parfaite du mal, peut être que leur équilibre se serait maintenu en parfait état, en parfaite harmonie. Mais les deux jeunes filles étaient bien trop humaines pour cela, et tout avait alors basculé en une mare d'éclats et d'indifférence. Puis la rancœur et la haine s'étaient dissipées, aussi vite qu'elles étaient apparues, laissant place à une indifférence parfaite, à un parfait oubli de l'autre. Comme si la jeune blonde avait réussi à gommer, à effacer totalement une partie entière de sa vie. Comme si tout cela ne s'était jamais produit et qu'elle n'avait jamais, Ô grand jamais, croisé la route d'une dénommée Blake. Et cette technique marchait à merveille. C'est même la technique la plus employée lorsque des amitiés volent en éclats. Oui, certains se font la guerre comme deux vieux ennemis, mais d'autre préfèrent le silence auxc coups, pour effacer tout lien avec l'ancien ami.
Lorsque vous ignorez l'autre, vous ignorez aussi tout lien ancien qui vous attachait avec cette personne. Au contraire, si vous continuez à avoir des contacts avec cette personne – qu'ils soient bons ou mauvais – alors vous ne niez pas cette ancienne amitié. Au contraire, vous montrez à la face du monde que vous avez été proche de cette personne, car personne ne peut être dupe bien longtemps. Or c'était quelque chose que la verte et argent ne pouvait pas supporter. Elle devait effacer de toute sa vie ces liens qui l'avaient un jour lié avec une rouge et or, Résistante de surcroit. Mais maintenant qu'elle se tenait face à elle, ce n'était ni de la haine ni de l'indifférence qui prônait dans son cœur. Non, c'était plutôt une ancienne nostalgie, comme une très vielle amie que vous avez perdue de vue et que vous êtes contente de revoir, à l'improviste. Car rien n'était calculé dans cette rencontre, tout se passait selon les humeurs de l'une et de l'autre. Étrangement, la jeune blonde se sentit tout à fait calme, sans aucun besoin de se redresser pour surplomber l'autre de toute sa hauteur. Au contraire elle s'adossa à un mur et croisa les bras devant sa poitrine, respirant légèrement l'odeur si particulière de ce lieu si particulier. Après tout, qui pouvait imaginer que ces deux personnes se rencontrent ici, à cet endroit si anodin et insolite ? Peut être était-ce la fatigue qui jouait. Ou bien justement cet endroit si insolite. Roxanne n'en savait rien mais ce dont elle était sûre c'est qu'elle n'avait aucune envie de se battre, ou même de prendre la rouge et or de haut. Pas aujourd'hui, pas maintenant. Oh bien sûr, elle savait très bien que les deux filles ne seraient plus jamais aussi proches qu'avant, c'était juste impossible. Mais elle en avait marre de cette petite guerre, de cette ignorance perpétuelle.
Un léger s'installa après la phrase de la blonde, silence qu'elle pouvait très bien comprendre d'ailleurs. Après tout elle venait d'engager en quelque sorte une conversation alors qu'elles s'étaient abstenues de tout contact depuis quelques années. Et en plus elle avait utilisé le prénom de la jeune fille, au lieu d'employer son nom de famille, ce qu'elle aurait fait avec n'importe quelle autre personne. La jeune blonde se mordilla doucement la lèvre attendant une réponse de l'autre. Elle n'allait tout de même pas parler toute seule, se serait le comble, pour une fois qu'elle était gentille. « Roxanne. Effectivement. Tu es debout de bonne heure ! » Ouf, l'honneur est sauf. A la surprise de la blonde – la même surprise qui avait dû marquer la brune quelques secondes plus tôt – Blake l'avait appelé par son prénom. Mais ne laissant pas le temps à la surprise de l'envahir totalement, la jeune fille se contenta de se taire tandis que la brune passait entre les oiseaux pour aller chercher le sien, une petite chouette au plumage roux, mais moins roux que la couleur de cheveux des Weasley. D'après l'exclamation de la jeune rouge, l'oiseau en question se dénommait Anis. Ce nom fit légèrement sourire la blonde mais elle tenta de ne rien laisser paraître. De toute façon Blake avait le dos tourné tandis qu'elle appelait sa chouette. Roxanne quand à elle n'avait pas d'oiseau propre. Les – très – rares fois où elle devait envoyer du courrier à sa famille elle empruntait un oiseau de l'école, un de ces grands ducs au plumage majestueux. Cela valait mieux que d'avoir une petite boule de plume dont il fallait s'occuper. La verte avait d'autres chats à fouetter et donc se contentait des hiboux des autres. Et de toute façon, elle envoyait une lettre tous les six mois, lorsque la menace parentale se faisait trop forte. Et ses lettres étaient toujours très brèves et sans aucun sentiments. Du genre « Oui je vais bien. Oui j'ai de bonnes notes. On se voit aux vacances. » Trois phrases, souvent les mêmes tournées de manière différente, et personne n'aurait pu croire que la jeune fille écrivait à ses parents. Heureusement qu'il y avait Fred pour combler le vide affectif de la jeune cadette. Fred, le fils prodige de ses parents. L'enfant parfait à leurs yeux : farceur, Résistant, chez les jaunes. Tout le contraire de la vipère : capricieuse, Obscure et chez les verts. Quelle déception pour toute cette famille de rouge et or, qui consentaient que leurs enfants atterrissent dans toutes les maisons sauf celle de Salazar Serpentard. Et pourtant la jeune fille ne se trouvait pas moins bien que les autres membres de sa famille, au contraire. Mais ne nous engageons pas sur ce sujet car la jeune fille était capable de se battre avec elle-même toute une journée durant à ce propos. Bien heureusement, Blake eut la bonne idée de prendre la parole une nouvelle fois et coupa la demoiselle dans ses réflexions intérieures. « Que fais-tu là au fait ? Tu n'as pas l'air d'envoyer du courrier...»
Perspicace la jeune lionne. Et après tout, que faisait-elle là ? Elle s'était réfugiée ici, sans vrai but au fond. Oui, elle allait passer pour une folle mais après tout, elle n'avait pas vraiment besoin de faire semblant. Si elle avait eu du courrier à envoyer – chose encore plus étonnante que de venir seule dans la volière – elle aurait pu repartir dès que l'oiseau était parti. Alors elle se contenta de dire la vérité. « J'arrivais pas à dormir, alors j'ai préféré sortir plutôt que de rester dans la salle commune. Et je me suis retrouvée ici, parce que j'aime bien cet endroit. Voilà. » Une question lui brûlait les lèvres, les mots voulaient sortir de sa bouche mais elle se demanda si elle pouvait se permettre de poser cette question. Après tout elle ne voulait pas poser trop de questions indiscrètes à la jeune brune en face d'elle. Mais voyant que le silence retombait lentement mais sûrement dans la volière, elle se permit de poser cette question. « Et toi, à qui t'envoie du courrier ? Il est super tôt pour envoyer une lettre, je suppose que c'est une lettre de dernière minute non ? » Et elle attendit la réponse de la jeune fille tout en caressant le plumage d'un oiseau qui se tenait à côté d'elle. Elle passait ses longs doigts blancs comme le marbre sur la tête du hibou qui restait immobile, se laissant caresser par une étrangère. Oui la curiosité est un vilain défaut, Roxanne le savait. Elle savait qu'elle n'aurait sans doute pas dû poser cette question, juste parce que c'était à la limite du personnel, mais elle l'avait quand même fait. Pourquoi ? De toute façon elle trouverait toujours des excuses – la fatigue, le silence. Mais elle savait au fond d'elle pourquoi elle l'avait fait. Par peur de la solitude, parce qu'elle savait ce que ça faisait. Peut être était-elle en train de mûrir après tout. Peut-être avait-elle compris que faire la guerre à cette fille ne l'avancerait en rien, alors elle avait parlé. Parce qu'au fond elle l'aimait bien cette fille, sinon elle n'aurait jamais été son amie. Mais elle avait fait des choix qui l'avaient conduite à devoir se séparer d'elle. Cette histoire était si loin maintenant, les deux filles avaient changé, avaient tracé leur petit bout de chemin, chacune selon sa voie, selon son destin. Pourquoi ne pas tenter de se reparler, sans pour autant devenir de véritables amies ? Justes deux connaissances qui se saluent mais ne se parlent pas de leurs petits soucis. Mais tout cela, elle ne l'avouerai jamais. Non, elle avait bien trop de fierté. Après tout, elle était et demeurait Roxanne Weasley.

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MessageSujet: Re: « Nous ne sommes pas des flocons de neige » PV Blake   « Nous ne sommes pas des flocons de neige » PV Blake EmptyLun 8 Aoû - 5:46

La chouette bien agrippée à son avant bras, Blake entrepris d'attacher sa lettre à la patte de l'oiseau. Elle ne le faisait pas souvent et se débrouillait plutôt mal, d'ailleurs la bête peu habituée à voir sa maîtresse ne rendait pas la chose très facile et refusait même de tendre sa patte. La jeune femme prit donc le partie de s'en occuper plus tard quand son esprit serai moins préoccupé par la présence de son ex amie. «  J'arrivais pas à dormir, alors j'ai préféré sortir plutôt que de rester dans la salle commune. Et je me suis retrouvée ici, parce que j'aime bien cet endroit. Voilà. » La réplique de Roxanne ne nécessitait pas de réponse aussi la Gryffondor ne perdit pas son temps à en trouver une qui aurait de toute façon l'air stupide et de trop. Le silence retombait aussi Blake qui par chance avait de quoi s'occuper plutôt que de rester face à son interlocutrice les bras ballants elle caressa sa chouette qui parut apprécier le geste si rare. En fait elle avait bien de la chance d'avoir une bête aussi gentille et peu capricieuse considéré le fait qu'elle devait passer par la volière une fois tous les deux mois maximum. « Et toi, à qui t'envoie du courrier ? Il est super tôt pour envoyer une lettre, je suppose que c'est une lettre de dernière minute non ? » Elle fut surprise de l'effort de Roxanne et comprit qu'il fallait qu'elle se fasse à l'idée que la jeune femme n'agirai absolument pas comme Blake aurai pu le prévoir, dans tous les cas elle allait la surprendre, autant qu'elle y soit préparée. La question aussi l'étonna par sa légère indiscrétion, mais finalement peut-être bien qu'elle avait droit de se le permettre vu les trois années d'amitié qu'elles avaient eu et qui ne se perdraient probablement jamais entièrement. La brunette de toute façon n'avait rien à cacher et appréciait cette espèce de tentative pour renouer un peu, laisser tomber l'indifférence affectée pour une fois.

« À ma mère, je serais bien encore dans mon lit ou du moins dans la salle commune si ça n'avait pas été une urgence. Enfin...rien de grave – elle s'était sentit dans l'obligation de le préciser comme si la jeune Weasley aurait pu s'en inquiéter, pensée ridicule bien sûr -, c'est son anniversaire en fait et disons qu'on était loin d'être prêts. »

Bien qu'elle n'ai fait que répondre à la question elle eut l'impression d'en avoir trop dit, Roxanne ne s'intéressait sûrement pas réellement à la raison de sa présence dans la volière et quand bien même elle aurait été intéressée les détails donnés par Blake restaient superflus et manquaient d'intérêt. Penser à sa mère en présence de Roxanne la fit indéniablement penser à celle de Serpentard, il était assez connu pour quiconque s'y intéressait un minimum que les relations de famille de celle-ci n'était pas aux mieux. Il suffisait de la voir avec son frère pour le savoir et on devinait facilement que ses parents autrefois fiers Gryffondor devaient être déçu que leur fille soit envoyée à Serpentard. Mais la guerre de famille allait plus loin encore, quand l'aîné – suivant de toute évidence les idéaux de la famille – était un Résistant Roxanne était sans le moindre doute une Obscur et lorsque les divergences vont aussi loin il est difficile de jamais espérer une bonne entente dans cette branche des Weasley. La Gryffondor n'osa donc pas poser la moindre question à ce sujet à Roxanne, bien que ça puisse passer pour un simple intérêt poli, cela ne pouvait qu'amener son ancienne amie à penser à ses querelles de famille. De plus Blake ne pouvait s'empêcher de penser que si Roxanne avait suivi sa famille au moins dans ses idées sur Voldemort elles seraient certainement encore amies. Bien sûr officiellement ce n'était pas ça qui les avait séparé, mais c'était en réalité la plus grande de leurs différences qui devaient à la longue forcément entraîner un éloignement, bien que celui-ci n'ai que légèrement eut lieu avant que les deux jeunes filles de l'époque ne se disputent pour rien et ne se reparlent plus jamais. Toujours est-il qu'avec ces réflexions Blake s'était plus ou moins déconnectée de la réalité et ne repris contact avec que deux bonnes minutes après avoir parler. C'est à ce moment là d'ailleurs qu'une idée de conversation qui ne durerait pas forcément longtemps mais qui restait néanmoins une idée non négligeable et qui lui permettrait d'étudier un peu plus l'attitude de la blonde. Elle tenta donc à nouveau d'attacher la lettre à la patte d'Anis sachant très bien qu'elle n'y arriverait pas. Elle s'adressa alors à Roxanne d'un air aussi naturel que possible.

« Est-ce que tu peux m'aider ? À faire le maudit nœud je veux dire. J'ai plus tellement l'habitude d'envoyer des lettres et puis je t'avouerai que je suis pas encore si bien réveillée que ça. »

Voilà, elle venait de lui demander un service, pas grand chose, mais un service quand même que la jeune femme pouvait accepter de lui rendre ou non. Qu'elle réussisse elle même à réaliser ce que Blake avait ce matin là tant de mal à faire ou pas n'était finalement pas si important que ça. Qu'elle accepte ou non était bien plus important et si elle acceptait comme Blake l'espérait ça les mènerait au moins à parler quitte à ce que ce soit sûr un sujet aussi peu intéressant que les hiboux et leurs caractères de cochons ou les nœuds ou ce genre de chose. Ce serai aussi l'occasion pour la Gryffondor de remercier la Serpentard et bref de revenir à une espèce d'entente cordiale. Blake n'était pas certaine que ce fut ce que Roxanne cherchait, mais ça y ressemblait en tout cas et elle l'espérait fortement. De toute façon c'était bien plus intelligent que de prétendre détester quelqu'un qui avait été son amie et à qui elle ne voulait pas de mal.

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MessageSujet: Re: « Nous ne sommes pas des flocons de neige » PV Blake   « Nous ne sommes pas des flocons de neige » PV Blake EmptySam 27 Aoû - 23:29


« Nous ne sommes pas des flocons de neige » PV Blake 0012f0xw « Nous ne sommes pas des flocons de neige » PV Blake Alexz4
BLAKE & ROXANNE
Acte I scène III




Les rayons du soleil devenaient lentement beaucoup plus imposants. La volière commençait en effet a être éclairée d'une douce lumière jaune qui remplaçait la rosâtre de l'aube. Mais pour le moment, il restait beaucoup de temps avant que les autres élèves décident de se lever, il fallait donc trouver soit un moyen d'échapper à cette situation quelque peu gênante, soit trouver un sujet de conversation qui pourrait combler le silence qui s'installait peu à peu entre la rouge et la verte. C'est pourquoi la jeune fille s'efforçait de poser des question à la brune, même si le sujet n'était pas intéressant, et que la réponse l'importait peu. Mais elle voulait se montrer plus ou moins gentille – en tout cas elle n'avait pas encore insulté la rouge, ce qui s'avérait être un progrès spectaculaire pour la blonde. Continuant de caresser le hibou qui se tenait à ses côtés, en attendant une quelconque réponse de son ancienne amie. « À ma mère, je serais bien encore dans mon lit ou du moins dans la salle commune si ça n'avait pas été une urgence. Enfin...rien de grave, c'est son anniversaire en fait et disons qu'on était loin d'être prêts. » La jeune blonde se contenta de hocher légèrement la tête pour dire qu'elle comprenait. Que pouvait-elle ajouter de plus d'ailleurs ? Elle s'intéressait guère aux anniversaires, encore moins à ceux des parents, et encore moins à ceux des parents d'une ancienne amie qui était devenue une de ses ennemies. Bref, elle ne pouvait rien dire qui ne soit sincère, et de toute façon elle n'avait pas envie de partir sur un sujet de conversation qui allait l'ennuyer à mourir, aussi préféra-t-elle se taire et laisser le silence reprendre ses droits. A ce rythme là, la situation allait très vite se révéler insupportable, et Roxanne imaginait déjà divers stratagèmes pour pouvoir fuir cet endroit et laisser la brune envoyer sa lettre. Après tout elle-même pourrait aller se promener dans le parc, ou même retourner dans la salle commune en attendant le réveil des autres. Être seule ne pourrait pas être pire que de regarder la brune en chien de faïence pendant une heure. Alors il fallait vite trouver quelque chose à faire, sinon la jeune fille n'allait pas tarder à mettre en place un de ses stratagèmes.
La jeune fille resta adossée contre l'un des murs de la volière, tout en continuant à caresser la bête qui se trouvait à côté d'elle, observant la jeune brune. Elle avait bien changé depuis le temps où les deux demoiselles étaient encore amies. Elle avait grandi. Tout comme la blonde. Et les deux avaient pris une voie très différente l'une de l'autre. Aux dernières nouvelles Blake était encore amie avec Albus et Pete, toujours Résistante tandis que la blonde était une Obscure aguerrie. C'est surtout cette divergence au point de vue des idées qui avait eu raison de leur amitié qui était pourtant assez solide dans le temps. Blake avait été l'une des premières – voir la première – amie de la jeune blonde à Poudlard. En effet, elles s'étaient rencontrées sur les barques qui les menaient à Poudlard la première année, ça rapproche donc immédiatement. Mais la vie est ainsi, et les deux jeunes filles ne partageaient plus les même idéaux, et maintenir une telle amitié se révèle très difficile et dangereux. C'est pourquoi les deux jeunes filles s'étaient séparées, pas en de très bons termes c'est le moins que l'on puisse dire. A partir de ce moment là, la jeune blonde n'avait plus traîné avec des rouges et or – tout du moins officiellement, puisqu'elle était tout de même en très bons termes avec Pete par exemple, bien qu'il soit le stéréotype même du Gryffondor résistant. Mais hormis ces quelques exceptions, la jeune fille n'avait que des amis Obscurs, Serpentard ou autre, mais Obscurs. Mais les rouges étaient très rares dans ses petits papiers, et la maison Gryffondor regroupait la quasi-totalité de ses ennemis. Soudain, la voix de Blake sortit la jeune fille de ses pensées. La blonde cligna des yeux d'une manière tout à fait idiote pour tenter de se reconnecter à la réalité et observa la jeune fille en tenta de comprendre ce qu'elle lui disait. « Est-ce que tu peux m'aider ? À faire le maudit nœud je veux dire. J'ai plus tellement l'habitude d'envoyer des lettres et puis je t'avouerai que je suis pas encore si bien réveillée que ça. » La blonde haussa un sourcil et cessa de caresser l'oiseau qu'elle caressait depuis quelques bonnes minutes déjà. Que faire ? Elle n'avait rien à perdre, et aider la jeune fille à faire un maudit nœud sur la patte de sa chouette ne l'engageait à rien. Mais après tout elle était censé ne pas l'aider, elle était censé ne pas l'aimer. Enfin, c'était quand même elle qui avait lancé la conversation, elle aurait très bien pu repartir sans jamais lui adresser la parole. La jeune fille se décolla donc du mur sur lequel elle était adossé et épousseta sa robe. «  Tu sais je ne suis pas très douée non plus pour les nœuds, j'envoie très rarement du courrier. »
Ce qui était vrai. Elle n'avait personne à qui envoyer des lettres dans le monde extérieur. Ses parents ? Une lettre par an, et encore les bonnes années. Le reste de sa famille ? Elle ne connaissait même pas leurs adresses et n'avait même pas envie de les connaître. La volière restait donc un endroit qu'elle aimait, mais qui ne présentait aucune utilité pour elle. C'était ainsi. Mais bon, elle savait quand même attacher une lettre, alors elle s'approcha doucement de la jeune rouge et de son oiseau. Elle observa la bête et se pencha doucement vers elle. Elle avait toujours eu ce « don » de rassurer les animaux, même si cela ne marchait malheureusement que sur eux. En effet, peu de personnes étaient rassurées par la blonde. Mais qu'à cela ne tienne, la jeune fille s'en fichait complètement et cela ne lui faisait ni chaud ni froid. Elle en profitait même, et cela se révélait très drôle. Reportant son attention sur la chouette, la jeune fille lui caressa doucement la tête avant de tendre la main, espérant que la chouette fasse de même avec sa patte. Ce qui ne tarda pas à arriver. «  Ta lettre s'il te plait » Elle récupéra le morceau de parchemin qu'elle fit glisser entre ses doigts et l'attacha à la patte de la chouette en s'y reprenant par deux fois. Puis quand se fut finit elle se releva, sa chevelure blonde suivant le mouvement de sa tête. «  Voilà » Elle aurait été tenté d'accompagné son mot par un sourire, mais elle s'en empêcha au dernier moment. Elle ne voulait pas que cela puisse signifier quoi que ce soit pour la brune. «  J'espère que ça va tenir, je t'ai dis que je n'étais pas très douée pour tous ces trucs de nœuds. » Voilà. Elle avait essayé au moins. Manquait plus que la réaction de la jeune rouge et or, voir si elle voulait continuer cette conversation sans aucun doute passionnante sur les nœuds, ou si elle préférait se taire. Intérieurement, la jeune blonde priait pour que la jeune brune choisisse la seconde option, elle ne voulait pas vraiment se lancer dans une conversation de vieux marins, à propos des différents nœuds existants sur cette planète. Et pourtant, elle avait beau chercher un autre sujet de conversation, elle n'en trouvait pas. Elle ne pouvait pas parler des amis de la brune – puisqu'elle était censé détester Pete et détestait vraiment son cousin Albus, les autres amis de la brune n'étant pas assez intéressant aux yeux de la jeune blonde pour qu'elle y fasse allusion – ni parler de ces histoires de clans.
La jeune fille décida donc de lancer un sujet qu'elle n'aurait jamais cru pouvoir lancer d'elle même – comme quoi il y a une première fois à tout. Les cours. Et Merlin seul savait à quel point la jeune fille détestait les cours, parler de ces heures interminables lui donnait la nausée mais là elle n'avait pas vraiment le choix si elle ne voulait pas sauter par la fenêtre de la volière – le truc c'est qu'elle, elle n'avait pas d'ailes comme les hiboux. «  Sinon, les cours ça se passe bien pour toi ? » Alors là, Blake se devait d'être indulgente envers elle, Roxanne avait quand même tenté de faire tenir la conversation en abordant le pire des sujets possibles : mais au moins c'était un sujet, il ne fallait pas se plaindre. Mais au fond la jeune blonde se demandait pourquoi elle n'avait pas laissé la jeune fille ne pas lui répondre, comme ça elle aurait pu repartir fissa dans sa salle commune, et échapper à cette conversation. Peut-être parce qu'au fond elle n'avait pas tellement envie d'y échapper ? Elle n'avait rien de particulier contre la jeune fille rouge et or, c'était juste une question de principe. Elle avait un phénix brodé dans sa manche, la blonde avait une rose noire, c'était comme ça. Cette guerre des clans s'immisçait même dans les amitiés, dans les fraternités. Comme si on ne pouvait pas assumer ses idées sans devoir faire la guerre à ceux qui s'y opposent. Mais la machine avait déjà démarré depuis bien longtemps, c'était trop tard pour la stopper. Et la blonde avait bien trop de mal pour pouvoir se repentir maintenant – surtout qu'elle n'en avait pas non plus très envie. D'accord elle n'avait rien contre Blake, mais cela juste parce qu'elles avaient vécu des années d'amitiés. Les autres ne méritaient pas autant d'indulgence de sa part. Et puis même, si la guerre n'était pas nécessaire, par moments les Résistants pensaient vraiment pouvoir détruire le clan des Obscurs, alors il fallait bien que ces derniers ripostent comme ils le pouvaient. Oui, elle rejetait la faute sur les autres, comme toujours après tout. C'était dans sa nature. Certes les Résistants n'étaient ni tout blanc ni tout noir, mais les Obscurs non plus. Il fallait arrêter de mettre des étiquettes, bon et méchant sur chaque clan. Certains Obscurs étaient des personnes très gentilles, certes il y en avait qui étaient des salauds de première, mais tous n'étaient pas comme cela. Et il fallait aussi arrêter de dire que tous les Résistants étaient de braves élèves qui luttaient pour le bien. Le bien et le mal : ce clivage manichéen, elle n'en pouvait plus. Il n'y avait pas de bien et de mal dans ce bas monde. Pas de blanc et de noir. Que du gris. Et elle connaissait des Résistants qui devraient avoir honte de leur comportement, bien plus que certains Obscurs. Bref, tout cela la mettait dans des états pas possible. Elle en avait assez, assez de tout. Et Blake dans tout cela ? Elle ne lui avait rien fait de particulier hormis ne pas partager les même idées que la blonde. Et pour cette raison les deux filles avaient mis fin à leur amitié – qui n'aurait pas pu être la même qu'au début, à cause des ces différents. C'était un peu du gâchis, mais aujourd'hui la jeune fille ne ressentait plus aucune rancœur envers son ancienne amie. Tout cela s'était peu à peu dissipé avec le temps, elle n'avait plus le cœur à faire la guerre avec Blake alors qu'elle n'avait aucune raison de le faire. Alors elle restait avec elle, cherchant un sujet de conversation, n'importe lequel tant que cela pouvait montrer qu'elle n'avait plus rien contre la rouge. Mais de là à dire que les deux filles allaient redevenir amies, non non. C'était un peu exagéré. Mettre fin à cette guerre froide était déjà suffisant, il ne fallait pas non plus exagéré. Et d'ailleurs la verte n'était même pas sûre qu'elles aient encore beaucoup de choses en commun, alors de là à reconstruire une amitié, c'était tout bonnement impossible. Non pas qu'elle n'en ai pas réellement envie, mais elle ne pouvait pas. Premièrement à cause des regards des autres, et deuxièmement justement parce qu'elle ne savait pas si c'était possible, et elle préférait ne pas se lancer dans ce genre d'entreprises, surtout pour risquer de mettre en péril sa propre place dans la hiérarchie de Poudlard.

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MessageSujet: Re: « Nous ne sommes pas des flocons de neige » PV Blake   « Nous ne sommes pas des flocons de neige » PV Blake EmptyDim 28 Aoû - 9:35

Blake avait presque retenu son souffle après avoir demandé à Roxanne de l'aider, ça paraissait tellement stupide maintenant qu'elle y pensait. Elle dut se retenir de ne pas baisser les yeux lorsque la blonde haussa les sourcils simplement pour qu'elle ne risque pas de l'interpréter autrement que comme son embarra face à sa propre sottise. « Tu sais je ne suis pas très douée non plus pour les noeuds, j'envoie très rarement du courrier. » Voilà, c'était une manière comme une autre de refuser en étant toutefois gentille et quelque peu familière. C'était tellement particulier venant de la jeune femme que finalement ce n'était peut-être pas un refus d'autant qu'à la surprise de Blake avant de proférer ces mots la vert et argent s'était décollée du mur qui la soutenait depuis quelques minutes. La brune comprit qu'elle allait lui rendre ou du moins si l'on en croyait ses paroles essayer de lui rendre ce service qu'elle avait osé lui demander. Service qui se demande à un inconnu avec aisance, mais qu'il est beaucoup moins facile de demander à une ancienne amie. Qu'elle lui dise qu'elle envoyait rarement du courrier ne la surprit pas, après tout à qui en enverrait-elle elle était loin d'avoir les meilleures relations possibles avec sa famille. Roxanne s'approcha confirmant ce que Blake pensait et se pencha vers Anis. La rouge et or fut surprise de l'accueil de sa chouette qui plutôt que d'être un brin méfiante et agressive se laissa sagement caresser par une parfaite inconnue et accepta même presque immédiatement de lui tendre la patte. Tout à sa surprise Blake obéit immédiatement à la blonde et lui tendit donc sa lettre que l'autre entreprit d'attacher à la patte de sa chouette tandis que la brune observait la scène sans mot dire. « Voilà » Pas le moindre sourire accompagna ce mot lâché d'un ton plat qui pourtant n'étonna pas la Gryffondor, elle savait qu'il ne fallait pas s'attendre à des effusions d'amitié de la part de Roxanne qui, après tout, était celle qui avait rendu le service et non pas l'inverse et ce sûrement après un combat intérieur. Blake en revanche ne se retint pas de montrer légèrement ses dents avec un sourire reconnaissant. « J'espère que ça va tenir, je t'ai dis que je n'étais pas très douée pour tous ces trucs de noeuds. » Elle hocha la tête, tira un peu la lettre vers elle pour éprouver la ténacité du noeud puis approuva. « Merci, je pense que ça ira amplement. » Puis elle s'approcha laissa sa chouette s'envoler dans un hululement, non sans l'avoir caressé une dernière fois. Revenant à ses réflexions sur Roxanne, elle ne savait plus quoi en penser, il était clair qu'elle faisait un effort, mais un effort pour quoi exactement ? Rien n'était clair et elle-même n'était pas sûr de savoir ce dont elle avait envie. Avait-elle envie de rester ici et d'engager de maigres conversations avec son ancienne amie ou voulait elle partir et retourner dans son lit ou faire quoique ce fut d'autre qu'elle avait l'habitude de faire et qui ne la mettait pas dans des situations inconfortables ? Elle hésitait à reprendre la parole, ne sachant pas quel sujet aborder ce qu'elle avait le droit ou non de dire de qui elle pouvait ou pas parler. Roxanne cependant lui sauva la mise. « Sinon, les cours ça se passe bien pour toi ? »


Surprise on peut dire que Blake l'était, il fallait toujours être un peu désespéré pour engager le sujet de cours. Enfin sauf peut-être pour certains Serdaigle supposait la jeune fille. Mais pour c'était néanmoins une idée, un sujet qui n'engageait à rien et qui permettait de faire revivre la conversation qui s'était lentement éteinte. Dans un premier temps elle ne répondit pas, mais observa intensément son interlocutrice. Elle voulait comprendre à quoi tout cela rimait, mais de Roxanne n'émanait rien qui ait pu la renseigner un tant soit peu. Aussi elle prit une inspiration et décida de parler comme si Roxanne était n'importe qui d'autre. « Bas ça se passe comme d'habitude si tu veux...C'est-à-dire plutôt bien selon moi, mais les professeurs ont l'air d'avoir un avis différent... Que veux-tu je ne suis pas aussi studieuse que Pete. » Elle ne put s'empêcher d'étudier le visage de la vert et argent au moment où elle évoquait Pete. Lui et la jeune fille avaient été amis auparavant et bien que Blake ne savait pas exactement ce qu'il en était devenu elle ne les voyait jamais ensemble et supposait donc que leur situation était semblable à celle de Blake et Roxanne. Cependant, elle était curieuse de savoir si la même ambiguïté dans leur relation négative existait pour eux aussi. Elle n'avait jamais jugé important ou intéressant d'évoquer Roxanne devant Pete, mais vu l'attitude de celle-ci avec elle, elle se disait que finalement elle devait essayer, ça pouvait toujours l'aider à essayer de comprendre la Serpentard. Après l'avoir scruté quelques instants elle lui retourna la question assez simplement. « Et toi ? Si je me souviens bien ça n'a jamais été ta tasse de thé ? » Eh oui malgré tout elle s'en souvenait. Ca pouvait paraître surprenant, mais au final ce n'était pas si difficile à retenir, après tout ça avait été l'une des choses que les deux jeunes filles avaient en commun à l'époque où elles étaient amies. Blake avait envie de savoir si ça avait changé, si finalement elles n'avaient vraiment plus rien à faire ensemble ou si une chance subsistait. Une chance de quoi au juste ? Elle n'en était pas certaine. Pas d'être amie, ce serait beaucoup trop compliqué, mais..d'être...copines ? De s'entendre relativement bien d'être capable de se parler sans se confier quoi ce se soit mais d'apprécier la compagnie de l'autre ? C'était sûrement beaucoup espérer après un simple échange de cordialités et elle n'était pas sûre que ce fut son souhait. Elle n'avait pas vraiment eu le temps de beaucoup y réfléchir après tout. Mais c'est vrai qu'il était possible que ces choses qui avaient fait qu'à l'époque elles avaient pu s'entendre aient survécues. Il était possible que malgré le fait qu'elles aient grandit et changé certaines de ces choses, elles, puissent encore les lier. Par exemple ne jouaient-elles pas toutes deux au Quidditch ? Certes à des postes différents, mais elles avaient au moins une passion commune et nombreux étaient ceux qui, à Poudlard baisaient une amitié entière sur ce genre de choses...D'ailleurs maintenant que son esprit pensait Quidditch, Blake se dut d'admettre que Roxanne était une très bonne joueuse et à ses yeux l'équipe de Serpentard lui devait pas mal de « buts » puisqu'elle était poursuiveuse. Ou peut-être n'était-elle pas si impartiale lorsqu'elle était dans les gradins et observait cette équipe jouer.. « Tu nous as offert un beau match la dernière fois face à Poufsouffle. » Elle avait lâché cette phrase sans réfléchir, mais ne la regrettait cependant pas. Si on pouvait parler cours quel mal y avait-il à parler Quidditch ? Au contraire c'était à ses yeux beaucoup plus intéressant que de parler parchemins et livres de classes. Et tant qu'elles n'abordaient pas de point de stratégies ou qu'elles ne se mettaient pas à critiquer l'équipe de l'autre ça n'avait que peu de chance de déborder. Bien que Blake soit une fervente protectrice de sa maison elle n'en rejetait pas moins les qualités des autres et ce même lorsqu'il s'agissait du fameux sport préféré des sorciers. Certes lorsqu'elle jouait contre les Serpentard elle paraît du principe que, eux, les Gryffondor allaient gagner, mais elle ne voyait pas ce qui l'empêchait de dire du bien de certains joueurs lors de matchs où sa propre équipe ne jouait pas. De plus son frère étant à Serpentard elle était loin d'être de ces Gryffondor détestant par principe cette maison. Non, elle, elle détestait les obscurs et il fallait admettre qu'une bonne partie des serpents avaient la fameuse rose noire brodée sur leur manche à l'instar de Roxanne justement. Ce qui la ramenait à la difficulté de leur situation. Elle ne détestait pas la jeune fille, mais peut-être aurait elle dû et ça aurait certainement été plus facile si elles n'avaient jamais été amies, mais elle n'osait pas regretter que c'ait été le cas. Non. Au moins leurs débuts à Poudlard avaient été joyeux c'était toujours ça de gagné. Mais c'était vrai que du coup elle ne voyait pas Roxanne suffisamment comme « l'ennemie » que la Résistante en elle lui criait qu'elle était. Elle se disait qu'elle ne l'était pas, pas vraiment, sinon elle n'aurait jamais pu s'entendre avec elle. Si elle avait été si pourrie elles n'auraient jamais été amies et cela la menait à penser qu'il fallait parfois savoir regarder plus loin que le clan, comme elle savait si bien voir plus loin que la maison. Bien sûr on ne pouvait jamais être très proches de quelqu'un ayant des idéaux si différents des siens, ça ne peut tout simplement pas marcher mais ça ne veut pas dire qu'il fallait s'insulter à chaque tournant ou se taper dessus dès que l'occasion se présentait. Bien que sachant cela elle l'appliquait mal à sa vie de tous les jours et pour l'instant seule Roxanne faisait l'exception.
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