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 Une nuit parmi tant d'autres ... | Pour Miss Vladmirova.

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MessageSujet: Une nuit parmi tant d'autres ... | Pour Miss Vladmirova.   Une nuit parmi tant d'autres ... | Pour Miss Vladmirova. EmptyLun 25 Avr - 8:38

« J’étais dingue de toi,
Prêt à toutes les conneries,
Prêt à faire n’importe quoi,
Je me souviens de ces quelques pas,
Que tu m’avais appris,
Pour valser sous les feux, mon amour. »
Comme j’étais en vie – Cali.

Comme à l’accoutume, ils étaient insoucieusement dans la posture du parfait petit couple. Ce n’était pas la première fois que ceci se produisait, et la moitié du château devait se poser des questions sur le fond de leur relation : Amicale, amoureuse, ou tout simplement complexe ? En réalité, tout ça était bien trop compliqué pour que ce ne soit qu’une simple et forte amitié. Et il ne manquait qu’un rien pour que tout cela vire à une belle relation amoureuse. Une fois de plus, Billie était assise entre les jambes d’Andrew, et son dos reposait contre le torse du jeune homme. Non, ils ne sortaient vraiment pas ensemble, ils ne couchaient même pas ensemble. Et à connaitre Andrew, ce dernier point était un exploit. Ils faisaient simplement preuve d’une complicité à toutes épreuves. Le plus clair de leur temps, ils étaient dans cette posture qui restait tout de même explicite, à déblatérer sur les moindres ragots du château. Le reste du temps, ils s’adonnaient à un jeu qui renforçait leur lien : Le cap ou pas cap. « C’est un peu trop calme tout ça … Et t’en profites un peu trop. » Etait-ce l’heure d’un nouveau tour dans leur divertissement ? Alors qu’Andrew voyait ses mains se balader sur le ventre de la belle Gryffondor, cette dernière positionna ses mains sur les cuisses du jeune homme et s’appuya sur lui pour se relever, tout en espérant lui faire mal.

Billie resta de longues minutes dos à Andrew, un sourire malicieux aux lèvres. Le jeune Serdaigle se doutait bien qu’elle cherchait un nouveau défi pour lui. Mais il n’avait pas peur de ce genre de choses. Ils se connaissaient bien, et il savait qu’il était prêt à tout lorsqu’il y trouvait une source d’amusement. Ce genre de jeu avec Billie lui convenait parfaitement, bien que les sanctions qu’ils se donnaient, n’étaient pas toujours évidentes à vivre : Faire les devoirs de l’autre, être son serviteur … Tant de cruauté qu’ils pouvaient subir. Dans le pire des cas, lorsqu’Andrew perdait, il se disait qu’il préférait que ceci se passe avec Billie, plutôt qu’avec une personne à qui il devait de l’argent. « Tiens, tu pourrais aller draguer celle là-bas. » Andrew esquissa un sourire amusé, ce n’était pas la première fois que Billie l’envoyait draguer telle ou telle fille du château pour combler le tableau de chasse du Serdaigle. Le risque dans ce genre de cas était que la proie n’entrait pas dans les critères d’Andrew. Mais il n’était pas du tout inquiet, la Gryffondor l’envoyait souvent vers des filles coriaces, mais avec lesquels il s’en sortait toujours. Le Serdaigle releva la tête pour voir devant lui, entre les genoux de Billie, une jeune Poufsouffle qui traversait le parc. Andrew sourit à nouveau en imaginant son plan d’attaque, tandis que ses doigts vinrent glisser sur les chevilles de la Gryffondor. « Oh et puis non. » Jalouse ? Au fond de lui Andrew l’espérait, mais il n’osait pas se l’avouer. Ses doigts remontèrent le long de ses mollets. « Je suis plutôt curieuse de savoir quel genre de sous-vêtement cet homme porte. » Le Serdaigle envoya son regard de l’autre côté des jambes de Billie et observa au loin un homme portant une caisse de matériel. Andrew ne mit pas très longtemps à reconnaitre le professeur de soins aux créatures magiques de l’école. Cette fois, le défi était un peu moins dans ses cordes. C’était pourquoi le Serdaigle tenta de faire diversion. « Les miens sont tout aussi intéressants. Si ce n’est plus … » Billie le connaissait bien, peut-être un peu trop. Et elle a dût sentir qu’Andrew se trouvait en position de faiblesse dans ce défi. La jeune Gryffondor se retourna et s’accroupit face à lui. « Tu as deux jours. Ne perd pas de temps. Ça t’évitera de regarder mes jambes trop longtemps. » La jolie blonde déposa un bisou sur la joue du Serdaigle et elle l’abandonna dans le parc. Il se faisait tard et la nuit commençait à tomber.

Après de longues minutes de réflexions dans le parc, Andrew quitta le parc à son tour. Le diner allait bientôt commencer dans la grande salle du château. Le Serdaigle déjeuna en compagnie des bleus et argents, comme à son habitude. Puis il passa une grande partie de la soirée dans la salle sur demande en compagnie de Billie, à nouveau.

Tard dans la nuit, et conscient de l’affront du règlement intérieur du château, Billie et Andrew prirent l’initiative de se quitter. Pour une fois, ils ne passeraient pas la nuit ensemble. Chacun rejoignit la tour de sa maison pour regagner son lit, avec l’espoir de ne pas réveiller un de ses camardes de chambrés. Seul, Andrew traversa la salle commune des Serdaigle de manière à rejoindre le dortoir des garçons de sixième année. Cependant, le jeune homme fut intrigué par une ombre sur le grand canapé de la salle commune. Il s’approcha derrière le divan, et la chevelure de la jeune femme ne fit pas l’ombre d’un doute à ses yeux. « Mirka ? » Andrew s’accouda sur le dossier du fauteuil et observa les flammes qui se consumaient dans la cheminée. « Tu ne dors pas ? Tu n’es pas fatigué ? » Il y avait ses rencontres inattendues qui changeaient tout le programme d’une soirée. Et Andrew eut du mal à cacher son enthousiasme quand il comprit que la jolie Serdaigle et lui étaient les seuls de la maison à être encore sur pied. Cette nuit-là, il se passerait bien de Billie. Les nuits en compagnie de Mirka étaient d’un tout autre genre, mais tellement agréable. « Ça fait longtemps qu’on ne s’était pas retrouvé, comme ça. » Un sourire mutin naquit aux bords des lèvres du jeune Serdaigle. Alors que Mirka était assise à un côté du canapé, Andrew se jeta à l’autre bout après avoir ajusté son chemisier blanc, qui complétait sa tenue.

« Billie m’a encore lancé un sacré défi. » Andrew connaissait l’animosité, qui existait entre la Gryffondor et la Serdaigle. Et pourtant, il n’avait aucun complexe de parler de l’une à l’autre et vice versa. D’autant plus que les mêmes rumeurs existaient sur la relation qu’il avait avec Billie, et sur celle qu’il avait Mirka. La seule différence devait être qu’avec la fille du ministre de la magie de Biélorussie, le jeune Serdaigle avait un contact physique beaucoup plus rapproché. Mais le fait de préserver la virginité de Billie n’était pas un problème. Quoi que, à connaitre Andrew, n’était-ce pas une surprise qu’il ne tente pas d’être le premier à découvrir les joies corporelles de la blonde. Peut-être qu’il était comme ça grâce à sa relation avec la Serdaigle … « Le genre de défi qui t’amuserait beaucoup, j’en suis sûr. » Pour l’une des premières fois depuis qu’il avait rejoint Mirka, Andrew lâcha les braises du regard, et tourna la tête pour déposer ses iris marron sur le visage de la jeune Vladmirova. Le même sourire provocateur aux lèvres, il était pratiquement sûr que l’idée saugrenue d’aller trifouiller les affaires intimes de leur professeur de soins aux créatures magiques pouvait tout à fait être le genre de choses qui pouvait amuser Mirka. De là à lui demander qu’elle le fasse à sa place tant qu’il n’avait pas de plans pour réaliser cet objectif, ce serait réellement provoquer la Serdaigle. Mais la faire simplement sourire avec ça pour engager la discussion, c’était un bon début.
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MessageSujet: Re: Une nuit parmi tant d'autres ... | Pour Miss Vladmirova.   Une nuit parmi tant d'autres ... | Pour Miss Vladmirova. EmptyVen 29 Avr - 5:50

Une nuit parmi tant d'autres ... | Pour Miss Vladmirova. 110426065052679475UNE NUIT PARMI TANT D'AUTRES. with. andrew.clensen&&mirka.abilgaël.vladmirova.
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Il n’était pas rare de voir Mirka prendre la direction de la salle commune des Gryffondors, simplement afin d’aller chercher sa sœur et passer un moment de complicité avec elle. D’ailleurs même si cela n’étonnait personne, le plus étrange était qu’elles s’entendent un minimum malgré leur choix conséquent de camps opposés. Néanmoins leur attachement à l’autre est trop présent même si c’est sans aucun doute l’un de leur principaux conflits. Cet attachement est sans aucun doute ce qui leur permet de tenir avec leur différentes personnalités et idées. Tout le monde pense que Mirka est la plus intelligente parce qu’elle c’est retrouvée chez les Serdaigles, mais non c’est sa sœur qui l’est sauf que celle-ci n’utilise que très peu ses capacités ou alors elle le fait pour aider sa sœur mais rien de plus. Tout le monde pourrait être étonner de savoir cela, puisque les apparences font que Mirka essayer de pousser à travailler plus comme elle, alors qu’elle n’en a pas forcement besoin contrairement à elle. Leurs deux caractères sont plus inversés que l’on pourrait le croire également mais cela est un autre étape dans leur relation.

Les deux jeunes filles allaient dans le parc pour discuter et profiter du beau temps que leur accordait la météo. Cependant elles savent que tout ce qu’elles faisaient dans des droits publics étaient vues et rapportés à leur père et c’était certainement ce qu’elles craignaient le plus au fond d’elles. Elles avaient commencer une conversation sur leurs frères comme quoi Zophia avait eu une lettre de Timofei, leur plus jeune frère. « Il se fait martyriser par des élèves plus âgés et Demyan fait rien. Je te jures que si je voyais l’un deux j’en ferais de la pâtée pour dragon. » Mirka rigola à ce que venait de dire sa sœur, il était rare que celle-ci perde ses gonds de cette manière, c’était plutôt ses réactions à elle ça. D’ailleurs elle était prise dans un fou rire qu’elle ne pouvait pas contrôler et encore moins arrêter sauf qu’elle connaissait parfaitement les réactions de sa sœur et que cela n’allait pas lui plaire qu’elle se moque d’elle de cette manière. D’ailleurs elle l’a regardé d’un air très peu compréhensif, ce qui ne pouvait que la faire sourire encore plus. « Ta façon de dire cela ne vas pas très bien avec ma sœur, tu n’es pas elle qu’avait vous fait de ma jumelle ? » La Serdaigle s’approchait de la Gryffondor doucement en la regardant de près comme si elle l’inspecter pour être sure qu’elle n’avait pas de traces étranges. Puis explosa à nouveau de rire, il fallait qu’elle arrête quand elle était dans ces moments là, on pouvait se demander si elle n’était pas folle. Cependant il n’y avait qu’une seule personne qui pouvait la rendre ainsi et elle se trouvé avec elle, mauvais mélange me diriez vous. « Non mais sérieusement, lorsque Tim t’envoie des lettres tu deviens bizarre toi aussi tu me fais peur là et pourtant çà devrait être le contraire. Mouahahah » Mirka fit rire çà sœur en disant cela, elle savait que ses conneries lui ferait cet effet et elles avaient besoin de s’esclaffer ensemble afin de pouvoir être assez tranquille. « Il faudrait peut être le dire à père, tu ne crois pas ? » Sauf que la Serdaigle voyait bien que sa sœur s’inquiétait énormément pour leur petit frère, elle soupira il était étrange que Zophia choisissent la solution de leur pèère puisqu’elle n’aimait pas qu’il l’aider et surtout qu’elle voulait essayer d’avoir le moins de rapport possible avec lui à cause de ses idéaux. « Le mieux serait certainement que ce soit toi qui lui en parles. » Elle était sérieuse là, Mirka manqua de s’étouffer lorsqu’elle lui dis cela, non elle ne pouvait pas, surtout après la beuglante qu’il lui avait envoyé enfin de l’empêcher d’arrêter de faire des sottises toutes plus idiotes les unes que les autres et surtout lui rappelé qu’elle était fiancée à un jeune homme de bonne famille chose qu’elle avait tendance à oublier. « Pas après sa beuglante, je ne veux pas avoir à nouveau sa colère sur moi. Tu le connais tu sais très bien comment il réagira et puis il nous répondra que notre frère doit apprendre à se défendre seul. Envoie une lettre à Demyan si tu le souhaites mais moi non je ne peux pas. » Mirka se leva brusquement en disant cela et commença à marcher en direction du château. Là elle lui en demandait trop et puis elle ne voulait pas se disputer avec elle alors préféra la quitter pour ne pas avoir de problèmes avec elle.

La jeune femme avait commencé à rejoindre la grande salle pour le repas du soir et avait retrouvé Jenny l’une de ses amies potentiellement proches de Serdaigle pour manger avec elle et d’autres sixièmes années avec qui elle s’entendait plus ou moins. Après avoir profité du repas, Iseult lui demanda de la suivre pour voir quelque chose avec elle à cette heure qu’avait-elle encore prévue ? Une fête ah non Mirka n’avait en aucun cas envie de faire la fête ce soir là, mais sa meilleure amie avait bien une idée en tête et c’était bien ce que la biélorusse pensait. Oh mais pourquoi ? Elle ne voulait en aucun cas y aller et pourtant aller y passer ne serait-ce qu’un petit moment pour que la verte et argent soit certaine qu’elle soit parfaite au début. Elle savait très bien qu’en restant là elle lui faisait plaisir sauf qu’elle avait envie d’être seule un petit moment donc se décida de quitter cette soirée prématurément, il valait mieux pour elle d’ailleurs. Elle n’avait en aucun cas envie de finir de la même manière que la dernière fois, trop de soirée alcoolisée pour elle était une partie suicidaire. Faisant comprendre à son amie qu’elle devait vraiment se rendre dans sa salle commune, ne fut pas réellement retenue par celle-ci puisqu’elle savait bien quand elle devait ou non laisser Mirka vaguer à ses occupations.

La salle commune des bleus et bronze était presque vite il restait quelques première années qui avaient décidé de s’avancer dans leurs connaissances, elle sourit en les voyant et se dirigea vers le dortoir des filles de sixième année afin d’aller se chercher l’un de ses livres sur l’histoire de la magie dans les pays européens de l’Est. Retournant dans la salle commune qui était vide elle alla se mettre près du feu sur un des canapés et commença a lire tranquillement seule dans la salle commune. La chose en elle-même de voir seule la jeune fille dans la salle commune pouvait paraître étrange, mais elle en avait besoin alors elle le faisait de manière a se sentir mieux qu’elle n’était. « Mirka ? Tu ne dors pas ? Tu n’es pas fatigué ? » La jeune femme souri en entendant la voix du jeune homme ne quittant pas le livre des yeux et continuant tout de même à lire. « Ma sœur est dans la salle commune des Gryffondors nous avons choisi d’échanger de dortoir pour ce soir. » La jeune femme ne montrant rien et resta concentrée dans son livre pour ne pas se vendre même si elle était certaine qu’il saurait qu’elle était réellement elle, mais restait dans sa petite folie du moment où elle avait vu sa sœur. « Ça fait longtemps qu’on ne s’était pas retrouvé, comme ça. » Après ce qu’il venait de dire ce qu’elle avait dit ne tiendrais en aucun cas la route quel dommage. Puisque Mirka savait pertinemment que pouvoir profiter de moments seule avec le jeune homme étaient rares en ce moment. Elle leva ses yeux du livre pour les poser sur le jeune qui venait de s‘asseoir., elle était assise de manière à l’avoir en face d’elle lorsqu’il se mis à l’autre bout de canapé. Elle replia pas réflex les jambes pour lui laisser plus de place. « Il me semblait bien que je vous connaissais très cher. » Elle le regardait en disant cela mais en restant très sérieuse, pas de sourire ni rien.

Elle posa le livre sur la table basse qu’il y avait devant elle et se mis a genoux de son côté du canapé s’appuyant sur le dossier et mettant sa tête sur le haut. « Billie m’a encore lancé un sacré défi. » La jeune femme perdit l’éclat qu’elle avait dans les yeux lorsqu’il lui dit cela, se levant de manière de passer par-dessus le dossier du canapé. « Mademoiselle farouche serait-elle capable de cela ? » Le ton que Mirka venait d’utiliser était sarcastique comme le sourire qu’elle avait d’ailleurs. Elle se mit derrière le jeune homme et posa une main sur l’une de ses épaules puis l’autre sur la seconde et se pencha pour lui murmurer « Et puis elle n’a point mes capacités. » Elle se recula après l’avoir dis et alla s’asseoir en face de lui sur la table basse avec un sourire plein de malice qui se dessinait. « Le genre de défi qui t’amuserait beaucoup, j’en suis sûr. » Elle émit un petit rire, elle n’en était pas si certaine que lui pourtant cette fille avait beau avoir l’âge de Mirka, la jolie brune la méprisait à un point tel que cela n’était en aucun cas mesurable. Elle était trop prude, trop résistante, trop comme sa sœur pour qu’elle puisse vouloir apprendre à la connaître. « Je n’en serais pas aussi sûre que toi à ma place. » Elle eu un sourire mesquin à ce moment là ne sachant pas réellement si elle devait le dire ou non mais elle l’avait fait et puis elle savait pertinemment qu’il ne lui en voudrait point. « Mais dis moi pour quelle raison n’es-tu pas dans ton dortoir ? » Son sourire était interrogatif et elle secouait la tête de manière à ce qu’il comprenne qu’en réalité elle n’avait pas besoin de savoir ce qu’il avait fait précédemment.
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MessageSujet: Re: Une nuit parmi tant d'autres ... | Pour Miss Vladmirova.   Une nuit parmi tant d'autres ... | Pour Miss Vladmirova. EmptyLun 2 Mai - 10:24

« Sans dire un mot,
Sans effort, tu te moques
Du décor, tu es
De temps en temps,
Tel que tu es. »
Tel que tu es – Charlotte Gainsbourg.

La salle commune des Serdaigle était un théâtre parfait pour cette rencontre. La petite tour des bleus et argents dominaient le ciel, ce qui permettait à la Lune et à ses disciples les étoiles de s’inviter en tant que spectateurs assidus de la scène. Le feu, qui crépitait fébrilement dans la petite cheminée, était la seule lumière qui éclairait le visage des deux adolescents. Assis confortablement dans le canapé, Andrew détourna le regard vers la belle Biélorusse, attendant toujours qu’elle prenne la parole. Le beau brun esquissa un vague sourire, alors qu’il détaillait Mirka. Bien qu’il ne puisse l’avouer à personne, Andrew était fier de sa relation avec la jolie Serdaigle. Pourquoi ? Tout simplement parce que la belle brune était une personne respectée, et respectable. Son nom ne laissait pas tout à fait indifférent dans le monde magique, son père étant dans les hautes sphères du monde magique Biélorusse. Et puis, il y avait ce dernier détail qui faisait toute la différence : elle était belle. Et encore, le mot était faible. Oui, Andrew en pinçait pour la fille du ministre. Non, il n’était pas amoureux d’elle. Son cœur balançait plutôt pour une certaine blonde des Gryffondor. Le Serdaigle craquait simplement pour le physique de la damoiselle. Ses longs cheveux retombaient avec délicatesse sur ses épaules, et recouvraient son visage cachant son air faussement concentré sur le livre qu’elle lisait. Bref, pas la peine de vous en faire un dessin : Andrew était le jouet de Mirka. Et sûrement que lui, ne se rendait pas compte que l’inverse était peut-être le cas. La seule chose dont le jeune homme était sûr, était que la belle Serdaigle ne prit même pas la peine de relever le regard vers lui, et il s’en vit attristé. Etait-il devenu moins intéressant que ce foutu bouquin ? Tout ce qu’il voulait, c’était plonger dans son regard. « Ma sœur est dans la salle comme des Gryffondor, nous avons choisi d’échanger de dortoir pour ce soir. » La réponse de la jeune femme lui revint comme une claque en pleine face. Andrew douta. Mirka lui mentait que rarement. Elle jouait souvent avec lui, mais elle se vendait beaucoup trop rapidement. Elle avait toujours ce fichu sourire aux lèvres, qui la trahissait face à lui. Mais pour l’occasion, la chevelure de la jolie brune l’empêchait de voir le degré de sa sincérité.

Andrew ne connaissait pas la sœur de la jolie brune. Et ça, il le redoutait, parfois. Le Serdaigle craignait parfois d’accoster la Gryffondor, et de lui balancer des allusions sur sa relation secrète avec Mirka. C’était perturbant ! Après sept années au château, Andrew n’arrivait pas à différencier les deux jumelles. Heureusement qu’elles n’étaient pas dans la même maison, le jeune homme pouvait toujours se rattacher à l’uniforme scolaire. Mis à part lorsque ses yeux étaient envoûtés par ses jambes, mais ceci était un autre problème. Le jeune Clensen se demanda alors si sa réplique suivante n’était pas trop osée, ou tout simplement pleine d’une allusion que personne ne devait comprendre. Mirka releva alors la tête vers lui, les jambes rabattues pour lui laisser de la place. La jeune femme garda le même sérieux et poursuivit, « Il me semblait bien que je vous connaissais très cher. » Le doute restait entier, était-ce Mirka, ou non ? Cette fois, Andrew pouvait réellement détailler son visage découvert. Mais aucun signe ne permettait au jeune homme de se rassurer : La belle ne souriait pas. Pour la première fois en de si longues années au château, avait-il affaire à la sœur jumelle de Mirka ?

La damoiselle referma son livre et le déposa sur la table basse qui faisait face au canapé. Andrew en profita pour rapidement lire le titre, ‘Histoire de la Magie dans les Pays d’Européens de l’Est’. Non, ce n’était pas avec ça qu’il dévisagerait la réelle identité de la belle. La seule chose dont il était sûr, c’était qu’il avait affaire à une Vladmirova. Mirka se mit à genoux sur son côté du canapé. Andrew allait savoir, il était pratiquement sûr que sa réplique suivante lui donnerait la réponse : Si c’était la Serdaigle, elle serait piquée au vif et réagirait au quart de tour. Et ça ne loupa pas : Mirka perdit de sa neutralité, elle se leva brusquement et enjamba le dossier du canapé de manière à se retrouver derrière lui. Le ton que la jeune femme emprunta claqua d’un sarcasme poussé, accentué par son sourire qu’Andrew ne voyait pas. « Mademoiselle farouche serait-elle capable de cela ? » Le Serdaigle sentit un peu plus la présence de Mirka dans son dos. Ses mains s’appuyèrent sur ses épaules, et il sentit le visage de la belle venir au niveau de son oreille. Et son murmure se fit provocateur à ses esgourdes. « Et puis, elle n’a point mes capacités. » Andrew pouvait en être sûr à présent : Il était bien en présence de Mirka, et pas de sa sœur jumelle. La belle Serdaigle contourna le canapé, comme un vautour tournait autour de sa proie, et se mit assis en tailleur face à lui sur la petite table basse. Ce sourire remplit de malice, Andrew le connaissait par cœur. Il l’aimait, il pourrait le dévorer.

Sa dernière réplique n’eut pas la réaction voulut, Mirka lui rit au nez. Cependant, Andrew aurait pu s’en douter. Billie était un sujet à éviter en présence de la Serdaigle. Les deux jeunes femmes n’avaient pas grand-chose en commun, si ce n’était de passer des nuits entières dans les bras du damoiseau. Mirka aurait pu être pour le coup un peu plus compatissant et faire mine de rien, tout en lançant un autre sujet. Mais là encore, Andrew savait que ce n’était pas le genre de la maison. La remarque de la Serdaigle claqua à ses oreilles. « Je n’en serais pas aussi sûr que toi, à ma place. » Ça ne faisait pas dû bien à entendre, surtout qu’il aimait la belle Gryffondor, au moins autant que la Biélorusse. Mirka secoua alors négativement la tête pour clore son intervention, et lui demanda de manière innocente : « Mais dis-moi, pour quelle raison n’es-tu pas dans ton dortoir ? » Andrew comprit rapidement qu’il devait gentiment éviter de répondre à cette question. Le Serdaigle voulait plutôt donner une réponse moins évidente que ce qu’il envisageait.

Le jeune homme resta pour le moment planté dos et tête contre le dossier du canapé. Quitte à se répéter : Andrew aimait cette grâce avec laquelle la Serdaigle manœuvra autour de lui. Et il fut forcé de se mordre la lèvre inférieure. Le jeune Clensen avait l’occasion de taquiner Mirka. Elle avait voulu le tromper, et une fois de plus, elle avait échoué. Andrew se redressa alors en sa direction, et déposa ses avant-bras sur ses genoux. Les deux adolescents étaient au même niveau l’un de l’autre, et il suffisait que la belle, assise en tailleur, face de même pour que leurs visages ne soient espacés que d’un fil. Andrew esquissa un sourire amusé, et son regard se fit un peu plus provocateur à l’encontre de la Serdaigle. « Tu ne peux pas me mentir. » La fierté fit même irruption dans son regard. Il arriverait presque à se persuader que Mirka, avec toutes les qualités qui lui étaient connues, ne pouvait pas lui mentir. Cependant, il subsistait toujours ce même et léger doute. Mirka et sa sœur jumelle s’était-elle déjà amusées à le tromper ? Andrew ne s’était jamais posé ce genre de question sur la belle Vladmirova, et à présent il doutait. Pour la peine, le jeune homme perdit de son air séditieux, et il se sentit obliger de rajouter un peu plus fébrilement : « Enfin, je crois … » A son tour, il perdait un peu de son éclat. Il était le jouet de la Serdaigle, et quelque part, il acceptait cette position. Et cette dernière intervention était remplie d’interrogation. Comme s’il demandait à Mirka, s’il avait déjà eu affaire à sa sœur.

Le jeune Clensen avança ses bras de manière à ce que seuls ses coudes reposent sur ses genoux. Il pouvait à présent atteindre les jambes croisées de la jolie Serdaigle. Durant de longues secondes, Andrew en profita pour faire danser ses doigts sur les genoux de Mirka, avant que ses mains glissent jusqu’à la moitié de ses cuisses. Elles ne pouvaient aller plus loin de toute façon. Et comme une référence, Andrew laissa apparaître un sourire mutin au coin de ses lèvres. « Non, elle n’a pas tes capacités. » Et pour la seconde fois d’affilée, le Serdaigle perdit de son envergure. Ses mains descendirent danser sur les rotules de la jolie brune. Et sans réellement savoir pourquoi, Andrew se sentit obliger de baisser les yeux sous la table basse, et de marmonner de telle sorte que Mirka entendit. « Ce n’est pas comparable, de toute façon. » Erreurs, erreurs, quand tu nous tiens … La belle ne lui en voudrait probablement pas. Du moins, il l’espérait. Et puis, il avait raison. Les relations qu’entretenaient les deux jeunes femmes avec lui, étaient totalement différentes. D’abord parce que Mirka couchait avec lui, et qu’ils faisaient ça sans état d’âme, sans arrière-pensées. Mais, aussi parce qu’avec Billie, ils passaient le plus clair de temps à jouer ensemble, et surtout à se faire mal. Tant qu’ils ne se mettront pas face à la réalité, rien n’évoluera. Mais le jour où cela arriverait, qu’adviendra-t-il de sa relation avec la belle Biélorusse ? Identique à celle qu’il avait avec Billie, à présent ?

Andrew redressa la tête, et planta ses iris dans les yeux de la jolie brune. Le beau brun devait à présent répondre à cette question de la Biélorusse, qui n’attendait pas de réponse. Le Serdaigle, comme s’il n’avait rien à se reprocher, voulut se justifier. « Je devais rendre de l’argent à Johane. » Mirka était au courant de cet amour du jeu, qui gagnait Andrew. En même temps, comment ne pas connaître ce petit penchant pour les paris ? Et comme ces deux-là se racontaient tout, une fois sous la couette, la bleue et argent savait qu’il jouait souvent avec Johane. Sauf qu’il était moins doué qu’elle, et qu’il perdait, par conséquent, souvent. C’était donc une raison valable pour que le jeune Serdaigle ne soit pas dans son dortoir. De plus, il était certain que Mirka savait qu’il mentait. Mais Andrew préférait faire comme si, puisque la jolie brune voulait faire comme si elle réclamait une justification.

Enfin, le jeune homme conclut par rétorquer la même question à la Serdaigle, tout en demandant une vraie réponse. « Et toi, qu’est-ce que tu fais là ? Seule … » Après tout, pourquoi une fille comme Mirka restait seule une soirée comme celle-là. Ce n’était pas comme si les Serdaigle de sixième année se privaient de quelques sorties et fêtes au sein du château, à l’ombre des restrictions. Tout de même désireux d’avoir son présent habituel en compagnie de Mirka, le jeune Serdaigle garda ses mains sur ses genoux. Andrew avança son menton dans la direction de la belle brune, réclamant le premier baiser de cette soirée.
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MessageSujet: Re: Une nuit parmi tant d'autres ... | Pour Miss Vladmirova.   Une nuit parmi tant d'autres ... | Pour Miss Vladmirova. EmptyVen 6 Mai - 12:28

Une nuit parmi tant d'autres ... | Pour Miss Vladmirova. Tumblr_lgz38m8ryv1qdxkx0

Le coin du feu de la salle commune des bleus et bronzes était sans aucun doute l'un des endroits préférés de Mirka. Cela lui rappelait de nombreux souvenirs enfantins et surtout lorsqu'elle était encore à Minsk. Combien de fois elle regardait le feu de la cheminée tout en lisant une histoire à son petit frère ou bien lorsqu'elle se sentait mal et qu'elle avait vu l'une des nombreuses disputes de ses parents. Cependant, elle était dos au feu à ce moment précis de la soirée et par conséquent face au jeune homme qu'elle appréciait tant et dont elle se jouait bien souvent. Mirka souriait à Andrew en penchant doucement la tête vers la droite sans le lâcher des yeux, elle était en quelque sorte heureuse de l'avoir retrouvé et d'être seule avec lui. Mais elle ne le dirait pour rien au monde à ce moment-là, il était trop tôt pour elle de prévenir le jeune homme qu'elle était ravie de le voir. En voyant que le jeune homme s'était mordillé un petit peu, qu'avait-il ? Pensait-il réellement que Mirka ne se leurrait pas de lui ? La biélorusse entortilla une de ses mèches de cheveux sur un de ses doigts en regardant le dossier du canapé comme si elle avait le regard perdu dans le vide. Cette façon de faire avec ses cheveux était un manie qu'elle avait très souvent, elle ne pouvait s'empêcher de le faire. Elle posa à nouveau son regard sur Andrew et tenta de distinguer ce à quoi il pouvait bien penser, avec cela un sourire mutin arriva sur ses lèvres. D'ailleurs elle se demanda si elle ne devait pas faire le premier pas elle-même, posant ses pieds sur le sol, mais se ravisa et repris la posture qu'elle avait précédemment. Elle était en tailleur face à lui et attendait qu'il lui répondit, ce qu'il fit par ailleurs. « Tu ne peux pas me mentir. » Cela la fit sourire, elle ne pouvait pas lui mentir à bon ? Elle savait pertinemment qu'il faisait allusion au fait qu'elle avait décidé de tenter de lui faire croire qu'elle était sa soeur. Elle avait échoué, pourquoi échouait-elle aussi souvent avec lui ? Mirka ne comprenait pas cette chose là, mais elle sourit tout simplement en haussant les épaules comme si elle ne savait pas. Il avait raison, elle n'arrivait que très rarement à se leurrer de lui et elle était souvent confuses et ennuyée même si elle ne le montrait que rarement. « Enfin, je crois … » Elle le regarda en ayant de gros yeux et un sourire moqueur. Doutait-il du fait qu'elle ne puis pas lui mentir ? Elle soupira en regardant vers le bas, il la décevait un petit peu tout de même.

« Penses-tu que ma soeur t'a déjà rencontré autrement que dans les couloirs ? » Mirka voulait envoyer le serdaigle vers une piste sur laquelle il souhaitait savoir si elle s'était joué de lui ou non. Elle le faisait en quelque sorte. Regardant le jeune homme en essayant d'avoir une attitude plus ou moins compatissante envers lui. Elle n'aimait pas vraiment le fait qu'il pensait qu'elle puis lui mentir, elle ne pouvait pas, il était là le problème justement. La serdaigle savait mentir à n'importe qui sauf à trois personnes au sein de Poudlard et Andrew avait la chance de faire partie de cette minorité. « Me crois-tu capable de le faire ? » Deuxième allusion au fait qu'elle ne pouvait décemment pas lui mentir. D'ailleurs, la jolie brune le regardait en souriant timidement étrange de la part de Mirka, mais elle en avait envie alors elle l'avait fait. Les envies soudaines qu'elle avait été souvent bien étrange mais amusante pour la plupart. Cependant, il fallait faire attentions aux genres d'envies qu'elle pouvait avoir, au cas où elles soient trop poussées.

La jolie brune voyait bien ce qu'il avait tendance à vouloir faire, il lui envoyait des signaux qu'elle ne voulait point voir. Ou plutôt qu'elle faisait mine de ne pas voir, elle aimait se jouer de lui, mais adorait lorsque Andrew faisait danser ses doigts comme il le faisait à l'instant. Cela eus pour effet de lui faire avoir un sourire attendrissant qu'elle n'avait que si peu souvent pourtant. Elle le regardant avec cet air, voyant bien qu'il pensait vouloir aller plus, mais attendait son approbation, elle lui en fut d'ailleurs reconnaissante. Mirka appréciait les gestes qu'il avait avec elle et savait pertinemment qu'elle n'avait pas besoin de lui rétorquer quoi que ce soit pour qu'il arrête, qu'il le ferait de lui-même. N'importe quelle jeune femme lui aurait mis une claque ou quelque chose du genre en le sentant faire, mais pas la biélorusse. Non elle le laissait faire et l'écoutait simplement en regardant les doigts d'Andrew bouger. « Non, elle n’a pas tes capacités. » Et oui il avait raison, elle avait raison, ils avaient raison. Mirka savait pertinemment que le jeune homme ne la contredirait en aucun cas dans ce genre de choses. Etant au courant que la gryffondor dont il avait parlé précédemment n'était en aucun cas aussi entreprenante qu'elle-même avec lui. Elle avait tout de même cet avantage concret sur elle, que peu de monde voyait puisque peu d'élèves connaissaient la véritable relation qu'entretenaient Mirka et Andrew. « Ce n’est pas comparable, de toute façon. »

Elle ne dit rien et ne commenta même pas intérieurement ce qu'il venait de dire, oui c'était possible, mais il avait juste simple raison, donc elle ne pouvait rien dire. Pourtant, Mirka avait l'impression que la relation que le jeune homme avait avec Billie ne les aidaient en aucun cas dans la leur. Elle voyait bien, qu'il pensait à bien plus qu'à ce qu'il voulait laisser paraitre par rapport à elle et cela inquiétait tout de même la serdaigle, elle ne voulait aucunement perdre la relation qu'elle avait avec Andrew. Non elle ne pouvait pas se le permettre, elle appréciait trop cela pour l'oublier et ne plus le vouloir. Elle le regardait et releva la tête d'un seul coup comme-ci elle avait entendu un bruit, en profitant pour mettre ses mains dans celle du jeune homme. « Яна не ведае, што робіць вас па-сапраўднаму шчаслівымі.1 » La jeune femme sourit sachant bien qu'il ne comprennait certainement pas ce qu'elle venait de lui dire étant donné qu'elle avait parlé dans sa langue maternelle. Cela lui manquait de parler ainsi et pourtant elle n'avait pas pu s'empêcher de le faire devant le serdaigle. Elle le regardait avec le sourire mutin que lui-même avait précédemment, mais cela ne pouvait pas l'empêcher de penser à ce qu'elle voulait et lui de même. « Гэта маё мастацтва.2 » Mirka le regarda en jouant avec ses doigts qu'elle tenait dans les siens, elle aimait faire cela, comme le rentre plutôt inquiet lorsqu'elle lui parlait sa langue.

La jeune bleue et bronze ne disait rien de plus elle attendait tout de même, sachant pertinemment qu'il souhaiterait qu'elle lui traduise ce qu'elle venait de lui dire, mais ce n'était pas encore le moment pour qu'elle le fasse. Ne devait-il pas lui dire où il était avant qu'il n'arrive, ce n'était pas qu'elle avait besoin de réellement le savoir, elle voulait juste être au courant de ce qui se passait pour lui. Mirka était une fille curieuse et Andrew le savait comme il savait qu'il valait mieux qu'il évite certains sujets de lui-même. « Je devais rendre de l’argent à Johane. » Elle sourit sans rien dire, elle lui fut d'ailleurs reconnaissante de lui avoir menti, parce qu'elle avait bien idée que ce n'était pas Johanne qui le retenait aussi longtemps. Mirka connaissait la gryffondor depuis des années et par conséquent pouvait se permettre de dire cela. Même si leurs choix les avaient séparées, elle savait bien comment elle était et c'était ce qui lui plaisait chez elle. Elle adorait Johanne, mais ne pouvait plus le montrer, trop d'enjeux, trop de problèmes, trop de tout. Elles ne pouvaient plus se parler sans savoir que cela pouvait inquiéter chacun de leurs camps et pourtant la serdaigle savait bien qu'elle manquait autant à la sang et or que celle-ci devait lui manquer. Mais revenant en aux mots d'Andrew cela eus pour effet de faire rouler ses yeux à la jeune femme. Elle n'aimait pas ce penchant qu'il avait pour les jeux d'argents et les paris inutiles surtout qu'il n'était pas doué pour cela et donc perdait bien souvent. Elle le regarda comme si elle voulait le réprimer, elle commença a ouvrir sa bouche comme si elle comptait lui parler, mais elle se défila finalement. Non elle n'avait pas besoin de le faire, il ne valait mieux pas qu'elle le fasse. « Et toi, qu’est-ce que tu fais là ? Seule … » Mirka sourit, elle se qu'elle faisait là ? Oh toute une histoire elle ne savait pas par quel bout commencer c'est pour cela qu'elle rit nerveusement après cette question. Elle lâcha par ailleurs, l'une des mains du jeune homme afin de se prendre à nouveau l'une de ses mèches dans ses doigts, cette manie qu'elle avait de faire cela lorsqu'elle ne savait pas trop quoi répondre resterait certainement toujours présente en elle. Elle ne pourrait pas s'en défaire, mais cela faisait partie d'elle, donc ne voulait pas s'en défaire non plus. Mais une idée lui vint en tête et si elle lui faisait croire quelque chose te totalement faux et stressant pour lui. Oui voilà elle avait trouvé ce qu'elle allait faire.

Mirka se défit de la deuxième main du jeune serdaigle et croisa les siennes. Elle ne savait pas trop par quoi commencer pour lui faire croire. Alors qu'il s'approchait d'elle afin de quémander ce baiser qu'elle ne lui avait pas encore offert. Elle s'approcha également de lui, mais s'arrêta alors qu'elle n'était qu'à quelques centimètres de lui. « Devrais-je le faire ? » Cependant, cela n'était qu'une question sans réponse, elle ne souhaitait pas qu'il lui répondit puisqu'elle savait bien qu'elle choisirait elle-même de le faire avant de lui laisser le temps de répondre. « Ды.3 » Elle savait bien que ce mot-ci il le comprendrait et en serait que plus heureux de le comprendre. C'est ainsi que Mirka s'avança encore un peu plus vers lui et déposa doucement ses lèvres sur celles du jeune Andrew, cependant elle ne resta que très peu de temps ainsi. Elle se recula doucement tout en enlevant les mains doucement les mains du jeune homme qui étaient sur ses genoux afin de pouvoir se décaler et changer à nouveau de place. Elle fit d'ailleurs un demi tour et regarda le feu qu'il y avait dans la cheminée, les pieds posés sur le sol et assise droite étant de dos au jeune homme.

« Ce que je fais ici ? » Elle marqua une pause dans le discours qu'elle comptait faire, il ne pouvait voir qu'elle souriait simplement. « Je suis allée à l'une des soirées d'Iseult. » Elle soupira et s'arrêta à nouveau en continuant de fixer le feu qui s'embrasait. « Mais je m'y ennuyais et puis Amadeus n'était pas présent. » Elle se retourna doucement puisqu'elle savait bien que le jeune homme n'appréciait pas celui dont elle venait de parler. En même temps lorsque l'on savait que le poufsouffle n'aimait pas qu'un jeune homme tourne autour de la biélorusse il ne fallait pas s'étonner. Mirka se leva également en se mettant face à Andrew, mais en restant de l'autre côté de la table, elle regardait le sol. Elle ne dit rien de plus, mais s'approcha doucement en faisant le tour de la table pour aller se remettre à l'autre bout du canapé, l'endroit où elle se trouvait lorsque le jeune serdaigle était entré dans la salle commune. Cependant, elle n'attendit pas ce qu'il vienne à se rapprocher d'elle, étant assise, elle s'allongea doucement de manière à ce que sa tête arrive juste au niveau de la cuisse d'Andrew. « Je ne me sentais pas très bien non plus, cela fait quelques jours que je suis dans cet état. » Mirka ne donnait que des petites allusions, elle ne savait pas s'il comprendrait tout ce qu'elle voudrait forcement lui dire. Elle en profita d'ailleurs pour poser sa tête sur les genoux du jeune homme en ayant un petit sourire en coin. « D'ailleurs, j'ai envie de fraises. » La biélorusse ne dit rien de plus sur le coup, elle voulait juste voir s'il comprenait de lui-même où elle comptait en venir, bien sûr il pouvait avoir une idée. Mais qu'elle allait être sa réaction s'il comprenait réellement ce qu'elle sous-entendait et puis aussi, elle voulait voir comme il réagirait. Elle pensa d'ailleurs à Amadeus à ce moment-là, elle savait bien qu'il aimerait bien voir la tête d'Andrew si elle lui faisait croire cela. Mais cela n'allait pas durer, s'il ne percutait pas, elle n'irait pas chercher plus loin. « Sais-tu que si mon père apprend notre relation on pourrait ... » La jeune femme de finir pas sa phrase elle ne pouvait pas, elle n'en avait pas envie d'ailleurs, elle avait envie de laisser beaucoup de choses en suspend à ce moment.

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Dernière édition par Mirka A. Vladmirova le Mer 25 Mai - 0:23, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une nuit parmi tant d'autres ... | Pour Miss Vladmirova.   Une nuit parmi tant d'autres ... | Pour Miss Vladmirova. EmptyDim 8 Mai - 7:02

« En 1988, j’me dis que tout peut arriver
J’aimerais te revoir me dire, que l’on ne se quittera jamais
En 1988, j’me dis qu’j’ai pas peur d’essayer
J’aimerais te faire une fille, et toi, ça te fait rigoler. »
1988 – Mickey 3D

Pour Andrew, l’amour était ce sentiment subjectif dont il n’était pas utile de s’occuper dans sa jeunesse. Il pensait même que durant l’adolescence, il fallait faire une complète abstraction de ce sentiment. Pourquoi ? Eh bien, le jeune homme avait cette vision particulière que s’il tombait amoureux tout de suite, il allait déjà s’enfermer dans une vie ennuyeuse et toute tracée. Et puis, le Serdaigle aurait toujours en lui la tentation de gouter à d’autres courbes féminines. Alors qu’en vivant de la façon dont il le faisait déjà, Andrew touchait à tout : Une fois en couple, d’ici quelques années, il n’aurait pu besoin d’aller voir ailleurs, et il serait le parfait petit ami. Une vision des choses peut-être simplistes, mais pour lui, elle semblait tenir la route sur le papier. De toute façon, Andrew ne voulait pas se passer de moments simples comme celui qu’il était en train de vivre, alors qu’il observait la belle Serdaigle enrouler une mèche de ses cheveux autour de son doigt. Les lèvres de la belle laissèrent échapper ce sourire mutin, qu’il connaissait avec perfection, et son regard se posa sur lui. Quelques secondes plus tard, Mirka comprit qu’Andrew avait des doutes sur elle. En effet, le Serdaigle ne savait pas si elle était capable de lui mentir ou non. En réponse à ses interrogations, la belle brune lâcha un soupir lourd de sens tandis que son regard descendit sur ses pieds. Andrew la décevait ? Peut-être. Mais en tout cas, lui n’avait aucune garantie. Si ça se trouvait, les jumelles Vladmirova avaient déjà réussies à le berner. Il n’en avait aucune preuve. « Penses-tu que ma sœur t’a déjà rencontré autrement que dans les couloirs ? » Quelle interprétation devait-il donner à cette interrogation ? La jolie brune releva la tête et semblait compatir à la sensation du jeune homme. Andrew voulut rétorquer quelque chose, mais il fut pris de vitesse par la Serdaigle, qui poursuivit sa défense. « Me crois-tu capable de le faire ? » Son discours était clair : Elle ne pouvait pas lui mentir, le jeune Clensen se faisait de mauvaises idées. Et puis, il n’avait pas vraiment besoin d’une relation de confiance. Après tout, ils n’étaient pas en couple.

Mirka laissa alors paraître un drôle de sourire à Andrew. Non, la jeune femme ne riait pas au nez du Serdaigle. Elle semblait être devenue timide par les révélations des interrogations qu’elle venait de laisser entendre au jeune homme. A présent, Andrew en était sûr, Mirka était incapable de lui mentir. Ce sourire en disait long. La jolie brune n’agissait que très rarement de cette façon, et là, il venait de vivre un véritable aveu de la fille du premier ministre biélorusse. Le Serdaigle prenait peu à peu conscience qu’il était malgré tout très haut dans l’estime de la jeune femme malgré son impartialité, son sang, ou la modestie de sa famille. Ce n’était pas si mal d’avoir une relation de la sorte avec une personne aussi importante que Mirka dans la situation d’Andrew. Le Serdaigle tenta alors de réagir, mais il fut certainement surpris par la timidité effarante de la belle Vladmirova. Ce qui le rendit lui-même hésitant dans son intervention. « Je ne sais pas. C’est à toi de me le dire … » Perturber par le sourire de la jolie brune, Andrew lâcha ses genoux avant de reprendre. « Mais, je ne le pense pas. » Là, le Serdaigle semblait beaucoup plus déterminé envers son amie. De plus, il ne mentait pas du tout. Andrew ne pensait pas que Mirka lui mentait. Premièrement parce qu’il n’en voyait pas l’intérêt dans leur relation. Et puis, si les deux jumelles Vladmirova avaient réellement inversées leur rôle, le Serdaigle se dirait le plus simplement du monde qu’il n’avait pas couché avec une fille du ministre biélorusse. Mais avec les deux, combien pouvait se vanter de ce mérite ? Certainement que très peu, d’autant plus qu’Andrew avait cru comprendre que la jumelle de Mirka était un peu moins libertine que sa sœur. Belle performance, n’était-il pas ? Ce à quoi, le Serdaigle rajouta : « J’ai confiance en toi, donc … » Tant qu’ils étaient dans les aveux, autant qu’Andrew y rajoute sa petite touche. La Serdaigle s’en verrait d’être flattée, que le jeune Clensen lui fasse confiance les yeux fermés.

Brutalement, la belle Vladmirova releva la tête comme si elle avait entendu quelque chose. Ce qui surprit Andrew, puisque lui n’avait rien entendu. Son regard se plongea dans celui de la Serdaigle alors qu’elle venait de glisser ses mains entre les siennes. « Яна не ведае, што робіць вас па-сапраўднаму шчаслівымі. » La jolie brune esquissa un sourire. C’était toujours la même chose. Andrew restait devant elle, incrédule. Comment pouvait-il réagir de toute façon ? Il ne parlait pas biélorusse, il ne pouvait pas inventer. Et puis, ce n’était pas comme si cette langue avait des attaches avec l’anglais. Andrew ne pouvait même pas se rattacher à quelques consonances. Mirka adopta alors son habituel sourire mutin. Le Serdaigle le ressentait comme de la provocation. Toute son arrogance était retranscrite sur son visage. Le jeune Clensen aimait ça, bien qu’il n’ait aucun moyen de se défendre. « Гэта маё мастацтва. » La belle brune joua avec ses doigts tout en le regardant. Elle savait pertinemment que de l’inquiétude monter chez son compagnon.

Quelle injustice ! Andrew n’aimait pas trop ça. Il trouvait ça frustrant que quelqu’un lui parle dans une langue qu’il ne comprenait pas. Pourtant, lorsque c’était Mirka qui était à la baguette, il savait qu’il ne ratait rien de très grave. Enfin, si. Peut-être que la belle biélorusse lui demandait de la prendre dans ses bras ou de l’embrasser. Mais ça, il ne pouvait pas le deviner et il passait à côté d’une belle opportunité d’être un peu plus accoler à la jolie Serdaigle. Mais bon, ce n’était pas comme si en temps normal, il l’était assez souvent. Andrew esquissa alors un sourire gêné. « Je ne sais pas comment je dois comprendre ce que tu viens de dire. » Mirka devait probablement s’en douter. Elle ne lui avait jamais appris de mot. Enfin, pas réellement, mais après les années passaient ensemble, Andrew commençait à comprendre deux ou trois mots de temps en temps. Ce à quoi, il rajouta : « Venant de toi, ça ne peut qu'être qu’agréable. » Si le jeune Clensen se permit de dire cela, ce fut parce que les deux Serdaigles savaient pertinemment que leur relation était d’abord basée sur leurs liaisons intimes. Mais aujourd’hui, ils étaient probablement bien plus : des amis. « Cette langue est magnifique, lorsque c’est toi qui la parle. » Pour la deuxième fois de la soirée, Andrew complimentait la belle Serdaigle. Le fait que Mirka lui parle dans sa langue maternelle, il y trouvait un côté relativement excitant. Il aimait ça. Et puis, bien que ce soit complètement différent, le jeune Clensen aimait ce rythme qui sortait des lèvres de la fille du ministre biélorusse. Il ne manquait plus qu’elle emprunte un ton suave pour que le jeune homme ne se jette littéralement sur elle.

Mirka sembla reconnaissante qu’il lui ait menti sur les raisons de sa sortie nocturne. Andrew savait très bien qu’il devait éviter le sujet Billie lorsqu’il était en sa présence. Le Serdaigle se doutait bien qu’elle avait bien compris qu’il était avec la Gryffondor quelques minutes plus tôt. Elle leva d’ailleurs les yeux au ciel lorsque le jeune homme fit référence à la coquète somme d’argent qu’il devait à Johane. Bien sûr, il n'y pouvait rien s’il perdait aussi souvent. Mais c’était plus fort que lui : Andrew devait jouer. Il devait lancer des paris à tout moment. C’était comme une maladie.

La jolie brune se détacha d’une de ses mains, puis de la seconde. Le Serdaigle avait toujours le visage rapprochait au maximum du sien, attendant qu’elle l’embrasse pour la première fois de la soirée. Pourtant, Andrew savait pertinemment que ce n’était pas simple au début de capturer les lèvres de Mirka. Elle préférait s’amuser à le faire languir, comme si c’était un jeu pour elle. Cependant, ce jour-là, elle approcha directement son visage en la direction du sien. Gagné ? Non, c’était trop simple pour Andrew s’il obtenait déjà son baiser. « Devrais-je le faire ? » Dans cette situation, le Serdaigle savait comment ça se passait. Elle faisait glisser son index sur ses lèvres, ou elle le repoussait tout doucement. Tant de cruauté alors que leurs bouches n’étaient qu’à quelques centimètres l’une de l’autre. Pourtant, cette fois-ci, Mirka se répondit à elle-même. « Ды. » Andrew ne put s’empêcher d’hausser un sourcil surpris. Il pensait connaître ce mot. Mais une réponse positive de la jeune Vladmirova à ce genre de situation laissait Andrew sans voix. Et pourtant, la jolie Serdaigle déposa ses lèvres pour un baiser que trop bref au goût du jeune homme, qui tenta de faire en sorte que le contact soit plus long. Mais Mirka en avait décidé autrement. Elle se retourna et se mit assise normalement dos à lui. Andrew en profita pour laisser retomber son buste contre le canapé, et son regard suivit les courbes du corps de la Serdaigle et ses iris s’arrêtèrent sur le bas de son dos. « Ce que je fais ici ? » Ce bref baiser en avait presque fait oublier sa question, une interrogation sans intérêt. Lorsque la belle reprit la parole, Andrew posa son regard sur le feu qui se trouvait devant eux. Ça serait mal vu par la Serdaigle, s’il continuait à avoir un regard baladeur. « Je suis allée à l’une des soirées d’Iseult. » Pour le moment, Andrew ne comprenait pas pourquoi Mirka soupira. Les deux jeunes femmes étaient pourtant assez proches. Pourquoi elle ne serait pas restée à cette soirée ? « Mais je m’y ennuyais et puis, Amadeus n’était pas présent. » Mirka se retourna pour le regarder.

A l’entente du nom ‘Amadeus’, Andrew ne put s’empêcher de déglutir. Ce type était beaucoup trop proche de Mirka pour qu’il puisse profiter d’elle. Les deux jeunes hommes s’étaient déjà embrouillés à plusieurs reprises dans les couloirs du château. Et le Serdaigle préférait à présent l’éviter. Il n’était pas fou, et il ne pensait pas faire le poids face au Poufsouffle. Mirka se leva, puis se retourna face à lui. Andrew planta son regard dans le sien et chercha à faire comprendre à la jeune femme qu’Amadeus était la dernière personne dont il voulait entendre le nom. Ce n’était pas de la jalousie, mais Andrew partait du principe que Mirka était consentante dans leur relation. Pourquoi devrait-il recevoir des coups, alors ? Le jeune Serdaigle esquissa un sourire rêveur et souffla juste assez fort pour qu’elle décerne ce qu’il disait. « Hmm … Iseult … » Si Andrew fit ça, ce n’était pas pour provoquer la colère de la belle biélorusse, mais pour lui faire comprendre quelque chose. Le Serdaigle se doutait que ça, c’était aussi un sujet à risque. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison qu’Iseult était la meilleure amie de Mirka, et qu’Andrew eut le culot de coucher avec la jolie blonde. Enfin, c’était à se demander si Iseult n’avait pas fait le premier pas. Disons, qu’ils l’ont tous les deux fait. Ce à quoi, le jeune Clensen se justifia en ajoutant : « Si tu ne veux pas que je parle de certaines personnes, fait de même … » Ce n’était pas dit méchamment, mais Andrew voulait juste que Mirka ne parle pas d’Amadeus, si lui ne pouvait pas parler de Billie. C’était donnant-donnant.

La jolie brune contourna alors la table sous le regard envieux du jeune homme. Mirka vint s’asseoir sur le même canapé que lui. Andrew en profita pour desserrer sa cravate aux couleurs de sa maison et retira le premier bouton de son chemisier. Il retira aussi ses chaussures, et allongea ses jambes sur la table basse. La Serdaigle s’allongea. Ses jambes passaient par-dessus l’accoudoir opposé au sien, et reposaient dans le vide. Tandis que sa tête vint au niveau de la jambe gauche d’Andrew. Ce dernier aimait ces moments de simplicité avec elle. « Je ne me sentais pas très bien non plus, cela fait quelques jours que je suis dans cet état. » Mirka déposa sa tête sur ses genoux. Le sourire qu’elle avait aux lèvres laissait sous-entendre à Andrew qu’elle n’était pas malade, pourtant. « D’ailleurs, j’ai envie de fraises. » Le jeune homme ne put s’empêcher de laisser apparaître un sourire amusé à cette phrase. « Sais-tu que si mon père apprend notre relation on pourrait … » Mirka ne conclut pas, sous l’œil interrogatif d’Andrew, qui abaissait sa tête pour voir l’expression de la jolie brune.

Un silence vint s’interposer entre les deux Serdaigle. Andrew mit un certain temps à comprendre ce que la jeune femme cherchait à lui dire. Pourtant, cela lui semblait comme une évidence, à présent. Mirka était enceinte. « Je … Tu es … ? » Andrew ne put sortir le mot manquant. Il ne pouvait pas l’imaginer. Et puis, se retrouver dans cette situation à seulement seize ans restait assez insensé aux yeux du jeune homme. Machinalement, il déposa sa main droite sur le front de la belle Vladmirova, et il la fit glisser le long de ses cheveux. De l’autre côté, sa seconde main vint se déposer sur son ventre. Chaque penchant de son gilet noir sans manche, retombait de part et d’autre du corps de Mirka, et ne lui faisait pas obstacle. A l’inverse du chemisier blanc de la jolie brune. Pour résoudre cet affront, Andrew détacha l’avant dernier bouton du vêtement de la jeune femme et laissa glisser sa main par le trou formé pour toucher le ventre de Mirka. « Ca veut dire qu’on ne peut plus … ? » Egoïste ? Non. Après tout, ils étaient là pour ça. N’était-il pas ? Sauf que jusqu’à présent, Andrew ne comprenait pas que la Serdaigle faisait référence à lui. Enfin, le jeune Clensen le comprit seulement à la dernière remarque de la damoiselle. « Attend ? Quoi ? » Il était un peu lent à la réaction, mais il avait compris ! C’était déjà ça. Son regard se déporta du visage de Mirka, sa main gauche quitta son emplacement sur son ventre, et sa main droite se détacha du crâne de la jeune femme. Andrew regardait à présent dans le vide en direction du feu de cheminée. « Dis-moi que ce n’est pas moi qui a … » Le Serdaigle ferma un instant les yeux, il essayait par tous les moyens de se rassurer. Lui ? Père ? Vous rigolez ? Vous parlez à Andrew Clensen là ! « Impossible … Tu me mens, hein ? » Par Merlin, qu’est-ce qu’il espérait cette alternative ! Tentant d’être le plus sûr de lui que possible, il reprit son mouvement le long des cheveux de Mirka, et sa main gauche osa s’aventurer à nouveau entre les boutons de son chemisier et poursuivit ses caresses sur son ventre nu, sous son vêtement.
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MessageSujet: Re: Une nuit parmi tant d'autres ... | Pour Miss Vladmirova.   Une nuit parmi tant d'autres ... | Pour Miss Vladmirova. EmptyJeu 12 Mai - 8:59

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Mentir, qu'est-ce qu'en réalité le mensonge ? Combien de personnes peuvent se dire qu'elles n'ont jamais mentie ? A un moment de la vie, chacun est obligé de mentir, dans les dictionnaires l'on dit que le mensonge est le fait de mentir, de ne pas dire la vérité. Les élèves de Poudlard disent souvent des choses qui ne sont pas vraies, pour essayer de se faire des amis par exemple. Dans l'idée qu'ils prétendent être des sangs-purs alors qu'ils ne sont que des vulgaires sang-mêlé et en ont honte. Ils peuvent aussi mentir sur des tas d'autres sujets comment la raison pour laquelle ils n'ont pas fait un devoir et cela beaucoup d'élèves le font. Ensuite il y a ceux qui mentent pour faire croire qu'ils sont quelqu'un de méchant alors qu'ils ne le sont pas tant que cela. Le mensonge par omission peut être également pris en compte puisqu'ils aussi important que le reste, oublier de divulguer quelques informations peut vous être fatal, comme vous sauvez la vie. Cependant, dans le monde magique, la vérité peut être révélée beaucoup plus simplement et rapidement à l'aide de plusieurs choses. Néanmoins, avoir besoin de se servir d'un besoin de révélation est tout de même un minimum trop poussé donc la confiance aux autres est sans aucun doute la chose la plus importante à confier. Et n'importe qui ne gagne pas la confiance de ses semblables, tout dépends de ses actions et ce n'est pas par les mensonges que l'on se facilite la tâche bien au contraire. Mentir est le contraire de la confiance, pour avoir confiance il ne faut pas mentir et pourtant combien de gens le font.

Cependant, l'amitié pouvait être faite de mensonges et d'omission pour certaines personnes, cela semblait plus simple. Mirka regardait son camarade en souriant, elle ne lui en voulait pas réellement. Le seul problème qu'elle avait été qu'il avait un doute sur ses capacités à lui mentir c'est pour cela qu'elle le regardait timidement. Andrew n'avait cependant pas l'habitude que la jeune femme utilise cette manière d'être avec elle, ni avec personne. Mirka était loin d'être le genre de fille à rester dans son coin parce qu'elle était trop timide pour parler avec quelqu'un. Bien au contraire, le plus souvent c'était elle qui allait vers la personne. La jeune biélorusse est une femme entreprenante et cela beaucoup de monde le savait. « Je ne sais pas. C’est à toi de me le dire … » La jeune femme soupira de nouveau, elle venait de lui dire qu’elle ne pouvait lui mentir en posant ses questions qui étaient des réponses venant d’elles. Il n’avait même pas besoin de lui répondre afin qu’elle soit certaine qu’il la croit. « Mais, je ne le pense pas. » La détermination qu'elle sentait dans la voix d'Andrew réconforta Mirka et elle en fut soulagée. Au moins elle pouvait être certaine qu'elle pouvait lui prouver qu'elle était incapable de lui mentir, d'une manière sans aucun doute osé et étrange. Néanmoins, très soupçonnable de sa part, puisqu'il était logique qu'elle met en place plusieurs choses qui peuvent vraiment gêner son compagnon. Elle savait ce qu'elle devait faire pour cela en plus, alors elle allait se lancer dans un périple sans doute litigieux et un peu trop poussé. Mais avec Mirka il fallait être capable de s'attendre à tout et n'importe quoi. « J’ai confiance en toi, donc … »

Andrew ne pouvait pas faire plus plaisir à sa camarade qu'en lui disant cela et il devait ressentir qu'elle en était d'ailleurs flattée. Bien sûr le contraire était tout à fait présent, mais Mirka ne le dirait que par obligation, si elle sentait qu'elle avait vraiment besoin de lui dire. Il avait illuminé le visage pale de la jeune femme avec cette phrase. « Alors, continue et tu verras que tu fais bien de me la confier. » Mirka souriait de plaisir, un sourire joyeux qui ne se déposait sur son visage qu'avec l'aide de ses plus proches amis, tels que Andrew. Etant donné qu'elle était beaucoup plus proche de lui qu'au début de leur relation ce qui peut sembler normal. « Et puis je peux te prouver que je suis incapable de le faire. » La serdaigle le regarda tendrement, comme si elle sentait qu'elle avait besoin de lui prouver cela et surtout pour qu'il soit certain qu'elle ne puis pas le faire. Et puis échanger sa place avec sa soeur un soir où elle aurait pu le retrouver, n'allait pas vraiment dans l'idée qu'elle avait de profiter de lui réellement. Puisque pour elle leur relation était tout de même basée sur des relations plus fructueuses que celles de la conversation qui se passaient généralement sous la couette.

Le biélorusse était une langue inconnue aux yeux d'Andrew et c'était ce qui excitait Mirka lorsqu'elle le parlait. Pouvoir le dérouter, qu'il ne comprenne pas ce qu'elle disait, elle préférait cela, ainsi de cette manière elle avait le contrôle sur la situation. La jeune femme pouvait se permettre de dire des choses sans que personne ne les comprenne si jamais un élève venait à passer par la salle commune au moment où elle insinuait des choses qu'elle avait tendance à faire au jeune homme. Mirka aimait parler sa langue natale, c'était sans aucun doute ce qui lui manquait le plus depuis qu'elle avait quitté Minsk. Elle en avait voulu à leur parent de s'être séparé, même si elle avait pleinement conscience que cela ne pouvait pas durer comme cela. Mais elle ne pouvait toujours pas se faire à cette idée là, cependant, si elle était restée là-bas, elle ne serait certainement pas à Poudlard et donc ne connaitrait pas le jeune serdaigle qui l'accompagnait. « Je ne sais pas comment je dois comprendre ce que tu viens de dire. » Elle le regardait d'une manière à tenter de lui faire comprendre qu'il n'avait rien à craindre et rien réellement perdu. Mirka aurait pu faire attention à utiliser des mots qu'elle avait tendance à lui avoir déjà traduit afin qu'il comprenne plus facilement. Mais non, cela serait trop facile si elle faisait ainsi, surtout qu'elle ne voulait pas que quelqu'un ait un soupçon sur ce qu'elle lui disait. C'était son secret à elle, qu'elle pouvait partager avec lui seulement si elle était certaine que personne ne pouvait les interrompre. Cependant, dans la salle commune ce risque était constant. « Venant de toi, ça ne peut qu'être qu’agréable. » La biélorusse sourit après qu'il lui ait dit cela, il avait raison. Elle avait tendance à avoir dit quelque chose de plutôt agréable. Regardant Andrew avec ce petit sourire mutin qu'il connaissait et surtout qu'elle avait bien souvent en sa présence. « Cette langue est magnifique, lorsque c’est toi qui la parle. »

La jolie brune regardait le jeune homme qui l'accompagnait sans vraiment faire attention à tout ce qu'il faisait. Elle avait que trop l'habitude de ses gestes envers elle. Elle haussa les épaules comme pour dire que ce n'était pas très grave qu'il ne compris pas ce qu'elle voulait dire. Il n'avait rien de précis dans ce qu'elle disait, ce n'était pas comme si elle lui posait une question à laquelle il fallait qu'il lui répondis. « Si tu souhaites que je le traduise dis-le-moi. » Mirka regardait le serdaigle de manière à ce qu'il ne se gêne pas s'il en avait besoin.

Néanmoins, en répondant à la question du jeune homme, Mirka savait bien qu'elle ne lui ferait pas plaisir. Mais il avait parlé de Billie, alors elle lui parlait d'Amadeus et oui c'était dent pour dent. Il n'avait qu'a pas l'avoir fait et elle ne l'aurait pas fait. Elle avait compris dans le regarda et l'attitude d'Anrew qu'elle avait éé dans la limite en parlant de lui. Cependant, elle ne pouvait s'empêcher de le faire. Mirka ne savait plus comme réagir lorsque les deux étaient en train d'avoir l'une de leurs nombreuses altercations. « Hmm … Iseult … » Il fallait remarquait que la jeune femme ne prêta guère attention à la petite remarque d'Andrew par rapport à Iseult, ce qui pouvait être étrange. Etant donnée que Iseult était tout de même la meilleure amie de Mirka et surtout qu'elles avaient tendance à tout se dire sauf qu'elle ne savait aucunement ce qui s'était passé entre les deux jeunes gens. Et Mirka ne soupçonnait d'ailleurs aucun des deux de s'être vu charnellement, ce qui l'étonnerait et ne la rendrait pas jalouse, son problème serait sans doute qu'elle serait tellement étonnée qu'elle ne saurait pas vraiment pas réagir à cela. Mais pour elle, il n'y aurait jamais cette possibilité puisqu'elle connaissait son amie et elle ne s'approcherait pas du jeune serdaigle. « Si tu ne veux pas que je parle de certaines personnes, fait de même … » Et voilà c'était dit, il ne voulait vraiment pas qu'elle lui parle d'Amadeus, donc pour le moment elle se tu, mais elle comptait bien faire revenir le sujet quelque temps après. Elle n'allait pas les laisser se détester comme ça surtout qu'elle ne voulait point perdre aucun des deux jeunes hommes. Ils étaient trop importants pour elle, chacun à leur manière.

Mirka était donc allongée sur Andrew en regardant son menton et en souriant en même temps ce qu'elle venait de dire était plutôt bizarre. Et elle osait faire cela alors qu'elle ne l'était pas, elle allait loin dans les idées pour lui prouver qu'elle ne pouvait pas lui mentir. Cependant, elle n'avait rien dit, seulement des allusions qui pouvaient faire sous-entendre beaucoup de choses. Néanmoins, il comprit assez vite une partie de l'idée qu'elle voulait lui faire suivre. « Je … Tu es … ? » Mirka souriait à Andrew en le regardant, elle savait très bien que ses yeux ne devaient montrer aucune inquiétude alors que si elle était réellement ce qu'elle prétendait. Elle devrait un minimum être inquiète, mais aucun signe de ce ressentir ce qui pourrait étonner tout de même. Lorsque Andrew commença par poser l'une de ses mains sur son front cela eue pour effet de faire fermer les yeux à la jeune fille surtout avec le fait qu'il continuait en faisant glisser sa main dans ses cheveux. Mirka adorait lorsque l'on lui faisait cela. La serdaigle gardait les bras le long de son corps pendant que lui passait son autre main sous son chemisier, puis elle profita pour s'enlever sa cravate aux couleurs des bleus et bronze. Elle ne supportait pas vraiment l'avoir, elle trouvait que cela dérangeait, mais étant donné qu'elle faisait partie de l'uniforme de l'école Mirka la mettait. Sentant la main d'Andrew sur sa peau elle ouvrit les yeux à nouveau et émit un petit rire à la suite de ce qu'il lui dit. « Ca veut dire qu’on ne peut plus … ? » La déclaration du jeune homme la fit rire, tout en l'exaspérant, il ne comprenait donc pas où elle voulait en venir ? Elle ne lui aurait pas dit de cette manière, si elle n'aurait pas voulu lui faire croire que c'était lui le père. Mirka secoua sa tête un petit peu en le regardant avec des yeux plutôt étonnés qui voulaient sans doute dire c'est tout ce que cela te fait ? « Attend ? Quoi ? » Continuant de rire la jolie brune ne pouvait pas s'empêcher de le faire, il avait compris et cela se sentait puisqu'il venait d'enlever ses mains de chacun des endroits où il les avait posées « Dis-moi que ce n’est pas moi qui a … » Bingo, il avait tapé juste, elle sourit tout de même, sachant très bien qu'elle était beaucoup trop calme pour être dans cette situation. Mirka serait toute énervée si cela arriverait et serait sans aucun doute tellement honteuse qu'elle n'oserait point le dire de cette manière. « Impossible … Tu me mens, hein ? »

Alors qu'Andrew remettait ses mains contre Mirka où elles se trouvaient précédemment. La jeune biélorusse se releva son torse doucement en mettant ses jambes sur le canapé et se reprochant un peu plus de lui. Le bas de son dos touchant la cuisse du serdaigle en pliant ses jambes de manière à se rapprocher un peu plus de lui. « Je ne me sens pas bien et j'ai une envie soudaine de fraise. » Tout en souriant elle redisait ce qu'elle avait dit précédemment. « Ce n'est rien de très inquiétant non ? » Elle savait bien que de cette manière elle le soulagerait de cette manière. « Enfin j'espère. » D'ailleurs elle avait été cherché des fraises dans les cuisines avant de rentrer dans la salle commune elles étaient sur l'une des tables. Tournant sa tête pour le regarder « Pourquoi ne pourrions-nous pas ... ? » Mirka souriait de nouveau avec son sourire mutin. Elle déposa un baiser sur la joue du jeune homme. « Tu serais susceptible de l'être si jamais c'était présent. » La jeune fille espérait qu'il comprenne tout ce qu'elle sous-entendait dans cette phrase. Puisqu'elle était plutôt pleine de sens différents.

Cependant, Mirka se leva brusquement, elle se dirigea vers la table sur laquelle elle avait déposé les fraises. « Au moins tu sais quand je mens. » Elle revenait doucement vers le canapé et déposa le saladier plein de fraises à côté d'Andrew pendant qu'elle commençait à s'assoir face sur lui, tout en lui faisant face. Elle souriait en prenant une fraise qu'elle commença a croqué avec un regard frivole. « Je pense que mon père me soupçonne d'avoir des relations peu conventionnelles avec des jeunes individus dans ton genre cependant. » Finissant sa fraise elle s'approcha doucement de lui, afin de voir s'il avait envie de capturer ses lèvres cependant elle ne le laisserait pas l'avoir aussi vite que l'autre baiser. Elle resta là à quelques centimètres de lui en le fixant dans les yeux. « Tu sais ? Je n'aime pas vraiment comment Amadeus réagit avec toi. J'ai toujours peur qu'il aille trop loin. » Elle avait vraiment cette inquiétude. Elle pendait que son ami ne pouvait pas s'empêcher de chercher des poux à Andrew à cause de la relation qu'ils entretenaient. « Pourtant, il me semble que je ne lui ais jamais parlé de nous. » Euh, cela c'était un mensonge, réellement, puisqu'elle en avait parlé au jeune poufsouffle, elle n'avait pas pu s'empêcher. Comme si elle était contente de l'animosité qu'il y avait entre eux, cependant, cela la perturbait trop dans ses projets pour qu'elle puisse profiter des deux par la suite. « Que préfères-tu mes lèvres ou une fraise ? » Après avoir dit cela Mirka le regarda avec un air de défi dans les yeux, cela était sans doute la question à laquelle il ne devrait pas se tromper lorsqu'il lui répondrait.


Dernière édition par Mirka A. Vladmirova le Mer 25 Mai - 0:24, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Une nuit parmi tant d'autres ... | Pour Miss Vladmirova.   Une nuit parmi tant d'autres ... | Pour Miss Vladmirova. EmptyDim 15 Mai - 5:54

« Et si l’on rejouait toutes les scènes ?
Dis-moi encore que tu m’aimes,
Et si on modifiait les thèmes ?
Dis-moi encore que tu m’aimes. »
Dis-moi encore que tu m’aimes – Gaëtan Roussel.

C’était pourtant relativement dur de l’imaginer, et pourtant, Andrew devait être le seul garçon à pouvoir se vanter d’un tel fait d’armes. Une vingtaine de minutes plus tôt, le Serdaigle s’amusait de la chevelure blonde de Billie, et il voyait ses multiples tentatives tomber à l’eau devant l’autorité de la Gryffondor. Oui, il fallait bien l’avouer, la jolie blonde menait Andrew d’une poigne de fer. Le Serdaigle était peut-être le jouet de Mirka, mais cela valait aussi pour Billie. Et à présent, il obtenait ce qu’il voulait avec la jeune biélorusse. Enfin, ceci était vite dit. C’était plutôt Mirka qui obtenait ce qu’elle voulait de lui, et cela lui convenait parfaitement. L’ironie du sort était que ce qu’il n’avait pas avec la blondinette des rouges et ors, Andrew l’obtenait en compagnie de la brunette des bleus et argents. Comment ne pouvait-il pas être comblé ? Qui avait dit qu’il ne l’était pas, de toute façon ? De toute façon, il n’y avait pas beaucoup de personnes qui savaient réellement ce qui se passaient lorsque Andrew se retrouver avec l’une des deux jeunes femmes. Et cela valait probablement mieux pour lui, il n’y voyait pas réellement de danger du côté de la belle résistante. Mais en ce qui concernait la jolie obscur, Andrew pouvait s’attendre à recevoir de jolies attaques. Le gabarit du jeune Serdaigle ne ferait jamais le poids face à ces probables détracteur. Déjà que ces derniers l’attaqués pour le simple fait de connaître un peu trop Mirka.

Ceci dit, était-ce réellement de la faute du Serdaigle, si la jolie biélorusse s’amusait à goûter aux différents lits masculins du château et qu’en visitant celui d’Andrew, elle y trouva une point d’amusement unique ? Depuis le temps qu’ils jouaient à ce jeu dangereux, les deux adolescents avaient appris à se connaître. Ils se faisaient même confiance : Pour preuve, Andrew venait justement de l’avouer à la jeune femme. Et au fond de lui, il espérait que cet aveu soit réciproque, mais Mirka ne le précisa pas. Le Serdaigle en conclut que ceci devait être tellement évident, qu’elle n’avait pas besoin de le dire, enfin, il tentait de le croire. « Alors, continue et tu verras que tu fais bien de me la confier. » Andrew sentit par l’intermédiaire de cette réplique, et du visage illuminé de sourires, qu’il avait frappé fort auprès de la jolie Serdaigle. N’y avait-il rien de plus jouissif que de faire plaisir à quelqu’un ? D’autant plus que Mirka faisait partie des personnes qu’il aimait. « Et puis, je peux te prouver que je suis incapable de le faire. » Le regard tendre qui s’abattait sur lui en disait long. Cela faisait de nombreuses années qu’ils discutaient, critiquaient et se racontaient tous les potins du château, mais la question de la confiance et du mensonge n’était jamais venue sur le tapis de leur relation. C’était à présent, une chose faite.

A présent, Mirka était allongée à côté de lui, et sa tête venait reposée sur ses genoux. Connaissant sa liberté d’action, Andrew avait déboutonné un bouton du chemisier de la belle brune pour y glisser sa main. Ils formaient un beau couple, sauf qu’ils n’en étaient pas un. Le Serdaigle avait son regard déposé sur le feu de la cheminée de la salle commune. La confiance qu’ils se livraient, pouvaient-elle résister à toutes épreuves ? Andrew n’y mettrait pas sa main à couper. Il suffirait d’attendre de voir l’évolution de leur relation, lorsque le beau brun aura conclu son rapprochement de plus en plus intense avec Billie. Une fois lancée dans une relation sérieux, Andrew doutait de sa capacité à continuer de jouer à ce jeu avec Mirka, et donc de la poursuite de leur relation. Même si au fond de lui, le Serdaigle se doutait que la jeune femme n’allait pas l’abandonner aux mains de la Gryffondor. « Ah ? Et dis-moi ce que cela peut m’apporter, de te donner ma confiance ? » A l’issue de ses mots, Andrew esquissa un sourire amusé à l’attention de Mirka, tandis que son regard s’abaissa sur elle et que son index flirta avec son nombril.

Andrew se doutait que le fait de parler biélorusse devait faire plaisir à Mirka. Il comprenait tout à fait ce manque qu’elle pouvait ressentir de ne pas pouvoir utiliser sa langue maternelle sans être compris directement. Avec le temps, la jeune femme avait pris ses petites habitudes avec le Serdaigle. Elle s’amusait à lui parler dans cette langue, si incompréhensible aux oreilles du beau brun. Cela lui permettait probablement de se remémorer son pays d’enfance mais aussi de s’amuser des réactions de son ami. Si Andrew était à sa place, il s’amuserait aussi à faire languir ses conquêtes devant son accent si exotique. Mais à Poudlard, ses origines du nord-est de l’Angleterre ne faisaient pas réellement sensations auprès de ses dames. « Si tu souhaites que je le traduise, dis-le-moi. » Andrew savait parfaitement que s’il voulait savoir la signification de ses paroles, il pourrait les avoir. Mais comme il l’avait dit précédemment, le Serdaigle faisait confiance à Mirka. Il savait qu’elle lui voulait du bien et se doutait que ce n’était sans importance. Elle ne dirait jamais du mal sur lui, face à lui. Ça, il en était persuadé. Pour toute réponse, Andrew esquissa un sourire bienveillant, mettant ainsi fin à ce brin de discussion sur la langue étrangère de Mirka. A moins qu’elle ne décide de recommencer.

Andrew fut légèrement déçu que Mirka ne réagisse pas à sa petite référence sur son aventure avec Iseult. Les deux jeunes femmes étaient les meilleures amies, et le fait qu’Andrew termine dans le lit de la Serpentard aurait dû provoquer une réaction d’énervement auprès de la Serdaigle, mais ce ne fut pas le cas. En revanche, la jolie brune ne put s’empêcher de rire un peu plus fort à chacune des réactions d’Andrew, qui comprenait petit à petit le message qu’elle voulait lui faire passer. C’était fourbe, mais elle avait réussi. Le teint du Serdaigle rougit quelque peu sous les éclats de rire de la belle biélorusse, qui en profita pour se redresser et elle en profita pour se rapprocher un peu plus de lui. De ce fait, Andrew retira ses deux mains du corps de Mirka. « Je ne me sens pas bien et j’ai une envie soudaine de fraise. » La jolie brune répéta ses paroles précédentes dans un autre ton, plus neutre, plus anodin. A présent, Andrew n’y voyait aucune allusion à une probable grossesse. Il s’était fait avoir, tant pis. « Ce n’est rien de très inquiétant, non ? » En effet, dis comme ça, il n’y avait plus grand-chose d’inquiétant. Mais c’était tout de même malsain de faire croire ce genre de choses. Andrew en put s’empêcher de subir le sourire de Mirka, de toute façon, il ne pourrait pas lui en vouloir. « Enfin, j’espère. » Etait-elle obligée d’en rajouter une couche ? A priori, oui. Le regard de la jolie brune vint se reposer sur lui. « Pourquoi de pourrions-nous pas ? » Pourquoi ? Comment ça pourquoi ? Ce n’était pas assez évident comme ça ? Parce qu’ils ne feront pas des bons parents, tout simplement. Mirka esquissa à cette phrase un sourire provocateur à son attention, et elle déposa ses lèvres sur la joue d’Andrew. Délicat, simple, et doux. Ceci ressemblait aux petites attentions que Billie lui faisait. Mais ça ne lui déplaisait pas pour autant, venant de Mirka. « Tu serais susceptible de l’être si jamais c’était présent. » Voulait-elle retourner la tête du Serdaigle ? Parce que si c’était son intention, elle était à deux doigts d’y parvenir.

Brusquement, Mirka se leva et quitta son emplacement rapproché d’Andrew. Elle se dirigea en direction d’une des tables, et le Serdaigle remarqua le petit saladier remplit de fruit rouge. Il profita de l’absence de la Serdaigle pour retirer ses jambes de la table basse, et il se remit assis normalement. « Au moins, tu sais quand je mens. » Oui, à présent, il le savait plus ou moins. Mais ce n’était pas très rassurant pour le Serdaigle. Ce dernier suivit d’ailleurs du regard Mirka qui s’approcha lentement du canapé où il se trouvait. Une fois face à lui, elle déposa le saladier à côté de lui. Puis, la jolie brune vint s’asseoir à califourchon sur Andrew. Lançant un regard léger en sa direction, elle mangea une fraise avant de reprendre. « Je pense que mon père me soupçonne d’avoir des relations peu conventionnelles avec des jeunes individus dans ton genre cependant. » Mirka approcha alors son visage du sien, comme si elle allait l’embrasser. Mais comme lui précédemment, elle resta quelques secondes dans cette position. Croyant en sa chance, Andrew avança son visage du sien mais lorsque ses lèvres furent assez proches, la jolie brune se recula. « Tu sais ? Je n’aime pas vraiment comment Amadeus réagit avec toi. J’ai toujours peur qu’il aille trop loin. » Chacun des deux avait ses yeux plantés dans le regard de l’autre. Andrew, déçu de ne pas avoir réussi à capturer les lèvres de la jeune biélorusse, laissa son buste retomber contre le dossier du canapé. L’idée de parler d’Amadeus dans un moment comme celui-ci lui déplaisait, vraiment. « Pourtant, il me semble que je ne lui ai jamais parlé de nous. » Andrew roula ses yeux, et s’apprêta à réagir du tac-au-tac mais la jolie brune le prit au dépourvu, en ajoutant quelques choses qui était forcé de faire plaisir au Serdaigle. « Que préfères-tu mes lèvres ou une fraise ? » La provocation, ils aimaient ça. Leur jeu était en marche.

Subissant le poids plume de Mirka sur ses jambes, Andrew profita de ce contact rapproché pour repositionné ses mains au milieu des cuisses de la jeune femme. Il n’irait pas plus loin pour le moment. De toute façon, il n’en avait pas l’autorisation. Et ça, il le respectait plus que tout. Un regard amusé au coin des lèvres, il commença à répliquer. « Tu vois, tu es capable de me mentir, pas longtemps, mais tu peux le faire … » Comme impatient de changer de discussion, ses doigts dansèrent à nouveau sur les cuisses de Mirka. Il n’aimait pas la façon dont la Serdaigle l’avait trompé. Il n’était pas aussi naïf, d’habitude. Pour le coup, il était l’arroseur arrosé et pour sa défense, il ajouta : « La façon dont tu l’as dit, était inquiétante. » Une fois ceci dit, ses mains se planquèrent à nouveau sur ces jambes. Et bien qu’il ait pu dire la suite d’un ton amusé, il préféra employer une attitude relativement grave. « Pourquoi ? Tu te vois déjà mère ? A ton âge ? » Il parlait déjà comme s’ils avaient la trentaine. Et Andrew faisait parti de ces garçons qui voulaient profiter de leur jeunesse. Il ne voulait pas se caser tout de suite. Bien que Mirka pourrait toujours lui rappeler Billie … Mais pour le moment, après seulement seize printemps fraîchement fêtés, Andrew ne se voyait pas avec un marmot entre les pattes. « Je ne ferais pas cette bêtise. » Ces mots pouvaient paraître dur. Et pourtant, débordant de réalité pour leur âge …

Peu soucieux du nouveau sujet de discussion qui venait d’être lancé, Andrew garda ses iris plantés dans les yeux de la jolie Serdaigle, et il laissa ses mains venir se positionner sur les hanches de la jeune femme. « Et qu’est-ce que ton père pense des individus comme moi ? » Andrew se doutait bien que le père de Mirka était proche des idées Obscurs. Et par conséquent, le statut de ‘sang-mêlé’ du jeune Clensen devait être un handicap pour lui. Heureusement que ces deux-là n’étaient pas dans une relation amoureuse durable … Peut-être qu’Andrew ne se remettrait pas de relation du genre, en y pensant. Les O’Brien semblaient beaucoup plus accueillants. « Mes parents sont loin de se douter de la vie que j’ai. » C’était rare que le jeune homme face référence à ses parents. Pour la simple raison qu’il parait être un garçon provenant d’une famille relativement riche, il n’en était pas du tout. Les Clensen n’étaient qu’une toute petite famille modeste. Evidemment, ça attirait moins …

Mais voilà que Mirka revenait sur ce sujet, devenu pratiquement tabou aux oreilles d’Andrew. Il ne savait pas comment lui faire comprendre qu’il ne pouvait pas entendre parler de ce type. Le Serdaigle ne l’aimait pas, et c’était réciproque. Elle n’allait pas en faire les meilleurs amis du monde du jour au lendemain. Mirka était avec lui, non ? Alors pourquoi parlait-elle toujours de ce Poufsouffle ? Décidé à lui faire comprendre, Andrew chercha sans réellement de succès une phrase choc. « Tu sais ? Il peut aller plus loin, s’il veut. Billie sera là pour réparer les dégâts. » Le Serdaigle leva les yeux au ciel, lui faisant comprendre que ça ne lui faisait pas spécialement plaisir de parler de Billie alors que Mirka ne voulait pas qu’il parle d’elle. Cependant, la réplique suivante fit douter Andrew. Pourquoi Amadeus le détesterait à ce point, si Mirka ne lui avait pas parlé d’eux ? « Ha oui ? Vraiment … ? » Le Serdaigle retira alors ses mains du corps de la jeune femme, comme s’il ne voulait pas la toucher, ou poursuivre leur jeu amoureux en parlant de tout ça. « Pourquoi me déteste-t-il à ce point alors ? » En posant cette question, Andrew n’était pas agressif, il mettait simplement Mirka en face de ses responsabilités. Le jeune Clensen conclut d’une remarque qui ferait certainement la différence. « Je te rappelle qu’on ne nous voit pas très souvent ensembles dans les couloirs. » Et il avait raison, aux yeux de la population de l’école, ils se parlaient, ils étaient de bon amis. Du point de vue des Serdaigles, leur relation était un peu plus rapprochée, mais rien de plus. Il n’était pas rare que Mirka se retrouve dans le dortoir des garçons. Mais ça n’allait pas plus loin.

La dernière question de la jeune femme fit retombée la tension du côté d’Andrew. Le jeune Serdaigle retira à son tour sa cravate, et posa un regard amusé sur la jolie Serdaigle. « La question ne se pose pas vraiment, en réalité. » Le jeune homme prit une fraise entre ses doigts, mais alors qu’il fut à deux doigts de manger le petit fruit rouge, Andrew passa sa cravate autour du cou de Mirka. Il prit chacun des deux pendants dans ses mains. Le dos reposant toujours contre le dossier, le jeune homme dira délicatement sur la cravate de manière à ce que Mirka soit plus ou moins forcée de se pencher un peu plus sur lui. Une fois à la bonne distance, Andrew ne se gêna pas pour déposer ses lèvres sur celle de Mirka pour le premier baiser langoureux de la soirée. « D’autant plus que maintenant, elles ont un gout de fraises. » Il gardait une petite pression sur sa cravate pour que la jeune femme reste dans cette position. Mais à tout moment, elle pouvait rompre cette étreinte et se redresser. Andrew avança alors légèrement son visage pour qu’il atteigne le cou de la jeune femme, et il y déposa un baiser léger. Dans un souffle chaud, il lui lança au creux de son oreille. « Cette cravate ne m’a jamais autant servie. » En concluant, Andrew lâcha les deux bouts de sa cravate, rendant sa liberté à la jeune femme. Il laissant néanmoins le bout de tissu autour du cou de Mirka. Le Serdaigle replaça ses mains sur les cuisses de la jeune femme, et débuta de petites caresses sur le jean noir de la belle biélorusse. Alors que son regard était planté dans le sien, Andrew esquissa un sourire charmeur, et lui demanda. « Tu viens dormir dans le dortoir des garçons, ce soir ? » Ce ne serait pas la prochaine fois, que ses camarades de chambre observeraient Andrew en compagnie de la jeune Vladmirova dans le petit lit une place du jeune homme.
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MessageSujet: Re: Une nuit parmi tant d'autres ... | Pour Miss Vladmirova.   Une nuit parmi tant d'autres ... | Pour Miss Vladmirova. EmptyMer 1 Juin - 12:22

Une nuit parmi tant d'autres ... | Pour Miss Vladmirova. Tumblr_lgz38m8ryv1qdxkx0

La facilité que l'on pouvait voir dans les relations que les nombreux élèves de l'école pouvaient avoir démontré principalement leur manque de réflexion. On ne hait pas quelqu'un simplement sur un coup de tête, pourtant pour des jeunes gens, cela était tout à fait normal. Le pire devait être les relations entre adolescents, puisqu'ils étaient tiraillés avec leurs nouvelles sensations et les attirances qu'ils pouvaient avoir. Les sens des jeunes gens étaient tout de même de plus en fort et ils comptaient bien tenter d'expérimenter de nouvelles choses. Qui n'avait jamais voulu essayer tout de même, ce besoin de savoir ce que cela pouvait faire. Et puis l'adolescence n'était-elle pas faite pour expérimenter et apprendre la vie ? Bon malgré les restrictions que les élèves pouvaient avoir au sein de l'école, il leur suffit d'être née dans une bonne famille pour être bien vu par plusieurs mangemorts. Comme par exemple, Mirka elle était très bien placée par rapport à son père, peu de gens oseraient s'en prendre à elle, simplement par peur des réactions de son paternel. Et par conséquent elle pouvait se permettre plus de choses que d'autres. D'autant plus qu'elle avait quelques idées libertines et qu'elle appréciait être en compagnie de jeune élèves de la gente masculine de temps en temps, ne prenant point compte du choix que son père avait déjà fait pour elle. Il était vrai qu'elle aimait vivre dans le libertinage, mais cela pouvait être à double tranchant tout de même.

En souriant au jeune serdaigle qui accompagnait la biélorusse dans cette salle commune de leur maison, vide mis à part eux. Elle distinguait bien le fait qu'elle avait la confiance du jeune homme, pourtant, elle aurait pu ne pas l'avoir à cause de ce que pouvait lui faire subir certaines personnes de son entourage. D'ailleurs Mirka se demandait souvent comment Andrew pouvait tenir avec les différentes attaques d'autres élèves. Tout de même au fond d'elle la jeune femme s'en voulait de lui faire avoir de pareil ennuis, mais elle ne l'avouerait certainement pas. Non elle était trop fière comme pour lui dire ce qu'il avait fait lui-même. Elle ne pouvait et puis elle pensait qu'elle n'avait pas à dire les choses qui paraissaient tellement évidentes pour elle qui ne pourraient point être différentes dans sa vision. « Ah ? Et dis-moi ce que cela peut m’apporter, de te donner ma confiance ? » Mirka fit de gros yeux en l'entendant dire cela puis haussant les épaules ne sachant pas trop quoi répondre. Elle n'avait jamais pensé à cela, elle était en train de chercher ce qui pouvait faire cela, mais ne trouvait rien de spécial. Andrew devait remarquer qu'elle était clouée et qu'elle ne trouvait rien pour lui répondre et pourtant venant de Mirka c'était plutôt rare. La jeune femme était connue pour être une pipelette, peut être un peu trop d'ailleurs, cela pouvait lui causer pas mal d’ennuis de temps en temps.

« Faut que j'y réfléchisse. » La biélorusse sourit en disant cela, il était vrai que si elle le faisait peut-être qu'elle aurait une idée même si au fond elle pouvait en avoir une. Regardant le jeune homme en haussant de nouveau les épaules, elle se demandait si elle pouvait lui demander ce qu'elle comptait faire vraiment. Cela risquait d'être pris principalement comme une provocation, mais leur relation n'était pas basée par une provocation réciproque après tout ? « Enfin si j'ai peut-être une idée. » Mirka le regarda en souriant et en ayant un sourire mutin qui voulait certainement tout dire de toute manière. Mais elle prit à nouveau une de ses mèches de cheveux dans ses doigts, elle ne pouvait pas s'empêcher de faire cela. « Je me demande si je dois te la dire. Oui je vais te le dire. Peut être parce qu'on est plus proche qu'il n'y parait. » Mirka avait murmuré la dernière phrase histoire d'être certaine que si un élève passait dans la salle commune personne ne puisse les entendre et de toute manière elle pouvait se rassurer ainsi. Ce n'était pas qu'elle avait honte de leur relation, non bien au contraire, mais elle préférait que le moins de monde possible soit au courant. Sait-on jamais.

La jeune femme souriait en étant sur les genoux d'Andrew, elle aimait bien se mettre comme cela et puis il le savait. Mirka fouilla l'une des poches de son jean tout en fixant les iris du jeune homme à la recherche d'un ruban pour s'attacher les cheveux. Etant donné qu'elle avait l'impression qu'ils la dérangeaient, elle préférait les attacher, elle lui sourit et une fois qu'elle eut trouvé ce qu'elle cherchait quitta les yeux du jeune homme de son regard pour le poser sans faire attention sur ses jambes. Les siennes bien entendu, elle avait également senti que le jeune homme avait déposé ses mains sur ses cuisses. Cela ne la dérangeait en aucun cas. « Tu vois, tu es capable de me mentir, pas longtemps, mais tu peux le faire … » Tout en écoutant le jeune homme parlé elle commença à séparer ses cheveux en trois, elle comptait se faire une tresses et se mis donc à la faire doucement en souriant. Une fois finie elle en profita pour l’attacher à l’aide de son ruban en soie bleu et la passa sur son épaule. « La façon dont tu l’as dit, était inquiétante. » Il fallait bien avouer que Andrew avait bien raison quand il le disait cela, Mirka avait bien fait exprès d'utiliser ce ton là pour lui faire comprendre dans se sens là. Pourtant, elle était persuadée de ne pas l'être de toute manière. En haussant les épaules elle prit à nouveau une fraise pour la croquer. Pourtant, elle adorait lui faire tourner la tête en lui faisant croire des choses qu'elle est incapable de tenir plus de quelques minutes. C'était tellement bizarre et puis il pouvait s'en venter contrairement à d'autres. « Pourquoi ? Tu te vois déjà mère ? A ton âge ? » La jeune brune se cacha la bouche dans l'idée de cacher son sourire moqueur lorsque le jeune homme lui dit cela. Elle en riait intérieurement parce qu'elle n'avait pas dit sa phrase pour ce sens là pourtant puisqu'il y allait, elle comptait bien en profiter et dire qu'à la fin qu'elle ne pensait pas à cela. « Je ne ferais pas cette bêtise. » Ce n’était pas forcement une bêtise si c’était bien pensé et réfléchi, mais il était vrait qu’être parents à leur âge respectif ce n’était pas très bien.

« Tu me fais un effet anti mensonge. » Mirka roula des yeux ironiquement en disant cela, c'était vrai en même temps. Elle n'arrivait pas vraiment à le faire, mais cela ne voulait rien dire, peut être qu'elle pouvait bien le faire de temps en temps tout de même. Elle souriait cependant au serdaigle en le regardant droit dans ses iris. « Et pourquoi pas ? » Mirka dis cela en haussant les épaules c'était vrai pourquoi ne pourrait-elle pas devenir mère. « Tu ne crois pas que je serais une bonne mère ? » Là il fallait avouer que c'était plutôt étrange venant d'elle, surtout qu'elle savait qu'elle n'était pas prête pour le faire et qu'elle ne serait pas une bonne mère si elle l'était. « Et puis tu serais sympathique comme père. » Elle éclata de rire à ce moment-là, elle semblait sérieuse pourtant dans sa phrase, mais non lui père comme elle, ce n'était pas possible. « Je ne pensais pas à cela quand j'ai sous entendu que l'on pourrait. » La biélorusse lui fit un clin d'oeil afin de lui faire comprendre ce à quoi elle pensait en disant cela. « Et puis même si je l'étais cela n'aurait pas dû déranger dans nos rapports, enfin surtout au début. » Mirka était en train de s'imaginer enceinte, elle ferma directement ses yeux pour les ouvrir quelques secondes après et poser ses iris dans ceux d'Andrew.

En regardant le jeune homme et en mangeant à nouveau une fraise elle sourit en croquant doucement et puis cela lui plaisait d'être dans cette position sur lui. Etre assise sur Andrew avait comme une part d'excitation chez Mirka et surtout cela lui permettait d'être bien dans leur salle commune surtout avec le fait qu'ils se retrouvaient seuls tous les deux. Enfin, comme s'ils n'avaient pas l'habitude de se retrouver, bien au contraire, mais pourtant leurs petites parties faisaient beaucoup de bien à la biélorusse qui prenait un plaisir à se retrouver seule dans l'intimité avec le jeune homme. « Et qu’est-ce que ton père pense des individus comme moi ? » Mirka passa l'un de ses mains dans son coup par gêne, ce que son père pensait des jeunes gens du calibre d'Andrew ? Elle cherchait un moyen de le dire calmement et surtout sans qu'il n'y ait un problème dans ce qu'il pourrait comprendre et surtout que le jeune homme ne comprenne pas qu'elle pense comme son père. Non cela il ne le fallait surtout pas elle ne pouvait pas se permettre qu'il croit cela puisque sinon elle savait qu'elle risquait de perdre son privilège qui dérangerait plusieurs personnes en particulier une gryffondor que Mirka aimerait bien changer en scrout à pétard. « Mes parents sont loin de se douter de la vie que j’ai. » Tout en baissant sa tête la jeune femme, mais la relevant lorsque le jeune homme fit allusion à ses parents ce qui étonna l’obscure. Elle n’avait pas l’habitude qu’il lui parle de ses parents et le fait qu’il le fasse l’intriguait tout de même.

« Mon père ... » La jeune fille soupira en disant cela, comment expliquer cela à Andrew sans lui faire comprendre la complexité de sa famille plus qu'étrange. « Et bien il suit les idées du Lord. » Elle s'arrêta en regardant Andrew et se demandant si elle devait le dire ou non cela relevait tout de même d'une partie de la politique internationale. « Mais cela ne serait pas forcement ton sang qui le gênerait, il a bien épousé une née moldue. » Mirka ne disait jamais sang de bourbe lorsqu'elle parlait de ce genre de personne, principalement par respect pour sa mère. Et puis elle ne voyait pas forcement pourquoi s'ils étaient en capacité d'utiliser la magie, pourquoi ils ne pourraient pas en profiter eux également. « C'est plutôt tes batifolages et le fait que tu t'intéresses un petit peu à moi alors que je suis promise à un autre. » Tout en se mordillant la lèvre inférieure elle commença à jouer avec ses cheveux, elle marquait des pauses et puis dans sa dernière phrase elle avait fait référence à un jeune homme. « D'ailleurs il m'a fait remarquer que je batifolais trop avec d'autres individus que ce jeune homme là. » Mirka n'avait en aucun cas envie de dire le nom d'Ezéckiel, simplement parce qu'elle ne pouvait pas et elle s'énerverait rien qu'en le disant, elle ne supportait pas le jeune homme, elle trouvait trop prétentieux et était prête à lui mettre des bâtons dans les roues. « Cependant, tu ne me parles jamais de tes parents. » Elle dit cela avec une lueur de curiosité dans les yeux qui sous entendait qu'elle souhaitait qu'il lui en dise plus sur ses parents. Même si elle n'était pas certaine qu'il le fasse.

Mirka connaissait le risque et les réactions du jeune serdaigle lorsqu'elle se mettait à parler de son meilleur ami pourtant elle ne pouvait pas s'en empêcher. Elle ne voulait plus voir le poufsouffle en vouloir au bleu et bronze parce qu'elle avait étonnamment peur de le perdre à cause de lui. Et perdre Andrew pour elle c'était comme perdre une nuit de sommeil en tournant dans son lit sans pouvoir sortir et pourtant. « Tu sais ? Il peut aller plus loin, s’il veut. Billie sera là pour réparer les dégâts. » La jeune femme soupira, sérieusement il se laisserait faire par Amadeus ? Et puis que Billie lui panse ses blessures et puis quoi encore, non il n'y avait pas de moyen, ce n'était pas possible tout de même. C'était à la serdaigle de réparer ses erreurs et non à la résistante de le faire en faisant attention à lui. Comme si elle avait besoin de cela, la petite blonde. Et puis Mirka était contre le fait que cela puisse la rapprocher encore plus qu'elle ne l'était d'Andrew, elle ne voulait pas le perdre et ce ne serait pas elle qui lui prendrait. « Ha oui ? Vraiment … ? Pourquoi me déteste-t-il à ce point alors ? » A ce moment, cette question fit que la jeune femme se mordit la lèvre inférieure par gêne en plus de prendre sa tresse dans ses mains, elle n'avait pas dit franchement au jeune homme leur relation, mais elle avait pu peut-être glisser de temps en temps quelques allusions à cela. Et puis la seule à être réellement au courant était Aleksandra la jumelle de Mirka, cependant elle ne l'aurait jamais dit à Amadeus, non cela était impossible, mais le jeune homme était doué pour comprendre des choses qui pouvaient avoir un rapport quelconque avec Mirka ou sa soeur. « Je te rappelle qu’on ne nous voit pas très souvent ensembles dans les couloirs. » Pour cela il avait raison, il pouvait leur arriver d'aller ensemble en cours ou de quitter la grande salle pour aller dans leur salle commune ensemble, mais rien de très spécial. On ne les voyait jamais s'embrasser devant tout le monde ou de se faire des papouilles en public.

« Parce que tu ne me crois pas capable de le faire ? » Mirka dit cela peut être un peu trop sèchement par rapport à ce qu'il avait dit à propos de Billie. Mais ce n'était pas méchant, elle montrait juste de cette manière le fait que cela la gênait qu'il fasse cela. « Je ne lui ais jamais dit enfin explicitement. » Tout en mettant sa tête dans ses mains elle écarta un tout petit peu ses doigts afin de voir la réaction du jeune Andrew. Elle était en train de lui avouer qu'elle avait peut-être un peu parlé avec son meilleur ami d'eux. « Bon euh j'ai peut-être fait des allusions, mais ... » En s'arrêtant Mirka enleva ses mains inspirant profondément en regardant le serdaigle dans les yeux il fallait qu'elle assume et elle allait le faire. « Mais ... j'ai insinué que je dormais de temps en temps dans ton lit. » Elle sourit timidement, comme si elle voulait se faire pardonner d'avoir involontairement craché les vers du nez. « Amadeus sait comment me faire avouer les choses. Donc tu sais, je n'aurais pas pu résister longtemps. » Mirka avait gardé son sourire timide comme si elle était désolée, ce qui était vrai en plus. D'ailleurs elle pensa inutile de relever la dernière phrase du jeune homme mis à part avec un simple oui de la tête.

Mirka tentait de faire oublier à Andrew ce qu'elle avait dit même si cela risquait d'être tout de même difficilement puisque lui avouer le pourquoi son meilleur ami avait de grandes envies de le frapper était difficile. Elle ne savait pas trop si elle avait bien fait de lui dire, mais au moins en l'ayant fait elle savait qu'il ne serait pas surpris si Amadeus lui en parlait tout de même. « La question ne se pose pas vraiment, en réalité. » Lorsqu'elle le vit prendre la fraise elle commença à baisser doucement les yeux pourtant il l'étonna tout de même, c'était la première fois de la soirée qu'il prenait une réelle initiative. Ce qui surpris la serdaigle lorsqu'elle sentit la cravate du jeune homme et principalement la pression qu'il exerçait elle compris vite son manège. Pourtant, elle ne dit rien puisque cela ne la dérangeait pas, elle appréciait qu'il prenne les devant tout de même. Elle sentit son buste s'approcher de lui doucement puisqu'il l'attirait à lui, elle souriait cela lui plaisait elle ne ferait rien pour défaire cela. Et le baiser dont il pris l'initiative était langoureux contrairement au baiser rapide qu'elle lui avait fait auparavant, mais elle savait bien qu'il ne serait pas le dernier. « D’autant plus que maintenant, elles ont un gout de fraises. » Elle sourit à cela il avait raison puisqu'il continuait de maintenir la pression elle restait penchée vers lui. Mirka n'était pas gênée dans cette position malgré ce que l'on pourrait croire non et puis il ne la forçait pas autant que l'on pourrait le croire. Tout en sentant le baiser d'Andrew dans son coup elle en profita pour jeter un coup d'oeil dans la salle commune qui était toujours vide. « Cette cravate ne m’a jamais autant servie. » Le fait qu'il la lâche fit sourire Mirka en gardant ses yeux dans ceux du jeune serdaigle, elle commença à jouer avec les pendants de la cravate. Elle avait envie de faire une remarque assez ironique et amusante à cela d'ailleurs. « Tu viens dormir dans le dortoir des garçons, ce soir ? » Elle haussa les épaules lorsqu'il lui demanda cela, comme s'il ne connaissait pas déjà la réponse, elle ne l'aurait d'ailleurs même laissé lui poser. Puisqu'elle aurait pris principalement l'initiative de l'accompagner, malgré qu'il puisse ne pas lui demander.

« Tu les préfères quand elles ont le goût de fraise ? » Mirka sourit à cela, simple provocation à sa réponse, d'ailleurs elle ne s'était pas attendue à ce qu'il fit avec elle, ce qui avait dû se voir dans sa réaction puisqu'elle avait été plutôt docile. « Ah oui ? C'est grâce à moi. » En penchant la tête espièglement vers le côté elle pris un sourire tout aussi espiègle, ce qui n'était pas réellement du caractère de Mirka et qui pouvait en étonner plus d'un lorsqu'elle le faisait. « Tu ne trouves pas qu'elle me vas bien ? » Et oui elle l'avait demandé, comme si elle n'était pas exactement comme la sienne mais elle lui montrait d'une même manière que si elle l'avait fait pour un nouveau vêtements ou quelque chose qu'elle était en train d'essayer. La serdaigle s'approcha doucement de l'aiglon en s'arrêtant juste au niveau de son oreille. « Tu connais déjà la réponse. » Elle répondait ainsi à la question qu'il lui avait posé précédemment puisqu'il n'y avait qu'une manière possible venant de la jolie brune. Tout en reculant, elle souriait mutinement, cependant elle s'arrêta juste en étant face à lui en profita pour déposer son index sur le nez du jeune homme. En l'enlevant elle s'approcha encore plus de lui tout en restant à distance, elle aimait être à une distance telle qu'elle pouvait contrôler la situation. « Tu sais que t'es mignon comme garçon ? » Mirka baissa la tête en disant cela mais gardant les yeux dans celui du serdaigle, cela lui plaisait de le faire languir de cette manière. Elle se recula doucement de la même manière qu'elle l'avait fait en s'avançant vers lui et posa l'un de ses mains sur l'une des épaules du beau brun sur laquelle elle fit danser ses doigts. La biélorusse venait de faire de la pure provocation au jeune anglais.
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MessageSujet: Re: Une nuit parmi tant d'autres ... | Pour Miss Vladmirova.   Une nuit parmi tant d'autres ... | Pour Miss Vladmirova. EmptySam 13 Aoû - 14:51

Spoiler:

« La vie est belle, le destin s’en écarte.
Personne ne joue avec les mêmes cartes.
Le berceau lève le voile, multiples sont les routes qu’il dévoile.
Tant pis, on est pas nés sous la même étoile. »
Nés sous la même étoile – IAM.

En effet, c’était une certitude. Mirka et Andrew n’étaient pas nés sous la même étoile. Elle était la fille d’un ministre, probablement riche et qui vivait avec cette incroyable sensation de pouvoir. Pourtant, Andrew ne le ressentait pas dans ses gestes et ses mots. La seule chose de différent qu’il ressentait en elle, était cet aspect physique à la fois simplet, supérieur ou plus simplement déterminé par l’abréviation BCBG. Ne nous mentons pas, elle n’avait rien à voir avec Andrew. Ils étaient tellement différents, tellement opposés. Malgré ça, la situation actuelle n’allait pas avec cette description. Mirka était assise à califourchon sur Andrew, et les mains de ce dernier se baladaient sur les genoux de la jeune femme. Bien entendu, ils ne s’aimaient pas. Loin d’eux cette idée répugnante, ils étaient complètement incapables de tomber amoureux de quiconque. L’amour ? C’était ce truc forcé pour des notions d’héritages chez les Vladmirova, et ce machin qui tombait sur le coin de la gueule, emprisonnant la victime dans une misérable vie de couple avec enfant chez les Clensen. Bref, leur position explicite n’était qu’un jeu, celui de la tentation, de l’insouciance, de la provocation. De l’amour avec un petit ‘a’, celui qui se faisait au milieu des draps dans la plus simple vulgarité et le plus grand des plaisirs.

Pourtant, ils en étaient là. Sur ce canapé de la salle commune des oisillons, face au feu de la cheminée, et dans ce paisible cadre ‘romantico-stupide’ à leurs yeux, les deux protagonistes débattaient sur des futilités de couples. Fallait-il y voir un signe, lorsque Mirka écarquilla les yeux au moment où Andrew lui demanda les intérêts de lui accorder sa confiance. « Faut que j’y réfléchisse. » La biélorusse esquissa un simple sourire. Andrew avait fait mouche, elle n’avait probablement rien à répondre. Pour le Serdaigle, leur relation n’était pas du tout basée sur la confiance, mais plutôt sur le plaisir mutuel qu’ils pouvaient s’apporter. De manière à s’amuser quelques temps ensemble pour oublier les petits tracas du quotidien. Un point de vue probablement raisonnable avec toutes ces brutes qui lui voulaient du mal. « Enfin, si j’ai peut-être une idée. » Ces paroles furent une surprise pour le Serdaigle, qui était persuadé que la jeune femme ne trouverait pas de réponse à sa demande. Elle accompagna ses mots d’un sourire malicieux tout en rééditant une de ses petites manies en prenant entre ses doigts une mèche de ses cheveux. « Je me demande si je dois te la dire. Oui, je vais te le dire. Peut-être parce qu’on est plus proche qu’il n’y parait. » Les murmures de Mirka prirent l’allure d’une bombe dans l’esprit du jeune homme. Tout ça rimait à quoi ? Il devait lui livrer sa confiance parce qu’ils étaient plus proches qu’il ne le pensait ? Il était vrai qu’ils étaient très proches. Andrew ne pouvait pas compter le nombre d’heures durant lesquelles Mirka était blottie entre ses bras tout en se moquant des rumeurs, et en critiquant le petit nombril de Poudlard. Et puis, si l’un d’eux cédait à la pression du château, leur relation serait dévoilée au grand jour. Tout ça ferait probablement voler en éclat beaucoup de choses, dont l’arcade sourcilière du Serdaigle.

Toujours à califourchon sur lui, Mirka commença à tresser ses cheveux puis à l’attacher à l’aide d’un ruban bleu, couleur des oisillons. La pensée de les détacher était venue en tête d’Andrew. Il savait parfaitement que si quelqu’un devait le faire, c’était bel et bien lui. De toute façon, il préférait la biélorusse avec les cheveux détachés. Le Serdaigle le ferait probablement plus tard. Ce n’était qu’une question de minute. Lorsqu’Andrew évoqua la probabilité qu’avait Mirka de devenir mère à son âge, ou plutôt l’insouciance qu’elle aurait à avoir un marmot entre les bras à seulement seize printemps, la jeune femme plaça une main devant sa bouche. Andrew se doutait que cela cachait quelque chose. Il savait qu’il pouvait faire preuve de naïveté. « Tu me fais un effet anti-mensonge. » La main de Mirka se retira de son visage, et ses yeux tournèrent dans leurs emplacements. « Et pourquoi pas ? » Pourquoi pas ? La Serdaigle ne semblait pas prendre en compte l’importance d’être toujours présent à côté d’un nouveau-né. De mettre un terme à toutes sorties trop longues, et surtout d’arrêter de courir dans tous les lits masculins du château. En un mot, elle (au même titre que lui) était trop immature pour être parent. « Tu ne crois pas que je serais une bonne mère ? » La jeune femme haussa les épaules. Croyait-elle que ce n’était qu’un jeu ? Pour Andrew, ce n’était qu’une erreur réalisée au bout de quelques minutes de plaisir. « Et puis tu serais sympathique comme père. » Mirka se mit à rire aux éclats à cette phrase. Apparemment, il semblait plus illogique qu’il devienne père qu’elle. Pourtant, le Serdaigle ne put s’empêcher d’imaginer qu’en arrivant au terme de ses ambitions cachées avec Billie, ils pourraient former le parfait petit couple. Et, qui savait ? En tout cas, il y aurait probablement plus d’envie, et un cercle plus sein, que ces mariages forcés du côté de Mirka. « Je ne pensais pas à cela quand j’ai sous-entendu que l’on pourrait. » Le clin d’œil de la jeune femme vint éclaircir les idées d’Andrew. Oui, cela pouvait bien se produire, même s’il n’aimait pas beaucoup cette idée. Tant que le ventre de la Serdaigle resterait plat, tout irait pour le mieux. « Et puis même si je l’étais cela n’aurait pas dû déranger dans nos rapports, enfin surtout au début. » A l’issue de sa phrase, Mirka ferma les yeux dévoilant ainsi son imagination. Le jeune Clensen ne comprenait pas pourquoi toutes les filles cherchaient à tout prix le prince charmant. Celui qui les ferait se sentir comme des princesses, deviendrait le père de leurs enfants. L’homme parfait tout simplement, c’était d’une naïveté.

La jeune Vladmirova continuait de manger des fraises, souriante et plantant son regard dans celui du damoiseau. Lorsqu’il parla du paternel de la biélorusse, elle glissa une main sur son propre cou. Andrew fut forcé de ressentir la gêne de la jeune femme. Il se doutait bien qu’avec sa famille modeste, son endettement, et son sang, le Serdaigle faisait parti des personnes à ne pas fréquenter pour quelqu’un étant la progéniture d’un puissant ministère aux idées sombres. « Mon père… » Le soupire de la jeune femme amplifia sa gêne. Elle cherchait ses mots sous le regard d’Andrew. « Et bien il suit les idées du Lord. » Ce n’était pas comme si elle lui apprenait quelque chose. Mirka n’était pas amie avec Iseult pour rien, et elle n’était pas chez les Obscurs par hasard. De toute façon, le Serdaigle s’en fichait. Lui ne voulait pas se mêler de toute cette stupide politique. Il voulait tout simplement vivre sa vie comme il le désirait. Et pour le moment, Andrew se sentait trop jeune pour prendre parti. Il n’était qu’étudiant, pas politicien. Que chacun restait à sa place, ça réglerait de nombreux problèmes au château. « Mais cela ne serait pas forcément ton sang qui le gênerait, il a bien épousé une née moldue. » Le voilà rassuré. Si par malheur Mirka et Andrew devrait finir leurs vies ensemble, leurs beaux-pères auraient déjà un point commun. Ils étaient tous les deux des sorciers ayant épousés des nées-moldues. « C’est plutôt tes batifolages et le fait que tu t’intéresses un petit peu à moi alors que je suis promise à un autre. » La jeune femme mordilla sa lèvre inférieure et recommença à faire tournoyer ses cheveux entre ses doigts. Par Merlin, Andrew était vraiment le seul à penser qu’il était complètement stupide d’être promis à quelqu’un à leur âge? Comme si l’amour, ça se dictait de cette façon. « D’ailleurs, il m’a fait remarquer que je batifolais trop avec d’autres individus que ce jeune homme-là. » Un sourire moqueur naquit sur les lèvres du jeune homme. Il savait qu’elle était comme lui. C’était dur pour eux de respecter le gage de fidélité. C’était toujours mieux d’aller voir ce qu’il se faisait ailleurs. Après tout, Andrew savait de quoi il parlait. Il avait bien couché avec Iseult, la meilleure amie de Mirka. Bien que les deux bleus et bronzes ne sortaient pas ensemble. « Cependant, tu ne me parles jamais de tes parents. » Le Serdaigle sentit la curiosité naître chez elle. Il trouverait bien un moyen d’éviter cette discussion.

Ils étaient dans la même position, bien qu’ils se voilaient la face. Tous les deux étaient amoureux d’une personne à laquelle ils ne pouvaient dévoiler leur amour. Et ils détestaient chacun l’heureux(se) élu(e) de l’autre. Andrew savait qu’en parlant de Billie, il toucherait Mirka là où ça faisait mal. Et comme prévu, la Serdaigle réagit au quart de tour. « Parce que tu ne me crois pas capable de le faire ? » La voix sèche de Mirka eut pour effet de faire sourire le jeune homme. S’il avait dit ça, ce n’était pas parce qu’il ne pensait pas la belle capable de le faire mais plus pour lui faire comprendre qu’il pouvait s’éloigner d’elle … Pour se rapprocher de Billie. « Je ne lui ai jamais dit, enfin explicitement. » Mirka agit alors comme une enfant avouant une bêtise. Elle fourra sa tête dans ses mains écartant ses doigts pour voir la réaction du Serdaigle. Et pourtant, il ne réagissait, il ne faisait rien, rien du tout depuis le début et sa prise de parole sur la confiance qu’il devait lui apporter. « Bon euh j’ai peut-être fait des allusions, mais … » La jeune femme retira alors ses mains, prenant ainsi un air plus assuré et moins enfantin. Assumait-elle ce qu’elle avait fait ? Les conséquences de ses actes ? Après tout, ce n’était pas elle qui recevrait les coups. « Mais … J’ai insinué que je dormais de temps en temps dans ton lit. » Andrew laissa un soupire s’envoler dans l’air pesant qui s’installait entre eux. Il ne fit pas attention à l’attitude timide de la jeune femme. Ca bouillonnait en lui. « Amadeus sait comment me faire avouer les choses. Donc tu sais, je n’aurais pas pu résister longtemps. » Le sourire embarrassé de Mirka ne suffirait probablement pas à faire oublier à Andrew ce qu’elle venait de lui avouer à demi-mot. Oui, demi-mot, parce que le Serdaigle se doutait bien qu’Amadeus en savait plus que ça, s’il ne savait pas tout.

Andrew restait toujours silencieux. Il laissait Mirka dans un monologue réagissant à tous ses derniers gestes et paroles. « Tu les préfères quand elles ont le goût de fraise ? » La Serdaigle reprenait son aisance, ce qu’elle savait faire de mieux en compagnie du jeune homme. Elle le provoquait, et tentait certainement de lui faire oublier la source des coups qu’il se prenait. « Ah oui ? C’est grâce à moi. » Merlin, Andrew adorait lorsque Mirka prenait ce petit air badin. Il avait du mal à résister à ce sourire. Et pourtant, il avait bien la tête ailleurs. « Tu ne trouves pas qu’elle me va bien ? » La jeune Vladmirova faisait comme si elle essayait un vêtement au milieu d’un centre commercial et que le Serdaigle était son petit copain. Ce qui eut tout de même pour effet de faire sourire l’aiglon. Elle se pencha alors sur lui, amenant ses lèvres au niveau de son oreille pour répondre à sa question, qui n’attendait pas vraiment de réponse. « Tu connais déjà la réponse. » Oh que oui, il connaissait la réponse. Et même s’il ne le voulait pas, Andrew savait que Mirka s’inviterait dans son lit. Enfin, ce n’était pas le genre du jeune homme de refuser ce genre d’invitation. En se redressant, la jeune femme déposa son index sur son nez et s’arrêta à une distance assez courte de son visage. Elle le regardait de ce regard si provocateur, la tête légèrement baissé. « Tu sais que t’es mignon comme garçon ? » Elle se recula à nouveau, posant l’une de ses mains sur son épaule y faisant jouer ses doigts. Andrew pouvait regretter de ne pas avoir reçu un baiser.

Son regard semblait être planté dans les yeux de Mirka, et pourtant son esprit était loin, loin de cette petite salle commune. Andrew était pensif, alors que la jeune femme était toujours à califourchon sur lui et que ses mains étaient toujours plaquées sur ses cuisses. Le Serdaigle se posait en boucle la même question, comment devait-il agir ? Devait-il faire l’enfant capricieux et faire comprendre à Mirka qu’elle ne devait pas dévoiler leur relation à tout le château ? Andrew avait déjà assez de problèmes du côté de Billie avec Alistair, ce n’était pas pour qu’Amadeus s’y mettait. Et puis, Lily était la seule personne à être au courant de tout leur cinéma, et c’était déjà beaucoup de complication pour leur relation. Mirka ne semblait pas vraiment prendre conscience que si ça se savait, c’était lui qui en payerait les conséquences. Mais Andrew pouvait aussi bien ne pas réagir, se laisser envouter par le regard provocateur de la jeune femme, et succomber aux délices de son corps. Oui, parce qu’en fonction de la réaction de Mirka, le Serdaigle prenait le risque de ne pas dormir avec elle ce soir-là s’il optait pour la première solution. Il avait envie d’elle, et maintenant. Mais il devait mettre tout ça à plat. Et s’il ne le faisait pas tout de suite, Andrew ne le ferait probablement jamais.

Après de longues minutes enfermées dans un impressionnant mutisme depuis que Mirka prit la parole pour lui répondre, Andrew revint à lui. Il avait pris sa décision. Ce n’était peut-être pas la plus rationnelle, mais le Serdaigle pensait sincèrement que c’était la bonne. Pour ce faire, le jeune homme fit redescendre ses mains des cuisses aux genoux de la jolie brune. Il referma un instant les yeux. Merlin, que c’était dur de résister à ce visage provocateur, à cette femme scandaleusement belle. Après une longue aspiration, il rouvrit ses iris et poussa les genoux de Mirka. Ceci eut pour effet de faire quitter la position de la jeune Vladmirova, qui fut forcée de se lever devant le canapé et face à lui. Andrew regardait Mirka de toute sa hauteur, décrivant le moindre de ses détails. Ses longs cheveux tressés, l’expression surprise de son visage, son décolleté formé par sa chemise, sa cravate, son nombril laissé visible par le bouton qu’il avait ouvert, et son jean resserré. Le Serdaigle en rêvait, il en bavait, et pourtant il allait peut-être tout remettre en péril pour ce soir. Andrew était en train d’effacer le tableau du jour, supprimant toute la logique de leur conversation et tous les aboutissants cohérents.

Andrew n’aimait pas ça. Faire la morale à Mirka, ce n’était pas son boulot. Ce n’était pas les fondements de leur relation. Ils étaient seulement deux adolescents se donnant du plaisir mutuel. C’était tout, rien de plus. Bien entendu, avec le temps leur liaison avait évoluée vers un goût avéré sur la critique du petit monde de Poudlard. Le Serdaigle n’avait aucun droit de paroles sur les faits et agissements de la jeune femme, et c’était d’ailleurs le cas pour elle. Pourtant, Mirka mettait son grain de sel entre Billie et lui, et à présent elle vendait la mèche de leur relation. Il devait intervenir. « Sérieusement Mirka … » Andrew quitta sa position affalée sur le dossier du canapé pour avancer son buste vers la jeune femme. Il posa ses coudes sur ses genoux et il joint ses mains entre elles. Le Serdaigle était à quelques centimètres du bassin de Mirka. « … Il y a deux secondes, tu me demandes de te donner ma confiance, et juste après, tu m’annonces que tu as craché le morceau à Amadeus ? » Le jeune Clensen parlait d’une voix sincère et hésitante. Il ne savait pas comment la biélorusse allait réagir. Ca l’inquiétait assez, et il redoutait une mauvaise réaction de sa part. Pourtant, il ne pouvait pas s’arrêter maintenant qu’il s’était lancé. « Je vois qu’il n’y a pas que moi qui te fait un effet anti-mensonge. Nous sommes au moins deux, si ce n’est pas plus … » L’air ironique qu’employait Andrew montrait parfaitement le doute qu’il ressentait vis-à-vis de la capacité de Mirka à tenir sa langue dans certaines circonstances. Le jeune homme prit alors une fraise du bol qui se trouvait à côté de lui. Il en arracha la queue et la mangea, faisant ainsi une pause dans ses ressentis qu’il exposait à la jolie brune. « T’as pas l’air de te rendre compte que si ça se sait, c’est moi qui en pâtirait. » En lançant cette dernière phrase, Andrew avait relevé la tête pour plonger son regard sur le visage de la jeune Vladmirova. Il avait aussi pris ses mains entre les siennes. Il voulait lui faire comprendre l’importance de se taire, comme un rappel à l’ordre. « Tu sais, j’ai déjà assez de soucis avec Nott et Fitzbern, ce n’est pas pour que tu me rajoutes les deux frères Lärson. Je suis peut-être bagarreur, mais je fais rarement le poids. » Un faible sourire se dessina sur son visage, ce n’était pas évident d’avouer ses faiblesses physiques. Surtout à l’une des femmes qu’il aimait. Andrew se rattrapait en se disant qu’il avait des qualités que d’autres n’avaient pas, certainement … « Je suppose qu’en plus de savoir que tu dors avec moi, il se doute qu’on couche ensemble ? » Une nouvelle, ce fut l’ironie qui berça le timbre de sa voix. Ca l’exaspérait de savoir que l’un de ses pires ennemis était au courant de ce genre de choses. Le Serdaigle se laissa à nouveau tomber contre le dossier du canapé. Un sourire faussement amusé naquit au coin de ses lèvres. « N’empêche que pour quelqu’un qui n’est pas censé tomber amoureuse, tu es quand même assez jalouse de Billie, mais pourquoi ? Après tout, tu sais bien que je ne couche pas avec elle, que je ne l’ai même jamais embrassé. Que devrais-je dire à ta place ? Tu couches avec lui, toi, non ? » Il avait raison, la comparaison des deux relations n’étaient pas faisables, et la réaction de Mirka vis-à-vis de Billie était tout simplement démesurée.

L’orage était à présent passé. Andrew pensait avoir déballé son sac auprès de la belle biélorusse, il lui fallait à présent colmater les brèches pour récupérer son bien et passer une soirée comme il les aimait à ses côtés. Pour ce faire, le Serdaigle quitta sa position et s’avança vers Mirka, restant assis sur le canapé. Il déboutonna le dernier bouton du chemisier de la jeune Vladmirova, en plus de l’avant dernier qu’il avait défait précédemment, lorsqu’il glissa sa main sur sa bedaine. Andrew regardait le ventre plat de Mirka qui se dessinait entre l’ouverture de la chemise. Finalement, il était vraiment très bien plat. Le Serdaigle n’avait aucune envie d’y voir un marmot à l’intérieur y mettre des coups de pieds. « Etant promise à une brute de Serpentard, flirtant avec une tâche de Poufsouffle et couchant avec un rigolo de Serdaigle, non, je ne crois pas que tu ferais une bonne mère. » Un sourire narquois se dessina sur les lèvres du jeune homme, qui écartant impunément les deux pendants du chemisier de manière à mettre à nu son ventre. « Moi ? Sympathique comme père ? Je n’en suis vraiment pas persuadé … Pauvre gosse. » Le Serdaigle esquissa un sourire amusé et déposa délicatement ses lèvres sous le nombril de Mirka, puis il ajouta : « Et non, je ne coucherais pas avec toi sachant qu’il y a une tête blonde là-dedans. » Andrew réédita son geste précédent et glissa son index autour de la petite cicatrice. Ce dernier releva alors la tête pour voir la réaction de la jolie brune.

Avec toute sa délicatesse, qui lui était fidèle, Andrew plaça ses mains à l’arrière des genoux de la jolie brune. Ses dernières parcoururent ses cuisses et passèrent sur son jean au niveau de ses hanches. Suivant la folle remontée de ses pattes, le Serdaigle se leva de toute sa hauteur et resta face à Mirka. « Ton père ferait quoi, s’il me voyait agir comme ça avec toi ? » Un sourire amusé se dessina sur son visage, alors qu’il posait son front contre le sien et que ses mains se glissèrent sous son chemisier et se rejoignirent sur le bas de son dos. « Et penserait-il les mêmes choses s’il voyait que je m’occupais bien de toi, que je te faisais plaisir et si je t’étais fidèle ? » Ses dernières paroles furent prononcées dans un murmure, et une grimace narquoise apparut sur le mot ‘fidèle’. Ce mot n’allait vraiment pas avec lui. Peut-être lorsqu’il serait avec Billie, qui savait ? « Cependant, une question me turlupine … » Andrew fit rapprocher le bassin de Mirka vers lui à l’aide de ses mains toujours placées sur le bas de son dos. « Comment ton père peut être au courant que tu bécotes avec tant d’individus ? » Le jeune homme haussa les épaules. Après tout, il avait raison, comment le puissant sorcier pouvait savoir ? Poudlard n’était-il pas coupé du monde à cause de la dite politique magique internationale ? Les influences de l’homme pouvaient bien le faire rentrer en contact avec les professeurs du château, mais justement n’avait-il que ça en tête ? Quelque part, Andrew s’en fichait tant que son nom, ou celui de ses parents, n’apparaissaient pas sur les tablettes du puissant ministre. Enfin, le Serdaigle esquiva volontairement la question de ses propres parents.

Quelques minutes plus tôt, Andrew se faisait littéralement allumer par la belle biélorusse. Le jeune homme avait réussi à repousser l’assaut de la jolie brune. C’était à présent à lui de faire sa tentative sur la jeune femme. Dans un premier temps, le Serdaigle prit la tresse de Mirka entre ses mains et tira innocemment sur le délicat ruban bleu qui tomba entre eux. Les cheveux de la jeune Vladmirova se séparèrent et Andrew en profita pour glisser ses mains à travers eux de manière à les uniformiser. Il leur faisait ainsi quitter les marques formées par la tresse. L’aiglon ébouriffa les cheveux de la jolie brune donnant ainsi un petit côté … Sauvage ? Oui, sauvage à Mirka. Un sourire amusé naquit sur son visage alors que l’une de ses mains vint se plaquer sur son dos et que la seconde glissa à nouveau sur sa hanche. Un air provocateur apparut sur les traits de son faciès. « J’avoue qu’elle te va parfaitement bien, mais sincèrement, je doute de sa durée de vie autour de ton cou. » L’allusion était facile, et ses intentions étaient à présents dévoilées. Andrew avait la subtile envie de dénudés la jeune femme. Leur jeu de provocation était bel et bien lancé. Le beau brun pencha son visage sur son cou pour déposer un baiser au-dessus de la dite cravate. Le Serdaigle lança un regard par-dessus l’épaule de Mirka pour voir si aucun obstacle ne s’interposait, puis il embarqua la jeune femme derrière elle tout en maintenant son dos et sa hanche. Pendant leur mouvement, Andrew avait planté son regard sur ses iris, pour qu’elle garde confiance en lui. Ils arrivèrent rapidement contre l’un des murs de la salle commune des Serdaigle, et le lieu choisi par Andrew n’était pas un hasard. En effet, ils étaient directement à côté de la cheminée, dans son angle mort pour être plus précis. Et donc, dans la plus totale obscurité de la pièce. A quelques centimètres d’eux, la lumière des flammes de la cheminée éclairaient la pièce. Le jeune Clensen fit descendre la main qui se trouvait sur le dos de Mirka, pour la glisser sous son chemisier et la laisser sur le bas de son dos. Andrew déposa un court baiser sur les lèvres de la jeune femme. Puis, il fit passer la main qui était sur la hanche de la biélorusse sur sa fesse. Cette dernière, continua sa route sur l’arrière de sa cuisse de manière à faire comprendre à Mirka qu’elle lève sa jambe pour l’enrouler autour du bassin du Serdaigle. Andrew mordilla la lèvre inférieure de la jeune Vladmirova. « Mignon ? Seulement, mignon ? » Ses mots avaient été lancés dans un murmure plutôt provocant. Il cherchait à lui faire dire des mots plus plaisant, ou plus fort pour lui, comme irrésistible. Le Serdaigle conclut par un fougueux baiser avant de déposer son front contre celui de Mirka. Tant pis, ils n’étaient pas nés sous la même étoile, ils ne jouaient pas avec les mêmes cartes. Et pourtant, c’était bien le modeste Clensen qui jouait avec la prestigieuse Vladmirova.
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MessageSujet: Re: Une nuit parmi tant d'autres ... | Pour Miss Vladmirova.   Une nuit parmi tant d'autres ... | Pour Miss Vladmirova. EmptyLun 26 Sep - 6:09

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La jeune femme regardait en partie vers l'entrée de la salle commune, laissant le regard du serdaigle, elle ne savait pas si elle avait bien de lui avouer qu'elle avait en partie tout dit. Mais cela ne dura que quelques secondes puisqu'elle souhaitait surtout le provoquer afin qu'il oublie ce qu'elle avait dit et qu'ils reprennent où ils en étaient. Mirka n'avait pas besoin de faire dans la subtilité forcement pour le rendre fou de désir, mais cela pouvait bien lui servir surtout avec le fait qu'elle savait mieux que quiconque ce qui faisait plaisir au jeune homme. La biélorusse souriait d'une façon mutine comme si elle avait une idée derrière la tête c'était vrai qu'elle en avait une, mais son seul soucis était qu'elle n'avait aucune idée de comment le jeune homme allait réagir à sa petite confidence. La brunette restait à califourchon sur lui en attendant de voir ce qu'il allait ce passer, elle savait bien que cela ne lui plairait pas que le meilleur ami de celle-ci soit au courant pour eux deux. Puisque la confidence qu'avait fête la jeune femme au jeune anglais, voulait dire cela et qu'il ne serait certainement plus vraiment tranquille à cause de lui.

Andrew ne disait rien et cela inquiétait la jeune femme, le fait qu'il ne parle point de ce qu'elle venait de lui dire. Il devait encaisser le choc, mais Mirka avait une sorte de peur au fond d'elle, elle le regardait sans savoir ce qu'elle devait faire ou dire. N'osant rien faire, elle baissait juste les yeux, ne le regardant pas, n'osant pas le faire étant donné qu'elle avait dû le décevoir en lui avouant cela. Néanmoins, elle préférait lui dire que de le laisser dans l'ignorance et qu'il ne sache pas pour quelle raison il risquait de se faire attaquer par Amadeus. Ce jeune homme était peut-être trop possessif envers la jeune femme et c'était sans aucun doute le soucis qu'elle avait avec lui. Elle n'aimait pas vraiment ce besoin de possessivité que le poufsouffle avait envers elle. Cependant, elle attendait tout de même la réaction du jeune Andrew afin de savoir ce qu'il allait lui dire et cela l'inquiétait tout de même, le fait qu'il reste silencieux ne lui allait pas. Il fallait qu'elle sache ce qu'il avait à dire puisqu'elle savait bien que la base de leur relation était toute de même du secret et donc il fallait qu'il y ait le moins de monde possible touchés pourtant elle en avait parlé. Ce qui ne devrait pas plaire au jeune homme.

Alors que la jeune femme sentait qu'il avait arrêté de bouger ses mains sur ses jambes et pour cela elle était tout de même étonnée qu'il la repousse. Elle pensait que le fait qu'elle le provoque le jeune homme ne la laissera pas de cette manière. La biélorusse le regardait en étant étonnée, elle se retrouvait donc debout devant lui en écarquillant les yeux et bouché bée. Que lui prenait-il ? Elle n'en savait rien, mais elle se doutait qu'il allait lui faire comprendre quelque chose tout de même et elle restait là sans bouger en attendant qu'il lui dise quelque chose puisqu'il ne l'avait pas encore fait. « Sérieusement Mirka ... » La jeune femme le regardait étonnée elle se demandait ce qu'il allait lui dire, il commençait mal remarque donc elle ne sentait pas ce qui allait venir après. « ... Il y a deux secondes, tu me demandes de te donner ma confiance, et juste après, tu m'annonces que tu as craché le morceau à Amadeus ? » Elle se mordilla la lèvre inférieure, elle voyait bien où il voulait en venir, elle ne le regardait plus, elle ne pouvait pas. Mirka avait l'impression d'être une enfant qui avait fait une bêtise et que l'on réprimandait. « Je vois qu'il n'y a pas que moi qui te fait un effet anti-mensonge. Nous sommes au moins deux, si ce n'est pas plus ... » Elle fit une grimace ce qu'il disait était en quelque sorte vrai tout du moins en partie, mais le soucis était que Amadeus était le genre de mec qui savait tout faire dire à Mirka, il savait ce qu'il fallait qu'il lui dise pour la faire tout avouer. « T'as pas l'air de te rendre compte que si ça se sait, c'est moi qui en pâtirait. » Ce n'était pas faux, c'est vrai il avait raison, ce n'était pas elle qui prendrait le plus ce genre-là, c'était lui. Bien sûr elle aussi allait avoir le droit à certains critiques surtout venant du poufsouffle puisqu'elle connaissait bien le jeune homme. Lorsque Andrew pris les main de la brune elle sourit timidement et elle le regarda comme il le fit. « Tu sais, j'ai déjà assez de soucis avec Nott et Fitzbern, ce n'est pas pour que tu me rajoutes les deux frères Lärson. Je suis peut-être bagarreur, mais je fais rarement le poids. » La biélorusse haussa les épaules, il avait raison qu'il avait déjà assez de soucis et puis elle savait que trop bien qu'il ne ferait jamais le poids face à Amadeus. Elle connaissait que trop bien la force du jeune irlandais et aussi ses réactions lorsqu'il s'agissait d'elle ou bien de sa soeur. « Je suppose qu'en plus de savoir que tu dors avec moi, il se doute qu'on couche ensemble ? » Elle le regarda sans rien dire, là il y avait de grandes choses qu'il ait fait le rapprochement, parce que Amadeus était loin d'être idiot. Bien qu'il préférait la plupart du temps utiliser ses poings plutôt à son cerveau. « N'empêche que pour quelqu'un qui n'est pas censé tomber amoureuse, tu es quand même assez jalouse de Billie, mais pourquoi ? Après tout, tu sais bien que je ne couche pas avec elle, que je ne l'ai même jamais embrassé. Que devrais-je dire à ta place ? Tu couches avec lui, toi, non ? » Là elle ravala sa salive Andrew ignorait une chose sur Mirka, oui elle était possessive avec lui, mais elle ne l'aimait pas puisqu'elle s'était interdit de l'être. Cependant, elle avait besoin de lui seulement, parce qu'il était le seul avec qui elle était un tant soit peu fidèle, disons que sans lui elle n'avait aucune autre jeune homme qui revenait dans son lit.

L'anglais était unique dans ce cas-là et puis il ignorait totalement les sentiments que la jeune femme éprouvait pour le poufsouffle, comme toutes les personnes dans l'école d'ailleurs. Personne ne savait cela, même pas la soeur jumelle de la jeune femme et pourtant elle était certainement celle qui savait tout ce qui pouvait trotter dans la tête de Mirka. Cependant, pour tout ce qu'il avait à dire la jeune femme n'avait rien à répondre, elle avait souvent haussé les épaules comme s'il lui était impossible de se rentre à l'évidence qu'il avait tors. Et puis elle n'avait rien dans son stock d'idées pour lui répondre. « Personne d'autre le sait à par toi, Amadeus, Zofia et Lily. » Elle tentait tout du moins de se défendre, mais cela ne servait à rien pour la brunette puisque de toute manière elle aurait forcément tors. Elle était du mauvais côté pour une fois, celui des fautifs et il lui avait tout de même reproché, ce qui était logique lorsque l'on y réfléchissait. Le jeune homme ne souhaitait pas avoir plus de soucis qu'il n'en avait déjà et elle risquait de lui en causer à cause de cela. « Et puis cela m'étonnerait qu'il en parle à son frère ... » Elle pris un temps d'arrêt pour réfléchir à ça. « Quoi que ... ils seraient capables de faire un pacte pour ça et de s'entendre pour une fois. » Mirka fit la moue après avoir dit cela, c'était quelque peu dérangeant de savoir cela, puisqu'en même temps elle montrait qu'elle avait menti précédemment, même si ce n'était pas vraiment voulu puisqu'elle avait réfléchi. Seulement, elle l'avait fait après coup et cela serait certainement moins bien vu de la part du jeune homme. « Il n'est pas idiot. » La jeune femme avait répondu de cette manière pour lui répondre à la question suivant : savait-il qu'ils ne faisaient seulement pas de dormir ensemble ? Et elle n'avait que cela en stock, rien n'était terrible lorsque l'on y pensait, rien ne pourrait paraitre assez bien pour cette réponse. « Tu ne sais rien de ce qu'il se passe entre Amadeus et moi. Tu ne sais pas ce qu'il y a entre nous Andrew, tu n'en sais rien et je t'interdis d'en parler. » La jeune femme avait répondu sèchement, cela lui faisait mal de l'entendre dire cela, puisqu'il était bien rare pour Mirka de se retrouver dans le lit de son meilleur ami. Qui pour son plus grand malheur ne voyait que sa soeur. « Et puis tout est différent avec lui étant donné que je l'aime ... » La biélorusse se rendit vite compte de ce qu'elle venait de dire et posa sa main sur sa bouche en baissant la tête. Par Merlin, elle avait craché le morceau et cela elle ne l'avait fait devant personne, pourquoi venait-elle de le faire. Pourquoi Andrew ? Pourquoi maintenant ? Elle était en train de se poser des questions et elle se trouvait réellement idiote d'avoir lâché ceci de cette manière. La brune qui essayait par-dessus tout de ne jamais laisser paraitre ses sentiments qu'elle avait pour l'irlandais et voilà qu'elle disait tout au jeune anglais. Plus rien n'allait.

La jeune femme espérait qu'il ne la laisserait pas en plan, avec tout ce qu'il venait de lui dire puisque c'était tout de même bon nombre de reproches. Elle ne s'y attendait pas venant de lui, mais elle aurait pût s'y attendre avec le faire que leur relation était en quelque sorte basée sur le secret. Moins de monde était au courant, mieux cela serait entre eux et plus souvent ils pourraient se retrouver pour leurs petites folies. Alors qu'elle voyait qu'il s'avançait vers elle, la brune ne pût s'empêcher d'esquisser un léger sourire, elle compris bien vite qu'il n'avait en aucun cas prévu de la laisser plantée là sans avoir le droit d'avoir son du. Et elle en était heureuse, puisqu'elle ne voulait pas attendre une autre fois pour le retrouver comme il se devait de l'être. Le laissant faire à ses occupations elle le regardait tout de même un tant soit peu inquiète au cas où il se déciderait au dernier moment de la laisser seule. Néanmoins, les gestes qu'il fit redonna un peu de confiance à la jeune femme qui compris qu'il ne risquait pas de la laisser tomber, tout du moins pas ce soir-là. « Etant promise à une brute de Serpentard, flirtant avec une tâche de Poufsouffle et couchant avec un rigolo de Serdaigle, non, je ne crois pas que tu ferais une bonne mère. » Mirka sourit à la première partie de sa phrase et la deuxième la fit sourire tout de même, il était vrai quelle mère, cela serait trop. Surtout si ce n'était pas de son fiancé et pourtant là il n'y avait aucune chance pour que le père soit ce jeune homme. Oui c'était vrai qu'est-ce que vous croyez ? Ezéckiel père ? D'un marmot de Mirka ? La bonne blague, il ne pouvait que très peu l'approcher tant mieux pour elle, mais lui le souhaitait bien de l'avoir enfin. « Moi ? Sympathique comme père ? Je n'en suis vraiment pas persuadé ... Pauvre gosse. » Il avait raison, ils ne feraient pas une très bonne équipe par rapport au fait d'être parents. Autant l'un que l'autre ne pourraient pas le faire, tout du moins pas encore et puis comme si ensemble ils le feraient ? Rien n'était fait pour que ce genre de choses arrive et Mirka ne voulait guère être attachée à un homme, c'était pour cela qu'elle ne voulait pas se laisser avoir par l'aîné de Lärson et non pas parce qu'il ne lui plaisait point. La jeune brune voulait rester libre autant qu'elle le pouvait. « Et non, je ne coucherais pas avec toi sachant qu'il y a une tête blonde là-dedans. » Elle le laissa faire et puis en sentant les lèvres du jeune homme et son doigt elle sourit, c'était plaisant. Andrew savait que trop comment lui faire plaisir et qu'elle apprécie chaque geste qu'il faisait. C'était certainement l'une des choses les plus étonnante qui caractérisait le jeune anglais.

« Tu devrais savoir mon cher Andrew que la brute est plutôt le Poufsouffle, la tâche le Serpentard et oui toi tu es bien un rigolo de Serdaigle. » La jeune biélorusse eu un sourire narquois et regarda le jeune homme d'un air provocateur, il l'avait relancé et dire cela l'avait fait rire. Elle n'avait pas pu s'empêcher de le reprendre de cette manière étant donné tout de même que Amadeus était beaucoup plus brutal que son frère. « Ezéckiel est bien plus subtil que son frère. Il fait ses coups par derrière lui ... » Mirka avait perdu son sourire après avoir dit cela, parler de son fiancé avec son amant ce n'était pas une chose très bien surtout lorsque l'on savait que si le premier apprenait sa relation avec le second, malheureusement pour lui le jeune anglais en pâtirait fortement. « C'est vrai qu'être parents c'est pas du gâteau ... et quand on voit le mariage de mes parents ... » Mirka ne parlait que très peu de ses parents ensemble, elle faisait beaucoup moins d'allusion à sa mère que sa soeur, Zofia était celle qui le faisait des jumelles, Mirka elle préférait éviter ce sujet-là étant donné qu'elle les liait directement aux moldus. La jeune femme n'en voulait pas à sa mère pour cela, bien sûr que non, c'était juste qu'elle avait du mal à parler d'elle de peur qu'il lui arrive quelque chose. On pourrait croire qu'elle n'était pas attachée à cette femme, mais si elle l'était et tout était pour le mieux entre elles, mis à part le fait que la jeune femme ait décidé de rejoindre le clan des obscurs, ce qui n'allait que très peu à sa mère. « Il parait que les femmes enceinte ont souvent plus envie pendant la grossesse. » La jeune brune sourit après avoir dit cela, ce n'était pas son habitude de parler comme cela, si elle racontait des on-dit c'était principalement pour se moquer du gratin de Poudlard. Et avec Andrew ils avaient bien l'habitude de le faire, surtout après l'une de leurs petites parties. « Mais je n'ai pas très envie de tester tout de même. » Et voilà elle venait de le dire, ce n'était pas pour elle d'être mère et cela devait soulager en partie le jeune anglais.

Mirka sentait les mains du jeune homme sur elle et lorsqu'il les posa sur l'arrière de ses genoux, elle esquissa un léger sourire, elle n'était pas particulièrement chatouilleuse, mais elle n'avait aucune idée du pourquoi cet endroit de son corps l'était plus que le reste. Peut-être à cause du plis que les genoux mettaient en général. Lorsqu'il les bougea et qu'il se retrouva debout face à elle, elle fut obligée de lever un les yeux vers lui. Il n'était pas beaucoup plus grand qu'elle, mais l'était et donc cela la forçait a le regardait en levant soit la tête soit les yeux. « Ton père ferait quoi, s'il me voyait agir comme cela avec toi ? » Mirka soupira si son père les voyait elle ne donnerait pas cher du jeune homme et bien oui en même temps il était tout de même dans une position relativement proche d'une jeune femme déjà offerte à un autre homme. Et cela ne plairait guère à son père néanmoins, elle savait bien que le jeune homme ne le rencontrerait jamais et par conséquent qu'ils n'auraient point ce genre de problème à s'occuper. « Et penserait-il les mêmes choses s'il voyait que je m'occupais bien de toi, que je te faisais plaisir et si je t'étais fidèle ? » Là il la fit réellement rire, elle ne pu pas s'empêcher d'émettre un petit rire, surtout par rapport à la fin de la phrase du jeune homme. Sérieusement lui fidèle ? Il voulait lui faire croire au père Noël ou quoi ? Non mais sérieusement il n'y pensait tout de même pas, c'était impossible, elle le connaissait infidèle et cela allait très bien à la jeune femme. Etant donné qu'elle ne serait certainement jamais la sorcière à qui il serait fidèle. Bien sûr elle était celle qu'il rejoignait le plus souvent dans son lit et certainement la seule qui pouvait se permettre de dire qu'il revenait toujours vers elle. Mais oser dire qu'il lui serait fidèle serait comme croire aux contes de fées. « Cependant, une question me turlupine ... » Elle écarquilla les yeux en haussant les épaules comme si c'était normal qu'il ait des questions pour elle, mais bon elle se demandait bien ce qu'il pourrait bien lui poser comme question. « Comment ton père peut être au courant que tu bécotes avec tant d'individus ? » Alors, là c'était une question piège, puisqu'il pouvait y avoir plusieurs réponses à cette question et pourtant la jeune femme ne savait pas ce qu'elle devait lui dire.

« Je ne sais pas ce qu'il ferait, mais il te ferais comprendre que je suis promise à un autre. » Elle grimaça après avoir dit cela, elle ne savait pas exactement ce que ferait son père, elle savait que ses réactions pouvaient être trop poussées bien souvent. Mais elle ignorait ce qu'il ferait, elle ne pourrait le prévoir, seulement en sachant ce qu'il devait savoir. Surtout qu'elle savait à quel point il pouvait être inventif pour faire comprendre les choses à quelqu'un, néanmoins il pourrait se servir bien souvent de la force. Mais il pouvait faire très mal psychologiquement également et donc elle n'avait aucune idée de ce qu'il ferait. « On sait très bien que tu ne me seras jamais fidèle et c'est bien loin du fondement de notre relation. » Mirka le regardait dans les yeux à ce moment-là, elle avait raison, il n'avait pas à dire cela et a énoncer la fidélité avec la jeune femme, sachant très bien tout deux qu'aucun d'entre eux ne serait fidèle à l'autre un jour. Bien au contraire. « Et puis avec des si on pourrait changer le monde. » La jeune femme voulait rester terre-à-terre et là avec son imagination c'était mal parti puisqu'il se décidait d'essayer des nouveautés. Non c'était impossible de toute manière, même Mirka aurait du mal à lui être fidèle, étant donné qu'elle ne souhaitait pas avoir cette notion d'appartenance à quelqu'un pour être avec quelqu'un. « Oh mon père ... » La jeune femme ne savait pas vraiment quoi lui dire puisque de toute manière son père était doué pour savoir ce qu'il se passait dans la vie de ses enfants. « Il lit les lettres que j'envoie à mes frères ... » Elle grimace de nouveau savoir que son père faisait cela ne lui plaisait pas et pourtant elle ne pouvait rien y faire. Parce que le connaissant, c'était sa manière d'avoir une main de fer chez ses enfants. « Ezéckiel a une relation particulière avec mon père aussi. » Elle haussa donc les épaules, il y a beaucoup de choses qui pouvaient lui faire comprendre qu'elle n'était pas totalement sûre de comment il avait fait pour le savoir. « Mais tes parents ils penseraient quoi ? » La jeune femme regardait l'un jeune homme d'un air sérieux, il allait croire qu'il allait l'avoir, mais non elle ne se laisserait pas avoir de cette manière. Elle voulait bien en savoir plus.

La jeune femme ne savait pas vraiment ce qui allait se passer et attendait qu'il fasse quelque chose puisqu'elle n'avait pas vraiment envie de faire quelque chose. Puisque de toute manière c'était lui qui l'avait arrêté et donc elle n'avait pas besoin de reprendre les choses en main elle-même. Elle sourit quand il défit sa tresse, elle aimait bien avoir les cheveux attaché, mais savait bien que lui les préférait lâches. Quand il passa ses mains dans ses cheveux pour les uniformisés elle ferma les yeux naturellement elle aimait quand on faisait cela et cela avait pour effet de la détendre. « J'avoue qu'elle te va parfaitement bien, mais sincèrement, je doute de sa durée de vie autour de ton cou. » La jeune femme haussa les épaules ne sachant que trop ce qu'il voulait dire par là et elle esquissa un sourire mutin, il la provoquait et pour une fois que c'était lui elle avait bien prévu d'en profiter. Il voulait jouer, elle allait le laisser lui montrer de quoi il était capable, puisque généralement c'était lui qui subissait les provocations de la brune, elle ne voulait rien faire pour une fois. Lorsqu'il commença à l'embarquer alors qu'elle allait en marche arrière, elle se demandait ce qu'il se passait, elle le regardait sans rien dire. Le laissant faire et était étonnée tout de même, soudain elle sentie un mur contre elle et en voyant le coin de la cheminée elle compris ce qu'il voulait. La provocation continue, le baiser qu'il lui avait donné le jeune homme la fit sourire. Elle savait bien où il voulait en venir lorsqu'elle senti la main du jeune homme sur sa jambe et elle le regardait dans les yeux. En profitant de passer sa jambe autour de la taille de l'anglais. « Mignon ? Seulement, mignon ? » Il la fit rire en disant cela, elle leva les yeux pour chercher ce qu'elle pouvait lui répondre. Le baiser qu'il lui fit par la suite la fit largement sourire après.

La biélorusse restait bouche bée de le voir faire, puisqu'il était tout de même étonnant de la part d'Andrew. Elle ne savait pas trop comment réagir, parce qu'elle se posait une question d'éthique à ce moment précis. Devait-elle lui montrait que cela ne lui allait pas le faire qu'il ait décidé de lui faire la morale. Normalement la jeune femme aurait mal réagit à ce genre de choses et pourtant elle n'avait rien dit puisque venant de la part d'Andrew tout était tout de même étrange. « Tu es comment dire ? A croquer ? » Après avoir dit cela, elle le regarda, l'approcha vers elle et commença par l'embrasser et puis poser ses lèvres sur le cou du jeune homme et en profita pour le mordiller. « Je ne devrais pas te laisser m'avoir tu sais. »
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