●● L'intolérance n'est peut être pas le problème

▌With sarah mandelton, axel endenson and mirka abigaïl vladmirova.

Sérieusement qu'est-ce qui avait pu me prendre de faire çà et puis Iseult aussi pourquoi elle m'avait poussé à le faire. Bon en même temps je suis assez grande pour déclarer ce que je fais ou non est acceptable, mais là non cela ne l'était pas et leur faire subir çà même à moitié dans le saule cogneur avec ce qu'ils avaient bu. Non mais sérieusement envoyer l'un des élèves dans le lac par simple pari c'est stupide, mais tellement amusant quand tu vois la réaction des autres qui ont peur que tu leur fasse la même chose. Je vous jure des paris stupides, je peux en faire cela m'arrive malheureusement à moi aussi , je suis navrée de ne pas pouvoir vous dire le contraire. Et puis ils n'avaient qu'à pas osé m'approcher quand je suis dans cet état c'est dangereux d'approcher une Vladmirova quand elle a un peu abusée du whisky pur feu. C'est limite suicidaire à ce que l'on pourrait croire, puisque mes réactions sont décuplée surtout les mauvaises réactions c'est à dire que si vous osez me tenir tête attention à vous je dirais. Et puis celle qui pourrait approuvez cela c'est ma chère et tendre jumelle. Elle vous dira que lorsque j'ai un peu trop bu cela fait pas très bon d'être trop proche de moi à moins que je sois de bonne humeur à la base, ce qui là je pourrais vous permettre de me câliner tranquillement ou alors elle vous dira juste ce que je pense de vous au fond ce qui n'est pas forcement une mauvaise chose et puis je pourrais vous étonner. Non mais plus sérieusement, moi-même et les paris cela ne fait pas bon ménages, parce que de un, je sais que je dirais oui à tout malheureusement, et encore plus lorsque je suis un peu entamée. C’est rare que je le sois, mais quand je le suis, je ne suis pas forcement en contrôle de mon état et cela peut être amusant. D’ailleurs hier je n’étais pas en état de me contrôler, ce qui m’a fait faire des conneries et oui cela m’arrive à moi aussi. Oui c’est possible, je peux être idiote sans faire attention, cependant ne vous y faites pas trop, c’est juste plausible lors de moments d’égarement, autant pour moi.

Le réveil fut difficile, j’ouvrais péniblement les yeux, oh ma tête était de la taille d’une chaudron, chaque bruit peu présent soit il me donnait des envies de meurtre. Je refermais les yeux après les avoir ouvert instinctivement trop de lumière dans ma chambre, ne pouvant pas supporter cette lumière je les gardais clos par sécurité et les ouvrais seulement petit à petit en les refermant lorsque je sentais trop de luminosité. J‘étais sur le ventre ma tête dans l‘oreiller afin d‘essayer de ma protéger de ce qui m‘agressais mais cela ne servait à rien. Il y a avait cependant une bonne nouvelle, j‘étais seule dans mon lit, cela était rassurant tout de même, puisque il n‘était pas rare que je me retrouve accompagnée lorsque j‘étais dans ce genre d‘état. Néanmoins il était rare que je sois dans ma chambre lorsque cela se passait, je n‘aimais pas réellement faire cela ici je ne sais pas pourquoi, cela me dérangeais pour mes camarades de chambres en premier lieu d‘ailleurs. Tout du moins j’étais soulagée d’être seule dans mon lit, je me tournais doucement pour essayer d’apercevoir si mes colocataires étaient encore couchées, mais je voyais Jenny sortir de la chambre et Io quant à elle n’était plus là, oh mais c’était si tard que cela ? Bon oui j’avais cours en même temps, il faudrait tout de même que je me dépêche mais je n’avais pas l’envie de me lever. Je souhaitais rester dans mon lit toute la journée si possible mais non, je ne pouvais pas il fallait que je me lève, je sortais un pieds de sous les couvertures et le rentrait aussitôt, je venais d’adjuger qu’il faisait trop froid pour moi. Je remarquais que j’étais déjà habillée, ou du moins que je ne m’étais pas changée depuis la veille, tant pis, je n’avais pas le temps de faire cela. Je me pris mon courage à deux mains et me lever vite en m’interdisant dans repartir dans mon lit douiller, je mis ma robe de sorcière et ma baguette dans une de ses poches. J’étais en robes tout cour d’ailleurs en dessous, mais j’avais pas le temps de me mettre l’uniforme souhaité et puis cela ne se verrait pas sous la robe.

Les cours auxquels j’ai du assistés dans la mâtiné étaient les pires que j’avais vu vivre depuis mon entrée à Poudlard. Il y avait eu trop de bruit pour moi, j’essayais de suivre mais n’avais même pas compris les trois quart de ce que Iseult et Selena me disait. Non mais sérieusement, pourquoi j’avais fait çà, c’était la seule question qui venait dans ma tête, je ne les écoutais que d’une oreille, elles devaient voir que je n’étais pas en état parce qu’aucune des deux n’insistait lorsqu’elle voyait que je ne répondait pas et rien que pour cela je les en remerciais. Je regardais la plupart des élèves d’une manière de dire si tu continue ce que tu fais gare à toi, et cela pour presque tous puisque je trouvais qu’ils faisaient trop de bruit. Ce qui m’énervait et me rendais de mauvaise humeur, puisque je ne pouvais rien faire sans avoir mal à la tête. Puisque rien que d’essayer de penser ou de comprendre quoi que ce soit me donnait une migraine, pour une fois que j’étais avec les serpentards, j’aurais du en profiter. Mais je ne le pouvais étant donné que je n’étais en état de ne rien faire.

Sortant de la salle de cours je ne faisais en aucun cas attention à ce que je faisais et surtout ne regardais pas où j’allais j’avais laissé les filles puisque j’avais besoin de me prendre une douche et surtout de me réveiller pour de bon. Puisque j’avais passé ma matinée à restée endormies en écoutant les cours les plus ennuyants que l’on avait pu avoir. Quoi que il était possible que je les trouve ainsi puisque je n’étais pas dans mon état normal. Néanmoins à un moment je percutais quelque chose, ou plutôt quelqu’un puisque c’était un élève ou une élève je m’en fichais, je voyais juste que c’était un poufsouffle et c’était suffisant pour moi pour le remettre à sa place sans me soucier de qui il était remarque j‘aurais fait pareil pour tout autre élève de n‘importe qu‘elle maison. « t’aurais pas pu faire attention. » J’avais été gentille néanmoins, n’ayant pas très envie d’un conflit maintenant puisque cela dégénérerais vite avec ma mauvaise humeur.

Pour certaines personnes, la vie n'est qu'un éternel recommencement. Chaque jour est semblable, chaque jour débute de la même manière et chaque jour n'est qu'une pâle copie du jour précédent. Mais pour d'autre, se lever le matin procure une joie immense. Ces gens-là ont la particularité d'oublier le roulement précaire de la vie, ils préfèrent ne penser qu'à l'instant présent, ne pas se souvenir des malheurs pour se concentrer sur ses lacets de chaussures ou même éviter de boutonner lundi avec mardi. Sarah, vous l'aurez compris, fait partie ceux-là. Quelques fois, lorsqu'elle se réveille, elle ne sait plus où elle est, elle s'imagine encore courir dans les vertes prairies de son enfance. Et pourtant, il n'y a rien à voir avec certaines substances illicites, Sarah vit réellement dans son monde à part : celui des bisounours.

Ce matin, Sarah s'est réveillée - ce qui, je vous l'accorde, est bien naturel lors d'une journée de cours à Poudlard - mais elle, à peine debout, était déjà de bonne humeur. On dit souvent qu'il y a des jours avec et des jours sans, pour Sarah les jours sont beaucoup plus souvent avec et la pipelette qu'elle est, commence déjà à déverser son flot de parole à sept heures trente. Ses camarades de chambres avaient mis leurs bonnes idées en commun pour redécouvrir un sortilège d'insonorisation. Cela leur permettait au moins d'avoir la paix dans leur dortoir ; il suffisait de fermer les rideaux de leurs lits pour éviter d'entendre tout bruit aux alentours. Et Sarah, têtue comme une mule, n'avait toujours pas remarqué le stratagème. De toute manière cela l'importait peu, elle avait tellement de choses à dire qu'elle s'embrouillait et qu'elle recommençait du début une fois sorties de la chambre. Cela évitait donc à ses amies d'entendre trois fois la même histoire.

Cependant, le petit-déjeuner était un vrai moment de calme... lorsque Sarah était en train de manger. Sinon elle débitait des âneries et/ou se cassait la gueule au moment d'aller chercher sa fourchette. Pourtant, bien que ce spectacle soit pratiquement toujours au rendez-vous il ne laissait pas ses amis qui riaient toujours lorsqu'elle se retrouvait par terre, avec son assiette sur les cheveux et qu'il fallait qu'elle reprenne une douche en 30 secondes pour éviter d'arriver avec des bouts de lard. Mais Sarah s'en fichait, car c'était toujours à ses moments là que son cousin Axel riait. En effet, il arrivait le matin, très souvent perdu dans ses pensées, parfois un air sombre sur le visage, qu'il essayait de cacher à ses amis, mais Sarah le connaissait aussi bien que s'ils étaient jumeaux et il lui avait toujours tout dit. N'allons pas dire que Sarah était rusée ou même perspicace, au contraire d'ailleurs ! Mais son cousin c'était différent. Elle sentait qu'il allait mal, enfin ce n'était pas vraiment exact, un matin Axel lui avait dit qu'il n'était pas en pleine forme, et elle avait généralisé à tous les autres jours. Son but était de le faire rire, mais plus souvent ses maladresses pas faites exprès lui faisait plus sourire que les blagues qu'elle essayait d'inventer.

Avant d'aller en cours, Sarah se rapprocha donc de son cousin pour lui faire le « bisou du matin » comme elle aimait l'appeler. C'était un passage obligé le matin, elle avait volé cette technique à une amie, moldue, rencontrée en vacances qui faisait la bise à tous ses camarades le matin (puisqu'elle ne vivait pas avec eux, contrairement à Sarah). Résultat, tous les matins elle embrassait ses amis. Bref, Sarah lui demanda une énième fois s'il allait bien et le tira vers lui pour aller en cours. Eh oui, un détail qui rapprochait encore plus les deux cousins, ils étaient nés le même jour à quelques heures de différences, du coup, puisqu'ils étaient dans la même année et la même maison, ils étaient dans les mêmes classes. Logique n'est-ce pas ?
 
Les cours se passèrent comme d'habitude. Sarah était assise aux côtés de Janet, au deuxième rang sur la gauche. Pour être près du radiateur et près du professeur pour bien suivre les cours, mais pas trop non plus. Elle n'aimait pas s'asseoir au premier rang, les autres la traitaient d'intello alors qu'elle ne levait jamais la main – vous comprenez, c'est fatiguant de lever le bras – et le troisième rang c'était trop loin pour suivre, enfin pour faire plaisir à Janet qui n'aimait absolument pas écouter les profs, elles choisirent donc cette place là. Parfaite.
 
Après deux heures de cours les deux jeunes amies sortirent de la salle étouffante et essayèrent de se calmer pour ne pas exploser, il faut dire que les deux heures d'histoire de la magie avaient été insupportable, tant par leur ennuie total que par leur inutilité. Sarah, comme toujours, avait essayé de s'intéresser et aurait réussi, si Janet ne s'était pas mise à faire les yeux doux à l'élève devant-elle. Essayez, vous, de vous concentrer quand votre meilleure amie essaie, non sans mal, de faire la tête du chat potté au gryffondor devant vous ! C'est totalement impossible. Voilà pourquoi Sarah ne tint pas plus de quinze minutes avant de pouffer de rire, évidemment pour une fille aussi discrète, ça ne passe absolument pas inaperçu. Gênée de perturber le cours, elle essaya de penser à quelque chose de triste, comme... Iseult qui l'ignore. Quelle horreur ! Avec un rapide sursaut, Sarah se força à respirer calmement, non, cela n'était pas possible et cela n'arriverait pas. Durant le reste de l'heure, Sarah était donc perturbée ; elle pesait le pour et le contre en se demandant sérieusement ce qui arriverait dans sa vie si jamais Iseult lui tournerait le dos. Finalement, elle fut sauvée par le gong et pour une fois, elle poussa un soupire de soulagement. Heureusement que le professeur ne l'avait pas entendu, car la réputation de Mr Von Croy n'est plus à faire refaire.

Une fois n'est pas coutume, Sarah sortie dans les premiers de la salle, la lente et maladroite Poufsouffle qu'elle était, avait l'habitude de sortir parmi les derniers pour avoir bien le temps de ranger chacune de ces affaires, chose qui énervait particulièrement Janet, qui ne supportait plus de l'attendre. C'était donc au tour de Sarah de poireauter devant la porte et lorsque Janet arriva enfin, elle voilà qu'elles avaient besoin de décompresser. Qu'est-ce qu'elles faisaient dans ces cas-là, après une longue matinée ennuyeuse ? Elles courraient, dans les couloirs, en riant. Et le pire, c'était que cela marchait. Au « TOP » lancé par un camarade de leur maison, les deux jaunes et noires se mettaient à courir, n'importe où, droit devant, loin, pour que les soucis s'envolent. Même si les deux demoiselles n'avaient encore rien vu de la vie, même si n'importe qui se serait attendrie devant leurs grooos soucis, les fillettes avaient aussi le droit de se plaindre et d'évacuer.


Évidemment, Sarah, perdue dans ses pensées, perdit sa meilleure amie de vue. Pour un fantôme, il était facile de les retrouver : elles étaient chacune au même endroit avec un étage de différence, mais cela, les filles n'en savaient absolument rien. La poursuiveuse de l'équipe des jaunes, s'arrêta alors de courir, souffla et regarda autour d'elle. Mais dans quoi s'était-elle encore fourrée ? Elle ne savait même pas où elle se trouvait ! Avec la simplicité d'une enfant, elle s'approcha du premier tableau et demanda poliment son chemin.


LE TABLEAU : « Vous z'êtes au beau milieu du 5ème étage ma p'tite dame» lui apprit un scientifique prétentieux qu'elle avait dérangé « Vous avez des escaliers un peu partout, mais le plus près se trouve par là... »


Toute souriante et heureuse d'avoir un chemin à suivre, Sarah se remit à courir dans la direction que l'homme lui avait indiqué. Quiconque connait Sarah s'attend à ce qu'elle tombe par terre, en effet, démarrer une course ne lui pose aucun problème, mais en reprendre une après une pause est la pire des choses. Pour quelle raison, tout le monde l'ignore, mais à chaque fois il y a un problème. C'est certain que lorsqu'on ferme les yeux en courant on ne va pas bien loin.


MIRKA : « t’aurais pas pu faire attention. »


Qu'est-ce que je disais ? Avec un entrain d'enfer, Sarah était rentrée en plein dans... Mirka. Oh oh. Sarah se sentit mal à l'aise, c'était la première fois qu'elle revoyait la serdaigle depuis que... son cousin l'avait... avertie. Ce qui s'était passée, elle n'en savait que trop rien, mais ce qui était certain, c'était que Mirka et Axel ne s'entendaient absolument pas. Et en bonne suiveuse qu'elle l'était, Sarah s'était mise à éviter la jeune fille. Toute confuse, le rouge avait commencé à envahir ses joues, Sarah était de plus en plus mal à l'aise, qu'est-ce qu'elle devait dire ? Qu'est-ce qu'elle devait faire ? Parler ? Répondre ? S'excuser ! Ah si seulement un miracle arrivait !


SARAH : « Désolé, désolé, désolé ! Je te promets que je ferais plus attention la prochaine fois, j'ai vraiment pas fait exprès. Je t'avais pas vue. Pardon, pardon, pardon ! Tu m'en veux pas j'espère ? Qu'est-ce que je peux faire pour me racheter ? » avait débité la poufsouffle sans s'arrêter.


La Poufsouffle était prête à s'agenouiller par terre pour que Mirka lui pardonne. Quoique son cousin pense de la Serdaigle, Sarah ne pouvait se permettre de l'ignorer, Mirka était tout de même une très bonne amie d'Iseult ! Alors, intérieurement, elle pria pour qu'un miracle arrive.

Spoiler:

Si les matins sont tous différents selon Sarah, il y a bien une chose qui revient de façon récurrente dans la vie de la jeune poufsouffle : tomber sur quelqu'un. A prendre au sens propre, évidemment. La maladresse de Sarah est connue de tous, c'est un fait accompli dont personne ne doute ; bientôt, cela rentrera dans les moeurs et les expressions. Les gens sortiront un proverbe dans le genre : « Qui tombe sans cesse aujourd'hui, se sentir comme une Sarah demain » ... Si de temps en temps, sa maladresse la fait rencontrer des gens charmants, du style Peter qui passe sa vie à l'infirmerie, ou encore Johane  avec qui elle adore jouer au quidditch, parfois elle tombe sur les autres, ceux qui riront d'elle méchamment, ceux qui se moqueront ouvertement, ceux qui l'humilieront avec plaisir. Oh évidemment Sarah ne comprend pas vraiment que c'est méchamment qu'ils rient et pour peu de choses elle rirait aussi avec eux, et le pire : de bon cœur. Mais c'est tout de même vexant certaines fois. Ce jour-là, avait le mérite d'être original et plutôt sans pareil, car personne ne sait comment Mirka peut réagir. Seule sa meilleure amie, Iseult, pourrait peut-être arriver à la comprendre, mais pour la plupart des gens Mirka reste une effroyable énigme. Même si nombreux sont les élèves qui la classe dans la catégorie « fille du ministre Biélorusse ; obscure ; et - pour parler avec les mots de Sarah - méchante ». Mais contrairement à eux tous, pour la jeune poufsouffle cette belle serdaigle n'a rien de mauvais. Si elle agit cruellement, Sarah se dira que ce sont les obscurs qui l'ont forcée, si elle agit avec violence, Sarah pensera qu'elle est très triste, que son caractère est bien trempé et qu'elle a une bonne raison d'agir de telle manière, si elle agit avec douceur, alors Sarah est heureuse et imagine que c'est la vraie Mirka qu'elle voit. Oui il n'est pas nécessaire d'aller chercher plus loin, on a vite fait le tour de tous les cas de figures, avec Sarah. Alors, en ce moment précis, Sarah se demandait ce qui pouvait lui arriver, est-ce qu'elle allait se rendre compte que c'était la petite poursuiveuse des jaunes qui lui était rentrée dedans et cela allait-il modérer sa vengeance ? Ou alors est-elle dans une bonne phase et sourirait-elle ? Ou au contraire, serait-elle tellement énervée que sans scrupule elle l'enguelerait ? Sarah n'osait relever la tête. Le ton de la serdaigle avait suffit à l'effrayer. Elle fermait les yeux, priant un miracle !


AXEL : « Salut les filles, il y a un problème ? »


Cette voix elle l'aurait reconnue entre mille, et malgré la gravité de la situation – Sarah était très sérieuse en pensant cela– elle se tourna vers son cousin, un grand sourire ornant ses lèvres ! Alors qu'elle allait lancer un « AXEEL ! » plein de bonheur, car même si elle avait quitté son cousin il y a à peine quelques minutes puisqu'ils étaient en classe ensemble, elle était juste contente de voir son cousin. C'est vraiment chouette de se réjouir pour un rien et Sarah adore être de bonne humeur. Bref, avant qu'elle ne puisse crier et se remettre à courir pour sauter dans les bras de son cousin – et sûrement le faire tomber pas terre, pour cause de surprise uniquement , ce n'est absolument pas son poids ou son élan qui lui aurait permis de renverser le tas de muscle qu'est son cousin – Mirka lui répondit malicieusement.


MIRKA : « Il ne se passe rien, mon grand. »


Sarah se souvint tout d'un coup pourquoi elle avait espéré et attendu un miracle. Mirka, son cousin, haine. Certes tout était un peu extrême parmi les idées de Sarah, mais elle raisonnait de cette manière, et ce depuis toujours, pourquoi changer dans ce cas ? Si son cousin l'avait vu s'excuser comme elle l'avait fait, Sarah en ressentirait un profond malaise, car il était le seul lien qui la rattachait à sa famille or elle avait toujours voulu être parfaite, pour faire plaisir et honorer sa famille. Et Axel n'aimait pas lorsqu'elle se considérait inférieure face aux autres. Sarah se souvint particulièrement du jour où il lui avait parlé sérieusement de ce "défaut" et lorsqu'elle s'était écriée « Mais je SUIS inférieure » il avait dû se retenir pour ne pas la gifler, « comment pouvait-elle penser des choses pareilles ? » devait-il se dire, sûrement qu'il se le demandait encore. Mais, si elle voulait qu'Axel soit arrivé trop tard pour entendre ses excuses – totalement pitoyables – elle n'avait pas beaucoup d'espoir ; son cousin était toujours là aux bons – ou mauvais, tout est relatif - moments. Maintenant qu'il s'était intercalé entre les deux demoiselles, et comme son cousin était beaucoup plus grand qu'elle, Sarah dût se décaler sur le côté pour voir Mirka et pour - enfin ! - oser regarder la Biélorusse en face. Au plus grand soulagement de Sarah, la serdaigle souriait, tout de suite, un sourire s'étala sur le visage de la petite poufsouffle. Elle ne lui en voulait pas ! Sarah était prête à faire la danse de la joie, heureusement que Mirka parla avant qu'elle ne se lance dans ce rite débile.


MIRKA : « Sarah fait attention et je t'en prie ne parle pas autant et aussi vite. » La serdaigle marqua un rapide temps d'arrêt avant de reprendre « Tu n'as rien à faire pour te racheter, pourquoi devrais-tu le faire ? Tu sais, tu es déjà toute pardonnée si tu me promets quelque chose. »
 

Sarah ne changera jamais, mais la critique sortie de la bouche de Mirka ne sonnait pas aussi méchamment que dans la prononcée par Iseult. Cette dernière pouvait avoir un ton plus dure que la serdaigle, car au contraire de tout le monde Sarah pensait que le ton hautain de la bronze et bleue était mêlé à son accent - qu'elle adorait - et de plus, elle voyait beaucoup moins souvent Mirka qu'Iseult à l'oeuvre – bien qu'elle ne sache pas tout l'étendu de leur cruauté. De toute manière, Sarah était en extase devant les deux meilleures amies, la seule différence, c'est que Sarah ne trouvait pas que la première partie de la phrase soit une critique. Évidemment qu'elle s'excuserait et ferait le plus d'efforts possibles pour ne plus parler aussi vite, mais elle ne pensait pas que Mirka lui en voudrait vraiment. Après la courte pause que Mirka eut faite, Sarah ouvrit des yeux pleins de surprise et de bonheur. Sa curiosité et son impatience enfantine lui jouerait sûrement des mauvais tours plus tard mais aujourd'hui et pour quelques temps encore, elle pouvait se permettre d'en abuser. Surtout que Mirka, douce et gentille Mirka, lui faisait promettre quelque chose, que pouvait-elle lui promettre de mal ? Sarah allait accepter avec joie, elle allait la presser de lui expliquer ce qu'elle devait promettre et ce qu'elle promettrait aussitôt, elle avait déjà oublié la présence de son cousin, qu'elle vexerait beaucoup en s'agenouillant devant Mirka, elle avait oublié qu'il avait une bonne raison de ne pas l'aimer, bonne raison qu'il ne lui avait pas avouer, car il s'inquiétait pour Sarah, il voulait la protéger sans lui faire peur.


MIRKA : « Mais avant tu vas me dire ce qui t'as pris de courir de cette manière dans les couloirs. Tu aurais pu te faire très mal, ou pire tomber sur quelqu'un d'autre que moi. »


Comment son cousin pouvait-il la détester ? Comment pouvait-il lui en vouloir ? Mirka s'inquiétait pour Sarah, elle lui demandait gentiment ce qu'elle avait fait et la mettait en garde pour une course future. N'importe qui – d'un peu naïf – serait obligé de penser du bien de la serdaigle ! Sarah était contente, peut être que grâce à sa chute, Mirka et Axel deviendraient amis ! Ou qu'au moins ils s'arrêtent de se haïr. Je sais ce que vous vous dites : « qu'est-ce que le monde des bisounours est beau », mais d'un côté, cette pensée est véridique … si on aime le rose, le bleu, les fleurs et le débordement d'amour envers autrui. Si on est Sarah en fait. Sarah se demanda si c'était à son tour de parler, si elle allait enfin pouvoir satisfaire sa curiosité ! Elle jeta un rapide coup d'œil autour d'elle et son regard se planta dans celui de son cousin. Elle eut peur. Il était en colère, très en colère, Sarah eut les larmes aux yeux, son cousin lui en voulait autant ? Elle n'avait pas fait exprès de tomber sur Mirka, ce n’était pas de sa faute si les couloirs étaient trop petits tout de même.


SARAH : « Axel, je … je suis désolé. »


Sarah avait vraiment besoin que son cousin soit fier d'elle pour qu'elle se sente bien, alors qu'il soit en colère, même si ce n'était pas contre elle, lui faisait mal au coeur. Elle voulait éviter un meurtre, même si elle savait qu'elle n'arriverait pas à grand-chose, elle voulait faire le maximum. Qu'est-ce qu'Axel allait lui répondre ? Allait-il perdre cette affreuse colère qui luisait dans ses yeux ? Allait-il sourire ? Et Mirka allait-elle lui sourire à lui aussi ? Sarah rêvait, déjà elle se voyait sur un nuage, entourée de tout le monde, dans son monde sans haine. Enfin, elle se tourna vers Mirka, prête à satisfaire sa curiosité, même si elle ne devait pas avoir l'air trop heureuse pour ne pas décevoir son cousin chéri, et pourtant elle ne devait pas avoir l'air trop « je-me-sens-obligée-de-te-parler-mais-j'en-ai-marre » car là, c'est Mirka qui lui en voudrait.


SARAH : « Merci, désolée encore et et  » puis voyant qu'elle parlait trop vite une fois de plus, elle souffla comme pour se détendre et rajouta « c'est un truc que j'ai avec Janet, tient elle est où d'ailleurs ? » Sarah regarda autour d'elle, prête à partir pour aller la chercher quand elle se rendit compte que Mirka attendait la suite de sa phrase « oui donc je courais parce que le cours d'histoire de la magie était super long donc pour se détendre après. Tu fais jamais ça ? »


Avec le sourire même de l'innocence, Sarah passerait pour une débile parfaite elle ne s'en rendrait même pas compte, c'était ça l'avantage à être Sarah, rire et sourire de tout, sans se rendre compte que c'est toi le « tout ». Qu'est-ce qu'elle pouvait répondre de plus ? Oui, certains élèves lui aurait fait sa peau, même s'ils étaient de bonne humeur et qu'elle se serait excusée, mais c'est fou comment à chaque fois, il y a quelqu'un pour la sortir de l'embarra, ou pour l'accompagner à l'infirmerie.



SARAH : « Oh et puis si j'étais tombée sur … William, par exemple, il y aurait eu Axel pour m'amener à l'infirmerie. Ne t'en fait pas pour moi j'ai l'habitude, Pete m'aurait offert des gâteaux en plus !  »


Avec des étoiles dans les yeux, Sarah ne se rendait pas compte qu'elle finirait pas se tuer à jouer de la chance de cette manière, mais la jeune poufsouffle aimait trop vivre sa vie pour se soucier des conséquences, et puis, à part le basilic, personne n'a jamais tuer à Poudlard ! Pourquoi s'inquiéter outre mesure dans ce cas ?


SARAH : « Mais tu m'as pas dit, qu'est-ce que je dois te promettre ? Je fais tout ce que  » elle s'arrêta en pleine phrase, non elle ne pouvait pas faire tout ce qu'elle voulait, Axel l'en empêcherait « je pourrais faire ! Diis, s'il te plaiit ! »


Sarah se rapprocha de Mirka, tout à l'heure, la serdaigle lui avait prit la main, et l'avait fait tournoyer sur elle même, est-ce un défi contre Axel, pour lui montrer la place que Mirka occupait, ou simplement pour se détendre. Sarah avait aimé ce contact, en fait, Sarah adorait les contacts, elle se sentait plus vivante et plus réelle. C'est pour ça qu'elle adorait faire des câlins, ou sauter dans les bras de son papa quand il rentrait du travail étant petite. À Poudlard, chacun vérifie sa place, chacun surveille ce qu'il fait, chacun regarde son voisin et le teste avant de lui parler, seules quelques personnes osent parler sans jugement, osent toucher, tenir le bras, marcher main dans la main, sans honte ni peur de l'autre. Alors Sarah profitait de ces moments, voilà pourquoi elle avait gardé la main de Mirka. En se retournant pour chercher Janet, Sarah avait brisé se contact, et maintenant elle s'en voulait. Alors la petite poufsouffle se mit à tournoyer sur elle-même, toute seule, puis regarda Mirka dans les yeux, et d'une petite voix, toute timide, elle demanda.


SARAH : « Dis, tu me refais danser ? »


Sans le faire exprès, elle venait de se révolter contre son cousin, qu'elle aimait plus que tout, lorsque ce dernier lui ferait signe de sa présence, elle s'arrêterait. Il suffirait d'un seul mot, d'un seul geste et elle se cacherait là où il lui dira. Sarah était entièrement soumise à son cousin, parce qu'elle pensait, et non sans raison, qu'il faisait le meilleur pour elle.

HJ:

La bleue et bronze avait beau rester calme, au fond d'elle elle ne l'était en aucun cas, cela ne se voyait pas étant donné qu'elle savait très bien faire passer cela sans que personne ne s'en rend compte. Néanmoins, être avec les deux jeunes poufsouffles alors que la seule chose que la biélorusse souhaitait était le calme, n'allait guère avec son bon vouloir. Non pas que Mirka avait en tête de les remettre en place, au contraire, elle voulait montrer à Axel qu'il avait tors de croire qu'elle avait un fond méchant. Oui il était vrai qu'elle pouvait être infecte, mais souvent c'était voulu, pour faire comprendre à quelqu'un son point de vue et surtout qu'il fallait qu'il arrête de faire ce qu'il était en train de faire. Exemple si un gamin l'énervait, oui elle pouvait être affreuse avec lui, le rabaisser jusqu'à ce qu'il en pleure. Bien sûr que cela ne la dérangeait pas de le faire, mais il fallait qu'elle ait une raison pour le faire. La jeune femme n'avait aucune envie de le faire à Sarah, elle l'appréciait, oui elle pouvait vite lui taper sur les nerfs, mais la jeune poufsouffle était facile à calmer si on lui disait gentiment et que l'on lui exposait clairement les problèmes. Ce que Mirka n'avait pas pu s'empêcher de faire encore, parce que la voix de la quatrième année lui donnait la migraine.

La séparation que le jeune garçon essayait de faire entre sa cousine et la sixième année, ne servait à rien étant donné qu'elle avait déjà choisi ce qu'elle comptait faire. Souriant simplement ni narquoisement, ni un sourire qui pourrait être interprété d'une mauvaise manière, comme si en quelque sorte elle avait gagné une partie. La biélorusse savait bien que si elle parlait à la jeune Sarah de telle manière, elle n'y verrait que du feu, cependant il fallait tout de même qu'elle se remette nécessairement Axel dans la poche. Si l'on pouvait parler ainsi, tout du moins qu'il ne la voit moins comme l'être méchant qu'elle pouvait être de temps en temps. Néanmoins, l'aînée regardait les deux plus jeunes tour à tour, mais reposa les yeux sur Sarah, en faisant un sourire tout à fait sincère, oui c'était possible qu'elle le fasse. Elle se voulait rassurante pour la jeune femme et qu'elle ne croit pas qu'elle lui en voulait. Oui elle la trouvait idiot de courir de cette manière dans les couloirs ainsi que de ne pas avoir fait attention et donc d'être rentrée de plein fouet dans la serdaigle qu'elle n'avait pas vraiment tête à être gentille. Mais pourtant le fait que ce soit la jaune et noire qui lui soit rentré dedans, faisait en quelque sorte plaisir à Mirka et l'empêchait d'être méchante avec elle. Une chance pour la petite fille, d'autant plus que le cousin râleur et indiscret de la poufsouffle était présent lui aussi. Alors, si elle voulait remonter dans l'estime de celui-ci il faudrait qu'elle soit exemplaire avec la jeune cousine. Bien sûr que l'on devrait s'attendre à ce que la brune ait une arrière pensée à tout ce qu'elle disait et qu'elle manipulait simplement Sarah. Mais elle pensait la plupart des choses qu'elle avait dites. « Axel, je ... je suis désolé. » Lorsque la poufsouffle dit cela en regardant son cousin, Mirka posa le regard sur le jeune homme comme pour la première fois qu'elle le voyait. On aurait pu se demander précédemment si elle n'avait pas fait comme s'il n'était pas présent simplement pour être plus tranquille. Et la petite fille lui rappela qu'il était également dans ce couloir et elle l'intriguait tout de même. Ce petit bout de fille était tout de même étonnant la plupart du temps. « Merci, désolée encore et et » Mirka regarda Sarah étonnée qu'elle s'arrête, mais rassurée qu'elle ait compris ce qu'elle voulait lui dire par parler moins vite. « c'est un truc que j'ai avec Janet, tient elle est où d'ailleurs ? » Mirka roula des yeux, alors là qu'est-ce qu'elle en savait ? Et puis à vrai dire la serdaigle s'en fichait vraiment, elle croisa les bras d'un air de dire tu continues ? « oui donc je courais parce que le cours d'histoire de la magie était super long donc pour se détendre après. Tu fais jamais ça ? » La biélorusse émit un petit rire, ce n'était pas méchant, juste nerveux non elle n'avait jamais eu ce genre de jeux. Ce qui la détendait elle était de prendre quelqu'un en martyr, mais cela elle ne le dirait certainement jamais puisque cela ne faisait pas partie de la façon dont elle souhaitait que les deux poufsouffles la voient. « Oh et puis si j'étais tombée sur ... William, par exemple, il y aurait eu Axel pour m'amener à l'infirmerie. Ne t'en fait pas pour moi j'ai l'habitude, Pete m'aurait offert des gâteaux en plus ! » Mirka roula des yeux et regarda le jeune homme d'ailleurs, cependant il fallait qu'elle comprenne une chose. La bleue et bronze avait prévu de lui en parler, cela risquait d'être méchant, mais au moins elle serait sincère et c'était tout ce qui comptait pour elle. Elle voulait faire comprendre une chose à Sarah. « Mais tu m'as pas dit, qu'est-ce que je dois te promettre ? Je fais tout ce que... » La jeune femme sentie l'hésitation qu'elle avait fait, si son cousin n'avait point été présent, l'aînée compris bien vite que la phrase de la petite brindille aurait été totalement différente tout du moins la fin. « je pourrais faire ! Diis, s'il te plaiit ! » Mirka en profita pour jeter un regard au jeune homme, qui pouvait être pris pour hautain, mais elle ne l'avait pas fait de cette manière, c'était juste qu'elle avait que trop bien compris pourquoi elle n'aurait pas ce qu'elle voulait de la jeune fille. « Dis, tu me refais danser ? » La façon dont elle lui demanda cela était tellement adorable et mignon que Mirka ne pourrait pas refuser, mais elle ne le fit pas tout de suite elle lui pris simplement de nouveau sa main, la laissant attendre.

« Ce n'est pas grave Sarah d'accord ? Je ne t'en veux pas. » Mirka regardait la jeune fille d'un air sincère et avait ce sourire qui se voulait rassurant, elle savait bien qu'elle tournait le dos au jeune homme et tant mieux, puisqu'elle savait bien qu'il chercherait la petite bête pour faire comprendre à Sarah que la bleue et bronze se servait d'elle. Et malgré ce que l'on pourrait croire se n'était pas totalement vrai, oui elle la manipulait, mais non elle ne voulait pas lui faire de mal et donc la jeune femme est loin d'être méchante tout le temps. Surtout si elle ne le souhaitait point. « Mais princesse, ton cousin ne sera pas toujours là pour toi. Tu sais, tu as de la chance de l'avoir près de toi. Cependant, ... » La biélorusse s'arrêta et regarda le jeune homme cette fois-ci puis reprit. « Je pense qu'il doit avoir le même avis que moi. Certaines personnes pourraient te faire beaucoup plus de mal que simplement t'envoyer à l'infirmerie. » La jeune femme en profita pour déposer un baiser sur la joue de Sarah et lui murmura quelque chose de manière à ce que son cousin n'entende pas. « La prochaine fois que Nott t'ennuie, préviens moi je m'en chargerais. » Une chose était certaine, Mirka pouvait être méchante avec les gens qui l'étaient avec ceux qu'elle appréciait et puis comme elle avait pris Sarah sous son aile, elle ne voulait voir personne lui tourner autour afin de lui faire des misères. Oui elle faisait partie des obscurs, mais elle faisait également partis de ceux qui avaient beau faire partie d'un clan, ils ont cette ouverture d'esprit qui fait qu'ils peuvent s'entendre avec d'autres élèves. La birélorusse faisait peur à Nott, parce qu'avec la connaissance qu'elle avait et surtout sa place vis-à-vis de son père, elle pourrait être une compétitrice pour lui, ce qui lui faisait peur. Néanmoins, la jeune femme, n'y pensait pas du tout.

« Promets moi de ne plus jamais courir sans savoir où tu vas. Pour ta propre sécurité. » C'était vrai que lorsque la jeune femme disait qu'elle avait une promesse à demander, tout pouvait être étonnant, mais après cette réponse là, c'était déroutant. Mais cela lui faisait bien plaisir de dérouter les gens, c'était certainement un jeu pour la jeune femme. « Comme tu veux princesse. » Mirka fit de nouveau tournoyer la jeune jaune et noire en souriant, elle regarda Axel en souriant gentiment et se décida enfin à lui parler à lui pour de vrai. « Dis-moi Axel ? Que penses-tu de tout cela ? » Elle fit un signe de tête vers Sarah histoire de lui faire comprendre est-ce qu'il pensait qu'elle jouait un rôle autour de sa cousine. Lorsqu'elle arrêta de faire danser la petite fille elle la mit devant elle et la pris dans ses bras, posant son menton sur l'épaule de Sarah et regardant dans les yeux Axel.

Si quelqu'un avait jeté un coup d'œil par la fenêtre à ce moment là, il aurait vu un petit oisillon, tout mignon, couvert de plume, tomber hors de son nid, hors de sa branche et atterrir par terre. N'importe qui aurait pu penser que c'était un oiseau rebelle qui avait voulut explorer la terre et prendre son indépendance. Mais si la personne avait été très attentive, elle aurait simplement vue un oisillon tomber maladroitement dans son nid et en se relevant, tomber du nid. Cet oisillon, c'était Sarah, en métaphore bien évidemment. La petite poufsouffle était incapable de survivre sans l'aide des autres, sans quelqu'un sur qui s'épauler et comme cet oiseau qui allait mourir si personne ne le secourait, n'importe qui ferait l'affaire. Sarah n'avait pas, en dehors de Axel qui était tout pour elle, un protecteur attitré, une personne à qui elle pouvait tout dire, une seule personne qui l'aidait. Non, elle n'avait pas de critère précis et tout le monde était son appuis ; que ça soit la grande Mirka, la mignonne Lucy ou même l'effroyable Iseult !

Courir dans les couloirs, se prendre des gens en pleine face et voir les réactions, ç'aurait presque pu être un jeu pour la jeune fille tant que ça lui arrivait souvent. Si Sarah n'avait pas été Sarah, elle se serait vivement inquiétée de sa maladresse et de son manque de chance constant, mais Sarah était bel et bien Sarah et cette situation au contraire la faisait rire. Oh bien sur, dans ce cas-là, où son cher cousin avait l'air si tendu et où Mirka avait l'air, bah tiens elle avait plutôt l'air heureuse, c'était une bonne chose ça !, dans ce cas-là, elle évitait de rire. Un éclat de rire, pour rien en apparence, aurait était trop déplacé. Alors Sarah repensait à tout ce qui s'était passé, elle n'avait rien fait de mal en somme, juste courir en rigolant, juste tomber littéralement sur une Mirka de bonne humeur, s'excuser maladroitement à n'en plus finir et enfin que son cousin, tendre et cher cousin, les avait retrouvés ici. Le seul point noir était que Mirka et Axel ne s'entendaient pas vraiment, mais alors pas vraiment du tout, bien. Dommage que cette petite ombre sur le tableau prenne autant d'ampleur. « Tout aurait été vraiment plus simple si son monde à elle était réel » pensa avec tristesse la jeune Sarah.

Heureusement que Sarah s'était concentrée sur Mirka durant tout l'échange, car si elle avait vu le visage, un peu étonné et déconfit, elle aurait pris peur. Et en bonne idiote elle aurait essayé de se racheter, encore plus maladroitement qu'elle l'avait déjà fait, ce qui n'aurait pas arrangé les choses en sa faveur puisque ça aurait mis son cousin en rogne qu'elle se laisse faire aussi facilement, qu'elle ne prenne pas conscience elle-même du danger. Mais elle n'oubliait pas son cousin, elle était toujours en pleine forme quand il était là, simplement heureuse de sa présence. Alors elle se tourna vers lui et lui adressa un sourire, à moitié éclatant comme toujours quand elle lui souriait, à moitié d'excuse. Juste après cette petit scénette qui n'avait même pas duré plus d'une seconde, Mirka reprit la parole. Avec un sourire rassurant et gentil, elle lui assura qu'elle ne lui en voulait pas. Voilà de quoi faire sauter Sarah au plafond, une fois de plus. C'était la troisième, ou quatrième ? fois qu'elle le lui disait mais l'entendre rassurait tout de même Sarah. Au moins une qui n'avait pas l'air mal à l'aise de la situation, c'était toujours ça de bon !


MIRKA : « Mais princesse, ton cousin ne sera pas toujours là pour toi. Tu sais, tu as de la chance de l'avoir près de toi. Cependant, ...  je pense qu'il doit avoir le même avis que moi. Certaines personnes pourraient te faire beaucoup plus de mal que simplement t'envoyer à l'infirmerie. »


Sa première réaction fut de penser « mais si il sera toujours là » et se composer un air choqué et perturbé, puis elle réfléchit, non Mirka ne parlait pas de la mort de son cousin. Un sourire de soulagement apparut sur ses lèvres. Elle avait vraiment eu peur pendant un cours instant. Il lui fallut plusieurs secondes pour se calmer et se remettre à respirer doucement. Oui maintenant qu'elle le disait, c'était vrai, elle était souvent allée à l'infirmerie seule, elle s'était souvent faire mal en tombant sur des gens qui s'étaient amusée à tester des sortilèges sur elle en rigolant, mais ce n'était jamais trop méchant. Jamais trop cruel, jamais trop horrible. Toujours elle s'en était sortie, même si maintenant elle connaissait l'infirmerie par cœur et que son but était de tester tous les lits, elle savait qu'il y aurait toujours quelqu'un qui était déjà présent et qui lui remontrait le moral, que ça soit par des blagues ou avec des bonbons. Non, pour ça, Sarah ne se faisait aucuns soucis. Elle aurait toujours un peu de chance dans sa malchance ! Elle en était persuadée. À ce moment là, la douce Mirka lui chuchota à l'oreille « La prochaine fois que Nott t'ennuie, préviens moi je m'en chargerais. », chose qui fit peur à Sarah, heureusement que le petit bisou sur sa joue lui remonta le moral. La poufsouffle avait peur de William, mais elle avait encore plus peur que Mirka, bien qu'elle sache se faire respecter, se fasse du mal à cause de cet obscur-là ! Car William était cruel, méchant, perfide. Sarah se promit de ne jamais plus parler de William à Mirka, juste au cas où.


MIRKA : « Promets moi de ne plus jamais courir sans savoir où tu vas. Pour ta propre sécurité.  »


Ah, la fameuse promesse que Sarah devrait tenir. Bizarrement, c'était peut être plus dur qu'autre chose pour la poufsouffle. Car elle adorait se perdre dans Poudlard, découvrir de nouvelles salles, rencontrer des gens et des tableaux, mais comme cela venait de Mirka et qu'elle voulait se racheter de l'avoir évitée pendant plusieurs mois à cause de ce que lui avait dit Axel, elle allait promettre, elle ferait tout, ou presque, de ce que Mirka lui demanderait de toute manière. Elle n'avait plus qu'à reconnaître que la belle serdaigle l'ensorcelait, mais pas négativement, au contraire, elle comprenait que tout le monde, garçon principalement, gravite autour d'elle. Son pouvoir d'attirance était fort !


MIRKA : « Comme tu veux princesse. »


Princesse ! Princesse ! Oh qu'elle aimait ce surnom quand il sortait de la bouche de la magnifique biélorusse. Ça sonnait comme un des plus beau compliments, c'était si mignon que la jeune fille souriait de tout cœur quand la belle Mirka la refit tournoyer sur elle-même. Ah qu'est-ce qu'elle aimait oublier les mauvais côtés de la journée, les ennuis, les problèmes et danser, danser tout son soûl, tenir la main de Mirka et tourner sur elle-même. C'était idiot et simple comme geste et pourtant... c'était comme si en tournant elle effaçait ce qui n'allait pas bien, comme si en dansant tour s'arrangeait. Elle aimait cette sensation, de bonheur à l'état pur.

Elle entreprit alors de prendre la parole à son tour et de répondre son amie, car c'est comme cela qu'elle considérait la belle biélorusse.


SARAH : « Comment ça me faire plus mal ce simplement m'envoyer à l'infirmerie ? Tu sais, plusieurs fois je me suis retrouvée au centre d'une bagarre et quelqu'un m'accompagner à l'infirmerie, même si je le connaissais pas. Il y a des gens gentils partout, tu sais. »


Sarah était sûre d'elle, pour une fois. Elle croyait sincèrement qu'il y aurait toujours des gens pour l'aider, même si Axel n'était pas à ses côtés à ce moment là. Sinon comment aurait elle fait la connaissance de Pénélope si elle-même ne l'avait pas aidée ? Non, Sarah ne voulait pas et ne pouvait pas croire qu'on pouvait lui faire subir un plus grand mal. Car oui, elle avait subit des humiliations, des blessures dangereuse, mais toujours elle s'en était sortie avec le sourire, car quelqu'un avait été près d'elle. Mais un jour elle sera seule et blessée de l'intérieure, blessée d'une si grande manière qu'elle ne perdra sa joie de vivre ! Mais cela, Sarah était incapable de l'envisager, pour l'instant.


SARAH : « Je te promets, je ferais attention la prochaine fois. »


Que cette promesse serait dure à tenir, comment Sarah s'empêcherait-elle de se perdre dans les couloirs alors qu'elle ne connaissait toujours pas le chemin pour aller à la cuisine ? Non c'était tout simplement impossible pour la jeune fille de pouvoir tenir ce qu'elle venait de promettre. Seulement une Sarah qui rompt ses engagements n'est pas une vraie Sarah Mandleton, alors oui elle ferait de son mieux mais elle ne pouvait pas jurer sur toute sa vie entière qu'elle ne tomberait plus sur les gens pour autant. Même en marchant il lui arrivait de se retrouver par terre !


SARAH : « Euh, je … s'il m'arrive de me tromper de chemin pour aller en cours, c'est grave ? »


Questionna la jeune poufsouffle. Oui c'était une question essentielle pour elle, elle avait si peur de faire mal les choses et de décevoir les gens qu'elle préférait abattre ses doutes dès le début. Elle avait rougit quand elle avait posé sa question, elle avait peur que la serdaigle le prenne mal, parce qu'elle avait peur de la tromper sans faire exprès...


MIRKA : « Dis-moi Axel ? Que penses-tu de tout cela ? »


Oh, pendant un cours instant, elle s'était concentrée sur Mirka et en avait oublié son cousin, qu'elle amie indigne elle faisait ! Elle se frapperait bien comme le ferait un elfe de maison, mais cela passerait encore une fois come un acte déplacé. Ce n'est qu'à ce moment là, que depuis qu'il les avait surprises, il n'avait pas vraiment ouvert la bouche. Elle s'en voulut, était-ce parce qu'elle parlait trop ? Était-ce de sa faute ? C'était sûrement le cas, il devait être énervé. Oh qu'est-ce qu'elle s'en voulait...


SARAH : « Axelou, ça va bien ? »


Elle voulait se rassurer, juste se rassurer, se donner bonne conscience, elle voulait qu'il lui sourisse, qu'il soit heureux comme elle l'était. Elle voulait qu'il se sente bien et surtout que Mirka et lui s'aiment bien.

Spoiler: