Retrace l'histoire du jeune Albus Severus Potter de son enfance jusqu'à son entrée de cinquième année.

partie une ϟ le fils du survivant.

- P'pa, j'me suis battu aujourd'hui.

M. Harry Potter regarda gravement son aîné, qui abordait fièrement un bel œil au beurre noir. Mme Potter accourut, sa baguette dans une main et l'autre sur sa bouche, pour tenter de réparer les dégâts. Elle n'avait jamais été une sorcière aussi douée que sa belle-soeur, Hermione Weasley, mais elle avait quand même une maîtrise assez effrayante (c'était le cas de le dire) de certains sortilèges, notamment les plus dévastateurs.

- Ils t'ont insulté. Ils t'ont traité de lâche. Tous les sorciers que je connais, ils disent que tu les as trahi. Je ne les crois pas.

Albus restait silencieux. Âgé d'à peine six ans, il écoutait en silence, sur les genoux de Teddy. Jamais il lui serait venu à l'esprit de se battre comme ça -du moins à l'époque. Il leva inquiet ses yeux bleus vers le jeune Lupin qu'il considérait comme son frère, qui le rassura d'un sourire.

" Papa, dis-moi, ils ont tort, pas vrai ?
- Bien sur ! souffla timidement Albus, en fronçant les sourcils. N'est-ce pas, papa ? "

M. Potter regarda sa femme, puis James, et enfin Albus. Cela se voyait qu'il hésitait. Qu'il hésitait sur sa réponse, négative ou positive, sur les explications qu'il allait donner. Sur le ton qu'il allait employer. Mais Albus n'était pas encore assez âgé pour déceler tout cela et, tout ce qu'il pouvait voir, c'est que son père aurait préféré éviter ce genre de conversation.

" Je vous ai déjà raconté l'histoire de Poudlard. Voldemort, et ce qu'il a fait subir à Poudlard, durant ma dernière année. J'ai préféré lui laisser Poudlard, plutôt que de mourir.
- Je n'ai jamais considéré ça comme un acte de lâcheté, ajouta Mme Potter, les yeux brillants. S'il était mort, ç'aurait été bien pire. Il aurait prit Poudlard tout de même, et jamais votre père n'aurait pu autant appeler le monde magique à se rebeller, à aider toute cette population à surmonter sa peur du mage noir.
- En effet. J'ai perdu une bataille, mais pas la guerre. Les années suivant cette défaites ont été les pires de toute ma vie. J'espère que jamais vous ne connaitrez des moments aussi durs. Sans le soutient de Ginny et de la famille Weasley eh bien... Je ne sais pas où j'en serais actuellement. Quoiqu'il en soit, je ne regrette pas mon choix. Je ne vous dis pas que ça n'a jamais été le cas, mais croyez-moi, si j'étais mort, le monde aurait été...
- Perdu ? Glapit Albus, en songeant qu'il ne serait jamais né.
- Détruit ? S'exclama James, en se mordant la lèvre tandis que sa mère lui appliquait un onguent particulièrement douloureux sur l’œil.
- Oui Albus... Mais ça reste des hypothèses. Et... certainement pas James. Il sourit. Mais je suppose que l'espoir aurait été beaucoup plus difficile à trouver dans le cœurs des sorciers qu'à présent. Il ne dépend pas de moi de vous dire si je suis lâche ou pas. Fiez-vous à votre coeur, à votre raison. Tout ce que je peux vous dire, c'est de ne jamais abandonner, au fond de vous-même, même si vous perdez. Car là, et là seulement, vous êtes lâches. "

" T'as compris quelque chose à ce qu'à dit papa, toi ?
- Oui.
- Ouais ben pas moi. C'est barbant quand il fait ses longs discours. Je voulais juste qu'il me dise qu'il est pas lâche mais bon on dirait que lui-même ne le sait pas. "

James semblait s'en contreficher. Pas Albus. Il avalait aveuglément tout ce que disait son père, son plus grand modèle. Il voulait tout faire comme lui, il voulait être lui. Mais au fond, il se sentait bien trop faible et bien trop commun pour pouvoir lui ressembler. Loin de l'énerver, il était flatté quand on ne le désignait que par le nom de Fils du survivant, Fils du lâche ou même Rejeton de Potter. Il faisait partie des Potter, il était fier de son sang. Autant du Potter que du Weasley d'ailleurs, mais jamais il n'ira se présenter en tant qu'Albus. Toujours il dirait son nom complet. En omettant bien sur le Severus dont il avait horreur. Cela ne le dérangeait pas qu'on ne le connaisse que de réputation. Il était fier de lui-même, de ce que son père avait bien pu accomplir. Discret, toujours dans son coin, il rêvait de batailles et d'aventures, à l'image de son père, dont bien sur il sortait toujours gagnant.

Il n'était pas fort dans l'école moldue dans laquelle on l'avait jeté. Il savait qu'il était sorcier alors ne faisait aucun effort, en se limitant au strict minimum (c'est-à-dire lire quelques bribes de phrases et  1+1=2, le reste, zoup poubelle). Albus avait une passion sans égale pour deux choses. Le Quidditch et sa famille.

Le Quidditch était une chose qu'on enseigne jeune aux descendants Potter/Weasley (sisi). Et jeune aussi, on sait déjà qu'il sont prometteurs. Albus ne vit presque que de ça, et même s'il monte rarement sur un balai, il passe ses journées devant la télé voir des professionnels ou dans le stade de Quidditch du coin à observer des amateurs se dépatouiller pour trouver le vif d'or qui s'enfuit souvent bien loin. Pas besoin de chercher longtemps. Albus voulait le vif d'or. Il sera attrapeur. Aucun doute là dessus. Il sera capitaine. Un jour où l'autre, chef des résistants. A Gryffondor. Albus déglutissait toujours à cette pensée. Serpentard, la plus grande frayeur de sa vie. Il ne s'en remettrait jamais s'il atterrissait par mégarde là-bas. Mais il avait beau chercher, il avait du mal à trouver la moindre trace de courage en lui. Il était toujours fourré derrière James, qui l'écrasait littéralement et Lily, sa petite soeur d'un an, avait toutes les attentions et se montrait déjà plutôt perspicace pour son âge. Il se sentait nul, sans personnalité. Le deuxième de la famille. Celui qui ne servait à rien, sauf à aider maman à porter les courses. Quoique le caddy ensorcelé s'en chargeait bien tout seul.

La famille, c'est tout aussi vital, voire plus que le Quidditch. Sa grande bande de cousins, les Weasley, c'est une grande histoire d'amour qui n'est pas prête de s'arrêter. C'est tellement beau. Il n'y a jamais de quoi s'ennuyer avec eux. Il aime les fêtes et le déjeuner du dimanche, au Terrier. Il n'y avait rien de plus beau qu'il connaissait. Rose était sa cousine préférée et il n'avait pas peur de le dire. Toujours fourrés ensemble, ces deux-là, impossible à séparer. Rose la sage, la travailleuse. Albus le timide, l'ambitieux. Ils se complétaient parfaitement.

Heureusement qu'il était sorcier.

partie deux ϟ le temps des changements.

M. Potter lui avait dit, pourtant, mais Albus avait toujours aussi peur de la répartition. C'était sans compter les moqueries incessantes de James qui lui faisait faire des nuit blanches. Il y voyait Voldemort, mais aussi l'abominable Scorpius Malefoy dont il ne connaissait que le nom et ne savait rien de plus, sauf d'après les rumeurs de James. Il se savait déjà à Serpentard. C'était même dans son nom. Albus Severus Potter. Severus Rogue, l'homme qui a trahit Dumbledore. Il l'a toujours vu comme ça.

Ce soir là, comme toujours, il allait adopter la stratégie de son père. Lorsqu'il entendit son nom, un immense stress s'empara de lui. Il allait être le premier parmi ses nombreux cousins de première année, dont Rose, à poser le Choixpeau sur la tête. James lui avait raconté qu'une immense ovation l'avait accueillit, à Gryffondor, et que jamais il ne s'y serait vu ailleurs. " Toi, c'est Serpentard, obligé. T'as pas les crocs pour être un lion, froussard. " Oui, froussard, Albus l'était. Il était même terrorisé. Il voulait tant faire, tant être comme son père, que le simple fait de le décevoir n'était pas même envisageable. Dans un élan de courage, il posa fermement le Choixpeau sur sa tête, et murmura : Pas à Serpentard, pas à Serpentard...

- Cauldwell, t'es sérieuse là ?

Après la répartition, Albus eut beaucoup plus confiance en lui-même, même si ce n'était pas encore ça. Il restait encore un peu à l'écart, mais ne se laissait plus dominer. C'est au fil des années qui suivirent, en compagnie de ses deux meilleurs amis, qu'Albus connut les joies de Poudlard. Il n'en laissait pas moins Rose sur le côté, il y avait toujours cette complicité entre-eux, mais l'amitié c'est autre chose que la famille. On a besoin des deux. Et Albus a bien fait de s'en rendre compte. C'est surtout grâce à Blake Cauldwell en fait, une jeune sorcière pas comme les autres... Et de Pete Levingston, même si jusqu'à présent il aura du mal à l'avouer. Dire qu'ils voulaient s'entretuer lors de leur première rencontre, c'est pas croyable comme les gens changent. Maintenant, on ne peut plus ne pas les voir ensemble. Les opposés s'attirent... Et franchement, mis à part la maison et le sens démesuré de la loyauté, on ne peut pas dire que Pete et Albus ont grand chose en commun. Blake, Albus répètera inlassablement que c'est la reine des petits poneys et des papillons. Un amour.

Albus, tandis qu'il subissait des échecs amoureux plus traumatisants les uns que les autres, fit semblant pendant les années qui suivirent de ne rien voir à ce qui se déroulait entre Pete et Blake. C'aurait été plutôt gênant en fait. Mais il jouait très bien l'imbécile.

D'ailleurs... Exemple d'un échec cuisant. Valhalla Kennedy. Serpentard, quatrième année. Avec le temps, Albus a apprit à surmonter ses préjugés concernant Serpentard, et parfois même à brouiller les limites entre Résistants et Obscurs. Ce fut le cas. Il n'a jamais su ce qui lui était passé par la tête ce jour là, je vouloir draguer innocemment la belle et demi-vélane Valhalla, si belle, si douce... Il avait perdu tous ses moyens. Albus avait voulu se la jouer Roméo, il avait passé outre toutes les frontières -et s'est prit un méchant râteau quand elle lui annonça d'un rire " charmant " qu'elle sortait déjà avec le descendant Malefoy. Il avait compris, depuis, que l'amour était sa plus grand faiblesse. Dans tous les sens du termes. Son épouvantard reste la mort successive de ses proches, les personnes qu'il aime. Il a peur d'être seul, mais aussi des choses qu'il ne maîtrise pas, ici les sentiments, la mort des êtres chers à son coeur. Même s'il reste irréfléchi et impulsif, il n'a pas moins des faiblesses. D'où l'intérêt de la présence précieuse de ses proches autour de lui. Quand Pete et Blake ne sont pas là, il se sent tout pâle. Quand il se sent seul devant l'ennemi, il est beaucoup moins confiant que d'ordinaire. C'est-à-dire, quand il est en période où il ne sait plus sur qui compter, par exemple à l'issue d'une dispute avec Rose. Sa force vient du fait qu'il sait pertinemment qu'il sera toujours épaulé.

Albus est méconnaissable, depuis sa troisième année plus précisément. Bien sur, ce changement a été progressif, mais il fut encore plus marqué vers cette période. Et il changea encore plus en passant le cap des 14-15 ans. Fait surprennant, c'est comme s'il avait échangé son caractère avec James. Oui, celui-ci est étrangement devenu... barbant. Chiant à mourir. Sage. Plein de bonne intention. En gros, un danger public pour l'éducation mouvementée de la petite Lily, à laquelle Albus contribuait avec plaisir, l'entraînant dans ses farces des plus folles et dangereuses, mais gardant tout de même un oeil protecteur sur elle. Car oui, l'idée qu'elle puisse s'attirer des problèmes par sa faute était insoutenable.

Albus était devenu ce garçon farceur, tête-brûlé, Résistant acharné, le stéréotype même du Gryffondor. Ses BUSEs lui semblaient bien loin, et, c'était un peu le cadet de ses soucis à vrai dire. Il s'intéressait davantage au Quidditch, à la coupe des maisons, à faire la fête et des follies avec ses amis, mais surtout, à mettre au point des stratégies pour démolir le camp Obscur. Car, même si Albus n'était pas un grand penseur, sa volonté compensait, et il savait que, quoiqu'il arrive, il n'abandonnerait jamais, tout comme son père. C'était ça, le plus important.

Frangiiine
Avec plaisir pour le RP ! (:

Merci Tomas

J'ai terminé... J'ai fais très bref pour l'histoire, sous forme d'un RP car je suis très pressé en fait de faire des RP ici ^^ J'espère que ce sera pas trop court... J'avais prévu à la base de faire plusieurs chapitres, mais si nécessaire, je peux les faire, pas de problèmes.

Merci à toutes les trois (:

C'est que l'amour rend Albus faible... J'aime bien incarner des garçons qui sont téméraires, casse-cou, courageux et qui n'ont pas froid aux yeux mais qui devant une fille sont carrément impuissant... Ça a son petit côté mignon

Je me disais aussi ! C'est toujours les mêmes admins ? Ça me fait bizarre mais en même le temps le design a changé donc ça va lol Si je savais qu'il rouvrait je serais venue beaucoup plus vite ! x)

Bienvenue (:

Bienvenue à G R Y F F O N D O R, jeune Potter, amuses-toi bien parmi nous :13:

Merci beaucoup Rose :a19: moi aussi, ça me fait super plaisir de revenir (: