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 Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé)

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Stefan K. Durden

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MessageSujet: Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé)   Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé) EmptyMar 7 Jan - 7:07

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Les lendemains de soirée ne sont qu’un aperçu de l’enfer, d’après Stefan en tout cas. Le serpentard avait ouvert un œil en entendant du bruit et l’avait sitôt refermé lorsque la lumière lui avait défoncé la rétine. Le matin était arrivé bien trop vite, il se revoyait encore quelques heures plus tôt en train de draguer, danser, jouer, s’amuser, boire et boire encore. Pourquoi l’empêchait-on de s’amuser et le forçait-on à aller en cours ? Le pauvre n’avait rien demandé. Il sortit négligemment un pied hors de la couette et un frisson se fit sentir tout le long de son échine. Se frottant les yeux il finit par regarder la scène qui se passait sous ses yeux. Deux mecs s’emboucanaient à propos d’une histoire de baise de la veille. Le seul avantage qu’il avait à aimer Eden, c’était que maintenant il n’en faisait plus parti. D’un autre côté, il n’était plus le champion incontesté, Nathanaël ou Shane allaient prendre sa place sans sembler s’en reprocher. Il fila sous la douche, en pensant que l’eau chaude lui virerait ce mal de crâne, mais il fallait dire qu’il avait bien abusé hier soir, puisqu’il n’avait plus besoin de faire attention à son image pour qu’une gonzesse termine dans son lit, il pouvait exagérer. Puisqu’il ne devait faire attention à personne, puisqu’il ne prenait soin que de lui-même … Qu’importe le taux de sang qu’il lui restait dans l’alcool. « Ne dis pas ‘plus jamais’, vieux. Ce soir j’nous ai dégoté un plan. » Stefan se retourna et sourit à Anton. Il savait comment lui parler pour le réveiller. Avec un sourire amusé, il acquiesça. Chiche que ce soir il allait s’amuser et finir encore plus mal. C’était un but comme un autre, mais un de ceux qui plaisait au beau brun.

Quelques heures plus tard, le jeune homme sortait de sa salle commune pour chercher la salle dans laquelle les serpentard étaient invités. Pas qu’ils étaient racistes des autres maisons, mais se retrouver entre verts et argent avait quelque chose de différent. Comme si cette maison était plus soudée sous alcool que par des longues discussions au coin du feu -qu’ils faisaient aussi-, mais certes il n’avait jamais parlé avec certaines personnes sobres … mais cela relevait peut être de son caractère antisocial s’il n’avait pas de gain à faire. « Par-là. » La voix de son meilleur pote le fit sortir de sa rêverie. Ils entrèrent tous les deux dans une de ces pièces cachées des cachots. C’était un des avantages d’avoir une salle commune perdue loin de tout, les opportunités de découvrir des salles par ici étaient nombreuses et il faisait trop froid pour que les préfets sérieux s’y aventurent … et puis de toutes manières les préfets serpentards étaient toujours les premiers invités lors des sorties nocturnes. Ils ouvrirent la porte et découvrirent que la soirée n’était pas encore trop avancée, après tout il n’était que vingt-trois heures. C’était ça le problème avec le couvre-feu, il fallait sortir assez tard pour qu’il soit dépassé depuis longtemps, mais pas venir trop tard non plus histoire de pas rater le truc. Rha, ils étaient chiants ces mangemorts tout de même. Ils déposèrent l’alcool qu’ils avaient ramené dans un coin -Stefan se servit un verre au passage- et regarda qui était présent. Il les connaissait pratiquement tous, depuis le temps qu’il faisait des soirées avec eux en même temps, mais sans les connaître vraiment personnellement. Bon après, il y avait les personnes comme Emily Spencer avec qui il était sorti, Thiago avec qui il aimait bien s’en mettre sur la gueule, Roxanne qu’il aimait bien malgré les personnes qui les séparaient, Anthony qu’il salua d’un signe de tête. Il nota que Cassiopée était aux abonnés absents, apparemment pas remise de la perte d’Ariel dans le château sorcier et sourit en se disant que les gamins n’étaient pas invités, il n’avait pas tout à fait envie de se taper une soirée avec Marcus et compagnie.  Soudain, dans le fond il remarqua une belle silhouette qui lui était familière par ses formes, même s’ils ne se voyaient pas souvent. Anjelica Monica d'Alvarez, il n’y avait pas besoin de faire sa présentation : une parfaite princesse des serpentarde, fière, belle -canon-, parfaite. Il se souviendrait toujours de sa première nuit en tant qu’homme qui s’était passée à ses côtés. Un sourire s’installa sur ses lèvres et décida d’aller l’aborder. Après tout elle était seule donc sa présence ne devrait pas trop l’embêter. « Alors beauté, on attend la présence de son prince charmant ? Désolé, ce n’est que moi. » Il n’avait pas besoin de la draguer car de toute manière elle était un maître dans l’art et elle lui avait beaucoup appris, mais il ne pouvait pas arriver vulgairement comme cela devant elle. Elle méritait beaucoup plus. Il tira une chaise par son dossier et posa son postérieur à côté de la brune. Il avala une gorgée d’un alcool dont il n’avait pas la moindre idée du nom et se tourna vers elle. « Tu m’as l’air de t’ennuyer, mais j’ai une idée pour toi. » Avant de la laisser parler, avant même qu’elle n’ait le temps d’oser refuser ou de demander ce qui se passe, le jeune homme lui attrapa le poignet pour lui mettre un verre dans les mains et lui monta le bras pour qu’elle le porte à ses lèvres. Il se doutait bien qu’elle se demandait ce qu’il se passait, mais il souhaitait qu’elle boive avant quoique ça soit. Il fallait qu’ils démarrent au même niveau sinon ce n’était pas drôle. Une fois qu’elle eût finit sa gorgée il sut qu’elle jouerait. Une fille qui accepte le premier défi va généralement au bout des choses. « Je te propose un jeu, parce que moi aussi je ne veux pas m’ennuyer. Il n’y a que très peu des règles : pas de joker, si on commence on va jusqu’au bout et surtout on s’amuse. » S’il ne disait pas le nom du jeu, ce n’était pas pour faire durer le suspense ou pour l’embêter, mais uniquement parce qu’il n’avait pas de nom. Enfin, généralement le gens trouvaient quelque chose, mais le but était de s’amuser pas de donner un nom à tout, ils étaient des serpentards pas des serdaigle que diable ! « Ah si, une dernière règle, il faut toujours commencer par ‘chiche de …’ et de lancer un défi, et bien sûr on alterne. Un chacun. Et pour le reste, on est des serpentards donc pas de limites, mais je ne tiens pas à me faire tuer par le Directeur non plus… » C’est vrai qu’avant il était prêt à tout faire, maintenant qu’il avait Eden dans sa vie, c’était différent, il y avait des choses auxquelles il réfléchissait avant de les faire. M’enfin, pour jouer il était souvent prêt à aller au bout. Il plongea son regard dans les prunelles de labelle espagnole et lança le premier défi. « Chiche de jouer avec moi ? » C’était une invitation, bien sûr, elle pouvait refuser et l’envoyer bouler, mais il espérait bien sur non, c’était bien plus drôle de jouer...


Dernière édition par Stefan K. Durden le Dim 20 Avr - 9:13, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé)   Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé) EmptyJeu 9 Jan - 9:44


Jusqu'où irions nous ?

- Va en enfer !
- D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap.
Stefan & Anjelica

Si les vacances, ou du moins ce qui s’y apparentait lorsqu’on restait enfermé, étaient passées lentement, Anjelica semblait ne plus avoir le temps de compter les jours depuis qu’elle était rentrée en dernière année. Il fallait s’acharné pour suivre les cours et avoir une vie sociale semblait obsolète aux yeux des professeurs. Lorsqu’elle sortit de la salle de classe, l’Espagnole alla directement s’effondrer sur son lit. Choisir des stages, faire des mètres de parchemins, apprendre, apprendre, apprendre… Usant ! Il fallait apprendre oui, mais apprendre à se détendre ! Emily, sa complice de toujours, lui avait alors glissé qu’une soirée organisée par les Serpentard se préparait.  Laissant tomber tout ces bouquins ennuyeux, Anjelica avait alors farfouillé dans sa malle afin de trouver une vieille robe à se mettre. Non pas que l’uniforme de Serpentard ne lui plaisait pas, mais pour s’amuser, il y avait tout même bien mieux. Un tissu blanc lui tomba sous la main et après consentement de la part de son amie, Anjelica enfila le vêtement. Une robe simple aux manches trois quart. Pas de bijoux ou d’autres chichis, ce n’était qu’une soirée entre héritiers de Salazar après tout. Seule sa bague habituelle ornait son index. Elle releva ses cheveux et attrapa alors le bras d’Emily qui était déjà prête et la suivit. L’idée était toujours la même. Marcher silencieusement et surtout adresser quelques incantations à Merlin pour ne pas se faire attraper. Fort heureusement, la fête avait lieu dans les cachots. Même s’ils étaient vastes, il était plus simple d’y accéder depuis leur salle commune. Elles arrivèrent sans encombre. Les yeux de l’Espagnole se posèrent sur toute la salle.  Elle se demandait toujours d’où les organisateurs sortaient tous les alcools ainsi que la nourriture qui les accompagnait. Elle se tourna vers Emily mais cette dernière s’éloignait déjà. La belle brune avait déjà repéré une proie pour la soirée et c’est avec un sourire malicieux qu’elle tourna le dos à Anjelica. Ses yeux croisèrent alors ceux d’Antony et c’est emplie d’un frisson de dégout qu’elle se détourna pour se diriger à l’exacte opposé. Elle se retrouva devant les bouteilles à foison, mais boire toute seule, c’était quand même bien triste… Dommage que Marloes ne soit pas à Serpentard. Elle attrapa quelques entremets et s’installa sur une chaise. Elle finirait bien par trouver une distraction. D’ailleurs tandis qu’elle était accaparée à trouver ce qui  pourrait lui changer les idées, une voix attira son attention. « Alors beauté, on attend la présence de son prince charmant ? Désolé, ce n’est que moi. » Peut-être que la distraction venait à elle finalement ? Anjelica leva les yeux vers Stefan tout en souriant. Par Morgane, qu’aucune fille jalouse ne vienne se jeter sur elle pour avoir osé s’adresser à lui… Stefan, c’était un peu son petit chouchou. Au final, ils ne se fréquentaient pas beaucoup mais Anjelica l’appréciait pour ce qu’il était. Quant au petit service qu’elle lui avait rendu, cela n’avait été désagréable pour personne. Autant dire qu’avec sa belle gueule, le Serpertard avait tout pour plaire, et aussi novice qu’il avait été à l’époque, il avait plutôt assuré. « Cela fait longtemps que je l’attends plus lui, mais je dis pas non à la compagnie d’un charmant Serpentard. »  Elle se tourna légèrement pour lui faire face tandis qu’il prenait lui même une chaise pour s’installer à ses côtés. « Tu m’as l’air de t’ennuyer, mais j’ai une idée pour toi. » Si elle voulut répondre et lui dire qu’il n’avait pas tord, qu’elle se demandait qu’elle était son idée, Stefan ne lui en laissa pas le temps. Sa main gauche se retrouva affublée d’un verre et déjà Stefan lui levait le bras pour qu’elle en boive une gorgée. « Si ton idée c’est de me saouler, j’y avais pensé toute seule ! » Le visage d’Anjelica se fendit dans un sourire et elle gouta à la boisson. Elle ne put s’empêcher de grimacer. Celui qui avait préparé ça avait oublié qu’il fallait un minimum de jus de citrouille pour diluer l’alcool. « Puta ! C’est dégueulasse !» Gardant le goût amère de la boisson au bord des lèvres Anjelica écouta alors ce que lui proposait le Serpentard. « Je te propose un jeu, parce que moi aussi je ne veux pas m’ennuyer. Il n’y a que très peu des règles : pas de joker, si on commence on va jusqu’au bout et surtout on s’amuse. Ah si, une dernière règle, il faut toujours commencer par ‘chiche de …’ et de lancer un défi, et bien sûr on alterne. Un chacun. Et pour le reste, on est des serpentards donc pas de limites, mais je ne tiens pas à me faire tuer par le Directeur non plus… » Elle comprenait mieux à présent pourquoi il avait absolument voulu à ce qu’elle avale quelques gorgées d’alcool. Les yeux Anjelica pétillèrent d’amusement. « Chiche de jouer avec moi ? » L’Espagnole eut un sourire entendu tandis qu’il soutenait son regard. Elle lui tendit alors son verre de façon à trinquer. Sur un air de défi, sans détacher ses iris des siennes, Anjelica termina son verre d’une traitre. De nouveau une grimace s’empara des traits de son visage. Attendant que son compagnon termine à son tour son verre, Anjelica reprit la parole. « Chiche ! Mais avais-je besoin de le préciser ?» Anjelica se leva alors et dirigea vers le buffet. Observant ce qu’elle avait à disposition, elle attrapa une bouteille puis une autre. Si elle devait boire, autant que cela soit quelque chose qu’elle aimait. Ses doigts encerclant son verre, elle se tourna vers Stefan. Son index tapotait le récipient tandis qu’elle réfléchissait à son futur. « Bien ! Commençons soft ! Je trouves que cela manque d’Espagne ici et d’ambiance. Chiche de monter sur la table au milieu de la pièce et de danser le flamenco ? » Anjelica attrapa Stefan par le bras et l’entraina vers la dite table. Hissant ses fesses sur cette dernière, elle prit une gorgée de sa boisson, et fit mine de s’impatienter tout en balançant des jambes dans le vide. «Si tu veux, je te tape même le rythme.» De sa main libre, elle commença à marquer les temps si typiques de la danse andalouse attirant l’attention de quelque regards autour d’eux.



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MessageSujet: Re: Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé)   Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé) EmptyDim 12 Jan - 11:38

Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé) Tumblr_myxhd17vfu1s1efqyo1_500

La belle robe blanche que portait Anjelica aurait dû attirer tous les regards sur elle, Stefan ne comprenait pas vraiment pourquoi la demoiselle était seule, ni même pourquoi une amie n’était pas restée avec elle. Bon, certes, le jeune homme préférait que ce soit lui plutôt qu’Emily aux côtés de la verte et argent, mais tout de même ! Le fier serpent profitait donc de ce moment privilégié avec la demoiselle en espérant le faire durer toute la soirée. Après tout, il était tenu de respecter son amour pour Eden, autant s’amuser d’une autre manière. « Cela fait longtemps que je l’attends plus lui. » Stefan fit semblant d’être choqué, toute belle se devait d’attendre  son prince charmant, même si lui était contre cette idée largement répandue et idiote, même si lui n’y croyait pas non plus -au prince charmant non parce que toutes les filles sont des princesses qui sentent bon et font des pets de paillettes-, il valait mieux faire semblant dans tous les cas. «  Mais je dis pas non à la compagnie d’un charmant Serpentard. » Un large sourire s’étala sur les lèvres du garçon. Et il s’inclina tel un gentleman devant la princesse. « Bon, pas de prince charmant, mais tu peux me louer comme gentleman de soirée ? J’accepterais tes moindres désirs. » Heureusement qu’il ne disait pas cela à n’importe qui parce que sinon il était dans la merde. Il lui tendit un verre plein -non parce que lui tendre un verre vide ça n’aurait pas beaucoup d’intérêt- et lui demanda de le boire. Après une petite blague, un léger rire, elle finit par le vider cul sec. Bien joué, jolie espagnole. « Puta ! C’est dégueulasse !» Ah oui, rajouter un diluant aurait pu être une bonne idée. Le garçon leva les yeux vers le plafond pour prouver son innocence même si c’était légèrement raté de base. Le jeune homme exposa ensuite son idée et l’enthousiasme de la jeune fille salua son discous par un : « Chiche ! Mais avais-je besoin de le préciser ?» Il sourit et prit le verre qu’elle lui tendait. La soirée s’annonçait amusante, parfait. Il plongea son regard dans les prunelles éclairées de la jeune femme et attendit qu’elle lui propose un défi, puisqu’il avait ‘commencé’ autant qu’elle continue, c’était bien ça le deal. Il porta le verre à ses lèvres au moment où elle se mit à parler. « Bien ! Commençons soft ! Je trouve que cela manque d’Espagne ici et d’ambiance. Chiche de monter sur la table au milieu de la pièce et de danser le flamenco ? » Et faillit recracher tout le jus. La danse ce n’était pas son truc, oui il savait bouger son boule s’il le fallait, il savait faire le con, il savait faire tourner les filles pour les étourdir et les rattraper dans ses bras, mais le flamenco. Alors là quel défi ! Il éclata d’un rire franc et finit son verre d’un coup. En sentant l’alcool traverser son corps, il se réchauffa un peu. «Si tu veux, je te tape même le rythme.» Elle était géniale, avant même qu’il n’ait le temps de répondre elle se mit à tapoter la table pour rythmer le tout. Stefan se leva alors et, en plongeant son regard dans celui brillant de la demoiselle, lança le « Chiche ! » tant attendu. Il prit son élan et sauta d’un seul coup sur la table -saut réussi de justesse, mais il fit paraître son presque échec pour une figure de prouesse-  et prit une grande inspiration et se mit à bouger ses fesses. Il se basait sur le rythme lancé par Anjelica pour essayer d’improviser, mais ce n’était pas facile puisqu’il n’avait jamais danser le flamenco. Après quelques secondes qui lui semblèrent des heures, le vert et argent tenta de faire claquer ses pieds sur la table. Les regards qui n’étaient pas encore tournés vers lui finirent de converger. Tant pis, Stefan ne s’en inquiétait pas  le moins du monde, il n’était plus à cela près. Cependant, puisqu’il n’y avait pas de musique, cela allait bientôt finir par être totalement ridicule. Le jeune homme tendit les mains vers Anjelica et, d’un regard, la priait de venir. Quelqu’un dans la salle le sauva car il se mit à crier « Anjelicaaa ! Anjelica ! Anjelica ! » très vite repris par bon nombre de vert et argent qui cherchaient une distraction tout comme eux. Et bien vite la jeune fille le rejoint. Une fois tous les deux sur la table, le jeune homme la prit par la taille et lui glissa à l’oreille. « Je te suis, je ne sais pas danser. » Et, se laissant porter par les rythmes des serpentards applaudissant dans leurs mains, Stefan se laissa guider par l’énergique espagnole.

Quelques minutes plus tard, les deux verts et argents descendirent de la table et retournèrent vers la table. Il laissa la brune se servir pendant que lui en buvait un autre et, regardant la demoiselle dans les yeux, lança le suivant. « Chiche, de chanter toutes tes phrases avec un accent italien ? Bon, si c'est trop dur, je te permets de ne le faire que pendant un quart d'heure ... Et j'espère que beaucoup de monde va te poser des questions et t’interpeller. » Il commençait soft, après tout, la soirée était encore longue.
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MessageSujet: Re: Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé)   Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé) EmptyMar 28 Jan - 7:05


Jusqu'où irions nous ?

- Va en enfer !
- D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap.
Stefan & Anjelica

L'oeil vif et malicieux de l'Espagnole regarda le Serpentard s'incliner devant elle. Un sourire s'était installé sur ses lèvres et risquait de ne pas la quitter de si tôt.« Bon, pas de prince charmant, mais tu peux me louer comme gentleman de soirée ? J’accepterais tes moindres désirs. » Ses moindres désirs ? Un rire franchit la barrière de son sourire tandis qu'elle secouait légèrement la tête. Elle fit alors mine de chercher quelque chose sur elle, ne trouvant évidement rien, n'ayant même pas de poche, elle se contenta néanmoins de répondre. «Je n'ai pas le moindre galion sur moi pour te louer, j'espère que tu acceptes les missions bénévoles ?» Il sembla d'ailleurs fortement prompt à la gratuité de passer la soirée en sa compagnie et déjà il lui dévolait ses plans tout en lui fourant un verre dans la main. Le genre de défis qu'Anjelica adorait relever. Etrangement, si elle était venue sans réelle envie, juste pour montrer sa présence, la compagnie de Stefan changeait réellement la donne. Regards de biais, complices, cette soirée prometait de jolis éclats de rire ainsi que de beaux souvenirs. Du moins, s'ils ne buvaient pas trop... Elle se mordit alors la lèvre, s'empechant d'exploser de rire face à la réaction de Stefan alors qu'elle lui proposait de danser le flamenco. Il avait pourtant l'allure parfaite de ces danseurs impétueux et sûrs de leur personne. Et côté physique, il n'avait rien à leur envie. Sauf peut-être leur fameuse capacité à danser... Il s'était alors levé, avant de lacher le chice tant attendu tout en la fixant dans les yeux. S'exécutant dans un saut vascillant, les regards avaient commencé à fusioner en leur direction tandis qu'ils avaient rejoint la table. Un, deux, trois, quatre, un, deux, trois, quatre... Le regard provocateur de l'Espagnole surplombait Stefan attendant qu'il s'exécute. Mais bien vite se fut le rire qui prit le dessus. Lorsqu'il tendit les mains vers elle, la première réaction d'Anjelica fut de faire 'non' de la tête, mais c'était sans compter sur les Serpentard qui semblaient trouver la scène bien distrayante. Glissant ses jambes sur le bois de la table, elle attrapa les mains de Stefan pour se redresser.« Je te suis, je ne sais pas danser. » Il l'avait saisi par la taille et Anje ne put s'empêcher de lever les yeux au ciel, sourire aux lèvres, l'air de dire, tiens, je n'avais pas remarqué... Et pour être tout à fait honnête, Anjelica ne savait pas non plus danser le flamenco... Elle en gardait des souvenirs impérissables, notament d'un couple de danseurs qui se produisait sur la place plublique de son village. Cela lui semblait tellement loin à présent... Elle fit alors semblant d'agiter les mains comme les danseuses qui bougent leurs grands jupons. La seule chose qu'elle avait, c'était le rythme. Elle n'était pas la fille d'un danseur classique pour rien tout de même ! Posant une main sur la hanche du Serpentard, elle fit mine de le défier tapant des pieds au son des mains de leurs spectateurs éphémères. Elle avait toujours admiré cette confrontation dansée entre l'homme et la femme. Et autant l'avouer, c'était le caractère bien trempé des danseuses qui la passionnait le plus. Après quelques minutes, ils finirent par descendre leur scène improvisée et retournèrent vers la table aux mille boissons. Anjelica se resservit alors un verre. Accrochant ses iris aux siennes, Stefan lui réleva alors son futur sort. « Chiche, de chanter toutes tes phrases avec un accent italien ? Bon, si c'est trop dur, je te permets de ne le faire que pendant un quart d'heure ... Et j'espère que beaucoup de monde va te poser des questions et t’interpeller. » Non, pas Italien, par Merlin ! Les yeux d'Anjelica s'écarquillèrent de surprise. Fierté hispanique à fleur de peau... «Estupido ! Italien, tu es sérieux ? Heureusement que de Massari n'est pas dans le coin pour voir ça !» Eux qui passaient leurs temps à se moquer des origines de l'autre dans une pseudo rivalité... Nerio aurait sûrement été bien aise de voir l'Espagnole jouer les Italiennes. Comment ça parle d'ailleurs un Italien en Anglais ? Anjelica s'attarda sur sa boisson histoire de se donner du courage. Elle inspira un grand coup et s'exclama: « Chichééé!» Elle avait alors prononcé le mot accentuant la fin de ce dernier et gesticulant des mains. Cliché absurde qu'on attribuait aux Italiens lorsqu'ils parlaient. Elle croisait intérieurement les doigts, espèrant que personne d'autres que Stefan ne viennent lui adresser la parole. C'était sans compter sur leurs camarades. Dont l'un d'eux vint les féliciter de leur danse improvisée. « Jolie prestation ! Anje, faudra que tu m'apprennes quelques pas! » Si Anjelica douta un instant des pas qu'il voulait apprendre, elle resta silencieuse, mais visiblement, ce dernier n'avait aucune intention de partir sans réponse. Elle voyait déjà poindre le sourire rieur de Stefan. « Maquééé, pourrrquoi pas !» L'expression effarée de son interlocuteur ne se fit pas attendre et avec un petit signe de tête, il préféra s'éloigner. Anjelica fila un coup de coude au Vert et Argent qui commençait à rire. « Tou n'as pas le drrroit de te moquer !» Accent Italien ou pas, c'était franchement riddicule. S'entendant parler ainsi Anjelica apposa sa main sur sa bouche pour se retenir de rire.  « Zitto !» Elle avait souvent entendu Bryona s'exclamer ainsi lorsqu'elle ordonnait le silence. Anjelica préfèra alors terminer son verre. Prenant un instant pour réfléchir, tout en fixant son camarade, ses iris s'attardèrent sur sa belle chevelure. Un sourire en coin se profila alors sur son visage. Passant sa main dans les cheveux du vert et argent, elle tira légèrement sur une mèche. « Ey si tou sacrrrifiait tou bella crinière ? Je souis soure que le rose irrrait à merrveille !» Elle aurait bien ajouté qu'il n'avait qu'à pas la chercher avec son accent italiano, mais elle avait une grande flemme de se concentrer pour parler de cette manière. Elle tendit à nouveau son verre à l'encontre du sien pour trinquer et une fois fait elle termina le sien continuant de le fixer du regard.



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MessageSujet: Re: Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé)   Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé) EmptyVen 31 Jan - 7:25

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La soirée commençait enfin à prendre forme. Ils dansaient tous les deux sur la table, certes ce n’était pas la première fois qu’il faisait des choses de la sortes, mais généralement il avait un peu plus bu et n’était pas tout à fait conscient. Il se rendit alors compte combien les personnes pouvaient être ridicule parfois, combien lui pouvait l’être dans tous les cas. La seule émotion que cela lui provoqua : un grand éclat de rire. Il n’avait que faire des qu’en-dira-t-on ! Il s’accrocha à la brune et se laissa porter. Les deux corps n’étaient pas du tout synchronisés, les pas du flammenco n’étaient absolument pas effectués, mais qu’importe, il bougeait son boule et alors elle, n’en parlons pas. Tellement parfaite l’aînée des Alvarez dans sa grâce et sa splendeur. Avec son sourire dragueur aux lèvres, Stefan pouvait faire passer n’importe quoi. Les gens applaudissaient d’ailleurs. Finalement tout bonheur a une fin et ils durent descendre pour retrouver la terre ferme. « Je suis presque sûr que tu as récolté des nouveaux fans dans la pièce. Belle gosse. » lui chuchota-t-il avec un clin d’œil appuyé. Tout le monde se connaissait chez les serpentards et ce ne devait pas être la première fois que l’espagnole dansait, mais qu’importe, un petit compliment faisait toujours son effet.

Avant que l’ennui refasse surface, le brun lui proposa son prochain défi. Il avait à peine terminé qu’elle réagissait déjà avec véhémence. « Estupido ! Italien, tu es sérieux ? Heureusement que de Massari n'est pas dans le coin pour voir ça !» Un grand éclat de rire s’échappa de la gorge du garçon. « Et pas qu’un peu je suis sérieux ! J’avais prévu mon coup, je me doute bien que tu voues une guerre à ce siii beauuu pays. Non, ne me frappe pas, je suis du côté de l’Espagne moi. Les ritals, trop peu pour moi… » Sauf Bryonia, mais elle ne comptait pas elle. Enfin toutes les filles ne comptaient pas. Les hommes c’était autre chose. Le sourire songeur qui s’était formé à l’évocation de Bryonia, s’évanouie bien vite. Dire qu’il n’avait pas pu l’approcher depuis si longtemps. Bon certes, il s’était concentré sur Eden et Roxanne, mais la belle italienne lui manquait un peu. Le « Chichééé! » vivace le sortit de sa rêverie. Prête à jouer, Anjelica était vraiment la compagne idéale pour cette soirée. Il croisa les doigts pour qu’elle joue le jeu et … très vite quelqu’un s’approcha pour leur parler. Impossible de retenir son rire, la voir parler avec son accent surjoué italien était magnifique. Ce contraste, ce mélange était parfait. Le jeune homme qui était venu pour féliciter Anjelica -comme Stefan l’avait prévu- ne devait rien comprendre, mais tant pis pour ce vaurien… Stefan, lui, était aux anges. « Tou n'as pas le drrroit de te moquer ! » S’arrêtant de se moquer quelques secondes, il lui répliqua en tirant la langue. « Oh que si, il n’y a aucune règle qui l’interdise. » Fier de sa réplique, il fit le malin quelques secondes jusqu’à ce qu’elle lâcha un « Zitto !» bien placé. Décidément Anjelica était pleine de ressource car ce ne devait pas être un mot de sa langue natale. Il allait répondre quand il remarqua son regard perdu sur un élément de son corps. C’est très perturbant de se savoir observé sans savoir où. C’était trop haut pour que ce soit ses yeux, mais trop loin des oreilles et … olala mais quelle idée pouvait bien lui traverser l’esprit ? Le suspense était insoutenable quand elle finit par lâcher… « Ey si tou sacrrrifiait tou bella crinière ? Je souis soure que le rose irrrait à merrveille ! » Oh putain non. Les cheveux ? Qu’on lui touche, coiffure ou quoi, il avait déjà subi de nombreuses choses avec Eden -tresses, coupés courts, laissés longs tout était passé- mais alors les couleurs … ça il n’avait pas fait souvent. Enfin si, mais de la peinture, il avait toujours réussit à s’en sortir plus ou moins… Mais là cela ne ressemblait pas à une petite farce, Anjelica allait s’arranger pour que tout reste assez longtemps. Du rose. Parfait. Il allait relever le défi. Le regard plongé dans celui dans l’espagnole, un sourire aux lèvres, le garçon lança le fameux « Chiche. » Il se passa machinalement une main dans les cheveux pour les défaire et se rendit compte qu’il allait bientôt les avoir rose. Oh, elle avait bien joué, il fallait qu’il se venge. Après un raclement de gorge il s’adressa à la jeune fille. « Par contre, pas que je n’ai pas confiance en toi, du tout, mais je préfère demander à une main … innocente, même si ça me dérange d’employer ce terme alors que toute la pièce est remplie de serpentard … De me lancer le sortilège. » Il s’arrêta un instant pour réfléchir avant de s’assurer. « Parce que c’était bien comme cela que tu pensais faire ? J’m’y connais pas trop en teinture, Eden n’était pas fan alors j’ai pas eu beaucoup d’expérience dans ma jeunesse tu vois. » Il regarda les cheveux de la jeune fille, brun comme ils l’étaient, elle non plus n’avait pas dû en faire trop souvent. Parce que reposer une couleur sur du noir, cela ne doit pas être très efficace. Il haussa les épaules et se retourna pour chercher la personne qui pourrait l’aider… « Mais pour que ça soit équitable, je choisis trois personnes qui pourraient nous aider et toi tu choisiras celle qui me tendra les cheveux parmi les trois. Deal ? » De toute manière elle n’avait pas trop le choix, il était convaincu dans son idée. Le jeune homme embrasa la salle d’un coup d’œil pour chercher la bonne personne. Oh putain, il y en avait plusieurs qui voulaient sa mort et dont il fallait à tout prix éviter qu’ils s’approchent de ses cheveux, au risque de finir chauve avec des bouts roses un peu partout. Ouais, non, pas très beau spectacle. Finalement il proposa. « Anthony, Roxanne ou Julian. » Il valait mieux pour Stefan que ça soit Roxanne qui soit choisie, elle était aimable et douce et douée, donc il avait beaucoup plus de chance que ça soit présentable. Anthony était de son côté alors les risques de cassages étaient faible, mais il ne devait jamais avoir teint qui que ce soit, donc … Julian, avait un peu était choisi par défaut, mais le jeune homme devrait bien s’en tirer, il avait fois en ses capacités. Stefan attendit patiemment le choix de la demoiselle, et surtout il attendait patiemment qu’elle explique au nouveau venu toute l’histoire … avec son accent italien et ça, ça risquait d’être bien sympa. Le sourire moqueur se formait déjà sur les lèvres du serpentard.


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MessageSujet: Re: Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé)   Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé) EmptyMar 4 Fév - 10:45


Jusqu'où irions nous ?

- Va en enfer !
- D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap.
Stefan & Anjelica

Si alors même qu’ils n’étaient pas alcoolisés, ils se sentaient capables de se dandiner sur un air imaginaire, cela promettait le pire comme le meilleur pour la suite de la soirée. Le plus fou dans tout cela, c’est que les autres Serpentard s’étaient prêtés au jeu, les applaudissant sur un rythme pour les guider. Espérons juste qu’ils n’aient pas eu l’air trop ridicule. L’Espagnole avait beau se foutre des bruits de couloir, elle tenait toujours à garder le contrôle sur l’image qu’elle renvoyait. Positive ou non ! « Je suis presque sûr que tu as récolté des nouveaux fans dans la pièce. Belle gosse. » Contente du compliment qu’il venait de lui faire, Anjelica rétorqua à son tour. « Et sûrement quelques ennemies femelles au passage ! » Rien de plus pervers que la gente féminine pour vous poignarder de leurs regards envieux et mauvais. Il fallait l’avouer, Stefan était un jeune homme prisé. Les potins allaient bon train et la moindre nouvelle annonçant sa liberté prochaine en faisait vibrer plus d’une.

Bien vite, Stefan annonça fièrement son nouveau défi. Il avait parfaitement réussi à piquer à vif son âme chauvine. « Et pas qu’un peu je suis sérieux ! J’avais prévu mon coup, je me doute bien que tu voues une guerre à ce siii beauuu pays. Non, ne me frappe pas, je suis du côté de l’Espagne moi. Les ritals, trop peu pour moi… » Anjelica plissa les yeux d’un air qui se voulait menaçant et plein de promesses quant à son futur sort. Elle fit alors la moue. « Si beau pays ! Ce truc qui ressemble à une botte rapiécée ? Tu me fais rire !» Mauvaise foi quand tu nous tiens, il est si difficile de se défaire de toi… Elle avait néanmoins abdiqué s’affublant d’un accent qui aurait pour une fois rassemblé Nerio et Bryonia sur la même pensée. Peut-être même qu’ils l’auraient étripé ensemble. Rouspétant contre son camarade de jeu qui était hilare, ce dernier répliqua. « Oh que si, il n’y a aucune règle qui l’interdise.» Par Merlin se moquait-il d’elle au point même de lui tirer la langue ! Lui intimant le silence de façon Dantesque, Anjelica chercha rapidement ce qui pouvait lui couper l’herbe sous le pied. Elle vit alors le regard soudainement déconfit de son camarade de jeu. Il semblait en prise avec une réflexion interne très… intense. Semblant peser le pour et le contre, il planta à nouveau son regard dans celui d’Anjelica, le sourire aux lèvres.« Chiche. » Anjelica était prête à sortir sa baguette accrochée dans un pli de sa robe. Néanmoins, Stefan ne semblait pas du tout avoir envie qu’elle se charge elle même de cette besogne.« Par contre, pas que je n’ai pas confiance en toi, du tout, mais je préfère demander à une main … innocente, même si ça me dérange d’employer ce terme alors que toute la pièce est  remplie de serpentard … De me lancer le sortilège. Parce que c’était bien comme cela que tu pensais faire ? J’m’y connais pas trop en teinture, Eden n’était pas fan alors j’ai pas eu beaucoup d’expérience dans ma jeunesse tu vois. » A dire vrai, elle ne s’était jamais amusée à  se colorer les cheveux. Les lisser, les boucler, oui, mais les changer de couleur ne l’avait jamais attirée. Elle allait rétorquer qu’elle n’était pas d’accord, mais visiblement, le vert et argent était complètement persuadé que son idée était la meilleure.« Mais pour que ça soit équitable, je choisis trois personnes qui pourraient nous aider et toi tu choisiras celle qui me tendra les cheveux parmi les trois. Deal ? » Comment un italien parlant en anglais pouvait prononcer le mot deal ? « Ca marrrrche !»  Prise de risque moindre, mais au moins, elle lui avait répondu de manière efficace… Ses doigts tapotèrent son verre attendant qu’il annonce la couleur. D’ailleurs, elle termina le fond de ce dernier et tandis qu’une fille se servait à boire, elle lui demanda au passage de remplir son gobelet. « Anthony, Roxanne ou  Julian. » Anjelica se mit à rire. Il pouvait toujours rêver pour que ce soit Roberson qui lui fasse le sortilège. La raison était simple : elle le détestait. En plus de cela, ils étaient tous les deux très amis. Il allait volontairement faire un truc bidon pour aller contre elle. Elle ne connaissait que peu Julian et il lui semblait presque évident qu’elle allait choisir la blonde. «Roxanne bien soure !» Mais observant l’air sarcastique qui empruntait le visage de Stefan, elle réalisa que ce dernier n’attendait qu’une chose, elle aille alpaguer la Weasley pour lui expliquer tout ce petit plan avec son accent de mafioso… « Je te déteste…» Cette fois, elle avait parlé normalement mais elle le défia du regard de dire quoi que ce soit. Elle l’attrapa par le bras et l’entraina vers Roxanne qui était tranquillement en train de parler avec une autre fille. Prenant une inspiration, Anjelica réfléchit dans un premier tant à ce qu’elle allait dire. Prononcer le moins de mots et ce de manière efficace. « Stefano et moi, on fait oune pétit jeu. Bon actouellement, je dois parrrrler avec l’accent itialino ! Et loui, tu dois loui teindre sa cheveloure en rose avec ta baguette ! Et toi, tou arrête de rrrire !» Il lui avait dit un quart d’heure au pire c’est bien ça ? Parce qu’elle risquait de craquer avant. Déjà qu’elle avait toujours préféré parler en Espagnol, cet accent italien était une réelle complication. Heureusement pour elle, Roxanne, plutôt amusée qu’autre chose, ne posa pas trop de question et dégaina rapidement la baguette. Niveau coloration rose, dommage que Marloes ne soit pas dans le coin… Demandant l’avis à la jeune fille  qui était avec Roxanne, ils tergiversèrent quelques minutes avant de se mettre d’accord sur quel sortilège à utiliser. Ils optèrent sur un censé teindre en blond, le modifiant pour leurs besoins. Il devait d’ailleurs, normalement, s’enlever facilement avec le sort contraire. Tapotant des mains, Anjelica se montra alors impatiente tandis que Roxanne visait la tignasse du Serpentard. Les yeux pétillants, elle explosa alors de rire devant le résultat. Loin d’être un rose pastel, il se retrouva affublé d’un rose pétant. L’Espagnole était pliée en deux et celle qui accompagnait Roxanne lui tendit un miroir afin qu’il puisse admirer l’état de ses cheveux par lui même. « Tou es magnifaïque !»



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MessageSujet: Re: Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé)   Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé) EmptyMer 5 Fév - 1:36

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« Et sûrement quelques ennemies femelles au passage ! » Oh mais le monde serait trop facile à vivre si les filles ne se crachaient pas dessus tout de temps. Le serpentard haussa les épaules à son amie de la soirée. Après tout, qu’importe, il n’était pas une fille et arrivait très bien à vivre malgré leurs coups de poignards dans le dos. Enfin, bon, peut être que la gente féminine était encore plus vicieuse entre elles ? Voilà, aussi c’était de leur faute, lui au moins sortait les poings, frappait, se faisait fracasser la tête, mais après c’était terminé et tout le monde était content. Pff, vraiment trop compliquée ses femelles. « Si beau pays ! Ce truc qui ressemble à une botte rapiécée ? Tu me fais rire ! » Le jeune homme se passa la main dans les cheveux et salua son public. « Oui, je sais, je suis un comique né. Ne m’applaudis pas trop fort … » Alala, un jour les chevilles du septième année exploseront, le plus tard possible il l’espérait. « Non, c’est vrai que l’Espagne c’est vachement plus beau comme pays. Parce que ça ressemble à …. hum … ça ressemble à … oh bah à rien en fait. » Un sourire moqueur s’étala sur les lèvres du garçon, certes le Royaume-Uni ne ressemblait pas à grand-chose non plus, mais l’important était de taquiner la demoiselle, pas de glorifier l’Italie.

Le vert et argent écouta le défi suivant -adieu ô beaux cheveux châtains- mais proposa ses objections. Bon, il n’était pas censé l’obliger à accepter, mais s’il s’en sortait bien, elle ne remarquerait même pas. Après tout, ça lui permettait de parler italien à plus de monde encore. « Ca marrrrche !» Stefan ne put retenir le sourire, cette fille était extraordinaire, elle arrivait à faire un accent sur n’importe quel mot, vraiment elle était douée. Ou alors elle avait l’habitude avec l’espagnol et l’anglais. Bon, il préférait penser qu’elle était super douée, c’était vachement plus sympa. «Roxanne bien soure !» Un sourire satisfait s’installa sur ses lèvres. Elle avait réellement choisit la meilleure personne pour ça. Roxanne ferait les choses biens, ou du moins il fallait qu’elle le fasse bien. Sinon, il était dans la merde.  Ne bougeant pas d’un poil, il attendit qu’elle prenne les devants. Après tout, c’était son défi, c’était à elle de parler. « Je te déteste…» Mouaha. Elle avait fini par comprendre son sous-entendu statique, tant mieux pour lui … parce que, même si très joueur, Stefan n’avait pas réellement hâte d’aller se faire teindre les cheveux en rose fuchsia. Oui il ne se leurrait pas sur le final, il savait déjà ce qu’il allait vivre. Espérons juste que ce soit rapide à partir et qu’il puisse s’en débarrasser le plus tôt possible. Il se leva donc et suivit l’espagnole à l’accent italien  jusqu’à son ex-fausse-copine -oui tout ça- et écouta l’explication le sourire aux lèvres. « Stefano et moi, on fait oune pétit jeu. Bon actouellement, je dois parrrrler avec l’accent itialino ! Et loui, tu dois loui teindre sa cheveloure en rose avec ta baguette ! Et toi, tou arrête de rrrire !» Le rire pourtant ne cessait plus. Elle était tellement mignonne avec son accent exagéré. Jamais il ne s’en remettrait de cette idée et de son air énervé quand elle devait parler avec cette voix. Heureusement pour elle, Roxanne était bien compréhensive et avait sûrement déjà fait des jeux de cet genre-là et ne posa pas plus de question si ce n’était parmi tous les sortilèges existant lequel était à utiliser. Une fois que les filles furent mises d’accord sur le choix, Roxanne demanda au vert de s’asseoir. « Laisse-moi boire un coup avant de ruiner ma vie s’il te plait. » lança-t-il en se attrapant un verre au passage qu’il vida d’un coup de sec. Ok c’était bon, il pouvait être dénaturé. Il ferma les yeux et sentit comme un liquide froid se répandre sur son cuir chevelu, puis des palpitations et enfin le rire des trois filles envahir la pièce. « Tou es magnifaïque !» L’ancien brun ne le parierait pas et attrapa le miroir tendu par la blonde et … « OH PUTAIN. » fut la première parole qui s’échappa de ses lèvres. « Non mais je ne ressemble même pas à Marloes là, c’est juste hideux. Oh putain. Je pense que tu t’es bien vengée mais ça ne s’arrêtera pas là… » Il éloigna le miroir pour le rendre à Roxanne et se rendit compte d’un détail assez amusant. « Merci PJ, et au fait Anje, c’est toi qui va te niquer les yeux chaque fois que tu me regarderas … Bon faut juste pas que je l’oublie sinon je risque d’arriver en cours avec cette tronche-là demain…  » Il se releva et d’un geste de la tête il prit congé de Roxanne et son amie pour revenir à leur place. Il attrapa un nouveau verre -boire pour oublier sublime idée- et se retourna vers Anjelica. Il avait eu une idée et pas sûre qu’elle allait apprécier, mais après tout, il avait bien les cheveux roses. En reposant son verre il se rendit compte que l’alcool commençait un peu à monter, les conneries n’allaient pas tarder à arriver à leurs tours. Il s’assit et commença. « Pour ton nouveau défi, j’ai une idée. » Il avait décidé de couper toutes ses phrases histoire de la faire chier un maximum, il sortit alors son paquet de clope et en tira une. « Et pour ça, j’espère que tu portes des sous-vêtements, sinon… » Il alluma sa cigarette et tira dessus avant de reprendre. « Chiche de porter tes sous-vêtements par-dessus tes vêtements ? » Oh qu’elle allait être belle dans cette tenue. Il tira de nouveau sur sa clope et attendit qu’elle réponde. Après tout, c’était assez soft, il ne lui demandait pas de rester en sous-vêtement, c’était déjà sympa. Il posa sa colonne vertébrale contre le dos de la chaise, un immense sourire aux lèvres.
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MessageSujet: Re: Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé)   Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé) EmptyJeu 6 Fév - 6:23


Jusqu'où irions nous ?

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C’est qu’il prenait des risque le Durden à s’attaquer au pays de la brune. Elle n’avait jamais porté une grande affection au pays des Anglophones, le trouvant un peu trop humide et peu ensoleillé. « Oui, je sais, je suis un comique né. Ne m’applaudis pas trop fort … » Si Anjelica esquissa un mouvement avec les bras laissant penser qu’elle allait applaudir, ce fut pour mieux croiser les bras sur sa poitrine avec un air des plus sceptique. Elle resta silencieuse écoutant le jeune homme fanfaronner. D’ailleurs lorsqu’il s’exclama que l’Espagne ne ressemblait pas à grand chose, il faillit se recevoir le contenu de son verre à la figure. « Puedes hablar ! Tu país es cinco veces más pequeño! ¡ Ridículo !» Sa langue maternelle avait toujours tendance à reprendre le dessus lorsqu’elle s’agaçait et quand elle avait un peu trop bu d’ailleurs. Sa moldue de mère avait beau lui avoir enseigné l’Anglais dès sa naissance, les racines hispaniques étaient bien trop ancrées en elle. Après tout, c’était en Espagne qu’elle avait passé les onze premières années de sa vie et même s’il était évident à présent que l’Anglais lui était fort utile, quand vous grandissiez dans un pays, c’était sa langue à lui que vous adoptiez et pas une autre ! Il méritait bien ses cheveux roses pour la peine ce maudit Vert et Argent. « OH PUTAIN. » Anjelica se mit à rire de plus en plus lorsqu’elle l’entendit s’exclamer. Ce n’était même pas la peine de parler des gens autour d’eux qui le regardait un sourire en coin de lèvres. « Non mais je ne ressemble même pas à Marloes là, c’est juste hideux. Oh putain. Je pense que tu t’es bien vengée mais ça ne s’arrêtera pas là… » Un rictus malicieux transperça le visage d’Anjelica. Ignorant sa menace, elle en rajouta une couche. « On peut te fairrrre pousser oune cheveloure blonde si tou veux ! » Cela faisait combien de temps qu’elle parlait comme cela ? Il lui paraissait que cela trainait déjà depuis une éternité. Il lui fit alors remarquer qu’elle allait souffrir à chaque fois qu’elle croiserai ses cheveux. Un mal pour un bien ? Anjelica s’imagina la tête des professeurs si Stefan débarquait ainsi en cours… Il risquait surtout de se faire décapiter. L’humour n’était pas le maitre mot de la classe professorale de Poudlard… Abandonnant Roxanne, les deux joyeux lurons retournèrent comme à leur case départ. Nouveau défi ? Retour à la place du début !  Complément d’informations ? Près des boissons. Anjelica venait de se faire resservir et son verre était encore bien rempli. Elle n’avait jamais réussi à faire les comptes durant une soirée. Elle sentait juste qu’elle commençait doucement à chauffer. Si les barrières de l’inhibition commençaient à tomber, cela promettait. « Pour ton nouveau défi, j’ai une idée. » Anjelica s’assit à côté de lui attendant la suite de sa sentence. Qui ne semblait pas vouloir venir. Pour le moment toujours silencieuse, Anjelica le regarda attraper une cigarette. « Et pour ça, j’espère que tu portes des sous-vêtements, sinon… » Autant le dire, l’Espagnole le regarda avec un air circonspect. Elle tapota des doigts légèrement impatiente. Il tirait alors tranquillement sur sa clope laissant le pire s’imaginer dans la tête de la brune. Hors de question qu’elle offre sa culotte au premier garçon qui passerait par là ! « Chiche de porter tes sous-vêtements par-dessus tes vêtements ? »  Si elle ouvrit la bouche pour parler, elle la referma aussi tôt. Après tout, pas besoin d’explications supplémentaires. Le principe était plutôt simple. Pour simple commentaire, Anjelica commença à boire son verre. Continua… et ne s’arrêta que lorsque ce dernier fut terminé.  « Par Morrgane ! » Son regard charbonneux faisait des allers et retours entre le regard de Stefan, ses lèvres étirées en un sourire satisfait et sa clope. Clope qu’elle lui piqua sans prévenir pour tirer une latte ou deux dessus avant de la glisser à nouveau entre les doigts de son propriétaire. Le plein de questions se fit alors dans sa tête. La premier et pas la moindre, où allait-elle se changer ? Elle allait avoir l’air complètement ridicule. « Je te joure… Tou va le payer ! Chiche ! » Anjelica se releva et en cet instant elle se rendit compte que l’alcool commençait réellement à s’insinuer dans son sang. La jeune femme brune se planta devant Stefan. Elle retira sa baguette qui était coincée dans un pan de la robe et attacha ses cheveux avec. « Pouisque tou veux voirrr mes sous vêtements ! » Elle releva sa robe de façon à pouvoir la glisser dans le shorty blanc qu’elle portait. Pour le moment, on avait l’impression qu’elle avait prit son dessous pour un short mais ce n’était pas encore catastrophique. Elle s’attaqua alors à détacher son soutien-gorge par dessus le tissu de sa robe, faisant glisser les brettelles et sortir le tout par une manche. Elle sentait les regards curieux se poser sur eux. Elle ajusta le dessous sur sa robe et le tableau était complet. Heureusement que le tout était blanc sur blanc… Prenant une pose digne d’un mannequin, elle interrogea Stefan. « Satisfait monsieur Durrrden ? » Une fille qui passait à côté d’Anjelica la regarda avec insistance. Mordante la brune s’adressa à elle. « Quoi ? Tou n’as jamais vou oune coulotte ?» Il fallait qu’elle boive plus… Elle n’allait pas longtemps assumer cet accent idiot dans une telle tenue. « Sois oune gentleman y sert moi à boirrre !» Anjelica se laissa tomber sur sa chaise et tout en croisant les jambes, elle resta silencieuse. Il fallait qu’elle trouve quelque chose pour lui rendre la pareille ! La brune se redressa soudainement et déclara alors ? « Tou prrrend ton pied hein ?  » Elle se leva et attrapa plusieurs petits verres et les posa au niveau de la table qui était juste à côté de leurs chaises et les remplis de ce qu’elle identifia pour de la vodka. Rien de tel que des shots pour que l’alcool monte plus vite… Elle en saisit un verre, l’avala cul sec avant de s’asseoir et de déclarer : « Et si tou nous mimait oune orgasme ? Brrruitage y tout ? » Elle poussa un shot en sa direction se doutant qu’il risquait d’en avoir besoin…

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MessageSujet: Re: Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé)   Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé) EmptyJeu 6 Fév - 10:24

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Parler du pays de la brune en le critiquant et voir la réaction de l’espagnole … C’était juste magnifique, évidemment elle réagit au quart de tour. Anjelica était toujours sur les nerfs quant à l’Espagne. « Puedes hablar ! Tu país es cinco veces más pequeño! ¡ Ridículo !» Un rictus se forma sur les lèvres du jeune homme et il la regarda en levant les sourcils. Avait-elle la moindre idée de ce que cette langue représentait pour lui ? Une douce musique. Oui, c’était ça. Un peu comme si elle s’était mis à parler en français mais en plus joli. Non parce que l’espagnol était chantant, et si jamais il pouvait deviner certains mots par habitude, là rien n’avait traversé son esprit tant elle avait parlé vite. « Oui, je partage ton point de vue sur la lutte greco-romaine, tu as bien raison… » Une manière comme une autre de lui faire remarquer ce qu’il n’avait pas compris. Pour la lutte greco-romaine par contre, il ne savait pas vraiment d’où il la sortait sûrement les murs du château qui le rendaient fou.
Les cheveux roses, sûrement un des plus gros fail de sa vie, quoiqu’il était sorti avec Emily … à voir. Alors qu’il admirait les réactions qu’avaient les gens en croisant son regard -même si les yeux des élèves se posaient plutôt sur sa chevelure que sur ses pupilles- Anjelica qui répliqua. « On peut te fairrrre pousser oune cheveloure blonde si tou veux ! » Hum, ou pas. Il ne mourrait pas d’envie de devenir le sosie de Marloes. Enfin, si ça pouvait les rapprocher tous les deux, pourquoi pas, mais il doutait quelque peu de cette merveilleuse idée. « Non merci, j’vais rester que sur le rose, ça va faire beaucoup sinon… Mais on peut s’assortir si tu veux… » proposa-t-il innocemment, après tout, peut être qu’elle avait proposé ce défi car son fantasme le plus fou était de changer de couleur de cheveux. Ah mais voilà, tout s’expliquait enfin ! Il se retint pourtant de lui expliquer sa trouvaille, car il ne mourrait pas d’envie qu’elle interprète à son tour ses futurs défis. Oui, parce que ça risquerait d’être de plus en plus fou. D’ailleurs, il lui proposa de se changer devant tout le monde. « Par Morrgane ! » Son accent italien était toujours au poste, magnifique. L’ex-brun regarda l’espagnole avaler son verre. Ok, elle avait besoin de courage, mais il ne pouvait que la comprendre, vu le verre qu’il avait bu avant d’accepter de changer ses cheveux. Alors qu’il portait sa clope aux lèvres, il sentit cette dernière s’échapper de ses mains et laissa Anjelica faire. Après tout, la tête qui tournait était le meilleure remède pour les conneries qu’ils étaient en train de provoquer, mieux valait la laisser faire. Il sourit en tirant une nouvelle latte. « Pouisque tou veux voirrr mes sous vêtements ! » Oh, elle allait se changer maintenant tout de suite. Elle était joueuse et peu pudique, très bien. Il ne la quitta pas des yeux pendant son manège, mais ne put s’empêcher de pouffer en voyant sa robe qui remontait, c’est vrai que ça lui donnait un certain style. Stefan ne lui proposa pas de l’aider, c’était tellement plus amusant de la voir galérer avec son attache de soutien-gorge par-dessus la robe. Quand enfin elle fut prête, la demoiselle se mit à poser. Sexy en toute occasion la serpentarde, ce n’était pas donné à tout le monde. « Satisfait monsieur Durrrden ? » Un sourire vicieux s’étala sur les lèvres du garçon lorsqu’il répliqua. « Et pas qu’un peu, regarde comment tout le monde t’admire… A moins que ça ne soit ma couleur qui leur flash dans les yeux. » Il ne fallait pas se mentir : ils formaient un duo de choc absolument horrible, mais apparemment bien dans leur délire. Le septième année écrasa son mégot sur la table et chercha une bouteille du regard. « Sois oune gentleman y sert moi à boirrre !» « Oui, bois tu as bien raison, il t’en faudra beaucoup pour oublier ce moment-là. » Il lança un sortilège pour attraper la bouteille qui n’était malheureusement par à portée de main et réussit à la rattraper de justesse avant qu’elle ne s’écrase en bout de table. Il servit allégrement deux verres, un pour chacun. Mais c’est quand il vit les petits verres à shot sur le côté qu’il eut une bonne idée. C’était précisément ce qu’il leur fallait. « Tou prrrend ton pied hein ? » Et pas qu’un peu, pensa-t-il avec un air moquer. Après tout, elle s’amusait aussi non ? Il acquiesça d’un signe de tête -elle devait s’en douter et ne pas avoir besoin d’une grande confirmation de toute manière- et attendit avec une impatience morbide la suite du jeu. Quel défi allait-elle lui proposer maintenant ? « Et si tou nous mimait oune orgasme ? Brrruitage y tout ? » Ok, il comprenait pourquoi il y avait des verres plein de vodka sur la table, comme si son subconscient l’avait préparé pour lui. Un rire franc s’échappa de son gosier et il attrapa un shot qu’il vida cul-sec. « Oh oh, je vois que l’espagnole n’aime pas être taquinée de trop près, très bien, chiche. Tu vas voir ce que tu vas voir. » Il embrasa la salle d’un regard et se rendit compte que malheureusement de nombreux regards tournaient régulièrement vers leur duo, de toute manière, si ce n’était pour l’instant que du visible, le bruit n’allait pas passer inaperçu. D’ailleurs cela risquerait d’être bien drôle car les quelques prudes du milieu allaient sûrement être choqués et leur réaction pourrait compenser son humiliation. Il se leva -pour rendre la chose plus spectaculaire- prit deux verres et en tendit un à la brune. Trinqua, avala, sentit quelques regards se poser sur son dos et pencha la tête en arrière. Un bruit d’abord rauque s’échappa de ses lèvres qui s’amplifia doucement. Il entrouvrit ses lèvres une seconde fois et le faux-fouissement qui s’en échappa fut plus convainquant car il se forma une moue sur le visage, une moue qui ne pouvait être confondue : celle d’un plaisir intense. Histoire d’aller jusqu’au bout, il posa sa main sur son entrejambe et haussa le ton dans un dernier râle. Enfin il rouvrit les yeux et, avec un sourire moqueur, s’adressa à Anjelica. « Alors, satisfaite ? » Sa voix brisa le silence qui s’était formé dans la pièce. L’air effarouché des saintes-nitouche fit beaucoup rire Stefan, le regard interrogateur d’Anthony lui fit hausser les épaules et les regards dépités par tant de conneries de Roxanne et Emily permit au jeune homme de ricaner un peu plus. « J’vais prendre un autre verre, j’pense. » Il prit son mélange de jus de citrouille et wisky qui traînait et en avala une petite gorgée. « Au fait, ça fait un quart d’heure, tu es libre de reprendre ta voix normale, mais si tu es capable de continuer, moi j’dis pas non. » Il n’avait guère d’idée pour le prochain défi, c’est pourquoi il choisit quelque chose de plus soft, il attrapa le dossier de la chaise pour s’asseoir dessus -sur la chaise hein, pas le dossier, non il ne tient pas à se mettre des bâtons dans les roues non plus- et demanda en fixant la brune dans les yeux. « Chiche de me raconter quelque chose dont tu as vraiment très honte et que tu n’as jamais dit à personne ou presque ? Histoire d’avoir un point sur lequel appuyer quand j’aurais besoin de me venger… » lança-t-il en terminant sa tirade par un clin d’œil. Bien sûr qu’il n’irait pas jusque-là, il n’était pas un salopard. Oui, si en fait, mais quand même, il appréciait la jeune fille… mais bon, savoir ce genre de détails pouvait toujours être utile.
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MessageSujet: Re: Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé)   Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé) EmptyLun 10 Fév - 16:42


Jusqu'où irions nous ?

- Va en enfer !
- D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap.
Stefan & Anjelica

Anjelica s’était contentée de hausser les épaules alors qu’un soupir agacé s’échappait de ses lèvres à la mention de lutte greco-romaine. Elle avait beau savoir qu’il jouait volontairement avec ses nerfs, qu’il s’amusait de ses réactions, elle ne parvenait pas à se contrôler. C’était plus fort qu’elle, elle ne supportait pas qu’on critique l’Espagne. Les premiers méfaits conséquents commençaient alors à tomber entre les deux Serpentards. Ils formaient dès lors un duo insolite, lui les cheveux roses et elle les sous-vêtements par dessus sa robe.

Tandis qu’il avait mentionné Marloes, Anjelica lui avait gentiment proposé de lui ressembler complètement mais ce dernier ne semblait pas apprécier l’idée.« Non merci, j’vais rester que sur le rose, ça va faire beaucoup sinon… Mais on peut s’assortir si tu veux… » Anjelica grimaça. Non pas qu’elle n’aimait pas la chevelure blonde et rose de son amie mais la brune se préférait largement dans sa couleur naturelle. Elle avait d’ailleurs eu peur qu’il lui retourne son défi en lui proposant de se teindre en blondinette. L’idée qui trainait dans sa tête était en réalité peut-être bien pire pour l’image de l’Espagnole. Entre nous, elle avait même hésité à renoncer à son gage mais la fierté l’avait emportée. Peut-être aussi un peu l’alcool qui commençait à couler davantage dans ses veines. Se retrouvant devant lui, vêtue de manière ridicule, Stefan ne put s’empêcher de rire. Si cela n’avait pas été elle, il y avait des chances qu’elle ait ri aussi…. Elle lui demanda alors s’il était satisfait, réponse qui ne se fit pas attendre. « Et pas qu’un peu, regarde comment tout le monde t’admire… A moins que ça ne soit ma couleur qui leur flash dans les yeux. » Les yeux d’Anjelica balayèrent la salle et elle s’exclama soudainement. « Si vous vous faites chier, essayez de vivrrre votrrre vie plutôt que de le fairrre parr prrrocourracione ! » De mauvaise foi l’Espagnole ? Après tout, s’ils ne cherchaient pas à se montrer aux yeux des autres, autant qu’ils fassent leurs défis à deux dans une salle. C’était justement ces regards qui rendaient la chose bien plus distrayante.  Anjelica lui avait alors demandé s’il prenait son pied, enchainant par cette merveilleuse transition sur l’idée qu’elle venait d’avoir. « Oh oh, je vois que l’espagnole n’aime pas être taquinée de trop près, très bien, chiche. Tu vas voir ce que tu vas voir. » « Je sais que tou me réserrrve pirrrre encorrrre !» Anjelica saisit le verre que Stefan lui offrit et trinqua avec lui avant de le suivre dans son geste afin de le boire cul sec. Le regard de l’ainée des soeurs d’Alvarez fixa alors intensément Stefan se demandant comment il allait s’en sortir. Les premiers gémissements appelèrent au silence de la salle. Son expression était plus qu’équivoque. Tout le monde comprit ce qu’il était en train de faire. Les doigts d’Anjelica vinrent se cacher les yeux -enfin...- alors qu’il posait promptement la main sur son précieux dans un râle viril plus que convaincant. Entre ses phalanges, Anjelica s’était mise à rire toute seule le silence s’étant installé. Des regards choqués, d'autres dirons-nous échauffés. « Alors, satisfaite ? » « Satisfaite ? c’est pas le mot que j’aurrrrais choisi ! » S’amusant évidement pleinement de ce que le mot satisfait pouvait sous-entendre. Anjelica posa son verre et se leva pour rejoindre Stefan. Lorsque les effets de l’alcool commençait à se faire sentir, elle avait toujours cette singulière impression d’être plus légère. La brune attrapa alors Stefan d’un bras par les épaules profitant du regard des gens. « Mesdames, nous avons maintenant la prrrreuve que même les hommes peuvent simouler au pieu !» Cela entraina un rire général de la gente féminine, escompter les irréductibles prudes. « J’vais prendre un autre verre, j’pense. Au fait, ça fait un quart d’heure, tu es libre de reprendre ta voix normale, mais si tu es capable de continuer, moi j’dis pas non. » « Oh non pitié, merci de me libérer ! »  Anjelica le suivit vers les boissons qu’il avait préparées et attrapa un verre à son tour. De retour sur leurs chaises, Anjelica fixait le jeune homme attendant qu’il lui donne sa revanche. « Chiche de me raconter quelque chose dont tu as vraiment très honte et que tu n’as jamais dit à personne ou presque ? Histoire d’avoir un point sur lequel appuyer quand j’aurais besoin de me venger…  » Soutenant son regard, la Vert et Argent ne put s’empêcher de rire. Un truc dont elle avait vraiment honte… il y avait plein de choses en réalité ! Des plus ou moins sérieuses. Mais elle n’avait aucune envie de casser l’ambiance. Alors elle allait opter pour quelque chose de drôle. Cherchant dans ses souvenirs, elle s’arrêta sur l’un d’entre eux en particulier. Sachant pertinemment que des oreilles s’étaient soudainement tendues, Anje rapprocha sa chaise de celle de Stefan et parla à voix basse. « Bien, j'ai trouvé ! Chiche alors ! Quand je vivais encore en Espagne, c’était peu de temps avant que j’arrive ici, j’étais tombée éperdument amoureuse d’un… moldu. Tu sais le pire ? Quand j’ai pris mon courage à deux mains pour aller à sa rencontre, il m’a dit qu’il préférait l’autre brune qui trainait avec moi ! » Anjelica but une gorgée de son verre avant d’ajouter. « Comme si Naranja était mieux que moi quoi ! J’étais tellement énervée que cet été là, j’ai poussé ma soeur à la plage dans une sorte de crevasse. Elle s’est pété le bras. J’aurais dû lui péter le nez pour la défigurer. Et j’aurais dû percer les yeux de mec, il en avait pas besoin apparemment ! » Devant l’air incrédule de son camarade, elle en mit une couche supplémentaire. « Maintenant tu sais pourquoi je déteste tant ma soeur et les moldus et pourquoi je cherche à les anéantir ! Parce que je me suis faite bafouer par un mec et devancer par une idiote ! Et rigole pas, c’est un souvenir qui me touche au plus profond de ma fierté ! Sérieux quoi ! Un moldu ! Un moldu qui me repousse pour l’autre là ! » C’était bien entendu une plaisanterie que Stefan saurait comprendre bien que la fin de sa tirade soit plutôt sincère. Elle avait vraiment honte d’avoir vécu cela. Encore maintenant quand elle y pensait, elle ressentait ce sentiment de gêne qui l’avait envahi à l’époque. Naranja devait encore se demander pourquoi sa soeur avait été si violente avec elle ce jour-là. Anjelica s’enfonça sur sa chaise gardant son précieux verre à la main. Son regard se posa sur ses jambes mises à nue. Elle hésitait entre retourner la question au jeune homme ou trouver autre chose. « Je réfléchis, j’ai pas d’idée… » Elle avait relevé les yeux sur Stefan cherchant l’inspiration tout en l’observant. S’arrêtant sur ses vêtements, Anjelica regarda à nouveau ses jambes, puis celle de son acolyte. Un sourire étira alors ses lippes. « Chiche de me prêter ton pantalon ou mieux encore, qu’on échange nos fringues ? Je te laisse le choix.»

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MessageSujet: Re: Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé)   Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé) EmptyDim 16 Fév - 11:24

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Voir Anjelica critiquer les personnes qui osaient les regarder en se moquant … était déjà drôle, mais avec son accent italien cela devenait même hilarant. Le jeune homme se retenait pourtant de rire à gorge déployée car cela -en plus de lui attirer les foudres d’Anjelica- attirait le regard de tous les élèves présent. Il se contint donc et se contenta de sourire largement. « Je sais que tou me réserrrve pirrrre encorrrre !» Oh que oui, et elle allait en prendre pour son grade. On ne teignait pas les cheveux d’un si beau gosse sans représailles. Et puis elle l’avait bien mérité : elle avait accepté de jouer. Et même si tous les deux risquaient d’aller bien loin, ils iraient ensemble et toujours dans le rire. Quelle serait la prochaine étape ? Merlin seul le savait. Quoiqu’il en soit, Stefan mima avec passion un orgasme. Le ridicule ne tuait pas après tout. « Alors, satisfaite ? » « Satisfaite ? c’est pas le mot que j’aurrrrais choisi ! » Stefan se permit un regard coquin, puisque de toute manière tout le monde les regardait alors un peu plus un peu moins. Autant que tout le monde s’imaginait encore plus de choses. L’ex-brun attrapa son verre et avala sa boisson d’un cul sec. « Mesdames, nous avons maintenant la prrrreuve que même les hommes peuvent simouler au pieu !» Le jeune homme recracha un peu de sa liquide alcoolique dans son verre à cause de la surprise. Alors là c’était un coup bas, il n’avait pas pensé à ce genre de bassesse de sa part. Comme quoi son plan était sûrement préparé depuis le début. Sympa. Un regard de la part du serpentard lui prouva qu’il n’avait pas l’intention de se laisser faire. Il allait se venger, il ne savait juste pas comment, mais cela n’allait pas tarder à lui faire mal. Le vert et argent réfléchit un peu et finalement décida de ne pas répondre à cette méchante bassesse mais plutôt de lancer le prochain défi. Une question pour une fois, histoire de se calmer un peu le jour et de se laisser du temps pour préparer sa vengeance. « Bien, j'ai trouvé ! Chiche alors ! Quand je vivais encore en Espagne, c’était peu de temps avant que j’arrive ici, j’étais tombée éperdument amoureuse d’un… moldu. Tu sais le pire ? Quand j’ai pris mon courage à deux mains pour aller à sa rencontre, il m’a dit qu’il préférait l’autre brune qui trainait avec moi !  Comme si Naranja était mieux que moi quoi ! J’étais tellement énervée que cet été-là, j’ai poussé ma soeur à la plage dans une sorte de crevasse. Elle s’est pété le bras. J’aurais dû lui péter le nez pour la défigurer. Et j’aurais dû percer les yeux de mec, il en avait pas besoin apparemment ! Maintenant tu sais pourquoi je déteste tant ma soeur et les moldus et pourquoi je cherche à les anéantir ! Parce que je me suis faite bafouer par un mec et devancer par une idiote ! Et rigole pas, c’est un souvenir qui me touche au plus profond de ma fierté ! Sérieux quoi ! Un moldu ! Un moldu qui me repousse pour l’autre là ! » Waouh, quelle histoire. Quelle horrible d’histoire même. Le jeune homme ne pouvait même pas s’en inspirer pour se moquer d’elle, c’était trop horrible. Non sérieusement, la honte. Anjelica, fervente obscure, entichée d’un moldu. Ah ah, toute une image détruite. Quoique ça pourrait être drôle. Mais méchant. Oui, non, Stefan n’était pas assez horrible pour ça. Un sourire se permit un sourire et lança. « Tu abuses. J’avais dit que je voulais te trahir à un moment donné, mais je ne peux pas … pas après ce que tu viens de me dire. » Le beau-gosse s’arrêta quelques secondes avant de reprendre. « Non, sérieusement, ton histoire est horrible. Je compatis sincèrement, ta sœur c’est un peu une connasse. Je comprends mieux ta haine ouais, mais tu es un peu excessive … quoique je suis sûre que j’aurai fait bien mieux. A nous deux,  on pourrait lui faire vivre un enfer. Deal ? » Ce n’était pas un chiche, mais le but n’était pas de jouer, c’était sérieux quand on parlait de Naranja. Cette poufsouffle qui le haïssait sans la moindre raison, rho, il avait juste fait le con avec Madelyn, mais fallait bien s’amuser dans la vie non ? « Mais bon, tu es encore traumatisée je crois, c’est bête, parce que tu es carrément géniale maintenant. J’aimerai bien que tu le revois, sérieux, que tu lui montres qui tu es devenue un peu. » C’est vrai que ça pourrait être fun, mais ils n’étaient pas prêt de le voir maintenant que les moldus étaient bannis pire que le peste et surtout qu’ils étaient à Londres loin de l’Espagne. « Bref, ton défi est validé. Je le retiendrai quand même, on ne sait jamais ce qu’il peut se passer. » Lança-t-il avec regard entendu à son amie du soir. « Je réfléchis, j’ai pas d’idée… » Ah bah tiens, au moins ils étaient deux, lui non plus n’avait plus vraiment d’idées en ce moment. Il la regarda avec un sourire innocent, comme s’il était tout mignon et qu’il n’avait jamais rien fait de méchant. Mais trop tard, elle était prête à lancer son défi. « Chiche de me prêter ton pantalon ou mieux encore, qu’on échange nos fringues ? Je te laisse le choix.» Un éclat de rire s’échappa de ses lèvres. « Largement chiche et on fait la totale. De toute manière, je suis bien obligée mon petit cœur, j’vais pas te laisser mon pantalon sans mon tee-shirt alors que tu es en robe. » Stefan regarda la demoiselle de haut en bas et un nouveau sourire entendu traversa ses lèvres. « Par contre n’essaie pas de m’avoir, tu gardes les sous-vêtements au-dessus des vêtements. Je n’ai pas encore décidé si c’étaient les miens ou les tiens, mais tu ne m’auras pas comme ça. » Il regarda autour de lui, quelques regards curieux se détournèrent. Sérieusement les gens n’avaient rien de mieux à faire que d’essayer de passer une bonne soirée rien qu’en les regardant ? Allez, fallait se bouger les gars ! Stefan attrapa son verre et but une nouvelle fois. « Personnellement je ne suis pas pudique, me foutre à poil pour récupérer ton sexy shorty blanc, ça ne me dérange pas, mais premièrement tu vas le perdre, deuxièmement… on essaie d’aller ailleurs plutôt ? » Stefan tendit la main à une Anjelica déjà bien en forme. Et se dirigea vers une sortie potentielle. Il prit soin d’attraper une bouteille au passage, il ne savait pas combien de temps ils risqueraient de mettre. Il remarqua quelques regards déçus qui les suivaient. « Vous devriez essayer de vous amuser par vous-même, je vous assure, c’est sympa d’avoir une vie. » Ok, dixit le mec qui ne marchait pas bien droit c’était assez ridicule, mais qui s’en souciait ? Finalement ils atteignirent la porte de sortie. Une fois hors de la salle, la fraicheur de l’extérieur se fit ressentir. Il fallait dire que la chaleur humaine réchauffait vraiment, il prit Anjelica dans ses bras, comme pour la réchauffer alors que leurs cœurs étaient suffisamment imbibés d’alcools pour se tenir chaud à eux-mêmes. Ils avancèrent un peu. « Tiens, par là. » Indiqua-t-il en montrant du doigt une porte sur leur gauche. Il attira la demoiselle et oh, c’était tout noir. Il sortit sa baguette, chercha durant quelques secondes le sortilège pour allumer et finalement c’est Anjelica qui les sortis de là en allumant sa propre baguette. « Ok procédons à l’échange. » Et sans pudeur aucune -de toute manière ce n’était pas la première fois qu’il se déshabillait devant elle- il se dévêtit de ses affaires avant de les lui tendre. Remarquant qu’elle n’avait pas bougé, il lança un… «  Bah alors, tu n’es même plus chiche de faire ton propre défi ? » Et c’était repartie pour un nouvel échange de vêtement.


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MessageSujet: Re: Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé)   Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé) EmptyVen 21 Fév - 10:24


Jusqu'où irions nous ?

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Stefan & Anjelica

Les prunelles sombres du Serpentard firent rapidement comprendre à Anjelica que sa petite allusion sur la simulation ne l’avait pas franchement ravi. L’innocence tentât de prendre place sur les traits de la brune. La raison lui soufflait à l’oreille qu’elle risquait de bientôt réceptionner la monnaie de sa pièce. Gardant en réserve quelques idées farfelues, c’est ce qu’elle imaginait, Stefan s’enquit de curiosité. Une anecdote honteuse.  Se perdant dans les méandres de ses pensées, Anjelica avait réfléchit quelques instants avant de lui avouer à voix basse sa petite confession.« Tu abuses. J’avais dit que je voulais te trahir à un moment donné, mais je ne peux pas … pas après ce que tu viens de me dire. » La Verte et Argent se mordit la lèvre amusée se balançant de droite à gauche. Effectivement, si Stefan décidait un jour de laisser cette information s’échapper, la brune n’avait plus qu’à aller se pendre dans les toilettes. Du moins, elle choisirait tout de même un endroit plus digne. « Non, sérieusement, ton histoire est horrible. Je compatis sincèrement, ta sœur c’est un peu une connasse. Je comprends mieux ta haine ouais, mais tu es un peu excessive … quoique je suis sûre que j’aurai fait bien mieux. A nous deux,  on pourrait lui faire vivre un enfer. Deal ? » La Vipère grimaça au mot excessive. De son index et de son pouce, elle désigna un léger écart. Bon… il est vrai que si l’on se basait uniquement sur cette anecdote, elle semblait l’être un peu. D’ailleurs, si nous devions parler avec une honnêteté complète… elle l’était toujours dans la moindre de ses réactions. Chaque parcelle de sa peau était animée par ses sentiments qui la gouvernaient. Impulsive, ils la guidaient jusque dans ces choix. En cet instant, elle réalisa que Stefan pouvait être un réel allié et non simplement un copain avec qui délirer le temps d’une soirée presque oubliée le lendemain. Son verre alla s’entrechoquer avec celui du brun. « Deal !» Les relations entre Stefan et Naranja ne devaient pas être au beau fixe s’il lui faisait une telle proposition. Pour ce qu’elle en savait, peu de Serpentard appréciait celle qui partageait le même sang qu’elle. « Mais bon, tu es encore traumatisée je crois, c’est bête, parce que tu es carrément géniale maintenant. J’aimerai bien que tu le revois, sérieux, que tu lui montres qui tu es devenue un peu. » Un rire franchit ses lèvres. A dire vrai, vu la rancoeur qu’elle gardait de ce rejet, il ne valait mieux pas pour ce moldu qu’ils se croisent à nouveau un jour. « Quand je serais une Mangemort accomplie, je le retrouvais, foi d’Anjelica ! » Elle avait répondu un peu trop enthousiaste, rendant l’effet de sa menace beaucoup moins probant. Elle note dans un coin de sa tête de ne pas boire autant si elle voulait paraitre crédible en tant que femme impitoyable.« Bref, ton défi est validé. Je le retiendrai quand même, on ne sait jamais ce qu’il peut se passer. » Son regard  s’attarda dans les iris de Stefan. « Sauf que je vais m’arranger pour que tu oublies tout ça… » Elle s’était relevée pour attraper la première bouteille qui passait par là et avait rempli le verre de son comparse. Les effluves d’alcool commençaient réellement à s’emparer d’elle pour l’entrainer vers d’autres contrées. L’idée qui avait germé dans son esprit lui semblait alors parfaite. Elle allait pouvoir quitter cette tenue ridicule. Mais, comme le disait  si bien le dicton, elle n’avait pas vu plus loin que le bout de son nez.« Largement chiche et on fait la totale. De toute manière, je suis bien obligée mon petit cœur, j’vais pas te laisser mon pantalon sans mon tee-shirt alors que tu es en robe. Par contre n’essaie pas de m’avoir, tu gardes les sous-vêtements au-dessus des vêtements. Je n’ai pas encore décidé si c’étaient les miens ou les tiens, mais tu ne m’auras pas comme ça. » Anjelica le regarda innocemment un sourire se glissant sur ses lippes. Elle éluda sa remarque dans petit geste de la main dans les airs. « Bien évidement, bien évidement… » « Personnellement je ne suis pas pudique, me foutre à poil pour récupérer ton sexy shorty blanc, ça ne me dérange pas, mais premièrement tu vas le perdre, deuxièmement… on essaie d’aller ailleurs plutôt ? » La main d’Anjelica resta dans les airs s’arrêtant dans son élan. Tiens, c’est vrai ça. Pour échanger de fringues, il fallait d’abord se foutre à poil. Si elle avait réussi à ruser pour ses sous-vêtements, l’euphorie lui avait fait oublier ce léger détail. Suspendus dans les airs, ses doigts se retrouvèrent dans le creux de la paume de Stefan qui l’entrainait ailleurs pour qu’ils puissent se changer. Tandis qu’ils fendaient la foule pour se hisser jusqu’à la sortie, les yeux inquisiteurs ne les quittaient plus. Stefan tenta de les rabrouer mais cela était vain. Ils étaient en train de s’éclipser, l’alcool coulant dans leurs veines. Y avait-il réellement besoin de préciser les rumeurs qui allaient courir d’ici quelques jours ? Malgré les pas titubants qui témoignaient de leur trop plein de boissons, les deux acolytes finirent par se retrouver dans le couloir. L’humidité des cachots vint rapidement les envelopper de sa fraicheur. Elle profita des bras protecteurs de Stefan qui s’étaient enroulés autour d’elle comme pour lui tenir chaud. Il ne fallait risquer d’attraper une pneumonie…« Tiens, par là. » Ils pénétrèrent dans une salle emplie par la pénombre. La brune attendit quelques instants qu’il use de sa baguette, mais semblant embuer par l’alcool, Anjelica prit le relai. Du moins, après avoir chercher sa baguette quelques minutes ayant oublié qu’elle l’avait niché dans sa chevelure. Ses cheveux épais retombant sur ses épaules, elle lança un lumos d’une douce intensité.  « Ok procédons à l’échange. » Anjelica resta un instant pantoise se contentant de regarder le Serpentard se dévêtir. Lorsqu’il se retrouva dans son plus simple appareil et lorsqu’il lui tendit ses fringues, l’Espagnole les attrapa sans réellement réagir. «  Bah alors, tu n’es même plus chiche de faire ton propre défi ? » La lueur de la baguette posée sur une table n’éclairait que partiellement Stefan, mais les iris d’Anjelica ne purent s’empêcher de l’observer avec un petit sourire. « Je profite de la vue… » répondit-elle amusée. A dire vrai, elle s’était prise à son propre piège. Posant les affaires de Stefan au côté de la source de lumière, Anjelica se décida enfin. Elle n’allait pas se dégonfler. Pas sur son propre défi. Les paroles de Stefan venant d’autant plus titiller sa fierté. Bien décidée, elle dégrafa dans un premier temps son soutien gorge, l’ajoutant au tas déjà formé puis fit glisser sa robe le long de ses hanches. Elle n’était pas du genre complexée, encore moins quand une substance au degré trop élevé l’aidait mais quand même… Elle lança le vêtement sur Stefan. Ses cheveux aidant à cacher sa poitrine, l’Espagnole attrapa la chemise du beau brun et l’enfila l’entourant de douces salves de parfum. Ses doigts fins s’attardèrent sur ses boutons afin de la refermer. Elle retira le dernier sous vêtement qui lui restait, les pans de la chemise trop grande permettant de cacher ce qu’il y avait à camoufler… Attrapant le pantalon elle l’enfila enfin, étant presque prête. Effrontée, elle ne l’avait pas lâché du regard pendant son petit manège. Shorty blanc dans une main, boxer noir dans l’autre, Anjelica lui demanda alors son verdict. « Alors ? Les miens ou le tien pour parfaire ma tenue ? » Lorsqu’il prit sa décision, Anjelica termina de se vêtir à son bon vouloir. Attendant sagement qu’il enfile à son tour ses vêtements, Anjelica tituba légèrement jusqu’à lui. « Tu as de la chance d’être casé toi, j’aurais bien arraché ta petite robe !» Le rire aux éclats qui suivit cette phrase devait encore résonner dans les couloirs. S’il leur fallut plusieurs minutes avant de décoller de cette salle, le retour sur les lieux de la fête fut tout aussi long. L’étude de leurs vêtements échangés se fit sous des regards entendus entre certains convives. Emily venait alors de lui lancer une oeillade entendue à la Serpentard. Anjelica commença à faire de grands gestes et hochait de la tête négativement. Devant le regard rieur de son amie qui visiblement ne comprenait rien, la brune s’exclama : « Je te jourrre ! Rrrien du tout ! » La main de l’Espagnole vint se plaquer sur sa bouche. Déjà qu’elle pensait être passée inaperçue, ce maudit accent italien venait de refaire surface. Son regard sombre croisa celui de Stefan. « Durden ! Je suis complètement torchée ! »

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MessageSujet: Re: Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé)   Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé) EmptySam 22 Fév - 7:47

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S'allier contre Narajan avec sa propre soeur, ce n'était pas une chose normale et pourtant cela coulait de source... « Quand je serais une Mangemort accomplie, je le retrouvais, foi d’Anjelica ! » Le jeune homme sourit, il ne s’était jamais réellement projeté dans ce futur-là. Devenir mangemort c’étaient bon pour les adultes sortis de Poudlard, avait-il envie d’en devenir un lui ? Et si oui, pour quelles raisons ? Cependant l’annonce de la jeune femme semblait un peu trop motivée et joyeuse pour faire un bonne mangemorte de sang-froid. « Ton avenir est déjà tout tracé à toi ? » Voyant qu’ils risquaient de s’embarquer dans une discussion philosophique alors que ni l’un ni l’autre n’étaient en état pour cela, le vert attrapa son verre et lança. « Oui, buvons plus tôt, c’est largement mieux. » avec un sourire ravageur. Non, sérieusement, débattre du Lord, ce n’était ni le moment ni le lieu. Finalement le brun se raccrocha à leur dernière discussion et promit qu’il n’oublierait jamais cet aveu dégoulinant d’amour ridicule. « Sauf que je vais m’arranger pour que tu oublies tout ça… » Oh, la fourbe ! Stefan tenta, pour éviter d’être pris de court, de marquer cette information au fer rouge, mais le risque était que, le lendemain, il se rappelle uniquement qu’il ne devait pas oublier une information. Tant pis, au moins il avait eu pitié d’elle sur le coup, ce qui était un fait plutôt rare et assez exceptionnel. Il finit son verre cul-sec et passa à la suite : réalisation du défi d’Anjelica. Trop facile ! Ouais bon, un peu moins en public. Hum, trouver une solution ? S’éclipser ! Miracle ! Il attrapa la main de la jeune fille et l’entraîna dans une pièce à l’écart pour ne pas avoir à se changer devant tout un public qui s’extasiait de leur vie sans oser vivre la leur. Remarquant qu’elle restait impassible, l’homme aux cheveux roses lança une réplique ajustée et entendit la réponse pareillement piquante de la brune. « Je profite de la vue… » Un éclat de rire s’échappa de la gorge du jeune homme, certes depuis quelques minutes il riait de tout tellement sn taux de sang était faible dans celui de l’alcool qui parcouraient ses veines. Et puis, la jolie jeune femme a toujours réponse à tout et le serpentard appréciait énormément son caractère jovial. Pourtant Stefan sentait bien que la demoiselle était gênée. Parce que ce qu’ils allaient faire n’était pas commun, se foutre à poil comme ça, dans une pièce sombre pour échanger des vêtements. Et pire encore garder le sourire et montrer que cette situation était normale et ne les gênait pas. C’était déjà raté pour l’espagnol, mais l’anglais fermerait les yeux pour cette fois-ci, oui oui trop aimable. Finalement elle fit un tas de vêtement à côté de celui du garçon avant de piocher dans celui de l’autre. Combien de fois le jeune homme avait-il tenu une robe dans ses bras ? Très souvent. Seulement d’habitude il les arrachait sauvagement ou alors il les enlevait délicatement ou encore il le jetait à ses pieds, bref, toujours il s’en était débarrassé. Aujourd’hui c’était un jour nouveau, celui où il en enfilerait une. Il chercha le trou pour la tête et s’y engouffra. Elle lui allait presque. Ok, il était méga serré et les coutures n’allait pas tarder à céder. Bon, il fallait dire qu’Anjelica était mince et qu’il était musclé -musclé pas gros on a dit !- et plus grand qu’elle aussi. « Dis-moi, ne connaîtrais-tu pas un sort pour agrandir la robe ? Non parce que j’aimerai bien être aussi sexy que toi dans un beau 36, mais pas sûr que ta robe y survivre en fait… » Déjà c’était un mec et au vu de ses capacités mentales actuellement, ce n’était guère possible de le garçon de lancer un sortilège de la sorte. Il attendit patiemment -et sans étouffer- que la demoiselle vienne le sauver. Elle s’arrêta quelques secondes, ne sachant comment terminer de s’habiller, et lui demanda. « Alors ? Les miens ou le tien pour parfaire ma tenue ? » Le brun hésita un court instant avant de finir par répondre : « Hum, les tiens, comme ça je ne porte pas de soutien-gorge même si j’en rêve ! » Et il put remettre son caleçon et admirer les sous-vêtements d’Anje par-dessus ses vêtements à lui. Pas du tout bizarre comme manière de s’habiller. Le jeune homme ne put retenir un rire en la voyant comme ça … avant de se rappeler qu’il devait misérablement ridicule dans cette tenue. « Je suis exquise habillé comme ça non ? » lança-t-il en riant. Après tout, mieux valait en rire qu’en pleurer et puis, ils étaient loin d’en avoir fini. « Tu as de la chance d’être casé toi, j’aurais bien arraché ta petite robe !» Rire encore et encore. « Ca doit être sympa comme expérience de s’arracher ses propres vêtements sur quelqu’un d’autre… J’aurai bien essayé ouais. » répondit-il en riant encore plus fort.

« Je te jourrre ! Rrrien du tout ! » Anjelica venait de reprendre l’accent italien sous le regard effaré mais ravi d’un Stefan qui ne comprenait pas de quoi les gens pouvaient les accuser. Pourquoi Anjelica jurait-elle d’ailleurs ? « Mouais, c’est louche quand même. » répliqua Emily d’un air peu convaincu. Ah, oh, tous les deux ? Lui ? Tromper Eden. Oh non voyons, il les avait toutes trompée, mais pas elle. Il n’en n’était pas capable. Ok, il n’en était plus capable serait plus juste comme terme. Il plongea son regard dans celui de la serpentarde et lâcha. « Enfin Emi’, tu connais mes performances, on ne serait pas partis que deux minutes si cela avait été le cas. » lança-t-il d’un air sous-entendu à son ex-petite amie qui leva les yeux au ciel, fatiguée de l’air supérieur du jeune homme. « Je ne ferais pas l’affront de répondre, mais … vous êtes partis quarante minutes les cocos. » lâcha-t-elle à contrecœur. Stefan resta éberlué, quarante minutes ? Mais ils s’étaient perdus dans les couloirs ? Il regarda la bouteille qu’il tenait dans ses mains, ok elle était vide. A quel moment avait-elle perdu de son contenu ? La soirée semblait lui échapper au fur et à mesure. « Durden ! Je suis complètement torchée ! » Ah, bah tiens, voilà ce qui expliquerait ! « Oh, c’est donc toi qui as bu toute la bouteille ! Je comprends mieux ! » avança-t-il en montrant du doigt tour à tour la demoiselle et la bouteille. Stefan souriait, béat. Il était innocent. Il fit un pas et se cassa la gueule. Bon, pas si innocent. « Par Merlin, qui a posé ce strangulot sous mes pieds ? » Il regarda la bête qui lui avait fait un croche-patte et… « mais où a-t-elle disparue ? Je te jure qu’elle… Oui bon non on s’en fout. Ton chiche. » Il se releva et regarda la brune droit dans les cheveux et leur parla en chuchotant comme si c’était eux les principaux intéressés et surtout comme si c’était un secret de la plus haute importance. « Chiche de redécorer les chiottes les plus proches avec du PQ partout. Hihihihi. » Stefan et sa grande maturité …
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MessageSujet: Re: Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé)   Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé) EmptyMar 25 Fév - 6:31


Jusqu'où irions nous ?

- Va en enfer !
- D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap.
Stefan & Anjelica

« Ton avenir est déjà tout tracé à toi ? » Anjelica haussa les épaules. Dans sa tête à l’heure actuelle, tout lui semblait évident. Grâce à toutes les boissons qu’ils venaient de boire. Fâcheuse manie de la brune une fois partie dans les méandres de l’alcool ? Elle se mettait à aimer tout le monde. Enfin, presque tout le monde. Naranja trouvait à peine grâce à ses yeux. Si un jour elle venait à lui faire une déclaration d’amour, c’est que le lendemain elle serait en état de coma éthylique. Elle allait ouvrir la bouche pour répondre, mais visiblement ses réflexions avaient pris plus de temps qu’il ne lui en avait paru dans sa tête ! « Oui, buvons plus tôt, c’est largement mieux. » Il lui adressa un sourire qui en aurait fait fondre plus d’une, et bien qu’entre eux, ils jouaient cartes sur table, Anjelica n’échappait pas à la règle et le trouvait fort charmant. Tout cela pour dire que la question de base, Anjelica l’avait complètement éludée au profit de la boisson. Elle lui avait alors rempli son verre bien plus que de raison. C’est peu de temps après qu’ils s’étaient retrouvés dans une salle à l’écart de la fête en train d’échanger leurs vêtements avec le peu d’habilité  qui leur restait.« Dis-moi, ne connaîtrais-tu pas un sort pour agrandir la robe ? Non parce que j’aimerai bien être aussi sexy que toi dans un beau 36, mais pas sûr que ta robe y survivre en fait… » Ni une ni deux, l’Espagnole avait attrapé sa baguette les mettant à nouveau complètement dans le noir. « Oops… » Un nouveau lumos fut prononcé, éblouissant au passage Stefan. Anjelica haussa les épaules avec un petit air désolé. Le petit manège se répéta une fois seconde fois avant que le cerveau embué de la brune réalise qu’elle ne pourrait pas garder la lumière de sa baguette et lui jeter un sort pour agrandir la robe. Elle qui n’était pas mauvaise en sortilèges et enchantements… « Bon, ne bouge pas ! » Elle finit par éteindre sa baguette. Pour être sûre de l’emplacement de Stefan, elle se saisit de sa tignasse rose. « Bien ! Si je me souviens… » Un filet fouetta le tissu blanc dont les fibres semblèrent alors s’étirer doucement pour s’ajuster à la morphologie du Serpentard. Cette pause couture étant terminée, Stefan décida qu’Anjelica devait remettre ses dessous, ce qui, il fallait l’avouer, sur des vêtements trop grands, dénotait encore plus. En même temps, maintenant que Stefan portait sa robe, elle se sentait bien moins seule. Ils se moquaient l’un de l’autre sans réussir à réellement se contrôler, la bouteille que Stefan avait ramené se vidant petit à petit entre eux. « Ca doit être sympa comme expérience de s’arracher ses propres vêtements sur quelqu’un d’autre… J’aurai bien essayé ouais. » Anjelica le regarda de manière suspicieuse. Serrant ses bras sur sa poitrine, protégeant sa chemise, du moins celle de Stefan, elle prit une mine qui se voulait autoritaire. « Rêve ! Je retourne pas là-bas à poil ! Tu essaieras ça sur ta chérie du moment ! » Drôle de perspective mais après tout on faisant bien ce qu’on voulait au sein d’un couple, non ? Enfin, c’est ce que s’imaginait Anjelica vu qu’elle n’avait jamais pris la peine de se poser avec un garçon préférant grandement sa liberté.

Comment ils étaient retournés auprès des autres restera certainement dans les méandres de son cerveau. Chaussures dans la main, Anjelica avait abandonné ses talons qui lui donnaient encore plus de difficultés à se mouvoir. Tandis qu’elle débattait avec Emily, Stefan était intervenu : « Enfin Emi’, tu connais mes performances, on ne serait pas partis que deux minutes si cela avait été le cas. » Anjelica se mordit la lèvre inférieure pour se tenir au silence. Son regard malicieux se dirigea vers Stefan.« Je ne ferais pas l’affront de répondre, mais … vous êtes partis quarante minutes les cocos. »  Non, quarante minutes ? L’Espagnole se mit à rire de nouveau. Si le rire ajoutait réellement des minutes de vie, grâce à cette soirée, elle allait finir centenaire. « Dis donc tu t’es amélioré depuis… » Une main vint se placer devant la bouche de la Serpentard, lâchant un petit « Oops… » tandis qu’un air innocent se dessinait sur ses traits. Petite moquerie qui n’altérait en rien la réputation du jeune homme. Après tout, d’après les bruits qui couraient, il n’avait pas grand chose à prouver.  Comme pour se donner une excuse elle s’exclama soudainement. « Durden ! Je suis complètement torchée ! »« Oh, c’est donc toi qui as bu toute la bouteille ! Je comprends mieux ! » Devant son sourire béat, Anjelica lui lança une de ses chaussures dessus pour montrer qu’elle n’était pas d’accord avec cette affirmation. Acte qui ne l’aida visiblement pas à tenir debout. « Par Merlin, qui a posé ce strangulot sous mes pieds ? Mais où a-t-elle disparue ? Je te jure qu’elle… Oui bon non on s’en fout. Ton chiche. » L’autre chaussure qui restait dans les mains de la brune s’envola derrière elle dans l’espoir d’éliminer toutes preuves qu’elle était responsable de sa chute et de la dite présence du strangulot… Le aïe qui se fit entendre plus loin confirma que sa chaussure était bien retombée sur l’un des groupes qui s’était formé autour du buffet… « Chiche de redécorer les chiottes les plus proches avec du PQ partout. Hihihihi. »  La Serpentard écarquilla les yeux. redécorer les toilettes ! Voilà une fantaisie qui ne lui serait jamais passé à travers son esprit ! Vu leur état, elle espérait que les toilettes n’étaient pas très loin et qu’aucun surveillant ne viendrait les surprendre. Ils risquaient de prendre très cher pour être en dehors de leurs dortoirs et aussi alcoolisés. Sans parler de leur tenue.« Chiche ! Mais toi ! Chiche de m’aider ? » Un sourire ravit prit place sur son visage. Quoi que fut sa réponse, il fallait dans tous les cas qu’il la suive pour vérifier qu’elle fasse bien sa besogne. Une nouvelle fois, sous les regards suspicieux de leurs camarades, ils s’échappaient. Juste avant de se glisser hors de la salle, Anjelica lança un accio pour récupérer ses chaussures. Une fille qui la regardait avec un insistance se prit alors une remarque. « Que veux-tu, je suis insatiable… » Devant son air choqué, Anjelica fit mine de lui envoyer un baiser de la main et tourna les talons. D’ailleurs tout semblait tourner. De nouveau dans le couloir humide, ils se retrouvaient comme à la case départ. C’était par où déjà ? Il fallait jouer de chance… Elle se dirigea vers la gauche vérifiant que Stefan la suivait bien. Anjelica finit par prendre appui sur le mur à l’aide de sa main pour pouvoir continuer à avancer à peu près droit. Ils finirent par trouver le lieu de leur convoitise. « On aurait dû aller à un autre étage. Les autres vont nous détester demain matin… » Phrase prononcée de manière hautement philosophique. Ses doigts s’abattirent sur une poignée de porte afin de permettre à cette dernière de s’ouvrir. Elle s’abaissa et commença à tirer sur le papier toilette qui se déroulait. Le tenant toujours au creux de sa paume, elle se mit à tourner plus ou moins lentement autour de Stefan, l’enroulant par la même occasion. « Dommage qu’il ne soit pas rose, ça aurait été assorti avec tes cheveux ! »

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MessageSujet: Re: Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé)   Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé) EmptyVen 28 Fév - 10:00

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L’agrandissent de la robe fut tout une histoire, entre la lumière qui s'éteignait dès que la demoiselle cherchait le sortilège et la tronche qu'elle tirait chaque fois que la lumière se rallumait. Stefan riait et comme le rire est communicatif, la verte et argent riait aussi. Bref, changer la taille de sa robe fut tout une épopée, quand enfin la brune réussit à prononcer la formule magique, Stefan se sentit un peu mieux dans sa robe. « Ma qué bella. » S'admirant dans le regard d'Anjelica, l'ex-brun aux cheveux roses, but à la bouteille pour faire passer le truc. Il était en robe, mama mia. Il pria pour que personne n'ait d'appareil photo durant cette soirée et surtout que personne ne s'en souvient. « Rêve ! Je retourne pas là-bas à poil ! Tu essaieras ça sur ta chérie du moment ! » Stefan se permit de rire, combien de fois avaient-ils déjà échangé ses vêtements avec son ancienne meilleure amie ? Combien de fois lui avait-elle piqué une crise pour qu'il se fasse des couettes ? Pour qu'il porte son pyjama ? Parce que mademoiselle était bien mieux dans ceux de Stefan ? Le jeune homme ne voyait plus du tout cela du même œil maintenant, c'était trop ancien. « C'est ça, moque toi. D'ailleurs tu me présentes ton copain ? On pourrait bien s'entendre j'suis sûre. » Méchante façon de lui faire remarquer que lui était casé ? Oui, bon, depuis quand être maqué pour toujours était mieux que d'enchaîner les coups d'un soir sans prises de tête ? Depuis toujours ok, Stefan était très bien avec Eden. Et pour la vie. Oh, qu'il devenait romantique en plus d'être bourré. Quel bonheur.

Ils finirent par retourner dans la salle de la soirée pour retrouver les autres et, évidemment, qui fut la seule personne à critiquer leur départ ? Emily. Ah, sacrée Emi. Ce n'était pas que Stefan ne l'aimait pas … mais si. Il l'avait apprécié fut un temps, mais c'était du passé. Alors qu'ils débattaient des performances de Stefan au lit, l'espagnole se permit un commentaire. « Dis donc tu t’es amélioré depuis…  Oops… » Oh, la hija des spéculoos ! Stefan se forma une moue indignée sur le visage, comment osait-elle remettre en cause ? Oui bon, d'accord il s'était forcément amélioré, personne n'était parfait à quatorze ans non plus. Fin, il fallait être objectif aussi. Le serpentard attrapa la main de la jeune homme -mais non pas Emily, il faut suivre un peu- et mit un  genou au sol. « Anjelica, voulez-vous bien … reconnaître que je suis le meilleur ? » La demande similaire à celle d'une demande au mariage en fit rire plus d'un, y compris le jeune homme. Il finit par se relever et d'un regard, embraser la salle. Vraiment, les élèves commençaient à le saouler, non pas parce qu'il ne les aimaient pas mais … ah si. Voilà pourquoi il proposa un nouveau défi qui leur permettrait de s'échapper loin d'ici. « Chiche ! Mais toi ! Chiche de m’aider ? » Comment elle se débrouillait toujours pour bien s'en sortir ! Futée la petite espagnole ! Bon, ok la grande et belle espagnole. De toute manière le jeune homme mourrait d'envie de l'aider et de s'amuser avec elle à décorer toutes les chiottes. Ah ah. Elle était bien géniale. « Bien sur chiche ! J'attendais que ça ! » lança-t-il avec un immense sourire aux lèvres. Tout d'eux se levèrent d'un même mouvement, ensemble ils s'éloignèrent une fois de plus, ensemble ils quittèrent la salle sous les regards idiots des élèves bourrés. Anjelica souriait à tout bout de champ, soit parce qu'elle aimait se donner en spectacle, soit parce qu'elle était trop alcoolisée pour avoir un autre air sur le visage, soit c'était juste son envie d'aimer la communauté d'élèves de serpentard. Oui, cela devait bien être ça. Enfin, ils arrivèrent face à des chiottes. « On aurait dû aller à un autre étage. Les autres vont nous détester demain matin… » Et alors ? Les élèves n'avaient qu'à aller ailleurs s'ils ne trouvaient pas cela drôle, après tout, ils n'avaient qu'à être rigolos. Ce n'était pas de la faute  des pauvres petits élèves qui s'ennuyaient pendant une soirée non ? Rho, aucun sens de l'humour. « Dommage qu’il ne soit pas rose, ça aurait été assorti avec tes cheveux ! » « Oh, mais cela peut s'arranger ! Attends, quelle est la formule déjà ?» Le serpentard fronça les sourcils et se passa une main dans les cheveux, il prit sa baguette et décida de tapoter le papier toilette et lança « Coccinelle, fesse et framboise, que ce papier toilette blanc, en rose soit coloré depuis le rouleau jusqu'au moindre feuillet ! » avec un grand sourire, fier de lui, pendant que tout le rouleau rosissait peu à peu. « Eh eh ! N'est-ce pas magnifique ? Assorti à mes cheveux. » Le jeune homme laissait sa baguette encore sur le papier pour qu'il devienne de plus en plus foncé et qu'il finisse par atteindre la même couleur que ses cheveux. Ah, quelle splendeur ! Il attrapa un rouleau et le lança à travers la pièce. « ATTRAPE ! » cria-t-il à la brune. Le papier vola et nombre de feuillet s'accrochèrent aux bords des portes. Le lavabo, encore humide, se colora de rose avec le papier mouillé. Ils s'amusèrent encore quelques instants avant de reprendre leur jeux. « Bon, je me venge parce que tu as joué facile sur ce coup. Et puis après tout ce que tu as bu, autant boire encore non ? Chiche de boire l'eau des chiottes ? » lança-t-il avec son fameux regard de défi... Elle n'allait pas s'arrêter en si bon chemin et après tout, l'eau des chiottes, à la base elle n'est pas dégueulasse, juste … bah elle ne tente personne, mais objectivement, ce n'était que de l'eau. « Alors, ça te tente ? » finit-il en riant à pleines dents. Ah ah. Chacun son tour de faire des trucs horribles, quoi, il s'était teint les cheveux en roses lui !
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MessageSujet: Re: Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé)   Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé) EmptyMer 5 Mar - 11:56


Jusqu'où irions nous ?

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« C'est ça, moque toi. D'ailleurs tu me présentes ton copain ? On pourrait bien s'entendre j'suis sûre. » En voila une bien vilaine pique. Néanmoins, elle s’adressait à Anjelica et bien sûr même si un air outré vint se dessiner sur sa moue hispanique, elle n’en était pas blessée pour autant. Ses doigts fins qui enroulaient toujours sa baguette vinrent lui donner une légère tape à l’arrière du crâne de celui qui portait, à présent, fièrement sa chevelure rose. Dans une robe soit dit en passant. « Depuis quand me souhaites-tu le malheur de devoir me coltiner un copain ? » Elle s’était redressée fièrement, du moins, comme elle pouvait vu qu’elle semblait ne pas tenir bien droite. Ou était-ce ce qui l’entourait qui ne l’était pas ? Peut-être bien sa vision qui déraillait aussi… Tout cela à la fois, sans nul doute. Cela n’altérait en rien son jugement sur les couples. Par la Fée Viviane, sérieusement ? Qui pouvait encore y croire ? Ses propres parents avaient divorcé comme deux idiots qu’ils étaient. Non, vraiment, elle était bien mieux à papillonner de ci et de là. Pour la stabilité, elle avait ses meilleurs amis. Cela lui était amplement suffisant.


Lorsqu’ils rejoignirent la fête, une joute verbale s’était instaurée entre celle qui était une de ses plus proches amies et Stefan. L’Espagnole n’avait jamais vraiment suivi leurs aventures. D’ailleurs à l’heure actuelle, elle n’était plus très certaines des aventures de quiconque dans ce château. Déjà que sobre, c’était très compliqué de suivre, alors les veines remplies d’alcool, c’était encore pire. La brune lâcha spontanément une petite pique amusée sur le Serpentard, ce qui eu le mérite de mettre fin au débat avec Emily. S’il affichait un air boudeur, Anjelica, elle s’affichait innocente et désolée. Ce qui n’était pas tout à fait le cas, mais tout était source de jeu en cette soirée si particulière. D’ailleurs, lorsque Stefan se saisit de sa main afin de s’agenouiller, elle ressentit un vertige. Il avait été bien trop vite pour elle.« Anjelica, voulez-vous bien … reconnaître que je suis le meilleur ? » Si l’Espagnole plissa les yeux à ce début de phrase, elle ne put qu’éclater de rire concernant la fin. Elle était loin d’imaginer qu’il allait lui dire cela. Elle papillonna des cils imitant l’émotion de ces jeunes demoiselles dont la main était demandée. « C’est un chiche ? Non parce que si c’en est pas un, je ne voudrais pas mentir…» Elle lui tira la langue telle une enfant pourrait le faire. « Je déclare Stefan Durden meilleur coup de l’année ! » Elle avait hésité quelques secondes dans son cerveau embrumé à lui lancer une autre pique, mais au moins, là, elle était sûre d’une chose, elle flatterai son égo de mâle. Et entretiendrai des putains de rumeurs mais ça, c’était encore autre chose. Stefan avait par la suite lancé son défi et voila comment ils se retrouvaient en train de décorer les toilettes des sous sols ensemble.« Dommage qu’il ne soit pas rose, ça aurait été assorti avec tes cheveux ! » « Oh, mais cela peut s'arranger ! Attends, quelle est la formule déjà ?» Anjelica qui tenait toujours un morceau de papier toilette en main observa le brun. Enfin, le brun, vous comprenez quoi. Attendant qu’il récite sa formule, elle croisa les bras tout en l’observant.« Coccinelle, fesse et framboise, que ce papier toilette blanc, en rose soit coloré depuis le rouleau jusqu'au moindre feuillet ! » La brune allait clairement lui dire que c’était n’importe quoi. Qu’est-ce que c’était que cette formule ? L’apprenti Merlin faisait du n’importe quoi. Mais non ! Sous le regard étonné d’Anjelica le papier devenait réellement rose. D’ailleurs le Serpentard s’extasiait de l’assortiment à ses cheveux. « ATTRAPE ! » Les bras de la jeune femme s’ouvrirent pour réceptionner le rouleau mais autant dire qu’elle n’était déjà pas agile pour ce genre de choses en temps normal, alors là, c’était pire que tout. Elle attrapa le ruban en plein milieu, laissant courir la fin du papier un peu loin dans la pièce. « Merde ! Tant pis, ça refait le sol comme ça !» L’Espagnole alla chercher d’autres réserves dans une cabine de toilettes et les joyeux lurons continuèrent leur mascarade jusqu’à ce que leur décoration soit enfin à leur gout. Anjelica riait un peu toute seule devant leur magnifique travail quand Stefan reprit la parole.« Bon, je me venge parce que tu as joué facile sur ce coup. Et puis après tout ce que tu as bu, autant boire encore non ? Chiche de boire l'eau des chiottes ? » Ah mais il était dégoutant celui là ! L’eau des chiottes ! Il voulait qu’elle passe le reste de sa semaine dessus justement ? A cause d’une intoxication ou un truc du genre ? Elle avait beau être complètement torchée, son visage ne devait absolument pas réprimé la révulsion qu’elle éprouvait face à ce nouveau défi. Taré ! La coloration devait avoir atteint son cerveau ! L’image de sa cervelle rose lui parvint alors et elle réprima un petit rire. « Alors, ça te tente ? » Sa grimace était-elle assez explicite pour lui montrer à quel point cela pouvait la tenter ? La brune poussa la porte de plusieurs cabines avant de s’arrêter devant celle qui lui semblait la plus propre de toutes. C’est à dire sans traces marrons douteuses et tâches jaunâtres suspicieuses. Sans parler de.. non. Ne rentrons pas dans les détails. Elle inspira grandement et tira sur le pantalon de Stefan qui avait tendance à glisser. Elle voulu s’accroupir mais elle glissa sur l’un de leur fameux papier toilette et atterri sur le postérieur, dos contre la cabine. Elle tourna la tête vers Stefan l’air de dire ‘qu’est-ce qu’il s’est passé ?’ « On est complètement cons mon ami !» s’exclama-t-elle alors. Elle se redressa comme elle le pu et se pencha au dessus de la cuvette des toilettes. Elle allait avoir un haut de coeur. Elle allait y vomir dans ces toilettes oui ! Elle recula prête à se défiler. « Durden… tu es… franchement… dégueulasse.» Avec une mine dégouttée, elle mit le bout de son index dans l’eau. Une goutte pendait à son doigt. Elle tira la langue et laissa la dite goutte tomber dessus. Sa mine écoeurée prit le dessus. Elle tourna la tête et cracha à plusieurs reprise sa salive sur le papier toilette au sol. Elle se releva et plongea soudainement les deux mains dans le fond de la cuvette. Comme un bol, elle avait plein d’eau au creux des mains. Elle s’approcha un peu plus de Stefan. Il fallait bien qu’il voit ça de plus près, non ? Elle lui jeta soudainement l’eau sur le torse courant un peu après pour être sûre qu’il reçoive bien sa dose. Elle riait littéralement. « Et toi Durden ? Chiche de prendre une douche avec l’eau des toilettes hein ?» Ce n’était pas son vrai chiche bien entendu, mais une petite vengeance concoctée maison. Espérons juste qu’il ne tente pas de la noyer la tête la première dans la cuvette en guise de représailles. S'il s'en suivi une lutte acharnée, à la fin de cette dernière Anjelica ne perdit pas le nord. « Puisque tu es le meilleur coup de l'année, il te faut un truc qui le montre ! Chiche de te faire une couronne en papier toilette et de la porter quand on retrouvera les autres ?»Enfin s'ils les retrouvaient...

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Stefan K. Durden

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MessageSujet: Re: Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé)   Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé) EmptyVen 7 Mar - 5:49

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« Depuis quand me souhaites-tu le malheur de devoir me coltiner un copain ? » Stefan haussa les épaules. Elle n’était pas amoureuse comme Stefan, elle ne pouvait pas comprendre ce que c’était que le bonheur d’être en couple avec la femme de sa vie. Ce n’était pas juste une assurance d’avoir un lit dans lequel dormir tous les soirs, non, c’était encore plus que ça. C’était sentir son cœur battre chaque jour, avec une raison précise : celle de vivre pour l’être aimé. Le brun décoiffa la serpentarde dans un geste amical. « Je ne te souhaiterai jamais de malheur, tu sais bien que je t’aime trop pour cela. » Et hop, une déclaration d’amour de plus, après tout, ils avaient bu donc ils avaient le droit. Il lui sourit et sortit une nouvelle cigarette de son paquet. Comme si déclarer sa flamme lui donnait envie de fumer, tout était absolument normal dans sa tête, je vous remercie de vous inquiéter. « Non mais en vrai, même si je sais bien que tu es plus expérimentée, que tu es la meilleure, tout ça, tout ça. J’aimerai bien vérifier que c’est quelqu’un pour toi. J’fais pas ça pour n’importe qui, je te rassure, mais tu mérites qu’on prenne soin de toi. » Et bien, avait-il l’alcool amoureux ce soir-là ? Il tira sur sa clope et laissa la fumée entrer à l’intérieur de ses poumons avec force et destruction.

A genoux face à la foule en délire, Stefan demanda très humblement une demoiselle interloquée. « Anjelica, voulez-vous bien … reconnaître que je suis le meilleur ? » Un rire répondit en premier à cette demande des plus insolites. Après tout, les gens n’avaient gère l’habitude de ce genre de formules. « C’est un chiche ? Non parce que si c’en est pas un, je ne voudrais pas mentir…» Stefan offrit un visage horrifié et peiné. De la simulation bien sûr, il n’était plus vraiment touché par grand-chose vu son état. Enfin, c’était surtout qu’il ne comprenait pas réellement ce qu’il se passait. Sa tête tournait et le fait d’être au sol ne le rendait pas plus grand. «Bien sûr que non ce n’est pas un chiche. Dans le règle du jeu j’ai bien préciser qu’il fallait qu’il soit au … ah c’était une blague. Oups. » Le vert et argent se mordit la lèvre en attendant, avec effroi, la réponse de la demoiselle. Tout était possible et maintenant qu’il s’était ridiculisé au possible… « Je déclare Stefan Durden meilleur coup de l’année ! » Quelques élèves applaudirent ce qui ne fit que les faire rire d’avantage. Merlin que cette soirée était extraordinaire. Les chevilles du garçon n’allaient pas tarder à exploser, mais tout le monde avait besoin de ça. Il se releva et s’approcha avec sensualité de la demoiselle. « Tu es la meilleure. » Lui chuchota-t-il à l’oreille avant de déposer un baiser sur sa joue.
Une fois dans les toilettes, ils se lancèrent dans la coloration du papier toilette pour qu’il soit assorti à ses cheveux. Mazette que c’était beau tout cela ! Enfin, les vrais choses belles c’étaient plutôt eux deux, mais ne nous éloignons pas du sujet. « On est complètement cons mon ami !» « Tu trouves ? Moi je pense pas, on est géniaux, ça oui ! » lança-t-il en riant. Ils étaient débiles, ok, il fallait l’avouer, mais le serpentard avait trop d’égo pour se le dire clairement alors il fallait se contenter de ses pensées farfules. « Durden… tu es… franchement… dégueulasse.» Un sourire immense s’étira sur les lèvres du garçon qui la regarda avec un air innocent. « Je le suis peut être, mais vu que tu me suis dans mes délires, tu es soit aussi dégueulasse, soit folle à lier. Courage, je suis juste derrière toi.. au cas où tu t’évanouies… » répondit-il ironiquement. Boh, il fallait pas pousser non plus, l’eau n’était pas si dégueulasse que cela ! Elle était limpide ici et les toilettes semblaient propre. La seule chose qui ne rendait pas la pièce immaculée c’était le PQ rose fuchsia qui traînait un peu partout. « Et toi Durden ? Chiche de prendre une douche avec l’eau des toilettes hein ?» Avant même qu’il ne réagisse l’eau qui était précédemment dans les mains de la brune s’étala sur le corps du beau serpentard. Mouillé, par cette eau dégueulasse. Ah bah oui, maintenant qu’il l’avait touchée, elle était dégueulasse, il fallait avoir le sens des priorité vous voyez ! « OHHH, tu ne perds rien pour attendre ! » s’écria-t-il indigne en plongeant ses mains à son tour dans l’eau qu’il relâcha. « Oh putain c’est dégueulasse. Qui a eu cette idée déjà ? » demanda-t-il encore plus fort. Il s’appuya contre le mur et regarda la demoiselle dans les yeux. Il voyait bien que cette eau-là la terrifiait. « Je te promets de ne pas t’arroser avec cette eaux-là dégueulasse, j’suis trop sympa t’as vu ! Fais-moi un chiche sympa. » Termina-t-il avec un sourire hypocrite immense sur la face. Mais pas un sourire de tapette, non non, un sourire qui prenait la moitié du visage et où on voyait ses dents. « Puisque tu es le meilleur coup de l'année, il te faut un truc qui le montre ! Chiche de te faire une couronne en papier toilette et de la porter quand on retrouvera les autres ?» Alors là, une couronne ! « C’est pour que les autres reconnaissent mon digne rang c’est ça ? Mais en PQ ? Es-tu sûre que c’est le meilleur matériau pour ce faire ? Non parce que je peux t’en sculpter une en pierre et … ok non. J’ai compris. CHICHE. » Il avait terminé sa tirade en voyant le regard non négociateur de la demoiselle. Enfin de toute manière, vu son état, il pouvait presque faire n’importe quoi. Elle lui demanderait de plonger nu pour danser avec le calamar qu’il accepterait avant de se rendre compte de la connerie qu’il venait de faire. Il attrapa un rouleau de PQ et tenta d’en faire quelque chose. Chaque essai fut soldé par un échec. « Ok, j’admets avoir besoin d’aide féminine. » avoua-t-il, tout penaud, en tendant le rouleau à la demoiselle. A eux deux, ils purent faire une couronne somptueuse. « Oh, attends, je vais me la fixer sur la tête pour qu’elle reste bien en place toute la soirée. » Il lança -après moults hésitation quant au sortilège à choisir- un maléfice qui lui bloquerait la couronne sur la tête pendant quatorze heures. « OUAAAAAAAAAAAIS JE SUIS LE ROI DU PQ ! » hurla-t-il en levant le poing haut dans le ciel. Quel titre honorifiant ! « Allons montrer à tout le monde mon style de tonnerre. Non sérieux, les cheveux assortis à la couronne fuchsia, j’suis une sexy bitch un peu. » répliqua-t-il avec un clin d’œil attendu. Stefan, arrête de boire s’il te plait. Il attrapa la main de la demoiselle et ensemble ils quittèrent les chiottes délabrées après leur passage.

« Anje ! Stef ! Trop cool, on vous cherchait un peu mais pas trop. Fin bref, on continue la soirée au bord du lac. Enfin pas tout le monde, mais l’ambiance est morte par là-bas alors, on s’rebouge. Ca vous tente ? Et non Stefan je ne réagirais pas sur ta couronne… » Les yeux d’Anjelica s’ouvrirent avec pétillemment, alors Stefan acquiesça sans réellement savoir ce qui l’attendait là-bas. Il venait de signer son arrêt de mort. Paix à son âme. Le vert et argent suivit donc le petit groupe qui s’éloignait en directement des berges. « Shuuut. » murmura une voix. « SHUTEUH. » continua Stefan à l’intention de la personne qui marchait derrière lui -soit personne-. Emily se tapa le front et l’engueula en chuchotant. « Putain c’était à toi que je parlais. » Le vert et argent ouvrit la bouche, étonné, avant de placer sa main devant. « Oups. » Et il tenta de se faire le plus discret possible. Enfin ils atteignirent l’endroit souhaité, alors que le petit groupe s’assayait au sol, Stefan se tourna vers Anjelica. « Je ne t’ai pas oublié princesse Tiki. J’ai ton prochain défi. Es-tu chiche de … courir jusqu’à l’abre et revenir. MAIS attention ! L’aller tu le fais en saut de biche et le retour en canard. » Stefan et ses idées génialissimes, mazette. Dommage, vraiment, que personne n’ait d’appareil photo pour immortaliser ces instants qui promettaient d’être riches en émotions. « Et si tu veux, je te montre comment on fait. Regarde bien ! » Le jeune home prit son élan et sauta en saut de biche. C’est-à-dire qu’il tendit la jambe droite, droit devant lui en gardant la jambe gauche repliée sous ses fesses. « Outch putain. J’en fais qu’un hein, tu as compris le principe. » Puis il s’accroupit et fit trois pas de canard. Hum, sexy Stefan avec sa couronne rose. « Allez, je te donne le départ … T’es prête ? » Cela promettait, oh oui.
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Anjelica M. d'Alvarez


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MessageSujet: Re: Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé)   Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé) EmptyLun 10 Mar - 5:11


Jusqu'où irions nous ?

- Va en enfer !
- D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap.
Stefan & Anjelica

La main de Stefan s’était soudainement glissée sur sa tête afin de la décoiffer dans un geste qui se voulait amical. Si elle eut l’impression d’être une gamine suite à ce geste et qu’elle s’empressa de dompter sa chevelure, elle écouta avec attention ce qu’il racontait. « Je ne te souhaiterai jamais de malheur, tu sais bien que je t’aime trop pour cela. » Anjelica qui tentait de peigner ses cheveux à l’aide de ses doigts s’arrêta dans ses gestes. « Oh c’est trop mignon ! » La Serpentard avait alors écarté les bras pour lui donner une accolade, geste affectif qui en temps normal ne lui était absolument pas naturel. Oui, mais rappelons le, lorsqu’un certain stade de boisson était atteint, la petite Vipère se mettait à aimer tout le monde. Relâchant le brun suite à cette effusion d’amour, elle déclara joyeusement mais pas pour autant moins sincère « Moi aussi je t’aime Durden même si tu as des fréquentations qui laissent à désirer ! » Elle leva un index qui voulait dire fait attention. « Roberson, c’est pas un mec bien ! Tu devrais pas sortir avec ! » Ce n’était pas tout à fait ça, mais l’idée y était. Depuis le temps qu’elle voulait le dire, au moins c’était fait. « Non mais en vrai, même si je sais bien que tu es plus expérimentée, que tu es la meilleure, tout ça, tout ça. J’aimerai bien vérifier que c’est quelqu’un pour toi. J’fais pas ça pour n’importe qui, je te rassure, mais tu mérites qu’on prenne soin de toi. » Quoi, non mais en vrai ? C’était sérieux ce qu’elle disait elle aussi ! Elle croisa les bras boudeuse, mais lui répondit tout de même. « Et bien si un jour je m’entiche au point de finir en couple, il sera obligé de passer le teste Durden, cela te convient ? » Le teste Durden. Ce n’était pas une brillante idée ça. Si un jour elle venait réellement à se poser avec quelqu’un, il risquait de fuir plus qu’autre chose. En grande partie à cause d’elle et de son caractère… « Après, si c’est dans dix ans, ça veut dire que tu vas devoir à me supporter au moins jusque là ! » Elle opina du chef persuadée que c’était un argument en béton armé. Elle savait plus réellement ce qui se passait. La soirée semblait filer à toute allure. Voila qu’elle se retrouvait avec un Stefan à genoux lui demandant de reconnaitre sa suprématie sexuelle. Rien de plus normal après tout. Ne pouvant retenir une pique, elle s’amusa du visage choquée qu’il lui offrait. «Bien sûr que non ce n’est pas un chiche. Dans le règle du jeu j’ai bien préciser qu’il fallait qu’il soit au … ah c’était une blague. Oups. » Moquerie dans laquelle se perdit l’ancien brun. Elle arqua un sourcil ne saisissant pas bien ce qu’il racontait non plus. Elle conclut néanmoins en le proclamant meilleur coup de l’année. Joli titre tout de même ! Les quelques applaudissements qui suivirent la fit d’autant plus rire. D’ailleurs comme pour prouver qu’il valait bien ce titre, il s’était relevé et avait adopté une attitude séduisante qui lui était bien propre. Un sourire se dessina sur les lèvres de la brune à ses paroles. Elle lui adressa un regard complice. S’il n’avait pas été en couple, elle en aurait bien fait son quatre heures ! Enfin vu l’heure, son apéro, dessert ou bien son digestif… Et vu l’état, cela se passait de tout commentaire. Elle aurait certainement terminé la tête la première sur l’oreiller pour rejoindre Morphée.

Lorsqu’ils se retrouvèrent dans les toilettes pour refaire la décoration d’intérieure, il lui avait lancé son nouveau défi. Assise près de la cuvette, la brune déclara tout bonnement qu’il était dégueulasse.« Je le suis peut être, mais vu que tu me suis dans mes délires, tu es soit aussi dégueulasse, soit folle à lier. Courage, je suis juste derrière toi.. au cas où tu t’évanouies… » « Je suis torchée ! Là est la nuance ! Toi c’est ton état presque naturel je suis sûre ! » Ah oui, lorsqu’elle était un brin alcoolisé, Anjelica sentait un besoin irrépréhensible de le déclamer. Comme pour se donner bonne conscience ou quelque chose dans ce gout là. Alors qu’elle venait de l’arroser, elle était sortie de la cabine au quart de tour le voyant se saisir à son tour de l’eau. Planquée derrière une porte, la brune l’observa alors qu’il accotait à un mur. « Je te promets de ne pas t’arroser avec cette eaux-là dégueulasse, j’suis trop sympa t’as vu ! Fais-moi un chiche sympa. » Anjelica se décala un peu de sa planque pour mieux le voir. « Fais d’abord tomber ce que tu as dans les mains ! » Evitant donc une douche odeur gel wc, la brune lui proposa une couronne. L’idée semblait presque plaire à la fierté parfois démesurée du garçon. « C’est pour  que les autres reconnaissent mon digne rang c’est ça ? Mais en PQ ? Es-tu sûre que c’est le meilleur matériau pour ce faire ? Non parce que je peux t’en sculpter une en pierre et … ok non. J’ai compris. CHICHE. » Bien ! Ensemble ils parvinrent à faire quelque chose qui ressemblait bien au couvre chef des rois. Il se lança même un sort pour la maintenir en place. « Reconnais plutôt que tu as peur qu’on te la pique. La place est convoitée et si vite perdue ! » Petite raillerie devenant presque habituelle au cours de cette soirée. Elle fit un bond en arrière tellement elle fut surprise lorsqu’il se mit à hurler. « OUAAAAAAAAAAAIS JE SUIS LE ROI DU PQ ! »« Ah ben ça, c’est sûr, personne te la piquera pour un tel titre… » « Allons montrer à tout le monde mon style de tonnerre. Non sérieux, les cheveux assortis à la couronne fuchsia, j’suis une sexy bitch un peu. » Anjelica s’approcha pour lui remettre quelques cheveux en place autour de la couronne. Attrapant sa robe, elle lui remonta légèrement aux niveaux des jambes et tira sur son pseudo décolleté.« Là c’est parfait ! Bien qu’un peu trop poilue des jambes la sexy bitch si tu veux mon avis !» Son regard s’attardant un instant sur l’entre jambes du jeune homme. Forcement une robe dans cette matière moulait le paquet comme on le dit. « Vraiment trop virile la sexy bitch…» Oh mais en voilà une idée de défi. Une petite épilation. Intégrale ? Mais l’idée de la brune s’évapora dans les limbes de ses pensées tandis que Stefan l’entrainait déjà vers la salle où la fête avait lieu. « Anje ! Stef ! Trop cool, on vous cherchait un peu mais pas trop. Fin bref, on continue la soirée au bord du lac. Enfin pas tout le monde, mais l’ambiance est morte par là-bas alors, on s’rebouge. Ca vous tente ? Et non Stefan je ne réagirais pas sur ta couronne… » Anjelica tapota dans les mains donnant un coup d’épaule à Stefan. Une idée venait de traverser son esprit. Anjelica dut se mettre les mains sur la bouche pour ne pas se laisser exploser de rire face aux remontrances d’Emily envers Stefan. Anjelica se tourna vers lui : « Chut on te dit ! » Ils arrivèrent sans embuche près du lac. La brune observait la surface noire de ce dernier. « Je ne t’ai pas oublié princesse Tiki. J’ai ton prochain défi. Es-tu chiche de … courir jusqu’à l’arbre et revenir. MAIS attention ! L’aller tu le fais en saut de biche et le retour en canard. » Anjelica était simplement pliée en deux. Autant le saut de biche était pas mal, autant faire le canard en robe, cheveux roses et couronne assortie, c’était vraiment trop. Il lui fallait plusieurs minutes pour arrêter de rire. Retrouvant son calme, mais avec quelques soubresauts, Anjelica remonta le pantalon qu’elle portait en dandinant des fesses pour mieux le mettre en place. Elle ajusta par ailleurs dans un geste très glamour son soutien gorge. Fallait pas non plus que ça virevolte dans tous les sens… « Chiche ! Prête ! Non ! Attends ! » Elle retira à nouveau ses chaussures. Parce que c’était vraiment un coup à se péter la tronche ! « C’est bon, prête ! » Au top de Stefan, la brune exécuta les sauts de biche sans trop de difficultés. La danse avait eu au moins le mérite de la sauver sur ce coup là. Si on ne comptait pas le fait qu’elle avait fait un gros câlin au tronc de l'arbre pour ne pas finir à terre. Dans un geste toujours aussi classe, elle remit en place sa culotte par dessus le jean et revint en canard. On ne comptera même pas le nombre de fois où elle posa la main à terre pour ne passer se casser la figure. D’ailleurs arrivant prêt de Stefan, elle termina une nouvelle fois le cul à terre. A hauteur de ses genoux, la brune s’exclama. « Dis donc Sexy Bitch, t’es une vraie dévergondée ! » Faire le canard en robe l’avait bien faite remonter. Pas facile les aléas de la vie d’une femme en robe ! Elle tira sur le bas de la robe avant de se redresser tant bien que mal. Essoufflée, elle prit appuie de la main sur l’épaule de Stefan. Il venait de la tuer. Epreuve bien trop physique. Elle le saisit soudainement et c’est bras dessus dessous qu’elle l’entraina vers la rive du lac en courant. Sauf qu’elle trébucha plus ou moins, entrainant Stefan dans sa chute. Ils roulèrent un peu dans l’herbe. Anjelica se redressa pour regarder où il était et s’il allait à peu près bien. « Oh non ma robe, y’a des traces d’herbe ! » s’indigna-t-elle plutôt que de demander s’il ne s’était pas fait mal. Au moins, l’objectif de la course avait réussi. Ils étaient au bord de l’eau. Les regards médusés de leurs camarades les avaient suivi dans leur course folle jusqu’à allant admirer leur chute. « Hey ! Hey ! Hey !» Elle s’était avancée à quatre pattes pour le secouer. « Stefan, chiche tu prends un bain de minuit ? » Elle continuait de le secouer trouvant son idée réellement merveilleuse.

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Stefan K. Durden

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MessageSujet: Re: Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé)   Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé) EmptyMer 12 Mar - 2:17

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Ils étaient mignons à se faire des déclarations d’amour, comme si leur vie en dépendait, comme si c’était essentiel à cet instant précis.. Heureusement que personne ne les écoutait et qu’ils étaient calés dans des magnifiques toilettes remplies de papier rose qui pendaient un peu partout autour des portes et des lavabos. Enfin Stefan restait persuadé que même si Eden entendait ces jolies déclarations, elle les comprendrait et que surtout, elle l’excuserait. Non sérieusement, Anjelica méritait qu’on lui apporte de l’amour, même si -sobre et en temps normal- elle le rejetait avec véhémence. « Moi aussi je t’aime Durden même si tu as des fréquentations qui laissent à désirer ! » Les chevilles de brun se gonflèrent et se dégonflèrent en moins de trente secondes. Il venait de vivre un putain d’ascenseur émotionnel et non ce n’était pas cool. Il voulut réagir, s’expliquer, questionner, savoir, mais elle ne lui laissa pas le temps d’ouvrir la bouche. Déjà elle levait le doigt et le mettait en garde. « Roberson, c’est pas un mec bien ! Tu ne devrais pas sortir avec ! » Un éclat de rire s’échappa des lèvres du jeune homme qui imagina la scène à venir. Durden accompagné de Roberson, bras dessus, bras dessous, c’était vraiment drôle, bizarre, mais drôle à entrevoir dans sa jolie petite tête. « Je ne sors pas avec … » Le regard de la brune l’arrêta et il lui tira la langue. « Oui rho bon, c’était drôle. Bref, franchement tu le connais un peu ? Fin je sais pas, je le trouve cool ce gars. C’est pas mon meilleur poto tu vois, mais il sait comment me sortir de certaines impasses alors quand il est dans la merde, je l’aide aussi. T’inquiète, je passe pas ma vie avec lui. » Il voulait qu’elle lui dise qu’il était un gars bien, pas se faire enguirlander par une amitié comme une autre ! Enfin il ne lâcherait pas Anthony, il aimait bien ce petit gars silencieux qui l’écoutait, non, il l’aiderait encore, mais il pourrait le faire plus discrètement, juste pour Anjelica. Oui, il en était capable. Piouf, qu’est-ce que l’alcool fait promettre comme bêtises ! Il la regarda et lui souhaita tout le bonheur du monde avec un futur monsieur Anjelica. Ah oui, pas de soucis de ce point de vue-là, c’est elle qui portera la culotte dans le couple, ça c’est sûr. Avec une personnalité comme la sienne et des désirs comme les siens ! Oh non, ce n’était pas un reproche, l’avantage : l’espagnole savait toujours ce qu’elle voulait et l’obtenait. Elle ne restait pas, passivement, à ne rien faire… « Et bien si un jour je m’entiche au point de finir en couple, il sera obligé de passer le test Durden, cela te convient ? » Etait-elle vraiment bourrée ou complètement trop gentille ? Le cœur de Stefan se sentit aimé, comme si le jeune homme comptait vraiment dans la vie de la demoiselle pour lui faire confiance comme ça. Mah, les sentiments pleins de guimauve qui se cachaient d’habitude derrière une forteresse de muscle se montrèrent tout à coup sur le visage attendrit du jeune homme. « Après, si c’est dans dix ans, ça veut dire que tu vas devoir à me supporter au moins jusque là ! » Oh la fourbe, elle avait prévu un piège et il avait sauté dedans. Pieds joins. Seulement il avait fait sa promesse, il sera là. « AH AH. J’attendrai TOUTE ma vie s’il le faut, mais je le ferai passer ce test. Et noooon, je ne le ferai pas fuir loin de toi, sauf si c’est un gros con qui le mérite. Fin si c’est pas un mec parfait comme moi quoi. » Le sourire hypocrite d’un mec trop fier vous connaissez ? Bah il venait de s’afficher sur les lèvres du jeune homme aux cheveux roses.

Quelques instants plus tard, ou un peu plus, fin le temps filait trop vite sans les attendre de toute manière, les deux zigotos se retrouvèrent au bord du lac pour le défi prochain. Avec de nouveau du publique. Finalement peut être que les deux serpentads aimaient se donner en spectacle et pire, peut être que les gens aimaient ? Ils devraient se faire payer en fait, oui, voilà la recette de leur succès ! MOUAHAH. « C’est bon, prête ! » Stefan se dit qu’il devrait aller chercher les chaussures de la belle demoiselle avant qu’elle ne les perde mais finalement il préféra admirer sa grâce divine lorsqu’elle exécuta ses sauts de biche. Canon dans toute sa splendeur. Elle s’en sortait bien mieux que lui, damned. Il se marra en la voyant tomber en faisant le canard. Décidément elle n’avait pas été un animal de ce genre dans une autre vie. Car oui, elle avait forcément eut une autre vie, pourquoi vous posez la question ? Quand enfin elle arriva devant lui -en entier, trop forte- il l’applaudit. « Alors là, défi validé, tu es géniale. » L’éclat de rire qui s’échappait de son gosier ne pouvait être contrôlé tellement il riait fort. Il soupira et attendit avec peur le prochain défi. « Dis donc Sexy Bitch, t’es une vraie dévergondée ! » Il kiffait vraiment ce surnom, non mais c’est vrai, c’était rare qu’un homme puisse le porter ! Et puis crotte, buvez si vous voulez comprendre l’état du cerveau -dévasté- du vert et argent. Pendant qu’elle lui remettait sa robe -« On a tous besoin d’une femme dans notre vie »- Stefan s’échauffa pour la suite. N’empêche porter une robe était agréable et -non- pas d’idée de ce genre, merci. Il se fit craquer les doigts et regarda la demoiselle, tel un boxer, il voulait combattre et … roulades dans l’herbe ? C’était prévu ? Tant pis, il se laissa aller et rit. La descente était longue et ils roulaient sans s’arrêter. Elle comme lui riait à en perdre halaine. « Oh non ma robe, y’a des traces d’herbe ! » s’exclama-t-elle une fois la descente achevée. « Genre c’est de ma faute, je rêve ! » répliqua-t-il, d’un ton boudeur, non mais elle n’allait pas l’accuser d s’être jetée sur lui pour une roulade de dix kilomètres -oui les distances s’allongent- dans l’herbe tout de même. Alors qu’il vit qu’elle rigolait, il sentit la terre tourner dans tous les sens.  Ahhh. « Hey ! Hey ! Hey !» Ah non, ce n’était qu’elle. Enfin lui qui tournait. Enfin lui à cause d’elle. Bref, vous avez compris. Il essaya de reprendre sa respiration mais elle le tapotait pour l’embêter, ahh trop de bruit d’un coup, pitié, sauvez-le ! « Stefan, chiche tu prends un bain de minuit ? » Oh, voilà qui devenait intéressant. Il se releva derechef et de sa main droite fit le signe d’un soldat obéissant à son capitaine. « CHICHE. Tout de suite ! » Il attrapa une bouteille qui traînait -pitié que ça soit la leur- et avala goulûment deux gorgées pour ce donner du courage. Puis il se tourna vers Anjelica et, avec un regard aguicheur, il enleva la robe. Voilà il le faisait son strip-tease, enfin ! Il essaya de ne pas craquer la robe et la fit glisser à ses pieds. Il garda son caleçon -autant la robe était grade donc il fallait éviter de la tremper- autant le caleçon lui appartenait alors… « Adieuuuu. » lança-t-il en prenant son élan. Hum, allait-il réellement se lancer dans les eaux noires et gelées du lac ? Stefan ne pensa si au calamar, ni aux strangulos, il ne pensa qu’aux sirènes. Il se dit qu’il avait tellement chaud dans ce corps imbibé d’alcool qu’il ne ressentirait pas le froid. Bref, tout était parfait. Et puis un défi, ça ne se refuse pas ! Alors il arrêta de tergiverser et … PLOUF il avait sauté dans l’eau. BOUM oui comme un con il était au niveau de la berge donc l’eau n’était pas profonde, heureusement que les cailloux étaient amortis de sable. Débile. Stefan s’avança dans l’eau et enfonça sa tête pour faire deux brasses sous l’eau. Après quelques secondes d’immersion totale, il sortit sa chevelure qu’il secoua à la façon l’oréal et lança. « Elle est trop bonne ! Chiche de venir m’y rejoindre après un strip-tease. » Oui, il recyclait les idées, oui c’était mal, mais elle l’avait déjà fait d’abord ! (Ok lui aussi mais on oubliera). Et puis, vu la taille du défi, il pouvait bien se permettre. Soudain un détail le frappa. « MA COURONNE. » Paniqué il se passa la main sur la tête et … oh elle était là. « ELLE A TENUUUUUUUUUU. JE SUIS LE ROI DU P-CUUUUUUUUUUUUUU POUR TOUTE LA VIIIIIIIIIIIIIE. » Sérieusement, il devait être le seul à se réjouir pour cela et alors, tant mieux ! Au moins il se réjouissait de choses simples de la vie et il n’enquiquinait pas tout le monde avec un bonheur inaccessible ! Il fit quelques brasses en l’attendant. La suite de la soirée risquerait d’être forte amusante. Car oui, ce n’était encore que le début …
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Anjelica M. d'Alvarez


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MessageSujet: Re: Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé)   Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé) EmptyMar 1 Avr - 5:50


Jusqu'où irions nous ?

- Va en enfer !
- D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap.
Stefan & Anjelica

Si Anjelica tentait d’expliquer à Stefan que sa relation amicale avec Robserson était néfaste, cela n’était pas très clair. Surtout lorsque sa phrase laissait croire que les deux jeunes hommes étaient en couple. Dans l’esprit imbibé de la Serpentard, cela signifiait juste être son pote. Ce qui était déjà bien trop ! « Je ne sors pas avec … » Anjelica leva les yeux au ciel. Il faisait exprès de pas comprendre, c’était obligé. Un peu d’effort nom d’un troll. Ce n’était pas si compliqué à décrypter non ? « Oui rho bon, c’était drôle. Bref, franchement tu le connais un peu ? Fin je sais pas, je le trouve cool ce gars. C’est pas mon meilleur poto tu vois, mais il sait comment me sortir de certaines impasses alors quand il est dans la merde, je l’aide aussi. T’inquiète, je passe pas ma vie avec lui. » Les bras de la brune vinrent se croiser tandis qu’un air dubitatif se dessinait sur les traits de son visage. Non, vraiment, elle n’était absolument pas convaincu par ce qu’il venait de lui dire. Elle tenta de se souvenir de la dernière conversation qu’elle avait eu avec lui. Effectivement, ils n’avaient pas vraiment pris la peine de faire connaissance… Anjelica était partie à sa rencontre ayant appris que son compagnon alcoolique était en retenue, encore une fois par sa faute. Cela avait rapidement dégénéré comme toujours entre eux. Néanmoins avec Roberson, c’était différent. Par d’éclats de voix ou de gestes violents. La colère s’exprimait au milieu de paroles doucereuses et de murmures. D’ailleurs, elle l’avait presque fait craquer la dernière. Il s’était… énervé. Enfin, un Roberson énervé n’était pas très virulent mais il savait néanmoins se montrer digne du plus méritant des fondateurs de Poudlard, Serpentard, avec une langue de vipère pleine de venin. « Ce mec est pernicieux ! » Ouh dis donc. L’alcool lui faisait sortir de grands et beaux mots soudainement. Elle était bien trop éméchée pour rentrer dans les détails de la conversation qu’elle avait eu avec lui, c’est pourquoi sa plaidoirie anti-Roberson prit ainsi rapidement fin. Elle conclut simplement avec ce petit bilan : « Tu serais l’homme parfait sans lui ! » Un sourire en coin malicieux accompagna le tout. Elle savait pertinemment que le brun aimait les compliments, alors lui en donner la moitié d’un, c’était une grande frustration. Et en parlant d’homme parfait, ils avaient dérivé sur celui qui un jour mon prince viendra, peut-être, entrerait dans sa vie. Le Durden allait-il organisé une compétition pour éliminer les probables candidats au poste ? Déjà qu’il n’y en avait pas beaucoup qui se risquerait à prendre de telles fonctions… « AH AH. J’attendrai TOUTE ma vie s’il le faut, mais je le ferai passer ce test. Et noooon, je ne le ferai pas fuir loin de toi, sauf si c’est un gros con qui le mérite. Fin si c’est pas un mec parfait comme moi quoi. » Anjelica se mit à rire. « Au moins, ça t’engage à rester ami avec moi un bon moment, c’est pas mal ! » Elle marqua une petite pause avant de répliquer. « Mais meeerde, je risque de rester longtemps célibataire du coup ! Surtout que les mecs parfaits comme toi c’est siiiii rare ! » Quoi ? Vous notez une petite note d’ironie dans cette dernière phrase ? Que nenni, il s’agissait simplement d’une impression fugace… Certes, impression tout de même…

Leurs déambulations entre la salle des fêtes et diverses salles finirent par les envoyer vers le parc tandis qu’ils avaient retrouvé plusieurs élèves de la soirée. De nouveau en compagnie de spectateurs pour leurs défis complètement délurés. Finalement, c’était peut-être même bien plus amusant avec eux présent. Montrer que eux, ils étaient libre de tout mouvements, vivaient leur vie sans se soucier des conséquences. Effectivement, l’alcool y était pour beaucoup… C’est d’ailleurs avec une grâce incertaine qu’elle s’évertua à faire le canard. « Alors là, défi validé, tu es géniale. » Anjelica leva les bras en signe de victoire alors qu’elle avait encore le postérieur dans l’herbe. Emplie de cette euphorie, elle avait donc entrainé son compagnon de boisson à courir mais surtout à se casser la gueule avec elle. Étalés à terre, ils riaient tous les deux, les larmes montant aux yeux de l’Espagnole. Ils ne devaient vraiment pas avoir beaucoup d’allure. Merde, où étaient ses chaussures ? « Genre c’est de ma faute, je rêve ! » « Bien sûr que oui ! Tu vas devoir m’en offrir une nouvelle pour la peine !» Le pire dans tout cela c’est qu’elle était extrêmement sérieuse. Avec un peu de chance pour l’ancien brun, elle aurait tout oublié le lendemain… Elle s’était avancée avec la grâce d’un éléphant, c’est à dire à quatre pattes, et l’avait secoué dans tous les sens extasiée par sa nouvelle idée de défi. Idée qui sembla d’ailleurs ravir Stefan.« CHICHE. Tout de suite ! » Elle le vit alors boire à la bouteille. C’est vrai que cela faisait longtemps, il ne fallait pas qu’ils tombent en panne après tout ! Toujours au sol, elle récupéra la bouteille - important tout de même - pour boire à son tour et l’observa alors qu’il retirait la robe plus si blanche que cela. « Le caleçon, le caleçon, le caleçon ! » s’écria Anjelica en tapant des mains. Mais visiblement, les eaux gelées du lac lui donnait envie de protéger son bien précieux… Elle se laissa littéralement tomber sur le dos s’étouffant à moitié dans son rire tandis qu’il venait de plonger aussi près de la rive. « Elle est trop bonne ! Chiche de venir m’y rejoindre après un strip-tease. » Anjelica s’arrêta de rire réalisant que là, elle allait finir à poil dans un lac gelé. Le plus dingue ? « Chiiiicheeeee ! » Elle tenta de se relever sans trop tituber. Alors qu’elle effectuait cette dure besogne, elle entendit Stefan s’écrier. « MA COURONNE. » Et non il ne l'avait pas perdu, son sort avait vraiment bien fonctionné et la couronne était toujours en place. « ELLE A TENUUUUUUUUUU. JE SUIS LE ROI DU P-CUUUUUUUUUUUUUU POUR TOUTE LA VIIIIIIIIIIIIIE. » L’Espagnole se mit à crier à son tour : « TU ES LE ROI DU PQ DE TOUTE L’ECOSSE ! » Les pieds nus de l’Espagnole foulèrent l’herbe pour arriver auprès de la rive du lac. Elle observa Stefan qui était au milieu de l’eau et qui aussi fou que cela puisse paraitre, s’y semblait parfaitement bien. Comment faire un strip-tease digne de ce nom alors qu’on a dix grammes dans chaque veines ? D’ailleurs un strip-tease qui commençait par la fin pour la brune vu qu’elle était censée retirer dans un premier temps ses sous-vêtements. Avec des gestes qui se voulaient plus ou moins sensuels, insistons sur le plus ou moins, elle retira tout d’abord son soutien-gorge qu’elle fit tourner avant de le jeter un peu plus loin. Pas trop tout de même, il fallait quand même le retrouver… Elle fit aussi glisser le shorty le long du jean qu’elle avait emprunter à Stefan. Elle lui tourna alors le dos, voyant qu’au loin des regards curieux se plissaient. Manque de pot pour vous les gars, il faisait nuit et vous n’y verriez donc rien ! Quant à Stefan, lui, il avait déjà tout vu une fois ! Elle se dandina légèrement et commença à déboutonner la chemise puis la laissa glisser élégamment le long de ses épaules avant qu’elle ne finisse à terre elle aussi. Elle lui lança un regard amusé par dessus l’épaule puis ouvrit la fermeture du jean qui tomba directement au sol puisqu’il était trop grand. Par les souliers de Merlin, elle était complètement à poil au milieu du parc  ! Ni une, ni deux, elle fit face au lac et se mit à courir dedans comme si c’était la meilleure idée du siècle pour se cacher. Elle nagea légèrement pour arriver au niveau de Stefan. C’était loin d’être aussi agréable que la mer d’Espagne ce truc là tout de même ! Elle réajusta ses cheveux trempés. « Putaiiiin, je suis à poil dans le lac avec le roi du pq ! » Cherchez l’utilité de cette phrase mais cela sembla important aux yeux de la brune de le préciser. Elle se mit soudainement à l’éclabousser dans tous les sens.  « Stefaaaan ! Stefaaaan ! Stefaaaan ! » Elle avait fini par arrêter de lui envoyer de l’eau dans tous les sens et entre chaque ‘Stefan’ elle tapait dans les mains comme si elle l’encourageait à faire quelque chose. «Stefaaan, ton caleçon ! Stefan, ton caleçon ! Stefan, ton caleçon ! » Ben quoi, il fallait les mettre à un niveau équitable, non ?  Elle finit tout de même par se calmer. Elle n’avait jamais pensé finir à poil au milieu du lac. Tout du moins, si le mec avait aussi peu vêtu que Stefan, ce n’aurait pas du tout été pour les mêmes raisons. « Allé, chiche d’utiliser ton caleçon pour attraper la première bestiole qui passe par là ? Ou alors… si tu n’es pas chiche de le retirer, d’attraper la première bestiole qui passe pour la mettre dedans ! » Un grand sourire fendait son visage et pour la forme, elle termina son chiche en lui envoyant une nouvelle giclée d’eau. Autant l’avouer tout de suite, la brune ne voulait pas être toute seule à poil ! Et s’il ne finissait pas tout nu lui non plus, il risquait de se faire mordre les précieuses par un truc étrange…



fouet...:
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Stefan K. Durden

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MessageSujet: Re: Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé)   Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé) EmptyMer 2 Avr - 10:13

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Durant la soirée, les deux serpentards avaient parlé de beaucoup de chose : d’eux, de leurs défis, d’eux, de leurs vies, d’Eden, un peu d’eux et voilà qu’ils s’étaient mis à déblatérer au sujet de l’amour. Et étrangement -ou pas- c’était celui qui avait duré le plus longtemps. L’alcool déliait les langues -disait-on- mais l’espagnole allait fort ce soir-là. « Ce mec est pernicieux ! » Pernicieux tant que cela ? On lui avait demandé de parler, pas d’étaler son vocabulaire. Stefan acquiesça et lui répondit. « Oui, t’as raison, j’ai toujours senti qu’il était dithyrambique. » La signification de ce mot restait pour Stefan un arcane total, mais le gamin s’en fichait, avec un peu de chance Anjelica aussi n’en savait fichtre rien et tout le monde était content. Seulement la belle brune n’en avait pas fini et si Stefan racontait des tas d’âneries sur l’amour tout en étant convaincu qu’il disait des choses censées et intelligentes, Anjelica restait bloquée sur un seul passage : Anthony. Sérieusement, la haine qu’elle avait contre lui était malsaine, il ne fallait pas qu’elle s’en face. Il ne ferait rien de lui, ce n’était qu’un camarade, un bon camarade sympa mais rien de plus. « Tu serais l’homme parfait sans lui ! » Le garçon aux cheveux roses s’étouffa avec l’air ambiant. « Répète pour voir ? Moi ? Pas parfait ? Naoooon. » Lâchant de fausses larmes, Stefan mime cet instant comme si c’était le plus triste de toute sa vie. « Tu viens de briser mon petit cœur. » lâcha-t-il, la voix coupée par l’émotion. Non, sérieusement, Stefan était parfait, qui osait poser la question ou s’en douter ? Personne. Oui, voilà je préfère ça.

Quelques secondes plus tard -je vous avais dit que la conversation avait duré bien longtemps- voilà qu’ils se lançaient des promesses. Oui après les défis c’est le passage au-dessus. Level up, un peu t’as vu. Susu, la famille. Ahem. Le brun venait de promettre à la demoiselle que oui, il serait là jusqu’à ce qu’elle soit casée pour de bon. « Au moins, ça t’engage à rester ami avec moi un bon moment, c’est pas mal ! » Un sourire s’étala sur ses lèvres, si l’avoir pour amie signifiait passer des soirées mémorables comme cela, c’était plutôt bien parti. Enfin il ne s’était pas encore réveillé demain matin la tête dans le cul, mais le temps passe et les bons souvenirs restent ! Le jeune homme était donc d’accord pour la garder pour amie, comme ça en plus il pouvait surveiller ses conquêtes et profiter de virer les mecs trop nuls. « Mais meeerde, je risque de rester longtemps célibataire du coup ! » Le doigt du jeune homme se leva dans les airs et, d’un regard déterminé, il gronda la demoiselle. « Tutututut, tu n’en sais rien ! Ca se trouve tu vas rencontrer le grand amour demain ! Enfin j’espère pas, je veux te voir vieillir un peu. ET DIS : Nouvelle promesse ! On se retrouve dans dix ans. » Le jeune homme avait entendu une fois des amis de ses pères proposer cela et il avait trouvé le concept sympa. Bon, certes, les gens allaient être triste quand ils apprendraient que les parents Durden ne viendraient pas car carbonisés dans un incendie, mais à la base l’idée était sympa. Stefan leva le petit doigt, sans serment du petit doigt il n’acceptait pas les promesses, de toute manière elle était joueuse, cela allait marcher.

Bim bam boum, il se retrouvait dans l’eau du lac. Le temps filait à une allure folle et les deux jeunes serpentards ne comprenaient pas tout. Enfin tant qu’il y avait à boire et du jeu, tout allait bien. Stefan venait d’accepter son défi et voilà qu’il nageait, en calbut dans le lac normalement gelé. Il devait posséder une bonne quantité d’alcool pour ne rien ressentir, ou alors il avait un pouvoir magique. Déjà qu’il était le roi du PQ ! Il lança alors à son tour son défi, Anjelica devait le rejoindre, mais attention, après un strip-tease. Malheureusement elle était bien trop loin et il n’y voyait pas grand-chose, enfin qu’importe, il l’avait déjà vu nue et il avait Eden. Il sourit quand elle arriva dans l’eau. « Putaiiiin, je suis à poil dans le lac avec le roi du pq ! » hurla-t-elle après avoir fait quelques brasses pour le rattraper. « Eheh, c’est pas n’importe quel roi ça ! VIVE MOIIIIIII. » hurla-t-il à son tour, fier de son rang. Sérieusement, mieux valait s’en réjouir. Stefan regarda le ciel car il se mit à pleuvoir soudainement. « Vite à l’abriiii. » il s’empara de la demoiselle pour la protéger quand il s’arrêta. Oh, bah ça alors, c’était une pluie éclaire ! Il la laissa respirer et c’est alors qu’il se remit à pleuvoir énormément. « Stefaaaan ! Stefaaaan ! » La pluie ne s’arrêtait plus, c’était un rideau de gouttelettes devant lui, il avait affaire à une pluie diluvienne ! Soudain la pluie s’arrêta. « Stefaaaan ! » Elle se remit à parler et la pluie reprit de plus belle et … oh, c’était elle ! Oui, les gouttes venaient d’en bas et non du ciel -cela lui avait paru curieux du premier abord puis il ne s’en était plus inquiété- et ensuite elles venaient directement des mains de l’espagnole qui tapait contre l’eau. Tout s’éclairait. «Stefaaan, ton caleçon ! Stefan, ton caleçon ! Stefan, ton caleçon ! » Hein ? Caleçon ? Oh. La friponne ! Le jeune homme mettait déjà les mains devant lui pour continuer à voir sans se prendre des trombes d’eau dans les yeux. « Allé, chiche d’utiliser ton caleçon pour attraper la première bestiole qui passe par là ? Ou alors… si tu n’es pas chiche de le retirer, d’attraper la première bestiole qui passe pour la mettre dedans ! » Les yeux de Stefan s’écarquillèrent. Oh my godness. Elle était terrifiante celle jeune femme quand elle avait des idées. Le jeune homme sourit et répondit. « Oh si que je suis chiche ! Non mais pour qui me prends-tu ? » Et d’un geste souple et assuré, il enleva son caleçon, l’eau s’étant déjà infiltrée entre son bout de tissu et sa peau, la différence n’était pas sensible. Il souffla pour se donner du courage. « Au fait, merci d’avoir arrêté la pluie, tu sais que j’y comprenais rien ! Une pluie qui venait du ciel mais d’en bas. TROP BIZARRE t’sais, et je comprenais pas ! Mais en fait c’était toi ? T’as compris ? OH PUTAIN UN POISSOOOOOOOOOOOOOOOON. »  Alors qu’il était en train en parler, quelque chose avait frôlé sa jambe et il se servait de son caleçon pour lui nager après. Et il voguait et il essayait et il tentait et il ratait son coup à chaque fois, mais soudain. « Ah ah ! Je t’ai eu sale bête ! »  Fier de son coup, il leva le caleçon dans les airs et la bête sortit ses tentacules pour piquer le bras du roi du PQ. « Aïeuh, bobo. » dit le jeune homme en jetant son caleçon. « Oh putain ça pique sa mère en fait. Ah, je vais mourir ! » Et il se jeta dans l’eau pour recouvrir sa blessure et ne pas mourir. L’eau semblait accentuer pourtant le processus. « Oh, perdu mon caleçon… » Les paroles du vert et argent semblaient avoir perdu leur sens et le jeune homme semblait redevenir un gamin. Il regarda l’animal s’échapper avec son caleçon avant de se rappeler qu’il avait très mal à la main. Il n’avait pas d’idée pour son chiche alors il joua de sa position pour lancer. « Chiche de rester dans cette tenue et de voler des trucs à l’infirmerie pour me soigner ? » La blessure semblait avoir grandi et son bras avait presque doublé de volume. Il aurait dû avoir mal, mais avec l’alcool ses sensations étaient différentes et il n’avait pas trop mal. Il lui tendit la main pour sceller le pari -une nouvelle lubie- et relança. « Bon ok je te permets de te faire une robe avec de l’herbe, t’es magicienne donc tu devrais pouvoir faire ça non ? »  lança-t-il en riant. Après tout, une couronne de PQ et une robe d’herbe, ils allaient être bien beaux. « Ou alors, je te fais des bisous baveux sur les cheveux, qu’est-ce que tu choisis ? »   Puisqu’ils étaient dans les menaces autant continuer, après tout c’était elle qui avait lancé. Et les bisous baveux, il savait qu’elle détestait cela de tout son être. Oh il ne l’avait pas appris à ses dépens non non, c’était une gamine de serpentard avec qui Anjelica avait été gentille une fois et pour la remercier, la deuxième année lui avait fait un bisous tout bien baveux. Stefan n’avait jamais autant ri, surtout de voir la tête de la demoiselle mais alors sa vengeance ! Encore plus magique !
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Anjelica M. d'Alvarez


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MessageSujet: Re: Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé)   Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé) EmptyJeu 3 Avr - 11:53


Jusqu'où irions nous ?

- Va en enfer !
- D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap.
Stefan & Anjelica

Si les effluves d’alcool décidaient qu’elle méritait de garder en mémoire cette soirée, elle risquait d’être l’une des folles qu’elle ait eu de toute sa vie. Sérieusement, leurs défis allaient de plus en plus loin et plus ils buvaient, plus ils trouvaient cela normal. Même si la brune n’était pas démonstrative dans ses sentiments, elle avait toujours apprécié le jeune homme. Ils ne se connaissaient pas forcément énormément - il faut dire que dans le cas de leur rencontre, il n’y avait pas besoin de beaucoup parler - mais Anjelica avait développé un certain aspect de protection envers lui. Elle l’aimait bien que voulez-vous… D’ailleurs, c’était bien un des rares auquel elle continuait de s’adresser alors qu’il avait eu une liaison éphémère le temps d’une soirée. Peut-être était-ce à cause des circonstances. Ca l’amusait de le voir batifoler à droite et à gauche. Quoi que depuis qu’il était casé, elle ne pouvait plus trop le charrier. Attendez ! Sa chérie aurait pu la remercier quand même ! Après tout, s’il était aussi performant, c’était bien grâce à elle non ? Oui, bon non, et alors ? Laissez là dans ses délires d’alcoolisée, ça lui fait plaisir… Tout cela pour dire qu’elle l’aimait bien le petit Durden. C’est d’ailleurs pour cela qu’elle se prenait le bec assez régulièrement avec Roberson. Il avait beau lui dire qu’il savait ce qu’il faisait, elle restait méfiante. Après tout, il était même capable de menaces ce Roberson - même si elle n’admettrait jamais qu’elle les avait bien mérité à force de l’attaquer. Il avait alors fait mine d’être affligé de peine alors qu’elle constatait qu’il était donc imparfait au vu de son lien avec cet idiot. « Un pernicieux dithyrambique, voila ce qu’il est ! » avait-elle fini par rétorquer histoire de conclure le sujet. Trop parler d’Anthony risquait de lui faire croire qu’il était important. Ceux qui disent qu’il ne pouvait pas le savoir, apprenez qu’un mec pernicieux dithyrambique était capable du pire.  La conversation glissa alors sur les relations amoureuses, chose qu’Anjelica n’avait jamais vraiment envisagé, il fallait être honnête. Ce n’était pas du tout une de ses priorités. Elle préférait bien s’amuser pour le moment et se consacrer à ses objectifs dans le domaine du travail.« Tutututut, tu n’en sais rien ! Ca se trouve tu vas rencontrer le grand amour demain ! Enfin j’espère pas, je veux te voir vieillir un peu. ET DIS : Nouvelle promesse ! On se retrouve dans dix ans. » « D’une si je rencontre l’homme de ma vie demain, lui il risque de pas me reconnaitre vu la tête dans le cul que je risque de me payer.» Elle le regarda de manière suspicieuse. « Han ! Voila ! Tu commences déjà tes testes ! Comment tu sais que je vais le rencontrer demain ? Hey, franchement, c’est pas cool… » La mine de la brune s’était soudainement faite boudeuse jusqu’à ce qu’elle réalise qu’en réalité, elle en avait complètement rien à cirer de rencontrer l’homme de sa vie. Manquait plus que ça d’avoir un mec sur le dos ! Néanmoins, quand elle vit qu’il lui tendait le petit doigt pour qu’ils tiennent leur promesse quant au fait de se revoir dans dix ans, Anjelica le saisit de son propre auriculaire. « Juré ! » s’exclama-t-elle avant de se poser une question. « C’est pas une sorte de sortilège impardonnable ça ? Nos petits doigts vont pas tomber si dans dix ans pile poile on se retrouve pas, hein ? » Elle observa sa main l’imaginant avec seulement quatre doigts. Bon, après tout, ce n’était pas celui qu’elle utilisait le plus couramment…

Regardez, la preuve elle en avait même pas besoin pour nager et retrouver Stefan en plein milieu du lac ! Heureusement que l’alcool avait réchauffé leur corps… La pneumonie risquait de pointer le bout de son nez dès le lendemain.« Eheh, c’est pas n’importe quel roi ça ! VIVE MOIIIIIII. » « Et vive moi ! Ben oui ! C’est moi qui t’ait fait avoir cette magnifique couronne ! » Une once de raison sortie de nul part l’avait empêché de lui dire qu’elle était sa reine. Bizarrement, devenir la reine du PQ n’était pas une perspective qui la faisait rêver… Elle s’était alors mise à l’éclabousser, c’était bien trop tentant. « Vite à l’abriiii. » Hein, quoi ? Qu’est-ce qu’il racontait ? Pourquoi il l’embarquait comme ça ? Il finit par la lâcher et évidement, la brune recommença de plus belle. Elle ne comprenait pas vraiment ce qui se passait dans sa tête, mais dans le fond, elle avait déjà du mal avec la sienne, alors avec celle des autres… Passant outre, elle lui lança son nouveau défi.« Oh si que je suis chiche ! Non mais pour qui me prends-tu ? » C’est donc devant les yeux observateurs de l’Espagnole que le brun s’exécuta.« Au fait, merci d’avoir arrêté la pluie, tu sais que j’y comprenais rien ! Une pluie qui venait du ciel mais d’en bas. TROP BIZARRE t’sais, et je comprenais pas ! Mais en fait c’était toi ? T’as compris ? OH PUTAIN UN POISSOOOOOOOOOOOOOOOON. »« Et oui ! Je suis la déesse la pluie moi, je suis trop forte AAAH ! Cries pas, tu m’as peur ! Je veux voir, fais voir le poisson ! »« Ah ah ! Je t’ai eu sale bête ! » « EURK ! C’est trop moche ton truc ! »« Aïeuh, bobo. » Elle vit alors le jeune homme aux cheveux rose balancer son caleçon. Elle s’approcha doucement cherchant à voir ce qu’il avait.« Oh putain ça pique sa mère en fait. Ah, je vais mourir ! » « Non, Stefan meurt pas ! Stefan ! » Il avait plongé dans l’eau comme si les propriétés d’une piscine de pipi de calemar allait soudainement le soigner.« Oh, perdu mon caleçon… » Effectivement, ce dernier venait de se barrer en nageant. Ca, c’était rigolo un caleçon qui nage. Elle comprenait mieux pourquoi il avait voulu le garder. Il préférait garder secret les propriétés de son bien ! Anjelica se contenta de le regarder étrangement durant ses élucubrations. « Par Merlin, Stefan ! T’as un troisième bras qui pousse ! » Si elle avait été dans un état un peu plus normal, la brune aurait sûrement paniqué devant la réaction allergique du garçon. Visiblement ce dernier ne semblait pas plus perturber que cela puisqu’il enchainait déjà sur le prochain défi.« Chiche de rester dans cette tenue et de voler des trucs à l’infirmerie pour me soigner ? » Il lui tendit alors la main pour valider sa demande. Il du remarquer la tête de deux pieds de long qu’Anjelica devait tirer et préféra ajouter : « Bon ok je te permets de te faire une robe avec de l’herbe, t’es magicienne donc tu devrais pouvoir faire ça non ? Ou alors, je te fais des bisous baveux sur les cheveux, qu’est-ce que tu choisis ? » Anjelica se saisit de la main de Stefan en s’exclamant :  « Chiche ! Va pour la robe ! » Frissonnant à l’idée qu’il veuille quand même lui baver dessus rien que pour s’amuser la brune se dirigea vers la rive et couru jusqu’à la chemise de Stefan pour s’enrouler dedans. Fallait bien qu’elle s’essuie quelque part… Elle fouilla dans le tas de vêtements pour trouver sa baguette.  « Aloooors ! Quel type de rooobe ? Soirée, bal, pour aller danser ? » Tirant sur la chemise, elle s’abaissa pour se mettre à hauteur de l’herbe. A dire vrai, elle savait pas vraiment comment s’y prendre… Lorsque Stefan lui indiqua le style de robe, la Serpentard décida qu’un sortilège de glu perpétuelle entre les brins d’herbe devrait faire l’affaire. Elle se mit à arracher des touffes de verdure les assemblant approximativement comme une robe. Un côté face, un côté pile. Trois sorts lancés pour réunir le tout.  « HEY ! Mais c’est vachement classe !! » Dit-elle en soulevant le vêtement ainsi constitué. Pour être réaliste, cela ressemblait d’avantage à une serpillère égarée au fin fond d’un jardin… Tournant le dos à Stefan, ouais au pire, elle préférait lui montrer ses fesses, elle retira la chemise et enfila la robe.  « Oh putain ! Ca gratte ! »

A cet instant, la brune réalisa que leurs compatriotes avaient fini par les abandonner dans leurs délires. Dis donc, pas cool les copains. Ils auraient pu se noyer ces deux idiots en plus… Ils entreprirent tout de même de jouer aux baroudeurs et firent une mission CI. Traduction Cambriolons l’Infirmerie dans la tête d’Anjelica.  Se grattant frénétiquement part endroit à cause de sa robe so vegetable, elle commençait à y faire des petits trous.  « Puta, Sexy Bitch ! J’aurais du te faire faire un caleçon en herbe aussi pour me venger ! » C’est donc sans trop de déboires qu’ils finirent par arriver dans l’infirmerie. Là, cela devenait plus compliqué. Anjelica gesticula de tous les côtés ses bras dans l’intention de signaler à Stefan qu’il y avait un élève endormi au bout de la pièce. Il fallait donc rester silencieux. Plantée devant une étagère, Anjelica regarda toutes les potions qui étaient à disposition. Autant le dire elle avait aucune idée de ce qu’il fallait prendre. D’un regard, elle fit plus ou moins comprendre au Serpentard qu’il devrait choisir lui même. Elle détourna son attention sur les pansements en tout genre qui se trouvaient dans le coin. Elle attrapa moult bandages. Bien trop pour recouvrir le bras du brun, mais qu’importe. Elle se tourna vers Stefan les bras remplis. Un ruban qui virevoltait à sa gauche fit alors tomber une fiole tandis qu’elle commençait à avancer. Ce dernier s’était coincé en dessous… Le bruit qui réveilla sans tarder l’élève attira surtout l’attention du Mangemort qui faisait office d’infirmier dans le fond de la pièce. Les yeux de la brune s’écarquillèrent. Perdant quelques bandages dans la foulée, Anjelica tira sur le bras de Stefan. Oops. Mais c’était une question de vie ou de mort ! Elle l’entraina à courir plus ou moins droit et les enferma dans la première pièce qui lui tomba sous la main. Ils restèrent silencieux de peur que la porte ne s’ouvre à la volée. Au bout de quelque minutes, Anjelica explosa de rire.  « Allé ! Passe moi ton bras, Tata Anjie va soigner tout ça ! » Il faisait sombre mais la lune apportait un léger éclairage à travers les carreaux de la fenêtre. Attrapant les fioles de Stefan, elle appliqua les potions qu’il avait choisi à l’aide des compresses qu’elle avait piqué. Terminant sa besogne, elle commença à lui faire un bandage enveloppant bien sa plaie. Comment ça elle ne remontait pas jusqu’à son épaule ? Croisant le regard de Stefan, elle finit par dire :  « Sexy bitch ? Chiche de jouer les momies ? »
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Stefan K. Durden

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MessageSujet: Re: Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé)   Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé) EmptyVen 4 Avr - 5:54

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Ils parlaient d’Anthony, ils parlaient d’amour. Leurs sujets variaient peut être, mais cela finissait toujours par parler d’eux. Au moins ils avaient un sujet intéressant, c’était l’avantage. Combien de fois le jeune homme s’était-il ennuyé pendant que ses copines de l’époque racontaient leurs journées remplies de déboires inlassables ? Bien trop pour être compté. Alors que cette fois-ci, la conversation l’intéressait pour de bon. « D’une si je rencontre l’homme de ma vie demain, lui il risque de pas me reconnaitre vu la tête dans le cul que je risque de me payer.» L’éclat de rire qui jaillit de ses lèvres fut mémorables, Stefan préférait largement en rire plutôt qu’en pleurer car il fallait l’avouer, demain ils seraient mal, mais mal. Il se passa la main dans la tête, se cogna à la couronne, se craqua les doigts pour oublier ce qui venait de se passer et entrouvrit les lèvres. « Non mais carrément, on oublie ça ne vaut pas le coup. Disons que tu le rencontreras quand tu seras sobre, en forme et prête. OK pas tout de suite, maais … ouais j’ai rien à dire pour ma défense. Attends, on parlait de qui déjà ? » Déjà perdu dans les méandres de l’alcool, le jeune homme n’avait strictement aucune  idée de ce qu’il se passait et donc, il  n’y avait que très peu de risque pour qu’il se souvienne de quoique ce soit le lendemain. Alors que les deux tentaient de se souvenir de quelque chose qui n’allait certainement pas changer le cours de leur vie, Stefan lui fit une promesse et espéra qu’elle accepte. « C’est pas une sorte de sortilège impardonnable ça ? Nos petits doigts vont pas tomber si dans dix ans pile poil on se retrouve pas, hein ? » Durant un cours instant, les deux élèves regardèrent leurs doigts comme si c’était la première fois qu’ils les voyaient. « C’est quand même moche des doigts. Eh mais c’est injuste, les tiens sont vachement plus beau que les miens. Dis, tu crois que si je me mets du vernis ça les rendra plus beau ? » Et voilà qu’il partait encore dans une conversation qu’il ne pouvait suivre, il était tant qu’il s’arrête, qu’ils s’arrêtent tous les deux même.


« Et vive moi ! Ben oui ! C’est moi qui t’aie fait avoir cette magnifique couronne ! » Ils hurlaient dans le lac noir et plein de bêtes affreuses, mais ils n’en avaient cure. Ils étaient bien là, tous d’eux trop alcoolisés pour ressentir la fraîcheur de l’eau. Stefan faisait battre ses pieds pour rester à la surface et la demoiselle frappait les vaguelettes de ses mains pour faire tomber de la pluie sur le vert et argent. « Ohhh, mais tu es ma reine du PQ du coup ?! Youhouuuuuu. » répondit-il à son tour. Il lui en avait fallu du temps pour s’en rendre compte, mais c’était son titre de la soirée, tire qui lui allait si bien d’ailleurs. Il était le roi et elle la reine. Un couple parfait, enfin un duo parfait plutôt. Ne pas parler de couple, se serait trop tendancieux. Entre la pluie qui tombait d’en bas, le défi d’attraper un poisson, nager et respirer, la nuit commençait à défiler. « Et oui ! Je suis la déesse la pluie moi, je suis trop forte » Stefan lui attrapa la main et rit avec elle. « Déesse de la pluie, reine du PQ, ma qué merveillosa ! » Si ça se dit d’abord, et Stefan est bilingue. Comment ça vous en doutez ? Pff, mécréant. Le jeune homme était éperdu d’admiration pour l’espagnole et ne comprenait toujours pas pourquoi elle était seule cette soirée, tant mieux pour lui après tout.  Soudain le poisson que le vert tentait d’attraper l’avait piqué et son bras enflait. « Non, Stefan meurt pas ! Stefan ! » « Oh si, c’est trop tard, je suis fini. Adieu. » répondit-il d’une voix dramatique en s’enfonçant tel un noyé qui fond dans l’eau. « Par Merlin, Stefan ! T’as un troisième bras qui pousse ! » « AHHHHHHHH. NOOON. ARRRRG MON Bra… oh c’est une blague. » finit-il par comprendre en admirant son bras qui avait -seulement- doublé de volume. Ouf, on a encore eu de la chance ! Stefan se massa le bras pour tenter de le rendre plus petit, mais rien n’y fit. Par simplicité et flemmardise, il orienta le prochain défi pour le sauver et, heureusement, Anjelica accepta avec toute la gentillesse qu’elle possédait.

Allongé telle une loque dans l’herbe, Stefan regardait la demoiselle se faire une robe en herbe. « Une robe de mariée s’il te plait. » annonça-t-il avec un grand sourire, après tout c’était plus rigolo et elle lui avait demandé son avis, alors il en profitait, voilà tout. Pendant qu’elle s’activait en rouspétant, Stefan regardait les étoiles dans le ciel. C’était beau le ciel. Il chercha d’une main la bouteille d’alcool qui était censée traîner par ici. Sa pauvre main ne trouva rien. Enfin si, de l’herbe, beaucoup d’herbe, mais ce n’était pas ce qu’il cherchait. Dommage. Une clope ça aurait été cool aussi, admirer les étoiles avec une cigarette dans la bouche, ah that’s the dream! « HEY ! Mais c’est vachement classe !! » Stefan se roula dans l’herbe pour faire face à la demoiselle et regarda de haut en bas le bout d’herbe qu’elle lui proposait . Il lui prit sa baguette pour l’éclairer et répondit. « Ah ça c’est sûr, enfin tu as encore quelques cours de couture d’herbe à prendre, mais tu peux bientôt lancer une nouvelle mode… Pourquoi personne n’y a jamais pensé plus tôt ? Je dépose un br…  » Il n’eut pas le temps de terminer sa phrase que déjà elle le coupait en expliquant la raison, très judicieuse. « Oh putain ! Ca gratte ! » Ah oui, et ce n’était pas qu’un détail. « Faut souffrir pour être belle. » répliqua-t-il en riant à gorge déployée. Lui était libre comme l’air et elle serrée dans sa robe, rho, elle était bien trop pudique. Bon, il fallait quand même éviter de croiser du monde…

La mission infirmerie pouvait commencer. Les deux jeunes espions courraient dans Poudlard, espérant ne pas faire trop de bruit -euphémisme- et tentait, tels des super-héros de voler de quoi soigner le bras de Stefan qui pendait lamentablement le long de son corps. Il ne lui répondait déjà plus, heureusement que le vert et argent n’en avait pas un besoin urgent. Il courait derrière elle, son cerveau embué de l’aidait pas, heureusement qu’ils connaissaient l’école par cœur. En même temps ils avaient passé sept longues années sans pouvoir sortir de l’école, il serait incroyable qu’ils ne se repèrent pas. Enfin, si, c’était possible, mais tout le monde ne possédait pas les extraordinaires capacités de Sarah Mandleton. Non, cela était du niveau sur-humain. La porte de l’infirmerie s’ouvrit en la poussant, c’était trop simple, il devait y avoir un piège. Seulement ni l’un ni l’autre ne l’avaient supposé et ils prirent tout ce dont ils avaient besoin. Compresses, fioles, bandages… Anjelica déposait dans les bras du jeune homme ce qu’elle voulait sauf que … Stefan n’avait qu’une main et boum badaboum, deux fioles cassées. Un sourire d’excuse se forma sur les lèvres du jeune homme, mais la serpentarde n’eut pas le temps de le voir. Un bruit de porte les avait réveillés de leur stupeur. Le mangemort était réveillé. Putain de merde. Les deux se mirent à courir le plus vite possible. Enfin Stefan derrière la demoiselle qui les enferma dans une salle. La respiration haletante mais la plus discrète possible, les deux essayèrent de se faire oublier. Oh putain si le mangemort les avait vu … nu et en robe faite d’herbe ? Mais qu’allaient-ils devenir ensuite ? « Allez ! Passe-moi ton bras, Tata Anjie va soigner tout ça ! » dit-elle après quelques instants de silence et un lourd fou-rire qu’elle n’avait pas réussi à retenir plus longtemps. Il tendit le bras sans réussir à s’arrêter de rire, la situation était une des PIRES qu’il n’avait jamais vécue. « Attends, est-ce qu’on a VRAIMENT laissé nos affaires sur le bord du lac ? et est-ce que je suis vraiment à poil dans Poudlard ?  » Sa question n’avait pas besoin de réponse en réalité et ils le savaient tous les deux. Pendant que la verte et argent appliquait des fioles -au pif sûrement- sur le bras du jeune homme, une douleur commençait à remonter dans ses veines et soudain, hop, tout disparu. « Wah, on dirait de la magie. » La demoiselle ne répondit pas, pas besoin c’était trop débile comme remarque et préféra enterrer le bras de Stefan sous un amoncellement de bandes. Hum, alors qu’il allait lui faire remarquer qu’il n’en avait pas besoin d’autant, leurs regards se croisèrent et « Sexy bitch ? Chiche de jouer les momies ? » « A qui le dis-tu ? YEAH. Chiche. » Un rêve d’enfant qu’il n’avait jamais pu réaliser. Enfin si, une fois, avec Eden ils avaient volé toutes les bandes à l’infirmerie de l’orphelinat et s’étaient enroulé dedans et avaient fait peur à tous les autres enfants, et pire, grâce à leur magie insoupçonnées, les infirmières n’avaient pas réussi à les en débarrasser, ils étaient restés trois jours entiers recouverts… la punition demeurait dans les plus grosses jamais reçues. Il se leva et commença à tourner sur lui pour qu’elle l’enveloppe entièrement. De toute manière s’il n’y en avait pas assez, ils avaient toujours leur baguette et la possibilité de l’agrandir. Il s’enroula tout de long dans cette bande de sparadraps et une fois fini, ils collèrent les bouts. « Je suis la momie roi du PQ. Attention, prenez garde à vous ! Oh il me faut une épée. » Il regarda partout et trouva une plume abandonnée, ah ah ! Il avait son arme. Il regarda autour de lui et demanda un miroir pour s’admirer. « Sexy bitch pour de bon ! Eh eh. Mate un peu la glace, euh la classe ! » -le lapsus n’était pas volontaire j’ai décidé de le laisser-. Il chercha une idée et trouva comment se venger. « Je te propose ton prochain chiche, mais attention… ce n’est pas n’importe quoi. Attention, es-tu prête ? » Petit suspense inutile, mais le jeune homme était incapable de se retenir. « Tu te fais un tatouage … avec écris “reine du PQ” là où tu veux sur le corps … avec une ancre qui dure trois mois. » Le sourire qui s’afficha sur les lèvres du jeune homme était sincère, ça avait l’air cool. Allez, qu’elle dise oui ! « Et puis ça tombe bien, j’ai toujours de l’ancre à tatouage dans mon sac, je lance un sort et je l’ai. T’es ok ? Dis oui, dis oui, dis oui !? » Cela allait être bien, oh oui, cela allait être très bien. Oh bien sûr, fallait imaginer.
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Anjelica M. d'Alvarez


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MessageSujet: Re: Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé)   Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé) EmptyDim 13 Avr - 14:34


Jusqu'où irions nous ?

- Va en enfer !
- D’accord... Tu m’y accompagnes ! On se revoit pas pendant 10 ans. Cap.
Stefan & Anjelica

« C’est quand même moche des doigts. Eh mais c’est injuste, les tiens sont vachement plus beau que les miens. Dis, tu crois que si je me mets du vernis ça les rendra plus beau ? » Anjelica tapota des mains comme s’il s’agissait de la meilleure idée qui soit. La Serpentard avait une jolie collection de vernis. Et de pleins d’autres produits ! La brune adorait prendre soin d’elle. Des crèmes, des parfums, des fards à paupières. Elle avait même un manuel qui expliquait comment se coiffer et se maquiller à l’aide de sortilèges. C’était d’ailleurs bien pratique lorsqu’on était pressé. Cheveux lisses, cheveux bouclés. Un chignon. Une couleur. Du rose ? Effectivement, le rose était une option possible, mais la brune n’avait jamais franchi le pas. Ce n’était pas faute d’avoir l’une de ses meilleures amies qui avaient les mèches teintées de cette couleur originales. Mais ses vernis, c’étaient c’était ses petits chouchous. Elle adorait en changer régulièrement. Que ce soit sur les mains ou bien encore sur ses orteils. Féminine jusqu’au bout des ongles ! Le plus chic ? Une petite french manucure. Elle se souvenait de sa mère qui galéjait avec ses pinceaux…. Alors qu’avec un coup de baguette, c’était terminé ! Ah ces vernis… Certains changeaient de couleurs pour s’adapter à ses vêtements, d’autres étaient constitués de paillettes ou encore aux couleurs de leur maison. Elle arborait souvent fièrement ce dernier accompagnée de la bague qu’elle ne quittait jamais. Un petit serpent fin en argent qui faisait le tour de son index. Elle se saisit des mains de Stefan pour mieux les observer. « Demain je te coupe les cuticules, je te polie les ongles, ils seront coupés bien propre et t’aura les mains les plus sexys du tout Poudlard ! » En temps normal, proposer une séance manucure à un mec semblait complètement à côté de la plaque. En même temps, il avait à présent les cheveux roses et portait une robe. Plus rien ne semblait décalé dans l’univers qu’ils s’étaient forgés avec l’aide de leur précieuse boisson. Et miracle, aucun d’eux n’avait encore dégobillé dans un coin du château. C’était déjà une très bonne avancée pour les deux Serpentard qui devaient avoir plus d’alcool que de sang dans leurs veines. L’Espagnole avait relâché les mains du brun et s’attarda un instant sur ses sourcils. « On pourrait peut-être les rendre plus nets » Elle observait les poilus avec une attention toute particulière. Cela lui donnait un air étrange. Cheveux roses, mais sourcils bruns. Cela clochait non ? Il fallait peut-être y remédier non. Anjelica n’eut pas vraiment le temps de se prolonger dans ses observation puisqu’ils avaient déjà d’autres plans en tête. La soirée semblait loin d’être finie surtout au vu des idées qu’ils avaient dans leurs ciboulots pas très nets.

Ils flottaient au milieu d’un lac gelée sans se soucier de toutes les créatures qui pouvaient s’y trouver. L’idée qu’une tentacule de calmar géant puisse les attraper par la cheville et les entrainer au fond de l’eau ne semblait vraiment pas les perturber pour un sous. La preuve, ils étaient à poil et semblaient plutôt bien le vivre.« Ohhh, mais tu es ma reine du PQ du coup ?! Youhouuuuuu. » « Non nooon noooooon ! C’est Eden ta reine ! Tu voudrais pas la trahiiiir ! C’est moche ! Moi je suis la déesse de la pluie » Elle lui balança une grosse giclée d’eau à la figure comme pour confirmer ses dires.« Déesse de la pluie, reine du PQ, ma qué merveillosa ! » « Soy la diosa de la lluvia y eres el rey del papel higiénico » Tiens, cela serait rigolo si elle se mettait à lui qu’en espagnole. D’ailleurs, c’était sorti complètement involontairement, l’Espagnol reprenait toujours le dessus. Un instant elle tenta de comprendre ce qu’elle foutait là où milieu du lac avec Stefan. Les choses avaient filé de fil en aiguille sans logique apparente, alors tenter d’y comprendre et d’y trouver une logique étaient complètement impossible. Le défi qui suivit ne fut pas le plus malin. Stefan venait de se faire piquer le bras et méchamment. Persuadé qu’il allait mourir, il s’enfonçait dans l’eau. Anjelica quant à elle était persuadée qu’elle voyait un troisième bras lui pousser depuis la bosse qui se formait.« Oh si, c’est trop tard, je suis fini. Adieu. AHHHHHHHH. NOOON. ARRRRG MON Bra… oh c’est une blague. »  La brune continuait de fixer son bras persuadé qu’un truc allait en sortir. Pour bien le rassurer, elle ajouta : « Si ça trouve, il a pondu des oeufs dans ton bras et y’en a pleins comme lui qui vont sortir dans quelques jours. BARK !» Stefan décida alors que le prochain défi était de sauver sa peau. « Je ne percerai pas ce truc ! » dit-elle d’un air dégoutée. Vous imaginez plein de méduses ou on ne sait quoi d’autres sortir de son bras. Dégoutant ! Elle allait quand même pas poser ses mains la dessus. Jamais ! Bon. Si. Juste parce qu’elle l’aimait bien. Juste parce qu’en amitié on pouvait compter sur elle. Mais c’était bien tout. Cela aurait été Naranja, elle l’aurait laissé crever, elle et ses poissons hybrides.

Lorsqu’ils sortirent de l’eau et qu’elle dut confectionner une robe, ce dernier décida qu’une de type de mariée serait très bien. Il se foutait d’elle avec ça. Elle lui lança un regard qui se voulait noir. Autant dire que c’était plutôt complètement raté et cela ressemblait plus à une paire d’yeux qui louche. Elle assemblait toutes les touffes d’herbes entre elle, les élargissement plus elle arrivait vers le bas. Lorsqu’elle eut fini, elle semblait très fiere de sa réalisation. Elle enfila le tout. « Sexy Bitch, voici la seule robe de mariée que tu me verras porter ! »« Ah ça c’est sûr, enfin tu as encore quelques cours de couture d’herbe à prendre, mais tu peux bientôt lancer une nouvelle mode… Pourquoi personne n’y a jamais pensé plus tôt ? Je dépose un br…  »« Oh putain ! Ca gratte ! »« Faut souffrir pour être belle. » Une sourire se dessina sur ses lèvres et elle renchérit : « Ahah ! Ca veut dire que tu me trouves belle même dans des guenilles ! » Elle marqua une pause, la mine contrariée. « T’es vraiment fait Durden ! » Elle tourna sur elle même pour observer si la longueur suivait dans un mouvement gracieux. Autant le dire, ce n’était pas du tout le cas et le voile d’herbe restait bien rigide. Tandis que Stefan lui restait nu comme un vers, ils débutèrent leur mission vol d’infirmerie. « J’aurais du te demander de te faire un slip en ortie » Un sourire fendant son visage dévoila toutes les dents de la brune qui semblait fière de son idée. De toute façon, il était trop tard, ils étaient dans les couloirs de Poudlard tentant de se faire le plus discrets possible. Ils filèrent à travers les couloirs, s’arrêtant tels des espions au détour de chacun pour vérifier que personne ne venait à leur encontre. Ils faisaient en cette soirée preuve d’une chance inouïe. Pour le moment. Ils étaient arrivés sans encombre et étaient à présent dans la salle d’infirmerie. Ils commençaient chacun de leur côté à voler des objets et potions en tout genre. Il y aurait bien quelque chose pour soigner cette pondaison d’oeuf dans le bras de Durden… Oui, Anjelica était persuadée qu’ils avaient sortir à tout moment de son bras et rien que l’idée de voir cela la faisait hurler intérieurement.

Anjelica empilait des tas d’affaires dans les bras du jeune homme et part mégarde fit tomber des fioles. Cela réveilla instantanément le mangemort-infirmier… Ils avaient couru à en perdre haleine et Anje avaient ouvert la première porte à la volée. Silencieux, ils écoutèrent si le mangemort les avait suivi. Il sembla que ce dernier avait la flemme de courir en pleine. Au bout d’un moment, soulagés, ils se mirent à rire. La brune se mit à soigner le bras de Stefan. Elle avait un peu de mal à lire le nom de potions et autant le dire, elle, son domaine, c’était les sortilèges et la métamorphose. Alors les potions…« Attends, est-ce qu’on a VRAIMENT laissé nos affaires sur le bord du lac ? et est-ce que je suis vraiment à poil dans Poudlard ?  »  L’espagnole s’arrêta dans ses gestes le regardant interloquée. Les cons. Oh les cons ! « Ma robe ! Je l’aime trop ! » Sa mine attristée prit le dessus. Elle avait même perdu ses sous-vêtements dans la course. Elle retint un rire dans sa main. « Tu sais que tout ceux qui étaient là hier vont imaginer le pire s’ils retrouvent nos fringues ?» Les ragots, Anjelica s’en fichait, mais Stefan lui, il était casé. Ce n’était pas bien si cela venait semer le doute dans son couple. Anjelica n’était pas comme ça. Retrouver un semblant de lucidité, elle lui déclara alors : « Si tu as le moindre problème, je prendrais même du véritaserum s’il le faut pour prouver à ta chérie que ce ne sont que des conneries» Elle avait néanmoins continuer ses pseudos soins et l’enroulait soudainement de bandelette le transformant en momie. Cela avait le mérite d’être un gage soft pour une fin de soirée bien agitée. « Je suis la momie roi du PQ. Attention, prenez garde à vous ! Oh il me faut une épée. » Il s’était saisi d’une plume qu’il agitait telle une arme. Anjelica n’avait jamais surement autant depuis des lustres. Sûrement depuis la mort de Lara. Elle chassa cette pensée pernicieuse. « Sexy bitch pour de bon ! Eh eh. Mate un peu la glace, euh la classe ! »« Tu seras mon Sexy Bitch à vie mon Durden !  »« Je te propose ton prochain chiche, mais attention… ce n’est pas n’importe quoi. Attention, es-tu prête ? » Anjelica s’assit sur une vieille table de bois. « Prête, vas-y, balance ! » La Serpentard balançait des jambes dans le vide attendant le verdict de son ami. Car oui, après une telle soirée, il ne pouvait être que son ami. Déjà qu’elle l’appréciait beaucoup, trouver un mec qui partait dans les mêmes délires qu’elle, il fallait le faire/« Tu te fais un tatouage … avec écris “reine du PQ” là où tu veux sur le corps … avec une ancre qui dure trois mois. » Anjelica se mit à tousser. Putain. Elle allait avoir l’air maligne si elle dévoilait un tel tatouage devant un futur amant. En fait, il voulait ruiner sa vie amoureuse.« Et puis ça tombe bien, j’ai toujours de l’ancre à tatouage dans mon sac, je lance un sort et je l’ai. T’es ok ? Dis oui, dis oui, dis oui !? » La brune le fixa silencieusement plissant les yeux. « Je te déteste ! Allé chiche ! Fais nous venir ça. » Pendant que le sac devait virevolter aux travers des couloirs Anjelica réfléchissait à l’endroit du dit tatouage. Néanmoins, la soirée, matinée même prenait fin, elle ajouta alors : « Un dernier chiche Stefan ? Celui de recommencer ça sans jamais se prendre la tête. Que ce genre de soirée soit à nous et pour longtemps. Chiche ?  » Elle lui tendit son petit doigt comme il l’avait fait précédemment. Le matériel de tatouage arriva finalement. Elle finit par lui tendre son bras, lui désignant l’intérieur du poignet. « Et toi qui veut que je trouve l’homme parfait, c’est mal barré ! » Une fois cela fait, celui qui était nu comme un asticot et celle vêtu d’une robe de verdure se dirigèrent vers la sortie de la pièce en direction de leur salle commune. Les couloirs semblaient bien plus arrondis aux yeux de l’espagnole mais ils finirent par trouver leur chemin jusqu’à leur passage secret. « On se retrouve demain ? Enfin… » Ils passèrent le tableau qui cachait leur entrée. La brune déposa un baiser sur la joue du brun et se hissa tant bien que mal vers les escaliers des dortoirs. Ce n’était pas sans trébucher à plusieurs reprises… Heureusement, ils étaient tous couchés à cette heure. Il fallait juste qu’elle ne réveille personne dans son dortoir. En même temps, elle n’était pas bien nombreuses en classe préparatoire cette année. Elle avait l’avantage d’être tranquille. Elle pouvait même amener un garçon sans que personne ne s’en rendre compte. Les avantages des études supérieures que voulez vous. Lorsqu’elle arriva auprès de son lit dans sa robe faite d’herbe, elle s’étala comme une crêpe. Elle fixa le plafond de son lit à baldaquin espérant qu’elle n’oublie aucun moments de cette soirée.
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Stefan K. Durden

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MessageSujet: Re: Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé)   Jusqu'où irions nous ? | Steflica (terminé) EmptyDim 20 Avr - 8:07

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« Demain je te coupe les cuticules, je te polie les ongles, ils seront coupés bien propre et t’aura les mains les plus sexys du tout Poudlard ! » Le regard du brun-rosé se perdit dans le vide. Cuticules ? Est-ce qu’il aurait compris ce mot s’il n’était pas totalement alcoolisé ? Il préférait se dire que c’était un mot de fille et que c’était normal qu’il n’en connaisse rien. Il regarda de nouveau les mains de la demoiselle et se dit que oui, elles étaient bien jolies quand même. Ah, il pouvait lui faire confiance pour ça, Anjelica ne l’avait jamais déçu. Bon parfois ça s’était traduit par des cheveux roses, mais elle ne l’avait jamais déçu. « D’accord, demain on fait ça. » Sûrement qu’il l’aura oublié d’ici demain sa promesse. Peut être qu’Anjelica s’en souviendra, mais elle va devoir le forcer et le convaincre, puisque le jeune ne sera plus sous l’effet bénéfique de l’alcool pour se laisser faire de la sorte. Il y a d’ailleurs très peu de chance que la soirée lui reste en mémoire, certains souvenirs seront pourtant ineffaçable : les cheveux roses. Le serpentard n’en a, pour l’instant, guère cure, et s’inquiète plutôt pour ses mains si moches. Il les regarde et soupire, pouvait-elle vraiment faire des merveilles ?

La soirée avance et le temps défile, au milieu du lac gelé, ils flottent en battant des mains. C’est tout à fait normal. N’importe qui trouverait ça débile, mais le pire … Stefan était capable de faire totalement sobre. Une fois il avait lancé ce pari à Eden qui l’avait d’ailleurs précédé dans l’eau. Oui, les deux étaient capables du pire. Stefan rit en voyant le visage de Anjelica, enfin il la devinait plus qu’il ne la voyait. Déjà il faisait bien trop sombre, mais en plus le monde lui semblait totalement flou. Et bizarrement tout était plus beau. Même si le calamar s’était joint à eux, Stefan aurait été capable de le draguer. « Non nooon noooooon ! C’est Eden ta reine ! Tu voudrais pas la trahiiiir ! C’est moche ! Moi je suis la déesse de la pluie » Non, il ne le draguerait pas, oui. Il avait Eden dans sa vie. Pour toujours et à jamais maintenant. Il fallait qu’il perde ses vieilles habitudes de dragueur invétéré, qui déjà semblaient plus facile à éclipser. C’était l’air du lac qui le rendait fou. Oui, on pouvait dire ça. Il reçut une bonne giclée d’eau dans la gueule et rit encore. « Oui, d’accord, d’accord… Ouais non en fait, j’aime bien Reine du PQ. Pourquoi t’aimes pas ? Et puis c’est pas la trahir, elle voudra pas être reine du PQ. Quoique si, elle est capable de kiffer. Ah, elle est géniale ma copine. » finit-il en se parlant tout seul. Oui, ils s’étaient bien trouvés avec Eden. Tous les deux aussi dingues. L’espagnole ne le laissa pas se perdre dans ses pensées et se remit à l’arroser. « Soy la diosa de la lluvia y eres el rey del papel higiénico »Les paroles de la brune se perdirent dans l’air, le jeune homme ne parlant pas un mot d’espagnol ne comprenait toujours pas, mais il trouvait ça joli. Alors il répondit dans une langue approximative, des mots qu’il avait entendu, une fois. « Opravdu ? Vidím město !* » Comme ça, elle ne serait pas la seule à ne pas comprendre ce qu’ils disaient. Sauf que cette fois-ci ils étaient deux à ne rien pouvoir répondre. Stefan finit par éclater de rire. « Bon, ok, on va dire que t’es juste la déesse de la puie. Continue ? » C’était comme une promesse qu’il allait rompre dans quelques minutes, sans même se rendre compte de ce qu’il faisait. Son esprit ne lui répondait plus. « Si ça trouve, il a pondu des oeufs dans ton bras et y’en a pleins comme lui qui vont sortir dans quelques jours. BARK !» Stefan avait failli mourir quand son caleçon avait été emporté par l’espèce de poisson mutant qui l’avait piqué. Stefan allait mourir en fait. Oui, voilà. C’était ses derniers secondes sur terre. Adieu. Et dire qu’Anjelica faisait des blagues, oui, il espérait que c’étaient des blagues. « Je ne percerai pas ce truc ! » Et en plus elle refusait de l’aider ? « Anje, je me meurs ! Ne rigole pas, s’en est fini de moi. Adieu. Désolée de ne pas pouvoir t’aider à trouver le prince charmant, mais …a adieu. » Cependant, malgré les dires de la brune, elle l’aida à remonter à la rivière. Et bizarrement une fois qu’il eût quitté l’eau, son corps semblait allait mieux. Oh, c’était sûrement, ok sans aucun doute, psychologique. La blessure du poisson ne devait pas être énorme, Stefan avait du tout énormiser -si ça existe-, comme d’habitude. « Sexy Bitch, voici la seule robe de mariée que tu me verras porter ! » Ils avaient atteint la rive et le jeune homme lui avait demandé une robe en herbe. Voilà pourquoi elle se plaignait, parce qu’il avait joué sur les mots, exprès, histoire de l’embêter. « Pourtant elle te va trop bien, t’es débile de dire ça. » Le jeune homme n’avait jamais eu de tact, mais il ne cherchait même plus à dire les choses un poil gentiment. « Ahah ! Ca veut dire que tu me trouves belle même dans des guenilles ! T’es vraiment fait Durden ! » Le jeune homme sembla réfléchir un instant et se pinça le bras. Ce n’était pas le bon test pour savoir si on était bourré et ça faisait vachement mal. « Sûrement, je vois tellement flou que t’sais, t’es canon. C’est comment qu’on fait pour savoir si on est bourré déjà ? » La demoiselle lui répondit et il essaya de se pincer le nez en passant son bras sous le genoux droit et … évidemment, il s’écrasa sur le sol. « Ok, le test a failé je suis honoré de t’annoncer … je suis bourré ! » lança-t-il avec un grand sourire. Comme si c’était une surprise !

Ils étaient maintenant coincé dans une salle, quelque part dans le château, Stefan était bien incapable de se repérer. « Ma robe ! Je l’aime trop ! Tu sais que tout ceux qui étaient là hier vont imaginer le pire s’ils retrouvent nos fringues ?» Stefan n’avait pas songé à ça un instant et un sourire s’étala sur ses lèvres. Les rumeurs ne faisait toujours rire et il avait l’habitude, beaucoup de quiproquo avaient été dit sur lui ces derniers années. C’était comme une seconde peau qu’il maniait maintenant bien. Cependant, un détail ne l’avait pas encore percuté. « Si tu as le moindre problème, je prendrais même du véritaserum s’il le faut pour prouver à ta chérie que ce ne sont que des conneries» Oh putain Eden, oui. Elle risquait de réagir bien mal. Heureusement qu’Anjelica pensait à tout pour lui et qu’elle lui sauvait la vie. Merci ma jolie espagnole. « Merci, t’es géniale. Tu le sais ? » Oui, à force elle devait le savoir, il le lui avait déjà dit tellement de fois dans la soirée. En même temps, elle l’était pourquoi ne lui dirait-il pas ? Il sourit et soupira en même temps. Il allait être dans la merde. « Tu seras mon Sexy Bitch à vie mon Durden ! » Le temps d’un rire ou deux, d’un échange de vêtement -oui maintenant il était revêtu de bandelette tel une momie- et voilà qu’il avait encore le droit à des compliments. Ah ce surnom restera sans aucun doute, le meilleur de toute sa vie, presque. Il sourit et prit la pause pour se la péter un peu plus.

Un nouveau défi pointa le bout de son nez, un tatouage. « Je te déteste ! Allé chiche ! » Si Anjelica n’avait pas dit ces cinq mots dans l’ordre, Stefan aurait été vexé. Elle lui avait répondu de cette manière presque toute la soirée, mais c’était de l’amour bien sûr, elle ne pouvait pas le haïr. Il sourit et fit voler les affaires pour qu’elle se tatoue comme il se doit. Pendant qu’il se concentrait et faisait marcher sa baguette, la brune lui parlait. « Un dernier chiche Stefan ? Celui de recommencer ça sans jamais se prendre la tête. Que ce genre de soirée soit à nous et pour longtemps. Chiche ? » Le dernier défi, elle était peut être raisonnable d’arrêter, mais il n’en avait pas envie. Pourtant c’était vrai qu’il commençait à être fatigué. Quelle était l’heure ? Il n’en avait aucune idée, il sourit et leva son petit doigt. Oui, jamais se prendre la tête, ami pour toujours. Il était heureux de l’avoir avec lui. Il garda son doigt dans ceux de la demoiselle, un instant de trop, comme pour profiter. C’était comme avec Eden avant, les jeux, les conneries. Maintenant il n’osait plus la défier trop, il avait peur pour elle. Il ne voulait plus mettre sa vie en danger, même s’il n’y avait aucune raison… mais c’était instinctif. Ce grand frère qui ne faisait que des conneries s’était transformé en un amoureux qui voulait la protéger coûte que coûte. Il sourit alors à Anjelica, oui, des conneries il allait encore en faire, toute sa vie. Le matériel arriva, les obligeant à se lâcher les doigts et à chercher un lieu pour le tatouage. Elle proposa son poignet, voulait-elle le montrer à tout le monde ou alors c’était parce qu’elle avait trop bu et que son cerveau ne répondait plus correctement ? Il haussa les épaules et commença son travail. « Épelle-le-moi en espagnol va ! » proposa-t-il, pour essayer de faire un peu moins … ou plus débile ? Au moins c’était un jeu et ça se verrait. Elle s’exécuta pendant qu’il faisait tenir l’ancre sur la peau de la demoiselle. « Fini, n’est-ce pas biotifoul un peu ? » annonça-t-il fièrement en lui montrant son poignet. Il avait écrit en petit, mais avec mis des couleurs autour des lettres noires. Histoire de le faire ressortir tout de même. Oh, il avait les cheveux roses, il avait le droit de se venger. Bon trois mois c’était long, pauvre Anjelica. Elle se leva et lui, toujours emmitouflé dans bandes, la suivit.

« On se retrouve demain ? Enfin… » Ils étaient maintenant devant la porte de la salle commune. Elle déposa un baiser sur sa joue et monta dans son dortoir. Pendant un instant Stefan se dit qu’il lancerait bien un sortilège pour récupérer les vêtements, normalement au bord du lac, puis il se rappela qu’il avait la flemme. Il se passa une main dans les cheveux et reprit sa route. Il était obligé de marcher lentement à cause des bandes qui l’empêchaient de faire des grands pas. Il n’avait pas pensé à s’en débarrasser, trop occupé à finir son chiche jusqu’au bout. Enfin il arriva dans son dortoir et s’éclata contre la porte. Adonis se releva en sursaut demandant l’heure qu’il était, Tobias ronfla juste un peu plus fort et Eliot l’engueula de rentrer si tard, mais moins de trois secondes plus tard ils s’étaient tout trois rendormit et ronflait à qui mieux mieux. Stefan se débarrassa des bandelettes qu’il laissa trainer au sol et sans plus de ménagement se coucha sur son lit. Il s'endormit aussitôt et fit d’étranges rêves où Anjelica et Eden se mêlaient. Il rêva même du calamar. Au réveil il ne se souviendrait de rien et se questionnerait sur l’origine de sa couleur de cheveux, mais pour l’instant il souriait dans les bras de morphée.



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