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 Albora ▲ Les mensonges ça détruit tout, même la plus solide des amitiés.

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Pandora E. Queen

Hit me hard and tell me you don't wanna fight
Pandora E. Queen


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MessageSujet: Albora ▲ Les mensonges ça détruit tout, même la plus solide des amitiés.   Albora ▲ Les mensonges ça détruit tout, même la plus solide des amitiés. EmptyLun 23 Juin - 4:46



DO YOU TRUST ME ?
Albus et Pandora  

Stressée, la brune resserrait les pans de sa cape autour d'elle tout en accélérant le pas. La nuit était presque tombée sur le château et si autrefois, cette école avait parut sécurisante aux yeux d'un bon nombre de personne, Pandora avait plutôt tendance à la trouver froide et beaucoup trop imposante. Remontant rapidement l'allée menant aux grandes portes, la jeune femme contourna un groupe de première année bien trop occupés à faire les idiots pour attirer l'attention d'une fille. Dépêche toi. Pas de temps à perdre, elle monta les escaliers quatre à quatre priant intérieurement pour que ceux-ci n'en fasse pas qu'à leur têtes. D'ailleurs, c'était bien chiant de les voir toujours changer de direction, le meilleur moyen pour se mettre en retard. Et finalement, sans trop d’encombre, elle parvint au troisième étage à moitié essoufflée. S'appuyant contre le mur quelques instants, la brune tentait de reprendre sa respiration avant de repartir dans sa course effrénées. Elle n'avait jamais vraiment prit partie dans le conflit qui opposé les obscurs et les résistants préférant largement rester dans l'ombre mais, son rôle faisait que parfois, elle n'avait pas le choix. Et pour le coup, elle avait été appelée en renfort pour aider un membre de son clan à se dépêtrer d'une mauvaise situation. Fallait croire que les incidents étaient de plus en plus fréquent. C'était déjà la troisième fois en deux jours que la brune devait faire face aux préfets des autres maisons pour leur rappeler le règlement. Pourquoi est ce que tout semblait partir en vrille ? Poussant un soupir, Pandora tourna à l'angle d'un couloir avant de finalement arrivée sur l'endroit voulu. « Quel est le problème ? » Direct dans le mille. Elle n'avait absolument aucune envie de passer des heures et des heures à tout gérer et plus vite elle saurait, plus vite ce serait réglé. « Hors des couloirs sans motif, ils préparent sûrement un mauvais coup, » vociféra un rouge et or visiblement bien énervé. « Le règlement stipule que chaque élève errant dans les couloirs du château sans motif valable sera sanctionné par le préfet de sa maison. » Et quel chance de voir que ce n'était autre que des Serdaigles. « Par conséquent, je prend en charge leurs cas qui ne vous regardes absolument pas. » Esquissant un sourire provocateur, Pandora fit un signe de tête aux deux idiots avant de tourner les talons suivit de près par les aigles. « Retournais dans les dortoirs ! » Et sans un regard de plus, la brune s’enfonça dans le pénombre du château sans s'occuper d'avantage du reste.

Poussant un soupir, la jeune femme finit par se laisser tomber sur un banc de pierre donnant vu sur l'extérieur et perdu dans la contemplation de l'horizon, elle se laissa aller à ses pensées. Tout devenait beaucoup trop compliqué. Vraiment trop. Les conflits prenaient de plus en plus d'ampleur. Son futur mariage avec Rhys approchait dangereusement et elle ne savait plus trop quoi penser de sa relation avec Aïdan, le frère de ce dernier. Ouais. Pandora avait vraiment besoin de se vider la tête une bonne fois pour toute et dans ces moments là, recevoir un sort d'oubli n'était peut être pas si mal que ça. Bref, plongée dans son esprit, la brune passait en revue ses derniers souvenirs et bien entendu, cela lui faisait plus de mal qu'autre chose. La mort de ses parents encore bien trop encrés dans ses pensés, sa belle mère qu'elle ne pouvait voir en peinture et Rhys. Encore Rhys et toujours Rhys. Ce mec était une vraie plaie. Pour lui, elle serait prête à mettre de côté sa sympathie et lui envoyer le pire des sorts à la tronche histoire de lui apprendre la vie. Parce qu'en plus de passer son temps à l'insulter, il s'amusait parfois à la suivre dans les couloirs la ridiculisant devant tout le monde. Comme si elle avait choisi de passer sa vie avec lui. N'importe quoi. Elle haïssait autant ce contrat que lui et il allait finir par la rendre folle s'il ne la lâchait pas un peu. Fallait vraiment qu'elle se dépêche de trouver une solution pour rompre ce fichu contrat qui allait plus lui gâcher la vie qu'autre chose. Si seulement elle n'avait pas jouée aux idiotes avec Liam.. Peut être que les choses seraient beaucoup plus faciles. Mais fallait croire que Pandora avait un don pour tout gâcher.

Un craquement finit par la faire sursauter et la jeune femme se retourna précipitemment plissant les yeux pour tenter d'apercevoir quelque chose. Seul une silhouette se dessinait devant ses yeux et quelques secondes plus tard, elle finit par reconnaître le nouvel arrivant. Albus Potter. Ami proche ou plutôt ancien ami. Du moins, elle ne savait plus trop. Ils s'étaient éloignés petit à petit sans qu'elle ne fasse grand chose. Il avait eu besoin d'espace et de temps ce que Pandora pouvait tout à fait comprendre. Il venait de vivre un drame assez conséquent et personne ne pouvait vraiment comprendre ce qu'il était en train de vivre. Pourtant, malgré l'éloignement, la jeune fille avait continuée à avoir de petite attention envers lui, juste pour lui montrer qu'elle était toujours là, qu'il pouvait compter sur elle. « Salut.. » Sa voix était étrangement basse, semblable à un murmure et dans d'autre circonstance, il n'aurait certainement pas entendu ce qu'elle venait de dire. Se décalant légèrement pour lui faire place sur le banc si l'envie de la rejoindre lui prenait, Pandora reposa son regard azur sur l'horizon gardant le silence quelques temps. Beaucoup de chose aurait du les éloigner. Ouais. Du moins, s'il avait été au courant. La brune avait prit l'habitude de taire certaines choses et jamais, non jamais elle n'aurait cru devenir un jour aussi proche du fils Potter. D'ailleurs, pas mal de personne de son clan voyait en ça l'occasion rêver d'avoir des informations mais, Pandora refusait totalement de trahir son ami. Alors elle mentait encore et toujours comme si elle cherchait à le protéger de quelque chose dont il n'était même pas au courant. « Les choses empirent tu sais ? Si une guerre éclate vraiment ça sera un massacre. » Les souvenirs des rires et des blagues de mauvais goûts semblaient bien lointaine désormais. Tout était beaucoup plus sérieux et morose. « Tu t'en sors toi ? » Il ne servait à rien de lui demander comment il pouvait aller, il était définitif qu'il n'allait pas bien. Autant ne pas remuer le couteau dans la plaie.

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Albus S. Potter


living louder, fighting harder
Albus S. Potter


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Albora ▲ Les mensonges ça détruit tout, même la plus solide des amitiés. Empty
MessageSujet: Re: Albora ▲ Les mensonges ça détruit tout, même la plus solide des amitiés.   Albora ▲ Les mensonges ça détruit tout, même la plus solide des amitiés. EmptyMer 30 Juil - 1:17


Our time is running out And our time is running out. You can't push it underground, We can't stop it screaming out.


Albus se promenait dans les couloirs du château la nuit, pour changer. Il avait repris ses vieilles petites habitudes et désobéissait sans culpabiliser au règlement. Chassez le naturel, il revient au galop dit-on. Il avait prévu de rejoindre le parc, où il savait qu’il serait plus tranquille qu’à l’intérieur où les patrouilles de mangemorts étaient plus nombreuses. Il avait besoin de prendre l’air, l’air frais d’une nuit de début d’hiver. Dans quelques minutes, Albus aurait dix-huit ans. Tournant ou pas dans sa vie ça lui faisait un petit quelque chose. Ca faisait déjà un an qu’il était officiellement adulte dans le monde des sorciers et qu’il n’avait plus de trace -mais ça n’était pas ça le problème. Non, ce à quoi Albus pensait surtout c’était qu’il perdait clairement son temps ici alors qu’il y avait tellement plus à faire ailleurs. Il se disait que ça faisait déjà un an qu’il avait la possibilité de quitter Poudlard  et qu’il devait attendre encore des mois. Il ne savait pas encore quand, mais ils allaient fuir, c’était désormais une certitude. Il trépignait d’impatience à cette perspective, l’excitation le gagnait à chaque fois qu’il y pensait. Cependant, la peur aussi. Il avait attendu ce moment toute sa vie, mais à l’aube de la fuite commençaient à se poser des questions plus concrètes, plus graves. Comment allaient-ils survivre ? Où donc ? Trouveraient-ils James ? Est-ce qu’Albus serait capable de tout pour la victoire ? Il n’avait jamais eu l’occasion de se poser la question par le passé, mais il ne doutait pas qu’un jour où l’autre il devrait bien lever sa baguette et ôter la vie à un ennemi. Il se repassait en boucle des scénarios dans sa tête. Il tentait d’anticiper, de se projeter dans l’avenir.  C’était peine perdue, il n’y parvenait pas. Son avenir lui avait toujours paru flou, ça ne changeait pas trop des habitudes au moins. Mais maintenant cet avenir était plus proche que jamais et c’était tout simplement frustrant.

Jamais à court de soucis, c’était désormais ce genre de pensées qui hantaient ses rêves, ces pensées nocturnes qui troublaient son sommeil. Et le pire, c’était qu’il ne pouvait en parler à personne. Enfin si, en théorie, il pouvait, mais il ne le voulait pas. Il ne pouvait en parler qu’à trois personnes, les seules et uniques au courant et un tant soit peu impliqué dans la future fuite. Nara, Blake -mais elles croyaient en lui, et il mourrait de les décevoir avec ses craintes- et Pete -qui n’avait nullement l’intention de les suivre et il ne manquerait pas de pointer du doigt toutes les failles de son raisonnement. Alors oui, il valait mieux qu’il garde tout ça pour lui plutôt qu’inquiéter ses proches.

Il était tellement plongé dans ses pensées qu’il faillit ne pas remarquer des bruits de pas, alors qu’il s’aventurait dans les escaliers capricieux -ceux qui changeaient de direction à leur guise. Il s’immobilisa quelques instants distingua alors en contre bas l’ombre du concierge, Blade A. Rape à la lueur de la chandelle qu’il tendait devant lui. Le sang d’Albus ne fit qu’un tour. Ce concierge avait toujours fait complètement flipper Albus, même s’il préfèrerait encore être brûlé vif plutôt que de l’admettre. Il fut contraint de se cacher à l’angle d’un couloir, au niveau du 3e étage, près de là où il se situait. Il décida alors d’explorer l’étage plutôt que de rester cacher ici, le cœur battant, à attendre que Rape ne foute le camp.

Les couloirs étaient vraiment sombres. Le couvre-feu étant passé depuis belle lurette, plus une seule flamme ne les éclairait, et on ne pouvait s’y repérer qu’au moyen de la lueur de la lune, qui était immense dans le ciel étoilé et dont les rayons étaient perceptibles au moyen de nombreux et larges percements dans les murs. Le pas d’Albus était détendu, mais rapide. Il ne tenait pas à se faire repérer mais n’était pas sorti de son lit non plus pour se stresser d’avantage. Il repéra une ombre au loin, en bout d’un long et large couloir ponctué de bancs de pierre. Il plissa des yeux, se rapprocha discrètement (ou du moins le plus discrètement possible) à la James Bond, se cachant derrière des poteaux. Il reconnut la silhouette d’une jeune fille. Il s’agissait de Pandora Queen, une vieille amie. Le temps les avait éloignés mais honnêtement il n’était pas contre lui adresser quelques mots, quelques banalités. Après tout, il venait d’avoir dix-huit ans il y a moins d’un quart d’heure, il pouvait prendre des nouvelles résolutions. Et renouer avec une ses anciennes amitiés pouvaient très bien être l’une d’entre elles.
Cela dit, on ne vous apprend rien, la discrétion était loin d’être le fort du jeune Gryffondor. En allant à sa rencontre il marcha sur un énorme insecte, dont le bruit ne laissa pas insensible la serdaigle.
Pandora se retourna et reconnut son camarade. Elle salua Albus ; ce dernier fit de même. Ils parlaient tout doucement, ce qui était normal étant donné les circonstances. Albus prit pourtant place à ses côtés, sur le banc. Ils étaient en train de frauder, assis en plein milieu d’un couloir ce qui n’était pas forcément pratique lorsque l’on désirait se cacher des surveillants. Comme si la simple vue d’Albus annonçait des mauvaises nouvelles, Pandora enchaîna direct : « Les choses empirent tu sais ? Si une guerre éclate vraiment ça sera un massacre. » Elle ne lui apprenait rien, mais Albus décida de ne pas la vexer. Albus ne pouvait pas lui en vouloir de choisir ces paroles là en guise de « quoi de neuf », après des mois sans s’être vraiment parlé l’un à l’autre. La guerre, les morts, les clans. C’était devenu quasiment les seuls sujets de conversation des élèves de Poudlard.  « Ouaip. » «Tu t'en sors toi ?   Albus haussa les épaules. Ces temps-ci, ça avait tendance à aller bien. Ou en tous cas, mieux que ça l’avait été avant. « Ça va, je tiens le coup grâce à mes proches. Je sais pas ce que j’aurais fait sans eux.  » Avoua-t-il. Pandora fixa l’horizon, Albus l’imita. La vue était à couper le souffle, mais si dans ses premières années à Poudlard Albus l’avait trouvé splendide, avec le temps elle ne lui évoquait plus que des mauvais souvenirs.
« Tu sais, tu devrais t’y faire. La guerre, j’veux dire. Tôt ou tard il y en aura une. Il faudra bien un jour que l’Ordre prenne le dessus sur les Mangemorts et je pense pas que ça va se faire au moyen d’échange de cartes chocogrenouilles.  » Albus disait ça en supposant que Pandora, qu’il imaginait impartiale, avait une préférence pour les résistants. Après tout, elle était du genre pacifiste, réfléchie. Cela dit, elle n’avait jamais vraiment confirmé. Tout comme, par ailleurs, elle n’avait jamais vraiment démentie. Mais les partisans du lord n’aimaient pas Albus. Et ça, ça voulait dire beaucoup.
« Je t’ai dérangé ? Tu attendais quelqu’un ? » Demanda Albus, se rappelant des règles de la politesse. Elle avait peut-être un amoureux secret, qu’elle voulait préserver. Peut-être que son amant l’attendait derrière un poteau. Albus se sentait assez mal à l’aise à cette pensée. C’était pas très cool s’il venait de les interrompre.  « A moins que toi aussi, tu recherches le sommeil. En tous cas moi je n’arrive pas à fermer l’œil. Tu tiens le coup toi aussi ? » demanda-t-il finalement, pour prendre un peu de ses nouvelles. Ca faisait bien longtemps qu’ils n’avaient pas échangé quelques mots.
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Albora ▲ Les mensonges ça détruit tout, même la plus solide des amitiés.

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