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 Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes. - Andromak

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Anjelica M. d'Alvarez


Moi Je, capricieuse et médisante MODO
Anjelica M. d'Alvarez


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MessageSujet: Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes. - Andromak    Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes. - Andromak  EmptyMer 13 Nov - 12:18



Lorsqu'elle vit cette scène, le sang de l'Espagnole se mit à lui brûler les veines. C'était une blague. Vraiment ? Elle avait ouvert cette porte à la volée cherchant Benjamin. En manque de son Aiglon favori, la scène sur laquelle elle venait de tomber était juste écœurante à souhait. Là, au milieu des coussins, il y avait une sorte de blonde à quatre pattes à moitié avachie sur Andromak. C'était limite si Anjelica n'avait pas une vue complète sur la culotte de cette idiote. Si le principal intéressé c'était légèrement redressé sur les avant-bras lançant un regard narquois à la brune, l'autre était bien trop occupée à déboutonner sa chemise. Une folle envie de lui en coller une démangeait sa main. Restée dans l'encadrement de la porte silencieuse jusque là, son calme apparent ne put rester de marbre lorsque la dite blonde s'attaqua au pantalon de Kingsley. Non, là, vraiment, c'était trop. Autant dire qu'une furie n'était rien comparée à Anjelica en ce moment même. Ses pas claquèrent sur le sol meurtrit faisant sursauter celle que l'on nommerait pétasse. La main d'Anjelica se referma sur la tignasse de la jeune femme qu'elle identifia comme une Serdaigle. Lui arrachant presque les cheveux, la blonde lâcha un cri de stupeur et de douleur. « Marrana! Devuelve a jugar con cretinos de tu nivel! » Ignorant les insultes, Anjelica maintenait sa prise sur son chignon et l'entraina à sa suite vers la sortie de la pièce se fichant complètement que cette dernière ait laissé trainer sa chemise dans la pièce. Lorsqu'elle arriva sur le pas de la porte, la Serpentard attira son visage au niveau du sien. « Et si tu allais voir ailleurs si on y était ? » Anjelica la repoussa brusquement pour mieux lui claquer la barrière de bois au nez. Le silence s'installa insidieusement dans la pièce. Elle se tourna lentement vers Andromak. Ses yeux charbonneux avaient juste envie de le tuer. Elle n'avait jamais compris ce qu'il s'était passé. C'était peut-être en cela que sa colère était encore plus grande. A l'instar de Ben, Andromak avait toujours compté pour l'Espagnole. Elle croisa les bras tout en le toisant. Il devait parler. C'était à lui de s'expliquer ! Pourquoi du jour au lendemain lui avait-il tourné le dos sans la moindre explication ? Elle se haïssait d'avoir donner sa confiance à un tel idiot. Combien de fois s'était-elle glissée dans ses draps juste pour parler une nuit entière, des heures à refaire le monde ? Puis un jour, plus rien. Elle lui avait dit bonjour, avait voulu déposer un baiser sur sa joue comme toujours et il avait simplement reculé et était parti. C'était peut-être la première fois qu'elle s'était retrouvée sans réaction. Elle était restée plantée au milieu du couloir jusqu'à ce que la foule absorbe sa silhouette.

Tel un félin qui inspecte son territoire, Anjelica commença à marcher entre les cousins observant ce qui trainait de part et d'autre. Elle s'abaissa pour ramasser le tissu qui recouvrait il y a encore quelques minutes la chaire de cette idiote. Elle le jeta au visage d'Andromak. « C'est sûr que c’était beaucoup moins palpitant qu'avec moi... » C’était ça le problème ? Il aurait peut-être voulu plus de reconnaissance entre deux lattes ? Etrangement, Anjelica n’avait jamais mis le Poufsouffle dans la case amant. Cette folle idée s’empara un instant de son esprit et elle le regarda étrangement. Elle soupira agacée et lui arracha la chemise des mains. Il était resté là, tranquillement à l’observer, bien installé entre les coussins. Cette impassibilité était encore plus agaçante. Sans demander son reste, avec légèreté elle se glissa sur lui se retrouvant à califourchon sur ses hanches. Elle huma quelques secondes la chemise de la Serdaigle. « Ce parfum est d’un commun » lâcha-t-elle tout en laissant tomber le tissu au sol. Elle dénoua la cravate qui se trouvait autour de son cou et la fit glisser entre ses doigts une lenteur calculée.

« Alors ? C’était ça le problème Andro ? » Un lent mouvement de bassin suggestif accompagna sa parole. Une mine boudeuse s’afficha sur son visage. Elle voulait juste le provoquer. Le faire sortir de ses gonds. Qu’il se passe enfin quelque chose après tout ces mois de silence, après tout ces regards en coin. Peut-être aurait-elle mieux fait de l’attacher avec sa cravate et menacer de l’étouffer avec un coussin. Aussi loin qu’elle s’en souvienne, elle n’était jamais vraiment venue dans cette pièce. Elle était loin de se douter qu’un club de lecture pouvait se transformer en partie de jambe en l’air. Comme quoi, on en apprenait tous les jours… Elle se laissa aller contre lui et nicha son visage au creux de son cou. Elle s’imprégna de cette odeur qui lui était si particulière. Celle qui mêlait son parfum et toutes les autres substances qu’il pouvait fumer. Son doigt glissa lentement sur la veine qui logeait le long de son cou dessinant le chemin jusqu’à sa clavicule. « Le plus amusant dans tout cela, c’est de voir à quel point tu peux me manquer. Le problème, c’est qu’à présent ce manque est aussi grand que toute la colère que je peux ressentir pour toi ! » Elle se releva en s’appuyant lourdement sur son torse. Elle lui tournait le dos pour tenter de se contrôler. Elle attrapa alors un coussin et le lança violemment contre un mur. « No soy una muñeca ! Tu ne peux pas me prendre tel jouet et me jeter après tout simplement parce que tu l’as décidé. Et je te jure, te juro, que si c’est ce que tu crois, que tu n’es pas prêt de te débarrasser de moi, tu m’entends Kingsley ? » La fin de sa phrase avait grondé dans les airs. De nouveau, un oreiller se trouva dans ses mains, mais c’est sur Andromak qu’il atterrit brutalement. On ne tournait pas le dos à Anjelica sans qu’elle ne vous fasse savoir qu’à son tour elle vous avait tourner le dos… On ne prenait pas la décision d’oublier Anjelica jusqu’à ce qu’elle ne décide que vous l’ayez oublié. « C’est quoi ton problème Andromak ? »  Elle inspira profondément. La colère lui brulait les entrailles. Plus que tout, au fond d’elle, elle avait eu horreur de se sentir délaisser de la sorte. Elle lui avait confié tellement de secrets. Elle savait que lui avait toujours gardé des choses pour lui et elle n’avait jamais brisé ce silence qui l’empoignait. Il l’avait trahi. Cette trahison, il ne l’oublierait jamais.
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Andromak E. Kingsley

Andromak E. Kingsley


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MessageSujet: Re: Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes. - Andromak    Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes. - Andromak  EmptySam 30 Nov - 4:21


Andromak & Anjelica

Le contact du grain de peau lisse contre la sienne. Sa chaleur. Un parfum suave et attirant se déposant sur chacun de ses vêtements lorsqu’il l’approchait d’un peu trop près. Effluve corporelle qui l’avait obsédé presque à l’instant même où il l’avait inhalé. Il en avait fallu peu à Andromak Kingsley pour tomber sous le charme d’une petite Serdaigle de sixième année.  Dès lors, il s’était acharné à faire tomber ses barrières, une à une, parfait manipulateur abattant ses cartes jusqu’à dépouiller sa proie de ses moindres résistances. Concrétisation d’un long travail de titan qu’il avait opéré durant plusieurs semaines, la blonde se trouvait à présent contre lui, sa langue sillonnant sensuellement la peau de son cou. Il ne lui avait laissé aucune chance de s’en sortir, aucune chance de lui résister. Et à ce jeu-là, Andromak était le maître en la matière. Il s’adaptait au caractère de la dulcinée, sachant être brusque ou doux lorsqu’il le fallait, mystérieux ou faussement sympathique. L’ironie de l’histoire, était pourtant qu’une mauvaise réputation lui collait à la peau, comme un vampire est incapable de lâcher sa proie une fois qu’il en a gouté l’hémoglobine. Il arrivait pourtant à chaque fois à faire croire qu’il avait changé ou qu’il le voulait, que ce qu’on racontait de lui était faux ou tout du moins, pas totalement vrai. Fils du mensonge. Il riait intérieurement de cette manie maladive qu’avaient les filles de vouloir recueillir le petit oiseau blessé. Mais même blessé au plus profond de sa chair, même marqué à tout jamais au fer rouge, Andromak était loin d’être un petit oiseau à dorloter. Au contraire.

Il y avait eu un laps de temps très court. Troublante sensation, angoissant repos après le tumulte de la tempête qui faisait rage en lui depuis qu’il avait senti les lèvres de la blonde contre sa peau. La brune quant à elle se tenait là, sur le pas de pas porte, figée comme une statue de sel tandis que leurs regards s’affrontaient silencieusement, réveillant l’insidieuse douleur. Nostalgie, haine, chagrin…toutes ces sensations, tous les non-dits qui l’avaient ébranlé en quelques secondes avaient cédé leur place à une tranquillité offensive, régnant à la place de ces lunatiques. Statue éteinte, ternie. Les traits d’Andromak se voulaient froids et impassibles, refoulant cette douleur qui le tiraillait de l’intérieur avec tant de force, devant la Serpentarde, qui était apparue avec la beauté resplendissante d’un astre. Mal à l’aise, il n’en démontra rien. L’apparition de la brune l’avait laissé perplexe, à la manière d’un invité non désiré dans un rêve plus qu’intime dont on a envie de se débarrasser en vitesse. Il se releva sur ses coudes, n’arrêtant cependant pas le geste de la blonde qui descendait lentement jusqu’à sa ceinture, alors qu’à son visage un sourire mauvais étirait ses lippes, se disputant avec l’impassibilité évidente de son visage. Une provocation de plus, à ajouter à la longue liste de celles qu’ils se réservaient. Il ne désirait que cela. Lui faire payer l’état dans lequel elle l’avait plongé. La rendre malheureuse comme elle avait pu s’évertuer à le faire avec lui. La réaction incendiaire de la brune l’étonna cependant. Il ne bougea pas d’un millimètre alors qu’Anjelica venait agripper la chevelure dorée de son amante, la trainant sans aucune douceur ni dignité, avant de la jeter dehors avec le mépris qu’on accorderait à une malpropre. Il avait toujours aimé l’agressivité qui suintait parfois de la brune incendiaire, il l’aimait autant qu’il redoutait son imprévisible caractère digne des gens du sud. Il ferma alors solidement les yeux, chassant les envies meurtrières qui jaillissaient en lui à une vitesse surprenante. Ses maigres poings se serrèrent, saisissant le tissu des coussins, et c’est toute la volonté du monde qu’il lui fallut pour les empêcher de s’abattre sur elle et de lui faire payer ce goût si prononcé qu’elle avait pour faire capoter le travail de plusieurs semaines.

« Ça faisait longtemps… » Lâcha-t-il,  simple constat d’une réalité trop palpable, alors qu’elle venait vers lui d’une démarche élégante mais non moins assurée, ses pieds s’enfonçant dans les coussins brodés. Lui adresser à nouveau la parole, c’était un peu comme de s’enchainer à l’Enfer, douce torture qu’il aurait préféré fuir en courant. Il l’observa ramasser la chemise de la jeune Serdaigle, se perdant dans la contemplation de la brune, oubliant qu’Anjelica avait une loyauté digne du serpent. Il n’eut même pas le temps d’esquiver, que le bout de tissu s’écrasait sur son visage sans la moindre douceur.  « C'est sûr que c’était beaucoup moins palpitant qu'avec moi... » Son ton n’avait été qu’un mélange d’ironie et Andromak y décela cependant de la colère. Il retira lentement le tissu de son visage, tandis que le parfum suave de son amante l’irradiait totalement, ranimant les flammes au creux de ses reins. La brune n’avait pas tort, mais il se garderait bien de le lui dire. D’ailleurs, il ne ferait rien pour se montrer agréable à son égard, elle qui lui avait rapidement fait comprendre que la moquerie et l’amertume seraient les seules choses qu’elle lui donnerait. Et à cause d’elle, il se retrouvait à présent sans plan d’un soir, seul, le souvenir de son amante étreignant le palpitant logé au creux de sa poitrine. Elle lui arracha rageusement la chemise des mains et glissait sournoisement vers lui, s’asseyant une jambe de part et d’autre de son enveloppe charnelle. Cette soudaine proximité le mis mal à l’aise, lui qui cherchait depuis de nombreux mois à éviter son regard charbonneux lourd de reproches. Il refoula son trouble, le laissant au second plan, se contentant d’aborder son détestable rictus impassible. Machinalement ses assassines se posèrent sur ses hanches, contact électrique qui raviva les éternelles au creux de ses reins. Constatant, une fois n’est pas coutume, à quelle point elle pouvait être séduisante, à quel point cette beauté l’aspergeait d’un arsenic mortel et surtout à quel point il s’était évertué à vouloir l’oublier depuis le fameux jour. Le jour, ou il s’était réveillé de son innocente torpeur. Le jour ou Andromak avait compris qu’il ne pourrait jamais garder Anjelica comme amie, sauf à lui mentir, à remplacer des émotions par d’autres, à faire semblant. Il avait passé sa vie à mentir aux autres mais surtout à lui-même, mais à Anjelica, il avait toujours donné le meilleur de sa personne et elle ne méritait pas cela. Alors il avait quitté la vie de la Serpentard sans la moindre explication, mais surtout sans un regard en arrière.

« Alors ? C’était ça le problème Andro ? » La voix familière de l’espagnole le sortit de ses pensées, alors qu’il l’observait jouer presque sensuellement avec le nœud de sa cravate, la faisant passer entre ses doigts délicats. « T’as un potentiel aphrodisiaque incroyable quand t’es énervée, Anja. Ça en devient presque malsain, j’espère que tu le sais ? ». Répondre à une question par une question. Quoi de mieux pour élaguer un sujet dont on n’a pas envie de parler. Il avait tout fait pour la croiser le moins souvent, tout fait pour l’ignorer en permanence, et elle osait venir lui demander des explications le plus simplement du monde. Croyait-elle sérieusement qu’il allait se livrer comme ça ? L’ondulation de son bassin lui fit l’effet d’une décharge électrique. Il se releva subitement en position assise, réduisant encore l’espace qui les séparait, alors que ses assassines s’agrippaient férocement à ses cuisses, comme pour montrer leur mécontentement. Elle n’avait pas trouvé plus douce torture pour lui, elle qui ignorait tout des raisons de sa fuite. La rage qui se déversa alors en lui l’étonna de par son intensité. Puissante, résistante, presque inébranlable, elle était semblable à des milliards d’aiguilles entachant sa peau de l’intérieur, tirant un peu plus pour s’extraire de leur prison de chair. Anjelica avait cherché la limite… elle l’avait trouvée sans le savoir. Il le réalisait maintenant, Anjelica était la limite. Elle canalisait sa haine, emprisonnant ses vieux démons dans une cage entourée de chaînes de fer. Elle n’avait pu les exorciser, pourtant elle les avait empêchés pendant un certain temps de venir le dévorer un peu plus de l’intérieur. Voix de sa conscience éteinte à présent, qui lui manquait déjà d’une certaine manière. Violentes pulsions que rien ne pouvait plus refréner, si ce ne sont ses dernières traces de self-control. « Anjelica,  arrête ça. Ne me force pas à… » Il ne termina pas sa phrase, tentant de se maîtriser, de reprendre contenance. « T’es assise sur mon égo là. Franchement, c’est gênant. » Il  réprima rapidement son éclat de rire face à ces prunelles de plus en plus glaciales, océan polaire dans lequel il craignait de se noyer. Andromak laissa ses pupilles inquisitrices défier à loisir les siennes, l’ombre d’un sourire railleur rendant son visage plus espiègle qu’il ne pouvait déjà l’être. Sa voix amère se faisait corruptrice, empreinte d’une ardente ironie pleine de provocation, seul moyen pour lui de montrer à la jeune fille qu’il ne perdrait pas la face devant elle. Qu’elle ne réveillerait pas sa colère aussi facilement.

La sentir contre lui après tous ces mois de silence lui donnait une sensation de plénitude retrouvée. Elle tempérait son corps, ankylosés par les cauchemars de sa jumelle et la fatigue causée  par ses petites fantaisies. Il l’a senti venir nicher son visage aux traits éthérés dans son cou, contact oublié pourtant si anodin autrefois. Combien de fois avait-elle fait ce simple geste lorsqu’ils étaient encore amis ? Combien de fois l’avait-il serré contre lui, étreinte rassurante, volonté inébranlable de la protéger de tout. Mais il ne pouvait pas le faire. Il ne pouvait plus, rompant par la même une amitié de plusieurs années. L’idée avait été fugace. Elle lui avait traversé l’esprit un matin, alors qu’elle s’était endormie une fois de plus contre lui, le visage contre son torse, la main dans la sienne. Elle n’y était pas, elle y était, elle n’y était plus. Elle était arrivée puis repartie, telle une cascade de jazz. Une simple idée, causant une fissure aussi fine qu’un cheveu, venait d’ébranler une amitié qu’il avait crue solide. . Il l’avait observé un long moment au point que chacun de ses traits éthérés s’étaient ancrés dans son esprit avec une précision et une netteté douloureuse. Apaisée, confiante. Le palpitant logé au creux de sa poitrine avait fait un étrange bond à l’idée qu’il aimait Anjelica D’Alvarez un peu plus qu’il ne le devrait.  Andromak avait tenté de continuer, de faire comme si, mais quelque chose était né malgré lui : une attirance irréversible pour la belle espagnole, autant physique que mentale. En un mot : un sentiment. Au début, il s’en était voulu incroyablement, pensant qu’il était en train de trahir la confiance d’Anjelica. Puis, il s’en était mis à lui en vouloir à elle. Comment ne pas aimer une fille comme ça ? Un véritable petit mec dans un corps de déesse. Il s’était rendu compte qu’il ne supporterait pas de perdre une fille comme elle. Il avait déjà perdu sa sœur, il connaissait le prix de la douleur. S’attacher à quelqu’un, prendre ce risque était au-dessus de ses forces. Et depuis, son cœur n’avait jamais plus battu au même rythme lorsqu’elle se trouvait à proximité de lui. Alors il avait préféré fuir. La fuir, elle, et tous les sentiments qu’elle pouvait faire naitre en lui. Le Poufsouffle sentit les doigts frêles de la tentation personnifiée dessiner des sillons imaginaires contre sa clavicule tandis qu’il baissait la tête vers elle, percevant sa chaleur, discernant son parfum si particulier. L’Envie, irrésistible, dilata durant quelques secondes ses prunelles claires, avant qu’il ne se mette une gifle mentale.  « Le plus amusant dans tout cela, c’est de voir à quel point tu peux me manquer. Le problème, c’est qu’à présent ce manque est aussi grand que toute la colère que je peux ressentir pour toi ! ». Le forcené dans sa poitrine d’ordinaire paisible et calme, à peine audible, s’agita violemment. Il peinait à croire qu’il lui avait manqué, peinait à croire qu’elle était attachée à lui.  Il avait passé tant de temps à ses côtés. Combien de fois s’était-elle endormie au creux de ses bras lors de leurs discussions nocturnes ? Combien de fois avait-elle réchauffé les draps de son lit, prenant la place de sa jumelle, comblant le vide, comblant le manque par sa précieuse présence ? Elle s’était évertuée à le ramener à la réalité, le poussant vers le concret, vers l’humain au lieu de s’enfermer dans de délicieuses illusions. Il tentait de se convaincre que les choses étaient mieux comme cela, mais dire qu’elle ne lui avait pas manqué serait un mensonge. « No soy una muñeca ! Tu ne peux pas me prendre tel jouet et me jeter après tout simplement parce que tu l’as décidé. Et je te jure, te juro, que si c’est ce que tu crois, que tu n’es pas prêt de te débarrasser de moi, tu m’entends Kingsley ? » Cette fois, elle avait réussi à réveiller sa colère. Il l’a senti se déverser en lui à la vitesse de la lumière. Il se releva rageusement et l’a rattrapa pour qu’elle lui fasse face. Il venait de comprendre son petit jeu. Elle était pire menteuse que lui. Toute cette histoire n’était qu’une question d’orgueil. Elle se fichait pas mal de lui, elle ne digérait simplement pas qu’il l’ait laissé tomber avant qu’elle ne le fasse. Il l’observa balancer un coussin dans le mur, rageusement, avant qu’un deuxième n’atterrisse sur lui. « Putain mais t’es pas croyable. Avoue que c’est ça qui t’énerve, Anja. C’est pas de m’avoir perdu, ça t’en a rien à foutre. C’est que je m’en aille avant que toi tu ne l’aies décidé. Orgueil de merde, pt’être que j’ai bien fait de partir, finalement. » Il s’en voulu quelques secondes d’avoir laissé percer cette détresse qu’il refoulait en permanence pour paraître fort. Qu’il était affecté par ce qu’il croyait des mensonges. Il ne voulait pas paraître faible et encore moins devant elle. D’aussi loin qu’il s’en souvienne, si Anjelica venait facilement se confier à lui, Andromak n’avait jamais partagé cette aisance. Passé trouble qu’il n’arrivait pas à assumer. Ce n’était pas un manque de confiance, loin de là. Il y a seulement certaines choses qu’il n’était pas encore prêt à partager réellement. Et ce secret, ce qui l’avait poussé à s’éloigner d’elle, il ne pourrait jamais de lui avouer. Sur ses mots, il prit à son tour un coussin avant de le lui envoyer, peut-être un peu trop fort si l’on considérait qu’il avait une fille en face de lui.

« C’est quoi ton problème Andromak ? » la colère était la seule chose qu’ils pouvaient s’adresser à présent. Au fond, il pouvait la comprendre. Il n’aurait jamais supporté qu’elle le délaisse de cette manière, mais il l’avait fait pour elle, en quelque sorte, et qu’elle vienne l’agresser et le provoquer était intolérable. « Je peux pas te le dire, Anja ! » Cria-t-il, à bout de nerfs. « Je peux pas et tu comprendrais pas de toute façon ! ». Les derniers mots avaient été crachés avec mépris, il les lui avait lancés à la figure férocement, et Andromak était persuadé que toute sa colère se lisait sur son visage. Mais très bien, elle voulait voir quel était son problème, il allait lui en montrer un, mais certainement pas celui pour lequel elle exigeait des explications. Il se saisit violemment de son avant-bras et la poussa sans ménagement sur les coussins, la laissant y tomber sans aucune grâce. Il l’a rejoignit, serrant ses poignets jusqu’à y laisser une légère trace rouge qui resterait ancrée sur sa peau pendant plusieurs jours, la dominant totalement de son poids. La sensation d’être proche d’elle, de la sentir presque fragile entre ses doigts lui donnait le tournis. Le garçon se pencha sur elle, si proche que ses mèches brunes allèrent chatouiller le front de la Serpentard. Il glissa jusqu’à son oreille, laissant ses lippes sournoises caresser par moment sa peau ambrée, enivré par son parfum. « Par contre j’en ai un autre de problème la, tu vois. T’as viré la fille que j’étais sensé me faire ce soir, et accessoirement t’as gâché ma soirée. Alors, qu’est-ce que tu comptes m’offrir en compensation ? » Il se détacha d’elle à regret, passant du chaud au froid, et resta assis à côté d’Anjelica, le regard quelque peu perdu. Il ne comprenait plus son attitude, ne voulait plus obéir à sa colère ni en être l’esclave. Il avait passé des mois à tenter d’oublier l’espagnole, de censurer le moindre contact afin d’éviter toute bavure, et voilà qu’il se laissait aller. Etre ignoble, cette pensée réveilla la haine qu’il avait contre lui-même depuis ce jour. II soupira, lâchant un « faut que je me barre d’ici » avant de se lever et d’aller chercher la chemise de la sixième année. Impassible, froid, il n'avait plus rien à voir avec le garçon qui quelques minutes auparavant se serait laissé aller dans les bras de la brune. Retrouvant l'attitude qu'il avait au quotidien avec elle. Oui, partir pour ne plus faire de bêtise. Il n’avait jamais eu une si bonne idée.
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Anjelica M. d'Alvarez


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MessageSujet: Re: Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes. - Andromak    Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes. - Andromak  EmptyMar 3 Déc - 15:07




« Ça faisait longtemps… » C’est tout ce qu’il avait à dire ? Elle venait d’arracher une nana à moitié à poil avachie sur lui, et tout ce qu’il trouvait à dire c’est ‘ça faisait longtemps’. Anjelica avait à peine aperçu ses poings se crisper sur les coussins tellement la colère l’aveuglait. Comment pouvait-il rester si froid, avoir un visage aussi impassible, alors qu’elle bouillonnait à côté de lui sans aucune contenance ? Et tandis qu’elle s’installait sur les hanches d’Andromak, elle se demanda si ce dernier ne venait pas de remplacer sa blonde par elle tandis qu’il venait apposer ses doigts sur sa taille. Son visage affichait pourtant une expression détestable. Avait-il toujours eu une telle aversion envers l’Espagnole ? Elle ne comprenait pas ce retournement de situation. Du moins, si c’était ce qu’elle croyait, elle risquait de les arracher les yeux, et pas seulement cela. Alors la seule chose qu’elle avait trouvé, c’était la provocation. L’énerver, le tester et le pousser au delà de ses limites afin qu’il crache enfin le morceau. Ils ne seraient certainement plus jamais les mêmes l’un envers l’autre, mais l’Espagnole voulait des réponses, une réaction. N’importe laquelle. « T’as un potentiel aphrodisiaque incroyable quand t’es énervée, Anja. Ça en devient presque malsain, j’espère que tu le sais ? » Devait-elle prendre cela pour un oui ? Elle avait horreur de ce petit jeu. Elle le défia toujours plus du regard tandis qu’elle laissait choir sa cravate au sol, parsemant le tout d’un mouvement de bassin plus que suggestif. S’il se redressa vivement suite à cette attaque fourbe, et la vipère ne cilla pas, se contentant de se mordre la lèvre inférieure retenant une quelconque remontrance. Les doigts d’Andromak venait de meurtrir sa chaire et une étincelle de contentement s’afficha dans les iris de l’Espagnole. « T’es assise sur mon égo là. Franchement, c’est gênant. » La brune haussa un sourcil sceptique et le força à se rallonger. « Cela n’avait pas l’air de te gêner quand la blondasse était à ma place pourtant ! » Il affichait ce petit air supérieur qu’elle ne lui connaissait que depuis quelques mois. Elle s’était alors nicher contre lui, de nombreux souvenirs amères refaisant surface. Jamais plus elle ne ressentirait le bien être qu’elle avait trouvé tant de fois aux creux de ses bras. Ces bras qui étaient aujourd’hui avares de douceur, ces bras qui l’avaient pourtant tant de fois envelopper d’une protection qu’elle n’avait jamais ressentie ailleurs qu’auprès de lui. Puis soudainement, elle avait craqué. S’appuyant lourdement sur lui dans l’intention de lui faire mal, elle s’était relevée préférant s’éloigner de celui qu’elle avait considéré comme un être cher à son coeur.  Elle sursauta violemment alors qu’elle ne s’était pas attendu ce qu’il l’attrape pour l’obliger à le regarder. « Putain mais t’es pas croyable. Avoue que c’est ça qui t’énerve, Anja. C’est pas de m’avoir perdu, ça t’en a rien à foutre. C’est que je m’en aille avant que toi tu ne l’aies décidé. Orgueil de merde, pt’être que j’ai bien fait de partir, finalement. » Les pupilles de l’Espagnole se rétrécirent devant cette accusation tellement injuste. Il venait de la blesser. En cet instant, l’envie de le faire souffrir était suffocante. « Tu te fous de moi Andro ! Pas toi ! Tu peux pas me dire ça ! » Il envoya à son tour un coussin qu’elle reçu en pleine poitrine. La vipère n’eut que le temps de le retenir avant qu’il ne tombe au sol. Cela venait de lui couper le souffle et ses mains s’étaient crispées autour du tissu moelleux. Il lui fallut quelque secondes pour retrouver sa respiration. « Tu as bien fait de partir ! Tu as bien fait de partir ! » Elle avait presque hurler ces derniers mots. Elle s’était approchée de lui, elle allait le pousser, l’acculer contre un mur, le mordre, le faire souffrir. « Tu parles de moi comme si tu m’avais largué Andromak ! Hors je n’ai de toi que l’image d’un lâche qui m’a fuit sans aucune raison ! Qu’est-ce que je t’ai fais ? Mis à part te faire perdre ton temps si je comprends bien…» Elle avait craché ces derniers mots avec une haine profonde. Lorsqu’il avait quitté sa vie, c’est à nouveau cette impression d’être mal aimée qui avait refait surface. Puis soudainement, c’est lui qui avait crié, disant qu’elle ne pouvait pas comprendre. Elle ferma les yeux un instant tentant de remettre en place ce puzzle, mais il manquait une pièce. Celle en plein centre qui gâche toute l’image. Elle passa ses mains dans ses cheveux, l’air égaré, se demandant s’il n’était pas en train de la rendre folle. Pourquoi se rendait-elle malade pour lui ? Leur relation avait toujours été claire et pourtant les limites de leur amitié devenaient totalement floues. Elle avait l’impression fugace de s’être fait larguée, elle, qui n’avait jamais eu de relation avec quiconque ! Encore moins avec lui !  Mais ses pensées furent coupées par la main d’Andromak qui venait de la saisir brusquement pour l’envoyer s’écraser au sol. Elle ferma les yeux ayant peur du choc néanmoins amoindri par les coussins et lorsque ses paupières s’ouvrirent à nouveau, c’est le corps lourd d’Andromak qui vint la faire prisonnière tout en retenant ses poignets. Elle ne pu contenir une grimace de douleur avant de tenter vainement de le repousser. Malgré toute la colère qu’elle y mettait, elle comprit rapidement qu’elle ne gagnerait pas cette partie. Pas ainsi. Combien de fois s’était-elle bagarrée avec ses frères, comprenant que la ruse était sa meilleure alliée pour avoir une chance de reprendre le dessus ? Elle tourna la tête sur le côté résignée et en rage contre elle même d’être aussi faible. Instant de faiblesse qui la troubla au plus haut point tandis qu’il était proche d’elle. Trop proche. Le regard noir de la brune chercha le sien comme pour lui tenir tête, mais il aurait fallu être aveugle pour ne pas percevoir son trouble tandis que ses lèvres charnues la frôlèrent. Ses cheveux l’effleurant la firent soudainement frissonner. « Par contre j’en ai un autre de problème la, tu vois. T’as viré la fille que j’étais sensé me faire ce soir, et accessoirement t’as gâché ma soirée. Alors, qu’est-ce que tu comptes m’offrir en compensation ? » Sa respiration était saccadée par les flots d’émotions qui affluaient et ce fut pire encore lorsqu’il lui demanda ce qu’elle allait lui offrir en compensation. Dans un dernier sursaut, elle voulu se défaire de lui, se tordant les poignets plus qu’autre chose. Elle rapprocha son visage du sien, la colère l’emportant sur tous les traits de son visage. Avec rapidité, elle remonta sa cuisse entre les jambes du Poufsouffle, assurant en même temps un coup de bassin brusque. Ses précieuses, presque aux prises de la vipère, plus de peur que de mal comme le disait le dicton. « Ce que je t’offre ? C’est de te casser les couilles au sens propre comme au figuré ! Je te soulagerai peut-être de quelques uns de tes maux visiblement ! » Son coeur battait à tout rompre, lui donnant l’impression qu’il allait exploser. Elle s’enfonça un peu plus dans les coussins tandis qu’il se redressait, lui laissant une impression soudaine d’un voile froid. Elle frotta alors ses poignets douloureux. Qu’il se casse ? N’avait-il pas compris qu’Anjelica ne le laisserait jamais sortir de là sans avoir de réponses ? Elle se releva à son tour, perdant quelques instant l’équilibre, des papillons noirs dans les yeux. Il semblait chercher quelque chose. Prêt à s’enfuir, c’est elle qui l’attrapa cette fois par le bras, enfonçant ses ongles dans sa chaire et profitant de son geste de recul pour le relâcher soudainement, plaquant ses paumes sur son torse afin de le repousser contre un mur. « Tu fuis ! Encore ! N’est-ce pas ma maison la reine de la lâcheté et la tienne celle de la loyauté ? » Elle s’approcha de lui, se fichant complètement d’avoir une proximité décente ou quelque chose censée lui ressembler. Elle avait envie de le sentir près d’elle, dans une douce torture qu’elle partageait avec lui, qu’elle lui faisait ressentir. En cet instant, elle ne savait plus trop ce qu’elle voulait le plus, tout était mêler dans un nœud inextricable. Envie de savoir, soif de vengeance, le manque de sa présence, l’impression d’avoir été trahie, succincte envie de le retrouver. Ses doigts agiles vinrent déboutonner les premiers boutons de sa chemise laissant à peine percevoir sa lingerie. « Alors, c’est ça que tu voulais depuis le début ? Visiblement je ne suis pas assez bien pour toi. Peut-être trop brune ? Trop brusque ? » Un nouveau bouton sorti de son attache. Elle resserra l’étreinte entre eux, se hissant sur la pointe de ses chaussures pour atteindre sa hauteur, appuyant ses mains de part et d’autre de son visage. « C’est quoi ton problème Andro ! » Elle martèlerait cette question autant de fois qu’il le faudrait, jusqu’à le rendre sourd s’il le fallait. « Tu t’attendais peut-être que je te remercie chaleureusement pour ton écoute attentive ? Serais-tu vexé parce que je ne t’ai pas fait cet honneur ? » Ses talons retouchèrent le sol tandis qu’une main inquisitrice s’empara brusquement la cuisse du jaune et or pour s’arrêter au creux de sa hanche dessinant le pourtour de sa ceinture. « Mais je t’en prie, prends ta revanche sur moi si c’est ça el problema ! » Son autre main, froide, s’apposa sur sa nuque glissa le long de son cou. Tout en parlant, elle avait presque fini de déboutonner son linge, mettant un écart entre eux. Elle aussi pouvait bien se jouer de lui, jouer à souffler le chaud et le froid. Cependant, au-delà de tout cela, la provocation était au centre de l'arène. Il émanait de lui une telle colère que cela en était presque délectable.
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Andromak E. Kingsley

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MessageSujet: Re: Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes. - Andromak    Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes. - Andromak  EmptyLun 23 Déc - 2:40


Andromak & Anjelica

« Tu as bien fait de partir ! Tu as bien fait de partir ! » Ces mots lui faisaient mal, Andromak était bien obligé de l’admettre même s’il était persuadé qu’elle mentait. Anjelica n’était pas le genre de fille à perdre du temps pour les gens qui n’en valait pas la peine, ou pour les choses qui ne lui tenaient pas à cœur. Elle était le genre de personne passionnée qu’il affectionnait tant. Il l’a laissa dire, quelque part parce qu’il savait qu’il méritait cette punition. Il avait parfaitement conscience de l’avoir blessé, même si ce n’était pas son but. « Tu parles de moi comme si tu m’avais largué Andromak ! Hors je n’ai de toi que l’image d’un lâche qui m’a fui sans aucune raison ! Qu’est-ce que je t’ai fait ? Mis à part te faire perdre ton temps si je comprends bien…» Ce que tu m’as fait… songea-t-il, amère. Rien et tout à la fois. Une bénédiction comme une malédiction. Elle avait réveillé en lui le garçon qu’il avait cru enterré en même temps que sa sœur, celui qui ne craignait pas d’aimer ses proches, celui qui laissait libre court à ses émotions. Il resta silencieux, peut-être parce qu’il n’y avait rien de plus à ajouter. Il ne pouvait pas lui dire, pas comme ça, préférant la laisser croire qu’il avait été lâche et qu’il avait renoncé à ses serments à la moindre occasion, les jetant aux orties sans le moindre scrupule. A présent sous lui, la brune semblait avoir perdu de sa superbe, tigresse qu’on avait volontairement muselée, même si elle n’en gardait pas moins sa fougue. Surpris de sentir sa jambe contre son Orgueil personnel, il relâcha presque subitement la pression, reflexe typiquement masculin. « Ce que je t’offre ? C’est de te casser les couilles au sens propre comme au figuré ! Je te soulagerai peut-être de quelques uns de tes maux visiblement ! » Anjelica dans toute sa splendeur. Il avait presque oublié qu’elle pouvait parfois être capable du pire. Mais, les remords et la lassitude s’étaient emparés de lui. Il n’avait pas envie de se battre, pas envie d’affronter cette situation, la seule envie étreignant le palpitant logé au creux de sa poitrine étant de fuir les lieux du sinistre. Lorsqu’il s’apprêta à la quitté pour de bon, la jeune femme s’agrippa à son bras, le repoussant pour l’acculer contre le mur alors que la pierre froide et rugueuse blessait sournoisement son dos. Ses assassines sur son torse, l’ironie semblait elle aussi l’avoir quitté, le laissant entrevoir toute sa colère. « Tu fuis ! Encore ! N’est-ce pas ma maison la reine de la lâcheté et la tienne celle de la loyauté ? » « Crois que ce tu veux, j’en ai rien à foutre ». Lâcha-t-il, glacial au possible. Un profond dégoût suintant du moindre de ses mots. Il n’avait rien à lui prouver, après tout. Nauséeux, il la laissa déverser sa rage sur sa piteuse carcasse. Il brûlait de la sentir si proche de lui, douce torture qu’elle se plaisait apparemment à mettre en œuvre contre lui. Sa punition ne s’arrêterait visiblement pas à cette proximité, puisque la brune commençait à dégrafer les boutons de son chemisier, lui laissant apercevoir la naissance de sa poitrine. L'envie faisait vibrer les cordes de sa peau. Dès qu'Andromak se retrouvait proche d’elle, sa carcasse toute entière se tordait sous le joug de pulsions contradictoires. Tiraillé entre mille et une volontés, son cerveau intimait à son corps de fuir, quand il n’avait de cesse que de rechercher Son contact ardent. Cette fois la brune avait réussi son coup. Elle l’avait emprisonné contre le mur rendant toute fuite impossible. « Alors, c’est ça que tu voulais depuis le début ? Visiblement je ne suis pas assez bien pour toi. Peut-être trop brune ? Trop brusque ? » Qu’est-ce qu’elle racontait ? Il ne comprenait même pas pourquoi elle se donnait tant de peine à essayer de savoir comment lui plaire. Elle continuait lentement son effeuillage, perfide succube aux intentions murement réfléchies, réduisant encore l’espace qui les séparait tandis que le jeune homme tentait d’occuper ses pensées, tentant d’oublier le désir qui prenait naissance dans ses reins. Elle continuait de lui poser la question fatidique, et il comprenait maintenant à quel point elle pouvait essayer de le manipuler en jouant de ses charmes avec lui. Mais le marteler de cette question ne lui donnerait pas plus envie d’y répondre. « Tu t’attendais peut-être que je te remercie chaleureusement pour ton écoute attentive ? Serais-tu vexé parce que je ne t’ai pas fait cet honneur ? »
Les rôles s’inversèrent, et ce changement lui lacéra les reins. Il suffoquait, s’enlisait dans la décadence comme jamais jusqu’à en devenir fou. Il laissa échapper un soupir contre le satin de Sa gorge, et sentit des frissons acérés descendre le long de ses vertèbres lorsque l’assassine de la brune glissa le long de son torse jusqu’à dessiner le contour de sa ceinture. Pourtant la voir si encline à se déshabiller devant lui ne lui procura pas la satisfaction escomptée, au contraire, réveillant la colère sourde au creux de son être. Une colère froide. Dévastatrice. « Mais je t’en prie, prends ta revanche sur moi si c’est ça el problema ! » Dit-elle, aguicheuse, alors qu’elle laissait un espace purement réfléchi entre eux. Cette fille était une véritable œuvre d’art vivante. Mais cette fois, toute envie de moquerie fut relayée au second plan tant la colère l’irradiait. Il ne l’a reconnaissait plus, et ne se reconnaissait plus lui-même, d’ailleurs. Alors il l’a toisa de bas en haut tandis que ses prunelles laissaient entrevoir tout le dégout qu’il pouvait lui porter à elle, mais surtout à lui-même. Si son absence avait creusé en lui un vide, à l’écho effroyable, la présence de la brune hérissait son épiderme d’une animosité palpable, réveillant tout ce qu’il avait cherché à enterrer profondément ces derniers mois. « Rhabille-toi Anjelica. Si t’as aucun respect pour ta personne, moi j’en ai encore un semblant pour toi. T’as déjà perdu mon amitié, tu veux aussi perdre mon respect ? » Un simple murmure, qui partit en vrille tant le ton de sa voix était froid et sec. Andromak la reconnut à peine, les notes parurent même étrangères à ses propres oreilles, surtout lorsque c’était à Elle qu’il s’adressait. Le garçon s’écarta d’elle une nouvelle fois, massant péniblement son front, tandis que les jointures de ses mâchoires se crispaient simultanément. Il avait atteint sa limite, le point de non-retour. Plus encore maintenant qu’il avait l’affreuse certitude d’avoir perdu Anjelica. En partie sa propre faute, il en rejetait néanmoins un infime morceau sur les épaules de la Serpentarde. Ravalant le venin venu lui caresser la langue, inspirant profondément au passage pour chasser la colère qui recommençait à grouiller sous sa peau, il s’agrippa les cheveux, geste systématique chez lui lorsqu’il était nerveux. Il se faisait violence, pour ne pas craquer. Il rejoignit les coussins et s’y assis, alors que ses assassines venaient lisser sournoisement la peau de son visage. « Tu veux savoir ? » finit-il par dire. Question de rhétorique, évidemment. Il sentait glisser de son cœur en cendres, des larmes de sang funestes se répandant sur ses entrailles à mesure qu’il baissait sa garde, petit à petit, prêt à révéler ce qu’elle voulait entendre depuis des mois. Par ou commencer, comment s’y prendre ? La colère rendait ses émotions confuses, et finalement, Andromak explosa. « Je me suis barré à cause de toi ! Tu vois ? Parce que tu produis ce genre de truc en moi qui fait que je peux pas rester à côté de toi sans avoir des arrières pensées, j’peux plus ! La vérité c’est que je me supportais plus, de te laisser croire que j’étais indifférent. Je méritais pas ton amitié, j’étais en train de trahir ta confiance. » Il tenta quelques secondes de canaliser son énervement en broyant entre ses mains un coussin, mais sans succès. « J’ai fait ça pour toi. J’me suis barré pour toi. » Andromak Kingsley, un geste désintéressé ? Difficile à dire. S’il avait été un tant soit peu honnête avec lui-même, il aurait reconnu qu’il l’avait quitté aussi pour lui, pour sa propre petite personne. Pour ne pas prendre le risque de perdre une personne qu’il aimait, comme il avait pu perdre Honorine. Hargneux, les mots sortaient de ses nacres avant même qu’il n’ait pu les penser, désormais incapable de contrôler sa rage. Colère inébranlable, la brune l’avait cherché, ignorant ses mises en garde et elle allait à présent s’abattre sur elle sans la moindre compassion. « T’aurais préféré que je reste ? Que je t’écoute me parler de tes plans, alors que j’aurai jamais été objectif en te donnant des conseils ? Que j’te laisse dormir contre moi, alors que la seule envie que j’ai c’est de… Bref. » Oui bon, il n’était peut-être pas encore tout à fait prêt à être totalement honnête et transparent avec elle. Et alors qu’elle s’apprêtait à ouvrir la bouche, il lui envoya une nouvelle fois le coussin pour la faire taire, sans douceur. Il avait égaré sa bienveillance envers elle, noyée dans la texture verdâtre d’une arène putride. « Ferme-la, me dis pas que je j’aurai du te le dire, parce que tu sais très bien comment ça se serait passé avec ton caractère de merde ». Son esprit vacillant s’était déjà joué des centaines de fois la scène ou prenant son courage à deux mains, il lui avouait la triste vérité. Mais il connaissait déjà le script, savait que cette histoire ne se finissait pas bien. Rejetant la faute sur le caractère de la tigresse qui se tenait en face de lui. Aucun remord, pourtant. Pas même l’ombre d’un tressaillement ne vint faire flancher le ton inflexible de sa voix. Il hurlait pourtant, sentait son cœur se liquéfier devant l’horreur de ses paroles, l’horreur de la vérité qu’il était en train de révéler. Impuissant, emporté par cette situation qui le dépassait et par sa rage incendiaire. Sans s’annoncer, il se rapprocha d’Anjelica alors qu’elle paraissait en cet instant aussi perdue que lui, et lui agrippa le bras pour l’obliger à le regarder. Manquant lui déboîter l’épaule tant le geste fut violent. Il regrettait déjà ce qu’il s’apprêtait à faire, alors que ses doigts effleuraient à peine le satin de son bras, mais avant même qu’il n’ait pu faire marche arrière, il lui attrapait férocement le menton, le relevant vers lui sans crainte d’égratigner sa peau ambrée.  « Alors ça y est, soulagée, tu te sens mieux ? Maintenant que je viens de te débarrasser d’un poids insoutenable, tu vas peut être pouvoir arrêter de me harceler et me laisser enfin aller me faire cette fille ? Histoire que j’oublie que je me suis jamais autant ridiculisé de ma vie en avouant un truc pareil. D’ailleurs si ça sort d’ici…» Il relâcha la pression qu’il exerçait sur elle en la repoussant brusquement, geste qui ne lui ressemblait guère, tandis que les remords à peine voilés affluaient en nombre au creux de ses tripes. Remord d’être faible face à elle, remord d’être si vulnérable devant sa colère, remord qu’elle en ait été la cible. Pourtant les excuses restaient fermement embastillées au creux de ses pensées, n’arrivant pas à se frayer un chemin jusqu’à la barrière de ses nacres. Crainte par-dessus tout qu’elle ne le voit que comme un faible, il préférait encore qu’elle le perçoive comme un connard que comme un amoureux transit –ce qu’il n’était pas, au passage. L’horrible impression de paraître ridicule devant la brune ne le quittait pas depuis qu’il lui avait avoué la vérité, garçon réservé qui ne se confiait jamais.
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Anjelica M. d'Alvarez


Moi Je, capricieuse et médisante MODO
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MessageSujet: Re: Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes. - Andromak    Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes. - Andromak  EmptySam 28 Déc - 10:14


J'ai fait ça pour toi, je me suis barré pour toi !

Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes.
Andromak & Anjelica

« Rhabille-toi Anjelica. Si t’as aucun respect pour ta personne, moi j’en ai encore un semblant pour toi. T’as déjà perdu mon amitié, tu veux aussi perdre mon respect ? » Il s’était écarté, mais sa main partie plus vite qu’elle ne l’aurait voulu. Envie irrépréhensible, typiquement féminine à l’encontre des hommes un peu trop imprudents. Les picotements douloureux de sa rencontre avec la joue du jaune et noir lui réchauffaient le creux de sa paume ainsi que le bout de ses doigts. Ses prunelles, soudainement emplies de larmes de rage, restèrent interdites devant ces derniers mots. Tout dans ses paroles sous entendait que c’était de sa faute s’ils n’étaient plus amis. Elle avait perdu son amitié disait-il ! Mais alors qu’il lui dise pourquoi, comment ! Quant eu respect ! Elle avait tellement envie de lui cracher au visage un tas d’insultes. Pourtant, elle se contenait. Tremblante tellement la colère insidieuse s’emparait de son âme. Silencieuse, elle restait immobile suite à ce geste fougueux qu’elle n’aurait jamais imaginé possible envers Lui. Elle observait la moindre réaction, s’attendant presque à un retour possible tellement la tension était palpable. Ses yeux se posèrent sur la trace rouge qui avait marqué sa joue. Elle estampillait fièrement la cicatrice déjà présente. Anjelica n’avait jamais su d’où lui venait ce souvenir qui semblait ne pas vouloir le quitter. « Et ton respect, il est où lorsque je te vois flirter délibérément avec Naranja ? » Croyait-il qu’elle n’avait pas remarqué son petit manège ? Depuis qu’il avait cessé de lui adresser la parole, il s’était soudainement rapproché de sa cadette. Comme s’il n’avait pas suffit qu’il lui tourne le dos, il avait enfoncé le poignard encore plus loin au creux de sa chair. En plus de l’ignorer, il fricotait avec la personne qu’elle détestait le plus. Elle ne savait lequel des deux elle avait le plus envie de tuer dans ces moments là. Comme s’il avait voulu disparaitre de sa vie, mais y laisser une trace imperceptible. Anjelica s’abaissait presque à son petit jeu lorsqu’elle rencontrait Nathanaël. « Si tu voulais te taper une de mes soeurs, celle qui me ressemble le plus est morte il y a quelque mois, c’est con ! » Sarcastique, mordante. Après tout, s’il voulait baiser une d’Alvarez, peut-être qu’il en aurait voulu une lui ressemblant sans avoir à jouer les psychomage ? Elle restait plantée, debout dans cette salle aux allures confortable qui lui semblait à présent maudite. Quant à Andromak, il se laissait aller dans les coussins semblant aux prises avec lui même. Silence, lourd, plombant. Presque insupportable. Anjelica aurait tout donné pour fuir ce genre de situation. Un échange avec celui qu’elle avait considéré pendant longtemps comme son ami précieux. Un échange tumultueux, désagréable. Trop pesant. « Tu veux savoir ? » Le regard de l’Espagnole se tourna alors vers lui. Elle avait envie de lui crier au visage que oui. Bien sûr qu’elle voulait savoir ! Ton son être cherchait à comprendre cet abandon. Pourquoi avait-elle mérité un tel retournement de situation ? Qu’avait-elle fait pour mériter une telle ignorance alors qu’elle lui avait donné toute sa confiance, son amitié ? « Je me suis barré à cause de toi ! Tu vois ? Parce que tu produis ce genre de truc en moi qui fait que je peux pas rester à côté de toi sans avoir des arrières pensées, j’peux plus ! La vérité c’est que je me supportais plus, de te laisser croire que j’étais indifférent. Je méritais pas ton amitié, j’étais en train de trahir ta confiance. » Anjelica passa une main tremblante dans sa chevelure brune. Qu’est-ce qu’il racontait ? Elle est trop sûre d’avoir compris pour l’admettre. Resserrant sa chemise contre elle, un sentiment de gêne s’emparant de son être, elle croisa les bras sous sa poitrine. Sa respiration se fit plus que saccadée. Elle chercha à retrouver un rythme, mais le flot de ressentiments d’Andromak ne comptait pas s’arrêter aussi simplement.  « J’ai fait ça pour toi. J’me suis barré pour toi. T’aurais préféré que je reste ? Que je t’écoute me parler de tes plans, alors que j’aurai jamais été objectif en te donnant des conseils ? Que j’te laisse dormir contre moi, alors que la seule envie que j’ai c’est de… Bref. » Elle  ne savait plus quoi dire, comme si tout ses moyens lui échappaient alors que la vérité la frappait de plein fouet. Elle n’avait jamais imaginé ça. Il était en colère. Une colère dévoilée à cause du simple fait d’avoir osé ressentir trop de choses à son égard. Et quelque part, il lui faisait comprendre qu’il lui en voulait. Comment est-ce que cela pouvait être sa faute ? « Ferme-la, me dis pas que je j’aurai du te le dire, parce que tu sais très bien comment ça se serait passé avec ton caractère de merde » Elle avait à peine ouvert la bouche pour lui rétorquer exactement ce qu’il venait de dire. La Serpentard eut tout juste le temps de lui tourner le dos, se prenant le coussin de plein fouet dans l’échine. Elle n’osait plus se retourner. Anjelica ne comprenait plus, elle ne le voulait pas. Elle ne l’avait jamais considéré comme cela. Evidement qu’elle l’aimait, peut-être pas comme il le faudrait. Un peu trop égoïste, c’était certain. Finalement est-ce que c’était cela un couple ? Elle se tournait toujours vers lui, se réfugiait dans ses bras. Parfois, elle déboulait en pleine nuit et il ne demandait rien, se contentant de tirer ses draps tout en lui faisant de la place. A bien y penser, elle n’était même pas aussi intime avec Benjamin. N’avait-elle pas compris ? Avait-elle raté le coche ? Ses hurlements lui avaient bouffé une partie de sa superbe. Anjelica cherchait à se faire violence, il fallait qu’elle rétorque, qu’elle se défende. Perdue dans ses pensées, elle ne l’entendit même pas s’approcher. Ce ne fut que lorsqu’elle sentit ses doigts acérés s’emparer de son bras, qu’elle sursauta violemment, lâchant un cri de stupeur accompagné d’une grimace de douleur. Elle s’agitât brusquement pour se défaire de sa poigne. « Lâche moi ! Putain ! Lâche moi ! » Cria-t-elle indignée se rendant compte qu’elle ne faisait pas le poids. Elle se sentait telle une poupée de chiffon. Il l’écrasait de toute sa taille, de toute sa force. En cet instant, elle le détestait autant qu’elle aurait voulu le prendre dans ses bras. Elle avait envie de lui murmurer que ce n’était pas si grave tout autant que de lui hurler qu’il n’était qu’un pauvre con qui avait tout foutu en l’air. Son regard courroucé, noir, fut obligé de rencontrer le sien. « Alors ça y est, soulagée, tu te sens mieux ? Maintenant que je viens de te débarrasser d’un poids insoutenable, tu vas peut être pouvoir arrêter de me harceler et me laisser enfin aller me faire cette fille ? Histoire que j’oublie que je me suis jamais autant ridiculisé de ma vie en avouant un truc pareil. D’ailleurs si ça sort d’ici…» Il avait beau lui avoir dit de manière indirecte qu’il l’avait un peu trop aimé pour être un simple ami, la façon dont il le faisait était exécrable. Il voulait qu’elle se sente fautive de ses sentiments. Comme si elle l’avait fait exprès ! Croyait-il qu’un matin elle s’était levée en se disant qu’elle allait déployer tout ses charmes pour le rendre vulnérable ? Bien au contraire ! Elle n’avait cessé d’être d’un naturel désopilant avec lui. Elle n’avait jamais voulu se jouer de lui. Il ne pouvait pas lui reprocher d’être elle, merde ! C’est avec cette idée en tête alors qu’il venait de la pousser sans douceur, Anjelica se rua sur lui. « Va donc la baiser, cabrón ! » Cependant, elle ne lui laissa pas la voie libre. Elle tapait de ses bras frêles dans son torse, son ventre. De la paume de ses mains, de ses bras. Les mots n’avaient pas réussi à franchir la barrière de ses lèvres, mais la rage en elle avait besoin de s’évacuer. Elle voulait le blesser comme il venait de le faire. Elle se sentait presque fautive d’être ce qu’elle avait toujours été. Ses gestes finirent par se tarir, fatiguée  par sa propre colère. Essoufflée, elle se laissa aller contre lui, son épaule appuyée contre sa poitrine. Un cri de colère avait fini par s’échapper. Elle essuya rageusement une larme de rage qui venait de meurtrir sa joue. Puis soudainement, ses bras encerclèrent son cou, s’accrochant à lui avec véhémence comme si sa vie en dépendait, s’écrasant contre son torse qu’elle avait tant martelé. « Arrête de me fuir Andromak. » Elle nicha son visage au creux de son cou, s’imprégnant de son odeur, profitant de la chaleur de sa peau qu’elle avait perdu depuis de si longs mois. Ses mains s’agrippèrent sur ses épaules, les meurtrissant de ses ongles. « Je serais moins présente, moins envahissante si c’est ce que tu veux. » Elle ne le lâchait plus s’attachant d’autant plus s’il cherchait à la repousser. « Tu es un de mes meilleurs amis Andro, je donnerais tout pour toi. On sait très bien qu’on pourra jamais être ensemble. On est pas fait pour ça. On finirait par se détruire. On se perdrait pour toujours. Je serais une petite amie médiocre, franchement tu m’imagines ? » Elle redressa son visage vers lui, se hissant sur ses pieds, appuyant son front au sien. Son nez vint caresser doucement le sien, ses prunelles s’accrochant à ses iris. Elle ferma les yeux. Egoïste, oui elle l’était. Anjelica voulait voir disparaitre les sentiments ambigus qui s’épanouissaient. L’impression terrible que tout disparaitrait définitivement s’ils tentaient autre chose que de l’amitié était bien trop palpable. Elle voulait garder son Andromak pour elle. Petite fille gâtée qui ne voulait pas partager mais qui se rendait compte qu’à force de jouer, elle finirait par casser son précieux. S’éloignant un peu, sans pour autant relâcher son étreinte suffocante, passionnée, Anjelica observa tout ses traits. « Te quiero Andro. Pas comme tu le voudrais, juste à ma façon. Ne me puni pas d’être ce que je suis. Ne me puni pas pour ça » La vie, ce n’était pas comme dans les contes de fées ‘et ils vécurent heureux’. Un de ses frères passaient des heures à les lire à Naranja qui le regardait les yeux pleins d’étoiles…On ne sait jamais la suite de leur vie de couple. Personne ne nous disait que le prince se tirait avec la première gitane passant par là. Personne ne nous disait que la princesse se faisait culbuter tous les soirs par un serviteur. Les parents d’Anjelica s’étaient séparés et déjà qu’elle les trouvait ridicule, cela n’avait fait qu’enfler son impression. Les amours et toujours, ça ne riment que dans les poèmes. Inconsciemment, l’Espagnol s’interdisait de tomber amoureuse par peur de voir tout se terminer. Ce n’était pas la première fois qu’elle se livrait au beau Poufsouffle. Il devait quasiment tout connaitre de ses états d’âme. Rarement, néanmoins, elle lui avait dit textuellement à quel point il pouvait compter pour elle. Cela semblait tellement évident à ses yeux. Dans sa tête ce n’était pas bien compliqué, soit elle vous aimait, soit elle vous détestait… Pourquoi devoir le dire ? Pourquoi l’expliquer ? Ses mains glissèrent les longs de ses bras, se glissant entre ses doigts. Premier geste de douceur depuis qu’ils s’étaient retrouvés dans cette pièce. « Je sais être une amante, je sais être une amie. Mais être les deux à la fois me semble tellement plus compliqué… » Ses doigts finirent par quitter les siens. Elle reprenait doucement son souffle comme si elle avait couru pendant des heures. Il en voulait du ridicule, il en voulait des sentiments ? « Alors qui c’est le plus ridicule des deux ? Toi qui me fuit à cause de tes sentiments, ou moi qui m’accroches à cause d’eux ? » Elle s’était mise à nue, elle ne pouvait rien faire de plus. Elle n’allait pas se trainer à ses pieds. S’il répondait absent à cette perche tendue vers lui, elle ne ferait plus rien pour retrouver son amitié. Il serait alors un trou dans son coeur. Un vide impalpable qu’elle se serait créé avec ce sentiment incontrôlable qu’elle n’arriverait jamais à être aimée.
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MessageSujet: Re: Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes. - Andromak    Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes. - Andromak  EmptySam 1 Mar - 13:32


Andromak & Anjelica


Il n’avait pas vu le coup partir, mais sentait à présent un fourmillement désagréable le long de sa joue, réveillant par la même le douloureux souvenir de cette cicatrice qui sillonnait sa peau rougie. Il aurait pu faire un pas en arrière, sous le choc, non pas de cette magnifique violence qui émanait d’Elle, mais parce que toucher cette cicatrice, c’était un peu comme de toucher Honorine. Impudent, vicieux. Contact sanglant qui avait jeté de l’huile sur les flammes de sa colère, et même la vue de Ses prunelles embuées de larmes de rage n’apaisa pas son palpitant. Égoïste, il voulait qu’Anjelica souffre autant que lui. La blesser dans son orgueil, seule façon  qu’il avait trouvée de fendre Sa carapace en milles éclats. Briser cette superbe qu’elle osait afficher sans remord devant lui. Et pourtant, malgré cette lave incandescente qui bouillonnait dans la noirceur de son être, son visage resta aussi lisse que la surface d’un lac. Strugatsky aurait d’ailleurs pu  être fière de cette prestation. « Et ton respect, il est où lorsque je te vois flirter délibérément avec Naranja ? » Ah Naranja… Un sourire, immense, s’installa sur les lèvres du Poufsouffle et il ne put s’en départir, fier de ses petites manigances. Il se plaisait à voir poindre la jalousie dans le regard meurtrier d’Anjelica dès qu’il se trouvait en présence de sa cadette. Infâme punition qu’il avait mis en œuvre, ne supportant pas l’idée qu’elle puisse le rayer si facilement de sa vie, qu’elle ne se soit pas ‘battue’ pour le garder près d’elle. Et bien qu’ayant des idéaux très différents, Andromak avait fini par trouvé une petite consolation en fréquentant Naranja. Elles avaient beau être comme le jour et la nuit, les deux sœurs se ressemblaient bien plus qu’elles ne voulaient l’admettre. Il s’était plu ces quelques mois durant à entretenir cette rivalité entre elles, à l’alimenter perfidement de leur jalousie respectives et de leur rancœur. « C’est bon, me fait pas la morale. T’es pas irréprochable non plus. » Avait-il sèchement lâché, lui faisant ainsi comprendre qu’il avait pertinemment conscience qu’elle tentait de le punir à son tour en se liant d’amitié avec Nathanaël. Ce qu’elle semblait ignorer toutefois, c’est que le Gryffondor était beaucoup plus influençable que n’importe qui dans cette école. Andromak était passé maître depuis longtemps déjà dans l’art du chantage et de la négociation et il était très facile d’acheter le rouge et or, notamment lorsque l’objet d’un refus de transaction se trouvait être une petite italienne première de classe. Une histoire vieille comme le monde. Perchée devant lui, la brune ne semblait toujours pas vouloir en démordre, et il regretta amèrement de ne pas avoir suivi la blonde en dehors de la salle. Amante esseulée qu’il avait jetée sans pitié entre les griffes d’une furie aux désirs sanglants et vengeurs, sans réagir. Drôle de lâcheté, pour quelqu’un qui avait connu le pire dans les affres de la mort de sa jumelle.

« Si tu voulais te taper une de mes sœurs, celle qui me ressemble le plus est morte il y a quelques mois, c’est con ! » Ses mots s’étaient fracassés contre son esprit avec la même force que la gifle qu’il venait de recevoir. Il prit conscience qu’il n’avait pas été là quand elle avait eu besoin de lui. Ok, c’est sûr que sur le plan des reproches on ne pouvait pas mieux faire. Knockout. Andromak à terre vaincu par KO. Pourtant il trouva la plaisanterie de très mauvais goût aux vues des circonstances, alimentant la nervosité qui l’étreignait depuis qu’il s’était assis sur les coussins, en prise avec sa volonté de lui cracher la vérité en pleine figure, et celle de garder le silence pour la torturer d’avantage. Il ne résista pas bien longtemps aux appels enchanteurs des sirènes, colère languissante qui ne demandait qu’à être extériorisée. Il se fit toutefois violence pour se maîtriser un minimum, refoulant la voix caressante de Strugatsky dans son esprit vacillant lui intimant de se laisser aller. Elle s’était toujours évertuée depuis leur enfance à attiser la violence au creux de son palpitant, le poussant dans ses retranchements jusqu’à ce qu’il lâche prise. Pourtant, le souvenir fugace d’Honorine avait jusqu’ici toujours réussi à contenir sa colère, provoquant ainsi chez lui cette sorte de dualisme, ce flirt incessant entre sa rage incendiaire et sa nature calme d’ordinaire. Relâchant la pression qu’il exerçait sur elle en la repoussant comme une malpropre, les remords affluèrent en nombre aux portes de ses nacres sans toutefois les franchir. Il ne s’excusait quasiment jamais. Non par crainte de s’abaisser, plutôt parce qu’Anjelica connaissait son caractère et savait qu’il était plus souvent qu’il ne le souhaitait esclave d’une colère qu’il ne contrôlait pas. Effet direct de cette poudre ivoirine qu’il inhalait à la moindre contrariété. Face à ses prunelles céruléennes visiblement incompréhensives, Andromak l’observa remettre de manière embarrassée ses cheveux bruns en arrière. Qu’elle lui rit au nez après de telles révélations aurait été la pire des punitions. Qu’elle le traite comme un pestiféré en pensant qu’il était un amoureux transit aurait été une torture, une plaie béante affligée à sa fierté. Il n’avait jamais été à l’aise avec ce genre de sentiment, préférant largement s’exprimer par le biais de la colère ou de gestes tendres. Il n’avait jamais vraiment eu d’histoire sérieuse, même lorsqu’il étudiait encore à Durmstrang. Il avait toujours enchainé les conquêtes avec une facilité déconcertante, le seul amour de sa vie restant son double féminin, traduisant toute la cruauté des liens gémellaires. Il ne pouvait pas tomber amoureux, parce qu’une fille ne lui apporterait, ni ne le comprendrait, ni ne le comblerait jamais autant qu’Honorine. Cette plénitude, il ne l’avait ressenti qu’à ses côtés, comme deux corps pour une seule et unique âme. Mais, Honor n’était plus là  présent, le condamnant par la même à une vie de remord et de solitude. Conscience accablante et certaine qu’il ne retrouverait jamais cette sensation avec personne d’autre. Pourtant, Anjelica lui avait apporté cette légèreté qui lui faisait défaut depuis l’accident. Il n’avait pas souhaité ressentir ce genre de chose, et encore moins pour elle vu le pétrin dans lequel il s’était mis à cause de son caractère d’écorchée vive. Il avait gardé ce secret si longtemps pour lui, tant de rancœur à Son égard, qu’il ne pouvait que le lui cracher au visage. Comment aurait-il pu le lui dire gentiment ? Il s’était senti tellement coupable, responsable de l’échec cuisant de leur amitié. Ces choses qu’il avait eu l’audace de ressentir pour elle lui avaient broyé les entrailles, l’avaient marqué au fer rouge rendant impossible toute guérison. Il se dédouanait pourtant en songeant que tout ce cirque résultait de Sa faute, de son entière responsabilité. C’est Anjelica qui avait mis sa vie sans dessus dessous depuis qu’elle y était entrée, fracassant tout sur son passage avec le raffinement d’un bulldozeur. Esclave de ses caprices de princesse, de son mauvais caractère, de son tact légendaire, de son délicat petit accent du sud…« Va donc la baiser, cabrón ! » Bon, peut-être pas aussi délicat. Le Poufsouffle posa un regard nouveau sur elle, ne s’étant pas vraiment attendu à ce genre de réaction de sa part. D’ailleurs, il aurait préféré qu’elle n’en ait pas du tout, ce qui aurait grandement simplifié les choses. Dangereuse invitation de la brune, car il comptait bien la prendre au mot, trop heureux de pouvoir fuir une nouvelle fois cette situation embarrassante. Las de cette dispute qui n’en finissait pas, point culminant d’une rage qu’il avait lui-même attisée, se régalant au passage de la voir si affectée par cette même aigreur qui lui étreignait le cœur, il n’eut pas le cran de réagir alors que les poings de la brune se fracassèrent sans vergogne contre son torse, le forçant à contracter ses muscles. Il évita soigneusement de croiser Son regard pendant un long moment, mais surtout l’éclat vengeur de ses prunelles ébènes, se sentant profondément idiot de lui avoir révéler la nature de leur problème. Elle se vengeait à sa manière, parce plus aucun mot n’étaient capables de les blesser plus qu’ils ne l’étaient tous les deux. Parce qu’il n’y avait plus rien à dire. Ite missa est.  

« Arrête de me fuir Andromak. » Sa supplique ne fut qu’un souffle venu mourir contre la peau de son cou, tandis que l’amazone rendait faiblement les armes. Voir sa tigresse espagnole renoncer si vite étreignit le palpitant logé au creux de sa poitrine, le faisant saigner de déception. Méfiant que la perfide ne s’arrête pour mieux le frapper ou il l’attendait le moins, il tenta de la faire céder et de l’écarter soigneusement de lui. Gêné par cette proximité soudaine due à ce changement radical d’humeur. Craignant que l’espagnole puisse y lire des choses qu’il ne voulait pas lui révéler. Elle s’accrochait à lui malgré tout, résidu de combativité d’une lionne à l’agonie, enfonçant ses doigts frêles dans la peau de ses épaules, les meurtrissant de ses ongles lisses. « Je serais moins présente, moins envahissante si c’est ce que tu veux. » Il laissa un long silence suivre ses paroles, prenant le temps de réfléchir à ce qu’elle disait, renonçant finalement à l’idée de la repousser. Lui demander de changer pour lui n’avait aucune sorte de sens. Autant lui demander de changer de caractère, ce qui en soit était totalement impossible. Elle était devenue l’une de ses meilleures amies avec cette tonne de défauts, et il était tombé sous le charme de cette personnalité incendiaire. Quel intérêt avait-il à ce qu’elle censure tout contact ? Épargner à son pauvre petit palpitant de souffrir, jusqu’à ce que les sentiments gênant disparaissent et que tout redevienne comme avant ? L’idée lui tira un sourire. Plus rien ne serait comme avant. « Tu es un de mes meilleurs amis Andro, je donnerais tout pour toi. On sait très bien qu’on pourra jamais être ensemble. On est pas fait pour ça. On finirait par se détruire. On se perdrait pour toujours. Je serais une petite amie médiocre, franchement tu m’imagines ? » Sa remarque lui tira un sourire en coin, même si la triste vérité était là. Elle était aussi peu douée que lui pour l’expression des sentiments ce qui n’était pas pour faciliter les choses. Il n’avait pourtant jamais véritablement eu l’occasion de les exprimer lorsqu’ils étaient encore amis, ou dans de rares occasions. Il ne s’en rendait compte qu’à présent qu’elle se retrouvait de nouveau contre lui, contact grisant qui lui avait tant manqué. La sentir contre lui après tout ce que temps d’absence, c’était un peu comme de renouer avec ses vieux démons, de se souvenir de la première latte qu’on tire sur ces fameuses ‘cigarettes’ après de longs mois d’abstinence, ou de la première inhalation de poudre après des mois de sevrage. Presque salvateur. Il se perdait dans le vice sans la moindre pudeur, et ne réalisait qu’ensuite à quel point sa conduite pouvait être blessante. A quel point il avait été négligeant avec elle. Sans prévenir, il se redressa légèrement et agrippa Sa nuque. Pour l'emprisonner dans un étau de fer duquel Elle ne pourrait pas se défaire. « Non je ne préfère pas imaginer. Qu’est ce que tu crois Anja ? Franchement, que j’ai espéré quelque chose de ta part ? J’suis pas suicidaire, si c’était le cas, je ne me serai pas barré. » Il déposa un baiser au creux de sa tempe, fugace, à peine perceptible avant d’éloigner son visage. «  Et puis t’es pas assez blonde pour moi » Ajouta-t-il avec son habituel sourire de loup, se rappelant de celle qui devait déambuler à cet instant précis dans les couloirs du château en lingerie fine, loupant par la même la meilleure soirée de sa vie. Son esprit vacillant chemina de lui-même vers l’image d’une autre blonde, et de son grain de peau laiteux ruisselant de perles d’eau, avant de se ressaisir. Marloes réveillait chez lui des sentiments toujours contradictoires, et là n’était pas le sujet. La brune s’approcha de lui, tandis que leurs fronts s’unissaient comme ils avaient pu parfois s’évertuer à le faire autrefois, contact grisant faisant parcourir des frissons de long de son échine. « Te quiero Andro. Pas comme tu le voudrais, juste à ma façon. Ne me puni pas d’être ce que je suis. Ne me puni pas pour ça ». Après toutes les insanités qu’ils avaient pu se balancer à la figure depuis le début de la soirée, jamais il n’aurait imaginé entendre une chose pareille et encore moins venant d’elle. Andromak se rendit compte malgré lui que son amazone n’avait en fait pas baissé les armes. Elle avait seulement changé de registre. Il aurait aimé lui dire qu’il tenait à elle au point d’en crever, qu’il avait beau se mentir à lui-même, sa présence lui avait manquée ces nombreux mois, mais les mots restèrent fermement embastillés dans sa gorge. Il laissa son assassine rejoindre Sa joue avec douceur, la caressant du bout du pouce avant de saisir sa mains et de l’apporter à ses lippes. Contact contrastant avec l’extrême violence dont ils avaient fait  preuve quelques minutes auparavant.  « Il y a un truc que t’as pas compris, Anja. La seule personne qui mérite d’être puni ici c’est moi. J’ai merdé. J’ai vraiment merdé sur toute la ligne, parce que j’ai pas été loyal envers toi. On est devenu ami parce que tu es telle que tu es. Chiante. Possessive. Mauvaise et sans-gêne, et franchement difficile à supporter par moment. Si je te demandais de changer, tu ne serais plus toi-même et ça ne rimerait à rien. Me prend pas avec des pincettes,  si ça se trouve c’est juste une histoire de frustration sexuelle parce que tu débarques toujours en nuisette dans mon dortoir  ». Prendre tout à la légère, il ne lui restait plus que ça. Mensonges éhontés, il savait pertinemment que cela n’avait rien à voir avec le sexe. Fierté mal placée. « Je sais être une amante, je sais être une amie. Mais être les deux à la fois me semble tellement plus compliqué… Alors qui c’est le plus ridicule des deux ? Toi qui me fuis à cause de tes sentiments, ou moi qui m’accroche à cause d’eux ? » Il lâcha un soupire, frottant péniblement ses paupières de fatigue. Si en surface rien ne venait troubler les traits du garçon, dans son crâne c’était la débandade. Un capharnaüm de pensées, de mots qui s’entrecroisaient, se heurtant et explosaient les uns contre les autres. Ils s’étaient tellement blessés, violentés et mentis –enfin pour sa part tout du moins- qu’il avait besoin de temps pour laisser décanter tout cela. Il s’éloigna d’elle, retournant s’allonger royalement sur les coussins, calant son bras sous sa tête, puis laissa son regard s’attarder sur elle. « Amie peut-être, mais amante je ne sais pas. C’est vrai, je ne t’ai pas encore délivré le brevet qui en atteste ». Sourire de prédateur à l’appui, il aurait aimé pouvoir se départir de ces sarcasmes cinglants qui lui collaient à la langue, face à leur drôle de réconciliation. Mais Andromak n’était pas le genre de garçon qui se souciait de ce qui était convenable ou non de faire dans ce genre de situation. Après tout, elle lui avait fait perdre sa conquête de la soirée, il avait bien le droit de se venger un peu. Le coussin qu’il lui envoya en guise de provocation atteint majestueusement sa cible. « Ouais j’avoue, dit comme ça en fait, c’est vraiment toi qui est ridicule… ». Une réponse tardive à Ses questions destinées à sa moquer gentiment d’elle, qu’il agrémenta d’un geste pour qu’elle vienne le rejoindre. Embrumées d’un désir mal contenu, ses pupilles électriques La fusillèrent alors qu’elle semblait hésiter à accepter la déclaration de guerre.
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Anjelica M. d'Alvarez


Moi Je, capricieuse et médisante MODO
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MessageSujet: Re: Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes. - Andromak    Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes. - Andromak  EmptyJeu 6 Mar - 13:22


Tu vas me rendre dingue sérieux.

Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes.
Andromak & Anjelica

La dure rencontre avec la joue d’Andromak restait marquée au bout de ses doigts fourmillant suite à ce contact brulant. Savait-il à quel point elle pouvait le haïr en cet instant ? Ses iris fixaient la marque rosée qu’elle avait laissé comme emprunte de son courroux. Comment faisait-il pour réussir à la blesser de la sorte ? Pourquoi chacun de ses propos donnait à Anjelica l’irrémédiable envie de l’acculer contre mur pour mieux lui faire mal ? Il lui ôtait les mots de la bouche, la blessait dans son orgueil, sa fierté. Il savait où appuyer pour lui faire mal. Il savait cela tout simplement parce qu’elle s’était ouverte à lui. Un de ses meilleurs amis, c’est ça ? Foutaises ! Il connaissait ses points faibles, savait comment en jouer. Elle qui avait toujours évité la moindre relation pour éviter ce genre de situation. Pour éviter de souffrir. Putain de Poufsouffle.  Putain de mec au visage si impassible ! Il voulait lui faire croire qu’il ne ressentait rien ? Ce fut pire lorsqu’elle mentionna sa cadette. Ses yeux le fusillèrent. Elle allait lui arracher son sourire si pédant. Il était si… fier, si abjecte ! Comment pouvait-elle tenir à lui ? Pourquoi s’accrocher ? Cela se voyait tellement dans son regard. Il semblait tellement satisfait de voir qu’il arrivait à la blesser. La brune ne parvenait pas à comprendre pourquoi il s’acharnait tant. C’était de la torture. Et merde, qu’est-ce que ça lui faisait mal que cela vienne de lui, de ne pas comprendre. C'est lui qui avait tourné le dos à leurs amitié et il se vengeait comme si elle lui avait fait la pire chose au monde. C’était à y perdre la tête quand même ! S’attaquer à elle en faisant mine de s’intéresser à Naranja était d’une telle bassesse. Sa maudite sœur, celle qui avait pourri chaque instant de son existence depuis qu’elle était née ! Il connaissait la haine que la Vipère contenait à son encontre et il ne trouvait rien de mieux que d’aller se réfugier vers elle ? « C’est bon, me fait pas la morale. T’es pas irréprochable non plus. » Le regard charbonneux de la brune se fit plus vif. Piquant. Pourquoi s’accrocher ? C’était bien cela la question ? Parce qu’ils étaient si semblables dans ces réactions puériles. L’orgueil avait retenu Anjelica d’aller vers lui et il lui rendait la monnaie de sa pièce. Monnaie qu’elle n’avait pas hésité à échanger contre un peu plus de malice en se tournant vers le meilleur ami de ce dernier. Loin d’être aveugle le Gryffondor était rentré dans son jeu seulement par amusement. Peut-être que cela l’amusait, tout simplement. Un petit sourire salvateur se dessina à son tour ses lèvres. Elle n’avait fait cela que pour le faire réagir, le titiller. Rester non loin de lui. Tout comme lui l’avait fait en choisissant sa soeur. Elle tenta de se voiler la face, mais elle venait de réaliser qu’ils avaient agit en miroir. La nuance se trouvait dans le fait qu’il était à l’origine de tout cela !

Elle avait beau vouloir lui céder du terrain, la rancœur refaisait encore et toujours surface. Elle lui avait alors lancé une remarque acerbe sur sa soeur décédée. Oh bien sûr que la remarque était déplacée voir malsaine. Mais qu’importe, il n’avait pas été là. N’était-il pas censé être présent dans ce genre de moment ? Elle s’était ouverte à lui mais la seule chose qu’il en avait tiré, c’était comment mieux la briser. « Oh désolée, tu étais peut-être trop occupé à consoler ma cadette peut-être ? » Mordante, mauvaise. Jalouse. Il était son meilleur ami, c’était comme s’il lui appartenait. Ce n’était pas cette petite trainée qui allait profiter de ses bras, non ! Et puis tout alla très vite. La violence émanait de chacun de leurs pores justifiant le moindre de leur contact. Comment pouvaient-ils en être arrivé là ? Eux qui n’avaient même pas besoin de parler pour comprendre que l’autre n’allait pas bien ? Ces silences si reposant entre eux. Ces minutes hors du temps. Cette impression de sécurité en étant à ses côtés. Loin de ces sentiments alors qu’il l’avait repoussé brusquement. Tellement loin. De ces mains qui se heurtaient. De ces mots qui s’entrechoquaient. Sa mémoire lui faisait peut-être défaut, mais du peu qu’elle s’en souvienne, jamais une dispute ne l’avait autant retournée. Elle l’avait cherché. Après tout, n’était-ce pas elle qui avait viré cette blonde ? En franchissant le seuil de cette porte. Elle avait abordé le sujet. Elle avait au moins le mérite d’avoir fait le premier pas, même si ce dernier était plus qu’incertain et involontaire. Et puis il l’avait dit. Il lui écrasait la vérité comme une honte, comme si elle l’écœurait. Anjelica était perdue. Comment pouvait-il étouffer de tels sentiments sous cette rage si puissante ?

Les larmes de colère d’Anjelica restèrent coincées dans ses yeux jusqu’à ce qu’elle les frotte vivement. Son coeur avait raté plusieurs battement devant cette vérité crue. Non jamais elle ne l’avait regardé de cet oeil. Bien évidement qu’elle s’était déjà perdue dans ses yeux, sur ses traits éthérés, sur ce corps à en damner plus d’une. Mais c’était son meilleur ami, elle n’avait pas le droit, non ? Ses mains tremblantes tentèrent de remettre en place ses cheveux puis de reboutonner sa chemise. Elle lui avait tourné le dos perdant le fil de ses pensées. Comment lui en vouloir après ça ? Elle, pourtant si peu magnanime et encline au pardon. Elle n’arrivait même plus à lui faire face. Si ça n’avait pas été lui, sa verve venimeuse l’aurait déjà raillée. Mais ce n’était pas n’importe qui. Ce n’était pas le premier venu. Elle le connaissait, elle mesurait la fierté qu’il avait enterré pour lui faire ces aveux. Et pourtant, alors même qu’elle lui trouvait une excuse, la minute d’après il tendait le bâton pour se faire battre. Elle avait juste envie de crier, de se défouler. Elle se perdait bien trop dans ses pensées pour répondre. L’Espagnole ne savait même plus ce qu’elle ressentait pour lui. Il jouait aux montagnes russes, cela en devenait insupportable. Reprenant son élan avant la chute libre, elle s’était mise à le taper. Parce qu’il n’avait pas le droit. Il n’avait pas le droit de lui faire ressentir de telles choses. De la traiter comme ça. De jouer de ses failles alors qu’elle s’était donnée à lui en toute confiance. Et puis cette jalousie sous-jacente qui lui tiraillait les entrailles alors qu’il lui parlait de retourner se faire cette fille. Les mots ? Quoi les mots ? Ils ne venaient pas. Ils ne venaient plus. Comment était-il possible de définir en quelques lettres ce qu’elle ressentait à l’intérieur ?  Elle, qui, déjà d’ordinaire ne savait pas exprimer ses sentiments ? Chacun des coups portés semblaient lui procurer un bien incommensurable. Comme s’ils la déchargeaient de tout. Pourtant, une fois vidée, ce fut le moment de la chute. La muraille s’effondrait laissant place à cette compassion qu’elle distribuait si peu souvent. Elle avait besoin de lui. C’était comme ça. Accrochée à lui, des phrases sans queue ni tête sortir de sa bouche. Elle s’agrippait. Il devait écouter. Peut-être qu’une fois ces portes franchies ils ne se reparleraient même plus. Il l’avait déjà fuit pendant de long mois, n’aiguisant que le courroux de la brune. Cette fois, il devait rester. Il n’aurait pas le choix. Elle ne lui laisserait plus. Et si elle devait se ridiculiser et bien elle le ferait. Elle se laissait aller contre son torse, profitant de sa chaleur, humant son odeur qui lui avait tant manquée. Elle ne voulait plus quitter sa chaire contre laquelle elle se sentait si à l’aise. Etreinte qui se fit plus douce. Apaisant sa colère. Fermant presque le yeux dans une accalmie qui venait la bercer. Profitant un instant tout simplement. Elle sentit soudainement ses mains se refermer autour de sa nuque ne pouvant échapper à son regard ardent. Elle savait qu’il allait parler, mais elle redoutait ses paroles qui pourraient à jamais sceller leur relation. « Non je ne préfère pas imaginer. Qu’est ce que tu crois Anja ? Franchement, que j’ai espéré quelque chose de ta part ? J’suis pas suicidaire, si c’était le cas, je ne me serai pas barré. » Sentant ses lèvres se poser sur sa tempe aussi léger qu’une plume, le souffle de la brune se coupa. Ses pensées se tournaient vers ses paroles, cherchant un sens à chacun de ses mots prononcés.« Et puis t’es pas assez blonde pour moi. » Un rire fila entre ses lèvres, sa main lui donnant une tape délicate sur l’épaule. Cette scène lui semblait irréelle. Elle avait approché son visage, son front au sien dans une proximité ancienne et qui pourtant lui semblait si habituelle. Ses gestes délicats. La douceur de son pouce, sa main à ses lèvres. Comment ne pas chavirer devant lui ?  « Il y a un truc que t’as pas compris, Anja. La seule personne qui mérite d’être puni ici c’est moi. J’ai merdé. J’ai vraiment merdé sur toute la ligne, parce que j’ai pas été loyal envers toi. On est devenu ami parce que tu es telle que tu es. Chiante. Possessive. Mauvaise et sans-gêne, et franchement difficile à supporter par moment. Si je te demandais de changer, tu ne serais plus toi-même et ça ne rimerait à rien. Me prend pas avec des pincettes,  si ça se trouve c’est juste une histoire de frustration sexuelle parce que tu débarques toujours en nuisette dans mon dortoir  » Etait-ce sa façon de lui présenter des excuses ? Il aurait voulu faire une liste de ses plus gros défauts, elle était ainsi toute trouvée.

Frustration sexuelle ? Il devait vraiment être endimanché des sentiments pour confondre les deux… Quoi qu’elle était plutôt mal placée pour faire remarquer quoi que ce soit. Elle qui n’avait jamais su éprouver grand chose pour un garçon. « Et bien, les prochaines fois, je viendrais dans un vieux sur-vêtement… » Si prochaines fois il y avait. Si seulement cela pouvait tout résoudre… Franchement, après tout cela, pourraient-ils réellement faire comme avant ? Comme si de rien n’était ? Ils étaient tous les deux ébranlés dans leurs sentiments les plus profonds. Comment passer à la trappe ses méandres cachées ? Bien sûr qu’elle l’aimait. De travers, sûrement égoïstement, mais c’était un fait. De là à se mettre en couple ? Elle ne savait pas faire. Elle ne l’avait jamais fait. Se laisser aller de la sorte. Et finalement, qu’est-ce qui différenciait un meilleur ami d’un couple si ce n’était qu’ils ne couchaient pas ensemble. Il s’était alors éloigné. Ce qui n’était pas plus mal. La Vipère tenta d’en profiter pour remettre de l’ordre dans sa tête. La tâche n’était pas aisée. Son regard l’observa tandis qu’il s’allongeait au sol parmi les coussins. « Amie peut-être, mais amante je ne sais pas. C’est vrai, je ne t’ai pas encore délivré le brevet qui en atteste. » Morgane, ça s’était bien son Andromak. Et ce sourire qui se dessinait sur les lèvres. Provocateur, charmeur. Sans parler de ce regard. Il réagissait exactement comme elle. Il détournait le sujet dérivant sur une pique malicieuse. En temps normal, elle se serait déjà joué de lui, n’hésitant pas à le rejoindre sur ce tas d’oreiller. Mais maintenant ? Il lui envoya un coussin à la figure alors qu’elle ne s’y était absolument pas attendu. « Ouais j’avoue, dit comme ça en fait, c’est vraiment toi qui est ridicule… »« Espèce d’abruti ! » lâcha-t-elle finalement. La guerre était-elle terminée ? Etait-ce une simple bataille qui commençait à présent ?

Ses chevilles s’enfonçant doucement dans les oreillers, elle s’approcha finalement de lui. Elle se laissa glisser au sol, restant dans un premier temps assise, les jambes étendues, les paumes des mains en arrière. Elle tourna doucement son visage, vers lui pour le regarder dans les yeux. Se rendait-il compte à quel point il avait pu la troubler ? Elle s’allongea alors sur le côté contre lui, posant sa tête contre son torse comme elle avait toujours eu l’habitude. Proximité électrisante alors qu’il y a quelques minutes encore, c’était lui qui l’avait mise au sol sous-entendant qu’elle devait remédier au départ de la blonde. Ambiguïté dégageant d’une tension troublante. Elle sentait presque les pulsations émanant de son coeur dans tout son corps. « Un brevet, sérieux ? » Un sourire taquin s’était dessiné sur ses lèvres. « Et ça marche comment ? Une mention de gagnée par positions effectuées ? » Certes c’était cru, mais après ne lui avait-il pas dit d’être vraie avec lui ? De ne pas le prendre avec des pincettes ? Une des jambes de l’Espagnole se glissa discrètement entre celles du Poufsouffle tandis que d’une main, le bout de ses doigts exploraient les alentours de son nombril. Elle ne demanda pas qui était les heureuses détentrices du fameux brevet… Aussi agile que légère, l’Espagnole l’avait enjambé, se retrouvant de nouveau sur ses hanches. Mimant presque les gestes qu’il avait eu lorsqu'il était au dessus d'elle, Anjelica se pencha au point que ses longs cheveux venaient chatouiller ses épaules, encadrer son visage. Quant à ses lèvres se faisant soudainement tentatrices, elles frôlèrent le creux de son cou, remontant lentement jusqu’à son oreille. « En fait j’aimerais vraiment…. » Elle avait susurré ces mots s’arrêtant au milieu de sa phrase pour relever son visage afin de planter ses prunelles dans les siennes. Sa bouche se rapprocha dangereusement des lèvres tentatrices du Poufsouffle. Elle avait presque une certaine difficulté à se contenir. « Tu sais… » Sournoises, les lippes de la Vipère glissèrent le long de sa joue pour retrouver son oreille. « Te frustrer davantage. »  Elle se redressa soudainement, sourire moqueur aux lèvres. Il ne croyait quand même pas qu’elle n’avait pas tiqué sur cette histoire de frustration sexuelle ? Bien que le fait d’être une tentation intouchable semblait presque être flatteur de loin. Appliquant ses deux mains froides sur son torse, elle pencha légèrement la tête sur le côté observant son visage. Ses yeux. Cette bouche. Sa raison lui disait de se glisser sur le côté. A dire vrai, sa raison, elle était même à côté d’elle, en train de la tirer par la manche de sa chemise pour la virer de là. Pourtant, aucun de ses membres se déplaça. Ses doigts sortirent de leurs inerties allant caresser une mèche de ses cheveux. « J’ai gagné des points pour la mention ? Au moins celle de la pétasse allumeuse ? » Elle se détacha soudainement de lui, se laissant tomber sur le dos à ses côtés fixant le plafond. Cela ne ressemblait strictement à rien. Ils étaient à deux doigts de s’entretuer et maintenant ils se retrouvaient l’un contre l’autre comme toujours ? Parlant de sexe comme d’une banalité ? Elle se redressa brusquement. « Tu vas me rendre dingue sérieux. »


Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes. - Andromak  140420104907489778
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Andromak E. Kingsley

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Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes. - Andromak  Empty
MessageSujet: Re: Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes. - Andromak    Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes. - Andromak  EmptyMar 29 Juil - 5:35


Andromak & Anjelica

Apaisante sensation de calme revenu après l’orage, tiraillé entre un besoin de de paix et la réalité d’une situation devenue compliquée. Se murant dans son mutisme coutumier, alors que son crâne semblait prêt à imploser sous le joug de pensées confuses et de désirs brimés, Andromak chercha instinctivement les fantaisies cachées au creux de ses poches, avant de se rendre compte qu’il avait dû les laisser dans son dortoir. Machinalement, ses sphères polaires dérivèrent sur le haut plafond d’asphalte avec un certain flegme, courant sur les moindres détails de la structure vétuste. Il n’avait jamais aimé le style anglo-saxon, préférant de loin la froideur et la rudesse des murs sombres de Durmstrang. Tout était bon pour le déconcentrer de Sa douleur, celle d’avoir cédé, d’avoir révélé un secret que sa fierté ne lui permettait pas de divulguer et que la poudre ivoirine ne pouvait en cet instant pas apaiser. « Et bien, les prochaines fois, je viendrais dans un vieux sur-vêtement… » Un sourire clairement amusé étira ses lippes en songeant que quoi qu’elle puisse porter, l’Espagnole suintait toujours de ce charme animal qui prenait aux tripes même les plus indifférents. L’allusion morbide pour une amitié fraternelle théorique n’avait d’ailleurs pas tardée à suivre, agrémentée de son sourire de loup caractéristique. D’aussi loin qu’il s’en souvienne, la raillerie avait toujours fait partie de leur drôle de relation, mécanisme leur permettant d’exprimer toute la tendresse qui ne passait pas la barrière de leurs lippes. Manière détournée de montrer son attachement, sans passer pour un demeuré notoire. Mais la plaisanterie avait pris une autre tournure depuis qu’Il était parti. Attirance malsaine et dévorante lui lacérant les reins. Il cherchait malgré lui et ses résolutions le contact ardant de la brune, piquant sa fierté, réduisant à néant son orgueil d’écorchée vive, peut-être pour lui prouver qu’il n’était pas si faible que cela. Que le palpitant logé au creux de sa poitrine restait prisonnier d’un étau de glace. « Un brevet, sérieux ? Et ça marche comment ? Une mention de gagnée par positions effectuées ? » Il voyait à travers ses prunelles incendiaires qu’il avait piqué sa curiosité. Il en frissonna, alors que la Venimeuse glissait sa guibole entre ses cuisses d’un geste purement calculé, ranimant le brasier au creux de ses reins. Désir et résidus de culpabilité roulaient sous son épiderme comme des glaçons, incompatibles, teintant ses prunelles d’une clarté presque irréelle. Plaisanter avec Elle, la sentir contre lui, lui semblait renouer avec ses anciens démons, combler peu à peu le gouffre immense qu’elle avait laissée dans son existence dissolue. « Ouais, entre autres. Double mention quand ta partenaire est vierge. Par contre, si tu couches avec une fille qui a les cuisses plus fréquentées qu’une autoroute, là tu perds des points parce c’est dégueux ». Sarcasme à peine masqué, référence typiquement moldue uniquement destinée à provoquer son adversaire. Une de plus à ajouter à la longue liste de celles qu’ils se réservaient. Il n’avait jamais craint de mâcher ses mots avec elle, sans doute parce qu’elle en faisait de même, ni même d’évoquer son ancienne vie à la moldue. Spontanéité qui leur collait à la peau, se balancer des insanités à la figure revêtait pourtant quelque chose de malsain. Malgré tout, l’Espagnole ne perdait pas de sa superbe, remontant en scelle à la manière d’une amazone prête au combat, enfourchant son corps alangui. Proximité enivrante. Notes d’un parfum sucré, ses lippes brûlaient du contact de Sa peau satinée, alors que ses boucles brunes chatouillaient son visage. Le manège de la succube infernale lui tira un sourire, lui si peu enclin à y résister. Machinalement, il posa ses assassines au creux de ses reins pour la maintenir en place, alors que les tentatrices d’Anjelica frôlaient son lobe, jouant avec ses nerfs d’aciers. Désir corrosif qui malmenait le palpitant logé au creux de sa poitrine, réduisant à l’état de magma informe ses plus solides résolutions, luttant pour demeurer impassible, refoulant ses envies au second plan en tentant de penser à tout ce qui pouvait l’éloigner de la situation présente. « En fait j’aimerais vraiment… Tu sais…» Ses sphères polaires rencontrèrent celles de la Venimeuse avec une certaine dureté, sans pouvoir s’en détacher. Contact électrique, qui aurait pu se prolonger indéfiniment si la brune n’avait pas de nouveau jeté son dévolu sur Ses zones sensibles. Tentant de dissimuler les imperceptibles frissons qui courraient le long de son échine, alors que les tentatrices d’Anjelica glissaient le long de sa peau, la brune s’était déjà relevée, une moue victorieuse accrochée au visage. « Te frustrer davantage. J’ai gagné des points pour la mention ? Au moins celle de la pétasse allumeuse ? » Il n’avait rien répondu à cela. Elle ignorait à quel point sa beauté latine lui tailladait le cœur, déjà lacéré par un désir corrosif brimé par des résidus de conscience. A quel point elle l’aspergeait de son arsenic mortel. Laissant échapper un rire franc, il se ressaisit en transformant sa silhouette crispée en statue de glace, ne montrant rien de son émoi. Papillon masochiste se jetant de son plein gré sur les flammes, une œillade polaire suffit à lui faire comprendre qu’elle s’était laissée glissée près de lui, rompant le contact électrique de leurs enveloppes charnelles. « Tu vas me rendre dingue sérieux. » Roulant sur le ventre alors que les coussins brodés lui écorchaient les coudes et que la Venimeuse s’était légèrement redressée, il lui adressa son plus beau sourire de loup, observant du coin de l’œil ses courbes séductrices. Il l’a comprenait au fond. Animé de sentiments détraqués tant la poudre ivoirine pouvait les rendre confus dans son esprit vacillant, lui-même ne comprenait pas toujours son attitude, rompant ses promesses et résolutions à la moindre occasion lorsqu’il s’agissait d’Elle. Finalement, s’éloigner de l’espagnole lui semblait toujours la meilleure option pour oublier ce magma informe de pensées qui le prenaient lorsqu’elle se trouvait près de lui, tel un bagnard fuyant son geôlier. Se penchant soudainement sur elle jusqu’à l’allonger sous lui, d’une lenteur presque calculée, il laissa ses tentatrices effleurer la ligne séductrice de Sa mâchoire. Le contact hardant de Sa peau hâlée réveilla en lui des réminiscences d’un passé étrangement proche. Des échos de rires, de longues soirées embuées de fumée, de nuits à l’écouter parler. Tant de souvenirs qu’il avait jetés au feu à la première occasion. Et elle se tenait là pourtant, contre lui, à jouer comme s’ils ne s’étaient pas balancés toutes ces insanités à la figure. Jouer, comme deux masochistes sans se soucier des conséquences. « Pétasse allumeuse, hein ? Ca ne te rend pas vraiment hommage, Anja. Tu peux faire beaucoup mieux que ça ».  La provocation avait passé la barrière de ses lippes spontanément, sans réfléchir. Laissant ses doigts frêles s’engouffrer dans Ses boucles chatoyantes, sa conscience lui criait de s’en aller devant la catastrophe qui se préparait. Mais Andromak Kingsley n’était pas le genre de garçon sans scrupules qui faisait ce qui lui semblait raisonnable. Il ne l’avait jamais été, et, ce qui lui semblait raisonnable restait bien souvent hors des limites de la plupart des gens. Mais après tout, ne l’avait-il pas mis en garde ? Elle jouait avec le feu sans crainte de se bruler les doigts et pourtant, côtoyer un Kingsley revenait inébranlablement à s’enchainer aux flammes sempiternelles. Délaissant sa mâchoire, le Poufsouffle s’attaqua lentement à la gorge déployée d’Anjelica, alors que son parfum sucré ranimait les brasiers au creux de ses reins. Sur le moment, il en oubliait presque qu’il s’agissait de sa meilleure amie, aveuglé par les courbes graciles et ses tentatrices séductrices. Agrippant son menton comme il l’avait fait quelques minutes auparavant, il laissa ses tentatrices caresser les Siennes, s’enivrant de leur texture de pêche, mordillant légèrement lorsque l’envie lui prenait. Jamais il n’avait été si proche d’elle, aux limites de l’indécence. Jamais il ne s’était permit un tel écart, même après que son palpitant faiblisse lorsque la brune se trouvait dans les parages. « Mais te rendre dingue, c’est ce que je sais faire de mieux ». Il posa brusquement ses lippes sur les siennes, enfermant à doubles tours ses résolutions dans un tiroir jeté dans les limbes. L’insouciant révélait enfin sa nature aux yeux de tous, préférant ignorer les conséquences plutôt que de les affronter directement. L’envie roulait sous la peau de son échine comme un navire battu par les vagues, et alors qu’il se sentait peu à peu sombrer, Andromak rompit le contact hardant de leurs lippes, se redressant comme pour sauver le peu de dignité qu’il lui restait. « Tu vois, personnes ne peut résister » Lâcha-t-il fier comme un coq pour la provoquer de nouveau, retenant son hilarité avec difficulté. Un fou rire, après ce qu’il venait de balancer ne ferait qu’envenimer les choses.
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Anjelica M. d'Alvarez


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MessageSujet: Re: Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes. - Andromak    Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes. - Andromak  EmptyDim 10 Aoû - 11:36


Tu vas me rendre dingue sérieux.

Qui apaise la colère éteint un feu ; qui attise la colère, sera le premier à périr dans les flammes.
Andromak & Anjelica

« Ouais, entre autres. Double mention quand ta partenaire est vierge. Par contre, si tu couches avec une fille qui a les cuisses plus fréquentées qu’une autoroute, là tu perds des points parce c’est dégueux ». Les yeux d’Anjelica lui lancèrent des éclairs. Il reprenait ces petites joutes verbales comme si de rien n’était. Pique qui lui était entièrement destinée. Cet instant était surréaliste. Les humeurs changeantes de la brune lui valaient souvent ce genre de situations. A croire que les gens qu’elle fréquentait avaient pris l’habitude de subir ces humeurs et ne semblait plus être dépaysé face à celles-ci. Andromak était peut-être pire qu’elle de ce côté là. Il agissait sans réfléchir, faisait comme bon lui semblait au moment où il le voulait sans se soucier des conséquences. « J’imagine bien. Ca doit être difficile de refuser le passage quand on a toujours la barrière levée en même temps. » Le regard d’Anjelica s’abaissa quelque secondes vers l’entre-jambes du jeune homme avec un sourire taquin. Il pouvait dire ce qu’il voulait, il n’était pas en reste niveau conquêtes. Puis elle avait voulu répondre à sa provocation, juste pour s’amuser, ne prenant pas réellement conscience du piège qui se refermait doucement. Ce n’était pas comme s’il lui avait dit… Mais comment résister ? Ils avaient eu cet instinct de se provoquer, de se chercher toujours plus. Anjelica aimait ce genre de relations. La brune incendiaire qu’elle était se serait bien vite lassée s’il n’en avait pas été ainsi. Mais à trop jouer avec le feu, ne finissait-on pas par se bruler ? S’ils parlaient, effaçant les derniers instants, elle ne les oubliait pas moins. Encore moins toutes les interrogations, tous les doutes qu’il avait levé en elle. Elle lui avait dit, elle serait sûrement une petite amie minable mais que pouvait-elle lui apporter en restant à ses côtés ? Une douce torture ? La Vipère prenait conscience de tout ces maux un peu trop tard. Il l’avait troublé la poussant à s’interroger sur la nature de leurs sentiments réveillant des envies qu’elle n’avait jamais cru possible le concernant. Il était son meilleur ami. Dans sa tête, c’était comme s’il était asexué ou gay. Les deux mêmes ! Un asexué gay terriblement beau. Comme Benjamin. Sauf que lui, il n’était pas asexué et réellement homosexuel. Toutes ses élucubrations furent stoppées par le sourire qu’il lui lançait. Visiblement, elle avait au moins eu le mérite de l’amuser… Elle observait ses traits éthérés, ce corps à en damner plus d’une. Ce n’était pas ça le regard d’une amie. Le regard d’Anjelica n’aurait pas du laisser transparaitre ne serait-ce qu’une lueur de désir ou laisser un frisson la parcourir.

Elle se sentit chavirer sous le corps svelte d’Andromak qui sans prévenir la dominait de tout son poids, de toute sa taille. Les prunelles ardentes de la brune se perdirent dans celles si froide du jeune homme. Il réveilla en elle une douce chaleur aux creux de ses reins tandis que ses lèvres invitant au péché s’approchant de sa mâchoire.« Pétasse allumeuse, hein ? Ca ne te rend pas vraiment hommage, Anja. Tu peux faire beaucoup mieux que ça ». Elle se redressa légèrement s’appuyant sur ses avant-bras. Il provoquait. Elle répondait. Mais le jeu dérivait sur un terrain miné. Anjelica connaissait les limites à ne pas franchir mais comment raisonner correctement en cet instant ? « Es-tu vraiment en train de remettre en doute mes capacités sexuelles ? » Son sourire, son air malicieux. Il n’avait même pas besoin de lui répondre. Elle ferma les yeux alors qu’il dérivait doucement vers sa gorge. Comment réprimer ce frisson qui lui parcourait l’échine ? S’ils avaient toujours été proche, cela n’avait jamais été à ce point. Jamais avec cette tension remplie de désirs. Les paupières se fermèrent à nouveau. C’était ça qu’il brimait à chaque fois qu’elle le rejoignait dans son lit ? Ses yeux s’ouvrirent instantanément au contact aussi léger qu’une plume de sa bouche contre la sienne. Elle ne savait même plus comment elle devait réagir se perdant au fond d’une abime suite à ses contacts grisants. Son palpitant se retrouvait alors dans un rythme soutenu presque douloureux. « Mais te rendre dingue, c’est ce que je sais faire de mieux ». Elle ne ferma pas les yeux alors que leurs lèvres s’entrechoquèrent sous l’impulsion du Poufsouffle. Ce n’était pas un de ces baisers romantiques mais plutôt de ceux frustrés où l’envie prend le dessus. Anjelica se laissa complètement happer par le désir qui en émanait. Ses doigts s’étaient glissés autour de la nuque d’Andromak de manière possessive. Un baiser dont la sagesse avait été rejeté bien loin de la folie qu’imposait leur raison. Leurs langues passant la barrière de leurs lippes s’affrontant pour mieux s’éviter puis se retrouver. Aussi soudainement qu’il avait intimé ce baiser, il y mit fin. « Tu vois, personnes ne peut résister » Elle inspira profondément. Il fallait qu’elle trouve le meilleur moyen de le réduire en cendre. « T’es vraiment un petit con ! Arrête de rire ! » Ses mains qui avaient glissé autour de sa nuque  étaient à présent courroucées et le rejetèrent en arrière afin de l’éloigner d’elle. « Mais pour te répondre, on le savait déjà. » Sa phrase reste en suspend. Elle se redressa afin de planter son regard dans le sien bien décidée à lui tenir tête. Encore plus devant son hilarité. « On le savait déjà que j’étais irrésistible. La preuve en est, tu m’as embrassé. » Passons sur le fait qu’elle n’avait pas montré grands signes de résistance. Ses cuisses glissèrent, lancinantes, sous le corps d’Andromak pour mieux venir encercler ses hanches robustes resserrant par la même leur bassin. « Et maintenant on fait quoi ? On continue ce que tu as commencé ou faut-il que je joues les frigides pour arrêter toutes ces conneries ? » Ses mains s’étaient alors posées sur ses épaules, puis glissèrent de part et d’autre de ses côtes. Frôlant sa chaire du bout de ses doigts, dessinant des courbes imaginaires afin d’arriver aux creux de chacune de ses hanches. Sa main gauche glissa le long de son pantalon et fit sauter l’accroche de ce dernier, puis le bouton. Ses doigts agrippèrent alors le petit embout de la fermeture éclair. « Parce que si tu comptes sur ma sagesse bien connue de tous, tu es plutôt mal parti. » Tout en parlant le bruit typique d’une ouverture de braguette s’était fait entendre.  Elle resserra son emprise de ses jambes, ses hanches venant ondulées sans aucune timidité contre la virilité d’Andromak. Enroulant sa nuque de ses bras, mettant fin à toute proximité descendante entre eux, Anjelica déposa un léger baiser au creux de son cou avant de remonter ses lèvres jusqu’à son oreille, son souffle chaud caressant sa peau. « Tu n’arrêtes pas de me provoquer et tu sais très bien que quoi que tu fasses je renchérirai toujours. » Une moue innocente se dessina sur ses lèvres alors qu’elle s’arrangeait pour de nouveau croiser ses yeux. « Alors, vas-tu baisser les armes et me laisser gagner ou va-t-il vraiment falloir qu’on baise comme des bêtes au milieu de cette salle ?» S’il ne la tuait pas, c’est qu’il avait opter pour la deuxième option. Peut-être qu’il ne prendrait le temps de la tuer après. Fierté idiote, provocation ultime. Elle n’était pas complètement stupide. Il se cachait derrière ses piques, ses jeux et si elle suivait, aussi bêtement soit-il, elle le faisait tout de même de manière consciente. Crue, elle l’avait été. Perfide aussi, mais finalement tout autant que lui non ?
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