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 L'amitié est la similitude des âmes - Benjica

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Anjelica M. d'Alvarez


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MessageSujet: L'amitié est la similitude des âmes - Benjica   L'amitié est la similitude des âmes - Benjica EmptyVen 4 Oct - 13:14


L'amitié est la similitude des âmes


A toi mon connard préféré, Il faut absolument qu'on se retrouve pour parler. Je ne comprends absolument rien à ce qui se passe. Je viens de parler avec mon autre idiote de sœur et soit elle a perdu toute sa tête, soit c'est moi qui est en train de perdre la mienne. Je t’attends, Même endroit comme d’habitude. Ta pétasse adorée. ⊹ La brune avait écrit la missive sur un bout de parchemin froissé et sa plume avait bavé à plusieurs endroits. Elle n'avait pas le temps de faire dans le propre dans le joli. Sa journée avait pourtant commencée, une salle de bain rien que pour elle, un mec dans une salle vide puis... Naranja. Le souliers d'Anjelica faisaient grincer les marches qui menaient à la volière. Elle avait horreur de cet endroit. D'une part, il était affreusement insalubre. A croire que celui qui était payé pour nettoyer les excréments de ses bestioles ne servaient à rien. D'autre part, c'était bien trop haut. Elle avait horreur de savoir qu'il y avait du vide sous ses pieds, de ne rien pouvoir maitriser. « Méria ! »Appela alors la Serpentard. Sa belle chouette noire ébène vint vers elle sans néanmoins lui donner un coup de bec affectueux. Anjelica lui caressa ses plumes soyeuses puis lui accrocha à la patte le message pour l'Aigle. « Trouves moi vite Benjamin ma belle ». La chouette déploya ses ailes et s'envola dans les airs à la recherche du précieux ami. Ses yeux la suivirent jusqu'à ce qu'elle disparaisse au loin.

La brune ressortie du lieu évitant de marcher sur les fientes qui trainaient de ci et de là. Elle parcouru d'un léger et la tête haute le parc ignorant avec superbe certaines personnes ou adressant de grands signes de la main accompagnés de ses sourires les plus charmants. Tout devait paraître normal aux yeux des autres. Et lorsque cela se saurait, car tout le monde le sait, un secret à Poudlard n'en était jamais un, ils penseraient tous qu'elle n'en avait rien à faire. Qu'elle était bel et bien Anjelica Monica d'Alvarez, la pétasse insensible des Serpentard vouée à suivre Odette Carrow son idole de toujours. Elle inspira profondément et gravit les quelques marches de l'entrée de du château, ses pieds faisant crisser les petits cailloux qui se trouvaient sur ces dernières. Elle rejeta sa chevelure en arrière et passa la porte se retrouvant dans le grand hall d'entrée. Quel escalier ? Lequel serait enclin à ne pas trop l'emmerder afin qu'elle puisse accéder rapidement à la salle sur demande ? Cela faisait sept ans, bientôt qu'elle virevoltait en ces lieux et pourtant, les escaliers de Poudlard et Anjelica n'étaient toujours pas amis. Elle se retrouvait à l'opposé de là où elle souhaitait se rendre. Un vrai calvaire. Quelques secondes d'hésitation, elle se lança sur celui de droite.

Mauvais choix. Il ne faisait que se relier à d'autres escaliers qui évidement, si le sens de l'orientation de la brune n'était pas trop mauvais, n'allaient pas au bon endroit. Lorsqu'elle voulut redescendre, elle aperçu sa sœur en bas et préféra aller n'importe où sauf vers elle. Elle avait été à droite, allons donc à gauche. L'escalier se mit alors à bouger avec une lenteur incroyable déversant tous les paliers sauf le sien. Elle finit par arriver dans un couloir d'où un couple sortit dans placard à balais. Comment le savait-elle venait de se prendre le balais en pleine figure. « Bande de crétins aller copuler ailleurs, en plus si elle tombe enceinte, vous voulez juste créer un monstre vu vos gueules de merde ! » Les deux amoureux interloqués se prirent la main et se détournèrent de la Serpentard.  « Bande d'égoïstes, pensez un peu à nous et à ce pauvre gosse hideux ! » Hurla-t-elle tandis qu'ils s'éloignaient. Tout le château avait du l'entendre et franchement, ce n'était absolument pas son problème. Elle allait tuer quelqu'un. Non, pas l'une de ses sœurs, c'était déjà fait... L'avantage ce qu'elle savait au moins où elle était. Le placard à balais, c'était le cinquième et après avoir bien évalué tous les escaliers qui lui restaient en option, il n'y en avait qu'un seul qui pouvait la mener au septième, là où se trouvait la salle sur demande. Car oui, c'était bien là que les deux meilleurs amis avaient l'habitude de se retrouver pour parler en toute tranquillité. Cette salle leur permettait de parler de leur moindres sentiments sans que personne ne puisse entrer les déranger, ni même que des oreilles furtives ne viennent les espionner. Ils savaient qui ils étaient, les autres savaient ce qu'ils montraient.

Après avoir balancer la perche d'un des gardes de fer qui décorait les couloirs et se sentant soudainement soulagée, elle grimpa l'escalier magique. Elle arriva comme prévu là où elle le voulait. Il était déjà là. Elle plissa les yeux. Comment pouvait-il être arrivé avant elle ? Il avait trouvé le truc pour transplaner dans Poudlard ou quoi. Elle arriva silencieusement derrière puis se plaçant à ses côtés, elle lui refila un gros coup de coude. « ¡ Hijo de puta! Tu m'expliques comment tu fais ? Non mais sérieux Benjamin Leeroy Geolia ! Je te donne rendez-vous par ma chouette parce que tu es introuvable et tu arrives avant moi au lieu que j'ai fixé. Tu m'énerves ! T'es pas humain comme mec ! On devrait te disséquer pour comprendre comment tu peux fonctionner ! » Elle reprit son souffle un instant tout en le regardant dans les yeux. « Puis t’arrive en avance, tu pourrais au moins avoir pensé à cette putain de salle où j'aurais juste à poser mon cul et me gaver de friandises ! Allé, sers donc à quelque chose ! » Il était évident que derrière toute cette tirade la brune cherchait pour le moment à éviter de parler de... ça. Non pas tout de suite. Pour le moment, elle voulait juste retrouver les engueulades habituelles avec meilleur ami, son sourire narquois qui l'agaçait et qu'elle adorait tout autant. « Tu attends le déluge ? Parce que je te jure que si c'est moi qui le fait, il y aura des nanas à poils partout qui viendront se frotter contre toi et de l'alcool !».




Dernière édition par Anjelica M. d'Alvarez le Sam 11 Jan - 3:50, édité 4 fois
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MessageSujet: Re: L'amitié est la similitude des âmes - Benjica   L'amitié est la similitude des âmes - Benjica EmptyJeu 9 Jan - 7:34




La bibliothèque était calme ce jour-là, enfin, plus que d’habitude tout du moins. Presque personne ne foulait le sol impeccable, entre les étagères remplies d’ouvrages centenaires. Benjamin appréciait ce calme, il avait horreur de travailler dans un brouhaha de chuchotis ambiants. Aussi prononcés que soient les efforts pour faire le moins de bruit possible, il était impossible pour le Serdaigle de ne pas les entendre. Voilà pourquoi il s’était imposé une règle : personne à sa table. Les habitués l’avaient bien compris, mais chaque année les nouveaux arrivants les plus studieux se voyaient expédiés plus loin avec un agacement non dissimulé. Apprenant par la même occasion que ce garçon brun, préfet des Serdaigle, était apparemment à éviter au maximum. Tout du moins c’était le message qu’il tentait au maximum d’envoyer à quiconque croisait son regard dans cette enceinte du savoir. Fermant un énième livre sur la métamorphose instantanée des mammifères en ovipares, il ne put s’empêcher de souffler. Ses recherches ne menaient à rien. De toute façon ce cours l’emmerdait profondément, il n’avait décroché qu’un putain de E aux BUSES et aux ASPICS. Il poserait la question plus tard, comme d’habitude. Mais cela dit, cette manie qu’il avait de poser la question (à force de ne pas trouver tout seul) avait au moins le mérite de le faire passer pour un élève appliqué et intéressé aux yeux des professeurs depuis plus de sept ans. C’était toujours ça de pris. Il rangea ses affaires dans son sac d’un coup de baguette et se leva pour quitter la salle. Aux carreaux, un petit « toc toc » attira son attention. C’était Méria, la chouette d’Anjelica. Il était très beau cet animal. Benjamin lui fit signe de l’attendre devant la fenêtre du couloir, et il s’exécuta. Il était obéissant en plus. Anjelica devrait prendre exemple, pensa Benjamin, un sourire aux lèvres, imaginant sa réaction si elle l’avait entendu. Rangeant les livres qui ne lui serviraient à rien à leurs emplacements et ayant empruntés ceux qu’il voulait emmener, le brun quitta la bibliothèque et rejoint la chouette qui l’attendait à la fenêtre, déjà ouverte. « Alors, que me veux-tu toi ? » Il détacha le papier de la patte de la bête et le lu. Oh. Encore cette Naranja qui terrorisait Anjelica, la garce. Il ne perdit pas de temps, beaucoup trop de gentillesse dans ce mot, vraisemblablement quelque chose n’allait pas. Il se hâta donc jusqu’au septième étage, devant la porte de la salle sur demande et à peine avait-il repris sa respiration qu’il vit l’espagnole arriver au détour d’un couloir. « ¡ Hijo de puta ! Tu m'expliques comment tu fais ? Non mais sérieux Benjamin Leeroy Geolia ! Je te donne rendez-vous par ma chouette parce que tu es introuvable et tu arrives avant moi au lieu que j'ai fixé. Tu m'énerves ! T'es pas humain comme mec ! On devrait te disséquer pour comprendre comment tu peux fonctionner ! Puis t’arrive en avance, tu pourrais au moins avoir pensé à cette putain de salle où j'aurais juste à poser mon cul et me gaver de friandises ! Allé, sers donc à quelque chose ! » Ne disant rien il leva un sourcil, un sourire aux lèvres. « Tu attends le déluge ? Parce que je te jure que si c'est moi qui le fait, il y aura des nanas à poils partout qui viendront se frotter contre toi et de l'alcool ! » Il retint un rire. Elle n’était vraiment, vraiment pas dans son assiette. « Eh bah dis-moi la grosse, t’as rien perdu de ton souffle hein. » Il lui colla un bisou sur la joue. « Allez, ta gueule deux minutes, j’ouvre ça. » Elle voulut répliquer. « Non, on la boucle j’ai dit. » ajouta-t-il en lui fermant les lèvres par un doigt. Il pivota et traversa trois fois le petit bout de couloir qui correspondait à la porte de la salle sur demande, pensant exactement à ce qu’il voulait, soit un petit salon confortable avec de la nourriture et des rafraichissements. Oui, autant que ça. La porte apparut sous ses yeux alors qu’il les rouvrait, et Anjelica ne se fit pas prier pour entrer à l’intérieur comme une furie. « Après toi. » lança ironiquement le préfet. Il était rare qu’Anjelica soit aussi expéditive. Oui, ils s’insultaient constamment, c’était leur truc à eux, certes. Mais il y avait ce quelque chose qu’eux seuls pouvaient voir, qui montrait bien que tout n’était pas que pour le jeu, que quelque chose n’allait pas. Et là, ça n’allait pas. Rien que la missive un peu dégueulasse, venant d’Anjelica qui s’appliquait toujours pour écrire et donc, d’ailleurs, la calligraphie était divine. Quelque chose clochait définitivement. Mais il ne pouvait lui rentrer dedans comme ça, il fallait laisser venir les choses, comme d’habitude, si elle voulait parler, elle parlerait. Il s’assit dans le grand canapé rouge plein de coussins au milieu de la pièce et pris un gâteau sur la table basse, il avait faim. « Tiens, prends-en un à manger, de toute façon tu peux y aller au point où t’en es, mange le paquet. » Il enleva ses chaussures avant de mettre ses pieds sous ses fesses, après tout il fallait respecter cette salle qui les accueillait si souvent. Si Benjamin n’avait rien à foutre des élèves et de certains professeurs, il respectait vivement la vieille et immense bâtisse, pour toute son histoire et ses légendes. « Oh tu m’écoute sale pute ? » adressa-t-il à la brune qui faisait les cent pas devant lui. Il tapota le bout de canapé à côté de lui pour l’inviter à y poser son derrière. Oui, il était excessivement vulgaire, mais au vu de la situation, c’était nécessaire, mieux valait trop que pas assez. Cela donnait à la verte et argent un prétexte pour en rajouter encore et se défouler un peu. Et comme on dit, quand on aime on ne compte pas. D’autant plus que Ben n’avait que faire qu’on l’insulte déjà en règle générale, mais alors quand ça venait d’elle, son tôt de tolérance était au plus haut. Elle était la seule et unique personne que Benjamin regrettait de perdre un jour. Il s’était en effet jadis promis de ne s’attacher à personne, jamais. Mais il avait appris que faire chemin tout seul n’était pas possible, il l’avait donc choisi elle, et s’était abandonné à elle bien des fois. Elle était son unique lien, et elle le valait bien, encore une fois.


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Anjelica M. d'Alvarez


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MessageSujet: Re: L'amitié est la similitude des âmes - Benjica   L'amitié est la similitude des âmes - Benjica EmptySam 11 Jan - 9:03


L'amitié est la similitude des âmes


A toi mon connard préféré, Il faut absolument qu'on se retrouve pour parler. Je ne comprends absolument rien à ce qui se passe. Je viens de parler avec mon autre idiote de sœur et soit elle a perdu toute sa tête, soit c'est moi qui est en train de perdre la mienne. Je t’attends, Même endroit comme d’habitude. Ta pétasse adorée. ⊹ Elle avait beau lui aboyer dessus comme s’il était le dernier venu, le simple fait d’être en sa présence semblait remettre en ordre tout le bordel qu’il pouvait y avoir dans sa tête. Si l’Espagnole avait quelques amis qui se comptaient sur les doigts d’une main, Benjamin était celui sur le dessus de la pile. Il y a des trucs comme ça, ça ne s’explique pas. Ils se tiraient sans cesse dans les pattes, les moqueries étant leur credo favori sans oublier les surnoms affectifs dont ils s’affublaient. Et pourtant un seul regard suffisait. L’histoire d’une amitié atypique entre deux personnes qui l’étaient tout autant. Si elle en avait pris le temps, Anjelica aurait déploré toutes les personnes qui ne connaissaient pas ce plaisir. Seulement, dans le fond, elle s’en foutait. Tant pis pour eux s’il n’avait pas leur Benjamin sous la main… « Eh bah dis-moi la grosse, t’as rien perdu de ton souffle hein. » Oui bon, cela faisait certes un peu monologue sa tirade, mais fallait que le surplus d’émotions ressortent. Un sourire étira les lèvres de l’Espagnole tandis qu’il venait de lui faire un bisou. « Tu oublies que j’ai de l’entrainement. » Ca pour râler sur les autres, être médisante et disons le, langue de pute, Anjelica avait l’habitude. Le pire dans tout cela c’est qu’elle parvenait à rester assez sociable pour garder une marge de popularité. « Allez, ta gueule deux minutes, j’ouvre ça. » Elle allait répliquer mais le doigt du préfet fut plus rapide. « Non, on la boucle j’ai dit. » Elle croisa les bras sur sa poitrine résignée. Il avait de la chance qu’elle ne lui morde pas le doigt. Les prunelles sombres d’Anjelica l’observèrent tandis qu’il se concentrait pour faire apparaitre la porte suite à trois aller et retour. La barrière de bois eut à peine le temps de se matérialiser sous leurs yeux, que la main d’Anjelica se posa sur la poignée afin de rentrer dans la pièce. Benjamin lui lança un ironique « Après toi. » auquel elle répondit sur le même ton « La galanterie, Geolia, la galanterie… » Si l’Aiglon s’installa tout en se mettant à son aise dans le canapé, la Vipère ne cessa de marcher faisant mine d’observer la pièce. Par où commencer ? En fait, elle ne savait même pas si elle avait envie de parler. Elle s’arrêta de gesticuler juste pour l’observer. Elle avait juste besoin de sa présence à lui. Aucune mauvaise surprise ne viendrait en étant avec Benjamin. Rien que cette pensée suffisait à l’apaiser. « Tiens, prends-en un à manger, de toute façon tu peux y aller au point où t’en es, mange le paquet. » Si ses yeux fixaient l’Aiglon, son esprit était clairement resté dans les couloirs, là où elle avait croisé sa sœur.  Des échanges de paroles, des gestes lui traversaient l’esprit. Trop de choses à la fois voulaient sortir de son esprit et traverser sa bouche. La mort de Lara, Naranja qui lui tenait tête, les ressentiments. « Oh tu m’écoute sale pute ? » Anjelica s’approcha et se pencha pour attraper un biscuit. De sa main gauche, le gâteau toujours en main, elle le pointa avec, comme on le fait normalement avec son index. « Deux minutes, cretino ! Je peux pas écouter tes conneries et faire du tri dans ma tête en même temps !» Qui avait dit que les femmes étaient capables d’effectuer plusieurs tâches à la fois ? Ce n’était clairement pas le cas d’Anjelica. Peut-être parce qu’elle avait d’avantage le caractère d’un mec que d’une nana. Elle croqua un morceau du biscuit avant de venir s’étaler dans le canapé à côté de lui comme il l’avait invité à le faire. Elle sembla réfléchir encore plusieurs secondes terminant la friandise avant de reprendre la parole. Dans le fond, ça l’agaçait d’être autant touchée. Si elle n’avait jamais aimé Naranja, malgré la distance qu’elle mettait avec le reste de sa famille, elle les appréciait un peu quand même… Ne prenons pas en compte ses parents qu’elle considérait comme des idiots. Bref, une phrase étrange résonna dans la salle.« Je l’ai prise dans mes bras. » Anjelica se redressa.Mais qu’est-ce qu’elle racontait ? « Oh mais non, c’est pas ça le problème. Et me regarde pas comme ça, c’était un moment de faiblesse… » Visiblement, son tri avait plutôt mal fonctionné. Ses coudes vinrent s’appuyer sur ses genoux, tandis qu’elle se prenait la tête entre les mains, glissant ses doigts dans sa chevelure brune. Elle opina du chef de gauche à droite à plusieurs reprises. Seul Merlin, et Benjamin, savaient qu’elle détestait ces instants de faiblesse qui l’envahissaient. Elle en perdait tout ses moyens. Elle n’était pas vraiment du genre à pleurer à chaudes larmes. Anjelica, elle, elle évacuait ses peines en criant, en balançant des objets. Benjamin avait-il anticipé en lui mettant à porter de mains que des coussins ? « Elle est morte. C’est ça le problème. » Elle se redressa, ses yeux charbonneux détaillant le visage de Benjamin qui arborait alors une drôle d’expression. Anjelica se rendit compte du quiproquo que ses paroles venaient d’engendrer. « Rassure toi, je ne l’ai pas tué… même si j’ai déjà imaginé plus de dix-sept façon de le faire. Je parlais de mon autre soeur… Lara. » Anjelica n’abordait que rarement ses liens familiaux. Elle avait d’ailleurs toujours préféré ses frères. Lara était une sorte de Naranja en moins attardée. Elle était gentille, pas très engagée. Elle avait l’avantage de ne pas être aussi niaise que la dernière de la famille. La preuve, elle avait quand même épousé un mangemort. Un mangemort. C’était ça le truc qui clochait. Naranja n’avait pas été capable de lui dire comment elle était décédée. Elle était en bonne santé de ce qu’elle en savait. Alors qu’est-ce qui avait bien pu se passer ? Un accident, une maladie soudaine ? Un mangemort qui ne la trouvait pas à son goût ? Les deux soeurs n’avaient pas la moindre idée de qu’il s’était passé - savoir qu’il s’agissait d’un résistant extrémiste aurait sûrement rendu Anjelica folle furieuse. « Au début, j’ai cru qu’elle se foutait de moi. Après j’ai essayé de comprendre. Mais cette conne, putain, elle a même pas été foutu de m’expliquer. Elle m'a balancé crise cardiaque...» Elle savait qu’elle n’avait pas besoin d’ajouter ce à quoi elle pensait. En ce moment, les morts tombaient comme des mouches. Anjelica faisait parti d’une famille de sang-mêlé. Lara avait peut-être été décrété comme indigne ? La main d’Anjelica se crispa sur un petit coussin. « J’ai jamais pensé que ma famille pourrait être touchée. Tu crois que c’est possible ? Ou je suis juste complètement cinglée. Et merci de ne pas confirmer cette dernière phrase juste par principe. » En réalité, elle était surtout complètement perdue. Elle avait même du mal à se l’avouer mais c’était bien de la peine qu’elle ressentait.



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MessageSujet: Re: L'amitié est la similitude des âmes - Benjica   L'amitié est la similitude des âmes - Benjica EmptyDim 1 Juin - 4:35




Généralement, entre le Serdaigle et la Serpentard, c’était la fusillade. Si l’un l’ouvrait, l’autre renchérissait aussitôt par une vanne encore plus vicieuse, sachant très bien que rien ne serait mal pris. Au contraire, c’était drôle, rien n’était jamais sérieux entre eux deux. Mais aujourd’hui, Anje n’était pas au taquet, elle était lente, elle écoutait à peine et ses tirades n’avaient pas de fins. Elle était troublée, assurément, et bien que Benjamin l’ait remarqué, il avait tout de même cette impression d’inconnu : il l’avait déjà vue mal, mais jamais à ce point, elle semblait perdue. Elle n’avait pas cette assurance dans le regard qu’elle avait toujours, son regard ne tranchait pas, il survolait faiblement, il cherchait un point d’accroche. Elle tentait vainement de sauver les apparences, mais il savait parfaitement comment fonctionnait l’espagnole, alors elle pouvait toujours essayer de jouer la comédie si cela lui faisait du bien, mais il ne fallait pas qu’elle espère qu’il y croit. Elle attrapa le biscuit qu’il lui tendait. « Deux minutes, cretino ! Je peux pas écouter tes conneries et faire du tri dans ma tête en même temps ! » « Oui bah ça c’est pas vraiment nouveau. » chuchota-t-il presque pour lui, voyant bien qu’elle était en pleine réflexion. « Je l’ai prise dans mes bras. » dit-elle doucement après avoir pris une bouchée du gâteau. Pris dans ses bras ? Qui ? Et depuis quand prenait-elle qui que ce soit dans ses bras elle ? Non pas que cette fille soit sans cœur... Ouais, si en fait. En tout cas avec toutes les autres personnes qu'elle connaissait qui n'étaient pas lui. Sourcils levés, yeux plissés, lèvres pincées, Benjamin ne pouvait s'empêcher de fixer sa meilleure amie. « Oh mais non, c’est pas ça le problème. Et me regarde pas comme ça, c’était un moment de faiblesse… » Benjamin ne put retenir un sourire. « Ah mais je juge pas, on fait tous des erreurs. Enfin surtout les autres. » Ses plaisanteries étaient légères, l'état de son amie l'inquiétait réellement, de mémoire, il ne l'avait vraiment jamais vue comme ça. Tout cela le rendait non seulement curieux, mais aussi un peu morose, car au vue de la situation, ce à quoi elle en venait n'avait l'air de rien de bon. « Elle est morte. C’est ça le problème. » La main de Benjamin se crispa sur celle de la brune. Ah ouais. Ça c'était une sale nouvelle. Elle avait tué quelqu'un ? Non... Elle était mauvaise mais pas au point de pouvoir tuer quelqu'un en toute impunité. Mais il était vrai que face à ce visage plein d'inconnu, tenu par une expression particulière que lui n'avait encore jamais eu l'occasion de détailler, la supposition était légitime. D'autant plus qu'Anjelica était largement assez puissante pour faire usage du sortilège impardonnable sur quiconque. Benjamin passa sa langue sur sa lèvre inférieure, un air perplexe sur le visage. Son amie le scruta quelques secondes puis, semblant deviner ce qui lui traversa l'esprit, elle le corrigea. « Rassure toi, je ne l’ai pas tué… même si j’ai déjà imaginé plus de dix-sept façon de le faire. Je parlais de mon autre soeur… Lara. » Elle avait tué son autre sœur ? Ah non, l'autre sœur était morte. Le Serdaigle passa sa main sur son visage histoire de s'éclaircir les idées. Faire face à une personne endeuillée n'était jamais facile. Non pas qu'il ait beaucoup eu à le faire, en règle général il n'avait que faire du deuil des autres et y accordait autant d'importance qu'au cycle de repousse des poils de niffleurs. Seulement dans le cas présent il était face à la seule personne à qui il accordait un minimum d'importance dans tout Poudlard, alors sa peine à elle, il ne pouvait s'empêcher de la ressentir. Ça le troublait, même. De la main qui tenait celle de la brune, il la porta jusqu'à ses lèvres pour y déposer un léger baiser puis reposa leurs deux mains enlacées sur sa propre cuisse. « Au début, j’ai cru qu’elle se foutait de moi. Après j’ai essayé de comprendre. Mais cette conne, putain, elle a même pas été foutu de m’expliquer. Elle m'a balancé crise cardiaque... » La débilité de Naranja d'Alvarez avait toujours exaspéré Benjamin, elle était lente et fragile, c'était insupportable d'avoir un semblant de conversation avec elle. Sa bonne humeur était comme une vieille guimauve sous une semelle, on voulait absolument virer ce vieux rose de sa chaussure, mais il fallait y mettre de l'effort. La savoir à nouveau la cause des ennuis de sa chère Anje le faisait la mépriser un peu plus encore. Mais au-delà de ça, les nuages qui embrumaient l'esprit de la verte se faisaient plus évidents. Elle n'était pas seulement triste, elle était inquiète. Encore une chose que Benjamin n'avait jamais eu l'occasion de percevoir chez son amie, ce qui expliquait encore pourquoi il n'avait pas su dire ce qui se passait. Et son inquiétude concernait tout ce qui se passait ces temps-ci dans le monde sorcier. Si l'on faisait le lien avec une mort inexpliquée dans sa famille, il était légitime de se poser les questions qu'elle se posait probablement à ce moment-même. La pauvre qui avait en plus dans sa famille une sœur aux allures de résistante tétraplégique. « J’ai jamais pensé que ma famille pourrait être touchée. Tu crois que c’est possible ? Ou je suis juste complètement cinglée. Et merci de ne pas confirmer cette dernière phrase juste par principe. » Encore un sourire naquit sur les lèvres de l'ex-préfet face à cet esprit dans faisait encore preuve son amie dans une telle situation. « Toutes mes condoléances déjà. C'est vrai que souvent la vie préfère nous prendre une Lara plutôt qu'une Naranja et on comprends pas pourquoi, c'est pas juste. » Voyant du coin de l'oeil la seconde main de Anjelica à deux doigts d'exploser un coussin tant elle le serrait, Benjamin sortit sa baguette. « Accio coussin ! » Il le réceptionna d'une main de maître et ajouta. « Je doute que la salle sur demande apprécie qu'on détruise tout ce qu'elle contient. » Il cala le coussin derrière son dos et en profita pour enlever ses chaussures et mettre ses pieds sous ses fesses. Ainsi, il se tourna pour se placer face à son amie. Ce genre de discussion entre eux était rare, mais quand le besoin se faisait sentir, c'était assez naturel. Ils pouvaient bien devenir plus intimes, plus doux, plus compréhensifs. De toute façon, c'était lui et elle contre tous et pour la vie, ça, tous deux le savaient. « Écoute, tu réfléchis trop, te prends pas la tête. C'est dangereux de lier deuil et préoccupations. Ça te rendrait inutilement paranoïaque. » La pauvre s'était sûrement déjà fais mille idées sur les hypothétiques raisons de l'assassinat de sa sœur. Alors que celle-ci n'était sûrement morte qu'à cause d'un malheureux concours de circonstance. « Et même si à l'heure actuelle les gens tombent comme des mouches, faut pas oublier que c'est surtout des Weasley et des Potter qui sont touchés, pas les gens lambda... Loin de moi l'idée de dire que t'es une meuf lambda ma grosse hein, mais bon je pense pas que le Seigneur des Ténèbres se préoccupe de décimer ta famille pour étouffer l'espoir de ces cons de phénix au dehors. T'es pas dans ses priorités. Lui il a pas compris encore à quel point tu peux être une peste dangereuse. » Il la pris dans ses bras, comme s'il l'étranglait, ne lui laissant aucun choix. « Et puis en plus on sait tous les deux que tout Poudlard est au courant que t'es plutôt de son côté à Lui, donc bon... » Il lui colla un bisou sur la tempe. Il n'était pas bien certain de la rassurer à vrai dire, car quand la d'Alvarez se mettait une idée en tête, même lui avait souvent du mal à la lui sortir de la tête. S'il souhaitait arriver à un résultat concluant, ce serait un travail constant de plusieurs jours ou semaines, mais il souhaitait au moins la calmer pour le moment, pour lui permettre de réfléchir tranquillement aux événement qu'elle venait de vivre et qui étaient pour le moins difficile à encaisser, bien qu'elle n'ait pas d'affection particulière pour son aînée. Lui-même savait ce que c'était que d'enterrer des pairs qu'on ne portait pas dans son cœur. Son paternel en était l'image-même. Il avait fini par haïr cet homme, et pourtant sa disparition l'avait laissé troublé pendant plusieurs mois, presque un an. Il avait été sa Lara à lui. Quoi que non, le père, c'était plutôt une Naranja.
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Anjelica M. d'Alvarez


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MessageSujet: Re: L'amitié est la similitude des âmes - Benjica   L'amitié est la similitude des âmes - Benjica EmptyJeu 12 Juin - 12:49


L'amitié est la similitude des âmes


[justify]Appeler Benjamin avait été, à ce moment précis à ses yeux la meilleure solution tandis qu’elle venait de se séparer de sa soeur cadette. Le problème ? Il la connaissait trop bien. Malgré l’air détaché qu’elle tentait de garder, il savait percevoir les failles que d’autres n’auraient même pas aperçu. Mais il était le seul en qui elle avait réellement confiance. Elle savait que si elle disait un mot de travers, une remarque déplacée, cela resterait entre eux. Non pas qu’elle n’ait pas de relation semblable avec Marloes ou Emily mais avec Benjamin, c’était juste différent. Peut-être parce que c’était un mec tout simplement. Il y avait les amis et il y avait Lui. Au-dessus de tous les autres. Leurs blagues, leurs piques s’enchainaient à la place de mots affectueux comme le faisaient des amis traditionnels. C’était cru, c’était franc et parfois même vulgaire. Ils dérangeaient ? Les gens n’avaient qu’à ne pas les écouter. Marloes était sa copine de débauche. Si un sort elle voulait noyer leur chagrin, une bonne bouteille et s’était partie. Emily, c’était une amie presque flippante tellement elle lui était semblable. Elle avait bien ri lorsqu’elle avait tenté de séduire Benjamin…. « Oui bah ça c’est pas vraiment nouveau. » Anjelica plissa les yeux à sa remarque n’étant pas sûre d’avoir bien entendu. Son regard s’était assombri l’air de dire, répète pour voir si tu l’oses.

Certes, elle était perdue mais en plus de cela elle devenait complètement sourde, on était pas près de s’en sortir. Elle ne savait même plus ce qu’elle racontait s’emmêlant dans ses paroles qui amenaient une confusion plus que certaine. Elle voyait bien que l’Aiglon luttait à suivre ce qu’elle débitait. Et autant le dire, cela n’avait ni queue, ni tête. Forcément ça l’amusait. Ce n’était pas souvent que la d’Alvarez semblait autant déboussolée. Elle tendait le bâton pour se faire battre. Surtout en compagnie de l’Aiglon… « Ah mais je juge pas, on fait tous des erreurs. Enfin surtout les autres. » Anjelica laissa un petit rire s’échapper. « En parlant d’erreur, t’en es où avec ton Nerio ? » Petit sourire narquois accompagnant ses paroles. La brune n’avait pas perdu toute sa verve non plus. Elle aimait bien parler potins en plus. Ca lui changerait au moins les idées. Elle avait tenté de dévier le sujet, mais le regard intrigué de Benjamin lui fit comprendre qu’il n’était pas dupe. S’exprimant comme une cruche - à y regarde de loin, on aurait dit Naranja-, elle finit par parler de sa soeur morte. N’importe qu’elle nana serait en train de pleurer. Regardez sa soeur, c’était bien ce qu’elle était en train de faire. Anjelica, elle, était intriguée. Derrière le mot intrigué se cachait gentiment la tristesse, mais cela Anjelica ne l’admettrait jamais. Elle sentit la main de Ben se resserrer sur la sienne. Un sentiment de bien être s’écoula en elle comme si ce simple geste permettait de la soulager. Il la laissait parler, lâcher le surplus d’émotions. Emotions qu’elle n’était pas entrainée à éprouver, se mettant un point d’honneur à ne s’acheter qu’à de très peu de personne. La preuve en était. Elle avait donné sa confiance à Andromak et il lui avait tourné le dos sans aucune raison. Cela allait bien les amis ou ce qui s’en rapprochait… «  Toutes mes condoléances déjà. C'est vrai que souvent la vie préfère nous prendre une Lara plutôt qu'une Naranja et on comprends pas pourquoi, c'est pas juste. »  Anjelica se mordit la lèvre. Condoléances. C’est vrai. C’était le mot. Elle n’avait été très attachée à son ainée, mais elle l’estimait. Les deux soeurs se ressemblaient beaucoup physiquement et elle se souvenait que petite, elles en jouaient beaucoup. Elles avaient une complicité contrairement à l’autre. Il fallait l’avouer Anjelica avait toujours préféré ses frères. Ses mains commençaient doucement à torturer un oreiller. « Tu as raison. Complètement raison. Naranja n’aurait pas été une grande perte. » Elle n’était pas parvenue à dire merci alors qu’il lui présentait ses condoléances. Elle trouvait cela étrange, encore trop concret. Il était le premier au courant.« Accio coussin ! Je doute que la salle sur demande apprécie qu'on détruise tout ce qu'elle contient. » Anjelica lui lança un regard boudeur. Lui et ses principes. Quelle plaie. Les doigts toujours entrelacés, Anjelica lui répliqua alors « Tant pis, c’est ta main qui va morfler mon grand !   » Ce genre de moment arrivait peu souvent entre eux. Ils se comprenaient rapidement. C’était vraiment si quelque chose ne tournait pas rond que cela arrivait. Anjelica avait peur. C’était bien ça la vérité. La crise cardiaque, elle n’y croyait pas. Si cela se trouvait Seth était peut-être le responsable de tout cela. Il y avait peut-être eu un incident ? On aurait pu lui demander de tuer sa femme pour prouver sa loyauté ? Anjelica se faisait des histoires plus folles les unes que les autres. C’était un bordel immonde dans son cerveau. « Écoute, tu réfléchis trop, te prends pas la tête. C'est dangereux de lier deuil et préoccupations. Ça te rendrait inutilement paranoïaque. » Elle gardait sa main fermement accrochée à celle de Benjamin. « Mais tu ne trouves pas cela étrange ? » Une crise cardiaque ? Sérieusement ? Cela arrivait bien sûr, mais dans leur famille, il n’y avait aucun antécédent familiale. C’était n’importe quoi. Elle était persuadée que Seth avait menti. Mais pourquoi ?« Et même si à l'heure actuelle les gens tombent comme des mouches, faut pas oublier que c'est surtout des Weasley et des Potter qui sont touchés, pas les gens lambda... Loin de moi l'idée de dire que t'es une meuf lambda ma grosse hein, mais bon je pense pas que le Seigneur des Ténèbres se préoccupe de décimer ta famille pour étouffer l'espoir de ces cons de phénix au dehors. T'es pas dans ses priorités. Lui il a pas compris encore à quel point tu peux être une peste dangereuse. » Elle resta silencieuse. Il avait raison. Pourquoi eux, les d’Alvarez ? Ils étaient combien à Poudlard à avoir le sang-mêlé ? Elle soupira afin d’extériorisé le stress qui montait en elle. Bien vite elle se retrouva dans les bras de Benjamin profitant de sa chaleur protectrice et de son odeur rassurante. « Et puis en plus on sait tous les deux que tout Poudlard est au courant que t'es plutôt de son côté à Lui, donc bon... » Elle ferma les yeux alors qu’il lui faisait un bisou sur la tempe. Putain, ce Ben, jamais il ne devrait sortir de sa vie. « Tu as raison. C’est l'autre conne qui me rend folle. Je saurais lui rendre un jour, foi de d’Alvarez. » Mais si elle était réellement morte ainsi, pourquoi était-elle troublée ? C’était ça le sentiment de douleur lorsqu’on perdait quelqu’un ? Elle n’arrivait pas à se convaincre que cela était aussi simple que cela. Pourtant les paroles de Benjamin avait du sens.

Anjelica se releva soudainement. Elle voulait chasser ses idées morbides de sa tête. Avec Ben, ce ne serait certainement pas en picolant une bouteille de whisky pur feu. Il la tuerait sur place si elle lui en tendait un verre. Quoi que voir sa réaction risquait d’être amusant. « Bon on se torche la tronche pour oublier tout ça au moins jusqu’à demain ?   » Sourire amusé aux lèvres, elle le voyait déjà lui lancer un verre d’alcool à la figure en guise de réponse. Elle fit quelques pas avant de se tourner finalement vers son acolyte. Petit sourire aux lèvres. La Vipère était vraiment lunatique. Il valait mieux pour elle. Cela lui permettrait au moins de mettre de côté ses idées étranges en dehors de son cerveau. Elle savait pertinemment que lui aussi avait perdu son père et que cela n’avait pas été un moment de joie malgré leur lien. Lui parler de sa propre situation devait lui faire revenir en mémoire de mauvais souvenirs. Ce n’était pas du tout ce qu’elle voulait. « Bon sérieusement gros lard, tu m’as pas répondu, t’en es où avec Nerio ?   » Elle tentait à nouveau de changer de sujet, peut-être que cela fonctionnerait cette fois-ci. Elle savait leur histoire compliquée.  Benjamin était comme elle, il n’avait aucune envie de s’engager. Ce qui, si elle avait bien suivi, n’était pas vraiment le cas de Nerio. Nerio… il était amusant en plus comme garçon. Ils passaient leur temps à se chamailler sur leur pseudo rivalité italienne et espagnole. Dans le fond, ils étaient surtout en manque de leurs racines respectives… La brune vint s’asseoir à nouveau auprès de Ben, l’observant silencieusement. Elle ne lui avait jamais dit à quel point il pouvait compter à ses yeux. Elle s’approcha et déposa un baiser sur la joue en guise de merci. Poudlard les avait réuni malgré leurs maisons différentes et seul Merlin savait pourquoi leur chemin s’était croisé. « Je veux des détails, du croustillant, du sexe ! Dis moi que tu as fini par conclure. Sinon je vais finir par vous enfermer dans une pièce tous les deux. » La brune était persuadée qu’ils finiraient ensemble. Peut-être pas longtemps, peut-être qu’une nuit. Mais lorsque Benjamin avait une idée en tête, il ne l'avait pas ailleurs.


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