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 Nouveaux voisins - Israël/Méryt

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Israël D. Everglade

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MessageSujet: Nouveaux voisins - Israël/Méryt   Nouveaux voisins - Israël/Méryt EmptyVen 20 Sep - 10:12





« Passez une bonne soirée ». Tu regardais Tess accueillir tes derniers invités d’un air nonchalant, le verre à la main et le visage souriant. Il était maintenant plus d’1 heure du matin, la musique retentissait plus que raison et la foule commençait à vaciller. Tu t’étais donné du mal pour organiser cette crémaillère. Tout devait être parfait, comme l’image que tu voulais donner de toi. Toute la jeune génération du Ministère était là à danser, boire, rigoler et s’amuser. Même si tu n’en appréciais réellement qu’une petite moitié. Tu aperçus de loin l’audacieuse Odette Carrow que tu gratifias d’un signe de tête lorsque vous yeux se rencontrèrent puis tombas sur un ancien camarade de dortoir. Après une rapide accolade et quelques anecdotes douteuses, tu allas te resservir en whisky agrémenté d’un glaçon. « Tu devrais y aller doucement ». Tu tournas ta tête vers ta colocataire avec un petit ricanement. « Merci de te soucier de moi mais ne t’inquiète pas, je vais très bien ». « Tu es sûrs ? ». Tu lui fis une petite grimace agacée et finis de te servir. « Duncan, je… ». Tu la stoppas d’un geste. « Stop Tess. Tu es gentille mais ce soir ce n’est vraiment pas le moment. Cette soirée est faîte pour s’amuser, non ? Alors amuses-toi », déclaras-tu en faisant tomber ton verre. Finalement elle avait peut-être raison, non ? La jeune Mangemort se mordit la lèvre inférieure tout en continuant à te dévisager. « Je pense qu’on devrait prendre l’air ». Tu abdiquas devant son petit air décidé et te laissa guidé au dehors de l’appartement tout en serrant quelques poignées de mains au passage. Tess te tenait le bras et t’accompagna sur le toit de l’immeuble, accessible par un escalier situé au fond du couloir jouxtant ton appartement. Tess prit sa baguette et donna un coup sec sur la porte de service pour l’ouvrir. Soupirant, tu fis quelques pas pour finir par t’assoir près du bord, sous le regard vigilant de ton amie. L’air frais s’engouffra dans tes cheveux, dissipant l’odeur de cigarette et d’alcool qui embaumaient tes narines. « Ça va mieux ? ». Tu fis un petit hochement de tête. « Merci Tess. » Elle vint s’asseoir à côté de toi et resta muette un moment. Finalement elle rompit le silence en te disant : « tu devrais prendre quelques jours. Je vois bien que cette affaire te ronge ». Tu sifflas entre tes dents, agacé qu’elle remette ça sur le tapis. « Tu ne comprends pas… Il s’agit de ma sœur. Ma sœur ! Je veux retrouver les enfoirés qui ont fait ça ! ». « Je le sais bien, inutile de t’énerver ! ». Tu tournas sept fois ta langue dans ta bouche à la place de sortir une grossièreté à l’une des seules personnes que tu estimais. Tess en profita pour enchaîner : « Je ne supporte pas cet endroit. Nous aurions très bien pût emménager ailleurs qu’ici ». « C’est là où tout se passe. Là que la vermine pullule. Nous nous devons d’y être ». « Tu es sûrs que c’est la seule raison ? ». Tu la regardas de travers. « Qu’est-ce que tu veux dire ? ». « Ça ne serait pas à cause d’un certain… Voisinage ? ». « Tobias ? Oui emmerder ton ex me plaît assez ». Tess se relevas en lui donnant une tape sur la tête. « Je ne parles pas de Tobias mais de sa colocataire ». Tu fronças les sourcils. « Méryt n’a rien à voir avec tout ça ». « Alors pourquoi as-tu effacé son nom du rapport de notre indic ? Pourquoi tu as choisit justement cet appartement qui se trouve, au grand hasard, juste en face du sien alors qu’elle appartient peut-être à l’autre camp ? ». A ton tour tu te remis sur tes jambes en toisant ta collègue de toute ta hauteur. « C’est MON enquête Tess ! Personne ne viendra interférer ! Et puis tu penses vraiment qu’elle peut avoir un lien quelconque avec le Résistance ?! Hé, Tess, c’est de Méryt qu’on parle ! La sang-de-bourbe qui travaille dans une chocolaterie et qui loue des histoires Moldus ! Si elle a vraiment rencontré des Phénix, ça ne peut être que par erreur. Et si ce n’est pas le cas, la manipuler ne sera pas bien compliqué pour se rapprocher des Résistants ». Elle restait septique. « Tu crois vraiment ce que tu dis ? ». Mais c’est qu’elle commençait à t’énerver la petite. « Descends rejoindre nos invités, je te rejoints dans 5 minutes. Laisse bien la porte ouverte je n’ai pas ma baguette. », dis-tu pour seule réponse. Tess soupira bruyamment et partie en trombe dans l’escalier telle une furie. Tu rigolas tout seul de l’avoir mise dans cet état tout en laissant ton regard errer sur le Pré-au-Lard endormi. Tes pensées allèrent vers ta sœur, toujours plongé dans le coma. Tes parents qui restaient si distant avec toi depuis que tu avais rejoint le Ministère. Tout tes soucis en général en fait. Combien de temps tu restas là sans rien faire ? Tu ne le sais pas. Puis un bruit te tira de ta torpeur. Ta chère amie revenait-elle à la charge ? « Tess, je… ». Mais ce n’est pas le visage contrarié de ton amie que tu rencontras mais celui de… « Méryt ? ». La surprise était totale pour toi. A y regarder de plus près, tu la trouvas différente. Elle semblait… Endormie. Ses seuls vêtements devaient être ceux qu’elle portait pour dormir, ce qui t’amusas encore plus. « Même dans tes rêves je t’ob… ». Ton sourire s’effaça lorsque la somnambule claqua la porte derrière elle, vous coinçant tout les deux sur le toit. Le bruit la fit sursauter et c’est toute perdu qu’elle regardait autour d’elle. Son regard vint enfin sur toi. Elle sursauta. « Bien joué Calloway ». Elle te regarda avec de grands yeux pendant que tu lui désignais la porte. « Nous voilà bloqué ensemble sur le toit ».

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Méryt-Ahmès J. Calloway

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MessageSujet: Re: Nouveaux voisins - Israël/Méryt   Nouveaux voisins - Israël/Méryt EmptySam 28 Sep - 2:47




Israël & Méryt-Ahmès

« 
Mais il faut pas que tu désespères, perds pas espoir, promis juré qu’on la vivra notre putain de belle histoire. Ce sera plus des mensonges. Quelque chose de grand, qui sauve la vie qui trompe la mort qui déglingue enfin le blizzard»


La musique passait à travers les murs. Tu montas le son de la télévision. Malgré tout, tu n'arrivais pas à attendre les paroles de ton dessin animé. Tu étais seule ce soir. Tobias avait décidé de s'échapper de l'appartement ce soir là. Il n'avait pas envie de subir la petite fête d'Israël et de Tess. Tu le comprenais très bien. Tu aurais pu partir toi aussi, tu aurais surement dû partir. Ou du moins ne pas rester dans cet appartement, tout seul. Mais tu n'allais pas forcer Tobias à rester. C'était au-dessus de tes forces et des siennes, tu le savais très bien. Tu avais pensé à inviter ton amie Helia, ou plus communément Liz, mais elle n'était pas libre ce soir. Une soirée entre filles était donc proscrite, de même pour ton autre meilleure amie Ivy-Blüe. Il y avait bien Pan. Ton cher Pan, ton meilleur ami, que tu n'avais pas vu depuis un moment, mais il était enfermé à Poudlard. Avec les restrictions du Lord, même les professeurs ne pouvaient sortir et rentrer comme ils voulaient. Le mage noir poussait le vice loin. Après tous ses meurtres, tu savais qu'il n'allait pas s'arrêter là. Vous étiez tous en danger, même toi. Surtout que tu étais une phénix, une rebelle aux yeux du gouvernement. Mais ce soir, tu n'avais pas envie de penser à ça. Tu avais d'autre tracas. Comme la fête qui se déroulait dans l'appartement très proche du tien. Cet appartement qui appartenait à l'être qui t'horripilait le plus au monde. Israël, l'homme qui avait pourri la plupart des temps libres de ta scolarité et qui s'apprêtait surement à faire de même dans les jours et les mois qui allaient venir. Tu essayas, tant bien que mal, de porter ton attention sur le dessin animé que tu avais lancé. C'était la "Belle et la bête", ton dessin animé. Celui qui t'avait fait tant rêver quand tu étais petite, celui que tu regardais sans t'en lasser. Tu aimais à rêver être à la place de Belle. De vivre son histoire, ses aventures, cet amour si fort et si beau. Encore aujourd'hui, tu en rêvais. C'était une belle histoire. Aussi belle qu'un film d'amour. A tes yeux, les dessins animés renvoyaient plus de chose que les films. Tu préférais largement un dessin animé à un film. Il renvoyait tellement mieux ce coté magique dont tu avais besoin. Cette magie blanche, cette belle magie. Cette magie que tu aimerais voir revenir. Mais il fallait avouer que tu commençais peu à peu à perdre espoir. C'était quand même difficile de croire en quelque chose qui avait très peu de chance d'arriver. Mais tu ne perdais pas d'espoir, même si cet espoir défaillait un peu plus chaque jour. Mais tu étais prête à te battre pour voir ce que tu voulais le plus au monde se réaliser.

Après deux heures, tu avais fini ton dessin animé. Ton ventre était plein de cochonneries. Tu t'étais gavé. Comme jamais. La fatigue tombait petit à petit. Tes paupières étaient lourdes, tu commençais à avoir du mal à garder les yeux ouverts. Tu étais sur le canapé, emmitouflée dans une très grosse couverture, toute douce. Malgré que tu sois bien installée, tu décidas de te lever et de te diriger vers ton lit. D'un coup de télécommande, tu éteignis la télévision. Puis, la couverture toujours sur tes épaules, tu marchas lentement vers ton lit. Tu pénétras dans ta chambre et t'affalas sur celui-ci. Ta tête tomba sur les oreillers moelleux que tu avais soigneusement choisis pour décorer ta chambre. La musique résonnait encore dans tes oreilles. Tu regardas ton réveil. Minuit. La fête était loin d'être fini. Très loin même. Tes oreilles étaient envahies de cette musique désagréable. Tu t'enfonças dans ton lit et ramena ta couverture sur toi. Tu regardais le plafond de ta chambre. Tu essayais tant bien que mal de trouver le sommeil. Mais c'était dur. Tu entendais les rires à coté. Tu les entendais crier. Tu les imaginais s'amuser, danser. Tu imaginais Israël au bras de multiples conquêtes et Tess dansant avec un collègue de son colocataire. Tu te faisais un tas de films, tu t'imaginais cette fête comme si tu étais vraiment. Et à force tu t'endormis. Ta couverture sur ta tête. Les bras de Morphée t’accueillaient. Tu te sentais partir. Tu commençais à rêver. Tu te sentais bien, tu t'apaisais. Comme si tous tes soucis se déchargeaient de tes épaules, tu te sentais plus libre, moins lourde. Tu te sentais mieux. Dans ton rêve, tu te mis à marcher, d'un pas léger. Le sol était froid mais moelleux, comme si tu marchais sur un nuage. C'était agréable. Tu aimais cette sensation. Tu marchas longtemps, c'était de plus en plus froid. Mais ce n'était pas grave. Durant ta marche, tu rencontras bon nombre d'obstacles, mais au fur et à mesure tu n’avais pas que froid à tes pieds. Ton corps était parcouru par de nombreux frissons. Les paysages défilaient devant toi. Tu voyais tous es pays que tu avais déjà visité. Tous ses pays que tu aimerais encore une fois visiter. Tu te rappelais dans les moindre détails ces pays. Mais tu trouvais tout de même étrange de ressentir ce froid glacial alors que dans ton rêve tu te trouvais en Egypte. Tout d'un coup, tu vis une grille ouverte. Cette grille était magnifique et majestueuse. Tu restas quelques instants devant cette grille l'observant et observant le paysage qui se dressait devant toi. C'était un magnifique parc. On voyait que cet endroit était magique, de la magie blanche, comme tu en avais toujours rêvé. Ne quittant pas des yeux ce sublime endroit, tu te mis à avancer. Tout doucement. Les yeux émerveillés. Tu fis encore quelques pas. Tu entendis une voix. Au loin. Mais tu ne compris pas ce qu'elle disait. Tu regardas à ta droite et à ta gauche mais tu ne distingua personne. Encore une fois, tu entendis une voix. Mais là encore, tu n'entendais rien. Tu décidas de ne pas t'en préoccuper.

Tu te tournas et t'emparas du grillage. Tu voulais le fermer. De cette manière, tu espérais que personne ne puisse détruire ce merveilleux endroit. Tu saisit donc ce qui ressemblait le plus à une poignée et ferma le portail. Mais tu ne t'attendais pas à ce que ce portail fasse autant de bruit. Tu fermas les yeux surprises. Un grand BAM résonna dans tes oreilles. Puis tu les rouvris. Tes prunelles marrons étaient perdus. Où était passé le magnifique endroit où tu te trouvais quelques secondes plus tôt ? Tu te trouvais face à une porte grise et froide, bien différente du beau portail que tu avais voulu fermer. Un vent glacial toucha ta peau nu. Voila d'où venait ce froid. Tu étais seulement habiller d'un shorty bleu et d'un débardeur blanc. Mais où étais-tu donc. Tu levas la tête et remarqua que le ciel étoilé se dressait autour de toi. Tu tournas la tête en l'air puis tu descendis tout doucement tes yeux. Peu à peu, tu reconnus le toit de l'immeuble. Puis tout d'un coup, tes yeux rencontrèrent une silhouette. Bien élégante. Surement l'un des invités de la grande fête qui se déroulait encore. Enfin c'est ce que tu croyais, jusqu'à ce que tu entendes la voix mielleuse d'Israël. Ton cœur rata un battement. « Bien joué Calloway. » Quoi ?. Qu'est-ce-qu'il a encore ce mangemort de malheur ? Il ne pouvait pas être plus explicite. Tu laissas paraître un air d'incompréhension sur ton beau visage frigorifié. « Nous voilà bloqué ensemble sur le toit. » Tu t'empêchas de rire. C'était une blague non ? Toi et lui, enfermer sur ce toit ? Tous les deux. Rien que vous deux ? Non c'était impossible. « Arrête les blagues, Everglade. T'es pas fort là dedans. » lui dis-tu d'un ton sec. Tu te dirigeas vers la porte qu'il t'avait désigné d'un coup de tête. Il se foutait de toi. Te faire croire que vous étiez coincer. Il se payait de ta tête. C'était obligé. Tu ne voyais que ça. Tu ne pouvais pas être bloqué ici avec lui, avec Israël, ton bourreau durant tes années scolaires. Non, non, c'était inconcevable. Tu fis quelques pas vers la porte dont tu t'étais éloignée. Tu saisis la petit poignée et la tira vers toi. Elle ne bougea pas d'un pouce. Shit. Tu la poussas, pensant que cette fois ci elle bougerait. Que nenni. Double shit ! Tu réessayas encore et encore. C'était un mauvais rêve, tu allais bientôt te réveiller. Un rêve dans un rêve, c'était possible non ? Après quelques minutes d'effort, la satanée porte ne bougea pas d'un centimètre. « Si tu veux me faire le même coup que l'autre fois, c'est petit Israël. Enlève le sort que tu as jeté à cette porte. » Il l'avait bien fait une fois pourquoi pas une autre ? Tu n'avais pas ta baguette magique sur toi, tu ne pouvais donc contrer ce sort. Mais après quelques minutes, tu compris qu'Israël n'avait pas sa baguette magique sur lui non plus. Vous étiez donc bien coincé ici. Tous les deux, en tête à tête. Tu aurais aimé que se soit avec quelqu'un d'autre. Pourquoi avais-tu claqué cette foutu porte. En plus il faisait froid. Tu avais bien choisis ta soirée, Calloway. Tu t'installas dans un coin du toit et tu t’assoyais le plus loin possible d'Israël. Tu ramenas les jambes contre ton torse. Tu essayais de te protéger du froid comme tu pouvais, mais c'était dur. Ton corps était pris de frisson. Tu regardas du coin de l’œil Israël. Il était classe et élégant dans ses habits de fête, comme toujours. Tu déglutis et ton cœur s'emballa. Tu ne compris pas pourquoi. Soudain, il croisa ton regard. Tu laissas paraître un masque froid alors qu'un feu s’emparait de tes entrailles. Ce même feu qui était apparu quand vous vous étiez embrassés pour la dernière fois. Tu pris une respiration et pris une nouvelles fois la parole. « Quelqu'un va bien remarquer ton absence non ? L'hôte de la maison n'est plus là, c'est bien tragique. Tess aura surement besoin de toi. Tu semble lui être indispensable... » dis-tu avec une pointe d'ironie. Tu te mis encore plus en boule quand une rafale de vent se leva. Pourquoi fallait-il que tu viennes ici dans cette tenue ? Tu tiras sur ton short, mais le peu de tissu ne couvrait pas grand chose.






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Israël D. Everglade

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MessageSujet: Re: Nouveaux voisins - Israël/Méryt   Nouveaux voisins - Israël/Méryt EmptySam 28 Sep - 10:37





Ton sourire s’effaça lorsque la somnambule claqua la porte derrière elle, vous coinçant tout les deux sur le toit. Le bruit la fit sursauter et c’est toute perdu qu’elle regardait autour d’elle. Son regard vint enfin sur toi. Elle sursauta. « Bien joué Calloway ». Elle te regarda avec de grands yeux pendant que tu lui désignais la porte. « Nous voilà bloqué ensemble sur le toit ». Elle plissa le nez à tes mots et déclara d’un ton sec : « Arrête les blagues, Everglade. T'es pas fort là dedans ». Tu fis un demi-sourire pendant qu’elle revenait sur ses pas et tentait d’essayer d’ouvrir la porte. Une fois. Deux fois. Sans succès bien entendu étant donné qu’elle était ensorcelée pour ne s’ouvrir qu’aux locataires armés de leurs baguettes. Une mesure nécessaire pas les temps qui couraient. Elle maugréa dans sa barbe, ce qui t’amusa encore un peu plus. Elle te donnait l’impression d’un petit poussin piégé dans une cage. Un poussin sexy, te dis-tu en profitant du spectacle d’une Méryt vêtue d’un simple boxer et d’un débardeur. Ton regard s’attarda sur ses longues jambes nues, ses courbes si attirantes, ses petites fesses qui remuaient au fil de ses tentatives de forcer la poignée que tu adorerais toucher. « Si tu veux me faire le même coup que l'autre fois, c'est petit Israël. Enlève le sort que tu as jeté à cette porte. » Tu la dévisageas, amusé qu’elle puisse penser ça, et leva les mains comme si tu te rendais Ses yeux lâchèrent les tiens pour te regarder de bas en haut à la recherche de ta baguette… Que tu avais oublié à l’intérieur. Abattue, Méryt alla s’installer dans un coin du toit, à ton exact opposé et encercla ses jambes de ses bras pour se réchauffeur. Ce n’était plus l’image d’un poussin qu’elle dégageait mais d’une petite fille perdue qui avait bien besoin d’être rassurée. Tu te fis violence pour ne pas la rejoindre dans la seconde. Une nouvelle brise glacée arriva, ce qui la fit frissonner de plus belle.  « Quelqu'un va bien remarquer ton absence non ? L'hôte de la maison n'est plus là, c'est bien tragique. Tess aura surement besoin de toi. Tu semble lui être indispensable... » Dit-elle soudainement avec une pointe d’ironie. Cette réplique te tira un haussement de sourcil ainsi qu’un grand sourire. « Serais-tu jalouse Calloway ? ». Elle te regarda et tu étais prêt à parier qu’elle se mettait à rougir. Tu savais parfaitement que tu ne la laissais pas indifférente même si elle et toi tentaient toujours de le nier. Vos rares baisers échangés au fil de ces dernières années, ce jour si proche où tu avais emménagé et que vous vous étiez presque retrouvé à demi-nu dans l’appartement de ta belle…  C’était une chose. Mais le fait qu’elle considérait peut-être Tess comme une rivale… Tu étais plus qu’euphorique. Tu te sentis obligé de clarifier la situation : « pour répondre à ta question Tess est une amie… Très chère, une collègue parfaite et une colocataire sympas. Mais c’est tout. Elle a été amoureuse de moi, c’est sûr, mais pas moi. Et elle l’a comprit ». Un vent glacial te happa une nouvelle fois et te frigorifia. Inutile de te dire ce que la jeune dormeuse pouvait ressentir dans son état. Soupirant, tu enlevas ta veste de smoking pour la lui tendre. « Prends-là Calloway. Je ne voudrais pas que tu tombes malade, ça ne serait plus aussi drôle de te persécuter le temps que tu te rétablisses ». Elle sembla surprise de ta soudaine attention mais ne fit pas le moindre geste pour la prendre. Exaspéré tu lui lanças et lui tourna le dos. « Met-là ou jette-là, fais comme tu veux après tout ». Tu entendis un froissement d’étoffe mais tu ne te retournas pas pour voir ce qu’elle avait décidé. Pris d’une soudaine inspiration, et sous le coup de l’alcool aussi, tu lui dis : « Tu sais que tu as de la chance que je sois là, Calloway ». Tu la laissas te répondre sans y faire attention et ajouta : « Je vais te dire pourquoi. Tu connais l’existence des Phénix, n’est-ce pas ? Ces gens qui croient que résister au Nouveau Régime du Seigneur des Ténèbres est un devoir pour ramener la paix et que ceci fait d’eux des héros et toutes genres de conneries ». Tu sortis une cigarette de ta poche et la balança. « Fichue saloperie… Enfin, que tu les connaisses ou pas, j’ai vu apparaître ton nom lors d’un rapport d’un indic ». Tu lui laissas le temps de bien comprendre ce que signifiait ceci avant de reprendre. « Mais ne t’inquiètes pas j’ai effacé ce passage du rapport, et si cette sangsue de Seth ne fourre pas son nez n’importe où il ne réapparaitra pas. N’est-ce pas gentil de ma part ? ». Tu ricanas tout seul. « Je me demandes quand même pourquoi je fais ça pour toi. Ma première réaction aurait dût être de te convoquer au Ministère… Quoique l’idée de t’interroger m’a trottée dans l’esprit. Comme au bon vieux temps, pas vrai ? Toi et moi dans un bureau... ». Tu reniflas et fût parcourut d’un frisson. Tu étais cette fois sérieux lorsque tu lui demandas : « Alors comme je t’ai épargné ça, j’ai bien le droit à une petite récompense, non ? ». Pourquoi pensais-tu à ça ? Qu’est-ce que cela t’apporterais ? Peut-être parce que tu en avais besoin, point. Cette fille était ta bouffée d’oxygène dans ce monde si pollué. Ton remède à ta mélancolie. Rien que l’idée de prendre possession d’elle t’enivrais. Bien sûr une fois totalement redevenu maître de tes émotions demain il y ait des chances que tu chasses ces pensées d’une pichenette. Mais pas ce soir. Ce soir il n’y avait que toi et elle. Pas d’enquêtes, pas de sœur plongée dans le coma, pas de Phénix ou de Mangemort. Alors tu dis : « je veux que tu m’embrasses et qu’ensuite tu me dises ce que tu penses de moi ».

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Méryt-Ahmès J. Calloway

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MessageSujet: Re: Nouveaux voisins - Israël/Méryt   Nouveaux voisins - Israël/Méryt EmptyDim 29 Sep - 0:54




Israël & Méryt-Ahmès

« 
Mais il faut pas que tu désespères, perds pas espoir, promis juré qu’on la vivra notre putain de belle histoire. Ce sera plus des mensonges. Quelque chose de grand, qui sauve la vie qui trompe la mort qui déglingue enfin le blizzard»


A ton plus grand malheur, tu venais, sans t'en rendre compte, de laisser partir ta seule chance d'échapper au mangemort. Avoir claquer cette porte, même endormie, était surement la pire des erreurs que tu es faite depuis un petit moment. Bien sur lors qu’Israël te le fit remarque, tu crus à une mauvaise blague de sa part. Tu essayas donc de l'ouvrir, plus d'une fois, en vain. Tu t'étais résignée à l'ouvrir par tes propres moyens. De plus, tu avais oublié ta baguette magique. Dans ton sommeil, tu n'avais pas eu la merveilleuse idée de la prendre. Stupide. Tu étais stupide. Pourquoi fallait-il que tu sois une somnambule stupide qui se fourrait dans des coups pareil ? Tu savais que cette nuit allait être horrible, mais tu n'avais jamais pensé à ça. Etre enfermée, dehors, sur le toit avec Israël. Une belle connerie. Tu n'aurais jamais pu imaginer pire situation. Tu espérais qu'il te jouait un mauvais tour et qu'il tirait bientôt sa baguette magique de sa poche pour vous libérer. Mais il te montra ses mains vides. En obsevant un peu mieux, tu remarquas qu'il ne l'avait pas dans ses poches non plus. Vous étiez donc bien dans un merdier. Et par ta faute d'après ses dires. Il avait qu'à prendre ses précautions lui aussi ! Même sans elle, une rafale de vent un peu forte aurait pu fermer cette porte. Il aurait pu y mettre une cale. Oui on trouvait toujours un moyen de rejeter la faute sur les autres. Tu allas t'installer dans un coin du toit. Tu voulais te réchauffer ou du moins garder le peu de chaleur corporelle que tu avais. Tu allais tomber malade, c'est certain. Tu étais entrain de ruminer contre toi même puis tu t'adressas une nouvelle fois à Israël. Lui parlant de ses invités et de sa très chère Tess. Tu le vis hausser les épaules et affivher un très grand sourire. « Serais-tu jalouse Calloway ? » Tu faillis t'étouffer. Qu'est-ce qu'il ne fallait pas entendre. Pourtant, l'homme semblait y croire. Tu le regardas, un peu plus intensément. Il croyait vraiment que tu étais jalouse de Tess ? Jalouse qu'il puisse partager quelque chose de plus amicale avec cette mangemorte ? « Pour répondre à ta question Tess est une amie… Très chère, une collègue parfaite et une colocataire sympa. Mais c’est tout. Elle a été amoureuse de moi, c’est sûr, mais pas moi. Et elle l’a comprit  » Ah ouais quand même. Cette Tess semblait parfaite à ses yeux. Tu n'étais pas du même avis bien sur, bien que tu ne doutas pas que Tess soit une très bonne mangemort dans son cas. Son coeur qui était devenu pierre en confirmait. Mais une amie. La blague. Une amie qui te tournait le dos pour rejoindre un amour qu'elle savait impossible. Si Israël pouvait considérer une telle personne comme une amie, tant mieux pour lui. Mais toi, tu avais vu tout le mal qu'elle avait fait à Tobias en le quittant, même amicalement, et ce n'était pas digne d'un ami. Du moins, tu n'aimerais pas d'un ami comme cela. Soudain une rafale de vent te coupa dans tes pensées. Cette fois-ci le vent était plus glaciale que les dernières fois.  « Prends-là Calloway. Je ne voudrais pas que tu tombes malade, ça ne serait plus aussi drôle de te persécuter le temps que tu te rétablisses  » Tu levas la tête vers celui qui t'avait adressé ses mots. Israël te tendait sa superbe veste de smoking. Pourquoi était-il si gentil ? si... compréhensif ? C'était encore une mauvaise blague ? Tu sais ! Elle était empoissonnée ou bien il y avait un acide bizarre dans ses manches qui te démangerait jusqu'à la fin de ta vie. «  Met-là ou jette-là, fais comme tu veux après tout. » dit-il tout en te jetant sa veste sur ta figure et se retournant. Bon il n'avait peu être rien mit dans cette veste. Après tout, il semblait l'avoir porté toute la soirée et il ne se grattait pas. C'était bon signe, en quelque sorte. Tu l'enfila. Tu eus soudain plus chaud. La chaleur de son corps était encore présente dans sa veste. Tu te surpris à apprécier plus que tu ne devrais cette chaleur. Tu respiras lentement et regardas Israël qui se tenait de dos. Même de dos, le jeune homme était terriblement élégant, c'en était rageant. Soudain une effluve monta jusqu'à ton petit nez. Le parfum d'Israël. Un parfum qui te remémora des souvenirs. Ton estomac se tordit. Tu te levas, ne quittant toujours pas Israël des yeux, et t'adossas sur le bord du toit. Tu jetas un petit coup d'oeil. D'ici on pouvait voir tout Pré-au-Lard endormit.

« Tu sais que tu as de la chance que je sois là, Calloway ? » Tu laissas étouffer un rire. Ca c'était la meilleure ! De la chance qu'il soit là ? C'était l'hôpital qui se foutait de la charité là. « Une chance ? Laisse moi rire. Je me serais bien passé de ce cadeau empoissonné. » dis-tu, d'un ton sec. Mais il ne sembla pas se préoccuper de ta réponse. Il continua dans sa lancé. « Je vais te dire pourquoi. Tu connais l’existence des Phénix, n’est-ce pas ? Ces gens qui croient que résister au Nouveau Régime du Seigneur des Ténèbres est un devoir pour ramener la paix et que ceci fait d’eux des héros et toutes genres de conneries. Fichue saloperie… Enfin, que tu les connaisses ou pas, j’ai vu apparaître ton nom lors d’un rapport d’un indic. Mais ne t’inquiètes pas j’ai effacé ce passage du rapport, et si cette sangsue de Seth ne fourre pas son nez n’importe où il ne réapparaîtra pas. N’est-ce pas gentil de ma part ?  » Il ricana. Tu essayas de digérer toutes ses informations. Toi qui pensais avoir été assez discrète jusqu'à là et bien tu t'étais trompée. Mais ce qui te surpris le plus, c'était la réaction d'Israël. Pourquoi avoir fait ça ? Pourquoi ne voulait-il pas croire qu'elle puisse faire un minimum parti de ce groupe de résistant ? Pourquoi avoir effacé son nom ? Pourquoi la protéger !? «  Je me demandes quand même pourquoi je fais ça pour toi. Ma première réaction aurait dût être de te convoquer au Ministère… Quoique l’idée de t’interroger m’a trottée dans l’esprit. Comme au bon vieux temps, pas vrai ? Toi et moi dans un bureau... » Lui aussi s'en souvenait. Les heures de colle que tu avais passé en sa compagnie lorsqu'il était pion. Tu aimerais effacé ça de ta mémoire, mais tu ne pouvais pas. Tu l'entendis renifler. C'était lui qui allait tomber malade maintenant. Maintenant que tu avais chaud, tu n'avais pas envie de lui rendre cette veste. tu étais trop bien. «  Alors comme je t’ai épargné ça, j’ai bien le droit à une petite récompense, non ?  » Tu levas un sourcil ? Sérieusement. Il voulait une récompense, un petit cadeau. Il lui devait bien ça après tout ce qu'il t'avait fait endurer pendant des années et même durant les quelques semaines depuis qu'il avait débarqué ici et une nouvelle fois dans ta vie alors que tu t’efforçais de l'oublier. Ce soir le jeune homme était d'humeur blagueuse. Mais ce n'était pas la seule de la soirée. Une autre n'allait pas tarder à arriver et celle-là, tu ne t'y attendais pas le moins du monde. « je veux que tu m’embrasses et qu’ensuite tu me dises ce que tu penses de moi »

Tu te répétais ses paroles dans ta tête. Avais-tu bien compris ? D'après son air, oui. Mais pourquoi te demandais-t-il ça ? Ton coeur s'emballa une nouvelle fois. Tu ne comprenais pas ce qu'il cherchait à faire, ce qu'il cherchait à prouver en te demandant ça. Tu te redressas et t'avanças vers lui. Tu ne savais pas ce que tu allais faire. Enfin une chose est sure, tu allais improviser, comme toujours avec lui. Tu n'étais plus qu'à un mètre quand tu t'arrêtas. Tu devais lever la tête pour le regarder. « Je ne t'ai rien demandé. » lâchas-tu de but en blanc. Tu déglutis. Tu plongeas tes yeux dans les siens. Tu le laissais espérer. Espérer que tu allais bientôt l'embrasser. C'était toi qui menait la danse maintenant. Il t'avait laissé les rennes. « C'est ton propre choix. » Tu avanças encore. Un peu plus. Vous n'étiez qu'à quelques centimètres. Tu restas silencieuse quelques instants, pas assez pour qu'il puisse prendre la parole. Tu pris une grande inspiration. Tu essais de paraître aussi insensible que lui. « Même si je t'avoue que je ne le comprends pas Everglade. Tu avais une occasion en or de me pourrir la vie, comme tu ne l'as jamais fais. Et tu l'as laissé filé. Pourquoi ? » Tu fis un autre pas. Tu étais de plus en plus proche de lui. Il devait s'attendre à ce que tu l'embrasses, que tu te jettes sur lui. Il croyait surement que tu n'attendais que ça, que tu étais frustrée depuis la dernière fois où vous aviez faillit dépasser une limite infranchissable. Cette fois où tu l'avais revu pour la première fois depuis des années. Cette fois où vous vous étiez embrassés comme jamais, où il avait commencé à te déshabiller et où tu t'étais accroché à lui comme pour aller plus loin. Bien sur, tu y repensais souvent. Qui n'y penserait pas ? Tu t'étais posée un tas de questions depuis ce jour. Et tu n'avais pas eu de réponses. En t'approchant, tu sentais l'alcool qui venait du jeune homme. Il avait bu. Pas étonnant. Il était l'organisateur d'une fête. Était-ce pour ça qu'il se comportait de cette façon ? Qu'il t'avait dit toutes ces choses ce soir ? Tu étais assez proche de lui. Tu posas la main sur son torse. Tu ne savais pas ce que tu faisais. Tu te hissas sur la pointe de tes pieds. Tu étais à la hauteur du jeune homme. Vos visages étaient près, trop près. Tout d'abord, tu regardas ses lèvres pulpeuses qui ravivèrent des souvenirs en toi. Puis tu levas tes yeux vers les siens. Tu t'approchas comme si tu allais l'embrasser. Mais tu t'arrêtas avant. Un petit sourire sur les lèvres. « A moins que tu es agis comme ça parce que tu tenais trop à moi ? Tu ne voulais pas me perdre Everglade ? » Vos souffles chauds se mêlaient. Ton coeur battait la chamade, mais tu ne faisais pas attention. Il était vrai que tu avais terriblement envie de poser tes lèvres sur les siennes. Tu avais envie, encore une fois, d'y goûter, mais tu savais que si tu le faisais, tu n'arriverais pas à te contrôler comme la dernière fois. Avant que tu ne puisses poser tes lèvres sur celles du beau jeune homme, tu te reculas. Ta main était toujours sur son torse. Tu tournas autour de lui. Ta main te suivait. Tu passas dans son dos. Tu te mis une nouvelle fois sur la pointe des pieds pour atteindre son oreille. « Et depuis quand, ce que je pense de toi compte pour toi ? Je croyais que tu n'avais que faire de l'avis d'une sois disant "sang-de-bourbe". » Tu te détachas de lui. Tu t'éloignas. Le froid prenait place entre vos deux corps. Tu t'en rendis compte en t'éloignant. En étant proche de lui, tu n'avais pas eu froid malgré le peu d'habits que tu avais. La proximité de vos corps t'avait donné chaud. Israël était toujours de dos. Il n'avait pas bougé. Tu resserras sa veste autour de ton corps. Tu marchas, fis le tour de son corps et tu te postas devant lui une nouvelle fois. « Je te trouve odieux. Odieux de nous imposer ta présence à moi et Tobias après tout ce que tu nous as fait. » Tu fis quelques pas vers lui. Tu ne savais pas pourquoi. Tu étais attiré par lui, par son corps. C'était comme si ton corps avait besoin de se retrouver près du sien. Comme si c'était une nécessité. Comme si il ne pouvait en être autrement. « Tu croyais vraiment que j'allais t'embrasser Everglade ? Que j'allais "te récompenser" ? Après ce que tu m'as fais subir, c'était la moindre des choses ce que tu as fait. » Pourquoi t'étais-tu autant rapprocher ? Tu devais reculer, mais tu n'y arrivais pas. Ses lèvres t'appelaient. Tu en avais envie, mais tu te refusais à céder à la tentation. Tu ne devais pas. Ça allait te faire du mal, trop de mal.





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Dernière édition par Méryt-Ahmès J. Calloway le Ven 4 Oct - 8:24, édité 1 fois
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Israël D. Everglade

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MessageSujet: Re: Nouveaux voisins - Israël/Méryt   Nouveaux voisins - Israël/Méryt EmptyDim 29 Sep - 6:47





Pourquoi pensais-tu à ça ? Qu’est-ce que cela t’apporterais ? Peut-être parce que tu en avais besoin, point. Cette fille était ta bouffée d’oxygène dans ce monde si pollué. Ton remède à ta mélancolie. Rien que l’idée de prendre possession d’elle t’enivrais. Bien sûr une fois totalement redevenu maître de tes émotions demain il y ait des chances que tu chasses ces pensées d’une pichenette. Mais pas ce soir. Ce soir il n’y avait que toi et elle. Pas d’enquêtes, pas de sœur plongée dans le coma, pas de Phénix ou de Mangemort. Alors tu dis : « je veux que tu m’embrasses et qu’ensuite tu me dises ce que tu penses de moi ». Elle se mit à te regarder comme si elle n’en croyait pas ses oreilles. Ce qui devait être le cas. C’est à se demander ce qu’il est entrain de se passer dans ta tête. Tu aurais pu trouver autre chose, non ? Dire ce qu’elle pense de toi, franchement. Mais qu’espérais-tu ? Depuis que votre chemin s’est croisé à ses onze ans, tu n’avais cessé de la harceler et de faire sa vie une longue succession de brimades et petits piques. Elle s’avança alors vers toi et se tint à moins d’un mètre de ton corps. Elle dût lever la tête pour te regarder.  « Je ne t'ai rien demandé », lâcha-t-elle simplement. Elle ne t’avait rien demandé ? Ton poil se hérissa. Ne comprenait-elle pas l’importance du geste que tu avais fait pour elle. Effacer des preuves d’un rapport officiel. Un acte qui pourrait te faire passer pour un traître au Régime du Seigneur des Ténèbres. Pourtant tu l’avais fait, plutôt naturellement sans te soucier de ce qui pourrait arriver. De toute façon seule Tess le savait et ce n’était pas elle qui te trahirait. Ses yeux étaient plantés dans les tiens. Ses si beaux yeux… « C'est ton propre choix. » Elle s’avança encore un peu pour n’être plus qu’à quelques centimètres de toi et laissa s’écouler encore quelques secondes avant d’ajouter : « Même si je t'avoue que je ne le comprends pas Everglade. Tu avais une occasion en or de me pourrir la vie, comme tu ne l'as jamais fais. Et tu l'as laissé filé. Pourquoi ? » Encore quelques pas. Quelques pas. Bizarrement, tu ne trouvais plus du tout la scène comique. Le ton froid que conservait Méryt t’énervait. Ne devrait-elle pas se jeter à ton cou ? Encore une fois elle te résistait mais… Différemment. « Peut-être que je me ramolli ? ». Elle posa sa main sur ton torse et se mit sur la pointe des pieds pour arriver à ta hauteur. Tu regardais ses lèvres si attirantes à quelques centimètres des tiennes. Des lèvres que tu te mis à désirer avec encore plus d’ardeur. Tu sentis son souffle caresser ton visage, son odeur envahir tes sens. Elle arbora un petit sourire si craquant et dit : « A moins que tu es agis comme ça parce que tu tenais trop à moi ? Tu ne voulais pas me perdre Everglade ? » Vos souffles chauds se mêlaient désormais. Tenir à elle ? Elle se mordit la lèvre inférieure, comme si elle réfléchissait à l’éventualité de faire ce que tu lui avais demandé. « Tu crois ça ? Tu es un peu prétentieuse ». Finalement elle se remit sur ses pieds et commença à tourner autour de toi, sa main toujours au contact de ton torse. Toi tu ne bougeais pas. Qu’avait-elle en tête ? Votre discussion prenait un tour très intéressant. Inattendu. Comme à chaque fois que tu la rencontrais. Non, elle n’était décidément pas banale. Elle était Méryt. Toujours de dos, elle approcha sa bouche de ton oreille : « Et depuis quand, ce que je pense de toi compte pour toi ? Je croyais que tu n'avais que faire de l'avis d'une sois disant "sang-de-bourbe". » Elle se détacha de toi pour en faire le tour et se remit en face de toi. Elle resserra ta veste pour se protéger un peu mieux du froid avant d’enchaîner : « Je te trouve odieux. Odieux de nous imposer ta présence à moi et Tobias après tout ce que tu nous as fait. » Ton pouls s’accéléra. Même si ses paroles te touchèrent au plus profond de toi tu fis mine de rien. « Vraiment ? C’est donc ce que tu penses de moi ? Après tout ce que j’ai fais, tous les risques que j’ai pris. Quel manque de gratitude ». Elle conserva son masque de froideur qui ne lui allait définitivement pas. Ses traits d’habitude si joyeux avaient un air sévère que tu n’aimais pas. « Tu croyais vraiment que j'allais t'embrasser Everglade ? Que j'allais "te récompenser" ? Après ce que tu m'as fais subir, c'était la moindre des choses ce que tu as fait. » Cette fois tu explosas, d’autant sous le coup de l’alcool. Tu lui attrapas les poignets sans douceur pour la coller à toi. Elle ouvrit de grands yeux apeurés. Ta voix tremblait désormais lorsque tu t’adressas à elle. « Ce que je t’ai fait… Ouvre les yeux Calloway ! Pourquoi crois-tu que personne à Poudlard n’osait venir t’ennuyer malgré tes origines douteuses lorsque je n’étais pas là ?! Qui les empêchaient de s’en prendre plus méchamment à toi ? ! Et encore aujourd’hui pourquoi tu ne t’ais pas encore retrouvé dans une salle d’interrogatoire ? ». Elle avait un air de totale incrédulité sur le visage. « Hé oui. Moi. Ça t’en bouche un coin, pas vrai ? ». Tu soupiras. Pourquoi fallait-il qu’elle te mette dans cet état ? Un autre point devait être éclairci. « Quant à Tobias, ton fabuleux grand ami si gentil et si mignon qui s’est fait larguer par l’immonde Tess… Tu ne connais que la moitié de l’histoire alors ne la juge pas trop vite ». Elle tremblait désormais. De froid, de peur ou par rapport à ce que tu lui avais dit ? Tu clignas plusieurs fois des yeux pour dissiper les affres de ce que tu avais bu et la fixa intensément. Son beau visage apaisa doucement ta colère. Tu levas la main droite et écarta délicatement une mèche de ses cheveux. « Tu as peut-être raison… Je tiens à toi… Et ça me fait peur ». Le contact de son visage sous tes doigts t’électrisa. Tu n’en pouvais plus. Alors tu pris son visage avec une délicatesse qui te surprit et tu posas tes lèvres sur les siennes. Elle pouvait te gifler que ça ne te ferait rien. Peu importait sa réaction à ce stade. Tu en avais besoin.

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Méryt-Ahmès J. Calloway

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MessageSujet: Re: Nouveaux voisins - Israël/Méryt   Nouveaux voisins - Israël/Méryt EmptyVen 4 Oct - 8:20




Israël & Méryt-Ahmès

« 
Mais il faut pas que tu désespères, perds pas espoir, promis juré qu’on la vivra notre putain de belle histoire. Ce sera plus des mensonges. Quelque chose de grand, qui sauve la vie qui trompe la mort qui déglingue enfin le blizzard»


Tu t'étais rapprochée de lui. Vous n'étiez qu'à quelques centimètres l'un de l'autre. Il venait tout juste de te demander de l'embrasser, comme si c'était la chose la plus normal du monde, comme si vous le faisiez tous les jours. Hors ce n'était pas le cas. Les deux rares fois où vous l'aviez fait avait été intense. Surtout le deuxième baiser. Vous étiez à deux doigts de ne plus vous contrôler. Tu ne pouvais le nier, il t'attirait. Plus que de raison même. A chaque fois qu'il t'avait embrasser, tu en voulais plus. Tu voulais encore touché à ses lèvres, passer ta main dans ses cheveux, sentir ses mains dans le creux de tes reins. L'idée d'aller plus loin t'avait effleuré l'esprit bien entendu. Tu l'avais même rêvé une fois, quelques jours après son emménagement. Tu aimerais goûté à sa chaire, connaître chaque centimètre de sa peau, de son corps. Mais ça t'était interdit. Tu ne pouvais y accéder. C'était trop. Israël avait été ton bourreau pendant des années, tu ne pouvais succomber à ses charmes, pourtant c'était ce qui arrivait. Tu te détestait de le désirer autant et tu le détestait encore plus qu'il soit aussi désirable. Tout était contradictoire dans tes pensées. Tu avais envie de lui, mais en même temps, il le dégoûtait. Pour ce qu'il avait fait, ce qu'il était (un sbire du Lord noir) et ce qu'il allait surement faire. Mais des choses en lui t'attirait, te rendait folle de lui, même si tu n'arrivais pas à l'admettre. Tu n'arrivais pas à en avoir conscience, par pour le moment du moins. Tu ne sais pas si tu arriverais à y prendre conscience un jour, que tu aurais le courage de passer ce cap, que tu n'es plus peur d'avoir mal. Tu commenças à lui parler par rapport à "son geste" charitable. Tu lui fis remarquer qu'il avait laissé passer un coup en or, qu'il aurai pu te ruiner. Mais il ne l'avait pas fait. Étonnant venant d'Israël. Plus qu'étonnant. Tout en parlant, tu remarquas qu'il semblait surpris que tu t'adresses à lui. Croyait-il vraiment que tu allais lui sauter au cou, l'enlacer de tes bras et le couvrir de baisers avec tes lèvres roses. «  Peut-être que je me ramolli ? » Tu secouas la tête. Tu n'y croyais pas bien sûr. Israël, se ramollir ? Pas son style. Il devait surement préparer un truc plus grand, plus gros. Tu décidas de le faire languir, encore et encore. Le laisser espérer, le torturer. Si il t'avait demander de l'embrasser, c'était qu'il en avait envie. Il n'aura pas ce qu'il désire. Du moins pas tout de suite, pas aussi facilement. Tu posas ta main sur son torse, musclé. Ça ne t'étonnait même pas. Tu t'étais hisser sur tes pointes de pieds quand tu émis l'éventualité qu'il tenait trop à toi pour te préserver. Tu ne croyais pas tes paroles. Enfin si un petit peu, tu aimerais que se soit le cas. Une petite part de toi le voulait, mais tu savais qu'il ne le dirait pas. Tu étais si près de ses lèvres. Tu étais dans tous tes états. « Tu crois ça ? Tu es un peu prétentieuse  » Tu fis une petite moue et te reculas. Tu le regardas dans les yeux avec un petit air moqueur. Tu continuas à tourner autour de lui. C'était évident qu'il allait éluder ta question. Ce n'était pas son genre de répondre, même avec un coup dans le nez. Malgré que tu te doutait de sa réaction, ton coeur se serra. Tu aurais aimé qu'il dise oui. Mais en même tu redoutais qu'il le dise, tu n'aurais su comment réagir. Tu continuas à tourner autour de lui, répondant à ses questions. Quand tu lui fis partager ce que tu pensais de lui, il te dit qu'il ne comprend pas que tu penses ça de lui, car il aurait fait tellement de choses pour toi. Que tu étais ingrate. La blague. L'alcool réussissait au Everglade. Il se détendait plus dit donc. Tu dis alors une remarque de trop. Tu le vis se transformer. Il explosa. Tu ne savais si c'était sous le coup de tes paroles ou de l'alcool. Peu être les deux. Surement. Mais il te saisit par les poignets. Tu ne t'y attendait pas. Tu fus plus que surprise. Il te tira à lui sans aucune douceur. Tes poignets se trouvèrent contre son torse. Ton corps avait était entraîné dans l'élan. Il avait une poigne forte. Ta poitrine s'était écrasée contre tes bras pliés. Tu avais mal. Il te faisait mal. La peur envahissait tout ton corps. Tes yeux étaient ouverts en grand. Tu devais être blanche. Il s'adressa à toi, d'une voix tremblante que tu ne lui connaissais pas. Cela te surprit encore plus. « Ce que je t’ai fait… Ouvre les yeux Calloway ! Pourquoi crois-tu que personne à Poudlard n’osait venir t’ennuyer malgré tes origines douteuses lorsque je n’étais pas là ?! Qui les empêchaient de s’en prendre plus méchamment à toi ? ! Et encore aujourd’hui pourquoi tu ne t’ais pas encore retrouvé dans une salle d’interrogatoire ? » Ton souffle se coupa. Il racontait quoi ? Où voulait-il en venir. Tu n'y croyais pas, tu n'arrivais pas y croire. C'était impossible. Ta peur se transforma en incrédulité pendant quelques instants. « Hé oui. Moi. Ça t’en bouche un coin, pas vrai ?  » Plutôt oui. Il te faudrait un moment pour t'en remettre. Comment pouvais-tu être sûr que ce qu'il te racontait était vrai ? Qu'il ne te racontait pas de mensonge ? Peu être qu'il disait parce qu'à l'école, il avait dit aux autres que tu étais son punching-ball attitré ? Que personne ne devait te blesser pour qu'il le fasse mieux lui même après. Tu n'y comprenais plus rien. Ses paroles et ses gestes étaient contradictoires. Tout ça se bousculait dans ta tête. Tu n'y comprenais plus rien.

« Quant à Tobias, ton fabuleux grand ami si gentil et si mignon qui s’est fait larguer par l’immonde Tess… Tu ne connais que la moitié de l’histoire alors ne la juge pas trop vite. » Un frisson te parcouru. Tes tremblements étaient incontrôlables durant quelques secondes. Tu ne su si c'était des tremblement de froid, de peur ou de colère. Mais la dernière remarque ne te plaisait pas. Tu devais la relever. Lui dire que lui non plus ne connaissait pas toute l'histoire. Qu'il n'avait pas aussi bien connu Tess, pas autant qu'il voulait le croire. Que Tess n'était plus la même qu'à Poudlard, mais ça il ne pouvait pas le savoir puisqu'il les avait abandonné. Il ne savait pas à quel point Tess avait était bonne avec elle et Tobias dans le temps et que quand elle avait recroisé Israël, elle avait changé du tout au tout. Elle avait fait du mal à Tobias, l'ami le plus cher que tu avais. Mais tu ne pu le lui dire, car il avait reprit la parole. « Tu as peut-être raison… Je tiens à toi… Et ça me fait peur. » Il avait dit tout ça tout en te caressant la joue et en replaçant une de tes mèches de cheveux. Ton coeur s'arrêta de battre. Tu pouvais mourir en cet instant présent. Tu n'y croyais pas tes oreilles. Tu ouvris légèrement la bouche surprise. Tu étais sur le cul. Il y avait quand même le "peu être", mais il avait dit "je tiens à toi". Il en avait peur oui, tout comme toi. Mais putain, qu'est ce que c'était bon de l'entendre dire ça, plus que tu ne l'aurais cru. Tu eus du mal à reprendre ta respiration. Bordel de merde. Ce qui suivit te surprit encore plus. Tu sentis ses deux mains prendre ton visage avec une délicatesse inconnue jusqu'ici. Tu vis la scène se dérouler au ralentit. Il se pencha vers toi. Une nouvelle fois tu eus le souffle coupé. Ton coeur s'emballait. Israël devait surement l'entendre. Ton sang tapaient sur tes tympans. Et enfin il posa ses lèvres sur les tiennes. Le feu reprit de l'ampleur dans le creux de ton ventre. Une sensation tout aussi agréable que dérangeante. La pression sur tes lèvres étaient de plus en plus forte. Vos lèvres jouaient le même ballet que quelques semaines plutôt. Mais cette fois-ci, le baiser était un peu plus doux, mais pas pour longtemps. Vos lèvres jouèrent de plus en plus vite, avec plus d'ardeur, plus d'envie. Tu passas tes mains dans son cou, te mettant sur la pointe des pieds. Tu montas l'une de tes mains le long de son cou, rencontrant sa chevelure si douce. Tes doigts s'y mêlèrent pendant que vos langues se rencontraient. Tu ne respirais pas. Tu profitais de cet instant. Cet instant si bon. Tu ne réalisais pas pleinement ce que tu faisais, mais vous étiez entrain de vous embrassez. Et c'était bon, trop bon. Tes doigts ne lâchaient pas ses cheveux. Tu lui mordillas la lèvre inférieur. Tu étais collée à lui. Plus proche que jamais. Vos deux corps ne feraient bientôt plus qu'un. Ton torse était plaqué contre celui musclé d'Israël. La place parfaite en cet instant présent. Tu avais la tête qui tournait, de plus en plus. Comme si tu avais bu. Soudain, tu pris conscience de ce qu'il se passait comme si tu venait tout juste de te réveiller. A moitié surprise, tu le mordis. Pas fort, mais assez pour qu'il se sente. Tu te dégageas de lui, à la limite d'être honteuse. Tu ne portas pas ta main à ta bouche, mais tu savais que tes lèvres étaient gonflées et brûlantes de ce baiser. Ton coeur n'arrivait pas à se calmer. Tu avais envie de fondre sur ses lèvres, de les retrouver encore une fois. De mêler vos corps, de perdre tes mains dans sa chevelure, de t'accrocher à lui comme à un rocher. Mais au lieu de te rapprocher, tu t'éloignas d'un pas encore. Ton coeur se serra. Tu ne compris pas pourquoi, mais tu sentais que les larmes venaient.

Pour le moment aucunes ne coulaient. Tu repris lentement ta respiration. « Je ne pensais pas que tu tenais à moi comme ça.» Tu étais encore bouleversée. Ton esprit était embrouillé, tu ne savais plus que penser. Tu relevas la tête. Tu rencontras les yeux d'Israël. Tu avais encore les joues roses de plaisir. Tu étais honteuse. Tu scrutas son regard. Tu te plongeas dans ses beaux yeux. Tu t'y perdis quelques instants. Malgré les différences qui étaient plus qu'évidentes entre vous, tu devais reconnaître que tu avais besoin d'Israël. Il te complétait. Oui tu le détestait, mais tu l'aimais autant que tu le détestait. Tout en lui était fait pour que tu l'aimes et que le détestes en même temps. Tu étais inévitablement attirée par lui, par sa personnalité, par sa prestance, son charisme, mais tu détestait son comportement, son coté tombeur et mangemort. Et c'est pour ça que tu t'interdisait de reconnaître que tu l'aimais. Tu avais peur qu'il te fasse du mal, encore plus qu'il ne l'avait fait, qu'il joue avec tes sentiments qui étaient sincères. Il y avait toujours une barrière qui t'empêchait de te jeter sur lui, de t'offrir complètement à lui. Et ça te faisait mal, car ce que tu désirais le plus au monde était accessible et inaccessible en même temps. Tu sentis alors une larme coulé le long de ton visage de poupée. Tu te mordis la lèvre. Tu écrasas cette larme, preuve de ta faiblesse. « Moi aussi, je suis perdue Israël. »  Tu le regardas encore une fois. Le vent s'était levé une nouvelle fois. L'adrénaline était retombée et tu resentais une nouvelle fois le vent. Tu ramenas la veste à toi et entouras ton corps avec. Sa veste allait surement être chiffonné, mais il n'avait pas l'air de s'en faire. Le parfum d'Israël vint une nouvelle fois te chatouiller le bout du nez quand tu bougeas le bout de tissu. Tu secouas la tête, reprenant tes esprits. « Je n'arrive pas à comprendre, à te comprendre. » Tu partais sur un sujet épineux. Etais-tu vraiment sûr de vouloir connaître les moindres pensées du jeune homme ? Peu être pas, mais il allait bien falloir passer par là. Si il voulait faire évoluer la relation dans quelque sens que se soit, ils devaient tout mettre au claire. Même si ça devait faire mal. Tu te dirigeas vers le bord du toit quelques pas derrière. Tu t'accoudas d'abord au toit et pris un grand bol d'air. Puis tu te laissas glisser et t'assis par terre. Tu pris ta tête entre tes mains. Puis tu lâchas : « Pourquoi essayer de me faire comprendre que tu m'as protégé à Poudlard, alors que la plupart du temps tu me faisais vivre un enfer. » Tu te relevas, tu ne tenais plus en place. Tu savais que faire de ton corps, tu ne savais plus où aller où t'installer ou même comment te tenir. Tu étais perturbée. Et ce petit manège devait bien amuser ton ancien bourreau. A moins qu'il soit dans le même état que toi. Tu tournais en rond. Tu ne savais comment agir. Soudain, tu te tournas une nouvelle fois vers l'homme qui te mettait dans cette état. Tu le regardas dans les yeux, tu ne le quittas. Puis tu lui lâchas de but en blanc : « Et toi, dis moi. Que penses-tu de moi ? Quelle image as-tu de moi ? Toujours celle d'une sois disant sang de bourbe ? Les mentalités ont-elles évoluées depuis Poudlard ou tout le monde pense toujours comme ça. » Tu avais besoin de le savoir. Tu avais peur, mais tu en avais besoin. Tu fis quelques pas dans sa direction, attendant sa réponse.

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Israël D. Everglade

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MessageSujet: Re: Nouveaux voisins - Israël/Méryt   Nouveaux voisins - Israël/Méryt EmptySam 5 Oct - 5:31





Depuis combien de temps étiez-vous sur ce toit ? Tu ne le savais pas. Tu remarquas que les effets de l’alcool tendaient à s’estomper au fil et à mesure que votre conversation évoluait, à moins que ça ne soit une impression ? Lorsque tu te mis à la provoquer, elle répondit. Lorsque tu lui demandas de t’embrasser elle se retint. Tu la trouvais… Imprévisible. Vraie. Tu ne savais pas à quoi t’attendre avec elle et alors que tu pensais enfin la comprendre, elle s’empressait de te prouver le contraire. Elle arriva à te reprocher ton attitude à Poudlard. Là tu ne laissas pas passer. Tu l’attrapas par les poignets et l’approcha à toi sans aucunes douceurs. Mais lorsque tu vis son si beau visage apeuré, tu te fis violence pour te calmer. Puis tu replaças une mèche de ses cheveux. Là tu te mis à traduire en parole ce que tu pensais : « Tu as peut-être raison… Je tiens à toi… Et ça me fait peur ». Le contact de son visage sous tes doigts t’électrisa. Tu n’en pouvais plus. Alors tu pris son visage avec une délicatesse qui te surprit et tu posas tes lèvres sur les siennes sans savoir comment elle réagirait. Tes lèvres frôlèrent les siennes deux petites secondes avant qu’elle ne se décide à te renvoyer ton baiser. Vos deux bouches s’accordaient parfaitement, comme si vous étiez fait l’un pour l’autre. Son odeur t’emplit les sens à nouveau. Oui, tu la désirais, maintenant tu en étais sûr. Celle que tu avais harcelée, humiliée et rabaissée pendant des années. Celle que tu qualifiais de sang-de-bourbe et indique de son statut de Sorcière. Celle qui avait toutes les raisons de te détester. C’était cette personne que tu étais entrain d’embrasser et qui te répondait avec la même fougue croissante. Ses mains passèrent dans tes cheveux pour approcher un peu plus son corps du sien. Vous étiez désormais collé l’un à l’autre. Tu frôlas de ta main son dos pour finir par effleurer le haut de ses fesses. Tu sentis le désir monter en toi en même temps que son cœur à elle semblait s’emballer dans sa poitrine. Elle aussi n’était pas indifférente à votre échange, mais ça tu le savais déjà. Vos derniers « échanges » avaient été trop passionnés pour n’être le fruit que de l’envie d’un instant. Sans crier gare, elle te mordit la lèvre inférieure un peu plus fort que raison. Tu avais déjà connu quelques femmes qui adoraient ça, toi en premier, mais que sa vienne de Méryt, cela t’étonna au plus haut point. Elle se détacha de toi aussitôt et porta sa main à ses lèvres, visible sous le choc de ce qu’elle venait de faire. Tu tentas de faire bonne figure et dit d’un air faussement amusé : « Tu es une vraie tigresse ». Elle ne fit pas attention à ta remarque. Elle était troublée, aucuns doutes là-dessus.  « Je ne pensais pas que tu tenais à moi comme ça ». Sa voix était tremblant, comme si elle se retenait de pleuré. Ce qui devait être le cas d’ailleurs. Elle se mit à te fixer intensément à tel point que ça en devenait dérangeant. Elle attendait peut-être une quelconque réponse de ta part. Tu hésitas à tourner ses dernières paroles à la dérision, mais au plus profond de toi tu savais qu’elle en souffrirait. Et voir Méryt souffrir… ça n’avait plus rien à voir avec Poudlard. Tu avais grandit. « Je ne le savais pas non plus… Ou peut-être que si. Je ne sais plus quoi penser Méryt », avouas-tu en te mettant tes mains derrière ta tête tout en soupirant. Tu stoppas cependant ton geste en répétant tes paroles dans ta tête. Méryt. Tu l’avais appelé par son prénom. C’était sans doute l’une des premières fois. Tu ne savais pas si elle y avait fait attention. Elle leva sa main à son visage pour écraser une larme avant de reprendre la parole. « Moi aussi, je suis perdue Israël. » Une petite bourrasque se fit ressentir mais tu n’en montras aucun signe. Méryt elle rajusta ta veste qu’elle agrippait fermement. « Je n'arrive pas à comprendre, à te comprendre. » Tu ricanas. « C’est ce qui fait mon charme ». Elle n’esquissa pas le moindre sourire. Raté Everglade, dommage. Tu la regardas s’accouder au bord du toit, prendre une grande bouffée d’air avant de se laisser glisser par terre. Elle enfuit sa tête dans ses bras et lâcha : « Pourquoi essayer de me faire comprendre que tu m'as protégé à Poudlard, alors que la plupart du temps tu me faisais vivre un enfer. » Tu sentis ton estomac se tordre et une once de culpabilité te prendre à la gorge. Pourquoi remettait-elle ça encore sur le tapis ?! N’avait-elle pas comprit que s’était dans son intérêt ?! Elle se releva et te fixas une nouvelle fois. Tu distinguas à la lumière du soir des traces de larmes. Elle se mit à avancer, reculer, faire des ronds sur place comme si elle ne savait pas où se mettre. « Il ne faut quand même pas abuser », dis-tu en reniflant. « Tu étais avec moi ce ne pouvait dont pas être un enfer », rajoutes-tu en esquissant un sourire. Elle ne réagit pas. Alors elle te demanda : « Et toi, dis moi. Que penses-tu de moi ? Quelle image as-tu de moi ? Toujours celle d'une sois disant sang de bourbe ? Les mentalités ont-elles évoluées depuis Poudlard ou tout le monde pense toujours comme ça. » Alors là tu étais coincé. « Ce n’est pas beau de retourner les questions des autres Calloway », grognas-tu. Que pouvais-tu faire ? Plusieurs solutions s’offraient à toi : lui mentir, tourner tout ça en dérision, l’envoyer balader, lui dire la vérité… Mais quelle vérité ? Tu n’étais même pas sûr de ce que tu ressentais pour elle. Et puis de quel droit te demandait-elle ça ? Tu ne lui devais rien. Tu te donnas une gifle mentale. Elle l’avait fait. Alors pourquoi pas toi ? Avais-tu peur ? Non, ça tu te refusais à le penser. Si elle l’avait fait alors toi aussi tu pouvais le faire. D'autant que cette question devait vraiment la travailler pour qu'elle te demande ça à toi. « Ce que je penses de toi ? ». Elle hocha la tête tout en s’approchant doucement. « Je… Je pense… aaah Calloway, pourquoi tu rends les choses si compliqués ??!! », Fais-tu en soupirant. Tu ne savais pas comment aborder la chose, tu choisis donc un moyen détourné. « Quand je t’ai vu pour la première fois à Poudlard, j’ai t’ai tout de suite remarqué. Une petite gamine avec des étoiles dans les yeux, qui sautillait partout et s’émerveillait de tout. C’était… rafraîchissant. Puis des rumeurs ont apparu comme quoi tu parlais de choses étranges. De choses Moldus. Ta réputation s’est faîte ainsi. Le petit cercle d’élèves dont je faisais parti et qui deviendra plus tard le noyau des Obscurs a commencé à se moquer de toi. Certains pensaient déjà à te jouer de mauvais tours… De très mauvais tours. Alors j’ai prit les choses en main. J’en ai intimidé beaucoup mais cette réaction a commencé à être perçue bizarrement. Alors j’ai dût agir ». Tu repris ton souffle en la dévisageant. Elle en attendait plus visiblement. « Enfin voilà tout ça pour te dire… Ce que tu es à mes yeux... Une jeune femme... Belle, attirante, sincère, avec une joie de vivre que peu de monde peut se vanter d’avoir, et malgré tout ce que tu as vécu le regard de la petite fille en émerveillement de l’époque ne t’a jamais quitté ». Mais qu’est-ce que tu faisais ? Tu t’étonnais de plus en plus de ce que cette soirée te faisait dire. « Mais une part de moi te déteste ». Elle hocha la tête en plissant les yeux, s’attendant probablement à une énième méchanceté de ta part. Mais elle ne vint pas sous la forme à laquelle elle devait s’attendre. « Je te déteste de hanter mes nuits et de t’introduire si souvent dans mes pensées ». Vous n’étiez plus qu’à quelques centimètres l’un de l’autre. Etait-ce toi ou elle approchait sa main de la tienne ? Ton air était si sérieux désormais. Elle attendait quelque chose, tu le savais. Alors tu le dis : « Tu n’es pas une... Sang-de-bourbe. Tu ne l’as jamais été pour moi. Quant à ceux qui le pensent encore, ils peuvent aller se faire voir ». Tu attendis quelques secondes avant de demander, pris d’inspiration : « Calloway, maintenant que tu sais tout ça je veux que tu me dises… ». Tu retins ton souffle. « Est-ce que tu m’aimes ? Est-ce que tu penses à moi ainsi ? ». Pourquoi avais-tu demandé ça ? Tu ne le sais pas. Mais tu attendais sa réponse avec impatience. Tu devais savoir.

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Méryt-Ahmès J. Calloway

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MessageSujet: Re: Nouveaux voisins - Israël/Méryt   Nouveaux voisins - Israël/Méryt EmptyDim 6 Oct - 3:02




Israël & Méryt-Ahmès

« 
Mais il faut pas que tu désespères, perds pas espoir, promis juré qu’on la vivra notre putain de belle histoire. Ce sera plus des mensonges. Quelque chose de grand, qui sauve la vie qui trompe la mort qui déglingue enfin le blizzard»


Vos lèvres jouaient ensemble. Elles s’emboîtaient parfaitement, elles étaient en symbioses. Comme si elles s'étaient attendues pendant des années et qu'elles se retrouvaient après de longues années. Leur mouvement se faisait de plus en plus rapide, de plus en plus insistant, avec plus d'ardeur, de passion. Tes mains avaient retrouvés le même chemin que la dernière fois, c'est à dire dans ses cheveux. L'une était resté dans son cou, à la racine de ses cheveux, tandis que l'autre se frayait un chemin à travers les fines bouclettes de sa chevelure. Pendant que tu jouais avec ses cheveux, tu sentis une légère pression dans ton dos, ce qui te poussa encore plus à ta coller à lui. Vos deux torses étaient emboîtés. Ta poitrine s'insérait parfaitement bien. Tu pouvais sentir son coeur. Du moins, tu croyais. Tu n'arrivais pas tellement à distinguer lesquels étaient tes battements et les siens, mais les deux coeurs semblaient s'emballer tous les deux. Le tien s'emballa encore plus lorsque tu sentis sa main traîner un peu plus bas dans ton dos. Le mangemort frôlait du bout des doigts le haut de tes fesses. Le désir montait, il faisait partie de ton corps en entier désormais. C'était bon, trop bon pour être vraie. Puis, tout d'un coup tu le mordis. Ce geste te permit de te dégager de son emprise. Ton coeur s'emballait encore. C'en était trop pour lui. Il ne pouvait supporter ça. Tu lui faisait endurer trop de chose. Tu reculas de quelques pas. Tu entendis Israël t'adresser un petit : «  Tu es une vraie tigresse. » d'un ton amusé. Tu n'avais pas envie de rire. Tu ne relevas même pas cette remarque. Il pouvait penser ce qu'il voulait de cette petite morsure involontaire. Tu ne savais même pas pourquoi tu avais fais ça. Tu savais que certains hommes aimaient ça et cela semblait plaire au mangemort. Tu ne savais si tu l'avais fait pour lui faire plaisir inconsciemment ou si c'était pour se dégager de son emprise. Surement la deuxième option. Ton inconscient essayait peu être de te ramener à la raison, d'une certaine façon. Mais là, maintenant, tu étais plus perdue qu'autre chose. Tu ne savais plus que penser. Le contact des ses mains sur ton corps t'avait dans tous tes états. Dans des états que tu ne connaissais même pas. Tu commenças à lui parler d'une voix tremblante. Toi qui voulais paraître un minimum crédible, c'était foutu. Tu te sentais si petite, vulnérable. Tu avais envie de pleurer. Tu sentais que les larmes n'allaient pas tarder à arriver, mais tu essayais de te donner un minimum de prestance. Tu le regardas, plus intensément que tu ne l'aurais dû. Tu essayais de le sonder, de voir ce qu'il avait ressentit. Essayer d'identifier dans quel état il était. S'il était comme toi. Perdu. « Je ne le savais pas non plus… Ou peut-être que si. Je ne sais plus quoi penser Méryt  »  Tu n'essayas pas de déchiffrer ses paroles. Tout se mêlait dans ta tête. Tu commençais à perdre le file. Tu ne savais même plus comment réagir. Tu ne fis même pas attention qu'il t'avait appelée Méryt et non "Calloway" ou "sang-de-bourbe" comme il faisait quand vous étiez plus jeune. Ce n'était qu'un détail désormais. Un petit détail dont tu ne te préoccupais plus désormais. Tu avais d'autre chat à fouetter. Tu devais mettre de l'ordre dans ta tête. Une larme coula sur ton doux visage. Tu t'empressas de l'écraser, mais tu te doutais qu'il l'avait déjà vu. Il semblait tout voir. Tu lui avouas que tu n'arrivais pas à le comprendre. Il ricana. Il se foutait de toi ou bien ?« C’est ce qui fait mon charme. » Encore une fois, tu ne relevas pas cette remarque. D'un certain coté, tu la trouvais déplacée. Il essayait peu être de détendre l’atmosphère mais c'était raté mon petit. Il fallait revoir ses classique Everglade. Ce genre de blague marchait peu être avec tes charmantes collègues de boulot, mais pas ici. Pas avec toi. Tu n'étais pas l'une d'entre elles. Tu étais l'exact opposé et jamais tu ne leur ressemblerais. Des pimbêches aux talons des beaux mangemorts. Pas ton style. Tu t'éloignas. Tu ne tenais plus en place. Tu continuais à lui parler. «  Il ne faut quand même pas abuser. Tu étais avec moi ce ne pouvait dont pas être un enfer. » dit-il avec un sourire aux lèvres. Toi ça te faisait pas sourire. Du tout même. Tu le regardas intensément. « Arrête de jouer à ça Everglade. Ça ne marche pas avec moi. Je ne suis pas une des tes pétasses du ministère. » Voila c'était dit. Les choses étaient claires maintenant. Il pouvait jouer au Don Juan si il voulait, mais si il voulait que ça marche avec toi, il fallait qu'il soit plus subtile.


Tu lui renvoyas la question qu'il t'avait posé quelques minutes. Tu étais perturbée par tout ce qu'il s'était passé. C'était certain. Quelques secondes plus tard, tu regrettas de lui avoir posé cette question. Tu fermas les yeux un instant. Réfléchissant à tes paroles. Bien sûr, tu avais quand même envie de savoir, mais une partie de toi avait peur de ce qu'il pourrait dire. Tu n'aurais jamais dû poser cette question. Tu étais prêt à lui proposer d'oublier cette question quand il prit la parole. « Ce n’est pas beau de retourner les questions des autres Calloway. » grogna-t-il. « Ce que je penses de toi ?» Tu secouas la tête. C'était l'heure de vérité. Allait-il être sincère avec toi. Tu l'espérais. Même si d'un coté, tu ne le voulais pas. Tu étais tellement contradictoire. Tu n'étais pas habitué à ressentir ça. « Je… Je pense… aaah Calloway, pourquoi tu rends les choses si compliqués ??!!  » Etait-ce si difficile de dire ce qu'il pensait de toi ? Tu ne demandais pas la lune quand même. Tu l'avais bien fait, alors pourquoi pas lui ? Tu le regardas intensément, attendant la suite. « Quand je t’ai vu pour la première fois à Poudlard, j’ai t’ai tout de suite remarqué. Une petite gamine avec des étoiles dans les yeux, qui sautillait partout et s’émerveillait de tout. C’était… rafraîchissant. Puis des rumeurs ont apparu comme quoi tu parlais de choses étranges. De choses Moldus. Ta réputation s’est faîte ainsi. Le petit cercle d’élèves dont je faisais parti et qui deviendra plus tard le noyau des Obscurs a commencé à se moquer de toi. Certains pensaient déjà à te jouer de mauvais tours… De très mauvais tours. Alors j’ai prit les choses en main. J’en ai intimidé beaucoup mais cette réaction a commencé à être perçue bizarrement. Alors j’ai dû agir. Enfin voilà tout ça pour te dire… Ce que tu es à mes yeux... Une jeune femme... Belle, attirante, sincère, avec une joie de vivre que peu de monde peut se vanter d’avoir, et malgré tout ce que tu as vécu le regard de la petite fille en émerveillement de l’époque ne t’a jamais quitté. » Tu t'attendais à tout, sauf à ça. Tu venais de te prendre une claque monumentale. C'était donc vrai. Il te protégeait depuis le début. Enfin protéger à sa manière. Qu'essaye-t-il de dire à travers ses mots ? Qu'il t'aimait depuis toujours mais que ses amis l'empêchaient de se comporter bien avec toi ? Non. Cela ne ressemblait pas à Israël, pas à cet Israël que tu connaissais depuis toujours. « Mais une part de moi te déteste. » Ah. Tu avais raison. C'était plus du Israël ça. Tu baissas la tête tout en la secouant. Tu devais le répugner. Une sorcière de sang pure qui s'intéressait plus aux choses moldus et à la magie blanche plutôt que d'être une fervente supporteur du lord noir. « Je te déteste de hanter mes nuits et de t’introduire si souvent dans mes pensées. » Tu eux le souffle coupé une nouvelle fois. Ça devenait une habitude ce soir. Vous vous surpreniez tellement. Tu t'insérais dans ses rêves ? Comme lui dans les tiens ? Impensable. Mais pourtant c'est ce qu'il disait. Jamais tu n'aurais cru ceci de la part d'Israël. Toi qui croyait qu'il avait un coeur de pierre, qu'il était un tombeur et un coureur de jupons. Il avait donc une certaine sensibilité au fond de lui ? Tu détachas tes yeux de son visage. Et tu réalisas que vous étiez proches encore une fois. Seuls quelques centimètres te séparaient de lui. Seulement quelques centimètres. Tu pouvais attraper sa main et la conduire sur ta hanche. Tu voulais qu'il te touche, qu'il te fasse ressentir toutes ses sensations si fortes que seul lui te procurait. Tu voulais qu'il effleure ton dos, tes reins, tes hanches, ton ventre, tes fesses, ton cou, tes joues... Tout ton corps. « Tu n’es pas une... Sang-de-bourbe. Tu ne l’as jamais été pour moi. Quant à ceux qui le pensent encore, ils peuvent aller se faire voir. » Tu avais envie de l'embrasser. De lui dévorer la bouche. Mais pensait-il vraiment ses paroles ? Ou bien disait-il seulement ça pour t'amadouer ? Peu être, cela pourrait très bien être son style. « Calloway, maintenant que tu sais tout ça je veux que tu me dises... Est-ce que tu m’aimes ? Est-ce que tu penses à moi ainsi ? »

Waouh. Tu t'attendais tout sauf à ce qu'il te pose cette question, c'était extrêmement bizarre. L'aimer ? Il allait vite en besogne le bonhomme. « Je ne peux pas vraiment répondre à cette question... » dis-tu dans un souffle. Question qui n'allait surement pas lui plaire. Mais c'était vrai. Comment savoir comme ça si elle l'aimait. Elle qui pensait depuis tout ce temps qu'il n'y avait eu que de la haine entre eux. Certes, ils semblaient s'attirer comme des aimants, mais jamais tu n'avais pensé à Israël comme un potentiel amoureux. Jusqu'ici cela semblait impensable, impossible.  « Je ne sais plus ce que je ressens, ce que je pense. » Et c'était vrai. Tu n'avais jamais été aussi perdue, perturbée. Et il voulait qu'il te dise comme ça de but en blanc que tu l'aimais ? Voila qui était fort. Toutes ses années, vous vous étiez détestés. Mais depuis un moment, un long moment, tes sentiments semblent avoir changé. Ce n'est pas la première fois que tu sortirais avec un mangemort. Il y a déjà eu Andy. Mais votre relation avait été si intense, si forte, si houleuse. Tu ne savais pas si tu voulais vivre ça encore une fois. Malgré tout cela avait été tes plus belles années de relation. En plus des quelques mois avec ton amant Kenneth. Encore une relation interdite. Il fallait croire que tu aimais ça. Tu étais définitivement bizarre.  « Le problème c'est que j'ai peur. Peur de mes sentiments. Peur de ce que je peux ressentir. Je m'en mêle avec tout ça. Je ne sais plus ce que je ressens. » Ta bouche parlait toute seule. Tu ne la contrôlait plus. Tu perdais la tête. Voila ce qu'il se passait. Tu perdais la tête. Tu n'étais plus seine d'esprit, tu devenais folle. Folle de lui. Non, tu ne pouvais pas. C'était contre nature. Mon dieu. Tu ne savais plus que penser. Par la barbe de merlin ! Pourquoi cela devait-il être si compliqué ?! « Tout ce que je sais c'est que j'ai peur que tu me fasses souffrir, comme tu as fait souffrir Ivy ou toutes les autres. Alors t'aimer, je ne sais pas. Je n'en suis pas sûre, pas du tout même. Tout ce que je sais, c'est que tu m'attires. Plus que de raison même. » Tu repris ton souffle. Tu relevas la tête vers lui. Tu croisas ses yeux. Cela suffit à te mettre de nouveau dans tous tes états. C'était malsain. « Je ne devrais même pas te désirer autant. C'est contre nature. Je suis anormale. Toutes personnes saines d'esprit ne devraient pas te désirer autant. Surtout pas en voyant ce que tu es et ce que tu as fait. Après tout le mal que tu peux faire autour de toi. » Il allait croire que tu allais remettre sur le tapis vos années scolaires. Mais ce n'était pas le cas. Tu savais qu'il n'avait pas fait souffrir que toi. Il était un mangemort. Un mangemort très bien placé. Pour être là où il était, il devait certainement avoir fait un tas de missions. Ce qui impliquait la torture, la mort, la capture de fugitifs. Tout ce que tu détestais. « Je ne parle pas de moi ou de Tobias. Mais de tous ses autres personnes que tu as fait souffrir avec ton rôle de mangemort. » Son rôle n'était un secret pour personne. Tout le monde à Pré-au-Lard et même à Londres connaissaient le rôle d'Israël Everglade. Ce grand et beau mangemort à qui on pouvait faire confiance pour n'importe quelle mission. « Tout en toi devrait faire que je te déteste. Je devrais te haïr de tout mon être. Tu es tout le contraire de ce que je voudrais désirer. J'aime les choses pures, blanches, saines. Et tu es le contraire de tout ça. Tu es l'exacte opposé même. » Tu avais toujours rêvé de la belle magie, de belles histoires d'amour. Pourquoi n'arrivais-tu pas à vivre ce que tu voulais ? Pourquoi tu t'enrôlait toujours dans des relations plus compliqués les unes que les autres ? Tu aimais te faire du mal, il fallait croire. « Tu as toutes les femmes à tes pieds. Toutes plus belles les unes que les autres. Pourquoi ne pas m'oublier ? Faire comme si je n'existait pas ? Ce serait tellement plus simple que tu ailles retrouver un des ses pétasses du ministère. » Tu le pensais. Il était vrai que se serait plus simple qu'il se trouve avec une mangemorte ou même avec Tess et qu'il t'oublie définitivement. Que vous quittiez la vie de l'un et de l'autre. Vivre votre vie chacun de votre coté. Mais d'un certain coté, maintenant tu n'en avais plus envie. Tu le voulais pour toi, rien que pour toi. Tu ne te comprenais plus. Pourquoi fallait-il qu'il te mette dans cet état ? Sacré Israël. Sacré toi...
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MessageSujet: Re: Nouveaux voisins - Israël/Méryt   Nouveaux voisins - Israël/Méryt EmptyDim 6 Oct - 7:25





Pourquoi avait-il fallut que tu lui demande ça ? Pourquoi avait-il fallut que tu en viennes jusque là ? Cet instant où vous étiez collés l’un à l’autre où vous vous embrassiez sans penser à rien d’autre qu’au moment présent. Pas de Phénix, pas de Mangemort, pas de guerre souterraine. Non, juste deux jeunes gens épris l’un de l’autre mais trop aveugles, ou trop fiers, pour se l’avouer. Quels signes te fallait-il de plus ? Elle était faîte pour toi. Tu avais essayé de détendre l’atmosphère avec de petites blagues habituellement si appréciés de la gent féminine mais avec elle… Avec elle ça ne marchait pas forcément. Et maintenant elle était à deux doigts de pleurer. « Arrête de jouer à ça Everglade. Ça ne marche pas avec moi. Je ne suis pas une des tes pétasses du ministère. » Voila elle l’avait dit. Elle avait par ces paroles stoppées toutes tentatives de dragues habituelles auxquelles tu recourais. La conversation atteignit son paroxysme lorsque tu lui demandas si elle t’aimait. Si ça lui arrivait de penser à toi comme à un véritable petit ami. Une question qui te taraudait depuis quelques temps. « Je ne peux pas vraiment répondre à cette question... » Forcément. Quelle réponse pouvait-elle t’apporter ? Qu’est-ce que tu espérais ?? « Ce n’est pas l’impression que tu donnais il y a de ça encore quelques secondes », dis-tu sans sourire. Elle était troublée, tu le voyais bien. « Je ne sais plus ce que je ressens, ce que je pense. » Tu avais l’impression de tourner en rond. Cette discussion était apparemment bloquée, ce qui commençait à t’énerver. « C’est bien notre problème ». Tu savais que ce n’était pas facile, ni pour elle ni pour toi, mais le fait de ne pas avancer… C’était pire pour toi. « Le problème c'est que j'ai peur. Peur de mes sentiments. Peur de ce que je peux ressentir. Je m'en mêle avec tout ça. Je ne sais plus ce que je ressens. Tout ce que je sais c'est que j'ai peur que tu me fasses souffrir, comme tu as fait souffrir Ivy ou toutes les autres. Alors t'aimer, je ne sais pas. Je n'en suis pas sûre, pas du tout même. Tout ce que je sais, c'est que tu m'attires. Plus que de raison même. » Elle reprit son souffle, comme si elle craignait de ne pas pouvoir continuer. Toi tu te contentais de la regarder, le visage fermé. Tu commençais à comprendre l’image qu’elle avait de toi. Mais après tout n’était-ce pas de ta faute ? Ses si jolis yeux rencontrèrent encore une fois les tiens. « Je ne devrais même pas te désirer autant. C'est contre nature. Je suis anormale. Toutes personnes saines d'esprit ne devraient pas te désirer autant. Surtout pas en voyant ce que tu es et ce que tu as fait. Après tout le mal que tu peux faire autour de toi. » Et c’était reparti pour un tour. Poudlard, méchant Israël, etc… Ne pouvait-elle pas aller de l’avant ? Ou avais-tu véritablement été trop loin ? Comme si elle lisait dans tes pensées elle te dit : « Je ne parle pas de moi ou de Tobias. Mais de toutes ses autres personnes que tu as fait souffrir avec ton rôle de Mangemort. » Ah. Effectivement c’était différent. « Tu ne peux pas comprendre », lâchas-tu en fronçant les sourcils. Mais elle n’y fit pas attention et continua sur sa lancée : « Tout en toi devrait faire que je te déteste. Je devrais te haïr de tout mon être. Tu es tout le contraire de ce que je voudrais désirer. J'aime les choses pures, blanches, saines. Et tu es le contraire de tout ça. Tu es l’exact opposé même. » L’opposé ? Tu ne te voyais pas comme une personne mauvaise. Exigent, avec de l’ambition et ne te laissant pas marcher sur les pieds, certes. Tu ne comprenais pas son point de vu. « Tu te leurres » dis-tu posément. Elle se mit alors à t’attaquer sur un tout autre terrain. « Tu as toutes les femmes à tes pieds. Toutes plus belles les unes que les autres. Pourquoi ne pas m'oublier ? Faire comme si je n’existais pas ? Ce serait tellement plus simple que tu ailles retrouver un des ses pétasses du ministère. » Tu soupiras. « Oui, sa serait tellement plus simple… Sauf qu’il y a une énorme différence entre elles et toi. C’est que justement tu es… Toi. Si tu ne l’as toujours pas compris après tout ce que je t’ai dit ce soir, c’est que tu te voiles la face. Quand à ce que j’ai fais depuis la fin de Poudlard… Je suis un Mangemort, certes. Mais avant tout un membre du gouvernement légalement en place. Je suis Inspecteur à la Brigade d’Elite de Baguettes Magiques, pas un psychopathe adepte de meurtres et d’atrocités. Le monde ne se résume pas à la magie blanche et aux adeptes des forces du mal ». Tu marchas vers elle et désigna l’extérieur du doigt, énervé. « Il faut que tu ouvres les yeux Méryt. Tu crois que tout les Mangemorts ne sont que des pourritures ?? Et que les Résistants, comme ils se nomment, sont de bons petits samaritains ? Laisse-moi te dire une bonne chose sur eux. Ils sont autant capables du pire que ceux de mon camp. Les tortures, les meurtres… C’est du pareil au même mais pour une idéologie différente. Tu penses que mon travail se résume à traquer les Phénix. Non ! (dis-tu en haussant la voix). Je rends également service à notre société. Je suis un membre du Ministère. J’arrête les violeurs, les meurtriers et toute cette race de gens indignes de notre monde. Je n’ai jamais fait du mal à une personne sans une excellente raison. Alors ne me sermonne pas sur mon travail et ce que je fais ». Tu étais encore une fois face à elle, à tel point que tu sentais son souffle. « Ces Phénix que tu portes en héros… Certains sont mauvais. Très mauvais. N’hésitant pas à faire exploser une bombe près d’une rue pleine d’innocents… Comme ma sœur ». Ses yeux s’agrandirent sous ta révélation. Tu fis un petit rire sans joie. « Oui ma Sœur, désormais entre la vie et la mort. Ma sœur qui n’a jamais rien fait de mal. Une simple victime collatérale dans la lutte contre l’oppression, n’est-ce pas ? Qu’as-tu à répondre de ces agissements ? Penses-tu que c’est mérité ce qu’il lui arrive ? Penses-tu que je sois plus mauvais qu’eux ?? Si c’est le cas j’en serais vraiment peiné ». Tu la dévisageas. « Une dernière chose et après je te laisserais la parole… Mon travail je l’aime… Parce que la plupart du temps il aide les gens à vivre en paix. Mais toi… Je t’ai fais passer avant mon travail... Et avant tout... Qu’est-ce que tu en déduis ? ». Tu avais glissé ta main dans la sienne sans t’en rendre compte en attendant sa réponse.

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Méryt-Ahmès J. Calloway

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MessageSujet: Re: Nouveaux voisins - Israël/Méryt   Nouveaux voisins - Israël/Méryt EmptySam 2 Nov - 23:07




Israël & Méryt-Ahmès

« 
Mais il faut pas que tu désespères, perds pas espoir, promis juré qu’on la vivra notre putain de belle histoire. Ce sera plus des mensonges. Quelque chose de grand, qui sauve la vie qui trompe la mort qui déglingue enfin le blizzard»


Israël essayait de jouer de ses charmes avec toi. Comme si tu étais une de ses vulgères petites pouffes du ministères, comme si tu étais comme toutes ses femmes qui étaient à ses pieds. Mais avec toi, ce stratagème ne marchait pas. Tu avais appris à connaître le mangemort, tu avais compris comment il fonctionnait depuis le temps. Tu l'avais côtoyé durant tellement d'années que tu pouvais prétendre le connaitre presque par coeur. Peu être pas du coté de ses sentiments, mais de sa façon de pensée et de ses gestes et attitudes. D'ailleurs comme aurais-tu pû en savoir plus sur ses sentiments ? Tu ne savais même que penser des tiens. Tu n'arrivais pas à les décrire, à les comprendre. Ils te faisaient peur. Tu n'avais jamais été aussi perdue qu'à cet instant. Israël avait le don de te mettre dans cet état. Tu le détestait pour ça, mais sans le comprendre pourquoi tu ressentais une pointe d'excitation et de plaisir. Mais ça tu ne l'avouerais pas. Enfin pas intentionnellement. En tout cas tu commenças à parler. Tu parlas trop. Surement. Sans aucun doute. Tu dis des choses que tu ne pouvais plus contre dire. Tu lui avouas que tu étais attiré par lui, plus que tu ne devrais et que c'était immorale. En cet instant, tu lui dis tout ce que tu pensais de lui. Tout ce que tu avais enfoui au fond de toi. Tout ce que tu ressentais. Peu être que ça ne lui plairait, mais tant pis. Tu en avais besoin. C'était vital. Autant vider son sac, là, ici, maintenant, tant que vous étiez coincé tous les deux sans personne pour vous observer ou vous écouter. Tu lui décrivais l'image que tu avais de lui. Pour toi, Israël était quelqu'un de méchant, de sans coeur. Pour toi, Israël était loin d'être blanc comme neige. Très loin de l'être même. Et ça c'était tout le contraire de l'image que tu te faisais de ton futur mari, de ton prince charmant. Tu le lui fis remarquer. Cela ne sembla pas lui plaire. «  Tu te leurres. » dit-il posément. C'est alors que tu lui demandas pourquoi il ne voulait pas t'oublier. Pourquoi ne partait-il pas loin ? Très loin en compagnie d'une pétasse du ministère ou de l'une de ses femmes qui étaient à ses pieds depuis de longues années. Ou bien même, pourquoi ne tombait-il pas tout simplement amoureux de Tess, sa grande et fidèle amie qui n'attendait surement que ça. Tu l'entendis soupirer.« Oui, sa serait tellement plus simple… Sauf qu’il y a une énorme différence entre elles et toi. C’est que justement tu es… Toi. Si tu ne l’as toujours pas compris après tout ce que je t’ai dit ce soir, c’est que tu te voiles la face.» Ton coeur se pinça. Ton ventre s'entortilla. L'entendre dire ses paroles te firent chaud au coeur plus que tu ne l'aurais pensé. Il tenait donc vraiment à toi ? Te trouvait-il vraiment exceptionnelle ?  Etais-tu à ce point différente de toutes les autres ? Il fallait croire. Et cela te faisait tellement plaisir, plus que tu ne l'aurais jamais pensé. Tu ne répondis pas. Oui tu te voilais surement la face. Tu avais peur. Peur qu'il te fasse du mal ou qu'il se joue de toi. « Quand à ce que j’ai fais depuis la fin de Poudlard… Je suis un Mangemort, certes. Mais avant tout un membre du gouvernement légalement en place. Je suis Inspecteur à la Brigade d’Elite de Baguettes Magiques, pas un psychopathe adepte de meurtres et d’atrocités. Le monde ne se résume pas à la magie blanche et aux adeptes des forces du mal. » Tu avais envie de lui rire au nez. Il se fichait de toi ? Il te disait ça comme si il n'avait pas le choix, comme si c'était une évidence. A cet instant tu avais envie de le claquer. « Ce n'est pas parce que ce gouvernement est en place que tu dois t'y plier sans broncher. Si tu y participes, c'est que tu es d'accord avec tout ce que le Lord dit. Je me trompe ? » Tu t'avanças un peu vers lui. Tu en avais marre de passer pour la pauvre petite Méryt-Ahmès qui avait des rêves plein la tête. Tu ne voulais plus passer pour la naïve de service, pour la rêveuse, la petite enfant que tout le monde se moquait. « Et je ne suis pas naïve. Mon monde ne se résume pas qu'au bien et au mal. Mais tu peux être sûr que le monde dans lequel tu vis, en tant que mangemort, je ne le considérerais jamais comme le monde du bien. » Une lueur de détermination traversa tes yeux. Tu voulais lui faire prendre conscience que tu n'étais plus cette petite fille de Poudlard. Maintenant, tu pouvais te battre. Tu n'étais plus cette fragile petite Poufsouffle que l'on prenait pour une née moldue. Tu avais grandit. Tu t'étais affirmée, sûrement grâce à Israël, en partie. Tu ne voulais plus leur laisser croire que tu te laissais marcher sur les pieds, sans broncher.

« Il faut que tu ouvres les yeux Méryt. Tu crois que tout les Mangemorts ne sont que des pourritures ?? Et que les Résistants, comme ils se nomment, sont de bons petits samaritains ? Laisse-moi te dire une bonne chose sur eux. Ils sont autant capables du pire que ceux de mon camp. Les tortures, les meurtres… C’est du pareil au même mais pour une idéologie différente. Tu penses que mon travail se résume à traquer les Phénix. Non ! Je rends également service à notre société. Je suis un membre du Ministère. J’arrête les violeurs, les meurtriers et toute cette race de gens indignes de notre monde. Je n’ai jamais fait du mal à une personne sans une excellente raison. Alors ne me sermonne pas sur mon travail et ce que je fais » Tu l'avais énervé. La machine était parti. Tu ne pouvais l'arrêter maintenant. Il semblait tellement en colère que tu ne préféras pas prendre la parole. Il te faisait peur à cet instant. Il semblait incontrôlable et tu ne te sentais pas en sécurité à cet instant. Il fallait toujours que tu te fourras dans des situations impossibles ma pauvre Méryt. De plus, il s'était rapproché de toi. Vous étiez tellement proche, encore une fois. Tu sentais son souffle sur ton visage. Ses lèvres étaient tellement proches. Ses mains à quelques centimètres de ton corps qui ne demandait qu'à être enlacé.  « Ces Phénix que tu portes en héros… Certains sont mauvais. Très mauvais. N’hésitant pas à faire exploser une bombe près d’une rue pleine d’innocents… Comme ma sœur » Première claque. Tu n'avais pas été au courant de ça. C'était quoi ce cirque ? Impossible. Ce n'était pas possible. Jamais, au grand jamais, les phénix ne feraient de mal à des innocents sans aucune raison. C'était une erreur. Cela devait être une bande de gamins qui n'avaient pas le sens des responsabilités. Tu ne voyais pas une autre explication. Ce n'était pas possible autrement. Les Phénix ne vous avaient pas appris à agir de la sorte. Cela semblait inconcevable. Et sa soeur ? Israël avait une soeur ? Tu n'en avais jamais entendu parler. Elle devait, au contraire de son frère, être très discrète. «  Oui ma Sœur, désormais entre la vie et la mort. Ma sœur qui n’a jamais rien fait de mal. Une simple victime collatérale dans la lutte contre l’oppression, n’est-ce pas ? Qu’as-tu à répondre de ces agissements ? Penses-tu que c’est mérité ce qu’il lui arrive ? Penses-tu que je sois plus mauvais qu’eux ?? Si c’est le cas j’en serais vraiment peiné. » Tu inspiras profondément. Qu'allais-tu répondre ? Tu ne pouvais répondre que ce n'était pas dans votre politique, tu lui avouerais de cette manière faire partie des phénix alors que c'était loin d'être officiel. Il devait sans douter mais tu ne pouvais lui faire une déclaration officielle. Après cette conversation, rien ne pouvait l'empêcher de te faire arrêter pour cause de rébellion et de non allégeance au Lord Noir. « Une dernière chose et après je te laisserais la parole… Mon travail je l’aime… Parce que la plupart du temps il aide les gens à vivre en paix. Mais toi… Je t’ai fais passer avant mon travail... Et avant tout... Qu’est-ce que tu en déduis ? » Ta main s'était retrouvé dans la sienne. Ton coeur s'était arrêté. Que. Tu ne savais plus quoi penser. Merde ! Par la barbe de Merlin. Pourquoi te mettait-il autant la tête s'en-dessus dessous ? Tu ne savais que répondre. Pourquoi semblait-il tant contradictoire dans ses paroles.  « Que veux-tu que je te répondes Israël ? Oui, ça me touche terriblement ce que tu me dis, que tu penses à moi comme cela. Moi aussi, je pense à toi de plus en plus à toi comme cela. Je ne peux plus me le cacher, je ne peux plus te le cacher non plus. » Tu te rapprochas de lui. Tu allais prendre un risque. Tu pourrais pu aller en arrière mais tant pis. Tu ne pouvais plus te voiler la face comme te l'avait dit ton cher Israël. Tu posas ta main sur sa joue, exercent un rond avec ton pouce. Tu te hissas sur la pointe des pieds. Tu l'embrassas. Un doux baiser pour commencer. Paisible. Il ne fallait pas que vous vous laissiez emporté comme la dernière fois. Vos lèvres jouaient gentiment ensemble. Puis tu te séparas de lui, à contre coeur. « Mais tout nous sépare. Nos idéaux, nos amis, notre travail. Tout. » Tu secouas la tête. Mon dieu, que c'était dur. Terriblement dur. « Saches que j'ai conscience que les phénix sont loin d'être des petits sains. Je sais que leurs agissements sont loin d'être tout le temps blancs. Mais tu ne vas pas me faire croire que vous êtes les anges dans cette histoire, Israël. Oui vous faites des choses biens. C'est le moins que vous puissiez faire tout de même. Car, tu dois bien avouer, que le malheur ambiant que l'on trouve dans les rues est tout de même causer par les adeptes de la magie noire. C'est pour ça que les phénix se battent.» Tu avais failli dire "que l'on se bat", tu t'étais rétracté au dernier moment. « Je suis vraiment désolé pour ta soeur. J'espère qu'elle reviendra vite à elle, mais j'ai du mal à croire que ça soit eux qui ai fait ça. Il n'aurait pas de tel agissement. Ou alors ce sont des petits plaisantins qui n'ont pas conscience de l'impact que peux avoir leur bêtise. Mais un phénix ne ferait jamais de mal à des innocents. » Tu le regardas droit dans les yeux. Il pouvait être certain de tes paroles. Les phénix n'agissaient pas sans raison. Ce n'était pas eux à proprement parler qui étaient à l'origine de cet accident.

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Israël D. Everglade

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MessageSujet: Re: Nouveaux voisins - Israël/Méryt   Nouveaux voisins - Israël/Méryt EmptyMar 5 Nov - 1:56





Tu lui expliquais que tu n’étais pas qu’un Mangemort lambda mais un membre du Ministère ; Que tu rendais la vie plus facile à la plupart des gens. Mais elle était bien dure à convaincre. « Ce n'est pas parce que ce gouvernement est en place que tu dois t'y plier sans broncher. Si tu y participes, c'est que tu es d'accord avec tout ce que le Lord dit. Je me trompe ? » Elle s’avança vers toi tandis que tu réfléchissais à ses paroles. Non tu n’étais pas d’accord avec tout ce que le Seigneur des Ténèbres décidaient. Mais avais-tu le choix ? Dans chaque Gouvernement de chaque époque de mauvais choix avaient été faits. Il fallait bien un système en place sinon se serait l’anarchie. "Oui te trompes Calloway. Je ne cautionnes pas tout ce qu'il est entrain de se passer". Pourquoi ne comprennait-elle pas bordel?? « Et je ne suis pas naïve. Mon monde ne se résume pas qu'au bien et au mal. Mais tu peux être sûr que le monde dans lequel tu vis, en tant que Mangemort, je ne le considérerais jamais comme le monde du bien. » Quelle tête de mule ! « Il faut que tu ouvres les yeux Méryt. Tu crois que tout les Mangemorts ne sont que des pourritures ?? Et que les Résistants, comme ils se nomment, sont de bons petits samaritains ? Laisse-moi te dire une bonne chose sur eux. Ils sont autant capables du pire que ceux de mon camp. Les tortures, les meurtres… C’est du pareil au même mais pour une idéologie différente. Tu penses que mon travail se résume à traquer les Phénix. Non ! Je rends également service à notre société. Je suis un membre du Ministère. J’arrête les violeurs, les meurtriers et toute cette race de gens indignes de notre monde. Je n’ai jamais fait du mal à une personne sans une excellente raison. Alors ne me sermonne pas sur mon travail et ce que je fait !. CesPhénix que tu portes en héros… Certains sont mauvais. Très mauvais. N’hésitant pas à faire exploser une bombe près d’une rue pleine d’innocents… Comme ma sœur » Tu voyais bien que tes paroles la perturbaient. Elle n’était donc pas au courant. Peut-être avais-tu ouvert la porte au doute ? Tu l’espérais. « Oui ma Sœur, désormais entre la vie et la mort. Ma sœur qui n’a jamais rien fait de mal. Une simple victime collatérale dans la lutte contre l’oppression, n’est-ce pas ? Qu’as-tu à répondre de ces agissements ? Penses-tu que c’est mérité ce qu’il lui arrive ? Penses-tu que je sois plus mauvais qu’eux ?? Si c’est le cas j’en serais vraiment peiné. » Tu insistas sur ta sœur, et les conséquences de cette pathétique Résistance et que oui, il y avait également des dégâts collatéraux du côté des Phénix. « Une dernière chose et après je te laisserais la parole… Mon travail je l’aime… Parce que la plupart du temps il aide les gens à vivre en paix. Mais toi… Je t’ai fais passer avant mon travail... Et avant tout... Qu’est-ce que tu en déduis ? » Tu avais sa main dans la sienne désormais. Elle semblait chercher ses mots. Mais comme d’habitude elle trouva de quoi te répondre. Ce n’était pas Méryt pour rien. « Que veux-tu que je te répondes Israël ? Oui, ça me touche terriblement ce que tu me dis, que tu penses à moi comme cela. Moi aussi, je pense à toi de plus en plus à toi comme cela. Je ne peux plus me le cacher, je ne peux plus te le cacher non plus. » Elle approcha ses lèvres des tiennes tout en posant une main apaisante sur ta joue. Son contact t’électrisa une nouvelle fois. « Méryt », soufflas-tu. Enfin sa bouche se colla à la tienne. Votre baiser restait très sage par rapport à d’habitude mais tu ne t’en plaignais pas. Tu ne sais pas combien de temps cela dura mais sa restait trop court. « Mais tout nous sépare. Nos idéaux, nos amis, notre travail. Tout. » Bien sûr que tout vous séparait. « Peut-être que c’est justement ça le truc », dis-tu en souriant d’un sourire franc tout en caressant sa chevelure un peu emmêlée. « Saches que j'ai conscience que les phénix sont loin d'être des petits sains. Je sais que leurs agissements sont loin d'être tout le temps blancs. Mais tu ne vas pas me faire croire que vous êtes les anges dans cette histoire, Israël. Oui vous faites des choses biens. C'est le moins que vous puissiez faire tout de même. Car, tu dois bien avouer, que le malheur ambiant que l'on trouve dans les rues est tout de même causer par les adeptes de la magie noire. C'est pour ça que les phénix se battent.» Elle déglutit difficilement. « Je suis vraiment désolé pour ta sœur. J'espère qu'elle reviendra vite à elle, mais j'ai du mal à croire que ça soit eux qui ont fait ça. Il n'aurait pas de tel agissement. Ou alors ce sont des petits plaisantins qui n'ont pas conscience de l'impact que peux avoir leur bêtise. Mais un phénix ne ferait jamais de mal à des innocents. » Elle te regarda droit dans les yeux. Son regard était empreint d’une farouche détermination. Elle croyait sincèrement ce qu’elle te disait. Tu lui frôlas doucement les lèvres avec ton doigt pour l’empêcher de continuer à justifier les actes des Résistants. « Peu importe que tu les crois capable ou non de faire ce genres de choses. Ils l’ont fait. Et Phénix ou non, je veux bien que tu comprennes que je n’aurais pas la moindre pitié lorsque je retrouverais les responsables de cet attentat ». Elle frissonna, comme un triste écho à tes tristes paroles. « Et je veux que tu comprennes que je serais toujours là pour veiller sur toi, que tu crois en moi ou non. Je ne laisserais personne te faire du mal parce que… », Dis-tu en approchant une nouvelle fois ton visage pour capter son regard. Tes yeux étaient plongés dans les siens désormais mais tu hésitais à finir ta phrase. Ça impliquait tellement de choses. « Parce que… » . Tes lèvres étaient à quelques millimètres des siennes. Là tu ne jouais plus. Un nouveau palier risquait d’être franchit. Un palier que tu redoutais par-dessus tout car si tu le franchissais, plus rien ne serait comme avant. Mais tu étais allé trop loin ce soir pour t’arrêter là. Elle avait eut le courage de t’avouer à demi-mots ce qu’elle commençait à ressentir pour toi. Hors de question que tu te défiles, c’était presque une question de fierté. Alors tu lui avouas « Parce que je… t’aime » . Tu ne l’embrassa pas tout de suite, voulant bien qu’elle comprenne ce que tu venais de lui dire en la fixant intensément.

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Méryt-Ahmès J. Calloway

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MessageSujet: Re: Nouveaux voisins - Israël/Méryt   Nouveaux voisins - Israël/Méryt EmptyDim 22 Déc - 6:27




Israël & Méryt-Ahmès

« 
Mais il faut pas que tu désespères, perds pas espoir, promis juré qu’on la vivra notre putain de belle histoire. Ce sera plus des mensonges. Quelque chose de grand, qui sauve la vie qui trompe la mort qui déglingue enfin le blizzard»


« Oui tu te trompes Calloway. Je ne cautionnes pas tout ce qu'il est entrain de se passer. » dit-il. Tu roulas des yeux. Il essayait de te convaincre tant bien que mal que ce gouvernement avait des bons côtés, que toi tu ne voyait que les mauvais. Pour toi, il n'y en avait pas de bon. Tout pour toi était mauvais dans ce gouvernement. Tu ne le cachais pas à Israël. « Tout ce que tu peux dire, ne me fera pas changer d'avis Israël. Et je vois que c'est pareil de ton coté. Autant qu'on en reste là.  » Vous étiez têtu comme des mules, enfin surtout toi. Mais le jeune homme ne voulait pas s'avouer vaincu. Il voulait te montrer, tu ne savais pourquoi, qu'il avait un bon fond. Il voulait surement que tu es une autre image de lui, une image moins horripilante, moins méchante. Il commença à te parler de choses dont tu n'avais jamais entendu parler. Il essayait de discréditer les phénix à tes yeux. De les rendre infâmes. Mais tu n'y croyais pas, cela ne pouvait être possible. Ceux qui avaient fait ceci étaient des petits plaisantins qui appartenait peu être aux Phénix mais ne comprenaient alors pas le sens, le rôle de leur clan. Il te parla alors de sa soeur. De sa jeune soeur qui se trouvait au mauvais endroit au mauvais moment. Maintenant, elle se trouvait entre la vie et la mort. Tu ne savais comment réagir. Que dire. Jamais tu n'aurais jamais imaginé voir Israël touché par un tel événement. Tu étais triste pour lui. Tu aurais été triste pour n'importe qui, mais savoir que ça le touchait lui, t'attristas encore plus. Pendant qu'il parlait, il avait saisit ta main. Comme si vous étiez proche, comme si vous aviez été toujours des confidents, des amis. Comme si vous vous remontiez le morale depuis des années. Tu te mordis la lèvre. Les larmes te montaient aux yeux, mais tu ne devais pas craqué. Malgré que cette histoire te touchas au plus au point tu ne pouvais croire que les phénix, ton clan, est pu faire une telle chose. Toucher à des innocents, ce n'était pas leur genre. Tous les plans qu'ils élaboraient avaient un but précis et ce n'était pas de tuer de pauvres gens qui traînaient par là. Tu lui fis pars de tes pensées. Elles n'allaient pas lui plaire, tu en étais certaine, mais tu maintenais tes positions. Tu étais têtue comme une mule et ça n'allait pas changer. Israël ne pouvait changer ça, tu avais toujours été comme ça. Cela t'avait valu de terribles disputes car tu croyais toujours avoir raison et personne ne pouvait te sortir une idée de la tête. Mais il y avait une chose que tu ne pouvais plus cacher. C'était tes sentiments. Israël commençait à te les dire, petits à petits, par des sous-entendus. Tu allais surement être un peu plus directe, mais pas tant que ça. Tu avais du mal avec ses choses là, tu n'était pas vraiment douée pour faire les premiers pas. Cependant tu osas quelques gestes de tendresse. Tu touchas sa joue, doucement. Tu étais proche de ses lèvres. Tu l'entendis murmurer ton prénom. Ton coeur s'arrêta de battre, ton estomac se contracta. Tes lèvres s’approchaient dangereusement des siennes. Tu scellas vos lèvres. Ce fut un baiser tendre, doux, gentille, sans trop d'effusion. Un beau baiser. Le baiser ne dura pas aussi longtemps que les autres mais ce n'était pas important. Ce qui l'était, c'était le sens qui se cachait derrière celui-ci. Tu lui dis alors que tout vous séparait, que votre histoire ne pouvait être possible. « Peut-être que c’est justement ça le truc. » dit-il tout en passant sa main dans tes cheveux emmêlés par le vent. Tu ne comprenais pas réellement le sens de ses paroles. Qu'avait-il voulut dire ?

Tu ne lui demandas pas. Tu avais peur peu être de sa réponse. Mais pourquoi devrais-tu avoir peur, vous étiez arrivé à un point de non retour. Vous étiez entrain de laisser tomber les barrières. Tu ne lui cachais plus rien, il ne te cachait plus rien. Tu étais comme nue devant lui. Tu recommenças à lui parler des phénix, de leur sois-disant agissement. Tu n'aurais peu être pas du le faire, mais tu l'avais fait. Tant pis. Tu ne pouvais plus faire machine arrière. Tu allais peu être l'énervé encore une fois, mais tu ne voulais pas le laisser croire que les Phénix faisaient si facilement du mal aux autres. Tu ne pu continuer. L'homme caressa tes lèvres du bouts des doigts, t'empêchant de dire un mot de plus. Le passage de ses doigts te laissa une marque brûlante sur tes lèvres. Tu ne pipas un mot. Tu étais si abasourdis par cet acte. Malgré tout ce qu'il s'était passé cette nuit, ses gestes t'étonnaient toujours. C'était plus fort que toi.« Peu importe que tu les crois capable ou non de faire ce genres de choses. Ils l’ont fait. Et Phénix ou non, je veux bien que tu comprennes que je n’aurais pas la moindre pitié lorsque je retrouverais les responsables de cet attentat » Tu soupiras. D'un certain coté, tu comprenais. Tu ne pouvais lui en vouloir de penser ceci. Si cela avait touché ta famille, malgré que tu sois en froid avec elle, tu aurais pensé pareil. Tu n'avais plus rien à redire. Tu restas silencieuse. Tu ne pouvais plus rétorquer. Tu ne le ferais pas changer d'avis, comme il ne changerait pas l'image que tu avais de ce gouvernement et des mangemorts. « Et je veux que tu comprennes que je serais toujours là pour veiller sur toi, que tu crois en moi ou non. Je ne laisserais personne te faire du mal parce que… » Tu le regardas dans les yeux. Il s'approcha un peu plus de toi. Tu ne comprenais pas pourquoi il s'obstinait tellement à vouloir te protéger malgré vos idéaux totalement opposés. Tu n'arrivais pas à comprendre. Juste pour une histoire d'attirance ? une attirance si forte qu'elle vous déchirait ? Tu n'aurais jamais pensé qu'Israël pouvait agir de la sorte pour une simple attirance qui dépassait la raison elle-même. « Parce que…  » répétât-il une autre fois. Parce que quoi ? Pourquoi n'arrivait-il pas à le dire ? Était-ce si difficile ? Tu ne voyais pas où il venait en venir. Il s'était encore rapproché de toi. Il était tellement proche, si proche. Ses lèvres se trouvaient non loin des tiennes. Tu quittas son regard une seconde pour regarder ses lèvres. Ses même lèvres qui t'avaient embrassée plus d'une fois, mais qui t'avaient aussi insultés, qui t'avaient fait du mal, qui avaient joué avec toi, qui t'avaient rendu folle, folle de rage, de plaisir... Tu reportas ton regard dans ses yeux. Tu sentais qu'il avait du mal à parler. «  Parce que je… t’aime » Tu tombas sur le cul. Jamais tu n'aurais pu imaginer que le grand, le bel Israël te dise ceci. Encore moins ce soir. Il se penchait lentement vers toi, mais tu étais tellement abasourdis pour réagir. Tu ne savais que répondre. Tu pouvais lui dire que toi aussi, tu ressentais tout ça. Mais aucun son ne pouvait s'échapper de ta bouche. Tu le voyais s'approcher de tes lèvres sans que tu ne puisses réagir. Il allait bientôt s'emparer de toi une nouvelle fois. Tu n'allais pas t'opposer, pas cette fois. Tu avais terriblement envie de l'embrasser. Tu avais terriblement envie qu'il joue avec tes lèvres. C'est alors que tu entendis la porte s'ouvrit dans un bruit sourd. Et une voix s'éleva dans le noir. « Duncan ? Comment as-tu fais pour t'enfermer ici ? Je te cherche depuis plusieurs minutes, les invités te réclament. » Tess. Tu reconnaîtrais sa voix entre mille. Tu la sentis s'approcher. Israël se sépara de toi. Tu en fis de même. Avant que Tess n'arrive à votre hauteur tu marchas en direction de la porte. Tu arrivas néanmois au niveau de ta "pire ennemie". « Qu'est ce que tu fous là toi ? » Tu la regardas dans les yeux. Elle était particulièrement bien habillé ce soir. Tu devais avouer qu'elle était jolie malgré qu'elle soit un tantinet vulgaire dans cet accoutrement. Tu l'entendis ricaner. « C'est quoi ce pyjama Calloway ? Tu es resté en enfance ? » dit-elle avec un sourire moqueur. Tu avais envie de lui mettre ton poing dans la figure. Tu te retins. Ce n'était pas ton genre. « Ferme là. Je n'ai pas de leçon à recevoir de toi. » Tu partis d'un pas décidé. Tu la sentis se diriger vers Israël. Ce même homme qui allait t'embrasser quelques secondes plus tôt avant qu'elle ne débarque. Tu l'entendis lui dire. « Comment ça se fait qu'elle a ta veste sur ses épaules ? »« Laisse Tess. » Tu fis comme si tu n'avais rien entendu. Arrivé au niveau de la porte, tu laissa échapper un regard en arrière. Tu les vis, tous les deux, dans la lumière de la lune. La femme avait posé une main attendrissante sur le torse du bel homme et le regardait avec des yeux de biche. Ton coeur se serra. Les larmes te montèrent aux yeux. Tu retournas vite la tête et descendit jusqu'à ton appartement. Tu claquas la porte de ta chambre et t'affala sur ton lit. Tu pleuras toutes les larmes de ton coeur dans cet oreiller, ton seul confident dans cette soirée plus qu'étrange.

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