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 stop your bullshit ∞ fred

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Roxanne H. Weasley

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MessageSujet: stop your bullshit ∞ fred   stop your bullshit ∞ fred EmptyMar 17 Sep - 11:42

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La blonde tournait en rond dans le couloir, le bruit de ses talons claquant contre les dalles résonnant dans l’air. Une main portée à la bouche, le regard fixant un point indéfini, la verte et argent ne cessait de marcher en cercle en cherchant le courage nécessaire qu’il lui fallait pour faire ce qu’elle était sur le point de faire. Aller chercher son frère était au premier abord une grave erreur, après tout elle le fuyait le plus possible depuis son entrée dans l’école de sorcellerie et cette situation lui convenait parfaitement. Deuxièmement, elle n’était pas persuadée que la conversation qu’elle voulait aborder avec lui soit sujette à des fous rires incontrôlables et incontrôlés. Parler de la mort d’un parent n’est jamais une mince affaire et encore moins quand les deux enfants se livrent une guerre perpétuelle depuis de longues années, trop différents l’un de l’autre pour s’entendre sur un quelconque sujet. Lorsque Roxanne avait reçu la lettre de son père, noyée de larmes et à l’écriture tremblante, cela lui avait fait le coup d’un électrochoc. Elle n’avait rien dit à personne durant toute la journée, elle s’était terrée dans son dortoir sans adresser un seul mot, une seule parole à qui que ce soit. Mais elle avait été décidée ce jour-là d’aller chercher Fred le plus vite possible, histoire de lui en parler, de voir sa réaction. Si la blonde n’avait jamais été très proche de sa famille, et sa mère en faisait partie, elle ne pouvait pas clamer haut et fort qu’elle n’en avait rien à faire. Ce serait mentir que de faire la fière en disant qu’un traître à son sang de plus avait disparu et que cela était une bonne chose. L’affaire l’avait touché de trop près pour qu’elle puisse décemment dire quelque chose comme cela. Non, la blonde avait opté pour une stratégie qui ne la mettait en péril ni d’un côté ni de l’autre : elle se taisait. Purement et simplement. Dès que l’on évoquait la mort d’Angelina Weasley, la jeune fille serrait la mâchoire mais ne disait rien, vaquant à d’autres occupations en attendant que la discussion ne se termine et qu’elle puisse passer à autre chose. Hors il était difficile d’entendre ses amis Obscurs évoquer la mort de sa propre mère en des termes aussi sales, et surtout, il était difficile de voir qu’ils essayaient tous de la prendre à parti, de lui faire dire ce qu’elle ne voulait pas dire. Elle savait que sa mère était morte sous les coups des Mangemorts, que cette idée avait germée dans l’esprit du Lord et qu’il avait appliqué son plan comme à chaque fois. Et cet acte avait provoqué en elle une remise en question sur son clan. Non pas sur les idées, mais sur les hommes qui les exécutaient et leur malin plaisir à faire souffrir leurs victimes, mais aussi les proches de leurs victimes. Pour le moment la blonde restait fidèle à ses convictions, elle était toujours persuadée que la Résistance n’était pas une bonne idée et que les valeurs prônées par le Lord étaient les bonnes, que les sorciers avaient trop longtemps vécu sous le joug des moldus et qu’il était enfin temps pour eux de se libérer de leurs chaînes et d’assumer pleinement leur nature profonde. Seulement, elle n’était pas persuadée que le sadisme dont pouvait faire preuve le Lord était une bonne chose. Tous les moyens sont bons pour arriver à ses fins, certes, mais depuis la mort de sa mère la vipère trouvait que ce proverbe avait un goût amer. Alors la jeune fille évoluait dans ses sentiments, chaque nouveau jour marquait une nouvelle pensée qui contredisait celle de la veille. Le premier jour elle était en colère contre le Lord puis s’était persuadée que sa famille était une famille ennemie de l’état et qu’il était bien de les surveiller, puis elle avait trouvé la manière d’éliminer horrible pour enfin terminer en se disant que la meilleure solution était de les emprisonner. Et aujourd’hui elle s’était enfin décidée à aller chercher son frère pour avoir une vraie discussion digne de ce nom. Et c’est pour cette raison qu’elle se trouvait dans le couloir du premier étage où son frère avait examen de métamorphose. N’ayant elle-même pas examen, elle attendait depuis dix bonnes minutes en tournant en rond, ses pensées se mélangeant dans son esprit fatigué par le manque de sommeil dont elle était victime.

Elle attendait et attendait encore, ses chaussures martelant le sol, ses doigts rongés par ses dents. La vipère ressemblait, en cet instant, plus à une folle échappée de l’asile qu’à une fier verte et argent, mais elle s’en fichait. Il n’y avait personne pour la voir de toute manière, et elle était bien trop préoccupée par ce qu’elle pensait pour prêter une quelconque attention aux alentours. Jetant des coups d’œil anxieux à sa montre toutes les trente secondes, la jeune fille continua son petit manège jusqu’à ce que la sonnerie retentisse, marquant la fin des cours. Instantanément, la blonde s’arrêta net, se redressant de toute sa hauteur et ôta sa main de sa bouche. Son visage reprit son air habituel, c’est-à-dire un air d’indifférence hautaine qu’elle travaillait depuis de longues années déjà, et son regard bleu azur s’arrêta sur la porte de la classe de métamorphose comme si elle essayait de la faire fondre avec la seule force de ses yeux. Le couloir se mit lentement à se remplir d’élèves et à s’animer. Les conversations s’élevèrent dans les airs, quelques éclats de rire se firent entendre, les parchemins froissés accompagnaient les voix des élèves, bref, tout le monde continuait à vivre sa vie comme d’habitude, et peu de personnes firent attention à Roxanne, lui lançant juste parfois un regard noir auquel elle répondait systématiquement. Enfin, la porte de la salle de métamorphose s’ouvrit et le premier élève sortit, bientôt suivit par une marée d’élèves se hâtant pour sortir de cet enfer. Il faut dire que le remplaçant de William Blake était un vrai monstre, enseignant temporaire qui prenait un malin plaisir à faire de la métamorphose une vraie torture physique. A cette pensée, un frisson remonta le long de l’échine de la blonde et elle secoua la tête avant de reporter son attention sur la classe de septièmes années. Et enfin, elle aperçut la tignasse de son frère qui ne remarqua pas sa présence, la masse d’élèves les séparant étant bien trop importante. Se décollant donc du mur contre lequel elle était adossée, la blonde traversa la marée humaine pour rattraper Fred. A coups de coudes et de talons écrasant les pieds des autres, elle parvint à se frayer un chemin et bientôt elle se retrouva à un mètre de son frère aîné. Levant la main, elle attrapa son bras pour l’obliger à s’arrêter et à se retourner mais elle ne lui laissa pas le temps d’ouvrir la bouche. « Faut que je te parles. Mais pas ici » Déjà que parler avec Fred était une mission suicide pour sa réputation, elle n’allait tout de même pas le faire en public. Autant elle pouvait faire croire que là elle allait engueuler Fred, autant si quelqu’un entendait les bribes de leur conversation elle était foutue. La blonde jeta donc un regard aux alentours et, ayant repéré un endroit tranquille, elle enfonça ses ongles dans le bras de son aîné avant de l’entraîner à sa suite, poussant les rares élèves qui se trouvaient sur son chemin. Sa main libre se posa bientôt sur la poignée de la porte des toilettes qu’elle ouvrit à la volée, et les deux Weasley se retrouvèrent bientôt face à un groupe de deuxièmes années qui pouffaient comme des abruties. « Dégagez » La voix de la vipère résonna contre le carrelage qui recouvrait la majorité de la pièce et quatre paires d’yeux se levèrent vers elle. Une deuxième année, visiblement plus intrépide que ses copines, avança d’un pas et la blonde pût remarquer qu’elle tenait ce qui ressemblait à du gloss dans sa main droite. « C’est des toilettes pour filles ici » lança-t-elle de sa voix fluette en lançant un regard appuyé à Fred. « Et c’est pas en te maquillant que tu ressembleras à une fille. Alors maintenant remballes et sors d’ici avant que je m’énerve et que je te rende vraiment défigurée » Et aussitôt les quatre filles sortirent de la salle de bains, et Roxanne put entendre des insultes dans son dos, au moment-même où la porte se refermait derrière les premières années. Elle règlerait ça une prochaine fois, pour l’instant elle avait un problème plus grave. S’appuyant contre la porte d’entrée des toilettes pour éviter des venues intempestives, la jeune fille leva les yeux en direction de ceux de son frère, le regard sévère et l’air sérieux. « Je pense que tu sais pourquoi j’suis là. Moi aussi j’ai reçu la lettre, ce qui m’étonne légèrement mais quand même » Faisant claquer sa langue contre son palais, la jeune fille passa sa main dans sa chevelure blonde avant de laisser échapper un soupir et de reprendre. « Je sais ce que tu vas me dire, que c’est l’exemple flagrant de la tyrannie du régime et nianiania et patati. Evites moi tes discours à deux noises pour aujourd’hui d’accord ? » Détournant son regard du visage de son frère, la blonde regarda le bout de ses ongles d’un air distrait durant quelques secondes avant de relever le regard. Et de froncer les sourcils. Fred n’était pas dans son état normal. Il l’observait d’un air qu’elle ne lui connaissait pas, un mélange d’étonnement et de stupeur. Ses traits étaient tendus et son regard scrutait le visage de sa cadette comme quelqu’un qui rencontre pour la première fois une autre personne. Se redressant contre la porte d’entrée, la blonde croisa les bras et fronça davantage les sourcils avant de reprendre. « Hey ho, Fred, tu m’écoutes ? A quoi tu joues là ? » La vipère ne comprenait pas ce qu’il cherchait à faire en l’observant de cette manière, comme si elle était une vulgaire élève qu’il n’avait jamais vu alors que quelques mois auparavant il cherchait par tous les moyens à lui faire entendre raison à propos des clans. Et maintenant que, pour la première fois de sa vie, c’était la vipère qui venait vers lui, il réagissait d’une manière très étrange. Peut-être était-il trop sous le choc de voir sa sœur venir lui parler et qu’il avait perdu ses facultés intellectuelles et réactionnelles ? Ou alors il était juste complètement fou et ça la jeune fille ne pouvait rien y faire. Levant un bras devant le visage de son frère, elle claqua des doigts sous son nez, la colère commençant à monter en elle. Le bracelet qu’elle portait à son poignet tinta dans l’air tandis qu’elle claquait encore une fois des doigts, l’air dur. « La Terre appelle Fred Weasley. Qu’est-ce qui a, t’as vu un fantôme ? » Puis elle laissa retomber sa main le long de son corps, attendant qu’il lui dise pourquoi il agissait de la sorte avec elle. Elle pouvait comprendre qu’il était sous le choc de la nouvelle pour sa mère, et même pour ses oncles vu que lui en était plus proche que Roxanne, mais tout de même, il fallait se reprendre un petit peu. S’il continuait de cette manière la vipère n’allait pas tarder à tourner les talons et lui claquer la porte au nez histoire de lui faire comprendre que ce petit jeu ne la faisait pas du tout rire. C’est ça qu’elle avait toujours détesté chez son aîné, cette capacité à faire des blagues pas drôles tout le temps, à croire qu’il était resté bloqué au stade d’un enfant de six ans. Le monde des farces et attrapes était quelque chose qu’elle ne comprenait absolument pas, et elle s’était éloigné de son frère et de son père notamment à cause de ça, cette faculté à rire de tout et à être difficilement sérieux. Or il arrive que dans la vie, il faille être sérieux. Et aujourd’hui appartenait à ce genre de moments, parce que Roxanne voulait avoir une conversation sérieuse avec ce qui lui servait de frère, et elle était bien déterminée à l’avoir et à ne pas gâcher ses efforts surhumains d’être venu le voir d’elle-même à cause du caractère de son frère. Recroisant les bras, la blonde plongea son regard azur dans celui, identique, de son frère, avant de tapoter du pied, attendant une réaction, et vite.

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Fred Weasley

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MessageSujet: Re: stop your bullshit ∞ fred   stop your bullshit ∞ fred EmptySam 9 Nov - 13:51

Sa mère avait été tuée. Angelina Weasley avait été tuée par un loup-garou. Fred venait tout juste de recevoir la nouvelle. Il était effondré. Jamais il n’aurait cru que ce jour arriverait. Il savait sa famille en danger mais il ne pensait pas que ça puisse se passer. Et puis, pourquoi sa mère ? elle n’avait jamais rien fait ? Ce n’était pas comme son père qui montrait clairement pour quel camp il était. Elle était discrète, gentille, ne cherchait pas les ennuis. En tout cas, ils avaient réussi à le briser. Ca faisait beaucoup de choses en peu de temps. Entre une rupture douloureuse et ça. Ca lui tombait dessus comme ça, et finissait de l’achever. La lettre était de son père. On voyait qu’il pleurait en l’écrivant et les larmes de Fred finirent de la rendre illisible.
 
En ce moment précis, il aurait parlé à n’importe qui, mais il n’avait pas grand monde à qui se confier. James n’était plus là, Albus était certainement celui qui le comprenait le mieux mais il avait ses propres problèmes. Fred n’avait vraiment pas envie de l’embêter avec ça. Son père avait été le premier à être tué et même s’il avait été là pour lui, il savait qu’il ne pourrait pas faire grand-chose pour lui. Il ne lui restait pas grand monde. Des proches, il y avait eu Lucy, son protégée, sa préférée, mais maintenant qu’elle était chez les obscurs il ne voyait pas comment il pourrait lui parler de ça. Surtout que ce n’était pas comme s’ils se parlaient régulièrement depuis. Et puis c’était pareil, il n’allait pas lui parler de la perte de son père qui était son oncle alors qu’elle venait de perdre le sien. Même s’il était une famille avant unie, il ne voyait pas à qui il pourrait parler, laisser aller sa peine. Pour Alie, il avait trouvé Albus et Hermès qui bizarrement traversaient la même épreuve que lui, et ça l’avait un peu dérangé même si ça lui avait fait du bien de parler avec eux. Mais ce jour-là, il ne savait pas à qui parler. Il avait vu les légers sourires que lui faisait ses amis pour tenter de lui remonter légèrement le moral, les quelques mots gentils, mais ça ne suffisait pas. Il avait passé la journée dans sa salle commune à écouter sans écouter les autres parler, lui dire quelques mots. Que voulaient-ils qu’il leur dise ? Que c’était de sa faute si elle avait été tuée ? Qu’il n’aurait jamais dû faire le Code Phénix ? Que les prochains sur la liste étaient les parents de Hermès et Adrian ? Parce que c’était le cas. Tout était de sa faute, de leur faute. Ils avaient réussi à mettre Voldemort en colère et il se vengeait sur leur famille. Il n’avait plus goût à rien même Nara qui avait pourtant réussi à lui rendre le sourire à la fin du Code Phénix n’arrivait à rien. Pas le moindre sourire, pas le moindre mot. Rien ne sortait de lui. Ses larmes ne coulaient plus, il restait juste cette boule au fond de sa gorge et cette colère. Il aurait juste voulu avoir son père à ses coté à ce moment là. Personne ne pouvait comprendre ce qu’il se passait dans sa tête tout simplement parce que personne dans les personnes lui parlant n’avait eu un parent assassiné. Et puis, si c’était le cas, il n’était peut-être pas responsable de cette mort. Il aurait tellement voulu s’excuser auprès de son père, lui envoyer une lettre. Mais il n’y arrivait pas. Il n’arrivait pas à écrire les mots qu’il aurait voulus, les seules choses qu’il arrivait à sortir étaient des larmes.
 
Le pire, ce n’était pas la lettre, envoyée par son père et qu’il avait inondé de larmes. Non, c’était les autres élèves. Eux, et leur rappel continuel de la disparition de sa mère. Ils en parlaient, en riaient, s’en amusaient. Mais lui ça ne l’amusait pas, ça ne l’avait jamais amusé quand il l’avait fait pour d’autre et ça le détruisait encore plus. « Un Weasley de moins dans la nature, bien fait pour ce traitre à son sang. » Le poing de Fred ne mit pas longtemps à atteindre le nez du serdaigle qui avait prononcé ses paroles et qui se tenait derrière lui alors qu’ils allaient s’asseoir pour manger. Les yeux au bord des larmes, Fred quitta sans un mot la grande salle en direction de sa salle commune. Là-bas au moins, il se sentait bien, il était chez lui et personne n’osait faire des remarques. Il y avait trop de Weasley ou pro Weasley à cet endroit. Il y prit son balai et partit en direction du terrain de quidditch. C’était le seul endroit où il se sentait bien, où il se sentait à sa place. Il lui faisait oublier la douleur et la peine, même si elle revenait dès qu’il posait pied à terre. Sinon, il restait fermé sur lui-même, ne parlant à personne.
 
Il se rendit tout de même à son examen de métamorphose. C’était ce que son père aurait voulu et il ne voulait plus passer la moindre seconde dans cet endroit après la fin de l’année. C’était pour cette raison qu’il fallait qu’il la valide. Un an de plus était déjà suffisant. Il écrit ce qu’il pensait être bien, mais il était Fred Weasley et non Dominique, ce ne serait pas parfait il le savait, mais il avait bien réussi la pratique. Cet année, il quitterait Poudlard pour de bon. Il voulait retrouver son cousin. Ils ne s’écrivaient pas, c’était trop risqué mais pourtant, il était le seul qui l’aurait compris.
 
La sonnerie retentit et il quitta la salle. Il suivait la foule s’en s’y mêler, il n’était pas d’humeur à discuter des réponses, de bonnes notes ou encore du bal qui arrivait. Il fut surpris lorsqu’il fut stoppé par une main qui lui avait attrapé le bras et le força à se retourner. «  Faut que je te parles. Mais pas ici. » Qui était cette fille ? Il ne l’avait jamais vu. Blonde, yeux couleur azur, il s’en serait souvenu. Surtout de cet air un peu arrogant qu’elle avait sur le visage. En plus, elle semblait bien le connaitre. Depuis quand côtoyait-il des serpentards au point d’être aussi proche. Il y avait bien Cassiopée mais c’était tout. L’avait-il croisée en soirée ? Il devait alors avoir vraiment trop bu. Il se laissa malgré tout entraîner par celle-ci pour une destination inconnue. De quoi voulait-elle lui parler ? Ca avait l’air sérieux pour qu’elle ne veuille pas en parler devant les autres.
 
Les toilettes des filles ? N’aurait-elle pas pu trouver un autre endroit ? Il fut étonné de voir comment elle pouvait être respectée. D’ordinaire, il remarquait très rapidement ces personnes là, bien qu’il ne les apprécie pas forcément. « C’est des toilettes pour filles ici » Fred eut un sourire en voyant qu’elle le regardait avec insistance. Il n’était tout de même pas trop à l’aise. D’un autre coté, cette histoire étrange aurait presque pu l’amuser, ça lui permettait d’oublier un peu. « Et c’est pas en te maquillant que tu ressembleras à une fille. Alors maintenant remballes et sors d’ici avant que je m’énerve et que je te rende vraiment défigurée » La réponse de la verte et argent avait fusé. Le rouquin entendit les jeunes filles sortirent en sortant toute une flopée d’insultes à leur égard. Il se surprit à sourire. Il ne savait pas qui était cette fille mais elle avait un coté moqueur qu’il appréciait un peu même s’il ne la connaissait pas vraiment. Il n’aimait pas son coté reine à qui on doit obéissance mais sa répartie lui plaisait.

Il allait lui demander ce qu’elle lui voulait. Il n’avait pas trop envie d’être dérangé en ce moment même si c’était soi-disant important. Il la vit alors s’appuyer sur la porte d’entrée afin de bloquer l’accès aux toilettes et d’être tranquille. La jeune femme avait désormais l’air sérieuse. Elle le regardait droit dans les yeux. Tout d’un coup Fred prit peur. Avait-il fait quelque chose dont il pouvait ne pas se souvenir ? Avec elle ? Qu’il ne connaissait même pas ? Non, non, c’était impossible… Même complétement mort en fin de soirée, jamais il n’avait trompé sa petite amie. Jamais il n’aurait fait ça. Il ne se souvenait pourtant pas de toute ses fins de soirée… Non, il ne pouvait pas avoir fini… avec elle !
 
« Je pense que tu sais pourquoi j’suis là. Moi aussi j’ai reçu la lettre, ce qui m’étonne légèrement mais quand même »  Mais de quoi lui parlait-elle ? A quelle lettre faisait-elle allusion ? Parce que la dernière en date était celle annonçant la mort de sa mère. Si c’était une blague elle n’était vraiment pas drôle. Et oui, elle avait de quoi être surprise si c’était de ça qu’elle parlait. Ils ne se connaissaient même pas, alors pourquoi recevrait-elle une lettre de son père. Ce devait être une autre lettre, une moins importante bien avant mais qu’elle ne ressortait qu’à ce moment là. Fred allait lui demander de quoi est-ce qu’elle lui parlait lorsqu’elle le coupa d’un soupir et repris. « Je sais ce que tu vas me dire, que c’est l’exemple flagrant de la tyrannie du régime et nianiania et patati. Evites moi tes discours à deux noises pour aujourd’hui d’accord ? » Parce qu’ils parlaient du régime à deux, c’était quoi cette histoire. Il comprenait de moins en moins ce qui était en train de se passer devant lui. Il était perdu. Il était face à une inconnue et elle lui parlait comme s’ils se connaissaient depuis toujours. Il la regardait d’un air étrange, l’observant un peu plus en détails. Cette histoire était dérangeante et il était de plus en plus tendu. Que faisait-il ici ? Elle semblait pourtant bien parler des récentes morts.
 
« Hey ho, Fred, tu m’écoutes ? A quoi tu joues là ? » Il resta silencieux, ne sachant pas quoi dire. Il ne jouait pas, elle devait bien le voir. Il était peut-être un peu farceur par moment mais il ne voyait pas en quoi il était en train de faire une blague. C’était plutôt elle qui était bizarre. Elle devait s’être trompée de personne. Comment pouvait-elle croire qu’il allait bien vouloir parler avec elle de clan alors qu’il ne savait rien d’elle ? Et pourtant, elle semblait si proche de lui… Il devait y avoir quelque chose qui lui échappait.
 
La jeune fille claqua une première fois des doigts devant lui mais cela ne suffit pas à le faire sortir de sa torpeur et incompréhension. Il n’était même pas sûr qu’elle parle de la bonne chose. Même si elle ne pouvait pas l’avoir confondu, il était possible qu’il ait inversé les personnes pour le sujet de conversation. Parce qu’ils avaient peut-être été proches en soirée même s’il ne s’en souvenait plus, il était impossible qu’il ne se souvienne plus de cette personne. Déjà serpentarde… Lorsqu’il leur parlait c’était rare surtout si c’était pour être proche.
 
Il vit les doigts se rapprocher une seconde fois de son visage et claquer plus durement. Mais il resta perdu. Il savait qu’il avait oublié quelque chose et ça le troublait. Normalement il n’oubliait pas grand-chose et surtout pas de choses trop importantes. Lorsqu’elle claqua pour la troisième fois des doigts encore plus brutalement, Fred sortit de sa torpeur. Qu’avait-il ? « La Terre appelle Fred Weasley. Qu’est-ce qui a, t’as vu un fantôme ? » Ca ne le fit pas rire. Il avait aucune idée de l’identité de cette fille et ne savait pas trop comment lui dire. Parce qu’elle le connaissait vraiment elle…
 
« Non, non, pas de fantôme. Mais c’est toi. Je suis désolé si on a déjà discuté mais je me rappelle pas du tout de toi... » Il marqua une pause. Il espérait qu’elle comprendrait. « C’est pas une mauvaise blague ? Parce que je suis pas d’humeur à ça. Et pour répondre à ta question, je ne te parlerais pas de mon point de vue. Parce que je le fais pas au gens que je ne connais pas. Tu dois te douter de mes raisons… » Il n’avait pas envie de finir comme sa mère. Il ne parlait plus de son avis ouvertement s’il n’avait pas une entière confiance en la personne. Ainsi, les gens se doutaient mais ils n’auraient plus aucune preuve. Il faisait semblant d’avoir changé depuis le Code Phénix et il continuait sur sa lancée, malgré la colère sourde qui grondait dans son cœur.

« Je peux te poser une question franchement ? » Il laissa quelques secondes passer. Il fallait qu’il ait des réponses. « Même si on s’est peut-être déjà rencontré, et si tu parles de la lettre à laquelle je pense, pourquoi l’aurais-tu reçu ? Il n’y aucune raison. Alors si tu m'en parles pour me détruire encore plus arrête. C'est la meilleure chose que tu puisse faire, et je dis ça pour toi. » C’était dit. Il avait hâte de voir ce qu’elle allait dire pour se défendre. Parce que plus il réfléchissait plus il avait l’impression de tomber dans un piège tendu par les autorités en place dans le château. Et il savait que dans son état, il pourrait vraiment faire une grave erreur et s'en prendre violemment à elle.


Dernière édition par Fred Weasley le Mar 1 Avr - 9:15, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: stop your bullshit ∞ fred   stop your bullshit ∞ fred EmptyMer 5 Fév - 12:06

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La blonde tapotait du pied, les bras croisés sur le devant de la poitrine tandis que son regard azur sondait le visage de son frère qui semblait tiraillé entre l'étonnement et la colère. Cela faisait désormais de longues années que la jeune fille avait l'occasion de détailler chaque parcelle qui composait le visage de Fred, d'analyser ses émotions, la manière dont il parvenait à les masquer ou celles qui ressortaient le plus. Elle avait eu l'occasion de voir dans ses pupilles brûler le feu de la colère et celui de la déception, mais jamais elle n'avait vu ce regard qu'il lui lançait à présent, le visage fermé comme hermétique à toute conversation, comme si elle n'était rien d'autre qu'une élève de plus qui se bousculait dans la masse. Une boule se forma au fond de sa gorge et elle eut du mal à déglutir l'amas de salive qui se formait dans sa bouche pourquoi sèche, à moitié angoissée, à moitié apeurée. Parce qu'elle s'était accrochée à cette figure qui était toujours là, à ce frère qu'elle avait pourtant renié mais qui pourtant était le seul à pouvoir la comprendre en ce jour qui marquerait à jamais la vie des deux. Mais là, face à ce visage si renfrognée, elle se sentait comme une enfant, une enfant blessée qui ne parvenait même pas à trouver du réconfort dans le regard qui l'avait pourtant toujours soutenu, malgré les bêtises, malgré les erreurs, malgré les mots qui entaillaient la chair et l'esprit. Décroisant lentement ses membres raidis par la surprise, l'angoisse, la tristesse, par toutes ces émotions qui arrivaient en elle comme des vagues destructrices et successives, la jeune fille laissa un soupir s'échapper de ses lèvres entrouvertes et s'appuya sur le robinet juste derrière elle, levant ses yeux en direction de son frère, attendant une réponse qui tardait à venir et qui pourtant allait faire son effet. « Non, non, pas de fantôme. Mais c’est toi. Je suis désolé si on a déjà discuté mais je me rappelle pas du tout de toi... » La main de la jeune fille se raidit dans un spasme nerveux et elle s'accrocha aux rebord du lavabo immaculé, serrant le marbre comme s'il s'agissait de son dernier rempart contre la mort, ses jointures blafardes ressortant sous sa peau d'albâtre. Son cœur loupa un battement tandis qu'elle tentait de déceler chez Fred un éclat de rire, quelque chose qui lui prouverait que cela n'était qu'une blague de plus de son aîné, une blague pour masquer sa peine. Mais au fond d'elle, elle savait que ce n'était pas vrai, que les paroles de son frère étaient réelles, qu'elles avaient été prononcées de manière sincère. Et comme des lames aiguisées, ses mots s'enfoncèrent dans la chair de la jeune fille qui se laissa à moitié retomber sur la lavabo, détournant le regard des yeux de son frère qu'elle ne pouvait plus soutenir, pas après cette attaque frontale qui avait décidé de sortir le pire jour, comme pour fêter une énième victoire, comme pour enfoncer davantage la carcasse de la vipère. Ses lèvres s'ouvrirent et elle laissa échapper un reniflement, comme un hoquet qui s'échappa dans un son rauque de sa gorge. « C’est pas une mauvaise blague ? Parce que je suis pas d’humeur à ça. Et pour répondre à ta question, je ne te parlerais pas de mon point de vue. Parce que je le fais pas au gens que je ne connais pas. Tu dois te douter de mes raisons… »  Ses membres se mirent à trembler tandis qu'elle relevait le visage en direction de son propre reflet, ses yeux croisant le regard de rage qui se dessinait sur ses traits, déviant sur sa bouche déformée par la colère tandis que ses doigts se resserraient avec force tout autour de la céramique blanche. Ce n'était pas une blague, mais ce n'était pas logique. Comment pouvait-il... Comment avait-il pût. L'abandonner alors que leur situation était plus que critique. La laisser sur le bas côté alors que tout en elle appelait à l'aide, alors que son être tout entier se jetait aux pieds de ce frère qu'elle rejetait pourtant depuis de longues années désormais. Comment pouvait-il se détourner d'elle à ce moment critique, à ce tournant, maintenant ? Comment osait-il lui faire ça, et qui l'avait poussé à faire tout cela ? Se redressant de toute sa hauteur tandis que ses mains tremblantes étaient toujours accrochées contre le lavabo, la jeune femme finit par relâcher la pression et se tourna en direction de son aîné qui lui faisait face, incompréhensif. Le combat commençait dès à présent, et Roxanne n'était plus là pour parler de leurs parents. Les griffes sorties, sa colère trahissait sa déception, sa rage, sa rancœur. Parce qu'elle n'allait pas le laisser l’abattre davantage, elle n'allait pas lui laisser ce plaisir de la voir à taire, suppliante et désarmée. Parce qu'elle aimait comprendre, et qu'elle comprenait toujours. Et Fred ne faisait pas exception à la règle. Son cerveau s'activait sous ses cheveux d'un blond éclatant, aux reflets roux qu'elle masquait avec ardeur à force de sortilèges de beauté qu'elle trouvait au détour d'une page de magazine. Ses méninges s'activaient et elle passait en revue les hypothèses toutes plus vraisemblables les unes que les autres. Celle de la blague était désormais à bannir. Elle connaissait assez celui qui partageait son sang et son enfance pour savoir que même lui savait quand les blagues devaient se terminer. Elle connaissait son visage, elle connaissait son esprit, et surtout, elle connaissait l'amour qu'il portait à leurs parents. Et ce jour était sans doute le dernier pour s'amuser, même pour Fred Weasley deuxième du nom. Et la vipère savait que son frère n'aurait fait qu'apprécier le geste qu'elle venait de faire, qu'il aurait tenté d'allier sa sœur dans leur malheur commun, parce que la famille était une institution qui valait, à ses yeux, plus que n'importe quoi. Alors quoi. Il était sérieux, il avait vraiment effacé de sa mémoire le souvenir de sa sœur pour laquelle il se battait tant, avec laquelle il se battait tant ?

« Je peux te poser une question franchement ? » La jeune verte et argent releva le visage subitement, son regard heurtant celui de Fred, essayant de lui transmettre toute la haine qui coulait dans ses veines, étendant ses tentacules vénéneuses dans chaque parcelle de son être jusqu'à lui couper le souffle. Sa poitrine se soulevait à intervalles irrégulières, domptée par son cœur qui s'agitait sous le coup de l'émotion, ou plutôt des émotions. Ses tempes vibraient sous l'impact du sang qui giclait avec force, comme des tambours qui annonçaient sa fin précoce et pourtant méritée. « Je t'écoute » Ses mots étaient pourtant vides, comme expulsés sans force de son être recroquevillé. Tout se mélangeait, tout la rongeait de l'intérieur, et elle n'avait même plus assez de force pour prononcer quelques mots tandis que ses ongles s'enfonçaient dans la chair de ses mains fermées. « Même si on s’est peut-être déjà rencontré, et si tu parles de la lettre à laquelle je pense, pourquoi l’aurais-tu reçu ? Il n’y aucune raison. Alors si tu m'en parles pour me détruire encore plus arrête. C'est la meilleure chose que tu puisse faire, et je dis ça pour toi. »  Sans même qu'elle ne s'en rende compte, la blond avait déjà fait un pas alors que les dernières syllabes sortaient à peine de la bouche de son aîné. Son poing serré s'ouvrait déjà pour laisser place à sa paume qui s'abattit avec force que la joue droite du jaune et noir, l’impact résonnant sur les murs blancs de la pièce. Ses doigts glissaient à peine le long de son corps que déjà la peau de Fred se teintait d'un rouge tenace, dessinant les courbes de la main de sa jeune sœur. La colère, le mépris, le dégoût, la blessure, tout s'ouvrait en elle comme un trou béant que son frère s'amusait à creuser davantage, lui assénant des coups au cœur qu'elle ne pouvait pas supporter, pas dans l'état psychologique dans lequel la nouvelle de la mort de sa mère l'avait plongée, l'obligeant à maintenir les apparences alors que la douleur la dévorait comme une bête vorace dans ses tripes. Les larmes perlaient au coin de ses yeux tandis qu'elle les relevait vers le visage de son frère, ses dents serrées pour empêcher les sanglots étouffés de sortir de ses lèvres, les bras tremblants sous l'effet de la colère. Et puis, finalement, malgré les efforts de la jeune vipère, malgré son envie de claquer la porte et de courir le plus loin possible de cet être qui l'avait abandonné au dernier moment, son caractère reprit le dessus. Telle une vague, les pensées de la jeune fille se mélangèrent dans son esprit avant de ressortir, brutes et non travaillées, de sa bouche, détruisant tout sur leur passage. « Comment OSES-TU ? Comment est-ce que tu peux me faire ça à MOI ? Tu te crois drôle peut-être, Fred Weasley, le grand, le fort, l'unique fierté de ses parents. Tu crois que t’impressionne qui là. Tu veux me frapper ? Vas-y, ma joue est juste là, vas-y, frappes moi, je t'attend, j'ai rien à perdre tu sais, j'en ai pas plus que toi à l'heure actuelle, et en plus tt-tu » Les mots de la vipère se bloquèrent dans sa gorge, incapables de sortir et elle détourna le regard et les talons, ses mains passant sur son visage échauffé par la colère et l'effort. Soupirant à travers ses doigts collés contre ses joues chaudes, la jeune femme fit glisser ses mains vers le haut de son crânes, enfouissant ses bagues dans ses cheveux, les yeux brûlants et les larmes coulant sur son visage.

Un sanglot s'échappa de ses lèvres et elle laissa échapper un juron tout en se mordant la lèvre inférieure, exaspérée et lasse, démotivée, sans force, incapable de réagir devant une telle situation, devant un tel problème. Elle était capable de beaucoup de choses, d'énormément de faux-semblants, de feintes, de sourires faux. Comédienne jusqu'au bout des ongles, la fausseté coulait dans ses veines au même titre que son sang, comme une seconde peau dont elle se revêtait en tout occasion. Mais là, elle ne pouvait tout simplement pas. Si son corps ni son esprit ne parvenait à la maintenir hors de l'eau, à la faire agir comme d'habitude. Elle venait de perdre pied parce qu'elle était face à un mur qui la surplombait, un mur qui menaçait de lui tomber dessus sans qu'elle puisse se protéger. Elle était désemparée et perdue, même ses membres avaient du mal à supporter le poids de son corps qui semblait être fait de métal et non plus de chair et de sang. Ses paupières se fermèrent l'espace d'un court instant et elle les rouvrit subitement, tournant finalement le regard vers son frère, faisant face à ce visage fait de pierre et de reproches, ce visage qu'elle connaissait mais qu'elle ne reconnaissait désormais plus. Son esprit venait de comprendre. Elle comprenait tout, comme si un voile venait de se lever et dévoiler la scène et les acteurs. La pièce de sa vie se déroulait désormais sous ses yeux et elle ne pouvait plus tourner les talons et fuir, parce qu'elle avait trop fuit, et que le résultat lui tombait dessus avec une force qu'elle n'aurait jamais imaginé. « Tu l'as fais exprès ? » Sa voix s'était adoucie, à peine un murmure, un râle rauque qui s'échappait de sa gorge nouée par la tristesse. Elle comprenait, à présent elle devait ramasser les débris, les résultats de ses erreurs passées. « Tu m'a oublié volontairement ? C'est ça ? Tu te venges ? Tu fais exprès de me faire du mal parce que je t'ai fais du mal avant ? » Ses mots la dégoûtaient alors même qu'elle les prononçaient, comme si elle laissait échapper tous les ressentiments du monde à travers des voyelles et des consonnes. « T'as pas le droit de faire ça. Tu crois que je débarquerais comme ça, à te parler d'un lettre dont seuls les membres de ta famille connaisse l'existence ? Ça t'arrive de réfléchir ou les parents t'ont bercé trop près du mur quand t'étais gosse putain ? » Rancœur qui se traduisait par des envolées de sa voix, des pics de colère qui retombaient finalement à terre, la lassitude reprenant le dessus. Son corps ne la supportait plus, ses pensées la fatiguaient, tout autour d'elle n'était plus que tournis et tourment. Reculant d'un pas, comme l'aurait fait une bête apeurée et blessée, le dos de la jeune fille heurta finalement le mur des toilettes et elle se laissa glisser le long des dalles pour arriver sur le sol, enfouissant son visage entre ses paumes, les larmes perlant au compte-goutte le long de ses joues, les jambes tremblantes et repliées contre sa poitrine meurtrie. Un peu de paix, c'est tout ce qu'elle demandait aujourd'hui. De la paix, et l'ombre d'un soutien. Elle ne pourrait plus encaisser une déception, une souffrance, un coup de plus.

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Fred Weasley

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MessageSujet: Re: stop your bullshit ∞ fred   stop your bullshit ∞ fred EmptyMar 1 Avr - 9:21

Fred était perdu. Il avait perdu sa mère et là, une jeune femme venait lui parler d’une lettre reçu. Etait-ce la même ? Et qui était-elle ? Il ne l’avait jamais vu. Pourtant, elle semblait être proche de lui. Un peu trop même. Il regardait la serpentarde avec incompréhension. Il ne comprenait tout bonnement pas pourquoi elle lui parlait. Et surtout de ça. comme s’il n’y avait pas d’autre sujet. Peut-être était-elle une de ses élèves qui s’amusaient de la situation ? C’était tellement idiot ! Mais d’un autre coté, elle ne semblait pas comme ça. sinon, elle l’aurait fait devant tout le monde. Mais là, elle l’avait emmené à l’écart pour parler. elle était donc différente. Si seulement il l’avait connue.

Il voyait qu’elle n’était pas à l’aise. Elle avait même l’air plus que tendue, surprise et triste en même temps. Que croyait-elle ? Qu’il connaissait tout le monde et parlait à tout le monde ? Qu’il serait aussi gentil avec elle ? Les gens ne semblaient pas comprendre la situation. Il avait tout perdu alors pourquoi continuerait-il à faire semblant. A sourire, à parler à tout le monde, à blaguer. Il n’en avait plus l’envie. Sa mère avait été tuée par un loup-garou. Déchiquetée, est-ce que c’était compliqué à comprendre qu’il n’avait pas envie de rire. Alors quand cette verte et argent était venue lui parler de ce qui semblait être sa mère et clans et du régime et tout et tout, le moins qu’on puisse dire c’est qu’en plus de ne pas comprendre, parce qu’il ne comprenait pas. Il n’y avait aucune raison qu’ils en parlent et encore moins qu’elle ait reçu la même lettre que lui. Il lui répondit franchement et assez sèchement. Oui, au début, il avait aimé ses remarques, mais maintenant il ne trouvait plus ça drole parce qu’il sentait que quelque chose clochait. Il n’y avait pas de raison qu’elle lui ait parlé de la sorte. Les autres le faisaient sur des tons moqueurs, devant un public, pas en privé et comme si elle avait plus partagé avec lui. Mais il n’arrivait pas à comprendre. Il ne l’avait jamais vu alors il n’allait tout de même pas se confier à elle.

Lorsqu’il lui dit qu’il ne la connaissait pas, elle se statufia, sous le choc. Le poufsouffle le sentit bien mais il ne pouvait comprendre. Celle qui avait été sa sœur avait complètement disparu de ses pensées suite à un sort lancé par April Alterman afin qu’il oublie l’une de leurs conversations. Le hoquet de tristesse qui s’échappa des lèvres de la jeune femme dont il ignorait le nom n’échappa pas au rouquin. Mais qui était-elle ? Il tenta de croiser son regard qu’elle avait malheureusement baissé. Il continua tout de même et vit la rage qui déforma les traits de la serpentarde dans le reflet du miroir. Elle était crispée sur ce lavabo blanc en céramique sur lequel elle reposait ses mains. Et puis, elle se tourna vers lui. Des yeux bleus, des cheveux roux. Elle aurait pu être de sa famille, mais il ne voyait pas comment il ne l’aurait pas connue. C’était impossible ! Il était un Weasley, la famille c’était sacré chez les Weasley et jamais il aurait pu ignorait qu’un membre de sa famille proche était à Poudlard. Lorsqu’il ouvrit de nouveau les lèvres pour parler, le regard qu’elle lui lança le glaça. Pourquoi s’énervait-elle ? Elle devait bien se douter qu’il n’apprécierait pas qu’elle vienne lui parler de tout ça. Mais il réfléchissait, essayait de faire la liaison entre cette fille et lui, cette fille et sa famille. Elle y était forcément reliée. Le doute n’était presque plus permis.

Il lui dit alors d’arrêter de lui parler de ça, qu’elle avait aucune raison de le faire. Il avait l’impression que c’était un piège. Que quelqu’un essayait de le faire parler en lui faisait croire qu’ils avaient été proches. C’était pour ça qu’il s’était énervé. Jamais il ne parlerait de tout ça avec un inconnu parce qu’il n’avait pas envie de se faire avoir. La suite ne tarda pas à arriver. Et la joue droite du redoublant en garde encore la marque. La main de la blonde heurta sa joue avec force, l’impact résonnant dans toutes les toilettes. Il était sûr que la marque de la main devait apparaitre, en rouge sur son visage. Qu’avait-il fait pour la mériter ? Franchement, elle était malade cette fille ! Elle lui parlait alors qu’il ne la connaissait pas et maintenant elle osait porter la main sur lui. C’était sûr, c’était un piège des mangemorts, ils avaient tenté de lui faire croire qu’ils se connaissaient et vu que la réponse ne les avait pas satisfaits ils allaient le torturer. Comme s’il n’avait pas vécu suffisamment d’atrocités le mois précédent. « Allez-y. » Sa voix était faible, il attendait juste la suite. Il baissa les yeux pour ne pas la voir sortir sa baguette, s’attendant à la suite du supplice qui allait venir d’un moment à l’autre. Mais il n’arriva pas. Fred releva la tête et croisa les yeux brillant de larmes de la jeune femme. Il vit qu’elle tremblait sous la colère, la rage et la tristesse. Et lui était encore et toujours perdu…

« Comment OSES-TU ? Comment est-ce que tu peux me faire ça à MOI ? Tu te crois drôle peut-être, Fred Weasley, le grand, le fort, l'unique fierté de ses parents. Tu crois que t’impressionne qui là. Tu veux me frapper ? Vas-y, ma joue est juste là, vas-y, frappes moi, je t'attend, j'ai rien à perdre tu sais, j'en ai pas plus que toi à l'heure actuelle, et en plus tt-tu » Cette phrase n’arrangea pas l’état de l’esprit de Fred qui était déjà complètement embué. Il savait que ses parents étaient fiers de lui alors pourquoi lui dire ? Mais il n’essayait d’impressionner personne, il était juste perdu, il n’arrivait pas à suivre ce qui semblait être une grande pièce de théâtre dont il était le personnage principal. C’était même plutôt une tragédie. Il ne la frappa pas, il n’avait aucune raison de le faire. En fait, il était bloqué sur la fin de phrase de la jeune femme. Les choses qu’elle n’avait plus à perdre. Il ne comprenait juste pas, qu’avait-elle perdu elle aussi avant cette discussion ? Elle était rouge, il la regarda passer ses doigts dans ses cheveux, tentant de faire un point de la situation.

Une jeune femme voulait lui parler, elle avait connaissance de la lettre, de sa façon de penser, de qui il était, ils étaient proches mais il ne la connaissait pas. Elle avait aussi perdu quelqu’un… Bug ! Ca ne faisait pas tilt dans le cerveau de Fred. « Tu l'as fais exprès ? » C’était dit calmement. Presque comme un reproche. Le seul problème c’est que le rouquin ne comprenait toujours pas ce qu’il se passait juste sous son nez. C’était dit avec tristesse, il avait remarqué qu’elle avait pris le temps de réfléchir elle aussi. La seule différence, c’est qu’elle semblait avoir compris et lui pas du tout. La phrase qui fut ajoutée acheva de rendre l’esprit du rouquin encore plus embrouillé qu’il ne l’était déjà. « Tu m'a oublié volontairement ? C'est ça ? Tu te venges ? Tu fais exprès de me faire du mal parce que je t'ai fais du mal avant ? » Quoi ? Fred ne savait quoi dire. Il savait juste qu’il ne devait pas faire d’humour. C’était plus que sérieux mais il n’arrivait pas à rentrer en conversation avec cette jeune femme qui le prenait complètement au dépourvu. Il ne faisait pas exprès, loin de là. Mais pourquoi aurait-il fait exprès de l’oublier ? Etait-ce quelqu’un qu’il n’aimait pas ? Elle disait qu’elle lui avait fait du mal mais il n’en avait aucun souvenir et puis vengeance, ce n’était tellement pas son style. « T'as pas le droit de faire ça. Tu crois que je débarquerais comme ça, à te parler d'un lettre dont seuls les membres de ta famille connaisse l'existence ? Ça t'arrive de réfléchir ou les parents t'ont bercé trop près du mur quand t'étais gosse putain ? » Elle devait faire partie de sa famille même de sa famille proche. Ce qu’il ne comprenait pas c’était pourquoi il ne la connaissait pas, ou plus, plus exactement car elle semblait très bien le connaitre. Une sœur ? Peut-être. Les pics de colère s’étaient fait entendre dans la voix de la serpentarde qui avait reculé jusqu’au mur et s’était laissée tomber. Elle pleurait et tremblait. Fred ne savait pas quoi faire. Elle semblait en plus ne pas l’aimer. Ou pas tellement, comme s’ils avaient vécu quelque chose de tragique. Comme s’il y avait eu une cassure dans leur relation. Si seulement il savait quoi…

Il s’approcha d’elle et s’accroupit pour la regarder. « Je suis désolé. » Il l’était sincèrement, il ne comprenait pas plus ce qu’il lui arrivait que ce devait être le cas pour elle. Il ne savait pas trop quoi dire, il ne la connaissait plus. « Je comprends pas ce qui m’arrive, c’est pas une blague, je sais pas qui tu es. Désolé… » Il ne pouvait faire que ça, s’excuser. Mais il voulait comprendre, il fallait qu’il comprenne. « Désolé de t’avoir parlé comme ça, mais ils se moquent tellement tous à être prêts à tout pour me détruire. Je sais pas ce qui se passe. Aide moi, je suis qui pour toi ? » Il s’assit alors à coté d’elle. Il avait l’air idiot, mais il se sentait idiot. Idiot de ne pas savoir qui était cette fille. « Je sais pas ce qu’il s’est passé entre nous, mais si tu me connais vraiment tu sais que j’aime pas me venger. Alors, je sais pas quelles raisons j’ai de t’en vouloir mais jamais j’aurais fait exprès de… t’oublier ?... » Le dernier mot était dit sur un ton d’incompréhension, comme si c’était pas possible.
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