Le Deal du moment : -21%
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, ...
Voir le deal
39.59 €

Partagez
 

 TUNT ─

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Liz Tunt

prolonged childhood
Liz Tunt


personal informations

► date d'inscription : 29/07/2013
► parchemins : 214


TUNT ─  Empty
MessageSujet: TUNT ─    TUNT ─  EmptyLun 29 Juil - 15:28



TUNT
Elizabeth Helia
pas vue pas prise

nom  tunt prénom  ▽ elizabeth ("liz") âge  ▽ 25 ans nature du sang  ▽ pur nationalité  ▽ anglaise ancienne maison  ▽ gryffondor profession  ▽ vendeuse à gaichiffon camp  ▽ neutres caractère  ▽ rêveuse, douce, malicieuse ─ têtue, puérile, farçeuse avatar  ▽ miranda perfect kerr



le barème

ambitieux : ••••
romantique : •••••
sportif : •••••
généreux : ••••
franc : •••••
sérieux : •••••

le pourquoi du comment

Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom me fait très peur, je dois être honnête. Mais je n'aime pas ce qu'il fait. C'est mal. Non, je ne cautionne pas. Mais que faire ? De toute façon on n'y peut rien. Oh, il m'arrive de mal coudre les vêtements de mangemorts méchants, ou de faire en sorte que leurs vêtements les grattent, mais je ne peux rien faire de plus à ma petite place de couturière...



et toi dans tout ça?
Pseudo : ...
Âge : 18 ans.
Forum découvert par Sarah, il y a mille ans. Il est plutôt moche mais on s'habitue, au bout de quelques mois ça pique plus les yeux.
Mot magique
Spoiler:
Mon vis ma vie fais 4462 moooots. http://img1.xooimage
Code:
Miranda Kerr - Liz Tunt




Dernière édition par Liz Tunt le Mar 30 Juil - 3:31, édité 5 fois
Revenir en haut Aller en bas

Liz Tunt

prolonged childhood
Liz Tunt


personal informations

► date d'inscription : 29/07/2013
► parchemins : 214


TUNT ─  Empty
MessageSujet: Re: TUNT ─    TUNT ─  EmptyLun 29 Juil - 15:28



vis ma vie


  24 AOÛT 2000 ─ 00:46

On frappe à la porte. La porte s'ouvre sur un homme aux traits épais et à l'air sombre. « Garett et Arianna Tunt, vous êtes accusés d'actes de résistance. Ceci étant considéré comme une trahison envers la communauté magique, la sanction ordonnée est la mort sans préavis. » Le mouvement de son poignet est aussi sec et fulgurant que ses deux sortilèges informulés. Garett et Arianna, persuadés de leur anonymat dans la résistance, ne sont préparés à rien, leurs baguettes à l'étage, aucune confrontation n'est possible, ils choient sur le linoléum gris de leur appartement. Ce qui est déplorable, tout deux étant de grands sorciers, le combat aurait sûrement été mémorable. Mais inutile au vue des sept mangemorts qui attendent encore, crispés dans le couloir, les ordres du premier. La réputation des deux sorciers les avait dépassés. Elle les avait aussi tués. Le silence de la Londres nocturne aurait pu être rassurant, apaisant. Mais ce soir-là, il est pétrifiant, effrayant, glacial malgré l'atmosphère – plutôt douce pour un pays comme l'Angleterre – de cette nuit d'été.

Dans son bureau du Ministère, le Responsable du Département de la Justice Magique sent bien cette atmosphère. Il sait que quelque part dans Londres comme souvent depuis ces deux dernières années, tandis qu'il est assis sur un énorme fauteuil de velours rouge, les pieds sous sa table de travail dans des chaussons bien confortables, les doigt croisés sur le bois et les yeux dans le vague, à à peine quelques kilomètres, ses hommes viennent d’exécuter un couple de résistants. Lui n'est pas pour ce genre d'agissements. Il est frêle, lâche, petit et gras. La situation du pays l'effraie, oui il a peur, mais ne peut rien faire, ne veut rien faire, il attendra, s’accommodant tant bien que mal à chaque situation, tant qu'il pourra rester tranquillement à cette place qu'il a difficilement acquise à coup de cirage de pompes, dégueulasse. Bien sûr, il ne sait pas encore que dans à peine quelques années, il sera tué après avoir refusé de céder sa place à un mangemort. Le premier affront, la première petite et misérable rébellion de sa vie, qu'il fera le visage cramoisi et les mains tremblantes, la dernière aussi. Prêter allégeance au Lord, très peu pour lui, rester neutre est bien plus fructifiant sur la durée. Grossière erreur d'être un lâche. Un patronus apparaît sur le tapis qui recouvre le sol du centre de la pièce. L'homme, constamment anxieux, sursaute. « Mission accomplie M. Sheyd. Les deux résistants sont morts, mais on a retrouvé une gamine dans une chambre à l'étage, les informations parlaient pas de ça, on en fait quoi ? On la déglingue ? » siffle l'énorme rat bleu scintillant. Poussé par son instinct paternel et ses quelques moments de faiblesse qui lui vaudront le surnom de « Sheyd la lavette », Vaudrius Cedric Sheyd lui répondit, tentant de mêler fermeté et autorité, mais n'arrivant qu'à un résultat peu convaincant, qu'il « n'avait qu'à la mettre dans un orphelinat », qu'il « avait autre chose à faire que de s'occuper d'une mioche » et que « tous n'étaient que des incompétents ». Sheyd, qui mourra de la main de ce même homme au patronus de rat hideux, se souviendra pendant son agonie de l'expression farouche dudit rat au moment où le mot « incompétent » avait franchit ses lèvres, et à quel point il l'avait regretté aussitôt, sans rien en montrer. Il avait beaucoup de verbe mais c'était sa défense face au millier de choses qui lui faisaient peur, et son égocentrisme exacerbé lui interdisait de se mettre en danger de façon physique. À trop faire confiance à son pouvoir pourtant obsolète, il en perdra la vie.

  13 JANVIER 2004 ─ 08:33

« Towell ? » « Présent. » « Trimp ? » « Présent. » « Tunt ? » « Préseeente. » « J'ai dis Tunt, Alma, toi en attendant tu la ferme. » réplique sèchement la vieille Layne. « Mais c'est ma grande sœur, alors je m'appelle Tunt aussi. » lui répond la gamine effrontée, les sourcils froncés, debout sur la pointe des pieds pour bien être vue de tous. Les quelques pas qui la séparent de la vieille Layne sont franchis en à peine une seconde et la gifle qu'elle reçoit claque clairement dans la salle à manger. « Tu n'as aucune famille morveuse, souviens toi bien de ça. » assène la directrice de l'orphelinat à l'enfant de quatre ans qui lui fait face. Retenant ses larmes par fierté, Alma se retourne vers Elizabeth, sa famille, sa grande sœur rien qu'à elle. « Dis-lui que tu es ma sœur Liz, dis-lui ! » « Oui je suis ta grande sœur Alma, juste la tienne, j'ai promis tu te souviens ? Avec le petit doigt. T'en fais pas, dans quelques mois ce sera officiel, tu aura enfin ton nom à toi, et ce sera le nôtre à nous deux. » la rassure Liz comme la vieille bique retourne s'asseoir sur son tabouret grinçant sur l'estrade et termine l'appel du matin, celui qui précède le petit-déjeuner. Dans cet orphelinat, les enfants abandonnés sans identités étaient nommés quand ils arrivaient, pour le côté pratique, mais on ne leur donnait pas de nom de famille avant leurs cinq ans, au cas où les parents reviendraient. À cet âge, chaque gamin choisissait le nom qu'il voulait porter.
Du haut de ses quatre ans, la petite Alma est l'une des plus courageuse et volontaire des orphelins de cet établissement mais c'est aussi une demoiselle bien frêle, alors malgré les deux seules petites années d'écart qui les séparent, Liz la prend dans ses bras et l'emmène jusqu'à leur table habituelle en la consolant. Et comme tous les jours, comme à chaque repas, lorsqu'elles ne sont pas obligées d'effectuer des tâches ingrates qui ne rapportent qu'à la vieille Layne, elles vont parler de leur vie toutes les deux, plus tard, lorsqu'elles seront grandes, qu'elles iront à Poudlard toutes les deux, qu'elles vivront toutes les deux dans un appartement de Londres et gagneront leurs vies l'une en tant que dresseuse d'Hippogriffes et l'autre comme grande couturière sorcière, dont les créations feront fureur au sein de la haute, du gratin sorcier. Quatre et six ans, l'âge des rêves, l'âge où le monde n'a pas de limites et où la vie dure cent ans, l'âge où elle est belle et où on sait déjà d'avance que tout ira pour le mieux, exactement comme on le veut. Parce que c'est comme ça.

  30 MAI 2005 ─ 16:05

Ce matin n'est pas comme les autres. Ce matin, deux couples se sont présentés à l'orphelinat magique de Londres, le plus miteux des orphelinats magiques mais aussi l'unique de Grande-Bretagne, qu'aucune règle ne légifère. Pas étonnant que cette vieillarde en ait tiré profit dira-t-on plus tard, en l'envoyant à Azkaban pour mauvais traitement envers mineurs. Irma Layne se frottait les mains, premièrement car elle allait gagner de l'argent et deuxièmement parce qu'elle allait pouvoir se débarrasser de deux des insupportables gosses qui lui pourrissaient la vie. Fût une époque où bien sûr, elle avait aimé son métier. En sortant de Poudlard, à ses dix-sept ans, elle aimait les enfants et voulait travailler avec eux toute sa vie. Mais quand elle reprit l'orphelinat, après en avoir vu une centaine partir, une autre centaine mourir, après avoir supporté les caprices et les bêtises de milliers d'enfants, elle s'est mise à les détester. Mais il était trop tard pour faire demi-tour. Après bientôt soixante années de loyaux services dans cet orphelinat, elle ne pouvait plus que se réjouir à chaque départ, ça valait toujours mieux que de pleurer. Les deux couples sont là dans son bureau qui sent les fleurs et le talc. Elle se lève difficilement et leur propose à chacun les dossiers correspondant à leurs demandes, petite fille plutôt mignonne, les premiers en veulent une au caractère volontaire, les seconds la veulent douce. Le choix est vite fait. La fatalité brise des vies.
Convoquées dans le bureau, Alma et Liz sont toutes excitées. « Tu penses qu'ils vont être comment nos parents ? » lance Alma la voix montée d'une ou deux octaves à cause de l'excitation. « Le papa sera blond comme toi et la maman aura les cheveux couleur caramel, et ils seront tout doux et gentils et rigolos. » lui répond Liz dans le même état. « Alabama, Elizabeth, c'est un grand jour pour vous, vous avez été adoptées. » dit la vieille Layne en leur souriant, ce qui parait assez déplacé sur son affreux visage. Elle se retourne, ouvre la porte et entre un jeune couple de bruns aux yeux doux, biens habillés et souriant. Ils doivent avoir entre trente-deux et trente-six ans. Les deux filles se sourient, sautent sur place puis s'arrêtent net lorsqu'un deuxième couple entre dans la pièce. Elles se regardent toute deux, ne comprennent pas. Irma leur explique doucement et, bien qu'elles comprennent, ce n'est qu'un bruit sourd qui se fait entendre dans leurs oreilles. Et dans leurs têtes, tout ce qu'elles entendent c'est « vous serez séparées, vous serez séparées » dit à plusieurs reprises, sur différents tons, à différents volumes. Alma se met à pleurer à chaudes larmes et sautent dans les bras de Liz qui la tient fort. Elles crient à l'unisson, refusant de se lâcher. Le premier couple a l'air embêté, leurs sourcils s'arquent avec tristesse, ils sont touchés par la peine des deux jeunes filles. Ils proposent de prendre les deux, bien qu'ils sachent tous les deux qu'ils n'en auront pas les moyens, mais ils veulent pouvoir, ils se serreront la ceinture. Le deuxième couple s'y oppose, ils veulent cette fille-là et pas une autre, ils ont déjà payé de toute façon. Ils prennent Alma par le bras, remercient sèchement la vieille et partent, apparemment agacés par tout cela. Le système magique était sûrement le moins développé en ce qui concernait l'adoption et la protection de l'enfance, voilà pourquoi ce genre de choses pouvait arriver à l'époque. Heureusement tout a changé. Liz s'agenouille, car plus rien sur terre ne saurait la faire tenir debout, on vient de lui enlever sa sœur. On vient de lui ôter la moitié de sa vie de petite fille de six ans et demi.
Ses nouveaux parents, ils sont gentils. Vraiment. Ils tentent de la faire sourire et finissent par y arriver. Ils tentent de lui faire oublier sa sœur, mais ça, ils n'y arrivent pas. Même son demi-frère, lui aussi adopté n'arrive pas à lui faire oublier cela. Même s'il est adorable.

  18 SEPTEMBRE 2009 ─ 10:55

« Allez chérie, mets ton manteau, le mangemort arrive à 11h d'après le hibou. Tu sais bien que les mangemort sont toujours à l'heure. » dit calmement Térésa Agusto. Elle est anxieuse, laisser sa fille partir avec des mangemorts, c'est difficile pour elle. Elle a eut tant de mal à pouvoir adopter ses deux enfants, en Espagne, l'adoption est interdite au nés-moldus, le déménagement en Angleterre s'imposait, mais si tout cela ne sert à rien et qu'elle perd ses deux enfants, à quoi bon ? Heureusement, Adem part avec elle, ça la rassure. Il a trois ans de plus qu'elle. « Tu crois que je verrai Alma là-bas ? » Après bientôt quatre années sans la voir, Liz ne l'a pas oubliée, bien qu'elle ne l'ait jamais revue. « J'en doute Elizabeth, elle a deux ans de moins que toi, elle n'ira pas à Poudlard tout de suite. » L'expression de tristesse qui apparaît sur le visage de sa fille brise le cœur de Térésa, son impuissance face à cette situation la blesse profondément. Onze heure pile, on frappe à la porte. Le mangemort à qui Térésa ouvre la flingue du regard, il n'aime pas les nés-moldus, elle le sent. Il prend Liz d'une main et Adem de l'autre. Leurs parents ont à peine le temps de leur envoyer un baiser chacun qu'ils disparaissent avec l'homme en noir qui transplane. Les larmes coulent le long des joues de Térésa.

  20 SEPTEMBRE 2011 ─ 20:00

La répartition va commencer, les premières années sont derrière la porte de la grande salle et vont bientôt rentrer. Liz est impatiente, elle va enfin revoir Alabama, sa petite sœur à elle. Ces six dernières années elle n'a fait qu'attendre ce moment. Les élèves entrent, elle ne la voit pas tout de suite. C'est seulement quand on l'appelle qu'elle la trouve du regard. Ce qu'elle a changé. Ce qu'elle est jolie ! De la table des Gryffondor, Liz tente de lui faire des signes, mais Alma ne la voit pas. Peut-être ne cherche-t-elle pas chez les Lions, tout comme Liz ne s'y serait pas imaginée. Le préfet avait dit à l'époque qu'elle devait avoir un cœur pur et courageux, mais Liz avait pensé « C'est Alma qui est courageuse, elle me rejoindra forcément à Gryffondor. » Alors, bien entendu, Liz attend que le choipeaux lance un fort et joyeux « Gryffondor » au lieu de quoi il envoie Alma à Serpentard. Liz ne comprend pas, mais peu lui importe, elle a retrouvé sa sœur.
Dès la fin du grand repas, elle court la retrouver dans les couloirs, lui tape sur l'épaule et lui tend les bras lorsqu'elle se retourne. Liz avait imaginé ce moment mille et une fois, dans différents endroits, à différents moments, mais à chaque fois ils avaient une chose en commun : toutes deux pleuraient dans les bras l'une de l'autre, se confiant à quel point l'une avait manqué à l'autre et inversement. Dans son imagination, elles se racontaient toute leurs vies, rattrapaient le temps perdu. Contre toute attente, et la grande surprise de Liz, Alma la regarde de haut en bas et lui crache au visage. Littéralement. Elizabeth reste bête, sans rien dire, les bras encore levés, les yeux écarquillés alors que la salive de Alma lui coule le long du menton. Sa cadette avait toujours été rebelle, virulente d'accord, mais jamais elle ne s'était montrée à ce point irrespectueuse, injurieuse. Et surtout pas envers elle, jamais. « On n'a rien à se dire. » dit l'inconnue, le regard méprisant, avant de se retourner et de ne plus jamais lui adresser la parole. Les bras de la Gryffondor redescendent le long de son buste à l'instar de ses larmes sur ses joues. Elles lui brûlent les yeux, elle ne voit plus rien mais n'en a que faire, elle ne bouge pas, reste dans ce couloir, au milieu de ces dizaines de personnes qui la fixent sans comprendre. Au bout d'un certain temps, une heure ? Deux ? Elle se dirige vers ce qui servira de repère à sa timidité, sa peine et à peu près tout le reste pour toute sa scolarité, la bibliothèque, et y écrit une longue lettre à sa mère où elle lui raconte tout. Quand elle recevra la lettre de sa fille, Térésa pleurera aussi, car la peine de sa fille, elle qui a déjà une histoire difficile, elle la ressent. Ce n'est pas la seule lettre qu'elles échangeront, Liz étant une demoiselle fragile et douce, trop douce, elle a besoin de ce soutien qu'est sa mère.

  20 SEPTEMBRE 2013 ─ 10:54

La nouvelle est tombée comme une pierre sur du cristal. Par hibou, ils l'avaient reçue la veille. Aujourd'hui, Liz part pour trois ans, sans retour possible avant la fin de ses études. Une décision du Ministre de la Magie, Celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom. Térésa et Liz ont passées les dernières vingt-quatre heures à pleurer, dans les bras l'une de l'autre. Cristian, le mari de Térésa et père adoptif de Liz et Adem se sent aussi impuissant que sa femme, il est en colère, il a mal. Liz est perdue. Adem n'ira plus à Poudlard, il a eu son diplôme l'année passée. Liz n'a que peu d'amis là-bas, des gens rencontrés à la bibliothèque, à qui elle ne parle que rarement. Elle ne sait pas comment elle va faire. Quinze ans c'est trop jeune pour faire la part des choses, elle a l'impression de partir pour toujours. Elle a été sans parents trop longtemps, elle ne veut pas que ça recommence. Elle a peur de ne plus jamais les revoir. Sa mère la rassure en passant sa main dans le dos de sa fille, mais elle-même a peur. Les temps sont sombres, rien n'est prévisible. On frappe à la porte. Liz relève la tête, horrifiée. « Non, non pas maintenant, non ! » Les pleures des deux femmes redoublent, tandis que les deux hommes paraissent encore plus atterrés. Sachant bien qu'il ne faut pas faire attendre le mangemort, Cristian ouvre la porte, pas de bonjour, pas de regard. Une protestation silencieuse. Pour l'instant. Le mangemort entre dans la maison, il prend Liz par le poignet car elle, elle ne veut pas partir. Elle appelle son père, elle appelle sa mère, elle ne veut pas. Un premier sanglot traverse la barrière que Cristian a fait de ses lèvres. Térésa crie le prénom de sa fille. Tous deux savent que ce ne sont que trois petites années et que les chances pour qu'ils se revoient tous sont grandes. Mais ils savent aussi que leur fille sera perdue et seule, et que malgré ce qu'on en dira, trois ans, c'est tout de même très long.

  3 NOVEMBRE 2014 ─ 07:00

Le réveil sonne. La brune se lève doucement, s'étire. Le soleil se lève, « c'est joli » pense-t-elle. Sur sa table de nuit, son réveil n'est pas au même endroit que d'habitude, elle a du le bouger en l'éteignant, elle le remet donc à sa place, précisément. Cela va faire plus d'un an qu'elle n'a pas revue sa famille, mais dans ses lettres, sa mère lui raconte tout en détails, apparemment tout va bien. Elizabeth aussi raconte tout à sa mère, enfin, presque. Disons qu'elle lui raconte ce qu'elle sait, ce qu'elle remarque. Mais ce qu'elle ne remarque pas, et par conséquent ne dit pas, c'est que depuis plus d'un an, elle développe des troubles obsessionnels compulsifs. Rien de très gênant, ils sont assez difficiles à remarquer si l'on ne fait pas attention à Liz – et personne ne fait vraiment attention à Liz, le fantôme de la bibliothèque – mais ils sont tout de même là. Dans la salle de bain, la jeune fille se lave les dents. Trois coups horizontaux, trois coups verticaux, et cela devant, puis à droite, puis à gauche. Ensuite on brosse le dessus des dents. Puis on recommence. Dix fois. Liz elle-même n'en a pas réellement conscience, pour elle c'est normal. Et comme personne ne s'en rend compte et le lui fait remarquer, elle pense que tout le monde fait de même. Enfin prête, elle revient dans sa chambre, il est sept heure quarante-deux. Elle range ses cahiers bien droits les uns sur les autres, aucun coin de ceux de derrière ne dépassant sur les côtés, avant de les mettre dans son sac. Elle regarde sa montre, l'aiguille passe au quarante-quatre. Elle s'assoie sur son lit, range soigneusement ses cheveux derrière ses oreilles. Quarante-cinq, elle se lève, lisse les draps et part déjeuner.

  30 AOÛT 2017 ─ 12:28

« Tu veux du poulet chérie ? » demande son père à Liz après l'avoir coupé en tranches. « Je veux  bien, oui. » réponds la jeune diplômée, déjà engagée chez Gaichiffon pour l'année prochaine. Elle replace sa fourchette pour qu'elle soit bien droite sur le côté de son assiette puis prend cette dernière et la tend à son père. Mais Cristian n'a pas le temps de prendre une tranche, on frappe à la porte, très fort. Surprise, toute la famille regarde la porte. On frappe une deuxième fois, et, alors que Cristian s'approche du hall pour ouvrir, le rectangle de bois explose, projetant le chef de la famille Agusto au sol dans un ballet de brindilles. Trois mangemort entrent en trombe dans la maison. Celui qui est en tête crie en montrant un papier. « D'après l'arrêté 19. 55. B paragraphe numéro 1, tous les nés-moldus, suspectés du vol des pouvoirs de vrais sorciers seront arrêtés et détenus dans un endroit tenu secret prévu à cet effet. Térésa Agusto née Abbecassis, veuillez nous suivre. » Il s'approche de la quarantenaire sans plus de cérémonie et lui agrippe le bras avec force et brutalité si l'on s'en tient à la grimace que ce geste provoque chez Térésa. Adem crie quelque chose, tente de s'interposer, l'un des deux autres mangemorts le cloue à un mur de sa baguette. Cristian se relève du sol, accourt vers sa femme, le dernier mangemort réagit, ils sont bien préparés, mais peut-être pas assez. Cristian sort sa baguette et arrête le sortilège lancé par le dernier mangemort. Il désarme celui qui tient sa femme et tente de désarmer le dernier. Mais il est prit de court par le tout premier qui l'a attaqué, qui lui lie les jambes. Dans un dernier espoir, Cristian lance un avada kedavra au mangemort qui tient sa femme et le touche de plein fouet. L'homme en noir s'écroule. Mais il n'est pas le seul à maîtriser ce genre de maléfice et l'un des deux fidèles de Voldemort restant lui rend la pareille. Cristian s'écroule, Adem hurle, Térésa disparaît avec les deux mangemorts restants, Liz est à sa place, debout, immobile. Choquée.

  11 MARS 2020 ─ 14:14

Les douces brises du printemps réjouissent au plus haut point Liz, c'est sa saison préférée. Elle trouve cette saison très inspirante. Assise à une table d'un café en compagnie de son demi-frère, ils discutent du passé, du présent, de l'avenir. Elle fait tourner sa tasse sur elle-même dans sa soucoupe, pour que l’anse fasse le tour telle l'aiguille d'une montre. Une première fois. Une deuxième fois. Une troisième. Une quatrième. Une cinquième puis une sixième fois. C'est un nombre pair. Un joli nombre. Liz relève les yeux vers son demi-frère, il a observé son petit manège dans son intégralité. « Tu devrais voir un psy pour ça. C'est rien de grave mais si ça empire ça pourrait te pourrir la vie. Ça me ferait suer pour toi. » « Ne t'en fais pas, je vais bien, » lui répond-elle en souriant, de ce sourire qui lui ferme un peu les yeux tant il est grand. Ce sourire qui le fait craquer. « Je ne dis pas que tu vas mal, seulement que c'est gênant, que ça peut l'être encore plus et qu'aller parler une fois par mois à un psy n'a jamais tué personne. » réplique-t-il d'un ton léger. « Ça reste à prouver. » lui intime-t-elle, tirant la langue. « Mais soit, si ça peut te rassurer, j'irais voir quelqu'un. » Adem secoue la tête. « Tu me fais penser à maman quand tu es comme ça. » dit-il mélancolique. Le visage de Liz se ferme. « Oh allez, il va bien falloir qu'on en parle un jour, Lizzy. » La brune pose ses mains sur ses oreilles et se met à chanter. « Arrête ça, c'est ridicule. » Lui lance-t-il excédé. « Bon, soit. » Elle arrête. Une larme coule sur sa joue. Il se lève et la prend dans ses bras. Il paye le café et le sirop de violette, la reconduit chez elle. Devant sa porte, il l'embrasse sur le front. Elle lui dit qu'elle l'aime. Il lui répond que lui aussi, mais ça lui coûte, car jamais elle ne l'aimera comme il l'aime.

  16 FÉVRIER 2022 ─ 18:45

Cela fait une heure que cette affreuse, grosse et hautaine dame essaye différentes robes alors qu'aucune ne peut lui aller. Et bien sûr, elle met la faute sur Liz, la traitant d'incapable. Ces femmes de sang-pur et de grand nom sont les clientes les plus insupportables. Trop timide mais aussi assez professionnelle, la jolie brune se tait, et fait avec, n'évoquant pas le fait que la boutique aurait du fermer depuis maintenant trois quarts d'heure. Les autres vendeuses l'ayant laissée seule avec cette femme ignoble, elle ne sait pas trop comment faire. D'un coup de baguette, elle agrandit donc pour quelques minutes la robe que l'autre porte. Il faut savoir qu'un tissu magique enchanté pour cela ne pourra changer de taille ou de forme, il sera uniquement victime de l'usure et donc perméable au trous et autre. Quoi qu'un vêtement peut-être éternel si l'on y met le prix, il existe une potion. Mais pour en revenir à cette femme, tous les vêtements du magasin ayant été enchantés, et sa taille n'existant pas chez gaichiffon à moins qu'elle fasse une commande, il était impossible qu'elle trouve quoi que ce soit. Alors le sortilège lancé par la jeune demoiselle permettrait au moins qu'elle soit satisfaite et s'en aille, quitte à ce qu'elle revienne se plaindre un jour où Liz ne travaillerait pas, quand elle se serait rendu compte que le sortilège ne faisait plus effet. Quand la magie fait effet et que la grosse dame ressort de sa cabine, elle a un sourire énorme sur le visage et un air encore plus hautin. « Celle-ci me va comme un gant. Vous voyez quand vous tentez de faire votre travail correctement, vous arrivez à quelque chose. » « Oui madame, bien sûr madame. » marmonne la vendeuse. « Attends que je te mette un petit sortilège maison dans la goule, tu vas moins te bidonner ma grosse. » ajoute-t-elle pour elle-même. Et là-dessus elle lance un sortilège à retardement du tissu qui gratte sur les vêtements que la grosse cliente allait remettre pour rentrer chez elle. Elle paye puis s'en va. Liz rit toute seule et range la pièce avant de fermer boutique et de rentrer chez elle, à Londres.

  26 AVRIL 2023 ─ 22:46

La soirée était animée Aux Trois Balais, bar duquel Liz est une habituée. Un petit verre de Whisky Pur-Feu entre les mains qu'elle ne cesse de faire tourner, la demoiselle observe les gens, espérant que personne ne la regarde, sans quoi elle rougira sans aucun doute. Elle regarde les pieds des gens, leurs chaussures. Elle trouve que des chaussures en apprennent plus sur les gens qu'une discussion de dix minutes. Et de toute façon, elle n'est pas vraiment du genre à discuter, elle en est incapable. Ce que n'a sûrement pas remarqué ce garçon. « Bonsoir mademoiselle. Qu'est-ce qu'une fille jolie comme vous peut bien faire seule ici ce soir ? » Liz rougit. Puis elle rougit encore. Elle reprend son souffle. Ne sait pas quoi dire. « Moi ? Naaaan. » Couine-t-elle. « C'est pour les patates. » réussi-t-elle à articuler, de façon très logique, avant de s'évanouir.  



La vie ne se révélera pas facile pour Elizabeth Helia « Liz » Tunt, mais ça ne coûte rien d'essayer de la connaître.






CRÉDITS GIF ; TUMBLR. ICONS ; SULKY, SUGAR SLAUGHTER, MORIARTY ET EYLIKA.
CODE APPARTENANT AU FORUM DISSENDIUM


Dernière édition par Liz Tunt le Ven 30 Aoû - 22:57, édité 6 fois
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



TUNT ─  Empty
MessageSujet: Re: TUNT ─    TUNT ─  EmptyLun 29 Juil - 15:30

Fresh so fresh TUNT ─  880945
Revenir en haut Aller en bas

Juyne E. Wells

    Juynie Ҩ je suis un songe;
Juyne E. Wells


personal informations

► date d'inscription : 02/11/2010
► parchemins : 1664


TUNT ─  Empty
MessageSujet: Re: TUNT ─    TUNT ─  EmptyMar 30 Juil - 0:24

re (?) Bienvenue TUNT ─  273358 
une copine pour Méryt ? TUNT ─  273358 dans tous les cas il nous faut un lien qui tue tout TUNT ─  273358 
bonne chance pour ta fiche TUNT ─  204902 
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



TUNT ─  Empty
MessageSujet: Re: TUNT ─    TUNT ─  EmptyMar 30 Juil - 0:27

Re-bienvenue avec ta gonze TUNT ─  204902
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



TUNT ─  Empty
MessageSujet: Re: TUNT ─    TUNT ─  EmptyMar 30 Juil - 0:33

REBIENVENUUUE TUNT ─  855253 TUNT ─  855253 j'ai hâte de voir ce nouveau personnage TUNT ─  273358
Revenir en haut Aller en bas

Nathanaël K. Crickson

► Can't get it off my mind
Nathanaël K. Crickson


personal informations

► date d'inscription : 24/04/2013
► parchemins : 551


TUNT ─  Empty
MessageSujet: Re: TUNT ─    TUNT ─  EmptyMar 30 Juil - 0:35

Salut toi TUNT ─  747403
Revenir en haut Aller en bas

Sarah Mandleton

    Sarah-fraîchit quand il fait chaud ♛ ADMIN
Sarah Mandleton


personal informations

► date d'inscription : 26/07/2010
► parchemins : 4864


TUNT ─  Empty
MessageSujet: Re: TUNT ─    TUNT ─  EmptyMar 30 Juil - 0:39

comment elle est canon miranda et ton avatar. :36:

rerebievenue TUNT ─  241369 TUNT ─  241369 t'es cruel par contre, j'ai cru que j'allais pouvoir lire ta fiche, mais tu l'as pas posté. CAULDWELL je veux lire. TUNT ─  855253
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



TUNT ─  Empty
MessageSujet: Re: TUNT ─    TUNT ─  EmptyMar 30 Juil - 0:46

Azy je boude CAULDWELL ça aurait dû être moi qui devait avoir la fiche en avant-première CAULDWELL
Et t'as vu je t'ai reconnu tout de suite, j'suis trop forte TUNT ─  819681
(re)BIENVENUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUE TUNT ─  273358 TUNT ─  273358 TUNT ─  273358 Mirranda elle est trop trop trop trop belle et j'ai hâte de lire tout ça TUNT ─  204902 TUNT ─  241369 
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



TUNT ─  Empty
MessageSujet: Re: TUNT ─    TUNT ─  EmptyMar 30 Juil - 3:19

Moi j'ai pas reconnu CAULDWELL TUNT ─  594477
En tout cas trop pressée de voir ça TUNT ─  855253 
Revenir en haut Aller en bas

Roxanne H. Weasley

Roxanne H. Weasley


personal informations

► date d'inscription : 24/10/2012
► parchemins : 3316


TUNT ─  Empty
MessageSujet: Re: TUNT ─    TUNT ─  EmptyMar 30 Juil - 3:28

re-bienvenuuuuuue sur le forum TUNT ─  241369
(kerr :36:)
Revenir en haut Aller en bas

Liz Tunt

prolonged childhood
Liz Tunt


personal informations

► date d'inscription : 29/07/2013
► parchemins : 214


TUNT ─  Empty
MessageSujet: Re: TUNT ─    TUNT ─  EmptyMar 30 Juil - 3:32

Merci touuuuuuuuus. ♥
Revenir en haut Aller en bas

Louis Weasley

    Loulou national
Louis Weasley


personal informations

► date d'inscription : 01/11/2011
► parchemins : 3103


TUNT ─  Empty
MessageSujet: Re: TUNT ─    TUNT ─  EmptyMar 30 Juil - 4:05

    Rebienvenue :)
Revenir en haut Aller en bas
http://addie-ction.tumblr.com/

Dissendium

what's meant to be will always find a way
Dissendium


personal informations

► date d'inscription : 21/12/2009
► parchemins : 2294


TUNT ─  Empty
MessageSujet: Re: TUNT ─    TUNT ─  EmptyMar 30 Juil - 4:17

BIENVENUE CHEZ LES ADULTES


ta fiche est super bien. TUNT ─  273358 j'ai hâte te voir ça en rp !
Revenir en haut Aller en bas
http://www.dissendium.org

Contenu sponsorisé



personal informations



TUNT ─  Empty
MessageSujet: Re: TUNT ─    TUNT ─  Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

TUNT ─

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» TUNT ─ Links
» GEOLIA & CHARLESTON & TUNT → in sight.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
D i s s e n d i u m :: VADROUILLES AVEC LES GOULES :: « BUREAU DE REGULARISATION DES CREATURES » :: fiches validées-