« Vous est-il déjà arrivé de rêver de quelque chose et de voir que, ce dont vous avez rêvé, a presque quasiment été transformé par quelqu'un ? Moi oui. Ce quelque chose, c'était un monde magique. Toute mon enfance, j'ai rêvé de ce monde, de la sorcellerie, de la magie... On me l'a caché pendant de longues années, presque onze ans. Et quand je l'ai découvert, j'ai été quelque peu déçue et tout ça à cause de ce Lord. De plus à mon arrivée à Poudlard, tout le monde se moquait de moi. Enfin les "obscurs" plus particulièrement, mais je ne me laissais pas marcher sur les pieds. Je voulais leur montrer que se frotter à une jeune femme ça pouvait faire mal. Je me suis donc enrôlée dans la résistance dès que possible. Maintenant je fais partis des Phénix et j'en suis fière. A bas les règles du Lord, que la paix revienne et que le monde magique redevienne beau ! » Voici ce que vous répond Méryt-Ahmès pour expliquer le choix de son camp. C'est une rêveuse, mais pas une naïve. Un jour, elle en est sûre, la paix reviendra. Elle sait aussi que se sera long et dure, mais le jeu en vaut la chandelle.

Spoiler:

Ҩ Méryt-Ahmès à quelques jours;

Il faisait particulièrement beau cette journée-là. Le soleil coloriait l'herbe de l'immense jardin d'un vert resplendissant, ainsi que les champs entourant la petite maison de campagne. Un petit ruisseau passait dans ce même jardin, brillant et plein de vie. On y trouvait des poissons, des grenouilles,... Une famille observait ce magnifique paysage. Ils se trouvaient sur une terrasse. La jeune femme aux cheveux auburns tenait dans ses bras un très jeune enfant, fraîchement né. C'était une magnifique petite fille, répondant au doux nom de Méryt-Ahmès. Les Calloway avait décidé de venir vivre ici, dans ce lieu tranquille, parfait pour élever un enfant. Ils étaient sûr que la situation allait se dégrader dans le monde magique et ils ne voulaient pas que leur fille vive dans cette noirceur qui arrivait petit à petit sur ce monde. Ils s'étaient donc réfugiés dans un petit village moldu où ils espéraient vivre une vie paisible. Ils eurent bien raison de partir. Quelques mois plus tard, la magie noire s'installait sur Poudlard et son monde. Les Calloway décidèrent de perdre tout contact avec la magie. Ils ne la trouvaient plus aussi belle qu'au tout début de leurs études. Ils s'exilèrent donc, essayant de cacher ce monde à leur fille bien-aimée.

Ҩ Méryt-Ahmès à six ans;

C'était la période de Noël, surement la plus belle période pour la jeune Méryt-Ahmès. Elle était dans sa chambre, près de la fenêtre. La petite fille regardait la neige tomber. Elle avait hâte d'être le lendemain pour pouvoir aller se rouler dans ce manteau blanc. Elle était appuyée sur le rebord de la fenêtre, se hissant à l'aide de ses bras pour pouvoir mieux voir dehors. Ses pieds se balançaient joyeusement dans le vide. Elle ne tenait pas en place, trop excitée de savoir que le père Noël allait déposer les cadeaux dans la nuit. « Méryt-Ahmès, je t'avais dit d'aller dans ton lit. » Sa mère venait juste d'entrer avec un plateau dans les mains, remplit de gâteaux et d'un verre de lait. Elle avait aussi coincé un livre sous son aisselle. La femme posa son butin sur la commode rose de sa fille et laissa tomber le livre sur le lit. « J'ai pas envie d'aller dormir. Je veux voir le père Noël, maman ! » dit-elle d'un ton enjoué.« On ne discute pas, mademoiselle. Allez, hop ! » Elle prit sa fille dans ses bras, ce qui provoqua les rires de la petit fille brune. « Je t'ai déjà dit que si le Père Noël te voyait debout, il ne passerait pas. » fit-elle remarquer tout en la déposant dans son lit. Méryt-Ahmès croisa les bras et les plaqua sur son torse. Elle commença à bouder. « Pas la peine de bouder, Méryt-Ahmès Jasmine Calloway. » « Mais je veux voir le Papa Noël ! » Octavia soupira. Sa fille pouvait parfois être butée quand elle s'y mettait, du haut de ses six ans. Elle s'assit sur le bord du lit et tenta de décroiser les bras de sa fille. « Se serait bête de faire la petite fille pas gentille quelques heures avant la distribution des cadeaux. S’il le voit, il pourrait très bien ne rien mettre au pied de ton sapin. » La petite fille bondit de stupeur. Se serait la pire des choses pour elle. Elle fit un grand sourire à sa mère, en guise d'excuse. Puis, elle passa ses jambes sous la couverture. « Tu me lis une histoire. S'il te plait ! » dit-elle d'un ton implorant. Octavia sourit et s’empara du livre qu'elle avait apporté. Elle s'installa près de sa fille, pour qu'elle puisse voir les mots ainsi que les images. La mère lisait le beau conte de La Belle et la Bête. La petite fille buvait les paroles de sa mère, les yeux scintillants. Elle avait l'impression de vivre l'histoire. C'était tellement beau, magique. Elle connaissait ce conte par cœur, mais à chaque fois qu'elle l'écoutait c'était comme si elle le redécouvrait. Elle aurait tellement voulu être à la place de Belle pour vivre ses péripéties. Souvent elle s'imaginait vivre ses aventures. Puis l'histoire se termina. Méryt-Ahmès avait encore les yeux remplis de belles images. Un énorme sourire s'étirait sur ses lèvres. Elle se tourna vivement vers sa mère. « Dis maman, est-ce que la magie ça existe ? » Octavia déglutît, gênée. Elle n'aimait pas mentir à sa fille, mais ils avaient décidés avec son mari de ne pas lui parler de ce monde dans lequel ils avaient évolués. Il avait tellement changé à cause du Lord Voldemort. Il ne ressemblait plus à ce qu'ils avaient connu. Elle regarda sa fille dans les yeux. « Non, je ne crois pas. » La jeune fille baissa la tête, déçue. Tous ses rêves tombaient en miettes. « C'est nul, je suis sure que ça aurait pu être génial. » La mère se pencha vers sa fille et lui caressa la joue tout doucement. « Allez, mon cœur. Il est l'heure de dormir. Fais de beaux rêves, rêves de ton monde merveilleux. » lui dit-elle. Elle embrassa le front de Jasmine, puis remonta sa couverture. La jeune fille commençait déjà à s'endormir quand Octavia ferma la porte derrière elle.

Octavia descendit dans le salon et se laissa tomber sur le canapé. Helios souleva un sourcil et questionna sa femme du regard. Cette dernière soupira bruyamment. L'homme baissa le son de la télévision et détourna le regard de son émission préférée. Après un petit silence, Octavia se confia à son mari. « Je n'aime pas mentir à Méryt. » Helios se redressa et attendit la suite. « Elle m'a demandée si la magie existait. » continua-t-elle en se redressant elle aussi. Elle jouait avec ses mains et Helios les pris dans les siennes. « Tu sais bien qu'on fait ça pour son bien, ma chérie. Et ne t'inquiètes pas, ça lui passera et elle est encore jeune. » dit-il pour la réconforter. Il passa un bras autour de ses hanches et lui déposa un bisou sur la joue. Octavia posa sa tête sur l'épaule de son mari. « Oui, je sais, mais tu verrais les étoiles qu'elle a dans les yeux quand elle parle d'un monde merveilleux. Ou quand je lui raconte l'histoire de la Belle et la Bête ou bien celle de Cendrillon. » Elle soupira encore une fois. Puis elle leva les yeux vers Helios.« Justement laisse la rêver, ça ne lui fera aucun mal. Elle serait terriblement déçue en découvrant en quoi consiste le monde magique aujourd'hui. Avec toute cette noirceur... Non, on fait bien de le lui cacher... » Tout d'un coup, la porte grinça. Les deux adultes relevèrent la tête et découvrirent Méryt-Ahmès. « Oh mon dieu ! Ma puce ! » dit-elle. Octavia allait fondre en larmes. Elle se précipita sur sa fille, prête à s'excuser. « Octavia, attends. Son regard est perdu dans le vide, comme si elle n'était pas réveillée. » La femme se pencha vers la jeune fille et la regarda. « Oui, tu as raison. Elle dort encore. » « Elle n'a rien entendu. Notre fille est somnambule. »

Ҩ Méryt-Ahmès à huit ans;

La jeune Calloway avait rejoint ses amis moldus dans un coin du village. C'étaient les vacances de Pâques. Les quelques rayons du soleil avaient décidé les enfants à sortir. Ils s'étaient tous retrouvés dans le petit parc où il y avait de l'herbe, des balançoires, ... Méryt-Ahmès jouaient au ballon avec ses amis. C'était un de ces passe-temps favoris. Quelques minutes plus tard, le groupe se posa sur l'herbe, fatigué de leur jeu. L'une des mères leur apporta le goûter et retourna discuter avec une autre femme sur un banc. La petite brune prit un beignet. Mmmh, elle adorait cela et le chocolat aussi ! Et les bonbons et les gâteaux ! En fait, elle aimait tout, c'était une vraie gourmande. Elle pouvait manger autant qu'elle voulait, elle ne prenait pas un gramme (à la grande surprise de sa mère). Les enfants commencèrent à parler de tout et n'importe quoi, enfin surtout de jouets. L'un d'entre eux annonça qu'il les invitait tous à son anniversaire qui était prévu la semaine prochaine. Ils étaient fous de joie. Dans ce petit village, ils se connaissaient tous et étaient tous amis. Ils se considéraient comme des frères et ne passaient pas une journée seuls, sauf le dimanche. Méryt-Ahmès aimait beaucoup ses amis. Elle les trouvait extra. Quand elle eut fini de manger son beignet à la confiture de fraise, la petite fille cueillit avec ses mains collantes de confitures une fleur. Elle n'était pas éclose, ou du moins très peu. Jasmine jouait avec pendant que les enfants entraient dans un débat animé, à savoir quel sera la saveur du gâteau pour le prochain anniversaire. Les avis étaient différents. Bien sûr beaucoup préféraient le chocolat, mais d'autres préféraient les fraises ou les framboises. Méryt-Ahmès ne prit pas part au débat, elle aimait tous les parfums. Peu lui importait. Elle jouait donc avec sa fleur à demi-éclose. Elle la déposa au creux de sa main. Elle la fixait, essayant de s'imaginer qu'elle serait sa beauté quand elle serait totalement éclose. Puis tout d'un coup, sous ses yeux, la fleur grandit. Elle écarta ses fragiles pétales, faisant naître une magnifique fleur. Surprise, Méryt-Ahmès la lâcha. Que venait-il de se passer ? Croyant avoir rêver, elle ramassa une autre fleur, encore une fois à demi-éclose. Elle répéta le même opération et il se produisit la même chose. Seulement cette fois-ci, l'une de ses amies assise à coté d'elle le remarqua aussi et elle s'écria : « Aaaaaah, mais qu'est ce tu viens de faire ? » dit-elle horrifiée. « Tu es un monstre ! » Les enfants s'étaient arrêtés de parler et observait Méryt-Ahmès. Cette dernière était au bord des larmes.

Jasmine courait le plus vite qu'elle pouvait. Son visage d'ange était baigné de larmes. Les mots "Tu es un monstre" résonnaient dans sa tête tel la plus horrible des chansons. Elle traversa le village sous le regard surpris des adultes. Ils n'allaient pas tarder à être au courant de ce qui c'était passé dans le parc. Méryt-Ahmès voulait rentrer à la maison, retrouver les bras de sa mère. Quelques minutes plus tard, elle y arriva enfin. Elle fonça sur la porte d'entrée et la claqua avec force. Elle se dirigea vers le jardin où se trouvait sa mère. Celle-ci, surprise par le bruit de porte, s'était levée et accueillit sa fille avec une mine apeurée. « Ma...mam...mamaaan ! » dit-elle entre deux sanglots. « Ma puce, que t'arrive-t-il ? » lui demanda-t-elle, totalement paniquée. Elle essaya de calmer sa fille. Elle la prit dans ses bras et la porta jusqu'à la longue chaise. Elle déposa multiple baisers sur la chevelure brune de sa fille et sur son visage mouillé par des larmes. Méryt-Ahmès ne pleurait jamais, il s'était donc passé quelque chose de grave. Octavia la câlina durant une dizaine de minutes. Jasmine commençait à se calmer. Entre temps, Helios avait fait son apparition. Il s'était installé près des deux filles. Il caressait le dos de la petite. Méryt-Ahmès inspira et retira sa tête du creux de l'épaule de sa mère.« Mes... mes copains ont dit que... que j'étais un..un... monstre. » Elle empêcha les larmes, qui lui revenaient, de couler. Les parents se lancèrent un regard, toujours inquiet. « Une fleur s'est éclose dans ma main, comme.... comme par magie ! mais tu m'as dit que ça n'existait pas, maman ! Et... et les copains, ils ont vus... » Octavia resserra son étreinte autour de sa fille. Les adultes se regardaient toujours. Ils avaient espéré que leur fille ne découvrirait jamais ses pouvoirs magiques, ou que si jamais ça arrivait se serait à la maison où ils auraient pu la rassurer, lui dire que ce n'était rien. Après cet épisode, les Calloway décidèrent de déménager. Le lendemain matin, ils étaient déjà partis. Cependant, ils cachèrent toujours l’existence du monde magique à leur fille bien-aimée.

Ҩ Méryt-Ahmès à onze ans;

Depuis l'incident qui avait eu lieu trois années plus tôt, les Calloway avaient déménagé un bon nombre de fois. Ils ne restaient jamais dans le même village plus de six mois. Cette année, ils se trouvaient près de Londres, dans le fin fond des campagnes. Aujourd'hui, c'était l'anniversaire de Méryt-Ahmès. Elle venait d'avoir onze ans. Ses parents avaient organisé une petite fête dans l'après-midi avec tous ses amis moldus. En attendant, la jeune fille se trouvait dans sa chambre, elle se reposait sur son lit quand elle entendit une voiture. Elle se précipita à la fenêtre et remarqua que le facteur déposait des lettres dans la boîte. Elle se pressa de descendre les escaliers et elle courra jusqu'à la boite aux lettres. En l'ouvrant, elle découvrit un gros tas de lettres qui lui était destiné. Elle les récupéra toutes et se pressa de remonter dans sa chambre. Elle les lu toutes. Elle en avait reçu de tout le monde, même de ses grands parents qu'elle n'avait jamais vu. Elle rigolait tout en lisant la carte d'anniversaire de sa meilleure amie qu'elle avait rencontré il y a quelques mois. Il ne restait plus qu'une carte, enfin plutôt une lettre. Elle l'observa et remarqua qu'elle était fermée par un écusson, comme dans le temps. Intriguée, elle se dépêcha de l'ouvrir.

« Cher Mademoiselle Calloway,
Nous avons le plaisir de vous informer que vous bénéficiez d'ores et déjà d'une inscription au collège Poudlard, l'école de sorcellerie. Vous trouverez ci-joint la liste des ouvrages et équipements nécessaires au bon déroulement de votre scolarité.
La rentrée étant fixée au 1er septembre, nous attendrons votre hibou le 31 juillet au plus tard.
Veuillez croire, cher Mademoiselle Calloway, en l'expression de nos sentiments distingués.
Directrice-adjointe »

Elle n'en croyait pas ses yeux. C'était inouïe. Elle parcourra encore une fois la lettre. Puis elle descendit les escaliers, criant comme une folle. Ses parents sortirent leur tête du salon. Elle les rejoignit. « Maman ! J'ai reçu une lettre ! Je vais aller dans une école de sorcellerie ! Tu vois la magie, ça existe ! » dit-elle plus surexcitée que jamais. Elle sautait sur place. Elle avait des étoiles dans les yeux, comme quand sa mère lui racontait l'histoire de la Belle et la Bête. Octavia et Helios se regardèrent, abasourdis. Qu'allaient-ils lui dire ? Ce regard n'échappa pas à Méryt-Ahmès. Elle releva un sourcil. Soudain, elle comprit. « Vous le saviez ? Hein ! Vous le saviez ! » Elle criait presque. Elle n'y croyait pas. Ses parents lui avaient menti depuis qu'elle était toute petite. Elle en avait rêvé pendant toute son enfance et ils lui avaient toujours dit que cela n'arrivait que dans les livres. Elle prit sa tête et se retourna vivement vers eux. « Pourquoi me l'avoir cacher ? Expliquez-moi ! » Octavia se releva et se dirigea vers sa fille, tout en tendant les bras. Elle voulait la prendre dans ses bras, la rassurer. Mais Jasmine la repoussa. Elle voulait savoir maintenant.« En effet, nous le savions. Nous sommes, nous aussi, des sorciers. Tout comme nos ancêtres. »« C'est donc pour ça que je ne voyais pas mes grands-parents ? Parce qu'ils étaient des sorciers ? » Sa mère secoua la tête, en larmes. « Mais pourquoi m'avoir cacher ce monde ? » Elle ne se retenait plus. Elle n'aimait pas quand on lui mentait. Tout ça lui était insupportable. « Méryt, le monde magique n'est pas aussi beau que tu le crois. Quelques mois après ta naissance, un mage noir a pris le contrôle de ce monde. Nous ne voulions pas que tu grandisses dans ce monde. On voulait que ton enfance soit belle. On l'a fait pour toi. » Jasmine rigola, mais elle avait la larme aux yeux. Elle était triste de voir que ses parents étaient capables de lui mentir.« Pour moi ? C'est n'importe quoi ! Je vous déteste ! » Elle remonta vite dans sa chambre, en claquant la porte. Elle en redescendit pas de la journée. Les parents avaient annulé la fête. Méryt-Ahmès leur en voulait. Elle n'était pas prête de leur pardonner ces mensonges. Elle était rancunière, très rancunière.

Ҩ Méryt-Ahmès à onze ans;

Méryt-Ahmès se trouvait dans la Grande Salle. Elle attendait son tour pour pouvoir passer sur le tabouret. Elle avait hâte de passer sous le Choixpeau magique. Avant de venir, elle avait dévoré Histoire de la magie. Elle était surexcitée, elle ne tenait plus en place. Elle avait un grand sourire sur les lèvres. Jamais elle n'avait jamais été aussi contente. Elle parlait à tout le monde. Certains la trouvaient bizarre, d'autres avaient l'air de déjà l'apprécier au contraire de certaines personnes. Elle sentait des regards noirs dans son dos, mais elle en avait rien à faire. Elle vivait enfin son rêve et personne ne pouvait le ternir à ce moment précis, même pas les mangemorts. Elle voyait les élèves défilés, se demandant si elle irait dans leur maison ou non. Peu lui importait la maison, elles avaient toutes des avantages à ses yeux. Aucune n'était moins bien que l'autre pour elle. Et tout d'un coup, elle entendit son nom. Elle sauta sur place et tapa dans ses mains. Elle allait enfin savoir ! Elle monta les quelques marches et s'assit sur le tabouret inconfortable. Elle sentit que l'on déposait le choixpeau sur ses cheveux. Quand il bougea, elle sursauta. Il commença à gesticuler, il marmonnait des mots incompréhensibles. Puis soudain « Poufsouffle ! » Son sourire s'agrandit. Elle faisait enfin partit de cette école ! Son rêve devenait réalité. Elle descendit du tabouret et se dirigea vers la table des jaunes. Quand la répartition prit fin, ils purent commencer à manger. Les plats arrivèrent sur la table comme par magie. Méryt-Ahmès commença à parler avec les gens autour d'elle. Les élèves des autres tables la trouvèrent particulièrement joyeuse, trop peut être même. Certains doutaient de la pureté de son sang. Ils lui lançaient des regards noirs. Un sorcier de sang-pur ne se serait pas comporté de cette manière. Il fallait faire bonne mesure devant les mangemorts, mais Méryt-Ahmès ne se préoccupait pas d'eux. Elle vivait sa rentrée comme elle le souhaitait. Elle voulait rencontrer de nouvelles personnes, découvrir de nouvelles choses,... A la fin du dîner, Jasmine partit seule explorer le château. Le soir étant tombé, elle ne pouvait pas encore visiter le parc et ses alentours. Elle erra donc dans les couloirs. Elle sautillait. La petite fille se trouvait au quatrième étage quand elle croisa un petit groupe de garçon. Ils étaient trois et devaient être en troisième année. La nouvelle poufsouffle ne s'en préoccupa pas. Elle avança vers eux, toujours aussi joyeuse. Les trois garçons la regardèrent arriver avec un regard méchant, pervers. « Dis donc la petite nouvelle, t'as l'air joyeuse d'être à Poudlard. » Méryt-Ahmès s’arrêta devant eux. Elle les regarda surprise. Ce n'était pas leur cas ? Qui ne serait pas heureux d'apprendre la magie ? A cette époque, la jeune fille était un peu naïve. « Pas vous ? » Les trois grands commencèrent à rire. Ils se moquaient d'elle, mais cette dernière ne le voyait pas. « Tu sais ici les mangemorts ils ne sont pas très gentils avec les sang-de-bourbe. » Jasmine leva un sourcil. Les sang de bourbe ? Quézaco ? Elle ne leur demanda pas et continua son chemin. La jeune fille entendit des rires moqueurs derrière elle. Elle se retourna et regarda leurs visages, les gravant dans sa mémoire. Puis elle partit.

Elle était dans son lit, mais elle n'arrivait pas à dormir. Elle était trop excitée. Le lendemain, elle allait enfin apprendre la magie. Elle se tournait et se retournait dans son lit. Méryt-Ahmès décida de se lever. Elle le fit sans bruit, pour ne pas réveiller ses nouvelles amies. Elle traversa le dortoir sur la pointe des pieds et poussa tout doucement la porte. La jeune fille descendit les escaliers menant à la salle commune avec autant de précaution. Le feu était toujours allumé. C'était encore l'été, mais les nuits étaient fraîches. Méryt-Ahmès apprécia donc cette chaleur. Elle allait s'avancer vers cette source de chaleur flamboyante, quand elle aperçu quelqu'un enroulé dans une couverture. En s'approchant, elle s'aperçu que c'était un garçon. Un première année. Elle l'avait vu pendant la répartition. Elle s'installa près de lui. Ce dernier ouvrit les yeux quand il sentit la présence de quelqu'un à ses cotés. La jeune fille lui offrit un jolie sourire. Ce dernier le lui rendit et se redressa. « Toi, non plus tu n'arrives pas à dormir ? »« Non. J'ai essayé de compter les trolls à tutu, mais ça ne marche pas. » lui dit-il en secouant la tête, comme si c'était la chose la plus grave. Méryt-Ahmès rigola. C'était la première fois qu'elle entendait cette expression. « T'es marrant toi. Je m'appelle Méryt-Ahmès. » « Oui, je sais. Je t'ai vu pendant la répartition. Moi, c'est Pan. » C'est ainsi que commença leur belle amitié. Ils discutèrent toute la nuit de tout et n'important quoi, surtout de n'importe quoi. Méryt-Ahmès découvrit que Pan était quelqu'un qui ne ressemblait à personne d'autre. Elle aimait ça. Il était bizarre, différent,... mais elle le trouvait fantastique. Au fur et à mesure de le côtoyer, elle devint un peu comme lui. Enfin, elle garda son coté enfantin et tout ce qui s'y rapportait : la gourmandise, les bêtises, les rêveries, le papotage,... Pan et Méryt-Ahmès étaient devenus des meilleurs amis, c'était comme une évidence. Ils se ressemblaient tellement. Lors de leur première soirée, Méryt-Ahmès se confia à lui. « Dis Pan, ça veut dire quoi "sang de bourbe" ? » Le garçon tourna vivement la tête vers elle. « Mmmh... C'est un mot méchant pour dire que quelqu'un est né-moldu. Pourquoi ? »« Y a des gars tout à l'heure, ils m'ont appelée comme ça. Mais je suis une vrai sorcière. Enfin, mes ancêtres sont sorciers aussi. J'avais jamais vu la magie avant. Ce soir, j'étais toute folle de la découvrir enfin et eux, ils ont trouvé ça bizarre... » « T'inquiète pas Méryt. Moi je préférerais qu'on me prenne pour un né-moldu que pour quelqu'un adepte de la magie noire. » C'est à partir de ce moment que Méryt-Ahmès comprit qu'elle se battrait contre la magie noire. Elle se battrait contre ceux qui s'étaient moqués d'elle, contre ceux qui avait détruit ce monde magique, qui avaient détruit ses espoirs, ses rêves de magie.... Elle espérait tout rétablir.

Ҩ Méryt-Ahmès à douze ans;

La jeune Calloway se trouvait dans la salle d'étude. On était à une semaine des vacances, mais les professeurs leur avaient donné du travail, des tonnes de parchemins à écrire. Méryt-Ahmès était penché sur un devoir de divination. Elle ne comprenait pas cette matière, c'était celle qu'elle détestait et qu'elle réussissait le moins. Et c'était bien la seule matière. Beaucoup pensait que le Choixpeau s'était trompé de maison la concernant. Elle travaillait beaucoup, la jeune femme voulait exceller dans la magie, être l'une des meilleures. Elle devait être l'une des seules à apprécier l'Histoire de la magie. Ca en étonnait beaucoup, mais Méryt-Ahmès était vraiment passionné par la magie. Elle essayait de rattraper tout ce qu'elle n'avait pas pu connaitre pendant son enfance. Personne n'arrivait à la comprendre, à part Pan. Plusieurs fois, on l'avait traité de sang de bourbe. Au début, Méryt-Ahmès ripostait. Puis, elle décida de leur montré qu'elle méritait sa place à Poudlard, mais son acharnement au travail lui valait encore plus de remarques. Ce qui se renforça encore plus avec la création des clans. Jasmine ne se laissait pas marcher sur les pieds et elle ne se préoccupait pas de autres. Pan débarqua la sortant de ses pensées. Il s'assit à sa table, avec un grand sourire. « Salut Jas' ! » La concernée releva la tête et lui fit un sourire. Elle ferma le livre qui se trouvait devant elle et se tourna vers son meilleur ami, décidée à discuter. « Tu restes ici pendant les vacances ? » « Non, mon père veut que je rentre. Il a quelque chose à m'annoncer. Et toi ? » « Tu le sais très bien. Je vais rester ici. Les voir pendant les vacances d'été, c'est bien suffisant. » Méryt-Ahmès parlait de ses parents. Elle ne s'était pas encore remise de leur mensonge. Elle leur en voulait. La jeune fille était très rancunière, elle n'aimait pas les mensonges et le faisait savoir. Pan soupira et posa sa main sur celle de Méryt-Ahmès. Elle lui avait expliqué ce qui c'était passé avant sa rentrée à Poudlard. D'un certain coté, Pan comprenait les parents de la jeune fille. « c'est triste quand même de passer les fêtes de Noël seule. » lui dit-il avec une petite moue. La brunette haussa les épaules. Ça lui était égale. Elle préférait passer Noël seule que de le vivre avec des gens qui lui avaient mentit toute son enfance. « Mais, non je serais pas seule. Y aura notre ami le concierge ! » lui dit-elle avec un clin d'oeil. « Et puis, y en a d'autres qui vont rester. T'inquiète pas pour moi. » continua-t-elle en lui adressant un sourire. Elle lui tapota l'épaule. Le jeune Wells se leva et se pencha vers son ami. Il déposa un baiser sur sa joue. « Et puis, on s'enverra des lettres. Je te laisse travailler A toute à l'heure. » Puis, il partit. Méryt-Ahmès le suivit du regard jusqu'à ce qu'il disparaisse. Avec un long soupire, elle se remit sur son devoir de Divination qu'elle n'était pas prête de finir.

C'était les vacances. Il y avait peu de monde à la table des Poufsouffles et Méryt-Ahmès ne les connaissait pas. Tout en mangeant, elle regarda le plafond magique. Il était magnifique. Pleins de lumière, d'étoiles,... Méryt-Ahmès observait surtout les flocons de neiges. Ils avaient une forme parfaite. Elle aurait voulu pouvoir les attraper, mais bien sur tout ça était trop haut pour une élève de deuxième année. C'était la seule chose qui ne reflétait pas la magie noire dans cette salle. Méryt-Ahmès trouvait ça triste. Après avoir mangé son pudding et un cookie, la jeune fille se leva. Elle épousseta sa robe, enlevant les quelques miettes qui s'étaient coincés dans les plis. Elle s'empara du livre d'Histoire de la magie qu'elle avait apporté avec elle, puis elle sortit. Méryt-Ahmès se dirigea vers la Grande porte. Elle descendit les marches enneigés et commença à marcher dans le parc. Elle passa près du lac gelé. Elle s’arrêta un instant, le contemplant. Le paysage était magnifique. Après quelques minutes, elle revint sur ses pas et, malgré la neige, s'assit sur les marches. Elle s'était habillée chaudement pour pouvoir rester dehors. Elle enfonça son bonnet sur sa tête et ouvrit son livre. Elle était en pleine lecture quand elle entendit quelqu'un descendre vers le parc et donc vers elle. Elle en releva pas la tête, pensant que la personne allait continuer son chemin. Du coin de l'oeil, elle s'aperçut tout de même que c'était un garçon. Ce dernier descendit toutes les marches et se tourna vers la Poufsouffle.« On révise même pendant les vacances, la sang de bourbe ! » Méryt-Ahmès soupira, ce qui n'échappa pas au garçon. Elle daigna lever la tête vers lui. Elle pausa tout d'abord ses yeux sur son écusson : un Poufsouffle. Elle laissa ses yeux continuer leur chemin jusqu'à découvrir le visage du jeune homme. Ce n'était pas la première fois qu'elle le voyait, loin de là ! Il s'appelait Israël. Le beau Israël que toutes les filles convoitaient. Quelques jours plus tôt, Méryt-Ahmès l'avait entendu fanfaronner dans la salle commune. Il disait haut et fort qu'il appartenait au clan des obscurs. La jeune fille baissa les yeux sur la manche et y découvrit, sans surprise, la rose noire. Elle soupira encore une fois et reprit sa lecture. « T'as perdu ta langue ? » Méryt-Ahmès releva les yeux vers lui. « A quoi bon répondre à quelqu'un qui m'insulte ? » lui demanda-t-elle, sans s'énerver. C'était la première fois qu'Israël lui parlait. « Normalement, on m'appelle Méryt-Ahmès ou Calloway, tu sais. Et puis "sang de bourbe", ça ne me correspond pas. » « C'est pas toi qu'a grandit parmi les moldus ? Dans la salle commune, on entend que parler de tes bizarreries. » dit-il. Il cracha à ses pieds, ce qui rendit Méryt-Ahmès folle de rage. L'insultait passait encore (pas mal de monde le faisait), mais lui cracher dessus ça non ! « Je suis de sang pur et il l'est surement plus que le tien... C'est pas ton nouveau rang d'obscur qui me fait peur. » le rembarra-t-elle en donnant un coup de tête vers sa rose noire. Elle s'était levée et avait descendu quelques marches pour être à sa hauteur. La jeune femme le regardait dans les yeux. « Les moldus valent mieux que toi. » Puis elle se retourna et rentra dans le château. Elle entendit le quatrième année pester après elle.

Ҩ Méryt-Ahmès à quatorze ans;

« Dis Méryt', t'aurais pas vu mon bracelet ? » La jaune leva les yeux vers Ivy-blüe. C'était une jeune femme de son âge, elles s'étaient connus dès leur premier jours à Poudlard. Depuis, elle était devenue sa meilleure amie, ou du moins ce qui s'y rapprochait le plus. La brunette l'appréciait beaucoup. Elle était beaucoup plus mature qu'elle et responsable. Elles se complétaient. Méryt-Ahmès lui apportait un peu de folie et d'imprévu et Ivy-blüe la rendait plus calme, posée. « Je crois pas, tu l'as posé où la dernière fois ? » Ivy-Blüe réfléchissait. Elle ne s'en rappelait plus. « Normalement, je le mets dans ma boîte à bijou. » Méryt-Ahmès se leva de son lit et décida d'aider son amie. Elle se dirigea vers sa malle et quelques instants plus tard, une tonne d'habits traversa le dortoir. Méryt n'était pas très délicate. « Non, Méryt' ! T'exagères ! J'ai un rendez-vous et t'as chiffonné toutes mes affaires. » Le mot "rendez-vous" mit les sens de Méryt-Ahmès en alerte. Elle sauta sur le lit d'Ivy-Blüe avec un grand sourire. « Un rendez-vous ? Avec un garçon ? Tu m'avais pas dit ! Petite Cachottière ! » dit-elle avec un petit rire. Elle était très heureuse pour son amie, mais elle l'était moins qu'elle ne lui ai rien dit. Ivy-Blüe devint toute rouge. Elle était timide et très prude. C'était la première fois qu'on lui proposait de sortir. « Oui, un rendez-vous avec un garçon, Mémé. Pas avec un scrout à pétard. » dit-elle avec un petit sourire, malgré sa gêne. Méryt-Ahmès repartit vers la malle pour continuer à chercher le bracelet de son amie. « Je suis trop contente, en plus je n'aurais jamais pensé que mon premier rendez-vous se passerait avec le beau Israël. » La jeune femme porta la main à sa bouche. Elle en avait dit trop, elle savait que ça n'allait pas plaire à Méryt-Ahmès. Cette dernière se tourna lentement vers son amie. Avait-elle bien entendu ? « Tu vas sortir avec ce crétin ? » Un vrai crétin. Ivy-Blüe se mordit l'intérieur de la joue, au bord des larmes. « S'il te plait Méryt-Ahmès, tu ne le connais pas. » Elle l'implorait, elle avait les larmes aux yeux. Elle ne voulait pas que son amie, sa confidente, sa meilleure amie lui en veuille. « Oh si, je le connais, c'est un... » Elle se retint, elle ne voulait pas faire de mal à son amie. « Mais si tu crois qu'il est fait pour toi, vas-y. J'espère juste qu'il ne te fera pas de mal, sinon... » Ivy-Blüe saute au cou de son amie. Jasmine l'embrassa pour lui montrer que, quoiqu'elle fasse, elle était avec elle. Ivy partit dans la salle de bain se préparer et La Poufsouffle s'affala sur son lit. Elle réfléchissait sur le nouveau couple qui allait surement naître, quand elle s'aperçu que quelque chose la gênait dans sa poche. Elle se redressa et fourra sa main dans celle-ci. Quand elle la ressortit, elle découvrit que c'était le bracelet d'Ivy-Blüe qui se lovait dans le creux de sa main. Elle la referma vite, en paniquant. Oh non ! ça reprenait. Depuis toute petite, elle était cleptomane, mais depuis un moment elle avait arrêté. Voilà que ça recommençait. Elle ne pouvait pas dire à Ivy que c'est elle qui l'avait, elle devrait lui expliquer sa "maladie". Elle n'en avait aucun envie. Elle le mit dans une sacoche qui bientôt fut remplit par d'autre objets qu'elle avait volé accidentellement.

« Espèce de Troll ! T'étais obligé de lui faire du mal comme ça ? » « Ferme la, Calloway ! » Israël s'approcha dangereusement de Méryt-Ahmès. Il se pencha et chuchota à son oreille. « Et puis je suis sure que ça t'arrange. Tu voulais pas tenter ta chance avec moi ? » La jeune fille posa ses mains sur le torse du jeune homme et le repoussa. « Dans tes rêves. Plutôt embrasser un crapaud, au moins là j'aurais une chance qu'il se transforme en prince. » lui répondit-elle méchamment. Puis elle partit s'asseoir sous les yeux de tout la salle commune, y comprit ceux d'Israël qui lui lançait un regard noir pour l'avoir humilié en publique. Elle l'observa sortir de la salle commune, plus énervé que jamais. Méryt-Ahmès, elle était heureuse. Elle lui avait fait payé une partie du mal qu'il avait fait à Ivy-Blüe. Elle prit un magazine qui traînait sur la table basse et commença à le lire. Elle était plongée dans un article de Quidditch quand quelqu'un s'assit près d'elle. Elle leva les yeux, pensant découvrir Pan. Ce ne fut pas le cas. C'était un garçon à qui elle n'avait jamais adressé la parole, mais elle connaissait son nom : Tobias. Elle allait retourner à sa lecture quand celui-ci commença à lui parler. « Je suis de ton coté. » lui dit-il. « Par rapport à Israël. » continua-t-il devant l'air d'incompréhension de Méryt-Ahmès. « Je ne suis donc pas la seule à le détester. Ça me rassure. J'ai l'impression que tout le monde, ou presque, est à ses pieds. » Mérty-Ahmès inspira. Elle reposa son magazine à sa place d'origine. Puis elle tourna son regard vers Tobias.« Loin de là ! Y en a plein qui le déteste, mais ils ne le montrent pas. Ils préfèrent se cacher. » La jeune femme laissa échapper un ricanement. Le jeune homme se laissa tomber sur le dossier moelleux du canapé. Il regardait dans le vide, en pleine exploration de ses souvenirs. Méryt-Ahmès en profita pour l'observer. Elle en avait jamais eu l’occasion avant. Il était beau. Il avait beaucoup de charme, surtout avec son coté artiste qu'il ne cachait pas vraiment. Jasmine appréciait ce petit coté de son apparence. « Tu sais, il a pas toujours été comme ça. Avant c'était mon meilleur ami. » dit-il, brusquement. Méryt-Ahmès fut surprise d'entendre ça. Israël était ami avec Tobias ? Elle n'en croyait pas ses oreilles. C'était impossible. « On était un trio de choc avec Tess Williams. Inséparables. Puis, il a voulu changer de vie, la rendre plus attrayante, plus dangereuse,... Enfin tu vois le genre. » La jeune femme secoua la tête. C'est avec cette discussion que commença leur amitié. Un sixième année et une quatrième année casant du sucre sur le dos du jaune à la rose noire.

Ҩ Méryt-Ahmès à quinze ans;

C'était l'avant dernier jour de l'année scolaire. Ce soir, une fête était prévu chez les Poufsouffles pour fêter les vacances. Ils se retrouvaient tous dans la salle sur demande. Ce n'était pas un lieu original, mais au moins ils étaient sûr de ne pas se faire prendre. En attendant l'heure de la fête, Méryt-Ahmès s'était réfugié dans une salle vide. Elle voulait réfléchir. Elle avait réussis à obtenir ses BUSEs avec de bonnes notes, elle avait même réussit à obtenir un Optimal en Histoire de la magie. Elle en était fière. Elle avait envoyé une lettre à ses parents pour les prévenir. Leur relation s'améliorait, mais Jasmine avait encore du mal à leur pardonner. Pendant les vacances, elle avait décidé de passer un mois chez Pan. Elle essayait de passer le moins de temps possible chez elle. La jeune femme était entrain de réfléchir à tout ça quand quelqu'un ouvrit brusquement la porte. Méryt-Ahmès se tourna vers l'individu et découvrit Israël. « Tu as décidé de passer ta dernière journée à me pourrir la vie ? » Israël avança avec un petit sourire pervers. Méryt-Ahmès se releva, ne voulant pas lui donner l'impression d'être supérieur à elle. Ils se regardèrent un long moment. Aucun des deux ne baissa les yeux. « En faite, je ne quitte pas Poudlard. » Il ne quittait pas Poudlard ? Comment ça ? Ce n'était pas possible. A sa connaissance, il n'y avait aucune raison qu'il redouble. Méryt-Ahmès était complètement perdu. Israël semblait s'en rendre compte. Il jubilait. Il avait réussit à déstabiliser la jeune Calloway. Ce ne fut qu'un court moment, elle se reprit vite. Elle retrouva son masque froid qu'elle ne mettait quand compagnie d'Israël et de ceux qui se moquaient d'elle. « Eh oui Calloway ! Je vais rester ici encore un moment. Je vais devenir pion ici dès que je serais devenu un mangemort. Ce qui arrivera pendant les vacances. » dit-il avec un sourire. Il s'y voyait déjà. Un grand et magnifique mangemort. Il allait enfin vivre la vie qu'il voulait. « Je me suis dit que se serait pas mal de commencer ma carrière ici. » continua-t-il en la regardant. Il essayait de la déstabiliser, encore une fois. Cette fois, Méryt-Ahmès ne laissa rien paraître. Elle ne voulait pas lui donner cette joie. Il s'approcha au plus près d'elle. Bientôt elle était coincée entre ce scroutt à pétard et le mur. Maintenant le futur mangemort devait baisser la tête pour pouvoir la regarder dans les yeux. « Tu vas encore devoir me supporter. Mais là, plus personne ne pourra m'empêcher de te pourrir la vie. C'est moi qui fera la loi. » Il se pencha vers elle, ses lèvres se trouvant près de son oreille. Elle pouvait sentir son souffle chaud dans son cou.« C'est toi qui as commencé ce petit jeu, il y a quelques années. Autant continuer. » Il tourna la tête et lui caressa la joue avec son nez. Puis il se redressa, lui lançant un dernier regard. Méryt-Ahmès le soutint. Israël marcha à reculons dans un premier temps, puis se tourna et sortit de la salle. Jasmine était maintenant seule. Elle laissa échapper un long soupire. Elle resta immobile quelques minutes, puis elle sortit à son tour de la salle. Elle se dirigea vers la Salle sur demande où la fête avait déjà commencé.

Méryt-Ahmès avait bu pendant cette fête, trop bu même. Elle voulait oublier cette nouvelle. Elle s'était fait une joie de voir Israël partir. Voila qu'il gâchait tout. Elle le détestait pour ça. Elle avait encore une bouteille à la main quand elle se retrouva dans le dortoir. Elle était en larmes quand Ivy-Blüe la mit au lit, tout en lui enlevant sa bièreaubeurre. Son amie ne comprenait pas ce qui se passait, mais elle la laissa. Elle se doutait qu'elle ne voulait pas en parler pour le moment. De toute façon, elle le saurait tôt ou tard. Méryt-Ahmès s'endormit profondément, mais son sommeil était très mouvementé. Son somnambulisme venait souvant pendant ce genre de sommeil. C'est ainsi qu'elle se leva en pleine nuit et descendit dans le dortoir des garçons.« Eh ma jolie, qu'est ce que tu fais ici ? Tu veux venir dans mon lit ? »« Laisse la tranquille. Elle fait une crise de somnambulisme. » Pan se dirigea vers sa meilleure amie. Il la prit dans ses bras et l'entraîna vers son lit. Il voyait bien qu'elle n'était pas dans son état normal. Dès qu'elle fut dans les bras de Pan, Méryt-Ahmès se réveilla. Ils étaient allongés sur son lit. La jeune femme enfouit sa tête dans le creux du cou de son ami. Elle pleura. Longuement. Elle pleura toutes les larmes de son corps. Pan lui caressait les cheveux.« Il va rester, Pan. Moi qui pensait passer mes deux dernières années en paix. Ça va être pire que tout. » Pan lui embrassa la front. Il savait que ça ne servait à rien de parler. Il la laissa évacuer tout son malheur. « Le pire, c'est que je crois que je suis attirée par lui. » Il fallait qu'elle soit bourrée pour qu'elle s'en rend enfin compte, mais Pan savait que demain elle oublierait tout ce qu'elle venait de lui dire. Ils s'endormirent dans les bras de l'un de l'autre.

Ҩ Méryt-Ahmès à dix-sept ans;

Méryt-Ahmès se mordait la lèvre. Elle faisait tout pour ne pas faire éclater sa colère. Elle était installée à l'une des tables de la salle de retenue. C'était devenue une habitude depuis qu'Israël était devenue pion. Dès qu'elle haussait un peu trop le ton à son goût, il la collait pour mieux la retrouver en salle de retenue. Il s'arrangeait pour que se soit lui qui la surveille. Il lui donnait des tâches ingrates comme nettoyer les toilettes,... Aujourd'hui, il l'avait seulement fait recopier des anciens registres. « C'est mon cadeau de fin d'année ? » Israël releva la tête et lui fit un franc sourire. Méryt-Ahmès avait envie de le frapper. Il lui bousillait sa dernière journée à Poudlard, comme si c'était une journée normale. Israël était fier, fier de lui gâcher cette journée qui aurait du être mémorable. Méryt-Ahmès écrivait rapidement avec une écriture penchée presque illisible. Ça lui apprendra ! Une heure passa quand Israël ouvrit enfin la bouche. « Bon allez, vas-y ! » La jeune femme le regarda, surprise. Il lui restait encore une demi-heure de retenue. Elle ne chercha pas à comprendre, bien trop heureuse de sortir. Elle commença à ranger ses affaires, tout en observant le mangemort du coin de l'oeil. Il se dirigeait vers la porte. Elle devait donc passer près de lui pour pouvoir sortir. Une dernière épreuve. Elle passa la sangle de sa besace sur son épaule et pris sa veste. Elle allait ouvrir la porte quand Israël lui prit le poignet. « J'ai bien fait de rester pas vrai ? Tu te serais ennuyée sans moi, sans personne avec qui avoir des altercations. » Tout en parlant, il s'était rapproché d'elle. Il la tenait toujours, pour ne pas qu'elle parte. Le coeur de Méryt-Ahmès rata un battement. Qu'est-ce-qu'il lui faisait là ? A quoi jouait-il encore ? Il baissa la tête. « Je suis certain que ta vie sera triste sans moi. » « Le contraire plutôt. Ma vie ne tourne pas autour de ta petite personne. » « Je sais très bien que je te manquerais... » Puis il posa ses lèvres sur celles de Méryt-Ahmès, qui se retira aussitôt. Mais le jeune homme attrapa encore une fois ses lèvres. Ils partagèrent un baiser passionné. Le plus passionné qu'avait connu Méryt-Ahmès. Israël lui mordit la lèvre inférieur, tandis que Jasmine passait ses mains dans son cou. Puis d'un seul coup, elle se dégagea et ouvrit la porte. Elle partit en courant. Tout le monde se retournait sur son passage. Elle se dirigeait vers la tour d'astronomie, qu'elle trouva vide. Elle se mit dans un coin et se laissa glisser le long du mur. Méryt-Ahmès toucha du bout des doigts ses lèvres encore brûlantes de ce baiser. Elle laissa sa tête aller en arrière. Elle laissa couler ses larmes. La brune n'aimait pas ce qu'elle avait ressentit pendant ce baiser. Elle maudit Israël de l'avoir embrassé. De son coté, le jeune homme arborait un sourire satisfait.

Après sa septième année, Méryt-Ahmès quitta quelques temps le monde des sorciers. C'étaient surtout pour éviter un temps Israël. Elle s'installa dans le Londres moldus. Elle enchaîna les petits boulots, travaillant dans un magasin de vêtements, de chaussures et même dans un bar. Elle y resta six mois, histoire de se retrouver. Puis elle partit s'installer dans le petit studio qu'utilisait Pan. Ce dernier l'abandonna à l'âge de vingt ans pour pouvoir faire le tour du monde. La première année, elle se concentra sur ses passions. Elle découvrit la musique et le chant, mais tout ça en toute discrétion. Elle ne tenait pas à ce que tout le monde sache son petit secret. Lorsqu'elle atteint à son tour ses vingt ans, elle croisa Tobias. Ils ne s'étaient plus revu depuis sa sortie de Poudlard. Ils reprirent contact et au fur et à mesure du temps, ils devinrent de grands amis. Quelques mois plus tard, les deux jeunes gens prirent un appartement ensemble à Pré-au-lard.

Ҩ Méryt-Ahmès à vingt et un ans;

« Tobias, j'y vais ! Je vais rejoindre Pan. A plus ! » le salua-t-elle de loin. Le jeune homme débarqua et l'embrassa. Elle lui sourit et sortit de l'appartement. Quelques jours plus tard, elle arriva au campement de son meilleur ami qui l’accueillit les bras ouverts. Elle était très heureuse de le retrouver. Ça faisait un peu plus d'un an qu'ils ne s'étaient pas vu. Méryt-Ahmès avait décidé de resté trois mois avec lui. Son voyage débuta en Grèce. Pan lui montra toutes les merveilles de ce pays, que se soit l'Histoire moldue ou sorcière. Méryt-Ahmès était impressionnée par ce qu'elle voyait et par les connaissances de son ami. Ils restèrent deux semaines dans ce pays. Ensuite, ils partirent découvrir les richesses de L'Egypte, puis la Turquie. Ils visitèrent beaucoup de pays. Son voyage se termina en Chine. Elle quitta à regret Pan, mais ce dernier lui promit de rentrer bientôt. Quand Méryt-Ahmès rentra à Pré-au-lard, elle chercha un boulot. Elle savait qu'en rejoignant les Phénix, elle ne pouvait accéder au Ministère. Elle se dirigea donc vers les commerces de son quartier. Elle trouva un poste de commerçante à Honeyduke. C’était un très bel endroit pour une gourmande comme elle. Il y avait un autre point positif, elle pouvait toujours avoir un oeil sur Poudlard ainsi que sur les mangemorts. D'ailleurs, elle s'en prenait souvent à eux. Méryt-Ahmès leur jetait des sorts. D'ailleurs, Hermès Charleston l'a surprit un jour. Depuis ce jeune homme est en quelque sorte devenu son informateur sur ce qui se passait à Poudlard. Jasmine est bien décidée à vouloir changer le monde. Pour l'instant, elle ne fait que de petites actions, mais qui sait peut être que tout ça changera bientôt.

Ҩ Méryt-Ahmès à vingt-trois ans;

Méryt-Ahmès avait prit un jour de repos. Elle était donc seule dans l'appartement ce jour là. Elle était sur son lit, sa guitare sur les genoux. Elle s'essayait à des nouveaux morceaux quand quelqu'un sonna à la porte. Jasmine se leva et enfila un short. Puis elle traversa le salon et se rendit jusqu'à la porte d'entrée. Elle l'ouvrit et découvrit un homme. Elle l'aurait reconnu entre mille. Elle lui ferma la porte au nez, mais il sonna encore une fois. Remise de sa surprise, elle ouvrit une deuxième fois la porte tout en lançant un regard noir à l'homme qui se tenait devant elle.« C'est ainsi qu'on accueille son nouveau voisin, Calloway ? » « C'est une blague ? » Israël lui fit un grand sourire. En se décalant, Méryt-Ahmès remarqua des cartons. Il disait vrai. Son bourreau allait s'installer près de chez elle. C'était un mauvais rêve, ce n'était pas possible. Après presque quatre ans, voilà qu'il refaisait surface. Savait-il qu'elle habitait ici avant de s'installer ? Ou était ce une coïncidence ? Méryt-Ahmès en doutait. Israël l’observait, il profitait du spectacle que lui offrait Méryt-Ahmès. Cette dernière était seulement habillée d’un short en jean et d’une chemise sans manche, lui laissant le loisir de regarder ses jambes et ses bras parfaits. « Ça ne te suffisait pas de me pourrir la vie à Poudlard ? Il faut que tu viennes le faire ici aussi. » Israël la regarda dans les yeux. On voyait que cette situation l'amusait. « En effet, je me suis dit que ça pourrai être amusant d’être voisin. » dit-il du tac au tac. Il s’était dangereusement rapproché. Méryt-Ahmès recula. « Et je me suis dit qu’on en n'avait pas fini la dernière fois qu’on s’était vu. » continua-t-il. Israël avait tendu le bras et l’avait attrapée pas l’une des anses de son short. Il la tira à lui et s’empara de ses lèvres encore une fois, sans aucune douceur. Méryt-Ahmès n’eu pas le temps de réagir. Le baiser prenait une ampleur qu’elle ne pouvait contrôler. Elle ressentait comme un feu au creux de son ventre. Une sensation tout aussi agréable que dérangeante. C’était le même baiser qu’il y avait quatre, mais il était plus passionné. Ce qui suivit échappa au contrôle des deux jeunes gens. Dans l’action, Israël passa ses mains sous les fesses de la brune pour la soulever. La jeune femme, quant à elle, entoura le bassin du jeune homme à l’aide de ses jambes. Israël l’entrainait dans l’appartenant toujours ouvert. Il avait déjà déboutonné la chemise de Jasmine quand il la déposa et se détacha à elle. « Doucement… Tu devrais savoir que je ne couche pas avec les sang de bourbes. » lui dit-il en sortant. Méryt-Ahmès n’y croyait pas. C’était lui qui l’embrassait et il osait lui dire ça. Elle s’empara du premier objet qu’il lui tomba sous la main et le lui lança en pleine figure. « Sombre crétin ! ». Israël échappa de justesse à l'objet. Il se dirigea vers son nouvel appartement, regrettant déjà ses paroles. Il avait bien ressentit quelque chose, mais il en avait peur. Pourquoi fallait-il qu'il tombe amoureux d'une Phénix ? Leur relation était dévastatrice. Ils s'attiraient autant qu'ils se détestaient.

Tobias arriva une heure plus tard. Quand il fut devant l'appartement, la porte était toujours ouverte. Il jeta un coup d'oeil à l'intérieur et découvrit Méryt-Ahmès dans le canapé. Ses jambes dépassaient mais il ne voyait pas son corps. Quand il voulut fermer la porte, il découvrit un de ses bibelots dans le couloir. « Tu m'expliques ? » Méryt-Ahmès se redressa dès qu'elle entendit la voix de son colocataire. « Va demander à notre nouveau voisin. » Tobias leva un sourcil, il ne comprenait pas ce qu'elle voulait dire. La jeune femme lui fit un signe pour qu'il vienne près de lui et commença à lui raconter ce qui c'était passer quelque temps minutes plus tôt. Une nouvelle vie allait commencer pour les deux jeunes gens. L'homme qu'ils détestaient allait vivre près d'eux.

Je peux poster ? REBIENVENUE UN ADUUUUUUUUULTE

HIIIIIII. En plus t'as mis le gif de l'épisode que je viens de voir. MACAROOOOOON.

Rerebienvenue ma Eloïse. Et t'as succombé ENCORE UNE FOIS. J't'adore ma Juynie.

re bienvenue

ReReBienvenue

Re-re-bienvenuuuuuuuuue
J'ai hâte de voir ce que ton personnage va donner!

Ahahah rebienvenue ma princesse Raiponce !
Elle va claquer et puis, ta compagnie va bientôt arriver

Rebienvenue !

REBIENVENUE JUYNIIIIIIIIIE

Merci tout le monde ! Vous êtes géniaux !
J'espère que ma petite Méryt va vous plaire (a)
Et Sarah, on est en connexion J'ai vu cet épisode aussi et j'ai beaucoup aimé ce passage :)
Et j'espère bien Ali !

:62: REREBIENVENUE

Rebienvenue !

Re-bienvenue .
Une commerçante chez Honeyducks !!!!

Merci mes petits loups.

Merci Jane :)

Ma fiche arrive, mais je suis maudite. Hier, internet ne marchais pas de l'après-midi et aujourd'hui mon ordi s'éteint tout seul ou se bloque. Plusieurs fois j'ai du refaire les mêmes passages, c'est pour ça que là j'ai un peu de mal --' Je fais le plus vite possible, désolé ♥

Courage.

fiche terminée !
Je vérifie les fautes ce soir ou demain, j'en ai marre de cet ordi qui beug

Et merci Sarah

Edit : J'ai vérifié tous les chapitres, mais ça ne m'étonnerais pas qu'il en reste car je suis pas sûre que mon ordi est tout enregistré. D'ailleurs, je vais de ce pas le jeter par la fenêtre !

(Plus long la prochaine fois. Magnifique en tout cas Et juste une précision ya pas de virgule avant les trois petits points )