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 T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan

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T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan 4450837_4764d8d535_m

« Mais tais-toi. » Demyan avait du mal à se retenir de rire derrière Cassiopée. Elle lui avait déjà demandé de tenir ses talons, et maintenant elle lui demandait seulement d’être silencieux car s’il n’arrivait pas à l’être elle n’arriverait pas à réaliser le pari que lui avait lancé le Gryffondor, ce qui était bien triste. Perdre un pari représentait dorénavant beaucoup trop pour les deux étudiants, il était donc hors de question que ça arrive à la blonde. C’était un pari-suicide que lui avait donné le Vladmirova mais elle l’avait accepté… parce qu’elle n’avait pas le choix et parce qu’elle n’avait qu’une vie et parce qu’elle détestait Eros. Il consistait à faire sursauter le pion. Elle avait une seule chance, parce qu’Eros se méfiait de tout et qu’il était devant elle de dos : si elle foirait son coup, il surveillerait Cassiopée H24. Et elle aurait perdu son pari. Elle arrivait sur la pointe des pieds. Préalablement, la blonde avait plongé ses mains dans la neige. Elles étaient donc mouillées et glacées : c’était le meilleur moyen de surprendre l’irlandais. Et de se prendre la colle de sa vie, mais il était trop tard pour reculer et jouer comportait des risques. Peu importe, elle était de plus en plus près. Le mangemort était adossé à une colonne, et regardait le parc. Il surveillait des élèves, probablement. Demyan arrêta d’avancer, laissant Cassiopée courir à sa perte en solitaire. La blonde fit un clin d’œil au brun et passa ses mains au-dessus du haut d’Eros et les plaqua sur son ventre. Ça ne loupa pas, le joueur de Quidditch eut un énorme sursaut et commença à jurer tout ce qu’il pouvait parce que… c’était des mains glacées et mouillées. Il devait encore y avoir de la glace dessus. En se retournant et voyant le visage angélique d’Elektra, sa colère se démultiplia. Si ça avait été Ariel, il aurait rigolé. Malheureusement c’était la sœur diabolique avec qui il ne couchait pas, et il était énervé. Il y eut un échange de regard de quelques secondes avant que Cassiopée fasse demi-tour en courant, attrape Demyan par le bras en lui criant « Gagné ! » avant de se mettre à courir dans les couloirs pieds nus avec le Gryffondor. Ils arrivèrent devant la Grande Salle en moins de temps qu’il ne fallait pour le dire. La blonde s’arrêta deux minutes et récupéra ses talons dans les mains du garçon, qui sourit. « Bien joué. » « Merci, ça me fait plaisir je t’assure. » Elle accompagna sa phrase d’un clin d’œil et rentra dans la grande salle, abandonnant son visage souriant et ses yeux hilares. Elle devait rentrer comme une reine méprisante, ce qu’elle fit. Ariel lui fit un signe de la table des Serpentard, mais elle fit non de la tête et montra Demyan du doigt. « Je squatte chez les Rouges, aujourd’hui. » Le biélorusse opina du chef en souriant. « T’imagines le privilège que je vous fais. » Elle fit changer Demyan quatre fois de places avant de trouver là où elle voulait s’asseoir. Assez loin de Blake… et ça ne méritait pas de justification, assez loin de Palina parce qu’elle était complètement barrée et qu’elle lui faisait peur, assez loin de Rose parce qu’il ne fallait pas qu’elle montre qu’elle était amie avec elle et ensuite assez loin d’Isis, parce qu’Isis. Demyan était un des seuls Gryffondor avec qui elle aimait s’afficher publiquement parce qu’ils allaient bien ensemble, qu’ils étaient géniaux, il était beau et intelligent et elle était belle et intelligente. Et ils s’amusaient bien ensemble. Son dernier jeu était de lui faire croire qu’elle était attirée par lui, ce qui était plutôt drôle. Il n’était évidemment pas au courant, personne n’était au courant à vrai dire. De toute façon, la blonde était très tactile. Alors c’était quasiment normal de la voir faire des câlins et des bisous à n’importe qui. Enfin, n’importe qui. Dans la mesure Cassiopiènne du n’importe qui, évidemment.

Cassiopée regarda autour d’elle avant de manger quelque chose. Ces temps-ci, elle mangeait comme une ogresse ce qu’elle détestait. Elle assumait que ça venait de sa récente lycanthropie, ce qu’elle détestait encore plus. Elle allait prendre du poids à vue d’œil si ça continuait. Cette pensée tournant dans sa tête, elle refusa le plat que lui tendait Demyan. « J’ai pas très faim, merci. Je vais juste… prendre un bout de pain. » Au même moment extrêmement mal choisi, son ventre fit un gargouillis énorme. Le rouge et or eut un petit sourire en coin. La blonde se pinça les lèvres et piqua avec sa fourchette une cuisse de poulet, la plus petite possible qu’elle pouvait trouver dans le plat. Même si la grosse juteuse juste au-dessus la faisait baver, il fallait qu’elle souffre pour être belle. « Bref. » Nouveau pincement de lèvre après avoir mis un morceau de poulet - ô combien délicieux – dans sa bouche. « Je dois trouver une proie suffisamment alléchante pour que le prochain pari soit intelligent mon chou. » C’est en finissant sa phrase qu’elle se rendit compte qu’elle avait utilisé tout le champ lexical de la bouffe (y compris les choux, c’est dire) et qu’il fallait qu’elle se change les idées. Son regard se porta vers Sarah Mandleton. « Tu vois la cinquième année, Poufsouffle, qui sourit comme une niaise à une autre Poufsouffle qui raconte des choses probablement dénuées d’intérêt ? Retiens bien son visage, je pense que c’est la prochaine cible. De toute façon il me semble que tu lui es familière, non ? Elle reste avec Mirka de temps en temps. » Petit silence pendant lequel les deux étudiants purent envoyer toute leur haine mentale à la Vladmirova obscure. Cassiopée ne trouvait pas de gages. Elle manquait cruellement d’inspiration, inversion proportionnelle à son envie de manger. « Va lui dire que tu t’intéresses à elle comme personne au monde ne l’a fait et que tu lui donnes rendez-vous à minuit sur les toits. Et chuchotes lui à l’oreille. Et après ce qui va être drôle c’est qu’elle va te suivre partout, parce qu’elle est comme ça la petite Sarah. » Cassiopée sourit au Gryffondor, qui regardait Sarah la tête par-dessus l’épaule. Quand il se retourna, la blonde avait déjà remis quatre cuisses de poulets dans son assiette. « Et ensuite, parce que j’ai pas fini, je veux que tu dises la même chose à Janet, tu lui dis que c’est secret, qu’il faut pas dire. Tu vas ensuite dire ça à… Ariel, et aussi à Lily. Et on se retrouve sur les toits à minuit. » La blonde riait d’avance du meeting que ça allait être. Il y avait de fortes chances que toutes les filles viennent, et Cassiopée ne s’en remettrait jamais. La règle du jeu était, en plus, de ne jamais dire que c'était un pari. Il allait devoir s'en sortir tout seul. « Cap ? » La Serpentard s’approcha du Gryffon au-dessus de la table et posa sa main sur la sienne, la caressant du bout des doigts. Elle le regardait droit dans les yeux, un sourire aux lèvres. Il ne pouvait pas refuser.
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Demyan L. Vladmirov

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MessageSujet: Re: T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan   T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan EmptyVen 18 Mai - 5:02

T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan Tumblr_m373pzkymv1rs64too2_500

Il faut dire ce qui était : Demyan s'était prodigieusement bien intégré au sein du collège de sorcellerie. De toute manière, ce n'était pas comme s'il en avait douté ne serait-ce qu'une seule seconde. A moins que les anglais soient complètement barbares, il n'y avait pas de raison pour que le jeune homme ne se fasse pas une place à Poudlard. Et tout allait le plus normalement possible : il terrorisait ses sœurs au moins trois fois par semaine, mais de manière tout de même différente à chaque fois question qu'elles ne puissent pas prévoir leur future frayeur, il était parvenu à se faire des alliés auprès des professeurs – en particulier Ambroise avec qui il partageait souvent quelques bierraubeurres –, s'était fait des amis auprès des garçons de Poudlard et des victimes – ou conquêtes, s'il voulait être poli – parmi les filles. En conclusion, il était bien mieux intégré que beaucoup d'autres élèves qui étaient présents dans les murs de ce château depuis leur première année et il avait même su devenir rapidement populaire. Il avait profité de la curiosité provoquée par sa nouveauté de quelques jours – Demyan étant arrivé au début de l'année scolaire, transféré de Durmstrang - pour marquer le coup et enchaîner les événements magistraux, si bien qu'il était dorénavant respecté, admiré, apprécié, convoité. Un véritable coup du maître, en somme. Le garçon avait sa place à Poudlard, il faisait partie d'une certaine élite, attirait un certain prestige, bien qu'il montrait n'avoir besoin de personne en particulier mais bien de tout le monde en général.

Mais il existait bien des individus à Poudlard qu'il appréciait plus que d'autres et qu'il s'enthousiasmait à fréquenter de manière répétée. Cassiopée Cayrel faisait partie d'une de ces personnes. La Serpentard était tout ce qu'aimait Demyan, il ne pouvait pas lui reprocher grand-chose et sa compagnie lui était fortement réjouissante. Cassiopée, elle dépotait. Il voyait bien qu'elle n'était pas spécialement aussi indépendante et je m'en-foutiste que lui pouvait prouver l'être mais elle s'évertuait à le faire paraître et cela suffisait déjà. En matière de camouflage et de mensonge, Demyan pourrait l'aider plus tard, si l'envie ou l'alcoolémie l'en disait ainsi. Mais en attendant, une chose était sûre : la jumelle Obscure avait du cran. Leur relation avait commencé de manière presque innocente : un pari débile lancé au petit bonheur la chance que l'égo de l'autre avait senti l'obligation de relever et ainsi la machine s'était engrenée. Les défis s'enchainaient, les redoutables gages tombaient, et plus ça allait, plus il était question de vie et de mort dans leur petit jeu bien moins innocent qu'au départ. Il n'était plus envisageable de jeter l'éponge, aucun des deux n'avait l'humilité de faire une telle chose de toute façon. Il était désormais question d'orgueil et de montrer qui a le plus de tripes dans leur duo. Au final, ils semblait horriblement ex æquo, bien que probablement les deux adolescents devaient penser qu'il ou elle devait valoir mieux que l'autre sinon le jeu aurait bien connu une fin. Mais plutôt vomir ses boyaux après une overdose de berlingots de fièvre, plutôt passer la semaine avec les cheveux rose phosphorescent, plutôt abandonner l'intégralité de ses vêtements aux mains de son adversaire plutôt que de s'avouer vaincu(e). Le ridicule et l'humiliation devant quelques témoins banals ne semblait qu'une formalité pour avancer dans leur petit plaisir qu'ils ne partageaient qu'à deux et dont ils n'étaient pas du tout décidés à y mettre un terme. Plutôt crever que de l'arrêter. Et puis, désormais, ils étaient devenus un duo de choc, un binôme infernal. Vous savez, certains commençaient à les craindre, de peur qu'ils soient victimes d'un de leurs agissements sans queue ni tête selon eux. Certains les respectaient, certains leur souriaient d'un air niais comme s'ils pensaient que ça allait leur attirer un peu de cote et qu'ainsi ils gagneraient quelque chose. Un quelque chose dont eux-même ignoraient la nature et qui n'existait pas, ce qui rendait le caractère niais de ce sourire vraiment euphémique. Mais la classe n'est accordée qu'à très peu de personne et ne s'obtient pas, fatalement : elle est innée.

Aujourd'hui, c'était samedi. Et qu'il neige, pleuve, vente, les deux acolytes s'étaient croisés de bon matin et depuis leur créativité et cruauté envers l'autre battaient à plein régime. Cette fois-ci, c'était au tour de Demyan de défier sa chère interlocutrice et celle-ci se retrouvait donc pieds nus, les mains recouvertes de neige verglacée, prête à filer la peur de sa vie à Eros, ce pion qui, selon le jeune biélorusse, devait avoir un balai de mauvais qualité dans le fion vue la manière avec laquelle il se comportait. Bien entendu, une fois, empli d'arrogance et alors que le surveillant l'avait surpris dans une situation légèrement compromettante, le Gryffondor n'avait pu se retenir de faire remarquer à Eros qu'il devrait essayer de se détendre dans les bras d'un autre individu de temps à autres ou au pire, de s'adonner à des plaisirs personnels : cela ne pourrait avoir que des effets bénéfiques sur lui – et eux par la même occasion -. Mais apparemment, Eros le prude n'avait pas apprécié sa remarque et ses insinuations sur sa vie privée comme sexuelle et avait finit par réprimander et menacer sérieusement le septième année qui avait conclut en disant que sourire, parfois, ça pouvait faire du bien, et qu'à force d'user ses maxillaires que pour briser les tympans d'élèves qui n'étaient que de passage alors que lui, le mal luné perpétuel, était coincé dans ce château parmi des élèves soient trop joufflus et minuscules pour qu'ils puissent être appréciés, soit nauséabonds et boutonneux pour être supportables, soit trop matures pour ne pas fraterniser avec un pion pour être amicaux, il finirait par ressembler à une vieille pomme rabougrie avant l'heure. Ça serait dommage.

Mais là n'était pas la question, enfin, seulement à moitié – ce n'était quand même pas innocent que Demyan ait désigné Eros pour le pari lancée à sa compère -. Cassiopée s'avançait désormais vers sa victime et le septième année avait du mal à contenir son rire tant ça le ravissait. Il jubilait tout bonnement. La Serpentard se mit à courir et faufila ses mains glaciales sous le haut du pion qui sembla être réellement électrocuté sur place, faisant un bond de plusieurs centimètres puis se dandinant telle un invertébré, l'air complètement demeuré, cherchant la cause de toutes ces nouvelles sensations. Alors qu'il se remettait d'un trop plein d'émotions annuel qui avait dû faire marcher des muscles de son visage qui prenaient la poussière depuis longtemps, Eros jeta un regard noir à la chevelure blonde d'une Cassiopée qui s'élançait vers lui et l'attrapait par le bras tandis qu'ils s'enfuyaient bien loin du pion, leurs rires machiavéliques et narquois résonnant toutefois toujours sur les lieux du crime, en un écho succulent. Ils atteignirent le hall d'entrée et alors qu'ils s'arrêtaient devant la Grande Salle, la jeune femme saisit les talons hauts que le Gryffondor portait dans un élan de générosité à tout rompre. Demyan sourit, persuadé que même lorsqu'il serait vieux et sénile, il pourrait encore rire de ce mauvais coup. Cela méritait bien un compliment de sa part. « Bien joué. » « Merci, ça me fait plaisir je t’assure. » Une étincelle joviale dans les yeux, le garçon rétorqua, adorant avoir le dernier mot. Et puis, Demyan donnait rarement pour ne pas reprendre : « A moi aussi. ». Il poussa l'épaisse porte qui menait vers la Grande Salle où une bonne quantité d'élèves étaient déjà attablés et avaient leur repas. Alors qu'ils passaient devant la table des Verts, Ariel leur fit un signe vain qu'une impériale Cassiopée eut l'amitié de rendre ridicule. « Je squatte chez les Rouges, aujourd’hui. » Demyan eut un léger rire alors qu'il partageait un regard plein de sous-entendus à Ariel. Entre la jeune Edelwiess et lui, il y avait anguille sous roche, comme on dit, et ils étaient plutôt indisciplinés dans leurs rapports, pour qualifier leurs activités joliment. Mais ce n'était pas pour autant que Demyan cherchait continuellement à être en compagnie de la Serpentard et vice versa – heureusement, sinon, il l'aurait bien vite envoyée bouler. Il n'avait qu'à faire d'une potiche désespérée en manque de lui, bien que ce soit flatteur. Surtout qu'il avait déjà son lot pour le moment. Par exemple, il y avait cette quatrième année, Cheryl Baker, qui tentait de le séduire corps et âme – avec l'aide de l'abominable Mirka, qui plus est. Oh, Demyan aimait bien Cheryl, il était gentil avec elle, mais la blondinette avait encore de trop grosses joues pour qu'il envisage de faire quoi que ce soit avec elle. Il avait tout de même encore un peu de retenue. Et puis du stock à épuiser dans les années supérieures.

« T’imagines le privilège que je vous fais. » Demyan acquiesça de manière pacifique. Mais eut le loisir de rapidement regretter son geste lorsqu'ils durent changer un bon quatre fois de places parce que Cassiopée démontrait appartenir à la gente féminine en étant chiante aux extrêmes et trouvant toujours à redire du siège, des plats avoisinants ou des élèves à proximité. Finalement, ils prirent la place de quelques deuxième année qui s'en allaient et Demyan pu enfin se délecter à l'idée de manger. Il observa scrupuleusement les différents plats, ayant déjà oublié qu'il avait Cassiopée à ses côtés, puis leva les yeux sur un groupe de filles de quatrième année qui l'observaient avec autant d'appétit que lui pouvait contempler les cuisses de poulet sur la table. Il leur sourit de manière aussi charmante qu'amicale en retour, provoquant un rougissement intense chez les adolescentes et même quelques gloussements. Promptement, Demyan regrettait qu'il n'y avait pas de dinde sur la table, il aurait bien voulu en manger. N'oubliant pas ses bonnes manières, le biélorusse saisit l'assiette qui lui tentait le plus lui – oui, fallait tout de même pas pousser sur la bonté, il n'était pas un Weasley – pour la proposer à Cassiopée, qui la lui repoussa bien que ses yeux en bavaient. « J’ai pas très faim, merci. Je vais juste… prendre un bout de pain. » Un léger rire fila entre les lèvres du garçon. « Un bout de pain ? Rassis et tout, comme ceux qu'on donne aux elfes de maison quand ils sont sages ? » Demyan aurait bien aimé continuer de charrier sa compagne mais le ventre de celle-ci gargouilla – ou plutôt tonna. Un air triomphant emprunta les traits du Gryffondor qui se retint pour ne pas exploser de rire devant la mine déconfite de Cassiopée qui opta finalement pour plus qu'un bout de pain. Son assiette convenablement remplie – et celle de Demyan déjà passablement vidée -, elle commenta. « Bref. » « Comme tu dis. » répliqua le jeune homme alors qu'il enfonçait sa fourchette dans une exquise petite patate qui ne demandait qu'à être engloutie. « Je dois trouver une proie suffisamment alléchante pour que le prochain pari soit intelligent mon chou. » Le garçon avala sa délicieuse patate afin de lancer un regard amusé à Cassiopée qui montrait sa faim jusqu'au choix de son vocabulaire. « Tu me donnes encore plus envie de dinde, après les glouglous des trois pimbêches. » déclara Demyan dans son fort accent biélorusse. « Tu vois la cinquième année, Poufsouffle, qui sourit comme une niaise à une autre Poufsouffle qui raconte des choses probablement dénuées d’intérêt ? » Demyan se retourna sans gêne, cherchant des yeux la dite adolescente et s'arrêta sur celle qui semblait correspondre à la description pour la dévisager sans scrupule. « Retiens bien son visage, je pense que c’est la prochaine cible. De toute façon il me semble que tu lui es familière, non ? Elle reste avec Mirka de temps en temps. » Le Gryffondor ne retint pas une grimace à l'écoute du prénom de sa sœur. Mirka. Rien que d'entendre ce prénom, il avait envie de faire quelque chose de mauvais. Sa cadette l'attirait vers la démence, irrémédiablement. Ce qui donnait tout de même bien plus envie à Demyan que d'anéantir une fillette que sa sœur semblait tolérer. « Va lui dire que tu t’intéresses à elle comme personne au monde ne l’a fait et que tu lui donnes rendez-vous à minuit sur les toits. Et chuchotes lui à l’oreille. Et après ce qui va être drôle c’est qu’elle va te suivre partout, parce qu’elle est comme ça la petite Sarah. » Le garçon s'approcha suavement de la Serpentard, lui susurrant à son oreille : « Sérieusement, tu n'as pas plus difficile ? C'est fait et refait, ma petite louve. » Il regarda une dernière fois derrière son épaule sa victime, question de ne pas se tromper d'individu lorsqu'il irait en chasse. Ce serait dommage d'avoir une fille de trop à ses trousses. « Et ensuite, parce que j’ai pas fini, je veux que tu dises la même chose à Janet, tu lui dis que c’est secret, qu’il faut pas dire. » Demyan attira de nouveau son attention sur la sixième année, se retenant de lui informer qu'il ne parlait certes pas l'anglais couramment, mais connaissait malgré tout la notion de « secret ». Mais Cassiopée devenait intéressante, en corsant le jeu de manière si onctueuse. Le septième année remarqua à peine que la jeune Cayrel avait ajouté quatre autres cuisses de poulet dans son assiette, observant cette fois-ci le visage de la dite Janet. « Tu vas ensuite dire ça à… Ariel, » Ha, d'un coup, ça devenait un peu moins amusant. Quoi que de toute façon, Demyan retombait toujours sur ses pattes. Certes, il n'était pas un chat mais un lycanthrope, mais d'une certaine manière, ça revenait au même. Et puis, c'était une bonne manière de surenchérir. Il y avait toujours des intérêts à des cris et une gifle. Les filles étaient extrêmement instables quand blessées dans leur orgueil et remontées contre la gente masculine. « Et aussi à Lily. Et on se retrouve sur les toits à minuit. » Le jeune homme se passa de commentaire, réfléchissant à sa manière de procéder et aux différents rôles qu'il prendrait en fonction des différentes filles pour les attirer à n'en pointer douter jusqu'aux toits à minuit. Il fallait qu'il frappe fort, pour que ces filles osent enfreindre le règlement du couvre-feu dans l'unique volonté de le voir lui. Et pour cela, il ne pouvait pas nécessairement être lui-même – ou comme il le voulait. Il devait mettre en avant les facettes les plus compatibles avec ce qui plaisait aux quatre distinctes donzelles pour emporter son pari. De plus, Cassiopée avait joué fort en mettant quatre facteurs en jeu. Il avait quatre chances de plus de perdre, sans compter le fait que lui-même ne devrait pas être attrapé en pleine nuit à vagabonder dans les couloirs pour se risquer jusqu'aux toits et triompher de son pari. « Cap ? » Demyan leva les yeux vers son interlocutrice, sortant de ses pensées. Il sourit d'un air malin avant d'articuler avec enthousiasme : « Cap ! »

Le garçon déposa sa fourchette contre la surface boisée de la table des Lions tandis que Cassiopée engloutissait goulûment une nouvelle cuisse de poulet sans défense et attrapa une serviette pour s'essuyer les mains. Il saisit par la suite un pudding à la framboise, enjamba le banc sur lequel il s'était installé avec son interlocutrice quelques temps auparavant et glissa un « Admire le travail d'artiste » à l'oreille de la Serpentard alors qu'il s'orientait d'un pas certain vers la table des Poufsouffle. Comme si de rien n'était, le jeune biélorusse s'assit à cheval sur le banc à côté de Janet, sa première victime. Observant que celle-ci semblait vouer une fascination toute particulière pour ses petits pois, Demyan lui fit remarquer sa présence par un léger raclement de gorge. La Poufsouffle sursauta puis planta des yeux ronds comme des soucoupes sur le jeune Gryffondor, comme s'il était inespéré qu'il puisse être si proche d'elle et puisse vouloir lui adresser le moindre mot. « Bonjour, Janet. Tu vas bien ? » prononça et demanda aussi poliment que gentiment Demyan. De cette manière, on pouvait réellement croire qu'il était un garçon doux, attentionné, amical. L'adolescente ouvrit la bouche mais aucun son ne sortit, laissant donc la question du septième année en suspens. De toute façon, ce n'était pas comme si ça l'intéressait réellement et il ne s'en plaindrait aucunement. Par ailleurs, le septième année ajouta « généreux » à la liste des qualificatifs du personnage qu'il interprétait. Il tendit le pudding à la framboise à la jeune femme orné d'un : « J'ai remarqué qu'il n'y avait pas de pudding à la framboise à côté de toi, alors j'ai décidé de t'en amener un, vu que je sais que ce sont tes préférés... » Demyan lança un vif coup d'œil à la table, remarquant qu'il y en avait quand même un grand tas à même pas une vingtaine de centimètres de la cinquième année. Il rectifia donc : « Enfin, pas des comme ceux-là. Ils n'ont l'air pas très frais, ceux-ci. ». Quelques elfes de maisons se retournèrent dans leur tombe. Le garçon ajouta d'un ton concerné : « Je ne veux surtout pas que tu t'intoxiques avec de la framboise pas fraîche. » La Poufsouffle sourit largement et sembla s'étouffer avec sa propre salive en tentant d'expliciter l'océan de sentiments qui faisait battre son cœur la chamade. Ses yeux s'embuèrent et le garçon craint pendant un moment qu'il ne doive la réanimer ou quelque chose du genre. Cependant, elle finit par toussoter et adopter une attitude normal. Enfin, normal pour Janet. Demyan sourit finement, jouant au garçon un peu intimidé – bien qu'il devait taire le fou rire monumental qui lui chatouillait la gorge -, et ouvrit le récipient refermant le dessert avant de le poser devant Janet et d'attirer une cuillère propre vers elle. Aux yeux de la Poufsouffle, cela pourrait presque sembler comme de la haute serviabilité de la part du biélorusse. Peut-être s'imaginait-elle qu'il voulait se plier en quatre pour elle, ou qu'il la prenait pour sa reine. Ou encore qu'il craignait qu'elle se coupe avec le couvercle du pudding. Mais en réalité, c'était surtout une mauvaise habitude que le jeune homme avait prise lorsqu'il avait dû apprendre à s'occuper de son frère cadet alors que sa mère les avait lâchement abandonné. A dix ans, il était devenu comme une mère pour Timofei, s'occupant de lui vingt-quatre heures sur vingt-quatre, si bien qu'il s'était un peu transformé en frère-poule sur quelques points. Et rendu à Durmstrang, il s'était déjà surpris à découper la viande d'un de ses amis machinalement pour qu'il la mange ou de planter une paille dans une brique de jus de citrouille, comme il avait coutume de toujours le faire pour le benjamin Vladmirova. Mais peu importe ce que pouvait penser Janet, ça lui attirait forcément des bons points. Il grimpait dans son estime. L'adolescent leva son regard d'émeraude sur son interlocutrice – bien qu'elle n'avait toujours pas su prononcer le moindre mot et seulement quelques onomatopées dénuées de tout sens commun puis quelques postillons de part sa toux – et la questionna à ses risques et périls alors qu'elle avait déjà avalé la moitié du pudding – fait qui semblait plus ou moins prudent, en l'occurrence. « C'est bon ? » Demyan ne put retenir un léger rire, tandis que Janet complimentait avec enthousiasme : « C'est le meilleur pudding que j'ai jamais mangé, merci Demyan ! » Un sourire d'ange étira les lèvres du biélorusse. « Longuement sélectionné par mes soins. » Ça sentait la victoire. Ou un quart de victoire, du moins. « Je suis vraiment très heureux que ça te plaise, mais je dois t'avouer que mon geste n'est pas tout à fait innocent... » Le garçon fit glisser son doigt sur la joue de l'adolescente sur laquelle résidait un peu de pudding. Elle gloussa tout en empruntant une teinte rosée adorable. Il lui répondit par un sourire et s'approcha davantage d'elle, susurrant à son oreille les termes de l'invitation donnée par Cassiopée tout en confiant une ribambelle de sentiments amoureux soit disant sincères, forts, tenaces, pénibles mais ô combien merveilleux et son souhait le plus intense de former une parfaite idylle avec la jeune Poufsouffle en précisant bien entendu qu'il préférait que tout cela reste entre eux deux et seulement entre eux deux. Quelques minutes plus tard, il revint à la table des Gryffondors et reprit place aux côtés de la jeune Cayrel. « Et voilà, une de faite. » Il attrapa un morceau de pain qu'il commença à décortiquer. « Mais j'y pensais, t'es pas un peu suicidaire toi de me demander d'inviter ton porte-poisse sur les toits ? Pareil avec ton amie, elle risque pas d'apprécier que tu sois présente pour rire d'elle lorsqu'elle se pointera en même temps que trois autres filles. Enfin, après, c'est ton problème, si tu trouves ta vie pas assez désastreuse comme ça, hein... » Demyan mangea un bout de pain, puis fronça légèrement les sourcils, remarquant que Cassiopée semblait assez préoccupée depuis son retour à la table des Rouges. « Qu'est-ce qui se passe ? Une cuisse de poulet est mal passée ? T'es toute blême. » Un léger rire aussi sadique que moqueur fila entre les lèvres du biélorusse, bien qu'il attendait une réponse de l'adolescente.
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T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan 4450837_4764d8d535_m

Un jour, leur jeu dangereux allait très très mal tourner. Ça ne pouvait plus vraiment tarder. A force de multiplier les paris et les gages stupides, dangereux, graves ou simplement stupides, ils allaient perdre un membre. Ils perdaient déjà des neurones précieux à force de chercher quelque chose d’original pour torturer l’adversaire. Que voulez-vous ? C’était plus fort qu’eux. Une fois que le jeu avait démarré, il était impossible de l’arrêter. Au premier « Cap » il était impossible de revenir en arrière. Ils ne se souvenaient même plus qui avait lancé le premier pari et qui l’avait relevé pour un dire un autre quelques minutes plus tard, mais ils s’en fichaient. Malgré tout ce qui pourrait leur arriver, ils adoraient les défis permanents qu’étaient devenues leurs journées. Trop arrogants l’un et l’autre pour admettre leurs défaites, c’était avec plaisir qu’ils s’entre-regardaient faire n’importe quoi. Le défi de l’après-midi, lancé par la Serpentard aux cheveux longs, était de réunir quatre filles complètement différentes pour un rendez-vous amoureux au même endroit au même moment. C’était quelque chose de très prometteur. Elle n’avait pas choisi les filles au petit bonheur la chance, de plus. Elle avait pris Sarah et Janet parce qu’elles se monteraient la tête mutuellement en se trouvant toutes les deux des excuses pour sortir de leurs dortoirs à minuit sans dire à l’autre que c’était un rendez-vous avec Demyan Vladmirova, Ariel parce que Cassiopée rirait pour toujours de sa tête en voyant que son Gryffondor favori avait aussi invité Sarah… Et Lily, parce que c’était un petit défi pour le rouge. Il allait falloir qu’il se métamorphose pour plaire à tous, et il le savait. C’était un pari qui demandait beaucoup d’habilité pour le gagner. Non pas qu’elle doutait de la capacité du biélorusse à réussir, elle voulait simplement se changer les idées le soir. Surtout qu’elle ne dormirait pas à minuit. Autant s’occuper autrement, bien que ce soit une activité à haut risque et qu’il était possible qu’elle soit maudite sur plusieurs générations par Lily et Ariel. Surtout par Ariel. « Cap » Le petit mot qui avait scellé bon nombre de leurs conversations.

« Admire le travail d'artiste » Demyan avait mis son repas en pause – ce que la blonde était actuellement totalement incapable de faire – et susurré ça à l’oreille de Cassiopée. Tant qu’à faire, autant draguer tant qu’ils pouvaient. Ils ne perdaient rien et c’était marrant. Le jeune homme se leva et, son pudding à la framboise dans la main, marcha d’un pas décidé vers la table des jaunes et noir. Cassiopée ricana en le laissant partir. Elle allait admirer l’artiste, puisqu’elle n’avait personne d’autre à qui parler. L’intrus verte jeta un coup d’œil autour d’elle, on ne savait jamais quelle personne pouvait se trouver là. Evidemment, personne d’intéressant. Presque personne, d’ailleurs, puisqu’elle avait fait changer quatre fois de places le Gryffondor quelques dizaines de minutes plus tôt. Se maudissant elle-même, elle engloutit une pomme de terre quasiment entière. En guise de… punition. Cassiopée regardait le Vladmirova faire son cirque à la table de Janet. Le pudding, la cuillère, les petites discussions. Il y mettait tout son cœur, ça faisait plaisir à voir. Cependant, elle soupira. Elle avait l’impression d’être un fruit pas mur au milieu de pleins d’autres fruits ultra murs. Une pomme verte au milieu d’un bac rouge, et quelque part, elle n’était pas à sa place. Son chou d’amour avait intérêt à revenir, elle se sentait trop seule. Quelques minutes de plus, et elle repartirait à la table des vertes et argent où elle dirigeait en reine. Ariel l’accueillerait bien à côté d’elle. Et où donc était Sin quand on avait besoin de lui ? Adrian n’était pas si loin, mais leur amitié était cachée et le resterait, inutile d’espérer. Comme celle avec Rose, qui discutait en souriant à Albus. La blonde avait définitivement détaché son regard du séduisant Demyan, et se tortillait sur son banc. Elle croisa le regard de Blake qui haussa les sourcils dans sa direction. La blonde baissa les yeux sur son poulet et soupira. Quand elle eut mal à la tête d’envoyer des ondes à son ami Gryffondor qui voulait dire *reviens, reviens, reviens, reviens* elle se rendit compte qu’elle faisait une étrange fixette sur sa solitude. Beaucoup de gens mangeaient seuls et ça ne dérangeait personne. Rose, par exemple. Jenny, aussi. Et elles allaient très bien. Cassiopée détestait juste être seule. Elle avait besoin de monde autour d’elle. Depuis toute petite c’était comme ça, et ce sentiment n’avait que grandi avec elle. Surtout dans cette période un tantinet difficile à vivre pour elle. Cassiopée essaya de penser à autre chose et reprit à manger. Demyan se rassit à côté d’elle la seconde qui suivit.

« Et voilà, une de faite. » La Serpentard sourit. « C’était pas la plus difficile. » Les félicitations viendraient quand elle aurait le loisir de voir les quatre demoiselles et le garçon sur les toits. Avant, elle ne lui ferait pas ce plaisir. Réfléchissant à la date du jour, la blonde essaya de se décortiquer la mémoire pour savoir ce qui était important le jour même. Il y avait quelque chose, puisque la date avait fait tilt dans sa mémoire. C’était forcément important. Pas un anniversaire, pas une fête, ni un rendez-vous. Elle se souvenait de la date parce que… Demyan lui parlait, mais elle avait du mal à écouter pleinement la question qu’il lui posait. Les toits, sa vie désastreuse. La solution de son problème de date fit d’un coup tilt dans sa tête. Si elle était énervée de sa solitude avant que Demyan arrive, son visage ne s’était pas détendu entre temps. Elle se sentait perdre toute la contenance qu’elle tentait de garder devant le rouge qui la fixait en fronçant les sourcils. « Qu'est-ce qui se passe ? Une cuisse de poulet est mal passée ? T'es toute blême. » Le Vladmirova accompagna sa réplique qu’il trouvait amusante d’un rire sardonique, qui n’était pas partagé par Elektra. Non seulement il se moquait d’elle sur tout ce qu’elle mangeait et elle était assez mal à propos de ça, mais en plus il n’en n’avait absolument rien à faire de son réel problème. Cassiopée se pinça les lèvres et attrapa un gros morceau de poulet, qu’elle avala tout rond. « Non vois-tu, bizarrement le poulet passe très bien. » Demyan semblait toujours se poser des questions sur la source de la disparition complète de couleur sur le visage de la blonde. Et elle n’arrivait pas à formuler sa pensée pour lui dire que non, ce soir, ça n’allait pas être possible. Changer les termes du pari était dangereux de toute façon : il pourrait toujours refuser ça. Et elle ne comptait absolument pas sur la bonté du beau jeune homme et son cœur d’ange pour lui dire que bien sûr, il n’y avait pas de souci, il changerait la date. Après quelques secondes de silence, la Serpentard ouvrit la bouche pour sortir une excuse débile. « En fait je pourrais pas ce soir. » Le biélorusse attendait évidemment une explication, elle ne s’en sortirait pas avec la bouche en cœur et un sourire léger. « Parce que… Parce que. Toute façon tu comprendraispasbref, tu peux changer la date ? » La Serpentard s’insulta mentalement. Une excuse pire c’était tout simplement impossible, ‘tu ne comprendrais pas’… comme si ça allait de un, suffire au Rouge, et de deux, être une justification suffisante pour qu’il retourne voir Janet et lui dise que ah non en fait, demain. La nuit cependant allait être un peu trop claire pour Elektra, et déjà qu’elle angoissait comme jamais de sa vie elle n’avait angoissé d’une première transformation en un charmant loup-garou, se balader à la pleine lune sur les toits n’était pas dans ses plans, et ne le serait plus jamais. Si c’était quelque chose qui lui aurait plu avant, depuis quelques semaines elle aurait donné n’importe quoi pour s’enfermer dans une pièce sombre, petite et vide un soir par mois. Une excursion sur les toits. Mais c’était quoi cette idée débile. Le pari en lui-même était stupide, elle ne pouvait s’en prendre qu’à elle. Réfléchissant un instant, elle coupa la parole à Demyan qui allait répondre. « Ou sinon, si tu ne veux pas changer la date, je propose qu’on… change le lieu. Par exemple on peut dire pas les toits, mais les toilettes de Mimi Geignarde. Bien que ce ne soit pas le lieu le plus romantique qu’on puisse trouver. Et sur les toits c’était mieux géographiquement parlant. Bon, change la date. S’il te plait. » Le Gryffondor eut un petit sourire, et piqua une pomme de terre dans le plat devant lui pour la mettre dans l’assiette de la sixième année avec un clin d’œil. Cassiopée regarda la pomme de terre, cherchant si ça devait être un signe, une réponse à sa question ou simplement une envie soudaine de voir la blonde prendre du poids. Demyan enjamba le banc où il s’était rassit et se dirigea vers la table des Serdaigle, visant plus particulièrement Lily. La Cayrel reprit ses réflexes et avant qu’il ne s’éloigne trop loin, l’appela pour qu’il se retourne et lui envoya un baiser papillon, suivi d’un petit clin d’œil.
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Demyan L. Vladmirov

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MessageSujet: Re: T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan   T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan EmptyDim 20 Mai - 0:28

T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan Tumblr_m373pzkymv1rs64too2_500

« Et voilà, une de faite. » Le Gryffondor enjamba le banc afin de s'y asseoir et planta son regard sur le profil de Cassiopée où se dessinait un sourire. « C’était pas la plus difficile. » Demyan leva les yeux au ciel. Quelle mauvaise foi ! Quelle avarice de compliments ! Mais il fallait reconnaître que d'un certain point de vue, elle n'était pas la plus compliquée à convaincre, en effet. Ce qui était plus ardu concernant Janet, c'était garder son calme devant elle et de la supporter. L'homme qui serait apte à réaliser ces exploits jour après jour pourrait faire tout ce qu'il voudrait de la belle Poufsouffle, mais en attendant, par Merlin qu'elle était agaçante. Aux yeux de Demyan, Janet était quasiment une erreur de la nature – elle ne l'était pas entièrement parce qu'elle n'était pas déplaisante à regarder. Mais au niveau de sa personnalité, c'était juste que cette fille semblait perpétuellement à côté de la plaque et donnait l'impression de ne pas avoir inventer le fil à couper le beurre. Et puis, elle avait ce tempérament de se laisser porter par la vague et attendre de tout recevoir tout cuit dans le bec qui hérissait le Gryffondor. En somme, deux caractères qui ne pourraient jamais s'accorder, à moins de faire semblant et d'être très bon comédien. Ce qui, bien heureusement, était le cas du biélorusse. « Pas difficile à convaincre, mais à endurer, c'est une autre paire de manches... » Demyan attrapa son verre de jus de citrouille qu'il vida d'une traite. Puis, il attira de nouveau son regard sur la Serpentard dont le teint voulait imiter celui du baron sanglant sous sa forme spectrale. Ses traits étaient tirés dans une expression assez sévère, presque effarée, ce qui ne pouvait qu'interloquer le septième année. « Qu'est-ce qui se passe ? Une cuisse de poulet est mal passée ? T'es toute blême. » Le Gryffondor eut un rire aussi sadique qu'amusé. Il fallait avouer que sa capacité de compassion frisait le zéro absolu et que s'il avait l'occasion de rire de quelqu'un, il la saisissait, peu importe qui c'était. Enfin, son père composait l'exception qui confirmait cette règle, Demyan n'oserait jamais se railler de son père, question de survie. Mais il n'avait aucun scrupule à trouver risible la tête de la sixième année tout comme le montrer assurément. Apparemment, cette dernière n'apprécia guère son attitude car, la mine renfrognée bien que toujours aussi pâle, elle attrapa un énorme morceau de poulet qu'elle fourra dans sa bouche sous une admiration tout de même toute relative de Demyan. Pas qu'il était étonné que Cassiopée mange autant – non, il avait arrêté d'essayer de comprendre la notion de poids, calories et tout ce qui s'en suit chez le monde féminin depuis son entrée à Durmstrang – mais qu'elle puisse engloutir un si gros morceau de poulet sans s'étouffer et que sa bouche puisse autant s'élargir. Comme quoi, la gente féminine peut toujours nous surprendre dans toutes parts de son anatomie. « Non vois-tu, bizarrement le poulet passe très bien. » Un sourire à la fois amusé et surpris, le garçon répliqua : « Oui, je vois ça. »

L'adolescent déposa son coude sur la table et appuya sa tête contre sa main, attendant une réponse de la part de son interlocutrice. Il ne lâcherait pas l'affaire, il était bien trop curieux et surtout, il ne voulait pas perdre l'occasion de tourner en dérision une nouvelle fois la britannique. Et de toute évidence, ça semblait battre à plein régime dans les neurones de la petite, presque autant que lorsqu'elle lui cherchait un pari ou un gage particulièrement exécrable. Comme quoi, ça devait être quelque chose qui lui tenait particulièrement à cœur. « En fait je pourrais pas ce soir. » « Ah ? » répondit aussitôt Demyan, un sourire narquois toujours accroché à ses lèvres. Il n'était pas imbécile, il s'attendait bien à une réplique de la sorte. Ça ou des confidences sur un événement qui aurait pu se passer dans son dos pendant qu'il fournissait Janet en pudding à la framboise. Maligne, l'adolescente tenta de s'expliquer – oui, car Demyan ne resterait pas sur ces mots. Il l'aurait harcelée jusqu'à ce qu'elle décide à lui donner une raison développée et cela aurait été tellement pénible pour la sixième année qu'il valait mieux qu'elle se lance maintenant. Crever l'abcès avant qu'il s'amplifie. « Parce que… Parce que. Toute façon tu comprendraispasbref, tu peux changer la date ? » Un rire faux et bref s'extirpa de ses lippes. Oh mais bien sûr, reine Cayrel. Désirez-vous autre chose avec cela ? Demyan se redressa, s'apprêtant à la provoquer sur cette raison et sa forte volonté de ne rien lui dire, comme si elle n'assumait pas ce qui la tracassait ou avait un horrible secret à cacher. Mais la jeune femme le déjoua dans ses plans. « Ou sinon, si tu ne veux pas changer la date, je propose qu’on… change le lieu. Par exemple on peut dire pas les toits, mais les toilettes de Mimi Geignarde. Bien que ce ne soit pas le lieu le plus romantique qu’on puisse trouver. Et sur les toits c’était mieux géographiquement parlant. Bon, change la date. S’il te plait. » Oui, là-dessus, il était bien d'accord avec elle, il était hors de question qu'il donne un rendez-vous romantique à quatre jeunes femmes dans des toilettes, peu importe à qui pouvaient-elles bien appartenir. Déjà qu'on lui posait de temps à autres des questions assez étranges sur la culture biélorusse, s'il se mettait à vouer une fascination toute particulière pour les toilettes, il ne donnait pas cher de sa réputation pour l'instant impeccable. Demyan soupira longuement. Premièrement, il haïssait la marque de politesse que lui accordait Cassiopée bien qu'elle n'ait pas mis tout son petit cœur à lui montrer un quelconque respect non plus. « S'il-te-plaît », c'était bien une marque de faiblesse, ça. C'était le « mot magique » qui procurait aux faibles ce qu'ils convoitaient et osaient avouer vouloir, prouvant ainsi leur faiblesse. Et puis, ces règles de bienséance lui remémoraient irrémédiablement sa génitrice. Cette soit disant mère qui l'avait abandonné, lui et son frère et qui ne l'avait jamais aimé selon lui. Demyan abhorrait sa mère, il lui vouait une haine viscérale. Il n'y avait véritablement aucun amour de la part du jeune homme pour elle. S'il y en avait eu un peu lorsqu'il était enfant, il s'était envolé en fumée définitivement avant qu'il ait atteint ses onze ans. En conclusion, il ne valait mieux pas évoquer celle qui avait donner naissance à Demyan à ce-dernier, au risque de s'en attirer les foudres et de le regretter amèrement. Néanmoins, le garçon devait être dans un très bon jour puisqu'il consentit à envisager la demande de l'adolescente. Et puis, il voulait surtout aller inviter Lily avant que celle-ci ne se dérobe de son champs de vision. Ça ne l'amuserait pas plus que ça de traquer trois filles jusqu'à minuit. Le biélorusse planta donc toute sa frustration occasionnée par les pensées de sa mère dans une pomme de terre qu'il fourra dans l'assiette de Cassiopée à laquelle il gratifia un séduisant clin d'œil harmonisé d'un sourire. Il enjamba de nouveau le banc et s'orienta vers la table des Bleus et Bronze, se stoppant à une reprise pour recevoir un baiser papillon ainsi qu'un clin d'œil de l'ogresse invitée chez les Lions.

« Bonjour Miss Potter. » Demyan sourit sincèrement, alors que la jeune rousse posait son regard sur lui et lui répondait, amicale : « Salut, Demyan. Ça va bien ? » Le biélorusse se rapprocha stratégiquement de la cinquième année, feintant s'intéresser à la liasse de parchemins sur laquelle elle était penchée avant son arrivée. « Ça va, ça va. Qu'est-ce que tu faisais ? » Ses yeux parcoururent le devoir à vitesse grand V mais tout ce qu'il retint était que les anglais pouvaient écrire horriblement mal quand ils s'y mettaient. Cette manière de détacher toutes les lettres comme si les mots n'étaient que des mirages. « Un devoir d'astronomie, la professeur est tellement... » et Demyan n'écoutait déjà plus. Il se contenta d'acquiescer de temps à autres, attrapant au vol un mot prononcé par Lily qu'il répétait pour faire genre il participait à la conversation et plongeait son regard le plus souvent possible sur les parchemins, question de ne pas devoir arborer un masque intéressé qui lui fatiguait les maxillaires continuellement. « Et normalement, cette nuit nous allons sur les toits observer l'influence de la pleine lune sur ces différents astres. » Demyan leva les yeux vers la jeune Potter, l'air complètement abasourdi. Celle-ci sourit doucement, ajoutant : « C'est le mot « astres » que tu ne connais pas, c'est ça ? Je sais pas comment on le dit dans ta langue, mais grosso modo, c'est... » Et Demyan n'écoutait plus. Il plissait légèrement les yeux, signe qu'il réfléchissait avec intensité ce que Lily prenait comme une réelle écoute de ses paroles, bien qu'il n'en était rien. Non. Il repensait au comportement récent de son acolyte des mauvais coups et se disait qu'il serait particulièrement jouissif de lui faire la remarque que cette nuit les loups-garous seraient de sortie question de voir comment elle réagirait face à une telle plaisanterie et insinuation de sa part. Ce serait réellement comique de voir Cassiopée se défendre être humaine et la voir s'énerver contre lui, alors que, he bien, il était logique qu'elle ne soit pas lycanthrope, tout le monde le savait. Si des rumeurs courraient sur son cas, c'était selon le jeune homme davantage par jalousie et rancune que vérité. Et puis, par chez lui, on traitait bien les mauvaises filles de sorcières, peut-être que les anglais les qualifiaient de loups-garous... « Merci Lily, grâce à toi je me coucherai moins bête ce soir. » En ce moment précis, il était sincèrement reconnaissant envers la Serdaigle. Elle venait de lui offrir de quoi se procurer des minutes de pur plaisir pour l'avenir. Le biélorusse se leva, pressant amicalement la frêle épaule de la Serdaigle avant de repartir mettre en exécution son plan machiavélique.

Il enjamba de nouveau le banc, s'installa à côté de la Serpentard puis croisa ses mains sur la table, l'air réfléchi et posé. Autant dire que ça méritait presque une photo pour immortaliser un tel aspect de la part du jeune Vladmirova. Celui-ci tourna finalement la tête lentement vers son interlocutrice, tel un personnage de film d'horreur qui veut jouer sur le suspens, lui rétorquant alors qu'elle lui demandait déjà s'il s'était pris un râteau ou pas. « Alors, ce sera ta première fois, ce soir ? » Un sourire presque pervers emprunta ses traits. La jeune femme ne semblait pas comprendre – ou plutôt nager dans le flou -, si bien qu'il précisa : « C'est pour ça, que tu ne peux pas ce soir. Ce sera ta première fois, c'est bien ça ? » Il s'approcha un peu plus de Cassiopée, faisant teinter brusquement son assiette contre la surface boisée de la table des Gryffondor. « Et tu prends des forces pour affronter l'effort physique important, voire tuant, qui t'attend sagement, fatalement ? » Demyan se redressa, attrapa un nouveau morceau de pain. Il en avala un bout, ajoutant d'un ton étonnement léger bien que ses propos pouvaient être facilement perçus comme cruels : « J'ai un peu lu là-dessus. » Mensonge. Il l'avait vécu. Et le vivrait jusqu'à sa mort. Mais cela, il ne le laisserait pas transparaître. « Il paraît que c'est réellement terrible. Enfin, ça te transforme, quoi. » Il déchira brutalement un nouveau morceau de pain et l'avala. « Et ce n'est pas comme si tu pouvais te préparer à ça non plus. Ça vient, tu l'endures, tu n'as pas ton mot à dire. Et une fois fait, tu ne peux plus revenir en arrière. Tu as perdu, game over. Enfin, jusqu'à quelques heures. Tout dépend des individus. » Il planta son regard dans celui de l'adolescente, toujours aussi livide. « Et tu ne peux pas y échapper. Car c'est ce soir, c'est forcément et impérativement ce soir. Impossible de repousser, impossible de passer à côté. C'est fatalement, ce soir. Un rendez-vous non négociable. » articula-t-il, accentuant sur la proximité des futurs événements en appuyant sur le dernier « ce soir » après avoir prit soin de l'avoir répété plusieurs fois dans ses différentes phrases. Il offrit un dernier sourire à l'adolescente, se ravissant d'avance de sa prochaine réaction.
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T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan 4450837_4764d8d535_m

Cassiopée n’aimait pas le regard du Gryffondor quand il était parti. C’était comme s’il en savait trop, et tout le monde savait que ceux qui en savaient trop mourraient à la fin, parce qu’en savoir trop ce n’est jamais bon. Et pourtant, la blonde n’avait pas prévu de tuer un biélorusse dans la journée. Comme quoi, le destin nous réserve toujours des surprises. Il était déjà parti voir Lily. La blonde était donc de nouveau seule, ressassant son pari stupide. Elle aurait dû lui donner quelque chose de réalisable en restant à côté de lui, ce qui lui aurait évité un nouveau regard en coin de Blake et Pete ainsi qu’une nuit qui risquait d’être dangereuse. Soupirant, elle regarda le plat devant elle. Elle n’avait plus faim, ce qui était déjà un point positif dans sa vie. Ariel la regardait de la table des Serpentard en fronçant les sourcils. Sa meilleure amie lui envoya un petit sourire discret. Elles étaient capable d’avoir des conversations télépathiques tellement elles se connaissaient bien, mais Cassiopée n’en n’avait pas envie. Elle préférait fixer son assiette vide comme si sa vie en dépendait. Un coup d’œil vers la table des Bleus la fit pouffer. Lily, une fille qu’elle ne supportait pas, était dans une discussion passionnée. Enfin discussion, monologue était le terme plus exact puisqu’apparemment, elle n’avait aucune réponse de Demyan. La Serpentard connaissait un peu trop bien le dit Demyan puisqu’elle savait à quel point il se faisait chier à ce moment précis. Fixant les parchemins d’un air faussement intéressé et répondant par monosyllabe, il était évident que ce que lui disait la rouquine était ce qui l’intéressait le moins sur terre actuellement. Cassiopée se resservit du jus de citrouille. Le temps qu’elle tourne la tête vers les Serdaigle une deuxième fois, l’expression du Gryffondor avait changé. Il semblait être plongé dans une grande réflexion, et la blonde doutait sérieusement que Lily Potter en soit la cause. Mais ça ne l’aurait pas dérangé, vu qu’elle ne voulait pas qu’il réfléchisse sur grand-chose d’autre. S’il lisait des bouquins et se renseignait un peu, ce qu’avait dit Elektra quelques minutes plus tôt revenait à dire qu’elle était lycanthrope et que se transformer était la dernière chose au monde qu’elle désirait. Elle espérait juste qu’il ne se documentait pas sur les astres. Ça serait le comble de sa journée. Pour autant qu’elle le sache, de toute façon, il n’était pas passionné par les astres. Et qui pourrait bien le renseigner sur les astres aujourd’hui précisément pour qu’il fasse le lien, ridicule. Demyan s’était levé de la table des Serdaigle, et les neurones de la verte se connectèrent dans son esprit. Lily Potter. Lily Potter. Lily Potter. Lily Potter était une stupide petite fille qui était tout à fait capable de raconter des trucs sur les astres à quelqu’un qui n’en n’avait rien à faire comme Demyan Vladmirova. Alors qu’elle était en train de s’étouffer avec son jus de citrouille, le jeune homme revint s’asseoir à côté d’elle sans bruit. Il posa ses mains croisées sur la table, attitude singulière chez le rouge et or. Elektra décida que le mieux à faire, c’était de changer de sujet. Ou du moins de ne pas le démarrer, sachant pertinemment que si lui le démarrait, elle n’aurait pas d’autre choix que d’improviser.

« Alors, une deuxième fille en poche ou c’est un échec complet ? » Demyan tourna la tête avec un sourire qui glaça le sang de Cassiopée. « Alors, ce sera ta première fois, ce soir ? » Un silence éloquent suivit la question du biélorusse. La verte et argent hésitait entre répondre innocemment qu’elle ne comprenait pas la question, faire une blague perverse de mauvais goût qui n’aurait rien à voir ou se taire. Fatalement, elle avait attendu trop longtemps et Demyan continua son interrogatoire qui n’en était finalement pas un. « C'est pour ça, que tu ne peux pas ce soir. Ce sera ta première fois, c'est bien ça ? » La Cayrel déglutit et battit des sils. Si la méchanceté et la non-compassion du Vladmirova ravissait souvent la jeune fille, quand elle était destinée contre elle, c’était la pire chose du monde. Evidemment. Son visage se rapprochait de celui de la blonde, qui hésitait à reculer en même temps pour garder une distance convenable. « Et tu prends des forces pour affronter l'effort physique important, voire tuant, qui t'attend sagement, fatalement ? » La notion de fatalité devenait de plus en plus familière à Cassiopée. Celle-ci fit claquer sa langue dans sa bouche et s’approcha un tout petit peu du rouge et or. « Je ne vois pas du tout de quoi tu parles. » Le déni, l’ultime défense avant le fatal et inévitable jugement qui allait suivre. Il était évident que Demyan savait. Dans le meilleur des cas, il doutait, mais la réaction de la blonde était sans appel : elle aurait dû réagir plus tôt pour lui faire croire que c’était autre chose. Il s’agissait maintenant pour le garçon de confirmer ses doutes, ou juste d’avoir le plaisir de contrôler la sixième année. La manière dont il mangeait la miche de pain était insupportable pour Cassiopée. Une telle désinvolture et un tel manque de pitié tout ça reflété dans la manière avec laquelle il gobait son pain. « J'ai un peu lu là-dessus. » Elektra haussa un sourcil. Lui, il avait lu là-dessus ? Il ne connaissait pas le biélorusse comme quelqu’un d’une curiosité sur des choses pareilles. Qui donc dans son entourage pouvait être concerné par la même horreur que la blonde ? « Il paraît que c'est réellement terrible. Enfin, ça te transforme, quoi. » Cassiopée haussa un sourcil. « Sans rire. » Plutôt que de nier, autant jouer la provocation. Mais la blonde ne faisait pas trop sa maligne, elle en était incapable. Tout ce qu’elle avait envie de faire, c’était insulter le russe et partir s’enterrer dans un trou et ne jamais remonter. De toute façon, elle n’aurait jamais le courage de creuser un trou, et ça abimerait ses cheveux. Il lui restait l’insulte, mais elle savait que ça ne serait pas du tout judicieux. « Et tu ne peux pas y échapper. Car c'est ce soir, c'est forcément et impérativement ce soir. Impossible de repousser, impossible de passer à côté. C'est fatalement, ce soir. Un rendez-vous non négociable. » Entre temps, le biélorusse avait continué sa tirade. Tant qu’à faire, autant enfoncer Cassiopée dans son trou jusqu’au bout. Elle n’aurait pas à creuser, de cette façon.

Les mots du Rouge résonnaient dans la tête de la blonde. Un rendez-vous non négociable. C’était pire que de la méchanceté. Elle savait que Demyan n’était pas le genre de gars à compatir, à faire de son mieux, à être gentil et à rassurer, mais de là à enfoncer quelqu’un de cette façon, surtout quand ce n’était même pas de sa faute… c’était de la cruauté pour de la cruauté. Cassiopée ferma les yeux un instant, essayant d’organiser ses pensées, et d’éviter de fondre en larmes en plein milieu de la Grande Salle, sur la table des Gryffondor devant le beau russe qui avait un peu cette réputation. C’était plus qu’une question de fierté pour la Serpentard. Le jeune homme la regardait toujours, un sourire au coin des lèvres. La verte se mordit la joue pour se retenir de faire la petite fille chialeuse, et eut un sourire triste. « Salaud. » Oups, sorti tout seul. Elle s’était pourtant retenue tout du long, il fallait qu’elle insulte maintenant. De toute façon, il l’avait mérité. Il ouvrit la bouche, mais elle posa un doigt sur ses lèvres, puis ses lèvres sur les siennes. « C’est à mon tour de parler. » Le biélorusse fini son bout de pain sans rien ajouter. Il pouvait au moins lui laisser ça, probablement. « Salaud. Je tenais à te le répéter pour que tu l’imprimes bien dans ta tête. » Cassiopée se rapprocha de Demyan et posa sa main sur son genoux. « Je comprends que tu sois incapable de compatir, mais je veux que tu saches que je te détesterais toute ma vie pour ce que tu viens de me dire. J’ai jamais rien fait pour mériter ça, et mon indulgence face à ton cynisme à une limite. Avant c’était drôle, ça c’était juste… cruel. Et sans intérêt. Sois sûre que je ne suis pas dupe, ceci dit. Je t’attends au tournant. » Demyan allait mettre le dernier petit morceau de pain dans sa bouche, mais Elektra lui piqua juste avant qu’il n’atteigne ses lèvres. « Je prends des forces. » Le biélorusse eut un sourire envers Cassiopée. Celle-ci le compris comme un ‘comment tu fais pour te retenir de fondre en larmes et à quel moment tu vas craquer et arrêter de te comporter comme si t’étais suffisamment forte pour retenir ça pour toi’, mais elle ne dit rien. Parce que ce n’était qu’un sourire, et qu’il ne servait à rien de déduire d’un sourire. Ça n’apportait que du mal. Ceci dit, la question qu’elle avait imaginée était tout à fait fondée, et elle ne savait pas d’où elle tenait la force de répondre de cette manière. Le Vladmirova se tourna sur le banc pour la troisième fois du midi, et fixa une personne bien connue de Cassiopée. Ariel. Il fit un autre clin d’œil à la Cayrel qui fit la grimace. Il avait bien choisi sa prochaine proie. Demyan s’approcha de la joue de la Serpentard pour lui faire un petit bisou un tantinet hypocrite. Cassiopée eut juste le temps de lui murmurer une phrase. « Je suis très rancunière. Et je compte sur toi pour être discret comme toi seulement sait l’être. » Les lèvres du Gryffondor frôlèrent la peau de la blonde et rencontrèrent une larme qu’elle n’avait pas réussi à retenir. La seconde d’après, Demyan marchait gaiement vers la française à la table des Serpentard.
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Demyan L. Vladmirov

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MessageSujet: Re: T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan   T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan EmptyDim 20 Mai - 7:45

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Le jeune homme enchaînait ses pics les uns après les autres dans une habilité qui lui était propre. Il voyait parfaitement bien Cassiopée se décontenancer au fil de ses dires, que chacun des mots qu'il articulait avait un véritable effet sur elle mais ce n'était pas pour autant qu'il se stoppait. Il perpétuait son petit jeu, buté dans l'idée d'y aller jusqu'au bout, jusqu'à ce qu'il ait déballé tout ce qu'il avait à dire et que sa méchanceté et moquerie soient allées jusqu'au bout, que sa créativité lui fasse enfin défaut. Le pire dans l'histoire résidait probablement dans le fait que l'adolescent était inapte à saisir le profond malaise de son interlocutrice. Ils se connaissaient très bien, certes, la jeune Cayrel était une des personnes à Poudlard à le connaître mieux et à être dans les plus proches de lui, mais Demyan n'était pas doté des sentiments nécessaires pour se taire et remarquer qu'il allait bien trop loin. De toute façon, il n'avait jamais reçu l'éducation nécessaire pour avoir ce genre de réaction. Il était conditionné à être mauvais, même lorsqu'il aimait. Dressé tel un chien par un maître méchant qui ignorait encore à l'âge actuel comment prouver des sentiments qu'on lui avait refusé d'entretenir et montrer tels que la gentillesse, la compassion, la générosité, l'affection. Non, pour Demyan, tout devait sortir par une réaction en force qui était selon son père des paroles viles, mesquines, sournoises et surtout, assassines. Peut-être qu'un jour quelqu'un dans ce monde arriverait à le changer, mais cette personne mériterait probablement une véritable palme d'or pour accomplir un tel exploit. Demyan était bien trop ancré dans cette obscurité pour faire la part des différents sentiments comme la distinction entre le Bien et du Mal.

Même si ce devait probablement être une surprise, le jeune homme demeurait néanmoins un être humain avec un cœur, contre toute attente. Celui-ci avait été catalogué de pierre depuis très longtemps, mais il restait qu'il en possédait un. Un réel cœur humain, qui lui n'avait rien de défectueux, contrairement à son cerveau qui agissait tel un filtre, transformant tout en mal. « Et tu ne peux pas y échapper. Car c'est ce soir, c'est forcément et impérativement ce soir. Impossible de repousser, impossible de passer à côté. C'est fatalement, ce soir. Un rendez-vous non négociable. » Un silence pesant s'immisça entre les deux jeunes gens. La jeune femme ne répondait plus, désormais transformée en poupée de cire, dont seuls le maquillage et le bleu de ses yeux ajoutaient un peu de couleur et la rendait plus vivante. C'était durant ce genre de silences, cette lourdeur inavouable, que Demyan savait qu'il avait vaincu, qu'il l'avait emporté sur Cassiopée. Qu'il était le plus fort. Et c'était probablement pour cela qu'il n'en faisait pas de cas, qu'il se contentait d'agir comme si de rien n'était. Il savait pertinemment que cette victoire était assumée des deux côtés de part son évidence. Tout comme il était conscient qu'elle serait mémorable dans leurs esprits. Il avait vaincu la grande Cassiopée, charismatique, cruelle, froide, terrorisant ou bien intimidant un bon nombre d'élèves, mêmes certains plus âgés qu'elle. C'était un véritable miracle, il avait prouvé aux yeux de quiconque l'humanité et la faiblesse de son interlocutrice. Il leur offrait la vision d'une Cassiopée misérable, détrônée. Un léger sourire en coin apparut sur le visage du biélorusse, alors que l'adolescente fermait les yeux, comme pour rassembler le peu de contenance qu'il lui restait.

« Salaud. » Le garçon eut une moue faussement blessé. Il en avait reçu des bien pires, comme insultes. Bien que Cassiopée eut voulu y mettre toute sa rancœur comme sa future vengeance, ça ne heurtait pas plus que ça son égo sur-dimensionné. « C’est à mon tour de parler. » Le jeune homme l'invita d'un signe de tête qui se voulait courtois à y aller, de ne pas se gêner pour lui. Il finirait son pain en attendant. « Salaud. Je tenais à te le répéter pour que tu l’imprimes bien dans ta tête. » Le jeune homme se retint de lui dire qu'une fois aurait suffit, que ce n'était pas en le répétant vingt fois qu'il le retiendrait plus longtemps. Mais celle-ci posait sa main sur son genou, ce qui eut l'effet de raidir légèrement le Gryffondor. Un coup sous la table était si rapidement arrivé. Ça aurait été bas, terriblement bas, mais ce n'était pas comme si lui ne l'avait pas été, n'est-ce pas. « Je comprends que tu sois incapable de compatir, mais je veux que tu saches que je te détesterais toute ma vie pour ce que tu viens de me dire. J’ai jamais rien fait pour mériter ça, et mon indulgence face à ton cynisme à une limite. Avant c’était drôle, ça c’était juste… cruel. Et sans intérêt. Sois sûre que je ne suis pas dupe, ceci dit. Je t’attends au tournant. » La Serpentard lui déroba son bout de pain, alors qu'il l'observait étrangement, comme si une deuxième tête était en train de lui pousser. Enfin, c'était presque ça. Les dernières paroles de la jeune femme s'avéraient être des aveux à ce qui n'était de sa part que de pures insinuations. Voilà ce qui le troublait, ce n'était pas sa menace, il ne craignait pas spécialement Cassiopée en l'instant présent, mais le fait qu'elle donnait un caractère véridique à ce qui pour lui n'était qu'une immense blague. Il tombait des nues, véritablement, et son air décontenancé devait probablement se percevoir, même s'il tentait de le voiler un maximum. Et cette révélation ne lui plaisait pas. Après tout, ça le touchait personnellement également, et mettre sa propre personne dans ces histoires, ou que sa personne soit incluse dans ces histoires, ne l'enchantaient aucunement. De plus, s'il s'agissait de la première transformation de Cassiopée, cela rendait les choses encore plus compliquées, pour elle comme pour lui. Il déglutit, cachant un certain malaise. Non. Il devait avoir mal comprit.

Il se retourna, enjambant une nouvelle fois le banc, effectuant un léger clin d'œil à l'adolescente qui lui répondit par une forte grimace. Il avança ses lèvres vers sa joue afin d'y déposer un baiser tandis qu'elle lui murmurait : « Je suis très rancunière. Et je compte sur toi pour être discret comme toi seulement sait l’être. » Ses lèvres se pressèrent contre la joue livide de la sixième année alors qu'il s'orientait vers la table des Serpentard. Décidément, il aurait fait toutes les tables aujourd'hui. Il s'installa tout naturellement aux côtés de sa prochaine victime, Ariel, et fut bien vite accueilli par cette-dernière. « Qu'est-ce que vous manigancez, tous les deux ? » Un large sourire apparut sur le visage du garçon. Il s'approcha de la jeune femme, lui demandant dans un murmure : « Tu veux vraiment que je te le dise ? » Celle-ci observa son interlocuteur d'un air aussi intéressé que méfiant. Elle jeta un coup d'œil à son amie assise en solitaire chez les Lions, avant d'attirer de nouveau son attention sur Demyan. « Je l'ai jamais vue dans cet état, tu as fait fort. C'est quoi, ton secret ? » La Serpentard s'avança un peu plus du biélorusse qui s'était redressé, sortant tout son charme féminin pour obtenir cette arme fatale et apparemment inconnue. Le jeune homme eut un sourire faussement désolé. « Désolé, ma belle, ce ne serait pas te rendre service de te donner tout tout cuit dans le bec. » Ariel se renfrogna. Demyan en profita pour lancer un coup d'œil à une Cassiopée au bord du gouffre. Un soupir fila entre ses lèvres, alors qu'un air agacé empruntait ses traits. « Qu'est-ce que tu as ? » « Rien. » cingla le garçon, impatient, alors qu'il se relevait et marchait d'un pas aussi résolu que rapide vers la jeune Cayrel. Il la saisit par le bras, la forçant à se relever, et l'entraîna sans ménagement jusqu'au hall d'entrée, puis jusqu'à un placard à balais dans les sous-sols. Cassiopée aurait pu geindre, hurler, se débattre en cet instant précis, l'emprise qu'il avait sur elle demeurait solide et il n'aurait écouté aucune de ses paroles. Quand Demyan avait prit une décision, il ne reculait jamais. Et fort heureusement, aucun membre du personnel ne les intercepta. Il précipita tout aussi brutalement la sixième année dans l'obscurité et claqua la porte du placard derrière lui. D'un geste adroit de baguette magique, il prononça plusieurs incantations dans sa langue d'origine, soit en biélorusse, qui fit verrouiller la porte, lança un sort de silence en vue que quiconque ne puisse entendre leur conversation puis alluma la lumière en dernier le tout en recevant divers coups de la part de la sixième année dans le dos. Lorsque le visage toujours aussi décoloré de l'adolescente apparut sous la lumière ensorcelée, Demyan attrapa les poings de celle-ci et l'attira contre lui, tentant d'immobiliser la furie à laquelle il avait affaire le plus possible. L'avantage, c'est qu'il était non seulement plus grand, mais plus imposant et plus fort qu'elle. Le désavantage, c'est qu'elle était plus souple et habile. Mais d'une certaine manière, après une lutte acharnée, le garçon parvint à contrôler plus ou moins la sixième année non après avoir récité le dictionnaire des gros mots biélorusses et reçut quelques coups bien placés. Il finit par tonner : « Écoute-moi ! » La jeune femme s'adoucit légèrement, bien qu'elle demeurait bornée à l'idée de se débattre, de sorte qu'il ajouta dans un grognement, sa voix partant étonnement dans les graves lorsqu'il était en colère : « Calme toi ! J'vais pas te bouffer ! » Demyan se recula légèrement, comme pour montrer à Cassiopée qu'il était sincère, bien qu'il détenait toujours ses poignets. Mais elle pouvait jouir de toute liberté sur ses jambes, c'était déjà généreux et démontrait une certaine marque de bonne volonté de la part du septième année. Alors que Cassiopée semblait enfin disposée à l'écouter, il prononça : « Tu t'es trahie toi-même. Je disais ça pour rire, pour que tu me donnes ce que je pensais être la véritable raison du pourquoi tu me ferais faux bond. Tu crois que j'aime être relayé au second rang sur un coup de tête, peut-être ? Sauf que visiblement, je l'ai deviné tout seul, cette fameuse raison, en voulant te taquiner, n'est-ce pas ? » Il n'attendit pas de réponse et libéra les poings de la jeune femme, apercevant qu'elle s'était davantage calmée. Il passa ses pouces sur les joues de la jeune femme, y effaçant les larmes et traces de maquillage le plus délicatement possible – ce qui demeurait quand même pas très doux vu sa nature de brute, mais même Cassiopée pourrait y déceler un véritable effort -, tout en commentant : « Ce n'est pas toi. » Il planta son regard vers la jeune femme, catégorique. « Tu es forte, Cassiopée. Sinon, je ne traînerai pas avec toi. Tu n'as pas besoin de pleurer ou d'avoir peur. Ce qui doit arriver arrivera et tu surmonteras tout ça. Parce que c'est comme ça, parce que c'est écrit en toi. Ta force... » Il s'arrêta, cherchant ses mots. Il fallait dire que complimenter, réconforter, rassurer les gens n'était nullement son fort et que ce devait bien être la première fois qu'il le faisait. Comme quoi, il tenait réellement à la Serpentard. « Ne sous-estime pas ta force. Elle te mènera non seulement au-delà de ta lycanthropie, mais pourra te mener au-delà de bien plus et/ou pire encore. » Un soupir fila entre ses lèvres tandis qu'il baissait légèrement la tête, l'air aussi vidé que s'il avait couru un marathon. Il pressa ses lèvres contre le front de la Serpentard, dans un baiser étonnement doux qui jurait avec son comportement brutal des minutes précédentes. « Ne te mets plus jamais dans des états pareils, si tu veux pas que je devienne assassin. » Certes, c'était de sa faute et entièrement de sa faute, il le reconnaissait intérieurement, mais Cassiopée comprendrait probablement que si quelqu'un en venait à lui faire ce qu'il venait de lui faire, il assurerait que son agissement ne demeure pas impuni et qu'il rende bien plus que la monnaie de sa pièce. Après tout, comme il l'avait dit, Cassiopée était forte, c'était pour cela qu'il traînait avec elle, ce qui signifiait plus sincèrement qu'il était très attaché à elle, l'admirait et ne voulait absolument pas la perdre. Il plongea ses yeux d'émeraude dans le regard de son interlocutrice, hésitant pendant un certain moment à lui dire ce qu'il avait en tête, à lui faire comprendre qu'il l'aimait et voulait qu'elle ne lui en veuille pas. Il tenta de lui montrer sa grande estime et affection envers elle par un frustré et désespéré : « Tu n'es pas n'importe qui, d'accord ? »
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T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan 4450837_4764d8d535_m

Après avoir proféré des menaces que la blonde considérait comme inutile, le Gryffondor avait fini par partir. Demyan ne semblait pas être touché d’un poil parce qu’elle disait, et Cassiopée savait qu’elle n’y pouvait rien. Elle avait fait de son mieux pour garder son calme et son masque sur lequel, théoriquement, n’importe quoi pouvait rebondir et ça n’avait pas marché puisqu’il draguait allégrement sa meilleure amie. Qui n’était pas mal dans son genre non plus, voulant probablement une information pour montrer ses seins de cette façon. La verte secoua la tête, se rendant compte qu’elle était purement méchante pour rien et que ses envies de meurtres n’arrangeraient rien à son problème. Rien n’arrangerait rien à son problème, finalement, puisqu’elle le trainerait toute sa vie. Quel intérêt de s’énerver pour ça. L’appréhension, ceci dit, de la soirée qui allait arriver la rongeait. Au moment où la blonde décida de partir définitivement de la Grande Salle puisqu’elle courrait à sa perte en restant aussi sombre, seule et détruite à la table des Gryffondor, Demyan l’attrapa par le bras. Cassiopée eut juste le temps d’agripper son sac avant de se faire lever de force par le jeune homme. Elle décida de se laisser faire jusqu’à ce qu’ils sortent de la Grande Salle, histoire que tous les étudiants n’aient pas la vision de Demyan qui kidnappait Cassiopée. Elle ne comptait ceci dit pas se laisser faire, ne sachant pas où ils allaient et ce qu’il allait faire d’elle. La blonde craignait un tantinet le pire, et elle savait qu’elle épuisait ses forces pour rien. C’était inutile qu’elle continue à frapper dans tous les sens, le biélorusse irait bien où il avait envie d’aller. Quelques minutes plus tard, elle était dans un placard, enfermée, et tenue par Demyan assez fort pour qu’elle arrête de le frapper. Ses coups avaient été assez efficaces au vu du vocabulaire russe raffinée que la blonde avait eu le loisir d’entendre, la traduction n’étant absolument pas une nécessitée. Finalement, comme prévu, il avait réussi à la contrôler comme il le désirait. Il était collé à elle, et tenait ses poings. « Écoute-moi ! » Le cri fusa dans le petit placard, et Elektra décida de l’écouter, c’était peut-être plus judicieux à la vue du ton qu’il venait d’employer. Histoire de montrer qu’elle protestait toujours, elle continua à essayer de bouger ses jambes. « Calme toi ! J'vais pas te bouffer ! » La Cayrel n’en étant pas si sûre, elle n’arrêta de bouger que lorsqu’elle sentit le corps du Rouge se détacher légèrement d’elle. Il restait lui borné à tenir ses poignets, ce qui était de bonne guerre après les coups qu’il avait reçu. Comme quoi, le poulet. « Tu t'es trahie toi-même. Je disais ça pour rire, pour que tu me donnes ce que je pensais être la véritable raison du pourquoi tu me ferais faux bond. Tu crois que j'aime être relayé au second rang sur un coup de tête, peut-être ? Sauf que visiblement, je l'ai deviné tout seul, cette fameuse raison, en voulant te taquiner, n'est-ce pas ? » Des larmes coulèrent sur le visage de la sixième année. Il n’aimerait pas les voir, sans doute, mais Cassiopée n’en avait plus rien à faire. Alors qu’elle allait répondre, le rouge la libéra. Elle se massa les poignets et regarda le biélorusse dans les yeux. Tout ce qu’il lui disait, c’est ridicule. Comment est-ce qu’il pouvait la taquiner sur une chose pareille. Ce n’était pas dans son habitude de changer les termes d’un pari aussi subitement et avec autant d’insistance pour… un rendez-vous galant ou n’importe quoi d’autre. Et elle ne supportait pas l’idée de s’être trahie elle-même. Cassiopée remarquait cependant que le jeune homme utilisait toute la douceur qu’il pouvait avoir en posant ses pouces sur ses joues pour enlever les marques de maquillages qui avaient suivies les larmes. Ses muscles étaient tendus, et pourtant, il essayait bien d’être le plus calme possible. « Tu es forte, Cassiopée. Sinon, je ne traînerai pas avec toi. Tu n'as pas besoin de pleurer ou d'avoir peur. Ce qui doit arriver arrivera et tu surmonteras tout ça. Parce que c'est comme ça, parce que c'est écrit en toi. Ta force... » La sixième année leva les yeux au plafond, histoire de ne pas pleurer encore. Ça n’irriterait que le septième année, et ce n’était pas exactement ce qu’elle voulait. Si elle avait encore envie de pleurer, c’était parce qu’elle réalisait ce qu’il lui disait. Il n’avait pas voulu juste la blesser. Mais elle ne considérait pas ça comme juste une façon de la taquiner. Il allait quand même falloir mettre les choses au clair.

« Ne sous-estime pas ta force. Elle te mènera non seulement au-delà de ta lycanthropie, mais pourra te mener au-delà de bien plus et/ou pire encore. » En entendant le mot lycanthropie, Elektra frissonna. C’était encore trop récent pour qu’elle s’habitue au mot. Elle avait cependant bien compris ce que voulais lui faire passer maladroitement le biélorusse, et elle le remerciait mentalement pour ça. Elle profita du baiser sur le front que lui fit le Gryffondor pour avoir une dernière larme. Intérieurement, elle se jura que ce serait la dernière pour cette raison. Elle devait au moins ça à Demyan. « Ne te mets plus jamais dans des états pareils, si tu veux pas que je devienne assassin. » Cassiopée haussa un sourcil en plongeant son regard dans celui émeraude du jeune homme. Il voulait évidemment dire quelque chose de positif pour la blonde, mais elle ne saisissait que l’ironie de la chose et rien d’autre. Il y eut un moment de silence. Le placard était bien trop serré et la blonde aurait bien aimé respirer de l’air frais, mais elle n’osa pas bouger. « Tu n'es pas n'importe qui, d'accord ? » Cassiopée hocha lentement la tête. En respirant un grand coup, elle posa un doigt sur le torse de Demyan. « Mon tour de parler. » C’était la deuxième fois qu’elle disait cette phrase là au septième année, mais le ton avait changé. Maintenant, elle était en colère, et avait envie de se défouler. Et c’était un mélange qui contenait aussi du soulagement. Maintenant qu’ils étaient clairs avec ça, les choses iraient peut-être mieux.

« Demyan. Lewis. Vladmirova. J’accepte ce qui était une forme d’excuse, et je te remercie pour le petit discours un tantinet violent mais encourageant que tu viens de me faire, mais je voudrais quand même mettre les choses au clair. » Le biélorusse eut l’air surpris, mais ne répondit rien. De toute façon, la verte n’allait pas le laisser parler. « Je sais pas vraiment si tu comprends ce que ça fait, mais tu ne peux pas taquiner les gens avec ça. C’est quelque chose qu’ils ne décident pas, qui est douloureux, qui est LONG, et qui dure toute la vie. Tu m’as l’air de t’être bizarrement renseigné à propos de ça, alors tu dois être au courant. » La blonde se rajouta mentalement, pour elle-même, de penser à faire quelque recherche sur le sujet parce que sa connaissance sur la lycanthropie était un tantinet poussée. Et elle ne lui connaissait pas comme passion les loups garous. Le biélorusse ouvrit la bouche pour dire quelque chose, mais elle le coupa avant qu’il n’ait pu former un seul petit mot. « Sache que même si c’était juste une blague – de mauvais goût – au début, quand tu as vu, parce que tu as bien eu le loisir de le remarquer, que ça me touchait, arrêter d’enfoncer le couteau dans la plaie ça ne t’es même pas venu à l’idée d’arrêter de me ‘taquiner’ sur le sujet ? C’est pour ça que je t’en veux. Et je suis encore en colère contre toi. Parce que c’est beaucoup trop récent pour ne pas être sensible. » Cassiopée s’attacha les cheveux d’un coup de baguette, elle ne supportait plus de les sentir battre contre ses hanches, surtout qu’ils ne devaient plus ressembler à grand-chose avec toute cette agitation. La blonde eut une idée soudaine. Elle hésita un instant. Demyan allait ouvrir la porte du placard, et c’était sa dernière chance de faire comprendre le Gryffondor. Il posa la main sur la poignée, et avant qu’il la fasse tourner, Elektra attrapa son bras. « Attends. » Cassiopée commença à sortir son chemiser de sa jupe. Le biélorusse la regardait, interloqué. En déboutonnant sa chemise, elle fixa le visage du septième année. Une lueur étrange illuminait ses yeux, mais il gardait le silence. La Serpentard détacha le dernier bouton et enleva la manche gauche de son haut, révélant son soutien-gorge et sa peau nue. Ce qui intéressait le plus la sixième année cependant, c’est ce qu’elle montrait du doigt. En dessus de son sein gauche, un peu au-dessus de sa hanche, une morsure bien visible et encore trop récente au goût de Cassiopée. Demyan resta bloqué dessus un instant. Elle n’arrivait pas à comprendre ce qui se passait dans la tête du Gryffondor, pour une fois. En se pinçant les lèvres, elle articula doucement. « Si tu veux encore me taquiner sur un truc pareil, souviens-toi juste de ça. » Cassiopée reboutonna sa chemise et se rhabilla correctement. Juste avant de sortir, elle se jeta dans les bras du jeune homme et le serra aussi fort qu’elle put. Elle ne savait pas comment formuler sa pensée, vu ce qu’elle venait de donner en spectacle à Demyan. « Je tiens à toi plus fort que tu ne pourrais le croire. Tu restes avec moi, hein ? »
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MessageSujet: Re: T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan   T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan EmptyDim 20 Mai - 12:03

T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan Tumblr_m373pzkymv1rs64too2_500

Demyan n'avait pas pu le supporter plus longtemps. Visiblement, il s'était trompé sur l'intensité de l'impact que ses propos auraient. Paradoxalement, il savait pertinemment qu'il avait frappé fort et qu'il avait gagné, ce dont il ressentait même une certaine fierté. Mais étrangement, il pensait que les capacités de récupération de la Serpentard étaient bien plus puissantes que celles qu'elle lui avait démontré. Demyan était de ceux qu'on pouvait cataloguer d'excessifs comme d'insensibles. Lorsqu'il commençait quelque chose, lorsqu'il avait débuté une conversation avec quelqu'un, lorsqu'il voulait exploiter un point comme un argument, il y allait nécessairement jusqu'au bout. D'une certaine manière, il était un homme entier et sans pitié. Il ne pouvait pas s'arrêter au milieu de quelque chose, au milieu d'une conversation, au milieu du fil de ses pensées. Il devait tout rejeter, tout évacuer, et peu lui importait le mal que cela pouvait bien procurer, car tout ce qui l'importait étaient de faire les choses bien et de déverser toujours un produit fini, un produit sur lequel il ne pourrait jamais avoir à redire dessus. Probablement évitait-il les regrets de cette manière, comme les doutes. Sauf que bien entendu, c'était une façon de faire destructrice, et voilà qu'il le remarquait avec davantage d'implication aujourd'hui.

A la place de Cassiopée, il n'aurait aucunement réagit de la même façon. Il ne se serait pas laissé tant atteindre, ou en tout cas, il aurait tout fait pour ne pas se laisser toucher, jusqu'à se déconnecter de la réalité et se mentir à lui-même. D'une certaine façon, son insensibilité le rendait plutôt fort d'esprit. Mais cette puissance était à double-tranchant puisque parvenait à le rendre aveugle et inapte d'empathie. Dans la Grande Salle, il lui était inconcevable que la Serpentard se ressasse cela et ne puisse pas guérir automatiquement des blessures qu'il venait de lui infliger, comme s'il pensait que Cassiopée était une vulgaire poire de boxeur, qui revenait irrémédiablement. Il avait finit par le remarquer grâce à Ariel, en quelque sorte, et ses propos. Et alors qu'il guettait la jeune Cayrel du coin de l'œil, il avait finir par en avoir assez, réalisant que de toute évidence, elle ne pourrait pas reprendre le dessus dans les prochaines secondes. Ainsi, il avait décidé de prendre les choses en main en la traînant de force et le plus promptement possible hors de la vue de la petite centaine d'élèves qui prenait son repas. D'une certaine manière, il lui faisait une faveur, lui évitait une humiliation et une preuve de sa faiblesse en réagissant lui-même de manière catégorique. Elle pourrait s'en servir, peu lui importait. Ce qui l'intéressait n'était pas ce qu'on allait penser de lui et ô combien il pouvait être brutal envers une des personnes qu'il fréquentait et semblait apprécier, mais ce qu'on allait bien penser de Cassiopée.

Et sa tâche ne fut pas de tout repos. L'adolescente se débattit assidûment, pestant contre lui dès qu'ils eurent franchit le seuil de la Grande Salle. De plus, les hostilités reprirent de plus belle lorsqu'il s'enferma avec elle dans le placard à balais qui lui semblait le plus sûr et à l'abri des regards comme oreilles indiscrètes. Un endroit où ils ne seraient pas dérangés, en somme. Mais le faire comprendre à la furie qu'il avait en face de lui ne se dessinait pas comme une mince à faire. Finalement, après un certain moment, un accord tout relatif à ne pas s'entretuer et se laisser s'expliquer les unit. Alors Demyan prit enfin la parole, expliquant tout ce qu'il avait en tête. Du fait qu'elle se soit elle-même trahie, bien qu'il savait que ça la frustrerait, elle était en devoir d'en avoir conscience, tout comme du fait qu'elle avait ce qu'il fallait pour surmonter tout cela et qu'elle n'avait pas à se mettre dans tout ses états. Tout comme tenta-t-il d'y placer toute l'émotion dont il était capable et l'affection qu'il avait pour elle et qu'il toléra – ce qui était un geste réellement symbolique et reflétant son amitié pour la britannique - les larmes qui coulaient sur les joues de son interlocutrice. La sincérité n'était pas quelque chose d'incongrue pour Demyan, elle était plus que présente, mais parler avec son cœur était quelque chose de quasiment nouveau, si bien que surtout la maladresse en serait probablement retenue et qu'il n'était peut-être pas si mal qu'il s'agisse de Cassiopée qu'il avait en face de lui étant donné que la Serpentard serait apte à lire en lui dans la mesure du possible tout comme l'interpréter correctement. Finalement, Cassiopée hocha la tête, comme lui montrant qu'elle avait bien capté tout ce qu'il lui avait énoncé. Elle inspira profondément, déposant un doigt inquisiteur contre son torse, déballant à son tour son sac : « Mon tour de parler. »

Le jeune homme se redressa, enclin à écouter ce qu'allait lui dire l'adolescente. Son ton démontrait déjà sa colère et le Gryffondor se doutait que ça n'allait pas être de tout repos. Mais il se devait bien de rester pour elle. « Demyan. Lewis. Vladmirova. J’accepte ce qui était une forme d’excuse, et je te remercie pour le petit discours un tantinet violent mais encourageant que tu viens de me faire, mais je voudrais quand même mettre les choses au clair. » Le garçon voila le plus d'émotions possibles face à la première phrase prononcée par Cassiopée. Il tut son soulagement comme son plaisir de savoir qu'elle avait assimilé le fond de sa pensée. Mais ne put cacher un air intrigué vis-à-vis de ce qu'elle avait à dire. « Je sais pas vraiment si tu comprends ce que ça fait, mais tu ne peux pas taquiner les gens avec ça. C’est quelque chose qu’ils ne décident pas, qui est douloureux, qui est LONG, et qui dure toute la vie. Tu m’as l’air de t’être bizarrement renseigné à propos de ça, alors tu dois être au courant. » Demyan soutenait son regard, bien qu'il était évident qu'il était parti dans ses propres réflexions suite aux derniers dires. En l'occurrence, il comprenait pertinemment ce qu'invoquait le fait d'être loup-garou, pour l'être lui-même. S'il allait le confier à Cassiopée ? Il l'ignorait. Comme elle, il ne souhaitait pas que ce soit quelque chose qu'Autrui apprenne. Bien qu'à choisir, il préférait que ce soit la Serpentard qui en ait connaissance plutôt qu'un autre élève du collège de sorcellerie. Le jeune homme se contenta de ne rien dire. Ça l'arrangeait plutôt qu'il ait à écouter la jeune femme et ne pas l'interrompre, car si elle attendait une réponse à ce genre de propos, il aurait de grandes difficultés à lui en fournir. « Sache que même si c’était juste une blague – de mauvais goût – au début, quand tu as vu, parce que tu as bien eu le loisir de le remarquer, que ça me touchait, arrêter d’enfoncer le couteau dans la plaie ça ne t’es même pas venu à l’idée d’arrêter de me ‘taquiner’ sur le sujet ? C’est pour ça que je t’en veux. Et je suis encore en colère contre toi. Parce que c’est beaucoup trop récent pour ne pas être sensible. » Demyan baissa les yeux, donnant ainsi raison à la jeune femme par ce simple geste qu'il n'effectuait en règle générale jamais. Tout comme il ne donnait jamais raison à quiconque. Mais présentement, il ravalait toute sa fierté et ressentait ce qui devait être des remords. Il se retourna, n'étant pas très friand de tant d'émotions fortes et préférant tourner la page en vue de passer à autre chose plutôt que de parler de ce genre de choses toute la journée. Et puis, la jeune femme semblait avoir terminé sa tirade, il approuvait, il le lui avait montré, pour lui, l'affaire était ainsi close. Il n'avait plus qu'à déverrouiller la porte et ils pourraient reprendre le cours de leur petites mais intenses vies. « Attends. » Le biélorusse se retourna, alors que Casssiopée tirait sur son chemisier et le déboutonnait. Le garçon s'appuya contre la porte, observant toujours avec silence les agissements de la sixième année. A mesure qu'elle avançait dans sa tâche, il commençait à comprendre le but de tout son petit spectacle, et il n'était pas sûr de vouloir vraiment y assister, mais il conserva le silence, docile. Finalement, Cassiopée lui dévoila la morsure qui avait transformé le cours de sa vie de manière irréversible accompagné d'un geste du doigt assez inutile. « Si tu veux encore me taquiner sur un truc pareil, souviens-toi juste de ça. » Les yeux du garçon restèrent rivés sur la marque encore assez fraîche dans un silence religieux. La vision de la morsure de Cassiopée lui remémora à la manière d'un électrochoc tout ce qui s'apparentait à sa propre lycanthropie. De son attaque à sa rémission, sans oublier les transformations qu'il avaient eues jusqu'à aujourd'hui. D'un certain point de vue, Cassiopée avait été un peu plus chanceuse que lui. Elle n'avait pas été grièvement blessée et laissée pour morte sur le perron de sa propre maison pour passer un vulgaire – mais bien fort – message. Elle n'aurait pas à endurer des transformation sans une quelconque aide chimique, comme il l'avait fait, en n'ayant pas eu la chance d'avoir été fourni en tue-loup avant son arrivée à Poudlard. Et puis, elle n'avait pas été obligée de quitter son pays d'origine et ainsi son école et de devoir s'adapter à une toute nouvelle culture, une toute nouvelle langue, pour repiquer sa septième année qu'il n'avait pu avoir car durant les examens, il était trop occupé à rester en vie pour répondre à des questions sur les différentes propriétés de la goutte du mort vivant. D'autre part, elle avait désormais au moins un ami pour l'épauler à sa manière, ce qu'il n'avait pas non plus en sa possession. Alors, bien qu'ils étaient tous les deux maudits, qu'ils souffraient de la même infortune, l'adolescent ne pouvait s'empêcher de se dire qu'elle s'en sortait à meilleur compte que lui. Il n'était pas spécialement jaloux ou quoi que ce soit, ayant l'idéologie de se dire que ce qui était fait était fait et que maintenant, c'était du passé. Mais, d'une certaine manière, comparer son cas à celui de la jeune femme le réconfortait. Dans quoi, il ne saurait le dire, mais ça le réconfortait, ça lui faisait du bien, étrangement. Alors que la jeune femme se rhabillait dans le silence parfait qui emplissait toujours le placard balais exigu, Demyan ne pipait toujours le moindre mot, plongé dans ses pensées. Il avait un air réellement absent, ce qu'il, encore une fois, ne s'autorisait pas à afficher de coutume. Mais Cassiopée ne semblait pas en tenir rigueur. Elle s'avança vers lui, se jetant dans ses bras et le serrant de ce qui semblait être toute sa force. « Je tiens à toi plus fort que tu ne pourrais le croire. Tu restes avec moi, hein ? » Le Gryffondor ne répondit pas tout de suite, redescendant peu à peu sur Terre. Il finit par déposer sa main contre le dos de Cassiopée, lui assurant : « Oui. Plus que tu ne le crois. »

L'adolescente desserra son étreinte et ouvrit la porte du placard à balais, un filet de lumière s'y déversant ainsi qu'un courant d'air. Le jeune homme se retourna vers la sortie, bien qu'il n'émit aucun pas en vue de quitter le placard. Cassiopée l'observa quelques instants, l'interrogeant finalement. « Tu viens ? » L'adolescent déglutit, en plein dilemme intérieur. Il pourrait lui avouer à son tour sa véritable nature, la facette de lui-même qu'il s'évertuait tant à cacher. Il pourrait peut-être même avoir l'impression de pouvoir être complètement lui-même par la suite en compagnie de la sixième année. Rien ne l'en empêchait et dans le pire des cas, il serait le seul à en pâtir. Mais pouvait-il réellement accorder une telle confiance à la Serpentard ? Est-ce que cela leur accorderait quelque chose de bénéfique, finalement ? Est-ce que dévoiler son identité complète ne composerait pas qu'une grossière erreur. Après tout, s'il n'avait pas deviné celle de la sixième année, elle n'aurait pas nécessairement prit la peine de la lui confier. Peut-être que le garçon était simplement tenté d'agir dans le feu de l'action, et qu'il le regretterait par la suite. Après tout, comme l'adolescente le lui avait si bien rappelé, ça durait tout une vie, on ne pouvait pas s'en débarrasser, se réveiller un matin et être un humain tout ce qu'il y a de plus normal. Une fois mordu, la vie était bousculée et cela, jusqu'à la mort. Le loup l'accompagnerait jusqu'à sa tombe, l'un ne pouvait vivre sans l'autre. Si bien que ce secret devenait lourd de conséquences selon avec qui on voulait le partager, si jamais on voulait établir un lien de la sorte avec quelqu'un et si ce quelqu'un se montrait indigne de confiance. Ce secret pouvait constituer une réelle arme de destruction massive socialement parlant au minimum. Personne ne voulait être placé dans le même panier qu'un loup-garou qui n'a pas toute sa conscience et encore moins de contrôle sur lui-même lors des nuits de pleine lune. Personne ne voulait avoir d'un loup-garou à sa table. Aussi sincère et bon puisse demeurer l'Homme infortuné, on ne voyait que la bête sanguinaire et assassine agissant dans la nuit.

La jeune femme se rapprocha, l'air aussi inquiète que moqueuse. « Qu'est-ce que tu as ? T'as aussi du mal à digérer ? » Le Gryffondor cilla, souriant d'un air faussement amusé. Il singea son interlocutrice : « Non, étrangement, le poulet passe très bien. » Il sourit franchement, refermant le placard et ses secrets derrière lui. « Je te propose quelque chose. » Il se retourna, invitant Cassiopée à lui emboîter le pas vers le hall d'entrée. « Exceptionnellement. Et je dis bien, exceptionnellement, on met ce pari en pause et on enchaîne sur un autre. » Il hocha la tête de haut en bas comme pour soutenir le fait qu'il avait là une excellente idée. « Ce qui fait donc que c'est toujours à ton tour. » Il s'installa sur les marches de l'escalier de marbre du hall d'entrée, impérial. « Je suis ainsi toute ouïe. »
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T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan 4450837_4764d8d535_m

La réponse de Demyan dessina un sourire sur les lèvres de Cassiopée. « Oui. Plus que tu ne le crois. » Tant mieux, la Serpentard en avait bien besoin. Elle était persuadée de l’avoir suffisamment touché en lui montrant la morsure pour qu’il ne recommence plus quelque chose d’aussi horrible qu’il avait fait un peu plus tôt. Ils s’étaient donc mis au clair et ne recommenceraient plus des choses aussi stupides. La blonde se soustraya aux bras du jeune homme et ouvrit la porte du placard, en quête d’un filet de lumière et d’air frais. Elle était quasiment dehors quand elle remarqua que le rouge et or ne bougeait pas. Fronçant les sourcils et se demandant ce qui n’allait pas chez le jeune homme semblant plongé dans une intense réflexion. « Tu viens ? » La voix d’Elektra était un mélange d’inquiétude, d’impatience et de complainte. Elle voulait qu’il le suive, qu’il ferme cet horrible placard et qu’ils reprennent tous les deux le cycle de leurs paris. A quoi pensait Demyan à cet instant. Cassiopée s’impatientait. Elle n’allait pas rester plantée là en attendant que le grand garçon fasse ce qui semblait être un choix difficile. « Qu'est-ce que tu as ? T'as aussi du mal à digérer ? » La blonde essaya d’y aller avec de l’humour, puisque le tu viens n’avais pas eu de réponse. Tant qu’à faire, autant reprendre ses paroles. Il devait se rappeler de ce qu’il avait dit plus tôt et le but principal était que ça le fasse peut-être réagir. Avec un peu de chance. Le septième année eut un petit sourire qu’elle interpréta évidemment comme faux. Il n’appréciait pas l’humour un brin acide de la Cayrel, aussi il répliqua, catégorique. « Non, étrangement, le poulet passe très bien. » La sixième année eut un sourire. C’est bon, son ami allait bien. Il était de nouveau cynique.

« Je te propose quelque chose. » La porte du placard et le flou qu’avait eu le biélorusse était terminé, et il était de retour dans la vie. Cassiopée n’en n’était que plus heureuse. Ils firent quelques pas vers le hall d’entrée avant que Demyan s’arrête. La blonde attendait avec impatience la proposition. Elle avait l’intuition que ça serait quelque chose de positif. « Exceptionnellement. Et je dis bien, exceptionnellement, on met ce pari en pause et on enchaîne sur un autre. » Cassiopée eut un nouveau sourire. Il était indulgent, ce qui était un effort à remarquer. Arrêter un pari en cours de route était quelque chose de suffisamment rare pour être remarqué, et elle inscrivit mentalement dans son esprit qu’elle lui devait quelque chose. Il allait falloir qu’elle s’en rappelle la prochaine fois qu’il aurait un problème. Ça aurait été n’importe qui, elle aurait adopté le sympathique proverbe ‘donne sans compter’, mais c’était Demyan Vladmirova, alors elle rendrait ce qu’il avait si gentiment offert. « Ce qui fait donc que c'est toujours à ton tour. » Cassiopée hocha la tête. Le biélorusse s’était assis sur les marches du grand escalier et attendait ce qui apparaissait presque comme une sentence. Avec un petit rire, la blonde attendit que Demyan ait fini sa phrase. « Je suis ainsi toute ouïe. » Se creusant les méninges, Elektra chercha le meilleur gage qu’elle pouvait trouver. Elle eut une soudaine illumination en ajustant sa cravate. « Merci bien, et j’ai déjà trouvé ce que je comptais faire. » La verte et argent s’assit à côté du biélorusse et savoura l’instant. « Je repensais à tout à l’heure, et je me suis dit que j’ai jamais eu le plaisir et l’honneur de pouvoir jeter un coup d’œil aux abdominaux de Demyan Vladmirova. » Le Rouge haussa un sourcil en fixant Cassiopée. Celle-ci continua d’hocher la tête. « T’as eu le loisir de me voir en soutien-gorge même si c’était pas ce que tu regardais, et j’ai dû mettre mes mains dans la glace à cause de toi. Voyons ce que je pourrais trouver qui fait un lien. » Faisant sembler de continuer à chercher, elle se mordilla un ongle. « Je veux que tu sautes dans le lac. » Il y eut un silence. Forcément, dis comme ça, le gage semblait dénué d’intérêt. Aussi, la sixième année continua. « En plein milieu de l’après-midi. » Ce qui impliquait du monde qui regarderait, évidemment. Mais ce qu’ils regarderaient le plus, c’était la conséquence de la phrase de la sixième année qui allait suivre. « Entièrement nu. »

Demyan se tourna vers elle, un air apitoyé sur son visage. Comme s’il lui disait mentalement ‘c’est tout ce que t’as trouvé ?’. Pour répondre à la question mentale imaginaire d’Elektra, celle-ci hocha la tête. « Ouaip. Cet après-midi, même. J’espère que t’as peur d’attraper un rhume parce qu’il neige encore. » Et si le lac était glacé elle lui ferait briser la glace d’une quelconque manière que ce soit. Se souvenant au dernier moment qu’elle lui devait une faveur, elle reconsidéra le lac gelé. Oh, elle aurait bien le temps de lui faire plaisir en étant indulgente autre fois. Elle voulait vraiment voir le frère de Mirka torse nu. Pour le plaisir des yeux, et parce que le pari allait être délicieux à voir. Il aurait simplement l’air d’un abruti à se jeter dans le lac sans raison précise. Cassiopée riait toute seule d’avance. Elle tourna la tête vers la Grande Salle, se demandant qui faisait autant de bruit avec ses talons. Pour le plus grand déplaisir des deux étudiants, c’était Mirka. Elle se planta en face du Gryffondor et de la Serpentard. Il y eut un moment de blanc pendant lequel Cassiopée et Demyan fixaient la Serdaigle, sans bouger. Finalement, Cassiopée brisa le silence qui s’était installé. « Et tu voulais… ? » La biélorusse eut un faux sourire et montra d’un coup de menton le haut des marches. « Passer. » Demyan et Elektra un regard et se questionnèrent faussement. « On la laisse passer ? » « Hum, je sais pas, t’en penses quoi ? » « J’hésite, j’hésite. » « Bonne question, ceci dit. » « Oui, n’est-ce pas. » La fausse conversation qui faisait beaucoup rire le Rouge et la Verte n’amusait absolument pas la sœur Vladmirova. Finalement, ils conclurent. « Non. » Mirka fit claquer sa langue sur son palais et monta les trois marches, quitte à écraser les deux étudiants qui avaient un grand sourire aux lèvres. La sœur capricieuse passée, Cassiopée se tourna vers le Rouge et or. « Quelque chose à dire à propos du pari, monsieur le biélorusse ? »
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Le garçon s'installa sur les marches de l'escalier de marbre du hall d'entrée. Voilà qu'il venait de placer en suspens le pari précédemment lancé par Cassiopée pour l'inviter à le défier en d'autres termes. Cet agissement apparaîtrait sans nul doute tel une véritable faveur aux yeux de la jeune femme. Après tout, il n'avait toujours aucunement accepté de repousser la date ni de changer le lieu de la fameuse rencontre avec les quatre adolescents qu'il avait à charmer. Il s'était contenté de tourner les talons, partant en quête d'inviter une de ses nouvelles victimes toute désignée par Cassiopée, comme si de rien n'était. Finalement, ses plans avaient été interrompus par le comportement déplorable à ses yeux de la Serpentard et maintenant que les choses semblaient revenir à la normale, les paris devaient forcément reprendre les pleins pouvoirs sur leur relation. Mais cela n'était que bénéfique également pour le biélorusse. En effet, si la sixième année ne pourrait pas se balader au clair de lune cette nuit sous sa forme humaine, il lui en sera tout aussi impossible d'en faire autant. La lycanthropie de la jeune femme faisait de l'ombre à la sienne, la masquait subtilement. C'était merveilleux. Demyan se sentait véritablement choyé. Tout tournait en sa faveur et il parvenait à conserver un excellent contrôle sur ce qui gravitait autour de lui.

Aussi patiemment que possible, l'adolescent attendit donc sa future sentence. Il était prêt à tout, motivé, quasiment euphorique à la vue de la chance que lui-même possédait dans sa propre infortune. Bien qu'il se concentrait à masquer toutes ces émotions, adoptant une moue impassible. Finalement, l'Obscure prit la parole. « Merci bien, et j’ai déjà trouvé ce que je comptais faire. » Le Gryffondor n'avait quitté des yeux Cassiopée et soutenait toujours autant son regard sur la silhouette de l'adolescente. « « Déjà ? » Tout est relatif. » se plaint-il presque d'avoir bien trop attendu à son goût. « Je repensais à tout à l’heure, et je me suis dit que j’ai jamais eu le plaisir et l’honneur de pouvoir jeter un coup d’œil aux abdominaux de Demyan Vladmirova. » Pour toute réponse, Demyan haussa un sourcil, intrigué comme intéressé. A quoi pensait-elle donc ? Tout ce frais dévoilement lui inculquait-il des idées certaines et envies physiques ? « T’as eu le loisir de me voir en soutien-gorge même si c’était pas ce que tu regardais. » Un fin sourire satisfait étira les lèvres du garçon. Même si en effet, ce n'était pas ce qu'il avait regardé en priorité, il serait mentir de déclarer qu'il n'y avait pas lorgné au moins une seconde. Il n'était pas imbécile non plus. Une telle offrande ne se présentait pas tous les jours. « Et j’ai dû mettre mes mains dans la glace à cause de toi. Voyons ce que je pourrais trouver qui fait un lien. » Le même sourire satisfait étirait toujours les lèvres du septième année. De la glace et un peu de nudité, il fallait dire qu'il commençait lui-même à redouter ce qui pouvait germer dans la petite tête de Cassiopée, mais peu importe ce qu'elle allait prononcer, il relèverait le défi. C'était le principe de leur jeu, leur plus grande motivation. Aucun des deux n'acceptait l'échec, aucun des deux n'abandonnait. C'était à la vie, à la mort. Probablement était-ce pour cela qu'ils s'entendaient si bien. Pour leur orgueil et leur tête de mule extraordinairement prononcés.

« Je veux que tu sautes dans le lac. » Silence. Demyan fronça légèrement les sourcils, attendant la suite. Oui, car si beaucoup refuseraient et trouveraient ça horriblement méchant étant donné la température extérieure, pour Cassiopée et Demyan, c'était bien trop facile et gentil. « En plein milieu de l’après-midi. » Le jeune homme leva les yeux au Ciel, impatient. « Encore heureux, si on repousse tout, je vais sérieusement commencer à m'ennuyer. » Il eut un sourire faux, ajoutant, d'un ton arrogant : « Et je déteste m'ennuyer. » Comme pour lui rabattre le caquet, la britannique acheva : « Entièrement nu. » L'apprenti sorcier observa Cassiopée d'un air déçu, comme s'il trouvait sa répartie bien pauvre et qu'elle aurait pu bien mieux faire niveau invention de défi. « Ouaip. Cet après-midi, même. J’espère que t’as peur d’attraper un rhume parce qu’il neige encore. » Catégorique et froid, Demyan cingla, comme si Cassiopée venait de l'insulter en insinuant qu'il pouvait avoir peur d'attraper un rhume : « Je suis pas une femmelette. » Il se redressa, surplombant désormais la Serpentard de par sa taille. « Et je suis biélorusse. Votre temps pour moi, c'est le printemps. » Bon, il exagérait un peu, mais ce n'était pas comme si Cassiopée s'informait sur la météorologie de tous les pays du monde chaque matin, n'est-ce pas ? D'ailleurs, celle-ci ne put retenir un léger rire, qui fut entrecoupé par les talons qui s'approchaient, sûrs et réguliers.

Le Gryffondor s'assit de nouveau aux côtés de Cassiopée, reconnaissant au premier coup d'œil Mirka. Il n'avait même pas besoin de poser son regard sur les couleurs qu'arborait la plus vieille jumelle pour deviner qu'il s'agissait d'elle. Il avait, malheureusement, eu tout le loisir dans son enfance à différencier Zofia de Mirka et vice versa. Bien que pour être honnête, il aurait préféré n'avoir aucune sœur, ça lui aurait rendu la vie bien plus belle. Royale, la Serdaigle s'approcha des deux adolescents impassibles qui la défiguraient sans retenue à mesure qu'elle réduisait la distance entre eux et elle, puis se stoppa devant les marches sur lesquelles étaient quasiment avachis Demyan et Cassiopée pour donner l'air d'être parfaitement confortables et de posséder les lieux. Pires que des animaux, ils marquaient leur territoire. Pendant un court instant, Demyan eut envie de faire une remarque désobligeante sur la tenue de Mirka, même si c'était plus ou moins l'uniforme de Poudlard, la critiquer sur une partie de son corps au hasard ou tout simplement la faire dévaler les escaliers ou lui lancer un sortilège mais se retint, laissant à Cassiopée le loisir de saluer leur ennemie partagée. « Et tu voulais… ? » Demyan eut un petit rire moqueur qui n'avait que pour but de ridiculiser Mirka. « Passer. » Le garçon eut un air faussement attendrie devant la requête de sa sœur. Bien que montrer sa pitié envers Mirka avait tout de sincère. « On la laisse passer ? » « Hum, je sais pas, t’en penses quoi ? » « J’hésite, j’hésite. » « Bonne question, ceci dit. » « Oui, n’est-ce pas. » Les deux adolescents arboraient à présent deux larges sourires mesquins, complices. Mirka s'impatienta, tapotant du talon sur sa marche d'escalier. Finalement, le duo infernal prononça un « Non » en chœur qui ne fit que hérisser un peu plus la biélorusse. Celle-ci se fraya un chemin de manière peu élégante, son frère tentant de la faire tomber au passage et évitant de se faire écrabouiller les doigts par un talon trop aiguillé. Finalement, Mirka se faisait de moins en moins entendre et bientôt, sa présence dans le château fut des plus inaudibles pour les deux Obscurs. Voilà donc qu'ils pouvaient retourner à leurs « ordinaires » occupations.

« Quelque chose à dire à propos du pari, monsieur le biélorusse ? » Pour toute réponse, le jeune homme soupira tandis qu'il se relevait vivement, descendant les quelques marches qui l'emmenèrent sur le sol du hall d'entrée puis vers l'imposante porte de chêne. Il ouvrit cette dernière, la retenant pendant quelques secondes de bienveillance pour Cassiopée, et s'élança vers le parc, puis vers le lac. Bien sûr qu'il avait à redire sur le pari. Il s'était enthousiasmé trop tôt, l'univers se jouait de lui de manière aussi vile que sournoise. Alors qu'il se réjouissait de connaître la lycanthropie de Cassiopée et que celle-ci voile la sienne, maintenant, il était bien embêté. C'était assez étrange comment les deux jeunes gens ne s'étaient jamais posé de tels paris, d'ailleurs. Comme s'ils étaient pures et chastes. Demyan eut un léger rire en solitaire à cette pensée. Qui fut vivement interrompu lorsqu'il approcha du lac et vit que plusieurs personnes se trouvaient au bord de celui-ci et quelques unes sur le nouveau ponton aménagé. Sa chance avait résolument tourné et lui faisait cruellement défaut. Naïvement, il commençait à envisager de le faire vite fait bien fait et surtout, ni vu ni connu pour les marques qu'il portait bien malgré lui depuis ses dernières transformations. Et puis, il était plutôt bien pris en charge, ce n'était pas comme si son corps était lacéré et sanguinolent. Victoire et Teddy savaient reproduire de véritables merveilles et peut-être que le fait qu'il ne souffre de sa condition de loup-garou que depuis quelques lunes accentuaient le fait qu'une vision de lui nu ne soit pas si terrible, étant donné les conditions. Mais il ne fallait pas non plus se leurrer, le fait qu'il soit blessé ne passerait pas inaperçu, surtout pour les quelques adolescentes qui le fixaient déjà depuis leur entrée au lac, tantôt craignant que la Serpentard et lui les agressent, tantôt un peu intriguées suite aux futurs événements et optant pour profiter de la vue en attendant. En l'occurrence, quelques unes d'entre elles s'accordaient à dire que Demyan n'était pas laid à regarder. Pour le moment, en tout cas. Un soupir agacé fila entre ses lèvres, alors qu'Ariel s'approchait d'eux. Décidément, certaines personnes ont les mêmes qualités qu'une gastro-entérite : on ne se débarrasse jamais complètement d'elle et elle a une fâcheuse tendance à revenir dans les pires moments. Le Gryffondor fronça les sourcils, montrant son mécontentement. « Qu'est-ce que vous trafiquez encore tous les deux ? » Non, Ariel, on veut pas de toi, dégage. Et si tu crois qu'on va te le dire, tu es bien plus naïve que j'ai pu le penser un jour. Mais Cassiopée était de nature bien plus sociable et amicale que lui, manifestement. « Demyan s'apprête à faire un petit plongeon dans le lac, n'est-ce pas, mon chou ? » Ariel lança un regard au Gryffondor puis au lac avant d'avoir un léger rictus. « Pourquoi ça ? » La Cayrel siffla : « Parce que pour lui, l'eau a une excellente température. » Ariel croisa les bras contre sa poitrine, arquant un sourcil. « Vraiment ? » Ce à quoi un Demyan impatient assura d'un clair mais coupant court à la discussion : « Oui. » « Alors j'aimerai bien voir ça, tiens. » Le Gryffondor se retourna, un large sourire triomphant étirait les lèvres de Cassiopée qui semblait désormais vivre les plus beaux moments de sa journée. « Ne déçoit pas ton public. » Ariel croisa ses jambes. « Alors, cap' ou pas cap' ? » Cassiopée le scrutait, son visage arborant toujours un sourire qui laissait apparaître ce qui semblait être jusqu'à l'intégralité de ses dents. Le biélorusse déglutit.

« On a pas toute la journée. » fit remarquer Ariel, désirant visiblement presser la cadence du mouvement. « Il y a de moins en moins de vrais hommes, dans ce monde. » soupira son acolyte. Demyan se retourna, lançant un regard assassin à Cassiopée, cinglant : « Je te le fais pas dire. » Celle-ci soutint son regard quelques instants, comme s'ils luttaient à savoir qui baisseraient les yeux en premier. Finalement, la jeune Cayrel réduit un peu plus la distance entre eux, prononçant un « Allez ! » accompagné de ses mains qui tirèrent sur la chemise de Demyan pour avancer le déshabillage qui ne venait pas de lui-même. Celui-ci se braqua instinctivement, repoussant Cassiopée assez violemment avant de tourner les talons puis rentrer au château promptement, furibond.

« Attends ! » Le jeune homme ne broncha pas, continua sa marche rapide en vue de traverser le hall une énième fois pour cette journée. « Demyan ! » La jeune femme se stoppa et le Gryffondor eut le loisir d'en prendre conscience en entendant les chaussures de celle-ci claquer contre le sol brutalement. « C'est pas du jeu ! » s'offusqua-t-elle alors que le septième année s'arrêtait enfin, faisant volte-face. « Pas du jeu ? Pas du jeu ?! » répéta-t-il, sa voix tonnant et ayant un certain écho dans le hall d'entrée, si bien que quelques deuxième année terrifiées se précipitèrent dans les cachots. « Tu es bien mal placée pour me dire ce qui est du jeu ou ne l'est pas, Cassiopée » gronda-t-il, bien que cette fois-ci un peu moins forte, comme s'il refusait tout de même de se casser la voix incessamment sous peu. Il eut un soupir qui ressemblait plus à un crachat, fulminant de colère. Il finit par se rapprocher de son interlocutrice mais se stoppa au bout de deux pas, comme s'il commettait une erreur. « Viens. » demanda-t-il bien que son ton était toujours aussi dur et qu'il demeurait outré pour ce qui devait être une raison souverainement inconnue dans l'esprit de son interlocutrice. Celle-ci ne bougea pas de tout de suite, si bien qu'il ajouta, indifférent, même si le ton toujours furieux de sa voix le rendait peu crédible. « Bien. Fais comme tu veux. » Il jaugea du regard quelques secondes l'adolescente, espérant qu'elle le rejoigne malgré tout. Mais Cassiopée n'effectuait toujours pas le moindre mouvement, comme planté solidement au sol. Dégoûté, il mentit ouvertement : « C'est pas comme si j'avais besoin de toi. » Il tourna de nouveau les talons, reprenant le chemin qu'il avait emprunté quelques temps auparavant alors qu'il voulait discuter avec Cassiopée intimement dans un placard à balai. Il claqua la porte du couloir violemment, bien que ralentit son pas.
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T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan 4450837_4764d8d535_m

Le Gryffondor semblait ne rien avoir à redire du pari de la jolie blonde, c’est-à-dire de sauter dans le lac nu en plein après-midi. Cassiopée était tout à fait au courant que le gage était immature et peu utile – elle ne pourrait pas faire de chantage ou l’utiliser après sa réalisation – mais elle était d’humeur frivole et avait bien envie de voir Demyan torse nu. Bizarrement, elle n’avait jamais eu de rumeur à Poudlard comme quoi il était particulièrement aimé par la nature. Ceci dit, de ce que le garçon laissait paraître même habillé, ce n’était pas un horrible spectacle. Cassiopée suivait le septième année vers le lac, lieu où elle pourrait enfin vraiment s’amuser. Elle espérait de tout son cœur qu’il y aurait du monde et des gens potentiellement intéressants. Et intéressés, mais il y aurait toujours des gens intéressés par Demyan Vladmirova torse-nu. Arrivé au lac, la théorie de la sixième année s’avéra vrai et réalisée : il n’était même pas encore topless qu’il attirait les regards. Ce qui faisait beaucoup rire Elektra, évidemment, mais qui semblait bizarrement beaucoup moins ravir le biélorusse, soupirant d’une manière agacée alors qu’il regardait le lac d’un mauvais œil. Pour le plus grand plaisir de la verte et argent, Ariel les avait suivis et rejoins, rajoutant un challenge au Rouge. Il laissait aussi plus de temps aux gens autour pour bien faire attention à ce qui allait se passer incessamment sous peu. « Qu’est-ce que vous trafiquez encore tous les deux ? » La sixième année eut un grand sourire ravi, et voyant que Demyan n’allait pas faire le plaisir de répondre à la question, regarda sa meilleure amie, lui expliquant les faits de manière claire et concise. « Demyan s’apprête à faire un petit plongeon dans le lac, n’est-ce pas, mon chou ? » La française semblait un tantinet surprise, et fixait le concerné et le lac, presque gelé, d’un œil interloqué. « Pourquoi ça ? » Question tout à fait légitime, qui trouva une réponse rapide qu’envoya Cassiopée avant que le septième année ne puisse dire un seul mot de plus. « Parce que pour lui, l’eau a une excellente température. » « Vraiment ? » La blonde haussa les épaules, jetant un coup d’œil au Gryffondor qui ne semblait pas du tout apprécié le tournant que prenait la conversation. « Oui. » Ariel eut un petit rire et fixa le beau biélorusse. « Alors j’aimerais bien voir ça, tiens. » Ô réussite suprême, ô moment de joie, ô bonheur. Cassiopée sautillait d’un pied sur l’autre avec un sourire qui traversait son visage d’une oreille à l’autre. Elle ne voulait pas faire la gamine, alors elle exultait juste intérieurement. Ça devait se voir un peu à l’extérieur, mais elle était bien trop euphorique de la tournure que prenait le pari pour ne pas le laisser transparaître dans son sourire. La meilleure amie de la Serpentard en rajouta une couche en croisant les jambes. « Ne déçoit pas ton public. » Elektra eut envie de rajouter un « Aucun risque » mais préféra une simple petite provocation de plus. Ça ne pouvait pas faire de mal. « alors, cap ou pas cap ? » Alors que Cassiopée imaginerait juste une mimique moqueuse ou un grognement boudeur de la part du biélorusse, elle croisa dans son regard une lueur un tantinet inquiète et apeurée qui interpella la blonde. Il semblait en mauvaise position, en trop mauvaise position. Une fois de plus, Ariel joua son rôle à la perfection. « On a pas toute la journée. » La sixième année décida d’en rajouter un peu plus. Ils n’avaient en effet pas toute la journée et préféreraient tous être rentrés dans peu de temps. « Il y a de moins en moins de vrais hommes dans ce monde. » « Je te le fais pas dire. » La répartie de Demyan fusa, et provoqua une guerre de regard entre le septième et la sixième année qui se finit par se lasser. La jeune fille se rapprocha un tantinet du garçon dans le but d’accélérer le mouvement : tout était bien trop lent. Elle glissa ses mains sur la chemise du Gryffondor et commença à gentiment tirer dessus, son geste accompagné d’un éloquent « Allez ! ». Elle ne voulait pas avoir à déshabiller le biélorusse elle-même, elle voulait simplement amorcer le mouvement. Le public allait se lasser, sinon. Au lieu du résultat excepté, à savoir la mise à nu de Demyan, elle sentit le garçon se reculer presque instinctivement. Elle fut repoussée avec violence contre sa meilleure amie, loin de lui et de sa chemise qu’il remit en place. La seconde d’après, il faisait demi-tour vers Poudlard d’un pas furieux et pressé.

Cassiopée eut un petit sourire. Il ne réaliserait pas le pari, et il était en train de perdre. Et perdre voulait dire beaucoup trop de chose pour qu’il parte sans rien dire. Elle voulait savoir pourquoi, et une raison valable. Gagner parce qu’il était un peu trop pudique était bien trop facile. La blonde voulait des faits, quelque chose de solide. Peut-être qu’il aurait une raison suffisante pour qu’elle annule le gage. Elle lui devait quelque chose, de toute façon. Mais pour ça, il allait falloir qu’il arrête de prendre la fuite. « Attends ! » La Serpentard criait, sachant bien que c’était inutile. Demyan avait l’air décidé à ne pas répondre, ne pas s’arrêter, ne pas se retourner et ne rien dire. Elektra commençait à s’énerver un tantinet. Il n’avait pas à réagir comme ça, il lui fallait une raison. Elle était prête à l’écouter et il fuyait sans même qu’elle puisse lui dire un seul mot. Arrêtant de faire le chat après la souris, la blonde s’arrêta d’un coup sec. « C’est pas du jeu ! » Ces quatre mots étaient sa dernière solution, son dernier coup. Il avait beau boudé ou elle ne savait pas trop quoi, ça le toucherait. Le jeu était plus important que beaucoup d’autres choses dans leur relations, et c’était comme un insulte d’annoncer un truc pareil bien qu’un peu hypocrite de la part de la sixième année qui avait fait annuler un pari un peu plus tôt. « Pas du jeu ? Pas du jeu ?! » Le septième année devait en être arriver à la même conclusion, puisqu’il s’était retourné vers Cassiopée, tonitruant comme il avait l’habitude de le faire. La sixième année recula un tantinet, mi effrayée mi inquiète par le comportement du garçon. Il n’était pas nécessaire d’être soudainement si énervé. Elektra, ne connaissant pas l’ampleur de la colère du Gryffondor, ne dit rien, continuant de le fixer jusqu’à ce qu’il s’explique. Il siffla une phrase qui toucha la Cayrel. Elle n’en montra rien. « Tu es bien mal placée pour me dire ce qui est du jeu ou ne l’est pas, Cassiopée. » C’était vrai, aussi elle n’avait pas son mot à dire. La dite Cassiopée trouvait l’argument un peu lâche, mais ne releva pas. Le biélorusse avait crié moins fort ce qui était déjà un effort significatif depuis la dernière fois qu’il avait ouvert la bouche. Après un soupir, Elektra observa le comportement de Demyan. Il semblait se rapprocher d’elle et hésiter en même temps. Elle voulait savoir pourquoi, et elle était de moins en moins confiante quant au fait qu’il allait lui dire. « Viens. » La verte et argent haussa un sourcil. « C’est trop facile. » Demyan eut un petit rictus, et continua d’un air beaucoup trop faux pour être vraiment indifférent, ce qui fit ricaner la sixième année. « Bien. Fais comme tu veux. » Il y eut un nouvel échange de regard qui dura quelques secondes, mais ni l’un ni l’autre ne voulait donner raison à l’adversaire. Cassiopée ne comptait absolument pas bouger de son emplacement, ses talons plantés dans le sol, et Demyan considérait probablement toujours la possibilité de l’emmener avec lui, qu’elle le suive tout du moins. Elle refusait catégoriquement une telle chose sans avoir une raison valable, aussi elle écouta d’une oreille distraite ce que le septième année lança avec dédain. « C’est pas comme si j’avais besoin de toi. »

Cassiopée eut un petit sourire en voyant le Gryffondor faire allègrement demi-tour. Elle lança un petit « Dem ! » qu’il n’entendit pas. Ou il faisait la sourde oreille, ce qui était aussi une hypothèse largement probable. La porte du couloir claqua violemment, ce qui fit faire la grimace à Elektra. Quoiqu’il avait, ça semblait le perturber énormément pour qu’il réagisse de cette manière. Elle se demandait ce que ça pouvait être, essayant de trouver des hypothèses probables. Tout en avançant le plus lentement possible vers la porte du couloir qu’il avait claqué – ne voulant pas arriver trop vite comme si Demyan l’avait manqué, ça serait bête de gâcher l’effet de dédain qu’elle venait de préalablement instauré – la sixième année réfléchissait. Elle se passait plusieurs raisons dans sa tête. Pourquoi un homme de cette carrure là et avec une réputation qui le précédait ne voudrait-il pas plonger dans le lac nu ? La question aurait été pour n’importe qui, la réponse aurait été évidente. Personne n’avait envie de plonger dans un lac froid nu. La première raison fut qu’il avait peur de la réaction des filles, ce qu’elle élimina rapidement. Il était bien trop fier pour ça. Elle élimina de son esprit rapidement les causes ‘je vais tomber malade’ puisque gagner était passé bien au-dessus de la santé des deux étudiants, elle supprima aussi de la liste le ‘je ne sais pas nager’ quoiqu’elle y resta un instant, réfléchissant si elle l’avait déjà vu nagé une fois dans sa vie. La réponse était non, aussi en ouvrant la porte du couloir où elle trouva sans surprise un biélorusse de septième année marchant au ralenti, elle ne put s’empêcher de s’approcher en criant presque dans ses tympans « Tu sais pas nager ? » Demyan se retourna vivement vers elle et haussa un sourcil. « T’es blessé ? Malade ? Allergique à je sais pas quoi qui se trouverait dans le lac ? Peur de l’eau ? Peur des bêtes dans le lac ? Trop pudique ? » Avant que la blonde ne puisse continuer sa liste très longtemps, le Vladmirova attrapa son bras et fit une énième fois demi-tour vers le petit placard à balai. La situation étant la même que tout à l’heure, Cassiopée lança des regards et des sourires aux gens qui les regardaient bizarrement, assurant que tout allait bien et qu’elle ne se faisait en aucun cas enlever par le jeune biélorusse. Avec un peu de chances les gens croiraient surement qu’il avait des mœurs étranges pour la trainer partout de cette façon. Ça faisait ceci dit la deuxième fois qu’elle se faisait traîner, il faudrait peut-être qu’elle remédie à ça en lui en touchant deux mots. Pour le moment, elle subissait sans rien dire puisqu’elle avait cette gentille intuition féminine qui lui chuchotait de ne pas faire de reproche au garçon. Il avait probablement ses règles. L’idée fit rire la sixième année, puisque c’était aussi une raison pour ne pas plonger dans le lac. En moins de temps qu’il n’en fallait pour le dire, la notion de lumière disparut pour Elektra. Elle était trop occupé à faire des signes aux gens qui l’avait déjà vu passé dans un sens au bras décidé du biélorusse pour se rendre compte de où il la trainait. Ce n’est que lorsque Demyan claqua la porte qu’elle réalisa qu’elle se trouvait à nouveau dans le placard à balai. Le Gryffondor lança les mêmes sorts que quelques minutes plus tôt et fixa la blonde. Celle-ci soupira et haussa un sourcil. « J’ai plus rien à te montrer, drama queen. Tu vas enfin me dire pourquoi tu repousses le pari ? Tout ça nécessite vraiment un placard à balai ? C’est pas comme si tu allais me singer jusqu’au bout et me montrer une mor… » Il y eut un blanc que la blonde n'arriva pas à interpréter. Aussi, elle eut un rire nerveux. « Non, hein ? »
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Demyan L. Vladmirov

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MessageSujet: Re: T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan   T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan EmptyLun 9 Juil - 9:55

T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan Tumblr_m373pzkymv1rs64too2_500

« C’est pas comme si j’avais besoin de toi. » déclara le biélorusse avant de tourner les talons, claquer la porte menant aux couloirs du sous-sol violemment puis ralentir son pas dans le corridor. Il croisa les bras fermement contre sa poitrine, faisant ce qui semblait être les cent pas dans le petit couloir. Il fulminait intérieurement, et il était extrêmement bénéfique que personne n'ait la joyeuse idée d'emprunter le même chemin que le Gryffondor car cette dite personne risquerait de ne pas en sortir indemne. Une odieuse boule se formait progressivement dans son estomac et semblait attraper ses entrailles en vue de les tirer dans un inconfort prodigieux. Il méprisait cette sensation, celle de la peur, de la crainte, du mauvais pressentiment. Il était très rare qu'il le ressente, ou plutôt, qu'il la laisse l'envahir de cette manière. Demyan était l'exemple parfait du je m'en foutiste, d'un handicapé sentimental. Il faisait abstraction à ce type d'émotion. Mais cette fois-ci, il y avait bien trop en jeu pour l'ignorer. Probablement serait-ce un choix judicieux de faire comme si de rien n'était, mais Cassiopée n'était pas dupe. S'il revenait comme une fleur, elle se poserait insatiablement des questions. Elle connaissait déjà un peu trop bien Demyan pour passer par-dessus cela sans rien dire. De plus, elle n'avait pas un tempérament nécessairement soumis. Contrairement à lui, il lui arrivait de se soucier de ses proches. Le septième année expira bruyamment à cette pensée. Quelle idée de s'intéresser tant aux autres et à ce qui se passait à l'intérieur d'eux. Demyan privilégiait le superficiel : ce qu'on pouvait voir en surface. Il se fichait bien des secrets, de la profondeur des gens. Il n'avait pas de temps à perdre à creuser chez les individus.

Comme il se moquait assez que la Serpentard puisse prendre mal ou pas sa réaction agressive. Il ne pensait qu'à son problème, qu'à son secret, qu'à lui. La dernière chose qu'il souhaitait était de le divulguer, et même si les circonstances pouvaient lui sourire étant donné qu'il était conscient que Cassiopée souffrait de la même infortune que lui, ce n'était pas pour autant qu'il désirait partager son secret avec elle. Il ne souhaitait pas le partager, avec quiconque. Il exigeait que le moins de personnes possibles soit au courant. C'était d'ailleurs pour cette raison que ses propres soeurs et son frère cadet l'ignoraient. Bien que pour le coup, Mirka composait un bien mauvais exemple. Vu la haine viscérale que le frère et la soeur se vouaient, il serait spectaculaire que Demyan lui fasse un jour tant confiance. Ce serait comme lancer toute son existence dans la gueule du loup. Et le biélorusse ne voulait pas d'une vie gâchée, d'une vie en cavale. Il éprouvait déjà de la difficulté à vivre avec sa lycanthropie, il avait déjà eu du mal à gérer le fait qu'il devait voiler une partie de lui, son tempérament étant d'ordinaire des plus exubérant, s'il devait désormais faire la part des choses entre qui savaient et qui ne connaissaient pas sa vraie nature, ou pire, devoir faire avec des personnes qui l'acceptaient et d'autres qui le fuyaient, il ne le supporterait pas. Ou peu. Alors qu'il s'outrageait davantage à cette hypothétique vie, à ces probables opinions des autres, à ce schéma de son existence bien détestable, il entendit la porte du couloir s'ouvrir de nouveau. Il ne se retourna pas de suite, toujours plongé dans ses réflexions. Il fronça les sourcils. Il devait mentir à la sixième année. « Tu sais pas nager ? » Déterminé, il tourna les talons, faisant face à la nouvelle personne arrivée qui s'approchait dangereusement de lui. Il lui lança un regard outré qui réfuta automatiquement cette hypothèse. « T’es blessé ? Malade ? Allergique à je sais pas quoi qui se trouverait dans le lac ? Peur de l’eau ? Peur des bêtes dans le lac ? Trop pudique ? » Pour toute réponse, le septième année dévisagea sans retenue son interlocutrice. Toutefois, pour le coup, Cassiopée lui présentait presque un plateau de toutes les excuses qu'il pouvait bien lui fournir pour expliciter son geste. Il n'avait plus qu'à en prendre une au hasard et à la lui balancer. Cependant, le fait que la jeune femme ne puisse s'empêcher de prononcer toutes ces faiblesses en hurlant ne faisait que rebiquer le garçon. Il n'avait qu'une envie : qu'elle se taise. Il était déjà assez outragé à l'idée d'apparaître en position de faiblesse devant la Serpentard sans compter qu'Ariel avait également été témoin de sa fuite et du fait que justement, il avait abandonné un défi, si la sixième année continuait à lui chercher des excuses en beuglant au beau milieu d'un couloir plus que propice aux échos, il allait perdre le peu de sang-froid qu'il lui restait. C'est d'ailleurs exactement pour cette raison que Demyan finit par saisir de nouveau le poignet de son amie, la traînant dans le placard à balais à vive allure, comme s'il espérait que plus vite il la balancerait dans le placard à balais, plus vite elle se la fermerait et, accessoirement, oublierait tout. D'ailleurs, pendant un court instant, le jeune homme songea à l'idée d'exercer un sortilège d'amnésie sur Cassiopée. Mais il se ravit bien vite. Il y avait trop de personnes présentes au parc quand l'événement s'était produit pour que cela puisse résoudre le problème. Le jeune homme passa sa frustration de nouveau sur la porte, gronda les sortilèges récemment formulés à d'autres desseins lorsque Cassiopée lui avait avoué son secret. Puis, il lança un dernière sort sur l'ampoule qui s'alluma aussitôt. Ils se fixèrent un long moment, Demyan s'interrogeant sur ce que pourrait bien lui apporter son geste et comment il devrait se sortir de cette situation. Il observa son interlocutrice soupirer, hausser un sourcil. « J’ai plus rien à te montrer, drama queen. Tu vas enfin me dire pourquoi tu repousses le pari ? Tout ça nécessite vraiment un placard à balai ? C’est pas comme si tu allais me singer jusqu’au bout et me montrer une mor… » Demyan ne put retenir une grimace. C'était ça le pire, dans son arrogance, elle mettait le doigt exactement sur le problème. Cette fille possédait une chance de cocu. Le biélorusse se retourna, présentant ainsi son dos à Cassiopée, se mordant avidement le poing. Il entendit un rire nerveux s'extirper des lippes de la Serpentard, qui en remettait une couche : « Non, hein ? » Quelques secondes s'évanouirent, le temps nécessaire à Demyan pour se reprendre en main. Puis, le Gryffondor se retourna, faisant de nouveau face à une Cassiopée mortifiée.

« Tu m'énerves ! » cracha-t-il d'un ton plus ou moins sincère. « Tu peux pas savoir à quel point tu m'énerves ! » reformula-t-il, comme si cela rimerait à quelque chose de plus. C'était évident, il pourrait le dire dans toutes les formes qu'il connaissait de la langue anglaise, le message était passé, et à part gagner du temps, ça ne servait à rien. « Qu'est-ce que tu veux que je te dise, hein ? Qu'est-ce que tu veux ? » Il donna un brutal coup de poing sur une rangée de bocaux dont certains se fracassèrent brusquement contre le sol, répandant leur mixture sur le sol ou en volutes de fumées colorées. Une volée d'autres objets suivis leur chute et destruction dans un brouhaha intense. Demyan fulmina, manifestement encore plus énervé après s'être vengé sur d'innocents contenants, et donna un coup de pied dans un morceau de verre brisé qui se vola en éclats contre un mur du placard. « Et depuis quand j'ai besoin de me justifier, hein ?! C'est pas comme si j'te devais quelque chose ! C'est pas comme si j'étais OBLIGÉ ! » Il soupira, se retenant de briser un autre élément présent dans le placard à balais. Plus ça allait, plus il avait l'impression de parler pour ne rien dire, de meubler la conversation afin que Cassiopée laisse tomber l'affaire et s'en aille. Étrangement, il ne lui en voulait pas à elle, mais à sa particularité, et le plus frustrant consistait en le fait qu'il ne pouvait rien y faire, rien y changer. Que c'était révolu, perpétuel. Il croisa fermement les bras, enfonçant ses ongles dans la paumes de ses mains pour s'empêcher de détruire quelque chose d'autre sous l'effet de son imminente colère. « Je ne veux rien te dire. » Il regarda durement son interlocutrice. « Et de toute façon, ça t'avancerait à quoi, hein ? A rien. STRICTEMENT RIEN. » L'adolescent se retourna, tonnant des jurons dans sa langue d'origine. Il luttait intérieurement et avait intégralement perdu son sang-froid. Il se sentait pris au piège dans cet espace restreint, étouffait presque. Il plaqua ses mains contre sa tête, en désespoir de cause, souhaitant à tout prix que le dilemme intérieur qui s'effectuait dans son esprit cesse. Il ne voulait pas se demander ce qui se passerait si Cassiopée était au courant, il ne voulait pas envisager un futur quelconque concernant sa lycanthropie. Il ne désirait pas devoir affronter un quelconque changement à propos de son infortune comme des personnes au courant de celle-ci. Et s'il se confiait à la Serpentard, tout se bousculerait. Elle saurait, en premier lieu, mais par la suite, rien ne lui disait qu'elle garderait son secret pour elle et pour elle seule. Elle n'y était pas forcée. Un être humain est de plus si facilement manipulable. Une potion de Veritaserum et le tour serait joué. D'accord, le biélorusse allait peut-être un peu loin, mais être le fils d'un ministre de la magie vous rend nécessairement un peu paranoïaque et vous apprend que vous n'êtes jamais à l'abri des mauvaises surprises. Que vous n'êtes jamais en sécurité. D'ailleurs, si ce n'était pas le cas, Demyan n'en serait pas à ce point présentement. Qui plus est, si son géniteur apprenait que son premier enfant avait dévoilé son secret à quelqu'un, les choses se passeraient prodigieusement mal pour ce dernier. La violence de Ladislas Vladmirov n'avait jamais été à prouver, il était un mangemort dans toute sa splendeur, respectant souverainement le sombre stéréotype : cruel et assassin. Il serait capable du pire pour préserver son fils aîné et/ou sa réputation. Dans un souffle, l'adolescent prononça : « Si je te le dis, ça va mal se passer pour toi et moi. » Il se retourna, faisant face à la préfète. « Si je te le dis et que mon père l'apprend, ça va mal finir. Et je ne veux pas. Je ne VEUX PAS. » Il se tut. Les prochains mots semblant lui arracher la gorge. « Qu'il t'arrive quelque chose. » Il fronça les sourcils, ne recevant aucune réaction de la part de son interlocutrice, ce qui le hérissa. « Bien. » conclut-il, interprétant le silence de la jeune femme comme un refus de lâcher prise sur son secret. Il ouvrit la porte du placard à la volée, fit quelques pas à l'extérieur et revint une dizaine de secondes plus tard, traînant un première année de Serpentard devant lui. Le garçonnet les regarda, l'air terrifié, avant de tenter de se dérober, plus que motivé par la peur. Demyan le saisit par l'épaule, lui ordonnant d'un ton sec : « Bouge pas. » Il le plaqua contre le mur, positionnant son bras contre son cou afin de l'immobiliser complètement. Pour toute réponse, l'élève se mit à sangloter. Exaspéré, Demyan attira de nouveau son attention vers lui, grognant : « Mais t'es une mauviette ma parole, je t'ai encore rien fait. Et ne te ferai rien si tu te montres coopératif, qui plus est. » Il croisa le regard pétrifié du petit puis vociféra un « ALORS TAIS-TOI » qui le figea complètement. Efficace. Ce cas-ci désormais réglé, le biélorusse tourna le regard vers son premier problème : Cassiopée : « Bien. Tu veux savoir ? Tu veux vraiment savoir, c'est ça ? Cap ou pas cap, Cassiopée ?! » De lourdes secondes se déroulèrent. « Alors, soit. Tu as raison. D'accord ? Tu as raison. Mais je pars pas d'ici sans un serment inviolable. Lions-nous donc à notre secret commun. » Il se retourna vers le garçonnet qui frissonna de tout son corps. « Et pour ça, j'ai besoin de ta magie. »
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MessageSujet: Re: T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan   T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan EmptyVen 20 Juil - 2:40

T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan 4450837_4764d8d535_m


Cassiopée commençait à se dire qu’elle allait connaître le placard par cœur. Demyan l’y avait traîné, de force, évidemment. Une deuxième fois. La première fois, elle s’était faite engueulée comme jamais elle l’avait été dans sa vie, et elle sentait que le Gryffondor n’avait pas l’âme à la fête. Il venait de décliner un pari, ce qui était pour le moins exceptionnel, surprenant, et surtout inattendu. Elektra avait été plus ou moins soulagée d’avoir pu confier sa lycanthropie à quelqu’un, même si elle était en train de se demander si elle avait choisi la bonne personne. A vrai dire, elle n’avait pas choisi. Elle s’était lâchement fait avoir par le biélorusse, qui semblait avoir compris plus vite que l’éclair le mal qui rongeait et rongerait jusqu’à la fin de sa vie la sixième année. « Tu m'énerves ! » Le ton du brun étant sans appel. Il était sincère, il était énervé, et elle en était la cause. La Serpentard décida de se faire le plus discrète possible. Ne pas bouger. Pour éviter une mort brutale et douloureuse. « Tu peux pas savoir à quel point tu m'énerves ! » Si si, j’ai compris, tu me fais peur, laisse moi sortir. « Qu'est-ce que tu veux que je te dise, hein ? Qu'est-ce que tu veux ? » Il y eut un petit silence, et le pied du garçon vola contre une étagère, renversa des bocaux aléatoirement déposés par terre. Le verre vola en éclat, et la blonde se rapetissait le plus possible dans un coin, pour se sauver des dégâts aussi bien que pour paraître invisible. Elle ne savait pas ce qu’elle pouvait faire pour calmer le garçon. Elle avait entre-temps compris qu’elle avait raison. Le garçon était atteint du même mal qu’elle. Et visiblement, c’était un sujet plus qu’ultra sensible, ce qui semblait normal à la jeune fille. Le beau Demyan Vladmirov, si fier de lui-même, si hautain, si dénué d’intérêt pour tout. Il cachait bien son jeu, mais ça expliquait le fait qu’il en connaisse autant sur le sujet. Cassiopée trouva ça étrange qu’il ait accepté le pari sur les toits. Peut-être qu’il n’avait pas calculé, que c’était elle-même qui lui avait mis la puce à l’oreille, après tout. « Et depuis quand j'ai besoin de me justifier, hein ?! C'est pas comme si j'te devais quelque chose ! C'est pas comme si j'étais OBLIGÉ ! » Elektra secoua la tête négativement, effrayée. Elle doutait du fait que la garçon puisse lui faire vraiment mal, mais il faisait peur. Il était impressionnant. Hors de lui, il continuait à frapper le mur. La jeune fille avait autant l’impression que c’était pour se défouler que pour se faire mal.

« Je ne veux rien te dire. » Le regard du brun était planté dans le bleu de la Cayrel, qui peinait à le tenir. C’était un regard dur, brutal, sans appel. Je ne veux rien te dire. Cassiopée hocha lentement la tête, articulant d’une petite voix. « C’est pas grave Demyan. » Elle voulait lui faire comprendre qu’il n’avait pas à en parler, mais à peine avait-elle finit sa phrase qu’il se remettait à crier. « Et de toute façon, ça t'avancerait à quoi, hein ? A rien. STRICTEMENT RIEN. » Bon nombres de jurons suivirent cette dernière phrase, le garçon exprimant sa colère par tous les moyens possibles. La verte et argent ne comprenait même plus. C’était quelque chose d’indéfinissable comme colère, de devoir avouer à quelqu’un d’autre quelque chose pareil. C’était se résoudre. Accepter, d’une certaine façon. Sans avoir aucun choix. Mais elle avait l’impression qu’autre chose dérangeait le jeune homme. La blonde se déplaça un peu plus dans un coin du placard, cherchant à se faire oublier. Elle aurait voulu poser des questions au garçon. Où était la blessure. Comment c’était arrivé. Qui savait. Probablement pas grand monde. Elle doutait même que les frères et sœurs Vladmirov connaissent la nature de leur frère. « Si je te le dis, ça va mal se passer pour toi et moi. » Demyan faisait face à Cassiopée, qui hocha une fois de plus la tête sans rien dire. « Si je te le dis et que mon père l'apprend, ça va mal finir. Et je ne veux pas. Je ne VEUX PAS. » Il redevenait agressif. Cassiopée était terrorisée. « Qu'il t'arrive quelque chose. » La Cayrel tenta de sourire, mais ses muscles ne réagissaient plus. Crispée comme jamais, elle ne pouvait plus faire un geste. Dire un mot. Elle aurait voulu, pourtant, montrer un quelconque signe de reconnaissance pour le biélorusse, mais elle en était incapable. Et puis, elle voulait toujours savoir. Elle ne voulait pas abandonner si près du but. Compatissante, mais pas folle au point d’abandonner sa seule chance. « Bien. » Le Gryffondor récupéra un semblant de calme exemplaire avant de sortir du petit placard, sous le regard toujours immobile de la blonde. Elektra s’autorisa à respirer. Doucement. Sans bruit. Sans rien bouger. Demyan avait attrapé un garçon de deuxième année, et la Serpentard cherchait le but de cette opération. En s’approchant un peu, elle n’eut que le temps d’entendre « ALORS TAIS-TOI » qui lui prouva que le jeune homme n’était définitivement pas serein. Rien d’étonnant. Le regard du biélorusse se replanta vers la blonde, qui pensait avoir un peu plus de répit. « Bien. Tu veux savoir ? Tu veux vraiment savoir, c'est ça ? Cap ou pas cap, Cassiopée ?! » La Cayrel récupéra le peu de courage qu’elle avait, et toussota pour récupérer, par la même occasion, sa voix. « Cap Demyan. Cap. » Il y eut un petit silence, et puis Demyan finit par ouvrir la bouche. « Alors, soit. Tu as raison. D'accord ? Tu as raison. Mais je pars pas d'ici sans un serment inviolable. Lions-nous donc à notre secret commun. » La sixième année fronça les sourcils. Elle ne savait pas si le garçon exagérait ou si elle inspirait si peu de confiance que ça. Elle pensait que leur accord tacite de ne rien dire sur l’autre suffirait. Non, il en était arrivé au serment inviolable. La sixième année n’y voyait ceci dit pas vraiment d’inconvénient, et elle n’avait pas le choix. Le Vladmirov l’avait bien précisé. Personne ne bougerait tant qu’il n’aurait pas ce qu’il voulait.

Cassiopée ricana en voyant la tête du deuxième année qui ne comprenait rien à ce qu’il se passait, et pourquoi le grand Gryffondor en colère avait besoin de sa magie. Le garçon eut un long soupir et tendit son bras, que la sixième année attrapa sans attendre. Le biélorusse força le deuxième année à sortir sa baguette et à la déposer sur les mains des deux sorciers. Il tremblait presque, ce qui finit par énerver la blonde. « Putain c’est pas compliqué non, tu poses ta baguette tu bouges plus pendant cinq minutes et après tu te casses ! » Il y eut un petit silence, et le sorcier innocent arrêta tant bien que mal de trembler. Un filet rougeâtre entoura les poignets de Demyan et Cassiopée, qui se fixaient à nouveau. Elektra avait envie de dire quelque chose de réconfortant au garçon, mais décida de garder ça pour plus tard. Pour le moment, il la fixait avec un regard de défi, mêlé à de la colère, un reste d’énervement qui n’était pas passé dans les bocaux en verre. « T’engages-tu à garder secrète et entièrement secrète la conversation que nous venons d’avoir ? » La blonde déglutit, et finit par ouvrir la bouche. « Je m’y engage. » Demyan eut un petit hochement de tête, et la sixième année prit la parole avant qu’il ne décide de rompre leur poignée de mains. « Attends. Et toi, t’engages-tu à garder secrète et entièrement secrète la conversation que nous venons d’avoir ? » Le Vladmirov eut un petit rictus, de longues secondes passèrent et il lança finalement un « Je m’y engage » aussi rapide que définitif. Cassiopée hocha la tête, et lâcha la main du garçon. De toute façon, elle ne doutait pas qu’il n’aurait rien dis. C’était juste une question de sûreté. Le deuxième année resta un moment avec sa baguette en l’air, avant qu’Elektra ne réagisse. « Maintenant c’est le moment où tu te casses loin et où tu reviens plus. » Le petit prit ses jambes à son cou. Enfin, essaya. En trois enjambées, Demyan le rattrapa, le bloqua à nouveau contre un mur et murmura un obliviate discret. Le garçon repartit, doux comme un agneau, dans la direction opposé. L’obscure haussa un sourcil. « Pas bête. » Demyan revint dans la direction de Cassiopée, mais ne s’arrêta pas devant elle. Il finit par s’asseoir un peu plus loin, adossé à un colonne. La blonde fit de même à côté de lui. Ils ne dirent rien pendant un moment, et la sixième année chercha ce qu’elle pouvait dire pour briser le silence. Le garçon devait probablement être très bien en silence, mais elle ne supportait pas de devoir se taire alors qu’elle avait un nombre incalculable de question qui lui traversait l’esprit. Depuis quand est-ce qu’il était lycanthrope. Qui savait. Si elle pouvait compter sur lui pour lui dire… ce que ça faisait. Comment on s’en remettait. Elle n’avait pas vraiment envie de lui poser ses dernières questions, mais elle en avait besoin. Elle voulait savoir ce qui arrivait, tout en ne voulant absolument pas connaître quelque chose à ce sujet. « Je… » Le Gryffondor tourna la tête vers elle, et elle ferma la bouche. « Non rien. » Un nouveau silence s’installa. La tension était palpable. Le biélorusse ne s’était toujours pas calmé. Et la Serpentard n’avait rien à lui dire pour le ‘consoler’. Ça ne se consolait pas. Elle ne pouvait pas le calmer d’un truc pareil. En soupirant, elle finit par se lancer, sa curiosité passant au dessus du reste. « C’est arrivé comment ? » Pas de réponse, elle continua donc de le harceler. Elle craignait pour sa vie, mais continuait. « C’était quand ? Qui est au courant ? Pas grand monde j’imagine. Ça fait quoi ? C’est… où ? » Cassiopée était lancée. Elle recula instinctivement en voyant le regard du Gryffondor, qui avait lentement tourné la tête vers elle. « Enfin si tu veux pas répondre répondspasheinc’estpasgrave. »

Haussant les épaules, Elektra décida de changer de sujet, histoire de pouvoir ré aborder le sujet lycanthropie plus tard. Après tout, elle était bien déterminée à en savoir plus, et elle était une fille butée – butée étant un bel euphémisme. « Du coup, pour les paris, c’est à qui ? On en a tous les deux annulés un. C’est toujours mon tour, ou c’est le tien ? » Se rappelant du pari qu’elle avait demandé à Demyan avant de l’annuler elle-même, elle n’attendit pas de réponse. « Et toute façon tu comptais faire comment ce soir ? Parce que t’es mignon, mais t’aurais dû l’annuler d’une façon ou d’une autre. » Elle ne rajouta pas qu’elle s’était bien faite avoir sur le coup, mais elle attendait cette fois une réponse, une vraie, qui pourrait justifier un comportement aussi moqueur quand lui-même aurait pu être sujet à de telles remarques.
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Demyan L. Vladmirov

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MessageSujet: Re: T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan   T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan EmptyDim 26 Aoû - 17:07

T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan Tumblr_m8zcewoqoo1rne5uo

Sa baguette magique rivée sur le garçonnet de douze ans qui tremblotait de tout son corps, Demyan ne cillait pas. Il vociférait sur tout ce qui se trouvait sur son passage et avait détruit une bonne partie de son environnement. Une mixture d'une couleur et texture plus que douteuses s'attaquait sauvagement à la semelle de ses chaussures mais cela composait bien le cadet de ses soucis – malgré le fait que le Vladmirov ait toujours été soigneux et faisait plus qu'attention à ses affaires -. Mais plus qu'une paire de chaussures était en jeu présentement. Cassiopée venait de placer son ami dans une situation tellement détestable que le biélorusse même s'interrogeait sur le miracle qui faisait en sorte qu'elle soit toujours plus ou moins indemne. Il aurait très bien pu lui lancer un sort, effacer sa mémoire. Ou la tuer – bien que sa mort puisse se définir comme plus lourde de conséquences que de supprimer une partie de ses souvenirs, même si beaucoup plus sûre. Mais non, stupidement, il préférait prendre en otage un élève de deuxième année et ordonner la réalisation d'un sermon inviolable. Sans doute finirait-il par le regretter amèrement. Ou alors, Cassiopée lui prouverait qu'il pouvait faire confiance en une maigre part de l'humanité. A cette idée, le garçon lança un vif coup d'œil à la Serpentard qui insulta promptement leur compagnie. Pouvait-il réellement accorder sa confiance à la reine des glaces du collège de sorcellerie ? Pouvait-elle, sans magie et menace, conserver précieusement son secret pour elle et seulement pour elle. Et cela impliquait qu'elle ne pouvait en piper le moindre mot à sa meilleure amie Ariel non plus. Demyan en doutait. Il mettait sérieusement en question la force mentale de la Cayrel sur ce point-ci. Et dans tous les cas, jamais il ne s'amuserait à tenter le diable avec le secret de sa lycanthropie mis en péril.

Le biélorusse tendit son bras, saisissant celui de la britannique. Incertain, frisant la crise de nerfs ou cardiaque, le deuxième année déposa sa baguette contre leur poignet après que Cassiopée lui ait dicté de le faire, ce qui apaisa légèrement Demyan. Au moins, elle se rendait utile dans toute cette histoire. Il lui en voulait infiniment pour avoir déjoué son secret quant à sa véritable nature, néanmoins, le fait qu'elle y mette du sien pour le sceller à tout jamais diminuait très faiblement sa fureur contre elle – mais c'était déjà ça. De plus, il s'était tut et avait finit de briser des objets sur son passage, ce qui constituait une grande amélioration. Rapidement, un filet se dissipa de la baguette magique de l'apprenti sorcier, commençant à lier les deux mains ensemble. Alors qu'il avait effectué plusieurs tours de manière à rallier même leur avant-bras, Demyan énonça : « T’engages-tu à garder secrète et entièrement secrète la conversation que nous venons d’avoir ? » Il leva les yeux, posant un regard catégorique, glacial, provocateur et assassin sur son interlocutrice qui répliqua, après avoir déglutit si fort que le septième année entendit sa salive s'effondrer dans sa gorge : « Je m’y engage. » Satisfait, le garçon s'autorisa un léger signe de tête, puis apporta toute son attention sur la troisième roue du carrosse. « Attends. Et toi, t’engages-tu à garder secrète et entièrement secrète la conversation que nous venons d’avoir ? » Lentement, le Gryffondor tourna la tête vers l'Obscure. Un rictus étira ses lippes, étouffant un rire jaune, sans joie. Elle était sérieuse ? C'était de sa faute et complètement de sa faute s'ils en étaient à ce point et elle se permettait de lui demander quelque chose ? D'ajouter une close à leur sermon ? D'accord, c'était tout à fait légitime et un très bon mouvement de sa part de profiter de la situation pour imposer son désir. En revanche, si la fureur contre elle avait pu commencer à s'adoucir, elle venait d'être aguichée férocement. Passant sa langue sur ses lèvres minutieusement, l'adolescent jaugea du regard Cassiopée. Il se vengerait forcément, lui qui abhorrait subir les méandres d'un dilemme. Toutefois, en attendant, il pouvait tout de même saluer la beauté du geste. Puis, l'adolescent fronça les sourcils. « T'engages-tu à garder secrète et entièrement secrète la conversation que nous venons d'avoir ? » Techniquement, il s'agissait de leur conversation actuelle, où il lui avouait sa lycanthropie, et non celle où elle, lui confiait la sienne. Il ne saisissait alors pas pourquoi l'adolescente lui demandait de se plier au silence aussi sur ses propres aveux. Sans doute ne voyait-elle pas les choses du même angle que lui. Mais ça semblait évident. Entre temps, ils s'étaient installés sur les marches de l'escalier de marbre menant aux étages supérieurs du château, avaient ouvertement couverte de ridicule sa sœur cadette Mirka, s'étaient dirigés vers le lac après que la Cayrel ait trouvé une idée de défi pour son cher compagnon, puis Demyan avait vu de longues secondes pénibles défiler alors qu'il réalisait qu'il ne pouvait pas relever le dit défi, qu'il ne pouvait pas être « cap », et avait parsemé des lambeaux de sa dignité sur sa route alors qu'il se précipitait, furibond, vers le hall d'entrée, pour une nouvelle fois beugler sur Cassiopée et qu'ils se retrouvent ici, dans ce placard à balais, et entretiennent cette conversation, où sa seule lycanthropie à lui était révélée, et non la sienne. Le garçon planta son regard dans celui de son interlocutrice, articulant un rapide et définitif : « Je m'y engage. »

L'adolescente hocha la tête, ses traits empruntant une expression de ce qui semblait être du soulagement, alors que le jeune homme cachait un air perturbé qui avait cependant fait dissiper toute sa colère. La Serpentard n'était pas une jeune femme stupide a priori, pourquoi avait-elle formulé son souhait de cette manière ? Était-elle finalement pas aussi vive d'esprit qu'il ne l'avait pensé ? L'avait-il surestimée ? Il n'allait certes pas s'en plaindre, absolument pas, mais sa découverte l'intriguait. Après tout, Cassiopée ne voulait pas le forcer au silence à propos des révélations de sa propre lycanthropie, c'était ridicule. Qu'avait-elle à craindre ? Demyan avait assez de neurones connectés pour ne pas aller raconter à tout le monde qu'il avait réduit à néant le placard à balais, traumatisé deux élèves de Poudlard et avoué qu'il se transformait les nuits de pleine lune en abomination sanguinaire. Non. Cassiopée avait dû avoir en tête leur première conversation dans ce même placard à balais. C'était le plus logique. « Maintenant c’est le moment où tu te casses loin et où tu reviens plus. » Le garçonnet sursauta, les derniers filaments du sermon inviolable disparaissant. Demyan planta son regard sur la mine aussi déconfite que livide de l'élève qui ne finit par réaliser qu'une bonne minute plus tard que Cassiopée lui avait informé qu'il pouvait disposer. Cependant, à peine celui-ci eut-il tourné les talons et sautiller quelques pas pour s'enfuir le plus loin possible des deux étudiants, que le biélorusse l'avait attrapé violemment par le col, recevant un son d'étouffement et de surprise au passage, et le plaquait contre le mur de pierres à côté du placard à balais. Le septième année pointa sa baguette sur le front du garçonnet, murmurant un « Obliviate » net et précis, apercevant le regard terrifié de sa victime se transformer en air absent, puis presque serein. Alors que tout le souvenir du sermon inviolable était désormais décimé de sa mémoire, Demyan lâcha son emprise sur l'adolescent qui se contenta de leur lancer un regard interrogateur à l'un et à l'autre puis partir dans une autre direction, l'air guilleret. « Pas bête. » Le Gryffondor se retourna vers Cassiopée, un fin sourire étirant ses lèvres. « En effet. » commenta-t-il simplement, sachant pertinemment que lui, n'agissait pas de manière stupide et irréfléchie. Il se distança légèrement de la Verte et Argent, s'adossant contre une colonne, puis s'asseyant contre celle-ci. Une petite minute plus tard, la préfète l'imita, et un silence parfait les unit. Silence pendant lequel Demyan s'évertua à chasser de ses pensées tout ce qui s'apparentait de près ou de loin à son infortune. Il s'efforçait de ne jamais y penser, de faire comme si elle n'existait pas, ou du moins, qu'elle n'était ni une faiblesse ni une tare dans sa vie. Il ne voulait pas subir sa lycanthropie, il ne voulait pas être soumis à elle. Il désirait vivre avec elle plus ou moins en harmonie, savoir la dompter, savoir la gérer. Il refusait qu'elle prenne possession d'une grande partie de son existence et de sa personne, il rejetait l'idée qu'elle puisse le changer, l'affaiblir psychologiquement. Maintenant qu'il était loup-garou et qu'il devrait mourir lycanthrope, il trouverait un moyen de faire de ce mal une force. Il y avait forcément un moyen de tourner cette situation à son avantage, Demyan en était persuadé. Et il le dénicherait bien un jour. En attendant, il s'efforçait de survivre à chacune de ses transformations, ce qui ne constituait pas nécessairement une tâche des plus aisées, car il était pétrifié à chaque fois. Terrorisé à l'idée de laisser le dessus sur la bête et de perdre tout contrôle sur... Sa vie, d'une certaine manière. Lorsque le loup était de sortie, Demyan n'était plus là. Son esprit, son humanité, son cerveau d'Homme, étaient mis en mode « pause ». Il ne se rappelait plus de rien, n'était conscient de rien, ne décidait rien. Le seul maître à bord était l'animal. Bien sûr, désormais qu'il était à Poudlard et pouvait jouir de l'aide des deux drôles d'infirmiers engagés, ses transformations étaient beaucoup moins pénibles étant donné qu'il avait accès à une potion tue-loup, dont il avait ignoré l'existence avant son arrivée en Angleterre. Mais tout de même, Demyan demeurait un « jeune loup ». Il n'avait que quelques transformations à son actif, et il ne possédait pas encore l'arrogance d'affirmer que ses métamorphoses se déroulaient de manière supportable ou sereine. Un stade qu'il était buté à obtenir un jour. Même si cela s'avérerait être sa dernière transformation, il voulait atteindre le mode où il ne redoutait plus d'être un loup-garou surplombé par les rayons âcres de la pleine lune, où il s'autorisait à quitter son corps d'homme pour celui de la bête. Où en quelque sorte, lui et l'animal résidant en lui ne se battraient plus mais ne feraient que se rejoindre à chaque pleine lune pour prendre la relève sur sa vie, sans pour autant tenter de se détruire l'un l'autre. Le moment où ses deux parties de lui-même ne s'opposeraient plus mais pourraient enfin coexister et même savoir s'allier lorsque la situation adéquate pour cela se présentait.

« Je… » Demyan tourna brusquement la tête vers l'adolescente, redescendant finalement sur Terre, reprenant pied sur la réalité. Il dévisagea le profil de la jeune femme qui se ravisa : « Non rien. ». Le jeune homme soupira, agacé, la tension s'installant entre eux gagnant en lourdeur à mesure des secondes qui défilaient. Il ne supportait pas quand les gens faisaient marche-arrière, se lançaient dans quelque chose puis décidaient qu'il valait mieux tout abandonner. Cependant, il se retint de le faire savoir explicitement à la Serpentard qui l'avait sans doute comprit à sa réaction, de toute façon. Une minute assassine de silence s'acheva, la curiosité de la sixième année eut raison d'elle : « C’est arrivé comment ? » Le biélorusse attira son attention sur l'Obscure. C'est arrivé comment ? Elle était de nouveau sérieuse ? Il avait bien entendu ? Il avait bien comprit ? Elle venait de lui demander comment il était devenu loup-garou ? Le jeune homme haussa les sourcils, l'air bien plus menaçant qu'interrogateur. « C’était quand ? Qui est au courant ? Pas grand monde j’imagine. Ça fait quoi ? C’est… où ? » Demyan rejeta brusquement son attention sur la fenêtre en face d'eux. Manifestement, Cassiopée souhaitait qu'on remette sur le tapis le sujet « lycanthropie ». Apparemment, la jeune femme ne possédait pas encore un instinct de survie assez développé pour deviner que le Gryffondor ne parlerait jamais de cela de bonté de cœur. Ça représentait un supplice pour lui de penser ne serait-ce qu'à sa nature de loup-garou. Et étonnement, ça ne le réconfortait pas spécialement de se dire qu'il n'était pas le seul à Poudlard dans ce cas. Il se fichait bien de pouvoir avoir du soutien ou autre de la part d'autres personnes qui comprendraient forcément une partie de ce qu'il vivait pour y avoir droit eux aussi. Il n'avait pas besoin de réconfort ou de quelqu'un qui lui répétait qu'il le comprenait. Il n'avait besoin de personne, ou en tout cas, nullement de ce type de personne. Ce qu'il voulait, c'était retrouver son amie Cassiopée qui ne pensait qu'à effectuer des défis déjantés et ne parlait pas de loup-garou à tout bout de champs comme si son existence toute entière en dépendait. D'accord, il pouvait comprendre qu'elle ait des questions, qu'elle veuille en parler, encore plus étant donné que c'était sa première transformation. Mais cela devait-il vraiment être lui pour répondre à ses sans doute innombrables questions ? De toute façon, rien ne pourrait jamais la préparer pour sa première métamorphose. C'était triste, mais même si Demyan lui décrivait exactement comment ça se passait, il était convaincu que ça ne lui serait d'aucun remède. Elle subirait tout de même une longue et atroce nuit où elle finirait peut-être par implorer la mort parce que jamais elle n'aurait le loisir de souffrir davantage dans sa vie d'humaine. A cette idée, le Vladmirov se dit qu'après sa première transformation, probablement Cassiopée décidera d'exclure le volet « lycanthropie » à ses nombreux sujets de conversation. Elle comprendra alors comment rien ne serait-ce que de l'évoquer est pénible, tout comme ce n'est pas lâche de la fuir mais plutôt la manière la plus judicieuse pour pouvoir continuer à vivre avec elle sans risquer de devenir complètement fou. « Enfin si tu veux pas répondre répondspasheinc’estpasgrave. » Demyan leva de nouveau les yeux vers son interlocutrice, un long soupire fila entre ses lèvres devant sa nouvelle tentative d'escapade. Certes, ça démontrait qu'elle ne veuille pas trop l'agacer et ainsi le redoutait voir respectait, mais c'était plutôt pénible de l'entendre faire la girouette constamment. Il finit par articuler, sombre : « Rien de ce que je pourrais te dire rendra ça plus facile, Cassiopée. »

En guise de réponse, elle haussa les épaules, l'air étonnement indifférente. Le garçon ne s'en plaint toutefois aucunement. Si la Cayrel désirait jouer à la dure concernant sa condition de loup-garou et éviter le sujet, c'était tout ce qu'il souhaitait depuis un bon moment déjà. Moment qui encore une fois, représentait un véritable miracle puisqu'il n'avait pas explosé pour laisser paraître son mécontentement face au comportement de l'adolescente. « Du coup, pour les paris, c’est à qui ? On en a tous les deux annulés un. C’est toujours mon tour, ou c’est le tien ? » Un fin sourire étira les lèvres du biélorusse. Voilà que sa patience rapportait, les choses tournaient à sa convenance. Il pourrait enfin se divertir avec la jeune femme et des défis stupides mais prenants. Le garçon hocha la tête en signe de dénégation, répliquant, un air malicieux sur le visage, les yeux pétillant d'ingénuité : « C'est toujours à toi. » « Et toute façon tu comptais faire comment ce soir ? Parce que t’es mignon, mais t’aurais dû l’annuler d’une façon ou d’une autre. » Demyan ferma les yeux, inspira profondément, serra les poings. D'un ton fortement agacé, lui conseillant hautement de stopper tout de suite ses questions et bannir le sujet lycanthrope à vie lorsqu'elle se retrouvait avec sa personne à moins que ce soit lui qui en parle en premier, il rétorqua : « Alors je l'aurais annulé d'une façon ou d'une autre. » Il planta un regard aussi dur que glacial dans celui de son interlocutrice, puis ordonna sèchement : « Trouve-moi un défi. » « Qu'on passe enfin à autre chose » se retint-il in extremis d'articuler. Il retourna la tête vers la fenêtre en face d'eux, sa mauvaise humeur émanant désormais de chacun de ses pores. Puis, il suivit du regard une adolescente qui passa devant eux. Il la dévisagea de la tête aux pieds à plusieurs reprises, puis la scruta d'un air tellement meurtrier que celle-ci finit par s'enfuir en courant de son champs de vision. Un rire mauvais et bref filant entre ses lèvres, Demyan posa ses yeux sur Cassiopée, interrogeant : « Il y en a encore d'autres comme nous, ici ? » L'adolescent fronça les sourcils, songeant à sa propre question. Il ne s'était jamais demandé s'il y avait d'autres élèves lyncanthropes étudiant à Poudlard. Il savait pertinemment qu'il n'y en existait aucun à Durmstrang, la polémique de cette école était, étonnement, complètement fermée à cette idée. Même si le loup-garou en question s'avère être le fils du ministre de la magie biélorusse. Peut-être que Cassiopée finirait par faire le lien entre son âge, son année, et son infortune. Toutefois, il y avait tellement de secrets voilés sous sa nature, dont une bonne partie que lui-même ignorait, ou ne connaissait que partiellement. S'il était en septième année au collège de sorcellerie britannique, c'était plus de nombreuses raisons. Déjà parce qu'il n'avait pu se présenter à ses examens de fin d'année scolaire à Durmstrang étant donné qu'il était trop occupé à survivre sur ce qui semblait être son lit de mort. Ensuite, parce que manifestement, et officiellement, son père souhaitait qu'il garde un œil sur ses sœurs et leurs comportements aussi décevants que possible. Mais techniquement, et officieusement, Ladislas Vladmirov souhaitait surtout placer ses fils en lieu sûr à Poudlard, loin des périlleuses magouilles biélorusses auxquelles Demyan avait déjà malheureusement goûté et s'était retrouvé changé à perpétuité. Le garçon se redressa, l'air soudainement intéressé. « Il y a d'autres genre d'élèves ici ? Qui sont pas totalement humains, j'entends ? » A l'entendre parler, Demyan se demandait presque si Poudlard n'était pas un asile pour toutes créatures magiques en tout genre. Vampires, loups-garous et autres, approchez ! Tant que vous avez une apparence plus ou moins humaine, vous êtes les bienvenues au château. Un air malicieux se dessina sur son visage. Mine de rien, faire de telles découvertes serait plus que jouissif et prometteur de nombreuses heures de plaisir. Le biélorusse avait beau être théoriquement dans le même panier que tous ces individus, il pourrait très bien prendre un malin plaisir à les persécuter en jouant sur leur nature différente. Le jeune homme se releva, effectua quelques pas devant la Serpentard qui l'accompagnait, élaborant des plans plus machiavéliques les uns que les autres à l'adresse de ces pauvres élèves peut-être même inexistants. Mais peu l'importait, sur le coup, ça l'amusait, et ça ne serait pas perdu. D'autre part, il pourrait aussi faire croire que quelqu'un ne soit pas ce qu'il ou elle prétend être pour son pur plaisir de destruction. Un sourire étirant malicieusement ses lèvres, Demyan s'arrêta devant les pieds de Cassiopée, l'interrogeant de nouveau, évoquant autant le défi que la présence d'élèves particuliers au château : « Alors ? T'as trouvé ? Je m'ennuie. Sinon, on va mettre le feu à la robe de sorcière de Lotchowski. Je me suis toujours dit que ça pourrait être très amusant. A moins que tu préfères rendre chauve Mirka. C'est pas une mauvaise idée non plus. Ou on vise deux personnes qui se haïssent et on les colle avec un sortilège de glu perpétuelle. » Il bougea du pied la chaussure de Cassiopée, l'incitant à se relever tout en lui formulant des reproches : « Viens. On fait tout ça, vu qu tu trouves rien, toi. »
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MessageSujet: Re: T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan   T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan EmptyMer 29 Aoû - 3:27

T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan 4450837_4764d8d535_m

L’après-midi était beaucoup plus pesant que prévu. Elle avait choisi de le passer avec Demyan pour se détendre un peu, et voilà que la seule chose qu’elle avait envie de faire c’était partir loin de lui et des discussions qu’ils avaient pu avoir. Mais elle restait à côté de lui, essayant de penser à autre chose sans en être vraiment capable. Le garçon était passé par plusieurs stades, et avait perdu son sourire narquois de quelques heures plus tôt, adoptant maintenant une mine complètement fermée et un mélange de lassitude et d’énervement. La blonde avait tenté d’en savoir plus, mais il était évident que le Gryffondor n’avait pas envie d’en parler. Ce qui n’était pas vraiment une surprise, mais qui ne tente rien n’a rien. Voyant qu’elle n’aurait pas de réponse, ou du moins pas de satisfaisantes, Cassiopée se ravisa une nouvelle fois. « Rien de ce que je pourrais te dire rendra ça plus facile, Cassiopée. » Elektra haussa les épaules. Non pas qu’elle soit vraiment indifférente, mais s’il ne voulait rien dire il ne dirait rien et elle ne pourrait absolument rien faire pour y changer quoi que ce soit. Tout ce qu’elle arriverait à faire, c’était l’énerver encore plus/le faire fuir ou une réaction de ce style-là. Peut-être qu’elle lui en reparlerait en temps voulu, ou si elle était vraiment en détresse un jour ou l’autre. Fatalement, la verte et argent ne savait même pas pourquoi elle voulait une réponse à ses questions. Le brun avait raison, rien ne serait plus facile, ça ne la ferait peut-être qu’angoisser encore plus. Mais ne pas savoir était trop dur. Un jour ou l’autre, elle finirait par se retrouver allongée quelque part, dans un lit d’infirmerie probablement, et elle aurait toutes les réponses à ses questions. Rien que l’idée la faisait frissonner, et le fait qu’elle ne puisse même pas y faire quelque chose, qu’elle perde totalement le contrôle de sa propre personne était quelque chose qui lui donnait simplement envie de vomir. La sixième année regardait ses mains, se retenant de tout son être de demander au rouge ce qu’il détestait le plus à propos de cette situation, sachant très bien que c’était une question stupide et qui ne lui apporterait rien. Elle n’était même pas sûre de saisir la totalité du phénomène, et était encore plus persuadée que le biélorusse le rendrait pire. Décidant définitivement de changer de sujet, elle releva la tête et reprit un ton naturel, comme si tout allait bien et que rien ne s’était passé. « Du coup, pour les paris, c’est à qui ? On en a tous les deux annulés un. C’est toujours mon tour, ou c’est le tien ? » Le sourire du Vladmirov rassura Cassiopée. Elle allait rester sur ce sujet-là du mieux qu’elle pourrait. « C'est toujours à toi. » Réfléchissant à un pari comme celui qu’elle avait proposé un peu plus tôt, qui resterait dans le même genre de défi, elle ne put se retenir de parler. « Et toute façon tu comptais faire comment ce soir ? Parce que t’es mignon, mais t’aurais dû l’annuler d’une façon ou d’une autre. » Se mordant la lèvre et s’insultant mentalement de repartir sur le sujet alors qu’elle s’était promis de le clôturer deux secondes plus tôt, elle leva les yeux au plafond, évitant de croiser le regard du septième année qui semblait de nouveau sur les nerfs. « Alors je l'aurais annulé d'une façon ou d'une autre. » Elektra opina du chef, pas contrariante, et se tut. Il fallait qu’elle trouve quelque chose avant que Demyan la bouffe.

« Trouve-moi un défi. » La sixième année hocha de nouveau la tête. « Je cherche, je cherche. » Elle manquait d’inspiration, elle manquait cruellement d’inspiration. Que pouvait-elle donc trouver maintenant qu’elle devait faire attention ? C’était plus fort qu’elle, il fallait qu’elle se sorte ça de la tête ou elle ne trouverait jamais rien de potable. Pendant le temps d’attente du brun, il s’amusa à faire fuir une étudiante qui partit en courant. Il n’avait pas eu à bouger un cheveu, et elle était terrifiée. La sixième année fit un petit sourire, ayant toujours apprécié ce côté-là de Demyan, ainsi que d’être à côté de lui pendant qu’il terrorisait étudiants de tout âge. « Il y en a encore d'autres comme nous, ici ? » La blonde fronça les sourcils, surprise par la question. Elle ne répondit pas tout de suite, réfléchissant à ce qu’elle pouvait bien répondre à un truc pareil. Tout le monde le savait, Sidney Fawkes en était un. Elle était d’ailleurs bien placée pour le savoir, étant donné que tout le mérite de la notoriété de cette information lui revenait. Quant aux autres, elle n’avait aucune idée. Il y avait eu Aspen, évidemment. Et à part eux trois, la verte n’avait rien entendu d’autres, aucune rumeurs, aussi fausses soit-elles, sur d’autres personnes. On ne plaisantait pas avec ça, probablement. « Il y a d'autres genre d'élèves ici ? Qui ne sont pas totalement humains, j'entends ? » Elektra eut un petit sourire. Elle leva les yeux vers le rouge et or, qui se levait déjà, faisant quelques pas. Son cerveau semblait s’être remis en mode normal, et il avait un sourire qui aurait fait peur à n’importe qui. Cassiopée connaissait ce sourire, c’était celui qui voulait dire ‘je prépare quelque chose et je vais bien m’amuser’. Elle avait eu le loisir de l’admirer souvent. « Alors ? T'as trouvé ? Je m'ennuie. Sinon, on va mettre le feu à la robe de sorcière de Lotchowski. Je me suis toujours dit que ça pourrait être très amusant. A moins que tu préfères rendre chauve Mirka. C'est pas une mauvaise idée non plus. Ou on vise deux personnes qui se haïssent et on les colle avec un sortilège de glu perpétuelle. » La verte éclata de rire, trouvant cette dernière idée particulièrement alléchante. Le biélorusse ne manquait pas d’inventivité, ce qui faisait partie de ses nombreuses qualités. Voyant qu’il attendait et qu’il allait prendre un malin plaisir à taper sa chaussure jusqu’à ce qu’elle daigne se lever, elle soupira. Elle était bien assise, pourtant. « Viens. On fait tout ça, vu qu tu trouves rien, toi. » La blonde leva les yeux au ciel et tendit la main, attendant que son ami l’attrape et la tire pour qu’elle se relève. Elle aurait tout à fait apprécié qu’on la porte à cet instant précis. « J’arrive, j’arrive. »

Le garçon eut un moment de blanc et finit par attraper la main de la sixième année, la tirant vers lui. Tout de suite, ce fut plus facile et elle profita des muscles du garçon pour se remettre sur ses pieds rapidement, atterrissant quasiment dans ses bras. « Glu perpétuelle. J’aime bien cette idée, tiens. Je vais te trouver deux proies. » Le tirant par le bras pour qu’il avance dans le couloir, elle retourna vers les portes de la Grande Salle, qui s’était significativement vidée depuis tout à l’heure. Passant ses yeux sur les étudiants restant, elle ne trouva personne qui l’intéressait et s’écarta l’entrée, continuant à marcher dans le couloir en cherchant quelqu’un. Se tournant vers le brun, elle lui fit un petit sourire. « Pour répondre à ta question, y’a un autre loup-garou dans l’école. Y’avait Aspen, une Gryffondor que t’as sûrement connu, elle était en septième année aussi cette année. C’est elle qui… bref. T’étais là. » Soupirant, elle insulta mentalement la jeune fille. Tout ça c’était sa faute. « Et il y a Sidney Fawkes. Il est aussi en septième année, il doit avoir ton âge vu qu’il a redoublé. » La blonde savait parfaitement l’âge du garçon, et en gardait des souvenirs très précis. L’histoire de sa lycanthropie s’était tassée depuis le temps, et plus personne n’en parlait vraiment. Elle n’avait donc pas à dire à Demyan que s’était sa faute si tout le monde le savait, mais continua dans sa lancée. « Mais tout le monde sait qu’il l’est depuis tout petit. Ça c’est su quand il était en cinquième année. Ou sixième année ? Je sais plus. » S’arrêtant pour regarder à travers les colonnes, cherchant toujours deux étudiants qui lui inspireraient l’envie d’utiliser un sortilège de glu perpétuelle, elle eut un petit rire. « Si tu comptes les Vélanes comme des gens anormaux et pas tout à fait humain, y’en a aussi deux chez les Weasley. Louis et… comment elle s’appelle sa sœur qu’il déteste. » Réfléchissant un instant, sachant qu’elle connaissait le prénom mais qu’il lui était sorti de l’esprit, elle finit par hausser les épaules. « Je sais plus trop qui. Sa sœur. C’est sa sœur ? Ou sa cousine ? Je suis toujours paumée dans leur généalogie. » Voyant l’air un brin surpris de Demyan, elle lui sourit. « Je me devrais de connaître ça par cœur, si je veux mériter ma réputation de commère. C’est important de connaître tout le monde. Mais cette famille m’intéresse tellement pas que j’ai vraiment du mal. Enfin bref. » S’adossant à la colonne, elle jeta un coup d’œil à gauche et à droite avant de croiser le regard d’une rousse qu’elle aurait bien aimé ne pas connaître. Avec un sourire mauvais, elle reporta son regard sur le septième année et montra du menton Sasha Rosenthal. « On peut pas lui faire cramer ses cheveux à elle ? » Devant le regard du biélorusse, elle se mordilla la lèvre, ne pouvant pas s’empêcher de sourire à cette idée. « C’était juste une idée. » Se relevant, décidant d’être active et de bouger avant que l’étudiante en classe préparatoire ne voit Demyan et ne décide d’aller les voir, la dernière chose qu’Elektra avait envie, elle frappa dans ses mains. « Bon, allons torturer Mirka ou faire brûler les vêtements des gens, je trouverais deux débiles à scotcher sur le chemin. T’en dis quoi ? »
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Demyan L. Vladmirov

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T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan Empty
MessageSujet: Re: T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan   T’es cap toi de faire pleurer une fille le jour de son mariage, de rire quand t’es malheureux, de te taire pendant dix ans ? Dis moi, t’es cap’ ? * Demyan EmptyDim 3 Mar - 15:11

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« Viens. On fait tout ça, vu que tu trouves rien, toi. » L'agitation régnait en le biélorusse. Il se sentait hautement inconfortable du fait que désormais, Cassiopée était consciente de sa lycanthropie. Certes, Demyan n'était pas complètement vulnérable, étant donné qu'il connaissait sa nature cachée également, sans compter la récente réalisation du sermon inviolable. Mais tout de même, le fait que la Serpentard en sache autant dérangeait extrêmement le jeune homme, sa lycanthropie était un atout majeur si la lunatique adolescente décidait de jouer contre lui par pure et suicidaire folie. En y réfléchissant, la seule menace que Demyan pouvait avoir contre la Cayrel était de dévoiler son secret et de la propulser dans le même enfer qu'elle l'aurait fait. Ou probablement un pire enfer, étant donné la position du Vladmirov. De plus, rien qu'en en sachant bien trop, l'anglaise courrait des risques majeurs. Si cela venait aux oreilles de son père, Cassiopée serait sans nul doute en danger de mort. Le ministre de la magie de Biélorussie avait beau être très dur avec son fils aîné, il le protégerait, quoi qu'il lui en coûte. Et soyons honnête, la vie d'une écolière n'était pas grand chose en comparaison aux achèvement macabres que son géniteur avait déjà effectué. En conclusion, le septième année pouvait plus ou moins dormir sur ses deux oreilles, estimant qu'il ne pouvait rien faire de plus et comptant sur l'instinct de survie de l'Obscure.

Quoi qu'il en soit, le Gryffondor ne voulait plus y penser davantage. Il voulait couper court à cette conversation sordide, gauche et désagréable pour revenir à son passe-temps préféré : anéantir l'espèce britannique à quelques rares exceptions près. Impatient, le garçon pressa la Serpentard vers sa prochaine mésaventure par un regard meurtrier, décidé à passer ses nerfs sur de pauvres innocents après l'adolescente qu'il venait tout juste de traumatiser pour la simple et excellente raison qu'elle avait osé croiser son regard. « J’arrive, j’arrive. » Le jeune homme aida violemment Cassiopée à se remettre sur pieds et fut adoucit de voir que celle-ci était motivée à avoir plus d'activité qu'un mollusque en l'entraînant loin du maudit placard à balais. « Glu perpétuelle. J’aime bien cette idée, tiens. Je vais te trouver deux proies. » Le visage de l'apprenti sorcier demeura de marbre, bien qu'une frustration exponentielle résidait en son regard. « Fait. » articula-t-il, autoritaire, avec un accent biélorusse plus que prononcé, si bien qu'il serait plus que prévisible que son interlocutrice ne comprenne même pas ce qu'il venait de prononcer. Cependant, il valait mieux pour elle qu'elle ne lui demande pas de répéter son terme. Le regard ferme du garçon fixa Cassiopée tandis qu'elle cherchait frénétiquement et désespérément ses deux proies qu'il attendait, bouillonnant. La jeune femme finit par se tourner vers lui alors qu'ils s'aventuraient vers un autre couloir, lui offrant un sourire qui lui fit ni chaud ni froid. . « Pour répondre à ta question, y’a un autre loup-garou dans l’école. Y’avait Aspen, une Gryffondor que t’as sûrement connu, elle était en septième année aussi cette année. C’est elle qui… bref. T’étais là. » Les traits du septième année se décontractèrent enfin à la nouvelle de la présence d'un autre loup-garou dans l'enceinte du collège de sorcellerie. Il n'y avait rien de mieux que de recevoir des informations sur ses prochaines victimes d'une source aussi riche que Cassiopée pour améliorer sa mauvaise humeur. Il voulait détruire quelqu'un. Ce soir. L'éradiquer. Annihiler sa réputation, sa vie, son futur et le futur de ses descendants jusqu'à jamais. Être maître dans une prochaine destruction massive exemplaire et somptueuse. Demyan leva les yeux vers Cassiopée, un fin sourire étirant ses lippes. Il remarqua brièvement l'agacement qui s'emparait de la jeune femme et fit vite le lien entre Aspen et elle. Néanmoins, il ne s'en préoccupa aucunement et n'en ressentit ni remord, ni compassion. « Et il y a Sidney Fawkes. Il est aussi en septième année, il doit avoir ton âge vu qu’il a redoublé. » Sidney Fawkes. Un sourire mauvais apparut sur le visage du garçon. Septième année, redoublant. Demyan le haïssait déjà, il existait bien trop de points communs entre cet écolier et lui et il refusait que cette pâle copie de lui-même ose fouler le sol de Poudlard, si ce n'est que pour y reposer perpétuellement, écrasé par la Biélorussie en toute puissance. « Pathétique » prononça-t-il, son mépris rendant quasiment difficile pour le mot d'émaner de sa gorge sans l'irriter. « Mais tout le monde sait qu’il l’est depuis tout petit. Ça c’est su quand il était en cinquième année. Ou sixième année ? Je sais plus. » Le Gryffondor fronça les sourcils, lançant un regard hautain à Cassiopée pour répondre à sa question par un imprononçable « Comme si j'ai une tête à connaître les ragots de cette école pourrie » qu'il eu bien du mal à conserver muet. Il lui fallait conserver un peu de contenance tout de même, il s'autorisait à demeurer ferme, assassin, mauvais, mais pas agité et dangereux. Si Sasha le voyait dans cet état d'ailleurs... Rien qu'à cette idée, Demyan pouvait déjà voir du sang gicler sur les murs du château, le sous-sol se transformant irrémédiablement en abattoir. L'adolescent inspira profondément. Comme ça, Sidney Fawkes était lycanthrope depuis son enfance. Quel ridicule. Ce garçon était quoi ? Un orphelin ? Un gitan ? Un représentant de la pauvreté anglaise dans toute sa splendeur ? Le biélorusse se tourna violemment vers Cassiopée, l'interrogeant : « C'est quoi son histoire, pour qu'il le soit depuis son enfance ? » Connaître le passé de quelqu'un était primordial pour l'anéantir. Et au comportement de son interlocutrice, le Gryffondor avait de bons espoirs pour qu'elle soit apte à lui fournir les réponses qu'il désirait. Qu'il ordonnait. Le jeune homme s'arrêta derechef, une idée géniale lui traversant l'esprit. Il se devait de connaître l'identité de celui, celle ou ceux qui avai(en)t dénoncé la créature. Si cette/ces personne/s étai(en)t toujours étudiant/s à l'école, Demyan pourrait en tirer profit et même se délecter du fait qu'il existe certaines personnes si intéressantes pour vouloir détruire la vie d'un adolescent, peut-être même l'un des leurs. Le septième année voulait connaître qui détenait tant de cruauté et/ou de motivation. Il y avait forcément un courage exemplaire ainsi qu'une motivation ou impulsivité alléchante pour produire ce genre d'action. « Qui l'a dévoilé ? » questionna le jeune homme, un sourire presque admirateur ornant son visage. Il espérait rencontrer au moins une âme capable de tant durant son séjour à Poudlard. Et si cette personne avait agit seule, cela était encore mieux, encore plus remarquable. Demyan appréciait les individus qui agissaient seul, cela démontrait leur force de caractère exceptionnelle. Il avait toujours méprisé les gens qui avaient besoin d'être entourés pour vivre et agir. Si le bourreau de Sidney Fawkes était unique, le biélorusse s'en ferait un ami. Peut-être même un allié. Dans tous les cas, il le respecterait un minimum. Peut-être même cela lui donnerait un peu de foi en l'espèce britannique. Le garçon dégagea sa tête de ces pensées et rêves fous pour revenir à Cassiopée qui lui répondait à propos des autres créatures étranges étant autorisées administrativement parlant à s'asseoir sur les mêmes bancs d'école que lui. « Si tu comptes les Vélanes comme des gens anormaux et pas tout à fait humain, y’en a aussi deux chez les Weasley. Louis et… comment elle s’appelle sa sœur qu’il déteste. » Demyan haussa un sourcil. Un garçon vélane, il n'avait jamais entendu pareil phénomène. Il aimerait bien rencontrer un jour cet énergumène, tiens. Si ça se trouvait, il avait une tête assez étrange, bien que techniquement, s'il était vélane, il était sensé être séduisant. Un garçon vélane. Probablement était-il efféminé ou quelque chose du genre. Ou alors, sa mère n'était pas celle qu'elle clamait être. Demyan en jugerait à la tête de ce fameux Louis Weasley. D'ailleurs, ces Weasley devraient bien finir par se mettre à aimer toutes catégories de personnes et créatures au sens large, vu ce que ça leur donnait après. Un garçon vélane. Bientôt ce serait quoi ? Une goule humaine ? Des jumeaux hippogriffes ? Dans quelques décennies, le monde sorcier aura peut-être même droit à l'apparition de nouvelles créatures grâce aux accouplements plus que libertins de cette famille de rouquins. « Je sais plus trop qui. Sa sœur. C’est sa sœur ? Ou sa cousine ? Je suis toujours paumée dans leur généalogie. » Le Gryffondor eut un vif rire narquois à l'évocation de leur famille plus que nombreuse avant de rétorquer, tout aussi moqueur : « En toute logique, sa sœur est aussi vélane, puisque c'est héréditaire. Cependant, un garçon vélane, j'appelle plutôt ça infidélité flagrante de la part de la poule pondeuse mariée Weasley. » Demyan posa son regard sur son interlocutrice, sommant : « N'oublie pas de me montrer ces deux phénomènes. » Les adolescents produisirent quelques pas, avant que le jeune homme ne retourne un regard interrogateur vers la Serpentard. « Je me devrais de connaître ça par cœur, si je veux mériter ma réputation de commère. C’est important de connaître tout le monde. Mais cette famille m’intéresse tellement pas que j’ai vraiment du mal. Enfin bref. » Un fin sourire étira les lèvres du septième année, un sourire qui se voulait compassant, presque complice. Cassiopée avait raison, c'était important de connaître tout le monde, même primordial. Le Gryffondor répliqua : « Toute famille est essentielle à connaître en tout temps, surtout celles de son pays. » Pour toute réponse, la Cayrel s'adossa à une colonne, jetant un regard à gauche comme à droite avant de s'attarder sur une silhouette puis revenir à lui. « On peut pas lui faire cramer ses cheveux à elle ? » Demyan suivit le mouvement du menton de l'Obscur pour remarquer la présence de Sasha, sa compagne de toujours. Un sourire intéressé apparut sur le visage de l'Obscur qui s'imaginait bien la réaction assassine de la biélorusse si l'anglaise osait ne serait-ce toucher à un de ses cheveux. « Ce serait un merveilleux spectacle » Et encore, le mot était faible. « C’était juste une idée. » Demyan observa Cassiopée, espérant presque qu'un combat entre les deux jeunes femmes se déroule devant ses yeux. Il n'y participerait bien évidemment aucunement, mais il ferait de lui-même un spectateur irréprochable. Peut-être même pourrait-il emmagasiner un peu de gallions en formant quelques paris... Pour les donner à la perdante en guise de cadeau de consolation humiliant. « Bon, allons torturer Mirka ou faire brûler les vêtements des gens, je trouverais deux débiles à scotcher sur le chemin. T’en dis quoi ? » Déçu qu'aucune confrontation ne prenne place, l'adolescent émit tout de même un sourire à l'idée d'humilier sa propre sœur et de rendre la vie impossible à deux élèves s'abhorrant en les liant ensemble. Demyan fit volte-face, s'orientant vers les couloirs plus fréquentés en vue de trouver de parfaites victimes. « Dis m'en plus à propos du bâtard Weasley. Année ? Maison ? Faits intéressants ? Réputation ? J'imagine équivalant à celle de la tapisserie, étant donné que j'ai jamais entendu parler de lui. » Les sourcils légèrement froncés, l'adolescent s'interrogeait à propos de quelle maison cet étudiant pouvait bien étudier. « Résistant, j'imagine. » conclut-t-il à voix haute, imaginant mal un individu de cette qualification pouvant se rebeller contre sa propre famille. A moins qu'il soit au courant que sa mère n'est en réalité pas sa mère et que sa véritable génitrice le sauve de cette médiocrité aux taches de rousseurs. Sauf s'il est roux. Dans ce cas-là, il était perdu. Irrémédiablement. Dans tous les cas, Demyan s'en fichait bien, ce garçon n'était intéressant qu'en tant que potentielle victime. Par ailleurs, sa priorité résidait davantage dans le cas de Sidney pour lequel il vouait déjà un acerbe mépris pour les simples et maigres caractéristiques Cassiopée avait énoncées pour le décrire. Il fallait que le Gryffondor trouve ce scélérat pour débuter le machiavélique jeu qu'il avait en tête et duquel il était impatient de débuter. « J'ai un plan. » déclara imminent le biélorusse. Il planta son regard dans celui de son interlocutrice, explicitant : « Coller perpétuellement Mirka à Sidney. » Un sourire amusé allégea les traits du septième année, alors qu'il ajoutait d'un ton si léger bien que ses propos provoquaient des images horribles. « Puis Incendio. » Les mains dans les poches, l'air finalement serein grâce à l'évocation de puissante violence imposée à deux élèves qu'il abominait. « De quoi faire un joli feu d'artifice ». commenta-t-il, comme pour convaincre Cassiopée, bien que si elle refusait, il irait avec son idée voir Sasha et celle-ci ne pourrait comme ne saurait refuser. Un air déterminé emprunta ses traits. « Trouvons-les. » Le biélorusse accéléra le pas. « Une idée du lieu où se trouve le loup-garou? » Soudainement, Demyan se stoppa. La nuit prochaine, la pleine lune se dresserait dans le ciel et Sidney Fawkes serait éprit de la même transformation que les deux partenaires de méfaits. Probablement serait-il plus raisonnable d'attendre le lendemain pour fusionner Mirka à Sidney. A moins de vouloir provoquer une très forte peur à sa sœur qui devait pertinemment savoir la véritable nature de Sidney, pour avoir probablement couché avec lui au moins une fois dans sa vie. L'Obscur réfléchit promptement. Est-ce qu'un sortilège de glu perpétuelle pouvait être effacé par un de feu ? Peu importe la réponse, il fallait dire que Demyan jubilait à l'idée de lire la panique folle dans les yeux de Mirka devant la fatalité de la soirée. Aussi, ce n'était pas comme si Mirka serait une grosse perte dans sa famille, composant plutôt une honte agaçante. Et puis, techniquement, les sorciers de Poudlard étaient sensés être capables de régler ce genre de situation désobligeantes. Sinon, cela serait une excellente manière de prouver une fois de plus la médiocrité britannique et l'afficher au grand jour. Le drame dépasserait forcément les frontières anglaises, Mirka était biélorusse malgré tout. En somme, ce plan était excellent. Il se devait d'être mis en exécution. Demyan reprit le pas, téméraire et sadique.
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