Né le 5 septembre à Londres. Fils unique.

Son père Phinéas Brown, d’origine anglaise,  est photographe ainsi que pigiste (quand les évènements l’imposent) pour le quotidien «  Le sorcier du soir ».  Sa mère Malia Brown, née Keynes et d’origine libanaise, était guérisseuse à St-Mangouste. Elle a été assassinée à l’âge de 29 ans, alors que son fils n’avait que 4 ans. Il semblerait qu’elle ait été enceinte de son deuxième enfant au moment des faits. Cette petite famille modeste vit au 129 b du Chemin de traverse, dans un appartement cocasse situé sous les combles, juste au-dessus de la maison d’édition Dumalley Fils.

De la famille élargie, Derek ne connait que sa grand-mère paternelle, Amma, qui est venue vivre à Londres auprès de son fils quand ce dernier a perdu sa femme. Veuve depuis longtemps, c’est elle qui a élevé Derek et qui lui a transmis sa passion des plantes et de l’herboristerie. Ancienne pâtissière, c’est une petite bonne femme à l’esprit vif, doté d’une grande sensibilité maternelle, un brin maniaque mais très généreuse. Une mamie gâteau que le jeune homme aime énormément.


Dire que son père eu été un partisan du lord extrémiste aurait été un bien grand mot.

Pour tout dire, Phinéas n’aimait pas beaucoup les méthodes employés par cet homme pour faire passer ses idées. Cependant, il aurait été mensonger de dire qu’il ne partageait pas, au fond de lui, le message que ce dernier véhiculait. Non pas qu’il avait quelque chose contre les moldus, mais comme disait l’adage « chacun chez soi et les licornes seront bien gardées ». Il y avait quand même quelque chose de dérangeant à ce que des nés-moldus, des gens totalement étrangers à leur monde (coutumes, lois..), bénéficie des mêmes droits et des mêmes privilèges que des sorciers de sang pur. En tant que père, en tout cas, ça le dérangeait profondément. C’est comme si, découvrant que son fils était cracmol, il l’envoyait vivre parmi les moldus.

Totalement inconcevable !

Phinéas ne faisait pas non plus grand cas des sorciers et des sorcières s’acoquinant avec des moldus. Comme s’ils ne pouvaient pas se trouver un compagnon ou une compagne parmi les sorciers de ce pays ! Et quand bien même l’Angleterre ne leur suffisait pas, la communauté sorcière mondiale était bien assez riche d’individus pour trouver chaussure à son pied, il le savait bien lui qui avait rencontré sa femme lors d’un reportage sur les sorciers expatriés au Liban. Enfin, Phinéas était bien content que quelqu’un se charge de remettre un peu d’ordre dans toute cette pagaille ! C’est vrai, il était plus passif que certains sorciers de son entourage, mais il ne se cachait pas non plus quand il s’agissait d’exposer son opinion politique.

Pour sa mère, en revanche, les enjeux et les choix furent rapidement radicalement différents. Arrivée à 20 ans du Liban, amoureuse et des idéaux pleins la tête, elle fut rapidement rattrapée par des faits d’actualités sanglants ayant secoué son pays. Des moldus s’étaient livrés à des génocides sorciers (sous couvert de prétextes totalement fallacieux) dans plusieurs régions de sa terre natale, déciment au passage sa famille. La graine de la colère, de la rancœur et du mépris fut planté dans son cœur à cet instant précis. Ravie que son mari tout neuf partage ses idées, elle commença à s’engager politiquement en à côté de ses activités de guérisseusse à St-Mangouse, mais bientôt cela ne lui suffit plus pour apaiser sa douleur et pour chasser son dégoût à l'encontre de ces parasites qui envahissaient tout, y compris son monde. Comment pouvait-on tolérer que des enfants de moldus viennent étudier dans les écoles sorcières alors que leurs parents haïssaient leur communauté ? Comment pouvait-on tolérer que des sorciers aillent se marier et fonder des familles avec des moldus quand ces derniers avaient persécuté, chassé et tué les sorciers pendant des siècles ? C’était intolérable. Monstrueux. La passivité de son mari l’agaçant de plus en plus, à 23 ans et en secret, elle s’enrôla chez les mangemorts, justifiant ses nombreuses absences par un surcroît de travail à la clinique. C’était une membre active et très engagée, qui ne reculait devant rien. Son mari n’en sut jamais rien, jusqu’à sa mort, 7 ans plus tard.


Derek a hérité de l’autorité naturelle de sa grand- mère et mène ses troupes sans être trop tyrannique. Il trouve toujours l’argument qui fait mouche et sait convaincre les auditoires les plus récalcitrants en cas de besoin. De ce fait, il a une bonne opinion de lui-même et peut se montrer légèrement orgueilleux, voir vantard, mais ce n’est jamais lourd car il possède également un bon sens de l’auto-dérision. Courageux et honnête, il respecte les plus faibles et n’hésite pas à prendre leur défense quand la cause lui semble juste, dépassant alors sa timidité et sa méfiance naturelle.

De prime abord, le jeune homme pourrait passer pour un coureur de jupons car il est vrai qu’il aime plaire et charmer, mais en réalité, il est très romantique et affectueux. Son besoin de reconnaissance et d’attention s’arrête s’il s’aperçoit qu’il risque de blesser la personne qu’il aime. Comme tous les orphelins, il manque de confiance en lui et se dévalorise très facilement, ce qui l’amène à se montrer jaloux voir légèrement possessif avec l’élu de son cœur. N’étant pas très communicatif, sa moitié devra donc savoir lire dans ses pensées si elle souhaite le comprendre. Derek est plutôt du genre à penser qu’un geste sincère vaut mieux qu’une longue discussion.

Très secret et discret,  il ne se mettra à nu que lorsqu’il se sentira vraiment à l’aise. Très intuitif, Derek pose fréquemment sur les autres des jugements fulgurants mais sait aussi admettre ses erreurs. Assez cliché dans ses goûts et ses choix d’amitié, il aime les personnalités simples mais positives, qui ne se prennent pas la tête pour des broutilles et avec qui on peut se payer de bonnes tranches de rigolade.  Il est fidèle en amitié, aime être entouré, et ses actions sont plus souvent motivées par l’affection qu’il porte à ses proches plutôt que par des idéaux personnels.

En conclusion, une fois qu’on a réussi à le faire sortir de sa coquille, c’est une personne assez agréable à vivre, jovial et bon vivant, et un bon compagnon de route, puisque loyal et attentionné.


Derek est un élève dans la moyenne car il fonctionne également à l’affectif dans ses études. Si le cours, la matière et le professeur l’intéressent, Derek peut rapidement briller et atteindre des résultats assez exceptionnels. A l’inverse, s’il s’ennuie ou que le professeur lui tire une animosité quelconque, les résultats resteront passables. De fait, les matières où il est le plus brillant sont la botanique et les potions (les deux matières étant pour lui indissociable). Le reste ne l’intéresse que moyennement mais il s’y applique car ce sont les bases de son « statut » de sorcier (sortilèges, métamorphose...). Sa pire moyenne, frôlant le T, reste la divination. Cependant, il ne perd pas de vue son objectif professionnel : Sorciers d’élite de la Brigade de la Police magique et le niveau scolaire que cela requiert, à savoir, réussir ses ASPICS avec au moins cinq mentions EE. On peut aussi noter qu’il a fait des progrès assez conséquents depuis qu’il est en couple avec Juliet, cette dernière le poussant à donner le meilleur de lui-même. Il apprécie beaucoup le Quidditch et soutient sa maison avec ferveur mais il n'a jamais eu le courage de se présenter aux sélections l'équipe, ayant peur que cela n'empiète trop sur son temps libre et sur ses recherches. Par contre, lors de sa première et sa deuxième année, il était un fervent collectionneur de carte choco-grenouilles et un membre apprécié du club des collectionneurs. Derek a finalement arrêté à la fin de sa deuxième année, considérant ce passe temps comme trop enfantin et a revendu la totalité de sa collection à un première année en mal d'intégration qui, depuis, est devenu très populaire.  


Végétarien depuis tout jeune, simplement parce qu'il n'aime ni la viande, ni le poisson * Son péché mignon ? Les pâtes de citrouille enrobées de chocolat * Gros lecteur, il peut suivre jusqu'à trois ouvrages en même temps et lire jusqu'à dix livres par mois * Possède une chouette du nom de Jarvis, en hommage au chanteur des Bizarr'Sisters, le groupe favori de sa mère * Ne se sent jamais très en forme quand la météo tourne à l'orage * Dessine très bien, adore faire des croquis de tout ce qui lui tombe sous les yeux (souvent des plantes en vérité) * Son rêve ? Partir vivre en Allemagne * Il a hâte d 'être en cinquième année pour découvrir la forme de son patronus * Il imagine souvent sa vie d'adulte lors de longues rêveries au bord du lac, les soirs d'été * Son trésor ? La bague de fiançailles de sa mère, qu'il garde cachée dans son écrin afin de l'offrir à Juliet dès la fin de leurs études. * A déjà remplis trois énormes cahiers d'herbes, de fleurs et d'annotations de toutes sortes * A un don pour la pâtisserie, c'était son passe temps favori quand il était plus jeune * Ne s'intéresse en aucun cas à l'actualité * Préfère son deuxième prénom * Fais du footing dès qu'il en a l'occasion * Aime beaucoup les soirées, surtout déguisées, les jeux de toutes sortes, les paris ..* Sa préférence va à la musique traditionnelle celte * Il aime beaucoup danser *