-39%
Le deal à ne pas rater :
Ordinateur portable ASUS Chromebook Vibe CX34 Flip
399 € 649 €
Voir le deal

Partagez
 

 When you were here ✤ SYRINA

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



When you were here ✤ SYRINA Empty
MessageSujet: When you were here ✤ SYRINA   When you were here ✤ SYRINA EmptyDim 25 Mai - 9:00


WHEN YOU WERE HERE
Syrina M. Black ✤ E. Cameron Lloyd


You're so fuckin' special


- Cam' ? Cam', tu m'passes une cigarette ?
L'intéressée releva son regard légèrement voilé par l'alcool. Elle scruta quelques instants celui qui avait osé interrompre le fil de ses pensées, puis laissa échapper un son indistinct qui, s'approchait intimement du grognement. D'un geste las, presque lourd, elle poussa le paquet à moitié vide vers lui. Elle le gratifia d'un sourire peu convaincant, tandis qu'elle portait une énième fois le filtre orangé à ses lèvres pâles.
- Tu d'vrais vraiment songer à t'trouver quelqu'un Cam'.
Cette fois, un profond soupire lui échappa. Non pas qu'elle n'appréciait pas la compagnie d'Andrew, mais il avait toujours le chic pour aborder les sujets délicats et, profondément emmerdants. Elle prit quelques secondes, cela dit, pour apprécier les traits juvéniles de son visage rondouillard. Comment aurait-elle pu l'envoyer promener quand il portait sur elle ce regard si protecteur et, à de nombreux égards, simplet ? Elle releva alors les yeux au ciel, s'insurgeant d'être si faible face à cette armoire à glace qui, pourtant, avait le don de l'agacer.
- Ouais ouais, j'y penserais, répondit-elle négligemment en buvant une nouvelle gorgée de son whisky.
Elle tourna finalement sa tête blonde vers les autres ivrognes qui, se pliaient sous de grands rires gras. Ce quartier n'avait rien de fréquentable et pourtant, elle s'obstinait encore à venir décompresser dans ce bar qu'elle affectionnait secrètement. Andrew non plus, ne comprenait pas la fidélité, la loyauté qu'elle possédait envers cet endroit si sinistre. En réalité, il y avait à travers ces murs une poésie, une mélancolie que Cameron savourait chaque soir davantage. Le Bien avait cédé. Ce n'était plus une rumeur, ni même une hypothèse désormais. Le Mal avait étendu ses griffes acérées dans une étreinte à laquelle personne ne pouvait échapper. Et, d'une certaine manière, elle percevait entre ces façades visiblement jaunies par le temps, un abandon consolateur et rassurant. Au loin, quelques voix s'élevèrent, signe que les ennuis n'étaient pas très loin. Andrew arqua un sourcil à son égard, cherchant sans doute à contenir la petite frappe qui sommeillait en elle. Alors, elle haussa nonchalamment les épaules et, se renfrogna contre l'assise défoncée de la banquette.

Quelques secondes, peut-être quelques minutes passèrent avant qu'une voix féminine ne retentisse à travers le brouhaha rauque et masculin. Cette fois, Cameron n'écouta pas la supplique presque désespérée de son ami. Elle traversa la salle, maladroitement, repoussant chaque carrure massive sur son chemin. Elle n'aurait su dire, exactement, ce qui la poussait à accélérer le rythme de la sorte. Dans son dos, elle reconnut le timbre rocailleux d'Andrew mais, elle ne daigna pas se retourner. Que cherchait-elle finalement ? L'héroïsme ? Ou, la fuite ? Les effluves âcres et amères de l’absinthe la firent hoqueter, sans qu'elle ne cesse, cela dit, sa course. Là-bas, entre deux têtes immondes, striées par les vapeurs d'alcool, la porte à peine close laissait entrevoir l'obscurité ambiante. Même la nuit semblait plus noire désormais, comme si le Mal imprégnait tout, sans vergogne. L'air, presque glacial, de l'extérieur s'insinua sous ses vêtements, piquant sa chair à vif. Elle laissa échapper un souffle, dont la brume grisâtre s'éleva quelques instants dans le ciel devenu encre. Quelques mètres plus bas, deux hommes se disputaient les faveurs d'une femme qui, à priori, n'était pas réellement d'accord.
- Hey !
Attirant ainsi le regard des deux idiots, Cameron pointa son arme personnelle sur eux. Un léger rictus étira légèrement ses lèvres, lorsqu'ils brandirent leurs mains aussi sec.
- Bien. Maintenant que j'ai l'attention de tout le monde, je vous laisse le choix : soit vous partez gentiment et on oublie, soit je vous tire une balle dans les couilles !
Comme elle s'y attendait, leur réaction ne se fit pas attendre ; ils prirent la fuite. Cameron pouffa de rire, tandis qu'ils couraient maladroitement, jusqu'à bifurquer au coin d'une ruelle. Finalement, elle se tourna vers la jeune femme qui, quelques secondes plus tôt, subissait leur frasque.
- Vous allez...
Mais les mots moururent dans sa gorge. Ses yeux s'écarquillèrent, tandis que son cœur manqua un battement.
- Syrina, souffla-t-elle.


Dernière édition par E. Cameron Lloyd le Mer 18 Juin - 8:57, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Syrina M. Blake

Syrina M. Blake


personal informations

► date d'inscription : 07/05/2014
► parchemins : 83


When you were here ✤ SYRINA Empty
MessageSujet: Re: When you were here ✤ SYRINA   When you were here ✤ SYRINA EmptyMer 28 Mai - 15:18

    Barton...ce crétin de Mangemort qui ne possédait même pas autant de cervelle qu'une huître. C'était cet homme que Syrina était supposée rencontrer ce soir-là, à son plus grand enchantement. Ironie. Elle n'avait absolument aucune envie de devoir aller se mêler aux fréquentations nuisibles de son mari. Hockley n'avait sans doute lui-même aucune idée dans quelle terre inconnue il avait sommé sa femme de s'aventurer. Elle allait à coup sûr pénétrer dans la fausse aux serpents. Pour résumer, le dénommé Barton était un ami...enfin, plus un simple collègue qu'un ami véritable, toujours est-il qu'il détenait une chose appartenant à Hockley, que ce dernier était sensé récupérer plus tôt dans la journée. Mais, étant trop absorbé par son travail, ce cher Hockley n'en avait pas eu le temps, d'après ses dires. Il avait donc si gentiment demandé à Syrina de s'en charger, une fois ses cours à l'école terminés. La jeune femme avait finit par accepter au bout de quelques heures de négociation, avec à la clé, une dispute de couple tout ce qu'il y a de plus banale. Tête brûlée comme l'était Syrina, elle refusait catégoriquement de s'y rendre si Hockley ne lui disait pas précisément quelle était cette chose qu'elle devait récupérer, et surtout pourquoi son mari ne s'en chargeait pas le lendemain. Mais non, c'était une urgence. Et la réponse de l'homme « Barton est au courant » était loin d'être insuffisante pour la professeur de Poudlard. Finalement, elle avait finit par obtenir gain de cause. Il s'agissait d'un petit pochon contenant apparemment un bout de papier sur lequel était écrit le nom d'une personne. Une personne indésirable, à coup sûr. À éliminer. Et Hockley prétendait qu'il serait plus judicieux de faire passer ça par un échange de bon procédé au beau milieu d'un bar mal famé, pour être sûr qu'aucun Auror ou membre du Phénix ne traîne dans le coin. Pas idiot comme idée. Même si Syrina n'était vraiment pas enchantée à l'idée d'aller traîner dans ce genre de bar. Elle avait en échange obtenu de son mari qu'il la dispenserait, elle et les enfants, de la prochaine réunion avec les beaux-parents. Syrina n'appréciait déjà pas Hockley, mais ses parents étaient encore pires. Elle ne pouvait pas les encadrer. Et se forçait toujours à faire bonne figure. Soulagée d'un poids pesant, la jeune femme pouvait bien se rendre l'espace d'une minute ou deux dans un simple bar.

    Le transplanage fut donc bref, comme tout le monde s'en doute, jusqu'à l'allée des embrumes. Naturellement que Barton se trouvait là. Ce type était sûrement une espèce d'alcoolique ignare, comme tous les autres qui fréquentaient ce bar. Vêtue d'un long manteau noir doté d'un capuchon qu'elle avait rabattu sur sa tête, d'une jupe tailleur et d'escarpins de cuir noir, Syrina fit claquer ses talons jusqu'au fameux bar, arborant un air profondément dégoûté à l'odeur des effluves multiples d'alcool, en jetant des regards méprisants aux poivrots accoudés contre le comptoir, comme si ils n'étaient que de vulgaires insectes. Ce qu'ils étaient, à ses yeux. Elle n'eut aucun mal à repérer Barton et l'entraîna rapidement loin de la foule. La jeune femme, loin d'être de bonne humeur, ne s'attarda pas à cet échange. Elle demanda le papier au grand homme puis le fourra dans l'une de ses poches, avant de tourner les talons sans un mot. Cette attitude dédaigneuse lui valut une insulte lancée par Barton et ses compères, mais Syrina n'en avait que faire. Elle avait hâte de quitter cet endroit dégoûtant. Deux grands gaillards qui avaient l'air aussi bête qu'une chaussure, se dressèrent sur sa route. La jeune femme daigna relever les yeux vers eux en leur sommant de se pousser de son chemin. Mais les deux hommes semblaient intéressés par la chose que Barton lui avait donnée. Syrina insista pour passer et finit par en devenir impolie, ce qui eut le don d'agacer les deux hommes. L'un d'eux lui agrippa le poignet tandis que l'autre s'était glissé derrière d'elle pour l'agripper fermement par les hanches et la soulever du sol, plaquant une main sur sa bouche. Syrina poussa un couinement et commença à se débattre violemment, rageuse et impuissante face à la force physique de deux hommes. L'autre homme commença à lui défaire son manteau et en profita pour glisser une main sous la jupe de la brune, tout en essayant de la fouiller. Syrina se débattit de plus en plus fort, jusqu'à ce que quelqu'un intervienne et menace les deux hommes. Ils la lâchèrent et s'enfuirent comme deux gros lâches. Syrina chancela légèrement, tentant de reprendre ses esprits, un peu chamboulée par ce qu'il venait de se passer. Au cœur de la nuit, ce fut alors comme un éclair. La jeune femme n'eut aucun mal à reconnaître le timbre de voix d'une vieille connaissance. Un peu recroquevillée, les yeux écarquillés, elle n'osait à peine relever les yeux vers sa « sauveuse ».
    Finalement, Syrina se redressa et fit face à son interlocutrice, murmurant :

    « Cameron... »

    Elle rejeta alors son capuchon, dévoilant ainsi son visage à la dénommée Cameron. Cameron...une jeune femme bien particulière aux yeux de Syrina. Elle était tellement prise au dépourvu qu'elle ne savait pas quoi dire. Elle se contentait de rester là, la bouche entre-ouverte. Mais elle ne pouvait pas se contenter d'en rester là. Ainsi, comme si elles ne s'étaient jamais quittées, Syrina lui lança une remarque acerbe, oubliant naturellement toutes les convenances en cas de retrouvailles. Les sourcils froncés, elle toisa la blonde de haut, regardant le pistolet qu'elle tenait.

    « Tu n'as pas le droit de posséder un tel engin, c'est contre la loi sorcière. Bon sang, mais qu'es-tu devenue... » fit-elle, insinuant que son ancienne amie était tombée bien bas de fréquenter ce genre d'endroit.
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



When you were here ✤ SYRINA Empty
MessageSujet: Re: When you were here ✤ SYRINA   When you were here ✤ SYRINA EmptyJeu 5 Juin - 1:16


WHEN YOU WERE HERE
Syrina M. Black ✤ E. Cameron Lloyd


You're so fuckin' special


Elle n'aurait su expliquer les décharges lancinantes qui, se propageaient à travers la totalité de son corps. Les battements de son cœur semblaient lointain, comme s'ils menaçaient de cesser d'une seconde à l'autre. Elle eut alors un mouvement de recul, un seul, espérant recouvrer un peu de cet oxygène qui, présentement, lui manquait. Syrina. Un instant, elle crut que les vapeurs d’absinthe avaient créé cette illusion de toute pièce, qu'il ne s'agissait que d'une élucubration fantasque de son esprit. Elle tendit alors sa main, doucement, craignant sans doute qu'elle ne s'enfonce de nouveau entre les pans veloutés du manteau encre de la nuit. Elle avait besoin de savoir. De la sentir, peut-être ? Pourtant, au creux d'elle même, la rancune se retournait, lui rappelant quelques blessures passées. Quelques blessures, toujours pas cicatrisées. Son épiderme rencontra finalement ce visage qui, depuis des années, hantait ses jours comme ses nuits. Un frisson, doucereux, remonta le long de son bras pour redescendre jusqu'au bas de ses reins. Syrina. Elle était bel et bien là.
- Wouaw.
Sa main vint se loger dans sa chevelure blonde, qu'elle chassa nerveusement vers l'arrière. Ce n'était pas possible. Était-ce un rêve ? Un cauchemar ? Elle ferma ses paupières brûlantes d'alcool et, parmi les songes désordonnés de son esprit volubile, chercha LA manière d'agir. Que devait-elle faire désormais ? Y avait-il seulement une bonne réponse à cette énigme ? Mais elle ne parvenait plus à raisonner correctement. Cette apparition amenait avec elle des images qu'elle avait enfoui, enterré. Des sensations, des émotions... Elle secoua sa petite tête blonde, refusant d'admettre l'étrange pincement qui, lui nouait indéniablement l'estomac. Syrina. Ce prénom résonnait à ses tympans, aussi doux que violent. Les quelques mots d'Andrew lui revinrent en mémoire, comme une gifle, une bourrasque. « Tu d'vrais songer à te trouver quelqu'un. » Bien sûr, elle en avait des conquêtes. Beaucoup. Trop, sans doute. Mais, derrière chacun de leur baiser, il n'y avait qu'une seule femme ; Elle.

Sa voix, toujours aussi suave et d'une sensualité déconcertante, s'adressa enfin à elle. Ce n'était, visiblement, plus la jeune femme qu'elle avait rencontré. La femme qui se tenait face à elle, avait quelque chose d'incroyablement dur, d'incroyablement froid. Cameron inclina légèrement la tête, sondant silencieusement son ancienne amie. Les années l'avaient rendu plus belle encore. Plus charismatique. Elle haussa nonchalamment les épaules, espérant encore paraître neutre et indifférente face à elle.
- Tu sais bien que je n'ai jamais été très doué avec une baguette.
Cependant, elle ne pouvait rester de marbre face au léger sous-entendu qu'elle venait de proférer. Montant sur ses grands chevaux, la jeune vigile serra imperceptiblement les poings. Ses traits se durcirent et, elle réduisit la distance qu'il y avait entre elles.
- J'te demande pardon ? Comment oses-tu poser un jugement alors que tu n'as strictement aucune idée de ce qu'est ma vie !? Tu ne sais rien. Rien du tout.
Elle grogna, relevant ses yeux vers le ciel derrière ses éternelles lunettes noires. Cela avait toujours été ainsi. Elle ne parvenait jamais à gérer ses émotions lorsque cela concernait Syrina. Et, les années d'absence n'avaient rien changé.
- Bon, apparemment tu n'as rien. C'est cool.
Et elle tourna les talons, les mains enfouies dans les poches de son jean, le regard légèrement baissé vers le sol. La fuite ; elle connaissait bien. C'était ce qui résumait sa vie depuis toujours. Elle n'avait jamais su faire face et, là encore, elle ne le savait pas...


Dernière édition par E. Cameron Lloyd le Mer 18 Juin - 8:59, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Syrina M. Blake

Syrina M. Blake


personal informations

► date d'inscription : 07/05/2014
► parchemins : 83


When you were here ✤ SYRINA Empty
MessageSujet: Re: When you were here ✤ SYRINA   When you were here ✤ SYRINA EmptyMar 10 Juin - 8:44

    Syrina était encore un peu sous le choc de s'être ainsi fait agressée par ces deux hommes, n'ayant vraiment pas l'habitude de cette situation. Déjà venir dans un endroit aussi « mal famé » comme elle le qualifiait, n'était pas dans ses principaux loisirs, bien sûr elle avait déjà été amenée à venir traîner dans ces environs, mais jamais encore ce genre de situation ne lui était arrivée. Surtout que la jeune femme avait été prise au dépourvu et visiblement incapable du moindre geste, ce geste simple d'attraper simplement sa baguette. Un peu humiliée, elle n'avait même pas réalisé qui était la personne qui était venue la « sauver ». Cameron...son amie de l'école. Ou plutôt devrait-on dire...plus qu'une amie. À l'époque, les deux jeunes étudiantes s'étaient amourachées l'une pour l'autre, lorsque Syrina était venue la sauver alors que la blondinette se faisait en quelque sorte martyriser par les camarades de Serpentard de la brune, à cause de la nature de son sang entre autre, et de part sa dégaine peu commode. Un peu marginale. Mais à présent, les deux hommes s'étaient enfuis. Syrina et Cameron s'étaient ainsi retrouvées face à face. Après de si longues années...leur relation de l'époque ayant pris bien plus d'ampleur que Syrina ne l'aurait pensé, cette dernière avait été contrainte d'y mettre fin d'une manière peu amiable. À cause de la pression que lui avait mis son père sur les épaules, l'élégante brune n'avait pas eu le choix. Entre temps, elle avait refait sa vie. Mais qu'en était-il de Cameron ? Et bien, elle n'avait jamais pu vraiment l'oublier. Son petit minois enfantin hantait toujours les rêves de la jeune professeur à Poudlard, de temps à autre. Et ce refoulement de sentiment, entre autre, en avait fait une femme froide à l'allure sévère et stricte, bien loin de ce qu'avait pu connaître son ancienne compagne à l'époque. Alors c'était ainsi, Syrina était de nouveau confrontée à elle. Elles ne s'étaient pas revues depuis plus de dix ans. L'ancienne Serpentard n'avait pas vraiment eu l'occasion de la détailler précisément en cet instant, mais rien qu'au premier coup d'oeil, rien ne semblait avoir changé chez Cameron. Contrairement à Syrina.

    Alors oui, la jeune femme ne s'était pas montrée la plus chaleureuse du monde. Après tant d'années de séparation, la seule chose qu'elle avait trouvé à dire était un reproche. Cela lui ressemblait bien. Voilà ce qu'elle était devenue. Ce n'eut pas le don de faire plaisir à la blondinette, qui prit naturellement la mouche aussitôt. Elle tourna alors les talons pour s'en aller. Syrina, sans le laisser paraître, déglutit discrètement. Avait-elle vraiment envie que ces retrouvailles s'arrêtent à ça ? Aussi fière et têtue comme l'était devenue la brune, son second réflexe fut d'hausser les épaules et de tourner les talons à son tour. Mais, les poings et les dents serrés, elle changea finalement d'avis et fit volte-face, tandis que Cameron commençait à s'en aller. D'une petite voix, certes toujours aussi rauque, Syrina murmura :

    « Attends...Cameron... »

    Elle n'avait sans doute pas pensé que son ancienne amie se retourne aussitôt. La dite Cameron devait sûrement avoir oublié Syrina depuis longtemps, après le chagrin d'amour qu'elle lui avait infligée. Tout cela était bien loin, pourtant, à présent. La jeune professeur ne savait même pas pourquoi elle s'était décidée à rattraper la blondinette. Celle-ci ne se retournerait probablement pas. Syrina laissa échapper un soupire agacé, comme si elle avait honte d'agir ainsi. La tête baissée, l'air sévère, elle murmura de nouveau :

    « Merci...De, m'avoir aidée. »
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



When you were here ✤ SYRINA Empty
MessageSujet: Re: When you were here ✤ SYRINA   When you were here ✤ SYRINA EmptyMer 11 Juin - 1:36


WHEN YOU WERE HERE
Syrina M. Black ✤ E. Cameron Lloyd


You're so fuckin' special


Cam' laissa échapper un long soupire. Comment cette femme avait pu, par une simple apparition, faire resurgir autant d'émotions ? Elle qui, pensait avoir enterré cette histoire, voilà que son cœur s'enserrait, se recroquevillait dans sa poitrine, pour n'y laisser qu'un pincement douloureux et amer. Peut-être aurait-elle préféré ne jamais la revoir finalement. Cette rencontre, incongrue, n'avait fait que propulser au devant de la scène ce qu'elle s'obstinait à enfouir depuis des années maintenant ; ses sentiments. Elle secoua sa petite tête blonde et, d'un geste maladroit, voir presque nerveux, s'alluma une cigarette. Ses paupières se fermèrent un instant, savourant le cheminement sinueux qui, s'opéra jusqu'à ses poumons. Au moins, la nicotine lui resterait loyale et fidèle. Cette pensée lui arracha un rictus cynique qu'elle ne put réprimer. Quelle vie de merde ! Déjà à l'école, un fossé semblait les séparer ; Syrina se trouvait à Serpentard, Cameron à Gryffondor, la première était une fille de bonne famille, la deuxième une enfant à peine désirée. Mais, aujourd'hui, un précipice les éloignait. Son ancienne amie avait revêtu les apparats de la haute bourgeoisie, de l'obscurité et, Cam' n'avait pu passer à côté de l'alliance qui emprisonnait son annulaire. Inconsciemment, c'était la première chose qu'elle avait recherché. D'une certaine manière, elle était fixée ; Syrina l'avait oublié.
- Merde.
Cette constatation lui fit un mal de chien. Syrina l'avait oublié. Comment cela aurait-il pu être autrement ? Il fallait être honnête, réaliste ; elles n'avaient rien en commun. Pourtant, Cameron persistait à croire que.... Non. Elle ne devait plus songer à cette relation qui, d'une certaine manière, avait avorté avant même de voir réellement le jour. Quelques larmes, cependant, vinrent brûler ses rétines. Cette femme parvenait encore à la faire chialer comme une gosse. Elle serra les dents, maudissant cet organe idiot qui, s'obstinait à battre la chamade. Cela devenait ridicule. Elle était ridicule. Des années s'étaient écoulées mais, finalement, rien n'avait changé. Sa main se referma sur le pendentif qui pendait fièrement autour de son cou. C'était un vieux présent que Syrina lui avait offert jadis. Il ne l'avait jamais quitté, même après tout ce qui c'était passé, tout comme Elle...

La voix, présentement faiblarde, de Syrina s'éleva à travers le silence sépulcrale. Cam' sentit tout son être se tendre, tandis qu'elle interrompait enfin sa fuite. Elle aurait dû continuer, ne pas se retourner mais... sa présence lui manquait déjà. Alors, sans doute bien trop faible, elle fit de nouveau face à son ancienne amie. Ses prunelles sondèrent un long moment les siennes. Ce qu'elle cherchait ? Elle-même l'ignorait. Une lueur ? Peut-être un signe ? Ou bien... Elle papillonna des yeux et, inspira profondément.
- C'est normal. Mon côté héroïque, sans doute.
Qu'avaient-elles à se dire désormais ? Leur relation s'était terminée si... brutalement. Et, Cameron avait tant de questions encore à propos de cela. Elle porta le petit bâtonnet de tabac à ses lèvres, puis balaya des yeux les alentours, nerveuse.
- Tu as changé.
Que c'était banal. Elle aurait sans doute voulu la serrer contre elle, peut-être même la gifler pour toutes ces années d'absences, au moins lui dire qu'elle n'avait cessé de penser à elle. Mais elle ne parvint qu'à esquisser un timide sourire.
- Je... suis contente... de te voir.
Pathétique.
- Tu sembles... aller bien.
Elle observa un instant la bague autour de son doigt, puis soupira bruyamment. Dieu, que cela était compliqué.
- Il voudrait peut-être mieux que j'y aille...
Non pas qu'elle désirait réellement partir mais, elle n'était plus certaine de pouvoir se contenir face à elle...


Dernière édition par E. Cameron Lloyd le Mer 18 Juin - 9:00, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Syrina M. Blake

Syrina M. Blake


personal informations

► date d'inscription : 07/05/2014
► parchemins : 83


When you were here ✤ SYRINA Empty
MessageSujet: Re: When you were here ✤ SYRINA   When you were here ✤ SYRINA EmptySam 14 Juin - 4:22

    C'était fait. Syrina avait mis sa fierté de côté pour rattraper son ancienne amante. Pourquoi avait-elle agit ainsi ? Pourquoi n'avait-elle tout simplement pas ignoré la remarque, pourquoi n'avait-elle pas fuit sans chercher à renouer le contact, comme elle l'aurait fait avec n'importe qui. Il fallait croire que, malgré toutes ces années passées, Cameron n'était pas n'importe qui. L'évidence était là, sinon une femme aussi froide et asociale que Syrina ne l'aurait jamais rattrapée. Elle avait tout de même espéré une autre réaction première que celle de s'allumer une cigarette. La jeune femme grimaça lorsque l'odeur de fumée de cigarette parvint à ses narines. Quel manque de politesse...et pourtant, cela ne l'étonnait pas de Cameron. Toujours décalée, décomplexée du regard des autres. Ce qui n'était pas le cas de Syrina, qui refusait de « fumer » à découvert, dans une rue comme celle-ci. La blondinette finit par se retourner vers elle. La professeur resta alors de marbre, arquant toutefois discrètement un sourcil en remarquant les yeux bleus de son ancienne amante, légèrement rougis comme si elle avait versé des larmes. Syrina songea alors qu'il était sûrement égoïste de l'avoir rattrapée, alors qu'elle savait très bien que...elles deux, ce ne serait plus jamais possible. Alors pourquoi s'obstinaient-elles à s'adresser la parole ? Enfin, la brunette ne dit rien de plus. Elle écoutait la voix de la blonde. Sans l'interrompre. La jeune femme ne put s'empêcher de noter une certaine hésitation dans l'intonation de Cameron, qui n'était pas du tout discrète. Elle était profondément mal à l'aise. Et il fallait bien avouer que Syrina l'était aussi. Seulement, elle avait une autre manière de l'exprimer. Elle restait impassible, fermée, et tendue malgré elle. Oui, elle avait changé. Cameron l'avait bien noté. Mais elle ne disait rien. Elle restait là, face à elle, les mains dans les poches de son long manteau noir. Et, lorsque la blondinette, de plus en plus mal à l'aise, exprima comme un faux désir de s'en aller, Syrina prit une petite inspiration. Comme un léger soupire. Elle ferma les yeux un instant, puis, ouvrit la bouche à son tour.

    « Moi aussi je suis contente de te voir. »

    Ce furent les seules paroles qui parvinrent à sortir d'entre ses lèvres. La jeune femme n'avait jamais été très douée pour faire la conversation. Elle ne prenait pas l'initiative de poser les questions et n'aimait pas parler d'elle. Une certaine manière de se protéger, à cause de ce qu'elle était devenue. Et pourtant, la brune aurait désiré lui parler. Mais elle n'y arrivait pas. Aucun autre son n'arrivait à sortir de sa bouche, elle avait envie de poser des questions, de parler plus longuement à cette femme avant qu'elles ne se reperdent de vue encore des années. Mais Syrina refoulait bien trop de sentiments et d'émotions face à Cameron pour daigner se décoincer. La jeune femme tourna alors légèrement la tête, dirigeant son regard autour d'elle.

    « Pourquoi est-ce que tu traînes dans ce genre de quartier ? C'est sale...et il y a des gens bizarres. Je te pensais quand même plus distinguée que ça. M'enfin. Visiblement tu as changé aussi. »

    Idiote. Syrina savait qu'elle allait regretter. Si seulement elle avait pu pour une fois faire un effort et se montrer gentille, pouvoir exprimer ce qu'elle refoule depuis des années. Enfouit au plus profond d'elle, cette petite flamme qui irradiait toujours son cœur, devenu froid et dur comme un bloc de glace. Mais non, elle avait de nouveau joué la carte de la froideur. Et du sarcasme...
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



When you were here ✤ SYRINA Empty
MessageSujet: Re: When you were here ✤ SYRINA   When you were here ✤ SYRINA EmptySam 14 Juin - 13:34


WHEN YOU WERE HERE
Syrina M. Black ✤ E. Cameron Lloyd


You're so fuckin' special


Fuck. Voilà ce qu'elle songeait désormais. Là, bêtement l'une en face de l'autre, un monde semblait les séparer. Plus qu'un monde, une galaxie. Cam' tirait nerveusement sur la cigarette, s'acharnant à inhaler la nicotine qui, elle devait l'admettre, n'apaisait en rien l'affreux tiraillement qu'elle percevait en elle. Un soupire, un énième, et elle baissa ses prunelles légèrement voilées par l'amertume vers le bout de ses Rangers. Qu'est-ce qu'elle fichait encore là, finalement ? Alors elle frotta ses paumes humides contre ses cuisses, tritura quelques mèches blondes, puis rejeta nonchalamment le reste de mégot. Ridicule. Son attitude la ramenait quelques années en arrière, lui rappelant à quel point elle avait pu être godiche face à Elle. Elle redevenait, le temps de cette entrevue, cette jeune adolescente maladroite et paumée qui, n'aspirait qu'à une chose ; étreindre la silhouette élancée de la brune. Et Dieu ce qu'elle donnerait tout, en cet instant, pour retrouver la chaleur, la douceur de Syrina. Mais elles n'étaient plus rien. Des étrangères. De simples connaissances, tout au plus. Cette pensée la fit grimacer. Comment en étaient-elles arrivées là ? Pourquoi ?...

Fermant quelques secondes les paupières, Cameron accusait les souvenirs qui, semblaient s'obstiner à l'assaillir. Les images étaient d'une clarté déconcertante. Leur première rencontre, leurs caresses, leurs baisers... Tout était intact. Limpide. Et douloureux. Elles en avaient fait de la route depuis ce temps là. Trop, sans doute. Syrina n'était plus qu'une splendide statue de marbre. Rien n'émanait d'Elle. Elle aurait voulu la secouer, ébranler cette indifférence, visiblement, sans faille. Peut-être lui voler un baiser. Peut-être... Mais elle resta là, les épaules voûtées comme si, d'une certaine manière, ses sentiments encombraient la totalité de son corps. Elle n'était plus qu'une boule de nerfs où, les émotions s'entremêlaient les unes aux autres, ne lui laissant aucun répit. Secrètement, elle le savait ; il suffirait de peu pour détruire la muraille qu'elle s'était efforcée de bâtir depuis toutes ces années. Syrina. Sa faiblesse. Son éternel mensonge.

Cela aurait sans doute été trop beau. Elles étaient « contentes » de se revoir. En réalité, cela aurait dû s'arrêter ainsi. Cam' aurait dû tourner les talons, fuir tant qu'il en était encore temps, ravaler son amertume. Mais les paroles qui suivirent la clouèrent sur place. Comment pouvait-Elle tout gâcher de la sorte ? De quel droit osait-Elle briser cela ? Ses poings se refermèrent, jusqu'à enfoncer ses ongles dans la chair tendre de ses mains. Elle fit quelques pas, menaçants, vers Elle.
- Tu..
Mais la colère étouffa les mots qui, la consumaient depuis trop longtemps déjà. Elle papillonna des yeux, cherchant à recouvrer son calme. Seulement, elle ne pouvait décemment plus contenir la rancœur qui bouillonnait furieusement en elle.
- Tu ne sais rien de ma vie, de ce qui m'est arrivée. Tu ne sais strictement rien ! Mais à qui la faute hein !? Tu ne serais pas partie comme une lâche, peut-être que je n'en serais pas là aujourd'hui. Peut-être que... Et je te détestes, Syrina. Je te détestes parce que tu m'as abandonné comme une merde. Tu... tu ne vaux pas mieux que tes parents. Au fond, tu as toujours été comme eux. Et quand je te vois là... Tu es devenue une belle réplique de ton père. Félicitations.
Désormais tremblante, Cam' s'approcha davantage du visage de la brune. Quelques larmes sillonnaient ses joues pâles, mais elle ne s'en formalisa pas.
- Tu aurais mieux fait de passer ton chemin, le jour où tu m'as aidé. Je regrette d'avoir croisé ta route. Je regrette de t'aim... de t'avoir aimer.
Elle était si proche d'elle, qu'elle pouvait sentir son souffle s'écraser doucement sur ses lèvres entrouvertes. Son regard s'attarda sur sa bouche vermeille. Cette bouche qu'elle avait mainte et mainte fois embrassé par le passé. Cette bouche qu'elle aurait aimé ne serait-ce qu'effleurer. Mais, au lieu de cela, Cam' détourna les yeux.
- C'est ridicule...
Ridicule. Tout était ridicule.


Dernière édition par E. Cameron Lloyd le Mer 18 Juin - 9:01, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas

Syrina M. Blake

Syrina M. Blake


personal informations

► date d'inscription : 07/05/2014
► parchemins : 83


When you were here ✤ SYRINA Empty
MessageSujet: Re: When you were here ✤ SYRINA   When you were here ✤ SYRINA EmptyDim 15 Juin - 1:12

    Syrina se demandait encore ce qui l'avait poussée à lui dire ça. Pourquoi avait-elle choisit de gâcher cet instant alors que Cameron venait de la « sauver ». Sans doute par peur. Elle ne pouvait pas se permettre de redevenir la jeune fille que la blonde avait connu par le passé. Syrina avait joué la carte de la froideur et du sarcasme, comme toujours. Comme elle le faisait d'habitude, comme si Cameron n'était rien de plus qu'une personne...basique. Bien entendu ce n'était pas le cas. Mais l'actuelle directrice de Serpentard ne pouvait pas se permettre de laisser paraître le moindre sentiment qui avait à l'instant ressurgit. Cette situation lui faisait mal. Elle espérait que Cameron ait pu réussir à lire ce qu'il se cachait derrière ce masque de fer. Mais comment l'aurait-elle pu ? Personne ne le pouvait. Si elle avait pu lire à l'intérieur de Syrina, voir son âme, son cœur...elle ne verrait que des larmes de sang, versées par cette âme meurtrie. Mais ce n'était pas possible. Cameron ne semblait ne pas avoir changé, et la brune connaissait bien son fonctionnement. Elle s'attendait déjà à une réaction assez virulente. Contrairement à son ancienne amante, Syrina avait changé en tout point. Et désormais il était impossible pour Cameron d'anticiper ses réactions. Elle était devenue comme une inconnue. Ses craintes se confirmèrent lorsque la jeune femme nota chez la blonde une montée de colère impulsive. Les poings serrés, les yeux presque emplis de larmes, Cameron s'était avancée vers elle. Syrina n'avait pas bougé, restant de marbre, et prenant sur elle en anticipant la réaction violente de son ancienne amante. Si Cameron avait pu frapper, elle l'aurait sans doute fait. Sans doute que la jeune professeur aurait préféré cela. Cela aurait été moins violent que ce qui allait suivre. Syrina resta alors plantée devant Cameron, tandis que celle-ci se mettait alors à vider son sac. Comme cela était à prévoir, elle ne fit pas dans la tendresse. La brune s'y attendait. Elle s'attendait à ce que l'ancienne Gryffondor profite de sa colère pour quémander des réponses à ses interrogations. Syrina savait qu'elle s'était toujours demandée pourquoi elle avait mis fin à leur relation aussi brutalement, alors que tout se passait si bien. Non, en effet, elle ne connaissait pas la vie passée de Cameron. Car depuis leur rupture, Syrina n'avait jamais cherché à la revoir. Elle ignorait ce qu'elle avait traversé, mais elle s'était permise de juger. La blonde lui avait alors jetée la pierre. Et elle avait raison. La jeune femme l'avait abandonnée. Elle comprenait très bien qu'à présent, Cameron la détestait. Qu'elle avait regretté de l'avoir aimée...d'avoir aimé une femme qui ressemblait à présent trait pour trait à ses parents, à son Mangemort de père. Tout ceci était douloureux. Vraiment douloureux. Car Syrina n'avait jamais voulu ça non plus. Elle n'avait voulu que protéger Cameron, avant tout. Le cœur serré et la gorge nouée, la jeune femme ne pouvait rester ainsi de marbre. Malgré tous ses efforts pour rester impassible face à la colère de son ancienne amante, Syrina déglutit difficilement. Elle sentait dangereusement les larmes lui monter aux yeux. Elle ne pouvait pas rester là, et évacuer son chagrin. La blonde était à présent tout proche de son visage, comme si elle allait l'embrasser. Syrina ne s'en sentait pas capable. Ravalant ses larmes, prenant une grande inspiration, elle ouvrit finalement la bouche. Aucun son n'en sortit au début, mais, elle murmura, la voix légèrement étouffée :

    « Je...Tu as raison. On...On aurait jamais dû se recroiser. C'est...finit. Tout est finit. Tu...oublies-moi. Adieu. »

    Une phrase. Comme un coup de tonnerre dans un ciel serein. Syrina n'ajouta rien de plus, elle s'éloigna un peu de Cameron, et transplana. C'est tout. Elle ne pouvait pas rester là plus longtemps. Mais, la jeune femme n'avait pas transplané jusque chez elle. Elle n'en avait pas la force. Elle avait simplement transplané à quelques pâtés de maison, non loin de là. Elle espérait que Cameron lui obéisse, et qu'elle l'oublie. C'était mieux ainsi. Syrina n'avait pas le choix, elle devait protéger ses enfants, Cameron, et elle-même. La jeune femme tituba jusqu'à une ruelle sombre, le cœur battant. Il saignait, jamais encore elle ne s'était sentie aussi blessée. Dissimulée dans la pénombre, elle se laissa tomber contre un mur crasseux. Elle enfouit son visage entre ses mains et éclata en sanglots.
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



personal informations



When you were here ✤ SYRINA Empty
MessageSujet: Re: When you were here ✤ SYRINA   When you were here ✤ SYRINA Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

When you were here ✤ SYRINA

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
D i s s e n d i u m :: MAGICAL WORLD :: LONDRES :: allée des embrumes-