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 NEAN + your worst nightmare

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Stefan K. Durden

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MessageSujet: NEAN + your worst nightmare   NEAN + your worst nightmare EmptyDim 27 Avr - 12:22


« nerio & stefan »




La lune brillait parmi les étoiles, le ciel, totalement dégagé, restait sombre sans la moindre trace de nuages. Stefan posa les mains dans ses paumes et admira le vent qui faisait bouger les branches. Il aurait aimé être là-bas, dans la forêt à jouer les farouches, à faire le con. Il aurait dû y être, avec Eden, à faire le con, mais ils étaient chacun dans leur chambre. C’était étrange, après toutes les nuits passées ensembles, toutes les nuits passées dans les lits des autres filles, il n’aimait pas être seul. Ou alors il passait la nuit à boire, à jouer avec des amis, ou même à bosser parfois. Seulement cette nuit-là était bien trop calme. Stefan se prit la tête dans les mains, depuis quand était-il devenu cet homme sensible ? Il soupira, en réalité il le savait très bien, depuis qu’il était tombé amoureux d’Eden. Depuis qu’elle l’avait transformé en un homme aimable. Pour elle, il était prêt à tout, alors il la laissait tranquille dans son lit, pour ne pas la brusquer.

Il se releva et prit une cape qu’il jeta sur ses épaules et sortit de la pièce. Il s’arrêta à la porte, Antho et Samuel dormaient à poings fermés. Le lit de Jack était vide, sûrement dans une autre salle commune avec une jolie demoiselle. Son lit à lui était défait. Il sourit et ferma la porte. Pied nu, vêtu de sa grande cape qui frôlait le sol dans un bruissement, il avançait dans les couloirs, tel un maître. Bien sûr le serpentard savait bien que le couvre-feu était passé et qu’il risquait gros, seulement il avait l’habitude de sortir la nuit, il savait comment amadouer certains préfet, comment se cacher des autres. Il connaissait les passages secrets essentiels, il pouvait nommer les bons fantômes qui aidaient et savait fuir ceux qui ne le laissaient pas passer. Il monta les marches deux à deux d’un escalier souterrain et se cacha derrière le mur de pierre. Rien ni personne à l’horizon. Parfait, il continua son ascension. Sans réellement savoir où il comptait aller il monta. Puisqu’il ne pouvait pas aller dans la forêt avec Eden, il n’avait aucun intérêt à y aller seul. Alors autant aller dans son deuxième endroit préféré : les tours. Être tout en haut, admirer Poudlard de haut et jouer avec sa vie en marchant sur le bord de la rambarde. On est con où on ne l’est pas. Les escaliers étaient bien haut et au bout de cinq étages, le jeune homme s’arrêta pour respirer. Bien sûr, il faisait du jogging tous les matins, bien sûr qu’il était sportif et qu’il avait les muscles gonflés à force de taper sur les cognards. Cependant monter en courant, c’était tout de même trop. S’appuyant sur un mur pour reprendre son souffle et voilà qu’un bruit lui fit tendre l’oreille. Il se fit silencieux et regarda autour de lui pour reconnaître les lieux. Il connaissait suffisamment les étages pour savoir qu’il était au sixième… Ok, non, il le savait parce qu’il avait compté les marches en montant. Comme il était pieds-nus, il ne fit aucun bruit en se déplaçant sur le côté, une ombre bougea sur sa droite, une porte s’ouvrit sur sa gauche. Il s’y engouffra sans plus attendre et se retrouva dans une salle absolument peu commune. Il leva les yeux et compta, sept douches individuelles, deux salles de douze douches communes. Pourquoi ? Il n’en avait aucune idée, mais celle salle lui aurait bien semblé bien intéressante dans d’autres circonstances et en des temps passés. Il haussa les épaules et chercha la porte du regard. La découverte de cette nouvelle salle lui avait fait oublier son intention première : découvrir l’élève qui se trouvait ici. Car évidemment, au vu du lieu étrange et de l’heure, seul un élève qui avait prévu un rendez-vous pouvait s’y trouver. Bref, Stefan avait totalement oublié tous ces détails et se retourna vers la porte et sortit dans le couloir. Devant lui, une ombre traversa le couloir. Les yeux du vert et argent brillèrent et il mit sa cape sur son front, il ressemblait maintenant à une chauve-souris en pleine action. Il se colla contre le mur -quelle cachette exemplaire- et s’attendit à voir l’élève apparaître d’une seconde à l’autre. Et hop, voilà qu’une silhouette sortit de l’ombre. Il ne fallut que quelques secondes à Stefan pour l’identifier. Un sourire taquin sur les lèvres, le jeune homme hurla. « BOUH. » Avant d’éclater d’un rire silencieux. La tête de Nerio était tellement mythique que le jeune homme dut prendre sur lui pour se retenir de ne pas rire à voix haute. Stefan ne savait même pas pourquoi il faisait cet effet-là à Nerio, mais il en profitait. Il ne se passait pas un seul instant où, les deux en présence l’un de l’autre, Nerio prenait un air terrifié. Comme si la simple vue de Stefan le rendait malade. Et lui qui avait commencé la soirée en s’ennuyant, voilà qu’il allait la finir en rigolant..
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Nerio De Massari

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MessageSujet: Re: NEAN + your worst nightmare   NEAN + your worst nightmare EmptyLun 28 Avr - 5:02

NEAN ✝ your worst nightmare


Nerio ne croyait pas à ces histoires qui disent que le cycle de la Lune influence le sommeil et toutes ces imbécilités du genre. Lui il savait juste que la pleine lune c’était le moment des loups garous et basta. Il ne cherchait pas plus loin, le reste, c’était des superstitions et des croyances de vieilles. Sauf que bon, force était de constater qu’il n’avait pas arrêté de faire des cauchemars à vous glacer les sangs depuis le début de sa nuit, et que c’était pour le moins inhabituel. D’accord, il avait souvent le sommeil agité et il dormait peu généralement, mais là, quand même, c’était pousser le bouchon un peu loin. Il était trempé de sueur, ses draps étaient humides et ses cheveux collaient à son front de manière dégoutante. Le soupir désabusé qui franchit ses lèvres fit remuer Hermès à côté de lui et il se décida à sortir du dortoir avant de réveiller tous les garçons avec ses soucis à lui. Il attrapa sa cape, des vêtements et des serviettes propres -s‘il vous plait-, son gel douche au miel -rien ne pourrait jamais remplacer son gel douche au miel-, son shampooing à l’orange -non, ça n’avait rien de masculin, mais ça lui rappelait l’Italie et il n’avait jamais trouvé un shampooing plus nourrissant que celui là- et fourra sa baguette dans la poche arrière de son jogging. Enfilant sa paire de Rangers, il manqua de tomber et se rattrapa de justesse, se cognant dans la malle d’un mec dont il ne connaissait même pas le nom. Tendu, l’italien attendit quelques secondes pour être sûr de n’avoir réveillé personne et au moment où il allait soupirer de soulagement, une petite voix lui demanda très gentiment ce qu’il pouvait bien foutre pour faire un boucan pareil à une heure pareille. Il ne prit même pas la peine de répondre, et sourit juste au flot de jurons adorables qui lui étaient destinés.
Ça avait presque fini par lui manquer, ces petits mots qu’ils se lançaient à la tronche. Presque.

Il détestait l’Angleterre. Il détestait les nuits froides. Il détestait tout ce qui était froid de près ou de loin. C’était un truc à choper la mort. Et il se retrouvait là, à monter sept étages, chargé comme un mulet, à se les peler pour une douche. Et si il se faisait choper par un préfet, ce serait le pompon. Le karma, certains disent. Ouais, bah le karma avait plutôt intérêt à être de son côté, sinon ça allait mal se finir. Nerio finit par atteindre les douches communes, glacé jusqu’aux os et en sueur, encore plus que tout à l‘heure. Il aurait mieux fait de se doucher au dortoir, tout compte fait, mais bon, ça lui servirait de leçon. A l’avenir, il ne prendrait pas la peine de penser aux garçons endormis à côté. Il allait encore attraper un rhume ou une bronchite, il était prêt à mettre sa main à couper. Il était devenu le spécialiste des bronchites depuis qu’il était ici. Nerio s’engouffra dans les douches, s’explosa le bras contre le battant de la porte, laissant tomber ses bouteilles et son boxer au passage, décida que ça pouvait bien attendre pour être ramassé après avoir juré comme un charretier, continua son chemin jusqu’au fond de la pièce, balança ses serviettes sur les crochets près de sa cabine de douche. Il ôta sa cape et son jogging qu’il jeta en boule un peu plus loin, avant de faire demi tour et d’aller récupérer la moitié de ses affaires abandonnées à l’entrée.

« BOUH. » Le hurlement lui fit faire un bond en arrière et lever les poings devant son visage, pur réflexe d’auto défense. Il ne songea pas une seconde à chercher sa baguette à tâtons, parce que de un, elle était bien au chaud dans la poche arrière de son jogging et de deux, aussi près, à part la mettre dans la narine de son agresseur, elle ne lui servait strictement à rien. Et si il avait déjà le cœur qui battait à tout rompre et les mâchoires serrées, tout prêt à se battre, il perdit complètement ses moyens en voyant qui était le triple imbécile et le fils de salaud qui lui avait foutu la trouille de sa vie. Stefan Durden. Autrement dit son pire cauchemar dans cette école. Le sang quitta totalement le visage du jeune homme, et ses bras retombèrent brutalement sur les côtés, le laissant totalement désarmé. Oh, c’était la mauvaise idée du siècle, bien sur, mais il ne pouvait rien y faire. Ce mec là lui faisait perdre tous ses moyens. Pas parce qu’il lui plaisait, loin de là. C’était juste de la terreur pure. Le Serpentard n’y pouvait rien, enfin là, si il avait fait exprès de lui faire peur, ce con, mais il n’y pouvait rien si Nerio avait peur de lui à chaque fois qu’il se trouvait dans la même pièce que lui. Vous connaissez cette idée que sept personne sur Terre vous ressemble exactement ? Oui ? Eh bien Nerio avait eu la merveilleuse chance, veuillez ici bien noter qu’il s’agit d’ironie, merci, de retrouver le parfait sosie de son ancien meilleur ami d’enfance, maintenant propulsé au titre de traitre l’ayant envoyé se faire passer à tabac par un connard. Et ce parfait sosie, je vous le donne en cent, en mille, n’était autre que Stefan Durden. Le pauvre imbécile coureur de jupon de Serpentard. Et le mec qui prenait un plaisir malsain à lui faire peur aussi. Le rythme cardiaque du Poufsouffle frôlait l’intenable et il tentait désespérément de ne pas céder à la panique. Il sentait déjà un sillon glacé couler dans son dos et ses mains se mettre à trembler imperceptiblement. Son estomac se contracta violemment et Nerio était presque sûr que si il avait été plein, il aurait rendu son repas sur les pieds nus de ce salaud. Crise d’angoisse en approche rapide. Il était foutu si l’autre ne dégageait pas dans les secondes à venir. Tu aurais vraiment du prendre ta douche ailleurs, Nerio. TA GUEULE, TAIS TOI, FERMES LA PAUVRE CONNE JE VEUX PAS T’ENTENDRE ! La mâchoire serrée à lui faire mal, l’italien réussit à rassembler le peu de courage qui lui restait pour siffler un « Putain mais t’es malade ou quoi ? » à Stefan. Bon, ça non plus ce n’était pas l’idée du siècle, mais enfin. Il avait fait ce qu’il avait pu.


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MessageSujet: Re: NEAN + your worst nightmare   NEAN + your worst nightmare EmptyLun 28 Avr - 10:33


« nerio & stefan »




La tête de Nerio était si belle à voir que Stefan en rirait encore pendant une décennie. Il se passa une main sur le visage pour se retenir de rire, mais garda sa cape sur sa tête. Stefan jouait au con, il en avait l’habitude, mais cela ne marchait pas toujours aussi bien. Nerio était son martyr favori, bien devant tous les autres. Il resta là, quelques secondes dans le silence le plus total. Ce qui avait pour avantage d’augmenter la peur du jaune et noir. Son visage se transforma quand il reconnut le vert et argent, Stefan n’en demeura pas moins fier. Enfin, il n’était pas si cruel, au fin fond de lui une pincée de gentillesse lui disait qu’il ne fallait pas continuer à le provoquer de la sorte, seulement l’ennui d’une nuit calme le poussa à continuer. Il ne bougea pas d’un pouce, Nerio en fit autant… apparemment toujours pas remis. La peau blanche comme un linge du jaune et noir trahissait son angoisse. « Putain mais t’es malade ou quoi ? » Finalement le jeune homme se remit de son état de stupeur et répondit au vert et argent. Stefan rit. Oui, malade, il devait bien l’être, mais il fallait sauver les apparences devant le commun des mortels. Les mots de l’Italien n’avaient pas été hurlés, ce n’était qu’un sifflement, mais bien plus efficace que n’importe quelle critique, qui avait traversé les défenses de Stefan et qui se la prenait dans la gueule. Le jeune homme resta pourtant calme, ce n’était pas lui qui était sujet à une crise d’angoisse, et s’adossa contre le mur. Il regarda ses mains en jouant avec ses ongles. « Oh non, pas malade. Juste je m’ennuyais un peu et voilà que ma distraction favorite est arrivée. » Il lui lança un regard pervers. Oh non, pas dans le sens sexuel, dans le sens perfide et cruel. Le vert et argent était plus facilement qualifié de con que de méchant, mais parfois, l’autre défaut l’emportait. Ce soir, c’était encore différent, il voulait juste jouer. Pas lui faire mal, le jaune ne lui avait jamais rien fait, préférant l’éviter… Stefan dévisagea le corps du garçon de haut en bas. Il n’était pas en tenu pour se promener dans les couloirs, il n’était pas non plus en grande forme pour une activité nocturne. Non, tout cela semblait différent. Il semblait mourir de chaud - ou de froid. Les deux explications collaient. Stefan fronça les sourcils en essayant de réfléchir. Bon, au moins, ils ne seraient pas dérangé par une conquête quelconque ni, vu que personne n’avait rappliqué lorsque les deux avaient crié, par un professeur de garde. C’était toujours cela de gagné. Le vert et argent croisa ses bras et regarda le brun en action. Il évitait au maximum son regard, comme si le voir le rendrait plus réel. Stefan s’approcha du jeune homme et le regarda pour la première fois : il n’était pas vraiment habillé, sans être en tenue d’Adam, même si ce n’était pas bien loin. « Et bien, jeune homme, quel dévergondé fais-tu. » Ce qui se passait dans l’esprit du vert et argent ? Personne, pas même Merlin, ne le savait. Stefan semblait suivre une logique qui lui était propre. Tant mieux après tout si lui savait ce qu’il voulait. Il posa son doigt sur l’épaule du poufsouffle. « Eurk, mais t’es crade putain. » Il retira bien vite son doigt. « Pourtant vu ton air, tu ne sors pas d’une belle partie de jambes en l’air. Je me trompe ? » Le regard provocateur du brun ne laissait pas le choix au jeune homme de s’enfuir. Si le poufsouffle ne l’avait pas encore compris, il ne pouvait maintenant plus échapper à l’évidence. Stefan voulait s’amuser durant cette nuit et Nerio s’était pointé au mauvais endroit au mauvais moment. Perdu sur toute la ligne. En plus il voulait -de toute évidence- aller prendre une douche, alors tant que le batteur trouvait quelque chose à dire Nerio serait bien embêté. Quel chieur ce vert et argent. Stefan recroisa ses bras et, toujours adossé contre la porte, reprit la parole. « Non mais ça va, parle. J’vais pas te bouffer, je t’ai dit je m’ennuie. Alors tant que j’estime que tu ne peux pas partir, tu ne bougeras pas d’ici. Allez, danse, jongle, je sais pas, fait quelque chose. Tu dois bien être capable d’être autre chose qu’un moins que rien non ? » Stefan ne lui avait pas proposé de se battre, mais il serait bien heureux d’en arriver là, enfin il utiliserait sa baguette et pas ses mains parce qu’il ne voulait pas réellement toucher le corps crasseux de l’Italien. Il se passa la langue sur les lèvres pour les réhydrater et attendit patiemment que le jeune homme se décide enfin à ouvrir la bouche.
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Nerio De Massari

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MessageSujet: Re: NEAN + your worst nightmare   NEAN + your worst nightmare EmptyMar 29 Avr - 3:46

NEAN ✝ your worst nightmare


« Oh non, pas malade. Juste je m’ennuyais un peu et voilà que ma distraction favorite est arrivée. » Oh non, oh non non non, oh merde non pas ça… La seule pensée cohérente et dans une même langue qui traversa Nerio à ce moment là. Parce que ça additionné au regard qu’il venait de lui lancer, ça lui foutait la chair de poule. Il faisait quoi maintenant ? Il ne pouvait pas sortir, il ne pouvait pas aller se doucher et il n’allait certainement pas rester là quand même… Si ? Cherchant désespérément une solution, Nerio finit par poser son regard sur sa bouteille de gel douche à quelques pas de lui. Il pouvait toujours s’en saisir, essayer de viser les yeux du Serpentard, lui mettre un coup dans les parties et quand il se plierait en deux, il aurait juste à remonter le genou, lui explosant le nez et les dents au passage. Après ça, il pourrait sortir. Mais il signerait son arrêt de mort de sa propre main aussi, au passage. Mauvaise idée. Mais bon sang, il n’avait donc que de mauvaises idées ce soir ou quoi ?

Il était tétanisé. Enfin presque. Lorsque Stefan fit un pas dans sa direction, Nerio fit un pas en arrière. Simple mesure de sécurité. Pas de contacts physiques. Tout sauf ça. « Et bien, jeune homme, quel dévergondé fais-tu. » L’italien plissa les yeux, mais ne trouva aucune réplique cinglante à lui cracher à la gueule. Il était presque certain que si quelqu’un jetait un coup d’œil dans son cerveau, il n’y verrait qu’une de ses broussailles des vieux western qu’il regardait quand il était petit, vous savez, celles qui traversent le semblant de route sans un bruit, poussées par un léger vent chaud, et qui sont là pour témoigner de l'absence de toute vie aux alentours. Vous voyez ? Oui, ben c'est bien à ce genre de broussailles cramées par le soleil qu'il pensait. Pour dire. Et ce qu’il craignait par-dessus tout en ce moment même arriva. L’autre posa un doigt sur sa personne, sur sa peau. Il avait envahit son espace vital. La règle de base étant personne n'envahit l'espace vital de l'autre, non ? Eh bien apparemment non, pas pour cet imbécile. Il se dégagea d’un brusque mouvement d’épaule et fit encore un pas en arrière. Tant pis pour les gels et son caleçon, il pouvait bien les laisser là. Rien à foutre du sous vêtement et de l’état de ses cheveux pour l’instant. L’autre taré lui bloquait le chemin, lui foutait la trouille et en plus il le touchait. Non. Oh non, il n’allait pas tenir. Il allait finir par éclater en sanglots et se ridiculiser, mais vraiment, il aurait tout fait pour éviter ça, sauf que voilà, Stefan n’était pas trop d’accord pour lui foutre la paix apparemment.

« Pourtant vu ton air, tu ne sors pas d’une belle partie de jambes en l’air. Je me trompe ? » Non, mais il en aurait bien besoin pourtant… Il la détestait vraiment, parfois. Elle ne lui était d’aucune utilité en plus. Toujours à parler pour rien dire. Et lui il était là, planté comme un piquet, à regarder le Serpentard dans le blanc des yeux, incapable de formuler une phrase correcte qui ne mêle pas les trois langues qu’il parlait plus ou moins couramment, et tout ça en petite tenue. La situation ne pouvait pas être pire. En fait si, si il se mettait à pleurer, ça pourrait être pire. Ou si il avait été totalement à poil.

« Non mais ça va, parle. J’vais pas te bouffer, je t’ai dit je m’ennuie. Alors tant que j’estime que tu ne peux pas partir, tu ne bougeras pas d’ici. Allez, danse, jongle, je sais pas, fait quelque chose. Tu dois bien être capable d’être autre chose qu’un moins que rien non ? » « Oh je suis probablement bien autre chose qu’un moins que rien puisque Eden m’a choisi avant toi, c’est clair, et qu’on sait tous les deux qu’elle ne sort qu’avec des mecs qu’elle estime. » Okay, c’était vraiment sortit à voix haute ça ? Dieu merci, il ne lui semblait pas avoir entendu le ‘pas comme toi’ qui s’était formé dans son cerveau. « Et je ne suis pas ton bouffon, глупав, alors trouves toi quelqu’un d’autre pour t’amuser ou trouve toi une fille à fourrer et laisse moi prendre ma douche. » Bon, si on omettait le fait qu’il l’avait traité d’abruti en bulgare, il s’en était plutôt bien tiré dans la formulation de sa phrase. Sa voix n’avait pas craquée et il n’allait pas se mettre à pleurer dans les secondes à venir, ce qui était vraiment pas mal en soi. Il fallait juste mettre de côté le fait que son estomac faisait des figures jusque là inconnues de toutes les disciplines sportives recensées, que son cœur battait à tout rompre quelque part dans sa gorge et que ses mains pourraient jouer des maracas sans qu’il s’en aperçoive. Il s’en sortait bien. Pour le moment. Mais il se mit quand même à calculer très rapidement combien de temps il mettrait pour se saisir de sa baguette, et c’était quand même super long au final, et combien de temps il mettrait à choper sa bouteille de shampooing, et ça c’était aussi long et il n’était même pas certain du résultat. Bon, eh bien si ça dégénérait, il pourrait toujours lui en coller une.

Mais quelle idée il avait eu en venant ici, franchement…


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MessageSujet: Re: NEAN + your worst nightmare   NEAN + your worst nightmare EmptyMer 4 Juin - 9:22


« nerio & stefan »




L’ennui est une chose bien embêtante qui peut forcer les gens à faire des choses bien étranges, or Stefan s’ennuyait. Et voilà pourquoi le pauvre Nerio en payait le prix. Enfin le pauvre, pas selon Stefan. Le jeune homme ne comprenait toujours pas le pourquoi du comment, mais il comptait bien profiter de la situation. Il entrouvrit les lèvres et montra les dents, ce n’était pas un sourire censé mettre en confiance les interlocuteurs, mais c’était bien une menace, une mise en garde contre la personne qu’il était. Stefan était né pour faire chier le monde autour de lui et son destin lui souriait à pleine dents tant il s’amusait. « Oh je suis probablement bien autre chose qu’un moins que rien puisque Eden m’a choisi avant toi, c’est clair, et qu’on sait tous les deux qu’elle ne sort qu’avec des mecs qu’elle estime. » La claque qu’il venait de se prendre fit tomber son sourire suffisant, mais le remit bien vite. Il ne fallait pas qu’il sache qu’il l’avait touché. Nerio ne devait jamais lui être supérieur, ouais non c’était impossible, Stefan était vachement mieux. Non, le poufsouffle ne devait jamais savoir qu’il possédait un pouvoir contre Stefan. Le jeune homme devait continuer d’être terrorisé par le vert et argent et se taire en silence. Le serpentard croisa ses bras sur sa poitrine en chassant toute trace d’Eden dans ses pensées, car si jamais il se mettait à douter ou à y réfléchir il perdrait son calme et Nerio saurait alors qu’il a un point à tailler. Il inspira profondément et le regarda dans les yeux. « Eden a… » Il ravala son insulte, il ne pouvait pas le critiquer sans se critiquer lui-même et il ne pouvait surtout pas dire du mal de la gryffondor. Il était piégé, bordel quel con ce poufsouffle, qui l’avait invité déjà ? Stefan se retourna avant de se rappeler que c’était lui qui l’avait arrêté. Soudain le jeu lui parut moins intéressant, devait-il garder Nerio encore un peu ou le laisser sortir et retourner vaquer à ses occupations ? Le vert se rappela qu’il n’arrivait pas à dormir à la base. Il soupira. « juste fait une erreur. Tu sais ça arrive à tout le monde, surtout aux meilleurs. » Oh la phrase toute faite. Stefan se mordit la lèvre en levant le regard au ciel. Il était incapable de trouver mieux ? Il fallait qu’il se ressaisisse sinon Nerio allait finir par ne plus le trouver effrayant. Il planta son regard le plus noir dans les yeux du poufsouffle normalement effrayé. « Eden ne t’a sûrement jamais aimé, tu n’es qu’un passe-temps. Comme pour moi tu vois. Comme pour tout le monde. Tu ne sers à rien, ta vie ne fait plaisir à PERSONNE. » Stefan le regardait avec haine, mais cette haine n’était que dirigée envers lui. Il avait si peur qu’Eden l’ait trahi, qu’elle se soit moquée de lui. Il l’aimait plus que tout, il l’avait enfin reconnu, enfin admis et voilà qu’il commençait à douter. Il était cent mille fois moins bon qu’elle. Elle méritait mille fois plus que lui. Alors il haussait le ton et tentait de démolir le poufsouffle qui n’avait pourtant aucun rapport avec la choucroute. Si le vert et argent était doué de compassion, il se serait rendu compte que ses agissements ne suivaient aucune logique, seulement il ne l’était pas et il agissait comme un con. « Et je ne suis pas ton bouffon, глупав, alors trouves toi quelqu’un d’autre pour t’amuser ou trouve toi une fille à fourrer et laisse moi prendre ma douche. » Le regard hautain que lui proposa le serpentard aurait suffi à dissuader n’importe qui de s’arrêter, mais pourtant Nerio ne s’était pas tu. Il essaya de remettre la phrase dans l’ordre, mais un mot lui manquait et surtout il ne voulait pas avoir l’air con à demander à ce que l’autre répète sa phrase. Non sérieusement, toutes les insultes du monde perdent leur crédibilité si l’on demande à ce que l’autre répète. Il haussa les épaules. « Mais tu n’as rien à m’ordonner sale gueux prétentieux. » Il s’approcha du jaune et noir, posta son visage à quelques centimètres du siens et murmura. « Tu sais, je fais ce que je veux ici. Je traîne où je veux, si jamais quelqu’un arrive tu as cent fois plus de risque de te faire prendre que moi. Tout le monde me trouve toujours des excuses, alors franchement, cesse de faire l’idiot. Tu ne fais pas le poids face à moi. Si j’ai envie de te faire mal, je risque de le faire. Pour l’instant je voulais juste m’amuser, mais tu commences à me faire chier là. Tu ne voudrais tout de même pas que je m’énerve non ? » La voix du vert et argent restait toujours un faible son, les mots traversaient ses lèvres sans bruit et pourtant on y lisait la rage et l’énervement du garçon. Nerio n’y était presque pour rien, il s’était retrouvé au mauvais endroit au mauvais moment. Tant pis. Stefan se recula doucement et reposa son dos contre le mur. Ses yeux lançaient des éclairs. « Tu ne prendras pas ta douche tant que je ne l’aurai pas décidé OK ? » Il décroisa ses bras qui gisaient maintenant le long de son corps et ferma les yeux en s’appuyant la tête contre les pierres froides du mur. Il aurait tellement voulu que tout soit plus simple, que les blaireaux soient les fous des serpents, que les aigles restent dans leurs coins et que les lionnes soient les filles qui dansaient. Mais non ce n’était qu’un rêve, qu’un fantasme inassouvi et sûrement jamais réalisé. « Je te le répète une dernière fois : surprends-moi quand que mon poing te surprenne. » lança-t-il en détachant ses mots. La patience n’entrait plus en compte, seul l’ennui était présent. Il plongea son regard dans celui du jaune et noir et attendit. Il fallait qu’il se passe quelque chose ou alors Stefan allait en avoir ras le choipeaux et là, ça risquait de s’annoncer plutôt mal….
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