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 The only source of knowledge is experience ▽ Lou

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Hippolyte L. Deveraux


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MessageSujet: The only source of knowledge is experience ▽ Lou   The only source of knowledge is experience ▽ Lou EmptySam 22 Fév - 7:53

What doesn't kill me might make me kill you.
Lou ∞ Hippolyte
 

Hippolyte passa la porte de son appartement en sifflotant, Lou toujours sur son épaule. Tranquillement, il la jeta sur le canapé et se servit un café. La gorgée de thé bon marché qu'il avait bu chez Stanhope lui restait au travers de la gorge et il voulait ôter le plus vite possible ce goût dégueulasse de sa bouche. Il posa la cafetière et alluma le gaz. Accélérant le processus avec sa baguette, il versa l'or noir dans sa tasse à peine quelques secondes plus tard. Pour rire, il demanda : « T'en veux ? » Il ricana en s'assit en face d'elle, sur la table basse. Il la regarda et attendit que son café se refroidisse. Il était très fatigué ce soir, il se demandait si c'était une bonne idée de faire l'expérience ce soir. Il pouvait toujours la garder et faire ça demain non ? Il se tapa le front. Non. Ne jamais remettre au lendemain ce que l'on pouvait faire le jour même. C'était la base non ? Et puis, de toute manière, il ne serait pas en meilleure forme demain. Alors bon. Il avala le reste de son café et posa sa tasse dans le lavabo. Il déclara ensuite : « Bon, on va y aller Lou, si tu veux pouvoir aller en cours demain. À moins que... On est quel jour déjà ? Bref. Peu importe. » À l'aide d'un Wingardium Leviosa, il fit léviter le corps de son cobaye préféré jusqu'à sa petite pièce d'expérimentation. Il était tout excité rien qu'en y pensant d'ailleurs. Sérieusement, ses expérimentations, c'était toujours son moment préféré de la journée. Il adorait tellement ça qu'il ne pouvait pas s'en empêcher, c'était presque devenu maladif. Et puis, c'était pour la recherche qu'il faisait ça, ne l'oublions pas. Le gène moldu, le gène du loup garou, c'était des projets ambitieux qui demandaient du temps, des sacrifices, des expériences, des cobayes. Objectivement. Bon, après, Lou était un sujet d'expérience plutôt singulier puisqu'à la fin, elle ne mourrait pas. Hippolyte faisait attention à cela, car cela faisait des mois qu'il faisait une étude longitudinale sur sa petite personne, et il était hors de question qu'elle meure maintenant, il n'avait pas trop envie de tout recommencer. Il avait trop donné pour reprendre tout à zéro. Il stoppa le corps de Lou juste devant l'entrée et ouvrit la porte fermée à double tour. Bien sûr, personne n'était jamais entré ici, parce que c'était son endroit, son petit jardin secret. Certes, on ne pouvait pas dire que c'était un endroit super marrant pour le commun des mortels, mais pour Hippolyte, c'était franchement le summum de l'extase. Voir le sang couler du corps de ses victimes, voir les cobayes crier sous la douleur (pas d’anesthésie, ça pourrait éventuellement contrer les effets de produits injectés et puis c'était beaucoup moins drôle, avouons-le), tout cela était tellement excitant pour le jeune français, au limite de la jouissance. Il avait pris goût à ça, et c'était comme une drogue, il était impossible de décrocher. Et puis, plus que le bonheur des expériences, Hippolyte voulait la reconnaissance du monde sorcier, la reconnaissance d'avoir fait une découverte qui pourrait changer le monde. Il imaginait déjà son nom dans les livres d'histoire, dans tous les journaux le désignant comme l'homme du siècle. Pour le moment, il n'était personne. Il n'était qu'un simple sorcier vigile au Ministère, en formation de médicomage, et même s'il n'avait jamais eu des idées de grandeur, de mégalomanie mais néanmoins, il attendait son moment de gloire dans les années ou bien les dizaines d'années à venir. Il était tout de même lucide, on ne faisait pas une grande découverte du jour au lendemain, ça prenait énormément de temps et d'énergie, mais peu importait. Il fallait bien faire le don de sa personne pour arriver à son but.

Une fois la porte ouverte, il installa le corps toujours stupéfixié de Lou sur le bistouri et attacha son corps avec des sangles. Une à chacun ses pieds et à chacune de ses mains, ainsi qu'une sur son ventre et sur son cou, pour qu'elle évite de trop bouger. Il les serra au maximum mais sans que cela trop mal tout de même. Il ne fallait pas l'abîmer non plus. Ce n'était pas le but de ce soir. Du moins peut-être pas. Il sourit à cette idée puis se reprit. Du calme mon petit Hippolyte, du calme lui conseilla sa petite voix. Il ôta son manteau et enfila une blouse. Il n'avait pas trop envie de tâcher ses si jolis vêtements. Bon d'accord, Hippolyte n'était pas féru de mode, c'était même le contraire, il se fichait de ce qu'il portait, mais c'était le principe après tout. Pas de sang sur la chemise, voilà. Il sortit le dossier au nom de Lou, l'ouvrit et se repositionna devant elle. Il pointa sa baguette sur elle et dit : « Enervatum. » Le sortilège de réanimation lancé, Hippolyte s'attendait aussitôt à la voir remuer dans tous les sens, comme elle le faisait à chaque fois qu'ils se voyaient. Néanmoins, il déclara : « Lou Stanhope, née-moldue, sujet n°696. Trente-sixième expérience sur sa personne. Prête pour l'injection C25 testée sur n°1005, 1006, 1007 et 1008, n'ayant pas entraînée la mort chez les quatre patients tests. » Il nota tout cela sur le dossier. Il aimait bien tout noter. C'était la base en tant que scientifique. Certes, il n'était qu'un petit expérimentateur qui faisait ça dans son petit coin, mais il préférait de loin travailler seul plutôt qu'en laboratoire, bridé par un maître d'expérience, tout cela. Et puis, il fallait aussi l'avouer, ce qu'il faisait était loin d'être légal. Tester ses produits sur des moldus passaient encore, mais il lui arrivait très souvent d'aussi faire ça sur des sorciers, des gobelins, des loup-garous. Bref. Tout cela n'était pas très approuvé déontologiquement, heureusement qu'Hippolyte n'avait aucune morale, sinon, il aurait pu avoir des remords. Il passa doucement la main sur le front de Lou et lui murmura : « Ne t'en fais surtout pas, tout ira bien. Je ne t'ai pas menti tout à l'heure, je ne te ferais pas de mal. » Ou pas.

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Lou J. Stanhope

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MessageSujet: Re: The only source of knowledge is experience ▽ Lou   The only source of knowledge is experience ▽ Lou EmptyMer 19 Mar - 3:46

Vous avez déjà eu cette sensation d’insécurité soudaine ? Cette sensation qui vous prend par les tripes, vous retourne l’estomac et vous met la tête dans un étau ? Cette sensation qui colle un gros coup de pied à votre cœur pour le faire accélérer, celle qui vous embarque dans un univers parallèle et vous fait perdre la raison ? Vous avez déjà connu cette peur qui se liquéfie en vous, cette peur métallique et glaciale qui s’évade dans vos veines pour immobiliser la moindre parcelle de votre corps ? Ce fin filet froid qui glisse entre vos omoplates, se termine près de votre coccyx et vous arrache des frissons sur son passage ? Une concurrence lointaine avec le froid glacial de l’hiver et son univers impénétrable. Les muscles tétanisés. La respiration scandée, accélérée, difficile, brûlante. La vision brouillée. La sensibilité auditive augmentée. Le cœur battant à tout rompre, menaçant de s’échapper de votre cage thoracique et de partir en vacances. Cette foule de sensations désagréables qui vous hurle de partir en courant paradoxalement à votre corps qui, lui, a décidé de planter sa tente à l’endroit le moins sécurisé de l’univers. Lou ressentait toutes ces choses en ce moment même. Paralysée sur place, privée de l’usage de ses jambes et de la parole, elle devait se contenter d’attendre. Elle n’avait d’autre choix que d’attendre.

Rapidement, elle descendit du l’épaule de son agresseur et se retrouva sur son canapé, allongée sur le côté. Ses longs cheveux cachaient son joli visage mais elle put distinguer les faits et gestes de l’inconnu. Affolée, elle tenta une énième fois de se débattre mais cette camisole invisible était bien trop forte pour elle. Elle le regarda faire tranquillement son café puis venir s’asseoir en face d’elle. N’avait-il donc aucun cœur ? Que lui avait-elle fait pour mériter ca ? Elle le haïssait. De plus profond d’elle-même, elle le haïssait. Lou se jura de se venger, un jour ou l’autre, maintenant ou plus tard mais elle se jura de le faire. Il était hors de question qu’elle redevienne ce pantin.

Son corps s’éleva dans les airs et suivi son bourreau. Pendant le trajet, elle détailla scrupuleusement l’endroit dans lequel elle se trouvait. Elle se força à mémoriser les moindres objets, leur emplacement, leur matière, leur place. Elle estima les distances et se répéta le chemin, en boucle. Néanmoins, l’ouverture de la porte, presque cachée, la laissa de marbre. Elle fut choquée, complétement déconcertée par cette monstruosité qui se dressait devant elle. Quel type d’Homme pouvait bien avoir d’aussi sombres pensées ? C’était une salle de torture ressemblant fortement à une salle d’autopsie. L’odeur qui s’en dégageait la pris à la gorge et elle manqua de s’étouffer. S’en était trop pour elle, elle avait l’impression de se retrouver dans un vieux film d’horreur, une vieille farce. Elle espérait que d’un moment à l’autre des caméras allaient sortir de derrière les tiroirs pour achever son calvaire. Mais, elle le savait, rien de tout ca n’allait se produire. Elle était seule. Désespérément seule face à cet être animal, inhumain.

Il l’installa sur la table en métal, glacée. Méthodiquement, elle sentit des sangles serrer ses articulations endolories puis sur son ventre puis son cou. Tu as raison, serre bien parce que si j’arrive à me défaire de ce bordel, je te jure que je t’arrache la tête et je t’enterre. Ses yeux clairs le scrutèrent. Qu’allait-il faire désormais ? Un dossier à la main, il remonta à sa hauteur en pointant sa baguette vers elle. Dans la seconde qui suivit le mot prononcé par son agresseur, Lou fit de nouveau soumise à la pesanteur. Son corps lui sembla lourd, beaucoup trop lourd. Ses muscles précédemment crispés lui faisaient un mal de chien mais elle n’émit aucun son. Discrètement, elle testa la résistance des sangles en forçant un peu dessus mais c’était peine perdue. Elle ne pourrait pas se libérer seule. Calme toi, réfléchis Lou, réfléchis. A l’évocation du nombre d’expériences déjà pratiquées sur son corps et de son numéro de sujet, elle ne put rester calme. Rapidement, elle s’énerva et se mit à gigoter dans tous les sens. Il fallait qu’elle s’en aille ! Absolument. Lou tira alors de toutes ses forces mais les sangles lui résistaient fermement. Elle cria alors, s’époumona à demander de l’aide sous le regard indifférent de cet être inhumain. Elle savait que ce n’était pas nécessaire, elle savait que personne ne l’entendrait.

Lou prit soin de relever toutes les informations utiles et nécessaires avant de remarquer un point important. Il venait de dire qu’un produit avait été testé chez quatre autres personnes et qu’aucune n’était morte. Il avait prononcé cette phrase d’une telle manière que Lou comprit qu’il ne voulait pas qu’elle meure. Cette information ne la rassura pas pour autant. Cependant, elle détenait peut être son billet de sortie. Au contact de la main de l’homme sur son front, la jolie rousse se figea. Chacun de ses contacts était une décharge électrique insupportable. Elle se remit à se débattre de plus belle.

« Va t’faire foutre. »

Il était hors de question qu’elle éprouve la moindre compassion pour cet imbécile qui se tenait au-dessus d’elle. Elle s’était trompée à son sujet, ca peut arriver, mais il n’était pas question qu’elle se laisse faire une seconde fois. Animée d’une force et d’une rage certainement inconnues, la demoiselle se projeta sur le côté de la table puis fit la même chose de l’autre côté. Elle recommença et recommença jusqu’à ce que la table se balance dangereusement d’un côté et de l’autre. N’étant pas fixée au sol, celle-ci finit par vaciller, atteindre le point et non-retour et tomber dans un fracas assourdissant. Cette pièce était peut-être insonorisée mais elle n’était certainement pas « invibratoirisée ». Elle espéra que quelqu’un remarque quelque chose de suspect. Et maintenant ? Elle ne pouvait toujours rien faire. Elle était condamnée à rester accrochée à cette fichue table, essoufflée, douloureuse. Ses muscles lui criaient d’arrêter et la peau au contact des sangles étaient maintenant d’un rouge menaçant. Oubliant sa douleur, elle tenta de se libérer une nouvelle fois avant que ce fou ne revienne vers elle. Ses poumons étaient devenus brûlants et bien que son cœur tente de ralentir pour ne pas atteindre l’épuisement, elle n’arrivait pas à se défaire de ses liens.

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Hippolyte L. Deveraux


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MessageSujet: Re: The only source of knowledge is experience ▽ Lou   The only source of knowledge is experience ▽ Lou EmptySam 12 Avr - 2:39

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Lou se débattait. Elle se débattait comme une forcenée. Mais bon, ça ne changeait pas vraiment de d'habitude. Hippolyte n'y faisait même plus attention depuis le temps. Elle tentait toujours de se détacher de ses liens, alors que ceux-ci étaient magiquement ensorcelés pour supporter la force d'un dragon mâle adulte. Alors non, ce n'était pas le petit gabarit de Lou, qui devait peser cinquante kilos toute mouillée et avec sa gourmette qui allait lui faire peur et qui allait briser les sangles qu'il utilisait. Ces vieilles sangles, elles en avaient vu des choses et Lou était de loin la moins dangereuse de toutes : elles avaient survécu à la mutation d'un loup garou, à un homme atteint de dragoncellose, une forme bien plus dangereuse et bien plus instable de la dragoncelle, et à des jumeaux moldus de cent kilos chacun. Bref, elles étaient d'une fiabilité extrême. Comme à chaque fois qu'Hippolyte avait besoin d'aide, elle était là, prête à se donner pour lui. Enfin, se donner, elle ne le faisait pas de son plein grès, il fallait l'avouer, puisqu'il venait la chercher chez elle, en plein milieu de la nuit parfois, et lui faisait subir une tonne de batterie de test, lui injectait de nouvelles souches d'antidote, de serums, de n'importe quoi, lui ouvrait le cerveau et des tas d'autres choses drôlement rigolotes.  Hippolyte rappela plus pour lui même que pour son cobaye le nombre d'expérience menée sur Lou, histoire d'avoir bien tous les derniers résultats en tête. Ce fut le moment que choisit la jeune femme pour s'énerver davantage : elle commença à gigoter dans tous les sens, et à crier. Non, elle ne criait pas, elle hurlait dans les tympans du jeune homme qui n'allait pas tarder à lui lancer un sortilège de mutisme pour qu'il le laisse tranquille. Elle en avait mis d'ailleurs du temps. D'habitude, elle s’époumonait bien plus rapidement que cela. Peut-être que le semblant de climat de confiance qu'il avait instauré chez elle lui avait permis de moins avoir peur ? Non c'était stupide. Toutes les personnes qu'il kidnappait étaient plus ou moins rapidement effrayés par lui, mais jamais ils n'avaient eu confiance, jamais. « Va t’faire foutre. » Ah ? Voilà, la phase insulte venait de commencer. Elle faisait toujours ça. Plus tard viendrait les questions. Mais ce n'était pas pour tout de suite apparemment. Il ricana et murmura : « De si vilains mots dans une si jolie bouche. » Hippolyte la trouvait très excitante lorsqu'elle était énervée. Elle n'était pas très belle, enfin si, elle l'était, mais elle n'était pas du tout le genre de femme qu'il appréciait. Ce qui l'excitait, c'était la ferveur avec laquelle elle s'évertuait à se débattre, à l'insulter, à se détacher. Comme si c'était possible. Il se rassit sur sa chaise roulante et retourna à son bureau d'un mouvement, cherchant un autre dossier. Il commença à le feuilleter, ignorant les protestations de Lou, qui semblait animé d'une force peu commune. D'habitude, au bout d'un certain temps, les sujets se calmaient, et acceptaient le fait qu'ils allaient être le fruit d'une expérience qui pourrait bien révolutionner le monde magique et la communauté médicale. Bref, un jour le nom d'Hippolyte Deveraux rentrerait dans l'histoire.

Ce n'était probablement pas pour aujourd'hui, car pour le moment, la rouquine avait autre chose en tête. Un bruit assourdissant attira l'intention d'Hippolyte. Avant qu'il ne puisse faire quoi que ce soit, il vit la table tomber au ralenti, alors que Lou se retrouvait au sol, cherchant toujours à se battre. Il soupira fortement et d'un coup de baguette redressa la table et la jeune femme. Exaspéré, il lança un sortilège de glu sur les pieds de la table d'opération et la regarda droit dans les yeux : « Tu sais, celle là, on ne me l'avait jamais encore faite. » Il attrapa son poignet et passa son doigt sur ses veines, cherchant son pouls. Il commença à compter. « Ton cœur bat beaucoup trop vite. Je te propose un marché. Tu te calmes, ou je t'endors avec un sédatif, et crois-moi, se réveiller sans savoir ce qu'on a fait sur son propre corps est très frustrant. » Bon, l'un dans l'autre, Hippolyte s'en fichait pas mal, parce qu'il savait qu'au final, elle finirait par oublier, grâce à un gentil petit sortilège d'oubliette. Mais lui donner le choix l'aiderait peut-être à croire qu'elle contrôlait un tant soit peu la discussion et la situation. Il décida de faire la conversation. Il ne savait pas pourquoi, ce soir il en avait envie. Peut-être parce qu'il était fatigué, et lorsqu'il était fatigué, paradoxalement, il était toujours un peu plus bavard, car son cerveau se ralentissait considérablement, et il se sentait parfois presque 'normal', s'il pouvait s'exprimer ainsi. Et puis après tout, parler à Lou était plutôt sympathique car il était certain qu'elle ne le répéterait à personne. Aussi muette qu'une tombe... Enfin, après lui avoir tout fait oublier, bien sûr... Ah la magie, qu'est-ce qu'il ferait sans elle ? Comme faisait-elle pour vivre sans ? Pire, comment faisait-elle pour vivre sans après y avoir goûté ? La magie ne manquait pas aux moldus puisqu'ils ne l'avaient jamais connu. Mais pour elle, elle qui avait passé quelques années à Poudlard, qui avait appris à vivre comme un sorcier, qui avait eu une baguette, qui avait fabriqué des potions, qui avait tout simplement vécu comme ça, comment pouvait-elle accepter de vivre dans cet appartement miteux et insalubre ? La vie était étrange. Et il était bien content d'être du bon côté de la balance étrangement. « Alors Lou, tu me demandes pas ? » Il était un peu surpris qu'elle n'ait pas commencé son interrogatoire. D'ordinaire, c'était souvent la première chose que faisaient ses cobayes, ses sujets d'expérience. Les questions. Ils leur en balançaient tellement que parfois il ne savait plus trop où donner de la tête. Néanmoins, elle restait bien calme ce soir. Enfin, en ce qui concernait sa bouche. Parce qu'elle se débattait comme une folle. Peut-être que s'il lui parlait un peu en premier, cela lui délierait la langue. « Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ? Pourquoi me faites-vous cela ? » Il posa sa main sur son front, et ajouta presque aussitôt : « Je vais te le dire. Parce que je suis bien luné. Et que je suis une personne absolument sympathique. Bon, je veux bien te croire, ça doit pas se voir en ce moment. » Il ricana bêtement. Il avait mangé un clown ce soir ? Il disait vraiment n'importe quoi. Il fallait vite qu'il termine l'expérience pour aller se coucher. Le fait de lui parler l'aiderait sans doute à se calmer, à réguler sa respiration et aussi à ne pas s'endormir sur la table d'opération. Ça serait dommage tout de même. « Je m'appelle... En fait, mon nom n'a pas la moindre importance. Ce qui en a c'est pourquoi je fais ça, n'est-ce pas ? Tu n'as pas à t'en faire. Tu m'es trop précieuse, je ne peux pas me permettre que tu meurs. De nous deux, j'ai plus de chance de mourir écrasé par une voiture moldue que toi de mourir ici dans cette pièce. » Il ignorait si ce qu'il disait était rassurant, mais au moins, il faisait des efforts.

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Lou J. Stanhope

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MessageSujet: Re: The only source of knowledge is experience ▽ Lou   The only source of knowledge is experience ▽ Lou EmptyVen 30 Mai - 22:25

Elle avait peur. Elle était terrorisée. Elle se sentait seule. Tellement seule dans les griffes d’un homme qu’elle ne connaissait pas. Ses terreurs nocturnes et enfantines refaisaient douloureusement surface. Le silence lui criait sa solitude et lui rejetait son effroi en plein visage. Elle tremblait de tout son être, de froid, de peur, de douleur. Elle voulait sortir. Courir. S’évader. S’échapper d’ici. Entière. Vivante. Elle voulait pleurer tellement sa peur était immense mais son corps refusait de montrer cette faiblesse. Il fallait qu’elle soit forte, il fallait qu’elle surmonte ce traumatisme. Sa joue était collée contre le sol gelé de la salle. Elle respirait bruyamment, cherchait une issue avec désespoir, se tortillait dans tous les sens, battait des jambes comme elle le pouvait. Elle voulait se mettre sur le ventre pour pouvoir ramper mais la table à laquelle elle se trouvait attachée était beaucoup trop lourde. Elle serra les dents. Chaque mouvement était une torture et pourtant, elle continuait de se débattre. Une âme en peine. Et à sa plus grande peine, son tombeau se redressa et, bien que des mèches rousses lui barrèrent la vue, elle ne put louper le regard menaçant de son bourreau. Lou eut froid dans le dos et comprit qu’elle ne ressortirait pas d’ici indemne. Ses pupilles se dilatèrent sous l’effet de la peur. Son cœur eut un raté. Tout en elle n’était qu’une bombe prête à exploser. Alors, lorsqu’elle sentit les doigts froids de son agresseur courir sur son poignet, elle tira fortement sur ses sangles pour rompre le contact. Une vive douleur se propagea jusqu’à son cerveau et elle gémit faiblement. Beaucoup trop rapidement, son poignet se mit à irradier et un liquide chaud perla le long de sa peau blanche. La plaie qu’elle s’était faite en cuisinant venait certainement de se rouvrir avec la tension de ses liens.

« Ton cœur bat beaucoup trop vite. Je te propose un marché. Tu te calmes, ou je t'endors avec un sédatif, et crois-moi, se réveiller sans savoir ce qu'on a fait sur son propre corps est très frustrant. » Lou planta ses yeux clairs dans ceux de l’homme. Il était donc encore plus sadique qu’elle n’aurait pu le penser. La rousse n’allait pas lui faire le plaisir de lui répondre et cessa simplement de bouger. Tous ses muscles étaient bandés, son corps entier était tendu comme un arc. Elle attendait, dans la peur et la douleur, elle attendait que sa sentence tombe. Elle ne comprenait pas pourquoi cet homme s’en prenait à elle. Elle ne comprenait pas ce qu’elle pouvait bien avoir en elle pour attirer tous les pourris du coin. Elle le détestait, du plus profond de son être, et plus le temps passait, plus elle se jurait de lui faire payer ce qu’il lui ferait subir si elle en réchappait vivante. Elle ne voulait pas mourir. Elle ne voulait pas s’éteindre. Pas maintenant. Pas si jeune. Elle avait encore des choses à faire dans sa vie, encore de l’amour à donner, encore des sourires à dessiner. Son heure n’était pas encore venue, elle refusait de se faire à cette idée. Et pourtant… Les liens qui reposaient sur son cou lui rappelaient à chaque déglutition que sa vie ne tenait plus qu’à un mince fil. Elle allait certainement mourir ici, du moins perdre une partie d’elle dans cette salle. La lumière devenait aveuglante et le froid commençait à s’emparer d’elle. Ses doigts étaient glacés et horriblement pâles. Son corps tremblait faiblement. Son être entier réclamait la liberté.

La question de l’inconnu la ramena à elle. Elle n’avait pas écouté son speech précédent. « Alors Lou, tu me demandes pas ? » Demander quoi ? Elle était persuadée qu’il n’allait pas lui répondre de toute manière. Pendant un instant, l’idée de mourir ce soir ne lui paraissait pas si mal finalement. L’absence de Liam avait refait surface dans son esprit et répandait un sentiment d’abandon dans son sang. Une douloureuse blessure aux bords écorchés. S’il ne prenait pas de nouvelles, sa mort ne l’affecterait certainement pas. Qui tenait encore à elle dans cette ville ? Dans cette vie ? Elle avait tout perdu, absolument tout. A vrai dire, elle se rendit compte qu’elle s’accrochait à un vide horriblement visible. Son existence entière n’avait absolument aucun sens ici. Solitude et tristesse. La demoiselle semblait vidée de son optimiste et de sa joie légendaire. Elle n’était qu’une fourmi perdue dans une montagne.

« Qui êtes-vous ? Que voulez-vous ? Pourquoi me faites-vous cela ? » Elle planta ses yeux dans les siens dans un silence absolu. « Je vais te le dire. Parce que je suis bien luné. Et que je suis une personne absolument sympathique. Bon, je veux bien te croire, ça doit pas se voir en ce moment. » Cet homme était complétement cinglé. Eprise d’un nouveau désespoir, elle tira une nouvelle fois sur ses liens lorsqu’il toucha son front. Mais elle ne récolta rien de plus que de la douleur. « Je m'appelle... En fait, mon nom n'a pas la moindre importance. Ce qui en a c'est pourquoi je fais ça, n'est-ce pas ? Tu n'as pas à t'en faire. Tu m'es trop précieuse, je ne peux pas me permettre que tu meurs. De nous deux, j'ai plus de chance de mourir écrasé par une voiture moldue que toi de mourir ici dans cette pièce. » S’en était trop. Elle profita du fait qu’il était penché sur elle pour lui cracher au visage. Elle allait certainement regretter son geste. Même surement mais puisqu’elle n’avait plus rien à perdre, elle allait jouer avec le diable. « Il faut être pourri jusqu’à la moelle pour faire ce que tu fais. » jeta-t-elle avec haine. « Dis-moi, tu as été le bouc émissaire dans ton enfance alors tu tentes de te venger sur tout ce qui passe ? » Arrogance. Insolence. Elle finirait par le percer. Elle se le jurait.

Son visage lui disait vaguement quelque chose. Elle était certainement de l’avoir déjà vu. Aveuglée par la peur, Lou n’arrivait pas à réfléchir. Tout était flou, beaucoup trop flou. Elle ferma les yeux pensant que le noir pourrait l’aider. Rapidement, elle parcouru sa vie, chercha dans les moindres recoins de son esprit et puis, elle trouva. « Tu étais à Poudlard. Solitaire. » Son cœur battait la chamade. Elle était terrorisée. Il ne fallait pas qu’il attrape une quelconque seringue, un quelconque instrument. Il fallait absolument qu’elle le retienne près d’elle. « J’ai raison, n’est-ce pas ? Tu étais le bouc émissaire à Poudlard. Alors tu te venges. Un homme si intelligent traité de la sorte. » Elle déglutit bruyamment, la mâchoire tremblante. « Tu as dû monter un dossier sur moi. Tu connais mes faits et gestes. Tu connais mon passé, certainement. Ne me dis pas non. Tu sais ce que j’ai vécu alors pourquoi tu refais exactement avec moi ce qu’ils ont fait avec toi. Qu’est-ce que je t’ai fait ? » Elle espérait que ses paroles le fassent réfléchir mais au fond d’elle, elle n’y croyait pas. « Laisse-moi partir… S’il te plait. » Elle n’allait pas le supplier. Hors de question. Et pourtant, son innocence l’avait poussé à rêver d’une échappatoire.

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Hippolyte L. Deveraux


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MessageSujet: Re: The only source of knowledge is experience ▽ Lou   The only source of knowledge is experience ▽ Lou EmptySam 26 Juil - 23:34

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Les expériences d'Hippolyte étaient sacrées. Si au début, elles n'étaient qu'un simple moyen d'occuper ses soirées, finalement, elles lui étaient devenues indispensables, aussi indispensables que l'oxygène qui pénétrait dans ses poumons. Il en était devenu accro. C'était le mot. Un véritable camé au sang, aux expérimentations douteuses et sans doute controversables. Mais il s'en fichait. Dans sa tête, son but, son intérêt pour la science, sa quête de découvertes et de réponses étaient tout à fait louables. À son humble avis, on devrait même le sponsoriser pour cela. Mais pour le moment, il gardait tout cela pour lui. Parce que tout d'abord, si quelqu'un de son entourage l'apprenait, il se ferait enfermer. Enfin, sans doute pas les Mangemorts qu'il fréquentait. Mais pour tous les autres... Ce qu'il faisait dans la pièce de la douleur, c'était... spécial. Oui, spécial, c'était peut-être le mot. Ensuite, il avait envie de garder ses petites expériences pour lui, tant qu'il n'avait pas de résultats concrets et concluants. Hippolyte détestait tellement l'échec. Il en avait presque une peur bleue. Il avait toujours tout réussi. Tout. Ses BUSES, ses ASPICS, ses études théoriques de médicomagie, son travail. Bref. Enfin, il avait toujours foiré ses relations amoureuses, mais ça, c'était tout à fait normal. Les tueurs sans scrupule, les Mangemorts, n'avaient pas vraiment la côte auprès des femmes. Et c'était pire en ce qui concernait le jeune français qui ne se considérait absolument pas comme un canon de la société. Les gars comme lui ne pouvaient pas tout avoir : il ne pouvait pas être beau et intelligent. Son cerveau était ce qui faisait de lui l'homme qu'il était. Et il pensait tellement vite. Tellement vite. Tellement vite qu'il en oubliait parfois l'essentiel. Lou était là. Elle était là avec lui, terrorisée. La peur la paralysait. Et c'était bien normal, après tout. De temps à autres, il songeait à l'endormir, à lui donner une potion pour qu'elle se taise, mais cela altérerait le cours de l'expérience, alors il ne pouvait se le permettre. Il fallait vraiment qu'elle soit en pleine possession de ses capacités. Enfin, ou presque. Parce qu'à cet instant précis, on pouvait bien penser qu'elle avait sombré dans la folie, tellement elle faisait son possible pour défaire ses liens. Elle avait mangé du lion au petit déjeuner ou quoi ? Il surveilla sa tension, sa température, et il sentit bien que poser ses doigts froids sur sa peau avait été un supplice pour elle. Elle planta ses yeux dans le regard hazel d'Hippolyte et cessa de bouger. La menace du sédatif était souvent fatale à Lou. Comme pas mal d'autres de ses cobayes, ils craignaient l'inconnu, ils craignaient la perte de mémoire. Bref.

Alors qu'il se penchait pour mieux regarder la pupille de ses yeux, elle lui cracha à la figure. Ne réagissant pas, trop surpris, les gouttes de la salive de la née-moldue coulèrent lentement le long du menton tandis qu'il se redressait lentement. Lentement. Très lentement. Trop lentement. Jamais on avait osé lui faire un tel affront, et Hippolyte ne savait pas comment reprendre le dessus après cela. Il attrapa sèchement le tee-shirt de Lou qu'il déchira en tirant dessus, dévoilant son ventre et sa poitrine, et s'essuya avec. « Il faut être pourri jusqu’à la moelle pour faire ce que tu fais. » cria-t-elle, lâchant tout fort ce qu'elle pensait sans doute depuis plusieurs minutes. Bizarrement, au fil du temps, il avait fini par ne plus écouter ni entendre les insultes qu'elle s'égosillait à lui jeter à la figure. « Sans doute. » D'un ton insolent, elle déclara ensuite : « Dis-moi, tu as été le bouc émissaire dans ton enfance alors tu tentes de te venger sur tout ce qui passe ? » Les yeux froncés, le regard plissé, il la scruta attentivement. Elle était plus jeune, tellement plus jeune, elle ne pouvait pas se rappeler de lui. Il joua la carte du bluff, celle pour qui il était très doué : « C'est exactement ça. » Elle ferma les yeux et il en profita pour vérifier son pouls au poignet. Il fallait l'avouer, sa véhémence n'était pas habituelle, et il n'était pas vraiment familiarisé avec tant de vigueur et de virulence. « Tu étais à Poudlard. Solitaire. » Comptant toujours dans sa tête les battements de son cœur, il ne répondit pas. Merde, non. Elle ne devait pas se souvenir. Elle ne le devait pas. « J’ai raison, n’est-ce pas ? Tu étais le bouc émissaire à Poudlard. Alors tu te venges. Un homme si intelligent traité de la sorte. Tu as dû monter un dossier sur moi. Tu connais mes faits et gestes. Tu connais mon passé, certainement. Ne me dis pas non. Tu sais ce que j’ai vécu alors pourquoi tu refais exactement avec moi ce qu’ils ont fait avec toi. Qu’est-ce que je t’ai fait ? » La gorge sèche, il déglutit doucement et murmura : « Tension très élevée. Va falloir que tu te calmes plus que ça. » Bien entendu, il venait d'ignorer tout ce qu'elle venait de dire, lui donnant en quelques sortes raison. Mais il était trop troublé pour ça. C'était la première fois qu'elle le reconnaissait. La première fois. « Laisse-moi partir… S’il te plait. » Il soupira. « Je ne peux pas. Je ne peux pas faire ça. T'es indispensable à mon programme. » Il la regarda, ses yeux brillaient d'une lueur qu'il ne lui connaissait pas. Il avait presque pitié. C'était bête non ? La plupart des mangemorts étaient impitoyables. Mais Hippolyte n'était pas comment la plupart de ses compatriotes. Parce qu'il n'avait pas toujours été comme ça. Il était même plus sympathique étant jeune. Disons plutôt qu'il n'était pas sadique, pas bizarre, pas masochiste, pas fou, pas cinglé, pas tout ce qu'il était à présent. Hippolyte décida de jouer un jeu dangereux. Il décida de lui dire la vérité. Après tout, lorsqu'il aurait terminé, il lui lancera un oubliette, comme toujours et elle n'aura plus aucun souvenir de l'expérience, ni de la conversation. Et pendant qu'il lui parlait, elle se calmerait peut-être ? Ainsi, il pourrait continuer son expérimentation tranquillement. Parce que pour le moment, tant que son rythme cardiaque était trop élevé, il ne pouvait pas faire grand chose. « Toi, tu ne m'as rien fait. Vraiment rien. Je n'ai absolument rien contre toi, ni contre les nés-moldus. Bien au contraire. Vous êtes l'élite parmi les moldus. Ceux qui ont échappé à un destin tragique. Moi, je veux juste comprendre. Comprendre comment des enfants de moldus se retrouvent avec des pouvoirs magiques alors que rien ne les disposait à en posséder. Ne t'en fais pas Lou, ce que je t'ai dit tout à l'heure, c'est vrai. Je ne vais pas te faire du mal. C'est promis, tu m'es trop précieuse. J'ai certainement pas effectué trente-cinq expériences sur toi pour te voir mourir maintenant. » Elle allait sans doute devenir folle après avoir dit ça, alors Hippolyte ajouta : « Ne t'en fais pas voyons, t'es encore vivante non ? Tu n'as jamais souffert. Du moins, pas à la limite du supportable. » Puis, dit : « Et tu sais, ça m'étonne un peu que tu te souviennes de moi à Poudlard, tu es vraiment plus jeune que moi. C'est vrai que j'ai vécu certains moments difficiles à l'école. Mais pas plus que d'autres. Il y a toujours eu les brutes et les souffres-douleurs. C'est dur, mais c'est la vie. On passe tous par là. » Vérifiant les liens qui tenaient Lou, Hippolyte s'éloigna quelques secondes de la table et attrapa la seringue qu'il avait préparé. « Prête pour l'injection C25 ? Ne t'en fais pas, tout se passera bien. » Maintenant fermement le bras gauche de la rouquine pour éviter qu'elle ne bouge, il planta l'aiguille dans sa veine et pressa la seringue. Il n'avait plus qu'à atteindre. Pitié, par Morgane, faites qu'elle ne meure pas ! Bon, il y avait vraiment peu de chance pour qu'elle clamse entre ses bras. Après tout, il avait fait des essais cliniques sur d'autres moldus, et ils avaient tous survécu. Il n'y avait vraiment aucune raison pour qu'elle succombe à l'injection. Aucune.

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Lou J. Stanhope

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MessageSujet: Re: The only source of knowledge is experience ▽ Lou   The only source of knowledge is experience ▽ Lou EmptySam 9 Aoû - 4:33





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Fear is ever-changing and evolving


La réaction à l’affront que la jeune demoiselle venait de faire à Hippolyte mit un temps avant de faire surface. Lou avait pu contempler sa salive glisser le long de la peau de son geôlier avant de s’élancer vers la liberté pour mieux heurter le sol de plein fouet. Il s’était redressé lentement, beaucoup trop lentement au goût de la jeune femme qui réalisait seulement maintenant les conséquences monstrueuses que pourrait avoir son acte irréfléchi. Qu’allait-il faire ? L’étrangler ? La blesser ? La torturer ? Après tout, il l’avait dit lui-même : il ne voulait pas la tuer. Et quoi qu’elle fasse, il ne la tuerait pas. C’était un avantage que Lou ne pouvait pas refuser. Pourtant, son arrogance n’allait pas être sans conséquences. Après s’être redressé, la lourde main de son agresseur se referma sur son fin t-shirt et, dans un mouvement sec, arracha la moindre résistance sur son passage. Le corps de Lou fut soulevé avec une violence déconcertante. Retenue par ses liens, elle gémit sous la vive douleur que lui provoqua l’étranglement. Un bruit sec déchira le silence morbide découvrant sans la moindre pudeur la pâleur de sa peau. Elle se sentait nue, horriblement proie. Elle se sentait dominée, se sentait réduite à néant. Et cette sensation ne s’arrangeait pas le moins du monde lorsqu’il la fixait avec insistance. Lou réalisa soudain qu’il devait la connaitre par cœur, du moins physiquement. Cette pensée lui tira au cœur et elle dut se faire violence pour ne pas rendre son dîner. Elle se sentait mal, horriblement mal. Elle sentait son cœur battre à tout rompre dans sa cage thoracique, menacer de briser ses côtes pour s’évader dans un recoin isolé ou nul ne viendrait le taquiner. La froideur de la salle lui glaçait le sang. Elle sentait désormais les moindres mouvements d’airs que provoquaient les mouvements de son agresseur, elle sentait l’air courir sur sa peau nue et hérisser son épiderme.

« Tension très élevée. Va falloir que tu te calmes plus que ça. » Lou reprit peu à peu ses esprits. Son monologue semblait fonctionner. Elle le savait, elle l’avait déjà croisé  dans les couloirs de Poudlard et sa réponse confirmait ses pensées. Et pourtant, la réplique suivante lui assena un coup de massue. Indispensable ? Elle, née-moldue, était indispensable à son programme ? Quel programme ? Pour faire quoi ? Pour qui ? Elle ne comprenait pas et n’arriverait certainement pas à comprendre. « Toi, tu ne m'as rien fait. Vraiment rien. Je n'ai absolument rien contre toi, ni contre les nés-moldus. Bien au contraire. Vous êtes l'élite parmi les moldus. Ceux qui ont échappé à un destin tragique. Moi, je veux juste comprendre. Comprendre comment des enfants de moldus se retrouvent avec des pouvoirs magiques alors que rien ne les disposait à en posséder. Ne t'en fais pas Lou, ce que je t'ai dit tout à l'heure, c'est vrai. Je ne vais pas te faire du mal. C'est promis, tu m'es trop précieuse. J'ai certainement pas effectué trente-cinq expériences sur toi pour te voir mourir maintenant. » Lou était sur le point de répliquer jusqu’à ce que le mot « trente cinq » résonne dans son esprit affolé. Lentement, sa bouche s’entre-ouvrit sous l’étonnement et ses pupilles cherchèrent une part de mensonge dans les yeux de son geôlier. Mais rien. Tout ceci semblait vrai. Horriblement vrai. « Tr… tren… trente… cinq ? » Lou fronça les sourcils et se mit à respirer plus rapidement, plus fortement. Animée d’une nouvelle force, elle tenta une nouvelle fois de tirer sur ses liens mais il n’y avait rien à faire, elle ne pouvait pas s’en libérer, pas toute seule. Elle voulait partir, elle voulait s’enfuir loin, courir à en perdre haleine, se réfugier dans ses bras protecteurs, s’endormir à jamais. Mais elle était seule, désespérément seule parmi ses murs trop propres et cette odeur de stérilisation. Achevée par la nouvelle que venait de lui annoncer le savant fou, son esprit se verrouilla et ses yeux regardèrent le vide. Ses poings s’agitaient machinalement, automatiquement, dans un mouvement de saccade à la recherche de la liberté. Elle bredouillait des phrases, incompréhensibles jusqu’à ce que ses liens se resserrent. Elle ne voulait pas savoir, non, elle ne voulait pas. Elle allait finir par se réveiller, tout ceci n’était qu’un mauvais cauchemar. « Prête pour l'injection C25 ? Ne t'en fais pas, tout se passera bien. » Prise d’une violence peu commune, Lou s’agita une nouvelle fois mais en vain. Son mouvement d’échappement fut si fort que l’une de ses articulations craqua sous la tension. Résignée, fatiguée, elle se contenta de sentir la chaleur de la main de cet homme sur son bras, de sentir cette piqûre, cette aiguille trouer sa chaire si douce et perforer l’une de ses nombreuses veines. « Ne fais pas ça… Tu n’étais pas comme ça, on ne peut pas être aussi …. » Lou n’eut pas le temps de finir sa phrase que le liquide s’engageait déjà dans sa circulation sanguine. Apeurée, elle posa lentement ses yeux sur la seringue puis sur son bras qui prenait dangereusement une couleur indéfinissable. « Qu’est-ce que… » Son cœur eut un raté avant de s’accélérer à nouveau sous le trop plein de stress. Quelque chose allait mal se passer, c’était obligatoire. Cette expérience allait mal tourner. Vraiment mal tourner.

Quelques secondes plus tard, la née-moldue sentit une chaleur vive envahir son bras et remonter jusqu’à son épaule. Machinalement, elle serra le poing et siffla entre ses dents. Elle cherchait à comprendre ce qu’il se passait. Plus le temps passait et plus l’idée de mourir cheminait dans son esprit. Elle était consciente qu’elle n’allait pas en sortir indemne et au vu de la tournure des évènements, elle n’allait pas en rescaper tout court. Et en moins de temps qu’il ne l’eut fallu pour le dire, la chaleur se transforma en douleur et irradia tout son corps. Attaquée, elle tenta de se recroqueviller mais ses liens la retinrent. Elle se tourna à droite, à gauche, se retourna, tenta de se retourner. Ses yeux se fermèrent sous l’intense douleur tandis que ses dents se plantaient dans sa lèvre inférieure jusqu’au sang. Sans s’en rendre compte, Lou enfonça ses ongles dans ses paumes de main, insensible à la douleur supplémentaire qu’elle s’infligeait. Elle était incapable de parler, incapable de lui crier d’arrêter. Tout son corps se révoltait, se tendait, se contractait sous la douleur que ce poison provoquait en elle. Ce feu hardant qui dévorait ses entrailles, cette vive brûlure que le moindre mouvement amplifiait par mille. Elle avait peur, elle avait mal. Seule. Elle voulait hurler, elle voulait appeler à l’aide mais ses cordes vocales refusaient de lui obéir. Petit à petit, la molécule traversa la barrière de cellules qui protégeait encore son cerveau. Petit à petit, les formes autour d’elle se déformèrent, se confondirent, s’assombrirent. Elle avait l’impression d’être dans un mauvais rêve, victime d’une mauvaise blague. Son souffle se saccada sous ses images d’immondices tandis qu’un goût ferreux imprégnait doucement son palais. Rapidement, trop rapidement, son souffle devint rauque et râpeux, elle cherchait à respirer, elle se forçait mais l’air ne passait plus. L’air refusait de descendre dans ses alvéoles et de s’échanger avec le CO2. Elle étouffait. Elle étouffait mais, étrangement, cette douleur n’était rien comparée à celle qui circulait dans ses veines, dans sa tête. Pourtant, l’instinct de survie la fit tousser pour tenter de dégager ses voies aériennes mais en vain. Seul un mince filet de sang s’égara sur sa joue par la commissure de ses lèvres. Lou voyait la mort défiler devant ses yeux, elle la voyait déformée, cette faucheuse vêtue de noir, elle la voyait vaciller comme une flamme bousculée par le vent. Sa flamme à elle menaçait de s’éteindre si personne ne faisait rien. Ses poings se desserrent, ensanglantés puis elle se mit à griffer la table avec une hargne dévorante. Elle était trop jeune pour mourir, beaucoup trop jeune. Elle avait encore tant de choses à faire, tant à apprendre, tant à défendre. Tant à … Petit à petit, elle perdit le fil de sa pensée. Plongée dans une noirceur d’incohérences, Lou finit par décrocher de la réalité bercée par ces images déformées, inventées et détestées, laissant seulement ce petit corps s’agiter comme un dément dans la froideur de ces quatre murs.


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Hippolyte L. Deveraux


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MessageSujet: Re: The only source of knowledge is experience ▽ Lou   The only source of knowledge is experience ▽ Lou EmptyMer 22 Oct - 5:21

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Lou était très agitée. En même temps, comment ne pas l'être dans de telles circonstances ? Après tout, Hippolyte n'était pas vraiment le genre de personne qui pouvait rassurer une autre, il était plutôt de ceux qui donnait la frousse une fois qu'on se retrouvait face à lui. Il était vrai qu'autrefois, le jeune Français n'était pas comme cela. Il vivait heureux et simplement, même s'il n'était personne, vivait dans l'ombre des autres et dans la crainte que ses bourreaux ne reviennent pour lui massacrer les os. Son apparence physique ingrate avait fait de lui un bouc-émissaire, ses notes outrageusement excellentes lui avaient offert bon nombre de jalousies. Et ces personnes envieuses n'avaient jamais pu le supporter. Il était toujours plus facile de s'attaquer à plus faible que soi, plutôt que d'affronter réellement l'autre. Intellectuellement, bien entendu qu'il leur était supérieur. Mais physiquement, il ne l'était pas. Et son cœur, autrefois, était pur. Pur. Sans rancune, ni haine, ni volonté de faire souffrir autrui. Juste un petit cœur, mis à mal par des années de souffrance extrême et de l'alcoolisme de son père. Mais pur tout de même. Poudlard l'avait changé. Un peu. Mais jamais vraiment. Il avait grandi, avait oublié tous ses malheurs, était revenu en France, avait repris sa vie d'avant sans aucun scrupule, sans aucun regret. Il avait trouvé une vie qui lui convenait là-bas. Sa petite sœur était son rayon de soleil, il ne vivait que par elle et pour elle. Sa mère était enfin heureuse, débarrassée du poids d'un mariage raté. Il avait une petite amie extraordinaire, Sienna, belle comme le soleil, aussi drôle qu'on pouvait l'être. Il l'aimait vraiment, à cette époque. Puis, tout avait changé. D'un jour à l'autre.

Dire que le décès prématuré de sa cadette l'avait perturbé était peu dire. Il l'avait transformé. Transformé en un monstre sanguinaire tout d'abord, un monstre qui ne rêvait que d'une seule chose, venger sa sœur, tuer les personnes responsables de sa mort. Et c'est ce qu'il avait fait. Rapidement.  Il les avait massacré, les uns après les autres. Sans jamais n'avoir de regrets. Puis, il y avait pris goût. Oui, désormais, on pouvait dire que l'homicide était devenu son passe-temps favori. Mais en dehors de cela, il avait aussi besoin d'une activité plus saine : les expériences sur les moldus et nés-moldus.

Pour en revenir à Lou, Hippolyte l'aimait vraiment beaucoup. Il fallait l'avouer, c'était une personne tout à fait charmante, vive, intelligente. Chiante aussi. Énervante. Insupportable. Mais il mettait toujours cela sur le coup des liens qui l'enserraient à la table d’auscultation. Il fallait l'avouer, cela ne devait certainement pas l'aider à se sentir à l'aise ici. Parfois, il aimerait qu'elle soit consentante. Cela simplifierait tellement les choses. Imaginez. Une relation à la limite du sado-masochisme entre un presque médicomage et une jeune et belle née-moldue, ravie de pouvoir participer, à l'aide du don de son corps, à ce que serait probablement la plus grande découverte scientifique sorcière de tous les temps, une fois qu'Hippolyte aura touché son but. Bien entendu, il en était encore loin. À vrai dire, il n'en était encore qu'au tout début. Il fallait l'avouer : la recherche était longue et fastidieuse. Et puis le jeune homme cumulait deux métiers et n'avait que peu de temps pour lui. Il aurait aimé en avoir davantage, ce qui sera probablement le cas lorsqu'il sera médicomage à temps plein. Il comptait bien continuer pour travailler dans la recherche à mi-temps, et par voie de conséquence, ses expériences deviendraient alors son but ultime. Mais il n'en était pas encore là. Pas encore. Mais bientôt.

Se reconcentrant sur Lou, il la regarde balbutier :  « Tr… tren… trente… cinq ? » Souriant un peu plus, se souvenant de chacune d'entre elles, Hippolyte leva les yeux au ciel. Enfin, au plafond. Il n'était pas si cruel avec elle. Elle était née chanceuse, après tout. Elle faisait partie de ses très précieux cobayes, ceux qu'on ne veut pas voir mourir, au risque de perdre des mois, même des années de travail. Il avait trop galéré pour cela. Il la regarda se débattre lorsqu'il lui injecta le serum, il la regarda s'agiter, il la regarder bredouiller « Ne fais pas ça… Tu n’étais pas comme ça, on ne peut pas être aussi …. Qu’est-ce que… » Immédiatement, Hippolyte attrapa son poignet et commença à compter son rythme cardiaque. Il s'accélérait, mais ce n'était pour le moment que le contre-coup du stress auquel il la soumettait bien volontiers. Des gouttes de transpiration commencèrent à ruisseler sur le corps de la jeune femme, roulant de ses temps jusqu'à son cou, puis ses clavicules. Elle était effrayée. Il lâcha sa main et se contenta de l'observer. Lou tenta de se contorsionner, pour défaire ses liens peut-être. Mais ils étaient solidement attachés, elle pouvait faire tout ce qu'elle voulait, ça ne marcherait pas. Elle étouffait, elle se convulsionnait, la vie semblait s'échapper. Fronçant les sourcils, croisant les bras autour de sa poitrine, Hippolyte réfléchit. Ses précédents sujets n'avaient pas vraiment réagi comme cela. Vraiment pas. En réalité, il devait y avoir un facteur qu'il ne comprenait pas : les quatre sujets ayant reçu cette injection n'avaient pas convulsé comme cela. Au contraire. Le calme et la sérénité les avaient envahi, alors qu'ils étaient pourtant soumis à un stress intense deux minutes auparavant. Et presque aussitôt, ils rentraient dans un sommeil profond. Pourquoi ? Le sang. Le sang. Le sang. Il avait trouvé. Peut-être. Les quatre sujets étaient moldus. Lou était née-moldue. Il devait faire d'autres essais. Sur d'autres sujets. Sur des sorciers. Sur d'autres nés-moldus. Et si cette injection était la base de tout ? Et si elle agissait sur le gène responsable de la magie ? Tout excité par sa peut-être et probable découverte, le jeune homme se reconcentra sur Lou, qui visiblement, ne vivait pas très bien l'injection. Lorsqu'elle commença à vouloir se faire du mal et à s'étouffer, Hippolyte réagit, exaspéré par son attitude. Il prit sa baguette, et sans réfléchir, la pointa vers elle et murmura : « Impero. Abigo. » Deux sorts lancés rapidement : le premier lui ordonnant mentalement de rester calme et de ne pas bouger, le deuxième plus physique qui extrayait l'injection du sang de la rouquine. Il vit le corps de la rouquine se détendre peu à peu, sa température redevenir normale, ainsi que les battements de son cœur s'espacer. C'était fascinant comment les sortilèges pouvaient être puissants. Assez puissant pour combattre une injection ? À moins que le comportement de Lou n'était qu'une réaction somatique à un trop gros stress psychologique ? Se retournant pour allumer son dictaphone, Hippolyte murmura : « Injection C25 sur sujet 696. Échec de la procédure. Résultats incohérents avec groupe contrôle. Nécessite d'autres batteries de tests. » Il détacha Lou, sachant fort bien qu'elle ne bougerait pas. Il l'assit sur la table, remit presque tendrement les mèches de ses cheveux derrière ses oreilles. « T'inquiète. » Il l'a prit dans ses bras, sortit de son appartement et transplana jusqu'à l'endroit miteux où Lou habitait. Il la coucha dans son lit, fit disparaître le sang et toutes autres traces de preuves de son expérience. Portant sa main à sa tête, Hippolyte se posa quelques secondes à ses côtés, une violente migraine lui tambourina les tympans. Il était fatigué, trop fatigué. L'exaltation, l'expérience, le boulot, le stress. Tout cela était épuisant, à la longue. Il était temps de partir et de dormir un peu. Il se leva, et commença à s'en aller, avant de se souvenir qu'il ne lui avait pas effacé la mémoire. Quelle stupidité. Levant la baguette vers elle, il murmura : « Oubliettes. » Deux minutes plus tard, il était affalé dans le canapé de son appartement, et dormait à poings fermés, sans savoir que son sort n'avait fonctionné qu'à moitié, sans savoir qu'il venait de commettre la plus grosse erreur de sa vie, et que tout allait bientôt se retourner contre lui.

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