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 sometimes I think that it's better to never ask why ⊹ Ashara

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Aidan E. Campbell

Bipolar Disorders
Aidan E. Campbell


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MessageSujet: sometimes I think that it's better to never ask why ⊹ Ashara   sometimes I think that it's better to never ask why ⊹ Ashara EmptySam 31 Mai - 23:35

Aidan ∞ Ashara
Bursting through a blood red sky, a slow landslide and the world we leave behind. It's enough to lose your head disappear and not return again... When I fall to my feet, wearin' my heart on my sleeve. All I see just don't make sens.
« Dis, t'as fais ton devoir de Divination ? Nan parce que j'ai rien compris, moi, je sèche complet ! » Aidan se retourna, il n'avait pas bien dormi cette nuit, des mauvais rêves qui venaient le hanter. Comme le jour de la mort de sa mère, ou la dispute entre lui et Ashara qui mit fin à leur amitié, ou presque.. De ses yeux cernés par la fatigue, il regardait un ami à lui déblatérer sur le fait qu'ils devraient leur donner des devoirs plus faciles et moins longs, que la Divination ne servait à rien si ce n'est à nous faire travailler plus. Le cadet des Campbell semblait amusé par la situation, si on nous faisait étudier la Divination c'était bien pour quelque chose et la naïveté de son ami le faisait bien rire. Et puis tout ce qui tournait à propos de la Divination lui faisait inlassablement penser à sa sœur adoptive. Et voilà, ses pensées se centraient à nouveau sur ce petit bout de femme. Cela faisait des mois qu'ils ne s'étaient pas parlés, elle lui avait tourné le dos et il ne comptait pas faire le premier pas pour réparer ce qu'elle avait détruit, tout était de sa faute à elle, pas à lui ou peut-être qu'il n'aurait pas dû être si protecteur, la laisser respirer un peu. Non ! Il ne devait pas penser comme ça, il devait la détester comme elle le détestait sûrement, il avait été trop gentil et sa gentillesse lui était retombée dessus, alors s'en était fini, il n'aiderait plus personne, ne parlerait plus à Hastings. Il la détestait tellement, ou il essayait du moins. Mais rien ne marchait, il la traitait de tous les noms dans sa tête et s'excusait tout de suite après, il draguait des filles devant elle et lui jetait des regards noirs pour ensuite se donner des claques intérieurement. Arrêter de penser à elle, se changer les idées ou mettre un terme à leur relation, c'était cela qu'il lui fallait. Un nouveau point de départ. Il était déjà devenu assez populaire à force de se bagarrer quand on lui manquait de respect, ou qu'on osait le bousculer. Il était devenu violent, ça avait ravi son frère, c'est sûr mais Aidan n'était pas heureux, il ne le serait plus jamais, pas sans elle en tout cas. Alors il feignait de rire devant Rhys, il faisait comme si faire parti des obscurs et être incontrôlable lui plaisait, mais à vrai dire, il se détestait lui-même, il détestait qui il était devenu mais il n'y avait plus de machine arrière possible et si on regardait bien, il avait bien fait de rejoindre les obscurs, déjà parce qu'il rendait fier sa famille, et parce qu'au final, c'est eux qui allaient gagner. Les résistants étaient faibles, ils ne savaient pas diriger comme il le fallait et les impartiaux, eux, étaient faibles, des lâches comme disait si bien son frère.

Son ami le sortit de ses pensées en agitant sa main devant les yeux bleus du brun, il lui sourit, un léger sourire qui déforma ses lèvres, comme pour lui faire comprendre qu'il en avait fini avec ses rêveries. « Je te parlais, Aidan. » Il le regarda, fronça un sourcil et répondit comme si de rien était. « Si tu me demandes de t'aider, ce sera non, c'est pas comme ça que tu vas réussir ta scolarité et puis je fais pas dans les œuvres de charité alors bouge-toi le cul et travailles, ça te fera du bien de faire marcher ton cerveau de temps en temps. » Il ne voulait pas être méchant, son ami le savait, après tout, c'était comme ça qu'il fonctionnait, ses réparties étaient tranchantes, sincères mais elles n'étaient pas sorties pour faire du mal à autrui, à quelques exceptions près, bien sûr. « Bon bah je vais bouger mon cul, comme tu dis si bien. » Ils se mirent à rire avant qu'ils ne partent chacun de leur côté. Le benjamin de la famille ne savait pas ce qu'il pouvait bien faire à part arpenter les couloirs les mains dans les poches, il s'ennuyait tellement que tous ses devoirs étaient déjà finis et la plupart rendus. Ce n'était pas un intello, il était juste doué en cours et avait plus de faciliter que d'autres pour certaines matières, mais il y avait bien un cours qu'il détestait ; les potions. Il n'était pas mauvais, mais il n'était pas bon non plus. Il soupira, lui qui croyait pouvoir être heureux à Poudlard se trompait complètement, c'était d'un ennui, sa vie était tout simplement ennuyeuse. C'est alors que ses pas le menèrent à la bibliothèque, il pourrait réfléchir tranquillement ou lire un livre. Il poussa la porte, et pénétra dans la salle. Il n'y avait pas beaucoup d'élèves, quatre ou cinq, certains travaillaient, d'autres parlaient en essayant d'être discrets, ce qui était peine perdue. Et puis il y avait elle, celle qui ne quittait pas ses pensées, celle qui le torturait. Il la regarda longuement, il la trouvait si belle lorsqu'elle lisait, et il n'avait qu'une envie ; mettre la mèche qui gâchait sa vue derrière son oreille. Elle se mit à le regarder, elle-aussi, elle s'était sûrement sentie observer et ils s'observaient encore, sans une seule fois se regarder dans les yeux avant qu'il ne le fasse, qu'il plonge son regard azur dans celui marron d'Ashara. Magnifiques prunelles, magnifique chevelure, magnifique visage, magnifique corps. Non, il ne devait pas penser à elle ainsi alors il secoua la tête et lui lança un regard noir, il commençait à perdre la tête et tout ça à cause d'elle. Puis une fille vint l'accoster, lui qui n'était pourtant pas un dragueur, l'était devenu rien que pour rendre jalouse son ancienne confidente, son ancien tout. Il se mit à la faire rire, effleura même le bras de la jeune fille qui, après avoir lancé un coup d’œil furtif à la jolie brune, lui glissa un papier dans sa main qu'il accepta volontiers avant qu'elle ne parte. Et rien que pour remuer le couteau dans la plaie, il vint s'asseoir aux côtés de « Lily » après avoir pris un livre qu'il ouvrit sans vraiment le lire.

Ils restèrent ainsi de longues minutes qui parurent interminables pour le jeune Serdaigle, n'allait-elle donc jamais prendre la parole ? Soudain, un autre Gryffondor vient s'asseoir à leurs côtés, poussant légèrement Aidan qui grogna de mécontentement alors qu'il venait d'effleurer l'épaule de la jeune rouge et or. « Tu pourrais dire pardon, c'est une marque de politesse quand on empêche quelqu'un de lire, c'est peut-être un autre trait des Gryffondor d'être impolis. » Il venait de s'adresser au jeune homme, même si intérieurement il voulait que la première partie de sa phrase sur le pardon puisse faire comprendre à Ashara qu'il voulait des excuses, mais qu'il ne lui accorderait pas, c'est certain, pas avant qu'elle ne fasse tout pour se faire pardonner, il s'était battu pour elle alors qu'elle l'avait lâchement abandonné dès qu'elle avait eu d'autres amis, il n'avait été qu'un pion dans le jeu de la jeune Hastings, elle s'était servie de lui, c'était une manipulatrice. Il devrait la détester alors pourquoi il n'y arrivait tout simplement pas ? Pourquoi il ressentait ces petits picotements au ventre dès qu'il l'effleurait ou qu'elle l'observait ? Et le Gryffondor malpolie s'en alla, après tout, Aidan était maintenant connu pour ses sautes d'humeurs et son impulsivité. Il avait envoyé un gamin à l'infirmerie il y a quelques jours de cela, mais il n'avouera jamais qu'il l'avait frappé parce qu'il avait osé dire du mal d'Ashara, oh ça non, il préférait faire croire qu'il l'avait frappé parce qu'il l'avait poussé sans s'excuser. « Tu devrais prendre exemple sur lui et déguerpir, Ashara. On ne veut pas de manipulatrices ici. »
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Ashara L. Hastings

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MessageSujet: Re: sometimes I think that it's better to never ask why ⊹ Ashara   sometimes I think that it's better to never ask why ⊹ Ashara EmptyVen 22 Aoû - 1:49


« and i will stumble and fall,
i'm still learning to love, just starting to crawl »



C’était un coup de poignard dans le cœur, et petit à petit, il remuait la lame dans la plaie, indifférent à la douleur qu’il causait. Ou plutôt non. Il savait ce qu’il faisait. Elle le comprit alors qu’il lui lançait un regard, il semblait fier de lui, fier de voir la douleur dans son regard. Elle chassa les larmes qui perlaient au coin de ses yeux, ravala le soupire triste qui pointait le bout de son nez. Il ne méritait pas sa tristesse, il ne méritait plus rien d’elle. Mais était-ce réellement sa faute ? Elle finit par tout de même soupirer. Ashara n’avait pas voulu venir en bibliothèque, elle n’avait pas voulu sortir de son lit à vrai dire ce jour-là. Les rêves venaient la tourmenter un peu plus chaque jour, rêves, cauchemars, réalité, fiction, tout se mêlait et elle ne parvenait plus à discerner le vrai du faux. Pire, elle se mettait à avoir des visions pendant la journée, chose qu’elle ne contrôlait plus, ou presque, depuis sa dispute avec Aidan. Avant cela, elle était parvenue à maîtriser cette malédiction que d’autres s’entêtaient à appeler don. Ce n’était pas un don, c’était un fardeau, un poids dont elle se serait bien passée. Et plus elle était fatiguée, plus elle faisait des cauchemars et tombaient en transe durant la journée, c’était une sorte de cercle vicieux qui semblait s’être amplifié depuis qu’elle ne parlait plus à son frère adoptif. Et elle n’en pouvait plus. Elle était épuisée, lessivée. Et cela commençait à se voir sur son visage. Elle tentait de masquer le tout à l’aide de crème et de fond de teint, elle qui ne se maquillait pour ainsi dire jamais, mais les cernes bleuissaient sous ses yeux, marquant son regard, ses traits se creusaient eux aussi, car l’appétit semblait l’avoir quitté à son tour, parti avec Aidan. Certains avaient plaisanté sur le sujet, lui demandant si elle se nourrissait, puis très vite, le rire avait quitté la question, pour être remplacé par un ton plus sérieux, plus inquiet. Elle assurait qu’elle mangeait, qu’elle dormait. Elle mentait, encore et encore et encore, pour ne plus voir le regard inquiet des autres, pour ne pas avoir à répondre à leur question. Elle ne voulait pas qu’on la plaigne, elle avait choisi son destin, avait fait ce qu’il fallait pour faire sortir une des meilleures personnes qu’elle connaissait de sa vie. Elle avait repoussé Aidan, l’avait renvoyé vers son frère et c’était probablement une erreur, la plus grande erreur de sa vie, erreur qu’elle regrettait depuis le moment où elle l’avait commise. Elle n’avait pas voulu qu’il choisisse, pas voulu qu’il la déteste par après. Elle n’avait pas compris qu’elle ne pouvait décider pour lui, pas de la façon dont elle l’avait fait néanmoins. Elle était fautive, mais elle n’avait jamais trouvé la force de s’excuser. Au fond, elle pensait avoir agi pour son bien, persuadée qu’il comprendrait. Mais Aidan n’avait pas compris, il n’avait vu là qu’une trahison, il n’avait pas réalisé qu’elle ne voulait pas lui tourner le dos, l’oublier, le poignarder de la sorte. Alors elle comprenait sa réaction, elle comprenait qu’à son tour il cherche à la faire souffrir, et dieu savait à quel point il y arrivait.

Elle aurait aimé poignarder cette fille. Elle aurait voulu lui lancer un sort, agrandir ses dents, la couvrir de pustules, mieux, elle aurait aimé l’envoyer en enfer, loin, très loin d’eux et le regard qu’Aidan lui lança n’arrangea rien. Il s’assurait qu’Ashara ne loupait rien de la scène qui se déroulait à quelques mètres d’elle. Pas de soucis, elle ne détourna pas les yeux, incapable de comprendre ce qui se passait chez Aidan, pourquoi il agissait de la sorte. Elle était pourtant persuadée de le connaître, mais elle découvrait un tout nouvel aspect de sa personnalité, un aspect qu’elle n’aimait pas, qu’elle ne reconnaissait pas et surtout qui ne collait pas avec le jeune homme qu’elle connaissait. Elle serra les dents, glissa un sourire sarcastique à Aidan et à son tour se tourna vers un jeune homme qu’elle connaissait. Elle n’était pas douée pour la drague, mais, étrangement, ce jour-là elle parvint à faire cela naturellement. Elle glissa un mot à un autre gryffondor, une connerie, un sourire. Elle espérait que son petit manège fonctionne. Elle voulait envoyer un message à Aidan, lui faire comprendre qu’il pouvait faire ce qu’il voulait à présent, elle n’en avait plus cure. Il ne faisait plus partie de sa vie, tout comme il l’avait effacée de la sienne. Elle le sentit pourtant s’approcher, se glisser à ses côtés. Ash n’osa pas le regard, elle se fixa sur le livre qu’elle était entrain de lire, son corps tendu, chacun de ses muscles prêts à fuir si elle le devait. Que faisait-il ? Ils n’avaient pas été si proches depuis … Et bien depuis cette fameuse dispute entre Rhys, Aidan et elle. Elle s’en souvenait comme si c’était hier. Elle qui avait tout commencé, lui qui l’avait crue innocente, et le regard fier et conquérant de Rhys quand la vérité avait éclaté, quand elle avait avoué qu’elle avait commencé leur duel, qu’elle avait voulu prouver à Rhys qu’elle pouvait se débrouiller seule, qu’elle n’avait pas besoin d’Aidan pour la sortir de toutes les mauvaises passes dans lesquelles elle se trouvait. Elle n’avait pas voulu briser leur relation, elle n’avait pas voulu le blesser, elle avait agi pour elle, et elle regrettait ce geste égoïste. Mais elle n’avait pas pu s’excuser, elle n’avait jamais su trouver les mots. Tout sonnait faux, imparfait. « Tu pourrais dire pardon, c'est une marque de politesse quand on empêche quelqu'un de lire, c'est peut-être un autre trait des Gryffondor d'être impolis. » Elle se figea. Ash savait pertinemment que ces mots lui étaient destinés. L’autre élève déguerpit. Elle déglutit difficilement, se rendant compte qu’elle avait retenu sa respiration jusque là.  « Tu devrais prendre exemple sur lui et déguerpir, Ashara. On ne veut pas de manipulatrices ici. » Elle ne répondit rien dans un premier temps. « Manipulatrice ? On en est donc arrivé là. Bien, je me casse. » Elle se leva, prête à partir, mais se ravisa. « Il ne t’es jamais venu à l’idée que mon conflit avec Rhys ne le concernait que lui, et pas toi ? Il ne t’es jamais venu à l’idée que, peut-être, j’avais fait ça pour moi et non contre toi, que toi, tu étais la seule personne en qui j’avais confiance, à qui je pouvais espérer dire les choses que j’ai dites ce jour-là sans avoir peur de te perdre ? » Elle se moquait bien de savoir qu’elle avait haussé le ton, que les autres les observaient, ils pouvaient voir, ils pouvaient se délecter des larmes qui roulaient à présent sur ses joues. « Tu n’as rien compris Aidan, tu n’as jamais voulu comprendre je crois. Tu étais juste content que je sois la méchante dans l’histoire, celle qui t’avait tourné le dos, alors que ce n’était pas à toi que je tournais le dos, mais à lui. C’est lui que je ne supporte pas, toi, toi je … » Elle se tut. Toi, je t’aime. Voilà ce qu’elle avait failli lui dire, voilà ce qu’elle voulait lui dire depuis le début dans le fond. Mais elle se rattrapa. « Mais tu t’en fous, tu t’en fous de savoir ce que je ressens, pas vrai ? C’est plus simple de me détester, de me jeter tous les tords. Alors s’il te plait, laisse moi tranquille. Je ne veux pas me battre avec toi, je suis épuisée de me battre sur tous les fronts. » Elle repensa à son dernier conflit, au cou reçu au coin de la lèvre, le bleu qu’il avait laissé et qui se voyait encore un peu, seulement si on observait le visage de la jeune femme attentivement. Elle aurait voulu faire demi-tour, partir, s’enfuir, mais son corps refusait à présent de répondre à son cerveau. Ses pieds semblaient coincer au sol, coller, incapables de bouger.
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