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 devil in my luchbox ◊ hipazim

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MessageSujet: devil in my luchbox ◊ hipazim    devil in my luchbox ◊ hipazim  EmptyMer 5 Fév - 11:03

i have to look up to see hell
hipazim
Il hurle, tu souris. Tu ressens sa douleur et sa terreur jusqu’au fin fond de tes tripes, doux murmure à ton oreille, l’arôme du sang affolant tes papilles, électrisant tes sens. Tout ton corps en alerte, attiré par cette souffrance que tu chéris tant. Tu le saignes, comme un porc dans un abattoir, la lame s’enfonçant dans sa chair aussi facilement qu’un couteau chauffé à blanc trempé dans du beurre. Tu souris tellement que tes joues te font mal, dément que tu es. Un gosse le soir de noël n’aurait pas les yeux brillant que les tiens en cet instant. Il te supplie, tu ris. Ils essayent tous de te supplier un moment ou un autre, même dans leur égo de mâle trop fier, ils commencent toujours par t’insulter, te cracher au visage essayant de te montrer qu’ils ont encore des couilles entre les jambes, couilles que tu leur coupe bien vite. Ils n’ont pas de rôle dominant dans cette pièce, ils ne sont plus rien dès lors qu’ils franchissent le pas de cette porte, ils ne deviennent qu’une nouvelle lubie, un nouveau passe-temps de quelques heures tout au plus avant que tu ne te lasses. Oui c’est un défaut à noter chez toi. Tu te lasses très vite, trop vite, surtout pour eux. Ses cris frappent contre les parois insonorisées rendant leurs sons plus percutant, faisant vibrer tes tympans, vibrer ton âme souillée par toutes les horreurs que tu as commise. Tu jubiles. Complètement. « Pitié ! » pitié. Tu n’as jamais réellement comprit ce terme. Pitié. Pourquoi le prendrais-tu en pitié, tu ne le connais, il ne t’apporte rien au quotidien, tu connais son nom seulement parce qu’on t’a refilé son dossier il y a une heure à peine au ministère. Il n’est qu’un nom sur un papier, une mission classée dans les archives, un vague souvenir dans les pensées de ses proches, comme le sentiment d’avoir perdu quelque chose qui vous échappe complètement. Pitié. Tu ne lui dois rien, sauf peut-être la mort. Un rire rauque secoue ton torse. Tu t’éloignes, le laissant enchainé au mur. Tu l’observes, le sang coulant sur son corps à moitié nu, tapissant le sol dans un rouge carmin brillant, tu aurais presque envie de te rouler dedans. Tu es hypnotisé par cette beauté, cette pureté, cet élixir de vie si précieux et pourtant si facile à extraire de son propriétaire. Tes doigts caressent ton menton, rappant sur ta barbe naissance, tes yeux céruléens dévalant sur ce corps inconnu comme un peintre observerait son œuvre d’art. C’est ce qu’il est. Une de tes œuvres. Mais une œuvre encore inachevée. Comme un peintre à court d’inspiration tu l’observes encore et encore, sous toutes ses formes, tu te demandes quel endroit tu pourrais lacérer, découper, brûler, écharper, griffer, quel endroit pourrait le faire hurler au point qu’il se brise lui-même les cordes vocales. Cruelle dilemme. Il continue sa douce litanie de supplications idiotes, il pense que te parler de sa femme, de son fils, t’amadoueras. Pauvre con. A croire qu’il n’a pas encore assimilé qui se trouvait devant lui. « Ta femme ? » un sourire fait trembler tes lèvres. Ton regard s’allume d’une démence effrayante, ton cœur s’affole sous l’adrénaline d’une souffrance à prévoir. Tu vas l’achever sur place, en atteignant l’organe le plus fragile qui soit, son cœur. « Tu veux la revoir ? » ta voix est douce, calme, terrifiante. Toute ta folie filtre à travers chaque pore de ta peau, tu t’approches d’un pas puis d’un autre vers cette âme en peine qui secoue frénétiquement la tête comme si tu venais de lui proposer de le laisser en vie. Comment peut-on être aussi naïf. Tu lèves ta main, tes doigts glissant le long de sa joue, redessinant la ligne de sa mâchoire, tu continues ta descente sur sa gorge, sa trachée au niveau de la pomme d’Adam pour finir ta course sur son torse. Ta caresse pourrait paraitre presque tendre, tu le vois frissonner d’horreur, il a raison, tellement raison. Tu entends un bruit à l’étage qui te fait sourire d’avantage, tes lèvres laissant apparaitre une lignée de dents blanches parfaitement alignées. « Souhait exaucé » au même instant la porte s’ouvre en haut des escaliers, le bas de plafond vous empêchant l’un comme l’autre de voir qui est l’intrus. Lui doit penser qu’il s’agit d’un sauveur, son sauveur qui le sortira d’ici, un potentiel résistant, un membre de Lord ou juste une personne prenant en pitié ses hurlements, toi tu sais que la folie meurtrière elle-même vient de pénétrer dans la pièce.

Une femme dévale alors les escaliers, se fracassant les membres sur les marches rudes de l’escalier, tu observes la tête blonde de la femme taper avec violence sur une des marches avant qu’elle n’atterrisse comme une poupée de chiffon sur le sol dur de ta cave. Belle entrée en scène chérie. Tu relèves les yeux vers le haut des marches quand tu vois apparaitre deux chevilles dotées de talons hauts affriolant. Juste à cette vue tu sens l’excitation croître dans ton bas ventre. Les jambes descendant doucement les marches, le bois craquant sous l’agression des talons aiguilles jusqu’à ce que ton regard puisse croiser celui de cendre, la folie en personne faisant son apparition. Tu n’entends plus les cris, les supplications, les gémissements de douleur, tu ne vois qu’elle. Tu la bouffes des yeux sans vergogne avant que le gémissement de la femelle à terre te détourne de cette vision aussi machiavélique qu’érotique. Ton attention se porte de nouveau sur l’homme qui regarde sa femme avec horreur. Oh oui il est à l’agonie. Tu peux presque entendre son cœur ralentir au fur et à mesure qu’il regarde sa moitié dépérir avec lui. Tu attrapes son visage dans ta main, enfonçant tes doigts dans ses joues pour lui faire mal. « Alors tu ne me remercies pas ? Moi qui aie si gentiment accédé à ta requête ? » Tu lis la terreur, le dégoût profond au fond de ses prunelles, ça te rassasie. Tu le relâches, frappant au passage l’arrière de son crâne contre le mur. Ton regard dérive de nouveau vers la femelle au sol qui commence à bouger. Heureusement. Tu as presque cru que cette petite chute l’avait tué, ça aurait été dommage elle aurait loupé l’accomplissement de ton œuvre d’art dont son mari est l’attrait principal. Ton regard remonte graduellement le long du corps de celle qui tu n’avais pas le droit de désirer fut un temps, un droit que tu as pris il y a maintenant bien longtemps. Tes jambes te portent naturellement vers celle qui te complète, tes mains se posant sur ses hanches fines. « Il n’y a plus aucun respect de nos jours. » ton sourire fait écho au sien, sa folie ne l’a rendant que plus désirable. Tu lèves une main, ton doigt traçant un sillon sur sa lèvre inférieur, la tâchant du sang carmin de ton œuvre avant de te pencher pour venir cueillir avec ta langue ce nectar que tu affectionnes tant. Le goût métallique se mêlant à la saveur propre de ta douce sœur. Un soupire s’échappe de tes lèvres encore proches des siennes avant que tu ne rompes totalement l’étreinte, te tournant vers la table jonchée d’instruments, attrapant ton paquet de cigarettes dans ta poche pour en allumer une. « Je suis à court d’inspiration. Je voudrais le faire hurler comme un porc mais également ne pas le tuer pour le faire durer…mais j’ai l’impression de me répéter dans ce que j’ai déjà fait. » Tu parles tout seul, expirant la fumée nocif de tes poumons. Appuyant ton menton sur ton pouce, tu observes sans vraiment les voir les outils, tu as envie de nouveau, de neuf, quelque chose à laquelle tu ne t’es pas encore essayé, et puis tu ne dois pas perdre de vue que tu dois faire parler cet abrutit, il n’est pas là non plus gratuitement contrairement à sa femelle et à son… « Tu as des nouvelles d’Hippolyte ? Il devait déjà être ici avec le gamin depuis dix minutes. Il sait pourtant que je déteste les retards… » Tourné de nouveau vers Nimhoë, tu portes ta cigarette à tes lèvres, relevant les yeux vers le plafond quand un bruit sourd se fait entendre à l’étage. Quand on parle du loup. Avec eux deux tu es sûr de pouvoir terminer ce que tu as si bien commencé.


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MessageSujet: Re: devil in my luchbox ◊ hipazim    devil in my luchbox ◊ hipazim  EmptyLun 10 Fév - 13:41

i have to look up to see hell
hipazim
Tu arrives enfin chez toi, dans ta maison, ta demeure. Tu traînes derrière toi, la raison de ton excitation et de ta rage. Ton nouveau jouet, ton amuse-bouche, ton passe-temps, ton plaisir. Depuis que tu la traines, elle ne fait que hurler, appeler à l’aide, te supplier de la relâcher. Elle faisait tout ce qu’une victime devait faire, tout ce qu’une victime faisait à chaque fois. Le même refrain, les mêmes notes, cette répétition est lassante à la fin. N’y en a-t-il pas un pour relever un peu le niveau ? Pour renouveler ? Apporter de l’originalité ? Mais où va le monde ? C’est aux agresseurs de fournir tous les efforts pour tenter de varier les plaisirs. C’est inéquitable ! « Pitié, je vous en supplie, j’ai un fils … » Un gosse ? La pauvre. Elle avait décidément raté sa vie. Une malchanceuse. Mais il faut de tout pour forger un monde, des gagnants et des perdants. Elle faisait partie de la seconde catégorie naturellement. Tu ne réagis pas, tu continues d’avancer, tenant d’une main ses cheveux, la tirant sans ménagements. Elle, elle se laisse pitoyablement glisser sur le sol comme un rat mort. Aucune véritable lutte, juste des petits cris. C’est minable. Il faut tout faire par soi-même. « Pitié, je vous en supplie … » Elle pleure. T’en peux plus. Tu la relèves violement, la balances contre un mur et la maintient debout en la transperçant de ta lame saillante. Accrochée comme un tableau, c’est beau l’art. Tu te figes en face d’elle, tu hoches la tête intriguée. Tu es fascinée par ses larmes, par la lueur dans ses yeux, le désespoir y nait petit à petit, mais ce n’est pas encore ça. Tu t’approches, poses ta main sur le pommeau de ton poignard, l’enfonçant un peu plus : « Si tu ouvres encore une fois ta grande gueule … » Tu souris : « … Je te coupe la langue. » Tu sors la lame de sa chair, son corps retombant sur le sol. Ta main empoigne à nouveau ses cheveux, il est temps de rejoindre ton amant. Arrivée devant la porte menant à votre salle favorite après la chambre, tu l’ouvres et jette le corps comme un vulgaire sac poubelle. Tu attends qu’elle soit en bas, tu te délectes de sa chute, tu imagines sa souffrance, qui ne va cesser de s’accroître. Tu veux la voir sombrer. Tu veux la voir couler. Tu veux la voir souffrir. Comme d'habitude. Noire.

Les talons aiguilles martèlent les marches à chacun de tes pas, comme les aiguilles de l’horloge annonçant le jugement dernier. Tu descends lentement, faisant tournoyer ton instrument entre tes doigts rouge, jusqu’à ce que tu puisses voir ton adoré. Tu souris encore, passant la lame brûlante sur tes lèvres. Le voir ainsi ne fait qu’augmenter le désir, la passion de la violence et du sang. Tu ris, en voyant l’état dans lequel il a mit l’homme. C’est magnifique, d’une beauté renversante. Tu es presque jalouse de ce qu’il a accompli, de ce qu’il fait en général de ses mains et de ses outils. Tu es jalouse de la façon dont il est capable d’embellir même, la plus détestable des races : les moldus. « Alors tu ne me remercies pas ? Moi qui aie si gentiment accédé à ta requête ? » Tu t’accroupis au-dessus de ta poupée, elle bouge à peine, il ne faudrait pas qu’elle meurt tout de suite, il ne faudrait pas qu’elle loupe le spectacle. Tu empoignes ses cheveux, bien qu’elle n’en est déjà plus beaucoup, l’obligeant à regarder son mari. Ce serait dommage qu’elle passe à côté. Il fallait qu’elle comprenne, qu’elle réalise. Qu’elle réalise dans quel enfer, elle était tombée : « Regardes … » Toi-même tu ne peux détacher ton regard pétillant, de tout ce sang qui glisse gracieusement du corps de l’homme, pour s’écouler majestueusement sur le sol : « N’as-tu jamais rien vu d’aussi splendide ? » Tu murmures à son oreille. Et le regard que son mari vous jette, il est terrorisé, il est dégouté. Tu noircies. Tu retournes ta victime et plonges dans ses yeux. Non non non. Ils ne sont pas désespérés. Ils ne sont pas désespérés. Tu grognes. Ton visage se tord. Tu la frappes. Le coup part avec une telle force que le craquement de sa mâchoire se brisant résonne dans la pièce. Ce n’est pas fini. Tu te relèves, massant tes phalanges déjà violettes de coups passés. Rapidement tu sens des mains se poser sur tes hanches : « Il n’y a plus aucun respect de nos jours. » Tu lui souris : « Plus aucun respect » souffles-tu chaudement. Tu le laisses faire, tu n’as rien à dire, tu ne bouges, le dévorant simplement de tes yeux enflammés. Tu sens le liquide glisser sur tes lèvres, et alors que ta langue aurait aimé cueillir la liqueur, ce sont celles de ton amant qui s’en chargent. Tu soupires, les flammes de la convoitise te dévorent, tu le veux. Et alors que tu l’aurais plaqué contre le sol pour assouvir tes pulsions, il coupa net à votre étreinte. Te laissant sans rien. Comme un bout de viande qu’on aurait agité devant un chien affamé, sans jamais ne le lui donner. Connard. Tu te vengerais plus tard. « Je suis à court d’inspiration. Je voudrais le faire hurler comme un porc mais également ne pas le tuer pour le faire durer…mais j’ai l’impression de me répéter dans ce que j’ai déjà fait. » Tu souris, le problème ne se poserait pas longtemps, Kazhan regorge d’idées des plus torturées, dans ce domaine, vous êtes les meilleurs. Tu ne doutes pas un seul instant, qu’il trouvera bientôt une nouvelle idée remarquable dont tu seras atrocement jalouse : « Je suis sûre que tu trouveras une solution mon amour. » Le mot amour réveilla amusement ta victime, pour une raison des plus mystérieuses. Elle se traina dans la pièce, se rapprochant de son mari avec agonie. Tu t’installes à côté de ton autre, un air moqueur défigurant ton visage d’enfant : « Non mais regardes là. » Tu lui prends délicatement sa cigarette pour en inspirer une bouffée que tu expiras presque aussitôt : « Tu savais que la mienne était enceinte ? » La moquerie se métamorphose en sadisme, et une lueur noire plonge tes prunelles dans un néant d’atrocités. La femme semble t’avoir entendu, elle pose ensanglantée une main protectrice sur son ventre. Tu attends. Tu sais qu’elle va le faire. Tu n’attends que ça. Elle va craquer. Et tes yeux avides, sourient déjà du spectacle à venir : « Par pitié … Mon enfant … Epargnez-le ! » Elle a parlé. Froidement tu rends la cigarette à Kazhan, te penches sur les instruments soigneusement alignés sur la table et te diriges vers ta proie. Pauvre et frêle qu’elle est, où pense-t-elle aller ? Tu t’accroupis au-dessus d’elle, l’obliges à te regarder dans les yeux. Elle sait déjà ce qui l’attend, cette pauvre blondasse hypocrite : « Non ! Non ! Pardon ! Pardon ! Je ne le ferais plus, je vais me taire ! Je ne le ferais plus ! Par pitié ne me faites rien ! » Tu observes son regard, le désespoir n’y est pas encore. C’est plutôt de la terreur, mais il n’y a aucun abandon encore. Ce n’est pas ce que tu veux. Toi tu veux ce moment précis où les victimes acceptent, où les victimes acceptent qu’il n’y plus aucune chance. Où elles acceptent la mort imminente. Mais l’effroi est un bon début, et cette conne transpire l’épouvante. Tu te penches, de sorte à ce qu’aucun mots ne lui échappe, de sorte à ce qu’elle admire dans tes yeux, l’absence totale de compassion : « Vois-tu en moi, ne serait-ce qu’une once de pitié ? » Elle te dévisage, elle ne comprend pas. Elle commence à se questionner. Pourquoi eux ? Pourquoi elle ? Qu’est-ce que vous leur vouliez ? Tu allais répondre à toutes ces questions, toi, ô sainte fille du diable : « Vois-tu … » Malgré que le ton choisit, soit celui de la confidence, ta main empoigne son visage, tes doigts s’enfonçant dans ses joues ; lui arrachant à hurlement, sa mâchoire ayant été fragilisée par le coup précédent : « … Je ne fais pas ça parce que c’est toi spécialement … Je n’ai aucun autre motif, si ce n’est celui du plaisir. » Tu appuies tes genoux sur ses épaules, elle ne pourra rien faire, elle n’est déjà plus rien. Et elle commence à comprendre. Tu ne la quittes pas des yeux : « Alors maintenant dis moi … Vois-tu en moi ne serait-ce qu’une once de pitié ? »  Elle te fixe. Elle se vide. Tu souris. Un sourire rouge, tes dents et tes lèvres se teintant du sang de son mari : « La réponse est non. » Ta main lâche ses joues pour ouvrir sa bouche et aller chercher sa langue ; elle se débat un peu, mais elle n’est pas dans un état propice au combat, pauvre poupée de chiffon ; ton outil dans l’autre main, tu l’enfonces entre ses dents et coupe. Ca pisse le sang, c’est merveilleux. « Ca l’empêchera de dire des conneries. » Les cris du mari résonnent, un écho. Ils sont beaux tout de même ainsi, se sont des martyres représentants de la misère de leur espèce. Tu gardes ton trophée dans le creux de ta main, la moldue s’est évanouie. C’est dommage. Tu la retournes, faudrait pas qu’elle s’étrangle avec son sang. Ou peut-être après, là c’était encore trop tôt. Son mari te traites de tous les noms, il ne s’arrête pas, il pleure, il crie, il insulte. Il ne s’arrête pas. C’est affligeant à la fin. Lassée, tu te diriges vers lui et lui enfonces la langue de sa femme dans la bouche, un peu de scotch par-dessus pour que ça tienne : « Ta gueule. » Reposant l’instrument sur la table avec légèreté, tu retrouves ta place auprès de lui : « Tu as des nouvelles d’Hippolyte ? Il devait déjà être ici avec le gamin depuis dix minutes. Il sait pourtant que je déteste les retards… » Tu admires de loin ton chef d’œuvre, ça commence bien, mais tu as peur que l’excitation retombe aussi vite ; il serait temps que le troisième mousquetaire arrive. Il se faisait désirer : « Il ne devrait plus tarder. » Au même moment le plafond gronde. Tu ris.

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Hippolyte L. Deveraux


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MessageSujet: Re: devil in my luchbox ◊ hipazim    devil in my luchbox ◊ hipazim  EmptySam 22 Fév - 2:24

i have to look up to see hell.
HIPAZIM


Tu portes ta main à ton nez où une goutte de sang vient de s'écouler. Tu relèves la tête et tu murmures : « T'aurais jamais du faire ça. » Tu lèves ta baguette et tu murmures doucement, d'une voix totalement insensible et froide : « Endoloris. » Tu le vois se tordre de douleur, sans que cela ne te fasse mal d'une quelconque manière. Tes yeux fatigués n'éprouvent aucune pitié à faire souffrir ce gamin, car il l'a mérité. Il faut l'avouer, ce coup de batte de cricket en pleine figure, tu ne l'avais vraiment pas vu venir. Tu dois admettre néanmoins que cela rajoute un peu d'excitation à la traque. Au moins, pour une fois, ce n'est pas si facile. Quand les victimes se laissent capturer trop facilement, cela devient lassant. Aujourd'hui, c'est un peu différent néanmoins. Ce gosse de quatorze ans en a dans le gilet, et ça te plaît pas mal. Tu sors un mouchoir de ta poche et essuies l'hémoglobine qui coulait toujours de tes narines. Tu soupires et ramasses la batte que tu fais tourner dans ta main droite. Tu t'approches de lui, toujours étendu par terre, il te regarde, tu lui souris et tu abats de toutes tes forces et d'un coup sec son arme improvisé sur son abdomen. Tu le vois se plier de douleur, se tenir le ventre et tu soupires. « Mhum, ce n'est que du bois, mais ça fait mal quand même. » Tu te penches et l’agrippes par ses cheveux. « T'es vraiment un p'tit con, à cause de toi, je suis en retard. » Kaz va encore gueuler en disant que t'es pas capable d'être à l'heure, pourtant, c'est souvent toi le plus ponctuel des trois. Tu bailles. Tu t'ennuies un peu en fait. Tu espères que rejoindre tes acolytes te redonnera envie de sourire. Ces derniers temps, ça ne va pas trop, tu sens que tout change, que quelque chose en toi que tu ne saurais nommer te pousse à avoir des envies que tu ne devrais avoir, et cela te fait peur. Tu crains qu'on ne se rendre compte du jeu auquel tu joues, et tu te sais mauvais comédien. Mais tu gardes le visage impassible, en toute circonstance. Il ne faut jamais faillir. « Tu préfères quoi ? La batte ou la baguette ? » Il te scrute, il ne comprend pas trop le dilemme qui t'assaille. Tu choisis pour lui lançant de nouveau le sortilège de la douleur, puis, dans une pulsion malsaine, tu lui assignes un coup de batte dans la tête. Il s'évanouit. Tu soupires : « Nan mais t'évanouis pas putain ! » Tu lui décoches un coup de pied dans les bijoux de famille, et tu tapotes son buste, mais il ne se réveille pas. « T'es vraiment un gros nul. » Tu te penches, et l'hisses sur ton dos. Tu transplanes jusqu'au manoir des Strugatsky. Tu lâches le gosse sans aucun ménagement. Son corps touche le sol lourdement. Tu regardes autour de toi. Tu as toujours adoré cet endroit, ressemblant davantage à un château hanté qu'à un logis chaleureux. Tu te frottes les yeux. Tu entends le gamin gémir. « T'es réveillé ? Oh trop cool ! » Tu te rends compte que tu ressembles à un garçon qui vient de déballer un jouet. Et c'est vrai que tu joues avec la vie humaine comme un bébé avec son doudou. Tu n'as que faire de son existence. Pourquoi mériterait-il de vivre ? Ce pauvre gars qui n'a aucun pouvoirs magiques ? Pourquoi mériterait-il plus de vivre que ta petite sœur ? Tu y penses beaucoup en ce moment. Déjà dix ans sans elle et depuis ces dix ans, tu en as fait du chemin, tu n'es plus le même depuis longtemps, et tu ignores si c'est bien ou si c'est mal. Tu tergiverses pendant plusieurs secondes avant d'entendre un bruit au sous sol. Kaz et Nim sont déjà là. Tu pousses le jeune homme avec ta baguette, tu le laisses tomber dans les escaliers, ignorant que Nim a fait exactement la même chose il y a moins de deux minutes. Tu apparais dans la pièce et tu passes ta main dans tes cheveux, et tu ne t'excuses pas pour le retard. Les excuses, c'est pour les faibles, et tu le sais que trop bien. Tu t'approches de tes amis, ta famille, ton frère et ta sœur, et tu te places à leurs côtés. Une moue soucieuse se lit sur ton visage alors que tu regardes le spectacle qui s'offre à toi. Le mari est avachi tout près de sa femme, qui n'a pas l'air d'aller très bien. Tu te penches vers elle, et tu remarques qu'elle a la langue coupée, que le sang n'arrête pas de couler, que son homme n'a pas franchement l'air dans un meilleur état. Tu lèves ta baguette, et tu teins ces cheveux blonds en bruns. Qu'on ne te pose pas de question, tu es bizarre, tu le sais, mais tu t'en fiches. Tu n'as pas besoin de te cacher devant Nim et Kaz, ils te connaissent, ils savent à quel point tu es quelqu'un qui a besoin de faire des choses extravagantes. C'est réellement un besoin. Les blonds, ça te fait penser à ta sœur, et ça te fait trop de mal de tuer des blonds. Leur faire mal, pourquoi pas, mais les tuer, c'est autre chose. Teindre leur chevelure n'est qu'un subterfuge ridicule et tu sais qu'au fond ça ne change rien, mais tu le fais tout de même, histoire de tromper ton esprit pendant quelques instants. Tu analyses la situation, et la femme se réveille doucement, et porte la main à son ventre. Tu comprends tout de suite. « Oh nan, Nim, tu nous ramènes une femme enceinte, t'es dégueulasse là, les femmes enceintes, on touche pas. » Tu déclares. Tu mens bien sûr. Tu veux juste voir dans ses yeux de l'espoir, comme si tu allais la sauver, comme si tu allais empêcher qu'elle crève comme une merde. Pour qu'elle y croit encore plus, tu lances un sort sur sa langue, arrêtant l'hémorragie. Tu soupires, tu attrapes son menton, tu la regardes dans les yeux, et tu crois y lire de la reconnaissance. Tu murmures doucement à son oreille : « Ça va aller, ne t'en fais pas, ça va aller... » Tu observes son mari, il te remercie à mi-mots et tu déclares : « Ne me remercie pas toi, tu devrais plutôt me supplier de l'achever après ce que j'ai appris sur elle. » Il te regarde d'un air interrogateur, et la femme aussi. Tu souris. Ils ne comprennent pas. Tu te relèves. Tu soupires. Tu fais valser le corps de leur fils jusqu'à eux, et il s'écrase sans douceur contre le mur. « Tu savais que ce morveux n'est même pas ton vrai fils ? T'es certain que celui qu'elle porte est de toi ? » Tu baisses la tête, comme si tu étais désolé pour lui, mais en vérité, tu souris. « Bah quoi, tu t'es jamais demandé ce qu'elle faisait pendant ses cinq à sept ? » Tu regardes le mari demander des explications, le jeune pleurer comme une femmelette, la mère qui ne comprend rien. Tu aimes foutre la merde, et tu es même ravi de le faire. Tu veux qu'ils se déchirent, qu'ils se battent peut-être même, et pourquoi pas jusqu'à la mort ? Cela serait tellement rigolo en vérité. Tellement rigolo. Tu en jubiles d'avance. Tu fais taire le père avec un sortilège de mutisme. « Bon. Maintenant que j'ai votre attention, vous allez m'écouter. » déclares-tu. Tu t'adresses au père, et tu demandes : « On va jouer à un petit jeu. » Tu vois qu'ils ont tous les trois la frousse. Tu jettes un coup d'oeil vers les Strugatsky et demandes : « Des suggestions ? » Ils haussent les épaules, te laissant faire. Tu applaudis comme un gosse, montrant une fois de plus ton extravagance et ta bizarrerie naturelle, et tu commences à réfléchir. Qu'est-ce que tu vas bien pouvoir inventer aujourd'hui... Tu n'as pas trop d'idées. « Mhum. Je sais pas trop. Disons, tu choisis entre ton pseudo-fils qui ne l'est pas vraiment et ta femme loin d'être sainte-nitouche. Dilemme. Je tuerais l'autre pour toi. T'as vu comme je suis gentil ? » Tu le vois qui commencer à supplier, à supplier, il te demande de le prendre en pitié, il se met à genoux devant toi, touche tes chaussures, tu recules et tu lui donnes un coup de pied sur le buste. « Ne me touche surtout pas ! » Tu ne veux pas qu'il te salisse. Les moldus, quelle race inférieure. « GROUILLE. Mes potes, ils ne sont pas très patients, et pas très conciliants non plus. Pas plus que moi d'ailleurs. » Tu as hâte de voir ce qu'il va se passer. Doucement, tu sors d'une de tes poches intérieures ton couteau favori. Celui qui te suit partout, c'est ton plus fidèle compagnon, et surtout, il ne te déçoit jamais, lui. « Alors, qu'est-ce que tu choisis ? On a pas toute la journée. » Tu commences à t'impatienter, tu tapes du pied. Tu regardes Kaz et tu lui donnes ton accord du regard. Vas-y, tue-le lui, ou elle, ou le gosse, peu importe. Peu importe celui qui meurt, tu riras.

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