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 shalina ▽ Welcome to the new age

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shalina ▽ Welcome to the new age Empty
MessageSujet: shalina ▽ Welcome to the new age   shalina ▽ Welcome to the new age EmptyLun 11 Nov - 9:53

Welcome to the new age
shalina
Un nouveau départ. Une nouvelle vie loin de Poudlard et ses affres, ses sbires, ses gamins en uniformes qui pourtant auraient pu encore porter des couches culottes à la hauteur de leur immaturité et débilité, ses guerres à deux noises, ses bals saupoudrées de paillettes et de jus de citrouille pour tromper l’esprit de l’horreur de la réalité pendant quelques instants futiles, ses cours où le mot d’ordre était plus la torture que l’apprentissage. Toute cette merde concentrée en un seul et même endroit était maintenant derrière vous et tu ne pouvais que t’en féliciter. Posté devant le miroir de ta petite salle de bain, tu observes ton reflet, tu sembles presque mieux, normal malgré les marques encore bien présente de ton altercation avec Rose. Les cernes en dessous de tes yeux se sont quelque peu estompées, ton visage semble moins creusé, tu as même l’impression d’avoir pris un peu de poids rendant ta musculature fine plus attrayante, ouai toi aussi tu avances, tu changes, tu évolues mais surtout tu grandis. Un léger sourire se dessine sur tes lèvres en repensant aux derniers évènements, il y a quelques mois jamais tu n’aurais pensé te retrouver ici, dans cet appartement que tu partages avec une autre élève de ton école, une gryffondor qui est devenue en l’espace de quelques mois à peine ton oxygène et ta porte de sortie vers la guérison. Il y a encore quelques mois tu étais ce garçon étrange de Poudlard, traversant les couloirs comme un spectre sombre tes poches pleines de substances que les élèves s’arrachaient pour échapper un peu à cette réalité qu’ils n’ont pas choisi, une réalité que tu as créé de toutes pièces pour toi oublier ton propre passé, ta maladie. Une camisole de molécules pour contenir la douleur, mieux étouffer ses cris, édifier un rempart entre le réel et toi. Tu étais fermé au reste du monde, ne prenant que le nécessaire sans t’encombrer du surplus. Les relations humaines t’importaient peu, à quoi bon s’enticher de personnes qui finiront toujours par partir, te laissant sur le carreau avec ton cœur en miette, ton âme criant sous le poids de la solitude. Tu as fait le choix d’être seul et au final tu as très bien vécu comme ça avant de rencontrer cette personne différente, unique. Elle, une boule d’énergie à la chevelure de feu, un caractère de merde aussi volcanique qu’imprévisible. Tu l’as embrassé, elle t’a giflé pour ensuite te rendre ton baiser. Cette relation est née d’incompréhension, d’angoisse, de découverte. Tu étais comme un animal sauvage qu’il fallait apprivoiser avec patience, et elle a été cette patience que tu n’as jamais connu auparavant, creusant toujours plus la surface pour découvrir l’être minuscule qui était blottit l’intérieur. Cet enfant solitaire qui en réalité n’a jamais su comment établir une quelconque relation avec autrui sauf dans la violence, la destruction et le sexe. Tu lui as montré ton passé en connaissant les risques mais elle est restée, elle t’a tenu la main, t’a écouté, murmuré des paroles pour apaiser les nerfs de ton cerveau à vif et maintenant vous êtes ici. Ton reflet te rend ce sourire presque niais que tu arbores en repensant à votre dernière soirée dans le château, quand les mots ont fusé hors de tes lèvres pour lui demander de vivre avec toi. Sincèrement autant être honnête, ta demande était pathétique, elle ressemblait plus à un croisement d’un ado en crise qu’à une réelle demande romantique. Tu as été maladroit, ne plaçant pas les bons mots au bon endroit, te reprenant à plusieurs fois pour être clair, précis, sans lui faire peur avec une stupide demande en mariage ou autre, tu voulais juste cette sécurité qu’elle sera avec toi dehors, qu’elle ne lâchera plus ta main, qu’elle te permettra de respirer normalement encore quelques temps. C’était malhabile oui, mais c’était toi, vous. Passant une énième fois ta main dans tes cheveux humide, tu finis par sortir de la salle de bain, le cerveau encore embué par ces souvenirs présents et la dose de bonheur en poudre que tu as pris plus tôt. Tu as l’impression de voler au-dessus du tapis moelleux alors que tu te diriges vers la porte de la chambre encore plongée dans la pénombre.

Poussant cette dernière, le parfum de l’ancienne gryffondor te saute aux narines et tu fermes les yeux un court instant, encore surprit de t’enivrer toujours autant de cette odeur fleurit. Tu distingues assez facilement la silhouette longiligne de ton amante, son souffle lent et régulier trahissant le sommeil encore profond dans lequel elle est plongée. Tu culpabilises presque de la réveiller maintenant mais c’est une demande exprès de sa part alors tu t’exécute. Contournant le lit, tu viens t’assoir sur le matelas, observant son visage paisible dans la pénombre. Tes yeux glissent naturellement vers sa gorge et tu sens ta poitrine se serrer avec violence, le souvenir de tes mains sur sa gorge fragile encore bien à vif dans ton esprit. Tu te demandes chaque fois à quel moment tu recommenceras, à quel moment une nouvelle crise prendra le contrôle de ton corps pour la blesser voir pire. Tu n’as pas eu de crise depuis que vous êtes ici mais vous savez tous les deux que ce n’est qu’une question de temps. Tu espères juste que cette fois ci Pálina n’hésitera pas à te blesser à son tour pour t’empêcher de commettre l’irréparable. Secouant la tête pour évacuer ces images, tu tends la main faisant courir tes doigts sur la peau nue de son bras. Un sourire se dessine au coin de tes lèvres quand tu vois sa peau frissonnée sous ta caresse volatile. Tu dévies alors ton geste pour glisser ta main sous la chaleur du drap, trouvant la peau réchauffée de sa hanche alors que tu te penches vers sa mâchoire, tes lèvres traçant un sillon de baisers chastes jusqu’à son oreille. « Debout » tu murmures doucement avant d’attraper son lobe entre tes dents, le mordillant avec délicatesse. Tu commences à la sentir bouger sous tes assauts, ta main caressant toujours son corps prisonnier de la chaleur rassurante de votre lit. Après quelques minutes tu finis par te redresser lentement, croisant l’émeraude de ses yeux encore endormis. Tu sens ton propre corps se réveiller mais tu sais que si tu te recouche à ses côtés, vous n’en sortirez pas avant le soir venue. Un léger sourire passe sur tes lèvres alors que tu te lèves pour aller ouvrir les rideaux, ricanant doucement en entendant le gémissement de mécontentement dans ton dos. Tu te retournes pour regarder un court instant ton amante, l’appel du corps se faisant fortement sentir mais tu préfères en rester là, quittant la chambre pour aller allumer la machine à café dans la cuisine. Laissant le doux élixir se faire, tu en sers deux tasses fumantes avant de retourner dans le salon, attrapant le joint que tu avais roulé plus tôt en le calant entre tes lèvres, tu retournes dans la chambre, posant la tasse de Pálina sur la table de nuit avant d’ouvrir la vitre donnant accès au balcon. Tu aurais aimé jouir d’un doux soleil matinal mais Londres n’est pas vraiment le berceau d’un tel climat, tu te contentes donc de ce temps grisâtre, brumeux, satisfait tout de même d’échapper à la pluie. Un frisson parcourt ton corps sous la fraicheur ambiante et tu finis par allumer ton précieux joint avant de tirer dessus. Fermant les yeux tu savoures la caresse de la fumée dans ta gorge puis tes poumons, l’apaisement temporaire de ton cerveau malade. Tu portes la tasse de café brûlante à tes lèvres, avalant une longue gorgée de ce nectar amer, alternant entre ces deux vices tout aussi nuisible l’un que l’autre. Tu restes à observer cette ville qui t’es quasiment inconnue, les passants semblables à des elfes de maison vue de la hauteur de ton balcon, lâchant les cendres dans le vide pour les regarder ensuite s’envoler puis disparaitre. Tu ne sais pas vraiment combien de temps tu restes ici avant qu’une présence ne se fasse sentir dans ton dos. Tu te retournes lentement pour faire face à ton amante en tenue de Quidditch, ses cheveux encore humide de sa douche. Portant la tasse à tes lèvres, tu l’observes silencieusement de haut en bas avant de t’arrêter sur son visage, plongeant tes yeux bleus dans les siens.

La vie avec l’ancienne gryffondor n’est pas ce qu’on peut appeler un long fleuve tranquille, vos caractères volcaniques s’entrechoquent souvent pour laisser place à des disputes puis des réconciliations sur l’oreiller. Mais ça serait mentir de dire que tu n’aimes pas ça. Tu n’as jamais aimé la routine, et tomber dans une relation plate, mielleuse, t’aurais surement vite lassé. Vous avez aussi l’avantage de ne pas vous étouffer, elle avec le Quidditch et toi avec tes horaires de barman. Qui aurait pu croire que tu bosserais un jour sérieusement. Enfin sérieusement il faut le dire vite, tu ne travailles pas dans un temple de l’alcool et de la débauche pour rien non plus soyons honnête. Tenant fermement ta tasse, tu glisses ta main libre le long de la nuque de ta belle, la rapprochant de toi sans un mot avant de poser tes lèvres sur les siennes. La saveur du café mélangé à son arôme t’explose en bouche te faisant frissonner. Le baiser n’a rien de doux, chaste, il est passionné comme chaque fois que vous vous touchez. Ta langue force la barrière de ses dents alors que tes doigts se perdent dans sa chevelure humide avant de finalement la relâcher, le souffle court, un sourire en coin accroché à tes lèvres. « Salut » tu observes son visage un court instant, lisant la fatigue sur ses traits. Tes yeux dévient alors de nouveau vers sa tenue, un sourire taquin se dessinant progressivement sur ta bouche. Rares sont les occasions où tu peux la voir habillée ainsi alors autant en profiter. « Tu devrais mettre cette tenue plus souvent…j’aime beaucoup. » Tu relèves les yeux pour les plonger dans les siens, ne cachant aucunement ce que tu sous entends par tes paroles. Posant un baiser rapide sur ses lèvres encore gonflées par votre précédent échange, tu finis par te détacher pour rentrer dans la chambre, attrapant le bas de ton tee-shirt pour le retirer, les séquelles de ton entrevue avec Rose t’arrachant une grimace de douleur. « Tu termines à quelle heure ce soir ? » tout en parlant, tu ouvres le tiroir de ta commode pour chercher un nouveau tee-shirt, fouillant sans te soucier de froisser ou non tes fringues. « Parce qu’avec Ariel on avait prévu d’aller boire un verre donc ça serait bien que vous veniez ensemble au Chaudr… » Tu te stoppes net en sentant l’électricité ambiante qui charge soudainement la pièce. Tournant le visage, tu rencontres le regard noir de ton amante et te redresse encore torse nu. Et merde. Tu es conscient de ta connerie mais tu espères encore naïvement que Pálina et Ariel s’entendront un jour, surtout maintenant qu’elles font partis de la même équipe de Quidditch. « Enfin je disais ça comme ça, si tu veux on fait un truc tous les deux ou je ne sais pas. » Bravo Shane, en matière de réveil de douceur tu te poses là. Glissant ta main sur ta nuque, tu te prépares avec fatalité à la tornade qui va t’arriver dessus.

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