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 aubriel ♢ we gonna let it burn (terminé)

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MessageSujet: aubriel ♢ we gonna let it burn (terminé)   aubriel ♢ we gonna let it burn (terminé) EmptyVen 8 Nov - 13:27

aubriel


listen

La journée était plutôt fraîche pour ce début d’année scolaire. Le blond avait à peine repris les cours et il regrettait déjà de ne pas avoir quitté l’académie scolaire pour aller vivre dans le monde magique. Malheureusement son choix était indispensable et irrémédiable. Plus qu’une seule année et il serait libre, et libre d’exercer le métier dont il rêvait depuis longtemps. Remettant son écharpe en place autour de son cou, le blond s’aventura en dehors du château après avoir passé le contrôle des surveillants, leur expliquant la raison de sa sortie à Pré-au-Lard. Pour les besoins de son cours de potions il avait besoin de se procurer des ingrédients spéciaux et il avait trouvé le moyen de faire croire aux pions qu’il devait lui-même se rendre à la boutique et qu’il ne pouvait pas commander par hibou express. Grâce à son nom et ses bonnes notes il avait réussi à obtenir un laisser-passer pour la journée, et, profitant de cette journée sans cours, il se rendait seul dans le village sorcier. Empruntant le chemin venteux qui menait jusqu’au village, le jeune homme rentra ses mains dans les poches et suivit la route sinueuse sans lever le visage, se protégeant du mieux qu’il le pouvait du vent glacial. Après de longues minutes de marche, le lion arriva bientôt dans le village sorcier et se dirigea vers la boutique de l’apothicaire dans laquelle il rentra comme si sa survie en dépendait. La chaleur relative de l’endroit le détendit immédiatement et après avoir été réchauffé, il commença à arpenter les rayons, sa liste d’ingrédients spéciaux en main. Récupérant des fioles et des boîtes remplies d’ingrédients primordiaux, le blond se dirigea vers la caisse tenue par un vieux sorcier quasiment chauve à l’air patibulaire et déposa toute sa marchandise sur le comptoir. Pendant que le vieux caissier comptait les objets et faisait ses additions, le lion jeta un regard sur sa montre et vit qu’il avait encore pas mal de temps avant de devoir rentrer à l’école. Bien sûr, vu le temps, il n’avait pas grand-chose à faire à Pré-au-Lard, surtout seul, mais il n’avait pas envie de retourner à l’école. Goûter à ce sentiment de liberté lui faisait du bien et il comptait bien profiter de chaque seconde que ce laisser-passer lui accordait plutôt que de les gâchait pour une vulgaire question de vent. Récupérant son sac de marchandise et donnant ses pièces au marchand, le blonde réajusta sa veste et son écharpe avant d’appuyer sur la poignée et de ressortir dans l’allée déserté du village. Les habitants ne semblaient pas avoir envie de sortir mais cependant le vent s’était légèrement calmé depuis l’arrivée d’Aubry et se dernier laissa ses pas le guider à travers les rues de Pré-au-Lard. Observant les pavés et les maisons alentours, le jeune homme ne se rendit pas vraiment compte du chemin qu’il empruntait, et bientôt il se retrouva perdu. Levant les yeux, il ne reconnut ni les toitures ni les murs des maisons qui l’entouraient. Un soupir s’échappa de ses lèvres tandis qu’il passait sa main dans ses cheveux. Prêt à rebrousser chemin, le regard du jeune homme fut cependant happé par un bâtiment qu’il n’avait jamais remarqué auparavant. Un énorme bâtiment qui semblait abandonné, sur lesquels des affiches en lambeaux soulevées par le vent trônaient, des affiches sur lesquelles étaient dessinés des visages immobiles. Fronçant les sourcils, le blond s’avança vers le bâtiment et poussa la porte qui s’ouvrit en grinçant sinistrement. Jamais il n’avait d’endroit pareil. Lorsqu’il y pénétra, il découvrit une énorme allée couverte de moquette rouge et deux énormes portes se trouvaient respectivement à droite et à gauche de lui. Décidant d’aller à gauche, le jeune homme pénétra dans la pièce qui lui fit hausser les sourcils. Devant lui se dressait un énorme écran blanc cassé, abimé par le temps, et une bonne cinquantaine de sièges étaient alignés devant cet écran. Tournant la tête vers la droite,  le blond remarqua une espèce de cabine vers laquelle il se dirigea. Après avoir cherché quelques minutes l’accès, il finit par le trouver, habilement dissimulé. Lorsqu’il fut enfin entré dans la cabine, il se retrouva face à des objets qu’il n’avait jamais vu de sa vie : une sorte d’énorme objets avec des cylindres tournant, des dizaines de papier brun brillant enroulés dans des boites de fer et tant d’autres choses. Déposant son sac d’ingrédients de potions sur un rebord, il attrapa l’une des boîtes de fer poussiéreuse et souffla dessus pour pouvoir lire l’inscription qui s’y trouvait. Ses sourcils se froncèrent tandis qu’il déchiffrait « Hot Fuzz » écrit par une écriture fine et serrée. Il ne savait pas du tout ce que ces mots signifiaient et il laissa tomber la bobine à côté des autres, haussant les épaules. Il était sur le point de retourner dehors lorsqu’un bruit l’alerta à l’intérieur de la salle. Heureusement une vitre lui permit de voir qui était l’intrus qui s’était aventuré dans ces lieux, sans doute mué par la curiosité comme lui. Fronçant les sourcils et plissant les yeux pour discerner la silhouette, il reconnut bientôt une chevelure brune et son cœur manqua un battement. C’était impossible. Que faisait-elle ici ? Récupérant son sachet d’ingrédients, le blond observa tant bien que mal son reflet dans la vitre, remettant ses cheveux en place, avant d’emprunter le chemin de retour à toute vitesse. A peine fut-il arrivé ici qu’il voyait déjà la chevelure brune repartir dans le sens inverse. Sa voix de hissa alors dans les airs, son corps s’arrêtant derrière la dernière rangée de sièges. « Ariel ! » La jeune fille se retourna à l’entente de son nom et le blond pût apercevoir distinctement son visage, visage qu’il n’avait plus vu depuis le bal de fin d’année. Visage qu’il n’avait plus vu depuis qu’ils avaient passé la soirée ensemble, terminant la bouteille de whisky. Et une chose en entraînant une autre, les deux septièmes années s’étaient faits des adieux dans les formes, incluant des rapports physiques dépassant le stade de la simple accolade. Mais depuis, ni l’un ni l’autre n’avait cru bon de donner des nouvelles à l’autre, après tout ils n’avaient jamais été proches et pour eux cette soirée était sans doute synonyme de derniers moments et non pas de premiers moments. Ce serait mentir que de dire que le blond n’avait jamais pensé à la brune, mais il avait eu bien à faire avec les vacances, le changement d’année et la rentrée. Quant à la brune, il se doutait bien que sa nouvelle vie hors de Poudlard avait dût demander une organisation particulière ne lui donnant pas l’occasion d’envoyer des hiboux chaque jour. Et puis, ils ne s’étaient rien promis. Le lion était simplement étonné et heureux de voir un visage qu’il connaissait, visage appartenant à une personne qu’il avait affectionné malgré leurs débuts difficiles. S’avançant d’un pas en direction de la brune, il déposa son sachet de chez l’apothicaire sur un siège défoncé mais s’arrêta à une certaine distance de la brune, un sourire venant se déposer sur ses lèvres. « Qu’est-ce que tu viens faire à Pré-au-Lard ? » Passant une main dans ses cheveux, il fit un nouveau pas en avant de reprendre la parole. « La vie de star du Quidditch ne te convient pas ? Tu regrettes Poudlard ? » Croisant les bras sur le devant de la poitrine, le lion s’appuya contre le mur recouvert d’un tissu doux et moelleux et plongea son regard dans les yeux émeraude de la brune avant de continuer. « Comme je te comprend, Poudlard est tellement » Il décroisa alors le bras et leva les mains vers le ciel pour montrer avec toute son ironie à quel point Poudlard était un havre de paix et de liberté. Puis il recroisa les bras avant de changer de pied d’appui, sa voix résonnant de nouveau dans la pièce. « Les guerres de vipères doivent te manquer. Mais j’ai cru entendre que ton amie Cayrel avait bien repris le flambeau, pas de soucis à te faire de ce côté-là » Se détachant du mur, le jeune homme s’avança encore vers la demoiselle anciennement verte et argent qui ne portait plus l’uniforme de Poudlard, et il reprit, sa voix se baissant d’un ton, devenant murmure mystérieux. « A moins que ce soient les soirées clandestines dans le parc qui te manquent ? » Un sourire vint décorer les lèvres du jeune homme avant qu’il ne reprenne.  « Et sur ce point-là je suis d’accord avec toi, ça manque de piquant cette année » Si les deux étudiants n’avaient pas eu le temps de reparler de cet épisode commun de leur vie, cela n’empêchait pas le jeune homme d’y faire allusion. Il n’était pas le genre de garçons à être gênés de ses actions passées, surtout celles de ce genre-là, et il les considérait comme étant assez adultes pour en parler librement. Attendant une réponse de la brune, le jeune homme passa ses doigts sur ses lèvres avant de s’appuyer de nouveau contre le mur.

Spoiler:


Dernière édition par H. Aubry Shaw le Mer 8 Jan - 4:17, édité 2 fois
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Ariel V. Edelwiess

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MessageSujet: Re: aubriel ♢ we gonna let it burn (terminé)   aubriel ♢ we gonna let it burn (terminé) EmptyVen 15 Nov - 12:21


children of the wild ones.




La jeune femme déambule dans les allées. Son sac à main tape contre sa hanche à chacun de ses pas. Un sachet en plastique pend du bout de ses doigts, où sont entassés divers achats qu'elle venait d'effectuer. Son petit appartement à Londres, sa vie professionnelle qui s'agrandissait de manière exponentielle, elle avait besoin de cette journée à Pré-au-Lard pour retrouver sa jeunesse, retrouver une partie du château qu'elle avait quitté avant de pouvoir obtenir une permission d'y revenir. Ariel s'était levé de bonne heure pour son heure quotidienne de sport matinal, comme chaque jour de la semaine. Depuis son entrée dans l'équipe, elle s'était tellement amélioré que son niveau à Poudlard lui semblait pathétique désormais. Il n'était rien à côté des entrainements intensifs auxquelles elle participait avec la nouvelle copine de Shane. C'était une partie de l'ancien Poufsouffle avec elle, alors elle s'en réjouissait comme elle pouvait. Une nouvelle écharpe, une cape pour l'hiver qui s'approchait à grand pas, et plusieurs autres articles dans le genre. Elle se faisait plaisir sans vraiment compter. Une voix tintait dans sa tête, que la célébrité ne tardait pas à lui tomber dessus, et qu'elle s'en sortirait plus que bien. Sortir de Poudlard ne l'avait pas changé. Elle était toujours aussi ambitieuse, vaniteuse. Elle se promène dans le village sorcier, s'engageant ruelles, après ruelles, lançant des coups d'oeils inquisiteurs dans les petites boutiques qui semblent être plus âgées qu'elle ne le laissent paraitre à coup de sortilèges dissimulateurs.

L'automne lui fait un bien fou, après la chaleur drôlement étouffante de l'été qui était passé, durant lequel elle avait fait beaucoup d'aller retours entre le château et son nouvel appartement. L'émotion, le temps, le changement, rien n'était propice. Mais désormais elle se baladait la tête légère, une simple veste posée sur les épaules. Aujourd'hui elle ne pensait pas au manque que Poudlard avait creusé dans son coeur, ni à Cassiopée ou bien aux petiots qu'elle avait pu laissé derrière elle. Elle ne pensait pas non plus à sa famille, son frère, ses parents, presque enrolée dans cette nouvelle résistance qui s'était forgée au moment de la fuite de Sidney Fawkes et Camélia Clarke. Elle était reposée à ce moment précis. Puis comme un éclair dans son champ de vision, la vipère plisse les yeux en croyant reconnaitre cette silhouette qui disparait derrière l'angle de deux rues. Elle ralentit, avant de reprendre sa marche de plus belle, mais la silhouette est déjà happé par l'ombre des bâtiments, ici proches, l'air plus humide que dans les grandes rues. La taille de l'ombre laisse penser qu'il s'agit d'un homme, et persuadée de connaitre cette personne, elle le suit dans ce bâtiment en ruine, au photos bien singulières développées en grand format, jonchant le sol. Elle traverse la rue à petit pas, plus vraiment certaine de vouloir continuer. Elle pose sa main sur la porte principale, et la pousse lentement, laissant bien au boulons le soin de grincer les uns contre les autres.

La porte crisse de nouveau quand elle la laisse retomber sur son pan original. Il faut plusieurs minutes à la brune pour s'habituer à l'obscurité ambiante, la lumière du jour étant indispensable pour se diriger dans ce ramassis de béton et de vieilleries. L'ancienne Serpentard murmure quelques mots pour attirer l'attention d'une quelconque présence, mais pas un mot. Lassée, impatiente de savoir si oui ou non elle avait rêvé de la présence de quelqu'un de Poudlard, ici en même temps que sa visite à Pré au Lard. Elle enjambe le hall en quelques pas, poussant les deux portes à double battants avec force afin de lui dégager le passage. Une énorme salle, éclairée par les rayons du soleil s'engouffrant par les fenêtre laissées ouvertes à quelques centimètres du plafond. Des rangées de sièges, comme ces grandes salles au ministère. Ou bien celles dans lesquelles les anciens joueurs de Quidditch visionnaient d'anciens matchs. Un voile blanc cassé accroché contre le mur, dont elle se doutait l'utilité, sans n'en avoir jamais été vraiment témoin. Une odeur de poussière vient lui chatouiller le nez alors qu'elle inspire profondément, déçue de s'être laissée bernée par ses envies, et non par la vérité, encore une fois. Elle tourne les talons, et c'est la main sur la poignée dorée, et bien rouillée sur les bords, qu'elle est interpellée par une voix.

Son premier réflexe est d'attraper sa baguette. À travers sa veste elle est à deux doigts de la sortir, au même moment où elle reconnait son prénom dans la bouche d'Aubry Shaw. Elle glousse, alors qu'il est encore trop loin pour qu'elle puisse vraiment distinguer chacun de ses traits. Comment s'était-il retrouvé ici ? Un sourire en coin déforme la symétrie de son visage, alors qu'elle pense au dernier moment ou ils s'étaient vu. Ou ils avaient apprit à se connaitre, dans le bon fond de la chose. Lui, l'ancien meilleur ami de Pete, qu'elle pensait timide, bien trop sérieux et hautain pour rester avec une fille comme elle. De toute façon elle n'aurait jamais fais le premier pas vers quelqu'un qui avait pu s'entendre avec Levingston au moins une fois dans sa vie. Résultat est, elle s'était trompé. Mais c'est bien sans regrets qu'elle avait fait ses valises le lendemain, et les jours suivant. Il avait littéralement illuminé sa soirée au Bal à coup de je-te-donne-ma-veste, je-ramène-à-boire et j'ai-de-beaux-cheveux. Elle était tombée comme une bleue sous le charme, et putain, elle en avait besoin. Elle avait retrouvé le brin de folie qui lui manquait dernièrement, et sans rien se promettre, ils avaient su profiter du moment présent. Elle observe minutieusement le Gryffondor, partageant le sourire qu'il a aux lèvres. Qu’est-ce que tu viens faire à Pré-au-Lard ? Elle le défit des yeux sans répondre, elle le laisse continuer. La vie de star du Quidditch ne te convient pas ? Tu regrettes Poudlard ? Ah, si il savait. Son sourire s'élargit alors qu'elle penche la tête sur le côté. C'est exactement ça, j'aurais DU venir en classe préparatoire avec toi. Il s'appuie nonchalamment sur le mur, face à elle, et croise les bras, pliant légèrement sa veste noire, ce qui met en valeur le blason rouge sur son torse. Comme je te comprend, Poudlard est tellement.. Il démontre à l'aide d'un geste, tout son amour pour l'école de sorcellerie, et la brune ne peut s'empêcher de s'esclaffer. Elle pose ses sacs à même le sol, contre la dite porte par laquelle elle venait d'entrer. À son tour elle s'approche, son épaule appuyée contre le mur, pour répliquer sa pose. Les guerres de vipères doivent te manquer. Mais j’ai cru entendre que ton amie Cayrel avait bien repris le flambeau, pas de soucis à te faire de ce côté-là. Elle acquiesce en silence, fermant les yeux, se rappelant les bons souvenirs qu'étaient de traverses les cachots, sachant pertinemment que personne ne viendrait vous importuner, sauf si il était question de vie ou de mort. Ou presque. Tu me rassures là, je ne l'ai donc pas formé pour rien. Encore un pas, elle inspire calmement, et remarque que les battements de son coeur ne sont pas d'accord avec la sérénité qu'elle essaie de faire paraitre. Dans le ton de sa voix, sa manière de se pencher légèrement vers elle, elle sait qu'il va jouer avec ses nerfs. A moins que ce soient les soirées clandestines dans le parc qui te manquent ? Il faut qu'elle réplique, alors elle reste deux secondes, les lèvres à peine entrouvertes, le fusillant du regard. Et sur ce point-là je suis d’accord avec toi, ça manque de piquant cette année. Elle le regarde quelque secondes. Elle imprime son visage contre ses paupières, si bien que quand elle ferme les yeux, elle devine l'expression mesquine et terriblement craquante posée sur son visage. Ariel appuie sa tête sur le mur, et fini s'y adosse, se mettant de profil par rapport à Aubry. T'as bien raison. Après l'épisode du bal on se serait bien amusé toi et moi, une dernière année à Poudlard. Elle lui refais face, se sentant si petite et pourtant elle a toujours su user de son pouvoir physique. Elle s'approche de deux petits pas et attrape les pans de sa chemise, le faisant se pencher.

Leur lèvres se frôleraient tout juste, elle n'a qu'à tirer, une simple pression et elle pourrait y goûter à nouveau. Ses doigts tremblent faiblement sur le tissu, mais elle conserve son regard de reine des glaces, celui qu'elle maitrise si bien. Tu crois qu'il est encore temps pour que je change d'avis ? Elle n'y tient pas plus de quelques secondes et laisse un rire s'échapper d'entre ses lèvres. Elle relâche doucement la pression sur l'uniforme impeccable de Shaw, et la distance se réinstalle entre eux, certes moindre, mais belle et bien présente. Violet s'éclaircit la gorge, passant une main dans ses cheveux pour les tasser d'un côté, puis de l'autre. T'as peut être raison, je suis ici parce que ça me rappelle Poudlard. Elle regarde autour d'eux, l'ancien cinéma est un drôle d'endroit pour vouloir se remémorer de joyeux souvenirs. Pas ici, ici. Bref, c'est plus les gens qui peuplaient le château qui me manque. J'aime beaucoup trop le Quidditch, et j'en fais mon métier, que demande le peuple ? Elle change bien vite de sujet, non pas par gène, mais plus pour canaliser son manque de self contrôle. En se mordillant la lèvre, elle lui lance un regard innocent, un rictus déformant sa mâchoire. Pas de faux semblant, il semble être certain de savoir ce qu'elle pense. Et toi, t'as passé un bon été dans le manoir résidentiel de la petite famille ?

créée par Matrona

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MessageSujet: Re: aubriel ♢ we gonna let it burn (terminé)   aubriel ♢ we gonna let it burn (terminé) EmptyMer 8 Jan - 4:06

aubriel

listen


Deux longs mois s'étaient écoulés depuis que le blond n'avait pas plongé son regard dans les pupilles vertes de l'ancienne serpentarde et pourtant tout semblait si frais dans sa mémoire qu'il avait du mal à se rendre compte des affres du temps sur leur relation. Relation étant ici à prendre très à la légère étant donné que la seule chose qui unissait désormais les deux élèves de l'académie était ces sept dernières années passées entre les mêmes murs. Et une dernière nuit d'adieu qui s'était déroulée de la manière la plus inattendue qui soit, inattendue mais délicieuse. Appuyé contre l'un des murs de la pièce noire qui devait renfermer bien des secrets et des liaisons tout aussi sulfureuses que secrètes, le blond passa ses doigts sur sa lèvre inférieure sans pour autant détacher son regard de la brune qui répondait au tac-au-tac à ses questions. Un léger sourire fit frémir ses lèvres tandis que sa main retombait lentement le long de son corps. S'il devait bien admettre que ses pensées n'avaient jamais été tournées vers l'ancienne reine des vipères durant les sept dernières années, il devait aussi reconnaître que cela avait été une erreur de sa part tant Ariel incarnait le mystère et le défi qu'il avait toujours cherché à percer, à surmonter. Mais le passé de la demoiselle n'avait jamais joué en sa faveur, que ce soit de part ses fréquentations et sa réputation ou même par rapport à ce connard de Levingston qui, aux yeux de Shaw, avait constitué sa plus fatale erreur. Sortir avec Levingston était pour le blond synonyme de s'allier avec un Scroutt à pétard et cela valait directement au coupable de finir sa vie dans l’inexistence la plus parfaite aux yeux du jeune lion. Mais pourtant Ariel avait sût aiguiser sa curiosité et il n'avait pas été déçu d'avoir mis cette vielle rancœur envers son comparse rouge et or de côté. C'est exactement ça, j'aurais DU venir en classe préparatoire avec toi.  Le sourire du blond se renforça lorsque la voix de la brune résonna à ses oreilles. Mais, sans vouloir admettre qu'en effet il aurait préféré qu'elle reste, il préféra changer de sujet tout en se décollant du mur. L'occasion était parfaite et il ne voulait pas la laisser s'échapper entre ses doigts, il devait tout faire pour avoir une idée, ne serait-ce qu'un fœtus d'idée, des raisons pour laquelle il avait parfois pensé à elle durant deux mois. Arrêtons nous, le blond n'était pas devenu ce poète maudit dont la muse est partie aux confins du monde, seulement il avait déjà repensé à la brune, mais notamment à l'épisode du bal. Curiosité malsaine ou quoi que ce soit, le blond avait de toute manière envie de jouer avec elle. S'approchant pas à pas de son ancienne camarade, il continua à proférer paroles sur paroles et vit avec réjouissance que la brune le fusillait du regard lorsqu'il fit allusion à leur dernière nuit dans le parc. Un sourire mesquin se dessina alors sur ses lèvres et il se détacha de la jeune femme pour aller reprendre sa place contre le mur, l'observant par la suite faire la même chose. « T'as bien raison. Après l'épisode du bal on se serait bien amusé toi et moi, une dernière année à Poudlard. » Se passant une main dans les cheveux, il laissa glisser ses doigts contre ses lèvres une nouvelle fois avant de relever les yeux en sentant un mouvement du côté de la demoiselle. La laissant s'approcher de lui en quelques pas, il ne pût s'empêcher de rétorquer quelques bribes de mots sans importance. « Ouais, ça aurait pût être marrant » Mais il fut prit de cours par la vipère qui était désormais à quelques centimètres tout au plus de lui et qui monta ses mains au niveau de sa chemise. Ses doigts se refermèrent autour du tissu blanc et l'obligèrent à se baisser au niveau de son visage. Il sentit son souffle venir percuter ses lèvres tandis qu'elle ouvrait de nouveau la bouche pour parler, il huma son parfum qui venait s’infiltrer dans ses narines et il pût observer pleinement les traits de son visage et la profondeur de son regard, les mots de la brune se répercutant loin dans son cerveau, comme un écho. « Tu crois qu'il est encore temps pour que je change d'avis ? » Elle jouait avec lui comme lui prenait un malin plaisir à jouer avec elle. Le rire de la brune le réveilla pourtant de sa torpeur et il sentit la pression sur sa chemise se desserrer et le visage d'Ariel se fit plus net, plus lointain. Un sourire se dessina alors rapidement sur les lèvres d'Aubry, subtil mais bel et bien présent, et il ne fit que rire en écho à la jeune fille. « T'as peut être raison, je suis ici parce que ça me rappelle Poudlard. » Le blond haussa un sourcil, un sourire amusé faisant toujours frémir ses lèvres épaisses tandis que ses yeux suivaient chaque mouvement de la brune. « Pas ici, ici. Bref, c'est plus les gens qui peuplaient le château qui me manque. J'aime beaucoup trop le Quidditch, et j'en fais mon métier, que demande le peuple ? » Copiant son ancienne camarade, le lion détourna le regard du visage de la jeune fille pour observer la salle qui n'avait rien de très joyeux pour autant qu'il puisse en juger.

Abandonnée depuis quelques années sans doute, la salle ne respirait plus ce bonheur qui avait dût être sien à une période. Les sièges défoncés et l'écran blanc abîmé ne permettaient pas au jeune homme de se rendre compte de l'heure de gloire de la pièce puisque désormais il n'y avait rien d'autre ici que des ruines. Passant une main dans ses cheveux il détourna une nouvelle fois le regard pour plonger ses yeux dans ceux de la brune. « Et toi, t'as passé un bon été dans le manoir résidentiel de la petite famille ? » Un sourire crispé se dessina sur ses lèvres tandis qu'il laissait échapper un soupir ironique et frustré. Plongeant sa main droite dans la poche de son pantalon, le blond fit un pas en direction de la silhouette de la jeune femme qui le regardait, le visage déformé par un rictus dont elle avait le secret et qui semblait être enseigné obligatoirement à toutes les Serpentardes de Poudlard. « T'sais, c'est tellement grand que j'suis pas forcé de croiser ma 'petite famille' comme tu dis. » Il marqua une pause tout s'appuyant plus lourdement contre le mur recouvert de tissu semblable à de la moquette. « J'ai passé deux mois à essayer d'enquêter sur Ada. J'aime pas les gens avec qui elle traîne, je surveille tout ça » Son regard se perdit quelques secondes dans le vide tandis qu'il pensait à sa sœur et aux nombreux garçons qui tournaient autour d'elle comme si elle n'était qu'un bout de viande à dévorer. Enfin, c'était la vision qu'il avait de la situation en tant que grand frère, la réalité n'était pas aussi catastrophique. Reprenant enfin ses esprits, il redressa son visage et plongea de nouveau son regard dans celui d'Ariel, son sourire crispé se transformant en sourire normal, un peu moqueur. « Sans doute beaucoup moins palpitant que de passer son été entre les cartons et les bars de Londres. » Il leva sa main en direction du visage de la jeune femme, ses doigts allant chercher une mèche de cheveux rebelle qu'il glissa derrière son oreille avant de laisser glisser ses doigts sur la joue de la brune, puis sur son cou pour finir par la laisser retomber le long de son corps. « J'espère que tu t'es pas trop laissée aller dans des bars miteux, en tant que futur star du Quidditch faudrait faire attention » Un rictus parcourut ses lèvres tandis qu'il croisait les bras sur le devant de sa poitrine sans quitter des yeux Ariel. « Les bars de Pre-au-Lard sont mieux. Et en plus j'y suis » Décroisant les bras il se désigna avec ses mains comme pour montrer un trophée, en bon individu imbu de sa personne qu'il était. Laissant retomber ses deux bras, il se pencha vers la jeune femme pour sentir de nouveau son souffle sur son visage avant de laisser échapper quelques mots. « Ce qui est un avantage indéniable » Son visage se fendit d'un sourire qui se voulait charmeur et il recula sa tête de quelques centimètres sans pour autant briser la proximité entre eux deux.
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Ariel V. Edelwiess

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MessageSujet: Re: aubriel ♢ we gonna let it burn (terminé)   aubriel ♢ we gonna let it burn (terminé) EmptyJeu 30 Jan - 11:47


i'll kiss you again, between the bars




Elle se délecte de la réaction du blond devant elle, son sourire mesquin bien à elle, placardé sur ses lèvres pulpeuses. T'sais, c'est tellement grand que j'suis pas forcé de croiser ma 'petite famille' comme tu dis. Elle hausse un sourcil, prenant un air guère étonné de l'entendre parler de la sorte. En fait, ça ne l'étonnait pas du tout. Les gamins de Mangemorts importants comme ses parents naissaient tous dans la luxure. Cela n'empêchait pas l'aura incroyablement attirante que dégageait le Gryffondor. La brune se surprend à inspecter ses bras, s'attendant à voir l'extrémité de la Marque des Ténèbres dépassant des manches de sa chemise. J'ai passé deux mois à essayer d'enquêter sur Ada. J'aime pas les gens avec qui elle traîne, je surveille tout ça. Le rire cristallin de la batteuse résonne, mais elle fronce tout de même les sourcils. Il devait parler d'Ellio. Son petit Ellio. Elle avait déjà entendu le Serdaigle parler de sa meilleure amie, sans jamais vraiment la rencontrer. Ariel l'avait déjà vu, brune, à l'opposé de son frère, mais émanant de la même aura de pouvoir et d'une beauté mystérieuse. Avant même qu'elle ne puisse défendre le bleu et bronze, Aubry reprend la parole. Sans doute beaucoup moins palpitant que de passer son été entre les cartons et les bars de Londres. Elle le laisse passer ses doigts agiles sur sa mèche de cheveux, chatouillant sa peau au passage. Sans pour autant rougir, elle se sent juste frisonner au contact du jeune homme, son corps en demande plus. Puis elle pose sa main contre sa poitrine, prenant un faux air offusqué. Moi, dans un bar ? Voyons, je vaux mieux que ça. Elle roule des yeux, clairement à découvert. Elle avait effectivement écumé bars, Moldus, Sorciers, peu importe, avec une grande préférence pour ces derniers, évidemment. J'espère que tu t'es pas trop laissée aller dans des bars miteux, en tant que futur star du Quidditch faudrait faire attention Violet glisse une main dans ses cheveux, emmêlant ses doigts dans quelques mèches pour les faire passer, d'un côté, de l'autre. J'ai vu pire dans la Gazette dernièrement, je suis encore une jeunette dans le métier, pas encore reconnue. Elle plonge son regard émeraude dans le bleu du rouge et or. « Les bars de Pre-au-Lard sont mieux. Et en plus j'y suis Putain. En plus j'y suis. C'était un peu l'argument de merde qui marchait sur l'ancienne Serpentard. Le genre de fille qui rigole bêtement à son commentaire en baissant les yeux, voilà ce qu'elle fait. Elle se fouterait des claques. Il rapproche son visage du sien, à nouveau, la respiration du classe préparatoire se heurtant à la sienne. Ce qui est un avantage indéniable C'était lui, qui méritait des baffes. Elle recule d'un pas, l'air perplexe. Mh.. je sais pas pour le coup. Je n'ai eu le privilège de ta présence qu'une nuit. Mais je note. Elle pince les lèvres, le défiant hautainement du regard, alors qu'il fait bien une tête de plus qu'elle. Mais c'est promis Shaw, quand je serais célèbre, je ne t'oublierais pas. Elle hausse une épaule, souriant de plus belle. Puis elle se détourne, et rejoins la salle de projection de son pas léger. Le vieux matériel poussiéreux ressemble aux antiquités qu'on pouvait trouver dans les boutiques qui dataient le plus dans les rues de Pré-au-Lard.

Tu sais te servir d'un truc comme ça ? La brune pointe d'un geste générale tout ce qui se trouve devant elle, le genre d'objets sur lesquels elle ne peut même pas mettre un mot ou une fonction. Elle penche la tête sur le côté en s'emparant d'un des disque de métal posés là. Hot Fuzz.. ? Reposant l'objet d'un geste sec elle secoue la tête. Une machine de projection, comme à Poudlard. Elle passe devant Aubry, qui tient la porte ouverte contre son épaule, les effluves de son parfum lui venant au nez. À grand pas, elle traverse la salle, descendant le peu de marche pour arriver devant l'écran géant qui lui avait bien vécu, de l'ancien blanc nacré qu'il devait être, la matière avait tournée au jaune, ambre, vieillie. Sentant la présence du jeune homme près d'elle, Ariel sonde la salle un moment et repère deux sièges plus ou moins potables sur la deuxième rangée et s'installe sur l'un d'eux, tapotant l'autre en souriant évasivement à Aubry. Le blond cède, et s'installe près d'Ariel qui peut le détailler à souhait, de ses yeux perçants et enivrants, passant pas sa mâchoire saillante, jusqu'à ses mains, celles entre lesquelles elle voulait être tenue. Le visage tourné à quatre-vingt dix degré, elle sourit avant de s'approcher de lui à nouveau, pour déposer un baiser sur sa joue. Tu m'avais manqué, quand même. murmure-t-elle. Elle hésite un moment, avant de se reculer, pour s'affaler un peu plus dans son siège, confortable malgré le bruit que faisait les ressorts. Elle lui sourit, passant ses jambes sur les siennes, complètement tourné vers le jeune homme, appuyée contre l'accoudoir. Elle ne dit rien pendant quelques minutes, immobile, seule son buste se mouvant au rythme de sa respiration.

Ariel cligne des paupières pour trouver l'héritier Shaw en train de l'observer minutieusement. Elle reprend la parole ; Qu'est ce que TOI, tu fiches ici, sinon ? Je pensais que Poudlard était devenu une mini prison, avec cette histoire de futigifs. Elle s'arrête, presque nette. Sidney Fawkes s'était évaporé de l'école, d'après ce qu'elle avait comprit. Et malgré les rumeurs qui avaient pu circuler sur cet autre Gryffondor, Cassiopée avait bien assuré à sa meilleure amie qu'elles étaient fondées, il y a de ça deux, peut être trois ans déjà. Par ailleurs que le Seigneur des Ténèbres avait donc essayé de recruter le lycanthrope enfermé dans le corps d'un gamin. Perplexe, elle préfère rester silencieuse, par peur de dire une bêtise, quelque chose qu'elle regrettera.

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MessageSujet: Re: aubriel ♢ we gonna let it burn (terminé)   aubriel ♢ we gonna let it burn (terminé) EmptyVen 7 Fév - 12:06

aubriel

listen


Le blond fit passer ses doigts sur ses lèvres, tapotant sur sa bouche fendue d'un sourire tandis que son regard se faisait inquisiteur de la brune postée juste devant lui. La dévisageant sans gêne, il fit passer son regard sur les moindres détails qui faisaient de la jeune femme une demoiselle à part, de ses ridules qui se creusaient lorsque ses lèvres souriaient jusqu’aux mèches de cheveux rebelles qui dépassaient derrière ses oreilles et qu'il avait fortement envie de replacer pour pouvoir sentir la chaleur du corps de la vipère sous ses doigts à lui. Mais pour l'instant, la forte tension qui émanait de chacun de leurs deux corps se traduisait par leur joutes verbales parce qu'aucun n'avait le courage de faire ce dont ils avaient pourtant envie tous les deux et que leurs gestes fébriles trahissaient. « Mh.. je sais pas pour le coup. Je n'ai eu le privilège de ta présence qu'une nuit. Mais je note. » Les doigts du blond retombèrent le long de son corps tandis qu'un souffle ardent s'échappait de ses lèvres entrouvertes. Un ricanement s'envola dans les airs tandis que le lion roulait des yeux tout en croisant les bras sur le devant de sa poitrine. « Mais c'est promis Shaw, quand je serais célèbre, je ne t'oublierais pas. » Ses tripes se contractèrent dans un spasme qui n'avait rien à voir avec un virus quelconque et il fut soudain prit d'une envie furieuse de passer ses larges mains dans les cheveux de la brune et d'attirer ses lèvres souriantes sur les siennes, pour la faire taire et profiter l'espace de quelques secondes de ce qu'il avait goûté avant les vacances d'été. Il était resté sur sa fin, savourant les moindres parcelles du corps de la brune avant que cette dernière ne soit arrachée à lui par la pire des punitions : la distance. Certes, il avait eu bon nombre de choses à faire durant ses longues soirées humides d'été britannique, mais ses pensées s'étaient souvent tournées vers la brune et vers les misérables minutes qu'ils avaient passé tous les deux, explorant bien plus que leurs bouches. Mais il avait finit par ressasser ce souvenir au fond de sa mémoire, prenant son mal en patience et réalisant à quel point tout ceci n'était qu'une passade, attendant que les jours s'écoulent pour recroiser le regard émeraude de la vipère, et voir alors les avancées de cette émotion qui lui remuait les tripes. Seulement, son regard avait rencontré celui d'Ariel bien trop prématurément, rouvrant la blessure d'un coup de couteau chauffé à blanc, et il devait admettre que derrière ses apparences sûr de lui, le blond avait plus envie de laisser son instinct prendre le dessus sur sa raison que de jouer au parfait gentleman.

Bientôt, la silhouette brune se détacha du mur contre lequel elle était appuyé et contourna le blond, pour se diriger vers un point situer dans son dos. Un soupir traversa ses lèvres tandis que ses épaules se décontractaient, désormais insoumises à la pression que le regard de la vipère lui infligeait. Se décollant lentement du mur, il tourna les talons pour voir vers quel endroit la jeune femme se dirigeait et la vit entrer dans la cabine de projection de la salle de cinéma, disparaissant derrière l’embrasure de la porte. Plongeant ses mains dans les poches de son pantalon en tissu noir et lisse, le blond fit quelques pas pour rejoindre la jeune femme, s'arrêtant juste à l'entrée de la cabine tandis qu'elle levait son regard irrésistible vers lui, ses lèvres bougeant dans un ballet qu'il avait envie de stopper en l'embrassant. « Tu sais te servir d'un truc comme ça ? » Un sourire vint se dessiner sur ses lèvres tandis qu'il haussait les épaules, incapable de répondre à la demande de la jeune femme, tant le matériel moldu était aussi hermétique à son esprit que la parole divine. Les yeux du blond se posèrent sur l'ensemble des pièces faites dé métal froid qui se trouvaient sous ses yeux, observant et détaillant chaque engrenage de chaque engin sans savoir réellement de quelle manière les assembler pour qu'ils puissent tous se lier et parvenir à créer quelque chose de concret. Comment les moldus faisaient-ils sans magie, en se triturant le cerveau pour en sortir des objets qui ressemblaient à des instruments de torture et qui nécessitaient tant d’entretien et de savoir-faire pour fonctionner, comme des outils sans âme qu'une main humaine était obligée d'actionner pour leur donner une vie éphémère. « Hot Fuzz.. ? » La voix de la brune retentit à ses oreilles et ses yeux flous se teintèrent de nouveau de leur couleur bleue pour se poser sur le visage tendre de la belle jeune femme juste en face de lui, occupée à parcourir les bobines de films qui se trouvaient entre ses doigts élancés. « Une machine de projection, comme à Poudlard. » Un sourcil se haussa sur le visage du jeune homme qui vit Ariel passer juste à côté de lui, son parfum laissant un sillage odorant qu'il inspira sans aucune gêne, se régalant des effluves que la traînée parfumée laissait traîner derrière elle. Se décollant de la porte qu'il tenait ouverte grâce à son poids, le jeune homme laissa ses mains traîner au fond de ses poches vides tandis que son regard observait avec délectation les moindres mouvements de la jeune femme qui traversait la pièce, observant les aléas de sa chevelure qui venait battre entre ses deux omoplates, ses épaules se soulever en rythme tandis que ses jambes descendaient les quelques marches qui la séparaient du premier rang. Un sourire se dessina plus fortement sur les coins de ses lèvres tandis que la porte se refermait doucement et avec lourdeur juste derrière lui, provoquant un léger courant d'air qui le fit frissonner. Enjambant le parcours de la vipère, le lion descendit les marches et arriva bientôt au même niveau que la brune qui venait déjà de poser ses membres fins sur un fauteuil, son regard perçant bloqué sur la silhouette du rouge et or qui se traînait avec difficulté, comme s'il voulait rendre cet instant le plus long possible pour en retirer toutes les saveurs infinies et infimes possibles. La brune lui fit alors un signe tourné vers le siège juste à côté d'elle, siège sur lequel le blond déposa un regard sceptique et dégoûté, avant que les avances de la brune ne finissent par déjouer sa raison et qu'il ne s'y asseye sans plus de cérémonie, profitant de la proximité avec la jeune fille pour sentir sa chaleur venir pénétrer chaque parcelle de son corps, son odeur venir enivrer chaque recoin de son âme.

Bientôt, la chaleur se fit plus forte et il pût sentir, sans même s'être retourné pour affronter le regard si terrifiant et attrayant de l'ancienne verte et argent, que la jeune batteuse venait de se rapprocher de lui. Ses lèvres effleurèrent la peau dénudé du jeune homme qui ferma rapidement les paupières avant de les rouvrirent, de peur que le jeune femme n'ai saisit ce moment de faiblesse dont il venait de faire preuve. La chair rencontra la chair, comme la dernière fois que les deux élèves avaient partagé des minutes ensembles, le corps prenant le pas sur l'esprit tandis que leurs raisons laissaient place à leurs passions démesurées. La folle envie de la prendre entre ses mains, de laisser ses doigts glisser sur la peau de ses joues, d'englober son menton dans sa poigne, le prit aux tripes et il inspira profondément avant de laisser la voix d'Ariel enivrer ses pensées. « Tu m'avais manqué, quand même. » Les pulsions se mêlaient au tourbillon de ses pensées, l'enfonçant dans une folie douce et attractive, une folie corporelle et enivrante. Les longues jambes de la verte et argent vinrent se poser contre les genoux raides du jeune homme qui retient un sursaut nerveux, comme si le contact de leurs deux corps à travers le tissu le gênait, comme s'il le brûlait. Sa respiration se fit de plus en plus saccadé, comme les coups d'un tambour qui se rapproche lentement mais sûrement, annonçant une fin rapide. Il avait beau tenir le coup, savoir jouer des apparences et avoir un mental qu'il jugeait d'acier, la jeune femme jouait avec ses nerfs, et chaque parcelle du corps de la demoiselle criait à la tentation, à la passion, à l'interdit. Son parfum venait perturber sa raison tandis que le contact avec sa chair à peine vêtue ne faisait qu’alimenter les ardeurs dont il avait été la victime soumise depuis de longs mois déjà. Il avait l'impression de goûter de nouveau à un pêché interdit, à une saveur exquise dont il avait été privé dès la première bouchée et qui, pourtant, ne cessait de venir hanter ses papilles. La jeune femme venait de raviver des mois de solitude et de lutte personnelle, des mois de questionnement et de raisonnement. Mais la plus pure des logiques, la plus mathématique des équations, rien ne pouvait le sauver de l'attrait que la jeune femme possédait, rien ne pouvait lui servir de bouclier contre les assauts charnels de l'odeur de la jeune femme à l'encontre de ses sens. Aubry inspira alors une énorme bouffée d'air pur dans lequel e mêlait à la fois l'odeur de poussière et de renfermé qui caractérisait la vielle salle de cinéma, mais aussi l'odeur fruitée que transportait la chevelure de la jeune femme à chaque mouvement qu'elle faisait. Les yeux bleus du jeune homme finirent enfin par dériver sur le visage aux yeux clos de la jeune femme, ne se privant pas pour détailler minutieusement chaque recoin de ses traits, chaque entaille de sa peau.

Un sourire se dessina, pâlement, sur ses lèvres désormais sèches d'envie, sa langue passant lentement sur sa lèvre inférieure pour l'humidifier, comme pour combler une envie qui le prenait aux tripes. « Qu'est ce que TOI, tu fiches ici, sinon ? Je pensais que Poudlard était devenu une mini prison, avec cette histoire de fugitifs. » Un spasme prit le jeune homme, faisant resserrer ses doigts légèrement autour du mollet de la jeune femme, ses doigts qui s'étaient posés en toute innocence sur la jambe de la demoiselle. Un rictus se dessina sur ses lèvres tandis qu'il les ouvraient, laissant échapper quelques mots dérisoires qui n'avaient, de toute manière, aucune résonance à ses oreilles tant ils étaient vides de sens, creux comme toutes les conversations que l'on cherche à écourter par envie de changer de sujet. « Les privilèges de la famille Shaw, les fugitifs n'ont fait que nuire aux élèves qui sont comme eux, sans privilèges » Son sourire fit frémir davantage ses lèvres tandis qu'il repensait à la lettre écrite de la main même de son père, le rassurant quant à la tournure des événements. Les fugitifs n'avaient, à travers leur esclandre, qu'accentué les différences qui existaient déjà entre les privilégiés et les lambda, entre Aubry et les autres. Mais le rouge et or ne voulait pas commencer à débattre sur le bien-fondé de cette opération coup de poing ou même sur les diverses hypothèses de fin pour cette aventure. Pour le moment, la seule chose qui importait était le temps qui s'écoulait lentement entre ses doigts, laissant filer les rares minutes passées en compagnie de la jeune femme qui allait bientôt quitter sa route de nouveau, le laissant seul à Poudlard, en compagnie d'imbéciles qui ne faisaient que marquer davantage l'absence de personnes de la trempe d'Ariel. Les doigts du jeune homme lâchèrent le mollet de la jeune femme et il se redressa sur son siège, laissant glisser les deux jambes de la Serpentarde contre le sol. Puis il se retourna vers elle, ses fesses se soulevant légèrement du léger matelas sur lequel elles étaient installées, et ses mains vinrent se glisser contre les hanches de la jeune femme, dérivant imperceptiblement contre ses fesses, empoignant la chair avec douceur tandis que les muscles de ses bras soulevaient le poids de la jeune femme, l'obligeant  se cambrer puis à se décoller du siège qu'elle avait fait trône. Entraînant le corps de la jeune batteuse dans son élan, il le déposa sur ses genoux, laissant ses jambes se balancer dans le vide, sans que ses pieds ne puissent toucher le sol, tandis que son visage faisait directement face à celui du lion. Leurs souffles se mêlèrent bientôt, dans une mélodie peu accordée et complètement rythmique, leurs cœurs battant à des intervalles irrégulières. Ses paupières se refermèrent l'espace d'un instant, juste le temps d'apprécier la proximité soudaine qu'il avait fortement incité en prenant les devants de cette manière, puis ses yeux rencontrèrent de nouveau le regard sondant de la jeune femme, leurs lèvres se frôlant à travers leurs souffles. « Tu m'as manqué aussi. Un peu » Un sourire se dessina sur ses lèvres tandis qu'elles touchaient celles de la brune, emprisonnant sa bouche dans ses filets, goûtant une nouvelle fois au parfum sucré de ce morceau de chair qui lui donnait tant envie depuis plusieurs minutes désormais. Il redécouvrait le pouvoir de ces lèvres, l'attraction qu’elles exerçaient sur lui à travers ses mouvements, son goûts, sa douceur. Son souffle ardent se percutait directement contre la lèvre supérieur de la jeune femme mais pourtant leur échange était doux, pas brutal, presque apeuré. Puis il se détacha, posant son front contre celui de la demoiselle, reprenant son souffle qui s'était coupé pendant leur échange, laissant ses sens reprendre du service, ses pensées s'emmêler de nouveau dans un fouillis à peu près ordonné. « Ça aussi ça m'avait manqué » parvint-il à susurrer à travers ses lèvres fébriles, réveillées par le contact qu'elles venaient d'avoir avec celles de la jeune femme. « Je t'avoue que là, j'en ai rien à foutre des fugitifs »
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Ariel V. Edelwiess

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MessageSujet: Re: aubriel ♢ we gonna let it burn (terminé)   aubriel ♢ we gonna let it burn (terminé) EmptyDim 9 Fév - 4:08


i just wanna be yours




Elle laisse des barrières s’effondrer. Fragilisées par les relations précédentes, en vain, Ariel était à nue devant Aubry. Alors oui, toutes ces fois -depuis qu'elle avait quitté Poudlard- où sa mémoire laissait place à sa dernière nuit au château, elle se maudissait, elle secouait la tête, un sourire amer se dessinait sur ses lèvres. Un seul mot revenait sans cesse, pourquoi ? Elle joue avec le feu lorsqu'elle dépose ce baiser sur sa mâchoire, se flagellant mentalement pour ne pas dévier ses lèvres et les sceller à celles du blond. Au premier abord, elle avait cru pouvoir s'amuser avec Aubry. Il lui avait proposé d'égayer sa soirée, et comme elle l'avait déjà fait avec d'autres, elle n'aurait jamais pensé que cela irait plus loin. Son regard ténébreux, sa posture droite, son air supérieur. Il était supérieur. Bien plus haut placé que l'ancienne Serpentard, des idéaux ancré dans la peau, une famille puissante. Aubry Shaw inspirait la confiance, une classe sans pareille, il se détachait de la déchéance de la plupart des élèves de Poudlard. Celle dans laquelle Ariel s'était trouvé un trône. Pourtant elle le sentait, loin d'être innocente et naïve, il avait autant envie d'elle, qu'Ariel rêvait de le sentir, lui, contre elle. Elle frémit lorsqu'elle sent sa main glisser contre sa jambe. Elle expire lentement, ses yeux dérivant sur le blason de sa veste noire. Elle lui demande alors la raison de sa visite à Pré-au-lard, bien que peu importe la raison, elle se contentait de profiter. Le Gryffondor défait la pression sur le mollet poser de la jeune femme et elle sent son ventre se contracter lorsqu'il lui sourit. Les privilèges de la famille Shaw, les fugitifs n'ont fait que nuire aux élèves qui sont comme eux, sans privilèges. Elle lâche un rire léger, plus nerveux qu'honnête. Milles pensées la traverse au même moment. Comme quoi, si elle ne s'était pas faite une place, elle aurait eu la même réputation que eux sans privilèges. Elle partageait les même opinions que le jeune homme, peut être avec moins de ferveur, peut être sans véritable raisons, mais elle ne valait rien à côté de son sang pur. Il se démarquait, lui ainsi que tous ses semblables à Poudlard, et pendant un moment, elle se sentit heureuse, presque fière, qu'il soit là, avec elle.
Ariel secoue la tête pour faire le vide, elle l'observe encore, ne se lassant pas de ses pupilles perçante, des boucles de ses cheveux tantôt bien définie, tantôt écrasées par une main venue les remettre en place. Il se réinstalle dans son siège, la brune laisse tomber ses jambes lourdement sur le sol. Elle s'apprête à parler, il faut qu'elle dise quelque chose, n'importe quoi, mais il la devance, se penchant imperceptiblement par dessus son siège pour glisser ses mains sur Ariel. Partout. Refusant de se laisser prendre par surprise elle suit son mouvement, crochetant sa nuque, et forçant sur ses bras pour se coller contre son torse alors qu'il la ramène sur ses genoux. Elle lui offre un sourire éclatant, profitant de leur proximité pour sentir les boucles de ses cheveux entre chacun de ses doigts. Son regard émeraude détaille le visage de Aubry, cherchant une faille, cherchant un défaut, une lueur dans ses yeux pour lui prouver qu'elle ne s'attacherait pas. En vain, il murmure d'une voix rauque : Tu m'as manqué aussi. Un peu. Les épaules de la batteuses retombe en même temps que le mal-être, au creux de son estomac, elle scelle ses lèvres contre celle du Gryffondor. Elle le sent sourire, et elle se sent défaillir, entre ses bras, Violet irradie, se sentant forte et vulnérable à la fois. Elle se mouve contre lui, perdant repère sur ce qui est obsolète. Elle tire ses les lèvres de Shaw, glissant ses dents sur la pulpe de sa bouche. Puis enfin, il se recule, légèrement, donnant à la jeune femme un moment pour respirer et reprendre pied. Ça aussi ça m'avait manqué. Leur souffles se mêlent alors qu'elle lâche un léger rire, qui laisse un sourire sur son sillage. Je t'avoue que là, j'en ai rien à foutre des fugitifs. Ariel se redresse, faisant parcourir ses mains sur le torse sur jeune homme, elle appuie un genou sur le siège et passer l'autre jambe à califourchon sur le blond. La lueur mesquine dans ses yeux, celle qu'elle partageait avec si peu de personne, ou celle qu'elle arborait lorsqu'elle touchait quelqu'un avec le cognard qu'elle venait de frapper. Tant mieux. Elle attrape les pans de sa veste, et les retourne vers l'extérieur. Le jeune homme comprend bien, il suit le mouvement pour retirer le vêtement. Elle l'attrape et la balance derrière elle, sur la première rangée de siège. Sous le regard inquiet du Gryffondor, elle secoue la tête. Ca se nettoie la poussière. Et puis.. À son tour, elle se débarrasse de la première couche. Sous le regard avide qui suit le moindre de ses gestes, elle retrouve son assurance, faisant voler en éclat les timides pensées envers le sorcier. Elle plonge l'émeraude de ses yeux dans ceux désireux d'Aubry, déboutonnant sa chemise petit à petit alors qu'il passe ses mains dans le dos de l'ancienne verte et argent pour la libérer de son débardeur. Sans plus tarder, il l'attire contre lui, et elle caresse sa chevelure, humant les effluves qui s'en dégagent. Et laisse son bras retomber le long de ses côtes pour défaire la ceinture de pantalon du blond. Le sentiment de chaleur ne fait que décupler, ils dansent une danse endiablée au seul rythme de leur respiration.
Un bruit de porte fait sortir Ariel sa transe et elle lève ses yeux, paniquée, en apercevant une silhouette par les hublots des portes. Aubry ? Il répond, distrait, mordillant la peau de la jeune femme dans son cou. Elle retient un gémissement, et se tortille pour échapper à son étreinte. Y'a quelqu'un, je crois que j'ai oublié de fermer la porte d'entrée. Elle aurait presque envie de rire en voyant le regard que lui lance Shaw. Mais à peine ont-ils temps de ciller, que les portes battantes remuent, et le jeune homme ne cherche pas à comprendre, il plonge à terre, un bras fermement serré autour de la taille de la joueuse de Quidditch. Cette dernière est celle qui goute au sol en premier, atterrissant sur le dos, le souffle coupé. Au dessus d'elle, Aubry observe les rangées du fond, vers les portes, Et alors qu'elle reprend sa respiration, elle lâche un rire, vite réprimandée par celui qui la tient contre le sol poussiéreux. Alors que de l'autre côté de la salle, la personne ne semble pas vouloir faire le tour, à moins qu'elle ne soit déjà partie, Violet tremble d'impatience, et finalement elle tend sa main pour la poser sur la ceinture qu'elle avait déjà entreprit d'ouvrir.

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MessageSujet: Re: aubriel ♢ we gonna let it burn (terminé)   aubriel ♢ we gonna let it burn (terminé) EmptyLun 10 Fév - 11:17

aubriel

LISTEN


Le corps du blond chauffait comme un brasier sur lequel on souffle, la caresse des lèvres de la brune sur sa peau provoquant des brûlures délicieuses qui réveillaient l'instinct du jeune homme. Le souffle ardent de la brune se mélangeait avec celui tout aussi brûlant du jeune homme, leurs deux corps semblant se retrouver après cette absence de quelques mois, leurs membres réapprenant les gestes à mesures qu'ils retrouvaient l'autre. « Tant mieux. » Le regard de la vipère dessina un sourire en coin sur les lèvres du lion qui laissa les mains de la brune se poser sur sa veste, ses doigts obligeant le tissu à se retourner. Se décollant du dossier de son siège à moitié défoncé, le blond laissa la jeune femme lui ôter sa veste d'uniforme sans opposer aucune résistance. Le vêtement fut ensuite balancé sans aucune cérémonie derrière le jeune homme qui ne pût s'empêcher de tourner la tête pour voir la poussière se soulever au-dessus du fin tissu noir, une grimace défigurant ses traits par simple habitude. Mais la voix de la brune le ramena à des préoccupations beaucoup plus primaires que le pressing. « Ca se nettoie la poussière. Et puis.. » D'un geste, la jeune femme parvint à faire s'envoler les pensées terre à terre du jeune homme dont le regard azur scruta sans aucune gêne, avec une avidité à peine voilée, les mouvements du corps de la jeune femme qui se débarrassait de sa veste désormais bien trop encombrante pour ses frêles épaules. Les doigts du jeune homme glissèrent le long des cuisses fermes de la jeune femme et remontèrent lentement le long de son buste pour se glisser sous son débardeur, entraînant le fin tissu dans son passage. Tandis qu'il s'affairait à mettre à nue la peau hâlé de la jeune femme, cette dernière se chargea de déboutonner dans une danse sensuelle les boutons de sa chemise, laissant ton torse respirer la chaleur qui émanait du corps d'Ariel. Le cœur battant et le souffle coupé, le jeune homme resserra sa prise sur la chair de la jeune femme et l'attira contre lui, sentant les doigts de la demoiselle s'enfonçant dans ses cheveux bouclés. Les doigts de la brune, pleins de l'assurance que le blond leur connaissait, dévièrent vers le bas ventre du jeune homme et entreprirent de défaire la lourde ceinture de cuir qui retenait son pantalon d'uniforme. Les lèvres du blond se faufilèrent le long de l'épaule de la jeune femme, ses narines humant le parfum fruité qui émanait de chaque pore de sa maîtresse, ses mains caressant avec une fougue modérée la chair brûlante à laquelle il avait déjà goûté une fois. Ses lèvres remontèrent lentement vers le cou de la vipère, laissant sur leur passage une traîné de caresses ardentes et de mordillements savoureux. Sa tête se cala contre son cou, les boucles dorées du blond venant caresser le menton de la batteuse tandis que ses lèvres s'affairaient toujours à goûter à la peau nue de la jeune femme et que ses dents mordillaient la chair tendre de la demoiselle, mué par les soupirs qu'il pouvait percevoir émaner de la bouche de la demoiselle. « Aubry ? » La voix de la jeune femme lui parût bien lointaine dans son esprit, comme un écho lointain qu'il avait du mal à discerner, son esprit enivré par les sens. « Mmh quoi ? » Une voix tout aussi lointaine à ses oreilles s'échappa de sa bouche tandis qu'il continuait à savourer la chair offerte, comme s'il cherchait à s'enivrer au maximum pour que le souvenir de son odeur, de son goût, de sa chaleur, reste le plus longtemps impérissable dans son esprit. Comme s'il cherchait à la connaître par cœur pour parvenir à la dessiner lorsque la distance l'empêchera d'y goûter une fois de plus, comme s'il voulait enfermer dans une fiole cette odeur enivrante qui parvenait à le rendre complètement déraisonné, complètement soumis à ses sens et à ce que ses tripes lui hurlaient de faire. Mais bientôt la jeune femme s'éloigna de son contrôle et le lion releva son visage vers les yeux de la brune qui regardait vaguement derrière lui. « Y'a quelqu'un, je crois que j'ai oublié de fermer la porte d'entrée. » Le blond eut à peine le temps de lancer un regard à moitié-surpris, à moitié-paniqué, à la brune que déjà des bruits de pas et d'une porte qui s'ouvre avec une lourdeur et une lenteur intransportable lui parvint aux oreilles. Les mains du blond se refermèrent autour du corps à moitié nu de la jeune femme et tous deux glissèrent contre le sol poussiéreux de la pièce qui offrait cependant une cachette de premier choix vu les circonstances actuelles. « Merde » Le blond se réceptionna le mieux qu'il pût sur ses bras pour éviter de laisser tout son poids arriver sur le ventre de la jeune femme qui, elle, avait atterri la première sur le sol, ses cheveux bruns s'étalant autour de son visage aux traits fins et hautains. Un léger rire s'échappa des lèvres de la brune, rire qui s'estompa dès que le blond lui ai lancé un regard et posé un doigt sur ses lèvres pleines. Avec lenteur, pour éviter de faire du bruit, le blond se hissa sur le siège défoncé du cinéma, ses yeux balayant la pièce pour voir où en était leur intrus. Une caresse sur son torse nu lui fit perdre le fil l'espace d'une seconde et il sentit bientôt les doigts experts d'Ariel terminer ce qu'ils avaient commencé, déchirant le cuir de sa ceinture dont le fer tinta dans la pièce. Fermant les paupières, le blond les rouvrit bien rapidement afin de vérifier que personne ne menaçait de découvrir le petit couple clandestin s'adonner aux plaisirs charnels dans l'un des lieux les moins approprié de l'histoire de Pré-au-Lard, et un léger soupir de satisfaction s'échappa de ses lèvres lorsqu'il vit les battants de la porte battre légèrement, indiquant que l'intrus avait vite fait demi-tour en voyant que rien de spécial ne se déroulait dans cette ruine.



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aubriel ♢ we gonna let it burn (terminé)

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