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 « Les filles sont trop bavardes ! » - MERIZ

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Méryt-Ahmès J. Calloway

    Méryt ҩ keep calm and dance like a unicorn
Méryt-Ahmès J. Calloway


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MessageSujet: « Les filles sont trop bavardes ! » - MERIZ   « Les filles sont trop bavardes ! » - MERIZ EmptyJeu 29 Aoû - 8:14





I'M A BARBIE GIRL

« Quand on fait le même rêve plusieurs fois,
on dit qu'il se réalise un jour. »


Tu sentais ses doigts caresser ta peau, sa bouche parcourir ton cou. Sous ses caresses, tu ressentais un bien immense. Jamais tu ne t'étais sentis aussi bien. Un frisson de plaisir parcouru ton échine. Vos corps se mêlaient tellement bien. Tu te sentais tellement bien dans ses bras. Tu essayais de lui prodiguer les même caresse. Tu ne voyais pas son visage. Il laissait sa tête enfoui dans le creux de ton cou. Il te mordilla le lobe de l'oreille. Peu de personne savait que cela te plaisait autant. Tu laisses échapper un son de plaisir. Tes doigts s'enfoncèrent dans la peau du dos du jeune homme. Tu passas une main dans les cheveux de l'homme et les ébouriffa. Tu sentais encore son souffle chaud dans ton cou. Sa bouche te prodigua encore des baisers dans le cou. Il remontait, peu à peu. Sa bouche parcourrait le long de ta mâchoire. Il remonta ta joue peu à peu. Tu fermas les yeux. Puis la bouche saisit la tienne à ton plus grand bonheur. Tu entouras le cou de l'homme avec tes bras, puis tu ouvris les yeux. Tu découvris Israël en face de toi. Un air moqueur et prétentieux aux yeux. Tu séparas vos bouches. C'est ainsi que tu te réveillas dans ton lit. Les draps étaient en mêlé autour de toi. Juste ta jambe droite était à l'air libre. Des gouttes de sueur perlaient sur ton front. Tu n'avais jamais eu aussi chaud. Tu essayas de te démêler de tes draps, mais tu avais l'impression d'empirer le piège dans lequel tu t'étais mêlée. Tu essayas de te calmer, mais tu étais chamboulée par ce rêve. Un rêve qui avait semblé si vrai. Trop vrai. Tu avais ressentis trop de choses. Et tu étais perdu, tu avais peur. Tu étais chamboulée comme tu ne l'avais jamais été encore. Quand tu réussis enfin à te démêler, tu t’asseyais. Tu mis ta tête entre tes mains, essayant de retrouver tes esprits. Tu secouas la tête tout en espérant que toutes ses images partiraient. Mais bien sur, cela ne marcha pas. Ça ne pouvait pas être aussi facile. Tes yeux se posèrent sur le réveil. Six heures. Il n'allait pas tard à sonner. Tu sautas donc de ton lit et te dirigea vers la cuisine. Tu ouvris le placard à la recherche de quelques choses à manger. Tu y découvris tes pâtisseries du jour d'avant. Tu leur avait jeter un sort pour qu'ils puissent se conserver. Il avait plutôt bien marcher car ils étaient aussi beaux que la veille. Tu saisis alors l'assiette de crêpes qui te faisait de l'oeil. Tu la posas sur la table et prit les confitures ainsi que le nutella. Tu mis de l'eau à chauffer en un coup de baguette magique. Tu entendis alors du bruit. Une porte s'ouvra et des pas s'approchaient dans le couloir. Tu vis alors arriver Tobias, seulement vêtu d'un caleçon et d'un tee-shirt. Il te lança un regard étrange. Tu ne t'étais pas regardé dans un miroir en te levant, mais tu étais presque certaine que tu avais les cheveux en bataille et les joues rouges après ce rêve des plus étranges. Tu n'avais aucun doute là-dessus, tu devais avoir un look bizarre à cet instant précis. Surtout avec ton short rose et ton tee-shirt de la même couleur avec des petits lapins. Une enfant. Tu étais encore une enfant au fond de toi. Et ça ne te dérangeait pas. Ca n'a jamais fait de mal à personne d'avoir une partie enfantine au fond de soi, même si toi, elle était loin d'être lointaine, il fallait l'avouer. Tu t'avanças d'un pas sautillant vers ton ami et embrassa sa joue qui n'était pas encore rasée. « YO Tobi ! » dis-tu d'une voix enjouée. Le jeune homme, quant à lui, marmonna quelques mots inintelligibles. Le jeune n'était pas tous les jours du matin. Tu t'en étais accommodée. De toute façon, tu ne pouvais pas en faire autrement. C'était ça de vivre avec quelqu'un d'autre. « Bien dormi ? » lui demandas-tu, tout en lui versant son café de la tasse que tu lui avait ramené d'un des pays que tu avais visité avec ton meilleur ami Pan. Tu te gardas bien de lui parler de ton rêve des plus étranges. Tu t'installas pour déjeuner et tu commenças à parler. Toi, bavarde ? Non, à peine...

Tu n'étais pas vraiment en retard. Enfin peu être que si. Mais si tu te dépêchais, tu pouvais rattraper ce retard. Tu enfila ton pull le plus vite possible. Mais à vouloir faire trop vite, tu bloquas ton bras dans la manche pas tout à fait déplié. Tu perdis donc encore du temps. Satané pull ! Tu pestas assez fort. « Méryt, ça te dirais de faire moins de bruit le matin ? » Enfin tu réussis à libérer ton bras après une guerre infernal avec le pull à rayures multicolore. « J'essayerais ! » répondis-tu à ton colocataire. Tu mis ta veste en quatrième vitesse. Tu pris quand même le temps de l'ajuster un peu et tu t'emparras de ton sac à main. « Et oublis pas ! Helia  vient ce soir, je ne te veux pas à l'appart ! » Avant qu'il n'est pu contesté, tu claquas la porte d'entrée. Tu avais un large sourire sur les lèvres. C'est alors que tu remarquas que tu avais oublié ta baguette magique sur la table de l'entrée. Un jour, tu arriverais à perdre la tête. Tu serais la première à qui ça arriverait. Et cela ne t'étonnerais même pas. Tu ouvris tout doucement la porte de l'appartement pour que Tobias n'entende pas un bruit. L'appartement était silencieux après ton départ. Il fallait dire que Tobias était plus calme que toi. Au contraire de lui, toi, quand tu avais l'appart à toi toute seule, c'était la fête. Les  Bizzar'Sisters résonnaient dans tout l'appartement. En un coup d'oeil, tu aperçus ce que tu avais oublié. Tu la saisis plus vite qu'il ne faut pour le dire et tu t'éclipsas une deuxième fois, mais sans bruit cette fois-ci. Tu fermas tout doucement la porte. Tu pris quelques instants à le faire. C'est alors que tu sentis une présence dans ton dos. Ton coeur rata un battement. Cet imbécile t'avait fait peur, qui qu'il soit. De plus, il ne semblait pas partir. Quand tu eus fini de fermer la porte, tu te tournas et découvrit l'homme dont tu avais rêvé cette nuit. Tu déglutis. Des images te revinrent en tête. Tes joues se rosirent malgré toi. Israël semblait s'être amusé de la situation. Tu le gratifias d'un regard hautin. « Tu as bien profité du spectacle ? » dis-tu d'un ton méprisant. Sans attendre la réponse, tu lui tournas le dos et longea le couloir jusqu'à l'escalier. Tu jetas un coup d'oeil à ta montre. Par la barbe de merlin ! Tu allais être en retard. Tu descendis les escaliers. Tu sentais Israël derrière toi, encore une fois. Tu ne pris pas le temps de te retourner. Tu t'arrêtas seulement pour ouvrir la porte. Mais celle-ci ne voulait pas s'ouvrir. A croire que quelqu'un l'empêchait de s'ouvrir. Tu sentis alors une mains sur ta hanche. Cette même main continua son chemin au creux de tes reins pour trouver ton autre hanche. Israël se pencha alors vers toi. « Dis moi Calloway, je me trompe ou je te fais de l'effet vu l'état de tes joues ? » Malgré que tu ne lui fasses pas face, tu pouvais sentir un sourire arrogant sur ses lèvres. C'est alors que sa bouche trouva le chemin de ton cou comme dans ton rêve. Ton coeur rata une nouvelle fois un battement. Ouah. Il te faisait quoi là ? Il y déposa un baiser et un frisson te parcourut sans que tu puisses le contrôler. Tu te dégageas de son emprise en lui donnant un coup de coude. Surpris, il se détacha de toi. Par la même occasion, le sort qu'il avait jeté à la porte se brisa. Tu pus l'ouvrir. Dans l'encadrement, tu lui fis face, une nouvelle fois. « Tu me fais autant d'effet qu'un gobelin. » lui dis-tu. Puis tu partis. Tu fis quelques pas quand tu l'entendis crier au loin. Mais tu n'essayas pas de comprendre ses paroles. A quoi bon ? Ça allait te faire encore plus de mal. Tu marchas d'un pas rapide. C'est ainsi qu'en quelques minutes, tu arrivas dans la rue principale. Heureusement, ta collègue n'était pas arrivée. Personne ne remarquerait ton petit retard et tu pourrais te remettre de tes émotions. Tu ouvris la boutique et te dirigeas dans la réserve.

C'était l'heure de partir. Pour une fois, tu étais heureuse de quitter ce paradis sucré ! Tu avais hâte d’accueillir une nouvelle fois Helia  dans ton petit nid douillet. Une soirée entre filles, ça faisait longtemps que tu n'avais pas eu une telle soirée. Tu pris d'abord le temps de te préparer un sac remplit de victuailles sucrées. Tu ne pouvais accueillir ton amie sans une multitude de bonbons. Tu t'arrêtas seulement quand le sac était plein à craquer. Tu déduirais ça de ta prochaine paie, ce n'était pas un problème. Tu aimais tellement les bonbons que ça ne te dérangeait pas de mettre autant d'argent dedans. Et puis tu avais des prix ! Il faut bien que ça serve de travailler dans un tel endroit. Tu saluas ta coéquipière puis sortis de la boutique. Quand tu atterris dans la rue, l'odeur des bonbons te restaient encore dans les narines. Tu ne te passerais jamais de cette odeur, c'était comme une drogue pour toi. Tu aimais tellement travaillé à Honeyducks. Tu n'aurais pu trouver meilleure endroit pour travailler. Tu étais surement la plus heureuse quand tu te rendais à ton travail. Tu n'avais jamais la mine sombre quand tu t'y rendais ou bien c'était pour tout autre chose que tu l'avais et l'odeur sucré te remontait tout de suite le morale. C'était parfait. Tu te dépêcha de te rendre à l'appartement. Tu avais des petits trucs à préparer avant l'arriver de ton amie Liz. Tu trépignais d'impatience. Même croiser Israël ne t'enlèverait pas ton sourire. Et à ton plus grand plaisir, tu ne le croisas pas. Tu fermas vite la porte. Tu te dirigeas tout d'abord vers la cuisine pour y déposer tes courses. Puis tu partis dans ta chambre, déposer ton sac et ton manteau. Pendant ce temps, tu entendis Tobias pénétrer dans l'appartement. Tu sortis la tête de ta chambre et lui jetas un regard noir-gentil. « Je ne reste pas ! » s'empressa-t-il de dire. Tu secouas la tête et retournas dans ta chambre. Tu ouvris les portes de ta grande armoire. Tu essayas de ne pas faire tomber ta guitare tout en essayant d'attraper les grosses couvertures qui se trouvaient en hauteur. Après quelques minutes de galère, tu y arrivas. Tu te pressas de les jeter sur le canapé du salon. Tu refis quelques aller-retour pour prendre des cousins et tout ce qui pouvait rendre l'endroit plus cosy. Un petit nid douillet où vous pourriez regarder un Disney tranquillement et vous faire des confidences comme à votre habitude. Tu versas les bonbons dans un grand saladier. Tu sortis aussi les quelques gâteaux que tu avais fais la veille. Tu avais hâte de voir ce que ton amie Helia avait ramené comme dessin animé. Chaque fois, elle te faisait découvrir un nouveau dessin animé moldu. Tu adorais ça, elle aussi d'ailleurs. C'était de là qu'était née votre amitié. Une belle amitié d'ailleurs. Tu étais contente d'avoir Helia à tes cotés. En attendant l'arrivée de la jeune femme, tu décidas d'enfiler un pyjama. Tu te vêtis d'un shorty rose pâle et d'un tee-shirt multicolore. C'est alors que tu t'aperçus que ton cher colocataire n'avait pas encore décampé. Tu arrivas alors en trombe dans sa chambre, sans frapper. Il était sur son lit, le chenapan. Il pensait que tu l'avais oublié ! Que neni ! Tu le pris par le bras et le forças à se lever. Tu le sortis de sa chambre et tu pris en passant sa veste et sa besace. Tu te mis derrière lui et le poussa par derrière. Il ne lui rendait pas la tâche facile. Sacré Tobias. « Allez, Toby. T'avais promis de me laisser l'appart. » Tu le suppliais. Mais ça ne semblait pas marcher. D'un coup de baguette magique, tu ouvris la porte et le jeta à la porte gentiment. Tu lui envoya un bisous avec ta main et lui fermas la porte au nez. Enfin seule ! Enfin pas pour longtemps, tu espérais. Tu allas t'asseoir sur l'un des sièges. Tu étais impatiente, comme à ton habitude. Tu jouais avec tes mains. Tu essayais de t'occuper comme tu pouvais. Une minute était passée depuis le départ de l'homme de la maison. Tu t'imaginas que c'était lui qui essayait de rentrer encore une fois. Tu te levas donc et ouvrit la porte à la volée. Sans prendre le temps de regarder, tu pris la parole. « T'abuses Toby, ça fait des jours que je t'ai prévenue... » C'est alors que tes yeux se posèrent sur une jolie et grande brune vêtue d'un manteau et un gros sac sous le bras. Ton sourire s'élargit. Tu lui sautas au cou.  « Heliiiiiiiia ! » Tu l'embrassas et l'invitas à rentrer. Tu la débarrassas de ses affaires et l’emmenas jusqu'au salon.  « Désolé chou, je croyais que c'était Tob. J'ai eu du mal à le faire partir ! Tu as surement du le croiser dans le hall, il est partit il y a moins d'une minute. » Tu lui offris un nouveau sourire. Que tu étais contente de la voir ta Helia. La soirée entre filles pouvaient enfin commencée.

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Liz Tunt

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MessageSujet: Re: « Les filles sont trop bavardes ! » - MERIZ   « Les filles sont trop bavardes ! » - MERIZ EmptyJeu 12 Sep - 16:35


Tu descends la rue, peu sûre de toi, comme à ton habitude, les gens tu ne les connais pas alors de façon assez logique quand on commence à comprendre comment tu fonctionnes, tu ne les regardes pas car ils te font peur. Peur parce qu'ils sont tous imprévisibles. Oh tu sais bien que tu es comme eux, comme tout le monde, personne ne fait exception bien entendu, ce serait terriblement prétentieux d'affirmer le contraire, et si tu as bien des défauts, celui-ci ne te représente pas du tout. Tes pas résonnent à peine sur les pavés de la petite ruelle Londonienne que tu empreinte pour te rendre au Chaudron Baveur. Ce soir, tu as rendez-vous chez Jasmine. « Ah, Jasmine... » te dis-tu. Elle commençait à te manquer cette petite boule d'énergie. Tu l'aime de tout ton cœur Jasmine. Déjà en règle générale tu es du genre à aimer beaucoup et facilement, mais Jasmine c'est ton alter ego. Elle aime les mêmes choses que toi, fonctionne un peu comme toi mais en mieux. Elle au moins elle n'a pas tout le temps peur, elle n'est pas d'une timidité maladive et ne rougit pas dès qu'on l'approche, toi ça te rends ridicule, elle quand elle rougit, qu'est-ce qu'elle est mignonne ! Oui, tu la trouves tellement chou, tellement belle, tellement adorable. Jasmine quand tu l'as rencontrée, tu en es tout de suite tombée sous le charme. Ton côté fleur bleue te pousserait bien à dire qu'elle est quelque chose qui ressemble de près ou de loin à ton âme sœur, mais tu sais bien que ce serait exagérer un peu trop la chose. Tu te refuses à le dire, mais en réalité, tu n'en penses pas vraiment moins. Un homme te bouscule, assez violemment. Bien entendu tu t'excuses. Non, ce n'est pas de ta faute, c'est vrai, mais peut-être que tu lui as fais mal. Toi tu as eu mal après tout, tu  sens ton épaule endolorie. Lui ne s'est même pas retourné, il a l'air pressé. Peut-être était-il en retard, tu lui donnes le bénéfice du doute, tu refuses de l'accabler pour une chose aussi futile, tu te dis qu'il a sûrement de gros ennuis, et que c'est ça qui fait qu'il t'a bousculé, ne s'est pas excusé et et repartit aussitôt sans t'accorder un regard. Et puis après tout, c'est quoi ça dans ta vie ? Une petite seconde ? Inutile de s’effaroucher d'une aussi misérable collision. Non, ce n'est vraiment pas ton genre. Mais tu sais pourtant que si Jasmine avait été là, elle t'aurait blâmée. Elle t'aurait dit tout de suite qu'il était bête de s'excuser, que c'était sa faute à lui, pas à toi. Jasmine tu l'admire en quelque sorte, sa fougue, tu la jalouse – si l'on peut dire ça comme ça – car tu aimerai être pareil. Elle quand elle marche dans la rue, ses sublimes cheveux volent au vent, elle marche droit, le regard fier. Toi, quand tu dois marcher dans la rue, ça doit davantage ressembler à une genre de larve qui se meut péniblement, sans grâce ni aisance. Pathétique. Mais inutile de se miner l'esprit de si bon matin, pour l'instant tu pars travailler, tu vas coudre, créer, et ça ça te remonte le moral, il n'y a rien que tu aime plus que ça. Caresser le satin, toucher le daim, froisser la soie, les assembler et en faire des robes, des vêtements superbes. Les vêtements, c'est magique à l'origine, et y ajouter des sortilèges ne fait que les rendre encore plus incroyables. C'est ta passion, ça tu le sais depuis des années déjà, depuis l'orphelinat, depuis Alma... Elle te manque Alma, c'est fou ce que son absence te blesse. Tu l'as encore croisée l'autre jour, elle t'a cruellement toisée du regard et deux pas plus tard tu t'ai mise à pleurer. Ta vie va plutôt bien en ce moment, mais ça, ça te reste. Si ça ne tenait qu'à toi, tu parlerai avec elle, tu arrangerai les choses, mais elle paraît entièrement fermée au dialogue. Tu n'as jamais su quel avait été le problème, et apparemment, tu ne le sauras jamais. C'est du moins ce que tu te dis quand tu la vois, tu te dis qu'elle et toi, ce sera probablement uniquement du passé. Mais cette idée te détruit, littéralement. Alma est et restera ta sœur, elle te manque chaque jour de ta vie et la voir si loin de toi t'es insupportable. Par conséquent, tu te haïs encore plus de ne pas être plus courageuse, plus effrontée, plus comme Alma. Si tu avais été comme ça, peut-être aurais-tu réglé ce problème qui te mine le cœur, mais force est de constater que tu n'es rien de tout ça. Mais à l'heure actuelle peu t'importe. Tout cela est bien loin de ton esprit heureusement, car dans quelques minutes tu seras en train de faire le travail de tes rêves, comme tous les jours, et tu seras bien. Et pour ne rien gâter, ce soir tu vois Jasmine. Là, tout de suite, la vie est tout de même plutôt belle. Arrivé au chaudron baveur tu sourit au barman et passe derrière, pour accéder au chemin de traverse et pouvoir transplaner jusqu'à pré-au-lard. Tu as horreur de transplaner dans un espace non-sorcier, ça te fait peur, tu redoute qu'un moldu te prenne sur le fait. Et depuis la victoire de celui-dont-on-ne-doit-pas-prononcer-le-nom personne ne sait ce qui arrive aux moldus qui sont témoins de magie. Et au cas où, tu ne veux surtout pas être la cause du décès dans d’atroces souffrances d'un pauvre homme ou d'une pauvre femme innocente.
La sensation de tunnel étroit passée, tes pieds heurtent doucement le sol d'une rue de pré-au-lard. Tu travaille à l'angle. Tu n'as jamais aimé le transplanage, tu trouves ça indisposant, mais il faut bien faire avec après tout. Tes pieds s'animent tout seul, le chemin, tu le connais par cœur. Ta boutique – enfin, celle où tu bosses, mais dans ton cœur c'est un peu ta boutique – est juste là, à l'angle. Elle est belle. Tu sors tes clés de ton sac, ouvre la porte, passe dans l'arrière-boutique et commence ta journée, déjà enivrée par les fragrances des étoffes. Tu poses ton sublime sac – celui que Jasmine t'avais offert à ton anniversaire, qu'est-ce qu'elle a du goût en plus ! - et enlève ton manteau que tu places sur ta chaise de travail. Tu retourne dans la boutique et ferme la porte, d'ici à ce que ta collègue arrive et commence les ventes, tu ne veux pas être dérangée. Tu allumes ta machine à coudre magique, c'est l'heure de la création.

Comme la journée a été longue, passer chez toi pour te rafraîchir était un luxe que tu ne pouvais te refuser. Après une bonne douche tu t'es maquillée légèrement les yeux et t'es habillée pour rejoindre Jasmine pour votre petit rituel dessin animé Disney. Cette fois-ci tu as choisi le Roi Lion, le dessin animé préféré de ton frère Adem et toi. Tu espère qu'il plaira à ton amie, mais tes doutes son minimes, jusque là elle a toujours été à cent pour cent réceptive à tes choix. Et de toute façon, un Disney, par définition, c'est forcément génial. Tes jolis talons claquent sur le sol avec discrétion, tu es toujours discrète. L'entrée de l'immeuble de la vendeuse de bonbons se trouve devant toi, tu y pénètre et monte les marches. Tu croises Tobias à qui tu souris timidement, qu'il est charmant ce garçon. Tu lui dis bonjour puis vous vous quittez. Tu te demande ce qu'il a à faire pour partir comme ça. Surtout, tu espère qu'il n'a pas détaillé ta tenue, auquel cas il doit se poser tes questions, et tu rougis à cette idée. En effet, tu donnes l'impression de ne porter que ton trench-coat et tes talons, ce que tu portes en dessous est beaucoup plus court que le reste. Tant pis, si mal il y a eu, il est maintenant fait, pas de moyen de revenir en arrière. Tu arrives au bon étage, la porte est là, tu frappes. Quelques secondes d'attente suffisent pour que Jasmine vienne t'ouvrir, tu lui offre un large sourire alors qu'elle te lance par erreur un « T'abuses TobyToby, ça fait des jours que je t'ai prévenue... » Elle se rend compte de son erreur et te saute au cou. Tu la prends à ton tour dans tes bras et lui embrasse les deux joues. À son « Heliiiiiiiia ! » tu renchérit par un joyeux « Jasmiiiiiiiiiiiiine ! » Comme tu es contente de la voir. Elle te prend ton sac, le pose dans un coin et te conduit jusqu'à ce salon que tu connais si bien pour y avoir passé d'innombrables soirées à pleurer, rire, dormir ou tant d'autres choses que tu as faites en compagnie de ta petite Jasmine. Tu y es comme chez toi, raison pour laquelle tu agis comme une habitante des lieux. « Désolé chou, je croyais que c'était Tob. J'ai eu du mal à le faire partir ! Tu as sûrement du le croiser dans le hall, il est partit il y a moins d'une minute. »  Tu la rassures. « Aucun problème ma chérie, je me suis bien douté. » Tu souris et ajoute. « Et oui je l'ai croisé dans le hall, j'ai pensé qu'il avait une course à faire, mais maintenant que tu le dis, ça ne m'étonne absolument pas que tu l'ai viré ! » tu ris. Après t'être assurée que la porte était bien fermée tu dénoues avec des gestes précis – on tire le bout de la ceinture vers le haut pour que la boucle se défasse  - et prends chaque pan de ton trench dans une main. Les yeux fixés sur Jasmine, tu comptes jusqu'à trois puis montre ta tenue tout à coup. Ton pyjama tout rose est du plus bel effet, le petit short avec le débardeur sont super mignons en plus. Tu poses ton manteau sur le canapé après l'avoir plié soigneusement. Tu l’époussette et t'assoie. « Tu m'as manquééééée ! » dis-tu à l'adresse de la maîtresse des lieux. « J'ai des tas de choses à te dire, j'espère que toi aussi hein. » Tu te lève à nouveau et te dirige vers l'entrée pour récupérer la cassette dans ton sac. Heureusement, Jasmine s'est équipée d'un vieux lecteur de cassettes moldues en conséquence de vos petites soirées filles. « Tu as vu le Roi Lion ? » demande-tu assez fort pour qu'elle t'entende depuis le salon.


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