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 Cours forest | clefan

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Stefan K. Durden

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MessageSujet: Cours forest | clefan   Cours forest | clefan EmptySam 24 Aoû - 6:40

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    La vie est nulle et ensuite on meurt. Et plus le temps passait plus Stefan se rendait compte de la véracité de cette réplique. Ses parents étaient morts alors qu'ils avaient deux gamins tout jeunes, son petit frère n’avait que cinq ans lors de l’incident… Eden était son amie et leur relation devenait de plus en plus étrange. Ariel l'avait plaquée. Nathanaël, Shane et Nerio avaient failli le tuer durant leur dernière bagarre, respective car non ils ne se battaient pas tous les quatre ensemble … ça risquerait de finir à sainte mangouste dans ce cas-là. Oui, il n'y avait pas à dire la vie du serpentard n'était pas un doux rêve en ce moment, mais relativisons, elle n'était plus le doux rêve qu'elle avait pu être précédement. Pourquoi ? Est-ce que les agissements du Lord avaient modifié la conception du sixième année ? S'était-il soudainement rendu compte que la vie n'était pas un long fleuve tranquille ? Qu'il ne suffisait pas d'être un enfant orphelin pour avoir tout vu de la vie ? Ou pire que les merdes étaient croissantes avec le temps ? Un faux sourire s'étira sur ses lèvres et il soupira. Il avait vraiment une vie de merde.

    « Stef on sort ce soir ? » La voix mélodieuse était celle de son meilleur pote chez les verts et argent. Anton. Ce mec n'était pas le gars le plus sympa de l'univers, il n'était pas attentionné, il était difficile de trouver plus égoïste que lui, mais quand Stefan avait le cafard il savait précisément comment lui remonter le moral. Exactement comme il l’a dit : en sortant. Sans forcément faire LA bringue du siècle, mais tous les deux, à faire des conneries dans le château. Et niveau bêtises les deux sixième années avaient un tas de bonnes idées. Nickel. Cette fois-ci, le vert et argent sourit pour de bon et acquiesça. La soirée allait être bien, elle allait être très bien. Bien sûr faut imaginer ! Le jeune homme sait bien qu'il peut faire confiance à Anton pour que tout s’arranger, ou plutôt pour que ses malheurs s’oublient et que la vie devienne rose. Enfin qu’elle ait l’air quelques instants en tout cas. Deux heures plus tard, pendant que le professeur Yaxley parlait, le serpentard s’ennuyait de nouveau. Le cours n’était pas fascinant, des pensées sinistres l’habitaient encore, le temps lui semblait bien trop long et en plus Eden lui faisait la gueule. Bref, il avait tout perdu aujourd’hui. Seule l’idée de sortir ce soir lui permettait de ne pas quitter la salle et d’aller dormir pour que le temps passe plus rapidement. Non parce que s’il osait sortir de la salle de classe pas sûr qu’il puisse voir l’air libre pendant plusieurs jours. Ce n’était pas que le professeur Yaxley était stricte mais … un peu quand même. Les deux jeunes filles assises juste derrière Stefan avaient remarqué son air de chien battu et avaient tenté de le faire sourire pendant une bonne partie du cours de potion, mais rien à faire pour égayer l'humeur du garçon. Comme quoi les bad-boy attiraient vraiment les jeunes filles en fleurs, alors que soyons réalistes un air joyeux ça attire tout de suite vachement plus. Quoique. Stefan haussa les épaules pour mettre un terme à ses tergiversations intérieures. Il n'avait pas besoin de se prendre encore plus la tête, cela suffisait amplement pour aujourd’hui, il était temps qu’il cesse de broyer du noir. De toutes manières ces jeunes filles ne l'intéressaient pas. Aujourd'hui il voulait Eden pour lui tout seul et personne d'autre ne pourrait jamais la remplacer, malgré tout ce qu’il avait osé et pu croire. Relevant des manches il s'attaqua à sa potion avant qu'elle n'explose et détourna son attention des deux filles, qui semblèrent bien vexées. Tant pis pensa-t-il intérieurement. Il coupa ses racines distraitement et évidemment se coupa le doigt. Il eut l’air fin à se sucer le doigt pendant la fin du cours car il avait oublié la formule pour refermer la peau et qu’il n’osait demander de l’aide extérieure puisqu’il avait, précédemment, envoyer tout le monde boulet. Et Stefan préférait éviter de se prendre des vents, pour l’orgueil personnel ce n’est guère flatteur.

    Quand enfin les cours se terminèrent le garçon commença à chercher des idées de choses à faire. Avec Anton ils comptaient les jours dans le dortoir -afin d’éviter les mauvaises surprises- et la pleine lune n’était pas prévue pour tout  de suite : bonne nouvelles ils pourraient sortir dans le parc. Cependant ils pourraient entrer en douce dans des salles communes et, très discrètement, aller réveiller les gamins qui dormaient -chez les poufsouffle c'est vachement drôle, ces bouffeurs ont toujours six fois plus peurs que les autres… quoique les gryffondors n’étaient pas mal dans leur genre, leurs cauchemars étaient fantastiques- et s'enfuir rapidement en faisant des bruits bizarres histoire de les traumatiser un bon coup. Ou alors ils pourraient juste trouver Wheeler et passer la nuit à ne rien faire en fumant. Ou encore organiser une soirée surprise dans le dortoir des verts. Ouais toutes ces idées n’étaient pas mal, ils avaient bien de quoi s’amuser ; Perdu dans ses pensées c'étaient ces pas qui le guidaient tout seul dans le château, qu'il connaissait de toute manière presque par cœur. Il ne s'arrêta pas de marcher jusqu'à ce que son sixième sens lui dise lever les yeux. Bon, en vrai c’était un bruit de pas qui l’avait averti, mais pour l’orgueil du vert on va parler de sixième sens. Sans comprendre pourquoi le jeune homme s'exécuta et ... le dos Clint O'Tool apparaît devant son regard. Un tremblement parcourt l'échine du garçon. Des images le projettent en arrière. Des souvenirs l'envahissent de toute part. Puis une douleur lui tord le ventre. Une douleur qui lui rappelle leur dernière rencontre. Si certaines personnes sont difficiles à reconnaître de dos, celle du mangemort était plutôt aisée. Baraque et grand comme il l’était, il ne passait guère inaperçu. Pris de panique le vert et argent regarda autour de lui une potentielle cachette, car même si l’oubliator ne venait sûrement pas pour lui, il y avait peu de chances qu’il laisse passer le serpentard devant lui sans rien faire. Un coup de vent fit bouger le rideau sur sa droite : cachette idéale. Stefan courut s’y glisser -bien sur courir quelle excellente idée quand tu dois être silencieux- et s’arrêta de respirer durant quelques secondes avant de reprendre doucement. Ses pieds dépassaient du rideau, son ventre faisait bouger le tissu, mais comme un enfant qui ne voit rien croit qu’il est bien caché, Stefan était certain de sa cachette infaillible. Certain de ne pas avoir été vu par O’Tool. Certain d’être sauvé.


Dernière édition par Stefan K. Durden le Lun 21 Oct - 5:46, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Cours forest | clefan   Cours forest | clefan EmptyLun 9 Sep - 1:19

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Depuis la mort de William Blake, la vie à Poudlard semblait avoir considérablement  changé. Il suffisait d’observer les mines défaites de la plupart des élèves et les airs renfrognés des professeurs pour comprendre que les temps étaient sombres et durs. Pour O’Toole, la vie avait repris un cours presque normal, du moins il n’était pas le moins affecté dans cette affaire. Premièrement parce qu’il n’avait rien à voir avec l’école de sorcellerie et deuxièmement parce qu’il avait été chargé d’une nouvelle mission à durée indéterminée qui lui convenait complètement : traquer, récupérer, torturer et ramener – mort ou vif – les fuyards de Poudlard. Comprenez par là le fameux James Potter avec qui il avait un compte à régler, l’ancienne garde-chasse Clarke et un élève du nom de Fakes, ou Fawkes, enfin quelque chose dans le genre. Oui, l’oubliator n’était pas vraiment intéressé par le nom du garçon, plus par sa tête afin de pouvoir le repérer et lui faire passer l’envie de fuir le Lord et ses ordres. Pauvre garçon. L’irlandais avait l’impression de revenir plusieurs années en arrière, lorsque son travail consistait à aller chercher les exilés britanniques dans les contrées dans lesquelles ils avaient fuis. Il était même à la tête d’une brigade alors que l’autre tâche de McGregor était enfermé à Azkaban. A cette idée un sourire vint se dessiner sur les lèvres du brun qui tenaient fermement une cigarette. Comme quoi malgré sa vantardise légendaire, il était quand-même coincé entre des Weasley et des Lupin, ce qui était plus une punition qu’une promotion aux yeux de l’irlandais. Mais aujourd’hui il valait mieux ne pas penser à McGregor, la raison de sa venue entre les murs de Poudlard était toute autre. Premièrement il devait se rendre dans le bureau du directeur et deuxièmement il avait prévu de passer voir April, bien que leur dernière petite entrevue se soit passée de manière assez violente. S’il était plus que fautif dans l’histoire, il était hors de question pour lui d’aller s’excuser auprès de la brune, mais il ne voulait tout de même pas que leur relation déjà bien compliquée se complique davantage. Le Mangemort avait donc profité de sa convocation chez le Lord pour faire d’une pierre deux coups et de passer par les appartements des professeurs. Jetant un regard à sa montre, il vit qu’il était en avance, bien en avance, et qu’il n’avait rien à faire pour s’occuper. La plupart des élèves étaient en cours et donc les professeurs aussi, ce qui revenait à dire qu’il n’avait personne à aller voir. C’est donc installé dans le parc, protégé de la pluie par un porche, que le brun fumait cigarette sur cigarette en attendant la fin des cours, plongé dans ses pensées et dans les nombreuses hypothèses quant à la localisation des fuyards. Le Ministère avait reçu de nombreuses lettres de délation mais malheureusement aucune des pistes n’avait aboutie, et ils en étaient toujours au même point : nul. Un soupir traversa les lèvres du Mangemort tandis qu’il allumait sa quatrième cigarette, ses yeux dérivant vers sa montre. Plus que vingt minutes à tuer avant de se rendre dans le bureau du directeur. Et les cours venaient de se terminer. Expirant la fumée de sa cigarette, le Mangemort se redressa et décida de pénétrer dans le château avec l’espoir de trouver une quelconque connaissance.

Quelques secondes plus tard il pénétrait dans le hall qui s’était considérablement rempli en l’espace de quelques minutes seulement. Les conversations fusaient de part et d’autres et les élèves ne cessaient de crier, héler une connaissance, marcher, bousculer, rire, et autres sottises dignes des immatures qu’ils étaient. On reconnaissait de loin ceux qui avaient eu cours de botanique à leurs chaussures trempées et leurs uniformes tâchés de terre mais Clint n’eut pas vraiment l’envie d’examiner ces élèves qu’il avait dû supporter toute la durée de l’enquête. S’avançant donc à travers cette masse grouillante d’élèves qui se scindait en deux sur son passage telle la Mer Rouge devant Moïse, le brun arriva bientôt au bas des escaliers et les emprunta. Deux étages plus tard le silence si fit. Le deuxième étage était souvent désert, le bureau du directeur n’incitant que peu d’élèves à s’y aventurer. De plus, les interrogatoires s’étaient déroulés à cet étage, et il avait donc acquis encore plus de valeur morbide. Ne s’arrêtant pas à si peu, le brun s’apprêtait déjà à gravir les marches qui menaient au troisième étage lorsqu’un bruit de pas le stoppa net. Premièrement il y avait quelqu’un. Et deuxièmement ce quelqu’un venait de courir. Très intelligent de sa part pour se faire remarquer il faut dire. Se retournant vers le couloir, l’oubliator ne vit personne. Bon, soit l’alcool le faisait divaguer, soit il devenait fou. Les deux hypothèses étaient fortement probables mais le brun ne doutait pas de sa santé mentale. Il s’avança donc à travers le couloir, sourcils froncés, et s’apprêtait déjà à repartir lorsque quelque chose attira son attention. Deux pieds. Qui devaient certainement être rattachés à un corps. Levant les yeux sur la tapisserie, l’irlandais remarqua que le tissu bougeait au rythme d’une respiration. Qui était assez con pour penser qu’un rideau était une bonne cachette sérieusement. En faisant le moins de bruit possible, le brun s’avança en direction du dit rideau mais hésita. Avait-il vraiment envie d’avoir affaire avec un élève idiot ? Mais bon, après tout il avait du temps à tuer. Levant donc la main, il souleva le rideau avec force, découvrant le visage de cet abruti. Il aurait dût s’en douter, lui seul détenait la palme de l’élève le plus idiot de tout Poudlard – toutes générations confondues. Stefan Durden. Suicidaire à ses heures perdus vu l’interrogatoire qu’il avait passé en compagnie de cette charmante et tarée Löfgren. Suicidaire aussi vu le comportement qu’il avait eu envers Clint qui s’était quant à lui empressé de le remettre à sa place en lui explosant littéralement la tête contre la table d’un bureau. De belles dents cassées et un œil au beurre noir. Le Mangemort comprenait mieux pourquoi Durden avait couru pour se cacher, le souvenir cuisant de cet entretien devait encore lui rester en travers de la gorge. « Sors d’ici » La voix grave et glaciale de l’oubliator résonna dans le couloir vide et il attendit que le serpent sorte de sa cachette ridicule pour continuer de parler. « J’peux savoir à quoi tu joues ? A part au con bien sûr » Avec un peu de chance cet imbécile allait rester sur la même voie : c’est-à-dire provoquer. Et comme ça, Clint pourrait lâcher ses nerfs sur cet élève et ainsi il aurait utilisé son temps libre d’une manière saine et éducative. Il fallait bien que quelqu’un se dévoue pour inculquer les vraies valeurs à des élèves tels que Stefan. Ou lui apprenne au moins à trouver de meilleures cachettes à l’avenir. Fouillant dans la poche intérieure de sa veste, l’oubliator en sortit son paquet de cigarettes et en alluma une cinquième avant de le ranger. Puis il planta son regard bleu d’acier dans celui du Serpentard, l’air tout à fait sérieux et grave. Il n’avait aucune intention de le laisser s’enfuir, il avait envie de jouer un petit peu avec lui avant de se rendre chez le directeur.

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MessageSujet: Re: Cours forest | clefan   Cours forest | clefan EmptyLun 21 Oct - 5:45

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    La journée ne s’annonçait déjà pas bien, mais voir le sadique mangemort face à lui, n’avait rien fait pour l’arranger. Stefan sentait la pression qui planait sur ses épaules jusque dans le fond de ses orteils. Il était dans la merde totale et il le savait. O’Toole ne lui laisserait pas de deuxième chance, déjà qu’il ne lui en avait jamais laissé une… Et pour peu qu’il soit de bonne humeur, il s’amuserait à le faire souffrir : c’était bien connu, les mangemorts torturaient les autres pour passer le temps, comme lui et ses potes allaient boire de la bierreaubeurre. Chacun son style. Il supplia donc Merlin de mettre l’oubliator de mauvaise humeur, histoire qu’au moins sa souffrance soit de courte durée. Même si le mieux était bien qu’il n’ait pas aperçut Stefan, mais cela relevait du domaine de la grâce divine… Caché sous le rideau qui ondulait au rythme de sa respiration, le serpentard attendait. Il essaya de deviner au bruit des pas où se trouvait l’homme, mais il n’entendait rien. Il pensa durant un court instant qu’il était sauvé. A ce moment précis le rideau se souleva. Brusquement la luminosité du couleur l’aveugla avant de laisser apparaître face à lui le visage colérique du serviteur du Lord. Le brun inspira l’air du couloir vide et lorsque ses muscles se décontractèrent pour poursuiveur leur cycle respiratoire, la vie du jeune sixième année défila sous ses yeux. Tous les moments heureux disparurent rapidement pour laisser la place à toutes les tortures qu’il avait déjà subies. Ok. « Sors d’ici » La voix cruelle et peu rassurante de l’homme résonna dans le couloir alors que Stefan cherchait du secours. Personne. Pourquoi était-il seul dans ce putain de couloir aussi ? Certes c’était lui le mec qui devait accompagner les délicates jeunes filles pour éviter qu’il ne leur arrive de malheur, mais vu sa chance -ou plutôt son don pour se mettre dans les situations les plus problématique- il fallait mieux qu’il soit accompagné. Même si, bien qu’en compagnie d’Alistair et Nathanaël, peu de chance qu’O’Tool le laisse tranquille. La violence n’était pas étrangère aux fanatiques du côté obscurs. Merde, merde, merde. Baissant le regard, il fit un pas sur le côté. Il hésita. Est-ce qu’il fallait qu’il réponde ? Qu’il se justifie ? Qu’il le provoque ? Il avait suffisamment souffert avec le brun pour savoir que le contredire n’était pas la meilleure chose à faire. Seulement Stefan, pour compenser ses nombreuses qualités, avait moult défauts. Et celui de toujours provoquer les personnes qu’il valait mieux laisser tranquille prenait le dessus sur n’importe qu’elle bonne résolution. « J’peux savoir à quoi tu joues ? A part au con bien sûr » Un air outré sur le visage qu’il se contracta par habitude n’eut pas l’air de plaire au jeune homme. Ok merde. Rester naturel, mais pas trop. Réfléchissant très rapidement à ce qu’il allait pouvoir inventer, le jeune homme ouvrit la bouche et là, O’Toole sortit son paquet. Merde. Et lui qui n’avait pas le droit de fumer dans les couloirs, lui qui en rêvait pourtant. Ce O’Toole était réellement un bon tortionnaire qui savait y faire. Des années d’expériences. Durden leva la tête et retint sa respiration quand l’autre laissa la fumée s’échapper. Accro à la nicotine, la tête brulée des verts et argents n’avait que très peu de retenue sur lui-même. « Je hum. Jouait à cache-cache. Comme on a plus cours, on a décidé de s’amuser un petit peu. J’étais en train de gagner. D’ailleurs vous n’êtes pas sympathique, à me retenir comme ça, vous allez me faire perdre. Et puis comme vous fumez, c’est interdit dans les couloirs même, bah vous allez les attirer par ici. Fin bon. Heureusement que je suis bon joueur. » Faux. Stefan Durden bon joueur, on aura tout entendu. Le jeune homme, en parlant de cette manière totalement déplacée, avait signé son arrêt de mort rapide. Puisqu’il se savait voué à la potence, au moins il ne souffrirait pas longtemps, pour le faire taire, le mangemort risquerait d’être radical et efficace. Et oui, le vert et argent avait réfléchi. Ou pas en fait, mais ce n’était qu’un détail. Il releva la tête et se dit qu’il n’en av ait peut être pas dit assez, que rajouter une couche serait une extrêmement bonne initiative et donc il ouvrit de nouveau la bouche pour proférer des âneries. « Enfin, vous pouvez jouer avec nous aussi, c’est très sympa. » Devant l’air du serviteur du Lord, peut être un poil plus étonné par la connerie du garçon que réellement agacé, Stefan continua. « Ola, mais vous n’avez aucun humour. Déjà je ne jouais pas à cache-cache, ça va j’ai plus quatre ans. Je me mettait sous le rideau pour … hum … tester des nouvelles cachettes pour … Mouais je peux pas vous le dire sinon après vous allez me crâmer devant les autres profs et je ne pourrais plus baiser en douce dans les couloirs sans me faire chopper. Merde je l’ai dit. OK oubliez ? » Oubliez et on est quitte avait-il faillit continuer. Quitte de quoi ?  Stefan s’était retenu de justesse. Quel gamin inconscient faisait-il parfois -mais si seulement parfois- ! Il était grand temps qu’il se rattrape, sauf que, comment ? Il était trop enfoncé dans ses propres paroles qu’il ne savait pas comment s’en sortir. Il aurait pu parler encore et déblatérer encore des heures, parler de tout et de rien. Sauf que dès que l’adulte déciderait d’arrêter il serait foutu. Torturé pour le plaisir de l’autre. Et merde. Qu’avait-il fait pour mériter ça ? Merlin le haïssait vraiment. Voulait-il tuer tous les Durden jusqu’à la fin ? Il était grand temps qu’il se reproduise histoire d’assurer sa descendance avant que O’Toole ne l’écartèle comme Ravaillac. Oui, c’était décidé, il irait demander à Eden de porter sa progéniture s’il s’en sortait vivant de cette entrevue. Elle était toujours prête au sacrifice pour son beau meilleur ami, elle accepterait forcément ça. Il était sauvé s’il s’en sortait. Oui voilà, maintenant il ne restait plus que l’homme soit clément avec lui et qu’il le laisse partir. Ô doux songe utopique. Courage Durden, tu as presque bien commencé.
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MessageSujet: Re: Cours forest | clefan   Cours forest | clefan EmptyDim 10 Nov - 11:08

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La tête d’abruti fini qui appartenait à Durden se leva vers le Mangemort qui le regardait avec gravité, sa cigarette coincée entre les lèvres. L’irlandais n’attendait qu’une seule chose, c’était que le brun fasse l’imbécile. Ou plutôt, qu’il soit naturel. Puis chez lui les deux étaient synonymes ; Lui ordonnant donc de sortir de sa cachette et lui demandant à quoi il jouait en se cachant de la sorte derrière une stupide tapisserie, le brun tira sur sa cigarette. Il remarqua avec un malin plaisir le regard du serpent sur la cigarette de son aîné et ce dernier ne se priva pas de le faire languir en tirant bien lentement et en exagérant les effets de la nicotine sur son organisme. Vu que l’élève n’avait en aucune façon le droit de fumer, Clint se réservait le droit de le torturer avec ça. La hiérarchie, il valait mieux en être au sommet que tout en bas, et dans cette situation l’oubliator avait les pleins pouvoirs sur ce garçon. « Je hum. Jouait à cache-cache. Comme on a plus cours, on a décidé de s’amuser un petit peu. J’étais en train de gagner. D’ailleurs vous n’êtes pas sympathique, à me retenir comme ça, vous allez me faire perdre. Et puis comme vous fumez, c’est interdit dans les couloirs même, bah vous allez les attirer par ici. Fin bon. Heureusement que je suis bon joueur. » Oh le con. Un sourire se dessina sur les lèvres du Mangemort, un sourire qui n’était en rien sympathique, bien au contraire. Durden lui tendait le bâton pour se faire battre et le Mangemort n’allait pas priver de l’attraper au vol. Mais le serpent ne s’arrêta pas en si bon chemin et, après avoir relevé la tête vers son aîné, il ouvrit de nouveau la bouche pour proférer des idioties sans nom. « Enfin, vous pouvez jouer avec nous aussi, c’est très sympa. » La bêtise de ce jeune homme était sans limite, à croire qu’il chérissait la mort et qu’il voulait la rencontrer le plus rapidement possible. Mais, il fallait l’avouer, l’oubliator était quelque peu impressionné par la tête brûlée du jeune homme. A son âge, il n’aurait certainement pas agit de la même manière en de telles circonstances. S’agissait-il de bêtise ou du courage ? Vu le blason qui trônait sur la poitrine du jeune homme, Clint penchait pour la première option, mais parfois la bêtise avait du bon. Seulement l’irlandais n’était pas homme à se laisser traiter de la sorte par un enfant de dix-sept ans, et il fallait inculquer les bonnes manières à ce gamin. Tirant une nouvelle fois sur sa cigarette, le brun attendit la suite qui arriva rapidement et qui fut à la hauteur de ses espérances. « Ola, mais vous n’avez aucun humour. Déjà je ne jouais pas à cache-cache, ça va j’ai plus quatre ans. Je me mettait sous le rideau pour … hum … tester des nouvelles cachettes pour … Mouais je peux pas vous le dire sinon après vous allez me crâmer devant les autres profs et je ne pourrais plus baiser en douce dans les couloirs sans me faire chopper. Merde je l’ai dit. OK oubliez ? » Une connerie sans borne, non vraiment, on atteignait presque le génie tellement c’était ridicule. En d’autres circonstances le brun aurait limite applaudi l’élève. Si le jeune homme s’était adressé à un autre adulte par exemple, tiens il devrait voir comme April et Durden s’entendaient, ça pouvait être drôle. Seulement il avait un rôle à tenir. Même s’il devait admettre que Durden ferait un futur bon Mangemort. Tout le monde avouerait juste pour qu’il ferme ce qui lui servait de bouche. La torture psychologique. En fait Durden n’était peut-être pas bête, seulement il inventait une nouvelle technique de torture. Malheureusement pour lui, les nerfs de Clint étaient faits en acier –ahem- et ce n’étaient pas quelques paroles lancées qui allaient lui faire tourner les talons. Au contraire, il avait envie de voir jusqu’à où Durden était capable d’aller, s’il possédait, comme tout être humain normalement constitué, ce qu’on appelle un instinct de survie.

Posant son regard sur le jeune homme, il tira une dernière fois sur sa cigarette avant de la laisser tomber sur le sol et de l’écraser du bout du pied. Puis il se passa la main sur les yeux avant de relever le visage, un sourire flottant sur ses lèvres. Attrapant le jeune homme par le col de sa chemise, il le coinça contre le mur avant de le soulever légèrement, de sorte que Stefan ne touche plus le sol qu’avec la pointe de ses pieds. Plongeant son regard dans celui du jeune homme, il prit enfin la parole. « Trêves de plaisanterie Durden. Je sais pas si ta mère t’as bercé trop près du mur ou si ton cerveau a juste pas été prévu, mais va falloir un peu arrêter tes conneries » Reculant d’un pas, le brun tira sur le sol du jeune homme de sorte que celui-ci se retrouve sur le sol. Un soupir traversa ses lèvres tandis qu’il reculait encore d’un pas, pouvoir observer avec recul le silhouette du jeune homme à terre. Puis il reprit d’une voix grave. « J’ai entendu dire que ton interrogatoire avec Löfgren ne s’était pas bien passé. Et il faut croire que même ça, ça t’as pas rendu plus intelligent » Avançant de nouveau vers le brun, l’oubliator lui agrippa les cheveux pour l’obliger à relever le visage vers lui. Il prenait un malin plaisir à lâcher ses nerfs sur cet élève qui n’avait aucun moyen, ni aucun droit, de se défendre. C’était lâche, mais Clint n’avait pas fait ses études à Gryffondor, alors le courage et tout le reste, il en avait pas grand-chose à carrer. S’il pouvait se défouler sur Durden, il n’allait pas se priver parce que sa bonne conscience lui disait de ne pas le faire/ Et puis Durden le cherchait tellement que c’était même un service qu’il lui rendait : être provoquant à ce point, c’était seulement pour se faire tabasser, et Clint, dans sa bonté légendaire, ne pouvait qu’accéder à cette requête. Tirant sur la chevelure du serpent, il la lâcha finalement avant de lancer son pied dans le ventre de l’élève, pas trop fortement pour le premier jet. Faisant craquer ses articulations au niveau des mains, l’irlandais commencer à marcher le long du couloir tout en restant près du jeune homme qui gisait sur le sol. « J’me fais pas trop de soucis pour tes histoires de baise. Je vois pas comment une fille peut être assez stupide pour accepter de se cacher derrière une tapisserie. Avec toi. » Revenant vers le brun, il le dépassa tout en continuant de parler, tel un félin qui rôde autour de sa proie déjà blessée pour faire durer le plaisir de la chasse. « Ou alors t’as un secret. Mais je vois pas ce que ça pourrait être. » S’arrêtant brusquement, juste à côté du serpent, le brun s’accroupit de manière à avoir son visage juste en face de celui de l’élève. « Me dis pas que tu les drogue. Putain Durden, tu sais ce que ça peut te coûter si jamais on découvre ça ? C’est pas joli-joli ton histoire » Se redressant, il donna un nouveau coup de pied dans les côtés du brun avant de reculer, s’appuyant contre le mur opposé. Puis, il fixa le crâne du jeune homme avant de chercher son paquet de clopes et d’en sortir une nouvelle qu’il alluma rapidement. La clope toujours entre les lèvres, il tendit son paquet à Durden et prononça un « Au fait, t’en voulais une ? J’tai pas demandé. » Tendant l’oreille bien que sachant pertinemment qu’il n’allait pas lui filer de clope, le brun rangea son paquet en haussant les épaules. « J’comprend pas ce que tu m’racontes. » Tirant sur sa cigarette avec un plaisir non déguisé, l’oubliator tendit son doigt en direction du serpent. « Bon aller, relève toi maintenant, t’es chiant » S’il voulait jouer au con, O’Toole prendrait un malin plaisir à participer.

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MessageSujet: Re: Cours forest | clefan   Cours forest | clefan EmptyLun 16 Déc - 6:22

Cours forest | clefan Tumblr_mrrxl3Rwuu1runcryo4_250 Cours forest | clefan Tumblr_mrrxl3Rwuu1runcryo11_r1_250

    Déblatérer des âneries pour sauver sa peau, était ce que le vert et argent savait faire le mieux. Croyait-il, il réussissait plus souvent à s’enfoncer d’avantager et à se prendre des coups et des punitions. Oui bon, il n’allait tout de même pas rester les bras croisés à attendre que le temps passe sans rien faire non plus, il fallait bien faire accélérer les choses et, au moins pour l’autre, se distraire. Après tout, Stefan sortait toujours vainqueur de ces combats … tout n’était qu’une question de point de vue. Il aimait tester les limites de chacun, voir ce qu’il fallait absolument éviter comme tactiques d’approche, apprendre les mots qui calmait une situation, etc. Non, Stefan Durden n’était pas tant la tête de turc que cela, certains le pensaient fermement, lui-même se donnait ce caractère en tendant le bâton pour se faire battre, mais c’était sa manière de faire. Parfois il réfléchissait et pouvait en surprendre plus d’un. Il se donnait un genre, à Poudlard c’était tellement facile de mentir et d’éviter les questions foireuses, s’il avait commencé à se battre, c’était uniquement pour qu’on le laisse tranquille et qu’on ne s’apitoie pas sur son sort. Bah, qu’est-ce que la pitié ? Tous des sales hypocrites qui faisaient semblant de comprendre le moindre détail de sa vie. Ses parents étaient morts, il en avait souffert, mais maintenant il allait se venger. De qui ? De quoi ? Merlin seul le sait, mais qu’importe, il allait leur faire mal. Bon certes, à cet instant présent, c’était plutôt lui qui allait se faire mal en jouant trop avec le feu, mais si O’Toole avait eu une journée de merde et voulait se détendre un peu, Durden ne cherchait que la même chose. La voix du brun s’était arrêtée et il attendait particulièrement le retour, à moitié craintif -il savait tout ce dont le mangemort était capable- à moitié amusé -on est pas normal ou on ne l’est pas. Soudain, alors que le septième année regardait la cigarette de l’adulte se faire écraser au sol, il sentit ses pieds le quitter. Son col se colla contre le mur le plus proche et le visage de l’oubliator lui apparut en gros plan. L’odeur encore bien présente du tabac s’épanchait sur le beau visage du serpentard et il ne cilla pas quand l’homme ouvrit la bouche pour parler avec volubilité. « Trêves de plaisanterie Durden. Je sais pas si ta mère t’as bercé trop près du mur ou si ton cerveau a juste pas été prévu, mais va falloir un peu arrêter tes conneries. » L’éducation de Stefan s’était arrêtée à sept ans. Le gamin n’avait jamais pu aller plus loin avec un modèle parentale. Ce n’était pas les mégères de l’orphelinat qu’il allait écouter tout de même. Ni le professeur de Poudlard. Ainsi la notion d’interdit s’était-elle perdue bien vite. Il était le capitaine de son âme, le maître de son destin depuis bien trop longtemps. Il avait bien conscience qu’une limite ne devait pas être franchie, que les mots devaient s’arrêter avant de blesser ou d’être de trop, mais pour un gamin sans foi ni loi, la difficulté était accrue de faire la juste part des choses. Le brun fixait toujours la cigarette, pas pour baisser les yeux devant le mangemort, oh non, il aurait aimé faire un combat de regard, gagner, le rendre fou de rage, mais il avait rendez-vous avec une serdaigle dont il avait oublié le nom et s’il pouvait arriver avec toutes ses dents, cela l’arrangerait un peu. Non parce qu’autant certains coups pouvaient le rendre badasse, autant sans dents, la sexytude s’approchait dangereusement de zéro. Il dut perdre quelques cheveux lorsque la main de l’irlandais s’y agrippa pour lui faire relever la tête, mais réussit à retenir une moue de douleur. Les petits cheveux étaient les plus sensibles et ce con d’adulte, se pensant tout permis, les tirait exprès. Leurs pupilles se croisèrent -comme il l’avait cherché- et Stefan y lu que le combat ne faisait que commencer. « J’ai entendu dire que ton interrogatoire avec Löfgren ne s’était pas bien passé. Et il faut croire que même ça, ça t’as pas rendu plus intelligent. » Si, l’entretien c’était passé à merveille. Deux bras en moins, qui n’en rêvait pas ? Il haussa les épaule et avala sa salive. Autrement dit, j’en ai rien à foutre, je ne suis pas là pour rendre des comptes. Mi provocateur, mi débile, le jeune homme ne répondit rien. Après tout, il n’était pas sûr que le mangemort attendait une réponse. Une seconde secousse lui fit relever la tête, les yeux des deux jeunes hommes se croisèrent et à cet instant Stefan sut ce qui allait lui arriver alors qu’il ne pouvait rien faire. Comme s’il était témoin d’une chose sans pouvoir intervenir. Il vit le coup qu’il allait prendre avant même que l’homme ne relève sa jambe. Le tout au ralenti. Et Stefan, impuissant face à la menace grondante qui tournait telle une épée de Damoclès au-dessus de sa tête, ne put que recevoir le coup dans les entrailles. Putain de merde. Le coup n’était pas le plus fort qu’il ait jamais reçu, loin de là, mais ce n’était pas non plus un coup digne d’une fillette. Et non Palina ne rentrait pas dans la catégorie des fillettes mais plutôt celle des monstres asexués. Lorsque l’irlandais lâcha sa prise, le jeune batteur ne put qu’accueillir le sol avec soulagement. Bon, c’étaient des pierres dures et froides, mais elles avaient l’avantage de ne pas vouloir sa mort. Il resta, amorphe, sans rien faire, attendant que la douleur passe. Dans quelques secondes il serait remis, c’était un bon p’tit gars bien dur ! « J’me fais pas trop de soucis pour tes histoires de baise. Je vois pas comment une fille peut être assez stupide pour accepter de se cacher derrière une tapisserie. Avec toi. » Le garçon haussa un sourcil vers le ciel. Comment ça il se posait la question, les filles se battaient en soirée pour avoir l’honneur d’être draguée par le bel Adonis qu’était Stefan ! Non mais oh. Le vert releva son regard pour regarder l’adulte qui marchait -sûrement pour lui montrer l’étendu de ces dons (oh qu’il marchait bien !)- dans le couloir, mais ne répondit pas. Il n’avait pas envie -à cet instant précis- de le reprendre pour lui montrer combien il était un bon parti. « Ou alors t’as un secret. Mais je vois pas ce que ça pourrait être. » La drogue fut la première pensée du vert et argent. Bien sûr c’était faux, il ne s’en servait pas pour ça, enfin juste une seule fois, mais cela avait été une très bonne expérience, même si la jeune fille avait fini par s’évanouir dans ses bras. Bref, ce n’était pas la question du tout. Il plongea ses prunelles sombres dans celle noires du mangemort et attendit la suite. « Me dis pas que tu les drogue. » Ce n’était pas rassurant s’ils avaient le même humour, Stefan ne voulait rien partager avec ce mangemort prétentieux. Même si d’un autre côté c’était rigolo que leurs esprits se soient tout de suite connectés sur la même possibilité… attendez, cela voulait dire que O’Toole ne croyait pas une seconde au sex-appeal du vert. Blasphème. « Putain Durden, tu sais ce que ça peut te coûter si jamais on découvre ça ? C’est pas joli-joli ton histoire » Il allait répondre, offusqué de cette boutade -qui en était une il l’espérait bien- après tout c’était Shane qui prendrait le plus cher pas lui… et pas sûr que le lâche qu’il était allait protéger son ami. Non, vraiment pas sûr. Le brun ouvrit la bouche pour … en fait non. Le second coup était parti trop vite et la tête du serpentard tapa contre le mur avant qu’il n’ait le temps de répondre. Dommage il avait plein de choses à dire. Il ferma les yeux pour récupérer l’entière capacité de ces sens au plus vite et respira profondément. Puis il fixa le mangemort, il lui montrerait que ces coups ne l’atteignent pas. Non, sincèrement monsieur le mangemort je profite de mon rang pour te faire mal, ça ne m’atteint pas. A cet instant précis, le septième année prit une décision : tant pis pour la demoiselle qui l’attendait, il allait se battre. Tant pis s’il en ressortait sans ces incisives, le jeu en valait la chandelle. D’ailleurs, O’Toole s’amusait à le provoquer il faisait virevolter son paquet sous son nez en jouant avec la cigarette qu’il tenait dans ses mains. « Au fait, t’en voulais une ? J’tai pas demandé. » Ce n’était que de la provoque, très bien. Ils allaient jouer. Stefan haussa les épaules, mais encore une fois, il n’eut pas le temps de répondre que déjà l’autre reprenait en tirant avec délice sur sa clope. « Bon aller, relève toi maintenant, t’es chiant. » Stefan voulut exécuter cet ordre, mais il savait qu’il ne devait pas aller trop vite au risque de se rater et d’entraîner l’hilarité de son martyriseur du jour. Avec maintes délicatesses, le serpent finit par se relever. Comme il avait fait lentement, sa tête ne tourna pas, c’était toujours ça de gagner. Maintenant, il cherchait ce qu’il allait faire et surtout, dans quel ordre. Le mangemort était de dos, en train de faire des aller-retour ou il ne savait quoi. Stefan tira son paquet de sa poche, se foutu une cigarette entre les lèvres et, à l’aide de sa baguette, l’alluma. « Non merci, c’est bon, j’en ai. Et je préfère les miennes d’ailleurs. » Première provocation. Interdiction de fumer dans le couloir, dans le château même. Il devait y avoir une règle interdisant toutes les substances qui rendent accro, sûrement. Le chocolat devrait être supprimé par ailleurs, mais tout le monde s’en fichait. Les cigarettes par contre, olala que c’était dangereux et embêtant. Il regarda l’homme dans les yeux et, avant que celui-ci n’ait le temps de parler, il lui fit remarquer. « Vous allez faire quoi ? Appeler un pion ou un prof pour qu’il me colle jusqu’à la fin de l’année ? Oh, mais ça vous embêterait de ne plus être le seul ici. Me bruler ? J’suis plus à ça près. Un sortilège de torture ? Trop banal, cela doit être lassant à force. Oui, j’attends votre idée novatrice avec délice. » A jouer le con … on récolte la tempête ? Oui, non, c’est pas ça, mais l’idée est là. Il fumait rapidement, car il savait bien que sa clope ne durerait pas longtemps, alors autant en profiter un maximum. Oh qu’il aimait jouer avec le feu. Qu’est-ce que Stefan aimait cet instant ; celui où l’on se croit tout permis ; celui où l’on fait le fort, le fier, sans douter de ce qui peut arriver ; celui où l’on porte bien haut ses couilles ; celui qui précède le massacre. Tant pis, il s’était trop engagé pour revenir en arrière. Il allait assumer jusqu’au bout. Oh oui. « Je ne reviendrai pas sur l’histoire des filles… quoique… oui … ouais non. Fin, ya que les mal baisés qui font ce genre de remarques, donc si vous avez des problèmes en ce moment, c’est pas sur moi qu’il faut cracher son venin… Fin je veux dire, moi j’prends mon pied parce qu’une bonne flopée de jeunes et belles filles me veulent … Passé un certain âge c’est normal que tout se mette à dérailler. » Programmation de la mort de Stefan dans quelques secondes. Adieu, monde cruel.

    Il avait choisi les mots plutôt que les coups, parce qu’au moins, O’Toole ne les ressortirait jamais, alors que les coups ont toujours une marque, un passé. Les mots s’envolent lorsque les coups restent. Seulement, en cet instant précis, face au regard noir et cruel du mangemort, face à la bourrasque qui allait lui tomber dessus, il valait peut être mieux le reste. Ou alors l’oubliator allait montrer de la maturité et ricaner de ce que lui disait le gamin … Non, ce serait trop nul. Stefan prit son courage à deux mains et … dans un geste qu’il savait fautif et irréversible pour sa mort, il enfonça son poing dans les muscles -bien dur- du bras de l’irlandais. « C’est pas grave d’être un vieux croulant, tu sais. » Il l’avait touché, puis tutoyer. Ok, là c’était bon, il avait bien donné tous les bâtons pour se faire battre. Maintenant vous avez le droit de reconnaître ô combien Stefan se sacrifie pour le bien commun, c’est un saint en fait.


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