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 T'es pas si moche - Arian

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MessageSujet: T'es pas si moche - Arian   T'es pas si moche - Arian EmptyMar 16 Juil - 11:46

T'es pas si moche - Arian 1574
Aujourd’hui était un grand jour. Oui aujourd’hui il mettrait en marche son plan diabolique. Quel plan on lui demanderait ? C’était simple … LE plan. Imaginé et inspiré de toute pièce par lui-même, Ian Connor McMillan, c’en était limite obligé qu’il se déroulerait comme prévu. Il avait déjà perdu ses moyens face à cette tête blonde, mais là il changerait la donne. Elle allait ramper. Oh oh oui. C’était exactement ça. Elle lui mangerait dans le creux de la main et il la repousserait comme jamais. Bon bien sûr elle aurait probablement la rancune tenace mais il n’aurait qu’à lui rappeler comment elle avait plié l’échine auparavant devant lui pour lui faire ravaler sa fierté à cette guenon jaune. « Hmm… T’aurais pas vu Arthur ? ». Interrogeant l’un de ces ridicules Poufsouffles bardés du jaune et du noir de leur maison, le jeune McMillan n’avait jamais vu ce gamin-là. Sûrement un autre blaireau au plus bas de la hiérarchie du monde sorcier. Bah cette maison était connue pour regorger de boulets. C’était ce qu’on lui avait toujours dit, et il y croyait dur comme fer… Et pas seulement parce que son frère y était bien sûr… « Euuuuuuh oui j’crois qu’il est dans la salle commune. ». Ah. Dans la salle commune. Ça allait poser problème. Hors de question qu’il aille quémander devant la salle des jaunes. Non il ne poireauterait pas devant… Et si… Non. Changer d’habits pour se faire passer pour son frère, hors de question. Quelle idée affreuse lui avait traversé l’esprit. Une fois rentré dans leur … antre, qui sait ce qui pouvait arriver. Et si Mandleton, Moriarty ou les amis sang de bourbes de son frère l’attrapaient au passage ? Il ne réussirait pas à les berner. Ils l’agaçaient tous bien trop pour qu’il réussisse à feindre de sympathiser avec eux… Il n’était malheureusement pas un menteur aussi doué que ses ainés ou que d’autres grands Serpentards débiles… coureurs de jupons… bruns… Aherm bref… « Tu pourrais ? … ». Regardant le blaireau qui devait être en troisième année également, celui-ci plissa les yeux un moment avant d’oser lui rétorquer sur un ton intéressé un: « Et en échange je gagne quoi ? ». Soupirant et haussant les sourcils, le gamin au sang pur mécontent fouilla dans sa sacoche. Il devait bien avoir … Ah. En ressortant un gallion –parce que oui les noises et les mornilles c’était pour les pauvres-, il le montra à son interlocuteur. « Et maintenant ? ». L’autre admiratif comme pas deux regardait la pièce avec des yeux comme des soucoupes. Il n’avait sûrement jamais vu de gallion en vrai, ou du moins touché. Non… Il était mesquin. Bien sûr qu’il en avait vu et déjà touché. Un gallion, ça ne représentait rien,  il ne fallait pas exagérer … « Marché conclu ! De toute façon aujourd’hui on a eu un décalage, on a cours de Défense Contre les Forces du Bien en même temps qu’vous ! ». Pas assez vif pour refermer sa main sur la pièce avant que l’autre ne l’attrape malgré l’énorme escroquerie de la chose, le bleu soupire en le voyant détaler. S’il avait attendu cinq minutes, Arthur serait sorti de lui-même… Mon dieu, pourvu que ni Anton ni Cora n’aient vent du fait qu’il venait de se faire arnaquer par un Poufsouffle…

« Ian ! Tu voulais m’voir ? Tu viens pas en cours ? ». Rhaaaa mais il ne le savait même pas qu’aujourd’hui les bleus et les jaunes allaient être mélangés ! Normalement tous les mardis après-midi c’était pas les Serpentards avec eux ? Il était totalement perdu. De toute façon, changement d’emploi du temps ou pas, il avait eu d’autres chats à fouetter récemment. On n’enquiquinait pas les grands esprits avec des broutilles de ce genre. C’était bien connu que les plus intelligents étaient toujours les plus rêveurs ! … Quoique Arthur était donc … Plus intelligent que lui ? Non il ne devait pas y avoir de réciprocité. Ça devait marcher dans un sens mais pas dans l’autre. Se redressant du mur vivement, le bleu s’exclama alors. C’est que bon il avait attendu à peine une minute ! A croire que l’autre avait embarqué sa piécette sans s’acquitter de sa tâche pourtant simple… « Ah oui ! J’avais quelque chose à te demander…  Non non je viens en cours… Justement…». Embarquant son jumeau à l’écart tout en se rendant à la salle de cours par un chemin plus long que celui que prendraient tous les Poufsouffles qui n’allaient pas tarder à sortir, le bleu et bronze avait clairement des allures de conspirateur. Bon le fait qu’il voulait l’aide de son jumeau ne devait pas grandement étonner ce dernier, mais bon … tout de même un poil quoi. « En fait c’est … c’est à cause de Moriarty ». Si tout se passait bien, il pourrait mettre son plan machiavélique à exécution aujourd’hui même. Surtout en DCFB… La matière parfaite pour ça. Ou plutôt la prof parfaite pour. Bon le mieux aurait clairement été de mettre la prof au parfum ou de demander de l’aide à d’autres troisièmes années mais mieux ne valait pas trop faire courir d’avantage de bruits. « Ah ? ». Sois surpris héhé oui… « En fait … J’sais que c’est l’une de tes amies… Et jusqu’à maintenant, ça a jamais été la super entente entre elle et moi, t’as dû le remarquer. ». S’il ne l’avait pas remarqué, il devait avoir du crottin d’dragon devant les yeux en tout cas ! Voyant son portrait craché acquiescer du chef quelque peu étonné de la tournure de la discussion, il sourit légèrement. Mentir lui avait toujours été difficile. Mais là, avec son frère il ne semblait avoir aucun remord. Pareil avec sa famille même si par respect et crainte pour eux il ne le faisait pas vraiment … ni trop. « Imaginons que … J’la trouve pas moche… Pas débile… Pas … ‘fin tu vois… Tu penses que tu pourrais glisser quelques mots en  ma faveur ? ». Et là splash, étonnement complet. L’autre n’avait pas vu la chose venir à tous les coups. « Sans dire que j’t’ai demandé de dire ça ou que j’t’ai dit c’que j’t’ai dit hein ! Jures-le ! ». Là il devait carrément le surprendre. Jusqu’à maintenant il ne s’était jamais intéressé de près aux filles et s’était tout sauf bien entendu avec la jaune et même si on disait que qui aime bien châtie bien, il fallait vraiment mal le connaître lui pour penser qu’il ait pu être attiré par cette fille vulgaire. « Euh … Toi et Ariadne ? … J… J’veux bien mais elle semble pas t’apprécier, je sais pas si elle m’écoutera ou pas désolé. Mais … Mais si c’est c’que tu veux, j’veux bien tenter ! ». Et hop le poisson avait mordu. Bon berner son frère ne serait pas la plus dure partie de son plan bien sûr mais ça annonçait quand même un bon départ. « Tu dois avoir raison… J’avoue … En fait … J’savais pas comment m’comporter avec elle tout c’temps. J’savais même pas c’que j’ressentais pour elle… ». Si. Du dégout. « Oh ! Et si on s’arrangeait pour que j’sois à côté d’elle pendant l’cours ! ». Feignant avoir trouvé cette idée de génie dans l’instant, le bleu et bronze frappa son poing dans sa paume, comme pour faire plus vrai encore comme il avait vu les plus grands quand ils parlaient entre eux. Il fallait mettre son frère en confiance pour l’amener où il voulait. « T’es sûr ? Parce que la divina… ». « Mais ouais c’est trop ça qu’il faudrait faire ! Enfin … Qu’il faudrait qu’tu fasses ! J’sais pas genre mets-toi à côté d’elle, fais genre tu reviens dans deux secondes, et j’m’assois à ta place juste avant que le cours commence et j’fais comme si je voulais pas être là et elle pensera que c’était toi qu’avait planifié pour qu’on s’entende mieux blablabla… Alors t’en dis quoi ? ». Bon peut-être trop enjoué comparé à d’habitude. N’en fais pas trop Ian. Il va comprendre. « Bah euh … Ok… D’accord. Mais tu sais si tu veux commencer à lui plaire, peut-être que tu devrais enlever la partie où tu fais comme si t’étais pas content d’être là. ». Ah oui. Il n’y avait pas commencé. Bah il improviserait. « Bah j’improviserai ! Vas-y, va en cours, j’te rejoins bientôt ! On fait ça ! Et surtout tu lui dis rien hein ! Ou juste que ça t’plait pas qu’on s’entende pas ! Surtout assieds-toi bien à côté d’elle et quand j’arrive tu changes ! ». Mouhahahaha jackpot. En espérant que son frère ne ferait pas tout foiré. Bah même s’il faisait tout clapoter, Ariadne pourrait croire qu’il était intéressé par elle. Bon ça changerait le plan où seule elle devait tomber sous son charme sans qu’il n’ait besoin de lever le petit doigt devant les autres, mais bon on n’avait pas forcément toujours ce qu’on voulait. Courage Arthur tu peux le faire ! Lui il allait rester là encore dix bonnes minutes … Juste le temps de refaire ses lacets, oui oui.

« Oh c’est pas possible. La seule place qui reste et c’est toi…». Arthur avait réussi. Se tournant vers son frère, celui-ci tout fier de lui, lui fit le pouce de la victoire … des deux pouces… et tout sourire, alors que la prof rentrait maintenant dans la salle. Non mais … Arthur non ! Chut ! Quoique…. Se tournant vers sa camarade blasé, le Serdaigle lui lança alors un « Pourquoi… C’est toi qui lui a demandé de bouger … ? » Et ... action


Dernière édition par Ian C. McMillan le Mar 23 Juil - 11:57, édité 1 fois
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Chelsea M. Moriarty

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MessageSujet: Re: T'es pas si moche - Arian   T'es pas si moche - Arian EmptyMar 16 Juil - 12:56

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« Ariaaaa, tu peux me faire mes lacets ? » Ladite jeune fille cligna des yeux, trois, quatre, cinq, six fois avant d’envoyer son coussin dans la tête de sa camarade de dortoir, sans plus de ménagement. Non mais oh, la belle Moriarty ne se baisserait jamais au point de faire les lacets de quelqu’un. Déjà faire les siens était une épreuve, Zack lui manquait pour ce genre de détail, alors faire ceux des autres. Jamais. « Ah bah tu réagis enfin, j’ai presque eu peur que tu te sois mise à réfléchir pour de bon. » C’était donc une blague pour la faire sortir de sa transe. Depuis une petite semaine, l’esprit de la jeune fille était souvent occupé par un jeune homme brun. Elle n’avait pas encore tout à fait décidé ce qu’elle ressentait et pendant qu’elle enfilait ses chaussettes, elle était en train de faire une liste du pour et du contre. Pour la millième fois de la semaine. Chaque fois les deux côtés s’équilibraient parfaitement entre la haine et l’amour. Rha, s’en était rageant. La blonde fit tourner ses pupilles en l’air avant de lâcher. « Oh tu t’inquiètes pour moi ? Si tu n’étais pas aussi conne, ça m’aurait touché. » De mauvaise humeur la petite peste ? Non. Jamais. Elle prit ses chaussures dans sa main et s’éloigna de la pièce. Rester une seconde de plus dans ce dortoir lui donnerait envie de vomir. Pourquoi diable se retrouvait-elle chez les jaunes et noirs ? Pourquoi le choipeaux ne l’avait-il pas envoyé chez les serpentard ? Comme elle en rêvait depuis si longtemps ? En réalité, elle connaissait la réponse : c’était pour suivre Zack. Sans son frère, la gamine était perdue alors elle avait fait comme lui en suivant ses pas, marchant derrière lui dans la maison des blaireaux. Quel honneur !

Elle descendit quatre à quatre les marches avant de se ruer sur le fauteuil le plus moelleux. L’avantage à cette heure-là c’est que tout le monde se rendait dans la grande salle pour petit déjeuner. Rectification, tous les blaireaux affamés par une bonne nuit de sommeil couraient pour engloutir leur premier repas. C’était d’un ridicule. Finissant de mettre ses souliers avant de boutonner sa cape, la jeune fille attendit que son insupportable camarade de lit suive les autres bouffeurs. Evidemment, on aurait dit qu’elle marchait à reculons pour perdre le maximum de temps. Se mettant à faire une nouvelle liste du pour et du contre, Moriarty s’allongea sur le fauteuil et ferma les yeux. Au bout d’une quinzaine de minute la salle commune était silencieuse et aussi vide que la bouteille de shampoing de Severus Rogue. La délicate -ou pas- blonde remonta dans son dortoir pour récupérer son sac et ses livres de cours. Elle s’assit sur son lit pour regarder son emploi du temps, un détail en rouge lui sauta aux yeux. Modification de l’après-midi : cours de DCFB pris en commun avec les serdaigle. La jeune fille haussa un sourcil, puis l’autre, avant de se taper la tête contre les mains. Etait-elle heureuse de la tournure des événements ? Pourquoi avait-elle une boule au ventre ? Elle hésitait encore entre le stress ou la joie quand elle se rendit compte de l’heure. Jurant en se relevant, la blonde couru dans les couloirs afin de prendre trois pankakes à dévorer sur la route. Non parce qu’elle n’allait pas se laisser mourir de faim non plus.

La matinée passa si vite que c’est seulement au moment où elle marchait dans le couloir tel un automate qu’elle comprit où elle se rendait : à son cours de défense contre les forces du bien. Cours pris en commun, exceptionnellement, avec les serdaigle. Ok, calme toi Moriarty, respire. La blonde ferma les yeux et soupira. « T’as peur de te retrouver face à McMillan ? » susurra une voix au creux de son oreille. Sammy, le gros poufsouffle qui les avait déjà embêtés durant le cours de divination qu’ils avaient eu en commun la semaine dernière. Ce même cours qui avait tant perturbé Ariadne. Ce même cours qui, oui, expliquait qu’Ariadne ne savait pas comment réagir face à Ian,  son fiancé. Cependant, de là à dire qu’elle avait peur. Sans même ouvrir les yeux, la jeune fille lui lança un coup de coude violent dans le ventre. Même s’il possédait une épaisse couche de graisse, le jeune homme ne put s’empêcher d’en avoir le souffle coupé. « Réfléchi avant de parler et d’ailleurs pourquoi j’aurai peur ? » Elle arqua avec classe son sourcil droit, montrant qu’elle trouvait cette idée débile. C’est vrai, de quoi Moriarty avait-elle peur ? BON OK. Certain savaient de quoi elle avait peur, mais ils étaient très peu nombreux et Zack l’avait toujours protégée. Voilà tout. Elle soupira et le regarda droit dans les yeux. « Tu pues tellement de la gueule que je n’ai pas envie de te démontrer pourquoi tu es un gros débile et moi non. Alors tais-toi ça vaudrait mieux pour tout le monde. » Et sans un regard elle se retourna et entra dans la salle de cours. Bon sang, qu’avait-elle fait pour mériter une attention pareille de la part de Sammy. Sérieusement ce gars-là lui courrait sur le haricot, à toujours se faire remarquer et à toujours la chercher. Un jour il finirait par trouver les poings d’Ariadne et à ce moment-là, même s’il faisait trois fois son poids, il ne ferait pas le malin, parce qu’une Moriarty déchaînée … ça fait peur.

« Je peux m’asseoir à côté de toi ? » Levant les yeux de son livre entrouvert à n’importe quelle page -le but était de faire croire qu’elle était concentrée alors que ses pensées étaient situées à des lieues de cette salle de classe- la blonde rétorqua que non, la place n’était pas libre, quand elle senti une odeur de pastèque. Cette odeur elle la reconnaîtrait entre mille, c’était celle du shampoing de Ian. Et avant que vous ne disiez quoique ça soit, rappelez-vous qu’Ariadne a été folle amoureuse du jeune homme, son fiancé, pendant un an, le suivant partout avant de se rendre compte que ce n’était qu’un idiot. Bon, elle l’aimait toujours autant jusqu’à ce fameux jour en divination où elle … punaise pourquoi était-elle aussi perdue à cause d’une simple odeur de pastèque ? Elle releva la tête et acquiesça à Arthur. Si l’odeur ou le phydisur pouvaient la faire douter, la voix elle ne la ferait jamais hésiter. Ian était suffisait, fier et avait une voix traînante lorsqu’il s’adressait à la poufsouffle. Lui rappelant sans cesse qu’elle était ridicule et faible comparée à lui. Tandis que celle d’Arthur était timide et bienveillante. Jamais elle n’aurait pu se tromper, sauf si Ian se mettait à devenir gentil : autrement dit quand les Jobarbille auront des dents. « Oui assieds-toi, pas de soucis. » Elle se décala même un peu pour qu’il ait suffisamment de place, c’était inutile, mais c’était un faible geste pour montrer qu’elle avait de la considération pour lui. Pour peu de personnes la blonde se serait décalée. Elle referma son livre et regarda le jeune homme droit dans les yeux. « Puis-je me permettre une question ? On va dire que oui. Pourquoi tu sens la pastèque ? C’est pas ton shampoing habituel non ? » Car oui, pour avoir beaucoup fréquenté Arthur, parce que les deux troisième années étaient à poufsouffle bien évidemment, rien d’autre, la blonde avait appris à les différencier et cette odeur de pastèque était nouvelle chez le jaune et noir. Le dit élève ouvrit la bouche plusieurs fois avant de se lancer d’une voix timide. « Oh, tu as remarqué. Et bien, nos cheveux sont très sensibles et je ne peux me laver qu’avec un shampoing spécial. Enfin c’est Ian qui le dit et s’il le dit, je le crois. D’habitude mon shampoing est à la papaye, mais j’en avais plus du tout et comme le nouveau stock n’est pas encore arrivé j’ai dû emprunter celui de Ian… » Approuvant d’un signe de tête cette explication tout à fait logique, la blonde sourit. Elle avait donc eu raison -comme toujours- sur ce point-là. Ne trouvant plus rien d’autre à dire, car le jumeau du jeune homme n’était pas dans la salle, donc elle n’avait pas besoin de faire semblant de s’entendre vraiment bien avec le garçon, la jeune fille replongea le nez dans son livre. Au bout de quelques secondes, le jeune garçon se leva et murmura d’une voix étouffée. « Oh mince, je suis vraiment désolé, j’avais totalement oublié, mais Peter devait me garder une place, pour qu’on … avance … la métamorphose pour demain. Ca ne te dérange pas si je pars ? » Haussant les sourcils la blonde n’eut pas le temps de réagir avant que le garçon soit déjà loin. Tant mieux, elle préférait être toute seule, elle n’était pas réellement d’humeur à « Oh c’est pas possible. » supporter la compagnie. Merde. Cette voix fidèle à elle-même avec une pointe d’amusement. Merci Arthur d’être parti, vraiment. Quoique. Merde, elle ne savait plus quoi penser. «La seule place qui reste et c’est toi…» Elle leva les yeux au ciel, sans toutefois le regarder. Non, elle était bien supérieure à lui. « Bon, tu veux un carton d’invitation pour t’asseoir ou comment ça se passe ? » C’était une comédie sur-jouée, en temps normal McMillan aurait gentiment viré quelqu’un de sa place pour la récupérer afin de s’éviter la présence de la blonde. Ou alors il se serait plain et râlé. Pourquoi agissait-il de cette manière-là ? Et pire encore, est-ce que cela avait un rapport avec la dernière fois ? « Pourquoi… C’est toi qui lui a demandé de bouger … ? » Soupirant une nouvelle fois, la gamine finit par lever un regard vers le garçon. Fatale erreur. Qu’est-ce qu’il était mignon. Soudain, elle se rendit compte qu’elle ne se faisait jamais cette remarque lorsqu’il s’agissait d’Arthur… Peut être qu’à cause de son père et ce foutu mariage à la noix, Ariadne avait perdue toute attirance pour un autre jeune homme, même son frère jumeau ? Oh non, ce n’était pas possible. Elle ne pouvait pas être condamnée à aimer ce prétentieux serdaigle tout de même ? Elle se mordit la lèvre pour se retenir de l’insulter, avant de se rendre compte qu’elle n’avait aucune raison de le faire. « T’es aveugle ? T’as bien vu qu’il est parti tout seul. Je ne suis pas comme toi à me préoccuper de mon nombril, il m’a demandé s’il pouvait s’asseoir j’ai dit oui et soudain il m’a dit qu’il allait voir Peter. J’aurai du m’accrocher à ses jambes pour lui dire de rester ? J’suis pas son maître moi, je le force pas à faire des choses qu’il ne veut pas faire. Et si tu as un problème » « Moriarty. » La voix sèche et cassante de la professeur résonna dans la classe. Oh mince, cela ne sentait pas bon du tout. S’arrêtant tout net dans sa réplique cassante envers le jeune homme, la blonde releva timidement les yeux vers mademoiselle Lögfren. La troisième année ne savait pas qu’elle attitude adapter avec elle, Ariadne était plutôt douée dans sa matière, elle était attentive, elle répondait aux questions et pourtant jamais la professeur ne la mettait en valeur, elle lui reprochait toujours des détails minimes. Pourtant elle aimerait de cœur être la chouchoute. Baissant les yeux vers son pupitre afin de ne pas défier la professeur du regard, elle se tut et attendit la sentence. « Vous faites perdre 10 points à poufsouffle car vous parlez trop fort. Commençons le cours maintenant. » Et elle parla. Moriarty se taisait, elle n’était pas la seule en train de parler, mais elle était bien la seule à s’être fait remarquer et sanctionner. Des larmes de rage se mirent à couleur le long de ses joues. Elle inspira, jeta un coup d’œil vers le jeune garçon et lâcha entre ses dents. « j’suis sûre que t’es fier de toi en plus. » Et sans être troublée d’avantage par son visage d’ange, elle se retourna pour suivre le cours. Enfin pour tenter du moins.


Dernière édition par Ariadne J. Moriarty le Mer 24 Juil - 12:16, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: T'es pas si moche - Arian   T'es pas si moche - Arian EmptyMar 23 Juil - 13:34

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« Bon, tu veux un carton d’invitation pour t’asseoir ou comment ça se passe ? ». Toujours aussi aimable. Diable et dire qu’il allait devoir tout faire pour sympathiser avec cette fille … Mais enore heureux, il avait pour objectif de le faire discrètement, lentement, en douceur. Il ne fallait pas tout brusquer. On disait de la vengeance qu’elle était un plat qui se mangeait froid. C’était vite dit mais au moins bien imager. Pour l’instant il fallait attiédir tout ça. Regardant la blonde d’un air d’inintérêt qui en disait long, le McMillan se souvenait du conseil de son frère… S’il voulait lui plaire il devait laisser de côté son attitude distante ? Il était bien naïf. Les filles n’étaient en général pas aussi compliquées que ce dont elles s’enorgueillaient. Elles l’étaient peut-être pour les balourds abrutis et aveuglés par leur maquillage folklorique, mais il pensait avoir réussi à cibler les points faibles de sa cible dus à sa condition. Les filles… ça aimait le mystère, la difficulté. Plus elles étaient rejetées ou igorées plus elles étaient intéressées. Ce n’était pas pour rien que contrairement à Arthur il avait une certaine réputation au niveau de la gente féminine. Arthur… Lui ? … Aucun mystère. Prévisible à deux cents pourcents, ouvert et souriant. Quelle côte avait-il du coup ? Aucune. Ou presque, sûrement. Et pourtant il avait le même faciès que lui. Il ne disait pas nécessairement que son frère méritait moins que lui de trouver quelqu’un et d’attirer les filles, au contraire, Arthur au moins s’y intéresserait d’avantage, mais c’était comme ça. Ainsi allait la vie.  « Pourquoi… C’est toi qui lui a demandé de bouger … ? ». Il en faisait peut-être un peu trop, il s’en était aperçu, mais il fallait jouer le scénario à fond. Des opportunités comme ça sans qu’elle puisse soupçonner quoique ce soit c’était suffisamment rare. Il avait peut-être un peu plus de doute, d’hésitation, de stress au vu de la situation. Bah… « T’es aveugle ? T’as bien vu qu’il est parti tout seul. ». Ça commençait bien. Aucune insulte. Pour n’importe qui d’autre ç’aurait été une phrase d’accroche normale, mais vu le langage de charretier d’Ariadne, il se serait attendu à bien pire. Qu’elle était pénible… « Je ne suis pas comme toi à me préoccuper de mon nombril, il m’a demandé s’il pouvait s’asseoir j’ai dit oui et soudain il m’a dit qu’il allait voir Peter. ». Quelle mauvaise langue. Il ne s’intéressait pas qu’à lui. Son frère occupait une bonne partie de ses pensées également, avec toutes les inquiétues  son sujet ou autre… Il avait juste besoin d’un petit service là pour l’heure, mais sinon qu’une vile mégère de treize ans  pouilleuse n’aille pas lui faire la morale. Si elle savait toutes les claques et les inimités dont il avait la cible pour son frère… Il aurait pu faire plus, notamment face à leur père certes, mais … Au moins le défendait-il en pensée. Il avait même été privé de repas un jour alors qu’il était descendu en douce à la cave pour apporter à manger et à boire à son jumeau qui s’était encore attiré les foudres de leur père. Ça arrivait de plus en plus souvent d’ailleurs. Poudlard n’était peut-être pas bon pour son cadet même si l’école était dirigée par le Lord en personne… Cora et Anton s’en rendaient-ils compte ? Avaient-ils des inquiétudes au sujet d’Arthur ? Et à son sujet à lui ? Ce serait quand même le toupet … Parce qu’entre les fricottages de Cora et l’attitude faussement rebelle d’Anton…   « J’aurai du m’accrocher à ses jambes pour lui dire de rester ? J’suis pas son maître moi, je le force pas à faire des choses qu’il ne veut pas faire. ». Il n’aimait pas le ton qu’elle prenait … et particulièrement le chemin qu’elle commençait à arpenter… Pourquoi appuyait-elle sur le ‘‘moi’’ ? Sous-entendait-elle que d’autres extorquaient son frère et sa naïveté naturelle ? Des noms ! Tout de suite ! Et si elle lui sortait uniquement le sien, il la rembarrerait bien sec, projet ou pas, pour l’avoir inquiété pour rien. Ils étaient jumeaux. Elle ne pouvait pas comprendre. C’était fou le nombre de gens butés et fermés d’esprits. Sous prétexte qu’ils avaient déjà un frère ou une sœur ils pensaient pouvoir comprendre la nature de la relation des deux jumeaux McMillan… Les débiles. C’était bien plus profond que ce qu’ils croyaient. Alors oui Ian demandait de temps à autre des choses à Arthur, mais il fallait arrêter de croire qu’il gobait tout. Et ça même s’il en avait conscience, il avait déjà remarqué et apprécié la discrétion d’Arthur à ce propos. ‘fin bon après pourvu qu’il n’ait rien gobé d’autre de son histoire que sa soudaine envie à se rapprocher de la camionneuse naine. «  Et si tu as un problème ».

Hallelujah, merci Merlin. Elle s’était tue. La prof ne l’avait pas loupé. « Vous faites perdre 10 points à poufsouffle car vous parlez trop fort. Commençons le cours maintenant. » . Bien fait pour Poufsouffle. Après ce n’était pas comme si cette maison était une véritable menace pour Serdaigle mais bon … Au moins les gros jaunes dégueulasses étaient remis à leur place. Excellent. Hmm bon il allait devoir arrêter de traiter les blaireaux de blaireaux cependant. Ça risquait de ne pas laisser une superbe impression à la blonde sauvage et punie à juste titre. Ayant un petit sourire en coin, le bleu et bronze ne put s’empêcher de lâcher un petit « Et bim ». Trop tentant. Qu’elle ferme sa grande bouche. A  force d’à chaque fois l’ouvrir avec sa grande bouche et son langage de charretier il fallait qu’elle comprenne qu’elle risquait de patauger dans la mouise. A chaque fois punie, réprimandée, collée. Qu’elle se taise et arrête un peu. Et puis, ils étaient en Défense Contre les Forces du Bien. Son domaine. Enfin celui du professeur Löfgren. Mais il pouvait se vanter d’être l’un des rares élèves qu’elle semblait apprécier. Elle devait sans doute reconnaître la pureté de son sang en plus de son incroyable potentiel. Car oui, même s’il n’avait pas démontré à la blaireautte un talent certain en Divination, pour ce qui était du cours dans lequel ils étaient, il était l’un des plus forts de sa classe, et ne se faisait pas d’illusion sur les aptitudes scolaires de bon nombre d’élèves plus vieux d’un an ou deux.  A chacun son domaine. Et il ne voulait pas être plus mesquin mais le sien s’avérerait certainement plus utile que celui de sa collègue. La divination… Quoiqu’elle pouvait sûrement trouver une utilité à ceci en la mettant à profit pour les jeux de hasard. Si elle souhaitait récolter quelques piécettes par des tours de passe-passe pour les moldus, son ‘‘talent’’ en divination lui serait sûrement utile. Qu’elle sorte le voile et la roulotte, un avenir tout tracé s’ouvrait à elle. « J’suis sûre que t’es fier de toi en plus. ». Si elle savait. « J’avoue que j’suis pas mécontent. Comme ça ça t’apprendra à garder tes piques pour toi. Sinon tu vas avoir tous tes copains Poufsouffles à dos. ». Croisant le regard de madame Löfgren alors qu’elle avait commencé son cours et avait ordonné d’un coup de baguette magique à une multitude de craies decolorier le grand tableau noir, le McMillan se tut, respectant ce maigre silence. Elle lui laissait certes plus de libertés mais il n’en était pas au point de se croire sur le marché comme certains … ou certaines. « Sors ton livre, à moins que tu l’ais, que tu l’ais pas ou j’sais pas quoi comme la dernière fois. Ah et évite les crises de nerf aujourd’hui, Löfgren c’est pas Collins.». S’apercevant que le regard de sa talentueuse professeur avait dévié sur eux alors qu’il parlait à Ariadne, il dut se retenir de sourire quand celle-ci d’un ton tranchant s’adressa à la blonde. « Encore un soucis Mademoiselle Moriarty ? Quand vous aurez fini de faire les yeux doux à Monsieur McMillan, peut-être pourriez-vous cesser vos bavardages incessants sous peine de voir défiler le compteur de votre maison, qu’en dites-vous ?». Question rhétorique quand tu nous tiens. Ç’aurait été marrant qu’elle y réponde. Preux chevalier qu’il était le McMillan à qui la blondasse faisait soit disant les yeux doux, leva docilement la main comme pour prendre la parole, fautif et l’avouant. « Excusez-moi, je demandais à Ariadne si elle pouvait mettre son livre au milieu, j’ai oublié le mien. ». Adressant à la prof un mix du regard de chien battu qu’il adressait habituellement à Stefan, et une sorte de complicité bizarre entre eux, celle-ci reprit son cours, grommelant quelque chose à l’adresse de la jaune. Bon en tout cas si cette fois Ariadne n’avait pas compris qu’elle était sur ses terres… En espérant qu’elle ait son livre, sinon elle le mettait bien dans l’embarras, et se ferait virer elle-même du cours. Lui adressant un mouvement de la tête impatient, le troisième année s’impatientait. Qu’elle se dépêche, histoire de suivre le cours quand même. Initialement content de voir que le fait de ne pas prendre son livre pour s’en servir comme excuse était une bonne chose, le bleu et bronze regrettait maintenant de ne pas l’avoir pris tout de même, caché dans son sac… La prof n’avait pas vérifié… Mais sa collègue allait peut-être le faire. Bah. Elle ne l’aurait pas. Après tout c’était  elle le stupide Hobbit joufflu de l’histoire.
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Chelsea M. Moriarty

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MessageSujet: Re: T'es pas si moche - Arian   T'es pas si moche - Arian EmptyJeu 25 Juil - 2:26

 

La journée n’aurait pas pu être plus longue, parce qu’il fallait maintenant que la professeur lui enlève des points. Déjà qu’elle en avait perdu la veille en cours de soin aux créatures magiques, rha mais ce n’était pas de sa faute si son botruck s’était cassé en deux et qu’elle avait hurlé que c’était de la faute de son voisin alors qu’elle avait juste eu peur de la créature et donc qu’elle l’avait serrée trop fort. Enfin bref, elle venait de perdre dix points, tout à fait injustement. Parce que si on remet les choses dans le bon ordre, c’est bien Ian McMillan qui était venu s’asseoir à côté d’elle, alors que la jolie blonde n’avait rien demandé du tout. Elle voulait juste passé un bon cours avec Arthur ou n’importe quel élève qui serait intéressant. Ian le perturbait un peu trop. Elle pesta, râla, mais rien n’y fit : Ian était assis et d’après son attitude il ne comptait pas changer de place en cours de route. Pourtant il avait bien vu qu’est-ce que cela faisait de rester à ses côtés, il avait fini à l’infirmerie avant la fin de la leçon de divination. Elle haussa les épaules, tant que c’était lui qui souffrait, elle s’en fichait. Un pincement au cœur la ramena à la réalité. Rha, pourquoi fallait-il qu’elle soit si sensible chaque fois qu’on parlait de McMillan ? Elle parlait encore quand la prof lui enleva des points. Ce n’était pas de sa faute non plus si elle était bavarde que diable, elle avait toujours quelque chose à reprocher à jeune serdaigle, il fallait quelle le rende meilleur puisque leurs parents voulaient les marier et vu que la tâche était loin d’être facile, autant commencer maintenant ? « Et bim » Elle s’arrêta net dans ses pensées, se moquait-il d’elle ? Faire perdre des points à sa maison -qu’elle détestait certes- n’était rien comparé à cette remarque hautement intellectuelle. Si ce n’était qu’une taquinerie : c’était très mal placé puisqu’ils n’étaient pas proches. Si c’était une moquerie : c’était très cruel et elle se vengerait, ça il ne fallait pas en douter. Elle avait tellement hâte de tester ses poupées vaudou. S’assurant que la professeur ne les surveillait, elle tira la langue à son camarade d’infortune. A commentaire enfantin, réponse enfantine.  Le cour commença mais la jeune fille ne put s’empêcher de reprendre la conversation, ce n’était qu’une seule petite phrase, mais cela mettait les pieds dans le plat, au moins ils seraient d’accord sur la méthode à suivre pendant le cours. « J’suis sûre que t’es fier de toi en plus. » Fier d’un tas de chose, mais de l’embêter devait venir en tête, depuis leur première rencontre -sous-entendu premiers mots échangés- dans la bibliothèque, le jeune homme n’avait de cesse de la charrier, la rembarrer, lui rappeler qu’elle n’était qu’une jeune poufsouffle ignare -oui il aimait bien les grands mots inutiles- et une fille aussi bien élevée qu’un buffle. « J’avoue que j’suis pas mécontent. » Un couteau lui transperça le cœur, mais elle fit mine que cela ne l’atteignait pas. Pourquoi était-il aussi méchant avec elle ? Qu’avait-elle fait de mal à part vouloir l’aimer ? C’était lui qui était la cause de tous ses problèmes en réalité. Elle détourna le regard vers le tableau pour regarder la démarche à suivre, elle préférait éviter de se faire remarquer une seconde fois en si peu de temps. « Comme ça ça t’apprendra à garder tes piques pour toi. Sinon tu vas avoir tous tes copains Poufsouffles à dos. » Elle haussa le sourcil droit en ricanant, ce n’était pas comme si elle avait déjà les poufsouffle à dos. Rares étaient ceux qui l’appréciaient et uniques étaient ceux qui la considéraient comme poufsouffle. Tous les autres passaient leur temps à l’éviter et à se demander ce qu’elle faisait ici. D’ailleurs la blonde faisait de même. Chaque jour de sa vie elle regrettait sa venue chez les blaireaux. Elle soupira, mais ne répondit rien. Voilà sa nouvelle technique, l’ignorance, il allait craquer. « Sors ton livre, à moins que tu l’ais, que tu l’ais pas ou j’sais pas quoi comme la dernière fois.»  Nianiania, nianiania. Merlin qu’il était agaçant à toujours mieux savoir mieux que tout le monde. Est-ce que je faisais ça moi en divini… ok elle faisait ça, merde. Elle se mordit la lèvre et se pencha vers son sac pour sortir son livre et arrêta son geste en plein mouvement. « Oui maître, je sors mon livre pour vous, maître. Vous êtes satisfait Maître ? » murmura-t-elle entre ses dents, pleine de rage. Il ne dû pas entendre avec précision les propos énervés qu’elle venait de proférer car il ajouta, toujours avec son air supérieur.  « Ah et évite les crises de nerf aujourd’hui, Löfgren c’est pas Collins. » Encore une fois, elle retint sa réplique. Madame Collins était bien plus aimable que le professuer Löfgren, bienveillante et toujours là pour aider les élèves en difficulté et soutenir les meilleurs éléments de sa classe, autrement dit Ariadne. Tandis que mademoiselle Löfgren semblait mépriser la jolie blonde, qui pourtant faisait tout comme il fallait : elle n’était jamais en retard, plutôt attentive, travaillait beaucoup, avait des résultats plus que corrects, mais surtout elle soutenait le Lord et était de sang-pur. Tout était réuni pour que la professeur l’estime non ? Et bien non, cette dernière semblait rejeter sur la poufsouffle tout ce qui n’allait pas dans la classe, lui faisait parfois passer des heures abominables de cours. Alors qu’elle sortait son livre de son sac, elle était donc tournée vers la gauche -à l’opposé de Ian- et tenait le bouquin entre ses mains, la professeur la ramena à l’ordre une fois de plus. « Encore un soucis Mademoiselle Moriarty ? Quand vous aurez fini de faire les yeux doux à Monsieur McMillan, peut-être pourriez-vous cesser vos bavardages incessants sous peine de voir défiler le compteur de votre maison, qu’en dites-vous ?» Ecarquillant des yeux plusieurs fois, la demoiselle n’était pas loin de la crise. Puisqu’elle était lunatique, elle pouvait se mettre à pleurer tout comme se mettre à hurler à un moment comme à un autre. Seulement devant la mangemort rousse, il valait mieux qu’elle retienne ses sautes d’humeurs si elle ne voulait pas se retrouver à récurer tous les toilettes de Poudlard à la brosse à dent moldue. Voire pire. Avalant sa salive avec difficulté, la blonde chercha quelque chose pour se défendre et, aussi étonnant que cela puisse paraître, sa défense vint de sa droite. « Excusez-moi, je demandais à Ariadne si elle pouvait mettre son livre au milieu, j’ai oublié le mien. » Elle bégaya un instant avant de montrer le livre et de le déposer au milieu, comme pour approuver les dires du jeune homme. Elle soupira d’aise quand elle vit la professeur repartir dans l’autre sens et reprendre son cours. Puis elle réalisa ce qu’il venait de se passer. Si la professeur la détestait, son chouchou était Ian McMillan. Certes, la blonde avait déjà remarqué qu’il s’attirait plus facilement des faveurs et qu’il avait des notes excellentes, mais de là à tenir tête à la professeur. La jalousie d’Ariadne grandit d’un coup dans son corps. Elle se mit à bouder, parfait, puisque de toute manière elle ne voulait pas parler au débile à la pastèque à côté de lui. Rha, elle était impossible. Même si elle lui en voulait à mort, elle était forcée de lui trouver un compliment dans sa tête, car oui être à la pastèque était un pur compliment, puisque c’était devenu son odeur et son fruit préféré. Elle tourna les pages le plus silencieusement possible et continua de regarder droit devant elle. Baisser le regard vers son voisin la ferait faillir à sa bonne résolution : soit il aurait son regard en coin si craquant et elle voudrait se remettre à lui parler pour tenter de l’amadouer et en faire un bon mari. Soit il aurait son regard arrogant, celui qu’il avait le plus souvent en sa présence, et elle ressentirait un fort besoin de l’insulter. Elle hésita, mais ne baissa pas ses gardes. Elle resta concentrée jusqu’au bout. Buvant les paroles de la professeur… seulement en apparence, son esprit était tourné à des lieux d’ici, dans un avenir qu’elle espérait proche, avec Ian-le-gentil à ses côtés. Elle soupira et chercha la ligne que la professeur venait de citer… mais  rien. Comme si la ligne avait été effacée ou que l’éditeur avait oubliée de l’écrire dans ce livre-là. Eberluée, la blonde ne savait que faire, elle retourna le problème dans tous les sens jusqu’à ce qu’elle en trouve une possible solution. « Tu es à l’origine de ça évidemment. » Qui d’autre pouvait lui faire faire de la merde de cette façon ? Elle continua à lui reprocher en chuchotant. « Tu te retrouves à côté de moi pour mieux me faire chier, tu effaces les lignes de mon bouquin, tu fais semblant de me sauver la mise, comme si les points de poufsouffle comptaient pour toi, tu oublies ton livre. Sérieux, quel est ton problème ? » Elle venait de décider : Ariadne July Moriarty, n’aimait plus Ian Connor McMillan, il était trop prétentieux et avait toujours raison, il se moquait d’elle en permanence et pire encore, il était le chouchou de Löfgren. Avant même que la sanguinaire rousse n’ait le temps d’engueuler une fois de plus la jeune fille pour ses bavardages incessants, la troisième année leva la main et, une fois interrogée, elle répondit à la question que la professeur venait de poser. « Les Inferi (Inferius au singulier) sont des cadavres d'hommes, de femmes mais aussi d'enfants réanimés par les pratiques d'un mage noir, il faut beaucoup de puissance et c’est pourquoi peu d’hommes se tentent à les réanimer, seul le Lord a réussi à en former une grande armée. L’avantage c’est qu’ils forment une grande armée qui est déjà morte donc ils ne craignent que peu de choses et qui est obéissante. L’inconvénient c’est qu’ils craignent la chaleur et le feu.» La jeune fille baissa la tête n’osant soutenir le regard du professeur qui finit par acquiescer. N’importe qui aurait été récompensé par des points, elle n’était récompensée que par un silence. « Quelqu’un peut compléter ? Car Moriarty semble avoir oublié quelque chose d’essentiel sur les Inferi.» ou pire, par une réplique sèche et cruelle. Pourtant la jeune fille faisait toujours comme il fallait. La blonde se pencha sur son livre pour tenter de trouver ce qu’il manquait, mais rien ne lui sauta aux yeux, la professeur essayait sûrement de la casser une fois de plus avec un détail insignifiant…
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