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 je frappe pas les femmes mais je peux faire une exception → NARATE (terminé)

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Pete K. Levingston

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Pete K. Levingston


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MessageSujet: je frappe pas les femmes mais je peux faire une exception → NARATE (terminé)   je frappe pas les femmes mais je peux faire une exception → NARATE (terminé) EmptyJeu 23 Mai - 12:41

naranja et pete


« Potter c'est un raté. Il a fait n'importe quoi avec Code Phénix mais enfin si t'y regardes bien y avait que des Weasley ou Potter là-dedans, évidemment que ça allait foirer. » « Ouais enfin tu remarqueras les deux autres, Tymers et Charleston, ils fréquentent que ce genre de personnes. Ils sont au fond du trou. » Les deux se mirent à ricaner pour se moquer du groupe. Pete lui était à une table voisine en train de bosser sur un devoir. Il supportait depuis cinq minutes déjà, les pics sur Code Phénix mais surtout sur son meilleur ami. Il commençait à perdre son sang-froid hors tout le monde savait qu'il fallait beaucoup de choses pour qu'il pète un câble mais là il touchait le cœur. Sans compter que vu qu'ils parlaient fort, ils l'empêchaient de bosser dans de bonnes conditions. Que faisait les bibliothécaires ? Ah pour gueuler quand tu chuchotes, ils sont là mais pour arrêter les vrais crimes y a personne. Tu parles de l'autorité... « En plus il paraît qu'il s'est fait largué comme une grosse merde par d'Alvarez, tu parles du loser ! Bon déjà c'est vrai qu'elle est mignonne mais sortir avec... Mais se faire larguer par une fille, c'est vraiment nul. » Bon là s'en était trop. Ils dépassaient les bornes mais en plus ils faisaient un semi-compliment à d'Alvarez pour enfoncer encore plus Albus. Cherchaient-ils la mort ? Non mais parce qu'il fallait qu'ils soient débiles pour balancer ce genre de truc devant Pete qui était le meilleur ami d'Albus et ça, tout le monde le savait. Pete releva donc la tête de son livre et se tourna devant ces deux imbéciles. « Et les deux abrutis, maintenant vous fermez vos gueules. Le prochain qui l'ouvre et qui crache sur Albus Potter, je lui enlève soixante points à sa maison. » Pete s'arrêta le temps de se délecter de leurs mines déconfites. « En fait, foutez-moi le camp ! Y en a qui bosse ici à défaut d'autres qui sont là juste pour emmerder leur monde. » Les deux élèves hésitèrent un instant mais sous le regard meurtrier de Pete, ils prirent leurs affaires et partir. Voilà qui était déjà mieux mais ça ne réussissait pas à calmer le Gryffondor. Non maintenant il était énervé et il était incapable de se concentrer sur son devoir. Il s'inquiétait pour Albus mais il ne savait pas trop quoi faire. Il avait bien vu que Code Phenix, l'avait sacrément secoué et que ça l'avait changé. Il n'avait jamais vu son meilleur ami aussi mal ou en tout cas il n'en n'avait pas le souvenir. La seule bonne nouvelle c'est que du coup Albus n'était plus avec Naranja. Il le savait que c'était mal de s'en réjouir mais il ne la supportait pas et le fait qu'elle disparaisse de leur paysage, c'était une jubilation. Bien sûr, Pete gardait ça pour lui déjà pour ne pas blesser Albus, ensuite parce que Blake appréciait bien Naranja alors à qui pourrait-il le dire dans son trio ? Et il n'irait pas parler de ça à quelqu'un d'autre, c'était trop personnel. La vie était mal faite des fois, ça serait plus simple si sa copine était toujours de son côté mais c'était souvent le contraire. Oui ils se prenaient souvent la tête. Ah c'est vrai qu'avec les soucis d'Albus, ils se prenaient moins la tête, ils avaient mis leurs soucis de côté, quoique... Il y avait le problème du frangin, Marcus rejeton Cauldwell. Pourquoi ? Oh bah parce que Code Phenix avait pris Marcus en cible ce qui n'avait évidemment pas plus à Blake mais dans l'histoire Pete prenait la défense d'Albus. Et ça, ça ne pouvait pas plaire à Blake. Ah les bonnes femmes, faut qu'elles se calment un peu.

Pete décida alors de partir. Il referma son livre, rangea ses affaires puis se leva pour aller remettre le livre à sa place. Il quitta la bibliothèque sans aucun égard pour Grace qui se trouvait près de l'entée. Ce n'était pas comme si elle le méritait de toute façon, elle n'avait pas fait son boulot. Il le pensait, il avait le droit de dire après tout il était préfet et il était à cheval sur les règles... De Poudlard en tout cas. En tout cas sorti de la pièce, il se sentait un peu plus décontracté. Il commença à marcher pour aller il ne savait trop où, mais ses pieds le dirigeaient instinctivement vers la salle commune de Gryffondor. Ça n'avait rien d'étonnant quand on y réfléchissait. Ce n'est qu'au sixième étage, qu'il entendit de l'agitation. Prenant alors sa casquette (invisible) de super préfet, il vint voir ce qui se passe. Deux gamins qui se prenaient la tête. Ce n'était pas possible, les petits il fallait toujours qu'ils fassent des vagues. « Et vous là-bas, arrêtez ça ! » Les deux première années en question se retournèrent rapidement vers lui et se mirent immédiatement à courir. Ils n'étaient pas sérieux là ? Est-ce que Pete avait la tête d'un mec qui avait envie d'un footing ? Non et pourtant... Il se mit à courir parce qu'il était énervé et qu'engueuler des gamins lui feraient du bien. Il entra alors dans une salle mais il ne les vit pas. Il poursuivit dans une salle et ne les trouva pas non plus. Non à la place il trouva... d'Alvarez. Oh super, c'était l'après-midi des rencontres charmantes. Il allait s'apprêter à repartir lorsque la porte se ferma à clé. Oh purée, non ! Il était dans la salle de retenue, elle ne s'ouvrirait que dans une heure ce qui voulait dire qu'il était coincé avec d'Alvarez. Quelqu'un avait-il écouté ses prières et voulait réalisé ses rêves ? Non parce que si c'était le cas, c'était raté. Il fallait changer tout de suite de technique.

Pete se retourna donc pour faire face à... la personne avec qui il était prisonnier. Oui il était en quête de nouvelles expressions pour parler d'elle. Il laissa aussi tomber son sac sur une table puis dit tout en s'asseyant sur une chaise. « D'Alvarez, on dirait que tu fais tout pour me pourrir la vie.  Pourtant je pensais que maintenant, je serai débarrassé de toi bien que je n'ai rien fait pour ça. C'est pas faute d'avoir voulu pourtant. » Bim, si elle avait oublié qu'il la détestait, c'était cadeau. Ça c'était plus efficace qu'une piqûre de rappel.
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Naranja L. d'Alvarez

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MessageSujet: Re: je frappe pas les femmes mais je peux faire une exception → NARATE (terminé)   je frappe pas les femmes mais je peux faire une exception → NARATE (terminé) EmptySam 25 Mai - 1:50

⊹ Caught stuck here with your enemies ⊹
« Les meilleurs ennemis du monde, voilà ce que nous sommes, amorce de sourires et de bombes et du mal qu'on s'donne... C'est toi contre moi, on s'y retrouve, on s'y perd. C'est toi contre moi, on se révolte, on se soumet... Pourvu qu'on reste les meilleurs ennemis du monde et tant pis si on l'est, le mariage du ciel et de l'ombre, je te hais comme tu es... »


Ces derniers jours, on ne pouvait pas vraiment dire que Nara avait la forme. Affirmer qu'elle allait mal serait également exagérer peut-être les choses, car à vrai dire, elle avait elle-même du mal à savoir ce qu'elle ressentait. Assise dans un fauteuil dans la salle commune des Poufsouffle, elle regardait les gens passer sans rien dire. Entre elle et les autres, un gouffre s'était créé, et elle prenait de plus en plus goût à la solitude, s'isolant souvent. Elle ne réalisait toujours pas. Elle n'arrivait pas à croire qu' Albus l'avait plaqué. C'était si loin de ce qu'elle avait espéré. Jusqu'alors, ils vivaient une belle histoire tous les deux, et il y avait mis terme si facilement, à croire qu'elle ne comptait pas plus que les autres à ses yeux. Depuis le Code Phenix, elle avait senti qu'il avait changé, qu'il n'était plus le même. Il s'était éloigné d'elle, mais pas seulement. Il avait aussi pris ses distances avec les autres, dont ses meilleurs amis. Elle qui avant le comprenait si bien avait eu du mal à saisir les enjeux et les motivations qui l'avait poussés à agir de la sorte. Au fond d'elle-même, on pouvait affirmer que c'était évident, que son héritage familial le poussait dans ce sens-là mais Naranja n'aurait jamais imaginer qu'ils iraient jusque là, lui, Fred, Lucy, Adrian et Hermès. Elle n'avait pas compris que cette lutte à Poudlard était si importante à ses yeux, mais peu importait désormais, puisqu'elle l'avait perdu. Elle avait voulu l'aider, elle avait souhaité qu'ils traversèrent cette mauvaise passe ensemble, à deux, mais il en avait décidé tout autrement. Elle se sentait vide. Vide. Vide. Maddison, Madelyn, Kenneth ne cessaient de lui dire que cela allait s'arranger entre eux, ou bien qu'il fallait aller de l'avant et oublier. Mais oublier quoi ? Oublier le fait qu'elle n'était réellement heureuse qu'avec lui ou oublier qu'il lui avait menti et qu'il ne lui avait pas fait confiance ? La colère de l'espagnole avait finalement fait place au bout de quelques jours à une profonde tristesse, et elle avait l'impression de survivre chaque jour. Elle se noyait dans les cours et passait ses soirées à la bibliothèque pour ne plus voir les regards compatissants ou empathiques de ses deux meilleures amies. Dans le dortoir, l'ambiance était devenu morose, et elle savait qu'elle y était en partie responsable. Les deux Maddie faisaient de leur mieux, mais elle avait du mal à leur parler et leur dire que, non, elle ne voulait pas passer à autre chose. Elle mourrait d'envie de serrer Albus dans ses bras à chaque fois qu'elle le voyait, même si elle savait que rien n'était plus possible. Mais elle ressentait aussi le besoin de le frapper, de lui faire mal, de le faire souffrir autant qu'il l'avait fait. Jamais auparavant une rupture ne l'avait blessé à ce point, peut-être parce qu'avant, cela ne comptait pas vraiment ? Elle était perdue. Totalement perdue. Comment se remettre de tout cela ? Elle passait ses journées à y penser, et la moitié de la nuit à ruminer cette histoire. D'ailleurs, elle avait une tête à faire peur, des cernes s'installaient sous ses yeux, et elle était irritable à la moindre petite remarque ou remontrance. On aurait dit qu'elle devenait l'ombre d'elle-même. Elle ne se reconnaissait plus. C'était simple, elle n'avait plus l'impression d'être elle sans lui. C'était un sentiment tout-à-fait nouveau pour elle, et elle détestait ça. Elle sentait vulnérable et faible.

Pour se défouler et tenter de penser à autre chose, elle choisit de s'abandonner à ce qui lui vidait la tête et l'avait toujours aidé à aller mieux depuis toujours : la danse. Elle quitta l'antre des blaireaux et s'installa dans la salle désaffectée où elle se rendait souvent. Elle commença à s'échauffer doucement. Les premiers mouvements et étirements se passèrent bien, elle les enchaîna sans même y penser, machinalement, mais quand ils se complexifièrent, elle comprit que cela n'allait pas. Elle tomba trois fois de suite lors d'un pas qu'elle effectuait d'ordinaire facilement. « Joder !* » Elle tomba au sol et massa sa cheville endolorie. Elle pinça les lèvres lorsqu'elle sentit des larmes traîtres et désireuses de laisser apparaître sa douleur au coin de ses yeux, elle baissa la tête. Rapidement, elle cessa de lutter, entoura ses genoux de ses bras et pleura durant de longues minutes. Sa blessure physique n'était que superficielle, c'était plutôt dans sa tête et dans son cœur qu'elle avait mal. Au bout d'un moment, elle perdit la notion du temps. Elle décida de partir, elle n'avait plus rien à faire ici, car de toute manière, elle n'arrivait à rien. Elle se sentait tellement nulle à cet instant... Elle commença à errer ça-et-là dans les couloirs sans réel but lorsqu'au détour d'un escalier, une tignasse brune retient son attention. Elle reconnut au loin sa sœur aînée et rebroussa chemin, s'engouffrant dans la première salle qui s'offrait à elle. Elle n'était absolument pas d'humeur à se battre avec elle. Elle n'était d'humeur à rien. Ce n'est qu'une fois à l'intérieur de celle-ci, en entendant le cliquetis d'une porte qui se ferme à clé, qu'elle réalisa qu'elle était prisonnière de la salle de retenue. Peu importait au final. Au moins, personne ne viendrait l'importunait ici. Personne n'avait envie de passer une longue heure cloîtré dans une salle sans pouvoir en sortir.

Elle s'assit sur une table auprès de la fenêtre et regarda dehors. Les beaux jours semblaient revenir. Le printemps était là, pourtant, Naranja ne ressentait plus vraiment le besoin de s'aérer dans le parc. Elle avait juste envie de rester assise là durant des heures, et surtout, qu'on la laisse tranquille, qu'on ne cherche pas à lui parler. Elle sut immédiatement que ce souhait ne serait pas exaucé lorsqu'elle entendit la porte s'ouvrir de nouveau. Elle ne prit pas la peine de se retourner jusqu'à ce que la dite personne ouvre la bouche. Pete Levingston. Sur cette terre, après sa sœur, c'était bien la seule qu'elle n'avait pas envie de voir. Elle n'avait jamais vraiment compris la haine qu'il ressentait à son égard. Certes, une fois, il y avait déjà bien longtemps, elle avait repoussé ses avances, mais cela n'expliquait certainement pas pourquoi il agissait comme ça avec elle. Était-ce parce qu'il était jaloux ? Jaloux qu'Albus et elle soient ensemble ? Il devait être heureux et satisfait de leur rupture. C'était vraiment un connard. « Te pourrir la vie ? J'étais là avant, alors techniquement, c'est toi qui me pourrit la vie avec tes remarques à la con. T'es coincé là pendant une heure, tu peux aussi te taire, ça nous fera un peu de calme. Et d'ailleurs, je te rappelle que j'ai jamais rien fait pour ça moi, c'est toi. » Elle était excédée. Il venait à peine d'arriver et sa présence lui coûtait déjà. Naranja avait pourtant bien cherché à faire des efforts, à lui parler lorsqu'ils étaient ensemble, à s'intéresser à lui, mais il avait toujours rejeté ses tentatives de paix. Tant pis pour lui. Maintenant, elle n'avait plus aucune raison de s'investir pour tenter d'arranger les choses entre eux. Ce n'était plus la peine. Comme Blake pouvait-elle le supporter ? Franchement, Nara aimait beaucoup la Gryffondor alors qu'est-ce qu'elle pouvait bien lui trouver ? Naranja savait que pour qu'Albus et Blake soient si liés à lui, c'est qu'il devait posséder des qualités qui surpassaient ses défauts. Mais le problème, c'est qu'en sa présence, il n'avait jamais montré ses bons côtés. La jeune espagnole se demandait comment c'était possible. Pete était vraiment insupportable et rancunier envers elle. C'en était assez. Elle voulait comprendre. « T'aimes ça, hein ? » dit-elle d'une voix neutre et ennuyée. « Savoir que les gens autour de toi souffrent ? Tu dois prendre ton pied en sachant qu'on est plus ensemble ? Ça doit te faire plaisir, t'en rêvais depuis tellement longtemps après tout. Pas vrai ? » Elle reprit rapidement : « Au moins, maintenant, tu n'as plus besoin de faire semblant, tu peux montrer à tout le monde à quel point tu me détestes. Alors, je t'en prie, fais-le. » Elle le regarda, et haussa les épaules.

« Et bien vas-y, crache-les, tout ce que t'as toujours voulu me dire, allez, ça te fera du bien. » Ses yeux étaient fixés sur lui, elle ne ressentait ni colère ni rancune, seulement de la tristesse. Pas envers lui directement mais savoir que le meilleur ami du garçon qu'elle aimait la détestait lui avait toujours fait un peu de mal. Elle avait du mal à concevoir ça. La dernière phrase avait été prononcé dans un but bien précis. En fait, après tout ce temps, elle voulait savoir pourquoi il adoptait ce comportement avec elle. Il lui devait bien ça. Elle se retourna complètement vers lui, et croisa les bras autour d'elle, attendant une explication, qu'il lui dise enfin ses quatre vérités, le pourquoi du comment, bref, la totale. De toute manière, elle se trouvait déjà plus bas que terre, alors, elle pouvait l'encaisser. Du moins, elle l'espérait.

*Putain.


Dernière édition par Naranja L. d'Alvarez le Dim 9 Juin - 5:56, édité 1 fois
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Pete K. Levingston

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MessageSujet: Re: je frappe pas les femmes mais je peux faire une exception → NARATE (terminé)   je frappe pas les femmes mais je peux faire une exception → NARATE (terminé) EmptyMar 4 Juin - 3:20

naranja et pete


« Te pourrir la vie ? J'étais là avant, alors techniquement, c'est toi qui me pourrit la vie avec tes remarques à la con. T'es coincé là pendant une heure, tu peux aussi te taire, ça nous fera un peu de calme. Et d'ailleurs, je te rappelle que j'ai jamais rien fait pour ça moi, c'est toi. » Et ben, et ben quelle amabilité ! Comment Albus avait pu tenir aussi longtemps avec elle ? Il savait que les espagnols étaient réputés pour avoir le sang chaud mais maintenant il savait que c'était bel et bien vrai. En tout cas cette caractéristique allait causé sa perte, il fallait toujours rester calme. Les gens s'excitaient pour un oui ou pour un non, ils prenaient vraiment les choses trop à cœur. C'est ainsi que les autres savaient qu'ils étaient vraiment sensibles sur le sujet en question, grosse erreur. Pete lui restait calme en toute circonstance ou presque et comme cela, personne ne savait réellement ce qu'il ressentait. Cela ne voulait pas dire qu'il n'était pas touché pour autant mais ses ennemis pouvaient moins le toucher et le déstabiliser avec cela. « T'aimes ça, hein ? » De quoi donc au juste ? Il fallait qu'elle développe un peu plus sinon il ne comprendrait pas. Et jouer aux devinettes ce n'était vraiment pas son truc. « Savoir que les gens autour de toi souffrent ? Tu dois prendre ton pied en sachant qu'on est plus ensemble ? Ça doit te faire plaisir, t'en rêvais depuis tellement longtemps après tout. Pas vrai ? » Ca lui faisait plaisir qu'Albus et elle ne soient plus ensemble c'était vrai. Tous les gens autour de lui qui souffraient ? Euh, ce n'était pas un poil exagéré ? Bien sûr que si. En réalité, il n'y avait qu'elle qui souffrait et Albus, sans doute un peu mais Pete allait s'en occuper et Albus irait beaucoup mieux d'ici pas longtemps, foi de Levingston. Elle faisait de son histoire un mélodrame alors que bon : TOUT LE MONDE S'EN FOUTAIT. Non mais c'est vrai, qu'elle voit les choses en face, ils avaient rompu, ça avait fait la une une journée, maintenant on passait à autre chose. Il fallait qu'elle redescende un peu et qu'elle arrête de gonfler tout le monde avec son malheur. Il y avait des choses bien plus grave dans la vie. En plus question existence, sa vie était sûrement plus pourrie que la sienne. Est-ce qu'il en faisait tou un fromage ? Non. Est-ce qu'il lui déballait tout ? Non. « Au moins, maintenant, tu n'as plus besoin de faire semblant, tu peux montrer à tout le monde à quel point tu me détestes. Alors, je t'en prie, fais-le. » Elle était vraiment trop généreuse de lui donner son autorisation même si très franchement il s'en balançait comme de l'an quarante. Il faisait ce qu'il voulait comme il le voulait que ça lui plaise une non. Elle n'avait pas à lui dicter sa conduite. Elle était vraiment ravagée du cerveau la D'Alvarez. En plus il ne lui semblait pas avoir fait semblant de l'apprécier alors qu'elle était avec Albus, comme si c'était son genre ! N'importe quoi.

« Et bien vas-y, crache-les, tout ce que t'as toujours voulu me dire, allez, ça te fera du bien. » Ça lui ferait du bien à lui ou à elle ? Non parce qu'il était en droit de se poser la question vu son comportement. Avait-elle des tendances masochistes qui faisait qu'en plus de s'être fait larguer, elle voulait qu'il lui fasse du mal ? Elle aurait besoin de consulter et d'urgence. C'est pas que ça lui faisait quelque chose mais si elle était tarée et qu'elle le détestait, il voulait pas qu'elle vienne le dégommer pendant son sommeil. Il méritait une plus belle mort déjà et il méritait aussi de vivre longtemps. Elle s'était retournée pour lui faire complètement face, qu'elle théâtralité ! Non mais vraiment, elle se donnait à fond là. « Arrête de tout exagéré d'Alvarez, on est pas dans une série B. Le monde s'arrête pas de tourner parce que t'es toute seule alors arrête de faire comme si c'était la pire nouvelle du monde. Y en a qui se porte très bien, merci. » Il souffla plus parce qu'il était exaspéré que parce qu'il était en colère. Se retrouver seul avec elle le détendait plus qu'il n'y pensait. Oui au moins comme ça, il n'y aurait plus une autre dizaine de personnes prêt à la saouler. D'Alvarez ça n'en faisait qu'une, il limitait les dégâts. « Et puis à qui ça fera du bien qu'on est une discussion franche tous les deux, à toi ou à moi ? Je me demande. Moi je vis très bien. » Il remettait les pendules à l'heure. Ça faisait du bien et il était resté très calme depuis le début. Il n'y aucune agressivité dans sa voix. Son sang froid remarquable était encore à l’œuvre. Ce n'est pas pour rien que beaucoup le trouvait insensible mais il était comme ça, c'est tout. Il fallait savoir l'apprivoiser et ils étaient rares les personnes qui y étaient arrivées. « Mais oui ça me ravit que ça soit fini entre Albus et toi, je ne le cache pas. De toute façon je n'ai jamais caché que je ne t'aimais pas. Tu n'es pas la bonne personne pour Albus, c'est tout. Je suis content qu'il s'en soit rendu compte. Je ne vais pas m'excuser de le penser. » Oui on pouvait considérer qu'il se comportait comme un connard avec Naranja mais au moins, il était sincère. Il jouait franc jeu peu importe les conséquences. De toute manière ce n'est pas comme si l'avis de Naranja lui importait. Il se foutait royalement qu'elle l'apprécie ou non. De toute manière, maintenant il aurait de moins en moins l'occasion de la voir et c'était tant mieux ! « J'ai toujours été persuadé que tu le causerais à sa perte parce que tu ne faisais que le changer en une personne qu'il n'est pas. Je préfère l'Albus original pas la version d'Alvarez. » BIM, encore. Oh non, Pete Kellan Levingston ne faisait pas dans la dentelle.
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Naranja L. d'Alvarez

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MessageSujet: Re: je frappe pas les femmes mais je peux faire une exception → NARATE (terminé)   je frappe pas les femmes mais je peux faire une exception → NARATE (terminé) EmptyDim 9 Juin - 11:51

⊹ Caught stuck here with your enemies ⊹
« Les meilleurs ennemis du monde, voilà ce que nous sommes, amorce de sourires et de bombes et du mal qu'on s'donne... C'est toi contre moi, on s'y retrouve, on s'y perd. C'est toi contre moi, on se révolte, on se soumet... Pourvu qu'on reste les meilleurs ennemis du monde et tant pis si on l'est, le mariage du ciel et de l'ombre, je te hais comme tu es... »


Être là, enfermée dans cette salle de retenue avec Pete ne l'enchantait pas du tout. Elle avait bien envie de se barrer d'ici, mais malheureusement, cela n'était pas possible. Cette pièce était conçue de telle sorte que lorsqu'on y pénétrait, on y était coincé pour une heure minimum. Elle ne savait pas quoi faire pour éviter la confrontation, et de toute manière, celle-ci paraissait inévitable. Pete l'énervait. Pas parce qu'il la détestait, mais plutôt parce qu'il lui rappelait Albus, et elle en avait assez de penser à lui à chaque minute. Tout le lui rappelait, que ce soit en voyant les personnes qu'il côtoyait tous les jours, ou en se rendant dans certains endroits où ils avaient ri ensemble, où ils s'étaient embrassés, où ils avaient à un moment ou à un autre passer du temps ensemble. Le pire de tous était sans contexte le fameux couloir où il l'avait plaqué il y avait quelques jours de cela. Cela avait été un coup tellement dur pour Nara qu'elle évitait d'y retourner parce que cela lui donnait les larmes aux yeux, la blessure au cœur qu'elle ressentait était toujours aussi brûlante. Voir Levingston devant elle, c'était une véritable torture, c'était son meilleur ami après tout. C'était même pire. « Arrête de tout exagérer d'Alvarez, on est pas dans une série B. Le monde s'arrête pas de tourner parce que t'es toute seule alors arrête de faire comme si c'était la pire nouvelle du monde. Y en a qui se porte très bien, merci. » Nara n'avait pas vraiment envie de se disputer ou de débattre avec lui, pourtant, il fallait bien qu'elle réplique. Il commençait déjà à l'énerver, et cela ne faisait que deux minutes qu'il était là. Comment allait-elle supporter les cinquante-huit restantes ? Elle se le demandait bien. Elle respira profondément, et serra les poings. Elle savait bien qu'elle réagissait souvent au quart de tour, mais ça, c'était dans ses gènes. Les espagnols avaient le sang chaud de nature, mais elle se refusait à péter les plombs devant lui, cela lui ferait sans doute trop plaisir. Elle répondit : « Parce que tu t'y connais en série B peut-être ? Vu la famille dans laquelle t'as grandi, ça m'étonnerait beaucoup. Ouais, bah ça je sais que tu t'en portes très bien, merci, pas besoin de le souligner, j'avais bien compris ça toute seule. Parce qu'à chaque fois qu'on se croise je sens tes ondes de haine me fusiller comme si j'étais la personne la plus abominable de cette planète. J'vois pas ce que j'ai fait pour mériter ça. » Dégoûtée, elle se retourna vers la fenêtre, projetant son regard au loin. Elle avait toujours tout fait pour rester courtoise et aimable avec lui, mais aujourd'hui, elle en avait assez de payer les pots cassés. Elle ne comprenait toujours pas ce qu'il lui reprochait tant au point de la haïr, enfin, elle avait quelques suspicions, mais rien de bien sérieux, ou rien qui à son avis, justifierait son comportement. Mais il n'avait pas l'air décidé à le lui dire, comme en témoignait les mots sortis de sa bouche : « Et puis à qui ça fera du bien qu'on est une discussion franche tous les deux, à toi ou à moi ? Je me demande. Moi je vis très bien. » Elle décida alors de le faire elle-même. Elle répondit donc toujours sans le regarder : « Et bien oui, à moi, ça me ferait du bien de savoir, de comprendre, tu vois. À moins que tu n'arrives pas à être franc justement parce qu'en fait, t'as aucune véritable raison de me détester. C'est vrai quoi, me dis pas que tu m'en veux à cause du râteau que je te mis il y a des mois de ça ? C'est pas possible. À l'époque, t'avais toutes les filles à tes pieds, c'est pas un petit refus de ma part qui a du blesser ton ego. À moins que ce soit plutôt à cause d'Albus, ouais, ça doit être ça... T'as pas apprécié au début qu'il accepte les cours que je lui offrais, tout ça. Peut-être parce qu'au fond, t'es dégoûté et déçu, parce que ça aurait du à être toi, son meilleur ami, de l'aider, mais c'est moi qui l'ait fait, et ça, t'encaisse pas. J'ai raison ? Oui ou non ? »

Au final, c'était plus des suppositions qu'autres choses, mais pour elle, elle était dans le vrai. Elle ne voyait pas d'autres raisons. Elle s'était calmée et avait dit tout cela d'une voix neutre, néanmoins ferme, tout en en observant par la fenêtre les autres élèves se promener dans le parc. Elle avait une sacré boule dans la gorge. Parler d'Albus, même en l'évoquant rapidement lui faisait toujours autant de mal. Elle l'écouta affirmer que de toute manière, elle n'était pas la bonne personne pour lui. Mais comment pouvait-il le savoir ? Il n'était pas dans la tête du jeune Potter ! Elle secoua vivement la tête, et un rire audacieux sortit de sa bouche. C'était l’hôpital qui se foutait de la charité ! « Peut-être. Peut-être pas. J'étais peut-être exactement celle qui lui fallait. On peut pas savoir, mais pour moi, c'était la bonne personne. » Elle posa ses yeux sur lui et dit : «Au moins sur ce point là, toi et moi, on est pas si différents, au final. » Elle commençait à en avoir assez de parler par énigme, alors, elle marqua une légère pause, puis lâcha la bombe. « Tu mérites pas Blake toi non plus, à ce que je sache. Elle vaut tellement mieux que toi. » Naranja adorait la jeune Gryffondor. C'était quelqu'un de tellement géniale que parfois, elle avait bien du mal à comprendre pourquoi elle sortait avec quelqu'un comme Pete. Surtout que cette relation était d'avance un peu vouée à l'échec. La famille de Pete n'était pas tendre, et à ce qu'on disait, il était fiancé. Ce n'était pas le genre de vie de couple que Blake avait imaginé, sans nul doute. Mais elle l'aimait, c'était certain. Naranja savait au fond d'elle que Pete devait être quelqu'un de bien, cela ne pouvait pas être autrement. Albus et Blake ne pouvaient pas se tromper sur lui, ils le fréquentaient depuis toujours, ils étaient devenus inséparables dès la première année... Un peu comme elle et les deux Maddie. Il devait sans doute avoir certaines qualités qui rachetaient ses défauts. Cependant, avec elle, jamais il n'avait laissé voir ses bons côtés, et ce n'était certainement pas aujourd'hui que cela allait commencer. Il n'avait eu de cesse que de lui balancer des horreurs ou lui jeter des regards noirs. C'était en partie à cause de lui que Nara n'avait jamais osé venir parler à Albus lorsqu'ils étaient ensemble. « J'ai toujours été persuadé que tu le causerais à sa perte parce que tu ne faisais que le changer en une personne qu'il n'est pas. Je préfère l'Albus original pas la version d'Alvarez. » Elle se moqua de lui doucement. « J'ai jamais essayé de le changer qu'est-ce que tu racontes ! Ou si je l'ai fait, ce n'était pas intentionnel parce que je ne lui ai rien demandé ! Je ne l'ai jamais forcé à rien ! S'il l'a fait, c'est qu'il le souhaitait ! Et excuse-moi, mais dans le genre je change quand je sors avec une fille, t'es pas mal non plus dans cette catégorie ! T'as rien à dire parce qu'avant Blake, franchement, on peut pas dire que t'étais le mec le plus fidèle du monde. Fais pas l'innocent, tu vois bien ce que je veux dire. Perso, comme tu dis, la version Pete originale, elle était franchement pas cool. Albus il ne t'a jamais reproché ça à ce que je sache, toutes les filles avec qui tu as été, toutes tes histoires d'amour, il ne s'en est jamais mêlé. Et c'est Blake qui t'a fait changé, elle a réussi à enrayer cette partie détestable de ta personne. Ouais, Pete, t'étais con. Tu changeais de fille comme de chemise. Alors qu'Albus, il n'a eu que moi, et t'as même pas été capable de faire un petit effort pour lui. Et tu te dis son meilleur ami... » Voilà, c'était dit. « En tout cas, moi, tout ce que j'ai fait, c'était pour l'aider, rien d'autres, tu peux pas me reprocher ça. » Elle avala durement sa salive, elle avait la bouche sèche à force de parler. Pourtant, elle se sentait étrangement plus légère, comme si elle se débarrassait d'un poids qui l'avait longtemps empêché d'avancer. Elle savait que sa réponse allait être cinglante. Pete avait toujours les mots qui fallait pour la blesser et pour retourner la situation en sa faveur. Étrangement, elle avait presque hâte de l'entendre, elle avait hâte de avoir ce qu'il allait bien pouvoir lui répondre, elle était même impatiente. Elle se retourna vers lui, et croisa les bras autour de son buste, un air déterminé sur le visage. Elle n'avait plus peur de la confrontation, même pire, elle commençait même à croire que cette conversation pourrait lui être bénéfique. Au moins, lorsqu'elle sortirait d'ici, elle aurait eu quelques explications. Enfin, elle l'espérait. Peut-être allait-il encore éluder la question comme tout à l'heure, puis se contenter de tourner autour du pot sans véritablement répondre. Elle n'en savait rien.
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Pete K. Levingston

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MessageSujet: Re: je frappe pas les femmes mais je peux faire une exception → NARATE (terminé)   je frappe pas les femmes mais je peux faire une exception → NARATE (terminé) EmptyJeu 20 Juin - 2:18

naranja et pete


D'Alvarez avait le sang chaud, il n'en n'avait jamais douté mais là il en avait vraiment la preuve. Elle s'excitait pour deux trois petites paroles. S'il était comme elle, il en aurait cassé des gueules ! Ça le faisait en quelque sorte rire même si la situation n'était pas forcément marrante. Il repensa à ce qu'elle venait de dire. Certes elle lui avait mis un râteau, il y a longtemps. Il n'allait pas mentir, ça avait fait beaucoup de mal à son ego mais maintenant il s'en fichait royalement. Non mais c'est vrai, il en avait eu des filles depuis et en plus à présent il était enfin avec Blake alors Naranja d'Alvarez ce n'était plus vraiment d'actualité. Elle se donnait beaucoup trop d'importance. Quant au fait qu'elle lui donne des cours, ça oui il ne l'avait pas accepté. En effet c'était son rôle, d'où elle se permettait de venir et de lui prendre sa place ? C'est pas comme si on avait été la chercher ! Non mais voilà, s'ils avaient eu besoin de son aide, Pete serait allé personnellement la chercher mais vu qu'il ne l'avait pas fait, elle pouvait partir. Ciao, bye, bye. Mais le pire était qu'elle lui avait balancé qu'il ne méritait pas Blake. Il ne lui permettait pas de lui dire de telles choses. Pour qui se prenait-elle ? Elle était qui pour juger ? Ce n'était pas comme si elle les connaissait personnellement alors que lui, il était le meilleur ami d'Albus. Elle était impertinente et il fallait mieux qu'elle se taise maintenant avant qu'elle n'aille trop loin et qu'il perde son sang-froid. En même temps, il venait de lui balancer à la gueule, qu'elle avait changé Albus et qu'il n'aimait pas ça. Il n'allait sûrement pas la calmer avec ce genre de phrases. Tant pis, pas de pitié. « J'ai jamais essayé de le changer qu'est-ce que tu racontes ! Ou si je l'ai fait, ce n'était pas intentionnel parce que je ne lui ai rien demandé ! Je ne l'ai jamais forcé à rien ! S'il l'a fait, c'est qu'il le souhaitait ! Et excuse-moi, mais dans le genre je change quand je sors avec une fille, t'es pas mal non plus dans cette catégorie ! T'as rien à dire parce qu'avant Blake, franchement, on peut pas dire que t'étais le mec le plus fidèle du monde. Fais pas l'innocent, tu vois bien ce que je veux dire. Perso, comme tu dis, la version Pete originale, elle était franchement pas cool. Albus il ne t'a jamais reproché ça à ce que je sache, toutes les filles avec qui tu as été, toutes tes histoires d'amour, il ne s'en est jamais mêlé. Et c'est Blake qui t'a fait changé, elle a réussi à enrayer cette partie détestable de ta personne. Ouais, Pete, t'étais con. Tu changeais de fille comme de chemise. Alors qu'Albus, il n'a eu que moi, et t'as même pas été capable de faire un petit effort pour lui. Et tu te dis son meilleur ami... » Elle comparait deux situations non comparables. Sa relation avec Blake n'avait rien à voir avec celle que Naranja avait eu avec Albus. Et puis elle faisait sa petite victime. « J'ai pas essayé de le changer blablabla ». Mais LOL quoi, un gros LOL oui. Leur relation première est basée sur le changement puisqu'elle a commencé à lui donner des cours de drague donc c'est forcément qu'elle le changeait. Il jouait sur les mots ? A peine mais elle l'avait cherché. Depuis le début, ils ne jouaient pas à la loyal, il n'y avait pas de raisons que Pete le soit. En plus lui il avait certes changé depuis qu'il était avec Blake mais c'était en mieux, ce qui n'était pas le cas pour Albus aux yeux de Pete. En plus de cela, il le redisait mais les deux relations n'avaient rien à voir.

« En tout cas, moi, tout ce que j'ai fait, c'était pour l'aider, rien d'autres, tu peux pas me reprocher ça. » Quelle sainte, sérieusement ! Faîtes de la place les gars, il faut la sanctifier, lui offrir son étoile sur Hollywood Boulevard, la totale quoi. Il fallait peut-être qu'il lui construise un temple, non ? Il avait que ça à faire en plus en ce moment. De toute manière, ça serait toujours plus intéressant que de lui taper la causette. « Arrête de faire ta victime et faire comme si t'étais une héroïne. À t'entendre, tu as été limite la sauveuse d'Albus. C'est pas comme s'il était atteint d'une maladie incurable et que tu l'avais soigné avec ta petite baguette magique. Naranja d'Alavarez une vraie fée. » Sarcasme et ironie, les meilleures armes du jeune homme. Il était bien décidé à se foutre d'elle et de taper là où ça faisait mal, ce qu'il faisait à chaque fois que quelqu'un était dans son collimateur. Mais ce n'était qu'une entrée en matière cela. « Ensuite pourquoi je te déteste, il te faut une dissertation ? Alors sors une feuille et un stylo et prend des notes. Tu penses que je t'en veux parce que tu m'as foutu un râteau ? Ma pauvre, tu te donnes vraiment beaucoup d'importance. Certes ça ne fait jamais plaisir mais comme tu as dit, des nanas j'en ai eu bien plus qu'il n'en faut et ensuite je suis avec Blake maintenant, toutes ces choses-là ne comptent plus. Tu crois peut-être que j'ai une photo de toi au dessus de mon lit et que je joue aux fléchettes avec tous les soirs ? Et bien, au risque de te décevoir, non. Même si ça serait très marrant. » Il se mit à sourire en imaginant la scène. C'est vrai que ça serait sympa mais Albus ne voudrait sûrement pas jouer alors, bon ça serait nuancé. « Pour Albus, oui ça ne m'a pas fait plaisir. C'est vrai que c'est mon rôle mais tu as profité de ses faiblesses ! Parce que c'est exactement cela que tu as fait. Tu as profité de son manque d'expérience, peut-être pas consciemment, je t'accorde le bénéfice du doute mais le résultat est le même. Tu l'as entraîné dans sa chute même s'il n'y a que toi mais regarde l'état dans lequel il est maintenant et c'est en grande partie ta faute. » Il fit une pause le temps qu'elle intègre bien ces paroles. Il le pensait vraiment qu'elle l'avait entraîné dans sa chute. Il pouvait voir l'évolution au quotidien car tous les jours il était avec Albus : en cours, dans les dortoirs et en dehors. Ils faisaient pratiquement tout ensemble. Il n'était pas un vulgaire inconnu ou alors un pote juste comme ça. Il avait l'impression des fois qu'elle n'arrivait pas à comprendre cela, c'était quand même grave.

Il restait cependant un point que Pete souhaitait rectifier et là il ne savait pas s'il allait pouvoir rester « cordial » parce que ça touchait la personne qu'il aimait le plus au monde... Blake. Non parce qu'elle avait dit un peu tout et n'importe quoi sur eux et ça n'était pas tolérable. Seulement il n'allait pas rentrer dans les détails. Déjà parce que ce n'était pas son amie, ensuite parce que ça ne la regardait pas et parce qu'enfin, la situation était compliquée et ils n'avaient pas besoin qu'elle le soit encore plus. « Enfin et là je vais essayer de rester calme et de parler doucement pour que tu comprennes bien. Tu parles de ma relation avec Blake alors que tu ne sais rien. Tu la compares avec la tienne mais qui tu penses être pour pouvoir en parler ? Tu le sais uniquement parce que tu étais avec Albus et d'ailleurs je ne lui ai toujours pas pardonné de t'en avoir parlé. Il ne doit pas vraiment comprendre le sens du mot secret, mais enfin. Tu ne me connais pas, tu connais pas Blake alors ne parle pas de nous d'accord. Et tu crois qu'Albus ne sait jamais mêlé de mes relations ? C'est vrai mais parce que toutes ses filles, il savait que c'était passager parce qu'il me connaît lui et je le connais aussi. Alors non je ne fais pas d'effort avec lui si je ne penses que c'est bien pour lui. C'est ce qu'on appelle l'amitié. Tu penses que tu n'as fait que l'aider ? Je ne pense pas comme toi, point barre ça ne risque pas de changer et heureusement pour nous, vous deux c'est fini donc fin de l'histoire. » Il fit encore une fois une pause et ajouta en espérant qu'elle le laisse tranquille. « Maintenant on est plus obligé de parler. Je supporte très bien le silence personnellement et tu sais très bien que j'ai pas envie de te parler alors t'a qu'à te plaindre de moi dans ton coin. J'ai de quoi m'occuper, j'ai pas besoin de me prendre la tête avec toi. » Il ouvrit alors son sac et commença à en sortir des feuilles et divers objets.
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Naranja L. d'Alvarez

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MessageSujet: Re: je frappe pas les femmes mais je peux faire une exception → NARATE (terminé)   je frappe pas les femmes mais je peux faire une exception → NARATE (terminé) EmptyDim 23 Juin - 12:52

⊹ Caught stuck here with your enemies ⊹
« Les meilleurs ennemis du monde, voilà ce que nous sommes, amorce de sourires et de bombes et du mal qu'on s'donne... C'est toi contre moi, on s'y retrouve, on s'y perd. C'est toi contre moi, on se révolte, on se soumet... Pourvu qu'on reste les meilleurs ennemis du monde et tant pis si on l'est, le mariage du ciel et de l'ombre, je te hais comme tu es... »


Pete n'avait pas l'air de vraiment apprécier les mots prononcés par la jeune espagnole. En même temps, il l'avait tout de même un peu cherché. Nara n'avait jamais eu rien sur contre Levingston, mais là, il lui tapait vraiment sur le système. Elle en pouvait plus de lui. Il était vraiment trop con. Il avait l'air de la prendre pour une vieille sorcière, celle en quelle les moldus croyaient, avec un nez crochu et un rire diabolique, celle qui pervertissait les âmes pures et chastes. « Ma victime ? Ma victime ? Ouais bah à t'entendre je suis une horrible personne. Je suis vraiment trop méchante, et le pauvre petit Albus il est tombé dans mes filets de grande mangeuse d'hommes, mince alors, il aurait du faire plus attention sérieux ! Ouais c'est bon, j'suis pas mère Teresa non plus, mais j'vais pas m'excuser d'avoir voulu lui filer un coup de main quoi ! »  Franchement, les mots de Pete ne lui faisaient même pas mal, parce que Naranja savait qu'il exagérait. Elle n'était pas comme ça. Elle n'était pas tout ce qu'il disait. Il ne la connaissait pas, lui non plus. C'était la première fois qu'ils avaient une conversation de plus de trois mots alors bon... Tout ce qu'il savait d'elle, c'était ce qu'il avait imaginé sur elle. Alors que pour elle, elle avait ses sources. Albus, Blake, Ken... Tous ces gens-là lui avaient à un moment ou à un autre parlé du Gryffondor, mais lui, que pouvait-il bien savoir d'elle ? Cela étonnerait grandement Nara qu'elle soit leur sujet de conversation favori dans le dortoir étant donné que Pete ne pouvait pas l'endurer. Elle l'écouta ensuite énoncer les raisons pour lesquelles il la détestait. Ridicules et dénuées de sens. Voilà ce que Nara pouvait en dire. Il n'écoutait pas. Il ne faisait que dire ce qu'elle savait déjà, et en plus, ce n'était pas cohérent du tout et stupide. « Et tu crois que me détester pour rien ce n'est pas m'accorder trop d'importance ? Justement. Comme tu le dis si bien, des filles, t'en as eu des centaines, alors pourquoi moi quoi. Pourquoi tu t'acharnes sur moi pour de la merde ? Tu vas pas me dire que cette haine que tu ressens est justifiée. Me dis pas que ça a quelque chose à voir avec Albus parce que c'était déjà comme ça bien avant qu'on sorte ensemble lui et moi. Cherche pas des excuses pourries, dis-moi plutôt que c'est physique, et on en parlera plus. » Il parla ensuite des fléchettes. « Tu rigoles, mais ça ne m'étonnerait même pas venant de ta part. »

Il continua ensuite dans son délire. Il insinua grandement que la jeune espagnole avait profité de ses faiblesses. La bonne blague. Si seulement il pouvait comprendre durant un seul instant que c'était le contraire... C'était lui qui l'avait changé, lui qui l'avait rendu faible à un point qu'elle n'imaginait même pas. Tellement qu'elle avait été dévasté lorsqu'il avait rompu avec elle. C'était des choses qui arrivaient dans la vie, les ruptures. Mais Nara était tellement amoureuse d'Albus que cela lui faisait vraiment trop mal. « Ton rôle ? Tu te prends trop au sérieux mon gars. Ouais, Albus c'est ton meilleur ami, j'en ai jamais douté et j'en douterais jamais. Mais il t'appartient pas non plus. Il a le droit de voir d'autres gens, il avait le droit de me parler, et il en a toujours le droit. J'empêche pas Ken de faire ce qu'il veut avec d'autres filles à ce que je sache. Ma faute ? Ma faute ! Aux dernières nouvelles, c'est lui qui m'a plaqué, et non pas l'inverse merde ! Moi, je voulais pas. » Elle allait continuer en disant qu'elle l'aimait et tout le reste, mais Pete n'avait pas besoin d'entendre ça. De un, c'était un con. Il ne méritait pas de savoir qu'elle était réellement amoureuse du jeune Potter et que cet amour la dépassait. De deux, il la détestait et ils n'étaient pas proches du tout, alors elle ne s'amuserait pas au jeu des confidences avec lui. Elle préféra se taire pour un moment. De toute manière, elle n'avait plus du tout envie de parler. Elle avait une sorte de boule dans la gorge qui la minait, et une autre avait établi domicile dans son estomac. Putain de merde, pourquoi parler d'Albus lui faisait-elle toujours aussi mal ? Cela faisait quelques jours maintenant, la douleur devrait s'amenuiser avec le temps non ? Nara se détourna, elle avait envie qu'il lui fiche la paix. Il l'avait énervé avec ses propos, et elle avait hâte que la porte de retenue s'ouvre pour qu'il puisse partir. Elle resterait là, seule, comme elle l'était auparavant, et cela lui conviendrait très bien. Mais Pete en avait décidé tout autrement. Décidément, aujourd'hui, il faisait tout pour la contrarier. Il commença à parler de Blake, et Nara haussa les sourcils. Il avait tout faux. Vraiment tout faux. « Ouais, bah moi aussi je t'arrête là. Albus m'a jamais rien dit sur vous. Dis pas ce que tu sais pas. » La bombe. « Je vous ai vu ensemble. Si tu veux pas que ça se sache, soyez plus discrets merde. J'en ai parlé à Albus, il a pas nié mais il a pas confirmé non plus, alors j'ai compris. Accuse pas Albus d'avoir répété votre secret parce que c'est faux. » Nara ne pouvait pas supporter que Pete puisse causer du tord au jeune Potter à cause d'un vulgaire malentendu. Ironiquement, elle ajouta: « En tout cas, fais gaffe, Nara la grande manipulatrice pourrait se servir de cette information pour te jouer de mauvais tours, elle est tellement méchante cette fille-là. » Elle voulait faire comprendre à Pete qu'il n'avait rien à craindre d'elle. Ni maintenant, ni jamais en fait. « Je suis pas ton ennemie Pete. Et Blake est mon amie, même si ça doit te tuer de le penser. Certes, on est pas hyper proche, mais je l'aime bien, et elle m'aime bien, en fait, si tu réfléchis, y a que toi qui ne m'aime pas. Réfléchis un peu. Tu dis que je te connais pas, et c'est vrai. Mais tu ne me connais pas non plus. La preuve, tu te trompes sur mon nom une fois sur deux. C'est D'Alvarez moi, pas D'Alavarez. Mais bon, laisse tomber, on s'en fout. » Ce n'était qu'un détail. Elle ne chercha pas à approfondir la conversation plus loin. Leurs opinions divergeaient trop, et jamais ils ne seraient d'accord. « Ouais, t'as raison, fin de l'histoire. »« Maintenant on est plus obligé de parler. Je supporte très bien le silence personnellement et tu sais très bien que j'ai pas envie de te parler alors t'a qu'à te plaindre de moi dans ton coin. J'ai de quoi m'occuper, j'ai pas besoin de me prendre la tête avec toi. » Elle tourna la tête, et répondit : « C'est bien la chose la plus intelligente que tu ais dite jusqu'ici. » Elle se détourna de lui et regarda par la fenêtre. Les minutes passèrent sans qu'elle ne s'en rende vraiment compte. Au bout de quelques instants, elle sortit son casque magique de son sac et le mit sur ses oreilles. Luz Casal et sa chanson Piensa en mi replongèrent Nara dans les souvenirs de son pays natal.. Tellement qu'elle se sentit même obligée d'attraper la photo de sa famille qu'elle avait toujours sur elle. Elle effleura du bout des doigts le visage souriant de sa mère, c'était sa chanson préférée. Si tienes un hondo penar, piensa en mi. Nara pensait à elle en ce moment-même. Qu'est-ce qu'elle lui manquait... Et son père aussi... Et ses frères, et sa sœur. Tous. Elle fixa longuement la vieille photo. Ils avaient tous bien du changer depuis le temps. Elle-même n'était plus la même. Elle avait grandi en six ans. Mais dans un an désormais, elle les reverrait, elle serait près d'eux, et toute cette histoire sera enfin derrière elle.

La partie instrumentale de Feel Like Living de Hothouse Flowers résonna dans ses tympans et elle changea aussitôt de musique. Ça, ça lui faisait penser à Albus. Pas question de repenser à lui aujourd'hui. Pourtant, sans qu'elle ne le veuille, certains mots de Pete lui revinrent à l'esprit. Il avait dit ''mais regarde l'état dans lequel il est maintenant''. Nara n'avait pas vu de changement significatif chez le jeune Potter depuis qu'ils avaient rompu. Soudainement, elle éteignit son casque d'un coup de baguette, se retourna vers Pete et demanda : « Pourquoi ? Il va comment Albus ? » Ses yeux inquisiteurs et inquiets signalaient qu'elle voulait une réponse nette et franche. Elle ne voulait pas qu'il mente. Qu'il dise la vérité, oui la vérité, rien qu'une fois, ce n'était pourtant pas la mer à boire par Merlin ! « Réponds franchement, je t'en pris. Il s'agit pas de toi ou de moi, mais de lui. » Il fallait qu'il comprenne qu'elle se souciait de lui. Vraiment. Elle ne voulait pas entendre qu'Albus allait mal. Cela serait de la torture.

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Pete K. Levingston

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MessageSujet: Re: je frappe pas les femmes mais je peux faire une exception → NARATE (terminé)   je frappe pas les femmes mais je peux faire une exception → NARATE (terminé) EmptyDim 28 Juil - 7:25

naranja et pete


« Ouais, bah moi aussi je t'arrête là. Albus m'a jamais rien dit sur vous. Dis pas ce que tu sais pas. Je vous ai vu ensemble. Si tu veux pas que ça se sache, soyez plus discrets merde. J'en ai parlé à Albus, il a pas nié mais il a pas confirmé non plus, alors j'ai compris. Accuse pas Albus d'avoir répété votre secret parce que c'est faux. » Comme si elle avait pu les voir ! Ils faisaient beaucoup trop attention pour quelqu'un ait pu deviner. Pete était intransigeant là-dessus bien qu'il désire plus que tout s'afficher avec Blake. Il était quelqu'un de méticuleux d'origine et là c'était vraiment sérieux alors il prenait encore moins l'affaire à la légère. Ça mettait leur relation à dure épreuve, il le savait parfaitement. Ça coupait bien des fois la passion mais c'était une nécessité s'ils voulaient que ça puisse marcher dans de bonnes conditions entre eux. Non pour Pete, elle ne pouvait les avoir vus. C'était forcément la faute d'Albus qui n'avait pas su écarter les soupçons que l'espagnole pouvait avoir sur eux. Car elles étaient nombreuses, les personnes qui les soupçonnaient ou qui les imaginaient parfaitement ensemble mais ils n'avaient pas de preuves. Hors-là, D'Alvarez avait profité de la faiblesse d'Albus. Même si Pete adorait Albus, ça lui restait en travers de la gorge qu'il ait jugé bon que sa copine – pour ne pas dire pimbêche – du moment soit au courant. Merde Pete ne pouvait pas faire ce qu'il voulait, surtout pas dans ce domaine là, Albus devrait prendre ça plus au sérieux. Il était dur, il s'en rendrait sûrement compte s'il prenait du recul mais malheureusement c'était trop difficile à faire. Le pire c'est que Si Blake était là, elle ne serait sûrement pas fâché car elle appréciait Naranja, au plus grand désarroi de son amoureux. Il se retrouverait, encore une fois, comme un pauvre con tout seul à se plaindre. On dirait encore qu'il fait son caca nerveux. Ce manque de sérieux que pouvait avoir les gens les plus proches de lui, le rendait dingue. Ce n'était pas un putain de jeu, c'était sa vie qu'il jouait jour après jour. Tant pis s'il était dramatique, au moins il se donnait à fond dans l'interprétation de son rôle. « En tout cas, fais gaffe, Nara la grande manipulatrice pourrait se servir de cette information pour te jouer de mauvais tours, elle est tellement méchante cette fille-là. » Quelle ose et là il ferait réellement de sa vie un Enfer. En plus de cela, il est sûr que Blake ne la remercierait pas et Albus... Il aurait intérêt à être de son côté à LUI. Il en avait marre que môsieur Potter donne toujours raison à cette intruse dans leur vie. Intruse oui, parfaitement ! Mais pour en revenir au fait qu'elle puisse tout révéler, Pete n'était pas foncièrement quelqu'un de violent mais il peut péter des câbles. Il pourrait faire du mal à Nara, beaucoup plus qu'elle ne l'imagine. Après tout, il est fils de mangemorts et on échappe pas à sa vraie nature, n'est-ce pas ? Au moins comme ça, il aurait vraiment le rôle du méchant dans l'histoire.

« Je suis pas ton ennemie Pete. Et Blake est mon amie, même si ça doit te tuer de le penser. Certes, on est pas hyper proche, mais je l'aime bien, et elle m'aime bien, en fait, si tu réfléchis, y a que toi qui ne m'aime pas. Réfléchis un peu. Tu dis que je te connais pas, et c'est vrai. Mais tu ne me connais pas non plus. La preuve, tu te trompes sur mon nom une fois sur deux. C'est D'Alvarez moi, pas D'Alavarez. Mais bon, laisse tomber, on s'en fout. » Comme si cela était important, tout le monde s'en foutait comment elle s'appelle. Elle aurait pu porter le même nom que Voldemort ou un truc dans le genre, il en aurait toujours rien à carrer. Elle est pas son ennemie ? Tout à l'heure elle allait lui annoncer qu'elle était sa marraine la bonne fée ou son ange-gardien ? Cette blague ! Attention il était en présence de sa Joséphine... LOL. Enfin bon de toute façon, il n'avait pas envie de l'entendre ou d'en apprendre plus sur elle et maintenant il n'était plus contraint de faire semblant de la tolérer. Déjà qu'il ne le faisait pas vraiment avant, ce n'était pas maintenant que ça allait commencer. « Ouais, t'as raison, fin de l'histoire. » Enfin ils tombaient d'accord, il pouvait commencer sa sieste ? Mais comme Pete aimait bien avoir le dernier mot, il ne put s'empêcher de l'ouvrir encore une fois et D'Alvarez fit de même. Quelle chieuse celle-là. « C'est bien la chose la plus intelligente que tu ais dite jusqu'ici. » Sourire ironique. « Heureux de l'apprendre. » Après quoi, ils entreprirent tous les deux de faire autre chose et de ne plus se parler. Pete commença à penser à Blake. Car qu'il le veuille ou non, D'Alvarez lui avait envoyé à la tronche toutes les insécurités qu'il avait à propos de sa relation. Ses insécurités tournaient principalement autour du fait qu'il ne se sentait pas assez bien pour elle et qu'il lui infligeait tous ces problèmes. Car il était clair que tous leurs problèmes venaient directement ou indirectement de lui. Ça le rendait vraiment malade cette situation et il n'arrêtait pas de chercher des solutions mais plus il creusait et plus il voyait des problèmes. Ça tourmentait énormément ses nuits, bien sûr personne ne voyait rien car il était toujours impeccable et qu'il n'avouerait jamais ses faiblesses. En plus, les gens autour de lui n'attendaient pas vraiment de lui qu'il soit fragile mais qu'au contraire, il représente un roc. Alors c'est ce qu'il faisait.

Alors qu'il était tranquillement – si l'on peut dire – dans ses pensées, D'Alvarez lui parla de nouveau. On pouvait jamais être tranquille. « Pourquoi ? Il va comment Albus ? » Comme s'il allait trahir son ami pour tout lui raconter. Elle avait vu la vierge (en 3D) ? Elle pouvait toujours rêver. « Réponds franchement, je t'en pris. Il s'agit pas de toi ou de moi, mais de lui. » Il souffla très fort pour lui montrer qu'elle l'exaspérait profondément. Il savait que s'il ne répondait pas, elle allait les lui briser tout le reste de l'heure. Il allait parler mais juste pour révéler ce qui se voyait déjà. Au final, elle n'apprendrait rien ou alors si elle en apprenait, c'est qu'elle était vraiment débile. Pete pensait déjà que ça serait la deuxième option. « Comment tu crois qu'il va ? Non mais franchement tu crois que c'est la fête pour lui en ce moment ? Tu n'as pas vu que Code Phénix n'a pas franchement été accueilli à bras ouverts chez les résistants. Il se fait attaquer de toute part, peu de personnes le soutiennent encore. Même Blake lui en veut à cause que Code Phénix s'en est pris à Marcus. » Pete se dit qu'il aurait peut-être du éviter de parler de Blake. Elle avait pas forcément besoin de le savoir ça mais bon de toute manière c'était dit, il ne pouvait pas revenir en arrière. « Et je te rappelle que ça n'aide pas non plus à la relation qu'il a avec sa sœur et sa famille en générale. Il doit faire face à tout ça, à la solitude qui le prend de toute part quasiment. Alors non il fait pas vraiment la fête. Et par dessus le marché il y a votre histoire qui l'affecte bien que j'aurais préféré que non. Alors comment tu peux croire qu'il va bien ? Tout le monde voit qu'il ne va pas bien. Tu devrais le voir normalement si c'était si fort entre vous. » BIM prend ça dans les dents au passage. Pete n'avait jamais fait dans la dentelle avec elle et il faut croire que ça ne changerait pas. De toute façon, au point où ils en étaient, autant ne pas changer les bonnes vieilles habitudes. Seulement le truc qu'il était actuellement en train de prendre conscience c'est que d'Alvarez allait sûrement encore l'harceler de questions par rapport à Albus et il ne voulait pas en parler avec elle. Elle n'avait plus rien à faire dans la vie d'Albus et c'est pourquoi il ne put s'empêcher de rajouter : « Si tu veux un conseil, je pense vraiment que tu devrais foutre la paix à Albus et ce qui implique de ne pas me demander de ses nouvelles ou quoi. Mieux vaut cesser tout contact direct et indirect. C'est ce qu'il veut, je pense qu'il te l'a déjà dit. » Petit rappel de la rupture même si Pete n'y était pas, qu'il n'a pas vu tous les détails et qu'Albus a été plutôt bref sur le sujet, Pete était plutôt bien au courant. Il était blessant, c'était dans sa nature et ce n'était pas avec Naranja qu'il serait plus doux. Car après tout ce qu'il faisait, c'était aussi pour le bien d'Albus, il en était persuadé et pour son meilleur ami qu'on considère comme un frère bien-aimé, on est prêt à tout.
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Naranja L. d'Alvarez

Guerra, caza, y amores, por un placer, mil dolores Modo
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MessageSujet: Re: je frappe pas les femmes mais je peux faire une exception → NARATE (terminé)   je frappe pas les femmes mais je peux faire une exception → NARATE (terminé) EmptyDim 11 Aoû - 2:46

⊹ Caught stuck here with your enemies ⊹
« Les meilleurs ennemis du monde, voilà ce que nous sommes, amorce de sourires et de bombes et du mal qu'on s'donne... C'est toi contre moi, on s'y retrouve, on s'y perd. C'est toi contre moi, on se révolte, on se soumet... Pourvu qu'on reste les meilleurs ennemis du monde et tant pis si on l'est, le mariage du ciel et de l'ombre, je te hais comme tu es... »


Pete ne répondait rien. Nara se demandait si ce n'était pas parce qu'au fond, elle avait totalement raison, alors il ne trouvait absolument rien à répondre. Il n'avait sans doute plus d'arguments ridicules et dénués de sens à lui servir. Depuis le début, il la détestait, c'était comme ça depuis longtemps, alors il ne voulait sans doute pas non plus faire des efforts. De toute manière, avec elle, il n'en avait jamais vraiment fait, se contentant de la détester, de lui jeter des regards noirs comme si elle était l'une de ces garces qui se prenaient pour le nombril du monde, l'une de ces filles qui regardaient les autres de haut, l'une de ces filles actives au sein du clan obscur, l'une de ces filles qui ne ressemblaient en rien à Nara. Certes, elle avait ses petits défauts, comme tout le monde, mais elle n'avait jamais vraiment compris à quoi rimait cette haine insatiable que le jeune Levingston entretenait à son égard. Elle avait toujours l'impression qu'il se livrait à une sorte de vengeance personnelle avec elle, et elle avait bien du mal à le comprendre. Mais là n'était pas vraiment la question. Nara avait gardé le silence durant de longues minutes, à sa demande. Il fallait avouer qu'ils n'avaient pas grand chose à se dire, ces deux-là. En y réfléchissant, ça devait être la première fois qu'ils entretenaient une conversation qui durait plus de deux minutes sans réussir à se taper dessus, même si les insultes et les pics avaient fusé.

Pete souffla profondément, Nara haussa les sourcils. Ça le tuait tant que ça de lui parler ? Par Merlin, Nara avait hâte de partir d'ici, de déguerpir de cette pièce et d'oublier cette conversation affreuse. Étrangement, Nara trouvait Pete de moins en moins fréquentable. Mais qu'est-ce que Blake et Albus pouvaient bien lui trouver ? Détestable était le mot qui lui venait à l'esprit lorsqu'elle pensait à lui. Avant, elle aurait plutôt dit énigmatique. Maintenant, c'était détestable. Et à vrai dire, il ne faisait absolument rien pour changer cette image-là. Elle lui avait tendu la main, à de nombreuses reprises, lui montrant qu'elle n'était pas son ennemie, qu'elle et lui étaient dans le même camp, celui d'Albus bien sûr, et qu'importe ce que le jeune Potter pouvait bien faire, Nara le supporterait toujours. Mais il n'avait pas l'air de comprendre. Il restait borné sur ce qu'il croyait savoir d'elle, et pire, sur ce qu'il croyait qu'elle était réellement. Elle ne comprenait pas. Reflétait-elle réellement cette image au reste du monde ? Celle d'une fille manipulatrice qui profitait des faiblesses de ses camarades dont Albus ? Non, impossible. Il réussissait même à la faire remettre en question. C'était incroyable. Mais Nara savait très bien qui elle était au fond, elle était une bonne personne, pas intéressée par l'argent ou la renommée, et ce n'était certainement pas le nom de Potter qui l'avait attiré chez Albus. Rien de cela.

Elle écouta Pete lui sortir un ramassis de conneries et de débilités, tellement que Nara eut envie de rire, mais elle n'en fit rien. Cela lui aurait encore donné matière à l'insulter et à la discréditer. Alors comme ça Blake en voulait à Albus... Légitime. Nara n'aurait pas apprécié qu'on s'en prenne à Esmeralda par exemple, elle n'aurait pas supporté, que ce soit Albus ou un autre. « Et je te rappelle que ça n'aide pas non plus à la relation qu'il a avec sa sœur et sa famille en générale. Il doit faire face à tout ça, à la solitude qui le prend de toute part quasiment. Alors non il fait pas vraiment la fête. Et par dessus le marché il y a votre histoire qui l'affecte bien que j'aurais préféré que non. » La rupture affectait Albus ? Nara haussa de nouveau les sourcils. Elle ne comprenait pas. Quand on larguait quelqu'un, pour elle en tout cas, c'était parce qu'on avait plus envie de continuer à deux. Ce n'était pas sensé lui faire du mal à lui. Ou alors, Nara n'avait encore rien compris. Elle était pourtant certaine de bien connaître le jeune Potter avant la rupture, mais maintenant, toutes ces certitudes s'étaient envolées, et elle avait l'impression de douter à chaque minute du jour et de la nuit. « Alors comment tu peux croire qu'il va bien ? Tout le monde voit qu'il ne va pas bien. Tu devrais le voir normalement si c'était si fort entre vous. » Nara répliqua : « Si ça te fait plaisir de le penser. » Que pouvait-elle répondre d'autres de toute manière ? Certes, elle avait bien remarqué que la solitude avait envahi la vie d'Albus, et ce bien avant la rupture. Elle s'était beaucoup inquiétée pour lui à l'époque, et maintenant que le Code Phenix était terminé, elle avait pensé qu'il renouerait avec ses amis, qu'il retournerait vers eux. Malgré tout, Nara savait qu'il avait besoin de ses amis, Pete et Blake en tête de liste. Mais si Blake ne lui parlait plus... Mais pourquoi s'en prendre à Marcus aussi ? Nara ne portait pas du tout le jeune Cauldwell dans son cœur, et des fois, elle se demandait même comment ce crétin de Serpentard pouvait être affilié de près ou de loin à la jeune Gryffondor, mais par principe, on ne s'en prenait pas à la famille. Selon Nara toujours, bien entendu. Nara releva la tête doucement lorsqu'elle entendit de nouveau Pete parler. « Si tu veux un conseil, je pense vraiment que tu devrais foutre la paix à Albus et ce qui implique de ne pas me demander de ses nouvelles ou quoi. Mieux vaut cesser tout contact direct et indirect. C'est ce qu'il veut, je pense qu'il te l'a déjà dit. » Nara hocha la tête doucement. Mais pas parce qu'elle était d'accord avec lui. De toute manière, elle et Albus ne se parlaient plus depuis la rupture alors... Mais elle ne voyait vraiment pas en quoi demander de ses nouvelles à Pete lui causait du tord. « Es-tu vraiment sûr que c'est ce qu'il veut vraiment ? » Elle laissa la question en suspens, montrant qu'elle n'attendait pas de réponse. « Parce que non, justement, il n'a rien dit. Il est juste parti, comme ça, sans un mot. » Et... « Bref. » Pour Nara, la conversation était close alors elle réajusta son casque sur ses oreilles et se replongea dans sa musique durant quelques minutes. Elle consulta sa montre. Normalement, la pièce devrait bientôt s'ouvrir, et elle pourrait enfin sortir. Elle avait envie de hurler. Elle ramassa ses affaires, se posta devant Pete et dit : « Je suis bien consciente que tu ne m'aimes pas. » C'était évident, mais le dire, c'était l'accepter un peu plus. Elle ajouta même : « Et que ça changera sans doute jamais. Mais bon, je m'en fiche. Prends juste bien soin de lui, et si c'est pas pour moi que tu le fais, je sais pas, fais-le pour lui. Le laisse pas tomber. » Elle entendit un bruit significatif, montrant que la fin de l'heure était terminée. Puis, sans un regard, elle sortit de la pièce et claque la porte derrière elle. Ce qui serait drôle, c'est que Pete reste enfermé là-dedans encore une heure de plus, en fait.
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