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 Les petits secrets de Nara ₪ Sixième année ₪ Poufsouffle ₪ Impartiale

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Naranja L. d'Alvarez

Guerra, caza, y amores, por un placer, mil dolores Modo
Naranja L. d'Alvarez


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MessageSujet: Les petits secrets de Nara ₪ Sixième année ₪ Poufsouffle ₪ Impartiale   Les petits secrets de Nara ₪ Sixième année ₪ Poufsouffle ₪ Impartiale EmptyDim 31 Mar - 2:15


Prologue.
Naranja Luz d'Alvarez.
« Je plains ceux qui, ne tenant pas un journal intime,
n'ont aucune raison de noter ce qu'ils auraient intérêt à oublier. »


famille









amour


documento de identitad de naranja luz d'alvarez

► El deseo haze hermoso lo feo. Al buen dia, abrele la puerta ; y para el malo te apareja.

Naranja naquit en pleine saison hivernale, le 26 janvier 2006 dans un tout petit village espagnol, très pittoresque. Elle est la dernière d'une grande famille qui compte sept enfants. Elle possède la double nationalité anglaise-espagnole par sa mère. Ses parents ont divorcé quand elle avait cinq ans. Une fois à Poudlard, elle fut répartie dans la maison d'Helga Poufsouffle. Concernant les différents clans qui régissent la vie du château, Nara a décidé de rester impartiale. Elle est passionnée par la danse classique et elle chante parfois sous sa douche. C'est une élève moyenne mais néanmoins impliquée. Depuis sa première année, elle est toujours collée à son meilleure ami Kenneth Shaun, et ses meilleures amies Madelyn Rosebury & Maddison Creswick. Elle est amoureuse d'Albus Potter.

Sinon, elle est franche, sincère, sociable, magnanime, amusante, maladroite, rancunière, perfectionniste, naïve, bornée.

brevet universel de sorcellerie élémentaire

Astronomie : E
Soins aux créatures magiques : E
Sortilèges : O
Défense contre les forces du bien : P
Divination : E
Botanique : A
Histoire de la magie : E
Potions : D
Métamorphose : T
les proches





les ennemis






Spoiler:



Dernière édition par Naranja L. d'Alvarez le Dim 9 Juin - 2:58, édité 52 fois
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Naranja L. d'Alvarez

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MessageSujet: Re: Les petits secrets de Nara ₪ Sixième année ₪ Poufsouffle ₪ Impartiale   Les petits secrets de Nara ₪ Sixième année ₪ Poufsouffle ₪ Impartiale EmptyDim 31 Mar - 4:07



Chapitre 1.
L'enfance, l'insouciance.
« Il reste toujours quelque chose de l 'enfance, toujours. »


Nacimiento

Dans une maison de campagne perdue au milieu des champs espagnols, non loin de la mer, à l'abri de toute forme de magie, une vieille dame faisait des allés-retours incessants entre deux pièces, apportant serviettes, eau, et du courage à sa belle-fille, Astrid d'Alvarez qui était au bord de l'épuisement. Quatre longues heures avaient passé depuis le début des contractions et pourtant le petit garçon se faisait bien attendre. Joaquín, quant à lui se rongeait les ongles, assis sur une chaise près de sa femme. Sixième accouchement en 17 ans. ( Enfin, six et demi avec les jumeaux ). Encore un accouchement qui se passait à la maison. Tous les deux n'avaient jamais voulu se rendre dans un hôpital, préférant faire cela de manière traditionnelle dans la chaleur des murs de leur maison, aidés de la mère de Joaquín. Derrière la porte, cinq enfants avaient leurs oreilles plaqués contre la serrure, espérant entendre enfin les premiers cris de leur cadet ou cadette. Le sixième, l'aîné, était déjà enfermé entre les murs de Poudlard. Joaquín encourageait sa femme à continuer. Après de longues minutes de souffrance, on put entendre dans la pièce : « C'est une fille ! » Surpris, les deux époux se regardèrent, un air d'incompréhension sur leurs visages. Les astres, les cartes, les tasses de thés leur avaient pourtant prédit un garçon. Astrid haussa les épaules. Que ce soit une fille ou un garçon lui importait peu. Elle accueillit le bébé dans ses bras, tandis qu'on ouvrait la porte aux enfants pour qu'ils puissent admirer leur sœur. Marco, le petit quatrième demanda : « Mais on pas choisi de prénom de filles ! On va pas l'appeler comme on avait choisi ! » En effet, dans la famille d'Alvarez, chacun avait son mot à dire dans le choix du prénom. Durant les minutes qui suivirent, des dizaines de prénoms sortirent de la bouche des enfants : Victoria, Lucia, Laura, Penelope, Gloria, Lana... Personne n'arrivait à se mettre d'accord. Soudainement, la petite Lara, du haut de ces quatre ans, murmura : « Naranja ! » Un regard entendu confirma à tout le monde qu'elle avait trouvé le prénom du siècle. Original et peu commun, cela donnerait un caractère enflammé à la petite fille. Cette petite fille, c'était toi.


Nara tiene seis años.

Astrid te borda doucement et t'embrassa, te souhaitant une bonne nuit. Tu fermas les yeux, et une fois la porte close, les rouvris. Tu regardas ton réveil et souris. Tu attendis. Deux minutes, puis cinq, puis dix. Soudainement, la porte de sa chambre se rouvrit, laissant apparaître Marco, une lampe de poche à la main. Tu te redressas aussitôt, un sourire aux lèvres. C'était votre moment secret à tous les d'eux. Tous les soirs, après que votre mère soit partie, Marco s’immisçait dans ta chambre pour lui raconter une histoire. C'était comme ça depuis qu'il savait lire. Dans le noir, il choisit un livre au hasard, s'assit à côté de toi. Tu te blottis contre lui, et il commença à lire, à voix basse. Tu buvais les paroles de ton grand frère. Quelques dizaines de minutes plus tard, il termina : « Là-dessus arriva la marraine qui, ayant donné un coup de sa baguette sur les habits de Cendrillon, les fit devenir encore plus magnifiques que tous les autres. Alors ses deux sœurs la reconnurent pour la belle personne qu'elles avaient vue au bal. Elles se jetèrent à ses pieds pour lui demander pardon de tous les mauvais traitements qu'elles lui avaient fait souffrir. Cendrillon les releva, et leur dit, en les embrassant, qu'elle leur pardonnait de bon cœur, et qu'elle les priait de l'aimer bien toujours. On la mena chez le jeune prince, parée comme elle était : il la trouva encore plus belle que jamais, et peu de jours après, il l'épousa. Cendrillon, qui était aussi bonne que belle, fit loger ses deux sœurs au palais, et les maria le jour même à deux grands seigneurs de la cour. » Il t'embrassa à son tour, et esquissa un mouvement pour s'en aller, lorsque tu le retiens par le bras. Marco haussa les sourcils, ne comprenant pas. Un silence s'installa ton frère et toi. « C'est vrai que tu vas bientôt partir ? » Des larmes commencèrent à se former au coin de tes yeux. Chaque année, un frère ou une sœur t'étaient enlevés pour aller étudier à l'école de sorcellerie Poudlard. D'abord, il y avait eu Juan, que tu n'avais jamais vu de ta vie. Puis tu avais perdu Alejandro et Ernesto la même année. Marco allait s'en aller lui aussi. Ses onze ans approchaient à grands pas. C'était pour la rentrée prochaine, c'était certain. On allait te ravir le dernier de tes frères. Pour sept longues années. Comment supporter cela alors que vos parents vivaient un long moment de crise ? La vie devenait difficile dans la maison familiale d'Alvarez. Juan était parti depuis 7 ans, les jumeaux depuis 3 ans. Cela pesait sur tout le monde. Tu avais peur. Tu ne voulais pas qu'il t'abandonne. « Oui, mais je serais toujours là, avec toi. Ici. » répondit-il en posant sa main sur ton. « Et puis, il y a encore Lara, et Anjie. » Heureusement qu'il y avait en effet Lara. Parce qu'avec Anjelica, la situation était trop compliquée. Comment allais-tu survivre dans trois ans ? Quand Lara partirait à son tour, t'abandonnant avec le petit mouton noir de la famille ?


Nara tiene siete años.

Tout avait changé dans ta vie. Les disputes de tes parents avaient eu raison de leur amour. Ils avaient divorcé il y a six mois. Toi, la petite dernière vivait désormais avec ta mère, et avec Anjelica. Lara était partie à Poudlard elle-aussi, à la dernière rentrée. Tu vivais des moments difficiles. Heureusement pour toi, Juan était de retour en Espagne. Tu avais été ravie de le rencontrer, mais Mais les sept années passés loin de toi sans te connaître avait été tout d'abord difficile. C'était étrange de voir arrivé un nouveau frère du jour au lendemain. Cela avait été compliqué de partager avec lui des instants entre frères et sœurs. Mais tu était si contente qu'il soit près de toi. Soudainement, on sonna à votre porte, un homme d'une quarantaine d'années pénétra dans l'entrée. Tu te levas et crias : « Papa ! » Il te souleva facilement et te serra fort contre son buste. « Tu es prête mon cœur ? » Tu hochas la tête, bien sur que tu étais prête ! Tu attendais ce moment depuis ce matin ! Tu partis dans le salon montrant à ton géniteur tes petites ballerines et ton tutu de danseuse. « T'as vu ? Il est nouveau ! Maman me l'a acheté ! Il est beau hein ? » Joaquín acquiesça et t'emmena avec lui. Tous les vendredis soirs, il t'accompagnait au cours de danse dispensé par une de ses collègues de travail. Vous partagiez une passion commune pour la danse classique. C'était votre moment privilégié. Tu en appréciais chaque instant.


Nara tiene nueve años.

Le soleil pénétrait avec douceur tous les pores de ta peau d'enfant. Depuis quelques jours, la canicule s'était abattue sur l'Espagne et le pays était au bord de la sécheresse. Cependant, ce n'était pas pour te déplaire. Tu t'étais habituée aux assauts des rayons du soleil, tu adorais en profiter. Assise sur la plage, les pieds dans l'eau, tu recouvris tes petites oreilles de sable mouillé. C'était l'un des avantages de vivre sur les côtés, la mer était toute proche, on pouvait même y aller à pied. Tu fermais les yeux, en ne pensant à rien. Enfin si, tu pensais à Lara, ta grande sœur, elle te manquait beaucoup. Tu ne savais plus vraiment à qui parler depuis qu'elle était partie, tu aimerais tellement la revoir... Ils étaient venus la chercher il y a deux semaines, ils l'avaient emmené, te laissant seul avec Anjelica, tu avais beaucoup pleuré. Depuis son départ, le comportement de ta dernière sœur avait changé. Au début, ce que tu avais pris pour de vulgaires taquineries et moqueries ne l'étaient plus vraiment, c'était plutôt de la méchanceté gratuite. Elle devenait agressive et antipathique, tu ne comprenais pas pourquoi. Tu jetas un coup d’œil dans sa direction, elle était loin d'elle, probablement en train de s'amuser à torturer un crabe ou un bernard l'ermite, comme elle le faisait depuis quelques temps. Tu te levas, frottas le sable accumulé sur des jambes et te dirigeas vers l'aire de jeu installée à même le sable. C'était l'un des endroits où tu adorais te retrouver, tu en gardais de tellement bons souvenirs... Dans ta petite enfance, c'était comme un petit coin de paradis. Tu ne comptais plus le nombre de fois où tu étais montée et descendue sur ce toboggan, où si tu avais grimpé à cette échelle, où tu avais eu la tête qui tournait sur le tourniquet. Mais ce que tu adorais par dessus tout, c'était la balançoire. Tu t'installas et donnas un coup au sol pour décoller. Tu adorais la sensation que cela te procurait, tu avais l'impression d'être libre et aussi légère que le vent. D'ailleurs, tu l'entendais souffler dans tes oreilles. Soudainement, on te poussa et tu gagnas de la vitesse et de la hauteur. Tu te retournas, c'était Anjelica. Tu lui souris. Elle avait décidée d'être gentille aujourd'hui, tu étais ravie. C'était devenue tellement rare après tout que tu apprécias le moment. Du moins, jusqu'à ce qu'elle te pousse toujours plus haut, toujours plus fort. Tu crias du haut de tes septs ans : « Arrête Anjie, j'ai peur ! » Ceci du accentuer son envie de t'effrayer car elle continua en accentuant ses poussées. L'inévitable se produisit, tu voulus descendre, et tu tombas au ralenti, jusqu'à ce que ton corps touche brutalement le sol sous le choc. Tu entendis un craquement sourd, la douleur s'insinua en toi aussitôt. Tu te redressas doucement et compris que tu avais sans doute le bras cassé. Tu avais mal, trop mal, les larmes commencèrent à couler sur tes joues. Anjelica s'approcha de toi, et tu eus un mouvement de recul, la peur animait tes yeux. Elle se pencha et murmura : « Dis-le à maman, et je te casserais moi-même le deuxième. » Horrifiée, tu la regardas s'enfuir en courant. Elle n'avait sans doute pas prémédité ce qui venait de se passer, mais c'était arrivé. Tu tentas de te relever, puis, tu te traînas jusqu'à chez toi. Heureusement pour toi, ce n'était guère loin, seulement à quelques centaines de mètres, à quelques pâtés de maison de la plage. Tu arrivais au coin de ta rue lorsque tu croisas Juan, qui semblait te chercher. « Je commençais à m'inquiéter, Anjelica était déjà rentrée depuis quelques minutes ! » Il s'arrête en voyant tes larmes et tu le rejoignis. « Qu'est-ce que tu as, tu pleures ! » Son ton légèrement paniqué inquiéta ta mère, qui était dans le jardin. Elle s'approcha rapidement de toi et demanda : « Qu'est-ce qu'il s'est passé ? » Anjelica sortit à son tour de la maison. Ton regard se posa sur elle, elle te fixait, tu répondis : « Je suis tombée. » Un léger sourire apparut sur ses lèvres. C'est comme cela que le jeu débuta.


Nara tiene diez años.

Ta valise était prête depuis plusieurs jours déjà. Ta mère t'avait conseillé de la boucler rapidement. On ne savait pas lorsque les mangemorts aller venir te chercher pour t'emmener à Poudlard. Il ne valait mieux pas les faire attendre ces gens-là. Tu avais tout prévu, emmenant avec toi souvenirs et objets personnels. Autant de chose qui lui rappellerait la maison. Tu ignorais ce que tu allais trouver au château. Tu allais d'abord devoir se faire à la vie anglaise. Toi qui avais toujours vécu dans une Espagne calme et tranquille... Cela allait sans doute chambouler toutes tes habitudes... Mais cela t'offrait de grandes opportunités. Poudlard était la plus grande école de sorcellerie d'Europe. Mais tes parents ignoraient à quels point la vie au château pouvait être difficile, et toi aussi. Ici, la guerre était moins présente quand Angleterre. Personne ne se rendait compte. Juan, Alejandro et Ernesto étaient revenus au pays, mais n'en parlaient pas vraiment.

Tu étais en plein exercice d'étirement dans ta chambre lorsqu'on sonna à la porte. Une sorte de pressentiment t'envahit. La voix tremblante de sa mère t'appela du bas de l'escalier. À côté d'elle, deux hommes qui lui étaient inconnus. Leur air grave et austère ne présageait rien de bon non plus. Astrid te donna un espagnol quelques dernières recommandations et te serra si fort dans ses bras que tu crus étouffer. Tu eus aussitôt un pincement au cœur. Ton père n'était pas là. Il ne t'offrirait pas une dernière étreinte, il ne t'embrasserait pas une dernière fois. Tu avais redouté cela, et finalement, cela arrivait. Tes frères te serrèrent aussi fort qu'ils le purent, puis, tu partis en compagnie des deux hommes. Poudlard accueillait en son sein une nouvelle élève.


Dernière édition par Naranja L. d'Alvarez le Jeu 6 Juin - 7:47, édité 29 fois
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MessageSujet: Re: Les petits secrets de Nara ₪ Sixième année ₪ Poufsouffle ₪ Impartiale   Les petits secrets de Nara ₪ Sixième année ₪ Poufsouffle ₪ Impartiale EmptyMar 2 Avr - 7:14



Chapitre 2.
Les premières années à Poudlard.
« Draco dormiens nunquam titillandus. »


Sombrero Seleccionador.

Tu te trouvais parmi une trentaine d'élèves de première année, devant la porte de la Grande Salle où on vous avait dit d'attendre. Malgré ton appréhension, tu étais émerveillée par la beauté du lieu. On ne t'avait pas menti, Poudlard était réellement un endroit magique, bourré de charmes, sans mauvais jeu de mots. Tu étais si époustouflée que tu en oubliais presque le malaise que tu éprouvais, d'être ici entourée ainsi de jeunes que tu ne connaissais ni d'Eve, ni d'Adam et aussi, de professeurs mangemorts. Tu te demandais comment allait se passer ta scolarité. Les premières années, tu pourrais toujours compter sur ta sœur et ton frère et puis lorsqu'ils partiraient, tu auras sans doute eu le temps de se faire des amis, non ?

Une sorcière d'un certain âge, à l'air sévère s'approcha des jeunes enfants, et ouvrit la porte, les laissant découvrir les centaines de paire d'yeux qui les dévisageaient. Sur ta gauche, tu aperçus rapidement Anjelica. Tu détournas les yeux. Tu n'avais pas envie de la voir. Tu te remémorais trop bien les derniers mots qu'elle avait prononcé à ton égard : « On se reverra à Poudlard, et on s'amusera comme des folles... » Cela pouvait paraître innocent, mais c'était loin de l'être. Tu avais eu deux ans de répit. Deux ans où tu avais pu vivre sans subir les railleries, les coups bas et les moqueries de ton aînée. À la maison, cela avait commencé lorsque Lara était partie à Poudlard. Et cela n'avait jamais cessé. Tu étais certaine que ça allait recommencer. Aussitôt que tu serais passée sous le Choixpeau magique, sur le tabouret. Tu cherchas immédiatement du réconfort auprès de ta meilleure amie, ta confidente, ta sœur, ton point d'attache : Lara. Tu la trouvas à la table des Serdaigle, accompagnée de filles et garçons de sa maison. Son sourire te redonna confiance et espoir. On déroula un long parchemin, on vous énonça la procédure habituelle, on commença à appeler des élèves, par ordre alphabétique. Tout se déroulait exactement comme Juan t'avais conté. En pensant à lui, cela te rappelait la maison Gryffondor, où il avait étudié, et où Marco entamait sa septième année. Lui également t'offrit un sourire lorsque tu croisas son regard. Tu avais trop hâte de se retrouver seule avec eux deux. Ils t'avaient tellement manqué. Alors que tu pensais à eux, on appela ton nom. « D'Alvarez Naranja. »Tu sursautas. Tu t'approchas, anxieuse et t'assis. De là où tu étais placée, tu pouvais aisément voir les centaines d'yeux fixés sur toi. C'était tellement embarrassant que cela te donna la nausée. Le Choixpeau posé sur la tête, tu l'entendis parler dans ses pensées :« Encore un enfant d'Alvarez ! J'en peux plus moi ! Vous êtes tous si différents qu'il me faut un peu de temps pour réfléchir... Je vois en toi beaucoup de loyauté et de dévouement envers les autres. Je pense que tu es faite pour aller à … POUFSOUFFLE ! » Tu levas les yeux, et te rendis immédiatement à la table qui t'était assignée. Tu t'assis à la table des Poufsouffle. Ça y est, tu étais enfin répartie. Tu étais contente de ne pas finir à Serpentard, parce qu'avec ta sœur, cela aurait sans doute été bien plus compliqué. Poufsouffle, c'est vraiment bien. Alejendro & Ernesto avaient tout deux fait leur scolarité chez Helga et ils t'avaient dit beaucoup de bien de cette maison.



Primer curso

Tu regardas le choixpeau faire son choix pour des dizaines d'élèves. Tu étais dans la lune, tu pensais à tes parents. Que pouvaient-ils bien faire maintenant que tu n'étais plus là ? S'ennuyaient-ils déjà de toi ? Sans vouloir te vanter, tu étais presque certaine que oui. La preuve était là : les larmes sur les joues de ta maman à ton départ. Sept ans sans revoir son enfant, c'était interminable pour une mère. Tu étais ravie d'être ici, mais en même temps... Tu avais bien du mal à réaliser. Une petite voix fluette te sortit de tes pensées. « C'est impressionnant, hein ? » Tu la regardas et tu ouvris la bouche pour lui répondre, mais elle cria : « Oh ouais Loulou ! » alors qu'un blondinet venait d'être envoyé à Poufsouffle. Cette fille avait l'air folle, tu l'aimais bien.

Tu dînas avec elle. Tu te rendis compte rapidement qu'elle était cinglée, mais qu'elle était nature, et t'adoras ça. Les personnes comme elle te plaisaient, tu étais contente de t'être fait une nouvelle amie. Vous parlâtes de vos vies respectives et tu appris rapidement que Loulou se nommait en réalité Louis Weasley et que c'était son meilleur ami depuis toujours. Tu la trouvas vraiment pipelette. Au bout d'un moment, elle te demanda : « Mais en fait, tu t'appelles comment ? » Tu souris, c'est vrai que tu ne t'étais même pas présentée, en même temps, elle ne t'en avait pas vraiment donner le temps. « Naranja, mais tout le monde m'appelle Nara. » Sur le même ton, elle dit solennellement : « Madelyn, mais tout le monde m'appelle Maddie. » Décidément, tu étais certaine que cette petite blonde ne te lâcherait pas de si tôt, elle semblait avoir un caractère qui lui était propre. Tu sentis qu'elle allait bientôt occuper une place de choix dans ta vie de jeune fille.

Le dîner terminé, tu suivis celui qui se disait être le préfet jusqu'à ta nouvelle maison, la salle Commune des Poufsouffle. Tu trouvas l'accès de celle-ci d'ailleurs assez bizarre. Taper sur des tonneaux, c'est franchement étrange, mais on te dit que tu t'y habitueras très vite. On t'indiqua où se situait les dortoirs. À peine entrée à l'intérieur, Madelyn s'écria : « Moi je prends ce lit-là ! » puis se jeta dessus. Quant à toi, tu attendis que tes autres camarades s'installent. Tu scrutas cette fille un peu snob qui grommellait en italien, elle n'avait vraiment pas l'air commode. Tu pouffas doucement en voyant une de tes nouvelles compagnes de chambre trébucher en se prenant les pieds dans sa valise, elle avait l'air très maladroite. Il y avait aussi cette fille, Lucy. Madelyn t'en avait déjà brièvement parlé, elle t'avait dit qu'elle ne l'aimait pas trop. Quand elle avait dit « pas trop », tu avais bien compris « pas du tout », mais tu n'avais pas relevé. Après tout, cela n'était pas tes histoires. Tu réservas ton jugement pour plus tard, parce qu'elle avait l'air sympathique comme ça. Une cinquième fille arriva en trombe dans le dortoir, l'air super excitée et énervée. D'emblée, tu eus un mauvais a priori sur elle. Tu craignais de ne pouvoir la supporter ces sept prochaines années. Tu te désintéressas rapidement d'elle et tu commenças à ranger un peu ta valise. Seulement, tu n'étais pas très organisée comme fille alors cela te prit un temps fou. Tu sortis les photos de ta famille que tu accrochas au dessus de ton lit, Madelyn s'approcha de toi et les regarda. « C'est ta famille ? » Tu acquiesças doucement. « Vous êtes nombreux, presque aussi pire que les Weasley on dirait bien. Où es-tu ? » Tu répondis : « Je ne suis pas dessus. Mon grand frère, Juan, était déjà à Poudlard quand je suis née. Cette photo a été prise je crois quelques jours avant son départ. On a aucune photo de la famille entière. » Madelyn en regarda une autre et s'exclama : « Tu danses ! » Tu attrapas celle dont elle te parlait, et cela te mit du baume au cœur en pensant au moment où celle-ci avait été prise. C'était vraiment un bon souvenir. « Oui, c'était il y a quelques semaines, un peu avant l'été. Mon père et moi, on répétait pour un spectacle. » Elle te demanda : « Un spectacle de quoi ? » Sans réfléchir, tu répondis : « Mon père est chorégraphe sur des comédies musicales moldues, il me faisait souvent jouer dedans. » Tu te figeas aussitôt. Tu venais de te rendre compte que tu avais révélé à une quasi inconnue que ton père travaillait avec des moldus. Ce temps de guerre n'était propice à personne et encore moins pour ceux qui fréquentaient les moldus. Tu t’inquiétas, elle avait l'air gentille mais et si cette fille te causait des problèmes ? Tu la regardas, horrifiée, mais elle se sembla pas être dégoûtée, au contraire, elle s'exclama : « Mais c'est génial ! On chante aussi là-dedans, non ? Toi, tu chantes ? » Soulagée, tu dis : « Oui, un peu, mais je préfère quand même la danse. » Elle continua : « Et ta mère alors ? » Vaguement, n'osant pas dire qu'elle ne possédait aucun pouvoir magique, tu te contentas de répondre : « Elle est mère au foyer, autant te dire qu'avec sept enfants, il y a du boulot à la maison ! Elle risque fort de s'ennuyer maintenant que je suis ici... Parce que je suis la dernière en fait. » Madelyn enchaîna : « Tu es d'origine espagnole c'est ça ? » Tu expliquas : « Non, je suis espagnole tout court, mais j'ai des origines anglaises comme ma mère est née à Londres, donc j'ai la double nationalité. » « C'est pour ça que tu parles si bien notre langue ! » « Oui, sans doute », tu lui répondis.

Tu finis de rassembler tes affaires et tu t'assis sur ton lit. Tu attrapas ton journal intime. Il était tout neuf, ta mère avait tenu à ce que tu y notes toutes tes pensées, elle t'avait dit qu'il serait sans doute ton meilleur allié à l'école, et que tu pourras toujours t'y confier, toujours... Alors, tu commenças à écrire. Bonjour. Tu trouvais ça nul, tu rayas. Comment doit-on débuter un journal intime ? Tu n'en savais absolument rien, alors tu écrivis tout simplement :

Cher journal,
À première vue, Poudlard semble être un endroit magnifique et en tout cas, les lieux me plaisent bien. J'ai encore un peu de mal à me rendre compte que je vais passer sept longues années entre ces murs. Heureusement pour moi, Lara est là pour m'épauler en cas de besoin, et encore heureux, étant donné que je ne peux absolument pas compter sur Anjelica pour m'aider. Elle me l'a bien fait comprendre en me fusillant du regard durant la cérémonie de répartition. Elle me fait tellement peur. Depuis que les garçons sont partis, elle n'a eu de cesse de me pourrir la vie, je crois que cela l'amuse, mais surtout qu'elle a besoin de montrer qu'elle a le pouvoir sur moi... Qu'est-ce que je peux bien y faire ? J'ai que onze ans... et c'est ma sœur tout de même... J'arriverais jamais à lui faire du mal moi...

Sinon, je me suis faite une amie, Madelyn, elle est drôle, je sens que je vais bien m'amuser avec elle. Les autres filles du dortoir ont l'air spéciales, je ne sais pas trop comment les aborder, mais bon, ce n'est que notre premier jours, on a encre le temps pour apprendre à se connaître.
Je m'appelle Naranja Luz D'Alvarez, je suis en première année à l'école de sorcellerie Poudlard, et ceci est le début de mon journal intime.

ϟ * ϟ * ϟ

Allez Nara, s'il-te-plaît ! » Tu refusas. « Non Maddie, je te l'ai dit cent fois, je ne lui parlerais pas, elle est trop bizarre. » Depuis plus d'un quart d'heure, Madelyn essayait de te convaincre d'aller passer un peu de temps avec la « fille excitée » qui s'appelait en réalité Maddison. Tu secouas la tête encore une fois, il était hors de question que cette folle de la cafetière t'approche. « Arrête de faire ta tête de mule, on dirait ta sœur. » Tu vis rouge. « Me compare pas à elle ! » Madelyn réagit aussitôt : « Alors ne te comportes pas comme elle ! Apprends à connaître avant de juger ! » Pour lui donner tord, tu acceptas de dîner en compagnie des deux Maddie. Ce que tu appris durant cette demi-heure allait être déterminant pour le reste de sa scolarité. Cette fille qui t'avait paru si cinglée était en réalité atteinte d'hyperactivité chronique. Tu te dis que tu as été bien stupide, heureusement pour toi, Madelyn était là. Cette petite-là, c'était comme une voix dans ta tête, une sorte de conscience vivante. Tu bénis le ciel de l'avoir mis sur ton chemin car sans elle, jamais tu n'aurais rencontré et vu en Maddison une amie précieuse. Quelques jours après cette épisode, Madelyn, Maddison et toi, vous devinrent inséparables.




Segundo Curso

Dans une salle vide, les talons joints, les orteils vers l’extérieur, tu fléchis doucement les genoux, prête à effectuer une figure particulière difficile. « Tu te prends encore pour une danseuse étoile ? » La voix sèche et froide de ta sœur te fit perdre l'équilibre. Un rictus méprisant s'échappa de la bouche d'Anjelica. Vous aviez toujours entretenu une relation de totale inimité. N'ayant que deux ans de différence, vous auriez pourtant du être proches, jouer ensemble, s'amuser, mais cependant, rien de tout cela n'était arrivé. « T'es vraiment qu'une pauvre fille. Retourne en Espagne, dans ta petite campagne chérie, et laisse les véritables sorciers vivre dans un monde où tu n'existes pas. » Tu soupiras. « Vas-t-en Anj', s'il-te-plaît... » Les yeux mauvais d'Anjelica rencontrèrent les tiens. Un sourire malsain apparut sur ses lèvres, elle claqua la porte avec force. Toi, la benjamine des d'Alvarez, sentis une larme naître à la commissure de ton œil. Tu savais qu'au fond, Anjelica n'avait jamais supporté le fait que vos frères et votre grande sœur te préfère, et depuis, elle faisait tout pour te mener la vie dure. Dès ta plus tendre enfance, c'était ainsi. Vos parents avaient toujours pris leurs bagarres comme des chamailleries. Pourtant, c'était bien plus que cela. Une fois arrivée à Poudlard, Anjelica recommença son manège. Te martyriser était devenu un jeu. Tu ne savais pas comment réagir, tu ne savais pas comment riposter.








Tercer Curso

« Shaun, D'Alvarez, RETENUE ! » Tu regardas le garçon assis à tes côtés, et tu savais qu'il était sur le point d'éclater de dire. Il fallait dire que la situation était cocasse. Il semblerait que tu te sois trompée en ajoutant certains ingrédients dans ton chaudron et que Kenneth ait tourné la mixture dans le mauvais sens, faisant exploser le tout. Tu scrutas ton ami et tu lui pinças les côtes pour l'empêcher de rire. Cela eut sur lui l'effet inverse, il pouffa doucement, mais pas assez. Le professeur se retourna, le fusilla du regard et lança. « Deux retenues pour vous Shaun. » Tu te mordis les lèvres alors que Ken te fixait. L'alchimiste déclara : « D'Alvarez, vous lui tiendrez compagnie. » Satisfait que justice soit rendue, Kenneth te tira la langue et tu l'imitas. Ce garçon était un sacré phénomène à lui tout seul.

Le soir-même, en rentrant de ta retenue, tu t'allongeas sur ton lit, et tu sortis ton journal.
Cher Journal,
Aujourd'hui, j'ai bien ri. Tu connais Ken, avec lui, je ne peux pas m'empêcher d'avoir le sourire aux lèvres. Tu te souviens de la manière dont on s'est rencontré lui et moi ? J'avoue que je ne suis pas très fière de ça parce que je n'avais pas été très tendre avec lui, j'en m'en rends compte aujourd'hui. J'étais énervée parce qu'un boursouflet avait dévoré la moitié de mon devoir de métamorphose. Cela m'avait mise dans un de ces états ! J'avais quasiment passé la nuit dessus ! Et lui, il était là, il se trouvait sur mon chemin, il me gênait. Déjà, une fois, en cours, le prof avait dit son nom, et j'avais trouvé ça trop stupide. Kenneth, sérieusement. Personnellement, moi, quand je pense à lui, je pense toujours à ces poupées barbies moldues que j'avais quand j'étais gamine. Bref, il ne voulait pas se pousser alors je lui avais demandé gentiment de partir, par gentiment, j'entendais « Mais va retrouver ta Barbie Ken !! »Au lieu d'avoir la réaction escomptée, il m'avait ri au nez. Je me souviens que j'avais été décontenancée parce que cela m'avait vraiment surprise cette histoire. Mais maintenant, je le bénis tous les jours d'avoir réagi comme cela, car sinon, il ne serait pas mon meilleur ami aujourd'hui. J'adore être avec lui. Quand je suis dans ses bras, je sais que je suis en sécurité. Ken, je l'aime. C'est un garçon en or, je sais pas ce que je ferais sans lui.




Cuarto Curso

Bbla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla bla




Quinto curso

Bbla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bmabla bla bma


BREVET UNIVERSEL
DE SORCELLERIE ÉLÉMENTAIRE

Le candidat est admis s'il obtient l'une des notes suivantes :
Optimal (O)
Effort exceptionnel (E)
Acceptable (A)
Le candidat est recalé s'il obtient l'une des notes suivantes :
Piètre (P)
Désolant (D)
Troll (T)

NARANJA LUZ D'ALVAREZ A OBTENU :

Astronomie : E
Soins aux créatures magiques : E
Sortilèges : O
Défense contre les forces du bien : P
Divination : E
Botanique : A
Histoire de la magie : E
Potions : D
Métamorphose : T




Sexto Curso

Tu te dis que le temps passait vite. Déjà cinq longues années entre ses murs. Au début, tu aurais tout fait pour en sortir le plus vite, mais tu t'étais rendue compte au bout de quelques semaines que tu te plaisais bien ici. Tu t'étais fait d'excellents amis, tu avais eu quelques histoires d'amour... pas très sérieuses en même temps, mais tu te sentais bien ici, même si le mal du pays te prenait de temps à autres. Parfois, tu avais envie de revoir l'Espagne, ta terre natale, son sable chaux, sa mère bleue turquoise... En Angleterre, ce n'était pas la même mentalité qui régnait, mais tu t'y accommodais bien. Tu étais assise à la table des Poufsouffle, la cérémonie de répartition des nouveaux élèves n'allait plus tarder. La porte s'ouvrit soudainement laissant entrer les petits premières années avides de savoirs et de connaissances ( ou pas d'ailleurs ). Ce fut à cet instant là, alors que tu regardais distraitement la file des élèves que tu la reconnais avec ces longs cheveux bruns et ondulés, son teint halé digne des jeunes femmes espagnoles : Esmeralsa. Ta nièce, la sœur de Juan, ton frère aîné. Tu avais totalement oublié. Quelle âge avait-elle lorsque tu es partie pour Poudlard ? Cinq, six ans ? Tu t'attendais plutôt à la voir l'an prochain, mais qu'importe, tu avais hâte de te retrouver seule à seule avec elle. Il y avait tant de chose qu'elle devait te dire... Plusieurs élèves passèrent l'épreuve de répartition, puis, ce fut son tour. « D'Alvarez, Esmeralda Esperanza. » Tu sentis des dizaines de paires d'yeux se retourner sur toi. Des D'Alvarez en Angleterre, ça ne courait pas les rues. On vous devine certainement un lien de parenté, et ils ont raison. Tu fixas la petite qui n'avait rien remarqué et qui semblait en pleine discussion avec le Choixpeau magique. Au bout de quelques secondes d'attente, tu l'entendis crier : « SERDAIGLE. » Cela ne t'étonnait pas vraiment d'ailleurs. Déjà enfant, cette gamine était curieuse et s'intéressait à tout. Tu te doutais que cela ne changerait pas. Tu la regardais s’asseoir à la table de sa nouvelle maison lorsque tu croisas le regard de ta sœur aînée. Elle te scruta intensément puis te fit un clin d’œil. Tu pris peur. Elle allait faire vivre un enfer à Esmeralda, tu en étais persuadée, mais tu ne te laisserais pas faire, tu n'avais plus cinq ans, c'était fini le temps où elle te menait la vie dure, tu l'empêcheras de lui faire du mal, coûte que coûte.

Tu t'approchas d'elle. « Salut toi. » lui déclaras-tu après la répartition des premières années et le dîner de ''bienvenue''. La jeune fille de onze ans te regarda durant quelques secondes, puis tu commenças à parler en espagnol, et tout devient clair. « Pas trop perdue parmi tous ces nouveaux visages ? Faut pas t'en faire, tu t'y feras vite. » Un visage amical, des mots en espagnol, il n'en fut pas plus pour Esmeralda pour se sentir de nouveau à l'aise avec toi. Rapidement, elle sortit un médaillon qui pendait à son cou, le décrocha et te le tendit. « On m'a dit que c'était pour toi. » Tu t'en saisis, et soudain, une profonde chaleur envahit ton cœur. Tu le serras contre sa poitrine. Ce bijou appartenait à ta mère. « Donne-moi de leurs nouvelles, s'il-te-plaît. De Juan, enfin, de ton père, des jumeaux, de Marco, de Lara, de tout le monde... »

ϟ * ϟ * ϟ

Tu lisais un devoir d'Esmeralda. Inquiète, elle attendait ton verdict. Tu rayas une phrase mal construite. Elle demanda : « C'est mauvais ? » Tu répondis : « Non, sur le fond, c'est vraiment bien, t'as compris ta leçon, mais sur la forme... » « Quoi, il y a beaucoup de fautes c'est ça ? » « Non, pas tant que ça, tu as vraiment progressé depuis le début de l'année, ça se sent ! Mais arrête de toujours tout vouloir accorder ! En Anglais, il n'y a pas de masculin ou de féminin, faut que tu perdes cette habitude, et ça ira mieux. Et aussi, arrête d'inventer des terminaisons qui n'existent pas. » Elle te remercia : « Merci Nara, pour tout ce que tu fais, je ne sais pas ce que je ferais sans toi. » Tu réagis aussitôt : « Sois pas bête, ça sert à ça la famille. Tu veux que je t'aide pour autre chose ? » Elle secoua la tête, et dit : « Non, merci, faut que je file, j'ai rendez-vous avec Anjelica. » Tu te mordis les lèvres pour ne pas protester. « Fais attention à toi. » Elle t'embrassa et partit. Que cachait ta sœur ? Il fallait que tu fasses la lumière sur cette affaire.

ϟ * ϟ * ϟ

Tu jouais aux échecs au version sorcier de la Grande Salle avec Maddison mais elle était bien plus forte que toi, tu venais de perdre ta dame. « C'est vraiment trop nul ce jeu ! » Tu t'exclamas. Ton amie rétorqua aussitôt : « Mauvaise joueuse, tu dis ça parce que tu perds, avoue ! » Tu étais sur le point de répliquer lorsqu'un groupe de cinquième année s'assit près de vous. Ils commencèrent à parler fort. Très distraite, tu écoutas : « Nara, c'est à toi ! » Précipitamment, tu bougeas ton fou pour suivre la conversation d'à côté. Tu savais parfaitement que tu étais curieuse et que cela ne te regardait pas, mais tu avais envie de savoir. « En plus Albus Potter quoi ! Il pourrait avoir toutes les filles qu'il veut... » Albus Potter, Potter, tu te souvenais vaguement de la première fois que tu avais entendu ce nom, c'était en première année dans la bouche d'un obscur qui crachait sur le nom et l'honneur des Potter. En Espagne, la guerre était moins présente, et ton père t'avait toujours protégé en te préservant sur l'état actuel de l'Angleterre et jamais il n'avais évoqué cette famille, ou du moins, pas devant toi. Ce n'était qu'en te renseignant plus tard que tu appris qu'Harry Potter avait bien failli battre Lord Voldemort lors de la grande bataille de Poudlard, mais que finalement, il avait cédé le château. Toutes ces histoires étaient si compliquées que tu t'étais promise de ne jamais t'approcher d'un Potter, par principe, pour ne pas mettre en péril ton impartialité. Leur nom a lui seul appelait à la résistance. Toi, tu ne voulais pas d'ennuis. « Echec et mat ! Mais tu t'en fiches comme de ton premier balai, t'es dans la lune, Nara ! » te reprocha Maddison. Tu t'excusas, c'était vrai, tu n'étais pas très concentrée, tu avais perdu encore plus vite que d'habitude. « Je suis désolé, t'as raison... On en refait une ? » proposas-tu. Elle déclina l'invitation : « Non, faut absolument que je finisse le devoir de sortilèges ce soir, sinon je suis cuite. » Tu lui répondis : « D'accord, à tout à l'heure. »

Tu quittas la Grande Salle et tu erras dans les couloirs sans but précis. Toi, pour une fois, tu étais en avance sur les parchemins à rendre. Tu hésitas à te rendre au terrain de Quidditch pour voler un peu ? Indécise, ne sachant que faire, tes pas te dirigèrent naturellement vers le parc. Tu n'avais plus qu'une seule envie : t'allonger dans l'herbe et profiter des derniers jours de beau temps avant l'hiver. C'est là que tu l’aperçus, seul, assis contre un arbre. Tu t'approchas doucement de lui, et lui tapotas l'épaule pour qu'il se retourne. Il te regarda, ne semblant pas comprendre ta démarche. Tu ignorais même s'il connaissait ton nom. Après tout, vous aviez seulement cours ensemble, vous n'aviez jamais parlé ensemble. Tu décidas de te présenter, puis de jouer carte sur table : « Salut, moi, c'est Nara, c'est vrai ce qu'on raconte ? » Ne comprenant pas, il demanda : « Je sais pas, ça dépend, qu'est-ce qu'on raconte. » Tu osas, même si c'était un peu gênant comme conversation. « Comme ça tu as quinze ans et tu n'as jamais embrassé une fille ?! » Le rose qui s'installa sur ses joues à vitesse grand V te confirma que la rumeur qui circulait était fondée. Pour une fois d'ailleurs... L'air embarrassé qu'il avait te donna une idée : « Si ça te dit, je pourrais t'apprendre, genre à comprendre le fonctionnement du cerveau féminin, je peux t'assurer qu'il y a du boulot. » Tu lui souris franchement, tu lui tendis la main en disant : « Marché conclu ? » Il répéta : « Marché conclu. »

Cher Journal,
Je crois que je viens de faire une belle connerie. Je viens de passer l'après-midi avec Albus Potter. Pourquoi j'ai fait ça ? Qu'est-ce qui m'a pris de lui proposer ce marché ridicule aussi ? Je me fais peut-être du soucis pour rien, mais j'ai pas envie d'être mêlé à ces histoires de résistants... Faut que je me protège, moi, et ma famille. Esmeralda est jeune, dans deux ans, je partirais, il faut que je fasse attention. Mais en même temps, je ne fais rien de mal, si ? Je vais juste lui donner quelques tuyaux pour qu'il s'en sorte mieux avec les filles. À ce que j'ai compris, il fait partie de ce genre de garçons qui n'a pas vraiment de chance en amour. J'interviens seulement pour lui montrer le contraire, après, j'arrêterais, c'est aussi simple que cela. Pas besoin de se prendre la tête.


ϟ * ϟ * ϟ

« Hé, Albus ! » Tu regardas le jeune Gryffondor se retourner. « Viens voir. » Il s'approcha de toi, et avec un sourire, tu lui montras une liste longue comme le bras. « Regarde ce que je t'ai préparé ! Un programme que tu as intérêt de suivre à la lettre ! » Tu le vis sur le point de protester, alors tu surenchéris : « Nan, nan, nan, ne dis rien ! On en a pour trois mois, après, crois-moi, tu seras briefé pour toutes les situations possibles et inimaginables. » Au loin, tu vis Pete te lancer un regard noir, tu fronças les sourcils légèrement, ne comprenant pas. Tu te retournas pour vérifier que personne d'autres n'était caché derrière Albus et toi. Tu laissais tomber, cela devait être une erreur.

ϟ * ϟ * ϟ

Tu passas de plus en plus de temps avec lui, et au fur et à mesure que les semaines défilaient, tu te surprenais à aimer les moments partagés avec lui. « Nara, je crois que c'est bon, ça fait déjà trois mois, je peux me jeter à l'eau maintenant, tu ne crois pas ? » Tu secouas la tête. « Surtout pas ! Je veux dire... On a pas encore étudié tous les sujets... Tiens, par exemple, ton style vestimentaire ! Regarde-moi ça, c'est une horreur ! » « Nara, c'est l'uniforme scolaire... » Tu rigolas. Il n'avait pas tord en même temps. Mais tu n'avais pas dit ton dernier mot. « Hum, ouais, mais il n'empêche, laisse-moi te montrer comment on fait une cravate correctement... » Tu t'approchas de lui, et dénouas toi-même la cravate du garçon et passas celle-ci autour de ton propre cou et refis le nœud correctement. Chez toi, on savait faire toutes sortes de nœud, simple, double, Windsor, papillon... alors tu étais une experte à ce niveau-là. « C'est pourtant pas compliqué, regarde bien, j'te montre. Tu croises les deux bouts, tu glisses celui-ci en dessous, puis tu le fais passer vers le haut que tu glisses ensuite dans la boucle. Tu tires pour serrer. Tu vois, rien de bien difficile. Vas-y, à toi. » Tu replaças la cravate autour de la nuque d'Albus. Grossièrement, ses doigts tentèrent de reproduire le nœud que tu venais de lui montrer. Tu rigolas devant tant de maladresse et tu voulus essayer une autre technique. « Attends, je t'aide. » Tu posas tes doigts sur les siens pour le guider. Tu sentis ta gorge te serrer. Tu étais soudainement mal-à-l'aise. Ce sentiment, tu l'avais déjà perçu à plusieurs reprises à ses côtés. La première fois, tu avais plongé tes prunelles chocolats dans les siennes d'un vert émeraude et tu t'étais sentie bizarre, comme si cela t'avait déstabilisé. Depuis, tu avais recommencé, et à chaque fois, c'était la même chose, tu te sentais tressaillir, tu ne comprenais pas ce qui t'arrivait. Le pire était arrivé lorsque tu l'avais embrassé, pour lui montrer. Tu avais fait de ton mieux pour lui donner le meilleur premier baiser possible. Tu avais constaté que les battements de ton cœur s'étaient brusquement accélérés, et tu avais détesté ça. Les choses n'étaient plus sous contrôle, tout commençait à t'échapper, tu avais peur de tes sentiments. Tu ne savais plus quoi penser.

ϟ * ϟ * ϟ

Le programme que tu avais élaboré touchait à sa fin. Là, au moment où la pratique aurait du remplacer totalement la théorie, tu n'avais plus aucune envie de voir Albus draguer d'autres filles. Tu n'arrêtais pas de lui crier dessus, encore et toujours, pour rectifier ses erreurs... Tu commençais à regretter d'avoir eu cette idée. Tu t'en voulais. Tu aurais voulu retourner en arrière et ne jamais avoir prêté attention à la conversation de ces filles, dans la Grande Salle. « Tu sais ce que tu fais, Albus, quand tu veux aborder une fille pour sortir avec ? » Question facile, question évidente pour toi. Mais la tête des garçons était parfois compliquée, il ne fonctionnait pas comme vous, les filles. « Euh... » Il hésita, tu repris. « T'es désespérant, tu sais. Tu lui dis un compliment, du genre "Tu ne trouves pas que ce ciel va avec merveille avec tes yeux ? » Tu le regardas en te disant que justement, ces yeux à lui se mariaient vraiment bien avec le bleu azur du ciel... Tu prenais de plus en plus plaisir à les regarder. « Mais c'est con comme phrase, tous les yeux peuvent aller... » Il osait contredire tes précieux conseils, quel audace de sa part ! « AUCUNE BONNE VOLONTÉ. Je commence à en avoir marre. Albus, l'heure est grave. A la fin de la semaine prochaine, tu sors avec une fille, c'est décidé. » En vérité, tu avais hâte de terminer ces petites leçons, tu voulais retrouver ta petite vie tranquille, et surtout, ne plus penser que ton cœur s'emballait à chaque fois qu'il te parlait. Tu te doutais que des sentiments commençaient à naître en toi, mais tu ne voulais pas espérait pour rien, alors tu préférais taire l'inclination que tu ressentais pour lui, parce que de son côté, il ne ressentait certainement pas la même chose. Un silence s'installa entre vous. Tu n'osais pas le briser, et de toute manière, tu ne savais pas quoi dire. Soudainement, Albus te regarda, et sourit. Tu fronças les sourcils. Ça sentait le roussi. « Nara, tu ne trouves pas que le ciel va à merveille avec tes yeux ? » Tu ouvris la bouche, puis la refermas. Tu étais surprise. Tu te sentis rougir, ce qui n'était pas ton habitude. Tu passas ta main dans tes cheveux comme tu le faisais toujours quand tu étais embarrassée, et tu murmuras : « Tu trouves vraiment ? » C'était vrai que c'était con comme phrase, mais dans sa bouche, c'était tout. UC'/div>


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