Partagez
 

 strange is relative. (oli-will)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas 
AuteurMessage

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



strange is relative. (oli-will) Empty
MessageSujet: strange is relative. (oli-will)   strange is relative. (oli-will) EmptyVen 11 Mai - 22:21

strange is relative. (oli-will) Tumblr_m3odqvp9Hd1qk8vbb
strange is relative. (oli-will) Tumblr_lxraqgD3NZ1qanpzp

« CHOZFBKSBDJHSBJHJHVJHD. » Le réveil strident tira William d'un sommeil beaucoup trop court pour la marmotte qu'il était. Il semblait que les ados adoraient dormir, mais que ça passait après. Alors il n'avait pas grandit, parce qu'il lui semblait être autant ado qu'avant.
Il ouvrit les paupières avec l'impression que cette journée ne serait pas si bonne que ça -malgré le soleil qui lui brûlait les yeux en ce moment précis. Encore une fois il avait oublié de tirer les rideaux des fenêtres en face de son lit. Quel idiot. Un coup d'oeil à son réveil l'informa qu'il pouvait se rendormir dix minutes. Pas plus. Il attrapa sa baguette et ferma les rideaux à distance. Il en avait besoin, de ce rab de sommeil, et puis de toute façon il détestait être en avance.
20 minutes plus tard. « HEEEEEEEEEEEIN???!!! » Will se jeta hors du lit, paniqué d'avoir tant de retard et avec une furieuse envie de dormir qu'il ne parvenait pas à dégager. Il s'habilla en trois secondes, puis se dépêcha vers la Grande Salle pour manger un bout. Pas question de louper le petit déjeuner, c'était le repas le plus important de la matinée. Il arriva à la table des profs, aperçu une place libre au bout, à côté de Ted, et s'y laissa tomber avec un soupir. « Alors, Blake, panne de réveil ? » Regard cynique. Clin d'oeil complice. Will grimaça. « Y'a pas que ça » dit-il en levant les yeux aux ciels. « Roooh » gémit-il « J'ai un mal de crâne à réveiller un mort c'est horrible. » Il plongea un peu dans son bol de porridge avant de jeter un regard furtif sur la salle. Les élèves avaient pour la plupart déserté les tables, le courrier étant déjà arrivé et les cours commençant... MAINTENANT !!! Will se leva brusquement, donna une tape amicale sur le dos de Ted avant de s'éloigner au pas de course. Il passa vite fait mal fait dans ses appartements pour se laver le visage, les dents, et surtout pour prendre ses cours et sa baguette, puis se dépêcha dans les escaliers à la recherche de ses élèves. Il se perdit dans le château, comme d'habitude lorsqu'on combinait un mal de tête et un retard dû à une panne de réveil. Il finit par arriver au bon étage. Il les trouva rangés sagement contre le mur de la salle, bavardant tranquillement. « Ils ont du s'habituer à mes retards » pensa Will. Il avait beau détester être en avance, il n'était jamais à l'heure. Toujours et à jamais en retard. Et ce retard pouvait varier de dix minutes à une demi-heure, selon les circonstances. Parfois, il ne venait même pas et avait ensuite le droit à des réprimandes sévères. Mais il faisait de son mieux pour honorer ses cours, parce qu'à force d'en rater, il se ferait virer. Et ça, c'était pas trop trop dans ses plans pour le moment.
Il remonta le rang, ouvrit la porte et les laissa entrer. Par sécurité, il demanda à un petit timide : « Dites, vous êtes qui vous ? » « Euh... Gryffondor, deuxième année. » « Ah ok, merci bien. » Il fouilla dans sa tête. Huuuuuuuum. Il faisait quoi avec eux ? Shit shit shit. Il entra dans la salle derrière les derniers, ferma la porte et lança, pour blaguer et reprendre contenance -comme son lit lui manquait!- « Interro surprise ! » Bien sur qu'il n'allait pas les interroger -sur quoi l'aurait-il fait?- mais il aimait débuter les cours sur une petite note joyeuse.

Le midi, Will avait toujours autant envie de dormir mais il avait réussit à embrayer chaque cours plutôt bien. Personne ne semblait avoir remarqué à quel point il avait mauvaise mine (entre son mal de tête, sa gueule de bois, sa panne de réveil, il y avait de quoi faire) et tant mieux, parce qu'il n'était pas trop d'humeur à expliquer ses deux heures de sommeil.
Après que tous les élèves soient partis, Will jeta un coup d'oeil à l'heure. Midi trente. Il reprenait à une heure trente, ça allait, il avait le temps de passer piquer un truc à grignoter et ensuite d'aller à la biblio. Il arriva en machouillant un sandwich devant la porte boisée de la bibliothèque. Un petit panneau indiquait : « fermé ». Il leva les yeux aux ciels et marmonna, la bouche pleine : « Pas pour moi »
Pénétrant dans la pièce sombre, il se dirigea par instinct vers son rayon attitré, celui traitant de la métamorphose, pour trouver un bouquin où il dénicherait de quoi donner des devoirs aux Serpentards. Will était en train de feuilleter le dit livre lorsqu'un raclement de gorge le fit sursauter et lâcher son sandwich. « Hum hum. » Il ferma les yeux. « Pitié pitié pas Grace. Pourquoi moi ? » pensa désespérément Will, qui avait en aversion la bibliothéquaire, qu'il trouvait trop sérieuse et ennuyante. Et surtout, trop à cheval sur les règles. Il ne voyait pas pourquoi on ne pouvait manger à la bibliothèque. Après tout, il y venait toujours pendant l'heure de midi, donc s'il devait choisir entre manger et faire son boulot, cela devenait vraiment tyrannique ! Mais c'était un autre débat.
Il se retourna, prêt à répondre de ses actes. Mais c'était ce cher bon vieux Oli qui se trouvait derrière lui, plié en deux de rire. Will comprit soudain. « Si tu voulais me faire peur, c'est gagné hein » ronchonna-t-il. Il se baissa pour ramasser le sandwich qui faisait triste mine. Il donna un coup de baguette par terre pour nettoyer, fit disparaître le sandwich et repêcha le livre ouvert sur la table. Il se laissa tomber sur une chaise derrière lui, plus détendu en présence d'un ami. Son meilleur ami en l'occurrence. « Roooh, p.t.in de vie de prof, sérieux. Pourquoi j'ai choisi ça. Se lever trop tôt CHAQUE matin, je dis bien chaque matin, se coucher tard à cause de ces foutues copies à corriger, et puis ces élèves bruyants, incapables de faire quoi que ce soit, pas intéressés, sérieux. Et puis genre les autres profs ils aiment ça quoi. Pfff. Hypocrisie, moi j'te dis, hypocrisie. » Il était vraiment de mauvaise fois parce qu'il adorait son métier, parce qu'il ne se couchait tard qu'à cause de ses cuites, et parce qu'il aimait ses élèves sincèrement. Mais ça faisait du bien de râler des fois. « En plus ce fichu mal de crâne qui m'empêche de penser correctement. Non mais explique moi, Oli, pourquoi j'ai choisi ce fo.tu métier à la more moilneu ? Hein ? » Il jeta un oeil au bibliothéquaire qui le regardait d'un air endormi. Il ne semblait pas avoir enregistré ses paroles. « Ah, toi aussi t'es pas réveillé ? » Hochement de tête. « Cool, moi non plus. T'as pas un truc à boire pour nous réveiller là, sinon je vais pas survivre aux Serpentards. »

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



strange is relative. (oli-will) Empty
MessageSujet: Re: strange is relative. (oli-will)   strange is relative. (oli-will) EmptyJeu 17 Mai - 4:32

strange is relative. (oli-will) Tumblr_m2qpalEjBg1rn3w5po1_500
→ WILLIAM & OLI

« COUCOU » Sarah sursauta, lâcha ses bouquins et se retrouva sur les fesses en moins d’une minute. Elle sortait à peine de sa salle commune qu’Oli était devant elle, tendant leur souris devant son visage. Forcément au matin, ça n’arrangeait pas son affinité avec le sol. Le bibliothécaire l’aida à se relever et commença à lui parler de tout et de rien en la traînant vers la Grande Salle. La pauvre n’avait même pas le temps de répondre à toutes les conneries que pouvait débiter le mangemort quand il était de bonne humeur le matin. Il était presque préférable qu’il soit de mauvaise humeur, parce que quand il vivait bien sa matinée il faisait des blagues pourries, courait partout, pouvait faire des choses très dangereuses sans même sans rendre compte – dangereuses pour lui et pour les autres, objets et animaux compris –, n’hésitait pas à parler n’importe qui pour dire n’importe quoi et se fatiguait pour rien. La journée allait être longue. Il rentra dans la Grande Salle, abandonna Sarah en lui disant rapidement au revoir. Il avait toujours la souris sur l’épaule, et en passant à côté de la table des Serpentard, n’hésita pas à la poser juste sur le bord de l’assiette de Cassiopée, qui ne l’avait pas vu venir. Après un hurlement suraigu et un regard assassin d’Eita à la table des professeurs, qui détestait qu’on martyrise ses élèves préférés, il récupéra sa petite bête et s’approcha de la grande table réservée aux adultes responsables de Poudlard. Morgan aperçut William au loin, mais il était à côté de Ted et il évitait Ted, alors il s’assit à côté d’Eita. Il commença à lui faire un discours sur la pertinence de son nouvel animal de compagnie que l’aide bibliothécaire n’écoutait pas, aussi il abandonna rapidement, n’étant pas du matin. Oli remarqua soudainement que son meilleur ami était en train de partir en courant de la Grande Salle. Toujours en retard, fidèle à lui-même. Morgan hésita entre lui courir après pour le retarder ou le laisser avec ses élèves. Il réfléchit un instant, et préféra aller à la bibliothèque maintenant et l’embêter après. Les pauvres Gryffondor avec qui il avait cours n’avaient rien fait pour mériter d’attendre une demi-heure devant la porte de la salle de classe. Ted se leva et commença à s’approcher de l’ancien Poufsouffle, aussi celui-ci déguerpit rapidement de la Grande Salle. Il n’avait pas envie d’être de mauvaise humeur, alors il évitait les facteurs qui pourraient mettre en péril sa journée, comme un infirmier désireux de faire resurgir des choses qu’il n’avait pas envie de faire resurgir. Surtout pas dès le matin.

La bibliothèque était fermée. Oli s’arrêta devant la porte un instant. Il ne se souvenait jamais quel jour les bibliothécaires pouvaient faire la grasse matinée, c’était probablement aujourd’hui. Mais quel jour de la semaine ? Il chercherait un calendrier à l’intérieur. Il pouvait bien rentrer s’il voulait, il ouvrit donc la porte d’un coup de baguette et la ferma derrière lui. S’il y avait une chose que Stoker aimait bien c’était avoir la bibliothèque pour lui tout seul. Dans la grande pièce, il pouvait faire ce qu’il voulait, c’était calme, ça sentait bon les (vieux) livres, et on ne pouvait pas s’ennuyer. Il se dirigea vers la section où il pouvait trouver des livres de sortilèges, trouva un bouquin qui concernait les animaux et se dirigea vers une table un peu plus loin. Il posa la souris sur la table en face de lui. Il adorait son nouvel animal, mais pour l’instant il cherchait un sort qui permettrait de faire fuir toutes les araignées de la bibliothèque. Chaque fois qu’il avait du temps libre, il l’occupait à faire ça. Il était persuadé qu’il trouverait un jour ou l’autre. Ce jour-là, il le rendrait férié et ferait une fête trois fois plus grosse que pour son anniversaire. Il inviterait même les gens qu’il n’aimait pas. Soudain, Oli sortit de ses pensées. La porte de la salle s’était ouverte. Seuls les professeurs ou adultes travaillant dans le château pouvait faire ça. Il était déjà midi. C’était donc William, les autres devaient forcément être en train de manger. Et lui mangeait dans la bibliothèque, pour faire comme tout le monde.

Evidemment. Morgan avait trouvé comment il allait l’embêter. Il fit voleter le livre jusqu’à son étagère et se déplaça sans bruit derrière le professeur de Métamorphose. « Hum hum. » Le résultat prévu arriva, William eut un sursaut et lâcha son sandwich avant de se retourner en se rendant compte qu’il faisait face à Oli et pas à Grace. Morgan lui était mort de rire, se tenant les côtes devant l’air mi coupable mi apeuré du professeur criminel qui mangeait dans la bibliothèque. « Si tu voulais me faire peur, c'est gagné hein » « HAHA, je vois ça ! » Oli allait avoir du mal à s’en remettre. Il approcha son grand et confortable fauteuil qu’il trimbalait dans tous les rayons pour s’asseoir parce qu’il l’adorait tandis que William s’asseyait sur une chaise qui traînait derrière. « Roooh, p.t.in de vie de prof, sérieux. Pourquoi j'ai choisi ça. Se lever trop tôt CHAQUE matin, je dis bien chaque matin, se coucher tard à cause de ces foutues copies à corriger, et puis ces élèves bruyants, incapables de faire quoi que ce soit, pas intéressés, sérieux. Et puis genre les autres profs ils aiment ça quoi. Pfff. Hypocrisie, moi j'te dis, hypocrisie. » Oli sourit. Il écoutait la plainte de son amie en sachant parfaitement qu’il n’en pensait pas vraiment un mot, puisque lui au moins il aimait son boulot. « En plus ce fichu mal de crâne qui m'empêche de penser correctement. Non mais explique moi, Oli, pourquoi j'ai choisi ce fo.tu métier à la more moilneu ? Hein ? » Le mangemort écoutait de moins en moins. Il avait perdu le fil, et s’endormait progressivement dans son agréable fauteuil. Logique, puisqu’il n’avait pas dormi de la nuit, comme d’habitude. Il avait pourtant prévu de faire une journée de 24 heures, il fallait donc qu’il arrive à rester éveiller. « Ah, toi aussi t'es pas réveillé ? » Hélas non. Oli hocha la tête. « Cool, moi non plus. T'as pas un truc à boire pour nous réveiller là, sinon je vais pas survivre aux Serpentards. » Le bibliothécaire eut un moment de blanc complet dans son esprit. William lui demandait quelque chose, et il avait étrangement – ou pas – beaucoup de mal à connecter ses neurones entre eux. Ce qui était bien triste.

Morgan comprit enfin la question de son ami et se leva de son fauteuil en marmonnant. Il se dirigea vers son bureau, fouilla un instant et sorti une bouteille d’eau qu’il envoya au professeur. Oli se retenait avec toute la force qu’il pouvait pour ne pas éclater de rire. Le visage de Blake s’était illuminé en voyant le bibliothécaire sortir une bouteille et décomposé en voyant qu’il tenait dans sa main une simple bouteille d’eau. Stoker poussa la blague en lui disant que c’était de la vodka, mais son ami ne le crut pas un seul instant et lui renvoya d’un geste la bouteille à la tête. Le Poufsouffle l’a rattrapa d’une main et s’applaudit tout seul de ses magnifiques réflexes. Il replongea la main dans son placard et en sortit quelque chose de bien plus intéressant, c’est-à-dire une bouteille de whisky. « J’avais préparé ta visite. » Au moment de lui donner la bouteille en verre, il enleva son bras. Pauvre professeur qui salivait déjà, la main tendue. « Je devrais veiller sur toi, donc ne pas te donner à boire maintenant. C’est mal. » William le fixait. Oli prit finalement peur de la méchanceté dans les yeux de l’homme en face de lui et lui tendit la bouteille qu’il, cette fois, attrapa. « Moi je suis de bonne humeur mais je pense de plus en plus à me débarrasser de ce fauteuil parce que je dors toujours dedans dès que je m’assois. Et c’est triste, je veux pas dormir à chaque fois que je m’assois, mais j’adore ce fauteuil mais si je m’endors à chaque fois que je m’assois, c’est horrible, mais je peux pas me débarrasser de mon fauteuil préféré mais t’imagines un jour je dois faire un truc important et je m’assois dans le fauteuil dont je me suis pas débarrassé parce que » Blake lui tendit la bouteille pour le faire taire. Oli jugea que c’était préférable et but une gorgée. Il fit la grimace. « Tu sais que j’aime pas ça, en fait ? Comment tu fais pour boire des trucs comme ça. Je préfère le jus de pomme ou le pudding, mais le pudding ça se boit pas, donc je sais pas si je peux dire que je préfère le pudding à une boisson. » Le bibliothécaire regarda autour de lui. Il était toujours debout, regardant son fauteuil d’un air mauvais. « Les chaises c’est trop dur pour que je m’assois et je t’ai déjà parlé de mon fauteuil. Je vais donc m’asseoir par terre. » Joignant le geste à la parole, il s’assit sur le sol, en tailleur, face à l’ex Gryffondor qui semblait plongé dans ses pensées. « Dis moi Will, tu penses que je ferais un bon prof ? » Morgan appelait William William et pas par son deuxième prénom car il aimait beaucoup le dit Will, et il trouvait qu’il méritait une appellation différente des autres. C’est-à-dire son vrai prénom. C’était un privilège énorme. « Je pense que je ferais un bon professeur. Bon, j’aime pas les trois quarts des élèves de Poudlard, surtout les Serpentard, et les Serdaigle, et la moitié des Gryffondor et les Poufsouffle qui ne méritent pas d’être Poufsouffle mais ceux que j’aime bien je veux bien leur faire cours. J’ai assez d’autorité et je pense que je suis assez stable pour faire un cours d’une heure sans perdre le fil. Et tu es la preuve vivante qu’il n’y a pas besoin de dormir la nuit pour faire cours, alors ça se trouve je pourrais arrêter d’être bibliothécaire. J’aimerais ton avis sur la question. »
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



strange is relative. (oli-will) Empty
MessageSujet: Re: strange is relative. (oli-will)   strange is relative. (oli-will) EmptyVen 18 Mai - 9:08

strange is relative. (oli-will) Tumblr_lxraqgD3NZ1qanpzp
Entre Oli et William, toute notion de normalité était révolue depuis longtemps.

Il y eu un gros blanc qui suivit la requête de William, à savoir que Oli lui donne une bouteille d'alcool à boire (non non, à manger, ahahah.). Ce qu'il finit par comprendre apparemment car il se leva et marcha lentement jusqu'à son bureau. Il fouilla quelques instants avant de sortir, victorieux, une bouteille remplie d'un liquide transparent des dessous du bureau. À première vue, c'était de la vodka. William attrapa la bouteille que lui lançait son ami avant de perdre son sourire. C'était de l'eau ! « Tricheur » ronchonna-t-il en la lui renvoyant.
Oli finit par sortir une belle bouteille de whisky qu'il apporta à Edward. « J’avais préparé ta visite. » dit-il, comme si Will ne s'en doutait pas. Oli ne buvait jamais d'alcool, c'était bien connu. Alors qu'il lui tendait la bouteille et que la main de Will s'était presque refermée sur cette dernière, les yeux avidement fixés sur le liquide qu'elle contenait, Oli enleva son bras d'un air cynique. « Je devrais veiller sur toi, donc ne pas te donner à boire maintenant. C’est mal. » Will le fixa longuement. Puis, il réagit. « C'est pas juuuuste ! » protesta-t-il même s'il savait que seul son regard de la mort qui tue pouvait faire fléchir Morgan. Il le regarda donc avec ce regard qui vous donne la chair de poule, et finalement il eut ce qu'il méritait (ou pas), à savoir le whisky. Il attrapa la bouteille et la regarda longuement, pesant son poids, louchant sur ses vertus si bienfaisantes... « Moi je suis de bonne humeur mais je pense de plus en plus à me débarrasser de ce fauteuil parce que je dors toujours dedans dès que je m’assois. » Mais Oli avait raison. L'alcool allait finir par le ruiner et le détruire complètement. Et il ne voulait pas finir alcoolique non plus. Même si c'était pas trop loin. « Et c’est triste, je veux pas dormir à chaque fois que je m’assois, mais j’adore ce fauteuil mais si je m’endors à chaque fois que je m’assois, c’est horrible, mais je peux pas me débarrasser de mon fauteuil préféré mais t’imagines un jour je dois faire un truc important et je m’assois dans le fauteuil dont je me suis pas débarrassé parce que » William se demandait toujours ce qu'il allait faire, boire ou pas, aussi, comme une solution à son problème et à celui d'Oli qui semblait bien troublé, il lui tendit la bouteille avec charité. Sans y avoir touché. Un exploit si on le connaissait bien. Le pauvre Pouffsoufle hésita une fraction de seconde avant d'accepter ce cadeau. Il but une gorgée et, comme prévu, fit la grimace sous le regard narquois de Blake. « Tu sais que j’aime pas ça, en fait ? Comment tu fais pour boire des trucs comme ça. Je préfère le jus de pomme ou le pudding, mais le pudding ça se boit pas, donc je sais pas si je peux dire que je préfère le pudding à une boisson. » Oli était le gars le plus marrant que William connaissait. Comme d'habitude, le Gryffondor rit rien qu'en entendant Oli penser tout haut. « Je sais que t'aime pas Oli, mais à chaque fois tu bois quand même. T'es bête tu sais ? Mais c'est pour ça que je t'aime bien, t'inquiètes pas. » Il marqua une petite pause. « En fait tu sais que tu as raison ? Je devrais essayer de ne pas boire pendant une ou deux semaines pour voir si je vais bien. Après, j'aviserais pour savoir si j'arrête -ou non- de boire. Mais d'un côté Amb va m'en vouloir et faire exprès de me faire saliver avec son alcool de France là, trop bon mais tellement alcoolisé que tu pourrais même pas en avaler une gorgée. Ah ah. Enfin. » Une autre pause. « Passe moi la bouteille. » Et il but une lonnnnngue gorgée. Les bonnes résolutions, c'était pour plus tard.

Il remarqua alors qu'il était assis bien tranquillement sur une des chaises inconfortables de la bibliothèque et observa en rigolant son meilleur ami chercher un siège. Il regardait son fauteuil préféré comme s'il allait le manger. Chose impossible pour un fauteuil, on est tous d'accord là dessus, pas vrai ? « Les chaises c’est trop dur pour que je m’assois et je t’ai déjà parlé de mon fauteuil. Je vais donc m’asseoir par terre. » Aussitôt dit, aussitôt fait. Morgan s'assit en tailleur par terre, sans même ressentir la honte qu'une personne normale aurait à faire face. Mais, entre Oli et William, toute notion de normalité était révolue depuis longtemps. William profita que le fauteuil était libre pour s'y affaler. « Han, ouais, vas-y, assieds toi par terre. Moi j'aime bien ton fauteuil, et je m'endors même pas dedans. Mais tu sais quoi ? Tu devrais me le donner. Comme ça tu le jette pas, il est bien en sécurité chez moi, je m'occupe de lui et tout et tout, et toi t'as pas d'autre choix que de ne pas t'endormir. Et si un jour tu veux absolument dormir, pas de problème, tu viens squatter et je te prête ton fauteuil. C'est une bonne idée pas vrai ? » proposa Will avec entrain (chose étonnante avec lui, il avait beau sembler faire autre chose, il enregistrait toujours très bien ce qu'on lui disait). C'est vrai que ce fauteuil était vraiment confortable. Will se mit à penser à des soirées entières d'hiver, au coin du feu, assis dans ce fauteuil moelleux, mangeant un de ces délicieux puddings de Noël que savaient si bien préparer les elfes, sirotant un bon rhum...
La voix d'Oli le ramena à la réalité avec une question étrange -du moins pour lui. « Dis moi Will, tu penses que je ferais un bon prof ? » Il regarda son ami avec une expression unique au monde. Comme si il venait de le voir bavarder gaiement avec Cassiopée Cayrel. Ou comme s'il venait de lui demander combien y avait-il de probabilité qu'il croise un jour Merlin l'Enchanteur. Quoique, non, celle là il était capable de la faire. Bref, William regardait Oli avec étonnement tant il le trouvait bien à sa place à la bibliothèque, tant ça l'arrangeais aussi parce qu'il préférait (et de loin) Oli à Grace et que sinon il se mettrait à boycotter la bibliothèque, tant il ne voyait pas du tout ce qu'Oli voulait enseigner, si un jour il devenait prof. Autant de probabilité qu'il ne se mette à parler inca, en fait. « Je pense que je ferais un bon professeur. Bon, j’aime pas les trois quarts des élèves de Poudlard, surtout les Serpentard, et les Serdaigle, et la moitié des Gryffondor et les Poufsouffle qui ne méritent pas d’être Poufsouffle mais ceux que j’aime bien je veux bien leur faire cours. » Will pouffa, mais laissa son ami continuer sa tirade. Il était très sérieux, et c'était ça qui était drôle en fait. « J’ai assez d’autorité et je pense que je suis assez stable pour faire un cours d’une heure sans perdre le fil. Et tu es la preuve vivante qu’il n’y a pas besoin de dormir la nuit pour faire cours, alors ça se trouve je pourrais arrêter d’être bibliothécaire. J’aimerais ton avis sur la question. » Will croisa le regard d'Oli et ne put s'empêcher, cette fois, d'éclater de rire. « Pardon, Oli, pardon... Mais je... hips. » Regard suspicieux en direction de la bouteille de whisky. Bon, ok, il arrêtait de boire. « T'es trop drôle quand tu es sérieux Oli, tu sais ? Le pire c'est que t'es encore plus drôle quand tu l'es pas... » Ed partit dans un fou rire pas possible avant de se reprendre. « Bon ok j'arrête, excuse moi chéri. C'était quoi la question déjà ? Ah oui, ça y est, je me souviens ; Est-ce que tu ferais un bon prof ? Ben je serais tenté de te dire, ça dépend ce que tu enseigne déjà. » Premier point important. Will ne voyait pas DU TOUT Oli enseigner les Potions par exemple. Il était presque sur que ses élève sauraient du souci à se faire... « Ensuite, ça dépend des élèves mais ça tant que tu colle pas trop les futurs mangemorts ça passe, Eros aime bien avoir des élèves à gratiner le soir. » Il grimaça. Les pauvres, quand même. « Mais bon à part ça... Tu serais presque aussi bon que moi. Ahah. Au moins, je serais plus le seul en retard le matin ! » Un coup d'oeil à Oli, qui le regardait sérieusement tout à coup. Ok, il avait fait une gaffe. Où çaaaaa ? Et c'était repartit pour un fou rire.

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



strange is relative. (oli-will) Empty
MessageSujet: Re: strange is relative. (oli-will)   strange is relative. (oli-will) EmptyVen 8 Juin - 5:59

strange is relative. (oli-will) Tumblr_m3hdfss5071r28ise

Les deux hommes faisaient d’étranges compagnons, mais étaient chacun tellement dans leur monde qu’ils ne trouvaient plus rien bizarre. Ainsi, Oli était assis sur le sol de la bibliothèque et Will profitait d’une bouteille d’un liquide bien trop alcoolisé pour être recommandé à un professeur au milieu de la journée. Ils discutaient de tout et de rien, plus souvent de rien. Récemment, Morgan avait émis l’idée de devenir professeur. Après tout, il avait des arguments tout à fait convaincants et c’était sûrement plus amusant qu’avoir son métier actuel. Il pourrait martyriser des élèves. Et en favoriser d’autres, et puis c’était toujours mieux qu’être ‘aide-bibliothécaire’, ce qui n’était pas un grade très valorisant au niveau de tout le monde dans l’école. Les élèves le trouvait complètement inutile, les mangemort en patrouille se moquait de lui parce que c’était un emploi ridicule et les professeur, pour la plupart, ne le considérait même pas comme quelqu’un qui faisait partie de l’administration. Même Grace était plus haut classée dans l’échelle d’importance au niveau de Poudlard. Le plus ironique était qu’Oli lui-même savait qu’il ne servait à rien. Il ne faisait même pas son boulot correctement. Devant l’ancien Poufsouffle toujours pensif, Will était plié en deux. Il fronça les sourcils, un tantinet vexé. « Pardon, Oli, pardon... Mais je... hips. » La bouteille de whisky était probablement responsable de la moitié de l’hilarité du professeur, ce que Morgan trouvait bien triste. Il ne supportait pas l’alcool, et il n’avait jamais apprécié plus qu’une bièraubeurre. C’était un point de la vie de son ami Gryffondor qu’il ne comprenait pas et ne comprendrait jamais. Cette envie d’alcool récurrente. « T'es trop drôle quand tu es sérieux Oli, tu sais ? Le pire c'est que t'es encore plus drôle quand tu l'es pas... » « Mais. Pourquoi. » Il arrivait à Stoker de faire de l’humour, ce qui était exceptionnel et généralement hilarant seulement pour lui, et il ne comprenait donc pas non plus pourquoi il était si drôle quand il parlait sérieusement. Il faisait des réflexions des plus complexes dans son esprit, et dès qu’il les énonçait à voix haute, ça faisait rire les gens. Parfois il souriait pour être poli, mais là il avait plutôt tendance à fixer Blake dans le blanc des yeux jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il fallait qu’il arrête de rire, et le fasse, et réponde quelque chose de cohérent. Son meilleur ami avait enfin compris pourquoi Morgan le dévisageait avec autant de violence, et réussi à se reprendre petit à petit pour lui faire part de ses pensées sur la proposition farfelue d’Oli. « Bon ok j'arrête, excuse-moi chéri. C'était quoi la question déjà ? Ah oui, ça y est, je me souviens ; Est-ce que tu ferais un bon prof ? Ben je serais tenté de te dire, ça dépend ce que tu enseigne déjà. » Morgan n’avait même pas pensé à cette question-là. La défense contre les forces du bien était hors de question, la botanique était ennuyante à souhait et le truc le plus inutile au monde, les potions nécessitait des talents en potions et une concentration impossible à avoir pour le Poufsouffle. Que restait-il ? La métamorphose, c’était marrant mais il n’osa pas dire à Will que c’était trop peu inutile et aléatoire pour être enseignable. Que restait-il ? Les créatures ? Non, il devrait se confronter, potentiellement, à des créatures. Ce qui était bien fâcheux. Oli soupira, écoutant Blake continuer. « Ensuite, ça dépend des élèves mais ça tant que tu colles pas trop les futurs mangemorts ça passe, Eros aime bien avoir des élèves à gratiner le soir. » Oli eut un petit sourire. Eros n’était pas si méchant. Enfin, un peu, quand même, mais pas trop. Pas avec lui tout du moins, alors ça allait. « Mais bon à part ça... Tu serais presque aussi bon que moi. Ahah. Au moins, je serais plus le seul en retard le matin ! » Morgan lança un petit regard méchant à son ami qui se remettait à rire.

L’aide bibliothécaire continua sa réflexion, et la continua à voix haute. Il se releva du sol, et resta un instant debout. « Le sol me fait mal. » Après quelques minutes silencieuses debout, observant le professeur enchainer les gorgées de whisky. « Mais voilà là, j’ai mal debout aussi. C’est nul ma vie. » En s’asseyant sur son fauteuil, il prit la bouteille de l’homme en face de lui et lui arracha violemment des mains. « ça suffit maintenant. » Will fit la moue, mais Oli ne lui rendit pas son bien. « Si je dois enseigner les créatures magiques, faudra que je vois des créatures, hein ? » Au rire de Blake, Oli se rendit compte que la réponse était oui. « L’astronomie et la divination c’est pour les filles, donc non. » Stoker leva les bras au-dessus de sa tête et les reposa violemment sur les accoudoirs de son fauteuil. Le bruit fit sursauter William. Oli sourit. Ça marchait à chaque fois. « Sinon je peux inventer une matière. » Pensif, Morgan réfléchit à comment il allait tourner la fin de sa phrase. « Faire une liste dans la Grande Salle, et faire des cours particuliers dans les cachots. Tu m’aides à trouver une matière ? Et je volerais des sous aux professeurs méchants avec moi, et je serais riche et après je contrôlerais le monde et j’ordonnerais à des gens de tuer toutes les araignées de la planète, et de supprimer les gens avec les cheveux blonds parce que la plupart du temps c’est eux qui m’énervent. » Observant le visage de William qu’il n’arrivait pas à déchiffrer, le mangemort se mordit la lèvre. Il avait une lueur amusée dans les yeux, et comprenait que son ami se retenait aussi de rire. Peut-être pour ne pas le vexer, bien que Stoker fût au-dessus de tout ça. « Tu penses que je pourrais aussi empêcher les gens d’appeler leurs enfants Vanessa ? ça serait bien. Plus de Vanessa. » Dire le nom de sa bien-aimée deux fois dans la même minute le fit perdre le fil de ce qui était en train de se passer dans la bibliothèque. Il regardait un point au-dessus du professeur en face de lui, par la fenêtre. Il repensait à Vanessa, à ses cheveux, à son sourire aussi. Malgré sa volonté d’écouter ce que son ami lui disait, et d’entretenir une conversation, il entendait simplement. Toute sa volonté s’était envolée, et il était dans ses pensées les plus profondes. Quelques bribes de phrases atteignaient ses oreilles, cependant. Oli détourna les yeux de la fenêtre et fixa l’homme en face de lui. Il vit qu’il fronçait les sourcils, et qu’il ne parlait plus, et Morgan savait qu’il attendait une réponse ou un signe de vie. Le jeune homme ferma les yeux, chassa ses souvenirs et quand il les rouvrit, il regardait William avec un petit sourire triste. Il attrapa la bouteille d’alcool, la porta a ses lèvres, bu une gorgée, toussa, recracha tout, se leva et parti en courant jusqu’à son bureau pour trouver de l’eau. Revenant en soupirant, il s’assit sur le fauteuil. « J’y arriverais jamais, c’est fou ça. » Blake lui fit un petit sourire. « Je sais pas comment tu fais. J’imagine que ça doit être utile pourtant, mais moi j’y arrive pas. Ca fait oublier des trucs l’alcool ? Parce que moi j’aimerais oublier des trucs. J’oublie jamais ce qu’il faut. »
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



strange is relative. (oli-will) Empty
MessageSujet: Re: strange is relative. (oli-will)   strange is relative. (oli-will) EmptyDim 17 Juin - 6:15

strange is relative. (oli-will) Tumblr_m5mh2nkRtl1qlsy2ho1_500

Oli ne rit pas à la dernière blague de Will, lequel resta mort de rire à l'annonce des pensées de son copain : « Le sol me fait mal. » Oli se leva. Will le regarda, tentant de ne pas rire. Il but. But. But. Et puis, soudain : « Mais voilà là, j’ai mal debout aussi. C’est nul ma vie. » Edward se mit à rire. Mais il n'aurait peut-être pas dû en fait, parce qu'en s'asseyant, Oli lui prit sa bouteille d'un geste violent. « ça suffit maintenant. » « Maiiiis ! » Cette fois-ci, évidemment, ça ne marcha pas. Oli préféra changer de sujet, et clore ce dernier sous les yeux tristes de William qui se leva et se rabattit sur une bouteille d'eau, juste pour avoir quelque chose à faire boire. « Si je dois enseigner les créatures magiques, faudra que je vois des créatures, hein ? » Alors là... Will ne put s'empêcher de rire. Oli lui lança un coup d'oeil et en déduit que la réponse était positive. « L’astronomie et la divination c’est pour les filles, donc non. » Sans doute de son point de vue. Will réfléchit quelques secondes et se dit qu'il n'avait jamais vu un prof de divination et d'astrono... Astronomie. Gillian. Il se mit à penser dans le vide. Soudain, un claquement le fit sursauter. Il jeta un regard effaré à Oli, qui venait d'abattre ses bras sur les accoudoirs du fauteuil. Il grimaça et lui tira la langue. « Sinon je peux inventer une matière. » Pas bête, mais serait-elle acceptée ? « Faire une liste dans la Grande Salle, et faire des cours particuliers dans les cachots. Tu m’aides à trouver une matière ? Et je volerais des sous aux professeurs méchants avec moi, et je serais riche et après je contrôlerais le monde et j’ordonnerais à des gens de tuer toutes les araignées de la planète, et de supprimer les gens avec les cheveux blonds parce que la plupart du temps c’est eux qui m’énervent. » Euh... Will hocha la tête avec un grand sourire. Il se forçait pour ne pas éclater de rire. Oli était DINGUE. Mais bon, lui aussi pouvait l'être, parfois. Souvent. Tout le temps, en fait. « Tu penses que je pourrais aussi empêcher les gens d’appeler leurs enfants Vanessa ? ça serait bien. Plus de Vanessa. » Dans le silence qui suivit, Blake comprit que son ami venait de faire une grosse erreur : parler de Vanessa. Pour combler le silence trop vide, Blake se remit à parler, sachant pertinemment que Oli ne l'écoutait pas. Puis, il arrêt soudain de parler. Oli le fixa d'un air perdu. Il ferma les yeux, semblant chasser de son esprit quelques pensées désagréables, et il lança à Will un sourire triste. Ce dernier sourit tristement aussi, car il n'aimait pas le Oli triste, le Oli qui pensait à sa Vanessa perdue à jamais. Non, ça lui faisait ma au cœur et ça lui rappelait trop... L.

Stoker attrapa la bouteille d'alcool qu'il avait gardée et en but une gorgée, avant de la recracher et de courir chercher de l'eau. Il revint, et avec un soupir se rassit. « J’y arriverais jamais, c’est fou ça. » Blake ne savait de quoi il parlait. Boire de l'alcool ou ne plus penser à Vanessa ? Un sourire s'étala sur son visage, un sourire désolé. Sincère. « Je sais pas comment tu fais. J’imagine que ça doit être utile pourtant, mais moi j’y arrive pas. Ca fait oublier des trucs l’alcool ? Parce que moi j’aimerais oublier des trucs. J’oublie jamais ce qu’il faut. » Il semblait maintenant presque désespéré. Blake baissa les yeux. Oli venait de pointer son principal problème. Leur principal problème à tous les deux, en fait. L'oubli. Oublier tout, tout ce qui avait rapport avec elles.

Mais comment y arriver quand il vivait là où il l'avait connue, quand il cotoyait chaque jours des copies de sa Lucy, même une fille qui s'appelait également Lucy ? « C'est impossible d'oublier, Oli. » Sa gorge se noua soudain devant la réalité qu'il présentait toute crue à son ami, la réalité qu'il essayait d'ignorer de son mieux. « J'ai beau faire semblant, c'est toujours là, douloureux, lancinant. » dit-il en mettant la main sur son cœur. « L'alcool ça sert à rien. Juste à croire qu'on a oublié. À croire des choses bêtes, fausses, imbéciles. T'as raison de pas boire Oli, sérieux. » Il fit une pause, regardant l'ancien Poufsouffle dans les yeux. « On n'oublie jamais ce qu'il faut, tu sais. » Ses yeux. Ses cheveux. Son parfum. Son sourire. Le son de sa voix. Ses lèvres douces. Son rire. Sa démarche. Ses vêtements. Soudain, Will se leva violemment, et fit tomber de colère la bouteille d'eau qui se brisa au sol. Il la répara d'un coup de baguette, et tourna le dos à Oli, se tenant à l'étagère. Il ne pouvait plus penser à elle. Maintenant, ses souvenirs étaient trop flous, trop imprécis. « J'ai tout brûlé, tu sais. Tout ce qui me rattachait à elle. Sauf un carnet. Et Poudlard. Je peux pas brûler Poudlard. » Il ferma les yeux un instant. Maintenant ses pensées étaient mélangées, désordonnées. Il pensait à Gillian, aussi. Gill. Lucy. Gill. Il plongea la main dans sa veste et en sortit le carnet à la couverture en cuir, avec les mots écrits de sa main à l'encre carmin : « À mon tendre amour » Blake le tendit à Oli, se retournant. « J'ai l'impression que tu as mieux réussis à t'en sortir que moi, tu sais. » Il força le Poufsouffle à prendre le carnet, et à lire les quatre premiers mots. « Les journaux intimes, c'est pour les filles, pas vrai ? » dit-il en guise d'explication au regard étonné de son ami. Et puis il sourit. Oli le regardait d'une expression indéchiffrable. « On a tous un moyen pour tenter d'oublier -l'alcool pour ma part- et un moyen de nous faire du mal -ce carnet. C'est quoi, toi ? » Il se rassit dans le fauteuil et but une gorgée d'eau glacée. Grimaçant, il attendit les réponses d'Oli. Ca faisait mal d'en parler, mais c'était soulageant de voir qu'ils avaient quelque chose de si peu commun en commun.
Stoker avait eu une vie étrange, bizarre, qui avait laissé des séquelles sur sa façon de vivre et de voir les choses. Il avait perdu Vanessa, son amour. Blake, c'était pareil. Et finalement, les deux s'étaient entendus du premier coup, sans savoir qu'ils étaient plus semblables qu'à première vue. Bien sur, quand ils avaient découvert leur similitudes troublantes, cela avait renforcé leur amitié.
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



strange is relative. (oli-will) Empty
MessageSujet: Re: strange is relative. (oli-will)   strange is relative. (oli-will) EmptyJeu 16 Aoû - 3:40

strange is relative. (oli-will) Tumblr_m8dby7RQWi1ruzxt1o1_500

« C'est impossible d'oublier, Oli. » Oh. Morgan n’attendait pas particulièrement cette réponse, mais savait que Will ne lui aurait pas menti sur un truc comme ça. Ce n’était pas son genre, et il savait ce que ça faisait. Il ne lui dirait pas n’importe quoi. Et puis peut-être que le bibliothécaire avait besoin d’entendre ça, il avait besoin qu’on lui dise de vivre avec au lieu de devenir définitivement fou et de faire comme si rien n’était arrivé. Il avait besoin qu’on lui dise que c’était sa faute, mais que c’était passé. Que c’était fini, qu’il n’y avait plus rien à faire, peut-être que ça n’irait pas mieux mais que c’était comme ça. Le mangemort hocha lentement la tête, déçu. « J'ai beau faire semblant, c'est toujours là, douloureux, lancinant. » Le brun leva les yeux vers son meilleur ami. Il savait ce que ça faisait, et il en était peiné pour lui. Il ne souhaitait à personne une douleur pareille. Il savait être méchant, mais ça, il voulait simplement que ça disparaisse. Que ça n’arrive à personne sur cette planète. « L'alcool ça sert à rien. Juste à croire qu'on a oublié. À croire des choses bêtes, fausses, imbéciles. T'as raison de pas boire Oli, sérieux. » Le Poufsouffle fit un petit sourire ironique au garçon. Pourtant, Blake semblait vivre très bien le fait de boire. C’était ridicule. Ils se voyaient tous deux en reflet, et avaient tous les deux l’impression que l’autre allait mieux. C’était aussi un brin égoïste. Oli ne s’en rendait pas compte, mais il ramenait constamment la douleur sur lui et était incapable de vivre sans. C’était comme un compagnon. Il était toujours le plus triste. Le plus malheureux. Le plus taré. Le plus. « Toute façon j’y arrive même pas. Même pas à ça. » Morgan finit par hausser les épaules. Tant pis. Une chose de plus à rajouter à la liste de je peux pas.

« On n'oublie jamais ce qu'il faut, tu sais. » « Je sais. » Stoker avait oublié pas mal de choses, mais pas les bonnes. Sinon c’était trop beau. Il se souvenait de tous les bons souvenirs, et une image nette précise et juste du sort de couleur verte. Du coup, à chaque fois que quelque chose lui rappelait Vanessa, il entendait sa propre voix et était incapable de la retenir. Chaque beau souvenir était entaché d’un plus triste, d’une mort froide et injuste. Will se leva soudainement et brisa en mille morceaux la bouteille d’eau sur le sol. Elle fut réparée en deux temps trois mouvements, mais le professeur ne se rassit pas. Il tournait le dos à Oli, qui lui ne savait plus vraiment quoi faire. Il aurait bien aimé consoler Will, mais il savait que c’était inutile et qu’il n’y arriverait de toute façon pas. « J'ai tout brûlé, tu sais. Tout ce qui me rattachait à elle. Sauf un carnet. Et Poudlard. Je peux pas brûler Poudlard. » Stoker réfléchit un instant. Peut-être qu’à deux, ils pourraient rassembler suffisamment de force et brûler l’école. Ce n’était pas une théorie très saine et c’était même complètement stupide, mais au point où ils en étaient. Morgan se souvint du collier qu’il avait offert à Vanessa. Une boule rouge qui tournait autour d’un genre d’anneau, avec au cœur de la boule, un éclat rouge lumineux qui semblait en mouvement. Elle adorait ce collier. Ça lui rappelait qu’elle était gryffondor. Le jour où elle l’avait reçu, elle ne l’avait plus quitté. Elle l’avait emmené en France avec elle, elle l’avait le jour de son mariage. Elle avait le jour de sa mort, et Oli avait hésité à le récupérer. Finalement, il l’avait fait, et était incapable de s’en séparer. C’était une chose qu’il emmenait partout dans sa poche, toujours sur lui. Le perdre n’était même pas une option. Mais il n’allait pas le brûler ou l’abandonner. C’était impensable.

Le Gryffondor finit par se retourner, tendant ce qui semblait être un livre à Oli. Morgan regarda l’homme, fronçant les sourcils. « J'ai l'impression que tu as mieux réussis à t'en sortir que moi, tu sais. » Voyant que c’était important pour Will, Stocker attrapa ce qui lui tendait son ami et l’ouvrit. C’était un carnet, où était écrit à mon tendre amour sur les premières pages. « Les journaux intimes, c'est pour les filles, pas vrai ? » Le sourire du professeur rendit encore plus triste Oli. Il ne savait pas quoi répondre, ni quoi dire. Il ne servait à rien de dire qu’il comprenait. C’était inutile. « On a tous un moyen pour tenter d'oublier -l'alcool pour ma part- et un moyen de nous faire du mal -ce carnet. C'est quoi, toi ? » Voyant que son ami se rasseyait, Oli s’enfonça un peu plus dans sa chaise. C’était son tour de parler. Son tour de répondre. En lâchant un long soupir, Morgan sortit de sa poche intérieure le collier, le tenant par la chaîne, la boule à hauteur de ses yeux. « C’est moi qui lui avait offert. Et je l’ai récupéré, je sais pas pourquoi, j’aurais pas dû. » N’arrivant pas à détacher les yeux du collier, il finit par se forcer à le tendre à Will, qui l’attrapa. « C’était stupide, je savais que ça me ferait du mal. Je savais que je l’aurais tout le temps sur moi. Le pire c’est que tous les cadeaux qu’elle a pu me faire, je les aie plus. Ils ont tous subis le temps ou mon ex-femme. Et le seul truc qu’il me reste d’elle, c’est ce que moi je lui ai donné. L’ironie du sort, sans doute. » Cherchant la deuxième réponse à la question de Blake, son moyen d’oublier, il se rendit progressivement compte qu’il n’en n’avait pas vraiment. Qu’il n’avait jamais vraiment persisté à oublier. « Mais tu sais je me dis c’est qu’on y met pas du nôtre aussi. Si on avait vraiment envie d’oublier, peut-être qu’on y arriverait. Tu sais, pas oublier juste les mauvais souvenirs. Le moyen c’est peut-être d’oublier la totalité. De faire comme si rien n’était jamais arrivé. Je sais pas si c’est possible. » Réfléchissant à tout ce que ça impliquerait, Oli se posa la question. Est-ce qu’il préfèrerait ça ? « Tu sais. J’ai discuté avec quelqu’un récemment et. Je me demandais si c’était possible, aussi, de partir et de pas revenir. De recommencer à zéro, tu vois ce que je veux dire ? Tu penses que ça serait utile ? T’es plus vieux que moi, t’as jamais essayé de faire ça ? J’ai bien essayé de lui faire comprendre que c’était pas aussi facile, mais apparemment, ça peut marcher alors autant essayer. »

Morgan récupéra le collier que lui tendait Will et considéra un peu l’idée qu’il avait eu plus tôt. « Tu préfères continuer à vivre comme ça ou… décider de tout oublier jusqu’à l’existence même de Lucy ? Tu ferais quoi toi, si on te proposait ? »
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



strange is relative. (oli-will) Empty
MessageSujet: Re: strange is relative. (oli-will)   strange is relative. (oli-will) EmptyDim 2 Sep - 8:59

Oli lâcha un long et profond soupir. Les deux amis en étaient arrivé à un sujet commun mais douloureux : la perte de l'amour de leurs vies. Oli plongea la main dans sa poche, et en sortit un collier. Sur la chaîne était passée une petite boule... « C’est moi qui lui avait offert. Et je l’ai récupéré, je sais pas pourquoi, j’aurais pas dû. » Ses yeux ne quittaient pas le pendentif. Il le regarda longuement pendant quelques minutes, puis finit par le donner à Will. Dans la paume de ce dernier, la petite boule se réchauffa vite, et il se mit à la faire rouler sur sa main. Hypnotisé lui aussi par ce pendentif, il continua quand même à écouter attentivement son ami. « C’était stupide, je savais que ça me ferait du mal. Je savais que je l’aurais tout le temps sur moi. Le pire c’est que tous les cadeaux qu’elle a pu me faire, je les aie plus. Ils ont tous subis le temps ou mon ex-femme. Et le seul truc qu’il me reste d’elle, c’est ce que moi je lui ai donné. L’ironie du sort, sans doute. » C'était quelque chose d'horrible, ça. Will avait du mal à imaginer ce que devait ressentir Oli. Mais il s'en doutait quand même. D'un certain point de vue, lui avait de la chance car il avait un cadeau de Lucy. Oli n'avait qu'un cadeau qu'il avait offert à Vanessa. En soi ; moins que rien. Bien qu'elle eut porté ce collier, Will savait que ce n'était pas pareil. Et, évidemment, il devait y avoir la culpabilité de ne pas avoir pu garder un de ses cadeaux... De ne pas avoir su, réussi à en garder au moins un.
« Mais tu sais je me dis c’est qu’on y met pas du nôtre aussi. Si on avait vraiment envie d’oublier, peut-être qu’on y arriverait. Tu sais, pas oublier juste les mauvais souvenirs. Le moyen c’est peut-être d’oublier la totalité. De faire comme si rien n’était jamais arrivé. Je sais pas si c’est possible. » Reprenant dans sa tête la phrase mot par mot, Will mit un certain temps à intégrer ce que voulait dire Oli. Il regarda son ami, tentant de se faire à cette idée dure et radicale, mais peut-être possible. Plausible. Il n'était pas sur de le vouloir. D'un côté, s'il oubliait tout, il faisait une croix sur les meilleurs moments de sa vie. Même en devant faire face à d'horribles souvenirs, il pensait préférer en garder de bons, de vraiment bons souvenirs. « Je ne sais pas. » répéta Will, pensif. « Peut-être. Je ne suis pas sûr. » « Tu sais. J’ai discuté avec quelqu’un récemment et. Je me demandais si c’était possible, aussi, de partir et de pas revenir. De recommencer à zéro, tu vois ce que je veux dire ? Tu penses que ça serait utile ? T’es plus vieux que moi, t’as jamais essayé de faire ça ? J’ai bien essayé de lui faire comprendre que c’était pas aussi facile, mais apparemment, ça peut marcher alors autant essayer. » Will sourit malgré lui. « C'est dur. Il faut être courageux pour faire ça. Enfin, je ne sais pas ce qu'il faut avoir, mais c'est dur. » Il soupira. « J'ai essayé. Tu sais, après la mort de Lucy. Je suis parti. Plusieurs années, j'ai découvert plein de pays, fait le tour du monde, rencontré plein de gens. Mais c'était trop dur. À chaque arrêt, je rencontrait des personnes si gentilles, si merveilleuses, que je ne pouvais supporter de me lier à elles. Parce que je savais que, un jour ou l'autre, je devrais revenir. Et, tu vois, je suis revenu. En partant, au départ, je ne pensais pas partir pour toujours, puis j'ai décidé cela. Mais je n'ai pas pu me tenir à cette promesse. Malgré tout ce qui me répugnait en Angleterre- mon père, mon frère, et toutes ces histoires... Et pourtant, peut-être qu'en recommençant tout à zéro- je veux dire, vraiment à zéro-, peut-être que j'aurais été heureux. Si j'avais tout oublié, cette nuit-là, à New York... Si je n'étais pas parti. Après quelques temps passés à vivre avec Gill, j'ai compris que je commençait à aller mieux. À oublier justement. Et je crois que ça m'a fait peur. Je ne devais pas être prêt. Je ne sais même pas si je le suis maintenant. Mais j'ai eu peur, et je suis parti, sans laisser d'adresse ni rien, parce que je me suis rendu compte que je me sentais bien avec Gillian, que je tombait amoureux, et que j'allais mieux. Et je pensais ne pas le mériter. Ou alors, je trouvais que j'étais infidèle à Lucy. Je ne sais pas ce qui c'est passé, mais soudain je me suis haït et j'ai décidé de tout laisser tomber. Et j'ai fini par rentrer en Angleterre, on m'a donné ce poste, voilà. Je pense que j'aurais été dix fois plus heureux à New York, mais je n'étais pas prêt à ce moment-là. » Will fit une pause. Oli connaissait toute l'histoire de Gill, Will la lui avait déjà racontée. La boule qu'il tripotait nerveusement lui échappa des doigts. Après l'avoir ramassée, il la tendit à Oli qui la prit de nouveau. « Tu préfères continuer à vivre comme ça ou… décider de tout oublier jusqu’à l’existence même de Lucy ? Tu ferais quoi toi, si on te proposait ? » questionna Oli. Will ne dit rien pendant un instant, réfléchissant un peu. Mais il connaissait sa réponse. « Peut-être qu'un jour... » Il essaya de réunir ses pensées en un bloc compact et solide, une pensée unique et véritable. « Peut-être qu'un jour, je serais prêt. Peut-être que je vais me rendre compte que j'ai gâché ma vie et que je vais me réveiller, et vivre comme si de rien n'était. Mais je saurais que j'ai surmonté la mort de l'amour de ma vie, et si je retombe amoureux, je saurais malgré mon amour que j'en ai aimé une autre, peut-être plus fort, peut-être moins fort, mais je garderais ce souvenir comme... Comme une preuve de je-ne-sais-quoi, comme un talisman qui me protégerai... » Il regarda Oli droit dans les yeux. « En recommençant tout à zéro, tu perds tout. Tout ce que tu as vécu, tu le perd, et je pense que c'est impossible de vivre sans ses souvenirs puisque c'est grâce à eux que tu es ce que tu es maintenant... Que ce soient de bons ou de mauvais souvenirs, que tu sois une bonne ou une mauvaise personne, si tu oublie tout ce qui s'est passé dans ta vie, tu perds ta base, ce sur quoi tu t'es construit, ce qui a forgé ton caractère, ce qui fait que tu aimes ça et n'aimes pas ça. » Il se stoppa quelques secondes, puis reprit, calmement, posément, mais fermement. « Si on me proposait, je refuserais. Parce que je préfère rester moi même et accepter ce que j'ai vécu, surmonter la vie, que faire preuve de lâcheté et vouloir tout refaire pour avoir une vie parfaite et décider ce que je garde en mémoire. Je pense que je ne pourrais pas vivre en me disant que j'ai choisi la facilité. En me disant que j'ai oublié mon adolescence parce qu'elle était triste. Imagine qu'on décide de vivre avec seulement les bons moments de notre vie. Comment on fait pour savoir ce qu'est la tristesse ? On ne sait pas. Et du coup, on ne peux pas ressentir la compassion envers ceux qui souffrent parce que nous-mêmes ne savons pas ce que ça fait. Je ne veux pas m'abaisser à ce niveau. Je ne veux pas devenir un monstre qui manipule sa vie pour qu'elle soit parfaite. Entre être un monstre qui vit dans l'horreur du passé et un monstre qui vit dans le mensonge, je préfère le passé. » Il souffla un peu. « Je sais pas si t'as compris, c'est pas bien clair dans mon esprit en fait. » Il le laissa réfléchir un peu, puis retourna la question : « Et toi Oli ? Tu ferais quoi si tu avais le choix ? »

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



strange is relative. (oli-will) Empty
MessageSujet: Re: strange is relative. (oli-will)   strange is relative. (oli-will) EmptyJeu 20 Sep - 8:01

strange is relative. (oli-will) Tumblr_lqr4m84uQY1qlknxjo1_500

Oli n’avait pas voulu monter que c’était aussi important, mais les paroles de Louis étaient bien restées ancrées dans son esprit depuis la dernière fois qu’il lui avait parlé. Il avait failli mourir de son plein gré, puis failli se faire tuer par un Poufsouffle en colère, puis manqué de l’assassiner, et finalement le bibliothécaire était plus ou moins convaincus qu’ils étaient en bon termes. Amis, il ne savait pas, mais ils s’entendaient bien. Ils ne voulaient plus s’entretuer, et le mangemort avait maintes fois eu envie de lui reparler. Il doutait ceci dit que ce soit réciproque, le sixième année n’étant pas forcément volontaire pour avoir à faire une deuxième fois avec les crises de conscience de Stoker et son caractère de merde. Morgan savait que c’était n’importe quoi, mais toute sa volonté de faire des efforts disparaissaient petit à petit, même si le Weasley lui avait presque donné l’envie de reprendre toute sa vie en main. De faire au mieux, de trouver un autre endroit et de recommencer pour que tout aille mieux. Il en avait presque vraiment envie, mais doutait de son propre courage. Et c’était une expérience dont il ne pourrait pas revenir en arrière une fois qu’il l’avait enclenché, alors ça méritait un peu plus de réflexion. Peut-être qu’il pourrait en faire part à Will, de son idée, et de sa volonté de partir à zéro. Mais avant, il lui avait donné son avis histoire qu’il ne soit pas trop surpris de sa requête surprenante. « C'est dur. Il faut être courageux pour faire ça. Enfin, je ne sais pas ce qu'il faut avoir, mais c'est dur. » Oli fit la grimace. Il était peut-être plein de choses mais courageux non, il ne l’était pas particulièrement. Déterminé, oui, mais ça venait après le courage. Et ce n’était pas particulièrement un trait de caractère qu’il avait démontré ses dernières années, à part pour s’auto détruire lentement, mais il savait qu’au fond de lui il était quelqu’un de très buté, et qui finissait toujours ce qu’il avait commencé. Qualité qu’il n’avait pas utilisée à bien dans sa jeunesse. Etait-il trop tard restait une majeure question. Ecoutant attentivement le professeur, qui racontait son essai vain de recommencer à zéro, comprenant que c’était une genre de rediffusion d’un programme qu’il n’avait pas envie d’entendre. Le brun pensa un instant à ce qu’aurait été sa vie s’il avait décidé plus tôt de recommencer. Il n’avait jamais été avec Vanessa, et n’aurait donc jamais eu l’impression d’être infidèle. Ce qui était d’un côté positif, et d’un autre côté triste. Il aurait bien aimé avoir la chance d’être infidèle. Enfin s’il avait eu l’occasion, il ne l’aurait pas été, c’était évident. Peut-être que si, il était tellement un horrible être humain. Se perdant dans ses propres pensées, il n’en sortit qu’en voyant le collier de Vanessa tomber au sol. Il le récupéra dans les mains de son meilleur ami avec un sourire, se reconcentrant sur ce qu’il l’intéressait au début.

« Tu préfères continuer à vivre comme ça ou… décider de tout oublier jusqu’à l’existence même de Lucy ? Tu ferais quoi toi, si on te proposait ? » Le professeur semblait y avoir déjà réfléchi, mais garda un instant le silence, pensif. « Peut-être qu'un jour, je serais prêt. Peut-être que je vais me rendre compte que j'ai gâché ma vie et que je vais me réveiller, et vivre comme si de rien n'était. Mais je saurais que j'ai surmonté la mort de l'amour de ma vie, et si je retombe amoureux, je saurais malgré mon amour que j'en ai aimé une autre, peut-être plus fort, peut-être moins fort, mais je garderais ce souvenir comme... Comme une preuve de je-ne-sais-quoi, comme un talisman qui me protégerai... » Morgan haussa un sourcil. Il comprenait ce que voulait dire Will, mais ne pouvait pas le copier-coller sur sa vie et donc ça l’énervait. Il n’avait aucune envie de se mettre à penser par lui-même, c’était plus que complètement exclu. Et du coup, il était bien emmerdé avec une réponse aussi floue. Cependant, c’était positif pour Will et quelque part il devait être content pour lui. Le Gryffondor continua de parler, regardant l’écossais dans les yeux, un air déterminé brillant dans ses iris. Will semblait presque lui donner un ordre. En recommençant à zéro, tu perds tout. N’était-ce pas ce que Morgan voulait ? ça semblait, aux yeux de Will, être une chose horrible. Pourtant il trouvait que c’était plutôt pas mal. C’était l’occasion d’être n’importe qui. Ou soi-même, tiens, pour changer. L’homme continuait de parler en face de lui, expliquant pour quelles raisons il ne désirait pas recommencer ou qu’on lui donne la possibilité d’oublier jusqu’à l’existence de Lucy, sa femme décédée. Manipuler sa vie est une expression qui marqua un tantinet le bibliothécaire. C’était ce qu’il avait fait une fois, et il n’avait pas d’autres occasions de le faire, mais il savait que ça ne lui avait rien amené de bon. Qu’est-ce qui avait été amené de bon de toute façon ? Rien. Après un court moment de silence qui laissa la possibilité au mangemort de se perdre encore plus dans ses réflexions intérieures, et puis le professeur parla. « Et toi Oli ? Tu ferais quoi si tu avais le choix ? »

Il y eut un long silence, qui dura plusieurs minutes au moins. Will ne le troublait pas, attendant ce qui semblait être patiemment la suite de la proposition de Stoker. Son avis sur la question. L’écossais trouvait ça presque ironique qu’ils discutent d’un truc pareil. Comme un sujet de philosophie, comme une discussion sur un thème qui leur donnait un peu de fil à retordre. Comme un truc classique. C’était presque ridicule. Oli haussa les épaules. Il savait ce qu’il pouvait répondre, mais préférait ne rien dire. Et puis de toute façon, il ne voulait pas en discuter. « Tu sais j’ai fais une connerie la dernière fois. » Levant les yeux vers le Gryffondor, il changea complètement de sujet, radicalement, sans prévenir. Le brun devant lui fronça les sourcils. « J’ai embrassé une fille. » Will eut un début de sourire. « Non. C’est pas bien. C’est une élève. » Silence. Silence qui dure. « J’ai pas besoin d’un rapport des règles, ou d’un avis, ou de quoique ce soit sur la question. Je te le dis parce que j’ai besoin de le dire à quelqu’un et parce que je te dis tout. Mais. Je suis pas comme ça. » Nouveau froncement de sourcil, autant de la part de Morgan que de l’homme assis en face de lui. Le bibliothécaire laissa flotter un silence et finit par s’étirer dans sa chaise, épuisé et avec une furieuse envie de dormir. « Je suis pas un mec. Enfin plus. Qui va embrasser les filles, comme ça, parce que ça me prends. Celle là je l’aime bien. Elle me rappelle Vanessa. Vraiment. Elle me la rappelle trop, et c’est elle qui a commencé. Elle m’a confondu avec son stupide petit copain je sais pas trop comment mais c’est elle qui m’a embrassé et je l’ai rendu, évidemment. Je l’adore. Je lui ai dis que je l’aimais. » Posant son regard sur la boule rouge lumineuse qui brillait dans sa main et jouant avec du bout des doigts, il haussa les épaules. L’air indifférent, alors qu’il ne l’était pas le moins du monde. « Je sais pas pourquoi j’ai fais ça, je sais pas si c’est elle que j’aime. Ou l’image qu’elle me renvoie de Vanessa mais toute façon c’est la même chose. » Un élan de colère fit lever le jeune homme d’un trait. Il s’approcha d’un des rayons et tapa dessus du pied, hors de lui. Il criait presque, mais n’en avait rien à faire. Vraiment rien. N’importe qui pouvait arriver, il s’en tapait. « Je sais pas pourquoi, ça non plus. J’dois avoir un truc. Je sais pas. Mais tu vois, elle me rappelle encore plus Vanessa parce que je l’aurais jamais. Parce que c’est comme avec toute, c’est ridicule, c’est stupide, c’est juste… frustrant. Ma vie est une suite de frustration. C’est d’un ridicule, parfois je me fais pitié. Souvent même. » Se retournant vers Will, faisant un rapide volte face, il le pointa du doigt comme si c’était sa faute, un peu. Comme s’il le prenait à témoin. Le Gryffondor l’énervait. Ça y est tout l’énervait. Son caractère violemment lunatique refaisait surface, ainsi que sa tendance à dédoubler sa personnalité sans même s’en rendre compte. « T’es bien chanceux de pouvoir vivre comme ça hein. Tu me fais tellement chier. Si je pouvais recommencer, ou tout effacer, je le ferais. Vas-y, vis en mode artiste, SOUFFRE sans vouloir un jour penser que tu pourrais recommencer. T’es tellement fort courageux et tout ce qu’il va avec. Ça me dégoûte, en fait. Ça te plait de savoir la tristesse ? Tu voudrais pas manipuler ta vie ? Oh nan, t’es trop bon pour ça. T’es trop génial. T’es trop sage pour faire un truc pareil. Et puis monsieur est même pas vraiment mangemort, t’y crois pas c’est ça ? Ben écoute. T’as qu’à vivre ta vie comme tu veux. Je suis pas là pour te donner mon avis toute façon. Je sais même pas pourquoi je suis là. Tu sais quoi ? » Il y eut un silence, un nouveau, nouveau silence. Will regardait son meilleur ami avec les yeux un tantinet écarquillé, sûrement surpris de sa rage soudaine. Oli avait envie de lui cracher au visage que c’était tout bien fait pour lui et qu’il méritait pas Lucy puisque toute façon il avait Gillian maintenant, que s’il savait vivre avec il pourrait au moins par je ne sais quel tour de magie prendre sa peine à lui, prendre sa perte de Vanessa et vivre avec. Et laisser Oli tranquille. Mais le Carl qui était face au professeur actuellement savait aussi que c’était pas juste. Que c’était de la méchanceté purement gratuite, qu’il n’y avait aucun intérêt à ce qu’il lui dise une chose pareille. Non pas qu’il cherche l’intérêt, mais il essayait de se retenir par pur respect.

Avec un soupir, il donna un énième coup dans l’étagère et vit tous les bouquins tomber de l’autre côté dans le désordre. « Bordel. Putain de merde. Connerie de bouquins de merde à la con. » Le bibliothécaire responsable du désastre fit quelques grands pas pour arriver dans l’autre rangée et ramasser les livres. Au lieu de se baisser pour remettre les lourdes encyclopédies en place, il s’assit au sol, s’adossa contre l’étagère et se frappa la tête contre celle-ci au moment d’y poser son dos. Tout à fait volontairement. « Enfin bon, t’as Gillian donc voilà. Laisse tomber. Tu peux même pas comprendre de toute façon, tu l’as eu ta Lucy. Même si c’était éphémère et que t’en as souffert, et tout ça, et tout ça. Tu l’as eu. T’as eu le privilège. Moi tout ce qui me reste c’est un collier et son fils qui se balade dans Poudlard. »
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



strange is relative. (oli-will) Empty
MessageSujet: Re: strange is relative. (oli-will)   strange is relative. (oli-will) EmptySam 6 Oct - 4:22

strange is relative. (oli-will) Tumblr_lxrawfRuWn1qanpzp
Spoiler:
« Tu sais j’ai fais une connerie la dernière fois. » Oli passa du coq à l'âne sans prévenir, mais Will ne dit rien. Il fronça les sourcils, et fit signe à son ami de continuer. « J’ai embrassé une fille. » Will commença à sourire. C'était drôle. Bien. Une bonne chose pour ce pauvre Oli qui n'arrivait pas à se sortir de sa situation étrange et difficile concernant Vanessa. Qui était-ce ? Pourquoi ? Will avait hâte de savoir. Mais Oli coupa net toutes ces questions d'un voix sèche. « Non. C’est pas bien. C’est une élève. » Il n'y a pas d'abonné au numéro que vous demandez. Biiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiip. William ne savait comment réagir. Il resta interdit une bonne minute, son cerveau englué et plutôt inactif. Il était comme sur un disque rayé. Élève élève élève élève élève élève élève élève. Leah. Il se ressaisit, la voix de Stoker le ramenant à la réalité avec aigreur. « J’ai pas besoin d’un rapport des règles, ou d’un avis, ou de quoique ce soit sur la question. Je te le dis parce que j’ai besoin de le dire à quelqu’un et parce que je te dis tout. Mais. Je suis pas comme ça. » Will ouvrit la bouche comme pour dire quelque chose – protester, sans doute, contre les paroles de Morgan. Non, il n'allait pas le réprimander ou quoi que ce soit, non, pas du tout. Mais aucun son ne franchit ses lèvres, et il fronça les sourcils après avoir refermé la bouche. Il était un peu perdu. Perdu entre lui et Oli. Les similitudes entre leurs deux vies étaient si... Envahissantes. Si nombreuses. La même histoire d'amour foireuse, ou presque, la même bizarrerie, en quelque sorte, et maintenant... Le même problème avec une élève. Etait-ce un hasard ? Comment se faisait-il que Oli et Will se soient encore une fois retrouvés dans la même situation – en même temps, qui plus est ? « Je suis pas un mec. Enfin plus. Qui va embrasser les filles, comme ça, parce que ça me prends. Celle là je l’aime bien. Elle me rappelle Vanessa. Vraiment. Elle me la rappelle trop, et c’est elle qui a commencé. Elle m’a confondu avec son stupide petit copain je sais pas trop comment mais c’est elle qui m’a embrassé et je l’ai rendu, évidemment. Je l’adore. Je lui ai dis que je l’aimais. » Peut-être parce que ce que disait Oli le touchait, Will sourit. Pourtant, il n'y avait rien qui devait le faire sourire. C'était mignon, certes. Oli semblait tenir vraiment à cette jeune fille, qui qu'elle soit, et le fait qu'elle lui rappelle Vanessa y était sûrement pour quelque chose, mais la situation dans laquelle il se trouvait n'était pas drôle du tout. Ce n'était pas agréable d'être confronté à une situation qui nous dépasse, où on se demande même pourquoi on a agit de cette façon. « Je sais pas pourquoi j’ai fais ça, je sais pas si c’est elle que j’aime. Ou l’image qu’elle me renvoie de Vanessa mais toute façon c’est la même chose. » Oli sembla plein d'une colère subite. Il se leva d'un bond, et vint donner un coup de pied rageur dans un des rayons de la bibliothèque. Se mettant presque à crier, il continua. « Je sais pas pourquoi, ça non plus. J’dois avoir un truc. Je sais pas. Mais tu vois, elle me rappelle encore plus Vanessa parce que je l’aurais jamais. Parce que c’est comme avec toute, c’est ridicule, c’est stupide, c’est juste… frustrant. Ma vie est une suite de frustration. C’est d’un ridicule, parfois je me fais pitié. Souvent même. » Il fit soudainement volte-face vers Edward, qui regardait son ami plein de compassion et de pitié. Il comprenait parfaitement ce que disait Oli, et se sentait tellement misérable lui-même. Il se sentait si nul par rapport à Oli. Lui avait une lumière dans sa vie -Gill. Oli n'avait plus rien.

« T’es bien chanceux de pouvoir vivre comme ça hein. Tu me fais tellement chier. Si je pouvais recommencer, ou tout effacer, je le ferais. Vas-y, vis en mode artiste, SOUFFRE sans vouloir un jour penser que tu pourrais recommencer. T’es tellement fort courageux et tout ce qu’il va avec. Ça me dégoûte, en fait. Ça te plait de savoir la tristesse ? Tu voudrais pas manipuler ta vie ? Oh nan, t’es trop bon pour ça. T’es trop génial. T’es trop sage pour faire un truc pareil. Et puis monsieur est même pas vraiment mangemort, t’y crois pas c’est ça ? Ben écoute. T’as qu’à vivre ta vie comme tu veux. Je suis pas là pour te donner mon avis toute façon. Je sais même pas pourquoi je suis là. Tu sais quoi ? » Les paroles que Morgan prononça firent l'effet d'une claque à William. Il ne s'était même pas rendu compte que ce qu'il avait dit était si nul et abject. Il regardait Oli, yeux grands ouverts, tellement abasourdi pour répondre. De toute façon, il ne savait quoi répondre. Oli avait raison. Il était vaniteux. Il se vantait de ne pas vouloir recommencer à zéro, parce qu'il voulait faire son super héros. Mais il n'en était pas un. Non.

Oli, comme pour clôturer sa tirade, donna un coup plus fort dans l'étagère qui laissa tout son contenu -en l'occurrence de nombreux livres- tomber de l'autre côté dans un vacarme phénoménal. « Bordel. Putain de merde. Connerie de bouquins de merde à la con. » Oli se dirigea vers la pile désordonnée. Il s'assit par terre, se frappa la tête contre l'étagère et s'adossa à elle. « Enfin bon, t’as Gillian donc voilà. Laisse tomber. Tu peux même pas comprendre de toute façon, tu l’as eu ta Lucy. Même si c’était éphémère et que t’en as souffert, et tout ça, et tout ça. Tu l’as eu. T’as eu le privilège. Moi tout ce qui me reste c’est un collier et son fils qui se balade dans Poudlard. » Will aurait bien voulu démentir. Il aurait tant aimé dire à Oli que ce n'était pas vrai. Mais Oli avait raison. Et il se devait de s'excuser. Parce qu'il faisait son fier, son dur, alors qu'en fait, l'histoire d'Oli était bien plus dure à encaisser que la sienne. Mais le problème, c'est que la colère de son ami fut contagieuse. Sans le vouloir, lui aussi laissa exploser ses sentiments, sa rancoeur de ne pas avancer tant que ça avec Gillian, son désir de se débarrasser de cette gène en présence de Leah, cette frustration constante de ne pas se sentir complètement normal, complètement à sa place. « Tu sais quoi Oli ? T'as raison. » Il se leva aussi, et le fixa d'un air décidé. « Ouais, je suis un connard. Ouais, moi j'ai eu de la chance. J'ai vécu un an avec elle. Ouais, pas toi. Ouais, moi j'ai Gill. Mais mec, j'ai rien demandé ! J'ai rien fait pour ! C'est du pur hasard ! Franchement, tu penses pas que si j'avais pu j'aurais tout fait pour que toi aussi tu aies droit à du bonheur dans ta vie ? » Il fit les cent pas, sa colère grandissant au fur et à mesure. Oli était très lunatique, et il avait le don de refouler sa colère à William. « T'es con, Oli. Tu le sais, ça ? Tu crois que t'es le seul à avoir vécu des trucs horribles dans ta vie ? Tu crois que te positionner en victime ça va t'aider ? Franchement, joues pas à plus bête que tu ne l'es. Tu sais très bien que c'est pas ta faute si t'es tombé amoureux de cette fille. Ca sert à rien de te mettre en rogne pour ça, parce que toi t'as pas de copine et que moi j'en ai une – nan, d'ailleurs, j'en ai même pas, alors ta gueule. » Il se retourna vers Oli, les yeux presque embués de larmes. Il détestait se mettre en colère contre lui. « Avec Gillian, déjà, c'en est au point mort, au cas ou t'aurais pas remarqué. Ca se trouve, elle est mariée. Ca se trouve elle m'aime plus. » Il fit une pause. « Oh et puis merde, ta Camelote, là, tu l'oublies ou quoi ? Elle est là pour toi je te signale. » Silence. Oli ne semblait pas vouloir répondre, ou réagir, aussi il continua. « Et puis d'abord, moi aussi j'ai embrassé une élève, si ça peut te faire plaisir. » Puis il se stoppa net. Tournant la tête lentement, il regarda Oli d'un air implorant. « Putain, Oli, qu'est-ce que je suis con. »


Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



strange is relative. (oli-will) Empty
MessageSujet: Re: strange is relative. (oli-will)   strange is relative. (oli-will) EmptySam 15 Déc - 5:34


the pretty lies, the ugly truth


Oli n’arrivait pas à se décider. S’en voulait-il ou pas ? D’une certaine façon, il ne regrettait pas ce qu’il venait de dire, il l’avait sur le cœur depuis pas mal de temps, et ce n’était pas la première fois qu’il se retenait de balancer ça à Will. Cette fois, il l’avait fait. Et en même temps, c’était de la méchanceté mal placée, gratuite quasiment, puisqu’il n’avait rien fait pour mériter ça. Il n’avait pas voulu blesser Morgan il en était persuadé, et c’était légitime qu’il se confie à son meilleur ami de cette façon. Ils étaient tous les deux malheureux, c’était un fait, et il était inutile d’en rajouter. Et de toute façon, Stoker le savait : il allait se sentir coupable 3 mois après. Il ne pouvait pas s’en foutre quand il s’agissait de quelqu’un qu’il aimait. Et en l’occurrence, il aimait beaucoup Will. Et il avait été méchant. Vraiment, sa journée était merdique. Si seulement la méchanceté et les répliques grinçantes avaient portées sur un autre sujet, peut-être que le silence éloquent qui avait suivi n’aurait pas été aussi gênant, aussi douloureux, et aussi long. Oli avait l’impression qu’ils n’avaient pas échangés un mot depuis une éternité. Il était assis par terre, sentant avec tristesse la colère retomber. Il était beaucoup plus vulnérable que quelques minutes plus tôt, où battre Will avec ses poings n’aurait pas posé un seul problème. Là, il voulait juste creuser un trou et s’enterrer sous terre jusqu’à ce que ça parte. Revenir en arrière pour ne pas dire faire subir au professeur la douleur de ce qu’il lui avait envoyé à la figure. L’homme, ceci dit, malgré son air glacial, semblait plus ou moins se contenir – pour le moment. L’écossais se téléportait à sa place, et se disait qu’il serait sûrement parti en courant sans rien rajouter. Mais Blake n’était pas comme ça. « Tu sais quoi Oli ? T'as raison. » Oli tourna les yeux vers son ami qui venait de se lever en s’approchant. Il ne voulait pas avoir raison. Il voulait juste s’excuser et parler d’autre chose. Eviter le conflit, éviter le conflit. C’était sa devise et il était incapable de l’appliquer à lui-même la plupart du temps. L’impulsivité devait être un de ses grands défauts. Parmi de nombreux autres. « Ouais, je suis un connard. Ouais, moi j'ai eu de la chance. J'ai vécu un an avec elle. Ouais, pas toi. Ouais, moi j'ai Gill. Mais mec, j'ai rien demandé ! J'ai rien fait pour ! C'est du pur hasard ! Franchement, tu penses pas que si j'avais pu j'aurais tout fait pour que toi aussi tu aies droit à du bonheur dans ta vie ? »

Morgan déglutit difficilement. Il ne savait pas quoi dire et n’en avait plus envie de toute façon. Il ne se doutait pas que Will aurait une réaction aussi virulente, même si elle était plus que légitime. Une fois de plus, le bibliothécaire changeait d’humeur comme une girouette et sentait que le bouillonnement dans ses veines revenait. Quoi, le Rouge allait maintenant se vanter d’avoir vécu un an avec sa bien-aimée en sous-entendant EN PLUS qu’il n’y avait eu aucun moment important de bonheur dans sa vie à lui ? La vérité comme une grosse claque. Will faisait les cent pas, tournant en rond devant les yeux du bibliothécaire qui se ratatinait contre l’étagère de livres, comme si ça changerait quelque chose à la situation. Bonjour, je vous présente Oli Morgan Stoker, et il n’a jamais su gérer une seule situation de toute sa vie. « T'es con, Oli. Tu le sais, ça ? Tu crois que t'es le seul à avoir vécu des trucs horribles dans ta vie ? Tu crois que te positionner en victime ça va t'aider ? Franchement, joues pas à plus bête que tu ne l'es. Tu sais très bien que c'est pas ta faute si t'es tombé amoureux de cette fille. Ca sert à rien de te mettre en rogne pour ça, parce que toi t'as pas de copine et que moi j'en ai une – nan, d'ailleurs, j'en ai même pas, alors ta gueule. » Le mangemort baissa la tête, honteux. Oui, il était con, ça faisait déjà deux fois qu’on lui disait en très peu de temps, et il s’était déjà convaincu lui-même de l’être il y avait longtemps de ça. Pas besoin qu’on lui rappelle. Et il savait aussi que tout n’était pas de sa faute. Mais si Isaac était orphelin de mère, ça par contre, c’était lui et seulement lui. Et personne ne pourrait le rassurer de ça, que ce soit Camelote, Will, Ariel ou même Voldemort ça changerait rien. Will avait les larmes aux yeux. Et ceux du jeune écossais se baissèrent sur ses chaussures, comme souvent. Il connaissait par cœur la pointe de celles-ci, à force de passer ses yeux dessus quand il était gêné. « Avec Gillian, déjà, c'en est au point mort, au cas ou t'aurais pas remarqué. Ca se trouve, elle est mariée. Ça se trouve elle m'aime plus. » Morgan fit la grimace. En plus, les accusations qu’il avait formulées contre son meilleur ami étaient fausses. Et il aurait bien aimé que Will et Gillian, la jolie professeur, soient ensemble. Il était persuadé que ça pouvait marcher. Et que Will pouvait peut-être apprendre à vivre après Lucy avec elle. Stoker aurait tout donné pour voir ça, même si ça lui rappellerait tous les jours à quel point lui était seul. Tant pis, il l’avait cherché.

« Oh et puis merde, ta Camelote, là, tu l'oublies ou quoi ? Elle est là pour toi je te signale. » Oli ouvrit la bouche un instant, ne comprenait pas ce que son amie venait faire dans la conversation mise à côté de Gillian, mais n’eut pas le temps de dire quelque chose. De toute façon, que pouvait-il dire ? Sarah aussi était là pour lui. Dans la même mesure. Sarah, ou Camelote, ou Will d’ailleurs. Non ? « Et puis d'abord, moi aussi j'ai embrassé une élève, si ça peut te faire plaisir. » Oli haussa un sourcil, observant de nouveau le visage du professeur, qui le fixait aussi. Non pas que ça lui fasse plaisir, ça le rassurait surtout un brin. Il n’était pas le seul à faire des conneries. Enfin pour sa défense, c’était elle qui avait commencé, et il doutait que s’il allait embrasser une fille en disant qu’il s’était trompé, ça finirait bien. « Putain, Oli, qu'est-ce que je suis con. » Le bibliothécaire eût un temps de silence, et bougea la tête pour plonger son regard dans l’étagère d’en face. Lâchant un gros soupir, il essaya d’articuler quelque chose de bien, sans rien trouver de pertinent à dire. « Désolé, j’aurais pas dû. Tu sais que je voulais pas. » Levant les yeux, un air douteux et plein d’espoir dans les yeux, il fixa Will. « Tu sais hein ? C’est pas une bonne excuse, mais je voulais vraiment pas. » Après un petit moment de silence, Oli se mit à rire. Nerveusement, sans pouvoir se retenir. Un sourire sincère éclairant peu à peu son visage, il finit par se calmer et par secouer la tête. « C’est pas très drôle, mais je me dis qu’on est vraiment des boulets chacun notre tour, hein. Mais bon on se comprend. » Elargissant son sourire, Morgan espérait déjà que tout ce qu’il avait pu dire était derrière eux. Qu’il n’y avait plus de raisons de s’en vouloir, vraiment pas. Que tout allait mieux maintenant, et qu’ils pouvaient vraiment parler des choses importantes et pas de fantômes du passé qui, au final, ne changeraient pas, qu’ils en parlent ou non. Avec un sourire taquin, le bibliothécaire haussa un sourcil inquisiteur. « On est cons, on est cons. C’était qui ? L’élève. Je la connais ? Pourquoi t’as fait ça ? C’est quoi cette histoire ? » Le professeur semblait embarrassé, rougissant imperceptiblement. L’écossais haussa les épaules avec un ricanement. « Et irresponsables avec tout ça. En tout cas, quoiqu’il en soit, j’espère que ça va marcher avec Gillian. Vraiment. Je pense que ça te ferait du bien. Et puis à elle aussi, faut que tu me la présentes un jour. » Oli souriait, les yeux dans le vide. Il parlait sans même attendre de réponse, sachant que de toute façon le Gryffondor reprendrait dans l’ordre. Leurs conversations n’étaient jamais très claires sauf pour eux, vu qu’ils ne suivaient pas le fil. Enfin, Stoker empêchait de le faire surtout, puisqu’il changeait de sujet à chaque nouvelle phrase. « Ah et euh. Camelote. Pourquoi ? Enfin. J’veux dire. Elle est là mais. » Oli fronça le sourcils, se demandant s’il avait imaginé le sous-entendu et que c’était significatif de sa pensée pour Camelote ou si Will avait placé la jeune fille exprès dans sa tirade. « C’est rien, hein ? » Comme si Will allait l’éclairer sur sa relation avec la garde-chasse, il attendit un instant. Et puis repris le sujet d’avant comme si de rien n’était. « J’espère que ça va mieux. Je te ferais bien un câlin mais j’ai la FLEMME de me lever. Alors câlin réconciliateur moral. Dis, il est treize heures. T’as pas cours cet après-midi ? »
Revenir en haut Aller en bas

Invité

Invité
Anonymous


personal informations



strange is relative. (oli-will) Empty
MessageSujet: Re: strange is relative. (oli-will)   strange is relative. (oli-will) EmptyDim 27 Jan - 1:03

strange is relative. (oli-will) Tumblr_mfevlsSNhe1qlwunto5_r3_500

Oli finit par lâcher un gros soupir, comme pour clore le chapitre "engueulade" de leur discussion. Il mit un certain temps à prendre la parole, mais Will ne se pressa pas de la lui ravir, sentant qu'il n'était pas temps pour lui de parler mais de calmer sa colère et sa fougue. « Désolé, j’aurais pas dû. Tu sais que je voulais pas. » Will haussa les épaules, reléguant leur coup de gueule au second plan, comme si c'était bagatelle. Et cela l'était, à ses yeux. Il connaissait Oli et il se connaissait lui aussi, et ces coups de gueule qui jalonnaient leur amitié ne faisaient que la renforcer. Will se sentait apaisé. Il savait qu'avec Oli, tout serait vite oublié. Morgan et Edward étaient pires que des gamins en relations humaines. « Tu sais hein ? C’est pas une bonne excuse, mais je voulais vraiment pas. » « T'excuses pas, c'est pas grave. Moi non plus je voulais pas... »
Le silence tomba sur eux et, au bout d'un moment, Oli se mit à rire nerveusement, sous les yeux amusés de Will. Il était enfin calmé, redevenu "normal", s'il l'était à l'origine. Le sourire qui éclaira le visage d'Oli éclaira au passage toute la pièce et redonna à Will une dose de joie de vivre suffisante pour qu'il soit de bonne humeur.
« C’est pas très drôle, mais je me dis qu’on est vraiment des boulets chacun notre tour, hein. Mais bon on se comprend. » Dit Oli en secouant la tête, tout sourire.
« On est cons, on est cons. C’était qui ? L’élève. Je la connais ? Pourquoi t’as fait ça ? C’est quoi cette histoire ? » taquina Oli avec un sourire inquisiteur. Will baissa les yeux, embarrassé, honteux, il ne savait pas trop. Il se sentait mis à nu par cet aveu d'une chose qu'il ne maîtrisait pas du tout. Il ne répondit rien, essayant de laisser le silence posséder ce moment au lieu de répondre. Mais Oli haussa les épaules en ricanant. « Et irresponsables avec tout ça. En tout cas, quoiqu’il en soit, j’espère que ça va marcher avec Gillian. Vraiment. Je pense que ça te ferait du bien. Et puis à elle aussi, faut que tu me la présentes un jour. » « Merci » murmura sincèrement William avec un sourire. Il était reconnaissant à Oli d'avoir changé de sujet mais il devait avouer que lier Leah et Gillian dans son esprit n'était pas le meilleur moyen de le garder en plein santé mentale.
« Ah et euh. Camelote. Pourquoi ? Enfin. J’veux dire. Elle est là mais. » Au tour de Will de sourire cyniquement. Ah, le sujet devenait intéressant ! Il attendit et s'empêcha de taquiner son ami, voyant que Oli réfléchissait. « C’est rien, hein ? » Demanda-t-il finalement, comme pour se rassurer. Que devait répondre Will ? De la franchise ou de l'ironie ? La franchise aurait été la vérité pure, simple, sèche, frappante et pleine de questions. L'ironie, un simple mensonge déguisé dans le but de rassurer. Peut-être un mélange des deux ?

Oli changea encore de sujet, et leur conversation s'étalait ainsi sur plus de deux sujets différents. Étaient-ils complètement tarés ? Non, ils étaient tout simplement si intelligents que tout le monde les croyait tarés comme ils n'arrivaient pas à les comprendre. Ah, la bonne blague. « J’espère que ça va mieux. Je te ferais bien un câlin mais j’ai la FLEMME de me lever. Alors câlin réconciliateur moral. Dis, il est treize heures. T’as pas cours cet après-midi ? » Will sourit, se rapprocha de son pote et lui fit un gros gros GROS câlin qui signifiait beaucoup. Il n'avait manifestement pas enregistré la question le rappelant à ses ordres, et se mit à répondre tour à tour à chacun de leurs sujets de conversation.
« Leah. Belle blonde, yeux plein de malice. Gryffondor, six ou septième année. Tu vois ? » Bien sur qu'il voyait, pensait William pour qui cette fille était inratable, mais il était un peu objectif aussi. « Je suis nul. Le pire, c'est qu'on s'est embrassés en même temps, enfin je veux dire voilà, elle était aussi fautive que moi. C'est pas ma faute hein ? » Will soupira, sachant pertinemment que si, c'était sa faute. Il inspira trois fois avant de reprendre. « Depuis on s'évite à moitié... C'est galère. » Il s'étira et s'assit. « Et je te présente Gill quand tu veux. Me dis pas que tu vois pas qui c'est, elle passe des heures à la bibliothèque. Et elle est tellement belle qu'elle éclipse toutes les autres. » Il attrapa le regard sarcastique de Oli signifiant clairement... « Même Leah. Je suis pas amoureux d'elle, putain, j'aime Gillian hein. C'est juste... Physique. Un peu moral, bien sur, mais différent de l'amour. Bref. » Il jeta un regard taquin à son meilleur ami. « Revenons à Camelote... » Sourire. Sourire. Camelote était à elle seule un sujet intarissable. Cousine éloignée de William qui la connaissait donc plus ou moins bien depuis son enfance, Camélia, de son vrai nom, était garde chasse à Poudlard. Chose étrange pour une fille ? Non, pas quand on voyait cette... Chose qu'était la surnommée Camelote, une hyperactive super excitée et absolument époustouflante et impossible à suivre. Mais Camelote était aussi une amie d'Oli. Une très bonne amie. Au point que les barrières d'une simple amitié étaient si peu marquées qu'elles étaient souvent franchies par mégarde (ou non). William voyait bien qu'entre sa cousine et son meilleur pote, quelque chose était en train de se passer. Mais il ne voulait pas tout gâcher. « Bah non c'est pas rien Oli. Réfléchis un peu, tu tiens énormément à elle non ? C'est pas rien. Mais je dis pas que c'est beaucoup. C'est juste pas insignifiant. » Il regarda Oli, un peu sérieux. Il ne pouvait pas le laisser ignorer ses propres sentiments quand même. « C'est à toi de voir la nature exacte de ce que tu ressens pour elle, mais c'est sûrement pas rien. Rien qu'à vous voir tous les deux on comprend que vous êtes faits pour vous entendre alors... Enfin, c'est pas à moi de dire ça. Mais réfléchis un peu, parce que voilà quoi. Bref. » Il se gratta le menton, jeta un coup d'oeil circulaire sur la bibliothèque et son oeil accrocha une pendule qui indique 13h passées. Il continua d'observer les livres distraitement avant de recevoir une décharge électrique. Son cerveau venait de percuter qu'il avait pas enregistré les paroles de Oli et que la pendule le prouvait. Bondissant sur ses pieds, Will s'exclama : « BORDEEEEEEEEEL !!!!! J'avais pas percutééééé ! » Il renversa une autre étagère par la même occasion. Jurant, il se frotta l'épaule qui avait encaissé le choc en se précipitant vers la porte de la bibliothèque. Mais il s'arrêta soudainement devant elle et se tourna vers Oli, faisant demi-tour et s'avançant dans la pièce. « Enfin. Non. D'abord... » Il sourit et plongea la main dans sa poche. Puis la ressortit. Il fronça les sourcils, jura puis éclata de rire. « J'ai encore paumé ma baguette ou quoi ?! » Il jeta un regard circulaire à la bibliothèque et fini par localiser le fourbe bout de bois qu'il attrapa. Puis il se fit en devoir de remettre en ordre la bibliothèque d'un coup de baguette magique, comme Dumbledore l'avait fait dans la maison de Slughorn. Il sourit à Oli et alla lui faire un gros câlin avant d'aller retrouver les Serpentards.


strange is relative. (oli-will) Tumblr_meafjowYTM1r1evwho1_500

Spoiler:
Revenir en haut Aller en bas

Contenu sponsorisé



personal informations



strange is relative. (oli-will) Empty
MessageSujet: Re: strange is relative. (oli-will)   strange is relative. (oli-will) Empty

Revenir en haut Aller en bas
 

strange is relative. (oli-will)

Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut 
Page 1 sur 1

 Sujets similaires

-
» Strange Scotland
» Changes, turn and face the strange | Thiago

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
D i s s e n d i u m :: DRAGEES SURPRISES DE BERTIE CROCHUE :: RP-