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 CASSOUISE • Deux demi-vérités ne font pas une vérité.

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MessageSujet: CASSOUISE • Deux demi-vérités ne font pas une vérité.   CASSOUISE • Deux demi-vérités ne font pas une vérité. EmptyDim 16 Déc - 12:53

Cassiopée & Louise


«LOUISE FAIS ATTE… » Bim. Trop tard. La Londubat venait de se prendre de plein fouet la porte de la grande salle. Elle était tellement occupée par sa conversation avec une fille de sa maison qu’une fois de plus elle n’avait pas vue où elle mettait les pieds. Typique en soit et ça n’étonnait plus personne. Un bruit sourd se fit entendre quand le front de Louise percuta avec violence le bois en chêne de la porte, la jeune fille fut sous le choc propulsé en arrière et retomba lourdement sur les fesses avant de finir allongée sur le sol, étourdie. Immédiatement les quelques personnes présentes se précipitèrent pour voir si la jaune et noir n’était pas morte cette fois ci. Ba oui, au bout d’un moment ça allait bien finir par arriver quand même, déjà elle devait collectionner les traumatismes crâniens sans parler des fractures ouvertes ainsi que les risques d’empoisonner toute l’école à force de renverser à chaque fois ses potions, créant des nuages toxiques digne de Tchernobyl. Ouai, les gens ne s’étonnaient même plus de voir la pouffssoufle foncer dans un mur ou parler toute seule comme une malade mentale, en même temps elle ne faisait rien pour arranger les choses, elle était bien dans son petit monde elle alors pourquoi en sortir. Petit à petit les gens attroupés autour du corps de Louise partir, l’a laissant seule avec son amie qui l’a regardait avec une mine désespérée. « Je t’avais dis de faire gaffe Louise… » La concernée cligna plusieurs fois des yeux pour essayer de se remettre de l’endroit où elle se trouvait et après un moment, elle éclata de rire comme une gamine en s’imaginant la scène. Elle fonçant droit sur la porte comme ci elle était un fantôme capable de traverser les murs comme Grégory. Sauf qu’elle n’était pas un fantôme et que le choc avait été rude. Mais ce n’est pas pour autant que le jeune Londubat abandonna sa joie de vivre et elle ne put s’empêcher de partir en éclats de rire incontrôlés, qu’elle communiqua bien vite à son amie. Elles étaient maintenant deux pauvres débiles riant aux éclats sans raison apparentes, l’une allongée sur le sol sans aucune gêne, l’autre accroupie à ses côtés. Joli tableau n’est-ce pas ? L’effet Louise. La jeune femme cessa petit à petit de rire et tenta de se redresser comme elle le put malgré son mal de crâne lancinant dû à la violence du choc. Il était fort à parier qu’elle devait avoir une énorme bosse mais elle n’osa pas toucher pour s’en assurer. Au lieu de ça, elle essuya les larmes au coin de ses yeux caramel et tourna son visage vers son amie. « C’est là qu’on se dit que ça doit être chouette d’être un fantôme non ? » son amie opina avec un sourire désolé pour sa camarade avant de l’aider à se relever. Louise une fois mise sur pied, s’apprêtât à se rendre dans la grande salle pour enfin prendre son petit déjeuner mais la fille de sa maison l’a stoppa doucement d’une main sur son avant bras. « Euh Louise attends… » Cette dernière tourna la tête vers sa camarade en haussa un sourcil ce qui lui arracha une grimace de douleur. Elle ne s’était pas loupée cette fois ci, bon en même temps se manger une porte en chêne massif dès le matin n’est recommandé à personne, pire qu’une gueule de bois. « Je pense que tu devrais aller à l’infirmerie tu…saignes. » pesant bien ses mots, la pouffssoufle regarda Louise prendre peu à peu conscience de ses paroles. Levant une main, la principale concernée toucha son front et grimaça en sentant quelque chose de collant et chaud. « Haaaan non pas encore ! » son dernier séjour à l’infirmerie remontait à sa rencontre fâcheuse avec Roxanne. Elle s’était retrouvée enfermée avec cette dernière dans une salle de cours désaffectée et la serpentard avait comme qui dirait, péter les plombs. Faisant exploser les vitres. Et Londubat n’était pas sortie indemne de cette petite escapade puisque l’un des morceaux de verre l’avait entaillé au cou dans le souffle de l’explosion et en plus après le sort de Roxanne lancé sur la porte pour tenter de l’ouvrir avait ricoché sur elles les envoyant durement contre le mur en pierre à l’autre bout de la salle, ouvrant alors le crâne de la jaune et noir. A ce rythme elle allait sérieusement finir avec une commotion cérébrale.

La jeune fille soupire bruyamment et accepta l’offre de son amie. « Ça serait tellement plus simple si on était un fantôme tu ne trouve pas ! Enfin moi en tout cas parce que ça me permettrait de ne plus rien casser, de ne plus tomber, de ne plus trébucher dans les escaliers ou me manger des portes, de ne plus faire exploser des potions et tout ça parce que tu sais je suis dangereuse hein, même pour moi et oh ! J’ai mal à la tête je suis sûr que j’ai une commotion, c’est bon, je vais mourir c’est sûr, ba je deviendrais un fantôme comme ça c’est chouette aussi, a ton avis j’aurai quoi comme surnom moi si j’étais un fantôme ? Parce qu’ils en ont tous un et… » Louise continua comme ça tout le trajet jusqu'à l’infirmerie. Mais les personnes qui l’a fréquentait connaissait cette manie de la jeune fille à parler beaucoup, souvent pour ne rien dire ou se répéter, elle réfléchissait juste à haute voix et s’emmêlait les pinceaux mais elle n’était pas méchante loin de là. Arrivée devant l’infirmerie, Louise posa un bisou sur la joue de sa copine et pénétra seule dans l’endroit qu’elle ne connaissait que trop bien.

Elle en ressortit un quart d’heure plus tard avec un petit pansement rose sur le front à l’endroit où elle s’est cognée et surtout l’infirmier lui avait donné des antis douleurs qui l’a mettant dans un état second, encore plus joyeuse et à l’ouest que d’ordinaire, c’était fabuleux comme sensation. Louise n’avait jamais touché à la drogue mais elle devina sans mal que les drogués devaient ressentir ça en étant shooté. La jeune fille avança dans les couloirs en ne marchant pas très droit et en ricanant toute seule, ce qui pourrait presque être de l’ordre du normal pour elle. Elle avait du mal à savoir ce qu’elle voulait faire et surtout où elle voulait se rendre mais elle avança quand même, comme ci son cerveau était indépendant de sa personne. Soudain une tête blonde atterrit dans son champs de vision, une tête blonde qu’elle ne connaissait que trop bien, Cassiopée. C’était une de ses amies. Enfin amie…fallait le dire vite, surtout du côté de la serpentard. Mais quoi qu’il en soit, elles s’étaient beaucoup rapprochées depuis la rupture de Louise et Louis, elle avait été d’un soutien exemplaire pour la jaune et noir et en plus elle lui avait promit de tout faire pour les rabibocher en voyant à quel point Louise était encore amoureuse de son blaireau. Ce qui rappela à Louise justement que depuis elle n’avait pas eut de nouvelles et donc ne savait pas trop où ça en était. Si ça se trouve elle allait bientôt se remettre avec Louis grâce à Cassiopée ! À cette idée, un sourire béat s’afficha sur les lèvres de la Londubat qui leva la main en direction de la serpentard. « Cassioooopee hey CASSIOPEE ATTENDS MOIIIII !! » mais cette dernière ne sembla pas l’entendre et tourna vite au détour d’un couloir. Pas une seule seconde Louise n’envisagea l’éventualité que son amie était en train de la fuir alors elle la suivit. Manquant de tomber ne voyant pas les choses très clairement, elle se mit à courir, ou plutôt à…trotter en gloussant en essayant de suivre Cassiopée qui prenait milles et un détour mais Louise ne lâcha pas et finit par la coincer dans la laverie. Elle arriva à bout de souffle alors que Cassiopée était piégée dans la pièce, Louise referma la porte en riant. « Ouh ! Je t’ai attrapé c’est toi le chat ! » Elle lui fit un clin d’œil et eut un étourdissement, manquant de tomber elle se rattrapa à l’une des machines. Ça lui faisait le même effet que d’être bourré ces petits cachets dis donc. « Bon ! Ça fait longtemps que je t’ai pas vuuu tu vas bien ? Tu as parlé à Louis pour moi ? » N’y allant pas par quatre chemins, Londubat entra dans le vif du sujet de but en blanc, de toute façon elle était trop défoncée pour réfléchir à ses paroles ou ses actes.

Spoiler:

fiche par century sex.

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MessageSujet: Re: CASSOUISE • Deux demi-vérités ne font pas une vérité.   CASSOUISE • Deux demi-vérités ne font pas une vérité. EmptyMer 19 Déc - 4:38

CASSOUISE • Deux demi-vérités ne font pas une vérité. Tumblr_macbrbw5RX1rrsltx
RUN FOR YOUR LIFE

Cassiopée se lova une dernière fois dans les bras de son amoureux avant de se reculer pour l’observer un instant. Elle était toujours triste de devoir le laisser, et c’était à chaque fois un peu plus douloureux. Malheureusement, il n’était pas vraiment possible de faire autrement et ils se contentaient autant l’un que l’autre d’être proches quand ils pouvaient et de s’échanger quelques regards le reste du temps. Des regards qui voulaient tout dire. A force, ils se comprenaient en un clin d’œil, ce qui n’était pas plus mal. Louis déposa un baiser sur le nez de la blonde, qui sourit. Il devait retrouver des amis, elle devait retrouver les siens. Pour elle, c’était potentiellement moins dur : Ariel était au courant, et elle pouvait lui en parler autant qu’elle pouvait. Lui devait plus ou moins tenir le silence, mais elle doutait, sans aucune méchanceté, qu’entre meilleurs potes, ils parlent souvent du couple de Louis. Qui était, aux yeux du Poudlard, assez inexistant en y pensant. Louise n’était qu’un vague souvenir, et plus personne n’avait eu l’honneur d’être à son bras entre temps. Surtout qu’il s’était fait lui largué, alors personne n’avait vraiment envie de lui en parler. Rien d’intéressant. La sixième année cependant enchaînait les conquêtes interdites, puisque la dernière en date avant l’étrange couple qu’elle formait avec le Poufsouffle était le professeur de vol, un autre français qui avait depuis quitté Poudlard. Couple qui avait capoté alors qu’il était bien parti à cause du même garçon qu’elle embrassait à l’instant. Même si elle se sentait un peu coupable de l’admettre, elle ne regrettait pas. Enfin si, un peu, ce qu’elle avait fait subir à Ambroise n’était pas juste – à savoir le tromper pour quelqu’un qu’elle n’était même pas censé regarder, un soir, dans la laverie, complètement bourrée PUIS sauver cette même personne à Pré-au-Lard alors que la réaction naturelle aurait dû être de le laisser tomber tout seul et d’attendre qu’il retrouve son chemin ET ENFIN déclarer au blondinet qu’elle l’aimait beaucoup plus qu’elle ne devrait – mais la cruauté de la Serpentard et le sentiment de bonheur qu’elle ressentait quand elle était avec le Weasley dépassait bien la culpabilité qu’elle pouvait éventuellement ressentir de temps en temps. Alors le choix était vite fait. Louis était un ange. Elle n’avait pas trouvé d’autres mots. « Je dois vraiment y aller. » La voix du garçon dans son oreille sortit Elektra de ses rêveries, et elle hocha la tête avec regret. « Oui. Probablement. » Le jaune opina du chef, confirmant ses paroles. « T’es sûr hein ? » Louis esquissa un sourire et embrassa la jeune fille sur le coin de la lèvre. « On se revoit ce soir toute façon, hein ? » La Cayrel fit un sourire pour acquiescer. A contre cœur, elle desserra son étreinte et laissa le garçon partir.

S’autorisant un temps de pause avant de revenir dans la jungle, la blonde attendit plusieurs minutes que le garçon soit sorti du passage secret pour sortir à son tour. Elle remit ses cheveux en place, se remaquilla pour la forme – son maquillage était toujours parfait, ça occupe, c’est tout. Après un petit soupir, la préfète des verts emboita le pas de son petit ami et sortit à son tour. Personne n’était dans le couloir, ce qu’elle trouva positif. Elle n’était pas d’humeur à avoir l’air méchante avec quelqu’un qu’elle ne connaissait pas, et elle n’avait pas envie de parler. Juste au moment où elle se disait que la vie lui souriait, une voix bien familière résonna dans le couloir. « Cassioooopee hey CASSIOPEE ATTENDS MOIIIII !! » La tête de la sixième année se fit soudainement très vide. Louise, c’était la voix de Louise. Elle l’avait assez entendu pour s’en rappeler distinctement. Et ça faisait bien longtemps, d’ailleurs, qu’elle n’avait pas vu la jeune fille. Volontairement, bien évidemment. Comment expliquer à Londubat que oui elle avait parlé à Louis mais non pas de son couple. Pas de la potentialité de les remettre ensemble. Comment expliquer à Londubat qu’il était pris et pas par la bonne personne. Son but premier était de remettre la brune avec le blond. Louise avec Louis. La bonne fille avec le bon mec. Comme un puzzle. Mais non, une vicieuse pièce avait décidé de se placer en travers. Irrévocablement. Vraiment, c’était mal tombé. Le positif c’était qu’au moins Elektra ne se posait plus la question « à part ça tu lui trouves QUOI sérieux. » Louise avait toutes les raisons du monde de vouloir reconquérir le cœur du jeune homme. Mais elle savait que ça ne serait pas possible. Même si elle n’avait pas pris sa place, le Weasley n’aurait probablement pas voulu prendre le risque d’avoir son cœur écrasé à nouveau comme il l’avait été. Merde merde merde merde merde merde. Cassiopée accéléra le pas comme si elle n’avait rien entendu. Comme si c’était normal qu’elle fuit. Mais la Louise était déterminée, presque autant que l’était la blonde à fuir, et elle ne tarda pas à la rattraper en riant. La Serpentard chercha partout un moyen de disparaître pour éviter la discussion, et ouvrit la première porte qui passait. En entrant, elle réalisa que c’était foutu. La brune était déjà derrière elle et claquait la porte avec un sourire. Elektra n’entendit même pas ce qu’elle disait. Elle venait de comprendre l’ironie de la pièce dans laquelle elle était rentrée. Chaque fois qu’elle allait chercher des vêtements à la laverie, elle retrouvait le sourire. C’était plus ou moins paradoxal quand on savait qu’après tout, il n’y avait rien de joyeux dans le fait de côtoyer des elfes de maisons pendant plus d’une minute, mais tout dans cette pièce lui rappelait Louis. Les yeux bleus des amoureux.

Et maintenant Louise la fixait, tout sourire. « Bon ! Ça fait longtemps que je t’ai pas vuuu tu vas bien ? Tu as parlé à Louis pour moi ? » Il y eut un silence. Cassiopée était persuadée que c’était écrit sur son front je couche avec Louis Weasley et on y consent tous les deux. Elle fit un sourire qui ressemblait à une grimace à la jeune fille en face d’elle, qui trépignait d’impatience. C’était vrai, tiens, que ça faisait longtemps qu’elles ne s’étaient pas vraiment vues. La dernière fois, la blonde était partie en disait qu’elle irait parler à Louis puisque c’était la seule solution. Quelque chose avait contrecarré ses plans. « Ben écoute. Je vais bien. » Le silence continua. Manifestement, Londubat attendait la suite. La Cayrel se dit qu’elle n’avait qu’à mentir, que ce n’était pas si difficile. Cassiopée regarda ses pieds, et le souvenir du corps de Louis sur le sien lui fut renvoyé en pleine gueule par les dalles. Battant des sils, Elektra releva la tête. « Euh. Louis. Ah oui, c’est vrai. Je… » « IL A DIS QUOI ? » La verte et argent haussa un sourcil. Louise l’avait devancé. Elle allait dire qu’elle ne l’avait pas vu, et puis elle se ravisa. Le karma était probablement contre lui, et Londubat les avaient aperçus quelque part en train de discuter à tous les coups. Ils hésitaient de moins en moins à se parler ouvertement en public sans effusions de cris dégoûtés venant de la part de Cassiopée, ce qui était d’ordinaire une réaction tout à fait normale. « Louise. Viens on s’assoit. » Ce n’était pas une question, ni une suggestion, et la Serpentard se laissa lentement glisser contre un mur. Une bouteille d’alcool aurait été la bienvenue. Ou une corde et une poutre. Prenant une grande inspiration, Elektra se fit un discours intérieur sur la puissance de la vérité, son importance, et la base de toute relation. Le pouvoir qu’elle pouvait avoir, et les conséquences horribles d’un mensonge. Elle pensa à ce sentiment d’accomplissement de soi même lorsqu’on surpassait la facilité de mentir pour dire la vérité. Elle réfléchit un instant à ce qu’apportait de bon la vérité, ce que le mensonge avait de cruel et surtout, la dernière pensée qui lui traversa l’esprit, ne fais pas aux autres ce que tu n'aimerais pas qu’on te fasse. Enfin, elle en vient à se demander à quel moment elle avait eu conscience de ce genre de notion comme les bienfaits de la vérité et que ça devait être un malentendu dans son cerveau. C’était l’influence Louis, ça.

« Bon, on a pas beaucoup parlé. » Faux. « Mais je peux te dire que tu lui manques beaucoup. » Probablement à moitié faux. « Il t’apprécie toujours. » Vrai. Louis ne détestait pas Louise. « Peut-être que tu as encore ta chance. » FAUX FAUX FAUX. « Mais. » Le visage de Londubat venait de passer par plusieurs émotions différentes, ce qui aurait été assez drôle à voir si la situation de Cassiopée n’était pas aussi délicate. « Je crois qu’il a quelqu’un d’autre en vue. » Owi, c’est moi ça. « Enfin bref on en a pas parlé plus, je lui parle pas vraiment tu vois. » Faux. « Et puis je vais pas passer mes journées avec lui. » Théoriquement faux. « Donc tu voiiiiiiis, bilan mitigé. » Ah, la satisfaction d’éviter un problème par le mensonge. Voilà les vraies valeurs qui revenaient, ça faisait plaisir. « Sinon, parle moi de ta vie qu’on change de sujet. » Cassiopée ne croyait pas en ses propres paroles, sachant pertinemment que la Poufsouffle remettrait Louis dans la prochaine phrase, c’était quasiment certain. Il était très rare qu’elles parlent d’autre chose que de lui, ce qui ne dérangeait pas Cassiopée, dorénavant. Elle devait juste faire attention à ne pas laisser couler qu’elle en saurait bientôt autant qu’elle. Fixant un panier rempli de draps, la verte se retint de glousser. Louise avait été là la matinée où ils s’étaient réveillés dans la laverie, et elle n’en avait aucune idée. Elle ne savait pas qui s’était caché, que ça pouvait être Louis. Cassiopée en avait ri à en pleurer avec Ariel quelques jours plus tard. C’était bien moins drôle tout d’un coup.
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MessageSujet: Re: CASSOUISE • Deux demi-vérités ne font pas une vérité.   CASSOUISE • Deux demi-vérités ne font pas une vérité. EmptyDim 23 Déc - 10:46

I need to know


Louise se fichait d’avoir un peu mal à la tête à cause du coup qu’elle avait eut le matin même en revanche elle se rendit vite compte en courant après Cassiopée qui tentait de s’échapper comme une petite souris qu’elle n’était pas son état normal. Elle n’arrivait pas à marcher droit, se prenait les murs et manqua plusieurs fois de trébucher. Elle avait l’impression que le sol était comme de la guimauve et qu’elle s’enfonçait dedans et pourtant elle gloussait sans pouvoir s’en empêcher. Elle ne savait pas trop pourquoi elle était comme ça, ne se doutant pas que c’était les médicaments antidouleur qui lui faisait ça. Pourtant elle avait les idées plus ou moins clairs mais son corps refusait de lui obéir. Quoique quand on l’a connaît finalement ça ne change pas trop de d’habitude mais bon. Déterminée à savoir si Cassiopée avait réussi à parler à son amoureux, Louise s’élança à sa poursuite ne se doutant pas un seule instant que la verte et noir était en train de la fuir. Non en fait elle pensait naïvement que Cassiopée ne l’avait juste pas entendu ce qui était très étonnant vu qu’elle avait du percer les tympans de la plupart des élèves présents dans le couloir mais ça Louise était bien trop innocente pour penser un seul instant que son amie ne voulait juste pas lui parler. Traversant les couloirs en faisant gaffe de ne pas tomber ce qui relevait de l’impossible vu son état semi comateux, la pouffssoufle finit par coincer son amie dans la laverie et referma la porte derrière elle avec un grand sourire. Ça aurait presque pu passer pour un geste pervers mais quand on connaissait Louise on devinait facilement que même si un pervers venait lui montrer son pénis de plein grés elle n’y comprendrait rien même si elle n’était plus vierge depuis longtemps. Elle assimilait le sexe à ses câlins avec Louis mais jamais au reste. La jeune fille regarda son amie qui se retournait vers elle, ne remarquant même sa détresse dans le regard, lui demandant de but en blanc comment elle allait mais surtout si elle avait trouvé le temps de parler à Louis. Ça pouvait paraître mal poli qu’elle aborder direct le sujet alors que ça faisait bien des mois qu’elles ne s’étaient pas parlé mais elle trépidait d’impatience et ne pouvait plus tenir, oubliant ses bonnes manières si jamais elle en avait eut un jour avec un père comme Neville Londubat. « Ben écoute. Je vais bien. Euh. Louis. Ah oui, c’est vrai. Je… » « IL A DIS QUOI ? » Restant appuyée contre la porte elle regarda Cassiopée avec les yeux brillants comme une enfant le soir de noël qui attend que le père noël surgisse de la cheminée.

Elle gigotait sur place comme si elle avait envie de faire pipi son impatience grimpant d’un cran en sachant que la serpentard avait en effet bien parlé avec son amoureux et que donc elle allait peut être pouvoir se remettre bientôt avec lui. Louise se retint de pousser des petits cris de sourie et fixa Cassiopée qui semblait complètement perdue mais pourtant rien ne lui parut bizarre. « Louise. Viens on s’assoit. » Elle lui demandait l’impossible là ! Cependant de peur que Cassiopée ne veuille pas lui parler si elle lui désobéit, Louise décolla son dos de la porte et se rapprocha avant de se laisser tomber plus lourdement qu’elle ne l’aurait cru sur le sol, les médicaments lui faisant perdre toutes notions des distances. Son postérieur tapa fortement contre le sol et elle partit un moment en arrière avant de finalement se redresser avec une grimace de douleur. « Aïe. » se frottant les fesses, elle regarda la verte et noir qui ne souriait plus du tout. Visiblement elle n’avait pas envie de parler ou du moins elle n’avait pas envie de dire des choses à Louise et cette dernière ne le remarqua que maintenant. Cessant son mouvement sur ses fesses, elle s’installa plus confortablement sur les genoux pour regarder Cassiopée, l’encourageant à continuer avec un sourire tendre. « Bon, on a pas beaucoup parlé. Mais je peux te dire que tu lui manques beaucoup. Il t’apprécie toujours. Que tu as encore ta chance. » Au fur et à mesure un grand sourire se dessina sur les lèvres de Louise qui tapa ses mains entre elle comme une enfant heureuse. Louise contente ! Elle n’en attendait pas moins et elle était trop heureuse de savoir qu’elle manquait lui aussi à Louis et qu’il voulait toujours d’elle. Avec un peu de chance ils seront ensemble pour les fête ça serait surement son plus beau cadeau de noël « Mer… » « Mais » A ce simple mot qui sonne comme un coup de fouet, Londubat se stoppa dans ses mots, se figeant sur place. Elle savait qu’elle n’allait pas du tout aimer la suite et elle ne se trompa pas. « Je crois qu’il a quelqu’un d’autre en vue. » Oh sentence amer que ta douleur est affligeante et acérée. Prise de court après que Cassiopée lui ai donné un semblant d’espoir, Louise bascula un peu sur le côté, sa hanche touchant le sol. Toutes traces de sourire avaient disparut de son visage, ses mains étaient retombées mollement sur ses genoux et elle ne regardait plus celle qu’elle considérait comme son amie. Elle était ailleurs, l’effet des médicaments n’aidant surement en rien à lui faire garder contact avec la réalité. Elle avait l’impression de s’être prise la première gifle de sa vie, elle qui vivait dans son petit monde étriqué de Ken et Barbie, elle venait de se ramasser et surtout venait de tomber de très haut. Complètement sous le choc et ailleurs, Louise n’écouta plus le reste des paroles de Cassiopée, en oubliant même sa présence et où elle se trouvait. Elle ne pouvait pas y croire, elle ne voulait pas y croire. Louis avait quelqu’un d’autre. Il avait sérieusement quelqu’un d’autre. En même temps elle ne pouvait s’en vouloir qu’a elle-même, c’est elle qui l’avait laissé partir mais à croire qu’elle n’a pas le droit à l’erreur. Elle l’aimait. Elle l’aime. Tellement fort que ça en est douloureux et lui…il avait quelqu’un d’autre, il l’avait sans doute oublié après tout ce temps, il avait sans doute tourné la page. C’est bien. Il le méritait. Ou pas. Elle ne sait plus trop. Elle ne sait plus quoi penser, quoi dire, quoi faire. Comment pouvait-il être capable d’effacer trois ans d’amour aussi facilement alors qu’elle-même dormait encore avec son tee-shirt.

Ne sachant pas trop combien de temps elle resta comme ça à buguer, Louise sentit quelque chose tomber sur sa main, quelque chose d’humide. Battant plusieurs fois des paupières elle se rendit compte que c’était une larme qui s’était échappé de ses yeux et que d’autre suivaient mouillant ses jolies joues rondes. Redressant la tête pour regarder Cassiopée qui n’avait pas bougé, elle lui adressa un sourire et se mit à rire nerveusement en s’essuyant des joues avec son pull. « Pouah je ne sais même pas pourquoi je pleurs c’est…c’est ridicule ahah ! » s’arrachant presque les joues avec son pull pour essayer de faire arrêter ses yeux de couler, elle finit par se relever nerveusement en tremblant et en reniflant. Tournant le dos à Cassiopée elle tenta de cacher ses larmes qui coulaient beaucoup trop abondamment à son coup. C’était pathétique vraiment. Continuant de rire nerveusement, Louise se posta devant une des machines et posa ses mains dessus ne se doutant pas un seul instant de ce qu’avait pu faire ici celle qu’elle considérait comme son amie et celui qui lui avait volé et maintenant brisé le cœur. « Je…c’est bien je suis contente pour lui il le mérite, alors je ne dirais qu’une chose, fonce Louis ahah. Je ne sais pas qui est cette chanceuse mais…elle a beaucoup de chance il est génial, un prince charmant. Pff raaaah ça m’énerve mes yeux arrêtent pas de couler roh ! Ça doit être la chaleur ou une allergie, il fait chaud ici non ? Si il fait chaud, ça doit être ça. En plus c’est moi qui ai rompu alors je ne vois pas pourquoi je pleurais ça serait complètement ridicule et je ne suis pas ridicule, je suis une personne très gentille moi et je suis très contente pour lui et sa nouvelle amoureuse… » Plus elle parlait et plus sa voix était tremblante, entrecoupée et secouée par des sanglots incontrôlable. S’en rendant vite compte, Louise arrêta de parler contrairement à son habitude et elle s’essuya les yeux une nouvelle fois. « Raah ces allergies alors… ».


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MessageSujet: Re: CASSOUISE • Deux demi-vérités ne font pas une vérité.   CASSOUISE • Deux demi-vérités ne font pas une vérité. EmptySam 2 Mar - 0:21

CASSOUISE • Deux demi-vérités ne font pas une vérité. Tumblr_inline_mg4b7jwdEg1raqsyv
breathe in, breathe out.

Pas besoin d’être un génie pour comprendre que Louise n’était pas consolable. Cassiopée continuait de parler, de moins en moins fort et avec de moins en moins de conviction, voyant que la Poufsouffle était à dix mille d’écouter ce que la blonde lui disait. La Cayrel roula des yeux, ne pouvant s’empêcher d’être énervée contre la Londubat. Elle n’avait qu’à pas être si niaise, elle n’avait qu’à pas avoir cru des rumeurs débiles, elle n’avait qu’à pas avoir lâché le meilleur homme qu’elle pourrait avoir de toute sa vie et c’était tant pis pour elle. Cassiopée essayait de son mieux de compatir d’une quelconque façon, mais c’était très dur. Surtout parce qu’elle était avec Louis, alors elle avait juste envie de rire à gorge déployée de l’ironie et de la misère qui tombait sur Louise. Mais elle faisait de son mieux pour se contenir et trouver en elle-même la force de ne pas se moquer, ou de ne pas l’engueuler en lui disant tant pis. Elle avait quand même travaillé pour remettre les deux ensembles, et elle s’était un peu attaché à la petite Louise. Mais pas quand elle pleurait. Elektra était très rapidement soulée des pleurnichardes. Tant que ce n’était pas elle qui l’était – mais elle, elle avait des bonnes raisons, vous voyez -, c’était insupportable de voir d’autres se morfondre sur leur sort de cette façon. En se pinçant les lèvres, la sixième année lâcha un soupir et attendit que ça passe, que Louise se remette à parler. Elle essuyait ses larmes avec son pull, un sourire contrit aux lèvres. « Pouah je ne sais même pas pourquoi je pleure c’est…c’est ridicule ahah ! » La verte répondit par un sourire pincé. Oh, c’est bon Louise, tout le monde sait pourquoi tu pleures. La jaune finit par se lever et par tourner le dos à la préfète, sans doute pour cacher ses larmes qui dégoulinaient partout. Elektra se demandait si c’était le moment pour annoncer que tadaaaa c’est moi sa nouvelle petite amie. C’était probablement une mauvaise idée, mais il allait bien falloir qu’elle lui dise. Surtout que Louis et elle avaient prévu de ne plus se cacher, alors pour éviter une crise cardiaque ou une dépression nerveuse, autant que ce soit en tant qu’amie que Cassiopée lui apprenne et pas en entrant dans la Grande Salle un matin. Ceci dit, Louise ne lui avait toujours pas demandé, alors elle pourrait toujours considérer qu’elle s’en fichait. Ce qui n’était évidemment pas le cas, encore quelque chose que tout le monde savait. La blonde se releva, et se rendit compte qu’elle ne savait pas quoi faire de ses mains. Elle pourrait faire un câlin à Louise, mais elle ne voulait pas qu’elle pleure sur son haut. Du coup, elle se triturait les mains en attendant qu’elle continue de parler et qu’elle finisse de pleurer, ce qui ne tarda pas.

« Je…c’est bien je suis contente pour lui il le mérite, alors je ne dirais qu’une chose, fonce Louis ahah. Je ne sais pas qui est cette chanceuse mais…elle a beaucoup de chance il est génial, un prince charmant. Pff raaaah ça m’énerve mes yeux arrêtent pas de couler roh ! Ça doit être la chaleur ou une allergie, il fait chaud ici non ? Si, il fait chaud, ça doit être ça. En plus c’est moi qui ai rompu alors je ne vois pas pourquoi je pleurais ça serait complètement ridicule et je ne suis pas ridicule, je suis une personne très gentille moi et je suis très contente pour lui et sa nouvelle amoureuse… » La voix de la Poufsouffle tremblait, et Cassiopée eut un petit pincement au cœur. Louise lui faisait vraiment de la peine, et elle avait juste fait une erreur en se séparant de Louis. Et maintenant il était probablement impossible que cette erreur soit corrigée. Cassiopée était avec lui, et elle n’allait pas le lâcher de sitôt jusqu’à preuve du contraire. Et quand Londubat apprendrait ça, ça serait encore pire. Baissant les yeux sur le sol, Elektra se maudit. Pourquoi avait-elle voulu aider Louise en premier lieu ? C’était quoi cette idée foireuse ? Maintenant elle se retrouvait dans la laverie, un lieu louuuurd de sens, avec une ex-petite amie de son petit ami en larmes et la responsabilité de lui annoncer que son amoureux était aussi le sien. Bien Cassiopée, tu progresses dans la vie. Et dire qu’elle avait toujours cru que les problèmes ne viendraient pas du côté de son entourage. Et que les ex ne seraient pas un souci. Parce que bon, les ex de Louis. Lui pouvait à la rigueur craindre les siens, mais elle n’avait aucune compétition dans les siennes. « Raah ces allergies alors… » Cassiopée inspira et se lança. « Louise. Louise, tu peux pleurer comme tu veux, c’est pas grave, je m’en fiche, j’ai déjà vu d’autres pleurer pour les mêmes raisons. » La verte se demanda un instant si son ton était aussi dur et sans appel qu’elle avait l’impression. Elle fit de son mieux pour l’adoucir, et s’approcha un peu de la jeune fille, lui attrapant l’épaule pour qu’elle se retourne. « Tu veux savoir qui c’est ou pas ? Est-ce que ça te ferais… du… euh… bien ? » Cassiopée leva les yeux au ciel. La jeune fille devant elle fit volteface et hocha la tête. En croisant son regard, Elektra réalisa qu’elle n’avait plus du tout envie de le dire maintenant. Maintenant que Londubat la fixait en attendant qu’elle continue, en attendant qu’elle crache le morceau. La Serpentard se demanda, aussi, ce que Louise comptait faire de cette révélation. Si elle allait la frapper – peu probable – ou si elle allait continuer de pleurer comme elle faisait – très probable – ou si elle allait lui sauter dans les bras en lui souhaitant tous ses vœux de bonheur – très PEU probable, mais les miracles ça arrive –.

« Louise. Je veux juste que tu comprennes que cette fille ne veut pas à mal, et qu’elle n’avait pas prévu que ça arrive, alors faut pas être trop en colère. Je veux dire, tu sais, t’as dit que t’étais contente pour elle et lui ? Faut continuer d’être contente, okay ? Parce que c’est vraiment cool, et ils sont vraiment biens tous les deux, et ça arrive pas souvent d’être aussi bien avec quelqu’un. » Le regard de Louise coupa Elektra dans son élan. Elle décida qu’elle venterait les mérites de son couple plus tard, au lieu de cracher son bonheur devant une Londubat en pleurs. C’était pas forcément la meilleure stratégie d’approche. La sixième année ouvrit la bouche, lancée pour dire que c’était elle, et la referma. Louise n’écouterait plus rien, probablement, après la déclaration, alors si elle voulait se défendre c’était avant. « Maintenant écoute moi bien. Cette fille, elle avait pas prévu d’être avec lui, et lui non plus. Je te promets qu’elle était libre autant que lui, qu’il n’avait pas de vues sur elle. Quand je lui parlais à Louis, il était pas en train de penser à une autre fille tout le long. Vraiment. Et tu restes quelqu’un qui lui est cher, crois pas non plus qu’il t’oublie. » Toussotant, la sixième année reprit rapidement. « Et cette fille t’apprécie aussi, et elle veut pas à mal. C’est juste que ça arrive, les gens se croisent dans certaines circonstances et boom, voilà. Bref. » Il y eut un long silence. Cassiopée déglutit, fit un sourire maladroit et attrapa la main de Louise. « … C’est. Oh mon dieu, pourquoi. C’est moi Louise. » La verte eut quasiment l’impression que la dite Louise allait éclater de rire. Un éclat d’incompréhension brillait dans ses yeux. La sixième année souffla et reprit pour confirmer. Pour ne laisser aucun doute. « Je sors avec Louis, et c’est un secret, et faut pas le dire, et je suis désolée, et c’était pas prévu, et… Pardon. » Voilà, c’était dit. La Cayrel déglutit et contempla le visage plus ou moins choqué de la jeune fille devant elle, attendant de voir si elle allait la frapper ou s’évanouir. Quitte ou double.
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MessageSujet: Re: CASSOUISE • Deux demi-vérités ne font pas une vérité.   CASSOUISE • Deux demi-vérités ne font pas une vérité. EmptySam 23 Mar - 8:48


It's too late apologize


Le cœur de Louise lui faisait terriblement mal et pourtant elle n’arrivait pas à perdre la face, elle ne parvenait pas à se morfondre, c’était ridicule, totalement ridicule, tellement Louise. Même quand elle se faisait briser le cœur en milles morceaux par celui qu’elle avait longtemps considéré comme l’homme de sa vie, son prince charmant, elle n’arrivait pas à être totalement malheureuse, elle essayait de se raccrocher à toutes les petites choses positives autour d’elle, et même la compagnie de Cassiopée en faisait partit, même cette laverie rigolote avec toutes ces machines étranges, même la couleur flashy de son vernis, le soleil qui brillait dehors, sa bonne note en astronomie ce matin, sa partie de chat dans le château avec Kenneth, sa courte mais quand même discussion avec Roxanne la plus belle, ou son crapaud Trevor Junior qui avait émit un son qui l’avait fait rire. Toutes ces petites choses pouvaient illuminer ses journées et pourtant, malgré tout, malgré cette apparence de fille un peu sotte et décalée, elle ne parvenait pas à ignorer la profonde douleur qui prenait place dans sa poitrine quand Cassiopée lui annonça que malheureusement Louis, l’amour de sa vie, avait rencontré quelqu’un d’autre, qu’il était passé à autre chose, qu’il l’avait oublié, zappé, abandonné, laissé pour compte, qu’il avait mit derrière lui ces trois longues années d’amour passionnel, et même les années d’avant où ils étaient amis. Maintenant c’était lui qui la fuyait, lui qui se comportait en lâche comme elle l’avait fait avant lui, elle avait été idiote, elle avait fait une erreur, surement la plus grosse de toute sa vie mais elle, elle n’avait pas eut droit au coup d’essai, elle n’avait pas eut droit à sa seconde chance, celle durant laquelle on se fait pardonner, on recolle les morceaux et on repart de zéro, non elle avait juste eut droit à la vision de Louis partant en sens inverse dans le couloir, blessé dans son orgueil et dans son cœur, elle lui avait brisé le cœur en voulant le protéger, en lui souhaitant une meilleure vie, et elle l’avait perdu. Pour de bon. Cette idée la percuta comme une gifle et elle réalisa enfin la fin de son histoire avec Louis. Elle avait tellement espéré, tellement attendu de le retrouver, et là c’était finit. Plus d’espoir, plus de pardon, plus de départ à zéro, plus de Louise et Louis, L&L, c’était finit. Se relevant, la jeune pouffssoufle voulut éviter à tout prit de pleurer comme une gosse devant son amie, elle n’avait pas le droit de pleurer, c’est elle qui avait merdé et puis au fond elle ne pouvait que se réjouir que Louis ai retrouvé quelqu’un, c’est tout ce qu’elle peut lui souhaiter, le bonheur, mais malgré tout la douleur cuisante de sa poitrine était insoutenable, et il n’y avait pas de médicaments ou de potions pour guérir un chagrin d’amour, on doit juste apprendre à vivre avec. Tournant le dos à la serpentard, Louise usa d’une excuse aussi bidon qu’irréaliste au vu du lieu pour excuser ses larmes qui ruisselaient sur ses joues. Elle n’aimait pas pleurer, ça ne lui ressemblait pas et pourtant elle ne pouvait pas s’en empêcher, cette fin elle ne l’avait pas vu venir et venait de se la prendre comme un retour de bâton. « Louise. Louise, tu peux pleurer comme tu veux, c’est pas grave, je m’en fiche, j’ai déjà vu d’autres pleurer pour les mêmes raisons. » Perdue dans ses propres réflexions, ses souvenirs, Louise ne remarqua même pas le ton cassant de son amie, en fait elle n’entendit que les mots et un sanglot lui échappa, s’empressant alors d’aller essuyer les nouvelles larmes sur ses joues rougies. Elle avait envie de se mettre en boule et de pleurer comme une enfant comme quand lorsqu’elle se faisait mal et que sa maman la prenait contre elle. Elle avait envie de voir sa mère, de lui parler de ses histoires de cœur, de pleurer contre sa poitrine de tout son saoul avant de retourner jouer plus légère. Oh oui une mère, ça lui manquait tellement. Une main sur son épaule la ramena à la réalité, et Louise se retourna enfin vers Cassiopée, le regard fuyant, essuyant les dernières larmes de ses joues en tentant un pauvre sourire à deux balles. « Tu veux savoir qui c’est ou pas ? Est-ce que ça te ferais… du… euh… bien ? » Piquée au vif, la jaune et noir releva prestement la tête vers sa camarade qu’elle pensait être une amie fidèle, hochant vigoureusement la tête en affichant cette fois ci un sourire sincère. « Oui oui oui oui oui OUI ! Je veux au moins savoir si sa nouvelle amoureuse est bien, enfin si elle est gentille, peut être même que je la connais et qu’on pourra être copine ! » Naïve petite fille va.

Toujours enfermée dans cet éternel et non moins agaçant monde de bisounours, Louise regarda Cassiopée comme si elle était le père noël, ses grands yeux verts encore mouillés de larmes la suppliant de cracher le morceau. « Louise. Je veux juste que tu comprennes que cette fille ne veut pas à mal, et qu’elle n’avait pas prévu que ça arrive, alors faut pas être trop en colère. Je veux dire, tu sais, t’as dit que t’étais contente pour elle et lui ? Faut continuer d’être contente, okay ? Parce que c’est vraiment cool, et ils sont vraiment biens tous les deux, et ça arrive pas souvent d’être aussi bien avec quelqu’un. » Plus elle parlait et plus Louise perdit son souvenir, prenant chaque phrase, chaque mot comme une gifle. Elle était contente que Louis soit heureux même si ça lui faisait mal, mais de là à savoir qu’il était plus heureux avec cette nouvelle fille qu’avec elle, ça faisait vraiment mais alors VRAIMENT très mal. Merci Cassiopée. Si vous souhaitez connaître toute la marche à suivre pour consoler une personne souffrant d’un chagrin d’amour, contactez vite Cassiopée Cayrel, elle saura vous conseiller. La serpentard du s’en apercevoir vu qu’elle arrêta sa tirade devant une Louise décomposée. « Euh…d’accord ? » la blaireau murmura à peine ces mots, ne sachant pas si elle devait répondre ou non. « Maintenant écoute moi bien. Cette fille, elle avait pas prévu d’être avec lui, et lui non plus. Je te promets qu’elle était libre autant que lui, qu’il n’avait pas de vues sur elle. Quand je lui parlais à Louis, il était pas en train de penser à une autre fille tout le long. Vraiment. Et tu restes quelqu’un qui lui est cher, crois pas non plus qu’il t’oublie. » Gné ? « Et cette fille t’apprécie aussi, et elle veut pas à mal. C’est juste que ça arrive, les gens se croisent dans certaines circonstances et boom, voilà. Bref. » Ok Louise était pas super futée comme gamine mais quand même il y avait des limites là. La jeune fille souleva les sourcils pas vraiment sûr de savoir quoi dire et ce que Cassiopée essayait de dire. « Donc je… » À peine eut elle entamé cette phrase que la serpentard lâcha la bombe. « … C’est. Oh mon dieu, pourquoi. C’est moi Louise. » Hiroshima vous connaissez ? Ba imaginez exploser en ce moment même dans le cerveau vide de Louise et vous aurez un aperçu de l’impact de la bombe de Cassiopée. « …la connaît… » Terminant sa phrase sans même le réaliser, Londubat resta complètement bloqué, figé face à son amie, son cerveau étant incapable de fonctionner, une motte de paille passant par là pousser par le vent qui s’engouffrait dans son crâne. « Je sors avec Louis, et c’est un secret, et faut pas le dire, et je suis désolée, et c’était pas prévu, et… Pardon. » La voix douce de la serpentard était tellement lointaine. Louis et Cassiopée. Cassiopée et Louis. L & C. hein ? Non. Impossible. Où est la caméra. Où est la caméra cachée ? Et Louis il est où ce rigolo là, pas drôle de faire des frayeurs comme ça, la blague est de mauvais goût. Comment ça ce n’est pas une blague ? Louise ne parvenait plus à réfléchir. D’un côté elle avait envie d’éclater de rire et de l’autre non, la situation dépassant le comble de l’ironie, Cassiopée, son amie, celle qui avait voulu absolument les rabibocher alors que rien ne l’y obligeait, la reine des garces de Poudlard, cette même fille là sortait avec son Louis, son petit Lou tout timide, si mignon, si tendre, le même Louis qu’elle avait bêtement laissé partir mais qu’elle pensait récupéré. Non sérieusement c’est drôle non ? Il arriva une chose alors que sans doute personne n’aurait pu prévoir, même Dieu lui-même n’avait pas du le voir venir. En même temps quand on connaît Louise, personne ne pouvait prévoir ça. Le bras de la pouffssoufle bougea, puis son coude, puis sa main, qui s’écrasa avec force sur la peau délicate et blanche de la joue de Cayrel. Le bruit de la gifle tellement assourdissant dans cette pièce silencieuse sembla réveiller Louise qui percuta son geste en voyant la joue rougie de son amie et sa main en suspension dans l’air. « Oh… » Elle mit quelques secondes à réaliser qu’elle venait de gifler quelqu’un. Elle. Louise Londubat. Fille unique de Neville Londubat. Elle venait de frapper volontairement quelqu’un. Et qui plus est à une amie. O.M.G. plaquant vivement sa main contre sa bouche, Louise s’empourpra en regardant Cassiopée, les yeux écarquillés d’horreur face à son propre geste. « Oh par…pardon Cassiopée je suis désolée ! Je n’ai pas…je ne voulais pas te…Oh pardon pardon pardon pardon… » En répétant cela inlassablement, Londubat ne put s’empêcher de se jeter au cou de sa camarade au risque de s’en manger une, posant un bisou sur sa joue endoloris pour tenter en vain de faire partir la marque de ses doigts sur la peau laiteuse de la serpentard. « Je ne voulais pas faire ça, j’ai juste été surprise je crois, je m’y attendais pas…je ne savais pas que tu aimais Louis, tu aurais du me le dire…» Parlant comme à son habitude sans réfléchir, Louise lâcha enfin le cou de Cassiopée en la regardant. Ça lui faisait mal de l’imaginer dans les bras de son pouffssoufle, surtout maintenant qu’elle pouvait mettre un visage sur la nouvelle copine de Louis. « Je ne comprends pas…tu essayais de nous remettre ensemble, tu voulais que je retourne avec lui et tu…c’est mal. C’est mal hein ? Je ne sais plus. Je l’ai quitté pour qu’il essaye d’être heureux avec une fille qui le mérite…c’est le cas ? » Perdue dans ses divagations, Louise ne réalisa même pas à quel point ses propos pouvaient être mal interprétés.


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MessageSujet: Re: CASSOUISE • Deux demi-vérités ne font pas une vérité.   CASSOUISE • Deux demi-vérités ne font pas une vérité. EmptyJeu 25 Avr - 1:40

Spoiler:


don't talk out loud, you lower the IQ of the whole street.


Le bruit avait résonné dans la laverie. Le silence juste après était tellement… silencieux, que Cassiopée était sûre d’avoir entendu un écho. Non seulement on venait de la gifler ce qui était quelque chose de rare, généralement elle était plus impressionnante que chiante et les gens se retenaient de la frapper – bien qu’elle le méritait -, mais en plus c’était Louise LONDUBAT à qui appartenait la main qui venait de s’éclater sur sa joue. Elektra ressentait plus de la surprise que de la douleur. Et Louise pouvait être contente de la surprise, parce que ça lui donnait des minutes en plus. Il y avait des moyens plus rapides et moins douloureux de mourir que de frapper la préfète Serpentard, tout le monde le savait. Par exemple, se faire trancher la gorge avec une petite cuillère, on se faire arracher tous les ongles et être forcé à les manger après. La réaction de la Poufsouffle commença à arriver, sa gifle étant probablement monté au cerveau – si elle en avait un. Cassiopée la fixait, bouche bée, partagée entre éclater de rire et frapper Louise. La deuxième solution se profilait déjà au loin. « Oh… » Cassiopée sentit un sourire carnassier se former sur ses lèvres. Oh. Oui, c’était le cas de le dire. La brune plaqua sa main contre sa bouche, rouge des pieds à la tête, confuse et désolée. Il n’y avait même pas de mot pour expliquer à quel point Elektra s’en battait que Louise soit désolée. « Oh par… pardon Cassiopée je suis désolée ! Je n’ai pas… je ne voulais pas te… Oh pardon pardon pardon pardon… » La Poufsouffle s’enfonçait, puisqu’elle jugea bon de se jeter au cou de la verte et de déposer un bisou sur sa joue encore un peu rouge. C’est qu’elle avait frappé fort, en plus. Cassiopée gardait ses bras le long du corps, serrant un peu plus les poings à mesure que les secondes passaient. « Je ne voulais pas faire ça, j’ai juste été surprise je crois, je m’y attendais pas… je ne savais pas que tu aimais Louis, tu aurais dû me le dire…» Parce que c’était SA faute en plus ? La Serpentard ne comprenait même plus la logique de la Jaune. A quel moment avait-elle mérité la baffe ? Si la préfète était partie dans l’optique de parler gentiment et avec ménagement à la Londubat, toutes ces bonnes intentions s’étaient envolées au loin, et la sixième année faisait face à une Elektra qui portait bien son nom. « Je ne comprends pas… tu essayais de nous remettre ensemble, tu voulais que je retourne avec lui et tu… c’est mal. C’est mal hein ? Je ne sais plus. Je l’ai quitté pour qu’il essaye d’être heureux avec une fille qui le mérite… c’est le cas ? »

Cassiopée fixa Louise un instant, se demandant si elle réalisait qu’elle s’enfonçait ou si elle était juste très conne. Sans y réfléchir plus longtemps, elle serra définitivement son poing gauche, y mit toute sa force et visa le visage de Louise. Elle s’était rapproché, ce qui rendait la cible plus facile et le coup plus violent. Le nez de la sixième année fit un bruit peu naturel pour un nez et probablement assez douloureux. « Pétasse. » La Cayrel avait lâché le mot entre ses dents, comme un sifflement. Louise était déjà tombée en arrière, ne tenant déjà pas debout naturellement, alors quand on la poussait, il ne fallait plus espérer beaucoup de l’équilibre. Cassiopée recula de deux petits pas avant de contempler le visage de la Londubat, inspirant pour récupérer son calme. D’ordinaire, elle ne frapperait pas comme ça, préférant la destruction à distance. Mais aux grands maux les grands remèdes. Elle avait prévu de raconter la discussion à Louis, mais elle imaginait qu’il ne serait pas particulièrement content de savoir qu’elle n’avait pas hésité à frapper son ex petite-amie, même si ce n’était pas elle qui avait commencé. Cassiopée claqua sa langue contre son palais et observa un instant Louise, qui tenait son nez avec des yeux surpris et dans lesquels les larmes remontaient. Elektra avait mal au poing, mais elle ne le montra pas, se contentant de croiser ses bras sur sa poitrine, surplombant Louise de toute sa hauteur, menaçante. Elle ne savait même plus par où commencer. Elle décida de faire mal, puisque c’était une professionnelle et qu’elle ne pouvait dignement pas laisser ça couler. On ne frappait pas la verte impunément, et on ne sous-entendait pas non plus qu'elle était mauvaise pour son petit ami. Surtout pas Louise Londubat. « Tu sais Louise, je me disais que ceux qui avaient lancé les rumeurs étaient des gens qui visaient bas. Je veux dire pourquoi s’amuser à couler un couple comme celui que vous aviez. Vous ne dérangiez personne, et pourtant t’es tellement conne que t’es une cible facile. » Regardant ses ongles d’un air détaché, Cassiopée reprit. « Je me dis que si je voulais m’entraîner à faire la langue de vipère, c’est sur toi que je me pencherais. T’es bête, t’es crédule, t’es manipulable et en plus t’as aucune chance de t’en sortir. Enfin bref, pleins de raisons pour te viser toi et pas quelqu’un d’autre. » Cassiopée se baissa, se mettant accroupi pour être à la hauteur de la Londubat. Elle releva le menton de celle-ci d’un doigt, avec un air faussement intéressé.

« Maintenant, je me demande bien ce que Louis a pu te trouver. S’il était pas aussi gentil et inoffensif, je me dirais que c’est que t’as du potentiel et t’es une fille facile et sans défense, mais Louis ne t’utiliserais jamais comme ça. Je t’aurais bien dit de faire gaffe à ton cul, mais… je m’en fous. » Avec un froncement des sourcils, Elektra se releva et fit quelques pas pour aller s’asseoir sur une machine à laver. Elle regardait Louise de bas en haut, comme pour l’étudier et lui donner une note. La note aurait été plutôt basse. « Tu me déçois. Tu vois, j’essayais de faire des efforts, mais maintenant j’ai juste envie de te frapper, encore une fois. » Cassiopée inspira et expira en un long soupir excédé. « Pas comme si j’avais un problème avec ça, mais Louis m’en voudrait, et je m’en voudrais ensuite, parce que moi je me soucie de Louis. » Le terrain sur lequel elle s’engageait était glissant, et elle savait qu’il était très facile de blesser Louise sur ce côté-là, beaucoup plus que physiquement avec un poing dans son visage. « Contrairement à toi, parce que tu t’es jamais vraiment souciée de Louis, non ? Au final, tu l’as abandonné sous prétexte qu’il ne te méritait pas, mais t’as pensé une seconde à lui demander son avis ? T’as réfléchi au fait que tu l’avais blessé sûrement pour le reste de sa vie ? Quand il te voit, il doit sûrement se dire que tu as brisé leur couple d’un claquement de doigt alors qu’il était sûr que vous vous aimiez tous les deux, beaucoup. » Le visage de Louise se décomposait. Elektra adorait ça. « T’es égoïste, Louise. T’es bête et égoïste, et ça va rarement ensemble et c'est une horrible combinaison. T’es incapable de gérer quoique ce soit, même pas ton propre couple, et tu veux avoir l’espoir que ça s’arrangera ? C’était perdue d’avance ma belle, et même si me mettre avec Louis n’était absolument pas prévu, je le rendrais beaucoup plus heureux que tu pourras jamais rêver le faire. Et tu peux rien y faire à part en pleurer. Et c’est comme ça. »
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