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Roxanne H. Weasley

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MessageSujet: dream on ▲ alistair    dream on ▲ alistair  EmptySam 1 Déc - 12:08


alistair et roxanne
« Ses baisers laissaient à désirer... son corps tout entier. »


Roxanne était assise à la table des verts et argent, jouant avec sa fourchette d’un air absent. La blonde releva les yeux et posa son regard sur la table des rouges où elle aperçut sa cousine Rose. La main de la vipère se resserra sur sa fourchette, le souvenir cuisant de sa dernière entrevue avec la rousse encore bien gravée dans sa mémoire. Les deux cousines avaient en effet eu un petit affrontement la semaine précédente, et Roxanne n’avait pas véritablement apprécié le comportement de Rose, et elle était bien décidée à lui pourrir davantage la vie, qu’importent les conséquences de ses actes. Toute la semaine elle s’était ressassé les longues minutes partagées avec la rouge et or dans cette salle, toutes les paroles échangées, tous les sorts lancés. Et elle en revenait toujours au même point : Rose n’aurait pas dû. Elle n’aurait pas dû la provoquer, l’attaquer, lui lancer les sorts qu’elle avait osé lui lancer. Heureusement que personne n’avait eu l’occasion de voir les dégâts infligés sur Roxanne hormis Victoire. C’était sans doute le seul point positif que la blonde pouvait retirer de cette histoire. Mais elle ne comptait pas s’arrêter là. Elle allait se venger, Rose allait payer. Pas tout de suite. Il fallait attendre, attendre que Rose pense que tout cela était une histoire enterrée, qu’il n’y aurait pas de suite. Et la chute serait alors beaucoup plus dure pour la rouquine. Détournant le regard pour ne pas s’énerver outre-mesure, la blonde jeta sa fourchette dans son assiette à moitié terminée avant de se lever de table et de se diriger vers le parc du château où elle avait son premier cours de l’après-midi, cours de botanique. Autant dire qu’elle était emplie d’une joie immense à l’idée d’aller triturer des plantes étranges et dangereuses pendant deux heures. Sortant donc du château dans le froid printanier, la jeune fille engouffra sa tête dans son écharpe avant de se diriger d’un pas précipité vers les serres où un amas d’élèves se formait peu à peu. La blonde se dirigea vers un groupe de filles de sa maison mais n’écouta qu’à moitié leur conversation, plongée dans ses pensées et peu encline à écouter les mésaventures de ses camarades de dortoir. Heureusement pour elle leur professeur débarquer quelques minutes plus tard et tout le monde entra dans la serre. Roxanne alla s’installer comme tout le monde et écouta d’une oreille peu attentive les consignes de leur professeur. De toute façon elle n’aimait pas la botanique et elle ne voyait pas l’intérêt de faire semblant, alors bon.

« Roxanne tu m’écoutes ? » Gne ? La jeune fille se retourna vers sa voisine qui la regardait d’un air interrogateur. Levant un sourcil pour marquer son étonnement, la jeune fille attendit plus d’explications de la part de sa voisine. « Je te demandais comment ça se passait niveau cœur » reprit-elle en ajoutant un rire débile à ses mots. Alors là c’était le summum, l’apogée, le sacre. Premièrement, comment pouvait-elle décemment rire de cette façon ? C’était horrible à entendre, même le bruit d’un scroutt à pétard agonisant était encore plus doux aux oreilles. Deuxièmement, de quoi se mêlait-elle ? Jusqu’à preuve du contraire Roxanne n’avait jamais prétendu être son amie et encore moins vouloir parler de ses histoires personnelles avec elle. Fronçant les sourcils d’un air qui n’augurait rien de bon, la jeune fille prit une inspiration pour se calmer avant de tuer quelqu’un à coup de pot en terre. « Je vois pas en quoi ça te regarde et encore moins pourquoi tu oses penser que je pourrais répondre à une question comme ça. » Lança-t-elle tout en se retournant pour se remettre face à la plante qui trônait sur la table. « Déjà qu’entendre vos histoires m’ennuie profondément, si en plus vous voulez que j’y participe, je pense pas qu’on va bien s’entendre » Puis elle ignora complètement la petit groupe jusqu’à la fin du cours, ne prêtant même pas attention aux chuchotements qu’elle entendait dans son dos, sans doute très peu flatteurs pour elle. Mais bon se faire insulter par des filles comme elles n’était pas vraiment quelque chose de très grave, pas pour Roxanne en tout cas. Sa journée se déroulait décidément très mal et elle n’avait qu’une envie, c’était de se jeter dans son lit pour dormir. Elle fut donc soulagée lorsqu’elle entendit le prof dire que le cours était terminé. La blonde s’empressa de ranger ses affaires et de se ruer vers la sortie avant de retourner dans le château qui commençait à se remplir d’élèves. La verte et argent croisa quelques personnes qu’elle connaissait, mais personne ne retint véritablement son attention, et elle passa en coup de vent dans le hall avant de se rendre dans sa salle commune. Elle traversa la salle avant de se rendre dans son dortoir où elle jeta son sac à travers la pièce et s’étala sur son lit. La blonde commençait à peine à s’endormir lorsque quelque chose, ou plutôt quelqu’un, vint la réveiller en la secouant frénétiquement. Elle ne pouvait donc pas être tranquille juste deux minutes ? Relevant la tête, elle vit une fille brune se pencher vers elle. « On m’a dit que Louise Londubat te cherchait. »furent les seuls mots qu’elle prononça avant de sortir du dortoir. Merlin, pourquoi ? Se redressant la blonde se frotta la tête avant de poser les pieds sur le sol et se lever. Qu’est-ce que Louise lui voulait encore ? Sortant de son dortoir elle descendit les escaliers complètement endormie avant de sortir de la salle commune. C’est là qu’elle se rendit compte qu’elle ne savait même pas où se trouvait la jaune et noir. Elle n’allait pas s’amuser à sillonner le château pour retrouver Louise, surtout si la jeune fille voulait juste lui dire quelque chose de totalement inutile, ce qui devait vraisemblablement être le cas. La blonde décida tout de même de faire un petit tour dans le château, au cas-où la chance lui souriait et qu’elle trouvait rapidement Louise. Elle se dirigea donc vers les étages supérieurs et fit rapidement un tour à la bibliothèque où elle ne trouva personne, puis monta encore un peu avant de s'avouer vaincue et de décider à redescendre vers sa salle commune. La demoiselle emprunta un passage secret qui l’amena directement au second étage, l’étage le plus vide de toute l’école puisqu’il n’y avait vraiment rien à faire dans les environs. Et puis le bureau du directeur se trouvait là, alors les élèves n’aimaient pas trop traîner dans le coin, plus par superstition que par véritable peur aux yeux de la verte et argent qui n’avait jamais vu Voldemort se promener gaiement dans le couloir, attendant un élève pour le tuer. Quoique, ça pouvait être possible, il ne fallait pas écarter cette possibilité après tout.

Il était donc évident que la jeune fille ne s’attendait pas à croiser quelqu’un dans ce couloir, et encore moins quelqu’un qu’elle connaissait. Et pourtant ce fut le cas. Ce n’était pas la personne qu’elle cherchait depuis vingt bonnes minutes à présent, mais il s’agissait tout de même d’une personne qu’elle appréciait énormément. A quelques mètres d’elle se dessinait en effet la silhouette d’Alistair Fitzbern, son petit-ami depuis quelques temps déjà. Si la jeune fille était tombée dans les bras du Serpentard c’était en parti à cause de la réputation de ce dernier, et la jeune fille avait véritablement besoin de se faire voir aux bras d’un élève tel qu’Alistair. Non pas qu’elle ne l’appréciait pas, mais cet avantage indéniable ne faisait que renforcer l’idée que sortir avec lui était plutôt agréable. La blonde replaça une mèche de cheveux derrière son oreille avant de se diriger à pas feutrés vers le vert et argent qui ne semblait pas l’avoir vu. Lorsqu’elle arriva à sa hauteur, elle se mit sur la pointe des pieds pour faire en sorte que sa bouche arrive au niveau de l’oreille du jeune homme. « Salut » susurra-t-elle tandis qu’il se retournait. Elle n’attendit pas plus longtemps pour poser ses lèvres sur celles du vert et argent. Cela faisait quelques jours qu’ils n’avaient pas échangé plus qu’un baiser, leurs emplois du temps n’étant pas forcément concordants. Et puis il fallait avouer que la jeune fille avait passé le plus clair de son temps à rester dans son lit cette semaine, essayant vainement de récupérer un sommeil qu’elle n’arrivait plus à retrouver. Un sourire s’étala sur les lèvres de la jeune fille tandis qu’elle plongeait son regard dans celui d’Alistair. « Tu m’as manqué, j’en ai marre des filles de mon dortoir » Alistair savait que Roxanne ne supportait pas du tout la plupart des élèves de son année, et qu’elle devait prendre sur elle pour ne pas exploser. Ce qui arrivait parfois, mais bon ce n’était jamais bien méchant et la plupart des filles revenaient souvent à la charge, n’ayant apparemment pas compris la leçon. La verte et argent préférait largement traîner avec des élèves d’année supérieure, et ça se voyait à la vue de ses fréquentations proches. Reposant ses lèvres sur celles du jeune homme, la jeune fille profita de ces quelques instants où elle pouvait enfin oublier tous ses problèmes. Plus de Rose, plus de filles de son dortoir, seulement Alistair, et sans qu’elle n’ose l’avouer ça lui avait plutôt manqué ces derniers jours.

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Alistair M. Fitzbern

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MessageSujet: Re: dream on ▲ alistair    dream on ▲ alistair  EmptySam 1 Déc - 22:39

Dream On
« Roxanne & Alistair »


Alistair avait la fâcheuse habitude de ne pas respecter les règles et de n'en faire qu'à sa tête. Encore aujourd'hui il n'avait pu s'empêcher de jouer de sa carrure pour effrayer des premières années. Sarah serait surement prête à lui rendre service, il devait aller en cours mais avait malencontreusement enfermer un poufsouffle depuis déjà dix heure dans un placard à balais. Il n'avait aucune envie qu'il meurt dedans, il aurait des ennuies sinon. C'est alors qu'en se rendant à l'étage pour enchainer un cours ennuyeux dans lequel il s'endormirait surement. Oui, on peut se demander comment a-t-il fait pour aller en classe préparatoire si il bosse si peut, la réponse est assez simple, il avait des facilité et ne nous le cachons pas, quand il est arrivé ici, il ne connaissait personne, il c'était construit un monde, c'était créé des amis imaginaire n'ayant pour seul compagnie son vieux chat et la femme qui l'avait porté neuf mois dans le ventre, la femme qui le méprisait au plus au point. Il avait eu du mal à acquérir cette image qui effraie pas mal de monde maintenant quand il arpente les couloirs, ou bien au contraire, de jeune demoiselles enivrées de son charme, il c'était promis de ne jamais toucher à une fille, du moins lui faire du contre sa volonté, la plus part du temps, elles se jetaient dans ses bras, comment pouvait-il refusé. Bon il avait connu quelques coups du sort on couchant avec des sang-mêlés, ce qui le répugnait, mais, il ne couchait jamais sans rien en retour, si elle avait le droit à ça c'est bien parce qu'elles avaient une réputations convenable ou qu'un service était de mise.
C'est alors qu'il croisa la jeune Mandleton tout sourire et qu'il l'accapara de sa force de persuasion, pas si présente que ça enfaite, ça servait à rien et tout sourire lui demanda un service, qu'il savait qu'elle ne refuserait pas. Il n'y alla pas par quatre chemins et lui avoua avoir enfermer un poufsouffle depuis un bon moment et qu'à moins qu'il soit déjà mort ou je ne sait quoi, il faudrait commencer à penser à le sortir de-là. C'est d'un pas serein et joyeux qu'il commença à traverser le couloir pour se rendre en cours, en effet, c'était plutôt bizarre de le voir comme ça, c'est presque si il ne faisait pas un baise-main à toutes les filles ou un petit coucou de la main avec le sourire niaiseux. Serait-il en train de se ramollir ? Il ne fallait pas, c'est pourquoi il se reprit en mains et se vit donner une tape derrière la tête d'un petit roux avant de lui montrer qu'il l'avait sous-surveillance et qu'il ne fallait pas qu'il cherche à faire quoi que ce soit. Le jeune Serpentard entra dans la salle de cours et prenait place au fond de la classe et s'affala sur la table avant de sortir de quoi écrire et griffonner quelques mots insignifiants qui lui traversait l'esprit. Il se fit reprendre deux ou trois fois par le professeur avant qu'il ne l'envoie ailleurs ayant marre de le voir se tourner les pouces. Alistair en était fort-aise, il n''attendait ça depuis qu'il était entré.
Traversant de nouveau les couloirs mais cette fois dans l'autre sens pour sortir du château il se dirigea vers le parc ou il se posa. Fermant les yeux pour respirer l'air fraîche du mois d'Avril, il sortit de sa poche une cigarette qu'il enfourna dans son bac avant de l'allumer. Brisait-il encore une règle, surement. Il la balança d'ailleurs sur l'herbe, il mettrait pas le feux au château à son grand désespoir... Il profita de la douce brise qui lui caressa la peau tout en emportant avec elle ses mauvaise idées qui lui encombraient la tête. En s’ébouriffant les cheveux et regard au loin, bien plus loin que la lac qui se trouvait devant, il se perdait dans ses pensées et entre aperçu la forêt interdite et avait envie d'y faire un petit tour pour se dégourdir les jambes, sa journée était fini et la salle commune était bien trop bondée à cette heure-ci pour y roder. Il enfila la veste qu'il avait posé sur le banc et son écharpe, se ralluma une autre clope avant de partir à l'aventure.
Il entra dans la forêt et commença à s'enfoncer, il y pourrait peut-être y trouver des clandestins, des sang-mêlés étant venues se réfugier dans cette forêt aux milles créatures. Alistair pensa donc qu'il pourrait s'amuser. Il pensait qu'ils n'avaient pas leur place dans ce monde, seul les sang-pur en valaient le coup. Il chercha en vain et après une demie-heure de marche sans jamais rien croiser, juste à entendre des bruits légers de fond, il fit demi-tour et revient sur ses pas. Une fois à l'orée de la forêt, il regarda derrière lui et retourna au château d'une marche soutenu pour aller poser son sac dans sa chambre avant d'aller manger. Il entra dans l'immense Hall sombre éclairé par quelques minables petites bougies qui flottaient dans les airs. Alistair continua tout droit pour aller dans les cachots et entrer dans la salle commune qui était belle et bien grouillante de personne arborant des sourire sous leur couleur vert et argent. Il ne prêta attention à personne, pourtant Elijah l'interpellait, ils avaient prit Matthew et comptaient bien s'amuser. D'un geste de main il refusa et alla se terrer dans sa chambre, posant ses affaires sur son bureau, le Serpentard enleva son manteau qu'il posa sur la chaise ainsi que son écharpe, enleva son pull et son tee-shirt qu'il balança dans une corbeille. Alistair balança ses chaussures dans la pièce ainsi que ses chaussettes, puis fut venu le tour à son jean. Il avait l'intention de prendre une douche pur se réchauffer, son escapade l'avait secoué un peu. Ainsi il saisit une serviette et alla aux douches de son étage et y resta bien un quart d'heure.
Il se rhabilla rapidement et retourna dans le hall pour ensuite se joindre aux Serpentard dans la Grande Salle où il délicieux repas l'y attendait. Il alla s'asseoir prêt de Scorpius et Elijah et leur demanda ce qu'ils ont fait à Matthew, en pointant celui-ci du doigt, il était à l'autre bout et avait une salle mine. Il rigola et se servit de la dinde et des haricots verts et des pommes dauphine qu'il engouffra comme si ça faisait un siècle qu'il n'avait pas toucher à de la nourriture. Buvant le jus de citrouille dans des éclats de rires suite aux dires de ses amis. Il aperçu au loin Roxanne qui semblait autre part, il voulait aller l'accoster, ça faisait un petit moment qu'il ne l'avait pas croiser et n'avait pas partager un petit moment avec elle. Mais au moment où il allait se lever, la jeune fille plier bagage et s'en allait. Il la suivit du regard et bien qu'il eu envie de la suivre aussi, il ne bougea pas.
Quelques minutes plus tard il rentra dans la salle commune avec ses amis et alla s'installer dans un fauteuils et prit le journal. Ses rires perçaient les mur de cette salle, personne n'osait dire quelques choses et il aimait ça. Puis il se leva pour aller interpeller une sixième année, elle rougissait ce qui le fit rire. "Euh, excusez-moi de vous importuner de la sorte, mais vous connaissez Roxanne bien sûr. Savez-vous ce qu'elle a, elle ne semble pas dans son assiette ?" Les jeunes demoiselles avaient du mal à répondre mais finirent par dire en coeur qu'elle était juste fatiguée. Il les remercia et retourna à sa place. Elijah avait envie de bouger, il en avait marre de rester ici, c'est alors que les garçons partirent se balader dans les couloirs s'amusant des lumières qui passaient et repartaient. Alistair sortie des bombabouse de sa poche et d'autres gadget et en balança à ses amis leur disant qu'il s'occupait du deuxième étage. Il s'éloigna et prit le passage secret et s'enfonça et au moment où il allait balancer une bombe, quelqu'un arriva et il ne réagit pas de suite, puis quand cette personne s'approcha et lui murmura à l'oreille : "Salut", il reconnue Roxanne, c'est alors qu'il se retourna en souriant. Elle l'embrassa à pleine bouche et il se demandait ce qui lui valait ça. Il continuait à sourire tout en l'enlaçant, ça lui avait manqué ces étreintes et ces échanges de baisers, hier un seul petit sourire et un baiser à la va-vite avait été échangé. Il profiterait de ce moment, contrairement à ce que tout le monde pense, il lui avait été fidèle et n'avait pas céder les demandes des jeunes filles et avait fait son ours en hibernant dans sa chambre. Des moments de pauses, ce n'étaient pas de trop. Elle plongea son regard dans le sien et dit d'une voix délicieuse qui n'appartenait qu'à elle : " Tu m’as manqué, j’en ai marre des filles de mon dortoir " Il rigola et déposa un baiser sur ses lèvres, un baiser chaste qu'il n'avait pas l'habitude de faire quand une jeune femme venait lui sauter dans les bras, mais elle n'était pas n'importe qui. Seulement ça il ne s'en rendait pas compte, tout comme il ne se rendait pas compte qu'il l'avait cherché du regard tous les jours depuis une semaine et qu'il ne pouvait plus se passer de ses sourires qui ensoleillaient ses journées. "Toi aussi tu m'as manqué..." il la serra contre lui et mit sa tête dans le creux de son cou, dans la chevelure blonde de la Sepentard. Son cerveau s'agitait, son coeur loupait quelques battements tellement il allait vite, sa tête lui tournait à l'odeur enivrante qui s'échappait de la jeune femme. Il s'en aperçu , était-il en train de tomber amoureux d'elle ? Sur ces pensées il recula sa tête et plongea de nouveau son regard dans le sien et en fut étourdi. "Roxanne, je.... euh... je voulais te dire que...." il s'arrêta, il n'arrivait plus à parler, les mots lui manquait et sa tête aussi bientôt si il continuait à patauger comme ça. "Euh... la vie est trop courte pour s'encombrer de chose sans importance, Roxanne, je...." il n'y arrivait pas, c'était au-dessus de ses forces, il se ferait jeter comme une vulgaire chaussette, mais pourquoi pensait-il cela, pourquoi ressentait-il cela. L'amour n'est qu'une garce qui se joue de vous et vous fait ressentir quelques choses pour ensuite vous cracher en pleine tronche. Mais, il se décida tout de même : "Roxanne, ne part pas, écoute moi seulement. Si je te fais peur j'en suis navré mais il faut que je te le dise. Roxanne, je t'aime..." Il se tu et ferma les yeux, il venait de faire une grosse bêtise, mais pourquoi l'avait-il dit.
fiche par century sex.


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Roxanne H. Weasley

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MessageSujet: Re: dream on ▲ alistair    dream on ▲ alistair  EmptyLun 3 Déc - 11:35


alistair et roxanne
« Ses baisers laissaient à désirer... son corps tout entier. »


La jeune blonde apprécia à sa juste valeur le moment qu’elle était en train de passer mais se détacha tout de même d’Alistair après son baiser. « Toi aussi tu m'as manqué... » lança-t-il à la verte et argent dont les lèvres affichèrent un léger sourire. Elle appréciait vraiment Alistair, elle appréciait les moments qu’elle passait en sa compagnie, elle appréciait ces pauses qu’il lui offrait, lui permettant de se libérer des filles de son années, des élèves qu’elle ne supportait pas. La jeune fille sentit pourtant que le jeune homme l’attrapait par la taille et deux secondes plus tard elle se retrouvait collée à lui, et pouvait sentir sa tête s’enfouir dans son cou. La Weasley fronça les sourcils, chose que le vert ne pouvait pas voir. Il agissait bizarrement, il n’avait pas l’habitude d’agir comme cela avec elle, c’était bizarre et Roxanne pouvait sentir une espèce d’ambiance étrange flotter dans l’air. Elle ne fit pourtant pas un seul geste pour se détacher de lui, attendant de voir si ses craintes s’avéraient exactes ou s’il s’agissait seulement d’un énième jeu d’Alistair, chose qui pouvait être plausible lorsque l’on connaissait le jeune homme un tant soit peu. La verte et argent entendit Alistair bégayer quelques mots sans cohérence aucune, mais ce qu’ils annonçaient ne lui plaisait réellement pas. La jeune fille sentit son cœur s’accélérer, mais pas parce qu’elle se trouvait aux côtés d’Alistair. Non. Un sentiment de panique extrême commençait peu à peu à s’emparer d’elle, et elle n’aimait pas ça. Son cœur s’accélérer, elle avait chaud et cela n’était pas bien, loin de là. « Euh... la vie est trop courte pour s'encombrer de chose sans importance, Roxanne, je.... » La blonde amorça un geste pour se séparer du jeune homme mais la phrase qu’il sortit par la suite la paralysa l’espace de quelques secondes. « Roxanne, ne part pas, écoute moi seulement. Si je te fais peur j'en suis navré mais il faut que je te le dise. Roxanne, je t'aime... » Les mots tombèrent sur la jeune fille comme un couperet, ils explosèrent comme des milliards de petites bombes sur elle, et elle sentit sa tête tourner. Il n’avait pas osé prononcer ces mots, ce n’était pas possible, et devait nager en plein songe, il n’y avait aucune explication autre qui venait à l’esprit de la jeune fille. Retrouvant peu à peu le contrôle de son corps, le choc des paroles d’Alistair passé, la jeune fille se retira brusquement du Serpentard, le souffle haletant, les yeux brillants. Elle n’arrivait pas à croire ce qui venait de se passer, elle n’arrivait à croire que ça tombait sur elle. Comme si sa vie n’était pas assez compliquée comme ça, lui, le seul qui semblait comprendre ce qu’elle attendait de lui, lui s’y mettait aussi. C’était le comble, l’apogée. Roxanne garda le silence, ne sachant pas quoi dire. Tout cela allait trop vite à ses yeux, et elle ne s’y attendait tellement pas que tout cela lui paraissait complètement fou, comme une mauvaise blague qu’on venait de lui faire, dans le simple but de lui embrouiller l’esprit davantage. Pourquoi la vie ne pouvait-elle pas être simple ? Les choses ne se déroulaient absolument pas comme la demoiselle le voulait. Alistair était seulement l’outil de son travail, celui qui lui permettait d’atteindre les plus hautes sphères de la pyramide hiérarchique de l’école. Elle pensait que tout était clair entre eux, qu’ils savaient tous deux à quoi s’en tenir. Ils passaient du bon temps ensemble mais l’objectif principal de ce couple était là pour servir leurs réputations respectives. Pourquoi fallait-il compliquer les choses qui ne l’étaient pas à la base ?

Reculant de quelques pas, la jeune fille n’osait plus regarder directement Alistair dans les yeux. Sûr que sa réaction n’allait pas lui plaire, pire, le blesser, mais elle ne pouvait pas faire semblant, pas à ce stade, c’était trop horrible pour qu’elle se permette de le faire, même elle. Le pire c’est qu’elle aimait bien Alistair, elle ne pouvait pas le nier. Mais ce n’était pas de l’amour, ce n’était que de l’affection, elle ne pouvait décemment pas lui faire miroiter des choses qui n’existaient pas. Faisant quelques pas, la jeune fille se mordit la lèvre inférieure, réfléchissant à ce qu’elle pouvait dire, à ce qu’elle devait dire. Pour ne pas le blesser, pour ne pas tout briser, pour ne pas tout détruire. Quoiqu’il n’avait pas eu besoin d’elle pour tout casser, pour une fois qu’elle n’était pas la principale fautive dans une histoire. La Weasley releva la tête, puis lentement, très lentement, elle ouvrit la bouche. Elle dut s’y reprendre à deux fois avant de lâcher un unique mot. « Pourquoi ? » Pourquoi. C’était la première chose qui lui était venu à l’esprit. Pourquoi elle ? Pourquoi maintenant ? Pourquoi si rapidement ? Pourquoi de cette façon ? Pourquoi tout ça ? Tant de pourquoi qui ne trouveraient sans doute aucune réponse, mais elle se devait de poser la question, de faire une tentative même si elle devait échouer. C’était la première fois que quelqu’un lui disait je t’aime. Auparavant personne ne lui avait dit, à part ses parents, et encore. Ce premier choc passé, il fallait que ces mots sortent de la bouche d’Alistair. Elle avait voulu jouer à un jeu qui l’avait brûlé, et elle venait de s’en rendre compte. Toutes ses pensées se mélangeaient dans sa tête, toutes les conséquences de ces deux mots arrivaient en masse dans son esprit. Cassiopée et les autres, qu’allaient-elles penser si jamais elles apprenaient ça ? Ou pire, si elles apprenaient la réaction de la blonde ? Sûr qu’elles n’allaient pas la louper, qu’elles allaient s’en donner à cœur joie pour lui faire payer. C’était le revers de la médaille. Elle avait choisi Alistair pour sa réputation, mais aujourd’hui cette réputation, qui avait été un atout pour la blonde, devenait son pire problème. Toutes les relations d’Alistair allaient tôt ou tard apprendre ce qui se déroulait en ce moment précis, et Roxanne aurait à coup sûr le mauvais rôle. Ce n’était pas bon pour elle, pas bon du tout même. « Je veux dire … » elle marqua une pause, ne sachant même plus ce qu’elle pensait réellement de tout cela. Sa tête était envahie de dizaines de pensées qui arrivaient en masse et en désordre, se battant toutes les unes contre les autres provoquant une zizanie infernale, un capharnaüm étonnant. « Je peux pas. Je suis désolée. » Ses mots étaient durs et pourtant si simples. Dans d’autres circonstances ils auraient été si banals, mais là ils prenaient un tout autre sens, une toute autre tournure, une tournure méchante, vilaine, sadique. Soupirant, la jeune fille sentit son cœur se remettre calmement de ses émotions. Se rapprochant d’Alistair, elle hésita à lui attraper la main mais se décida quand même à le faire. Elle enroula ses doigts blancs autour du poing du brun, pesant ses mots avant de les prononcer. « Écoutes, je t’aime beaucoup, t’es un des seuls élèves de cette foutue école que j’apprécie vraiment. Mais c’est pas de l’amour. Je peux pas faire semblant, je veux pas te faire croire que je suis tombée amoureuse de toi parce que je veux pas te faire de mal. Tu comprends ? » Facile à dire, moins facile à avaler. Elle le savait mais c’était plus fort qu’elle, elle était obligée de mettre les points sur les i, sinon elle s’en voudrait de ne rien avoir dit et d’avoir gardé le silence. Ce n’était pas comme si il venait de lui demander ce qu’elle avait mangé au déjeuner, là c’était beaucoup plus grave, et se connaissant elle n’allait pas réussir à vivre tranquillement si elle ne lui disait pas clairement de quoi il en retournait.

Desserrant l’étreinte de ses doigts sur la main d’Alistair, la jeune fille recula de nouveau, laissant à Alistair assez d’espace pour avaler la pilule tranquillement. Se mordant de nouveau la lèvre inférieure, Roxanne se demanda si elle devait ajouter autre chose ou tout simplement se taire et laisser les choses se faire en douceur, partir et le laisser digérer ce qu’elle venait de lui dire. Mais partir aurait été synonyme de fuite, et elle ne voulait pas qu’il prenne son comportement comme étant lâche, aussi resta-t-elle en face de lui, toujours aussi silencieuse. Les histoires de cœur n’étaient décidément pas faites pour elle, c’était le moins que l’on puisse dire. C’est pour cela qu’elle ne restait pas longtemps avec le même garçon, elle préférait mettre fin à ses relations plutôt que de se retrouver dans de telles situations par la suite. Pourtant, elle avait cru que cette fois-ci ça allait être différent, elle pensait que tout était bien clairement énoncé entre eux, que les sentiments, les vrais, n’allaient pas rentrer dans le jeu au cours de la partie. Elle s’était trompé, encore une fois, elle commençait à en avoir l’habitude. Le problème de Roxanne c’est qu’elle mettait trop rapidement de côté tous les facteurs sentimentaux, elle mettait de côté la partie humaine des gens, leurs sentiments et leurs émotions. Elle avait toujours agit de la sorte, avec tout le monde. Elle voyait plus son propre intérêt et les conséquences de ses actes ne rentraient pas en compte dans ses calculs. Comme avec Louise. La verte et argent s’en servait comme d’un jouet, sans penser à ce qu’elle était en train de faire germer chez la jeune fille. La jaune et noir s’imaginait qu’elles étaient amies, que Roxanne était sincère, mais le jour où tout ce jeu s’arrêtera, où les masques tomberont, qui sait comment elle réagira ? Ça, Roxanne n’y pensait pas, elle n’arrivait pas à se faire à l’idée qu’elle avait affaire à des êtres humains, et c’était sans doute là son plus gros défaut. Parfois ça n’était pas dramatique, mais un jour elle tombera sur quelqu’un qui réagira très mal et le retour de bâton sera douloureux. Il valait mieux espérer que ce fameux jour n’était pas encore arrivé et qu’Alistair n’allait pas exploser de rage. C’était le risque à prendre, et c’était de toute façon trop tard pour faire machine arrière à présent.


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MessageSujet: Re: dream on ▲ alistair    dream on ▲ alistair  EmptyLun 31 Déc - 7:43

Dream On
« Roxanne & Alistair »


Il avait bel et bien fait une boulette. Comment avait-il pu dire ça, maintenant il était éprit d'un ridicule qui le brûlait de l'intérieur. S'en était fini de sa réputation de Don Juan impassible, il avait succombé au charme de la belle blonde et en pâtirait. Ça c'est certain. Il fallait à tout prix qu'il se rattrape, il ne pouvait pas tomber plus bas de toute façon.
Après qu'il eusse dit malencontreusement ces trois mots qui changent tout, ces mots de malheurs qui ont déjà brisé tant de cœur, ils font peurs et apportent avec eux désespoir et efface la candeur du courageux qui ose affronter la vie. Alistair était victime des nombreuses méprises dû à ses mots, Roxanne semblait porter le fardeau de la surprise et de l'incompréhension, Alistair celui de l'espérance vaine qu'il pouvait enterrer dès à présent. C'est ainsi que la Serpentarde s'éjecta de l'étreinte d'Alistair et avait l'expression de surprise et de dégoût auquel il s'attendait même si il avait eu cette lueur d'espoir qui l'avait animé et fait dire ses paroles ridicules qui le mèneraient à sa perte. Mais comment avait-il osé dire ça ? C'était impossible, lui qui était seulement partit courir les jupons pour faire une belle pêche et montrer à Billie qu'il se fichait d'elle, qu'il avait été masqué par la vie qui l'obligeait à raconter des idioties. Maintenant voilà qu'il reproduisait ses erreurs, exactement de la même façon, sauf que Roxanne il l'avait déjà dans les bras. Alistair n'était pas capable de faire les choses bien ni de garder quoi que ce soit, il fallait qu'il fasse tout foirer à un moment où à un autre. Son histoire avec Roxanne, qui semblait simple, juste une sorte de compromis qui au départ leur suffisait. Alistair c'était fait du mal en l'avouant et s'en fait aussi en subissant la réaction de la jeune femme qui fit quelques pas en arrières pour s'écarter. Le deuxième stade fut qu'elle baissa les yeux ne voulant pas croiser son regard, c'est bon il était cuit. Elle ouvrit et prononça durement le mot : "Pourquoi ?". Alistair qui ne savait pas quoi faire, ni où se placer, ni faire quoi que ce soit se contenta de sourire bêtement. Il plaça ses mains derrière le dos et se triturait les doigts dans tous les sens pour essayer d'effacer ce moment ridicule de sa misérable vie. Maintenant qu'il venait de se ridiculiser u plus haut point il n'avait plus qu'une chose à faire, se tire une balle... ou pas... Tout ce qu'il savait c'est qu'il ne répondrait pas à sa question, parce que lui ne savait pas vraiment pourquoi il avait dit ça, on aurait Ted Mosby dans How I Met Your Mother, le pas doué en excellence... « Je veux dire … Je peux pas. Je suis désolée. » Voilà, c'est le début de la fin. L'endroit sombre ne faisait qu’oppresser plus qu'elle ne l'était déjà cette situation. Alistair avait fait fausse rote depuis le début, Roxanne n'avait été qu'un intermédiaire pour rendre jalouse Billie, ce devait être la Serpentard qui aurait souffrir de cette situation, mais a vraie dire, elle devait se ficher utant de lui qu'il s'en fichait d'elle au début. Maintenant qu'il savait que Billie lui avait passée entre les doigts, il avait espéré je ne sait quoi envers Roxanne, mais celle-ci semblait s'échapper aussi. Le vert ne comprenait pas, qu'avait-il de déroutant ou de répugnant, il avait tout fait pour s'insérer dans la dure loi de jungle au château et avait réussi mais, voilà qu'il s'enfonçait dans les sables mouvent, il se débattait pour en sortir, mais tout le monde sait que si tu te débats t'as fin sera d'autant plus imminente.
Il baissa les yeux quand elle s'approcha et lui prendre la main, il ne réagissait pas, il n'avait plus rien à faire, ni rien à perdre. Il devait tout nier, se moquer de la réaction de la jeune fille, lui dire que c'était un canular, que rien de tout ça était vrai... Si seulement... « Écoutes, je t’aime beaucoup, t’es un des seuls élèves de cette foutue école que j’apprécie vraiment. Mais c’est pas de l’amour. Je peux pas faire semblant, je veux pas te faire croire que je suis tombée amoureuse de toi parce que je veux pas te faire de mal. Tu comprends ? » C'est bon, c'était le moment de tous nier. Elle avait lâché sa main et reculée de nouveau. Alistair alors explosa de rire voyant le visage décrépit de la jeune femme. Il fallait qu'il lui fasse avaler la pilule et se moque de la crédulité de celle-ci. Ce devrait être plutôt simple, non ? Alistair n'avait pas de coeur, rien de plus simple à l'envoyer balader, vous ne croyez pas ? Pourtant il eu du mal à ouvrir la bouche après s'être arrêté de rigoler. " Et tu m'as cru, je suis plutôt bon comédien tu trouves pas... Ce n'était certainement pas suffisant mais pour l'instant il devait décompresser, essayer de percer la bulle qui pesait sur leurs têtes pour en finir et partir de cette endroit lugubre avec un Alistair en entier, avec toute son intégrité. "Je voulais te tester voir si tu ne ressentais pas de sentiments trop fort pour moi, ne voulant pas te faire mal. Tu me connais, je n'oserais jamais ressentir de telles choses. N'empêche t'es tombée dans le panneau la tête la première, je suis décidément trop fort... Il souriait pour faire semblant d'être content de ses gamineries, qui n'en n'étaient d'ailleurs pas le moins du monde.
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Roxanne H. Weasley

Roxanne H. Weasley


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MessageSujet: Re: dream on ▲ alistair    dream on ▲ alistair  EmptyLun 18 Fév - 3:09


alistair et roxanne
« Ses baisers laissaient à désirer... son corps tout entier. »


Roxanne se sentait mal. Elle avait envie de partir en courant, de courir encore et encore, de hurler que c’était faux, de se mettre à frapper Alistair, elle avait envie d’exploser mais en même temps elle était comme pétrifiée, incapable de bouger ou de prononcer quoi que ce soit. La vipère ne comprenait pas, les mots semblaient s’emparer de son esprit et l’obscurcir de leur voile noir impénétrable. C’est comme si on venait de la plonger dans un tonneau de goudron et qu’elle était incapable de réfléchir de façon logique ou normale, comme si tout était déraisonnablement transformé et décuplé. Les paroles du brun avaient eu un effet frappant sur la blonde, mais pas celui auquel on aurait pût s’attendre. Elle aurait dû sauter de joie, embrasser Alistair et lui dire que oui, elle aussi elle l’aimait, mais ce n’était pas vrai. On parlait de Roxanne Weasley, et Roxanne Weasley n’aimait personne mis à part sa petite personne. Ça oui, elle s’aimait, mais les autres n’étaient à ses yeux qu’un ensemble de corps qui pouvaient soit lui servir soit lui barrer la route. Elle classait les gens dans des catégories bien délimitées, et éliminait ceux qui ne servaient en rien ses intérêts ou qui bloquaient son ascension au sommet. Elle appréciait quelques personnes, mais cela ne dépassait jamais le stade de la simple connaissance que l’on veut aider mais qui sera sacrifiée si jamais l’intérêt de la blonde était en jeu. Elle pouvait en effet aider quelques-unes de ses connaissances, dans la mesure du possible, mais elle ne rechignait pas à l’écraser si jamais elle pouvait y gagner au change. Toute la vie de la verte et argent s’était bâtie autour de cette logique implacable dans laquelle l’égoïsme primait sur les sentiments. Seule sa personne se trouvait au-devant de la scène, et rien d’autre de pouvait l’en éclipser. C’était son intérêt avant celui des autres, sa popularité avant les autres, et rien ne pourrait jamais changer ça. Toute son existence avait été une succession de choix logiques et implacables, de choix parfois étranges mais qui payaient au final. Choisir les bonnes personnes avec qui s’entourer pour accéder plus facilement à son objectif, voilà à quoi se résumait la vie de la blonde. Elle en avait bavé parfois, supportant les critiques des autres, baissant la tête, mais aujourd’hui c’était révolu. Elle s’était créé un lourd réseau de personnes plus influentes les unes que les autres au sein de Poudlard, s’était gardé quelques connaissances sans intérêt pour servir ses intérêt, comme Louise ou Sarah qui lui servaient plus de larbins qu’autre chose, même si elles ne s’en rendaient pas compte. Hypocrisie, calcul, rien ne sonnait vrai chez la jeune fille parce que tout était faux. Aucun sentiment, quelques amitiés sans lendemain, des discussions au détour d’un couloir, de rares sourires. Quelques personnes trouvaient grâce à ses yeux, mais le jour où elle devrait s’en débarrasser, elle le ferait pour sûr. C’était horrible, affreux, mais c’était ainsi que la démarche de Roxanne fonctionnait. Ecraser pour mieux survivre, jeter pour mieux avancer. Certaines pertes seraient certainement plus dures que d’autres, mais elle se persuadait au fin fond d’elle-même que c’était la meilleure chose à faire pour elle. Alors elle agissait comme ça, à coup de sourires hypocrites et de compliments qui n’en étaient pas. Les gens étaient trop stupides quand la flatterie entrait en ligne de mire. Quant à Alistair, il faisait partie de ce jeu depuis le début. Seulement, Roxanne savait que le jeune homme avait la même démarche qu’elle, qu’au fond leur relation n’était basée sur rien d’autre que sur de l’hypocrisie au service de leur réputation. Et là, il venait lui dire dans le blanc des yeux qu’il éprouvait des sentiments pour elle. Elle aurait pût rire aux éclats et le rembarrer, seulement elle appréciait le jeune homme, et elle savait bien que là il n’était plus question seulement de réputation ou d’égo blessé. Elle éprouvait un certain remord à lui dire ce qu’elle pensait vraiment, mais elle devait le faire, au moins pour lui éviter des mirages. Lorsqu’elle eut finit sa tirade, elle recula d’un pas, attendant la réaction du vert et argent qu’elle redoutait plus qu’autre chose. Et pourtant, il fit quelque chose à laquelle elle ne s’attendait absolument pas, et elle resta bouche bée lorsqu’il commença à éclater de rire. Il se foutait de sa gueule ou quoi ? La blonde attendit que le brun eut terminé de rire avant découter ce qu’il y avait de si drôle dans cette situation plus que gênante à ses yeux. « Et tu m'as cru, je suis plutôt bon comédien tu trouves pas.. » Pardon ? La blonde ne comprenait plus rien. De quoi parlait-il ? Tout ce qu’il venait de dire n’était qu’une simple blague ? Sérieusement, il y a plus drôle comme blague, autant raconter l’une de ces histoires moldues débiles, parce que ce sera toujours plus drôle que de faire croire à Roxanne Weasley que vous êtes amoureux d’elle. La vipère ne savait pas si elle devait lui foutre une claque pour s’être foutu d’elle de la sorte ou rester sur ses gardes. Ou même si elle devait rire à son tour. « Je voulais te tester voir si tu ne ressentais pas de sentiments trop fort pour moi, ne voulant pas te faire mal. Tu me connais, je n'oserais jamais ressentir de telles choses. N'empêche t'es tombée dans le panneau la tête la première, je suis décidément trop fort... » Fronçant les sourcils, la blonde scruta le visage souriant de son petit-ami qui semblait très fier de sa blague. Etrangement, elle ne parvenait pas à croire que tout cela n’était qu’une blague même si elle priait Merlin pour que ce soit vraiment le cas. Parce qu’il faut dire que si s’en était une, elle se sortait d’un pétrin monstre, et ses remords allaient sans aucun doute s’alléger. Tortillant ses mains l’une dans l’autre, elle soupira avant de les laisser retomber le long de son corps et de relever les yeux vers Alistair. « Tu trouves ça drôle ? » Sa voix n’avait rien de répréhensif. Elle était plutôt lasse et fatiguée, comme Roxanne qui était perdue et qui ne savait plus où se mettre ou quoi faire. Ne bougeant pas, elle passa une main dans ses cheveux avant de prendre une légère inspiration.

« Au moins ma réponse doit être claire. T’as pas de soucis à te faire quant à ça, tu me connais, je te connais, on ne va pas tomber dans ces mièvreries quand même. Non ? » Parfois elle se demandait si elle n’avait pas tout faux sur toute la ligne. Après tout, elle était peut-être insensible à la plupart des êtres humains qui l’entouraient, et elle avait cette fâcheuse tendance à calquer son modèle sur tout le monde, mais peut-être qu’Alistair attendait quelque chose de plus à leur relation. Malheureusement la vipère n’était pas capable de lui fournir ce qu’il voulait, si c’était vraiment le cas. Et d’ailleurs, elle trouvait ça tellement étrange que quelqu’un puisse tomber amoureux d’elle qu’elle tentait de se persuader que ce que venait de dire Alistair était vraiment une blague. C’est vrai après tout, elle n’avait rien de très sympathique. Elle n’était pas gentille, elle était hypocrite, n’avait pas sa langue dans la poche et ragotait sur tout-Poudlard. Bon, elle avait certainement quelques qualités, mais la jeune fille ne se voilait pas la face : ce n’était pas la fille la plus agréable à vivre de cette école, bien que cette constatation ne lui fasse ni chaud ni froid. Elle ne vivait pas pour se marier à un riche sang-pur et élever des gosses toute la journée. Non, elle visait plus haut, les rêves de princesses et de contes de fée ce n’était pas pour elle. Plongeant son regard azur dans les yeux d’Alistair qui avait toujours son petit sourire satisfait collé au visage, elle tenta de lui sourire à son tour et parvint à esquisser l’ébauche d’un sourire crispé. « Ouais t’as raison, je suis vraiment tombée dans le panneau. Tu m’as fait peur tu sais, j’aimerais que t’évites de me faire ce genre de coups là, c’est pas très drôle » Son visage réussit à se détendre et les muscles de sa mâchoire lui permirent de faire un sourire qui semblait quelque peu plus naturel qu’auparavant. Au moins cette histoire était réglée, enfin l’espérait-elle. Peu à peu, les battements de son cœur se faisaient plus naturels et reprenaient un rythme habituel. Même si, au fond d’elle, elle sentait encore un peu d’angoisse et qu’il lui restait cette idée que ce n’était absolument pas une blague, les dernières paroles du jeune homme avaient eu comme effet de la rassurer quelque peu. « Bon » La voix de la blonde essayait de briser le silence pesant qui s’était installé dans le couloir depuis quelques secondes, mais elle ne savait pas quoi dire pour enclencher un autre sujet de conversation. Ils venaient de mettre un énorme froid dans la conversation et il serait dur de changer de sujet et de commencer à blaguer après les dernières paroles échangées. Mais il fallait au moins essayer, pour faire bonne figure. « Tu viens à la fête Obscure ce soir ? » Voilà, changer de sujet. Aborder une soirée avec le clan, rien de mieux que de parler d’alcool pour détendre l’atmosphère. Même si pour le coup, Roxanne aurait préféré avoir cet alcool à portée de main pour pouvoir se vider la tête et penser à autre chose.


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