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  “Any existence deprived of freedom is a kind of death.” (feat sin)

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MessageSujet: “Any existence deprived of freedom is a kind of death.” (feat sin)         “Any existence deprived of freedom is a kind of death.” (feat sin) EmptyLun 28 Mai - 4:41

“Any existence deprived of freedom is a kind of death.”


Lorsqu'elle ouvrit les yeux ce matin, Loubelle ne se doutait pas que la rage allait habiter le coeur de tous. Une douce lumière envahissait le dortoir où elle se réveillait paisiblement. Elle était seule dans la chambre, ce dont elle s'étonnait. Il était pourtant très tôt. Le ciel venait à peine d'être illuminé alors que les oiseaux n'avaient pas finis de gazouiller. Ses camarades de chambre n'avaient pourtant jamais été des lèves-tôt. Prêtant une oreille attentive, la jeune femme entendis des voix qui s'élevaient au dehors et qui étaient beaucoup trop forte en ce matin. La poufsouffle enfila son uniforme rapidement avant de quitter la pièce de son pas quotidiennement vapeur. Dans la salle comunne des poufsouffles, les gens de toutes les années se pressaient pour sortir. Curieuse, je suivais le pas, bousculant légèrement quelque premières années pour faire sa place sans pour autant demander ce qui se passait. La demoiselle se faufilait entre les élèves qui n'avançaient pas assez vite pour sortir du sous-sol. Ce fut plus rapidement que bien d'autres que la sorcière arriva au rez-de-chaussée. Avant que son attention fut portée sur quoi que ce soit, son regard s'arrêta à un endroit bien précis de la foule.

Ainsley. Celui que tous surnommaient Sin ayant une réputation connue de tous à Poudlard. Celui qui avait été reconnu pour être un libertin et qui pourtant avait la même catin depuis trop longtemps. Rien qu'à voir son visage, le coeur de Loubelle s'emportait, lui donnant même envie de vomir de nervosité. Elle l'appelait affectueusement ''Anshy'' et elle était la seule à le surnommer ainsi. Pas de Sin pour elle. Ils se connaissaient depuis leur première année, à l'époque où le pêché de la chair ne s'était pas encore emparé du garçon. À l'époque où tout était possible et où Loubelle aurait du mettre le grappin dessus avant qu'il ne soit trop tard. Celui qui la rendait folle. Celui dont elle était amoureuse depuis leur première année d'un amour qui lui faisait peur tellement il perdurait. Même de très loin, leurs regards se croisèrent et il se sourirent. Loubelle ne pouvait pas décrocher son regard de lui, mais le gryffondor semblait balayer quelque chose d'autre. Ses prunelles fauves dardaient furieusement le mur vers lequel il s'avançait. Loubelle arqua un sourcil interrogateur avant qu'elle ne suive la direction des yeux de son ami. Une nouvelle règle avait été apposée au mur et beaucoup s'attroupaient pour la lire. Loubelle ne fit pas exception. Se dirigeant doucement vers le mur jusqu'à ce qu'elle soit aux côtés de Blackwood. Elle ne lui adressa pas d'autres sourire et s'empressa de lever ses yeux pour lire ce nouveau bris de liberté.

Citation :
En raison de la destruction de l'une des ailes de la bibliothèque par un groupe de filles de première année, il a été décidé que tout élève de première, deuxième, troisième et quatrième année se verrait désigner un tuteur de cinquième, sixième, septième ou huitième année. Ce tuteur sera chargé de veiller sur lui et l'aider à progresser tout au long de l'année. Tout échec entraînera de graves répercussions pour le tuteur et l'élève. De plus toute infraction au règlement se verra récompensée d'une punition pour l'élève et le tuteur. Le personnel de Poudlard et les mangemorts en patrouille seront intraitables, personne ne sera épargné. Les préfets auront également le devoir de faire régner ces nouvelles règles sinon ils seront démis de leurs fonctions sans plus tarder. La politique appliquée à Poudlard est restée bien trop longtemps souple mais les choses vont changer. En plus de l'attribution de tuteurs, l'heure du couvre feu sera à présent de 20h30 au lieu de 21h30 en semaine, les sorties à Pré-Au-Lard seront plus espacées et les matchs de Quidditch sont repoussés jusqu'à nouvel ordre ainsi que toute visite dans les familles.

De plus il a été signalé que des organisations au sein des élèves avaient vu le jour. L'équipe administrative de Poudlard mène actuellement l'enquête pour en savoir plus et sachez que tout groupe non reconnu par le règlement de l'école sera dissout immédiatement. Il est hors de question d'assister à des affrontements entre élèves de cette manière.

Si vous désirez vous plaindre, je vous conseille de vous diriger vers les responsables de cet incident. Néanmoins sachez que toute expression de mécontentement à un professeur ou à un autre membre du personnel de Poudlard vous vaudra une punition à vous et à votre tuteur.

Le directeur et l'équipe administrative.

QUOI ? Les lèvres de la jeune femme s'ouvrirent de surprise et de colère. C'était tout à fait riddicule. Premièrement, elle ne voulait en aucun cas être tuteur. Elle détestait le mômes et ne voulaient certainement pas porter de boulet à sa cheville. Pour ce qui était du Quidditch et des organisations, elle s'en fichait un peu. Peut-être que ça allait calmer les tensions entre les groupes, mais c'était malgré tout brîmer leur liberté. Le couvre-feu était tout à fait innaceptable. Déjà que Loubelle était un oiseau de nuit et qu'elle avait du mal à supporter le couvre-feu actuel. S'allait être quoi après ? 19h ? 18 ? C'était tout à fait inconcevable. En plus, cela allait gâcher les soirées dans les tours qu'elle passait avec Ainshy. Se sentir brimer ainsi, Loubelle bouillait de l'intérieur. La rage brillait dans ses yeux alors qu'elle lançait un regard à son ami. Si la poufsouffle était trop discrète pour éclatter de rage, le gryffondor n'allait certainement pas en faire autant.

« Foutue administration. » Lança-elle, rageuse et légèrement vulgaire. Ainshy allait être bien pire.


Dernière édition par O. Loubelle Rockwood le Jeu 31 Mai - 18:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: “Any existence deprived of freedom is a kind of death.” (feat sin)         “Any existence deprived of freedom is a kind of death.” (feat sin) EmptyMer 30 Mai - 7:22

Il se faufilait parmi la masse agglutinée d'élèves dans le grand Hall, le regard fauve s'agitant de quelques courroux alors qu'il se demandait ce qui pouvait causer tant d'agitation et de débordement. Ici et là, partout en vérité, Ainsley pouvait entendre ses comparses siffler des râles de mécontentements, fustigeant même du bout de la langue les premières années. Quelque peu interdit devant cette haine qui semblait gratuite et forçant les plus jeunes à faire profil bas (le Gryffondor en vit même quelques uns se tasser dans la masse jusqu'à filer entre les jambes des plus âgés), le ténébreux garçon s'avança à travers la foule, traçant dans son sillage un parfum épicé. Poussant sans ménagement ceux qui se trouvaient sur son chemin, il ne se stoppa que pour aviser Loubelle située de l'autre côté de la marée humaine. Gratifiant son amie de son éternel sourire charmeur, Sin allait pour faire demi-tour et venir à sa rencontre lorsque des remarques persiffleuses attirèrent son attention : «  Pourquoi la bibliothèque ? Pourquoi pas le terrain de Quidditch, c'est moins barbare ! » Un soupir glacé et glaçant s'échappa des lèvres de Ainsley comme il entendit les répliques toujours aussi tranchées des Serdaigle, et il s'avança à son tour vers les nouvelles directives placardées sur les murs. « Hééé ! » scanda un deuxième année lorsqu'il se sentit propulsé en avant avant de lever les yeux vers le septième année. Croisant son regard incisif, le garçonnet se hâta de s'extraire de la foule. Enfin Ainsley put broder une explication plausible quant à ce capharnaüm indigné dès lors qu'il se mit à lire le nouveau décret : au fur et à mesure il passait par plusieurs sentiments. D'abord l'amusement, d'abord la déconvenue, puis vint la colère. « Un braillard de première année ? » siffla-t-il sans se soucier si sa voix habituellement suave et basse n'avait pas monté trop violemment d'un ton. Quelques sixième et septième année approuvèrent d'un signe de tête les dires colériques du Gryffondor, partageant son amertume. Mais les plus jeunes d'entre eux se contentaient de baisser le regard ou de frissonner, eux aussi bien contraints de se soumettre à cette nouvelle règle. « Foutue administration. » « C'est complètement stupide. » renchérit le jeune homme en fronçant les sourcils, son regard se posant sur la liste des tuteurs. Soulagé de ne pas y voir son nom, il y vit cependant celui de Lily et en déduisit que sa nouvelle fonction de baby-sitter confèrerait moins de temps à la jeune fille pour leur couple. Tant mieux, en un sens. Car Ainsley s'était mis en tête de mettre un peu de distance entre la Serdaigle et lui-même, suite à l'entrevue pertinente avec Emily quelques semaines auparavant. « Le jour où j'aurais un braillard dans les pattes, je lui donnerais de vraies raisons de brailler. » Les poings serrés pour contenir la colère, Ainsley s'extirpa de la masse d'un pas rageur. Plus encore, c'était cette découverte de différents partis par l'administration qui inquiétait le jeune homme : fallait-il en déduire que les obscurs et les résistants travaillent main dans la main pour effacer tout soupçon planant au-dessus de leurs têtes ? Les réunions risqueraient fort d'être... animées, si c'était le cas.

La colère injectée en plein dans le palpitant, le jeune homme ne parvenait plus à se calmer. En toute probabilité, son idylle avec sa jolie rouquine n'avait rien de reposant. Entre regards louches posés sur eux et hypothèses douteuses quant à la réalité de leur relation, Ainsley se sentait étouffé par le regard des autres. Jamais il ne s'était senti aussi proche des propos d'un célèbre écrivain moldu qui prêtait l'enfer au regard de ses comparses... Et bien que son coeur maladroit ne cessait de battre pour sa dulcinée, il subsistait des doutes et appréhensions qui se greffaient en lui, incurables et coriaces. « Je compte aller prendre l'air, ça me fera du bien. » avoua-t-il à sa belle amie qui s'était empressée de le suivre. Sa douceur innée bercée en une aura sereine apaisait le Gryffondor courroucé, qui en compagnie de la Poufsouffle semblait se calmer peu à peu. Ainsi à chaque pas esquissé vers la porte du Grand Hall, ses poings crispés se détendirent, sa nuque raidie se relâcha, sa respiration saccadée se calma. Enfin, il se tourna vers Loubelle et lui offrit un sourire de tendresse afin de la rassurer, fourrant sa main dans la sienne. « On ne se parle plus beaucoup, ces derniers temps. » souffla-t-il comme pour changer de conversation et lui ôter de l'esprit cet horrible décret.
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MessageSujet: Re: “Any existence deprived of freedom is a kind of death.” (feat sin)         “Any existence deprived of freedom is a kind of death.” (feat sin) EmptyJeu 31 Mai - 18:35


La frustration de Loubelle était grande alors qu'elle relisait les lignes pour être certaine de tout avoir assimilé correctement. Elle cherchait des failles aux règles pour se faufiler et retrouver un peu de leur liberté. Ils y arriveraient, c'était certain. La poufsouffle avait une envie irrévocable de se rebeller contre l'autorité. Et si tous autant qu'ils étaient se rebellaient et enfreignaient le règlement ? Tous, sans exceptions. Est-ce qu'ils les puniraient tous ? La sorcière avait peur que la réponse à sa question soit un oui, pourtant elle avait envie de tenter le coup. Même si son visage pouvait sembler calmer, la révolution se préparait dans son coeur. Ils ressentaient tous l'oppression. Un peuple opprimé ne pouvait le rester indéfiniment sans rien faire. La minorité l'emporterait sur la majorité ? Les nés-moldus et les sang-mêlés plus nombreux que les sangs-purs auraient pu se révolter si les sang-mêlés n'avaient pas été divisé par des idées conservatrices. Effectivement, certains sang-mêlés étaient contre les nés-moldus, c'était à ne rien y comprendre. « C'est complètement stupide. » Avait ajouté le jeune homme de sa voix suave, mais pourtant irascible, surtout en cet instant sombre. La jeune femme braqua son regard de jade dans celui ambré de l'obscur jeune homme. Les prunelles de la jeune femme ne tardèrent pas à suivre celles de son soupirant. La liste des tuteurs était également scotchée au mur. Elle fût apaisée de ne pas y voir son nom figurant. Un adolescent en crise dans ses pattes aurait terminé son séjour au fond du lac en un instant. C'est avec une satisfaction un peu malsaine que Loubelle s'acharna à effacer le sourire qui lui était apparu aux lèvres en voyant le nom de Lily Potter associée à un môme qu'elle aurait sur les pattes. Déjà qu'elle et le gryffondor s'étaient éloignés, ils ne s'adresseraient même plus la parole si cela continuait. Alors que ses pensées mauvaises la faisait vibrer, quelque chose la prise à la gorge. Vrillant son regard sur le visage de celui qui la rendait démoniaque, elle scrutait son expression. Elle était amoureuse de lui et le voulait à tout prix. Elle l'avait vu et revu dans plusieurs de ses visions. Eux, ensembles. Ses visions pouvaient se révélées fausses à tout moment, mais Loubelle voulait que celles les concernant se réalisent. Même si Loubelle voyait Ainshy heureux avec Lily, elle avait envie d'être cette femme qui lui donne envie de vivre plus, vivre mieux. Cette femme pour qui il s’efforce de prendre chaque goulées d'air pour rester près d'elle un peu plus longtemps. « Le jour où j'aurais un braillard dans les pattes, je lui donnerais de vraies raisons de brailler. » Déclara le jeune homme qui serrait sa mâchoire. La poufsouffle était toujours plongé dans la contemplation de son visage, mais ne pu s'empêcher de sourire à sa déclaration. La jeune femme n'appréciait pas non plus les élèves plus jeunes de Poudlard. Elle aimait les bébés et les enfants en bas âge, pourtant elle trouvait le début de l'adolescence des premières années difficilement supportable.

D'un même mouvement, les deux jeunes gens s'étaient extirpés de la foule bruyante. Loubelle n'avait pas envie d'être dans une foule à une heure aussi matinale. C'est ainsi que Blackwood fit son plus grand bonheur en lui proposant de s'exclurent. « Je compte aller prendre l'air, ça me fera du bien. » Leurs pas s'emboîtèrent. D'abord rapidement, car menés par le courroux, puis ils ralentirent. Au fil de leurs pas, les visages disparaissaient derrière eux et la tension semblait se dissiper. L'air frais mordillait ses joues et emmêlaient ses cascades de cheveux, pourtant, elle était bien. Cette sensation de quiétude augmenta de plus belle par la faute du malin sorcier. Ainsley c'était tourné vers elle pour lui adresser un sourire qui la fît fondre. Comme si ce n'était pas assez, il glissa sa main dans la sienne. Les doigts de Loubelle ne se tardèrent pas d'entrelacer les siens alors qu'un frisson parcourait son dos. Il y avait un longtemps que son camarade ne lui avait pas montré de telles marques d'affection en publique. Il y avait un moment qu'ils n'avaient pas étés seuls au monde non plus. Avec Lily et tout ce qui c'était ajouté à leurs vies, ils s'étaient éloignés. Pourtant, ils étaient des aimants. Plus ils étaient éloignés et plus l'attraction les poussaient à revenir l'un vers l'autre aussi rapidement qu'ils s'étaient enfuis. Loubelle le savait d'expérience, car elle avait tenter d'asphyxier son épanchement pour son complice. L'échec en avait été cuisant alors que Fred avait découvert le poteau rose. Elle se souvenait encore du serrement de sa gorge lorsque le poufsouffle les avaient comparés à des arbres. Des arbres qui poussent et entortillent leurs branches étroitement. On a beau les coupés, pour qu'ils poussent normalement, rien à faire. Plus fort que tout, les arbres finissent par se rejoindre, car il n'y a qu'ensemble qu'ils tiennent aussi fièrement. « On ne se parle plus beaucoup, ces derniers temps. » La belle hocha délicatement en signe d'approbation avant d'hausser les épaules. Ses émeraudes figés sur le paysage qui se dérobait devant eux, elle avait l'air rêveuse alors que le soleil levé depuis peu les plongeaient dans une lumière jaunâtre.

« Tu t'es un peu éloigné de tous le monde Ainshy... Même de ta... Lily. »

Dire que Potter était sa petite amie, sa copine ou encore son amoureuse l'écoeurait. Même s'ils étaient heureux ensemble, ça lui faisait mal. Elle était aussi persuadé que le jeune homme n'était pas tout à fait à l'aise dans cette relation. La ride qui se traçait entre ses sourcils lorsqu'il était songeur était bien trop présente lorsqu'il était avec elle. Comme s'il se posait constamment des questions. Comme si inquiétude et incertitude le rongeaient. Lorsque les deux gamins étaient ensemble, c'était différents. Leurs soucis ne disparaissaient pas, mais ils étaient pourtant moins lourds. Ils en parlaient, puis se consolaient et passaient à autre chose. Comme concernant leur éloignement, ils en parlaient, puis ils en riraient.

« Mais ça fait du bien de te retrouver. Chaque fois qu'on s'éloignent, j'ai peur qu'on se perdent et ça me rend dingue. »

Avoua-t-elle timidement, cachant son visage empourpré de la vue du sorcier le temps qu'il retrouve sa pâleur habituelle. Ses iris se posaient sur le sol alors que la brise balançais des couettes dans son visage. Ils continuaient de marcher paisiblement alors que leurs paumes refusaient de se quitter. Inconsciemment, le pouce de Lou caressait celui du sang pur. Elle faisait toujours cela sans qu'elle n'en soit consciente. Pourtant, lorsque Sin bougeait son pouce contre le sien en retour, ses joues se teintaient de nouveau de rouge. Il devait savoir qu'elle en pinçait pour lui, c'était une évidence. Ou peut-être la croyait-il aussi candide et timide que son apparence physique la faisait voir aux autres ? La blaireau préférait cette option, elle faisait moins mal que d'être considéré comme la ''petite soeur '' ou encore la '' bonne copine ''.
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MessageSujet: Re: “Any existence deprived of freedom is a kind of death.” (feat sin)         “Any existence deprived of freedom is a kind of death.” (feat sin) EmptyVen 8 Juin - 12:10

La main du jeune homme, d'abord se balançant mollement au rythme de ses pas un poil rageurs, glissa dans celle de la douce sans même qu'elle ne s'en offusque. Cette sensation libératrice, par ce ce simple toucher, délivra un soupir d'aise des lèvres rougies d'Ainsley. Rougies par la colère, rougies par un trop plein, rougies par la frustration. Son monde avait bien trop changé ces derniers temps ; assez pour qu'il comprenne l'étonnement de ses proches lorsqu'ils voyaient leur camarade friand de luxure s'assagir soudain, et un peu trop, sans doute, pour qu'il n'en ait au final le tournis. Tous ses repères avaient été balayés d'un revers de main, la sienne, sous couvert d'un amour transi pour une jolie rouquine. Laquelle se jouait de lui avec subtilité et cruauté, mais dont Ainsley ignorait encore tous les fils tirés de ses mains divines de marionnettiste. La belle Lily n'était pas tant candide et innocente, d'avantage sadique au contraire, au point de faire miroiter au Gryffondor un amour fort et unique. Son premier amour, en somme... Et diable comme c'était difficile de tomber amoureux ! Ainsley en maudissait parfois Cupidon de ne pas fournir de manuel de secours en même temps qu'il décochait sa flèche, car le brun ténébreux se sentait perdu. Ici et là, partout en vérité, l'on voyait leur idylle d'un mauvais oeil. Et voilà que ces constants reproches l'avaient usé, mis en colère, le retranchant derrière une certaine solitude qui lui faisait prendre ses distances. Ainsi, retrouver sa Loubelle avait tout d'apaisant ; elle était son point de repère dans ce contexte houleux, son baume au coeur et son oxygène apaisant ses poumons fatigués. Accueillant la caresse amicale d'un pouce féminin flirtant avec le sien, le jeune homme répondit tout autant à son frôlement d'un air absent. Les yeux fauves droits devant lui, il avança d'un pas certain, las de se noyer dans toute cette foule lui opprimant la poitrine : ce fut une fois à l'extérieur qu'il s'autorisa une grande bouffée d'air, tandis que sa candide Loubelle nota quelque chose qui le frappa. « Tu t'es un peu éloigné de tous le monde Ainshy... Même de ta... Lily. » Le jeune homme au visage d'ange mais au charme diablotin, se tourna vers la candide et marqua un étonnement non feint. Arquant un sourcil interdit quant à sa révélation, il ne put finalement qu'offrir un sourire complice à sa belle, à la fois amusé et chagriné. Admirateur, surtout, du sens de l'observation de sa Poufsouffle. « Tu es observatrice, c'est bien... » murmura-t-il d'une voix qui se faisait au moins autant dominatrice – quoique chaleureuse – que attristée. Se sentir acculé ainsi contre le mur des réalités le prenait à la gorge comme jamais ; cette impression de perdre pied dans cette mare, le troublait et l'asphyxiait. Ignorant les premières suffocations de l'amour, Ainsley n'avait pas compris les regards rageurs des autres. Il n'avait pas compris non plus, pourquoi tous ses sacrifices se soldaient par cette distance qui se creusait d'avec Lily. Plus encore, il se surprenait à penser que Loubelle avait vu ce que sa propre amante n'avait pas remarqué : il s'éloignait d'elle. Savoir la Poufsouffle moins ignorante quant à son attitude imposant des distances, le fit réfléchir quelques instants. « Tu m'épies, ma luciole ? » Remarque taquine qu'il ne pensait pas tant. Et pourtant, il considéra l'espace d'une minute, l'idée que sa Loubelle pouvait le surveiller du coin de l'oeil.

Les deux amis s'avançaient main dans la main dans le parc de Poudlard, là où la solitude des lieux leur promettait un tête-à-tête apaisant. Là où Ainsley pouvait souffler sans se sentir constamment harcelé par des yeux inquisiteurs. « Mais ça fait du bien de te retrouver. Chaque fois qu'on s'éloignent, j'ai peur qu'on se perdent et ça me rend dingue. » « Pourquoi est-ce qu'on se perdrait ? » Ne saisissant pas l'étendue de la peur de son amie, Ainsley avait soufflé sa réponse avec nonchalance, avec sérénité, avec une certaine rêverie, aussi. Ses yeux bruns accrochant la silhouette d'un arbre au tronc courbé et laissant la place pour un pied escaladeur et aguerri, attira son attention : le téméraire Gryffondor laissa parler son goût aventureux et se dirigea vers le chêne comme s'il en était envoûté. Plus que jamais, il ne sentait pas dans le timbre de sa Loubelle, tout cette crainte qui lui nouait la gorge : la jeune Poufsouffle lui confiait ses peurs, certes d'un timbre léger, et Ainsley ne semblait pas les prendre au sérieux. Comme si rien de ce qu'elle annonçait ne pourrait se produire. « J'ai juste besoin de souffler ces derniers temps, c'est tout... » Lâchant la main de la demoiselle, il grimpa à l'arbre avec dextérité et vint s'asseoir, fier comme un coq, sur l'une des plus hautes branches. Balançant doucement ses jambes comme pour défier la gravité, Sin posa ses paumes sur l'écorce rugueuse de la branche épaisse, et avisa Loubelle restée en bas de son sourire mutin. « C'est important parfois de prendre du recul et d'oublier les gens. Crois-moi... Arrête de trop réfléchir, et pense à ton nombril de temps en temps. Ton problème, c'est que tu n'es pas assez égocentrique ma Lou. Se soucier toujours des autres, ça finit par te porter préjudice... » affirma le jeune lion, persuadé de ses dires.
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MessageSujet: Re: “Any existence deprived of freedom is a kind of death.” (feat sin)         “Any existence deprived of freedom is a kind of death.” (feat sin) EmptyDim 10 Juin - 6:24

Dès que ses yeux verdoyants avaient dardés la profondeur des prunelles du fauve, son coeur s'était épris malgré leur très jeune âge. Loin d'être une amourette de gamin, cet épanchement était devenu pire avec les années qui passaient. La peur que ses sentiments ne soient pas partagés était devenue monstre. Valait-il mieux ne pas savoir ou être infiniment blessées ? Loubelle avait prévu tout lui avouer alors qu'ils terminaient leur sixième année. Pourtant, elle s'était ravisée en voyant se former l'idylle entre son lion et une petite aigle qu'elle avait déjà portée dans son coeur. Elle aurait pu hurler à la trahison, si seulement elle avait eu le courage d'informer son amie sur ce qu'elle ressentait. Une seule personne avait été assez proche de Loubelle pour comprendre toute la portée qu'avaient les regards qu'elle lançait au jeune sang pur. Bientôt, ce fut la déception que faisait miroiter son regard glacé. Ainsley était heureux avec Lily, ça se voyait sur son visage. Son sourire et son regard posé sur elle, imbibé de son amour transit, lui défigurait son pauvre petit coeur fragile. La voyante aurait voulu être cette rouquine à tâches de rousseur dont il était amoureux. Pourtant elle n'était qu'une amie à la chevelure de sable et aux yeux d'émeraudes. La sorcière c'était pliée à cette relation, souhaitant le bonheur de celui qui continuait de la faire chavirer et qui ne la délivrait pas de l'emprise qu'il avait sur elle. Discuter avec Lily restait pourtant une chose impossible pour elle. La rancœur et l'envie d'être dans sa peau la rongeait. Ses visions lui avaient menties, elle en voulait à la terre entière. Pourtant alors qu'elles les sentaient s'éloignés l'un de l'autre, Loubelle ne ressentait pas de satisfaction. Elle était inquiète tout simplement. Ainsley était l'une des rares personnes dont le bonheur comptait plus que tout. La jeune femme gardait donc un oeil attentif sur la situation même si Lily l'avait poussé loin d'elle. « Tu es observatrice, c'est bien... [...] Tu m'épies, ma luciole ? » Son coeur se serrait. Et s'il le savait depuis le début ? Si Ainsley avait également remarqué qu'elle était folle de lui, mais qu'il ne voulait pas la blesser ? Les choses se bousculaient dans la tête de la demoiselle. C'était impossible. Elle était discrète comme tout. De plus, il serait cruel de lui tenir la main ainsi et d'être près d'elle. Ainsley ne savait rien, elle refusait d'y croire et son myocarde se calma. Elle avait continuer en lui parlant de ses peurs. Cette crainte sourde qui l'entaillait de l'intérieur au fils des pas du jeune homme qui s'en allait au loin dans sa vie. « Pourquoi est-ce qu'on se perdrait ? » Lui avait-il demandé, sans même être surpris. Baigné de nonchalance et de sérénité. Son air rêveur accroché à son visage d'ange. Comme si pour lui, ce n'était même pas envisageable. Comme s'il n'avait pas compris mon malaise face à sa relation avec Lily, peu importe comment elle allait. Loubelle avait répondu d'un haussement d'épaule à sa question qui n'en était pas véritablement une. « J'ai juste besoin de souffler ces derniers temps, c'est tout... » La poufsouffle avait doucement hocher de la tête en signe de compréhension. Oui, elle comprenait qu'il ne traversait pas des moments faciles non plus. Elle entendait aussi toutes les voix qui râlaient sur le couple qu'il formait avec la Potter. Très peu supportaient qu'ils soient ensemble et la pression devait se faire sentir. Le devoir de Loubelle était de le comprendre et l'appuyer. Peu importe ses choix. C'était le mieux pour lui prouver son amour. Ils s'étaient dirigés vers un arbre sans que Loubelle ne s'en rende compte. Rendu à sa hauteur, elle ne pu l'ignorer. L'aventureux gryffon lâcha sa main avant d'entreprendre l'escalade du feuillu avec agilité. Il s'assied avec fierté sur une branche plutôt haute. Il balançait ses jambes comme un gamin et la sorcière ne pouvait s'empêcher de le trouver magnifique alors qu'elle se cassait le cou pour le regarder. C'était dans des moments comme ceux-ci qu'elle avait envie de lui crier son amour. Avec un peu de chance, ses paroles ne montraient pas assez haut pour l'atteindre et elle les auraient dit sans qu'il ne les entendent. Pourtant, ceux qu'ils laissa tombé la frappèrent de pleins fouets. La jetèrent presque sur le sol. « C'est important parfois de prendre du recul et d'oublier les gens. Crois-moi... Arrête de trop réfléchir, et pense à ton nombril de temps en temps. Ton problème, c'est que tu n'es pas assez égocentrique ma Lou. Se soucier toujours des autres, ça finit par te porter préjudice... » Le regard de la jeune femme le quitta pendant un instant pour se poser sur le sol. Son coeur s'était encore énerver et la jeune femme tentait de lui murmurer que tout allait bien. Loubelle ne pouvait pas être égocentrique, pas présentement. C'était le bonheur du gryffondor qui lui importait, pas le sien. Le sien attendrait, elle l'attendrait. Le contraire l'aurait mis dans une situation encore plus précaire que celle dans laquelle il était. Reprenant ses forces, elle relevait les yeux vers lui du mieux qu'elle pouvait. Le soleil lui brouillait légèrement la vue.

« Parfois il y a de ses personnes qui comptent plus pour nous que notre petit nombril, non ? Des gens pour qui on donnerait tout et ce sans conditions. Ses gens qui font partis de nous et qu'on ne peu oublier même en étant égocentrique. »

Elle avait le souffle court et se pressait de planter son regard dans la terre. Ses sentiments pour lui étaient presque tombés de ses lèvres. Elle avait eu peur de ne pas savoir se contrôler pendant un moment. La jeune femme poussa un soupir alors qu'elle s'approchait de l'arbre pour s'y asseoir. Se laissant tombée sur la pelouse alors qu'elle s'adossait à l'écorce beaucoup trop dure. Elle n'osait pas tenter de grimper de peur de se casser un truc. Elle ne m'était pas son courage à l'épreuve lorsque ce n'était pas quelque chose de vital, comme en ce moment. Les mots qu'elle avait ravalés avaient tout de même brûlé ses lèvres qu'elle mordait férocement avant de ne passer une main dans sa chevelure. Elle voulait changer de sujet, s'éloigner de ce terrain glissant le plus vite possible. Sa cervelle brillante cherchait un sujet pour faire dévier la conversation. Pourtant rien n'y faisait, elle restait taciturne et elle imaginait déjà le sourcil arqué de Blackwood.
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MessageSujet: Re: “Any existence deprived of freedom is a kind of death.” (feat sin)         “Any existence deprived of freedom is a kind of death.” (feat sin) EmptyVen 15 Juin - 8:34

C'était aux côtés de la jeune Loubelle que le lion téméraire aimait à se ressourcer : auprès d'elle il n'y avait pas d'artifices, pas de fioritures, pas de mensonges, pas de manoeuvres futiles qui voileraient son visage d'un faux masque. Le brun ténébreux appréciait ces moments de sérénité pour leur véracité ; auprès de sa Poufsouffle, il pouvait laisser libre cour à sa véritable nature, échanger, parler et rire sans se sentir jugé ni avoir à jouer les dom juan au coeur dur. Il n'y avait pas une parole qu'il ne s'essayait à malaxer et repenser avant de la laisser couler sur ses lèvres, car il n'y avait qu'auprès de Loubelle qu'il se sentait libre. Ici, perché sur un arbre à sentir la brise hivernale mordre son visage cireux, ses joues rougies par le froid, ses lèvres blêmies par la morsure du vent. Inspirant une grande bouffée d'air avec aise, le jeune homme posa son dos contre le tronc de l'arbre centenaire, calant également sa tête brune qui s'y trouva fort bien ; car aussitôt, Ainsley ferma les paupières, écoutant la tranquillité des arbres dénudés qui n'abritaient plus aucune petite boule de plumes. Frissonnant un instant sous la rudesse du froid, Sin fit fi de la brise hivernale, préférant faire le vide dans son esprit. Il lui semblait que tout filait entre ses doigts ; de sa famille désapprouvant son union, à ses amis lui reprochant sa nonchalance face à ce qui leur semblait contre-nature, tout s'égrainait trop vite, tel un sablier retourné et comptant ses heures. Mais sa Loubelle, pure et éthérée, lui demeurait loyale et greffait son amitié infaillible à son coeur pourfendu, le réchauffant par sa sincérité apaisante. Elle était le baume désinfectant ses plaies, la demoiselle dont il ne pouvait pas se passer... Et pourtant, Ainsley n'avait jamais posé un regard autrement que protecteur et loyal envers la petite Poufsouffle. Diable qu'elle était belle pourtant, cette ingénue au regard de satin et aux lèvres griottes. Sa bouche d'une couleur si prononcée appelait toute entière à être goûtée : Sin était persuadé qu'elle avait le goût des baies sauvages, un peu doux, un peu amer, terriblement sucré. Etait-ce la candeur de la jolie Lou qui avait rétracté les griffes du prédateur, lui qui pourtant aimait dépuceler les plus pures, croquant à pleines dents leurs rondeurs virginales ? Sans doute un peu, mais pas seulement... Le jeune lion avait vu en elle une alliée de coeur, la seule de son entourage, celle qui ne le comprenait peut-être pas entièrement au vu de leurs personnalités différentes, mais qui l'encourageait sans jamais le juger. Celle qui posait sur lui un regard évidé de tous griefs, de tous a priori, de toute perfidie déguisée... Ainsi donc, le Gryffondor avait décidé de ne pas toucher à la demoiselle, dès lors qu'il fut en âge d'allumer dans l'alcôve de ses yeux bruns, une lueur charnelle de convoitise. En ne la touchant pas, en ne la considérant pas, alors il s'assurait garder intacte cette relation qui égayait son coeur et l'apaisait considérablement. Car le jeune Ainsley, trop affamé de luxure et habité de vices, ne pouvait décemment pas garder une amante bien longtemps à ses côtés sans s'en lasser. Ne désirant pas s'ennuyer de sa Loubelle, mais envieux de la préserver au contraire, il avait malgré lui transformé son regard sur la jolie Poufsouffle : à force de ne pas la voir comme une jeune fille désirable, il la considérait seulement comme une amie. Ce genre d'amitié asexuée, qui n'a ni obsession ni désir, et qui reléguait Loubelle au rang d'intouchable. C'était sans ignorer qu'il heurtait sa douce amie en la considérant comme telle, sans jamais la voir femme. Avait-il seulement pris un jour conscience des formes féminines de la Poufsouffle ? Avait-il un jour remarqué qu'il parlait à une jeune femme, et non un ange de douceur asexué ? Avait-il rien qu'une fois envisagé que sa Loubelle puisse, comme toutes les autres jeunes filles de son âge, espérer le cavalier parfait pour le bal de sa vie ? Peut-être oui, avait-il déjà remarqué la silhouette gracile de la demoiselle, quand au fil du temps la belle enfant devenait plus grande, plus élancée, plus généreuse dans ses formes rondes et désirables... Mais l'espace d'une demi-seconde, celle qui s'allume dans son regard et s'éteint aussitôt, comme aseptisé par sa propre vérité détournée : Loubelle n'était pas une jeune fille, elle était celle qu'il ne devait pas toucher.

Il rouvrit les yeux sous un soupir de bien être, quand en bas la petite silhouette s'agitait. Ainsley esquissa un sourire amusé lorsqu'il s'imagina Loubelle toiser le chêne d'une lueur déconfite, la crainte de se casser quelque chose en assurant de la haute voltige passant en un éclair dans son regard de biche. L'une des jambes du garçon continuait de se balancer au-dessus du vide, comme narguant avec taquinerie la petite Poufsouffle : les silhouettes des deux amis aujourd'hui adolescents, rappelaient celles des enfants qu'ils avaient été. Tous les deux, à onze ans à ce même arbre, la petite blonde candide au pied du tronc et l'intrépide Gryffondor à son sommet. « Allez princesse, c'est pas dur, regarde ! » scandait le fantôme de leurs souvenirs ; ce petit Ainsley aux cheveux épars et aux pommettes saillantes, qui du haut de son empire feuillu encourageait sa douce amie à monter. Laquelle secouait farouchement de la tête, pointant son nez parsemé de tâches de rousseur légères au ciel. « Descends, tu vas te faire mal ! » implorait la belle enfant, et qui recevait pour seule réponse l'insolence de Ainsley ; perché dans son arbre, les jambes se balançant au-dessus du vide... Non, ils n'avaient pas changé. Six ans plus tard, les deux amis étaient toujours les mêmes : lui avait grandi dans les vices, elle dans les affres de l'amour perdu. Un sourire, de nouveau, plus tendre et nostalgique, glissa sur les lèvres de Ainsley comme il se remémora leurs souvenirs.

« Parfois il y a de ses personnes qui comptent plus pour nous que notre petit nombril, non ? Des gens pour qui on donnerait tout et ce sans conditions. Ses gens qui font partis de nous et qu'on ne peu oublier même en étant égocentrique. » Un soupir avant qu'il ne hausse les épaules avec insouciance. Son amie n'avait pas tort, bien sûr il ne l'encourageait pas à gommer de la planète tout être humain – quoique l'idée n'était pas déplaisante – mais à penser d'avantage à elle. « Hmmm... Oui c'est sûr. » souffla-t-il avec désintérêt, ne saisissant pas toute l'importance qu'avait la conversation pour sa Loubelle puisque pour lui, rien ne lui paraissait aussi désuet. « Mais moi j'aime mon nombril. » Plaquant ses mains derrière sa tête brune, fermant de nouveau les yeux, le jeune insolent se sentait bien, ici en dehors de tous tracas et à parler avec sa Poufsouffle. Ce ne fut qu'après quelques minutes de silence, que le Gryffondor daigna devenir un peu plus sérieux. « Lou... ? » souffla-t-il d'un air absent, son regard s'ouvrant sur l'horizon happé par le brouillard léger. De trop nombreuses pensées traversaient alors son esprit : et s'il n'était pas tombé amoureux, et s'il n'était pas né dans une famille de sang pur, et s'il avait fait d'autres choix... Ceux d'ignorer ses détracteurs, ceux de devenir résistant, ceux de ne pas goûter de trop près à l'art et la saveur de la luxure... Que serait-il aujourd'hui ? « Tu ne t'es jamais demandé ce que tu serais aujourd'hui, si tu avais fait des choix différents ? Je veux dire... Il arrive parfois qu'on arrive à un croisement, et qu'on prenne une direction soit par hasard, soit parce qu'elle nous semblait la plus logique. » Ainsley fronça les sourcils, inquiet de trop réfléchir sur un sujet qu'il considérait comme stérile... quoique intéressant. « Des fois, je me dis que je n'ai jamais eu vraiment le choix. Mais que je pensais l'avoir. »

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MessageSujet: Re: “Any existence deprived of freedom is a kind of death.” (feat sin)         “Any existence deprived of freedom is a kind of death.” (feat sin) EmptySam 21 Juil - 16:22

Les hommes, ses bêtes qui ne comprennaient pas toutes les délicates nuances des femmes. Lorsqu'une femelle faisait un sous-entendu qu'elle croyait très clair, assurément le mal victime de ce sous-entendu ne comprendrait pas du tout la subtilité du propos. Les paroles profondes que vennaient de souffler en bulles légère et transparantes jusqu'à Ainsley c'était retrouvé cruellement éclatées par l'indolence de celui qui n'était pas libre. « Hmmm... Oui c'est sûr. » lui avait-il souffler sans que cette conversation ne semble véritablement l'intéresser. Loubelle se cassa un morceau de coeur en songeant que ce n'était certainement pas la place qu'elle avait dans le coeur du beau gryffondor. Elle ne comptait pas pour lui autant qu'il comptait pour elle. Elle en arriva même à la triste conclusion qu'elle n'était presque rien pour lui. Une fille, une de ses amies ayant perdu tout sexe tellement toutes formes d'attirance était absente. Son coeur était ligaturé par l'attitude du jeune homme. Elle se torturait l'esprit du bas de son arbre. Fermant les yeux quelques secondes pour eviter que d'éventuelles larmes s'enfuient de ses yeux par inadvertance. Une douce brise berçait par la même ocassion ses longs cheveux devenus plus blonds sous l'effet du soleil qui le caressaient tous les deux. « Mais moi j'aime mon nombril. » Et voilà comment en une réplique bien simple, il lui avait fait retrouvé le sourire. Elle adorait Ainsley, aussi prétentieux voulait-il parraître, elle l'adorait sans que cela ne puisse être logiquement expliqué. Son petit coeur n'avait pas choisi ce ténébreux jeune homme en sachant précisément pourquoi. Pourtant Loubelle se tournait de plus en plus vers l'explication du masochisme pur et simple. Silence et rayons brulants. Son ami de toujours déçida de reprendre sur un ton plus sérieux que celui qu'il avait employé précédemment alors qu'il affirmait son amour pour son nombril. Il fallait dire que Lou était également amoureuse du nombril de Sin. De son ventre en entier qu'elle rêvait de caresser, d'embrasser. Et ses bras, et son cou, et ses lèvres... « Lou... ? » La demoiselle ouvrait soudainement yeux de jade pour les levés vers le petit singe qu'elle ne voyait qu'à peine. Être en sa présence et faire comme si son miocarde n'allait pas exploser était une tâche ardue et qui l'affectait énormément. Parfait son coeur semballait pour rien, comme en ce moment où elle posait ses prunelles sur lui. Pourtant, son boulot n'était que de propulser le sang dans son corps. Pourtant son idiot de coeur avait décider de la secouer de soubresault d'amour sans crier gard alors que Blackwood lui donnait des ailes pendant un instant. « Tu ne t'es jamais demandé ce que tu serais aujourd'hui, si tu avais fait des choix différents ? Je veux dire... Il arrive parfois qu'on arrive à un croisement, et qu'on prenne une direction soit par hasard, soit parce qu'elle nous semblait la plus logique. » Loubelle se mit à réfléchir profondément à cette question. Contrairement à beaucoup de sorciers, Loubelle n'avait pas fait des tas de choix dans sa vie. Elle était une victime de son triste destin. Impuissante devant tous ses souvenirs qui lui manquait. Désarmé devant son destin d'horpheline. Faible face à ses brides de futur incertain qui l'attaquait sans cesse. Quelqu'un avait fait tout ses choix pour elle, quelqu'un l'avait amener là. Pourtant, en cet instant, la poufsouffle n'aurait voulu être nul part d'autre. « Des fois, je me dis que je n'ai jamais eu vraiment le choix. Mais que je pensais l'avoir. » Après de nombreuses plaisanteries, vennaient les pensées profondes et philosophiques. Si Loubelle croyait en quelque chose, c'était au destin. Seule explication possible de la vie et de ses malheurs. Elle s'accrochait à ses visions comme à des véritées absolues, même si quelques unes s'étaient révélées fausses. Elle fixait le vide devant elle alors que son regard se perdait. Les bruits environnants devenaient flous, son corps devenait mou, elle était partie. Sa tête retombant mollement alors que ses paupières étaient closes. Dans sa tête, une vision vennait de naître. Pourtant, son corps n'était pas secoué de tremblement, c'était un futur aussi tranquille que le présent. Des rires, un ciel étoilé. Deux jeunes ombres qu'elle ne distinguait pas bien. Un visage dans l'ombre s'approchait de celui qui se tournait pour être éclairé par la pleine lune. C'était Ainsley, une fille, la tour, des étoiles et un baiser calme. Son coeur se serrait de nouveau alors qu'elle revenait à elle même pour ouvrir de nouveau les yeux alors que les mots dégringolaient eux-mêmes de ses lèvres.

« Je crois que, peu importe ce qu'on fait, le destin nous rattrape. On crois qu'on a le choix, mais je suis persuadée qu'on ne fait que suivre une ligne tracée quelque part pour nous. »

Loubelle la cachottière se dévoilait ainsi un peu plus à Sin. La douce enfant avait depuis toujours cette peur qu'on la trouve étrange. Différente même dans le monde des sorciers, elle n'avait pas envie d'être aussi rejetée chez les sorciers. Surtout par Ainsley, elle ne s'en remettrait probablement jamais. C'est pourquoi elle se refusait à lui avouer ce que la destiné avait prévu pour eux deux, ce que le ciel lui avait murmuré à l'oreille concernant leur futur dans une vision qui datait. Si celle-ci se révellait être fausse, elle se jèterait probablement du haut d'une falaise. Si elle ne se bougeait pas, c'était peut-être ce qui arriverait. Sin ne devinerait certainement pas ses sentiments, sauf si Fred ouvrait sa grande geule de Weasley.

« Comme nous deux par exemple. Si on ne s'étaient jamais croisés, on ne se serait jamais parlés, jamais connu. Ce n'était pas un choix. C'était le destin qui nous avait voulu la, à cette seconde près. Tu aurais mis quelques instants de plus avant d'arriver et jamais nous ne nous serions croisés. Je crois que certaines choses sont inévitables, même si on croit que ce sont en fait nos choix. L'amour aussi. On ne choisi pas vraiment. Pas du tout en fait. »
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